Étiquette : report de l’élection Présidentielle
CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL
« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »
CICAD, 26 FEVRIER 2024
Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention
Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date
Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.
Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.
Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.
Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.
Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.
Crise politique : Un ‘’deuil électoral’’ observé par les citoyens
Le dimanche 25 février 2024, une date qui aurait dû marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal, a plutôt été marquée par un sentiment de désillusion et de frustration alors que les citoyens se préparaient à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle. Au lieu de cela, ce jour-là, de nombreux Sénégalais ont été témoins d’un « deuil électoral » symbolique, un acte de protestation contre le report inattendu de l’élection présidentielle.
À travers tout le pays, des voix se sont élevées pour exprimer leur désaccord avec la décision de reporter le scrutin présidentiel. À Linguère, dans les quartiers de Dakar et au-delà, des citoyens se sont rassemblés pour participer à un vote symbolique organisé par le F24 (mouvement des Forces vives) et le FC25 (le Front des candidats de la présidentielle du 25 février) dans le but de faire entendre leur voix et de réaffirmer leur engagement envers la démocratie.
Le Front des candidats de la Présidentielle du 25 février, réunissant 16 des 19 candidats en lice, a officiellement rejeté l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Cette décision illustre la profonde division politique qui sévit dans le pays et l’absence de confiance dans le processus politique actuel.
Initialement prévue pour le 25 février, l’élection présidentielle aurait dû être un moment crucial pour le Sénégal, avec un nombre record de 20 candidats en lice. Cependant, les espoirs d’une transition démocratique pacifique ont été anéantis lorsque le président Macky Sall a annoncé le report de l’élection, invoquant des allégations de corruption et de fraude électorale.
Cette décision a plongé le pays dans une crise politique et électorale sans précédent, suscitant des réactions indignées de la part de la communauté internationale. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé le décret présidentiel et jugé anticonstitutionnelle la loi votée par l’Assemblée nationale reportant l’élection au 15 décembre.
Malgré ces développements, le président Sall a persisté dans ses efforts pour résoudre la crise politique en lançant un appel au dialogue national. Cependant, la participation de la plupart des candidats à ces pourparlers reste incertaine, ce qui souligne les profondes divisions qui persistent au sein de la classe politique sénégalaise.
Dans ce contexte tumultueux, le Sénégal se trouve à un moment critique de son histoire, confronté à des défis politiques, économiques et sociaux majeurs. L’avenir du pays dépendra de la capacité des dirigeants politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour restaurer la stabilité, l’unité nationale et la confiance dans le processus démocratique.
Le porte-parole de Léona Niassène en appelle à Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle
Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène, une figure religieuse influente à Kaolack, au centre du Sénégal, a lancé un appel pressant au chef de l’État, Macky Sall, pour qu’il fixe la date de l’élection présidentielle. Il souligne que cette demande émane non seulement des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mais aussi de la majorité des Sénégalais.
Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé sa préoccupation quant au climat actuel marqué par le report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Il estime que cette situation a entraîné une paralysie dans le pays, empêchant les Sénégalais de vaquer à leurs activités quotidiennes.
Le président Macky Sall a annoncé son intention de convoquer une concertation avec les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle et discuter de la continuité du pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 2 avril. Cependant, Cheikh Ahmed Babacar Niass insiste sur l’importance de fixer rapidement une nouvelle date pour l’élection présidentielle, affirmant que c’est la meilleure manière de résoudre la crise actuelle.
Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas y participer, exprimant ainsi leur désaccord avec la gestion de la situation par le gouvernement.
Cheikh Ahmed Babacar Niass a également salué les récentes libérations de détenus politiques dans le pays, soulignant que cela contribue à apaiser les tensions. Il rappelle l’importance de régler les différends politiques par des mesures d’apaisement et de favoriser le dialogue pour parvenir à des solutions concertées.
En conclusion, le porte-parole de Léona Niassène exhorte les Sénégalais à mettre en avant leurs intérêts communs et à écouter les enseignements des guides religieux, qui jouent un rôle crucial en tant que régulateurs sociaux. Il espère que les autorités prendront rapidement des mesures pour résoudre la crise politique actuelle et assurer une transition pacifique et démocratique vers de nouvelles élections présidentielles.
Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
Nouvelle date pour la Présidentielle : La réponse de Macky Sall
Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.
« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.
Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.
Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.
Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.
Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.
En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.
Présidentielles de 2024: Mamadou Lamine Diallo appelle le Conseil Constitutionnel à fixer une date et clôturer le débat
Dans un discours empreint de fermeté et de conviction, Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle et appelé le Conseil Constitutionnel à trancher le débat en fixant une date pour les élections présidentielles de 2024.
S’exprimant depuis le siège de sa coalition à Liberté 5, Mamadou Lamine Diallo a salué la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024, qualifiant cet événement de moment décisif pour la démocratie sénégalaise. Il a souligné que le respect de cette décision était essentiel pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir la stabilité politique du pays.
L’ancien vice-président de l’ensemble national a rappelé avec fierté son engagement de longue date en faveur du modèle démocratique sénégalais, caractérisé par la règle des deux mandats présidentiels de 5 ans maximum. Selon lui, cette règle est un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise et doit être respectée par tous les acteurs politiques.
Évoquant sa récente rencontre avec le président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo a déclaré que les détails de leur discussion étaient confidentiels. Cependant, il a souligné l’importance des questions régionales dans le débat politique actuel, affirmant que la stabilité de la sous-région était une priorité majeure.
Sur la question électorale, Mamadou Lamine Diallo a noté que la récente décision du Conseil Constitutionnel avait ramené le nombre de candidats à la présidentielle à 19, suite au retrait de la candidature de la Professeure Dr. Rose Wardini. Il a appelé le Conseil Constitutionnel à fixer rapidement une date pour les élections présidentielles, afin de mettre fin aux spéculations et de permettre au processus électoral de progresser de manière transparente et ordonnée.
Au-delà des enjeux électoraux, Mamadou Lamine Diallo a également abordé des questions politiques et économiques cruciales pour l’avenir du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’une réduction des pouvoirs présidentiels et d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, affirmant que ces réformes étaient essentielles pour promouvoir la transparence, l’équité et le développement durable dans le pays.
Mamadou Lamine Diallo a réaffirmé son engagement envers la démocratie sénégalaise et sa détermination à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous les citoyens. Il a appelé à l’unité et à la solidarité entre les différentes forces politiques et sociales du pays, dans le but de construire un Sénégal plus juste, plus démocratique et plus prospère pour les générations futures.
Retrait de la candidature de Rose Wardini : Le Conseil Constitutionnel ajuste la liste des candidats
Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.
Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.
Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :
- Boubacar CAMARA
- Cheikh Tidiane DIEYE
- Déthié FALL
- Daouda NDIAYE
- Habib SY
- Khalifa Ababacar SALL
- Anta Babacar NGOM
- Amadou BA
- Idrissa SECK
- Aliou Mamadou DIA
- Serigne MBOUP
- Papa Djibril FALL
- Mamadou Lamine DIALLO
- Mahammed Boun Abdallah DIONNE
- El Hadji Malick GAKOU
- Aly Ngouille NDIAYE
- El Hadji Mamadou DIAO
- Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
- Thierno Alassane SALL
Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.
La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.
Le Dakarois Quotidien N°112 – du 20/02/24
Les Coulisses du report de l’élection Présidentielle : Macky Sall aurait promis d’accepter la candidature de Karim Wade, révèle Abdou Bara Doli
Dans une interview exclusive accordée à Senego TV, Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli a apporté des éclaircissements saisissants sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle au Sénégal. Le député a révélé que le Président Macky Sall aurait pris un engagement crucial devant Serigne Mountakha Mbacké, une figure religieuse de premier plan, concernant la candidature de Karim Wade.
Les révélations de Cheikh Abdou Mbacké offrent un nouvel éclairage sur les motifs sous-jacents au report du scrutin présidentiel, un événement qui a alimenté de nombreuses spéculations et interrogations dans le pays.
D’après le député, l’engagement de Macky Sall envers Serigne Mountakha aurait joué un rôle déterminant dans la décision de reporter la date du scrutin présidentiel. L’acceptation présumée de la candidature de Karim Wade aurait exigé une réorganisation du calendrier électoral pour garantir la participation de tous les candidats potentiels.
Au-delà de cette révélation, Cheikh Abdou Mbacké a fourni d’autres clarifications lors de son entretien avec le journaliste Khalil Camara, bien qu’il n’ait pas donné de détails spécifiques sur l’accord conclu entre Macky Sall et Serigne Mountakha.
Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur les implications politiques et religieuses de cet engagement présumé, ainsi que sur son impact potentiel sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.
L’interview de Cheikh Abdou Mbacké Bara Doli met en lumière les interactions complexes entre le pouvoir politique et les autorités religieuses au Sénégal, ainsi que les jeux d’influence qui peuvent influencer les grandes décisions politiques.
Alors que le pays se prépare à une élection présidentielle cruciale, ces révélations continueront de susciter un vif intérêt parmi les acteurs politiques et la société civile, mettant en lumière les dynamiques complexes qui façonnent la scène politique sénégalaise
Nouvelle date de la Présidentielle : Macky Sall tranche après les concertations
Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le président Macky Sall entreprend aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, des concertations officielles afin d’établir un nouveau calendrier pour l’élection présidentielle. Cette démarche fait suite à la décision du Conseil constitutionnel de déclarer nul le décret annulant la convocation du corps électoral le 25 février, et de demander aux autorités compétentes d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais.
Le journal du groupe Avenir Communication précise que les différents acteurs seront reçus individuellement par le président Macky Sall, permettant ainsi des échanges sur les éléments nécessaires à la constitution du nouveau processus électoral. À l’issue de ces discussions, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral, y compris la durée du premier tour et, le cas échéant, celle du second tour.
Cette initiative vise à répondre aux exigences constitutionnelles tout en garantissant un processus électoral transparent et équitable. Les concertations avec les différents acteurs de la scène politique sénégalaise démontrent l’engagement du gouvernement à assurer la légitimité et la crédibilité des prochaines élections présidentielles.
Les Sénégalais attendent avec impatience les résultats de ces discussions et les nouvelles dates qui seront annoncées par le président Macky Sall, dans un contexte où la stabilité politique et la démocratie du pays demeurent des priorités essentielles.
Ce n’est pas pour 44 jours ou 10 mois, «qu’un dictateur» s’accrochera au pouvoir, Hérésie !!!, Par Samuel A.SARR
Vous faites malhonnêtement un mauvais procès au Président Macky SALL. Tous les hommes animés de bonne foi reconnaissent que le report s’est imposé au président de la République pour des motifs bien évidents.
Le bon sens n’autorise pas qu’on impute à Macky Sall ce report de la présidentielle. Sans trahir un secret de Polichinelle le président Macky SALL n’attendait que le 02 Avril 2024 pour partir, après avoir installé son successeur. Il avait organisé sa vie à partir du 02 avril, des vacances ensuite des voyages. Il n’est pas encore parti, qu’on l’appelle déjà es qualité un Grand Homme d’Etat qui a marqué l’Histoire du Sénégal. Dans le même esprit, pour ne pas gêner son successeur, il envisageait de s’installer provisoirement au Maroc.
Aucun doute ne résiste face aux responsabilités évidentes des membres du Conseil constitutionnel qui ont failli dans leur mission. Après deux alternances démocratiques, le Sénégal ne pouvait pas se payer le luxe d’élections décriées impliquant la responsabilité des juges constitutionnels.
Au-delà de l’aspect électoral, le Sénégal allait connaître une crise dans son système judiciaire à cause de la validation de la candidature d’un détenu poursuivi pour des faits graves contre la sûreté de l’Etat. C’est une offense aux Institutions que de valider la candidature d’un prisonnier. Ensuite, la mise à l’écart de Karim Wade relève d’un acte d’ostracisme que rien ne peut justifier. Je n’ose pas accuser les auteurs de racisme, comme l’ont déclaré certains observateurs téméraires.
Dans son discours, le président de la République a fourni des arguments solides et suffisants pour justifier sa décision de reporter la présidentielle dans le but de sauvegarder la stabilité et la paix. Cet homme mérite des ovations nourries, pour avoir mis son image et sa crédibilité en jeu, en annonçant le report. Un tel sacrifice ne peut trouver sa justification que dans l’Amour qu’il porte pour le Sénégal.
Ne peuvent pas être entachées par la presse occidentale, ces belles œuvres du Chef de l’Etat, à la tête du Sénégal. Cette presse occidentale, cachant son agenda, financée par des lobbies pour désinformer et amplifier.
Cette lucidité et cette sagesse légendaires dont il s’est armées, lui ont inspiré cette décision d’arrêter ce processus électoral entaché d’irrégularités qui n’honorent guère la démocratie Sénégalaise.
Que les partenaires du Sénégal sachent que le président Macky Sall qui s’est investi pendant plusieurs années au service de l’Afrique, de la démocratie et des Libertés, ne va pas s’inventer une carrière de dictateur pour 44 jours ou 10 mois. Il a une pleine conscience de la situation et œuvre pour l’unité des sénégalais dans un dialogue sincère.
Le Sénégal est un Etat de droit qui a connu de grandes avancées démocratiques sous le magistère de Macky Sall. Il revient alors aux acteurs politiques de tout bord, de saisir la main tendue par le chef de l’Etat, pour épargner notre pays d’une crise qui, à la longue, risque de compromettre tous nos efforts de développement économique et social.
C’est le lieu de saluer l’initiative heureuse prise par les anciens présidents Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, qui, malgré leur opposition politique jadis, ont su se retrouver pour lancer un message de paix à leurs compatriotes.
Une belle leçon est ainsi administrée à ce collectif de politiques perdants qui viennent de signer une contribution revancharde. L’un des signataires Abdoulaye BATHILY vient d’échouer lamentablement en Libye en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies. La crise dont il est chargé de résoudre en Libye, s’est empirée depuis sa nomination tant décriée par les parties prenantes au pays de Khadafi. Kader BOYE, Dior Fall SOW et leurs comparses complètent la liste des pastefiens encagoulés qui voient leur espoir s’effilocher et s’éloigner depuis l’emprisonnement de leur messie.
C’est lieu de saluer la grandeur du Chef de l’Etat, Président de la République et Gardien de la Constitution Macky SALL qui est attaché aux valeurs républicaines et à l’Etat droit. Des valeurs qu’il a réaffirmées en s’engageant sans réserve à poursuivre le processus électoral, dans le sens indiqué par le Conseil Constitutionnel.
Alors, allons dialoguer pour nous concerter au nom de l’intérêt supérieur de la nation, au nom.de la sécurité et de la stabilité de NOTRE Sénégal
Vive l’unité nationale
Samuel SARR
Président du PLSS
Ancien ministre d’Etat
Wadiste Eternel et Mackyiste Éclairé
CONFEDERATION POUR LA DEMOCRATIE ET LE SOCIALISME(AJ/PADS-A, AJS, CNNO, LD, MRG, NIAXX JARINU/MAG, PIT-S, RTA-S, UDF/MBOOLOO MI)
COMMUNIQUE
SUR LA DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL
La conférence des leaders de la CDS s’est réunie le vendredi 16 février 2024 pour apprécier la situation politique nationale dominée par les péripéties du report de l’élection Présidentielle dont le tournant décisif est marqué par les décisions prises en dernier ressort par le Conseil Constitutionnel (CC).
En effet, par son délibéré n°1/C/2024 du 15 février 2024, le CC a rejeté la loi votée par l’Assemblée Nationale portant report de la Présidentielle du 25 février au 15 décembre 2024 et annulé le décret n° 2024-106 du 03 février 2024 pris par le Président de la République et portant abrogation du décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février 2024, parce que contraires, selon lui, à la constitution.
Par la même occasion ; le CC « constatant l’impossibilité d’organiser l’élection à la date initialement prévue, invite les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais ».
La CDS se réjouit d’une telle décision de droit du CC qui la conforte dans sa position de principe de respect du calendrier républicain et de refus de tout report de l’élection présidentielle, énoncée depuis le 02 février, tranchant ainsi le débat sur la question et indiquant aux autorités comme aux acteurs politiques la conduite à tenir en la circonstance.
Ce faisant, le CC administre la preuve qu’il est bien une institution judiciaire indépendante, exerçant pleinement son autorité sur tout le processus de l’élection présidentielle, contrairement à l’idée fausse développée dans l’opinion, le présentant comme inféodé à l’exécutif.
De même, la CDS salue l’attitude républicaine du Président Macky SALL qui exprime son acceptation de la décision du CC et son engagement à appliquer les mesures édictées par celui-ci et sa volonté de mener sans tarder les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection Présidentielle dans les meilleurs délais.
Pour la CDS, le Sénégal vient de faire, encore une fois, la démonstration, dans ces quelques semaines d’effervescence politique, de la maturité de son système démocratique dont le fonctionnement régulier est en conformité avec sa réputation reconnue, en dépit des critiques faciles et des inquiétudes et appréhensions exprimées ici et ailleurs.
Les composantes de la CDS invitent toutes les forces démocratiques et républicaines à répondre positivement à la concertation lancée par le Président de la République afin de créer les meilleures conditions d’organisation dans les meilleurs délais d’une présidentielle apaisée et transparente.
Dans cet esprit, la CDS soutient les initiatives du chef de l’Etat allant dans le sens de l’apaisement du climat politique avec l’élargissement des détenus à la suite des manifestations violentes développées dans le pays, dans le cadre du respect des lois et règlements y afférents.
Fait à Dakar, le 17 février 2024
La Conférence des Leaders
Massirin SAVANE (AJ/PADS/A), Cheikh Mouhamadou Bassirou SARR (AJS), Jean Léopold GUEYE (CNNO), Nicolas NDIAYE (LD), Mamadou Bana WAGUE (MRG), Cheikh SARR (NIAXX JARINU/MAG), Samba SY (PIT-S), El Hadj Momar SAMBE (RTA-S), Pr Pape Demba SY (UDF/MBOOLOO MI)
Le Dakarois Quotidien N°110 – du 17 et 18/02/24
Invalidation du report de la présidentielle : La France appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel
La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.
Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».
La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.
Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.
Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.
Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.
(URGENT) Le Conseil constitutionnel invalide le report de l’élection présidentielle : Un tournant décisif dans la démocratie sénégalaise (Document)
Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.
Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.
Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.
Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.
En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.
Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.
En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Funérailles de Landing Camara Diédhiou : Hommage à une vie tragiquement interrompue
Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.
La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.
Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.
Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.
Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis
L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.
Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.
L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.
Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.
L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.
Crise au Sénégal : L’ONU réclame le respect du droit de manifester
Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.
L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.
La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.
OUI AU DIALOGUE, POUR UN SÉNÉGAL DE TOUS, UN SÉNÉGAL POUR TOUS.
Le vote de la loi constitutionelle modifiant l’article 31 de la Constitution à suscité de vives réactions de tout bord.
Une partie de l’opposition, demanderesse de ce report à travers plusieurs sorties, communiqués et initiatives à curieusement pris l’option de la traîtrise pour réfuter l’idée d’un report afin de corriger les dysfonctionnements inacceptables dans le processus électoral.
Le Président de la République, clé de voûte des institutions a, comme la Constitution l’y autorise rapporté le décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 FEVRIER 2024.
Les raisons évoquées sont connues de tous les acteurs politiques et il est manifestement clair qu’une élection sincère, transparente et inclusive ne saurait se tenir dans ces conditions.
Qu’il faille jeter le Président Macky SALL à la vindicte populaire avec la complicité d’une presse étrangère est une œuvre que l’on peut qualifier de maléfique.
Je félicite le président de la République pour cette sage décision et son appel au dialogue.
Le DIALOGUE, oui le dialogue, pour le Sénégal et par les Sénégalais.
C’est pour ces raisons que le Président Macky SALL d’ailleurs reconnaît avec humilité que le dialogue est l’unique voie permettant de transcender cette crise et de restaurer la confiance dans le processus démocratique, garant de la stabilité nationale.
Son appel à la concertation et à la recherche de solutions consensuelles traduit une compréhension profonde des enjeux sociopolitiques auxquels fait face le pays et témoigne de sa détermination à trouver des solutions pacifiques pour sortir de l’impasse actuelle.
Le dialogue national, éminemment fondamental, a façonné le paysage institutionnel et politique de notre pays à travers plusieurs réformes substantielles. À titre d’exemple, le Code Consensuel de 1992, fruit de discussions approfondies entre les différentes forces politiques, qui a jeté les bases d’un système électoral plus transparent et consolidé les assises démocratiques du pays.
Parallèlement, l’assouplissement du dispositif de parrainage électoral, également forgé par le dialogue national, a permis d’élargir la participation politique en réduisant les obstacles à l’accès des candidats aux élections.
Un autre exemple probant de l’impact bénéfique du dialogue est la réhabilitation des droits civiques de personnalités politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall, initialement privées de leurs droits en raison de condamnations judiciaires.
Ces exemples mettent clairement en évidence l’importance du dialogue, qui devrait être considéré comme un pont plutôt qu’un mur entre les acteurs politiques.
Dans cet instant décisif, où les enjeux sont aussi pressants que complexes, le dialogue devient la boussole qui doit guider nos actions pour transcender les divisions et bâtir le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.
Vive le Sénégal
Vive la démocratie
Oui au dialogue
Ansoumana Sané
Maire de Sindian
Directeur Général ARM
Responsable politique APR
Suspension Temporaire des Données Mobiles
Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.
Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.
Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.
Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.
Communiqué : Anticipation de la fermeture du Train Express Régional (TER) en raison de Manifestations
En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.
Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »
Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.
Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.
Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.
Report de la Marche Contre le Report de l’Élection Présidentielle : Tensions et défis pour la démocratie au Sénégal
La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.
La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.
L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.
Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.
En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Report de l’élection présidentielle au Sénégal : Les véritables motifs dévoilés par Étienne Smith
L’annonce récente du report de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, jusqu’au 15 décembre prochain, a suscité de vives réactions au sein de la population et de la classe politique. Étienne Smith, spécialiste renommé de l’histoire politique sénégalaise et maître de conférences à Science Po Bordeaux, a apporté un éclairage précieux sur les motifs réels derrière cette décision controversée du président Macky Sall.
Dans une analyse approfondie publiée sur les pages de « Jeune Afrique », Étienne Smith a dévoilé que les motivations profondes du report électoral sont liées à une volonté de favoriser une configuration similaire à celle de l’élection présidentielle de 2019. Cette configuration, caractérisée par la présence restreinte de seulement cinq candidats triés sur le volet, serait préférée par le camp présidentiel. En effet, le trop grand nombre de candidats en lice suscitait des inquiétudes quant à un émiettement des voix, potentiellement préjudiciable à Amadou Ba, un proche du président Sall.
Étienne Smith, qui est membre du laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM), souligne toutefois une dissonance frappante entre le discours officiel du président Macky Sall et les faits observés sur le terrain. Alors que le chef de l’État évoque la volonté de garantir une élection plus « inclusive » par le report de la date, Smith met en lumière le caractère « orwellien » de cette affirmation. Selon lui, le discours officiel semble déconnecté de la réalité, en tentant de présenter le report comme une mesure visant à accroître l’inclusivité du processus électoral, alors que les motivations réelles semblent être politiquement motivées.
Cette révélation de Smith met en lumière les enjeux complexes qui entourent le processus électoral au Sénégal et soulève des questions importantes sur la transparence et l’intégrité des pratiques politiques dans le pays. Alors que le débat sur le report de l’élection présidentielle continue de faire rage, les citoyens sénégalais demeurent en attente de réponses claires et de mesures concrètes pour assurer un processus électoral juste et démocratique.
Tensions à Ziguinchor : 8 blessés par balles, dont 2 dans un état critique
Des manifestations agitées ont secoué la ville de Ziguinchor, aboutissant à une série de blessures par balles, selon des rapports provenant de sources locales, y compris ledakarois.sn . Au total, huit personnes ont été touchées par des balles lors des affrontements, avec deux cas signalés comme étant très graves.
Parmi les blessés figure Landing Camara, un jeune homme touché à la tête par une balle. Actuellement, il est en soins intensifs en réanimation, luttant pour sa vie.
La gravité de la situation met en lumière l’urgence d’une intervention médicale rapide et efficace pour tous les blessés. Les autorités sanitaires locales ont mobilisé leurs ressources pour fournir des soins spécialisés à ceux qui en ont besoin.
Cependant, ces événements soulignent également la nécessité d’une action immédiate pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence. La sécurité des citoyens doit rester une priorité absolue pour les autorités locales, qui doivent redoubler d’efforts pour ramener le calme dans la région.
Nous continuons de surveiller de près la situation à Ziguinchor et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Manifestations à Ziguinchor : Blessés par balles, aucun décès confirmé pour le moment
Ce samedi, Ziguinchor a été le théâtre de manifestations agitées, mais jusqu’à présent, aucun décès n’a été confirmé malgré plusieurs blessés par balles. Parmi les blessés, on compte le jeune Landing Diédhiou, dont la photo circule, montrant une blessure à la tête.
Les manifestations ont été marquées par des tensions et des affrontements, mais les autorités n’ont pas encore confirmé de pertes de vie. Cependant, plusieurs personnes ont été admises aux urgences pour recevoir des soins médicaux après avoir été touchées par des balles.
La situation reste tendue à Ziguinchor, et il est crucial que les autorités prennent des mesures pour prévenir toute escalade de la violence. Il est également impératif de fournir une assistance médicale adéquate à tous les blessés et de garantir la sécurité de tous les citoyens.
Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
La Coalition Diomaye2024 condamne la mort de manifestants et les violences contre les journalistes
Dans un communiqué la coalition Diomaye2024 dénonce la répression des manifestations qui se sont tenues vendredi 9 février, avec deux morts à la clé. Elle condamne également “la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes”. Voici l’intégralité du communiqué.
Nous exprimons notre reconnaissance envers le Peuple sénégalais qui s’est levé hier à travers tout le pays pour faire face à la tentative de COUP D’ÉTAT CONSTITUTIONNEL du Président Macky Sall, qui est maintenant isolé de la communauté internationale. Cette lutte sera maintenue jusqu’à la tenue de l’élection présidentielle à la date du 25 février 2024, conformément à la Constitution du Sénégal et aux lois et règlements en vigueur.
Par ailleurs, nous nous inclinons devant la mémoire de Alpha Yero TOUNKARA âgé de 22 ans, étudiant en 2ème année de licence à l’UGB et de Modou Gueye, âgé de 23 ans résidant à Guinaw Rail sud, martyrs, tombés sur le champ d’honneur ce 09 février 2024 en défendant leur patrie.
Nous dénonçons la brutalité des forces de sécurité qui ont exercé des violences inouïes contre des femmes, des hommes; entravé l’exercice du métier de certains journalistes etc. Nous exigeons la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de cette manifestation pacifique.
Nous tenons comme principal responsable de cette situation catastrophique Macky Sall qui compte se maintenir coûte que coûte au pouvoir alors que son mandat se termine le 2 avril 2024, date à laquelle il ne sera plus Président du Sénégal.
Nous saluons les eorts de toutes les forces vives et démocratiques de la Nation(société civile, acteurs politiques) afin de faire barrage au coup d’Etat constitutionnel orchestré par le Président Macky Sall et appelons toutes les forces vives de la nation à se joindre à cette dynamique patriotique.
Nous réitérons notre appel au Peuple Sénégalais à rester mobilisé pour le respect du calendrier électoral notamment la tenue de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Vive le Sénégal. Vive la démocratie
Fait à Dakar, le 10 février 2024
La conférence des leaders de la coalition Diomaye
Heurts à Dahra Djoloff : 24 manifestants dont 4 enseignants arrêtés
Des affrontements violents ont éclaté à Dahra le vendredi 9 février dernier, en réaction au report de la présidentielle prévue pour février 2024. La gendarmerie a procédé à l’arrestation de 24 manifestants, parmi lesquels se trouvent 4 enseignants, tous affiliés à l’ex Parti Pastef. Les protestataires réclamaient le respect du calendrier électoral et ont exprimé leur mécontentement en bloquant la circulation dans les principales artères de la ville et en incendiant des pneus.
Les individus interpellés font face à des poursuites pour participation à une manifestation non autorisée, conformément à la loi en vigueur. La réaction des forces de l’ordre a été ferme face à ces actes de trouble à l’ordre public.
Depuis le déroulement des événements, la devanture de la gendarmerie est assaillie par les parents et les proches des manifestants arrêtés. Selon nos informations, parmi les personnes détenues, six femmes sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Dahra.
Ces arrestations et les tensions persistantes soulignent les profondes divisions et les frustrations qui règnent dans certaines parties du pays à l’approche de l’élection présidentielle. Les autorités sont appelées à gérer la situation avec prudence et à garantir le respect des droits de tous les citoyens, tout en maintenant l’ordre et la sécurité dans la région.
Report de la présidentielle 2024 : L’inspecteur Cheikh Ndiaye réagit et soutient la décision du président Macky Sall
Depuis l’annonce du report des élections présidentielles du 25 février 2024 par le président de la République Macky Sall le 3 février dernier, les réactions fusent de toutes parts au Sénégal. Au milieu de ce débat houleux, l’inspecteur de l’enseignement, Cheikh Ndiaye, également responsable politique Apr à Grand Yoff, a pris la parole pour exprimer son soutien à la décision présidentielle et dénoncer les réactions jugées excessives de certains acteurs politiques et de la société civile.
Une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible
Selon Cheikh Ndiaye, le report des élections présidentielles est une décision nécessaire pour garantir un processus électoral crédible, transparent et inclusif. Il affirme que le président Macky Sall a agi dans l’intérêt supérieur du pays en prenant cette décision, et il appelle tous les acteurs politiques à soutenir cette démarche pour le bien de la nation.
« L’organisation d’élections transparentes et équitables est essentielle pour la démocratie sénégalaise », déclare Ndiaye. « Le report de la présidentielle permettra de résoudre les problèmes et les tensions actuelles afin d’assurer un scrutin libre et juste. »
Critiques envers les réactions de certains acteurs politiques
L’inspecteur Ndiaye a également critiqué certaines réactions de membres de son propre parti, l’Apr, ainsi que de l’opposition. Il a notamment mentionné le cas d’Abdou Latif Coulibaly, ex-Secrétaire Général du gouvernement, qui a démissionné de son poste après 12 ans de compagnonnage avec le président Sall. Selon Ndiaye, les déclarations de Coulibaly sur sa « liberté retrouvée » sont déconcertantes et dénotent d’un manque de reconnaissance envers le président et ses réalisations.
« La loyauté envers nos dirigeants est essentielle pour assurer la stabilité politique et sociale du pays », affirme Ndiaye. « Les critiques injustifiées de certains membres de notre parti ne font que semer la division et l’instabilité. »
Dénonciation des contradictions et des revirements politiques
Par ailleurs, l’inspecteur de l’enseignement a critiqué le comportement de certains candidats recalés par le Conseil Constitutionnel, qui ont demandé à être rétablis dans leurs droits après avoir été exclus du processus électoral. Il dénonce également les déclarations contradictoires de certains politiciens et membres de la société civile, qui semblent changer d’avis selon leurs intérêts politiques du moment.
« Nous avons besoin de leaders politiques forts et cohérents, capables de défendre les intérêts du peuple sénégalais », déclare Ndiaye. « Les revirements politiques et les calculs opportunistes ne font que saper la confiance du public dans notre système politique. »
Appel à la sagesse et à la responsabilité
Concernant les accusations de corruption visant certains membres du Conseil Constitutionnel, Ndiaye estime que ces allégations justifient le report des élections présidentielles afin de permettre la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Cheikh Ndiaye appelle à la sagesse et à la responsabilité de tous les acteurs politiques et de la société civile. Il soutient la décision du président Macky Sall et encourage un dialogue constructif pour résoudre les problèmes et assurer la tenue d’élections transparentes et équitables le 15 décembre 2024. Pour Ndiaye, l’intérêt du Sénégal doit primer sur toute considération partisane, et il exhorte chacun à agir dans l’intérêt de la nation plutôt que pour des intérêts personnels ou politiques.
Macky Sall aux acteurs politiques : « Faites attention, nous ne sommes pas seuls sur la scène… »
Le président sénégalais, Macky Sall, a adressé un avertissement sans équivoque aux acteurs politiques du pays lors d’une récente allocution publique. Sa déclaration, chargée de gravité, a souligné les dangers potentiels de l’instabilité politique pour le Sénégal, mettant en garde contre les conséquences de l’agitation politique sur la réputation et la stabilité du pays.
Modou Guèye, deuxième victime des manifestations : Le certificat de décès confirme une mort accidentelle par arme à feu
Les manifestations qui ont secoué Dakar ce vendredi 9 février ont laissé une marque tragique avec le décès de Modou Guèye, un jeune homme dans la vingtaine. Grièvement blessé par une balle lors des rassemblements contre le report de l’élection présidentielle à Colobane, il a été transporté d’urgence à l’hôpital Principal de Dakar, où il a finalement succombé à ses blessures aux environs de 7 heures du matin, ce samedi.
Le certificat de genre de mort délivré confirme le caractère accidentel du décès de Modou Guèye, précisant qu’il a subi un traumatisme thoraco-abdominal par arme à feu, avec l’éclatement du foie, entraînant un choc hémorragique réfractaire malgré les efforts médicaux déployés.
Le Médecin Colonel Khalifa Ababacar Wade, en charge à l’hôpital Principal de Dakar, a officiellement enregistré le décès à 7h45, concluant à une mort accidentelle par arme à feu. Modou Guèye devient ainsi la deuxième victime des troubles du vendredi 9 février, rejoignant Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’UGB, dans ce tragique bilan.
Une enquête est actuellement en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ces décès, alors que la tension reste palpable dans la capitale sénégalaise. Les familles endeuillées ainsi que toute la nation sont en deuil, confrontées à la violence qui a éclaté lors des manifestations politiques.
Macky Sall réaffirme son appel au dialogue et sollicite la prudence de la communauté internationale
Dans un entretien accordé à Associated Press, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel au dialogue pour surmonter la crise politique qui sévit dans le pays depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février.
Macky Sall a souligné l’importance de travailler pour l’apaisement et de créer des conditions favorables à la paix, en appelant à des discussions inclusives avant la tenue des élections. Cette déclaration fait écho à son discours précédent du 3 février, dans lequel il avait également appelé à la concertation pour trouver une issue à la crise.
Par ailleurs, le président sénégalais a lancé un appel à la communauté internationale, lui demandant de faire preuve de retenue et de compréhension alors que le pays traverse une période difficile. Il a souligné l’importance de la prudence pendant les périodes de fragilité, insistant sur la nécessité pour le Sénégal de naviguer cette transition électorale avec lucidité et tranquillité afin de continuer à avancer.
Ces déclarations de Macky Sall mettent en lumière son engagement en faveur du dialogue et de la stabilité politique dans le pays, tout en appelant à un soutien prudent de la part de la communauté internationale pour assurer une transition électorale pacifique et démocratique.
Violences et dégâts à Mbour après les manifestations : La station Shell durement touchée
Les récentes manifestations à Mbour ont laissé des traces profondes de destruction et de désolation, avec la station Shell près du rond-point du regretté Mamadou Diop comme l’un des principaux symboles des dégâts infligés.
Les rues de la ville portent encore les stigmates des violences, avec des débris jonchant les routes jusqu’au croisement Kaolack. Des pierres, des pneus et des troncs d’arbre rappellent les affrontements qui ont secoué la région.
La station Shell, déjà victime de saccages lors de manifestations antérieures, a subi de nouveaux ravages. Le garage mécanique a été pillé, les produits d’entretien volés et les pompes de vente de gasoil laissées à terre. Les travailleurs, confrontés à la perspective de chômage technique, craignent pour leur emploi alors que le propriétaire envisage sérieusement la fermeture définitive de la station.
Une employée témoigne du désarroi général : « Nous nous demandons même si nous allons reprendre notre travail. Le propriétaire se demande s’il ne va pas fermer définitivement la station. Nous sommes nombreux à gagner notre vie grâce à cette station, mais actuellement le patron est à bout de force. Ils ont tout emporté. »
L’ampleur des dégâts suscite l’étonnement parmi les passants, témoignant de l’indignation et de l’incompréhension face à cette violence gratuite. La situation est d’autant plus préoccupante que des arrestations ont eu lieu, dont celle du coordonnateur de l’ex-Pastef, à Mbour 8, signalant une intensification de la répression policière dans la région.
Ces événements soulignent l’urgence de trouver des solutions pacifiques et concertées pour résoudre les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, et pour restaurer la paix et la stabilité dans les communautés touchées.
Nouvelle tragique lors des manifestations à Dakar : Modou Guèye tué par balle
Les manifestations contre le report de l’élection présidentielle au Sénégal ont pris une tournure tragique avec la mort de Modou Guèye, un jeune résidant de Pikine Guinaw rails sud, touché par balle lors des heurts à Colobane.
Modou Guèye a été atteint par une balle réelle lors des affrontements et a été rapidement évacué à l’hôpital Principal de Dakar. Malheureusement, malgré les efforts déployés par les équipes médicales, il a succombé à ses blessures.
Cette nouvelle victime vient s’ajouter à la liste des personnes décédées lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Les violences ont éclaté vendredi à Dakar et dans plusieurs autres villes du pays, causant plusieurs pertes en vies humaines.
Cette tragédie souligne l’urgence de trouver une solution pacifique et concertée pour résoudre la crise politique qui secoue le pays et éviter de nouvelles pertes humaines. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.
Violences policières contre Absa Hane et Mor Amar : Reporters sans frontières dénonce le “ciblage des journalistes”
L’organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) a vivement condamné les actes de violence perpétrés contre des journalistes lors des récentes manifestations à la Place de la Nation à Dakar. Parmi les victimes de ces brutalités policières figurent Mor Amar du journal L’Enquête et Absa Hane de Seneweb, ainsi que trois autres reporters.
Ces journalistes, qui couvraient les événements liés aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle, ont été pris pour cible par les forces de l’ordre alors qu’ils exerçaient leur métier de manière pacifique. RSF a dénoncé ce qu’elle qualifie de « ciblage délibéré des journalistes » et a exprimé sa profonde préoccupation face à cette atteinte à la liberté de la presse.
Dans un communiqué publié sur leur site officiel, RSF a appelé les autorités sénégalaises à garantir la sécurité et l’intégrité physique des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. L’organisation a également demandé une enquête transparente et approfondie sur les violences policières afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice.
Cette condamnation de RSF met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal, en particulier lorsqu’ils couvrent des événements sensibles tels que les manifestations politiques. La liberté de la presse et le droit à l’information sont des piliers essentiels de toute société démocratique, et il est impératif que les autorités sénégalaises respectent et protègent ces droits fondamentaux.
Violences lors des manifestations à Dakar : Voiture du directeur du journal « L’Évidence » incendiée
Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations violentes ce vendredi, alors que des citoyens exprimaient leur colère contre le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février. Dans ce contexte tendu, plusieurs incidents de vandalisme et d’incendie ont été signalés, touchant même des biens privés.
Parmi les victimes de ces violences se trouve la voiture du directeur général du journal « L’Évidence », Papa Samba Sène. Son véhicule, un 4×4 de marque Hyundai, a été délibérément incendié par les manifestants en colère, sur l’avenue Bourguiba. Les flammes ont rapidement dévoré le véhicule, le réduisant à un tas de débris carbonisés.
Cet acte de vandalisme, qui a également touché deux autres véhicules dans la même zone, a créé un embouteillage massif, aggravant encore la tension dans la capitale sénégalaise. Ces événements illustrent l’ampleur de la frustration et de la colère ressentie par de nombreux citoyens face à la situation politique actuelle et aux décisions contestées des autorités.
Les manifestations violentes et les actes de vandalisme comme celui-ci soulignent l’urgence d’un dialogue national et d’une résolution pacifique des différends pour éviter une escalade des tensions et des violences dans le pays. La stabilité et la sécurité de tous les citoyens doivent être des priorités absolues dans cette période critique pour le Sénégal.
Khalifa Sall : Un appel à la résistance contre la forfaiture
Le candidat de la coalition « Khalifa Président », Khalifa Sall, s’est joint à une manifestation dans les rues de Dakar le 9 février pour exprimer son opposition à la décision des autorités de reporter la date de l’élection présidentielle de 2024.
Dans ses déclarations, le leader de la plateforme Taxawu Sénégal a insisté sur la nécessité de maintenir la date prévue pour les élections présidentielles, affirmant que tout retard constitue une forfaiture. Selon Khalifa Sall, ceux qui refusent de s’opposer à une telle forfaiture deviennent complices de cette action.
Il a donc appelé les citoyens à rester vigilants et à ne pas tolérer toute violation de la constitution. Accompagné de ses partisans, Khalifa Sall a parcouru les rues de la capitale pour exprimer son désaccord et appeler à la défense de l’intégrité du processus électoral.
Ziguinchor : La société civile s’oppose au report des présidentielles de 2024 et appelle à des manifestations pacifiques
Face à la presse ce vendredi 09 février, le coordonnateur de Vision Citoyenne, Madia Diop Sané, a exprimé la profonde préoccupation de la société civile de Ziguinchor face au report des élections présidentielles prévues pour 2024. Qualifiant cette décision de « surprise désagréable pour la nation sénégalaise », il a dénoncé le fait que le président Macky Sall ait « écorné l’image de la démocratie sénégalaise ».
Madia Diop Sané a souligné que cette volte-face du président Sall est contraire à ses déclarations antérieures, où il avait affirmé qu’il était possible de reporter d’autres élections mais pas la présidentielle. Il a ajouté que cette décision avait surpris tout le monde et avait nui à l’image de la démocratie sénégalaise, qui était considérée comme un modèle pour le reste de l’Afrique.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son indignation face à la division croissante au sein de la société sénégalaise, appelant à restaurer l’unité et la cohésion sociale. Elle a exhorté la justice sénégalaise à libérer les détenus politiques, y compris le chef de l’opposition Ousmane Sonko et Maître Moussa Diop, afin de permettre un retour à la paix et au dialogue.
Enfin, Madia Diop Sané a appelé à des manifestations pacifiques pour dénoncer le report des élections présidentielles et réaffirmer l’importance du respect de la Constitution et de la tenue des élections à la date prévue.
La société civile de Ziguinchor a également exprimé son soutien à la presse sénégalaise, en particulier au groupe Walfadri, soulignant l’importance de la liberté de la presse dans une démocratie.
Cette déclaration de la société civile de Ziguinchor témoigne de la forte opposition populaire au report des élections présidentielles et de la volonté de la population de défendre les principes démocratiques et constitutionnels du pays.
AS – Le Dakarois Ziguinchor
Réunion ministérielle d’urgence de la Cedeao : Pas de mention de la crise sénégalaise dans le communiqué final
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), fracturée par de multiples crises, a appelé vendredi à la « réconciliation » avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger tout en les exhortant à rester dans le bloc régional.
La Cedeao enjoint ces trois pays à « prioriser le dialogue et la réconciliation » tout en soulignant la nécessité de favoriser la voix de « la diplomatie et de l’unité face aux défis régionaux », a indiqué l’organisation dans un communiqué à l’issue d’une réunion ministérielle d’urgence convoquée jeudi à Abuja, la capitale du Nigeria.
« Le choix de ces trois pays de quitter la Cedeao n’entraînerait pas seulement des difficultés pour leurs populations, mais saperait également les efforts d’intégration régionale », a déclaré le président du Conseil de médiation et de sécurité du bloc régional, Yusuf Maitama Tuggar, avant de les enjoindre à « ne pas partir ».
L’annonce la semaine dernière du retrait burkinabè, nigérien et malien de la Cedeao, suscite l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.
La Cedeao garantit en effet aux citoyens des 15 pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider.
Outre l’annonce de ces trois Etats où les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’Etat militaires successifs depuis 2020 de quitter le bloc régional, la session extraordinaire de la Cedeao a été décidée après la décision du président sénégalais Macky Sall de reporter de dix mois l’élection présidentielle, mais aucune mention de cette crise ne figure dans le communiqué final de vendredi.
Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao, a qualifié la crise sénégalaise, née du report surprise de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, de « développement inquiétant » avant de lancer un appel à l’unité des pays membres.
Après la réunion de jeudi, le président de la Commission de la Cedeao a indiqué à l’AFP que le Conseil n’avait pas discuté de la constitutionnalité du report de la présidentielle sénégalaise.
« Nous devons déterminer la constitutionnalité ou la non constitutionnalité (de ce report) avant de prendre ou d’imposer des sanctions », a-t-il ajouté. « Cela doit être fait et nous n’en avons pas discuté », a-t-il assuré.
– « malheureux » –
L’un des pouvoirs dont dispose la Cedeao est d’imposer de lourdes sanctions économiques, comme elle l’a fait à l’encontre du Mali et du Niger à la suite des récents coups d’Etat. Les experts estiment toutefois que le Sénégal est encore loin de ce stade.
L’annonce du retrait des trois pays sahéliens est « malheureux », a de son côté indiqué jeudi le président béninois Patrice Talon. « Cela m’a beaucoup peiné. J’ai parlé avec l’un des trois chefs d’’Etat concernés et je lui ai dit que ce n’était pas bien ».
« Cette décision pénalise les peuples » et « il n’y a pas de conflits entre les peuples de la Cedeao », a-t-il souligné.
Des ministres sénégalais ont assisté à la réunion de jeudi, contrairement à leurs homologues du Burkina, Mali, Niger et Guinée, suspendus de la Cedeao après des putsch.
La Cedeao avait demandé mardi au Sénégal, réputé comme un des bons élèves de l’organisation, de rétablir « de toute urgence » le calendrier de la présidentielle.
L’Union européenne, s’alignant sur la Communauté ouest-africaine, avait à son tour appelé à revenir au 25 février. Un autre allié, les Etats-Unis, a jugé illégitime le vote ajournant l’élection.
Ces partenaires du Sénégal ont exprimé leur inquiétude devant le risque de troubles, mais aussi devant le coup porté à la pratique démocratique dont le Sénégal est volontiers cité comme un exemple dans une région où se succèdent les putschs et les faits accomplis.
« Nous entendons bien ce message », a dit mercredi soir depuis le Nigeria le ministre sénégalais des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall à la télévision française France 24, « mais nous privilégions aujourd’hui la logique politique interne ».
Heurts à Mbacké : Les images des dégâts !
Présidentielle du 25 février : La ligue des imams et la plateforme Aar SUNU elections prêchent contre le report
La situation politique actuelle du Sénégal continue de susciter l’indignation à travers toutes les couches de la société. Aujourd’hui, c’est la ligue des imams et la plateforme Aar SUNU élections qui ont décidé de prendre position. Des centaines de fidèles, vêtus de blanc et arborant des écharpes aux couleurs du drapeau sénégalais, ont répondu à l’appel de la plateforme et de la ligue des imams pour manifester leur opposition au report des élections, lors d’un rassemblement à la mosquée de Jet d’eau.
Lors du sermon, l’imam a vivement critiqué le rôle des hommes politiques dans la gestion du pays et a appelé au refus catégorique du report des élections. Les motifs de cette mobilisation sont empreints de valeurs nobles et religieuses.
« Nous avons compris que certains acteurs politiques cherchent à se maintenir au pouvoir à tout prix. Nous ne l’accepterons pas. C’est à vous de décider du destin de notre patrie », a déclaré l’imam Dramé Ndiaye de la mosquée de Jet d’eau. Dans un contexte de tension croissante, l’imam a encouragé les citoyens à faire entendre leur voix et à défendre l’intérêt commun.
Toutefois, l’imam a également souligné l’importance du respect des engagements pris et a exprimé ses regrets quant au manque de préoccupation des politiciens pour l’intérêt général. La ligue des imams et Aar SUNU élections considèrent que le président Macky Sall a franchi une ligne rouge en annonçant le report des élections, et ils s’opposent fermement à cette décision.
L’objectif principal de cette mobilisation est d’empêcher toute tentative de maintien au pouvoir par des moyens antidémocratiques, selon les responsables de la plateforme. Face à cette situation sans précédent, Modou Diop et ses collègues restent déterminés à faire respecter le calendrier électoral et à préserver la démocratie au Sénégal.
Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24
Amadou Ba Brise le Silence Face aux Accusations de Corruption de Juges
Après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’avoir corrompu des juges dans le processus de validation des candidatures au Conseil constitutionnel, le premier ministre Amadou Ba a finalement brisé le silence. Dans une entrevue accordée à Jeune Afrique, il a qualifié ces accusations de « tout à fait infondées » et a exprimé sa confiance que « l’histoire rétablira fermement les faits ».
Malgré la controverse suscitée par ces allégations, Amadou Ba a affirmé qu’il reste « de nature plutôt lucide » et « serein », insinuant que ces événements n’ont pas affecté son état d’esprit. Il a également souligné qu’il n’était pas à l’origine du recours contre Karim Wade.
Il convient de rappeler que Karim Wade a été exclu de la course à la présidentielle à la suite d’un recours déposé par le candidat Thierno Alassane Sall auprès du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait présenté des documents prouvant que le fils de l’ancien Président Wade (2000-2012) possédait encore la nationalité française au moment du dépôt de sa candidature. Bien qu’un document officialisant sa renonciation à la double nationalité ait été publié avant la liste officielle des candidats, Karim Wade est accusé d’avoir fait une fausse déclaration sous serment.
Les réponses d’Amadou Ba laissent entrevoir un climat politique tendu au Sénégal, où les accusations de corruption et les luttes de pouvoir prévalent. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique sénégalaise et internationale.
Khalifa Sall : Priorité à la contestation contre le report de la Présidentielle
Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à la présidence, a réagi au report unilatéral de l’élection présidentielle par le président de la République Macky Sall. Ayant participé au dernier dialogue national, Khalifa Sall estime que, dans les circonstances actuelles, le dialogue n’est pas la priorité.
Lors d’une intervention sur RFM, l’ex-maire de Dakar a exprimé son point de vue en déclarant : « Pour l’instant ce qui importe ce n’est pas le dialogue ». Cette déclaration fait suite à l’appel du chef de l’État en faveur d’un dialogue national suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024.
Khalifa Sall, connu pour sa participation active aux dialogues précédents, souligne que dans cette situation, la priorité est de s’opposer fermement au report de l’élection présidentielle. Il appelle à la mobilisation pour empêcher que la décision de l’Assemblée nationale, validant le report, ne soit entérinée.
« C’est de se dresser contre cette forfaiture, de se battre pour que l’élection ne soit pas reportée. C’est de faire en sorte que la décision de l’assemblée nationale ne puisse pas passer », a-t-il affirmé.
La position de Khalifa Sall met en évidence le climat de tension et de contestation qui règne au Sénégal suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle. Son refus de privilégier le dialogue actuellement traduit la détermination de certains acteurs politiques à résister à cette décision et à défendre le calendrier électoral initial.
Serigne Ousseynou Kane critique sévèrement Macky Sall lors de la célébration de Kazourajap « Buur dou féne… »
Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.
« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.
Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.
À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.
Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.
Révélation de Souleymane Jules Diop : Macky Sall opposé au report de l’élection présidentielle, mais influencé par des opposants
L’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal a secoué le pays et suscité des interrogations quant aux motifs qui ont conduit à cette décision. Mais des révélations récentes de la part de l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, ont jeté une lumière crue sur les dessous politiques de cette affaire.
Selon les dires de l’ambassadeur, relayés par la radio Rfm, le président Macky Sall aurait initialement rejeté l’idée de reporter l’élection présidentielle. Cependant, il aurait été influencé par des opposants politiques qui l’auraient contacté en coulisse pour le persuader de changer d’avis. Ces opposants auraient assuré au président que les manifestations qui suivraient seraient de courte durée et que la situation reviendrait rapidement à la normale.
Ces révélations mettent en lumière les pressions politiques auxquelles les dirigeants peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance et la transparence du processus décisionnel au sein du gouvernement sénégalais.
De plus, Souleymane Jules Diop a également mentionné que certains opposants politiques ne souhaitent pas la libération d’Ousmane Sonko, actuellement détenu. Leur raisonnement serait que sa libération pourrait leur être politiquement préjudiciable, préférant donc qu’il reste en prison.
Ces révélations suscitent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique et soulèvent des questions sur la véritable volonté politique derrière le report de l’élection présidentielle. Il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des mesures soient prises pour garantir la confiance du public dans le gouvernement et le processus électoral.
Amadou Ba soutient le report de la Présidentielle, Macky Sall lui renouvelle sa confiance
Contrairement aux attentes de certains observateurs, le Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a pas présenté sa démission lors du récent Conseil des ministres. Au contraire, il a exprimé son soutien aux décisions récentes prises par le Président Macky Sall, selon un communiqué officiel.
Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises et Porte-parole du Gouvernement, a souligné que le Premier ministre a réaffirmé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à la décision prise le 3 février 2024, suite au message adressé à la nation.
Dans le communiqué, il est mentionné que Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance renouvelée à son égard, ainsi qu’envers le gouvernement tout entier. Il a appelé les ministres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement du dialogue national et la conduite efficace du processus électoral.
Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a précisé que lors du Conseil des ministres, Amadou Ba a abordé plusieurs sujets liés à la coordination des activités gouvernementales, notamment la réunion des banques centrales sur les changements climatiques et une audience avec les acteurs syndicaux.
Cette déclaration de soutien de la part du Premier ministre Amadou Ba témoigne de la cohésion au sein du gouvernement et de l’engagement continu envers les décisions prises par le Président Macky Sall dans le cadre du report de la Présidentielle.
Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal
Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.
Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.
Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.
Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.
Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.
Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs
Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.
Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.
Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.
Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.
Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.
Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.
Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué
Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.
Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.
Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de
Adji Mbergane Kanouté défend le report de la présidentielle et rejette la responsabilité sur les députés
Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a pris la parole hier sur la TFM pour justifier le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Selon elle, le président Macky Sall n’est pas à l’origine de cette décision, affirmant que ce sont les députés qui l’ont actée.
Elle souligne que Macky Sall n’avait pas le droit de décider seul du report de l’élection, insistant sur le fait que son implication dans le processus électoral, notamment dans le choix d’un candidat et dans les campagnes, démontre son engagement envers le scrutin. Adji Mbergane Kanouté affirme que le président avait le droit de se présenter pour un second mandat, mais qu’il y a renoncé, démontrant ainsi son désir de respecter la volonté du peuple sénégalais.
Selon la députée, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a exercé son droit en demandant la mise en place d’une enquête parlementaire, en se basant sur l’article 48 de l’Assemblée nationale. Cette enquête vise à examiner les accusations portées contre des juges du Conseil constitutionnel, le candidat de BBY et le processus électoral dans son ensemble.
Adji Mbergane Kanouté insiste sur le fait que les irrégularités signalées par certains candidats ne seront pas ignorées, et que l’enquête parlementaire se poursuivra. Elle souligne également que si la culpabilité du président élu est établie, il pourrait être contraint à démissionner.
116 Universitaires dénoncent le report de l’élection présidentielle et appellent à restaurer la République
Dans une tribune publiée le 3 février 2024, un groupe de 116 universitaires sénégalais a vivement critiqué la décision du président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Cette décision, prise « in extremis et illégalement », selon les signataires, aurait plongé le pays dans une « torpeur inédite » et aurait compromis la démocratie sénégalaise.
Les universitaires ont dénoncé ce qu’ils qualifient de « plan de liquidation de la démocratie sénégalaise » mis en place par le régime en place depuis plusieurs années, culminant avec l’annulation du processus électoral en cours. Ils accusent le président Macky Sall d’avoir « corrompu durablement notre tradition démocratique » en interrompant brutalement le processus électoral.
Dans leur tribune, les signataires soulignent que la décision de reporter l’élection présidentielle viole plusieurs principes constitutionnels et les « principes élémentaires du Droit et de la Démocratie ». Ils rejettent les arguments avancés par le président Macky Sall, notamment celui d’une prétendue crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale.
Les universitaires estiment que la décision du président Sall constitue une « défiance à la Constitution » et mettent en garde contre les conséquences graves de cette décision sur la stabilité institutionnelle et politique du pays. Ils appellent à restaurer le calendrier républicain et à rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, afin de sauvegarder les principes démocratiques et l’idéal de vie commune de la République sénégalaise.
Cette tribune, signée par des professeurs, des enseignants-chercheurs et des chercheurs de diverses disciplines, reflète une préoccupation croissante au sein de la société civile sénégalaise face aux événements politiques récents et à l’avenir de la démocratie dans le pays.
Thierno Alassane Sall maintient sa campagne électorale malgré le report de l’élection présidentielle
Malgré la décision surprise du président Macky Sall d’abroger le décret convoquant le corps électoral et de reporter l’élection présidentielle au Sénégal, Thierno Alassane Sall reste déterminé et annonce qu’il poursuivra sa campagne électorale dès ce dimanche.
« Battre Campagne avec Ceux qui Défendent la Constitution »
Sur son compte, le candidat à la présidentielle de 2024 a déclaré : « Je lance ma campagne électorale demain, à Dakar, avec les candidats qui ont choisi de défendre la Constitution. » Cette déclaration souligne sa volonté de maintenir le cap malgré les développements récents dans le pays.
« Rendez-vous au Pont Saint-Lazare »
Thierno Alassane Sall a donné rendez-vous à ses partisans et aux citoyens intéressés au Pont Saint-Lazare, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), à partir de 15 heures. Ce lieu devrait être le point de départ de sa campagne électorale, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique.
Réactions Anticipées et Diversité d’Opinions :
La décision de Thierno Alassane Sall de maintenir sa campagne électorale peut susciter diverses réactions au sein de la classe politique et de la population. Alors que certains pourraient saluer son engagement en faveur de la démocratie, d’autres pourraient exprimer des préoccupations quant à la stabilité et à la légitimité du processus électoral dans ce contexte particulier.
Incidence sur le Contexte Politique :
Le choix de Thierno Alassane Sall de continuer la campagne en dépit du report de l’élection présidentielle pourrait influencer la dynamique politique au Sénégal, mettant en évidence la diversité des opinions et des stratégies parmi les candidats et les partis politiques. Les réactions futures des autres acteurs politiques et de la population aideront à éclairer davantage l’impact de cette décision sur le paysage politique sénégalais.
Khalifa Sall rejette catégoriquement un report de l’élection présidentielle à 31 jours du scrutin
À seulement 31 jours de l’élection présidentielle prévue en 2024, Khalifa Sall, leader du mouvement Taxawu Sénégal, a pris position de manière catégorique contre toute éventualité de report du scrutin, rejetant l’idée avancée par certaines voix politiques.
Dans une déclaration forte, Khalifa Sall a exprimé son désaccord ferme avec la possibilité d’un report de l’élection présidentielle. Il a souligné que cette position était personnelle, mais également basée sur une logique claire : « On ne reporte pas une élection à 31 jours. Ce serait sur quelle base ? Qu’est-ce qui conduirait, qu’est-ce qui justifierait, qu’est-ce qui expliquerait un report ? J’aimerais bien en avoir les raisons. Parce que c’est ça le vrai problème, qu’est-ce qui le justifierait ? », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Rfi.
Le leader politique a exprimé sa préoccupation quant à la justification d’un tel report si proche de la date prévue pour le scrutin présidentiel. Il appelle à une transparence et à des explications claires pour éviter toute confusion ou mécontentement au sein de la population sénégalaise.
Khalifa Sall a également exprimé sa solidarité envers Karim Meïssa Wade, qui a été éliminé de la course présidentielle en raison de sa double nationalité. Il a souligné que la participation de Karim Wade à l’élection était un droit fondamental et a affirmé son soutien aux combats menés par ses camarades pour la préservation de leurs droits.
« Nous sommes solidaires de tous les combats que nos amis, nos frères et nos camarades de lutte mènent pour préserver, protéger leurs droits. Karim doit participer, devait participer à cette élection. Qu’il puisse se battre aujourd’hui est normal et nécessaire et compréhensible », a déclaré Khalifa Sall.
Cette déclaration de Khalifa Sall intervient dans un contexte politique tendu à l’approche des élections, soulignant l’importance des garanties démocratiques et de la stabilité dans le processus électoral au Sénégal. Les prochains jours pourraient être cruciaux alors que le débat sur la légitimité et la transparence de l’élection continue à occuper le devant de la scène politique.
Amadou Ba s’oppose au report de l’élection Présidentielle et appelle au respect du calendrier républicain
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, Amadou Ba, a exprimé son opposition au débat sur le report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Dans une déclaration, Amadou Ba a souligné que le Sénégal n’est pas actuellement dans une situation qui justifie un report électoral, affirmant que le respect du calendrier républicain est crucial.
« Je ne pense pas à un report de l’élection ! Nous voyons certes que des acteurs politiques peuvent se prononcer sur une décision de justice donnée. Mais la charte fondamentale du pays doit être respectée dans toute son essence. Un possible report est agité ces derniers jours, mais même le chef de l’État a été catégorique sur le respect du calendrier républicain », a déclaré Amadou Ba.
Le candidat de la majorité a souligné que le président de la République et le gouvernement soutiennent également le respect du calendrier électoral. Cependant, Amadou Ba a suggéré qu’après l’élection, des révisions de certaines dispositions pourraient être envisagées. « On ne peut qu’après l’élection, revoir certaines dispositions. Mais nous devons nous mettre d’accord sur le fait qu’aujourd’hui, il n’y a aucune raison de ne pas aller à l’élection », a-t-il ajouté.
Seneweb continuera de suivre les développements autour de cette question cruciale du calendrier électoral au Sénégal.