Dans son rapport annuel publié ce mercredi 24 avril 2024, Amnesty International a sévèrement critiqué de nombreux États africains pour leur manquement aux obligations de préservation des droits de l’homme. Le rapport met en lumière la répression croissante à l’encontre des personnes LGBTI dans toute la région, ainsi que la persistance de la discrimination et des violences basées sur le genre à l’égard des femmes et des filles.
Amnesty International a souligné que de nombreux gouvernements africains ont échoué dans leur devoir de protéger les personnes réfugiées ou demandeuses d’asile, laissant ainsi ces populations vulnérables aux abus et aux violations des droits de l’homme.
Le rapport met en évidence une intensification des attaques homophobes et de la répression contre les droits des personnes LGBTI dans plusieurs pays africains. Cette situation reflète un climat d’intolérance et de discrimination envers les minorités sexuelles, exacerbé par des politiques répressives et discriminatoires.
Amnesty International a également critiqué le fait que de nombreux États africains ont ignoré les appels à lutter contre l’impunité, laissant ainsi proliférer les atteintes aux droits de l’homme et le non-respect de l’état de droit. Ces États ont souvent sapé les initiatives en faveur de la justice et de la responsabilité, entravant ainsi les efforts de la communauté internationale pour examiner leurs bilans en matière de droits de l’homme.
En résumé, le rapport d’Amnesty International met en lumière la grave situation des droits de l’homme en Afrique, appelant les gouvernements de la région à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la répression contre les personnes LGBTI, à garantir la protection des réfugiés et demandeurs d’asile, et à mettre un terme à la discrimination et à la violence fondée sur le genre.