Démantèlement d’un vaste réseau de faux documents : saisie de 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, et 58 cachets d’officiers d’État

Les forces de sécurité sénégalaises ont réussi un coup de filet majeur en démantelant un réseau de trafic de faux documents. La Sûreté urbaine a conduit l’opération, mettant fin aux activités d’une usine de faux documents. Le présumé cerveau, identifié comme E.M. Wellé, avait orchestré la fabrication de documents falsifiés, imitant les cachets de diverses institutions de l’État.

L’intervention des limiers a permis de saisir une quantité impressionnante de faux documents. Parmi eux, 394 certificats de naissance, 64 certificats de mariage, 58 cachets d’officiers d’État, et 5 diplômes du Baccalauréat falsifiés ont été récupérés. Les autorités ont également découvert 96 fausses copies littérales, 23 extraits de casier judiciaire, 4 certificats de scolarité, 3 diplômes du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), 21 certificats de nationalité sénégalaise, ainsi que des faux certificats de résidence, des livrets de famille, et des certificats de décès.

L’arrestation d’El. Diallo, M. L. Keïta et Al. Sidibé a joué un rôle crucial dans la neutralisation du cerveau présumé, E.M. Wellé, et de ses complices. Les informations fournies par ce trio ont permis aux forces de l’ordre de localiser les faussaires et leur matériel. Les perquisitions menées à Yeumbeul, Keur Massar et Grand-Yoff Cité Millionnaire ont été fructueuses, mettant fin aux activités du réseau.

L’enquête a révélé que Wellé avait réussi à imiter les cachets de nombreux officiers d’État civil et d’autres autorités, lui permettant d’inscrire frauduleusement des étrangers dans les fichiers nominatifs du Sénégal. Ce réseau aurait même altéré les enregistrements civils de certains citoyens, mettant en péril l’intégrité des registres civils du pays.

Les personnes impliquées dans ce réseau sont toutes poursuivies pour “association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude documentaire et contrefaçon des sceaux de l’État”. Les autorités ont souligné l’ampleur de ces activités frauduleuses et la menace qu’elles font peser sur la sécurité et l’authenticité des documents officiels. Ce coup de filet représente un pas significatif dans la lutte contre la fraude documentaire, mettant en garde contre les conséquences sévères pour ceux qui cherchent à compromettre l’intégrité des documents officiels et des registres civils du Sénégal.

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