Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

Les travailleurs des médias réclament justice sociale et respect de leurs droits

La crise économique mondiale a durement frappé de nombreux secteurs, et celui des médias ne fait pas exception. Cette réalité, bien connue depuis plusieurs années, est aujourd’hui exacerbée par une hypermédiatisation suite à la récente alternance politique au Sénégal. Cependant, derrière cette façade médiatique, se cachent des travailleurs des médias qui peinent à joindre les deux bouts, victimes de conditions de travail précaires et d’un manque de reconnaissance de leurs droits.

Les travailleurs des médias, journalistes, reporters, techniciens, et autres professionnels de ce secteur, refusent d’être les laissés pour compte dans cette crise. Trop longtemps, ils ont été témoins de combats qui ne profitent qu’aux employeurs, laissant les travailleurs dans des situations de précarité extrême. Il est temps de mettre fin à cette injustice et de mettre en place des solutions qui bénéficient véritablement à tous les acteurs de la chaîne médiatique.

Une récente étude menée par la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS) révèle des conditions de travail alarmantes pour les reporters. Sur un échantillon de 216 journalistes-reporters interrogés, seulement une minorité dispose d’un contrat stable, tandis qu’un pourcentage alarmant ne bénéficie d’aucune forme de contrat ou de protection sociale. De plus, de nombreux travailleurs ne sont pas enregistrés aux organismes compétents et ne bénéficient pas d’une couverture maladie adéquate.

Cette situation précaire est exacerbée par des conditions de travail difficiles, des cas de harcèlement et de violences basées sur le genre, en particulier envers les femmes dans certaines rédactions. De plus, l’exploitation honteuse des correspondants est monnaie courante, avec des paiements dérisoires pour leur travail acharné.

Face à cette réalité inacceptable, les travailleurs des médias demandent un changement de paradigme. Ils appellent à une application effective de la convention collective, ainsi qu’à la mise en place d’un fonds d’appui destiné exclusivement aux reporters, pour renforcer leurs capacités, assurer leur formation continue et prendre en charge les accidents de travail.

Les travailleurs des médias lancent un appel au Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour qu’il tienne ses engagements en faveur d’une politique holistique prenant en compte les préoccupations des journalistes, reporters et techniciens de médias. Sans cela, la jungle médiatique continuera à favoriser les plus forts au détriment des plus faibles, laissant les travailleurs des médias dans une situation de précarité insoutenable.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

Crise au sein du Bambouck Football Club : Les joueurs réclament respect et primes

Le Bambouck Football Club traverse une période de turbulences alors que les joueurs expriment ouvertement leur mécontentement envers les dirigeants du club. Au cœur de la discorde se trouvent des revendications concernant le respect et le paiement des primes, soulevant des préoccupations quant à la gestion et à la situation financière de l’équipe.

Les joueurs ont pris la parole pour dénoncer le manque de considération dont ils estiment être victimes de la part des dirigeants. Moustapha Seck, membre du BFC, a souligné que les conditions ne sont pas propices pour progresser en tant qu’équipe et pour jouer au football. Leur principale revendication concerne le paiement des primes, que les dirigeants ont conditionné à la performance de l’équipe en finale.

Petit Ndoye, défenseur du club, a exprimé la fatigue et le désespoir des joueurs face à cette situation. Il a lancé un appel aux autorités et aux bienfaiteurs pour leur venir en aide, mettant en lumière les problèmes de gouvernance au sein du club.

Le capitaine de l’équipe, Wassa, a également partagé son point de vue, soulignant que les tensions ont atteint un point critique après un match contre l’ASC Diokko. Malgré une victoire écrasante de 6-1, les joueurs n’ont pas reçu de primes ni de motivations de la part des dirigeants. De plus, ces derniers ont proposé un contrat de 50 000 FCFA à condition de remporter la finale, ce qui a été considéré comme inacceptable par les joueurs.

Face à cette impasse, les joueurs appellent à l’intervention des bonnes volontés pour sauver l’équipe de cette crise financière et de gouvernance. Cependant, les dirigeants du Bambouck Football Club n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires.

Cette crise souligne les défis auxquels sont confrontés de nombreux clubs de football, en particulier ceux qui évoluent dans des contextes financiers précaires. Elle met également en évidence l’importance d’une gestion transparente et responsable pour assurer la stabilité et le succès à long terme des équipes sportives.

Habib Bèye : Ambitions mesurées et respect pour le chemin tracé

Dans le monde du football sénégalais, les aspirations de Habib Bèye, ancien international et actuel entraîneur, suscitent l’intérêt. Fraîchement auréolé de succès avec le Red Star, faisant ainsi monter le club en Ligue 2 française, Bèye ne cache pas son ambition ultime : diriger un jour les Lions du Sénégal. Cependant, ses propos récents révèlent une approche réfléchie et empreinte de respect envers son ancien coéquipier et actuel sélectionneur, Aliou Cissé.

Dans une interview relayée par plusieurs médias, dont Record et RFI, Bèye a évoqué son rêve de prendre les rênes de l’équipe nationale sénégalaise. Cependant, il insiste sur le fait que ce désir doit être réalisé au bon moment et dans le respect des personnes en place. Actuellement, sa priorité est de gagner en expérience en tant qu’entraîneur de club, affirmant que la responsabilité de diriger une équipe nationale, surtout celle du Sénégal, ne doit pas être prise à la légère.

Sa déclaration révèle un profond respect pour Aliou Cissé, soulignant qu’exprimer ses ambitions maintenant serait irrespectueux envers son travail en cours. Bèye reconnaît le succès de Cissé à la tête des Lions et affirme son admiration pour le travail accompli.

Cette attitude témoigne d’une maturité professionnelle rare, où l’ambition personnelle est tempérée par le respect pour le travail accompli par les autres. Bèye aspire à une progression graduelle dans sa carrière d’entraîneur, avec un objectif final clair mais un timing ajusté aux circonstances.

Alors que le football sénégalais continue d’évoluer, Habib Bèye se positionne comme une figure respectée et ambitieuse, prête à jouer un rôle de premier plan dans le futur, tout en respectant les jalons posés par ceux qui l’ont précédé.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS Réclame le Respect des Accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor a décrété une grève totale de trois jours pour exiger le respect des accords passés avec la direction de l’établissement.

Alioune Sané, technicien génie-sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du SYNTRAS, a détaillé les raisons de ce mouvement de grève. Les principaux points de discorde sont :

Le directeur du centre hospitalier aurait décidé de reverser 15 millions issus de l’augmentation du budget destinée aux cotisations des travailleurs à l’IPRES. Cette décision n’a pas encore été mise en œuvre, ce qui suscite l’indignation des grévistes.

Le SYNTRAS dénonce la non-application de l’augmentation des salaires et le non-respect de l’accord portant sur la réorganisation des services selon les hiérarchies et grades des travailleurs.

Les membres du syndicat dénoncent également la liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite. Ils affirment que les retraités du centre hospitalier de Ziguinchor partent actuellement à la retraite sans recevoir aucune indemnité.

Face à ces manquements, le SYNTRAS n’exclut pas de durcir son mouvement si la direction ne respecte pas ses engagements. Alioune Sané a souligné que la réorganisation des services est un problème inédit au sein de l’hôpital, ce qui montre l’urgence et l’importance des revendications du syndicat.

La grève décrétée par le SYNTRAS au centre hospitalier régional de Ziguinchor met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur de la santé au Sénégal. Les revendications du syndicat soulignent l’importance de respecter les accords passés et de garantir les droits des travailleurs, notamment en ce qui concerne les salaires et les indemnités de retraite.

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