PROJETS DE TÉLÉPHONIE ET DE LARGE BANDE À FIBRES OPTIQUES PILOTÉS PAR L’EX ADIE : Le RESTIC exige un audit sur les 200 milliards F CFA alloués

Le RESTIC (Réseau des Entreprises de Services et de Technologies de l’Information et de la Communication) a publié un communiqué, ce lundi, appelant à un audit global des projets de téléphonie en mode CDMA et de large bande à fibres optiqued initiés par l’ex-Agence de l’Informatique de l’État (ADIE), aujourd’hui renommée SENUM (Sénégal Numérique SA).

Selon la note reçue par Le Dakarois, le RESTIC « attend toujours avec impatience les audits de l’ex-ADIE concernant deux projets majeurs ». Le premier, lancé en 2013 avec un budget de 60 milliards de francs CFA, en partenariat avec la Chine, visait à « introduire la technologie cryptée CDMA » pour optimiser les coûts de téléphonie de l’administration. Cependant, « la téléphonie a été abandonnée », ainsi que les services continuent de recourir aux trois opérateurs pour leurs besoins en téléphonie et en connectivité.

Le second projet concernait l’« extension de l’intranet gouvernemental et l’interconnexion à large bande par fibres optiques », financé par des prêts coréens et chinois pour un montant dépassant les 120 milliards de francs CFA. Dix ans après le lancement, le RESTIC note que « nous n’avons aucune évaluation de ces deux projets » et déplore leur « absence d’impact sur la productivité de l’administration ». Les administrations continuent ainsi de dépendre des services de télécommunication existants sans bénéficier des améliorations attendues.

Le RESTIC précise que ces deux projets, totalisant 200 milliards de francs CFA d’endettement auprès de partenaires extérieurs, doivent être audités en urgence pour évaluer leur efficacité et leur impact. « Le RESTIC lance un appel pressant au Président de la République et au Premier Ministre pour un audit urgent de ces deux projets publics dans les TIC et les télécoms à fort impact d’endettement mais sans aucun résultat. »

Le communiqué se conclut par un rappel de la nécessité de « restructurer le collège de régulation de l’ARTP et de remplacer les mandats expirés », mentionnant que le Président du Collège est actuellement à son troisième mandat.

Ainsi, le RESTIC plaide pour une révision approfondie des projets de téléphonie et de fibre optique pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Le Dakarois

Communique du RESTIC : Le RESTIC exige une restructuration urgente du FDSUT

Le RESTIC signale aux nouvelles autorités l’urgence d’une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal avec le lancement des offres 5G en milieu urbain par les  operateurs.

La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et Sud du pays malgré le taux de pénétration – plus de 90% –  très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique – 65% pour l’accès universel électrique-.

L’accès à internet et aux données n’est pas uniforme surtout le territoire et c’est handicap majeur pour le déploiement des startup et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e – santé et l’e- administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor , à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou.

Ainsi le RESTIC voudrait une restructuration urgente et en profondeur du FDSUT après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. . C’est un fond sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique.

Aussi le RESTIC exige du Ministère de l’économie numérique la même évaluation des licences de téléphonie rurale – la seule qui existe à Matam – et d’accélérer la mise en place ici dans notre pays des operateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissement en capital et technologie dans le secteur globalement.

 Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif

FDSUTTélécharger

Le RESTIC dénonce l’inélégance du DG sortant de l’ARTP qui veut imposer un projet technologiquement dépassé à son successeur

Le RESTIC regrette et condamne solennellement le manque d’élégance républicaine, le déficit de gouvernance à l’ARTP avec l’atelier de lancement du projet de Radio Numérique Terrestre.

Un projet digitalement et numériquement dépassé au regard du dividende numérique et digital avec le basculement progressif de l’analogique au numérique mis en ouvre par TDS s.a et surtout la forte pénétration de l’internet mobile et fixe au Sénégal, l’un des plus denses et des importants en Afrique de l’Ouest.

Ce 08 janvier ici à Dakar les Directeurs généraux sortants de l’ARTP et de TDS lançaient ce projet sans même inviter les directeurs généraux  nommés récemment   et promus pour l’ARTP et TDS, sans respect donc aux principes de la continuité des services dans un contexte ou la passation de services devrait être faite depuis longtemps pour TDS et ARTP.

C’est une attitude grave, inélégante, fractionniste et le RESTIC appelle le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a tirer toutes les conséquences de cet état de fait juridiquement condamnable.

Les DG sortants de l’ARTP doivent finaliser leurs dossiers de passation, impliquer leurs secrétaires généraux respectifs  et surtout la tutelle et  passer au plus vite  le témoin au lieu de raser les murs d’une periode révolue…. Leur régime n’a fait que couper internet au lieu d’encourager et de généraliser son usage.

J’invite le DG sortant de l’ARTP à nous fixer sur les conditions nébuleuses de cessions à bas prix d’une licence 5G à free, sa gestion des fonds issus des licences mobiles et sa gestion aussi  des ressources humaines notamment avec les embauchements politiciens.

L’etat a subi un manque à gagner de 25 milliards dans l’attribution d’une licence 5G à free c’est au moins 5 hôpitaux de niveau 2 et plus de 200 abris provisoires d’école. J’invite le nouveau  Directeur Général Dahirou THIAM à un audit exhaustif de l’ARTP avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances pour les redevances et licences.

Le RESTIC implore le Premier Ministre de diligenter les prises de fonction à l’ARTP et à TDS pour la mise en œuvre de sa feuille de route ambitieuse sur le digital et le numérique avec une régulation adéquate.  Aussi le RESTIC demande au Président de la République et à son Premier Ministre une compensation pour l’entreprise KOPPAR Express persécutée et mise au bord de la faillite par le régime sortant.  

Juin 02, 2023

Le Bureau exécutif

Le Restic appelle à une restructuration urgente de l’Artp pour une meilleure gouvernance des télécoms au Sénégal

L’Association des Professionnels des TIC du Sénégal (Restic) a lancé un appel pressant aux plus hautes autorités du pays, notamment au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko, pour une restructuration immédiate de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp). Cette initiative intervient dans un contexte où le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Sénégal est confronté à des défis majeurs nécessitant une action rapide.

Au cœur des préoccupations du Restic se trouve la question de la durée et de la légitimité des mandats des membres du Collège dirigeant de l’Artp. L’association soulève des inquiétudes concernant la validité du troisième mandat de l’actuel président, débuté en 2014, qu’ils estiment être en violation des dispositions légales régissant la fonction et qui auraient dû être non renouvelable.

Dans ce cadre, le Restic appelle à une restructuration en profondeur du Collège de l’Artp, ainsi qu’à la réalisation d’un audit fonctionnel et budgétaire pour évaluer l’efficacité et la légitimité de cette instance de régulation. Ils critiquent également la politique de transparence et de bonne gouvernance de l’Artp, qu’ils estiment incompatible avec les avantages accordés au Collège régulateur actuel.

Par ailleurs, le Restic demande instamment un remplacement rapide des membres du Collège et la mise en place d’un audit approfondi de l’attribution controversée d’une licence 5G à Free. Ils soulignent l’urgence d’agir pour instaurer une gouvernance transparente et compétente au sein de cette autorité, cruciale pour l’avenir numérique et digital du Sénégal.

Cette initiative du Restic met en lumière l’importance capitale d’une gouvernance efficace dans le secteur des télécommunications pour favoriser le développement économique et social du pays, ainsi que pour assurer un accès équitable aux services numériques pour l’ensemble de la population.

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