La résurrection du Christ : fondement de la foi chrétienne célébrée à Bignona

Dans une ambiance empreinte de solennité et de jubilation, la paroisse Notre-Dame de Lourdes de Bignona a célébré avec ferveur la résurrection du Christ lors de la messe pascale ce dimanche 31 mars. L’abbé Bernard Diadjia Manga, dans son homélie poignante, a rappelé aux fidèles la centralité de cet événement dans la foi chrétienne.

“Si le Christ n’était pas ressuscité, inutile est notre foi,” a proclamé l’abbé Diadjia, soulignant ainsi l’importance primordiale de la résurrection pour la croyance chrétienne. Pour les fidèles présents, ces paroles résonnaient comme un rappel puissant de la signification profonde de Pâques.

L’abbé Manga a également exhorté les croyants à voir dans la résurrection du Christ un symbole d’espoir et de renouveau. “Croire en Jésus ressuscité, c’est croire à la vie”, a-t-il déclaré, encourageant ainsi chacun à œuvrer pour la promotion de la vie et de l’amour dans leurs communautés.

La célébration de la résurrection a débuté avec la veillée pascale, une cérémonie riche en symboles et en rituels, qui marque la fin du Triduum pascal. Ce temps liturgique intense, débuté avec la Sainte Scène du Jeudi Saint et le chemin de croix du Vendredi Saint, a abouti à cette célébration jubilatoire de la victoire du Christ sur la mort.

À travers cette célébration pascale, les fidèles de Bignona ont renouvelé leur engagement envers leur foi, en embrassant la lumière de la résurrection comme source d’espoir et de rédemption. Pour eux, la résurrection du Christ n’est pas seulement un événement du passé, mais une réalité vivante qui continue à illuminer leurs vies et à nourrir leur foi au quotidien.

Ainsi, dans la communion fraternelle et la prière, les fidèles de Bignona ont célébré Pâques avec une profonde gratitude pour le sacrifice du Christ et une ferme espérance en sa résurrection, qui donne sens et éclat à leur foi chrétienne.

Affaire Sweet … Et pas fin : La messe de requiem avant la résurrection (Par Me Koureyssi Ba)

La haute Cour n’avait pas voulu se « salir les mains » avec cette histoire de contumace tout en sachant que le jugement était anéanti « de plein droit » par la seule arrestation du contumax. Elle a donc décidé d’en laisser le soin au « petit juge » de Dakar cette fois-ci en étant sûre que ce dernier irait au bout de son raisonnement pour en tirer la conséquence pratique, au lieu « d’ajouter à la loi » ». Il suffisait juste d’ aller jusqu’au bout de son linéaire et d’être en mesure d’en tirer les conséquences pratiques.

Plus prosaïquement il s’agissait pour le juge du fond de passer au scanner l’affaire Sweet Beauty, non pas pour la rejuger -ce qui n’entre pas dans le périmètre de ses pouvoirs- mais pour vérifier si elle méritait encore de pourrir l’atmosphère en prolongeant ses effets pervers jusque dans la liste des candidats autorisés à briguer les suffrages pour la présidentielle qui se profile dans quelques semaines. Ce qui était demandé au juge c’était d’exercer un contrôle sur le procédé par lequel Ousmane SONKO a été informé de sa radiation du listing des électeurs sénégalais, étant entendu qu’une telle décision ne pouvait que lui être NOTIFIÉE en personne et non SIGNIFIÉE. Quoi de plus facile ?

Désigné pour la tâche, le Président du Tribunal d’Instance Hors-Classe M. OUSMANE RACINE THIONE a résisté et tenu l’audience, tout comme SABASSY FAYE, dans la petite salle ordinaire des audiences de sa juridiction en refusant la grande salle 4, historiquement la salle d’accouchement des horreurs judiciaires et des monstres juridiques. Mais il a eu toute la latitude de délibérer tranquillement durant 48 heures, sirotant son thé et en grignotant ses joyeusetés en bon sérère, s’accordant des plages de relaxation voire de sommeil, loin des soucis de coupure suspecte d’électricité, de pressions et menaces, de contraintes de lampes torches, bref, loin de l’ambiance de corrida qui a été le lot de son digne collègue de Ziguinchor obligé de rédiger sa décision à la lueur de la faible lumière de son téléphone portable… Comme quoi la Justice est fille de la sérénité

De sorte que, plus que le scanner attendu, l’officium judicis, l’office du juge, s’est transformé dans le secret de son cabinet en messe de requiem pour Adji Rabi SARR et ses louches comités de supporters. Le message à eux adressé a été on ne saurait plus clair : ce jugement qui a endeuillé des dizaines de familles et qui continue de plonger dans la détresse permanente des centaines d’autres, n’en est même pas un, il doit revenir devant les juges pour être réexaminé dans les règles de l’art parce que ne pouvant produire d’effet.

Avant de clôturer par la formule ITE, MISSA EST, « allez, la messe est dite », notre « petit juge » au savoir encyclopédique a asséné ces mots :

« La mesure de retrait du nom de Ousmane SONKO des listes électorales est fondée sur une décision de justice qui ne figure plus dans l’ordonnancement juridique ; elle est par conséquent irrégulière et encourt l’annulation ». Rideau !

Si certains n’ont pas encore compris ils ont tout le loisir de rester dans la salle pour assister à la suite du spectacle. La lumière vive du Droit éblouit, crève les yeux, surtout quand on a fait l’option de se complaire dans l’obscurité du non droit, de la violence et de la force aveugles. Quant à ceux qui veulent arrêter la mer avec leurs bras, il est temps qu’ils comprennent qu’il n’y a pas pire conseiller qu’un cœur endurci.

« Malheur à ceux qui, après avoir semé le vent, comptent sur la justice pour ne pas récolter la tempête. La tempête ils l’auront ! ».

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