Koffi Olomidé se retire de la course au Sénat : Des réserves quant à l’intégrité électorale en RDC

Le célèbre chanteur congolais, Koffi Olomidé, a surpris ses fans et les observateurs politiques en annonçant son retrait de la course au Sénat dans la province du Sud-Ubangi en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook le 29 avril, l’artiste a exprimé de vives réserves concernant l’intégrité des élections dans sa région natale.

Koffi Olomidé a mis en doute la probité des élections, déclarant qu’il avait toujours cru que les sénateurs étaient des dignitaires élus de manière honnête. Cependant, il a exprimé son désenchantement face à ce qu’il considère comme un processus électoral vicié, le comparant à un scénario de western américain et le qualifiant de honte pour la nation congolaise.

Le chanteur a également critiqué vivement le comportement des députés provinciaux du Sud-Ubangi, les accusant d’être manipulés et contrôlés. Cette déclaration reflète une profonde préoccupation quant à l’indépendance et à l’intégrité des représentants élus dans la région.

Appelant à une réaction citoyenne, Koffi Olomidé a exhorté les Congolais à rejeter ce qu’il perçoit comme un simulacre de vote et à aspirer à des standards plus élevés pour la démocratie congolaise. Selon lui, le Congo mérite mieux que des élections entachées d’irrégularités et de manipulations.

Le retrait de Koffi Olomidé de la course au Sénat met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie en RDC, notamment en ce qui concerne la crédibilité et la transparence des processus électoraux. Sa prise de position courageuse suscite des questions importantes sur la nécessité d’une réforme électorale et d’un engagement accru en faveur de la démocratie et de l’intégrité électorale dans le pays.

Israël retire ses troupes du sud de la bande de Gaza, marquant une étape dans les tensions avec le Hamas

Israël a annoncé dimanche le retrait de ses troupes du sud de la bande de Gaza, mettant ainsi fin à des mois de confrontations avec le Hamas, le mouvement islamiste palestinien. Cette décision survient après des périodes de violences et de tensions persistantes entre les deux parties, marquées par des affrontements sporadiques et des échanges de tirs.

La 98e division de commandos de l’armée israélienne a achevé sa mission à Khan Younès, une ville stratégique située dans le sud de la bande de Gaza. Dans un communiqué officiel, l’armée israélienne a précisé que ce retrait visait à se préparer à d’éventuelles opérations futures, sans fournir de détails supplémentaires sur les motifs spécifiques de ce mouvement.

Un responsable militaire israélien a confirmé que toutes les troupes israéliennes avaient quitté le sud de la bande de Gaza, marquant ainsi la fin de cette présence militaire dans la région. Cependant, cette décision intervient dans un contexte complexe où les tensions restent palpables et où de nouveaux développements ne sont pas à exclure.

Les affrontements entre Israël et le Hamas ont été particulièrement intenses dans la région de Khan Younès au cours des derniers mois. Les deux parties ont été impliquées dans des échanges de tirs et des opérations militaires, ce qui a entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels considérables des deux côtés.

Le retrait des troupes israéliennes du sud de la bande de Gaza pourrait être perçu comme un geste visant à désamorcer les tensions et à ouvrir la voie à des efforts de désescalade. Cependant, la situation demeure volatile et le risque de nouveaux affrontements persiste, en raison des divergences fondamentales non résolues entre Israël et les groupes armés palestiniens.

Cette évolution souligne l’urgence d’une solution politique durable au conflit israélo-palestinien, mettant en lumière la nécessité d’un dialogue constructif et de compromis mutuels pour parvenir à une paix durable dans la région. Alors que les regards se tournent vers l’avenir, la communauté internationale reste engagée dans la recherche de solutions pacifiques pour mettre fin aux décennies de conflit au Moyen-Orient.

Le livreur retire 1,8 million FCFA pour sa patronne, joue au parifoot et perd

Les jeux de paris sportifs sont devenus un phénomène au Sénégal. Rare sont les jeunes qui n’y jouent pas. Et chaque jour, ce sont des sommes faramineuses qui sont récoltées par les maisons de paris. Elimane Diouf, livreur, en a fait les frais.

Ce dernier avait noué une relation de confiance avec Diey Maty Diagne, gérante d’un point Wave, qui faisait appel à lui pour retirer de grosses sommes. Mais un jour, Elimane, certainement sûr de son coup, a tenté de jouer une combinaison sur parifoot pour gagner de l’argent. Après avoir retiré 1,8 million de sa patronne, il s’est lancé mais a tout perdu, rapporte L’Observateur.

Après une plainte contre Elimane Diouf, Diey Maty a expliqué que ce jour-là, elle a donné son code à Elimane. Après une longue attente, elle l’a appelé, mais il lui a fait croire qu’il avait fait un détour et qu’il allait la rejoindre rapidement. Mais Elimane s’empressera de prendre la fuite d’abord réfugié à Linguère avant d’aller en Gambie.

Arrêté dès son retour, le livreur-parieur a été jugé hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il a contesté les faits, expliquant que c’est Maty Diagne qui lui a demandé de jouer pour elle. A l’en croire, c’est elle-même qui a validé le code pour pouvoir entamer le jeu. « Elle a misé à quatre reprises pour un montant de 450 mille francs CFA. On a perdu. J’ai pris la fuite, car elle a menacé de déposer plainte contre moi », a-t-il déclaré.

Convaincu de la mauvaise foi du prévenu, l’avocat de la partie civile a demandé qu’il reste en détention. Il a réclamé une indemnisation de 3 millions 500 mille francs CFA. L’avocat a également demandé l’application immédiate de la peine et la contrainte par corps maximale.

Ensuite, le représentant du ministère public a demandé une peine de six mois de prison ferme pour Elimane Diouf. L’avocat de la défense a demandé une application très clémente de la loi pour son client, qui est un délinquant sans antécédents.

Après les plaidoiries, le tribunal a déclaré Elimane Diouf coupable d’abus de confiance. Il a été condamné à six mois de prison ferme.

Senenews

Quitter la version mobile