Me Moussa Diop appelle à la publication du rapport 94 de l’IGE : Des révélations accablantes pour Macky Sall

Lors de son intervention dans l’émission « Banc Public » sur Seneweb TV, Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société de transport Dakar Dem Dik, a fait des déclarations explosives concernant un rapport de l’Inspection générale d’État (IGE), connu sous le nom de « rapport 94 ». Classé « secret défense » depuis 2012, ce rapport, signé par Gallo Samb et Oumar Sarr, porte sur des affaires liées à l’homme d’affaires Frank Timis. Me Diop a exhorté l’actuel chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, à déclassifier et publier ce document.

« Ce que je demande au Président Diomaye Faye, c’est de déclassifier et de publier le rapport 94 de l’Inspection générale d’État (IGE) du 21 septembre 2012 sur Frank Timis », a déclaré Me Diop, brandissant en direct des documents qu’il présente comme des preuves. Le leader de AG/Jotna et membre de la coalition au pouvoir « Diomaye Président » est convaincu que la publication de ce rapport aurait des conséquences dramatiques pour l’ancien président Macky Sall. « Si ce rapport est publié, personne n’entendra plus Macky Sall parler au Sénégal, et même des membres de l’APR (l’Alliance pour la République) seront sous la table », a-t-il affirmé.

Me Diop a poursuivi en soulignant la gravité des révélations contenues dans le rapport. « Ce que je vous dis est clair, le rapport est accablant. Et dans la Constitution sénégalaise, il est clairement dit que : tout ce qui concerne les ressources naturelles doit faire l’objet de transparence », a-t-il rappelé. Il a critiqué la décision de Macky Sall de classer ce rapport comme « secret défense », estimant que cela va à l’encontre des principes de transparence inscrits dans la Constitution.

Accusant Macky Sall de haute trahison, Me Diop a notamment évoqué l’octroi des blocs Saint-Louis Offshore et Cayar Offshore, bien qu’il n’ait pas fourni plus de détails sur les bénéficiaires de ces concessions. « Il vient faire ce qu’il a à faire et après, il sort un décret pour dire que c’est le secret-défense alors que cela concerne les ressources naturelles », a-t-il dénoncé.

Cette intervention de Me Moussa Diop intervient dans un contexte où la gestion des ressources naturelles du Sénégal est au cœur des débats politiques. La transparence dans ce secteur est une demande récurrente de la société civile et des acteurs politiques. La publication du rapport 94 pourrait apporter des éclaircissements importants sur les décisions prises sous la présidence de Macky Sall et leurs implications pour le pays.

La demande de Me Diop met une pression supplémentaire sur le président Diomaye Faye, qui devra décider s’il répondra à cet appel pour la transparence ou s’il maintiendra le rapport sous le sceau du secret défense. Les prochaines étapes de cette affaire seront suivies de près par les observateurs politiques et les citoyens sénégalais, désireux de voir la lumière faite sur la gestion des ressources naturelles du pays.

Révélations accablantes de la Cour des comptes : Détournements de fonds et irrégularités à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER)

Dans un rapport détaillé, la Cour des comptes du Sénégal met en lumière des pratiques scandaleuses à l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), notamment des rémunérations versées à des stagiaires sans respect des règles établies et la prise en charge indue d’une employée en détachement dans un ministère.

Selon le rapport, sur la période 2017-2020, l’ANER a signé 23 contrats de stage avec des jeunes diplômés, mais seuls quatre de ces contrats respectaient les exigences légales en matière de mention de l’emploi de référence. Les stagiaires ont perçu des rémunérations globales totalisant 133 708 750 FCFA, alors que la mention de la catégorie de l’emploi de référence manquait dans la plupart des contrats.

De plus, une employée en détachement dans un ministère a continué de percevoir son salaire de l’ANER, alors même qu’elle n’assurait plus la tutelle de l’agence. Cette situation a entraîné un détournement de fonds publics, avec une rémunération brute de 31 150 900 FCFA versée à cette employée entre 2017 et 2020.

Le rapport pointe également le non-respect du plafond mensuel des dotations de carburant, avec des quantités attribuées dépassant largement les limites fixées par la réglementation.

Interpellé sur ces violations, le directeur général de l’ANER a tenté de justifier la prise en charge de l’employée en détachement, mais la Cour des comptes a insisté sur la nécessité de mettre fin à cette pratique.

Ces révélations mettent en lumière des dysfonctionnements sérieux au sein de l’ANER et soulignent l’importance de renforcer les contrôles internes et externes pour garantir une gestion transparente et responsable des ressources publiques.

Affaire Ndella Madior Diouf : des nounous dévoilent des révélations accablantes

L’affaire impliquant Ndella Madior Diouf prend une tournure grave avec des révélations accablantes émanant du personnel de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Actuellement en garde à vue pour homicides involontaires, Ndella Madior Diouf est confrontée à des accusations liées à la mort de deux pensionnaires de la pouponnière, décédés de dénutrition, selon les conclusions de l’enquête menée par la Sûreté urbaine (Su).

L’enquête a été déclenchée après que Ndella Madior Diouf ait refusé de répondre à une convocation suite à une plainte déposée par une femme. La plaignante réclamait son bébé, donné après accouchement à la pouponnière, et aurait été confrontée à une demande de 5 millions de francs CFA pour les frais, selon les informations fournies par une source proche de l’affaire.

Cette affaire choquante met en lumière des pratiques alarmantes au sein de la pouponnière et soulève des questions sérieuses sur la gestion et les conditions de vie des enfants confiés à l’établissement. L’enquête en cours devrait permettre de faire toute la lumière sur ces allégations et d’établir les responsabilités dans cette affaire délicate.

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