Lors d’une récente plénière sur le projet de loi d’amnistie, Ayib Daffé, membre du parti Pastef, a livré des révélations poignantes sur les conséquences des manifestations, déclarant que depuis 2023, le parti a dépensé 240 millions de FCFA pour les détenus. Il a mis en lumière le coût humain élevé des protestations, évoquant une soixantaine de décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc.
Ayib Daffé a souligné les lourdes conséquences des manifestations, mettant en avant soixante décès, des milliers d’amputations et des évacuations médicales au Maroc. Il a soulevé la question de la portée de la loi d’amnistie par rapport aux morts, interrogeant le ministre de la Justice sur la prise en compte des crimes de sang commis lors de ces manifestations.
Pour illustrer l’ampleur des préjudices et de l’engagement de Pastef envers les détenus, Ayib Daffé a révélé que depuis janvier 2024, le parti a consacré 240 millions de FCFA à des dépenses médicales, hospitalisations, soutien aux détenus et frais d’avocats. Ces chiffres témoignent de l’effort financier important déployé par le parti pour faire face aux conséquences des manifestations et soutenir les personnes touchées.
Ayib Daffé a exprimé sa volonté de mener à bien la libération des détenus politiques, soulignant qu’actuellement, il y a plus de 400 personnes incarcérées. Cette déclaration souligne l’engagement continu du parti en faveur de la justice et de la défense des droits des manifestants, tout en appelant à des mesures concrètes pour remédier aux conséquences humaines tragiques de ces événements.
Les révélations de Ayib Daffé mettent en lumière les lourdes conséquences humaines et financières des manifestations au Sénégal. Alors que Pastef dévoile son engagement financier important envers les détenus et les personnes affectées, cet épisode souligne la nécessité de trouver des solutions justes et équitables pour remédier aux blessures infligées par les troubles politiques récents.