Sénégal : Révélations surprenantes d’Adama Faye sur une prétendue négociation secrète entre Macky Sall et Ousmane Sonko

Dans une déclaration inattendue sur la SEN TV, Adama Faye, frère de l’ancienne Première dame Marième Faye Sall, a jeté un pavé dans la mare en révélant l’existence de négociations secrètes entre le président sortant Macky Sall et l’opposant Ousmane Sonko. Selon Adama Faye, Macky Sall chercherait à faciliter une transition en douceur, garantissant ainsi sa sortie de scène sans risque de poursuites judiciaires.

Adama Faye a affirmé que Macky Sall aurait proposé une somme colossale de 2 milliards de FCFA pour influencer l’élection présidentielle. Selon lui, cette somme serait destinée à faciliter un accord politique avec Ousmane Sonko, en vue d’assurer une transition pacifique. De plus, il a évoqué la possibilité que Bassirou Diomaye Faye, proche collaborateur de Sonko, soit envisagé comme le futur président de la République dans ce scénario.

« La personne qui m’a révélé ces échanges m’a aussi informé que Macky Sall leur a offert 2 milliards de FCFA pour la présidentielle », a déclaré Adama Faye. Il a également avancé que le président sortant travaillerait en coulisses pour affaiblir son propre camp, dans une stratégie visant à favoriser indirectement Ousmane Sonko.

Ces révélations ont immédiatement suscité des réactions dans l’opinion publique et au sein de la classe politique. En effet, la gestion de la succession politique au Sénégal reste un sujet délicat, exacerbé par les tensions actuelles et l’incertitude entourant l’avenir politique du pays. L’idée que Macky Sall, après avoir dirigé le pays pendant plus d’une décennie, puisse chercher à négocier sa sortie avec son principal opposant, Ousmane Sonko, soulève de nombreuses interrogations.

Pour certains observateurs, si ces révélations s’avèrent vraies, cela pourrait marquer un tournant dans la transition politique au Sénégal, signalant un rapprochement stratégique entre des camps autrefois irréconciliables.

Toutefois, il est important de noter que ces affirmations ont été fermement démenties par les autorités en place. Le camp présidentiel a qualifié ces propos de « pure invention », visant à manipuler l’opinion publique. Les partisans de Macky Sall soulignent que le président sortant n’a jamais eu l’intention de céder à des pressions ou de négocier en coulisses avec l’opposition, en particulier avec Ousmane Sonko, qui a été l’un de ses plus fervents critiques.

De son côté, l’équipe de campagne de Ousmane Sonko a également rejeté ces accusations. Ils ont rappelé que leur candidat a toujours maintenu une position claire contre toute forme de négociation secrète avec le pouvoir en place. Selon eux, ces rumeurs ne sont qu’une tentative de déstabilisation visant à discréditer leur mouvement, qui prône un changement radical et une rupture totale avec les pratiques politiques traditionnelles.

Ces révélations surviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que le Sénégal se prépare à l’élection présidentielle de février 2024. Le climat politique est déjà marqué par des affrontements et des manifestations fréquentes, en partie dues à l’incertitude autour de la participation de certains candidats clés, dont Ousmane Sonko.

La sortie d’Adama Faye, bien qu’accueillie avec scepticisme par certains, relance néanmoins les spéculations sur la dynamique actuelle des négociations politiques en coulisses. Pour de nombreux analystes, cette déclaration met en lumière les tractations informelles et les alliances stratégiques qui pourraient bien façonner l’avenir politique du Sénégal.

Le pays retient désormais son souffle, dans l’attente de nouvelles révélations ou d’un démenti officiel des parties impliquées. L’opinion publique, quant à elle, reste divisée entre scepticisme et curiosité, face à ces nouvelles accusations qui viennent encore complexifier une situation déjà délicate.

Marchés de Gré à Gré : révélations sur un vaste carnage de 5240,8 milliards FCFA

Un récent audit de l’Inspection générale des finances (IGF), sollicité par le ministère des Finances et du Budget, a mis en lumière d’importantes irrégularités dans la passation des marchés publics au Sénégal. Le rapport, qui couvre la période de 2019 jusqu’à fin mars 2024, révèle des anomalies alarmantes.

Selon les informations rapportées par le quotidien Libération, 38 des 44 contrats examinés durant cette période ont été conclus par entente directe, ce qui représente 87 % des marchés attribués. En chiffres, cela s’élève à 5240,8 milliards de FCFA sur un total de 5978,2 milliards de FCFA engagés.

Parmi ces contrats, la valeur cumulée des offres à initiative privée (comprenant les offres spontanées et les offres d’initiative privée) atteint 860,5 milliards de FCFA, soit 16 % des contrats. Cette situation soulève des préoccupations majeures concernant la transparence et l’équité dans la gestion des fonds publics.

Le rapport de l’IGF souligne également des violations significatives des normes réglementaires, notamment en ce qui concerne les avenants aux contrats de gré à gré. Deux des huit avenants examinés ont été signés en totale infraction avec le plafond réglementaire de 30 %, établissant une nouvelle fois la nécessité d’une réforme urgente dans le système de passation des marchés publics.

Ces révélations mettent en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une responsabilisation des acteurs impliqués dans la gestion des marchés publics, afin de garantir l’intégrité et l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques au Sénégal.

Les révélations de Madiambal Diagne sur l’accord de libération d’Ousmane Sonko : un protocole controversé ?

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a jeté un pavé dans la mare politique en révélant, lors de l’émission Grand Jury sur RFM, des détails sensibles concernant la libération de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, des négociations secrètes se seraient déroulées entre Sonko et l’ancien président Macky Sall, donnant lieu à un « protocole du Cap Manuel ». Ce prétendu accord aurait permis au leader politique de retrouver sa liberté à une semaine de l’élection présidentielle, et serait accompagné d’un soutien matériel et financier de Macky Sall, ainsi que de l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur.

Madiambal Diagne, candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024 sous la bannière de Jam Ak Jariñ, affirme détenir des informations précises sur ces discussions « nocturnes ». « Nous savons qui a négocié quoi, qui a signé quoi, quand et comment, et quels étaient les programmes », a-t-il déclaré. Pour lui, une enquête publique devrait être ouverte afin de faire toute la lumière sur ce dossier, et il se dit prêt à témoigner en faveur de la transparence.

Il ajoute qu’Ousmane Sonko n’a jamais évoqué publiquement ce protocole, ce qui alimente les suspicions du journaliste. Selon lui, « il est facile d’accuser les gens alors qu’on est trempé jusqu’au cou », suggérant que Sonko aurait bénéficié de cet accord tout en omettant de le mentionner devant les Sénégalais.

Outre le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne s’est également exprimé sur la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko. Le journaliste estime que Sonko devrait publier ses biens pour prouver sa transparence. Selon lui, cette initiative permettrait aux Sénégalais de juger si la déclaration est « sincère et exhaustive ».

Cette intervention de Madiambal Diagne vient raviver des débats houleux autour de la personnalité et de la trajectoire politique d’Ousmane Sonko, un acteur qui a souvent suscité des controverses dans le paysage politique sénégalais. Bien qu’aucune déclaration de Sonko n’ait encore été faite en réponse à ces accusations, le public attend désormais de voir si le Premier ministre prendra l’initiative de publier son patrimoine, comme l’a suggéré le journaliste.

Avec ces révélations, Madiambal Diagne entend bousculer le débat autour de l’intégrité et de la transparence des dirigeants politiques sénégalais. À l’approche des législatives de novembre, ces propos pourraient influencer les électeurs et accentuer les tensions déjà vives autour de la figure de Sonko.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Affaire Jérôme Bandiaky : Les révélations de Me Djiby Diallo sur une enquête controversée

Ce vendredi, lors d’une conférence de presse, Me Djiby Diallo, avocat à la cour, est revenu sur les circonstances entourant l’arrestation de son client, Jérôme Bandiaky, alias « Sniper », dans une affaire qui, selon lui, soulève de nombreuses zones d’ombre. L’avocat a notamment dénoncé la manière dont l’enquête a été menée, qualifiant les événements d’« extraordinaires et scandaleux ».

D’après Me Diallo, la perquisition au domicile de Bandiaky ne reposait ni sur une plainte, ni sur une infraction constatée. Le procès-verbal de la police indique simplement qu’elle a agi « sur instruction de l’autorité », sans préciser de quelle autorité il s’agissait. « Cette descente musclée chez Jérôme est inacceptable », a-t-il déclaré, soulignant que son client n’était même pas présent à son domicile lors de l’opération. Jérôme Bandiaky, bien que surpris par cette intrusion, s’est finalement rendu de manière pacifique à la police.

Lors de la perquisition, la police a saisi un sac contenant une somme de 1,4 million de francs CFA ainsi que des équipements de gardiennage. Me Diallo a tenu à rappeler que Bandiaky est le propriétaire d’une société de sécurité agréée, ce qui justifie, selon lui, la présence de ce matériel. L’avocat a fermement défendu la légalité de la détention de ces objets, déplorant que ces éléments aient été retenus contre son client.

Un autre point central de l’affaire concerne l’accusation d’usurpation de fonction. Jérôme Bandiaky aurait, selon ses détracteurs, obtenu de manière irrégulière un passeport diplomatique. Me Diallo a précisé que son client était chargé de la sécurité de personnalités politiques, notamment de l’ancien Premier ministre Mimi Touré et de l’ancien président Macky Sall, ce qui expliquerait son statut d’« agent administratif ». L’avocat a critiqué l’absence d’audition des autorités ayant délivré ce passeport, estimant que cela aurait dû faire l’objet d’une enquête approfondie avant toute accusation.

L’enquête a également conduit à la découverte de deux armes – une d’alarme et un calibre 22 – chez Jérôme Bandiaky, ce qui a donné lieu à des poursuites pour détention d’armes sans autorisation. Toutefois, Me Diallo dénonce l’accusation de « trafic d’armes », qu’il considère infondée. Son client fait également face à des charges liées à des « actes compromettant la sécurité publique », des accusations qui relèvent de l’article 80 du code pénal.

Depuis son arrestation, Jérôme Bandiaky est placé sous mandat de dépôt et son dossier est actuellement entre les mains du juge du 1er cabinet. Les chefs d’inculpation retenus contre lui incluent la détention d’armes et de munitions sans autorisation, l’usurpation de fonction, l’obtention d’avantages indus, ainsi que le trouble à l’ordre public. Me Djiby Diallo continue de dénoncer une procédure qu’il considère injuste et violant les droits fondamentaux de son client.

Le dossier, en cours d’instruction, devra désormais faire face à un examen plus approfondi pour déterminer la validité des charges portées contre Jérôme Bandiaky.

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques

Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.

Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.

L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.

Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.

Révélations sur un accord secret entre Macky Sall, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans son édition de ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » a levé le voile sur les coulisses des négociations entre Macky Sall, Ousmane Sonko et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des pourparlers qui auraient débuté bien avant l’élection présidentielle remportée par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Selon les informations rapportées, les discussions entre les deux camps ont été initiées avant même que le Conseil constitutionnel n’invalide la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait espéré un soutien potentiel de ce dernier en cas de second tour entre le Pastef de Sonko et Amadou Ba. Cependant, le report de l’élection présidentielle aurait changé la donne, incitant Sall à entamer des négociations avec Sonko.

C’est à ce moment-là qu’intervient Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche de Macky Sall et du président nigérian Bola Tinubu. Yara aurait joué un rôle de médiateur entre les deux camps, mettant en relation Sonko et des proches du président sortant.

Selon les révélations de « Jeune Afrique », Sonko aurait montré de l’intérêt pour les discussions, mais aurait également pris conscience du coût politique d’un éventuel report de l’élection. Ainsi, plusieurs sujets auraient été abordés lors des négociations, notamment le report de la Présidentielle et une loi d’amnistie.

Le jour du scrutin, des arrangements auraient été faits pour faciliter le déplacement de Sonko vers son fief de Ziguinchor en Casamance, malgré les restrictions de déplacement en vigueur.

Après la victoire de Bassirou Diomaye Faye, des rapprochements entre les anciens adversaires sont observés, avec une visite de Sonko au palais présidentiel aux côtés de Macky Sall, bien avant la proclamation officielle des résultats. Cette proximité serait le résultat de ce que certains appellent le « protocole du Cap Manuel », fruit de discussions souterraines et de compromis politiques menés alors que Sonko et Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel.

Ces révélations pourraient susciter des questions sur les coulisses du processus électoral et sur les dynamiques politiques au Sénégal.

Révélations sur les dernières heures de Macky Sall à la présidence

Lors de son passage dans l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a levé le voile sur les coulisses des heures précédant le départ de l’ancien président Macky Sall du Palais présidentiel. Selon lui, des discussions ont eu lieu entre Macky Sall et son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye, concernant les décrets qu’il avait pris peu avant son départ, notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.

Madiambal Diagne a déclaré que Macky Sall avait pris d’autres décrets en plus de ceux évoqués, et qu’il en avait discuté avec Bassirou Diomaye Faye, avec qui il avait trouvé un accord. Cependant, il n’avait pas abordé la question des magistrats avec son successeur.

Il est également précisé que Macky Sall était conscient que les décrets qu’il prenait peu de temps avant son départ pourraient poser problème à la nouvelle administration.

Ces révélations mettent en lumière les tractations et les ajustements de dernière minute qui ont eu lieu lors du passage de relais à la tête de l’État sénégalais, soulignant les défis et les compromis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques lors de ces transitions de pouvoir.

Réactions controversées suite aux révélations sur la gestion du Prodac

Les récentes révélations du rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) ont suscité des réactions controversées, notamment celle de l’ancien coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour, devenu ministre de la Jeunesse sous l’administration de Macky Sall.

Selon le rapport de la Cour des comptes, Pape Malick Ndour aurait perçu un salaire mensuel de 5 millions de Fcfa pendant une période de 30 mois, ainsi qu’une indemnité totale de 15 millions de Fcfa sur la même période, soit 500 000 Fcfa par mois. Ces révélations ont alimenté la polémique sur les réseaux sociaux et soulevé des questions sur la gestion des fonds publics au sein du Prodac.

Face à ces allégations, Pape Malick Ndour a choisi de réagir sur sa page Facebook, affirmant se réjouir de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il conteste toute accusation d’épinglement par la Cour des comptes et affirme avoir fourni des réponses claires à toutes les questions qui lui ont été posées. Il remet en question toute recommandation de la Cour des comptes visant à ouvrir une enquête judiciaire contre lui ou à le traduire devant la chambre de discipline financière.

Dans sa publication, Pape Malick Ndour exprime sa fierté pour sa contribution au service de son pays aux côtés du Président Macky Sall, affirmant avoir servi avec loyauté et dévouement.

Cependant, ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Pape Malick Ndour et ont remis en question les motivations derrière les révélations du rapport de la Cour des comptes.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la gouvernance et la reddition de comptes dans la gestion des programmes gouvernementaux, et met en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Révélations explosives : Les dessous sulfureux du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) au Sénégal

Le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) était attendu avec impatience par les Sénégalais. Ce dossier, au centre de nombreuses controverses, a joué un rôle crucial dans l’arène politique en écartant Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et ancien chef de l’opposition, de la course présidentielle suite à une condamnation pour diffamation. Cependant, l’attente du rapport a été frustrée alors que le site de la Cour des comptes a été submergé par une affluence massive, créant ainsi un bug informatique.

Le rapport final de la Cour des comptes concerne la période de 2018 à 2021 et met en lumière une série de lacunes dans la gouvernance du Prodac. Parmi ces lacunes, on trouve un organe de pilotage inactif, des défauts de conformité dans l’organigramme, un manque de mise en application des outils de pilotage et des défaillances dans le système d’information, entre autres.

En ce qui concerne la gestion des marchés publics du Prodac, le rapport révèle des irrégularités flagrantes, telles que des insuffisances dans la coordination du programme, l’absence de validation des Programmes de Travail Budgétaires Annuels (PTBA), des activités réalisées sans planification préalable, des passations irrégulières de marchés, et des retards dans la réalisation des Domaines Agricoles Communautaires (DAC).

Malgré un budget colossal estimé à 100 milliards de francs CFA et une dérogation exceptionnelle accordée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour accélérer les procédures, le Prodac n’a toujours pas atteint ses objectifs. Parmi ces objectifs figuraient la création d’emplois, la réalisation d’unités autonomes d’exploitation, la mise en place de groupements d’entrepreneurs agricoles, et l’aménagement de terres agricoles, entre autres.

Sur le plan financier, le rapport révèle une gestion chaotique, avec des dépassements de montants de créances cédées et des incohérences dans le paiement des engagements de l’État envers la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE). Des pratiques douteuses ont également été mises en lumière, telles que des prêts accordés à des hauts responsables du programme sans justification claire et des indemnités mensuelles considérables octroyées à certains membres du personnel, jugées discriminatoires.

Ces révélations mettent en lumière les failles dans la gestion du Prodac et soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Alors que les Sénégalais attendent des réponses et des mesures correctives, ces révélations pourraient avoir des répercussions majeures sur le paysage politique et économique du Sénégal.

Scandale à la RTS : Révélations sur la gestion controversée des ressources sous l’ancienne direction

Dans un récent coup de tonnerre médiatique, Habib Mbaye, journaliste émérite et délégué du personnel à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a mis en lumière une série de pratiques troublantes qui ont secoué les fondements de l’institution. Les révélations, faites lors de l’émission BancPublic, ont jeté un éclairage cru sur la gestion de l’ancien directeur, Racine Talla, et ont soulevé des questions brûlantes sur la transparence et l’intégrité au sein de la chaîne nationale.

L’une des révélations les plus choquantes concerne la vente, par Racine Talla lui-même, de toutes les voitures de service de la RTS à ses directeurs. Ces ventes, effectuées à des prix bien inférieurs à leur valeur réelle, ont été dénoncées comme un détournement flagrant des ressources de l’entreprise au profit des hauts responsables. Mbaye a également souligné que cette pratique a laissé la RTS sans véhicules de service, plongeant ainsi l’institution dans une situation précaire.

Mais les révélations ne s’arrêtent pas là. Mbaye a également mis en lumière un système d’indemnités kilométriques, accordées aux directeurs pour l’entretien de leurs véhicules personnels, qui soulève des questions sérieuses. Ces indemnités, allouées de manière généreuse, semblent être un moyen de contourner les règles éthiques et financières, au détriment de la RTS et de ses employés.

Face à ces accusations accablantes, la nomination de Pape Alé Niang en tant que nouveau directeur de la RTS est perçue comme un espoir de changement et de renouveau. Mbaye et d’autres observateurs ont salué cette nomination, tout en appelant Niang à prendre des mesures décisives pour restaurer l’intégrité et la crédibilité de la chaîne.

Il est impératif que Niang réponde rapidement et efficacement à ces allégations de mauvaise gestion. La transparence et la responsabilité doivent être au cœur de sa stratégie de direction, afin de rétablir la confiance du public et de garantir que de tels scandales ne se reproduisent plus à l’avenir.

En fin de compte, ces révélations mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les institutions médiatiques au Sénégal et soulignent l’importance cruciale d’une gouvernance responsable et éthique pour assurer l’intégrité du secteur de l’information.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

Enquête sur Boeing : Des Révélations Secouent le Secteur de l’Aviation

Une série d’enquêtes officielles secouent actuellement Boeing, le géant américain de l’aviation, avec trois de ses modèles d’avions commerciaux maintenant sous le feu des projecteurs. L’Agence américaine de régulation de l’aviation civile (FAA) enquête sur le 737, le 787 Dreamliner et le 777, suscitant des préoccupations quant à l’intégrité des structures et à la culture de sécurité au sein de l’entreprise.

Cette situation survient dans un contexte où Boeing est déjà confronté à une série de problèmes de production et d’exploitation depuis plus d’un an. Les régulateurs ont déjà pris des mesures coercitives concernant la famille du 737 en raison de problèmes de « non-conformité », et ces enquêtes supplémentaires soulignent la gravité des problèmes auxquels l’entreprise est confrontée.

Une audience prévue au Sénat américain le 17 avril sous le titre « Examen de la culture sécuritaire brisée de Boeing : récits de témoins directs » mettra en lumière les « défaillances de production alarmantes et dangereuses » signalées par un lanceur d’alerte. Cela met en évidence une pression supplémentaire sur Boeing pour répondre à ces préoccupations.

L’ingénieur qualité de Boeing, Sam Salehpour, a dénoncé l’entreprise dans une lettre adressée au patron de la FAA, affirmant que des « raccourcis » dans le processus d’assemblage du Dreamliner ont entraîné des problèmes de déformation des matériaux composites, susceptibles de compromettre les performances à long terme. Il a également soulevé des préoccupations similaires concernant le 777, accusant l’entreprise de fermer les yeux sur des problèmes de mauvais alignement des pièces.

Boeing a rejeté ces accusations, affirmant avoir « toute confiance dans le 787 Dreamliner » et soulignant que les problèmes signalés ont été soumis à un examen approfondi sous la surveillance de la FAA. Cependant, ces révélations soulèvent des inquiétudes quant à la sécurité des avions Boeing, notamment le Dreamliner, dont les livraisons ont été suspendues pendant près de deux ans en raison de problèmes opérationnels.

Ces derniers développements font suite à une série d’incidents, notamment un incident sur un 737 MAX 9 d’Alaska Airlines en janvier, alimentant les inquiétudes quant à la fiabilité et à la sécurité des avions Boeing. Alors que l’entreprise tente de restaurer la confiance du public et des régulateurs, elle fait face à un examen minutieux de sa culture de sécurité et de ses pratiques de production.

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Révélations explosives : Oumar Sow accuse Macky Sall d’avoir Injecté 350 000 Voix pour Diomaye Faye lors des Élections Présidentielles

Dans une déclaration fracassante, Oumar Sow, Ministre Conseiller, a mis en lumière les coulisses obscures des élections présidentielles de 2024 au Sénégal. Ses révélations, faites lors d’une interview exclusive, ont jeté une lumière crue sur les tactiques utilisées par le président sortant, Macky Sall, pour façonner son image et influencer le résultat des élections.

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Selon Oumar Sow, les événements qui se sont déroulés au palais présidentiel ne sont pas conformes à la norme démocratique. Il soulève des questions sur le fait que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, n’a pas encore pris ses fonctions, mais a été invité au palais par Macky Sall, sans raison apparente. De plus, il accuse Macky Sall d’avoir partagé des dossiers confidentiels avec le président élu avant même sa prestation de serment, une pratique non conventionnelle qui suscite des interrogations sur les intentions réelles du président sortant.

Oumar Sow va plus loin en affirmant que Macky Sall cherchait simplement à créer une image positive de lui-même en immortalisant ces moments avec Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, pour des raisons de relations publiques nationales et internationales. Cette révélation remet en question l’intégrité du processus électoral et soulève des préoccupations quant à la légitimité du mandat de Macky Sall.

De plus, Oumar Sow accuse ouvertement Macky Sall d’avoir manipulé les élections en utilisant diverses stratégies frauduleuses, telles que la fermeture tardive des bureaux de vote dans certaines régions et la création de bureaux de vote fictifs. Il affirme que Macky Sall a même ordonné l’injection de 350 000 voix supplémentaires en faveur de Bassirou Diomaye Faye pour influencer le résultat des élections.

Alors que le Sénégal se remet de ces accusations explosives, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral à l’avenir.

Tensions Politiques : Accusations et Révélations sur la scène politique

Les récentes élections au Sénégal ont déclenché une vague de tensions politiques, exacerbées par des accusations et des révélations qui font les gros titres. Sur le plateau de IGFM, un échange houleux entre Oumar Sow, ministre conseiller, et Adama Fall a captivé l’attention du public, mettant en lumière les rivalités et les conflits qui persistent au sein de la sphère politique sénégalaise.

Oumar Sow a ouvertement accusé le Président Macky Sall d’avoir orchestré la défaite du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et la victoire de Bassirou Diomaye Faye. Il a prétendu que Macky Sall aurait mené des manœuvres souterraines pour favoriser ce résultat, allant même jusqu’à suggérer des rencontres secrètes entre le président et Ousmane Sonko juste avant le scrutin. De plus, il a affirmé que Macky Sall aurait influencé Karim Wade à soutenir la candidature de Bassirou Diomaye Faye, orchestrant même une séance photo symbolique entre ce dernier et Abdoulaye Wade dans un dessein politique.

Face à ces accusations, Adama Fall n’a pas mâché ses mots. Il a révélé le passé commercial de Oumar Sow au Gabon, soulignant ses activités de vente de prêt-à-porter avant d’être rappelé par le Président Macky Sall pour occuper des fonctions politiques importantes. Cette contre-attaque a mis en lumière les liens étroits entre Oumar Sow et le président, suggérant que ses accusations pourraient être motivées par des intérêts personnels ou politiques.

Cet échange public vif reflète les tensions palpables qui règnent au sein de la scène politique sénégalaise, où les rivalités et les conflits sont monnaie courante. Alors que le pays cherche à naviguer à travers ces eaux troubles, il est impératif pour les acteurs politiques de maintenir un dialogue ouvert et constructif pour préserver la stabilité et l’unité nationale.

Cependant, ces échanges ne doivent pas occulter les défis réels auxquels le Sénégal est confronté. Les citoyens s’attendent à ce que leurs dirigeants se concentrent sur les problèmes concrets auxquels ils sont confrontés au quotidien, tels que la lutte contre la pauvreté, la création d’emplois et l’amélioration des services publics. Dans cette optique, il est crucial que la classe politique sénégalaise mette de côté les querelles partisanes et travaille ensemble pour le bien-être de tous les citoyens.

Révélations de Pape Alé Niang : Une commission d’enquête parlementaire pourrait influencer le report des élections en poussant des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner

Le journaliste Pape Alé Niang a mis en lumière des informations concernant une commission d’enquête parlementaire qui aurait pour objectif de contraindre des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner. Ces révélations alimentent les spéculations sur un possible report des élections.

Selon Pape Alé Niang, l’objectif ultime de cette commission d’enquête serait de forcer des membres du Conseil Constitutionnel à démissionner, ouvrant ainsi la voie à un report des élections. Ces informations soulèvent des questions sur les motivations et les implications d’une telle manœuvre dans le contexte politique actuel.

Le journaliste d’investigation souligne l’importance de rester vigilant face à ces développements et de surveiller de près l’évolution de la situation politique. Seneweb continuera de suivre cette affaire et fournira des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Exclusif : Absent du Sénégal, le marabout de Sonko, Serigne Abdourahmane Mbacké réapparait avec des révélations inédites

Absent du territoire sénégalais depuis des mois, le guide religieux et par ailleurs marabout de Ousmane Sonko en tournée européenne est réapparu dans un entretien sur la télévision des patriotes, Jotna TV, à moins d’un mois de la présidentielle.

Sa famille religieuse, son parcours, ses relations avec les hommes politiques mais surtout ce qui le lie avec le leader des patriotes, Ousmane Sonko, qui selon lui incarne l’espoir de tout un pays ont été au menu de échanges.

Regardez

Grand Entretien reçoit Serigne Abdou Mbacké

Pouponnière « Keur Yeurmandé » : Révélations choquantes de l’enquête avec 5 décès répertoriés

L’enquête sur l’affaire de la pouponnière Ndella Madior Diouf révèle des détails choquants. Les dernières informations indiquent qu’au moins 5 décès de bébés ont été recensés dans la pouponnière, certains sur place, tandis que d’autres ont été enterrés clandestinement. Ndella Madior Diouf aurait été impliquée dans la gestion des accouchements au sein de la pouponnière. Les policiers ont également découvert que les 48 bébés retrouvés dans la pouponnière n’avaient reçu aucun vaccin. Le personnel, qui n’était pas qualifié, a confirmé que deux nourrissons étaient décédés de dénutrition. Des révélations ont également émergé sur des avortements clandestins pratiqués dans la pouponnière, avec des demandes de paiement important pour la restitution des bébés. Ndella Madior Diouf, en garde à vue prolongée, sera déférée au parquet avec le personnel de la pouponnière aujourd’hui.

Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

Révélations Choc de Ndella Madior Diouf aux Enquêteurs sur le Scandale « Keur Yeurmandé »

Dans le cadre de l’enquête en cours sur le scandale « Keur Yeurmandé », l’éminente avocate et personnalité publique sénégalaise, Ndella Madior Diouf, a fourni des déclarations percutantes aux enquêteurs. Ses révélations apportent un nouvel éclairage sur cette affaire qui a secoué l’opinion publique, jetant un regard critique sur les rouages internes de ce scandale immobilier.

Un Témoignage Accablant

Ndella Madior Diouf, convoquée en tant que témoin clé dans l’enquête en cours, a fourni des informations cruciales aux enquêteurs. Selon nos sources, l’avocate a exposé en détail les dessous du scandale « Keur Yeurmandé », mettant en lumière des pratiques douteuses et des malversations financières présumées. Lors de son interrogatoire, Ndella Madior Diouf aurait déclaré que « les activités entourant « Keur Yeurmandé » étaient entachées d’irrégularités flagrantes, avec des signes évidents de corruption et de manipulation des procédures. » Ses propos soulignent l’importance cruciale de faire toute la lumière sur ces allégations afin d’assurer la transparence et la responsabilité.

Des Liens Troublants

RévélésL’avocate a également évoqué des liens troublants entre certaines personnalités impliquées dans le scandale et des figures politiques et économiques influentes. Ces révélations pourraient potentiellement ouvrir de nouvelles pistes d’enquête, jetant ainsi un éclairage inédit sur les ramifications de « Keur Yeurmandé » au sein de la sphère politique et économique du Sénégal.

Appel à la Transparence et à la Justice

Suite à son interrogatoire, Ndella Madior Diouf a appelé à la transparence totale dans l’enquête en cours. Dans une déclaration publique, elle a souligné l’importance de faire toute la lumière sur cette affaire pour restaurer la confiance du public dans les institutions et assurer que les responsabilités soient clairement établies. « La vérité doit prévaloir, peu importe les ramifications politiques ou économiques. Les citoyens méritent une justice équitable, et il est de notre devoir de garantir la transparence et la responsabilité dans cette affaire », a déclaré Ndella Madior Diouf.

Réactions de l’Opinion Publique

Les révélations de Ndella Madior Diouf ont suscité des réactions vives au sein de l’opinion publique sénégalaise. Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens expriment leur soutien à la quête de vérité et appellent à une enquête approfondie pour rendre justice aux victimes potentielles de ce scandale immobilier.

En conclusion, les déclarations de Ndella Madior Diouf ajoutent une nouvelle dimension au scandale « Keur Yeurmandé », soulignant l’importance cruciale d’une enquête approfondie et transparente pour établir la vérité et restaurer la confiance du public dans l’intégrité de la justice et des institutions.

Sa sextape lui a rapporté des millions de FCFA : Sheyni fait des révélations (Vidéo)

Une jeune femme, connue sous le nom de Sheyni, a récemment fait une révélation surprenante. La jeune femme la manne financière inattendue qui a suivi la fuite de sa vidéo sextape intime. Invitée à l’émission de Sam Zirah, elle a révélé en toute franchise la somme astronomique qu’elle a engrangée.
Selon la jeune femme, la vidéo intime est devenue une source inattendue de prospérité. Ses gains ont atteint un total de près de 60 000 euros, soit l’équivalent de 39 millions de Fcfa, depuis que la vidéo a été diffusée. À travers ses révélations, la jeune femme fait voir un autre aspect lucratif de ce phénomène qui détruit parfois la vie de certaines victimes.
Sheyni dévoile les secrets sur sa sextape dans l’émission de Sam ZirahLors de son entretien avec Sam Zirah, la jeune dame a précisé qu’elle ne considérait pas cet épisode comme une tragédie. Au contraire, elle a révélé qu’elle avait beaucoup apprécié l’expérience, empochant plusieurs milliers d’euros d’un seul coup. Aujourd’hui encore, elle ne regrette pas d’avoir partagé ses moments intimes en ligne.
Le sujet, abordé avec le sourire devant l’animateur surpris, a mis en lumière la remarquable réussite financière qu’elle a trouvée d’une manière peu conventionnelle. Son attitude insouciante et sa fortune inattendue ont suscité une vague de réactions de la part des internautes, dont les commentaires amusants ont inondé la publication.

Au fur et à mesure que l’histoire de Sheyni se déroule, elle remet en question les récits traditionnels sur la fuite des sextapes. Par contre, elle met en lumière l’évolution des perspectives concernant les choix personnels et leurs implications financières à l’ère des médias sociaux.

Le s’auto-saisit suite aux révélations de Me Moussa Diop sur des supposés contrats miniers

Suite aux accusations lancées par Me Moussa Diop, ancien directeur général de Dakar Dem Dikk et aspirant à la présidence en 2024, l’affaire prend une tournure judiciaire. Me Moussa Diop accuse Aly Ngouille Ndiaye, ex-ministre de l’énergie, d’avoir présumément accordé des autorisations d’exploration minière à un industriel étranger opérant au Sénégal. Aly Ngouille Ndiaye a déposé une plainte contre Me Moussa Diop pour ces allégations. Parallèlement, le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, et la sûreté urbaine de Dakar serait en charge de l’enquête.

Révélations choquantes de Me Moussa Diop : Implication présumée de personnalités politiques dans un scandale de corruption et d’exploitation minière

Lors d’une conférence de presse, l’ancien Directeur général de Dakar Dem Dikk, Me Moussa Diop, a fait des révélations choquantes impliquant des personnalités politiques de premier plan dans un présumé scandale de corruption et d’exploitation minière. Voici les points clés de cette affaire :

Me Moussa Diop a exposé des preuves sous forme de correspondances confidentielles suggérant l’implication du Président Macky Sall, de l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, et d’autres personnalités dans des transactions opaques autour des « diamants québécois ».

L’affaire concerne des transactions minières présumées entre des personnalités politiques sénégalaises, dont le Président Macky Sall, et des hommes d’affaires, notamment Jean Claude Mimran, autour de l’exploitation minière.

Me Moussa Diop a déclaré avoir fait face à des menaces et à des actes d’intimidation lors de son enquête. Il a souligné les risques personnels auxquels il est exposé en raison de ses révélations.

Me Diop a présenté des courriers confidentiels échangés entre des personnalités de haut rang, révélant des promesses d’autorisation d’exploration minière, des remerciements pour des comptes rendus, et des invitations à des réunions secrètes.

Une lettre présumée d’invitation de Macky Sall à Mamadou Diagne Ndiaye mentionne une réunion à Paris pour discuter des pourcentages sur l’exploitation minière, soulevant des questions sur la transparence dans les accords.

Me Diop a appelé à une enquête approfondie pour établir la véracité des allégations et comprendre l’ampleur des implications politiques et économiques.

Ces révélations ont suscité une attention considérable et ont jeté la lumière sur des questions de transparence, de corruption et d’exploitation minière au plus haut niveau de la politique sénégalaise.

Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Après les 540 Millions, un Nouveau Dossier Révèle 810 Millions et 4,6 Milliards F CFA Disparus

Nouvelles révélations à Tivaouane et Ouakam
Crédit illégal et implications étendues
Détournement à Tivaouane et liens avec
l’affaire des Bijoux
Réformes urgentes pour restaurer la confiance

A lire Gratuitement !!!

Le Dakarois Quotidien N°052 – du 09 et 10/12/23

🔴Scandale au CMS Sénégal : un réseau mafieux étendu

Crédit mutuel du Sénégal : graves révélations sur l’affaire des 540 millions F CFA

Après A. Kounta, A. Guissé et R. Ngom, c’est au tour de A. M. Sagna et S. Ndour d’être inculpés dans le cadre de l’affaire des 540 millions de francs CFA qui secoue le Crédit mutuel du Sénégal (CMS). Ces derniers officient à l’agence Malick Sy du CMS. Le premier en tant qu’agent de crédit et le second, comme responsable des gages.

Dans son édition de ce jeudi, Les Échos révèle que le parquet a ouvert une information judiciaire à propos de cette affaire et confié le dossier au Doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. Ce mercredi 6 décembre, poursuit le journal, ce dernier a inculpé et placé sous mandat de dépôt les cinq mis en cause. Il les poursuit pour association de malfaiteurs, escroquerie et blanchiment de capitaux, pour A. Kounta, et complicité d’escroquerie, pour les autres.

Selon Les Échos, une cliente nommée A. Diop a déclenché l’affaire en mettant la puce à l’oreille à la direction du CMS. Elle s’est plainte de recevoir des messages de rappel d’échéances de paiement non respectées alors qu’elle avait renoncé à contracter un prêt qu’elle sollicitait. En creusant, signale la même source, le CMS découvre que le cas de cette dame n’est pas isolé. Qu’il fait partie d’un lot de 108 dossiers litigieux repérés à l’agence Malick Sy et reliés à la même personne : A. Kounta.

Contactés pour un règlement du contentieux, certains clients concernés par les litiges révèlent qu’ils avaient monté leurs dossiers de prêt pour le compte de A. Kounta et qu’en contrepartie chacun devait recevoir 200 000 francs CFA.

Cette somme leur a été remise par l’agent de crédit M. Sagna dès la mise en place du crédit. Le montant restant pour chaque dossier étant versé à A. Kounta. Avec 108 dossiers frauduleusement montés, cette dernière s’est retrouvée avec 540 millions de francs CFA.

Pire, à l’exception de ceux remis par A. Diop, tous les bijoux mis en gage par les supposés emprunteurs, pour obtenir les prêts, sont en toc. Pourtant, l’authenticité de ces biens, censés être en or, étaient garantie par l’expert attiré du CMS, le bijoutier A. Guissé et les fiches produites par ce dernier en ce sens étaient contresignées par S. Ndour, le responsable des gages de l’institution financière.

Guissé, Ndour et Sagna ont ainsi rejoint Kounta et Ngom dans le rang des suspects de cette affaire à un demi-milliard de francs CFA, confiée au Doyen des juges, Oumar Maham Diallo.

Salma

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