L’Iran revendique l’attaque de drones contre Israël sous le nom de code « Promesse honnête »

L’Iran a confirmé que l’attaque de drones d’envergure lancée contre Israël a été réalisée sous le nom de code « Promesse honnête ». Cette opération a été approuvée par le Conseil suprême de sécurité nationale et supervisée par l’état-major général des forces armées, selon les informations relayées par la télévision d’État iranienne.

Peu après le début de l’opération, le compte Twitter officiel du Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a republié un message martelant que « le régime diabolique va être puni ». Cette déclaration intervient après que l’ayatollah Khamenei ait prévenu, le 3 avril dernier, qu’Israël serait « giflé » en représailles aux frappes aériennes attribuées à Israël sur l’annexe consulaire de l’ambassade iranienne à Damas. Cette attaque avait entraîné la mort de sept membres des Gardiens de la Révolution, dont deux généraux de la Force Qods, unité d’élite opérant hors d’Iran.

La télévision d’État iranienne a également annoncé que les détails de l’opération « Promesse honnête » seront bientôt communiqués au peuple iranien et aux combattants de la liberté à travers le monde. Cette annonce suggère que l’Iran souhaite mettre en avant cette opération comme un acte de résistance et de défense contre les « agressions » israéliennes et occidentales.

Cette attaque de drones d’envergure et la revendication de l’Iran plongent la région du Moyen-Orient dans une situation encore plus instable. Les tensions entre l’Iran et Israël, déjà vives, pourraient s’intensifier, avec le risque d’une escalade militaire et de nouvelles représailles. La communauté internationale, quant à elle, est appelée à intervenir pour désamorcer les tensions et œuvrer en faveur d’une désescalade rapide.

L’attaque « Promesse honnête » de l’Iran contre Israël, revendiquée haut et fort par Téhéran, marque un dangereux tournant dans les relations déjà fragiles entre les deux pays. Alors que les appels à la désescalade se multiplient, la situation demeure tendue et imprévisible, nécessitant une vigilance accrue de la part des acteurs régionaux et internationaux.

Présidentielle en Indonésie: Prabowo Subianto revendique «la victoire au 1er tour»

Ce 14 février, les Indonésiens devaient élire 580 députés et 20 000 représentants régionaux et locaux. Mais c’est surtout le scrutin présidentiel qui a retenu l’attention dans cette démocratie considérée comme la troisième au monde par le nombre d’habitants. Le résultat officiel ne sera proclamé qu’au mois de mars 2024 mais on dispose déjà des premières projections.

On s’oriente vers une large avance pour Prabowo Subianto, le ministre de la Défense au passé controversé, écrit notre envoyée spéciale à Jakarta, Juliette Pietraszewski. Même s’il a revendiqué la victoire pour succéder en octobre prochain à Joko Widodo à la tête de la troisième démocratie au monde, l’ex-général a indiqué qu’il attendrait le « résultat officiel » de la commission électorale. « Nous pensons que la démocratie indonésienne fonctionne bien. Le peuple a décidé, le peuple a décidé », a-t-il déclaré à des journalistes, avant d’appeler à l’unité.

Patience

Prudence, et surtout patience, c’est aussi le discours des deux autres candidats. Ganjar Pranowo, ancien gouverneur de Java central, donné dernier dans les estimations basées sur l’échantillonnage, a notamment appelé à attendre les résultats officiels du KPU. Le KPU [General Elections Commission], c’est la commission chargée de l’élection générale. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que si les premières estimations de cette élection en Indonésie sont tombées, le résultat officiel va arriver beaucoup plus tard, dans un délai maximum de 35 jours. Ils sont attendus à la mi-mars. En attendant, il faut donc rester calme et patient car tout est encore en cours, ont déclaré certains soutiens du candidat Ganjar.

Autre prise de parole, ce soir, celle du camp de Anies Baswedan, ancien gouverneur de Jakarta, le candidat qui, selon les premières estimations, tournerait autour des 25%. Le camp de Anies Baswedan a lui aussi déclaré attendre donc les résultats officiels. Il a également mentionné avoir «de nombreux rapports suggérant de la triche», mais sans fournir plus de détails.

Rhétorique nationaliste

Si les estimations actuelles sont, par la suite, confirmées officiellement par le KPU, Prabowo Subianto deviendrait donc le prochain président indonésien et son vice-président ne serait autre que Gibran, le fils de l’actuel président Joko Widodo.

Candidat pour la troisième fois, M. Prabowo a développé une rhétorique nationaliste et populiste et s’est engagé à poursuivre la politique du président sortant. Les autres candidats et des mouvements étudiants ont accusé ce dernier d’avoir utilisé les ressources de l’État pour tenter d’influencer l’élection en faveur de son ministre. En tant que chef des forces spéciales, M. Prabowo a été accusé par des ONG d’avoir ordonné l’enlèvement de militants pro-démocratie dans les années 1990, vers la fin du régime de Suharto. Il a rejeté ces accusations et n’a jamais été poursuivi.

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