Les Jeunes de Kahi S’Engagent pour une Agriculture Durable : Révision de la Loi Agro-sylvo-pastorale

Dans la commune dynamique de Kahi, située dans la région de Kaffrine, une nouvelle vague d’engagement rural se lève. Les jeunes membres des organisations communautaires ont récemment pris part à une initiative révélatrice, orchestrée par le Collège des Jeunes Ruraux du Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR). L’événement a offert une opportunité unique : se familiariser avec les enjeux législatifs entourant l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la pêche, notamment à travers la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique.

Dirigée par Mamadou Diop, chargé du programme “Insertion et Installation des Jeunes dans les Différentes Chaînes de Valeur” au CNCR, cette formation a réuni des voix passionnées. Les discussions enflammées ont résonné dans la salle, appelant à un soutien accru de l’État envers les agriculteurs et, surtout, à l’accès des jeunes à la terre et aux semences.

“Nous sommes réunis aujourd’hui pour échanger avec la jeunesse rurale sur la révision de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale et halieutique, qui célèbre ses vingt ans cette année, ayant été instaurée en 2004”, a déclaré Mamadou Diop. Il a souligné l’importance cruciale de cette loi dans le paysage agricole du pays, tout en appelant à une révision collaborative impliquant tous les acteurs, en particulier les jeunes ruraux.

Sous le regard bienveillant du chef de village de Ndjigui, Amath Diaw, les jeunes ont été encouragés à exprimer leurs opinions, à faire des propositions et à contribuer aux décisions politiques concernant la révision de cette loi. Mamadou Diop a souligné l’urgence d’une telle révision, soulignant la nécessité de poursuivre l’objectif d’autosuffisance en riz et de garantir la sécurité alimentaire pour tous.

Cette rencontre, alliant formation, sensibilisation et partage d’informations, a marqué le début d’un dialogue essentiel entre les jeunes ruraux et les décideurs. À Kahi, la jeunesse se lève pour façonner l’avenir de son agriculture, mettant en avant l’importance de la durabilité, de l’égalité d’accès aux ressources et de la participation citoyenne dans la formulation des politiques agricoles.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Les travailleurs de SEN’EAU au Sénégal demandent une révision des contrats de performance pour des conditions de travail améliorées

Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de l’Eau (SDTE) et les employés de SEN’EAU au Sénégal ont récemment exprimé la nécessité de revoir certaines clauses de leurs contrats de performance afin d’assurer des conditions de travail plus favorables. Altinet Diallo et ses associés ont souligné l’importance de cette révision malgré les améliorations déjà apportées sous la gestion actuelle, telles que des augmentations significatives de diverses primes et la planification de la Prime de Performance dès 2024.

Dans un contexte où le secteur de l’eau est scruté pour son efficacité et sa transparence, le SDTE a préféré ne pas commenter les audits en cours mais a mis en garde contre toute tentative visant à nuire à l’image de l’entreprise. Le syndicat insiste sur l’importance d’un environnement de travail équitable, soulignant son engagement continu envers la défense des intérêts des travailleurs.

Cette demande de révision des contrats de performance met en lumière les préoccupations des travailleurs de SEN’EAU quant à leurs conditions de travail et à leur reconnaissance au sein de l’entreprise. Alors que des progrès ont été réalisés, ils estiment qu’il reste encore des domaines à améliorer pour garantir des conditions de travail optimales et équitables pour tous les employés.

La transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources en eau sont des enjeux cruciaux pour le Sénégal, et il est essentiel que les travailleurs du secteur soient soutenus dans leurs efforts pour assurer la qualité et l’accessibilité de ce bien essentiel à tous les citoyens.

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