Violences à Saint Louis la Police aux trousses des fauteurs de troubles

Plusieurs individus ont été interpellés et du matériel ainsi que des armes ont été saisis à la suite des opérations de la Police nationale, consécutives aux violences survenues lundi à Saint-Louis dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre prochain.

En moins de 24 heures après les violences survenues à Saint-Louis dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre, la Police nationale annonce, dans un communiqué rendu public ce mardi, l’arrestation de quatre (04) individus pour coups et blessures volontaires. Ils sont placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.
Poursuivant les investigations, aux environs de 1h30 minutes du matin, à hauteur de Km50, un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI), a procédé à l’interception et à la fouille de la caravane d’une coalition de partis politiques, informe la note.

Selon cette dernière, cette opération de fouille a permis de découvrir à bord des véhicules de ladite caravane, « une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance-pierres entre autres ».

Par ailleurs, renseigne le document, 77 individus, essentiellement « des gardes du corps, trouvés à bord de ces véhicules » ont été interpellés. Sept véhicules à bord desquels ces armes ont été trouvées, ont été également saisis, affirme la Police, ajoutant que les recherches se poursuivent aux fins d’appréhender toute autre personne impliquée dans ces violences.
Selon la note, la Police nationale continuera à assurer, conformément à la réglementation en vigueur, sa mission de protection des personnes et des biens en général et de sécurisation du processus électoral en particulier.         

 A.Saleh

Violences à Saint-Louis : La police interpelle plusieurs individus et saisit des armes lors d’une manifestation politique

Le lundi 11 novembre 2024, une manifestation politique organisée à Saint-Louis a dégénéré en violences, causant plusieurs blessés. Selon un communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale, les forces de l’ordre ont rapidement réagi pour contenir les débordements et rétablir l’ordre.

La manifestation a été marquée par des actes de violence, entraînant des interventions musclées des forces de sécurité. Quatre individus ont été interpellés pour coups et blessures volontaires. Ils sont actuellement placés en garde à vue au commissariat central de Saint-Louis.

Poursuivant leurs investigations, les autorités ont intercepté, vers 1h30 du matin, une caravane appartenant à une coalition de partis politiques sur la route nationale, au point kilométrique 50. L’opération a été menée par un détachement de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), appuyé par le Groupement Mobile d’Intervention (GMI). La fouille des véhicules de la caravane a permis de saisir un arsenal inquiétant : bombes asphyxiantes, bâtons télescopiques, douilles, tasers, couteaux, et lance-pierres figuraient parmi les objets saisis.

En plus des armes découvertes, les forces de l’ordre ont interpellé 77 individus, majoritairement des gardes du corps, qui se trouvaient à bord des véhicules de la caravane. Sept véhicules ont été immobilisés, dont certains contenaient des armes blanches. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer l’implication de ces personnes dans les actes de violence observés.

Face à ces événements, la Police nationale a rappelé son engagement à assurer la sécurité des personnes et des biens, en particulier dans un contexte de processus électoral sensible. Les autorités ont insisté sur la nécessité de respecter la réglementation en vigueur, surtout en cette période marquée par une intensification des activités politiques.

La situation à Saint-Louis reste sous haute surveillance, les forces de sécurité demeurant mobilisées pour prévenir d’éventuelles escalades de violence à l’approche des élections.

Fait à Dakar, le 12 novembre 2024

Source : Communiqué officiel de la Division Communication et Relations Publiques de la Police nationale

ATTAQUE À L’ARME BLANCHE D’UNE BOUTIQUE À SAINT-LOUIS : Barth’ et Sonko se renvoient la balle, le propriétaire du commerce brise le silence

Les tensions politiques au Sénégal ont franchi un nouveau seuil avec les récents incidents violents survenus au marché Sor de Saint-Louis. Des commerçants ont été violemment pris pour cible par des individus armés. Selon les images de vidéosurveillance, un gérant de boutique a été grièvement blessé.
Suite à ces attaques, le leader de « Pastef » Ousmane Sonko, a rapidement réagi en accusant la coalition « Samm Sa Kaddu », dirigée par Barthélemy Dias. Dans un message incendiaire publié sur les réseaux sociaux, Sonko a exhorté ses militants à riposter. « À tous les patriotes du pays, Barthélemy Dias et sa coalition ne doivent plus battre campagne dans ce pays. Notre parti a été agressé à Dakar, Koungheul, Saint-Louis, Louga, et Mbacké… Que chacune des agressions subies par PASTEF de leur part, depuis le début de la campagne, soit proportionnellement vengée », a écrit Sonko, accompagnant son message de la photo du gérant de la boutique blessé, laissant ainsi entendre que celui-ci serait un militant de « Pastef ».
Cependant, cette interprétation n’est apparemment pas corroborée par propriétaire de la boutique attaquée. Celui-ci a affirmé que ni lui ni ses employés ne sont affiliés à aucune formation politique. « Ils ont volé toutes nos recettes. Nous ne faisons pas de politique. Ces assaillants sont manifestement des agresseurs », a-t-il expliqué en présence de Yacine Sambe, militante de « Pastef » venue apporter son soutien.

La riposte de Barthélemy Dias et de la coalition « Samm Sa Kaddu »

Face aux accusations d’Ousmane Sonko, Barthélemy Dias, maire de Dakar, et figure de la coalition « Samm Sa Kaddu », a répondu fermement. À travers des propos relayés par Ngoné Diop, 10e sur la liste nationale de la coalition, Dias a déclaré : « Aucune personne ne peut arrêter ma campagne électorale. Mon engagement envers mes convictions et mes valeurs est inébranlable. J’ai entrepris ce chemin avec une vision claire, celle de représenter la voix de ceux qui croient en un avenir meilleur. »
La coalition « Samm Sa Kaddu » a également publié une déclaration officielle, signée par la Conférence des Présidents, accusant Ousmane Sonko de créer un climat de violence et de tension. « La coalition Samm Sa Kaddu considère Ousmane Sonko responsable de tout ce qui pourrait arriver à ses membres, ses militants, ses sympathisants et ses électeurs », peut-on lire sur la note.
Ces échanges tendus entre Sonko et Dias viennent s’ajouter à une série d’incidents violents qui ont marqué la campagne pour les élections législatives. Avec des affrontements de plus en plus fréquents, les appels à la vengeance et les accusations mutuelles pourraient rendre la situation encore plus instable.


Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°320 – du 12/11/2024

🔴 SAINT-LOUIS / DES COMMERÇANTS VIOLEMMENT ATTAQUÉS PAR DES INDIVIDUS : SONKO VS BARTH’ : LE « MORTAL KOMBAT »
🔴 LE MAIRE DE DIAMNIADIO VOTE « PASTEF » APRÈS UN RAPPORT ACCABLANT DE « GRANT THORNTON » : EST-CE LE CAS POUR TOUS LES MAIRES-TRANSHUMANTS ?

🔴 MMA – TOMBEUR DE MALYKHIN : REUG REUG DÉFIE NGANNOU
🔴 PRIMES DES CHAMPIONS DE LA CAN BEACH SOCCER ET DU TOURNOI UFOA/A U17 : LA FSF MET LA MAIN À LA POCHE

Saint-Louis : Une digue à Darou pour protéger la ville des débordements du fleuve Sénégal

Face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal qui menacent la ville de Saint-Louis, une digue de protection est actuellement en construction dans le quartier de Darou. Ce projet, supervisé par la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA), vise à prévenir les inondations qui touchent régulièrement cette zone sensible du nord du Sénégal, offrant ainsi une protection accrue aux résidents.

La DIRPA a partagé les détails de cette initiative sur le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant que cette digue servira de rempart contre les débordements du fleuve. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est rendu récemment sur le site pour inspecter les travaux. Selon lui, Darou représente un « point vulnérable et névralgique », nécessitant des mesures de protection renforcées. « Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour garantir la sécurité de la ville », a assuré le ministre, soulignant l’importance de cet ouvrage pour la préservation de Saint-Louis et de ses habitants.

Outre la construction de cette digue, d’autres initiatives sont menées pour apporter un soutien aux populations touchées par les intempéries. Le mardi 29 octobre, des consultations médicales gratuites ont été organisées dans le village de Khorkadiéré, dans le département de Podor, pour répondre aux besoins sanitaires des sinistrés des récentes inondations. Cette opération, également coordonnée par la DIRPA, vise à offrir un appui médical et moral aux communautés les plus vulnérables, en particulier dans les zones éloignées.

Ce projet de digue s’inscrit dans un ensemble de mesures proactives prises par le gouvernement sénégalais pour renforcer les capacités de résilience de Saint-Louis face aux aléas climatiques. En plus de la protection contre les crues, ces infrastructures visent à stabiliser la région économiquement en réduisant les risques d’inondations dévastatrices, permettant ainsi aux résidents et aux commerçants de la ville de se concentrer sur leurs activités sans craindre des pertes matérielles importantes.

La construction de cette digue à Darou témoigne de l’engagement du Sénégal envers la protection de ses citoyens contre les catastrophes naturelles, tout en consolidant la sécurité et la stabilité dans cette région stratégique.

Saint-Louis sous la menace d’une crue imminente : un défi majeur pour les autorités locales

La ville historique de Saint-Louis, au nord du Sénégal, fait face à une menace grandissante avec la crue imminente du fleuve Sénégal. Les autorités locales sont en état d’alerte, alors que le niveau du fleuve continue de grimper dangereusement, suscitant des inquiétudes pour les quartiers situés en zones inondables. Les services de l’hydraulique, sous la supervision de Souleymane Ndoye, directeur régional de l’Hydraulique de Saint-Louis, suivent de près l’évolution de la situation.

Selon les relevés actuels, le niveau de l’eau a déjà atteint 1,51 mètre, s’approchant de la cote d’alerte fixée à 1,75 mètre. Un seuil critique qui place la ville en état de pré-crise. La région traverse son deuxième pic de crue de l’année, mais cette fois-ci, les autorités redoutent un troisième pic, inattendu et exceptionnel, qui pourrait amplifier les risques d’inondations.

Souleymane Ndoye explique : « Habituellement, Saint-Louis connaît deux pics de crue, mais cette année est marquée par une situation exceptionnelle. Nous sommes confrontés aux eaux du pic de septembre, mais un autre est prévu en octobre, ce qui pourrait compliquer davantage la situation si ces deux pics se rencontrent. »

Conscientes du danger, les autorités locales, sous l’égide du gouverneur, ont pris plusieurs mesures préventives pour tenter de minimiser les dégâts. Une cellule de suivi des inondations a été mise en place afin de surveiller en temps réel l’évolution du niveau des eaux et coordonner les actions à entreprendre. Cette cellule se concentre également sur la sensibilisation des populations, particulièrement celles vivant dans les zones à risque.

Pour renforcer les défenses face aux eaux menaçantes, des sacs de sable ont été placés aux endroits les plus vulnérables, notamment dans les quartiers de Khar Yalla et Médina Cherif, déjà partiellement inondés. Les pompiers sont également mobilisés, prêts à intervenir en cas de besoin, notamment pour procéder au pompage dans les zones submergées. Les opérations de prévention se multiplient dans toute la ville afin de préparer au mieux une éventuelle montée des eaux.

L’un des points cruciaux pour éviter une catastrophe majeure réside dans la collaboration entre les autorités locales et les populations. Souleymane Ndoye insiste sur l’importance de suivre les recommandations des services techniques, surtout dans les quartiers les plus menacés. « Il est primordial que les populations coopèrent et respectent les directives des autorités, notamment en ce qui concerne les éventuelles évacuations », déclare-t-il.

Les évacuations préventives sont une mesure difficile mais nécessaire pour protéger les vies humaines. Les autorités craignent que certaines populations hésitent à quitter leurs maisons, d’où l’importance de la sensibilisation et de la communication. « En cas de besoin, nous devons pouvoir évacuer les habitants sans rencontrer de résistance, car chaque minute peut faire la différence », avertit Ndoye.

Malgré toutes les précautions prises, l’évolution de la crue reste imprévisible. Les experts de l’hydraulique suivent de près les données hydrologiques pour anticiper le comportement du fleuve dans les jours à venir. Si la situation venait à s’aggraver, des mesures supplémentaires seraient déployées pour protéger les populations et limiter l’impact des inondations.

Un plan d’action similaire à celui déjà mis en œuvre dans les départements voisins de Podor et Dagana pourrait être appliqué à Saint-Louis. Lors de sa visite dans ces localités les 15 et 16 octobre derniers, le gouverneur a coordonné une série de mesures qui pourraient également être déployées à Saint-Louis si le fleuve continue de monter.

Outre le danger direct pour les populations, cette crue représente également une menace pour les infrastructures et l’économie de la ville. Saint-Louis, connue pour son architecture coloniale et son statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, est particulièrement vulnérable. Les quartiers historiques situés à proximité du fleuve pourraient subir des dégâts considérables en cas d’inondations majeures.

L’économie locale, déjà fragilisée par les effets du changement climatique et des précédentes inondations, risque de subir de nouveaux revers si la situation se dégrade. Les secteurs de la pêche et du tourisme, piliers économiques de la région, sont particulièrement menacés par la montée des eaux.

Face à cette situation exceptionnelle, les autorités locales appellent à une vigilance constante et à une préparation rigoureuse. Le spectre des inondations de 2012, qui avaient ravagé plusieurs quartiers de la ville, hante encore les esprits. Le défi est immense, mais les autorités, avec l’appui des populations, espèrent éviter le pire.

En attendant de voir comment évolue la situation dans les prochains jours, Saint-Louis reste sous la menace directe de la crue, et tout le monde retient son souffle.

VISITE DU PRÉSIDENT DIOMAYE AUX POPULATIONS DE L’EST TOUCHÉES PAR LES CRUES : Le Nord laissé en rade par un régime concentré sur les législatives

Le Sénégal est en proie à de graves inondations dues aux crues des fleuves Sénégal et Gambie, touchant les régions de Matam, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou. Les sinistrés, de manière générale, sont dans le désarroi total après une aide inefficiente de l’État pendant que le Premier ministre n’est obnubilé que par sa campagne électorale. Quant aux populations du Nord, elles déplorent leur mise en rade par le président de la République qui s’est limité à visiter l’Est du pays.

Le Sénégal fait face à une crise hydrologique d’une ampleur exceptionnelle. Les crues des fleuves Sénégal et Gambie, les plus importantes depuis 1961, ont provoqué des inondations dévastatrices dans les régions traversées par ces cours d’eau. Du Nord à l’Est, les conséquences sont désastreuses : des villages entiers ont été submergés, des champs agricoles inondés, du bétail et des habitations complètement engloutis. Les zones les plus durement frappées par cette catastrophe sont les régions de Tambacounda, Matam, Saint-Louis et Kédougou. Dans cette dernière, la Falémé, affluent du fleuve Sénégal, est sortie de son lit, isolant des villages entiers du reste du pays.

Dans un contexte aussi dramatique, la lenteur et la passivité des autorités publiques suscitent colère et incompréhension. Les sinistrés, nombreux à avoir tout perdu, attendent désespérément un soutien de l’État. Mais, ce dernier a tardé à réagir, ont dénoncé ces populations dans le désarroi à travers les réseaux sociaux. Les déclarations officielles, y compris celles émanant du Conseil des ministres, ont été jugées insuffisantes par une population exaspérée qui peine à voir un réel engagement du gouvernement pour organiser une réponse à la hauteur de la crise.

C’est dans ce climat de mécontentement que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a décidé de se rendre sur le terrain pour évaluer la situation et apporter son soutien à certaines des localités touchées. Sa visite, concentrée principalement sur les zones de l’Est du pays affectées par les lâchers d’eau des fleuves Sénégal et Gambie, a suscité un certain regain d’espoir parmi les populations sinistrées. Cependant, cet espoir a rapidement laissé place à une profonde déception pour les habitants du Nord, qui se sont rendu compte qu’ils avaient été écartés de l’itinéraire présidentiel. Ce, malgré des niveaux d’eau parfois plus élevés et dégâts plus importants que les régions du Nord.

En effet, les populations de Matam et de Saint-Louis, régions durement frappées par les crues, n’ont pas manqué de dénoncer ce qu’elles considèrent comme une injustice et une négligence de la part du chef de l’État. Sur les réseaux sociaux, les critiques fusent, accusant Diomaye Faye de se focaliser sur les zones minières, en particulier les régions aurifères, plutôt que sur celles où des milliers de personnes sont en détresse. La situation est d’autant plus alarmante que, selon des sources officielles, trois personnes ont déjà perdu la vie dans cette catastrophe.

PLUS DE 700 HECTARES DE RIZ DÉCIMÉS

Dans la région de Matam, au Nord du pays, les conséquences des crues sont dévastatrices, en particulier pour les producteurs agricoles. La Société d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (SAED) a recensé plus de 700 hectares de rizières inondées, impactant directement près de 1000 producteurs rizicoles. Moussa Mbodj, chef de la Division appui à la production et à l’entrepreneuriat rural de la SAED, a expliqué l’ampleur des dégâts. Selon lui, lors de la première vague de crues, plus de 400 hectares de riz avaient été submergés. Avec les récents lâchers d’eau, ce chiffre a grimpé à plus de 700 hectares.

M. Mbodj a également prévenu que la situation risque de s’aggraver, car les inondations ne montrent aucun signe de répit. Il a ajouté que la SAED continue d’évaluer les pertes avec l’aide d’agents sur le terrain. Outre les cultures décimées, des centaines de millions de francs CFA ont été perdus, menaçant gravement l’économie locale. Les infrastructures agricoles, en particulier les aménagements, sont également en danger et risquent d’être sérieusement dégradées. Il faudra entreprendre de vastes travaux de réhabilitation pour remettre en état plus de 2000 hectares de terres et permettre aux agriculteurs de reprendre leurs activités.

Parmi les 1000 producteurs touchés, beaucoup avaient contracté des crédits auprès de la Banque Agricole (LBA), tandis que d’autres avaient investi leurs propres fonds dans cette campagne agricole. Pour eux, la situation est catastrophique et compromet leur avenir, sans une intervention rapide de l’État.

DAGANA ET SAINT-LOUIS EN ALERTE MAXIMALE

Après les régions de Bakel et Matam, c’est au tour de Saint-Louis de subir les conséquences des crues du fleuve Sénégal. Dans les départements de Dagana et Saint-Louis, les populations vivent dans une alerte permanente face à la menace croissante des eaux. Si certaines zones sont encore épargnées, d’autres, comme Podor et ses environs, sont déjà inondées. Des localités comme Mao, Fanaye et Thillé Boubacar pataugent littéralement dans les eaux, avec près de 500 hectares de cultures déjà détruits. Selon les informations de la RFM, le quartier Khar Yalla de Saint-Louis est également envahi par les eaux, renforçant l’inquiétude des populations locales.

En raison de la géographie de la ville de Saint-Louis, presque totalement entourée d’eau, les risques d’une inondation majeure sont bien réels. Plusieurs quartiers sont en état d’alerte et les autorités locales redoutent une catastrophe si les crues continuent de progresser. Face à cette situation, l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a décrété un niveau de vigilance orange tout le long du fleuve, appelant les États membres à renforcer les mesures de prévention.

LA DERNIÈRE DES PRÉOCCUPATIONS D’UN PM DÉJÀ EN CAMPAGNE

Malgré l’urgence de la situation, le Premier ministre, Ousmane Sonko, également leader du parti Pastef, semble concentré sur d’autres priorités. Il a organise aujourd’hui un meeting à Dakar Arena. Un évènement axé sur une levée de fonds pour financer la campagne électorale de sa formation politique en vue des élections législatives du 17 novembre. Cette initiative, perçue comme malvenue en pleine crise, a soulevé l’indignation de nombreux citoyens -politiques et chroniqueurs compris- qui estiment que le Premier ministre devrait se concentrer sur la gestion de la catastrophe humanitaire qui frappe le pays.

Bien que le gouvernement ait annoncé le déblocage de huit (8) milliards de francs CFA pour venir en aide aux populations sinistrées, aucun signe d’amélioration tangible n’a été constaté sur le terrain. Pire encore, le plan d’urgence ORSEC n’a toujours pas été activé, malgré les appels répétés de la coalition “Sopi Sénégal” et de figures politiques comme Me Moussa Bocar Thiam.

Ces inondations ont causé à ce jour la mort de trois (3) personnes et en ont blessé treize (13) autres, avec des effondrements de bâtiments en banco.

Face à ce drame, l’indifférence apparente des autorités sénégalaises ne fait qu’exacerber la colère des populations touchées, qui se sentent abandonnées et laissées à leur sort.

À noter que les inondations peuvent causer de graves problèmes sanitaires, tels que la propagation de maladies (paludisme, choléra), la contamination de l’eau potable, des problèmes respiratoires, un stress psychologique accru, une perturbation des soins de santé, un risque d’électrocution et la malnutrition.

La Dakaroise

« Inondations à Saint-Louis : Le quartier Khar Yalla submergé par les crues du fleuve Sénégal »

Le nord du Sénégal continue de faire face à une situation alarmante. Après les récentes inondations à Matam, Bakel et Podor, c’est maintenant Saint-Louis qui subit les conséquences de la crue du fleuve Sénégal. Le quartier de Khar Yalla, selon les informations de la Radio Futurs Médias (RFM), est actuellement envahi par les eaux, forçant de nombreuses familles à évacuer leurs habitations pour chercher refuge dans d’autres zones de la ville.

Saint-Louis, souvent décrite comme une presqu’île, est particulièrement vulnérable face aux montées des eaux, ce qui accentue la gravité de la situation. En effet, la ville, bordée par le fleuve Sénégal et l’océan Atlantique, se retrouve fréquemment sous la menace de catastrophes naturelles, notamment pendant la saison des pluies. La crue du fleuve, déjà responsable de nombreuses destructions dans les villes voisines, pourrait encore s’aggraver si des mesures d’urgence ne sont pas prises.

Les habitants des autres quartiers, eux aussi sous la menace imminente des inondations, lancent un cri d’alarme pour éviter que la situation ne dégénère davantage. La population, impuissante face à l’avancée inexorable des eaux, interpelle les autorités pour un soutien immédiat et des solutions pérennes. Les familles sinistrées, qui ont dû abandonner leurs maisons inondées, se trouvent dans une grande détresse, appelant à une intervention rapide pour éviter une catastrophe humanitaire dans cette région historique.

La situation à Saint-Louis met une fois de plus en lumière la nécessité d’une meilleure gestion des eaux et d’un renforcement des infrastructures pour prévenir ces drames récurrents. Avec des prévisions météorologiques toujours incertaines, la mobilisation des autorités locales et nationales est urgente pour garantir la sécurité des populations et éviter une catastrophe dans cette ville qui fut autrefois la première capitale du Sénégal.

Alors que le SOS des populations continue de retentir, la solidarité nationale et internationale pourrait jouer un rôle clé dans la réponse à cette crise.

Saint-Louis : Les communautés locales s’engagent autour des projets gaziers et pétroliers

Un important forum communautaire s’est tenu ce vendredi à Saint-Louis, centré sur la mobilisation des parties prenantes autour des projets pétroliers et gaziers du Sénégal. Présidée par Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, cette rencontre, organisée en partenariat avec le programme USAID/TRACES, visait à aborder les préoccupations locales concernant l’impact des activités d’exploitation des ressources naturelles, en particulier celles liées au projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA).

Ce forum avait pour principal objectif d’engager les communautés locales, notamment celles de la pêche, dans une réflexion commune sur les défis et opportunités engendrés par les projets gaziers et pétroliers. La région de Saint-Louis, directement concernée par l’exploitation offshore, est un acteur clé dans cette nouvelle ère d’exploitation énergétique, et les communautés locales espèrent bénéficier des retombées économiques tout en protégeant leurs activités traditionnelles.

Le ministre Birame Souleye Diop a souligné l’importance de garantir une coexistence harmonieuse entre les activités d’exploitation des hydrocarbures et celles de la pêche, essentielles à l’économie locale. « Ce forum n’est pas un lieu de promesses, mais un espace de dialogue pour trouver des solutions concrètes et viables, » a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de l’engagement de toutes les parties prenantes pour un développement inclusif.

Les entreprises partenaires, telles que BP, Petrosen et Kosmos, ont également un rôle crucial à jouer dans le développement de ces projets. Leur implication, aux côtés des autorités locales et des communautés, est indispensable pour assurer un impact positif à long terme. La réussite de ces projets doit se traduire par des bénéfices partagés, notamment par le biais de la création d’emplois et d’opportunités économiques.

Des représentants des autorités locales, comme le préfet de Saint-Louis, Abou Sow, ainsi que des leaders communautaires tels que Moussa Dièye et Fatou Bineta Sarr, ont participé activement aux discussions. Les préoccupations des communautés de pêcheurs, notamment celles de Guet Ndar, ont été au cœur des échanges, avec une volonté commune d’assurer que les bénéfices économiques ne se fassent pas au détriment des activités traditionnelles.

Avec des projets comme Sangomar déjà en production et le lancement imminent du projet GTA, le Sénégal entre dans une nouvelle phase de développement économique. Ce forum marque une étape importante dans l’effort de mobilisation des communautés locales pour garantir que les retombées des ressources naturelles profitent à tous, tout en maintenant l’équilibre entre développement économique et préservation des moyens de subsistance traditionnels.

Trafic de migrants : 4 capitaines et un convoyeur arrêtés avec 5,5 millions F CFA par la DNLT

La lutte contre l’émigration clandestine continue de prendre de l’ampleur au Sénégal. Cette fois, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a porté un coup majeur à une filière active dans le nord du pays. Les éléments de cette unité spécialisée, sous la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF), ont arrêté quatre capitaines de pirogue et un organisateur, en possession de 5,5 millions de F CFA, au cours d’une opération menée entre Mboro et Saint-Louis.

Grâce à un renseignement précis, les policiers ont réussi à intercepter ce réseau, qui s’apprêtait à organiser un voyage clandestin par pirogue à destination des îles Canaries, l’une des principales routes migratoires pour les jeunes cherchant à atteindre l’Europe. Selon les autorités, un des moteurs destinés à ce voyage a également été saisi, et la pirogue identifiée à Mboro, prête à prendre la mer.

Le commissaire Mouhamed Guèye, chef de la Division communication des relations publiques de la police nationale, a précisé que les individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, dans l’attente de poursuites judiciaires. « Ils s’apprêtaient à organiser un voyage clandestin. La somme de 5 500 000 F CFA a été saisie, ainsi que le moteur qui devait être utilisé pour la traversée. »

Cette arrestation survient dans un contexte où les tentatives d’émigration clandestine se multiplient, malgré les nombreux naufrages tragiques. Elle met en lumière l’importance de la lutte contre les réseaux de passeurs qui profitent de la vulnérabilité des candidats à l’exil, en quête d’un avenir meilleur au péril de leur vie.

L’opération de la DNLT souligne les efforts des autorités pour démanteler les réseaux de trafic de migrants, souvent organisés autour de groupes bien structurés. Alors que les départs clandestins se poursuivent malgré les risques, les autorités multiplient les initiatives pour sensibiliser les jeunes et éradiquer ces filières dangereuses.

Incendie maîtrisé au tribunal régional de Saint-Louis : un nouvel avertissement sur l’état des infrastructures

Un début d’incendie s’est déclaré ce lundi matin au tribunal régional de Saint-Louis, précisément au niveau du Parquet. L’origine du sinistre reste encore inconnue, mais grâce à l’intervention rapide des agents présents sur place, le feu a pu être rapidement maîtrisé avec les moyens disponibles. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée, et aucun dégât matériel important n’a été enregistré.

Cet incident vient cependant rappeler les défis majeurs auxquels fait face le tribunal de Saint-Louis. Installé temporairement dans une villa du quartier Khor en raison de l’état de délabrement avancé du bâtiment actuel, le tribunal souffre de conditions peu adaptées à ses missions. La lenteur des travaux du nouveau Palais de justice, en construction depuis plusieurs années, suscite de vives inquiétudes parmi les usagers de la justice.

En effet, la livraison de ce nouveau bâtiment est devenue une urgence pour garantir de meilleures conditions de travail aux magistrats, avocats, et autres professionnels du droit, ainsi qu’un accueil digne pour les citoyens. Cet incendie mineur, bien que rapidement circonscrit, rappelle cruellement l’inadaptation des locaux actuels à des activités aussi sensibles que celles d’un tribunal.

Les autorités sont donc vivement interpellées afin d’accélérer la livraison du nouveau Palais de justice et de garantir aux habitants de la ville tricentenaire des services judiciaires dans des conditions optimales.

AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

« Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

« À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

Exploitation du gaz à Saint-Louis : Les pêcheurs exigent une nouvelle étude d’impact environnemental

L’exploitation du gaz au large de Saint-Louis, qui promet des retombées économiques significatives, suscite également de vives inquiétudes parmi les pêcheurs locaux. Ce jeudi, une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne ont manifesté contre les compagnies BP et KOSMOS, accusées d’être responsables de la dégradation écologique et économique de la région.

Les pêcheurs de la langue de Barbarie, fortement dépendants de la richesse des récifs naturels pour leur subsistance, expriment leur profonde inquiétude face aux conséquences de l’exploitation gazière. Mame Moussa Ndiaye, secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, a déclaré : « La faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. » Il ajoute que la pollution des fonds marins, souvent ignorée par les autorités, aggrave encore la situation.

Les capitaines de pirogues exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels pour compenser la perte de biodiversité. Ces mesures sont jugées essentielles pour préserver le secteur de la pêche et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

Les pêcheurs et les experts locaux estiment que les études d’impact réalisées par BP et KOSMOS sont inadaptées et ne tiennent pas compte des réalités environnementales et économiques de la région. « Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l’étude d’impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette Mame Moussa Ndiaye.

La rentabilité de la pêche à Saint-Louis est déjà en déclin, les zones les plus poissonneuses étant devenues inaccessibles. Les pêcheurs rapportent une diminution notable des captures, aggravée par les activités gazières. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a déploré Ndiaye.

Les pêcheurs de Saint-Louis posent des questions essentielles sur leur avenir. Ils s’interrogent sur les impacts futurs des opérations de transport de gaz, notamment les risques de collision avec les tankers méthaniers et les dangers de fuites de gaz dans l’environnement marin. BP et KOSMOS n’ont pas encore fourni de réponses satisfaisantes à ces préoccupations légitimes.

Les pêcheurs interpellent les nouvelles autorités pour qu’elles prennent en compte leurs préoccupations et agissent rapidement pour sauver le secteur de la pêche. La mise en place de mesures de protection environnementale et de compensation économique est jugée cruciale pour garantir la durabilité des ressources marines et la sécurité des pêcheurs.

L’exploitation du gaz à Saint-Louis représente un défi majeur pour la région. Si les retombées économiques sont prometteuses, elles ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Une nouvelle étude d’impact environnemental indépendante, accompagnée de mesures compensatoires, pourrait permettre de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, garantissant ainsi un avenir durable pour tous les habitants de la langue de Barbarie.

Mobilisation pour l’environnement : RTS à l’avant-garde lors de la journée nationale de nettoiement à Saint-Louis

Ce samedi, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a pris part activement à la deuxième journée nationale de nettoiement, communément appelée Sét-sétal, à Saint-Louis. Le Directeur Général, Pape Alé Niang, s’est rendu sur le terrain aux côtés des équipes de la télévision nationale pour soutenir cette initiative environnementale cruciale.

Au cours de cette journée dédiée au nettoyage et à la sensibilisation, Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent à pérenniser cette action. Il a particulièrement insisté sur l’importance de ne pas se limiter à une participation sporadique chaque premier samedi du mois, mais plutôt d’intégrer le nettoyage régulier dans les habitudes citoyennes.

Le président de la RTS, Bassirou Diomaye, qui avait initialement prévu de se joindre à cet événement à Saint-Louis, a malheureusement dû y renoncer en raison de ses obligations au sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja. Cependant, son soutien indéfectible à l’initiative de nettoiement a été souligné par Pape Alé Niang.

Cette journée a été l’occasion pour la RTS de démontrer son engagement envers la préservation de l’environnement et le bien-être des communautés locales. En participant activement à Sét-sétal, la RTS a montré l’exemple en tant qu’acteur clé dans la promotion des pratiques durables et de la responsabilité sociale envers l’environnement.

À l’avenir, la RTS continuera à jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation et la mobilisation pour des actions concrètes en faveur de la propreté et de la préservation des ressources naturelles au Sénégal.

Journée Setal Sunu Rew : Le Premier ministre Ousmane Sonko attendu à Saint-Louis

Demain, samedi, marque une journée spéciale pour la ville de Saint-Louis alors que le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à y faire une visite dans le cadre de la 2e édition de la Journée nationale Setal Sunu Rew. Cette initiative vise à promouvoir la propreté et l’environnement à travers le pays, avec Saint-Louis comme point central ce week-end.

Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a exprimé sa volonté d’accueillir chaleureusement le chef du gouvernement et a appelé tous les résidents de la ville à se joindre à cette célébration. Cependant, il a également saisi l’occasion pour soulever plusieurs préoccupations urgentes qui nécessitent l’attention des nouvelles autorités.

Parmi ces préoccupations figurent en tête de liste l’achèvement des travaux d’assainissement à Pikine, un quartier de Saint-Louis, ainsi que le démarrage des travaux de construction de l’hôpital Maitre Alioune Badara Cissé. Ces projets sont cruciaux pour améliorer les infrastructures locales et répondre aux besoins croissants de la population.

La visite du Premier ministre Sonko offre ainsi une opportunité importante pour discuter de ces enjeux et pour renforcer l’engagement envers le développement et le bien-être des habitants de Saint-Louis.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°215 – du 04/07/2024

🔴 DYNAMISATION ET OPTIMISATION DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ :
SONKO INSISTE SUR LA RÉALISATION RAPIDE DU GAZODUC DAKAR / SAINT-LOUIS
🔴 SEXUALISATION INFANTILE AVEC DES DANSES OBSCÈNES DE « SABAR » :
TROIS INTERVENANTS ARRÊTÉS À LOUGA

🔴 TIRAGE DES ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE SÉNÉGAL ENTRE ATTENTES ET CRAINTES
🔴 PRIVÉ DE DOJO NATIONAL : LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE JUDO ESTE EN JUSTICE

Migration irrégulière : Interception de 150 migrants au large de Saint-Louis par le patrouilleur NIANI

Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, une opération de sauvetage cruciale a été menée par le Patrouilleur de haute mer NIANI, à environ 135 km au large de Saint-Louis. Selon une annonce de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers a été interceptée par les forces navales sénégalaises.

Le Patrouilleur NIANI a découvert une pirogue surchargée avec à son bord 150 personnes, dont 3 femmes et 3 enfants. L’opération s’est déroulée dans des conditions maritimes difficiles, mais grâce à la compétence et à la vigilance des forces navales, tous les passagers ont été secourus sains et saufs.

Après l’interception, les migrants ont été rapatriés à Dakar. L’opération de rapatriement s’est achevée ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six individus malades ont été identifiés et immédiatement pris en charge par les services médicaux, selon les informations fournies par la DIRPA.

Cette interception intervient dans un contexte de migration irrégulière croissante, où de nombreuses personnes tentent de traverser les mers dans des conditions périlleuses à la recherche de meilleures opportunités. Les efforts des forces navales sénégalaises pour sauver ces vies humaines et les ramener en sécurité témoignent de leur engagement indéfectible à protéger les migrants et à lutter contre la migration irrégulière.

Les autorités compétentes travailleront maintenant à fournir l’assistance nécessaire aux migrants secourus. Cette prise en charge comprend des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance pour le retour dans leurs pays d’origine ou leur réinsertion dans la société.

L’opération menée par le Patrouilleur NIANI souligne l’importance des efforts conjoints pour aborder la crise de la migration irrégulière. En secourant ces 150 migrants en détresse, les forces navales sénégalaises ont non seulement sauvé des vies, mais ont également envoyé un message fort sur la nécessité d’une action coordonnée et humanitaire face aux défis migratoires actuels.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024

🔴 BRAS DE FER ENTRE L’ÉTAT ET LES MEUNIERS SUR LA BAISSE DU PRIX DU PAIN : GMD, SEDIMA ET CIE ARRÊTENT LA PRODUCTION DE FARINE
🔴 HOLD-UP D’UN TRANSFERT D’ARGENT À MÉDINA BAYE : LES POPULATIONS LYNCHENT À MORT UN DES ASSAILLANTS

🔴 CÉRÉMONIE DE REMISE DU TROPHÉE DE CHAMPION DU SÉNÉGAL À TFC RUFISQUE : UNE FÊTE MÉMORABLE POUR RUFISQUE ET LE FOOT LOCAL
🔴 PRÉSIDENCE DE LA LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS : AMARA TRAORÉ JETTE L’ÉPONGE

Daouda Ngom à Saint-Louis : « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques »

Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a participé ce jeudi à la célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis. Le thème de cette année, « Faites partie du plan », vise à sensibiliser la communauté internationale à l’importance cruciale de préserver la biodiversité face aux menaces croissantes.

Lors de son discours, Daouda Ngom a souligné les nombreux défis auxquels la biodiversité est confrontée, notamment la fragmentation des habitats, l’apparition d’espèces invasives, la pollution, l’exploitation excessive des ressources naturelles et les effets du changement climatique. « Comme chaque année, le 22 mai marque la Journée internationale de la biodiversité. Cette journée a été instituée pour mieux sensibiliser la communauté internationale à l’importance de préserver la biodiversité. Les menaces sont multiformes et on assiste, de plus en plus, à une fragmentation des habitats, à l’apparition d’espèces invasives, à des pollutions multiples, à une exploitation à outrance des ressources naturelles et aux effets du changement climatique », a-t-il déclaré.

Le ministre a particulièrement insisté sur l’importance de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie, notamment au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal, un écosystème partagé qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère. « C’est dans ce cadre que nous sommes ici, dans le cadre du projet de renforcement de la coopération transfrontalière entre le Sénégal et la Mauritanie au niveau de la réserve transfrontalière du delta du Sénégal. Un écosystème partagé entre le Sénégal et la Mauritanie qui bénéficie d’un label international de réserve de biosphère entre les deux pays », a-t-il précisé.

La gestion collaborative de cet écosystème est cruciale. La direction du parc national du Diawling en Mauritanie et la Direction des parcs nationaux du Sénégal travaillent conjointement pour la gestion des aires protégées. « Les frontières sont politiques, mais ne sont pas écologiques », a rappelé Daouda Ngom, soulignant que les espèces comme les pélicans ne se soucient pas des frontières politiques.

Le ministre a salué la présence de la délégation mauritanienne et a rappelé les efforts et engagements du Sénégal en matière de préservation de la biodiversité. Le Sénégal possède un vaste réseau d’aires protégées comprenant six parcs nationaux, 213 forêts classées et des réserves naturelles avec des statuts internationaux, ainsi que cinq réserves de biosphère dont une partagée avec la Mauritanie.

Concernant la surveillance et la protection des aires marines protégées, Daouda Ngom a affirmé la volonté de renforcer ce réseau et d’intensifier la surveillance de ces sites. « Créer un site est une chose, mais le gérer et assurer sa fonctionnalité en est une autre », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de la gestion effective des parcs, réserves et forêts classées.

La célébration de la Journée internationale de la biodiversité à Saint-Louis a mis en lumière l’importance de la coopération internationale pour la préservation de la biodiversité. Les efforts conjoints entre le Sénégal et la Mauritanie illustrent comment la gestion collaborative des ressources naturelles peut contribuer à la conservation des écosystèmes partagés et à la durabilité environnementale.

Daouda Ngom a réaffirmé l’engagement du Sénégal à continuer de travailler avec ses partenaires internationaux pour protéger et préserver la biodiversité pour les générations futures. Cette célébration a non seulement souligné les défis actuels mais aussi les opportunités pour renforcer la coopération et les efforts de conservation à l’échelle régionale et mondiale.

Saint-Louis : des milliers de fidèles attendus au 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy

Ce samedi, la ville de Saint-Louis s’apprête à accueillir des milliers de disciples de la confrérie tidiane pour célébrer le 70ème Gamou de Serigne Babacar Sy. Cet événement religieux, instauré en 1954 par le parrain lui-même, est devenu un rendez-vous annuel majeur pour les fidèles de la région.

À ses débuts, le Gamou était organisé chaque année dans la « vieille ville » de Saint-Louis, au Camp-Nord (Stade Abdoulaye Diagne), le jour de la Pentecôte. Les fidèles venaient en masse, principalement par train, sur recommandation du guide religieux qui considérait que c’était le moyen de transport le plus confortable pour un tel déplacement.

Au fil des ans, cet événement est devenu un pilier de la fédération des dahiras de Saint-Louis, réunissant des fidèles de toutes les contrées du pays. Son organisation rigoureuse et méthodique, inspirée de Tivaouane, a permis à Serigne Babacar Sy de présider aux destinées de la fédération et de gérer efficacement ces activités religieuses.

Depuis la migration de l’événement vers le lycée Charles de Gaulle il y a une dizaine d’années, le Gamou continue d’attirer des milliers de fidèles chaque année. Cette migration vers un espace plus vaste était nécessaire pour accommoder le nombre croissant de participants et éviter les difficultés de déplacement liées au Festival de jazz de Saint-Louis, qui se déroule au même moment sur l’île.

L’organisation de cet événement mobilise une fédération des dahiras de Serigne Babacar Sy, qui apporte un soutien matériel et logistique aux dahiras participants. L’État apporte également son appui à travers des engagements financiers et logistiques, démontrant ainsi l’importance accordée au Gamou par les autorités étatiques.

Outre son aspect religieux, le Gamou a également un impact économique significatif sur la région. Des milliers de fidèles affluent vers Saint-Louis, ce qui stimule l’activité économique locale, notamment dans le secteur de la restauration et de l’hébergement.

Cette année encore, le Gamou promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles tidianes, venus de toutes les régions du Sénégal pour honorer la mémoire de Serigne Babacar Sy et célébrer leur foi avec dévotion et ferveur.

Appel à un Soutien Financier pour le Festival de Jazz de Saint-Louis : Mansour Faye En Appelle aux Autorités Gouvernementales

Lors de l’ouverture de la 32ème édition du festival international de jazz de Saint-Louis, le maire de la ville, Mansour Faye, a lancé un appel pressant aux autorités gouvernementales du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’un soutien financier continu pour garantir le succès de cet événement culturel majeur.

Mansour Faye a souligné l’importance cruciale d’allouer un budget annuel d’au moins 100 millions de francs CFA pour couvrir les frais du festival. Il a exprimé l’espoir que cette initiative soit soutenue par le ministère de la Culture. Le maire a mis en avant la comparaison avec des festivals de renommée internationale tels que ceux de Rio et de Lausanne, mettant en lumière les 32 années d’existence du festival de jazz de Saint-Louis et son impact économique significatif sur la région.

Il a insisté sur la nécessité pour l’État et les partenaires de continuer à soutenir cet événement afin de le perpétuer pour les générations futures. Le festival de jazz de Saint-Louis, avec son héritage culturel riche et sa contribution à la vitalité économique de la région, mérite un soutien financier solide pour continuer à prospérer et à rayonner sur la scène nationale et internationale.

Cet appel de Mansour Faye souligne l’importance de la culture dans le développement socio-économique et identitaire d’une région et met en avant la nécessité pour les autorités gouvernementales de reconnaître et de soutenir les événements culturels locaux de grande envergure.

Défi financier pour la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis : Seul 1 % du budget est disponible, lance le président du comité d’organisation

La 24e édition du prestigieux tournoi international de judo de Saint-Louis se tiendra du 18 au 19 mai 2024 dans la ville tricentenaire. Malgré les défis rencontrés dans sa préparation, cet événement sportif d’envergure promet de réunir des judokas venus de six pays différents. Cependant, le président du comité d’organisation, Ngor Faye, a mis en lumière les difficultés financières auxquelles est confrontée l’organisation, avec seulement 1 % du budget disponible à ce jour.

Lors d’une conférence de presse mercredi, Ngor Faye a évoqué les nombreux défis rencontrés dans la préparation de ce tournoi international. Parmi eux, le principal obstacle est le manque de soutien financier, notamment en raison du départ de certaines personnes qui appuyaient précédemment l’événement et qui ne sont plus en poste.

Face à cette situation délicate, Ngor Faye a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités pour obtenir leur soutien dans l’organisation de cet événement sportif majeur. Il a également sollicité la présence de la ministre des Sports à l’ouverture de la compétition, prévue le 18 mai au complexe Didier Marie de Sindoné. En outre, le comité d’organisation cherche à obtenir des fonds des partenaires pour compléter le budget total de 37 millions de francs.

Malgré ces défis, la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de ce sport. Six pays seront représentés, en plus des clubs sénégalais, offrant ainsi une compétition de haut niveau dans laquelle s’affronteront des judokas de la sous-région et au-delà.

La 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis est un événement attendu qui fait face à des défis financiers importants. L’appel lancé par Ngor Faye pour obtenir le soutien des autorités et des partenaires revêt donc une importance cruciale pour la réussite de cette compétition sportive de renommée internationale.

32ème Édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis : Une Célébration Musicale Attendue en Mai 2024

Le Festival International de Jazz de Saint-Louis, organisé par l’Association Saint-Louis Jazz, annonce avec enthousiasme sa 32ème édition prévue du 16 au 20 mai 2024. Depuis 2016, cet événement est reconnu comme l’un des plus grands festivals de jazz mondiaux, attirant des milliers de participants de diverses nationalités et contribuant significativement au dynamisme économique de la région de Saint-Louis.

Idriss Bengéloune, président du comité d’organisation, souligne l’importance de cet événement pour la ville, mettant en avant l’occupation hôtelière maximale dans toute la région de Saint-Louis. Ce festival devient ainsi un rendez-vous incontournable pour les amateurs de jazz et les passionnés de musique du monde entier.

Pour cette édition, le festival met l’accent sur la mise en valeur des talents locaux à travers sa scène Off, offrant ainsi une plateforme aux artistes émergents de la région. En parallèle, des Masterclasses, des échanges musicaux et des foires artisanales seront organisés sur le quai Masseck Ndiaye, offrant ainsi une expérience culturelle complète aux festivaliers.

De plus, des projections de films seront organisées pour sensibiliser le public sur des thématiques actuelles, enrichissant ainsi le caractère engagé et éducatif du festival. Les grandes performances se dérouleront à la place Baya Ndar, où les festivaliers auront l’occasion de découvrir des artistes internationaux de renom ainsi que des légendes de la musique sénégalaise telles que Ben Aylon et Aly Ndiaye Rose.

Le budget de cette édition est estimé à près de 200 millions FCFA, selon Fara Tall, membre du comité d’organisation, témoignant ainsi de l’ampleur et de l’importance de cet événement pour la région.

En somme, la 32ème édition du Festival International de Jazz de Saint-Louis promet d’être une célébration musicale vibrante et enrichissante, mettant en lumière la diversité culturelle et le talent musical exceptionnel du Sénégal et du monde entier.

Tragédie à Saint-Louis : Deux enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison à City Niakh

La communauté de Saint-Louis, dans le quartier de City Niakh, est plongée dans le deuil suite à la tragique perte de deux jeunes enfants dans un incident d’effondrement de maison survenu ce samedi à l’aube.

Cet événement dévastateur a secoué la ville et soulevé des préoccupations quant à la sécurité des habitations vétustes dans les zones urbaines.

L’incident s’est produit alors que les résidents envisageaient de quitter leur domicile en raison de son état de délabrement avancé. Selon les témoins oculaires, la catastrophe s’est produite aux alentours de 06 heures du matin.

Les deux jeunes filles, âgées de quatre et six ans, étaient présentes avec leur mère au moment du drame. Malheureusement, elles ont perdu la vie sur le coup. Quant à leur mère, grièvement blessée, elle a été immédiatement évacuée vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité des habitations dans les zones urbaines, en particulier celles qui présentent des signes de vétusté et de fragilité structurelle. Les autorités locales sont appelées à enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement et à prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

En cette période de deuil, la communauté de Saint-Louis se rassemble pour soutenir la famille endeuillée et exprimer sa solidarité envers ceux qui ont été touchés par cette perte tragique.

La Cour des comptes émet des réserves sur la gestion des dépenses publiques à Saint-Louis

Dans son rapport final portant sur la période 2017-2020, la Cour des comptes a scruté de près la gestion des finances publiques de la commune de Saint-Louis, mettant en lumière plusieurs manquements préoccupants. Les conclusions de la Chambre des collectivités territoriales révèlent des irrégularités dans l’ordonnancement des dépenses d’acquisition d’effets d’habillement, pointant du doigt le maire de la ville.

Selon le rapport, le maire aurait omis de fournir les pièces justificatives requises par la réglementation en vigueur, notamment en ce qui concerne les dépenses liées à l’acquisition d’effets d’habillement pour le personnel municipal. Plus précisément, la Cour des comptes a identifié des paiements effectués sans respect des règles budgétaires et comptables des collectivités territoriales.

Parmi les dépenses concernées, on trouve un marché de 973 500 F CFA destiné à l’habillement du personnel de la perception municipale, ainsi qu’un autre marché de 5 208 225 F CFA accordé à Ndiapandal Service, sans la présentation de la facture du fournisseur. Ces manquements ont été jugés contraires aux règles d’exécution des dépenses publiques, en violation des dispositions réglementaires en vigueur.

De plus, la Cour des comptes a relevé l’absence de production de l’état nominatif des bénéficiaires des effets d’habillement, ce qui aurait dû inclure des informations telles que leur numéro de matricule de solde, leur grade, leurs fonctions, ainsi que l’indication du texte autorisant la prise en charge de la dépense par la commune.

Ces constats mettent en évidence des lacunes sérieuses dans la gestion des finances publiques de la commune de Saint-Louis et soulèvent des questions quant à la transparence et à la rigueur dans la gestion des deniers publics. Ils soulignent également la nécessité d’un renforcement des mécanismes de contrôle et de supervision des dépenses au niveau local, afin d’assurer une gestion plus responsable et plus transparente des fonds publics.

Bisbilles dans les rangs de Pastef/Saint-Louis : La coordination des des femmes monte au créneau…

Qui l’aurait cru. Selon nos confrères de Seneweb, un mois après l’élection de Bassirou Diomaye en tant que 5ème président du Sénégal, le parti Pastef Saint-Louis fait face à ses premiers problèmes internes. En effet, le Mouvement des Femmes (Mojip) au sein du parti des Patriotes est en proie à des dissensions. Ce mardi, lors de leur assemblée générale, ces divergences ont éclaté au grand jour. Certains membres du mouvement ont lancé un appel à la coordinatrice nationale pour qu’elle intervienne à Saint-Louis afin de résoudre le conflit. Nancy Sow, responsable du Mouvement national Jiguen Pastef (MOJIP), a dénoncé les injustices au sein du MOJIP et a demandé à la coordinatrice nationale, Maïmouna Dièye, d’intervenir pour mettre fin à ces problèmes.
« Nous demandons la venue de la coordinatrice à Saint-Louis. Il y a des problèmes au niveau de la coordination. Nous voulons réparer ces injustices. Nous réclamons notre droit à une reconnaissance. Nous voulons le renouvellement du bureau afin de nous préparer pour les élections législatives. Nous voulons nous réunir dans l’unité, surmonter nos divergences et travailler ensemble », a déclaré Nancy Sow. 
Ndèye Coumba Sow, une autre responsable du parti, a également appelé à l’unité au sein du MOJIP pour mieux se préparer aux prochaines échéances. Maguette Mané, membre du cadre de concertation du parti Pastef, a rappelé les nombreux efforts des femmes pour la libération de leurs leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, avant de demander à la responsable nationale d’intervenir à Saint-Louis pour aplanir les divergences.
 « Les femmes se sont battues depuis l’emprisonnement de nos leaders, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Nous avons même sollicité les chefs religieux pour des prières en faveur de leur libération. Nous sommes même allées voir Said Abidine Diop, le marabout qui a enseigné le Coran à notre leader Ousmane Sonko. Nous avons fait du porte-à-porte lorsque les gens n’osaient pas sortir. Nous demandons à notre coordinatrice nationale de venir le plus rapidement possible à Saint-Louis pour résoudre ces problèmes, d’autant plus que nous nous approchons des élections municipales et législatives. Nous appelons la responsable nationale à venir à Saint-Louis pour le renouvellement des instances », a-t-elle soutenu. L’autre camp qui n’était pas présent à l’assemblée générale, n’a pas souhaité s’exprimer sur la situation.

Un drame sans précédent secoue le quartier Hlm de Saint-Louis : Mort tragique lors d’une altercation lors du jeu de Simbe

Dans une nuit de lundi déjà sombre, une tragédie a frappé le quartier Hlm de Saint-Louis, plongeant ses résidents dans un état de choc et d’incrédulité. El Hadj Oumar Ndiaye, un jeune homme âgé de seulement 20 ans et originaire du Saloum, a été brutalement tué lors d’une altercation survenue pendant le jeu de Simbe, également connu sous le nom de jeu de faux lion.

L’événement, qui aurait éclaté tard dans la nuit, a bouleversé la quiétude de ce quartier paisible, plongeant ses habitants dans un profond désarroi. Ameth Dia, président du conseil du quartier Hlm, exprime un sentiment partagé de consternation et de chagrin : « Le jeu de Simbe n’était pas autorisé », a-t-il confié, soulignant le caractère non réglementé de cette activité qui a conduit à une issue tragique.

Selon les informations recueillies, l’autorisation délivrée par les autorités locales n’était pas destinée à organiser un jeu de Simbe, mais plutôt une autre activité. Cette divergence entre les attentes et la réalité a jeté une lumière crue sur les dangers potentiels de telles pratiques non autorisées.

Le jeune El Hadj Oumar Ndiaye, victime de cette altercation mortelle, est décédé des suites de ses blessures. Son corps repose encore à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il a été transporté par les sapeurs-pompiers après le terrible incident.

L’auteur présumé de cette attaque meurtrière est actuellement en fuite, selon des sources relayées par Rts.sn visité par Senego. Cependant, les autorités locales ont lancé une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux et faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.

En ces moments sombres, la communauté du quartier Hlm pleure la perte d’un de ses jeunes membres, rappelant ainsi l’importance cruciale de la sécurité et de la prévention des violences dans nos quartiers. Ce drame doit servir de rappel poignant de la nécessité de promouvoir des activités sûres et réglementées pour nos jeunes, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Saint-Louis : Impatience des commerçants face à l’inactivité des ponts bascules

Les membres de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Saint-Louis expriment leur frustration face à l’inactivité persistante des trois ponts bascules de Mbodiène, Mboundom et Ndioum, installés il y a maintenant trois ans. Ces équipements, qui devraient permettre de mesurer précisément le tonnage des productions locales, notamment celui du riz, demeurent toujours non fonctionnels.

Le président de la chambre consulaire de Saint-Louis, Cheikh Mouhamadou Sourang, a exprimé son mécontentement face à cette situation. Selon lui, ces ponts bascules sont d’une importance capitale pour l’évaluation et le développement de l’agriculture dans la région.

Lors d’une récente visite avec des représentants de l’Union Nationale des Chambres de Commerce, d’Industries et d’Agricultures du Sénégal, l’urgence de la mise en service de ces ponts bascules a été clairement soulignée. Financés par le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), ces équipements sont attendus pour jouer un rôle crucial dans la dynamisation de l’économie régionale.

Il est impératif que ces ponts bascules entrent en fonction le plus rapidement possible afin de permettre aux acteurs économiques locaux de bénéficier d’une infrastructure essentielle pour leurs activités. Leur activation contribuera à faciliter les transactions commerciales et à soutenir le secteur agricole, ce qui aura un impact positif sur l’économie de la région de Saint-Louis.

Validation du Budget Annuel du Projet SERRP : Vers la Réduction de la Vulnérabilité Côtière à Saint-Louis

Le Comité Régional de Pilotage a approuvé le budget annuel du Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience (SERRP) pour l’exercice de l’année 2024, le fixant à 19 250 092 523 FCFA. Cette décision fait suite à une évaluation positive du travail accompli en 2023 dans le cadre de ce projet, qui entre désormais dans sa dernière phase.

Mis en œuvre par l’Agence de Développement Municipal (ADM), le SERRP vise à réduire la vulnérabilité des populations installées le long de la Langue de Barbarie et à renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière de l’agglomération de Saint-Louis. Dans ce cadre, environ 500 logements (RDC, R+1 et R+2) seront construits sur une superficie de 14 hectares à Diougop, dans la commune de Gandon.

Ce site, entièrement viabilisé avec des infrastructures telles que l’eau, l’électricité, un réseau de drainage des eaux pluviales, une station de pompage, des voiries, etc., accueillera également des équipements sociaux. L’aménagement environnant des logements vise à offrir aux populations un cadre de vie plus décent, doté de toutes les commodités nécessaires.

Le projet SERRP représente un engagement crucial dans la protection des populations vulnérables contre les risques côtiers et dans l’amélioration de leurs conditions de vie. En combinant la construction de logements résilients avec une infrastructure de soutien adéquate, il contribue à renforcer la résilience urbaine et à assurer un avenir plus sûr et plus durable pour les habitants de Saint-Louis.

Conflit à Saint-Louis : Les habitants s’opposent à l’implantation d’un pylône par Expresso Sénégal

À Saint-Louis, sur la rue Adanson dans l’île, un conflit oppose les habitants à la société de télécommunications Expresso. En cause : l’implantation prévue d’un pylône par l’entreprise, que les riverains refusent catégoriquement sur leurs terres.

Le 23 mars 2023, Expresso Sénégal a lancé les travaux pour ériger un pylône de 35 mètres de hauteur sur la rue Adanson, à Saint-Louis Nord, à proximité de la maison d’arrêt et de correction. Cette décision a immédiatement suscité l’opposition des riverains, craignant notamment les risques liés à l’exposition aux fréquences cancéreuses ainsi que les possibles éboulements dus à la nature instable du sol.

Des réserves émises par les services de l’environnement ont corroboré les inquiétudes des habitants. En effet, les travaux d’excavation ont déjà commencé à impacter les fondations des habitations voisines, menaçant même de les faire s’effondrer. Les sols mouvants et la remontée des eaux de la nappe rendent la situation particulièrement précaire, avec des fissures déjà visibles sur les murs environnants.

Malgré une mise en demeure officielle émise par la Direction de l’environnement et des établissements classés, Expresso Sénégal a repris les travaux, suscitant l’indignation des habitants. Certains dénoncent même des complicités au sein des autorités locales, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités, même pendant le mois de Ramadan.

Cette situation tendue risque de déclencher un conflit majeur, les résidents de la rue Adanson étant fermement déterminés à s’opposer à l’installation du pylône. Le bras de fer entre Expresso et les habitants de Saint-Louis met en lumière les enjeux complexes liés à l’urbanisation et à la cohabitation entre développement économique et préservation de l’environnement.

Génération Foot décroche un nul à Saint-Louis mais perd Idrissa Guèye sur blessure

Lors de son déplacement à Saint-Louis pour affronter la Linguère, Génération Foot a réussi à décrocher un bon match nul (0-0). Cependant, ce résultat positif a été largement éclipsé par la grave blessure subie par l’attaquant international U17, Idrissa Guèye.

Le jeune talent, qui rejoindra le FC Metz la saison prochaine, a été victime d’une fracture de la jambe gauche à la suite d’un tacle du défenseur de la Linguère, Mamadou Diop. Cette blessure a plongé le stade Mawade Wade dans une profonde tristesse.

Djiby Fall, l’entraîneur de Génération Foot, a pointé du doigt l’état du terrain comme cause principale de cette blessure grave. « C’est l’état du terrain qui a provoqué sa blessure, donc il est sous plâtre. Nous espérons qu’il va revenir très vite, mais je pense qu’il faut souligner que Saint-Louis ne mérite pas un terrain de ce genre », a déclaré Fall.

Il a également appelé à un plus grand respect pour Saint-Louis, une ville avec un riche passé footballistique. « Ceux qui gèrent le football de manière générale doivent respecter les villes de football. Saint-Louis est une ville au riche passé footballistique et il est crucial de protéger l’intégrité physique des joueurs », a-t-il ajouté.

Djiby Fall a exprimé sa compassion non seulement pour son joueur blessé mais aussi pour Magib Diagne, l’entraîneur de la Linguère, qui doit s’adapter et s’entraîner dans des conditions difficiles. « Quand un joueur se blesse, c’est très difficile. Je ressens également de la peine pour l’entraîneur de la Linguère, Magib Diagne. Jouer et s’entraîner dans de telles conditions est difficile pour lui », a-t-il conclu.

Cette situation met en lumière l’importance de la qualité des infrastructures sportives et le besoin d’investissements pour garantir la sécurité et le bien-être des joueurs sur le terrain.

Solidarité à Saint-Louis : L’amicale des services et le gouverneur unis pour soutenir les familles nécessiteuses

Une nouvelle démonstration éclatante de solidarité a eu lieu dans la région de Saint-Louis, portée par l’Amicale des chefs de services déconcentrés de l’État, en collaboration avec la Direction régionale de l’Action Sociale. Cette initiative a permis de venir en aide directement à près d’une centaine de familles dans le besoin.

La cérémonie organisée dans la grande cour de la Gouvernance de Saint-Louis a été marquée par la présence et le discours chaleureux d’Alioune Badara Sambe, le Gouverneur de la région. Il a exprimé sa satisfaction quant à la participation à cette action, soulignant son alignement avec les valeurs de solidarité et d’entraide qui caractérisent le peuple sénégalais. Le soutien apporté s’est matérialisé par la distribution de denrées alimentaires telles que du riz, du mil et des oignons, ainsi qu’une aide financière pour le transport.

Le Gouverneur, dans un esprit d’anticipation des festivités de fin de Ramadan, a adressé ses vœux à ses concitoyens tout en exprimant l’espoir que de telles initiatives de soutien deviennent de moins en moins nécessaires à l’avenir. Cette aspiration reflète les efforts continus déployés par les autorités pour promouvoir le développement et l’autosuffisance des populations.

Souleymane Diop, Directeur régional de la Planification et Président de l’Amicale, a mis en avant l’engagement social de cette association, actif depuis six ans. Il a appelé à une mobilisation accrue des autres entités pour amplifier l’impact de ces actes de bienfaisance. Cette année, l’Amicale a mobilisé plus de 2 millions de FCFA, démontrant ainsi la générosité et l’efficacité de la coordination au sein de la communauté de Saint-Louis.

Cette action de solidarité témoigne de la force et de la résilience de la communauté de Saint-Louis face aux défis rencontrés par les familles dans le besoin. Elle illustre également la capacité des institutions et des acteurs locaux à unir leurs forces pour répondre aux besoins les plus pressants de la population.

Démantèlement d’un Réseau de Prostitution à Saint-Louis : Arrestation de Six Prostituées, Dont une Canadienne

Une opération menée par les forces de l’ordre de Saint-Louis a conduit à l’arrestation de huit individus impliqués dans un réseau de prostitution clandestine et de proxénétisme. Parmi les personnes appréhendées, six étaient des prostituées originaires de Dakar, logées par les proxénètes. Seneweb rapporte les détails de cette opération qui a mis fin aux activités de ce réseau illicite.

L’intervention des policiers du commissariat central de Saint-Louis, placés sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, a permis de mettre un terme aux activités de ce réseau de prostitution clandestine. Tout a débuté par un renseignement reçu par les autorités concernant des jeunes femmes exerçant la prostitution dans un appartement meublé du quartier Léona. Sans perdre de temps, les enquêteurs ont été mobilisés pour agir rapidement.

Les investigations ont abouti à l’arrestation de six prostituées, parmi lesquelles figurait une ressortissante canadienne, ainsi que de deux proxénètes. Les prostituées ont été identifiées comme F. Diagne (21 ans), N. B. Diop (24 ans), A. Diouf (21 ans), M. Lopy (20 ans), M. A .Dacosta (19 ans), et E. Diop, née au Canada en 2006.

Les deux proxénètes arrêtés sont A. Sow (23 ans), un mareyeur, et S. S. M. Ndiaye (25 ans). Ces derniers hébergeaient les prostituées dans un appartement meublé où elles recevaient leurs clients.

Selon les conclusions de l’enquête menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la Sûreté urbaine, les jeunes femmes, originaires de Dakar, étaient prises en charge par A. Sow et son complice S. S. M. Ndiaye.

Les huit individus arrêtés ont été déférés vendredi dernier pour des accusations de proxénétisme, de prostitution clandestine et de non-inscription au fichier sanitaire. Cette opération témoigne des efforts des autorités pour lutter contre le trafic humain et la prostitution clandestine, assurant ainsi la protection des droits des personnes vulnérables impliquées dans de telles activités illicites.

Démantèlement d’un réseau d’émigration clandestine à Dahra Djoloff

Les personnes arrêtées, T. Sakho et A. Séne, sont accusées d’avoir été les convoyeurs d’un grand nombre de jeunes Dahrois et d’autres individus de la région, qui ont tenté de rejoindre l’Espagne à bord de pirogues de fortune. Malheureusement, plusieurs de ces migrants ont trouvé la mort en mer, mettant en lumière les dangers inhérents à ces voyages clandestins.

L’intervention des autorités a été déclenchée après l’arrestation du capitaine de pirogue Djibril Diop, ce qui a permis aux enquêteurs de remonter la piste jusqu’aux recruteurs opérant à Dahra et dans les environs. Cette action coordonnée a été saluée par les populations locales, qui ont exprimé un soulagement face à cette mesure visant à démanteler un réseau qui exploitait la vulnérabilité des jeunes en quête de meilleures opportunités à l’étranger.

Suite à leur arrestation, T. Sakho et A. Séne ont été conduits à Saint-Louis sous bonne escorte, où ils seront interrogés par les autorités compétentes. Cette opération marque un pas important dans la lutte contre l’émigration clandestine au Sénégal et souligne l’engagement des autorités à mettre fin à ces activités illégales qui mettent en danger la vie de nombreux migrants.

Louga : Arrestation de l’auteur présumé du viol d’une étudiante, arrêté à Saint-Louis

Le commissariat central de Saint-Louis a procédé à l’arrestation de S. Dia, un apprenti chauffeur soupçonné d’avoir violé une étudiante dans un bâtiment en construction à Louga. Cette affaire a suscité l’indignation et a mis en lumière les dangers auxquels sont confrontées les femmes dans les transports en commun.

L’étudiante Y. F. S., âgée de 21 ans, a été victime de cette agression alors qu’elle se rendait de Kébémer à Saint-Louis dans la nuit du dimanche au lundi dernier. Elle a embarqué dans un bus en compagnie de S. Dia, présenté comme un apprenti chauffeur.

Le trajet a pris une tournure terrifiante lorsque, arrivé à Louga, l’apprenti chauffeur a changé de direction et conduit la victime dans un endroit isolé, un bâtiment en construction inachevé. Sous la menace et l’intimidation, il a alors commis l’acte abject de viol sur l’étudiante.

Après avoir perpétré cet acte odieux, S. Dia a pris un autre véhicule pour se rendre à Saint-Louis. Une fois arrivée à destination, Y. F. S. a courageusement relaté les détails de son calvaire à ses proches. Son grand frère a rapidement localisé le suspect à la gare routière de la vieille ville de Saint-Louis, où il a été appréhendé par les autorités.

Une enquête a été menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la sûreté urbaine, et le présumé violeur a été déféré au tribunal de grande instance de Saint-Louis à l’issue de celle-ci.

Cette affaire révèle la vulnérabilité des femmes dans les transports en commun et souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les passagers, en particulier les femmes et les jeunes filles. Elle met également en lumière l’importance de la sensibilisation et de l’éducation pour lutter contre les violences sexuelles et garantir la sécurité de tous.

Saint-Louis : Bassirou Diomaye Faye remporte une victoire écrasante avec 63% des voix

Les résultats provisoires de l’élection présidentielle dans la commune de Saint-Louis sont maintenant disponibles, et ils montrent une avance écrasante pour le candidat de la coalition Diomaye 2024, Bassirou Diomaye Faye. Avec 49 077 voix, Faye a obtenu 63,2% des suffrages exprimés, selon les données officielles.

Ces résultats placent Amadou Ba, de la coalition Benno Bokk Yakaar, en deuxième position avec 21 600 voix, représentant 28,4% du total des voix exprimées. Aliou Mamadou Dia arrive en troisième position avec 2 456 voix, ce qui représente 3,3% des voix exprimées.

La victoire écrasante de Bassirou Diomaye Faye dans la commune de Saint-Louis souligne un fort soutien de la population locale à sa candidature. Ces résultats renforcent également la tendance observée dans d’autres régions du pays, où Faye a également obtenu des résultats impressionnants.

Cette victoire de Faye à Saint-Louis pourrait avoir un impact significatif sur le résultat global de l’élection présidentielle, signalant un fort élan en faveur de sa coalition et de son programme politique.

Cependant, il convient de noter que ces résultats sont encore provisoires et que des résultats définitifs seront nécessaires avant de confirmer officiellement le vainqueur de l’élection présidentielle.

Tensions Électorales à Saint-Louis : Affrontements Entre Militants Ravivent les Craintes de Violence

La ville de Saint-Louis, réputée pour sa tranquillité et son charme historique, est aujourd’hui le théâtre de vifs affrontements politiques, alors que le pays se prépare à des élections cruciales. Des heurts violents ont éclaté entre les partisans des différents camps politiques, exacerbant les tensions au sein de la communauté et suscitant des inquiétudes quant à la stabilité régionale.

Les troubles ont débuté au centre de l’école Rawane Ngom, un lieu clé où un grand nombre de responsables de la mouvance présidentielle devaient exercer leur droit de vote. Ce qui aurait dû être une journée de démocratie et d’exercice des droits civiques s’est transformé en scène de confrontation amère.

La situation a dégénéré lorsque le ministre-maire de la ville, Mansour Faye, s’est retrouvé confronté à des jeunes manifestants qui l’ont accueilli avec des huées hostiles devant le site de vote. Cette manifestation d’hostilité a clairement illustré les tensions palpables entre les différents groupes politiques dans la région.

Plus tôt dans la journée, des échauffourées avaient déjà éclaté au centre Boly Diaw, mettant aux prises les partisans des deux principaux camps en lice. Ces affrontements, loin d’être anodins, reflètent les profondes divisions et rivalités politiques qui sous-tendent le paysage électoral.

Ces incidents sont révélateurs des défis auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise. Malgré la volonté de garantir des élections libres et équitables, les tensions politiques persistent et menacent la stabilité sociale dans certaines régions du pays.

Alors que le Sénégal cherche à consolider ses acquis démocratiques et à promouvoir la paix et la cohésion sociale, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent à respecter les processus démocratiques et à résoudre leurs différends de manière pacifique et constructive.

Dans l’attente des résultats électoraux et dans un contexte de polarisation croissante, il est essentiel que les autorités locales et nationales prennent des mesures fermes pour prévenir toute escalade de la violence et œuvrent à rétablir un climat de confiance et de respect mutuel entre les différents acteurs politiques.

La stabilité et la prospérité du Sénégal dépendent de la capacité de ses citoyens et de ses dirigeants à surmonter les divisions politiques et à œuvrer ensemble pour un avenir meilleur et plus harmonieux pour tous.

Présidentielle au Sénégal : Saint-Louis enregistre un taux de participation de 44 % à 14 heures

À Saint-Louis, la dynamique démocratique se poursuit alors que les électeurs se rendent massivement aux urnes pour exprimer leur voix lors de l’élection présidentielle en cours. Dans les différents centres de vote de la ville, un flux constant d’électeurs a été observé, signalant ainsi un engagement citoyen notable. À 14 heures, le taux de participation était estimé à 44 %, témoignant de l’enthousiasme et de l’implication de la population dans ce processus électoral crucial.

Cette participation active reflète l’importance accordée par les habitants de Saint-Louis à l’exercice de leur droit de vote et à leur rôle dans la détermination de l’avenir politique du pays. Alors que la journée électorale se déroule, les autorités locales supervisent attentivement le processus pour garantir son bon déroulement et assurer la sécurité des opérations.

Saint-Louis, en tant que ville historique et importante, joue un rôle essentiel dans le paysage politique sénégalais. Le taux de participation élevé enregistré à ce stade de la journée reflète la conscience civique et l’engagement démocratique de ses habitants. À mesure que les heures passent, l’attention reste portée sur l’évolution du taux de participation et sur les résultats qui en découleront.

Les électeurs de Saint-Louis, comme ceux du reste du pays, continueront à exercer leur droit démocratique dans un esprit de responsabilité et de détermination, contribuant ainsi à façonner le futur politique du Sénégal.

Saint-Louis : Khalifa Sall Écoute et Propose des Solutions à Guet-Ndar

La caravane de Khalifa Sall a fait escale ce jeudi dans les rues de Saint-Louis, offrant à l’ancien maire de Dakar l’opportunité de recueillir les préoccupations des habitants, notamment ceux de Guet-Ndar. Ce quartier, principalement peuplé de pêcheurs, est confronté à de sérieux défis, en particulier en ce qui concerne l’érosion côtière, une problématique majeure pour la région.

Bamba Mbaye, porte-parole des résidents de Guet-Ndar, a exprimé les difficultés rencontrées par sa communauté lors du passage de Khalifa Sall dans leur quartier. « Le premier problème, c’est l’érosion côtière. Certaines personnes ont été déplacées, mais toutes leurs activités restent ici. Ils sont obligés, tous les jours, de payer le transport pour venir au travail », a-t-il souligné. « Il y a aussi les problèmes des pêcheurs avec les autorités mauritaniennes, parce que la frontière est à deux kilomètres. Tout cela est à l’origine de l’émigration clandestine qui n’était pas l’apanage des Guet-Ndariens ».

Pour Khalifa Sall, ces problèmes sont le résultat de l’échec politique du gouvernement en place depuis deux décennies. Il a ensuite proposé des pistes de solution concrètes en accordant une importance particulière à la consultation des populations locales.

« Pour nous, les problèmes doivent être résolus en collaboration avec les populations qui connaissent mieux leurs préoccupations », a affirmé Khalifa Sall. Concernant l’érosion côtière, il a critiqué les mesures inefficaces prises jusqu’à présent, proposant une approche plus proactive. « Ces pierres posées sur la plage ne peuvent rien régler. Il faut aller là où se trouve le problème pour le régler. Sinon, on va jeter des milliards dans l’eau », a-t-il souligné. Il a également mentionné l’impact de l’exploitation pétrolière sur les pêcheurs locaux, s’interrogeant sur l’absence de compensations financières pour ces communautés.

Khalifa Sall a enfin émis une proposition concrète pour faire face à l’érosion côtière, suggérant la construction d’habitats en hauteur pour les familles touchées, une mesure qui pourrait être appliquée dans toutes les villes côtières confrontées à des défis similaires.

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Saint-Louis : Engouement et ferveur autour de Anta Babacar Ngom Diack

Une marée humaine a accueilli chaleureusement Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, lors de sa campagne électorale dans la vieille ville de Saint-Louis. L’enthousiasme palpable et la ferveur qui ont accompagné son passage ont témoigné d’un soutien croissant envers sa candidature.

Dans les rues étroites et chargées d’histoire de cette cité emblématique, Anta Babacar Ngom Diack a su captiver les esprits et rallier les cœurs à sa cause. Sa vision pour un avenir meilleur a trouvé un écho profond parmi les habitants, qui aspirent à un changement positif et porteur d’espoir.

La présidente du mouvement ARC s’est révélée comme une figure charismatique et inspirante, capable de mobiliser les foules et d’incarner les aspirations du peuple. Son engagement en faveur du progrès et de l’inclusion a suscité un élan d’adhésion et de confiance, transformant sa campagne en un véritable mouvement populaire.

À Saint-Louis, berceau de l’histoire et de la culture sénégalaise, Anta Babacar Ngom Diack a laissé une empreinte indélébile dans le paysage politique. Son passage restera gravé dans les mémoires comme un moment historique, où les citoyens ont exprimé leur soutien indéfectible à sa candidature et à sa vision pour le futur.

Alors que la campagne électorale de 2024 bat son plein, l’engouement autour d’Anta Babacar Ngom Diack ne cesse de croître, portant avec lui l’espoir d’un renouveau et d’une gouvernance inclusive. À travers ses actions et ses discours, elle incarne les valeurs de progrès, de justice et de solidarité qui animent le peuple sénégalais.

En cette période cruciale pour la nation, Saint-Louis se dresse comme un symbole de résilience et d’espoir, portant haut les aspirations d’un peuple en quête de changement. Avec Anta Babacar Ngom Diack à sa tête, le mouvement pour un Sénégal meilleur et plus juste prend un nouvel élan, prêt à conquérir l’avenir avec détermination et optimisme.

Engouement populaire autour de la candidate Anta Babacar Ngom à Saint-Louis


Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, a suscité un engouement impressionnant lors de sa campagne électorale à Saint-Louis. La foule compacte qui l’a accueillie témoigne du soutien croissant envers sa candidature et de l’enthousiasme qu’elle suscite parmi les habitants de la ville.


La présence massive de partisans dans les rues de la vieille ville de Saint-Louis a illustré l’engouement et la ferveur suscités par la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa vision pour l’avenir a captivé les foules et a nourri l’espoir d’un changement positif parmi les habitants.


Cette forte mobilisation témoigne du soutien grandissant envers la candidate et de son impact sur la population locale. Anta Babacar Ngom Diack s’est affirmée comme une figure majeure de la campagne électorale de 2024, grâce à son charisme et à sa vision convaincante pour l’avenir de Saint-Louis et du Sénégal.

La campagne électorale d’Anta Babacar Ngom à Saint-Louis a été marquée par un soutien massif et une ferveur palpable parmi les habitants. Son engagement envers le changement et sa capacité à mobiliser les foules font d’elle une candidate incontournable dans la course présidentielle de 2024.

Drame de Saint-Louis : le douloureux exercice d’identification des corps des migrants

Plus d’une semaine après le drame, des familles des victimes du dernier chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants au large de Saint-Louis, n’ont toujours pas pu entamer leur deuil.

D’après les informations de L’Observateur, elles continuent de converger à l’hôpital régional régional de Saint-Louis pour récupérer les dépouilles, faisant face au douloureux exercice d’identification du corps de leur proche.

Isseu Diop, trouvée assise à même sol, à quelques mètres de la morgue, se confie au journal : « Lorsqu’on a été informé du chavirement de la pirogue, nous avons aussitôt entamé les recherches. C’est ainsi que nous avons appris qu’il y a des corps sans vie à la morgue de l’hôpital de Saint-Louis. Nous avons alors fait le déplacement pour vérifier si la dépouille de notre frère y est. »

Le corps de celui-ci identifié, dit-elle, « on s’active aux formalités de restitution de la dépouille. »

Après avoir rempli toutes ces formalités, un septuagénaire, qui a récupéré le corps de son neveu, est confronté à « un grand dilemme » : celui du « convoyage onéreux des dépouilles identifiées ».

Il explique : « Il s’agit de trouver une caisse garantissant une conservation correcte de la dépouille jusqu’à Touba, sans que la glace ne fonde. » Dans la foulée, informe-t-il : « un individu venu lui prêter main forte lui a conseillé de se rendre à la Mosquée ‘’Al Ikhssane’’ d’El Hadji Madior Cissé. »

Selon son interlocuteur, il pourra trouver dans ce lieu de culte, « des caisses dédiées à ce type de transport de dépouilles. »

Un autre parent éploré a fini de craquer. Il s’agit du frère de Pape Abdou Diané, décédé au cours du naufrage, narre le quotidien d’informations. « Pape Abdou représentait tout pour moi. Il était un petit frère exemplaire. Il a toujours voulu vivre à la sueur de son front. Il était à sa quatrième tentative. A chaque fois, il m’informait. Mais cette fois, il ne m’a pas avisé », lâche-t-il, en sanglots.

Il précise toutefois que le Premier ministre Amadou Ba, à leur chevet avant d’être remplacé par Sidiki Kaba mercredi, leur « a offert une enveloppe financière pour assurer les frais de transports ».

Au cours de l’exercice d’identification, le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, révèle, selon L’Obs, que « des parents de défunts ont eu à confondre les corps sans vie de leur proche avec d’autres dépouilles. C’est le Commandant des sapeurs pompiers qui m’a informé de cette situation. Mais, tout est rentré dans l’ordre ».

SENELEC contribue au bien-être des mosquées de la langue de barbarie à Saint-Louis

L’antenne régionale de la Société nationale d’électricité (SENELEC) à Saint-Louis a récemment fait un geste significatif en remettant des tapis de prière à deux mosquées de la Langue de Barbarie, une partie de la vieille ville. La cérémonie de remise de ce don s’est déroulée en présence du conseil des sages et notables de la Langue de Barbarie, ainsi que de représentants de SENELEC.

Abdourahmane Diop, délégué régional nord de la SENELEC, a expliqué que cette initiative découle d’une rencontre avec le conseil des notables. Outre les tapis de prière, la SENELEC a également prévu d’installer un climatiseur pour la morgue locale.

« La Langue de Barbarie constitue un quartier de voisinage de SENELEC. Nous sommes venus rencontrer le conseil des notables. C’est à la suite de cette rencontre là qu’est née l’idée de doter les deux mosquées de nattes de prière et d’un climatiseur pour la morgue », a déclaré M. Diop.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise de SENELEC, visant à contribuer au bien-être des communautés locales. Abdourahmane Diop a souligné l’engagement de SENELEC à accompagner les populations de la Langue de Barbarie, un quartier qui joue un rôle économique crucial dans la région de Saint-Louis.

« La SENELEC aussi s’engage à accompagner ces populations, notamment les jeunes et les femmes sur le volet social mais aussi économique, parce que nous sommes conscients que la Langue de Barbarie constitue aujourd’hui le poumon économique de la région de Saint-Louis », a-t-il ajouté.

Omar Sarr, secrétaire général du conseil des imams et notables de Guet-Ndar, a exprimé sa gratitude envers la SENELEC pour ce geste bénéfique. Il a également salué le directeur général de SENELEC, Pape Mademba Bitèye, ainsi que l’ensemble du personnel de l’entreprise.

Cette initiative de SENELEC démontre son engagement envers le développement social des communautés locales et renforce les liens entre l’entreprise et les populations qu’elle dessert. Un comité de pilotage sera mis en place pour assurer la pérennité de ces actions à l’avenir.

Saint-Louis : la morgue submergée de corps de migrants, le responsable tire la sonnette d’alarme

À Saint-Louis, la morgue de l’hôpital régional est confrontée à une situation critique, survenue une semaine après le tragique chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants. Le bilan actuel fait état de 48 victimes, dont 21 blessés et 27 corps sans vie, avec des recherches en cours pour retrouver d’autres personnes.

Le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, tire la sonnette d’alarme, soulignant que la capacité actuelle de la morgue est de 6 tiroirs, dont seulement 2 sont actuellement disponibles. « La morgue de l’hôpital de Saint-Louis ne peut plus couvrir les besoins. Il est nécessaire de l’agrandir ou de reconstruire une nouvelle morgue pour pouvoir conserver les morts dans les meilleures conditions », a déclaré M. Mbaye à L’Observateur.

Il a informé le Premier ministre, Amadou Ba, de cette situation lors de sa récente visite. M. Mbaye insiste sur la nécessité d’une intervention rapide pour éviter un débordement de la morgue, qui couvre toute la région de Saint-Louis, recevant même des corps d’autres localités.

Face à cette situation critique, l’hôpital avait demandé au ministère de la Santé d’envoyer un camion frigorifique pour conserver les dépouilles. Bien que le camion ait été dépêché et conserve actuellement cinq corps non identifiés, il est prévu qu’il reparte à Dakar dans une semaine. Si d’ici là les corps ne sont pas identifiés, M. Mbaye indique qu’il sera contraint de les enterrer comme des morts inconnus.

La région de Saint-Louis est confrontée régulièrement au drame de l’émigration clandestine, mettant une pression accrue sur les services hospitaliers en cas de tragédie en mer.

Saint-Louis célèbre la journée internationale des droits des femmes à l’institut Français

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, l’Institut français de Saint-Louis prévoit plusieurs activités significatives ce vendredi, visant à célébrer les femmes et à promouvoir l’égalité des genres.

La journée débutera à 16 heures avec un panel intitulé « Égalité des genres dans l’art », qui se tiendra à la salle cinéma de l’Institut. Ce panel abordera des questions cruciales liées à l’égalité des genres dans le domaine artistique.

À partir de 20 heures, l’Institut français organisera une soirée cinéma, mettant en vedette le court-métrage « Au nom du sang », réalisé par Mamy Nakamura. Ce film poignant offre un témoignage cinématographique sur les violences sexuelles au Sénégal.

La journée culminera à 21 heures avec « Slam au féminin : la voix des femmes en slam ». Cette activité sera une célébration poétique de la force des femmes, de leurs revendications et de leurs histoires à travers l’art du slam.

Parallèlement, le centre culturel Le Château rendra hommage à Marie Madeleine Diallo, une figure emblématique de la culture, actrice et ancienne animatrice à la RTS, soulignant ainsi les contributions exceptionnelles des femmes dans le domaine artistique.

Le 8 mars, consacré à la lutte pour les droits des femmes et l’éradication des inégalités de genre, prend une signification particulière à Saint-Louis cette année avec ces événements stimulants et éducatifs organisés par l’Institut français et le centre culturel Le Château. Ces initiatives contribuent à sensibiliser et à promouvoir l’égalité des genres dans la région.

Saint-Louis : La police déjoue un voyage d’émigration clandestine et arrête 48 Candidats, un organisateur déféré devant la justice

Dans une opération nocturne menée avec succès, le commissariat central de Saint-Louis a contrecarré les plans de 48 individus qui envisageaient une traversée illégale vers des horizons incertains. Sous la conduite déterminée du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, les forces de l’ordre ont opéré une interception de grande envergure dans la nuit du jeudi au vendredi précédent, marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre les réseaux de trafic humain et les traversées clandestines.

Les policiers, dans le cadre de leur mission de surveillance et de protection des frontières, ont non seulement arrêté les 48 candidats à l’exil, mais ont également réussi à appréhender l’organisateur présumé de cette tentative de voyage clandestin, selon des sources autorisées au sein de l’enquête. Cette série d’arrestations témoigne de la vigilance accrue des autorités locales face aux activités criminelles liées à l’émigration clandestine et de leur détermination à prévenir les risques inhérents à de telles traversées.

Après des investigations méticuleuses et des interrogatoires approfondis, le présumé convoyeur a été déféré devant le parquet compétent ce lundi. Cette étape cruciale marque le début du processus judiciaire visant à traduire en justice les responsables présumés de cette entreprise illégale, démontrant ainsi la ferme volonté des autorités de lutter contre le trafic d’êtres humains et de protéger les droits des migrants.

Cette action répressive s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités pour contrecarrer les tentatives d’émigration clandestine et pour assurer la sécurité des citoyens. Elle souligne également l’engagement des forces de l’ordre à appliquer rigoureusement la loi et à faire face aux défis posés par les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des migrants à des fins lucratives.

La présentation du convoyeur présumé devant le parquet constitue un signal fort envoyé aux trafiquants d’êtres humains et à tous ceux qui envisagent de se livrer à de telles pratiques illégales. Cette mesure vise à dissuader les individus de se risquer dans des voyages périlleux et non réglementés, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois et les normes internationales en matière de migration.

Cette opération de la police de Saint-Louis souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre, les autorités locales et les partenaires internationaux dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la protection des droits des migrants. Elle met en lumière la détermination des autorités à garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens, tout en adressant un avertissement sévère aux individus impliqués dans des activités criminelles qui exploitent la détresse des autres à des fins personnelles.

Présentation d’œuvres littéraires de Fara Ndiaye à Saint-Louis : Un Voyage Poétique Éblouissant

L’Institut français de Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, a brillé de mille feux ce week-end lors de la présentation de deux ouvrages captivants de l’écrivain-poète sénégalais Fara Ndiaye : « Il pleut sur Dakar des têtes révoltées » et « Mélopées divines ».

« Il pleut sur Dakar des têtes révoltées » transporte le lecteur dans un tourbillon d’émotions, explorant les méandres de la révolte et de l’altérité. À travers ce recueil de poèmes, Fara Ndiaye offre une plongée saisissante dans l’âme tourmentée de Dakar, capturant l’essence même de la lutte quotidienne du peuple. La présentation de cet ouvrage a été orchestrée avec éloquence par le professeur de philosophie Amadou Sow, qui a partagé son admiration pour l’œuvre de son ancien élève.

En présentant ces deux ouvrages, Fara Ndiaye continue de laisser une empreinte indélébile dans le paysage littéraire sénégalais, captivant les lecteurs avec sa sensibilité et sa profondeur poétique. Ces œuvres promettent de nourrir l’âme des amateurs de poésie et de perpétuer l’héritage culturel de la région avec éclat et splendeur.

Les États-Unis expriment leurs condoléances suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis

Les États-Unis ont exprimé leur profonde tristesse et leurs sincères condoléances suite au tragique naufrage d’une pirogue au nord du Sénégal, qui a entraîné la perte de plus de 20 vies humaines.

Dans un communiqué officiel, les États-Unis ont déclaré : « Nous sommes profondément attristés par le tragique naufrage survenu au Nord du Sénégal, qui a coûté la vie à plus de 20 personnes. » Ils ont également présenté leurs condoléances à toutes les personnes touchées par cet événement dévastateur.

Le communiqué exprime également des vœux de prompt rétablissement à toutes les personnes blessées lors de cet incident tragique. Les États-Unis adressent leurs plus sincères condoléances aux familles et aux communautés touchées par cette tragédie.

Le bilan du chavirement de la pirogue au large de Saint-Louis s’est alourdi à 26 décès après la découverte de deux nouveaux corps sans vie ce jeudi. Cette nouvelle a profondément ému la population et suscité une vague de solidarité nationale et internationale envers les victimes et leurs familles.

La réaction des États-Unis témoigne de la compassion et du soutien de la communauté internationale envers le peuple sénégalais dans cette période de deuil et de douleur.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Le Premier ministre aux côtés des familles et des blessés

Le Premier ministre sénégalais, Amadou Bâ, s’est rendu à Saint-Louis jeudi après-midi pour témoigner de son soutien aux familles des victimes et aux blessés du chavirement tragique d’une pirogue. L’embarcation transportait 280 personnes aspirant à l’émigration irrégulière et a chaviré en mer, aboutissant à la perte de 26 vies humaines selon les derniers bilans officiels.

Accompagné d’une délégation ministérielle, comprenant notamment les ministres de la Santé et de l’Action sociale, du Développement communautaire, de l’Environnement, de la Pêche, des Infrastructures, de la Jeunesse, ainsi que le secrétaire général du gouvernement, le Premier ministre a d’abord visité l’hôpital régional de Saint-Louis pour prendre connaissance de l’état de santé des blessés et des rescapés.

Par la suite, la délégation s’est rendue à la morgue de la grande mosquée de Saint-Louis pour rendre hommage aux victimes du tragique accident maritime.

Ce drame a conduit à la mise en place d’un comité régional de crise, regroupant le préfet du département et les diverses composantes des Forces de défense et de sécurité, afin de coordonner les efforts de secours et d’assistance aux victimes et à leurs familles.

L’embarcation, partie de Joal sur la Petite-Côte sénégalaise avec pour destination l’Espagne, a connu ce funeste destin au large de Saint-Louis, plongeant la nation dans le deuil et la consternation.

Chavirement d’une pirogue à Saint-Louis : Khalifa Sall souligne l’urgence de répondre aux problèmes de la jeunesse

Suite au tragique chavirement d’une pirogue à Saint-Louis, qui a entraîné la perte de nombreuses vies et causé de multiples blessures, Khalifa Ababacar Sall, candidat à la Présidentielle, a exprimé son profond chagrin et sa solidarité envers les familles des victimes.

Dans une déclaration poignante, Khalifa Sall a souligné l’importance cruciale de répondre aux préoccupations des jeunes. Il a insisté sur le fait que cette tragédie devrait servir de rappel poignant de l’urgence d’agir pour améliorer les conditions de vie et d’avenir de la jeunesse sénégalaise.

« Leur tragique destin nous rappelle l’urgence d’agir pour répondre aux préoccupations de la jeunesse », a-t-il déclaré sur son compte X.

En présentant ses condoléances émues aux familles endeuillées, Khalifa Sall a exprimé le vœu que la mémoire des défunts inspire un engagement renouvelé envers la création d’un avenir meilleur pour les générations futures.

Cette déclaration souligne l’importance capitale de s’attaquer aux problèmes structurels qui affectent la jeunesse sénégalaise, notamment en garantissant leur sécurité et en leur offrant des opportunités éducatives et professionnelles pour prospérer dans la société.

Immigration clandestine : Boubacar Sèye lance un cri d’alarme à l’État et aux acteurs politiques

Alors que le dialogue national et le projet de loi d’amnistie occupent le devant de la scène politique, un drame tragique au large de Saint-Louis vient rappeler une réalité douloureuse : l’immigration clandestine. Dans la soirée du mercredi 28 février, les autorités ont repêché environ 24 corps dans les eaux au nord du Sénégal, un événement qui suscite une vive émotion et des appels à l’action urgente.

Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons Sans Frontières, a exprimé son indignation et son appel à l’action lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. « Ce drame doit interpeller l’État du Sénégal et tout acteur politique », a-t-il déclaré avec gravité. Alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle, la jeunesse sénégalaise continue de périr en Méditerranée, un phénomène qui, selon Sèye, nécessite une réaction immédiate et une réflexion approfondie sur ses causes profondes.

« Les jeunes partent parce qu’ils n’ont plus d’espoir », a souligné Boubacar Sèye, mettant en lumière le désespoir qui pousse tant de jeunes à risquer leur vie dans des voyages périlleux vers l’inconnu. Pour inverser cette tendance alarmante, il est impératif de restaurer l’espoir et de rétablir la confiance en l’avenir. Sèye a insisté sur l’importance cruciale de préserver les ressources halieutiques, soulignant que la protection de ces ressources constitue le premier pas vers une solution durable à la crise migratoire qui touche le pays.

À travers ses paroles poignantes, Boubacar Sèye appelle à une action concertée et urgente de la part de l’État, des acteurs politiques et de la société dans son ensemble pour aborder de manière holistique la question de l’immigration clandestine et pour offrir un avenir meilleur à la jeunesse sénégalaise.

Naufrage tragique au large de Saint-Louis : Le Bilan macabre s’alourdit à 26 victimes

Saint-Louis, Sénégal – La tragédie de la pirogue échouée au large de Saint-Louis a plongé le pays dans le deuil alors que le bilan des victimes s’alourdit. Selon les dernières informations recueillies par ledakarois.sn auprès de sources proches de l’enquête, le nombre de morts s’élève désormais à 26.

Les corps sans vie des victimes reposent actuellement à la morgue de l’hôpital régional de la vieille ville, attendant d’être identifiés et rendus à leur famille pour un dernier adieu. Pendant ce temps, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans l’espoir de retrouver d’autres éventuels survivants.

Les circonstances de cette tragédie maritime commencent à se préciser. La pirogue, surchargée de quelque 300 personnes, avait quitté le port de Joal le mercredi 21 février dernier avec pour destination l’Espagne. Cependant, en haute mer, le capitaine a perdu le cap, aboutissant involontairement au Maroc. Désemparé et désorienté, ne sachant plus quelle direction prendre pour atteindre leur objectif, le capitaine a pris la décision pénible de rebrousser chemin vers le Sénégal.

C’est dans ces circonstances dramatiques que les autorités ont découvert la pirogue ce mercredi vers 11 heures à Sal Sal, à la frontière avec la Mauritanie. Le navire, surchargé et en détresse, a été arraisonné, révélant l’ampleur de la catastrophe humaine qui s’était jouée en mer.

Parmi les victimes, une diversité de nationalités a été identifiée, témoignant de la dimension internationale de cette tragédie. Des Sénégalais, des Mauritaniens, des Guinéens, et sans doute d’autres encore, étaient à bord de cette embarcation de fortune, tous aspirant à une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine et les traversées périlleuses vers l’Europe, cette nouvelle catastrophe maritime vient rappeler avec une cruelle évidence les dangers mortels auxquels sont confrontés ceux qui tentent désespérément de fuir la pauvreté et les conflits en quête d’un avenir plus prometteur.

Migration irrégulière : Une vingtaine de corps repêchés au large des côtes de Saint-Louis

Une tragédie d’une ampleur dévastatrice a frappé les côtes de Saint-Louis, où une pirogue surchargée de migrants a sombré, entraînant la perte tragique d’une vingtaine de vies humaines. Les détails macabres de cet incident ont choqué la nation et ont poussé les autorités à agir rapidement pour faire face à cette catastrophe humanitaire.

Selon les premiers rapports émanant de RFM, une pirogue transportant plus de 300 migrants désespérés cherchant à rejoindre les côtes espagnoles a chaviré aux premières heures de la journée, échouant sur les plages de Saint-Louis. L’ampleur de la tragédie est devenue rapidement évidente alors que les garde-côtes et les équipes de secours se sont déployés pour tenter de retrouver des survivants parmi les eaux tumultueuses.

Le gouverneur de la région a immédiatement pris des mesures en mettant en place un comité de gestion de crise pour coordonner les opérations de secours et de récupération des corps. Cette réponse rapide témoigne de la gravité de la situation et de l’urgence d’agir pour sauver des vies et soutenir les familles touchées par cette tragédie sans précédent.

Les témoignages des survivants ont révélé l’horreur de la scène alors que la pirogue surchargée luttait contre les vagues déchaînées, finissant par basculer dans les profondeurs de l’océan, emportant avec elle des dizaines de vies innocentes. Les images poignantes des corps échoués sur le rivage ont choqué le monde entier, rappelant la cruelle réalité de la migration forcée et des dangers mortels auxquels sont confrontés tant de personnes en quête d’une vie meilleure.

Au milieu de l’horreur et du chagrin, les efforts de secours se poursuivent sans relâche alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent jour et nuit pour retrouver d’autres survivants et récupérer les corps des victimes. Les communautés locales se sont mobilisées pour offrir un soutien et une solidarité aux familles touchées, tandis que les autorités gouvernementales ont appelé à une action urgente pour prévenir de futures tragédies en mer.

Cette catastrophe met en lumière les dangers omniprésents de la migration irrégulière et désespérée, alimentée par la pauvreté, les conflits et les crises humanitaires. Alors que les gouvernements du monde entier cherchent des solutions à cette crise mondiale, il est impératif de reconnaître la nécessité d’une approche globale qui garantisse la sécurité et la dignité de tous les migrants, tout en adressant les racines profondes de la migration forcée.

En cette période de deuil et de réflexion, nous sommes confrontés à un choix collectif : continuer à tolérer les tragédies en mer et les pertes de vies humaines, ou prendre des mesures décisives pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de désespoir. La réponse à cette question résonne au-delà des côtes de Saint-Louis, elle résonne dans nos cœurs et dans nos consciences, nous rappelant notre humanité commune et notre responsabilité envers nos frères et sœurs en quête de sécurité et de dignité.

Université Gaston Berger de Saint-Louis : Hommage à prospère C. Senghor, inhumé à Cabrousse

La communauté universitaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) pleure la perte tragique de l’un de ses étudiants, Prospère C. Senghor, décédé des suites de blessures infligées lors des affrontements du 10 Février dernier entre étudiants et forces de l’ordre. Dans un dernier adieu empreint de tristesse et de recueillement, Prospère a été inhumé dans son village natal de Cabrousse, situé dans le département de Oussouye, région de Ziguinchor.

Accompagné par des membres de l’administration de l’UGB, le corps professoral, ainsi que ses camarades étudiants, Prospère a été conduit à sa dernière demeure. Pour Mor Fall, secrétaire général de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le décès de Prospère représente une perte immense pour l’université. Il a souligné les qualités exemplaires de Prospère en tant qu’étudiant, décrivant sa disparition comme une tragédie pour toute la communauté universitaire.

Le Pr Abdoulaye Dème, directeur de l’UFR des Sciences Appliquées et Technologies où Prospère était inscrit, a témoigné de la brillance académique de ce dernier, louant son dévouement et son sérieux dans ses études. Il a également exprimé la tristesse qui règne au sein de la communauté universitaire depuis les événements tragiques qui ont coûté la vie à deux étudiants.

Souleymane Diallo, secrétaire général de la commission sociale des étudiants de l’UGB, a rappelé que Prospère manifestait pacifiquement pour réclamer justice pour leur camarade Alpha Yoro Tounkara. Ses camarades ont exprimé leur refus catégorique que l’université devienne un lieu de violence et de décès prématurés.

L’inhumation de Prospère C. Senghor à Cabrousse a marqué la fin d’un parcours trop tôt interrompu. Sa mémoire restera vivante au sein de la communauté universitaire de l’UGB, tandis que ses proches et ses camarades se souviendront de lui comme d’un étudiant exemplaire, plein de promesses et de détermination.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Report de l’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara : Retard dû à l’autopsie et à l’absence de médecin légiste à Saint-Louis

L’inhumation d’Alpha Yéro Tounkara, étudiant de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis tué lors des manifestations contre le report de l’élection présidentielle, a été reportée à ce vendredi, après avoir été initialement prévue pour mercredi.

Cette information a été communiquée par Me Khouraychi Bâ, l’avocat de la famille du défunt, dans un post sur Facebook repris par Les Échos. Selon l’avocat, l’enterrement a été déplacé en raison de l’absence de médecin légiste à Saint-Louis, obligeant le transfert du corps d’Alpha Yéro Tounkara à l’hôpital Principal de Dakar pour une autopsie.

L’absence de médecin légiste à Saint-Louis a entraîné des retards dans le processus, notamment dans la délivrance du certificat aux fins d’inhumation. Bien que les membres de la famille de la victime n’aient pas pu assister à l’autopsie comme souhaité, Me Bâ a indiqué qu’ils recevront le certificat ce jeudi, permettant ainsi la poursuite des préparatifs funéraires.

Ce report de l’inhumation souligne les défis logistiques auxquels sont confrontées les familles des victimes de violence, notamment dans les régions où les services médicaux spécialisés sont limités. Cela met également en lumière les lacunes du système de santé et de justice en matière de traitement des décès dans le contexte de manifestations et de troubles civils.

L’attente de la conclusion de l’autopsie et la délivrance du certificat aux fins d’inhumation prolongent la période de deuil pour la famille d’Alpha Yéro Tounkara et soulignent l’importance de la transparence et de l’efficacité dans le processus d’enquête et de justice pour les victimes de violences politiques.

Journée de mobilisation à Saint-Louis : Le CNCR énumère les difficultés du monde rural

Jeudi dernier, Saint-Louis a été le théâtre d’une mobilisation importante des producteurs de la vallée. Pendant plusieurs heures, les paysans de la région ont discuté de l’avenir de l’agriculture dans le nord du pays et des obstacles qui entravent son développement. Les principaux sujets de discussion ont inclus la révision de la loi agro-silvo-pastorale, la relève générationnelle, le financement agricole et la réforme foncière jugée cruciale.

Yaram Fall, vice-présidente du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR) et présidente du Collège des femmes du CNCR, a exprimé sa satisfaction quant à la mobilisation à grande échelle à Saint-Louis. Elle a expliqué que l’objectif de cette journée était de rassembler tous les membres des fédérations du CNCR pour discuter des problématiques liées à l’agriculture dans la région.

Lors de ces discussions, quatre thèmes ont été particulièrement soulignés, directement liés à la réforme de la loi agro-silvo-pastorale. Le premier concerne l’identité et le statut du paysan, mettant en avant l’importance de la reconnaissance des exploitations familiales. Ensuite, la nécessité de réactiver les sessions de concertation avec le gouvernement sénégalais pour garantir une révision équilibrée de la loi a été soulignée.

La réforme foncière a été identifiée comme un point crucial, nécessitant une implication adaptée prenant en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs ruraux. Cette mobilisation à Saint-Louis ne se limite pas au département, mais englobe toute la vallée du fleuve Sénégal. Les producteurs de riz, d’oignons, de tomates et autres productions ont discuté des défis communs du monde rural.

L’emploi des jeunes a également été abordé, mettant l’accent sur la nécessité d’aborder non seulement le renouvellement agricole, mais aussi l’insertion et l’installation des jeunes au sein des exploitations familiales et de la chaîne de valeur agricole.

Saint-Louis : Récit de tentatives d’enlèvements d’enfants, une vague d’inquiétude S’installe

Des tentatives d’enlèvements d’enfants ont semé la peur et l’inquiétude dans les quartiers de Ngalléle et Boudiouck à Saint-Louis, ravivant les craintes liées à ce phénomène alarmant. Des résidents ont partagé des récits choquants d’incidents récents, mettant en lumière la vulnérabilité des enfants face à ces menaces.

Un témoin, Alioune Badara, a partagé avec L’Observateur du jour le récit d’une tentative de rapt au début du mois de janvier : « La femme dont le mari est hors du pays, est restée seule avec ses deux enfants. Un jour, la femme est partie au travail, et la femme de ménage était chargée de conduire les enfants à l’école. En cours de route, cette dernière constate que l’un des enfants a oublié sa gourde. Elle demande aux enfants de l’attendre dans un coin de la rue afin d’aller récupérer rapidement la gourde à la maison. »

Cependant, la situation a pris une tournure effrayante : « À peine sortie de la maison, la bonne constate que les enfants n’étaient plus là où elle les avait laissés… Après avoir marché à vive allure, elle aperçoit de loin un homme qui tenait les enfants à la main et les conduisait vers la route bitumée. Elle tente d’appeler l’homme, mais celui-ci ne répond pas. Elle finira par pousser des cris en courant vers l’homme, qui va aussitôt lâcher les enfants et prendre la fuite. »

Ces récits ont suscité l’inquiétude au sein de la communauté, et bien que la police n’ait pas encore été formellement saisie, l’adjoint au commissaire central, commissaire Ndao, a assuré que les autorités sont vigilantes face à cette menace croissante. La diffusion de ces alertes sur les réseaux sociaux a renforcé la sensibilisation autour de la sécurité des enfants, soulignant l’importance de la vigilance communautaire pour protéger les plus vulnérables.

Mansour Faye salue la réussite de la coupe du Maire à Saint-Louis

Le maire de la commune de Saint-Louis, Mansour Faye, a exprimé sa satisfaction à l’égard du déroulement de la Coupe du Maire qui s’est déroulée au stade Mawade Wade. Dans un message adressé à ses concitoyens, Mansour Faye a souligné l’atmosphère extraordinaire qui a marqué l’événement sportif.

L’ASC HLM a été particulièrement félicitée pour sa victoire, tandis que l’ASC Eaux Claires a été encouragée pour son engagement remarquable jusqu’à la fin de la compétition. Mansour Faye a salué la jeunesse de la commune de Saint-Louis pour sa participation enthousiaste à cet événement, qui a été une véritable occasion de fête et de partage.

Le maire a également tenu à féliciter tous les organisateurs de la Coupe du Maire, soulignant l’importance de tels événements dans la promotion du sport et du vivre-ensemble au sein de la communauté locale. La réussite de cette compétition témoigne de l’engagement envers le développement du sport et du bien-être de la jeunesse dans la commune de Saint-Louis.

Le Président Macky SALL inaugure une nouvelle Agence de la BCEAO à Saint-Louis: Un pas de plus vers l’inclusion financière et le développement économique

Le Président Macky SALL a été chaleureusement accueilli lors de son arrivée à Saint-Louis, l’ancienne capitale du Sénégal, marquant une étape significative dans le développement économique de la région. Le point culminant de sa visite a été l’inauguration de la nouvelle agence de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) sur la route de Khor.

Cette nouvelle agence, la quatrième du genre après celles de Dakar, Kaolack dans les années 60, et Ziguinchor en 1981, témoigne du dynamisme économique de la région et de l’engagement en faveur du développement socio-économique. Dans son discours, le Président SALL a souligné l’importance de cette infrastructure dans l’accompagnement des politiques publiques du Sénégal.

L’initiative s’inscrit dans la politique d’équité territoriale et la stratégie nationale d’inclusion financière visant à faciliter l’accès aux services financiers à tous les segments de la population sénégalaise. La BCEAO, en ouvrant cette agence à Saint-Louis, contribue également à réduire les risques liés à l’acheminement de grosses sommes d’argent détenues par les banques commerciales dispersées dans la zone nord du pays.

Le Président a souligné l’importance du financement des économies locales, mettant en lumière les opportunités dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’hydraulique, l’assainissement et le tourisme. Cette nouvelle agence de la BCEAO s’érige ainsi comme un levier crucial pour stimuler le développement économique régional.

Cette inauguration marque un pas de plus vers l’inclusion financière et le renforcement du secteur bancaire dans la région, contribuant ainsi à l’essor socio-économique de Saint-Louis et de ses environs.

Peut être une image de 1 personne, estrade et texte qui dit ’INAUGURATION DEL'AGE L'AGENCE AUXILIAIRE DELA BCEAOA SAINT LOUIS’

Inauguration de la grande mosquée de Saint-Louis par le président Macky Sall

Le président sénégalais, Macky Sall, a présidé l’inauguration de la Grande Mosquée de Saint-Louis lors de la prière du vendredi. L’édifice religieux a subi des travaux d’extension visant à moderniser et agrandir cette mosquée emblématique, démontrant l’engagement du gouvernement envers la préservation et la modernisation du patrimoine religieux du pays.

Le président Sall a été accueilli par les membres du comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis (AMSL) et d’autres dignitaires religieux à son arrivée vers 14 heures. L’inauguration a eu lieu en présence de personnalités telles que le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Infrastructures Mansour Faye et le gouverneur de la région, Alioune Badara Sambe.

Le nouvel édifice religieux, d’une valeur architecturale exceptionnelle, s’étend sur deux niveaux (rez-de-chaussée et étage) et offre une capacité d’accueil de trois mille places. Il comprend trois salles de prières séparées pour les hommes et les femmes, un institut islamique avec une bibliothèque/médiathèque, une grande morgue et un bloc sanitaire.

Bâti sur une superficie de 2760 m², la mosquée est surmontée de deux minarets de trente mètres de hauteur, offrant une vue panoramique sur le fleuve Sénégal. La cérémonie d’inauguration a également été marquée par la présence de représentants des familles religieuses et d’autorités administratives.

Cette extension de la Grande Mosquée de Saint-Louis s’inscrit dans le cadre du Programme de modernisation des cités et sites religieux, une initiative du chef de l’État visant à préserver et moderniser les sites religieux du Sénégal.

Saint-Louis : Bientôt une maison de l’étudiant Mbourois pour les étudiants de Mbour

Saint-Louis : Bientôt une maison de l’étudiant Mbourois pour les étudiants de Mbour

Le maire de Mbour, Cheikh Issa Sall, a marqué le début de la construction de la Maison de l’Étudiant Mbourois à Saint-Louis, un projet visant à fournir un logement aux ressortissants de Mbour inscrits à l’université Gaston Berger. La pose de la première pierre de ce bâtiment a eu lieu jeudi, représentant un pas significatif vers la concrétisation d’un engagement pris lors de la campagne électorale de janvier 2022.

La réalisation de la Maison de l’Étudiant Mbourois à Saint-Louis s’inscrit dans les actions prioritaires promises par Cheikh Issa Sall, également directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Il a rappelé que cette initiative fait suite à l’inauguration récente de la première Maison de l’Étudiant Mbourois à Bambey, soulignant son engagement envers le bien-être des étudiants originaires de Mbour.

Le bâtiment, qui comprendra un rez-de-chaussée et trois étages, a été conçu pour répondre aux besoins de logement des étudiants de Mbour inscrits à l’université Gaston Berger. Cheikh Issa Sall a exprimé son souci d’éviter les problèmes liés au logement auxquels les étudiants peuvent être confrontés, soulignant qu’il comprend les défis auxquels sont confrontés les étudiants, ayant lui-même été étudiant.

Le maire de Mbour a encouragé les étudiants à se concentrer sur leurs études et à ne pas se laisser distraire, soulignant que la vie estudiantine est courte mais décisive pour l’avenir. Il a exprimé ses vœux de réussite aux étudiants et a promis de revenir très prochainement pour l’inauguration du bâtiment une fois les travaux terminés.

Pape Matar Gning, président de l’Association des étudiants ressortissants de la Petite-Côte, a exprimé sa gratitude envers Cheikh Issa Sall, soulignant le soutien continu apporté aux étudiants. Il a souligné l’importance de résoudre le problème du logement pour favoriser la réussite des étudiants.

Le maire de Mbour a également fait un geste financier en offrant deux millions de francs CFA aux étudiants pour le paiement de leur loyer en attendant la finalisation de la construction de la Maison de l’Étudiant Mbourois. De plus, une contribution de 500 mille francs CFA a été apportée au projet de construction de la mosquée de Sanar Oulof.

Saint-Louis : Le centre Aminata Mbaye, un refuge pour l’épanouissement des enfants déficients intellectuels

Le centre médico-éducatif Aminata Mbaye, établi à Saint-Louis depuis 2008, s’engage à accueillir et à accompagner des enfants et jeunes adultes souffrant de handicap intellectuel. Située dans le quartier Léona Château d’eau, la structure, qui compte actuellement une trentaine de pensionnaires, fonctionne en collaboration avec le centre éponyme de Dakar et bénéficie du soutien de l’Association sénégalaise pour la protection des enfants déficients mentaux (ASEDEME).

Le président de l’Association des parents d’élèves (APE), Babaly Sall, souligne l’importance sociale du centre, visant à aider les enfants déficients à s’insérer dans la vie sociale en développant leurs capacités. L’ASEDEME offre une subvention pour contribuer au fonctionnement du centre. Babaly Sall, également enseignant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, exprime le désir d’étendre l’accueil du centre et d’orienter les enfants vers des filières professionnelles.

Le centre dispose de trois classes, « Yeewu » 1 et 2 (éveil en wolof) et une troisième classe appelée « Yakaar » (espoir en wolof). L’encadrement y est individualisé, adapté aux besoins spécifiques des élèves. Les enseignements sont réalisés de manière orale et gestuelle, offrant une approche adaptée aux capacités des enfants.

Les éducateurs et responsables du centre médico-éducatif Aminata Mbaye mettent en avant l’implication des enfants dans les ateliers, soulignant l’importance d’un soutien continu pour encourager ces initiatives.

Ainsi, le centre Aminata Mbaye à Saint-Louis représente un espace essentiel pour les enfants en situation de handicap intellectuel, offrant non seulement des apprentissages scolaires adaptés, mais également des opportunités de développement personnel et professionnel. L’objectif est de changer les perceptions de la société sur ces enfants et de favoriser leur épanouissement.

Saint-Louis : Inauguration de l’extension de la Grande Mosquée en présence du Président Macky Sall

La ville tricentenaire de Saint-Louis, au nord du Sénégal, s’apprête à célébrer un moment historique avec l’inauguration de l’extension de sa Grande Mosquée. La cérémonie, prévue ce vendredi, sera honorée par la présence du président de la République, Macky Sall. Cette extension, financée intégralement par le chef de l’État dans le cadre de la phase II des travaux de reconstruction, marque une étape significative dans le renforcement des infrastructures religieuses de la région.

Selon le comité directeur de l’Association des musulmans de Saint-Louis, l’événement religieux revêt une importance stratégique, symbolisant la vision du président Sall pour le développement et la promotion de la diversité architecturale du pays. L’extension de la Grande Mosquée est un véritable joyau architectural, contribuant désormais au patrimoine classé de la ville.

La mobilisation autour de cet événement a été intense, avec une préparation minutieuse pour l’accueil du président Macky Sall. La cérémonie débutera par la prière du vendredi, suivie de l’inauguration officielle de l’extension. La Grande Mosquée de Saint-Louis, construite entre 1838 et 1847, a toujours été un symbole religieux majeur de la région, et cette extension renforce son statut en tant que lieu de culte d’importance nationale.

Réinstallation des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis : Une avancée majeure dans le projet SERRP

Dans le cadre du projet de relèvement d’urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), une étape cruciale vient d’être franchie avec l’annonce de la réinstallation définitive de la première vague des victimes de l’érosion côtière à Saint-Louis, dans la Langue de Barbarie. L’Agence de développement municipal (ADM), qui pilote ce projet d’envergure, a déclaré lors d’un atelier sur la gestion des risques climatiques que cette opération devrait être finalisée d’ici deux semaines.

Pierre Coly, directeur de l’appui institutionnel à l’ADM, a souligné l’importance de cette étape, déclarant : « D’ici à deux semaines, la première vague sera définitivement relogée au niveau du site de Gandon et le reste se fera au fur et à mesure que les travaux avanceront. » Ce déplacement stratégique s’inscrit dans le cadre d’un projet global visant à atténuer les conséquences dévastatrices de l’érosion côtière dans cette région.

Dans une première phase, entre 200 et 300 logements seront disponibles pour accueillir les personnes impactées par l’érosion. À mesure que les travaux progressent, le projet vise à construire jusqu’à 500 logements supplémentaires d’ici la fin du programme. Un effort significatif qui démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux besoins urgents des communautés touchées par ce phénomène climatique.

Le déplacement, qui touchera au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions, représente une avancée majeure dans la gestion de l’érosion côtière à Saint-Louis. Le SERRP, financé à hauteur de 49,5 milliards de FCFA avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale, a été lancé en septembre 2018 pour une durée de sept ans.

Latyr Fall, adjoint au maire de la commune de Saint-Louis, a souligné l’ampleur de cet effort humanitaire : « Ce déplacement va concerner au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions qui vont rejoindre les sites de relogement. » Il a également mis en avant les initiatives prévues dans le cadre du SERRP pour offrir aux populations un cadre de vie agréable et les accompagner vers des activités génératrices de revenus.

Le projet SERRP, bien au-delà de la simple réinstallation, s’inscrit dans une démarche globale de résilience et d’adaptation aux changements climatiques, offrant ainsi un nouvel espoir aux communautés vulnérables de Saint-Louis.

Renforcement de la sécurité publique : Nouvelles unités de police inaugurées à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack

Dans le cadre de la consolidation du maillage territorial et du renforcement de la présence policière, le ministre de l’Intérieur, Me Sidiki Kaba, accompagné de l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, Directeur général de la Police nationale, procédera à l’inauguration de nouvelles unités de police à Dakar, Saint-Louis, Mbour et Kaolack.

  • Le 16 janvier 2024 à 9h, inauguration du commissariat de Biscuiterie HLM.
  • Le 30 janvier 2024 à 11h, inauguration du camp GMI de Mbour.
  • Le 1er février 2024 à 11h, inauguration de l’École des sous-officiers de police de Kaolack.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie globale visant à renforcer la sécurité publique sur l’ensemble du territoire. L’inauguration de ces nouvelles unités démontre l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité des citoyens et à créer des conditions propices à un environnement sécurisé et pacifique. Ces installations modernes contribueront également à améliorer les conditions de travail des forces de l’ordre et à renforcer leur capacité à faire face aux défis sécuritaires actuels. Restez informés pour plus de détails sur ces nouvelles initiatives en matière de sécurité.

SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : le pont Moustapha Malick Gaye fermé à la circulation vendredi et samedi (communiqué)

Le pont Moustapha Malick Gaye sera fermé à la circulation à partir de ce vendredi à 19 heures jusqu’au samedi à 15 heures, a appris l’APS auprès du Préfet du département, Diadia Dia.

‘’Le Préfet du département de Saint-Louis informe les usagers de la route que dans le cadre des travaux d’alimentation en eau de l’île Bopp Thior et de réalisation de châteaux d’eau dans l’île Nord, le pont Moustapha Malick Gaye ainsi que la sortie dudit pont menant vers l’hôpital seront fermés à la circulation du vendredi 12 janvier à 19h 00mn au samedi 13 janvier 2024 à 15h 00’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

Durant la période de fermeture, ajoute la même source, les usagers se rendant à Goxu Mbacc, Ndar Toute ou Guet Ndar ou en provenance desdits lieux devront emprunter le pont Ousmane Masseck Ndiaye.

Le communiqué indique qu’un plan de déviation a été établi en vue de faciliter la mobilité aux alentours des axes concernés.

Le pont Moustapha Malick Gaye, dont les travaux de réhabilitation ont été pilotés par l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), a été officiellement ouvert à la circulation le 4 décembre 2023.

APS

Saisie record de cocaïne au large de Saint-Louis : course-poursuite et coups de feu lors de l’interception d’un zodiac « Go-Fast »

La Marine nationale du Sénégal a réalisé une saisie spectaculaire de 690 kg de cocaïne au large de Saint-Louis, vendredi dernier. Les trafiquants, un groupe de cinq Espagnols, voyageaient à bord d’un zodiac « Go-Fast » équipé de 4 à 5 moteurs, selon des sources citées par L’Observateur.

L’intervention des marins sénégalais n’a pas été de tout repos. Les trafiquants ont refusé d’obtempérer aux sommations des autorités maritimes. Conscients de la légèreté et de la rapidité de leur embarcation par rapport aux bateaux patrouilleurs, les Espagnols ont pris la fuite en direction de l’Europe, déclenchant une longue course-poursuite en mer.

Face à cette situation, le patrouilleur sénégalais a décidé d’opter pour une méthode plus dissuasive en ouvrant le feu. Cette tactique a porté ses fruits, forçant l’équipage du Go-Fast à se rendre. Cependant, les trafiquants ont tenté de jeter à l’eau plusieurs sacs soupçonnés de contenir de la drogue. Les forces de la marine ont rapidement réagi pour empêcher cette manœuvre, prenant ainsi possession du Go-Fast.

Les cinq membres de l’équipage ont été identifiés comme J. M. C. Regual, J. Antonio, M. A. A. Corris, Is. Nogale, et J. M. M. Lorenzo. Après leur capture, ils ont été conduits à la base navale Amiral Faye Gassama. Cependant, en raison d’une prétendue maladie, ils ont ensuite été transférés dans un hôpital local pour observation. Il est prévu qu’ils soient remis aux enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) ce mardi pour la poursuite de l’enquête, selon les informations de L’Observateur.

Cette opération marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue en mer et souligne l’efficacité des forces de sécurité maritimes dans la région.

Ugb : Des blessés dans des affrontements entre étudiants et gendarmes

Des blessés ont été notés, ce mercredi 12 décembre 2023, lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.

Sortis pour barrer la route nationale numéro 2, les pensionnaires du temple du savoir de Saint-Louis se sont dressés à un refus catégorique des gendarmes. L’intervention de ces derniers s’est soldée par des blessés côté étudiants, dont deux graves, évacués à l’hopital régional, selon nos confrères de Senego.

Ils réclament le paiement de leur bourse, des mois d’octobre et de novembre. Ils ont ainsi décrété une journée de cessation de toute activité pédagogique, et deux jours sans tickets.

Le président de la Cour d’appel de Saint-Louis appelle les juges à se démarquer de « certaines pratiques »

Lors d’un atelier de renforcement des capacités pour les juges du ressort de la Cour d’appel de Saint-Louis, le président Ousmane Chimère Diouf a insisté sur l’importance de l’indépendance judiciaire dans le contexte des élections présidentielles. Il a souligné la nécessité pour les magistrats de travailler en toute impartialité et en conformité avec les lois.

En préparation aux prochaines élections présidentielles, le président de la Cour d’appel de Saint-Louis, Ousmane Chimère Diouf, a marqué une étape importante en réaffirmant lundi l’importance cruciale de l’indépendance judiciaire. S’exprimant lors de l’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités, M. Diouf a insisté sur le devoir des juges de maintenir une distance avec les représentants des candidats et des partis politiques, et de « faire leur travail dans le strict respect des lois. »

Ces propos, rapportés par l’Agence de presse sénégalaise (APS), mettent en exergue la volonté de la Cour d’assurer une conduite éthique et professionnelle des magistrats dans un contexte politique souvent tendu. « Nous devons faire notre travail en nous démarquant de certaines pratiques, c’est tout ce que nous demandons aux collègues, » a déclaré M. Diouf, soulignant l’importance d’une justice équitable et transparente.

L’atelier a réuni des juges des régions administratives de Louga, Matam, et Saint-Louis. L’objectif principal était de rappeler certains principes fondamentaux et d’échanger des expériences, surtout à l’approche d’une échéance électorale majeure. Le président de la Cour d’appel a également encouragé les échanges fructueux dans les commissions, notamment celles incluant des non juristes, tout en rappelant aux magistrats la nécessité de ne pas influencer la prise de décision.

Salma

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