Le leader du mouvement AGIR, Thierno Bocoum, a salué ce qu’il qualifie de « signal fort » suite à la première audience dans l’affaire Azoura Fall. Dans une déclaration rendue publique, l’ancien député a exprimé sa satisfaction face à l’intervention du procureur et à la célérité observée dans le traitement du dossier. Il a cependant profité de l’occasion pour attirer l’attention sur d’autres cas qui, selon lui, méritent la même diligence judiciaire.
« Dans l’affaire Azoura, le procureur a agi, la justice suit son cours. Voilà le signal fort, que nous espérions. Il mérite d’être salué sans réserve », a affirmé Thierno Bocoum, estimant que cette évolution représente un pas important vers une justice plus réactive.
Cependant, le président du mouvement AGIR n’a pas manqué de rappeler que d’autres personnes, comme Abdou Nguer ou encore Assane Diouf, attendent toujours que leurs dossiers avancent. Il juge injustifiable la lenteur qui entoure ces affaires, surtout lorsque les faits qui leur sont reprochés sont, selon lui, assimilables à des cas de flagrant délit pour lesquels d’autres accusés sont déjà jugés.
« À présent, que le flambeau de l’équité continue de briller pour tous. L’injustice qui frappe Abdou NGuer, Assane Diouf et d’autres doit cesser. Eux aussi doivent répondre devant la justice dans les mêmes conditions de célérité et d’équité », a-t-il plaidé.