Samuel Sarr : Entre Acharnement et Plaidoyer pour une Justice Équitable

L’arrestation de Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel Directeur Général de West African Énergie (WAE), continue de susciter de vives réactions au Sénégal. L’ancien Garde des Sceaux, Cheikh Tidiane Sy, a récemment pris position sur cette affaire, dénonçant un « acharnement » et un « complot » visant à discréditer l’ex-ministre.

Au cœur de ce contentieux se trouve le financement et la gestion d’une centrale électrique, un projet ambitieux porté par Samuel Sarr. Selon Cheikh Tidiane Sy, les contributions des actionnaires de la société WAE s’élèvent à 16 milliards de FCFA, tandis que Samuel Sarr aurait, à lui seul, mobilisé plus de 250 milliards pour amener le projet à 95 % de son achèvement.

Malgré ces efforts, l’ex-ministre est accusé de détournement de fonds. Cependant, Cheikh Tidiane Sy précise que le rapport provisoire du cabinet d’audit Mazar n’a jamais conclu à un détournement mais à des dépenses non justifiées. Ces nuances, estime-t-il, doivent être prises en compte pour éviter des conclusions hâtives.

L’ancien ministre de la Justice déplore une procédure biaisée où la plainte de Samuel Sarr n’a pas été instruite, alors que celle de Moustapha Ndiaye, Président du Conseil d’Administration de WAE, a rapidement été prise en charge. Il s’interroge également sur les conditions de l’arrestation de Samuel Sarr. Ce dernier aurait quitté Dakar en informant les autorités, avant de revenir volontairement au Sénégal malgré la décision de son arrestation prise en son absence.

Cheikh Tidiane Sy alerte sur les conséquences de cette arrestation pour le projet énergétique. La centrale, qui avait obtenu l’appui de partenaires internationaux, risque de voir son avancement bloqué. Une délégation de partenaires venus de Dubaï pour discuter de cette crise n’aurait même pas été reçue par les autorités sénégalaises.

Dans son plaidoyer, Cheikh Tidiane Sy appelle à la libération immédiate de Samuel Sarr, afin de garantir une enquête impartiale et transparente. Selon lui, seule une démarche conciliatoire entre les parties permettra de faire éclater la vérité sans compromettre le projet ni nuire à l’image du Sénégal.

Cette affaire met en lumière des enjeux dépassant le simple différend entre actionnaires. Elle pose des questions fondamentales sur la gestion des grands projets nationaux et l’indépendance de la justice. Alors que le Sénégal ambitionne de renforcer son attractivité pour les investissements, le traitement réservé à Samuel Sarr sera sans doute scruté de près par l’opinion publique et les partenaires internationaux.

Samuel Sarr inculpé pour abus de biens sociaux : une affaire aux multiples enjeux

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime d’Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire complexe. Accusé d’abus de biens sociaux portant sur un montant de 8,170 milliards de FCFA, il a été placé sous mandat de dépôt avant d’être transféré directement au pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec pour des raisons de santé. Ce développement, rapporté par le quotidien L’Observateur, relance le débat sur la gestion des entreprises stratégiques au Sénégal et l’indépendance de la justice face aux pressions politiques et économiques.

Samuel Sarr est accusé d’avoir utilisé des ressources de la société West African Energy (WAE) à des fins personnelles, ce que ses avocats réfutent catégoriquement. Lors de sa comparution devant le juge du sixième cabinet, Ousmane Sall, une demande de liberté provisoire introduite par ses défenseurs, Me Baboucar Cissé et Me Cheikh Ahmadou Ndiaye, a été rejetée.

Les avocats dénoncent une instrumentalisation politique de cette affaire, visant à écarter leur client de la gestion de WAE, un acteur clé dans le secteur énergétique du pays. Dans un communiqué, ils affirment que Samuel Sarr n’a détourné aucun fonds et qu’il a géré les ressources de manière rigoureuse.

Cette affaire ne se limite pas à un simple contentieux financier. Selon les avocats de M. Sarr, l’enjeu réel serait de le démettre de ses responsabilités dans WAE, une entreprise stratégique pour le Sénégal. Ils dénoncent également une absence de traitement équitable des dossiers, pointant du doigt une plainte déposée par Samuel Sarr contre Moustapha Ndiaye pour usurpation de titre, qui n’aurait pas été instruite correctement.

Ce contexte alimente les soupçons de motivations politiques derrière les poursuites judiciaires, une accusation souvent portée dans des affaires impliquant des personnalités influentes au Sénégal.

L’affaire Samuel Sarr met en lumière les tensions récurrentes autour de la gestion des ressources énergétiques dans le pays. Enjeu vital pour le développement économique, le secteur énergétique est souvent le théâtre de luttes de pouvoir et de controverses. La situation actuelle soulève également des interrogations sur l’équilibre entre la transparence dans la gestion des entreprises publiques et privées et l’indépendance des instances judiciaires.

Malgré son incarcération sous surveillance médicale, Samuel Sarr, par l’intermédiaire de ses avocats, continue de clamer son innocence et de demander un procès équitable. Ce dossier, au-delà des accusations portées, interroge sur l’avenir de la justice sénégalaise face aux pressions des sphères politiques et économiques.

Pour l’heure, l’affaire reste en suspens, avec un ancien ministre dans l’attente d’un jugement qui pourrait marquer un tournant dans la perception des conflits d’intérêts et de la gouvernance au Sénégal. Le pays, confronté à des défis énergétiques majeurs, devra tirer les leçons de cette affaire pour renforcer la transparence et la justice dans la gestion de ses ressources stratégiques.

Samuel Sarr : un nouvel ajournement de son audition, les enjeux d’un dossier complexe

L’ancien ministre sénégalais de l’Énergie, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire houleuse. Interpellé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) après un séjour à Dubaï, il fait face à des accusations d’abus de biens sociaux portant sur une somme estimée à 8 milliards de francs CFA, bien que d’autres sources avancent un montant de 2 milliards. Depuis son arrestation, deux retours de parquet ont marqué la gestion de son dossier, tandis que son audition par le juge du deuxième cabinet, initialement prévue ce mercredi 27 novembre, a été une nouvelle fois reportée à ce jeudi 28 novembre.

Selon le quotidien Les Échos, ces ajournements successifs ne relèveraient pas d’une simple procédure judiciaire. Samuel Sarr chercherait activement une solution pour éviter la prison. Le journal rapporte qu’un accord aurait été trouvé avec le magistrat instructeur, justifiant ainsi le report de l’audition. Cependant, la nature exacte de cette « solution » reste entourée de mystère.

Un éventuel emprisonnement de l’ancien ministre pourrait, en effet, impacter gravement la finalisation du projet de centrale à gaz porté par West African Energy (WAE). Selon les sources de Les Échos, ce projet, crucial pour le secteur énergétique sénégalais, est achevé à 98 % et un blocage administratif pourrait nuire à son aboutissement.

L’affaire trouve son origine dans une plainte déposée par Moustapha Ndiaye, un ancien associé de Samuel Sarr au sein de WAE. Ce dernier accuse l’ex-ministre de malversations financières. En réponse, Samuel Sarr a lui aussi déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye pour faux, usage de faux en écritures privées et usurpation de fonction. Selon Sarr, son accusateur aurait agi sous le titre de président du Conseil d’administration de WAE, un poste qu’il aurait perdu depuis février dernier.

Au-delà des aspects purement judiciaires, cette affaire soulève des interrogations sur ses répercussions économiques. La centrale à gaz en question, projet phare pour le Sénégal, est considérée comme stratégique dans le cadre des efforts de renforcement des capacités énergétiques du pays. Un emprisonnement de Samuel Sarr ou un prolongement de cette crise judiciaire pourrait ralentir voire compromettre son achèvement.

L’audition prévue ce jeudi 28 novembre devant le juge du deuxième cabinet pourrait marquer un tournant décisif dans ce dossier. Les observateurs restent en attente de voir si une issue négociée sera trouvée ou si l’affaire prendra une tournure plus conflictuelle. Une chose est certaine : les implications, tant pour Samuel Sarr que pour le secteur énergétique sénégalais, sont considérables.

Affaire Samuel Sarr : Vers une instruction confiée au juge Makha Barry

L’affaire impliquant Samuel Sarr, directeur général de West African Energy (WAE), prend une nouvelle tournure. Après avoir été présenté au parquet hier, l’ancien ministre de l’Énergie est reconvoqué ce mercredi devant le procureur de la République, Ibrahima Ndoye. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le dossier pourrait bientôt être confié à un juge d’instruction, et c’est Makha Barry, magistrat méthodique du deuxième cabinet d’instruction près le tribunal de grande instance de Dakar, qui serait pressenti pour prendre les rênes de cette enquête complexe.

L’affaire, déjà qualifiée d’épineuse, pourrait également impliquer d’autres personnalités influentes. Harouna Dia, homme d’affaires réputé proche du président Macky Sall, et Papa Mademba Bitèye, ancien directeur général de la Senelec et ex-président du conseil d’administration de WAE, sont cités dans ce dossier. Jusqu’à présent, aucun des deux n’a été auditionné par les enquêteurs. Toutefois, selon L’Observateur, leurs convocations seraient imminentes.

Ces auditions pourraient se dérouler directement devant le juge d’instruction ou par l’intermédiaire de la Section de recherches, sur la base d’une délégation judiciaire.

Au cœur de cette affaire, un audit initial mené par le cabinet Mazars avait révélé un déficit de 8 milliards de francs CFA dans les comptes de West African Energy. Ce rapport pourrait faire l’objet d’une contre-expertise, sur décision du futur magistrat instructeur, afin d’apporter davantage de clarté sur l’origine de ce trou financier.

Avec l’implication de figures importantes et le rôle stratégique de West African Energy dans le secteur de l’énergie, cette affaire est suivie de près par l’opinion publique et les milieux économiques. L’instruction confiée au juge Makha Barry, connu pour sa rigueur, pourrait marquer un tournant dans cette procédure, qui semble s’orienter vers une enquête approfondie sur les responsabilités et les implications financières.

Les jours à venir s’annoncent décisifs, alors que le Sénégal retient son souffle face à une affaire qui pourrait révéler des dysfonctionnements majeurs dans la gestion de l’un des acteurs clés du secteur énergétique national.

Tribunal de Dakar : Samuel Sarr renvoyé au parquet après son déferrement

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous la présidence d’Abdoulaye Wade, a été déféré ce mardi matin devant le procureur par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cependant, son dossier a fait l’objet d’un retour de parquet, selon des sources judiciaires, reportant ainsi son face-à-face avec le procureur à une date ultérieure, probablement ce mercredi.

L’ancien ministre a été interpellé vendredi dernier à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass par la police de l’air et des frontières. Cette arrestation fait suite à une interdiction de sortie du territoire émise à son encontre par les gendarmes de la SR de Dakar.

Samuel Sarr est cité dans une affaire de présumé détournement de fonds, bien que les détails exacts des accusations portées contre lui restent encore à clarifier. Il est actuellement assisté par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui assure sa défense dans cette procédure.

Ce développement judiciaire intervient alors que les autorités poursuivent leurs investigations sur les allégations portées contre l’ancien ministre. Plus d’informations devraient être révélées lors de sa prochaine comparution devant le procureur.

Samuel Sarr : l’ancien ministre de l’Énergie déféré et sous le coup d’un retour de parquet

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de l’ex-président Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, traverse une période judiciaire tumultueuse. Arrêté vendredi dernier à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, il a été déféré ce mardi matin par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Toutefois, il a fait l’objet d’un retour de parquet.

Samuel Sarr a été interpellé par la police de l’air et des frontières en raison d’une interdiction de quitter le territoire émise par la gendarmerie de Dakar. Cette mesure est liée à son implication présumée dans une affaire de détournement de fonds. Les détails de cette accusation n’ont pas encore été divulgués, mais l’affaire fait grand bruit dans les milieux politiques et judiciaires du Sénégal.

L’ancien ministre est accompagné dans cette épreuve par son avocat, Me Baboucar Cissé, qui prépare activement sa défense. Me Cissé s’est abstenu pour le moment de tout commentaire, préférant attendre l’audition prévue avec le procureur, possiblement ce mercredi.

Cette arrestation survient dans un contexte politique déjà chargé au Sénégal, où plusieurs figures publiques font face à des accusations judiciaires. Le cas de Samuel Sarr, en tant qu’ancien membre influent du gouvernement, relance les débats sur la gestion des fonds publics sous le régime Wade.

Alors que l’enquête suit son cours, l’opinion publique demeure attentive à cette affaire, qui pourrait révéler des éléments cruciaux sur l’usage des ressources de l’État à une époque où la transparence et la reddition des comptes sont devenues des exigences primordiales.

Pour l’instant, Samuel Sarr reste sous le coup de l’instruction, et sa confrontation avec le procureur s’annonce déterminante pour la suite de la procédure judiciaire.

Affaire Samuel Sarr : Une enquête à rebondissements au cœur des grandes entreprises sénégalaises

L’arrestation de Samuel Sarr, directeur général de West African Energy (WAE), continue de défrayer la chronique. Interpellé vendredi dernier à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour de Dubaï, l’ancien ministre de l’Énergie est en garde à vue à la Section de recherches (SR) de Colobane. Au cœur de l’affaire, des accusations d’abus de biens sociaux portant sur un préjudice estimé à 2 milliards de francs CFA.

L’enquête, qui s’intensifie, a déjà conduit les enquêteurs à auditionner plusieurs personnalités influentes du secteur économique sénégalais. Ce lundi, Abdoulaye Dia, directeur général de la Société Industrie Commerce (SENICO), ainsi que le représentant du directeur général de Locafrique, Abdou Karim Diop, ont été entendus par la SR. Ces auditions pourraient éclairer certains aspects de ce dossier complexe.

Par ailleurs, Papa Mademba Biteye, ancien directeur général de la Senelec, est attendu ce mardi devant les enquêteurs. Ce dernier, ayant déjà occupé des fonctions stratégiques dans le secteur énergétique, pourrait fournir des informations cruciales sur les pratiques internes des structures concernées.

Un autre acteur clé de l’enquête est l’homme d’affaires Harouna Dia, connu pour sa proximité avec le président Macky Sall. Actuellement à Ouagadougou, au Burkina Faso, son retour à Dakar, initialement prévu lundi, a été retardé suite à un vol manqué. Harouna Dia devrait finalement être entendu ce mercredi aux environs de midi. Selon des sources proches de l’enquête, son audition pourrait marquer un tournant décisif, susceptible d’apporter des éléments déterminants pour la suite de l’affaire.

Une enquête qui fragilise le secteur énergétique
Le secteur énergétique sénégalais se retrouve en pleine turbulence, avec l’implication directe ou indirecte de figures majeures comme Papa Toby Gaye, actuel directeur général de la Senelec. Ce dossier complexe, mêlant abus de biens sociaux et gestion controversée de fonds, met en lumière des dysfonctionnements internes susceptibles de nuire à l’image des grandes entreprises du pays.

Alors que l’affaire prend une ampleur nationale, les prochains jours seront décisifs. Les auditions prévues pourraient non seulement permettre de clarifier les zones d’ombre, mais aussi de définir les responsabilités des différents protagonistes dans cette affaire aux répercussions potentiellement considérables pour le secteur économique du Sénégal.

Affaire Samuel Sarr : détention restrictive et conditions difficiles dénoncées

L’ancien ministre de l’Énergie, Samuel Sarr, actuellement en garde à vue à la Section des recherches de Colobane, fait face à des conditions de détention jugées difficiles, selon des informations rapportées par Leral. Arrêté dans le cadre d’un différend judiciaire l’opposant à Moustapha Ndiaye, actionnaire et ancien président du Conseil d’administration de West African Energy, il est privé de visites, sauf celles de ses avocats.

Selon une source proche de Samuel Sarr, les membres de sa famille se sont vu refuser tout accès à lui depuis son interpellation, ce qui suscite des critiques. Cette situation est perçue comme une atteinte à ses droits, d’autant que la source rappelle son parcours au service de la Nation, et estime qu’il devrait bénéficier d’un traitement respectueux de sa dignité.

Outre le différend lié à une transaction de 2 milliards de francs CFA dénoncée par Moustapha Ndiaye, Samuel Sarr a lui-même déposé une plainte contre ce dernier. Cependant, cette plainte, selon ses proches, n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons inexpliquées, alimentant des interrogations sur l’équité de la procédure.

La détention de Samuel Sarr dans ces conditions difficiles relance le débat sur le respect des droits des personnes en garde à vue au Sénégal. Ses proches et ses soutiens appellent à ce qu’il soit traité avec équité et dans le respect des normes en vigueur, tout en espérant une évolution rapide de la situation.

Affaire Samuel Sarr : le directeur de la Senelec auditionné, l’enquête se poursuit

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie et actuel directeur général de West African Energy (WAE), est placé en garde à vue à la Section de recherches de Colobane depuis vendredi dernier. Son arrestation, survenue à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) alors qu’il rentrait de Dubaï, est liée à une plainte déposée par l’homme d’affaires Moustapha Ndiaye, président du Conseil d’administration de WAE. Ce dernier accuse Samuel Sarr d’abus de biens sociaux, pointant une transaction de 2 milliards de francs CFA jugée suspecte.

Dans le cadre des investigations, Papa Toby Gaye, directeur général de la Senelec, a été auditionné par les enquêteurs pour fournir des renseignements en tant que représentant de la société. La Senelec détient en effet 15 % des parts de WAE, ce qui en fait un actionnaire stratégique du projet de centrale électrique.

Cette affaire n’est pas récente. La plainte de Moustapha Ndiaye remonte à plusieurs mois, et Samuel Sarr avait déjà été entendu par les enquêteurs à deux reprises avant son interpellation. Le 14 novembre, accompagné de son avocat Me Baboucar Cissé, il avait nié les accusations portées contre lui et promis de fournir des preuves de son innocence.

Le lendemain, l’ancien ministre était de retour à la Section de recherches avec les documents en question, espérant lever les soupçons. Cependant, les enquêteurs ont décidé d’approfondir leurs investigations, et Samuel Sarr a été à nouveau convoqué vendredi dernier, jour où il a été placé en garde à vue.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, Samuel Sarr devrait être auditionné à nouveau ce lundi 25 novembre. Cette affaire soulève des interrogations sur la gestion des fonds au sein de WAE et les relations entre ses actionnaires, en particulier entre Samuel Sarr et Moustapha Ndiaye.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°331 – du 25/11/2024

🔴 WAE – GARDE À VUE POUR DÉTOURNEMENT PRÉSUMÉ DE 8 MILLIARDS F CFA : L’AVOCAT DE SAMUEL SARR NIE EN BLOC
🔴 BAKEL – 37 CAS DE FEUX DE BROUSSE EN DEUX MOIS : PLUS DE 4 500 HA PARTENT EN FUMÉE !

🔴 VICTOIRE CONTRE SITEU PAR DÉCISION ARBITRALE : MODOU LÔ SAUVE SON TRÔNE
🔴 PRÉPARATIFS AFROBASKET / « SI ON NE FAIT PAS LE MINIMUM, JE NE VAIS PLUS DIRIGER CETTE ÉQUIPE » : LE COUP DE GUEULE DU COACH DES « LIONS »

Interpellation de Samuel Sarr : son chargé de communication s’étonne de l’arrestation

Samuel Sarr, ancien Directeur général de la Senelec, a été arrêté le vendredi 22 novembre 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), alors qu’il revenait d’un voyage. Cette arrestation survient dans le cadre d’une enquête sur un détournement présumé de 8 milliards de FCFA au détriment de la société West African Society, dont Samuel Sarr est le Directeur général.

Dans un communiqué officiel, le responsable de la communication de Samuel Sarr a exprimé son étonnement face à cette arrestation, soulignant que l’ancien dirigeant de la Senelec avait déjà fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs pour faire la lumière sur cette affaire.

Selon le communiqué, l’arrestation de Samuel Sarr est qualifiée de « surprenante », étant donné qu’il avait déjà été entendu par les enquêteurs et avait remis tous les documents pertinents pour éclaircir les faits. De plus, il est précisé que Samuel Sarr avait lui-même déposé une plainte contre Moustapha Ndiaye, ancien président du conseil d’administration de West African Society. Toutefois, cette plainte n’aurait pas été instruite, ce qui soulève des interrogations sur le traitement de son dossier.

L’affaire oppose Samuel Sarr à Moustapha Ndiaye, l’actionnaire et ancien président du conseil d’administration de West African Society. Le communiqué indique que Moustapha Ndiaye, ayant été remplacé à son poste, « n’a plus qualité pour agir » dans cette affaire. Il est également précisé que les allégations de détournement portées contre Samuel Sarr seraient infondées, soulignant que la société West African Energy, concernée par cette enquête, est une entreprise privée ayant mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

Le communiqué indique que, malgré des alertes préalables reçues avant son arrivée à l’AIBD, Samuel Sarr n’a pas été dissuadé et est rentré librement au Sénégal. Son équipe de conseillers suit de près le dossier, dans l’espoir que la plainte qu’il a déposée contre Moustapha Ndiaye reçoive enfin une suite favorable et qu’il soit rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais.

Affaire des 8 milliards de WAE : Samuel Sarr au cœur d’un scandale financier

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur général de la SENELEC, se trouve au centre d’une affaire judiciaire liée à des irrégularités financières présumées dans la gestion de la société West Africa Énergie (WAE). Il a été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour d’un voyage à Dubaï, puis remis à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie nationale.

Selon des informations obtenues par Dakaractu, cette interpellation découle d’un audit commandité par certains actionnaires de WAE. Parmi eux figurent des personnalités influentes telles qu’Abdoulaye Dia (de Senico), Moustapha Ndiaye, Khadim Ba (banquier), et Arona Dia, ainsi que la SENELEC. Ces derniers avaient sollicité le cabinet Mazars pour examiner la gestion financière de la société.

L’audit a révélé un trou de 8 milliards de FCFA, suscitant des suspicions sur l’utilisation des fonds de la société. Suite à ces découvertes, une plainte a été déposée par certains actionnaires, mais le dossier est resté au point mort pendant près d’un an. Ce n’est que récemment, sur instruction du procureur, que l’enquête a repris avec une intensité renouvelée.

Pour sa défense, Samuel Sarr affirme que les fonds en question, déposés sur le compte de WAE par la société Ndar Énergies, lui appartiennent légitimement. Il soutient que cet argent représente le paiement de services rendus à Ndar Énergies dans le cadre d’un contrat de prestation.

Malgré ces explications, les accusations de mauvaise gestion et de détournement continuent de planer sur lui, d’autant que plusieurs actionnaires s’opposent à sa version des faits. Toutefois, Sarr bénéficie du soutien de deux autres actionnaires de WAE, ce qui divise le groupe de propriétaires.

L’affaire concerne la centrale électrique du Cap des Bûches, un projet clé pour WAE. La société, qui réunit des investisseurs privés et publics, est au cœur d’un différend sur la transparence de ses finances. Les allers-retours des parties concernées entre la SR et le procureur ont abouti à un mandat d’arrêt émis contre Samuel Sarr, justifiant son interpellation dès son arrivée au Sénégal.

L’affaire, qui mêle figures influentes et enjeux financiers considérables, soulève des questions sur la gouvernance des entreprises dans le secteur énergétique sénégalais. Les prochaines étapes de l’enquête devraient permettre d’apporter plus de lumière sur les responsabilités dans cette affaire complexe.

Un scandale qui promet de retenir l’attention des médias et de l’opinion publique.

West African Energy : Samuel Sarr se dit victime d’une manœuvre injuste

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Rentrant d’un voyage ce 22 novembre 2024, Monsieur Samuel SARR a été interpellé dans le cadre d’un dossier qui l’oppose à Monsieur Moustapha NDIAYE , actionnaire et ancien Président du conseil d’administration de West African West.

Cette interpellation de Monsieur Samuel SARR est plus que surprenante d’autant plus qu’elle survient à la suite de ses auditions au cours desquelles, il avait fourni tous les éléments nécessaires aux enquêteurs.

Mieux encore, Monsieur Samuel SARR en personne avait déposé une plainte contre Monsieur Moustapha NDIAYE. Seulement, il semble que sa plainte n’a pas été instruite par les enquêteurs pour des raisons que nous ignorons.

Il est utile de rappeler que Monsieur Moustapha Ndiaye qui a été remplacé à son poste de Président du conseil d’administration de West African Énergy, n’a plus qualité pour agir en tant que tel et surtout pour des faits qui n’ont jamais existé.

En effet, les alertes qu’il a reçues avant de son arrivée à AIBD, n’ont pas dissuadé Monsieur Samuel Sarr à rentrer librement au Sénégal.

Ses conseillers sont en train de suivre le dossier. Et nous espérons qu’il sera rétabli dans ses droits dans les plus brefs délais et que sa plainte déposée contre Moustapha NDIAYE connaîtra enfin une suite.

Pour finir, nous tenons à rappeler que West African Energy est une société privée qui a mobilisé ses financements et réalisé ses projets sur fonds propres.

Son attaché de presse

Samuel Sarr placé en garde à vue : un rebondissement dans l’affaire de la centrale du Cap des Biches

L’ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade, Samuel Sarr, se trouve actuellement en garde à vue à la Section de recherches de Colobane. Selon des informations concordantes rapportées par Kewoulo et confirmées par Dakaractu, l’homme politique a été interpellé à son retour de Dubaï à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une enquête portant sur la centrale électrique du Cap des Biches, exploitée par West Africa Energy. Depuis plusieurs mois, ce dossier suscite des interrogations autour de la gestion des contrats et des responsabilités dans le développement de cette infrastructure stratégique.

Samuel Sarr avait déjà été convoqué à plusieurs reprises par les enquêteurs pour s’expliquer sur certains aspects liés à cette affaire. Son voyage récent à Dubaï avait d’ailleurs attiré l’attention, et son retour a finalement conduit à son interpellation.

L’affaire de la centrale du Cap des Biches est au cœur de nombreuses spéculations. Certains y voient une tentative de clarification sur des transactions financières jugées opaques, tandis que d’autres évoquent des règlements de comptes politiques. Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite sur les charges précises retenues contre l’ancien ministre.

La mise en garde à vue de Samuel Sarr marque un tournant dans ce dossier, et les prochains jours seront déterminants pour la suite des investigations. Des sources proches de l’enquête laissent entendre que d’autres personnalités pourraient également être auditionnées.

L’opinion publique suit cette affaire avec attention, car elle met en lumière des enjeux importants liés à la gestion de l’énergie au Sénégal, un secteur vital pour le développement économique du pays.

Les autorités n’ont pas encore communiqué officiellement sur cette arrestation, mais l’évolution de cette affaire sera scrutée de près dans les jours à venir.

Réponse à Fadilou Keita : Samuel Sarr réfute les accusations et dénonce une attaque personnelle

Le climat politique sénégalais s’enflamme après les récentes déclarations de Fadilou Keita, directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), qui a publiquement accusé Samuel Sarr de détournement de fonds liés à des opérations remontant à plusieurs années. Dans une réponse catégorique, la cellule de communication du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a publié un communiqué, dénonçant ce qu’elle qualifie de « mensonges infondés » et une tentative de discréditer Samuel Sarr à des fins purement personnelles.

Lors d’une interview médiatisée, Fadilou Keita a fait référence à un prétendu rapport datant de 2013 ou 2014, dans lequel Samuel Sarr aurait été impliqué dans une affaire de détournement de fonds publics liés à l’achat et la vente de véhicules de l’État. Ces accusations, formulées sans preuves détaillées, visent à ternir la réputation de l’ancien ministre de l’Énergie, un acteur de premier plan sur la scène politique sénégalaise.

Fadilou Keita affirme que Samuel Sarr, ainsi que d’autres personnalités publiques, doivent rembourser à l’État une somme estimée à 3,5 milliards de francs CFA. Selon lui, ces fonds seraient liés à des transactions frauduleuses concernant des véhicules initialement destinés à l’État, mais revendus à ce dernier par les accusés. Ces propos, largement diffusés dans la presse, ont immédiatement suscité des réactions, notamment du camp de Samuel Sarr.

Dans un communiqué publié peu après les déclarations de Fadilou Keita, la cellule de communication de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès (LSS) a fermement démenti ces accusations. Le communiqué dénonce « une campagne de diffamation orchestrée » visant à nuire à l’image de Samuel Sarr, que le parti décrit comme un homme intègre et concentré sur les enjeux stratégiques pour le Sénégal et l’Afrique.

Le communiqué souligne que ces attaques ne sont rien d’autre qu’une tentative de vengeance personnelle. La cellule de communication fait ainsi allusion à des affaires impliquant la mère de Fadilou Keita, Mme Nafy Ngom Keita, anciennement directrice de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon le LSS, les déclarations de Fadilou Keita seraient motivées par le fait que Mme Keita, elle-même, aurait été citée dans des scandales liés aux chantiers de Thiès ainsi que dans une tentative d’acquisition illégale d’une villa de l’État.

Le communiqué de la section jeune du LSS décrit cette situation comme un exemple classique d’attaques politiques déguisées en affaires financières. Selon eux, les allégations de Fadilou Keita manquent de crédibilité et ne reposent sur aucun document concret. Samuel Sarr, quant à lui, ne serait pas impliqué dans cette affaire d’acquisition de véhicules, et ces accusations seraient, selon la cellule de communication, une manœuvre pour détourner l’attention des véritables dossiers d’État dans lesquels la famille de Keita serait impliquée.

En outre, le communiqué critique également Fadilou Keita pour sa gestion de la CDC et ses récentes sorties médiatiques. Le parti LSS considère que cette affaire est une distraction orchestrée pour détourner le débat des questions politiques et économiques de plus grande importance pour le pays. Ils réaffirment que Samuel Sarr est concentré sur les véritables enjeux nationaux et panafricains, notamment dans le secteur de l’énergie et du développement économique, loin de ces « règlements de comptes politiciens ».

Le communiqué de la section jeune du LSS se termine par un appel à la transparence et à un débat plus sain dans l’espace public. Le parti critique la propension de certaines figures politiques à recourir aux attaques personnelles pour déstabiliser leurs adversaires, plutôt que de se concentrer sur les véritables défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les proches de Samuel Sarr exhortent le public à ne pas se laisser influencer par des accusations sans fondement et rappellent que l’ancien ministre continue de travailler pour le développement du Sénégal. Le parti appelle également les autorités compétentes à clarifier cette affaire afin que toute la vérité soit révélée.

Alors que la polémique autour des accusations de Fadilou Keita contre Samuel Sarr continue de faire la une des médias sénégalais, cette réponse de la section jeune du Parti Libéral Sénégalais pour le Succès marque une étape importante dans la défense de Samuel Sarr. Face à ce qu’ils considèrent comme des attaques infondées, le camp de Samuel Sarr reste déterminé à laver l’honneur de leur leader et à tourner la page sur ce qu’ils qualifient de « campagne de diffamation ». L’avenir dira si cette affaire sera relancée ou si elle finira par s’éteindre faute de preuves tangibles.

MISE EN SERVICE DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : Samuel Sarr et ses partenaires réalisent une prouesse !

La centrale à gaz du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), va commencer ses opérations en septembre 2024. À ce propos, un test d’allumage a été réalisé le 22 août dernier. Ce projet, d’une capacité totale de 366 MW et d’un coût de 283 milliards de FCFA, vise à satisfaire la demande croissante en électricité du Sénégal en utilisant des technologies avancées.

La mise en service du cycle simple de la centrale électrique du Cap des Biches, initiée par West African Energy (WAE), est programmée pour septembre 2024. Cette étape marque le début d’un important processus impliquant la synchronisation avec le réseau de Senelec et le démarrage effectif de la production d’électricité. Le jeudi 22 août, Samuel Sarr et ses partenaires ont effectué un premier test d’allumage de la centrale, symbolisant le démarrage de la première turbine à gaz de 120 MW.

La centrale du Cap des Biches, située à Rufisque, possède une capacité totale de 366 MW pour un coût de 283 milliards de FCFA. Ce projet ambitieux vise à répondre à la demande croissante en électricité du Sénégal en augmentant l’offre énergétique. Équipée de technologies de pointe, la centrale se distingue par une consommation de combustibles réduite et une faible émission de gaz à effet de serre, la positionnant comme la plus performante de la région.

Le chantier a été achevé en 3 ans et 6 mois, un exploit remarquable pour Samuel Ameth Sarr, Directeur général de West African Energy. En marge de la visite du Directeur général de Senelec, Papa Toby Gaye, Samuel Sarr a souligné cette réalisation exceptionnelle. Selon lui, une telle centrale aurait normalement nécessité 6 ans de construction en Afrique. Mais, le projet a été réalisé plus rapidement grâce à l’engagement de l’équipe et à la collaboration avec Senelec.

UNE COLLABORATION AVEC LA SENELEC, ÇALIK ENERJI, GE ET DES PROMOTEURS SÉNÉGALAIS

Le projet est le fruit d’une collaboration entre West African Energy et la SENELEC, soutenues par divers investisseurs sénégalais tels qu’Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia et Khadim Ba. Ces actionnaires ont investi de manière significative, permettant la mobilisation des 283 milliards de FCFA nécessaires. Samuel Sarr a exprimé sa gratitude envers ses partenaires, précisant que sans leur soutien, le projet n’aurait pas pu se concrétiser.

La centrale du Cap des Biches représente 25 % de la puissance installée du Sénégal et pourrait fournir de l’électricité à environ 500 000 foyers sénégalais. À long terme, elle pourrait également alimenter d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Réalisée en mode « fast track » par Calik Enerji en partenariat avec General Electric (GE) et d’autres associés, la centrale s’inscrit dans la stratégie « Gas to Power » du gouvernement sénégalais, visant à utiliser le gaz naturel comme source d’énergie primaire. Ce projet contribue également à la réduction des coûts de production pour Senelec et à l’abaissement du coût de l’électricité pour les consommateurs.

La construction de la plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest marque un tournant dans le secteur énergétique de la région. Réalisée par des promoteurs sénégalais et en collaboration avec Senelec, cette infrastructure illustre la mise en application de la loi sur le contenu local et renforce l’expertise nationale en matière de nouvelles technologies énergétiques. À l’horizon 2025, le Sénégal aspire à un accès universel à l’électricité à des coûts réduits, tout en consolidant ses capacités locales dans le secteur de l’énergie.

La Dakaroise

Inauguration imminente de la centrale électrique WAE : Samuel Sarr salue l’expertise sénégalaise

La mise en service du cycle simple de la centrale électrique de West African Energy (WAE) est prévue pour septembre 2024, marquant une étape cruciale dans le processus de synchronisation avec le réseau de la Senelec et le début des opérations de production d’électricité.

Samuel Sarr et son équipe livrent la centrale qui va réduire le coût de l'électricité

Un projet accompli en un temps record

Réalisée en seulement 42 mois, la centrale électrique de WAE représente une véritable prouesse technique pour le Sénégal. Samuel Ameth Sarr, Directeur général de West African Energy, n’a pas manqué de souligner cette performance lors de la visite du Directeur général de la Senelec, Papa Toby Gaye, sur le site du projet le 22 août 2024. « Une centrale électrique de ce genre prend généralement six ans à être construite en Afrique. Ici, nous l’avons accomplie en trois ans et demi, grâce à l’engagement de notre équipe et des ingénieurs de la Senelec », a déclaré Sarr, ancien ministre de l’Énergie.

Une collaboration fructueuse entre Senelec et WAE

Ce projet est le fruit d’une collaboration étroite entre Senelec et West African Energy, impliquant plusieurs investisseurs sénégalais de renom, tels que Harouna Dia, Moustapha Ndiaye, Abdoulaye Dia, et Khadim Bâ. Ensemble, ils ont mobilisé 283 milliards de francs CFA pour concrétiser cette vision. « Sans l’engagement de ces partenaires et de Senelec, ce projet n’aurait jamais vu le jour », a affirmé Samuel Sarr.

Un modèle pour le développement énergétique africain

Samuel Sarr a également mis en avant l’importance du projet pour le Sénégal, non seulement en termes de réduction des coûts de production pour Senelec, mais aussi pour la diminution du prix de l’électricité pour les consommateurs. Ce projet, le premier du genre entièrement monté par des Sénégalais, est une illustration concrète de la loi sur le contenu local. Il démontre la capacité des promoteurs locaux à réaliser des infrastructures majeures de A à Z, dans une synergie technique et financière.

Vers un avenir énergétique durable

À l’horizon 2025, le Sénégal aspire à garantir un accès universel à une énergie de qualité à un coût abordable, tout en respectant les normes sociales et environnementales. La centrale WAE, qui se veut être la plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest, incarne cette ambition. Les travaux de construction ont été lancés le 31 mars 2021 par la ministre du Pétrole et des Énergies, Mme Sophie Gladima, et la centrale est sur le point de devenir un pilier de l’approvisionnement énergétique du pays.

Ce projet exemplaire souligne l’expertise sénégalaise et la capacité du pays à mener à bien des projets d’envergure, tout en contribuant au développement économique et social du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien N°111 – du 19/02/24

Le Dakarois Quotidien N°111 – du 19/02/24
🔴 « 44 jours ou 10 mois ne font pas un dictateur » : Réplique d’Hérésie Par Samuel A. Sarr

Réflexion sur le report des élections, par Samuel SARR

Aujourd’hui, l’on sent, une prégnante nécessité de reporter la présidentielle. Les arguments fournis par le Chef de l’Etat Macky SALL, sont assez explicatifs, justes et honnêtes. Et les patriotes attachés aux valeurs républicaines, à l’Etat de droit et à la démocratie, doivent s’engager sans réserve pour accompagner les prochaines directives qui seront annoncées pour l’organisation d’élection transparente et inclusive.

Du moment que le report est acté par une décision présidentielle qui a fixé la date au 25 Août 2024, il faudrait que la classe politique se retrouve pour fixer les conditions et désigner les acteurs.

Il faut reconnaitre et saluer la sagesse de la décision du président de la République. Car, tout était réuni pour que le pays sombre dans l’irréparable si le processus électoral décrié et porteur de bactéries destructrices, n’avait pas été abrégé. La confiance n’existait plus entre les candidats (recalés et validés) et le Conseil Constitutionnel appelé demain à donner le résultat des élections et à statuer sur les recours. Le Conseil constitutionnel était disqualifié aux yeux des électeurs et des candidats du fait des actes maladroits, injustifiés que les 07 juges ont posé. Par exemple :

1-Comment valider le dossier d’un candidat en prison ? En prenant cette décision, le Conseil Constitutionnel s’immisce dans la procédure d’instruction enclenchée par le Doyen des Juges. D’ailleurs, c’est ce qui explique, le rejet de la demande de liberté provisoire. Le Juge en charge du dossier a fait état de sa totale indépendance face aux actes maladroits posés par le Conseil Constitutionnel. En d’autres termes, le Doyen des Juges a voulu montrer au Conseil constitutionnel qu’une personne sur qui repose certaines charges, (entreprise terrorisme, atteinte à la sureté de l’Etat etc…), ne peut pas être candidat, même si son nom est sur les listes électorales. De surcroît, cette personne est membre clé d’un parti dissout pour des délits et crimes aussi graves les uns que les autres.

2-Comment le Conseil Constitutionnel a-t-il pu rejeter la candidature de Karim WADE pour une bi nationalité ? La sortie dans la presse des preuves de la double nationalité de Mme Rose WARDINI a créé un malaise dans le groupe des 07 Sages. Car, cela vient juste confirmer que le travail a été bâclé par les juges constitutionnalistes. Ces derniers n’ont pas pris la peine de vérifier les déclarations des candidats. Ainsi, la mise à l’écart de Karim WADE ressemblait à un acharnement et un ciblage que rien ne pouvait justifier. Rappelons qu’au moins 03 autres candidats admis à la présidentielle, disposent d’une double nationalité. Si tous les citoyens sont égaux devant la loi, pourquoi refuser à Karim WADE, ce qu’on a autorisé à d’autres candidats ? Est-ce parce qu’il est de teint clair, competent pour la fonction ayant été Ministre d’Etat de la République du Sénégal.

Il faut repartir sur de nouvelles bases en créant les conditions de la tenue d’une élection sincère. Un scrutin inclusif suppose la participation de tous les candidats qui remplissent les conditions au plan politique et juridique. Pour cela, il faut un consensus fort pour le report de l’élection afin d’engager un dialogue ouvert pour fixer ensemble les modalités. Rien ne devrait s’opposer à la tenue d’un dialogue national avec les 97 candidats, les partis politiques et la Société civile intéressée. Nous pouvons y inviter à titre d’observateurs nos partenaires comme l’Union Européenne

Au cours de ce dialogue, faudra-t-il permettre aux candidats en prison d’y participer à l’élection ? Faudra-t-il supprimer le parrainage citoyen ? Est-il nécessaire de mettre en place d’un nouveau Conseil Constitutionnel ? Faudra-t-il s’accorder pour remonter la caution à 100 millions pour les présidentielles non remboursable si moins de 5%, 10 millions pour être député, 5 millions pour être maire ?

Faudra-t-il s’accorder pour tenir des élections générales afin d’éviter d’organiser un scrutin tous les 02 ans, qui plongent le pays dans une campagne élection, sans fin, avec des conséquences néfastes sur les économiques ?

Voilà, quelques sujets assez importants pour être portés sur l’ordre du jour des débats au cours du dialogue, afin de jeter les jalons d’une stabilité politique durable.

Aujourd’hui, il est évident que le candidat sortant n’a plus aucun intérêt. Et sa première préoccupation, c’est d’organiser des élections démocratiques et de quitter le pouvoir dans la meilleure des conditions politiques et sociales. C’est le sens qu’il faut donner à cet engagement ferme du président Macky SALL devant le peuple sénégalais et devant toute l’Afrique. D’ailleurs, sa décision renouvelée de ne pas briguer un nouveau mandat a été saluée par l’ensemble des partenaires du Sénégal et par les Organisations internationales.

Le président Macky Sall est plus que jamais déterminé, à apporter ces grands changements qui renforceront davantage l’image du Sénégal, vitrine de la démocratie africaine.

Par Samuel SARR
Ancien Ministre d’Etat
Président du Libéralisme Social Sénégalais

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