Le ministère de la Communication annonce des sanctions contre les médias non conformes

Face aux nombreuses irrégularités dans le secteur des médias, le ministère de la Communication, sous l’impulsion du ministre Alioune Sall, annonce des mesures strictes pour assainir le paysage médiatique national. À travers son directeur de la communication, Habibou Dia, le ministère a détaillé un plan de sanctions allant des mises en demeure aux coupures de signal, en passant par des poursuites judiciaires.

Selon Habibou Dia, un écart significatif a été constaté entre les 600 médias officiellement déclarés et les 200 réellement conformes. Face à cette situation, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a reçu des instructions fermes pour adresser des mises en demeure aux télévisions et radios ne respectant pas les exigences légales.

« Les radios et radios communautaires qui disposent de fréquences sans avoir signé de conventions et de cahiers des charges, mais aussi les télévisions qui ne remplissent pas les dispositions du Code de la presse, recevront des mises en demeure. À l’issue de ces avertissements, des coupures de signaux et des retraits de fréquences sont prévus », a précisé M. Dia dans une déclaration vidéo.

Outre l’audiovisuel traditionnel, les médias en ligne sont également concernés par cette opération de régulation. Le ministère de l’Intérieur, via la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) et les services de cybercriminalité, sera mobilisé pour identifier les web TV et médias en ligne exerçant illégalement.

« Les acteurs concernés recevront une dernière mise en demeure pour se conformer aux règles. En cas de manquement, des sanctions seront appliquées, incluant des blocages de sites et des poursuites judiciaires », a averti le directeur de la communication.

Le ministère s’attaque également à la prolifération des journaux PDF et des « UNE PDF », jugés non conformes aux règles du dépôt légal.

« Nous avons constaté que la plupart des quotidiens respectent désormais les règles de dépôt légal, à l’exception de certains qui ont été invités à se mettre en conformité. Ceux qui continuent à diffuser des journaux uniquement sous format PDF, sans tirage physique, s’exposent à des sanctions, avec l’implication de la DST pour mettre fin à ces pratiques illégales », a précisé Habibou Dia.

Ces mesures, qui traduisent une volonté ferme des autorités de rétablir l’ordre dans le secteur des médias, s’inscrivent dans une dynamique plus large de professionnalisation et de mise en conformité avec le Code de la presse. En appliquant des sanctions rigoureuses, le ministère entend garantir un environnement médiatique structuré et respectueux des normes en vigueur.

Reste à savoir comment les acteurs concernés réagiront à ces nouvelles exigences et si ces mesures contribueront à renforcer la crédibilité et la viabilité du paysage médiatique national.

Homophobie dans le Football : Appel à des sanctions après le geste de Mohamed Camara

Le monde du football français est secoué par une nouvelle controverse concernant l’homophobie, suite au geste de Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, lors d’un match de Ligue 1 contre Nantes. Camara a recouvert le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot, déclenchant une réaction rapide de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a exigé des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Le geste de Camara, qui a utilisé des straps pour couvrir le logo lors du match, a suscité l’indignation dans le milieu du football français et a relancé le débat sur la lutte contre l’homophobie dans le sport. Alors que la Ligue de football professionnel (LFP) mène une campagne de sensibilisation contre les discriminations, le comportement de Camara est perçu comme allant à l’encontre de ces efforts.

La ministre des Sports a exprimé son mécontentement lors d’une intervention sur RTL, appelant à des sanctions fermes à la fois contre le joueur et son club. Pour elle, un tel comportement est inacceptable et doit être condamné avec la plus grande fermeté. Cette demande de sanctions vise à envoyer un message clair sur la tolérance zéro envers l’homophobie dans le sport professionnel.

Les réactions ne se sont pas fait attendre, avec des organisations et des militants des droits LGBTQ+ appelant également à des mesures fermes contre Camara et l’AS Monaco. Pour eux, ce geste est un affront à la lutte contre l’homophobie et doit être traité avec sérieux par les autorités du football français.

Cependant, certains observateurs soulignent que de tels incidents sont rares et ne représentent pas l’ensemble du football français. Ils mettent en avant les progrès réalisés ces dernières années dans la lutte contre l’homophobie dans le sport, tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire pour créer un environnement inclusif et respectueux pour tous les joueurs et supporters.

En fin de compte, cet incident met en lumière l’importance de poursuivre les efforts pour combattre l’homophobie dans le football et le sport en général. Il souligne également le rôle crucial des autorités sportives, des clubs et des joueurs dans la promotion de la diversité et de l’inclusion sur et en dehors du terrain.

Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

Sanctions de la commission bancaire de l’UMOA : Trois banques épinglées, dont deux au Sénégal

Lors de sa session du 22 mars dernier, le Collège de supervision de la commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a pris des mesures disciplinaires à l’encontre de trois banques opérant dans la zone. Deux de ces institutions sont basées au Sénégal, tandis que la troisième est établie au Togo.

Cependant, les noms des banques sanctionnées n’ont pas été divulgués, conformément à la tradition de l’organe disciplinaire monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Les fautes reprochées ainsi que la nature des sanctions infligées ont toutefois été rendues publiques après que les dirigeants concernés ont été entendus.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce lundi, la première banque établie au Sénégal sanctionnée a été blâmée pour « des manquements et des infractions aux textes légaux et règlementaires applicables aux établissements de crédit ». Ces infractions portent notamment sur des faiblesses en matière de gouvernance, de gestion des risques, de situation financière et prudentielle, ainsi que sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En plus du blâme, cette banque devra s’acquitter d’une amende de 300 millions de francs CFA.

La deuxième banque sénégalaise rappelée à l’ordre devra également payer une amende de 151 millions de francs CFA, en plus du blâme reçu. Les infractions qui lui sont reprochées concernent principalement des manquements dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Quant à la troisième institution de crédit épinglée, basée au Togo, elle a été blâmée et condamnée à payer une amende de 300 millions de francs CFA pour non-respect des exigences des autorités monétaires et de contrôle visant le renforcement des fonds propres. Ces mesures visent à mettre l’établissement en conformité avec les normes prudentielles à fin juin 2022.

Les États-Unis et l’Union européenne prévoient de renforcer les sanctions contre l’Iran après l’attaque contre Israël

Les tensions montent entre les États-Unis, l’Union européenne et l’Iran suite à l’attaque récente lancée contre Israël. Dans des déclarations distinctes émises mardi, les deux puissances occidentales ont averti qu’elles se préparaient à intensifier les sanctions contre l’Iran en réponse à cet incident.

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré lors d’une conférence de presse au premier jour des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale : « Je m’attends à ce que nous prenions des sanctions supplémentaires contre l’Iran dans les prochains jours ». Elle a également précisé que ces sanctions visaient à élargir le régime existant contre les drones iraniens et à cibler le financement du terrorisme par le régime iranien et ses affiliés dans la région, y compris le Hamas, les Houthis, le Hezbollah et les milices irakiennes.

De son côté, le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, a annoncé après une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l’UE en visioconférence : « L’idée est d’élargir le régime (de sanctions) existant contre les drones iraniens ».

L’attaque contre Israël, survenue dans la nuit de samedi à dimanche, est survenue en réponse à une frappe attribuée à Israël contre le consulat iranien à Damas. Cela a entraîné une escalade des tensions régionales et a incité les États-Unis et l’Union européenne à prendre des mesures plus sévères contre l’Iran.

Le conflit entre l’Iran et Israël s’est intensifié ces derniers mois, avec des attaques et des représailles répétées entre les deux pays et leurs alliés régionaux. Cette dernière série d’attaques et les réponses qui en découlent risquent d’aggraver encore davantage la situation instable au Moyen-Orient.

Alors que les États-Unis et l’Union européenne se préparent à intensifier les sanctions contre l’Iran, la région reste dans une période de grande incertitude et de préoccupation quant à l’escalade potentielle des hostilités. Les prochains jours pourraient être déterminants pour l’évolution de la situation et pour la stabilité de la région dans son ensemble.

Cisjordanie: la France annonce des «sanctions» contre 28 colons israéliens «extrémistes»

La pression internationale s’intensifie mardi pour un accord de trêve entre Israël et le Hamas incluant une nouvelle libération d’otages, malgré les menaces d’une offensive sur Rafah, dernier refuge pour plus d’un million de Palestiniens de la bande de Gaza. Des pourparlers seraient en cours au Caire sous l’égide de l’Égypte et des États-Unis.

Ce qu’il faut retenir

■ Une délégation israélienne s’est rendu ce mardi au Caire pour de nouveaux pourparlers avec des responsables américains, qataris et égyptiens sur un accord de trêve dans la bande de Gaza. Le chef du Mossad, David Barnea, et le chef du Shin Bet (service de sécurité intérieure), Ronen Bar, y rencontreront notamment le directeur de la CIA, Richard Burns. Joe Biden a annoncé qu’un accord de libération des otages détenus à Gaza, accompagné d’une pause « d’au moins six semaines » dans les hostilités entre Israël et le Hamas, était actuellement en discussion.

■  Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé mardi avoir adopté des « sanctions » à l’encontre de 28 «colons israéliens extrémistes » coupables de « violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie ».

■ L’Afrique du Sud a annoncé mardi avoir déposé un nouveau recours auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), plus haute instance judiciaire de l’ONU afin qu’elle examine en urgence l’annonce par Israël d’une prochaine offensive militaire sur Rafah et s’oppose si nécessaire à « une nouvelle violation des droits ».

■ Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas, communiqué ce mardi 13 février, 28 473 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre 2023. Il a fait état d’un total de 133 morts au cours des dernières 24 heures. Les victimes sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre également 68 146 blessés.

23h30 : La stratégie du Hezbollah fait débat

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah l’a réaffirmé ce mardi lors d’un discours à Beyrouth : son mouvement ne cessera de viser le nord d’Israel que si la guerre à Gaza s’arrête. Cela fait quatre mois que le Hezbollah, proche de l’Iran, mène des attaques auxquelles l’armée israélienne riposte. un choix qui suscite de l’adhésion mais aussi des critiques au Liban, pointe notre envoyé spécial au Liban, Nicolas Falez.

Le Hezbollah bénéficie d’un très fort soutien de sa base populaire : les musulmans chiites du Liban. Intellectuel et militant politique, Hares Sleiman lui fait partie des rares voix chiites critiques du Hezbollah. « Je suis Libanais avant d’être chiite. Je ne suis pas Iranien. Je pense que l’Iran ont leurs intérêts. Et moi je suis une victime du pouvoir iranien et de l’hégémonie iranienne sur les pays arabes. »

Les Chrétiens libanais eux sont divisés sur la stratégie du Hezbollah. Le Patriarche chrétien maronite a mis en garde contre une confrontation armée qui pourrait entrainer le tout le Liban dans l’abîme. Plusieurs partis politiques chrétiens sont sur la même ligne. Mais pas celui de Tony Frangié, jeune député du parti Marada : « Il y a un cas spécial au Liban qui a évolué en résistance et qui est devenu aujourd’hui un groupe politique et militaire très fort, le Hezbollah. On n’est pas en train de dire que c’est une situation normale qui doit continuer. Mais aujourd’hui avec la confrontation et le besoin de protection des terres libanaises, je pense que le Hezbollah est beaucoup mieux équipé que l’armée libanaise. »

Le député est le fils de Sleiman Frangié en lice pour  devenir un jour président du Liban, poste vacant depuis plus d’un an. Le Hezbollah sera incontournable pour sortir de ce blocage politique.

22h35 : Les États-Unis examinent les informations faisant état de civils blessés par Israël, selon le Département d’État

Les États-Unis examinent les informations selon lesquelles Israël aurait blessé des civils dans sa guerre à Gaza, dans le cadre d’un ensemble de lignes directrices visant à garantir que les pays recevant des armes américaines mènent des opérations militaires conformément au droit humanitaire international, a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller.

L’administration Biden a été critiquée pour avoir continué à fournir des armes à Israël alors que les allégations s’accumulent selon lesquelles des armes de fabrication américaine auraient été utilisées dans des frappes qui ont tué ou blessé des civils. « Nous cherchons à évaluer de manière approfondie les rapports faisant état de dommages civils par les destinataires autorisés des articles de défense fournis par les États-Unis dans le monde entier », a déclaré Miller lors d’un point de presse, ajoutant qu’un processus dans le cadre du Civilian Harm Incident Response Guidance (CHIRG) du Département d’État évaluait les incidents dans le conflit à Gaza.

Le CHIRG a été créé en août 2023, quelques semaines seulement avant que le groupe militant palestinien Hamas ne tue 1 200 personnes et ne prenne 240 otages lors d’un raid dans le sud d’Israël le 7 octobre, selon des chiffres israéliens. L’attaque israélienne contre Gaza qui a suivi a tué plus de 28 000 Palestiniens et en a blessé plus de 68 000, selon les responsables de la santé de Gaza.

Matthew Miller n’a pas précisé quand le processus CHIRG a été lancé ni combien d’incidents étaient en cours d’examen. Mais une source proche du processus a déclaré que le département étudiait au moins 50 incidents signalés impliquant des civils. « Ce processus n’est pas destiné à fonctionner comme un mécanisme de réponse rapide, a déclaré Miller. Au contraire, il est conçu pour évaluer systématiquement les incidents causant des dommages aux civils et élaborer des réponses politiques appropriées pour réduire le risque que de tels incidents se reproduisent à l’avenir et pour inciter les partenaires à mener des opérations militaires conformément au droit international humanitaire ».

Ce processus est distinct des évaluations que le Département d’État entreprend parfois pour déterminer si des crimes contre l’humanité ou même un génocide ont été commis dans un conflit.

Le président Joe Biden a publié la semaine dernière un nouveau mémorandum sur la sécurité nationale qui oblige les pays recevant l’aide américaine en matière de sécurité à fournir l’assurance qu’ils respecteront le droit international et ne restreindront pas l’accès à l’aide humanitaire en cas de conflit. Le mémorandum exige également que les départements d’État et de la Défense rendent compte au Congrès si les armes financées par les États-Unis ont été utilisées d’une manière incompatible avec le droit international ou incompatible avec les meilleures pratiques établies pour prévenir les dommages civils.

22h05 :  MSF appelle Israël à protéger les personnes hospitalisées à l’hôpital Nasser

Médecins Sans Frontières (MSF) a confirmé que les forces israéliennes ont ordonné aux personnes déplacées à l’intérieur du complexe médical de Khan Younis de quitter l’hôpital. « MSF appelle l’armée israélienne à épargner le personnel médical, les patients et les personnes déplacées », a déclaré le groupe d’aide médicale dans une série de publications sur les réseaux sociaux.

Niger: la Cedeao maintient ses sanctions, en posant des conditions à leur allègemen

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé de maintenir ses sanctions contre le Niger tout en posant des conditions à leur éventuel allègement. Ces sanctions ont été imposées au Niger après le coup d’État militaire survenu en mars 2021, au cours duquel le président élu Mahamane Ousmane a été renversé.

La CEDEAO, qui est une organisation régionale composée de pays d’Afrique de l’Ouest, a insisté sur la nécessité de restaurer un ordre constitutionnel au Niger. Les sanctions comprennent des restrictions sur les mouvements des membres du gouvernement de transition et des militaires qui ont pris le pouvoir, ainsi que des sanctions économiques.

L’annonce de la CEDEAO indique qu’elle est prête à envisager un allègement des sanctions si le Niger remplit certaines conditions, notamment la nomination d’un gouvernement de transition inclusif, la libération des personnes détenues illégalement depuis le coup d’État, et le respect des engagements en faveur du retour à un ordre constitutionnel.

La situation politique au Niger demeure donc sous la surveillance de la CEDEAO, qui cherche à encourager la restauration de la stabilité politique et constitutionnelle dans le pays.

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