Tahirou Sarr au cœur d’un nouveau scandale financier : l’affaire des Certificats Nominatifs d’Obligation (CNO)

Déjà englué dans une affaire de détournement présumé de 91 milliards FCFA, l’homme d’affaires Tahirou Sarr voit son nom une nouvelle fois gravement entaché. Selon les révélations du journal L’Observateur dans son édition du 14 mai 2025, un nouveau dossier, aussi opaque que complexe, vient s’ajouter à la longue liste des ennuis judiciaires de l’industriel : l’émission de Certificats Nominatifs d’Obligation (CNO) d’un montant total de 100,29 milliards FCFA.

Entre septembre 2023 et février 2024, trois tranches de CNO ont été émises au bénéfice de Coris Bank, prétendument pour couvrir des dettes de l’État envers Sofico, société dirigée par Tahirou Sarr. Les montants en question sont faramineux :

20 milliards FCFA le 8 septembre 2023 45,10 milliards FCFA le 28 décembre 2023 35,19 milliards FCFA le 28 février 2024

L’objectif officiel ? Règlement d’échéances de crédits bancaires et paiement de fournitures destinées au ministère de l’Environnement. Mais selon L’Observateur, les documents fournis sont loin d’être convaincants, avec un flou inquiétant autour de la nature réelle des fournitures — du matériel de sécurité dont les spécifications restent inconnues.

Les soupçons se densifient lorsque L’Observateur évoque une possible connexion avec le controversé contrat d’armement de 45 milliards FCFA signé en 2022 avec Aboubakar Hima, alias Petit Boubé, déjà bien connu pour ses relations douteuses avec plusieurs États africains. Le silence entourant les modalités d’exécution et la finalité des fonds alloués alimente les interrogations des magistrats financiers, qui évoquent un “manque de transparence manifeste”, selon des extraits de rapports cités dans le journal.

Alors qu’il est déjà placé sous mandat de dépôt pour escroquerie sur les deniers publics, association de malfaiteurs en bande organisée et blanchiment de capitaux, Sarr devait comparaître ce mardi 14 mai devant la Chambre d’accusation financière pour une audience cruciale concernant la saisie de ses biens. Celle-ci a finalement été reportée au 21 mai, sur requête de ses avocats, qui souhaitent affiner leur stratégie de défense.

Mais le plus inquiétant reste peut-être les rapports de la Cour des comptes, transmis au ministère de la Justice, qui recommandent l’ouverture urgente d’enquêtes pénales. La nature fragmentaire des informations transmises par Sofico et les services de l’État fait planer de sérieux doutes sur la régularité et la légalité des opérations menées.

Dans les cercles financiers sénégalais, Tahirou Sarr est passé en peu de temps de discret industriel à figure centrale d’un scandale financier tentaculaire, potentiellement lié à des circuits de financement opaques entre secteur privé et État. Cette affaire pourrait rapidement devenir un test pour la crédibilité du parquet financier, mais aussi pour la volonté des autorités politiques de faire toute la lumière sur des pratiques jusque-là protégées par un mur de silence et d’influence.

L’opinion publique, elle, s’impatiente, dans un contexte national où la transparence dans la gestion des deniers publics est plus que jamais exigée.

Scandale financier : Mame Boye Diao réfute les accusations liées à l’acquisition de la Secam par la CDC

Dans une mise au point publiée en réponse à un article du journal Libération, Mame Boye Diao, ancien directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), a vigoureusement rejeté les accusations de malversations portées à son encontre dans le cadre de l’acquisition de la Société de Construction et d’Aménagement (Secam). Il dénonce une tentative de manipulation de l’opinion et assure que toutes les procédures ont été menées conformément aux règles, bien après son départ de la CDC.

Selon Mame Boye Diao, l’acquisition de la Secam s’inscrivait dans une stratégie de diversification de la CDC pour compléter son écosystème dans le secteur des BTP. Cette démarche visait à intégrer une société de génie civil afin de renforcer les activités déjà existantes, notamment celles de CDC Habitat, CACO (ingénierie) et Béton du Sahel (production de béton). L’ancien directeur général précise que cette opération a été validée par la Commission de surveillance, après examen des documents nécessaires, dont la certification des états financiers par un expert agréé.

Mame Boye Diao insiste sur le fait que l’acte de cession de la Secam n’a été finalisé qu’en décembre 2023, soit trois mois après son départ de la CDC en septembre de la même année. Il réfute catégoriquement toute implication personnelle dans cette acquisition et considère que les accusations portées contre lui reposent sur des interprétations erronées des faits.

Par ailleurs, il souligne qu’il n’a jamais été convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) et qu’aucune plainte n’a été déposée à son encontre. Il rappelle également que l’Inspection Générale d’État (IGE) a mené une mission à la CDC et que ses conclusions seront communiquées aux autorités compétentes.

L’ancien directeur général remet également en question certaines incohérences soulevées dans l’article, notamment l’utilisation actuelle d’un immeuble appartenant à la Secam par une filiale de la CDC, la CDMP, alors que les actifs de la Secam sont contestés.

Mame Boye Diao appelle à un traitement rigoureux et objectif des faits et fustige les accusations qu’il qualifie de légères et infondées. Il conclut en invitant les acteurs impliqués à éviter de jeter des personnalités en pâture à l’opinion publique sans preuve tangible.

Affaire de détournement de fonds : Moustapha Diop, maire de Louga, cité dans un scandale financier

Un scandale financier d’envergure éclabousse l’ancien ministre de l’Industrie, aujourd’hui maire de Louga et président de la coalition Farlu, Moustapha Diop. Cette affaire, révélée par PressAfrik, implique également l’inspectrice du Trésor Tabaski Ngom, accusée d’avoir détourné plus de 734 millions de francs CFA des caisses de la Commission de Régulation du Secteur de l’Énergie (CRSE) pour financer des activités politiques et des marchés fictifs.

Entre août et décembre 2024, Tabaski Ngom, alors Agent Comptable Particulier (ACP) de la CRSE, aurait opéré plusieurs prélèvements non autorisés sur les comptes de l’institution. Ces fonds, destinés à des projets fictifs et des activités électorales, auraient transité par des intermédiaires, dont Mor Guèye, propriétaire de l’entreprise Sen Setal Web Com. Selon les investigations, une partie de ces fonds – plus de 300 millions de francs CFA – aurait été remise à Moustapha Diop pour financer sa campagne législative anticipée du 17 novembre dernier.

En tant qu’ACP, Tabaski Ngom avait la charge de la gestion des comptes de la CRSE. Toutefois, après son limogeage en octobre 2024, elle aurait continué à effectuer des prélèvements illégaux sous couvert de certificats médicaux retardant sa passation de service. PressAfrik rapporte que l’agent a utilisé ces fonds pour financer des « marchés » qui n’ont jamais été exécutés.

Tabaski Ngom aurait remis 210 millions de francs CFA à Moustapha Diop par l’intermédiaire de son chauffeur et de Mor Guèye. Ce dernier, placé en garde à vue et déféré au parquet le 14 janvier, est accusé de faux en écriture et usage de faux. Il aurait fabriqué de fausses quittances de versements et détourné une partie des sommes confiées.

PressAfrik dispose de plusieurs éléments incriminants, notamment des audios, enregistrements, décharges et documents signés. Une décharge datée du 29 novembre 2024 mentionne que Moustapha Diop a reçu 210 millions de francs CFA de Tabaski Ngom, avec l’engagement de rembourser cette somme. Ce document porte la signature de l’ancien ministre et celle de l’agent du Trésor.

Dans une conversation enregistrée, Tabaski Ngom se plaint de la pression exercée par Moustapha Diop et son entourage pour obtenir des fonds supplémentaires. Elle confie vouloir sécuriser les fonds restants en attendant une preuve écrite signée devant notaire.

Mor Guèye, patron de Sen Setal Web Com, se décrit comme un intermédiaire ayant agi sur instruction de Tabaski Ngom. Il reconnaît avoir acheminé des fonds à Moustapha Diop, mais réfute toute accusation de détournement. « Je n’ai fait que suivre ses ordres. Tout l’argent que j’ai convoyé a été remis, et je peux en fournir la traçabilité », déclare-t-il.

L’enquête révèle que les fonds détournés provenaient des caisses publiques de la CRSE. L’organe de régulation, rattaché à la présidence de la République, a découvert les irrégularités lors d’un rapprochement bancaire. Une plainte a été déposée auprès du parquet financier le 11 décembre 2024.

À ce jour, Moustapha Diop n’a pas répondu aux sollicitations de la presse. Son implication dans cette affaire pourrait ternir davantage son image et celle de sa coalition, Farlu. Le dossier est actuellement entre les mains du parquet financier, et des poursuites pourraient être engagées contre tous les protagonistes impliqués.

Cette affaire met en lumière les failles dans la gestion des fonds publics au Sénégal, notamment dans les institutions stratégiques comme la CRSE. Elle pose également des questions sur l’intégrité des acteurs politiques et la capacité de l’État à prévenir et sanctionner les abus de pouvoir.

Scandale financier à la Sénégalaise de l’Automobile : un préjudice provisoire estimé à 1,2 milliard de FCFA

Un scandale financier majeur secoue la Sénégalaise de l’Automobile, société spécialisée dans la vente de véhicules. Selon les révélations du journal Libération, le préjudice provisoire est estimé à 1,2 milliard de FCFA. Cette affaire, gérée par le parquet financier, risque de faire grand bruit.

Un des responsables de la société, en charge des paiements des dépenses douanières auprès de la Perception de Dakar Port, a été déféré hier devant le parquet financier par la Division des investigations criminelles (DIC). Après un retour de parquet, l’accusé devrait être fixé sur son sort aujourd’hui.

Selon les informations de Libération, pendant près d’un an, le mis en cause n’a délivré aucune quittance des paiements douaniers, évoquant de prétendus « retards » dans le circuit. Or, les investigations ont révélé qu’il n’a jamais effectué les paiements en question, bien que les chèques émis par l’entreprise aient été encaissés.

Ce détournement laisse entrevoir l’éventualité de complicités internes au sein de l’entreprise. Ce développement aggrave encore davantage la situation d’une société déjà en proie à d’énormes difficultés financières.

Le parquet financier poursuit ses investigations pour établir les responsabilités et identifier les potentiels complices de cet acte présumé de malversation. Cette affaire, qui met en lumière des failles dans les mécanismes de contrôle interne de l’entreprise, devrait marquer un tournant dans la gestion des finances de la Sénégalaise de l’Automobile.

À suivre de près…

Affaire des 8 milliards de WAE : Samuel Sarr au cœur d’un scandale financier

Samuel Sarr, ancien ministre de l’Énergie sous le régime de Me Abdoulaye Wade et ex-directeur général de la SENELEC, se trouve au centre d’une affaire judiciaire liée à des irrégularités financières présumées dans la gestion de la société West Africa Énergie (WAE). Il a été interpellé à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) à son retour d’un voyage à Dubaï, puis remis à la Section de Recherches (SR) de la Gendarmerie nationale.

Selon des informations obtenues par Dakaractu, cette interpellation découle d’un audit commandité par certains actionnaires de WAE. Parmi eux figurent des personnalités influentes telles qu’Abdoulaye Dia (de Senico), Moustapha Ndiaye, Khadim Ba (banquier), et Arona Dia, ainsi que la SENELEC. Ces derniers avaient sollicité le cabinet Mazars pour examiner la gestion financière de la société.

L’audit a révélé un trou de 8 milliards de FCFA, suscitant des suspicions sur l’utilisation des fonds de la société. Suite à ces découvertes, une plainte a été déposée par certains actionnaires, mais le dossier est resté au point mort pendant près d’un an. Ce n’est que récemment, sur instruction du procureur, que l’enquête a repris avec une intensité renouvelée.

Pour sa défense, Samuel Sarr affirme que les fonds en question, déposés sur le compte de WAE par la société Ndar Énergies, lui appartiennent légitimement. Il soutient que cet argent représente le paiement de services rendus à Ndar Énergies dans le cadre d’un contrat de prestation.

Malgré ces explications, les accusations de mauvaise gestion et de détournement continuent de planer sur lui, d’autant que plusieurs actionnaires s’opposent à sa version des faits. Toutefois, Sarr bénéficie du soutien de deux autres actionnaires de WAE, ce qui divise le groupe de propriétaires.

L’affaire concerne la centrale électrique du Cap des Bûches, un projet clé pour WAE. La société, qui réunit des investisseurs privés et publics, est au cœur d’un différend sur la transparence de ses finances. Les allers-retours des parties concernées entre la SR et le procureur ont abouti à un mandat d’arrêt émis contre Samuel Sarr, justifiant son interpellation dès son arrivée au Sénégal.

L’affaire, qui mêle figures influentes et enjeux financiers considérables, soulève des questions sur la gouvernance des entreprises dans le secteur énergétique sénégalais. Les prochaines étapes de l’enquête devraient permettre d’apporter plus de lumière sur les responsabilités dans cette affaire complexe.

Un scandale qui promet de retenir l’attention des médias et de l’opinion publique.

Scandale financier à l’Aéroport Blaise Diagne : 700 milliards de F CFA « volatilisés »

Un vent de scandale souffle sur l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). Selon les révélations fracassantes de Djibril Sakho, secrétaire général du Syndicat des personnels des Aéroports du Sénégal (SPAS), près de 700 milliards de F CFA destinés à la réalisation de 12 projets ont mystérieusement disparu, plongeant l’aéroport dans une crise de gestion financière sans précédent.

Dans une interview accordée au journal Source A, Djibril Sakho lève le voile sur ce qu’il qualifie de « bamboula » autour des financements alloués à l’AIBD. Initialement prévus pour faire de l’aéroport un hub aérien de premier plan, les projets incluaient la mise en place d’un système de maintenance pour les avions, la construction d’une « Aéroville » avec hôtels, immeubles et même un stade de football. Ces investissements devaient non seulement moderniser les infrastructures de l’aéroport mais aussi stimuler l’économie locale en attirant des recettes supplémentaires.

Cependant, deux ans après l’annonce de ces projets ambitieux, rien n’a été réalisé. « Nous avons noté une certaine bamboula autour des financements obtenus. Des gens ont été recrutés à tour de bras et aucun des projets n’a été réalisé », dénonce Sakho.

Un autre exemple de mauvaise gestion concerne le siège de l’Aviation civile et de la météorologie (ANACIM), dont la construction devait s’élever à 7 milliards de F CFA. Un milliard de F CFA avait été débloqué pour permettre à l’entreprise adjudicataire de commencer les travaux. Pourtant, deux ans plus tard, aucune brique n’a été posée sur le site.

Avec l’arrivée du nouveau directeur général, Cheikh Bamba Dièye, l’entreprise en question a tenté de reprendre les travaux, mais ce dernier s’y est opposé, dénonçant l’inaction et le détournement présumé des fonds initiaux.

Les révélations de Djibril Sakho mettent également en lumière la gestion désastreuse des deux derniers directeurs généraux de l’AIBD, Doudou Ka et Abdoulaye Dièye. Ces derniers sont accusés d’avoir laissé un passif de 296 milliards de F CFA à rembourser, fruit d’une gestion financière hasardeuse.

Aujourd’hui, l’aéroport se retrouve au cœur d’un audit approfondi pour faire la lumière sur l’utilisation de ces fonds. Selon Sakho, les anciens responsables impliqués tentent désespérément de se racheter auprès des nouvelles autorités, mais le mal est déjà fait. Le scandale financier qui entoure l’AIBD pourrait bien laisser des traces indélébiles dans le paysage économique et politique du Sénégal.

Les yeux sont désormais tournés vers les nouvelles autorités pour voir comment elles parviendront à redresser la situation et à restaurer la confiance dans la gestion de l’une des principales infrastructures du pays.

Scandale financier dans le secteur des paris en ligne : Révélations sur des détournements présumés et des liens suspects avec la Russie

Une affaire secoue le monde des paris en ligne au Sénégal alors qu’un homme d’affaires réclame 400 millions de francs CFA au directeur général de 1XBET pour des accusations de détournements de fonds et de connexions suspectes avec la Russie.

Les détails de cette affaire, basés sur une série de documents confidentiels obtenus par Seneweb, révèlent un différend financier entre Abdoulaye Loum, directeur général de Creative Agency, et Mouhamad Dieng, directeur général de 1XBET Sénégal. Une plainte pour abus de confiance, déposée en juillet 2023 à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, accuse Dieng de diverses malversations financières.

Selon les documents consultés, Creative Agency avait été mandatée par 1XBET pour installer 45 boutiques de paris à travers le Sénégal. Cependant, seulement dix-sept de ces boutiques ont été livrées dans les délais prévus. Le projet a ensuite connu des obstacles, notamment des problèmes de trésorerie que Loum attribue à des demandes de décaissements répétées de la part de Dieng, dont l’utilisation demeure obscure.

Des montants considérables, totalisant 499 millions 750 mille francs CFA, ont été décaissés pour le compte de Dieng, distribués entre lui-même, son frère, son chauffeur et même le frère de Loum, sans que la destination de ces fonds soit clairement établie.

La situation a abouti à la suspension officielle du projet par Loum, suite au refus de Dieng de décaisser des fonds supplémentaires pour le projet. Une escalade judiciaire s’en est suivie, avec l’arrestation de Loum à la suite d’une plainte déposée par Dieng.

Cependant, cette affaire prend une tournure encore plus sombre avec des allégations d’enrichissement illicite, de connexions suspectes avec des hommes d’affaires russes et même de fraude fiscale, selon des sources proches du dossier.

Alors que l’enquête se poursuit, cette affaire met en lumière les risques de corruption et de malversations dans le secteur des jeux en ligne, tout en soulevant des questions sur la transparence et l’éthique des entreprises opérant dans ce domaine.

Scandale Financier chez Orabank : Le Chef d’Agence accusé de vol de 400 Millions de F CFA

Après le récent scandale impliquant 6 milliards de francs CFA, Orabank se retrouve à nouveau au centre d’une affaire financière retentissante. Cette fois, selon les révélations de L’Observateur, un montant de 400 millions a été détourné du compte Wave au sein de l’établissement financier.

Selon les informations fournies, 11 suspects ont été appréhendés par la Division des investigations criminelles (DIC) et inculpés pour une série de délits, notamment l’association de malfaiteurs, le vol aggravé, l’intrusion frauduleuse dans un système bancaire, le faux et l’usage de faux en écritures privées de banque, ainsi que la complicité de ces mêmes chefs d’accusation.

L’enquête a été déclenchée suite à une plainte déposée par le directeur juridique et contentieux d’Orabank, Aliou Watt. Les investigations ont révélé que plusieurs membres du groupe de malfaiteurs étaient titulaires de comptes bancaires dans l’établissement, avec comme cerveau présumé le chef d’agence d’Orabank de Diamniadio, E. C. Dia.

Selon le mode opératoire détaillé par L’Obs, le chef d’agence aurait transféré les fonds volés dans 14 comptes différents afin d’éviter de soulever des suspicions chez les contrôleurs. Les clients de la banque étaient alors en mesure de retirer l’argent détourné. Par exemple, l’un des détenteurs de compte, P. D. Ka, aurait reçu un virement de 28 millions.

Lorsqu’il a été interrogé par son gestionnaire de compte sur l’origine de cette somme, le suspect a prétendu qu’elle provenait des États-Unis. Il aurait ensuite utilisé une partie de cet argent pour acheter un véhicule, avant de confier le reste à un ami, S. Keita, pour éviter les questions embarrassantes de son gestionnaire de compte. Ce dernier a été arrêté sur place par les autorités.

D’autres individus, tels que S. I. Sarr, A. Ciss, et G. O. A. Simba, également arrêtés, sont accusés d’avoir reçu des sommes allant de 7 à 27 millions.

Ce nouveau scandale financier secoue une fois de plus le secteur bancaire et soulève des questions sur la sécurité des fonds déposés dans les institutions financières. Il met également en lumière l’importance d’une surveillance accrue et de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir de tels abus à l’avenir.

Scandale financier à Joal : Arrestation du chef d’agence de Wave

Un scandale financier secoue la ville de Joal, où le chef d’agence de Wave, M. B. Seck, a été arrêté dans le cadre d’une affaire de détournement de fonds. Selon les informations rapportées par L’Observateur, le suspect aurait puisé dans les caisses de l’entreprise, laissant un trou financier de l’ordre de 50 millions de francs CFA.

L’affaire a été révélée à la suite d’un contrôle de routine effectué par la responsable de la liquidation de Wave Sénégal, Anne Marie Fall. Cette dernière a rapidement alerté sa hiérarchie, notamment Souleymane Diagne, responsable du recrutement de la société, après avoir découvert les irrégularités.

Lors de son interrogatoire, M. Seck a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir reversé les fonds à la société Sagam, en charge de la collecte du transport des fonds pour l’agence Wave. Cependant, il n’a fourni aucun document administratif pour étayer ses dires, ce qui a éveillé les soupçons des responsables.

Le Dakarois Quotidien N°085 – du 19/01/24

Le Dakarois Quotidien N°085 – du 19/01/24
🔴 Scandale Financier à Guédiawaye : La Gestion douteuse du Maire Ahmed Aïdara

Quitter la version mobile