Législatives 2024 : Jean-Baptiste Tine se félicite du bon déroulement du scrutin

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le général Jean-Baptiste Tine, s’est exprimé ce matin à la sortie de son bureau de vote, où il a accompli son devoir de citoyen. Il a affirmé que les élections législatives anticipées se déroulent dans des conditions optimales, conformément à la planification établie.

Le général Tine a salué le calme et l’ordre qui prévalent dans les centres de vote à travers le pays. Selon lui, les efforts déployés en amont pour garantir un scrutin transparent et organisé portent leurs fruits.

« Partout, pour l’instant, règnent le calme, la sérénité et la discipline », a-t-il déclaré, ajoutant que l’ensemble des dispositifs de sécurité et d’organisation fonctionne efficacement.

Le ministre de l’Intérieur a également invité les citoyens sénégalais à participer massivement à ces élections cruciales, qui marquent une nouvelle étape dans la vie politique nationale. Il a exprimé son espoir de voir ce scrutin renforcer la démocratie sénégalaise :

« J’espère que la participation sera massive et qu’à l’issue de ce vote, le Sénégal va gagner quelques points dans le perfectionnement de son système démocratique. »

Ces élections législatives anticipées, organisées après une dissolution de l’Assemblée nationale, représentent un test significatif pour la stabilité politique et le fonctionnement démocratique du Sénégal. Les autorités espèrent que leur déroulement exemplaire contribuera à consolider la confiance des citoyens dans les institutions et à renforcer l’image du Sénégal comme modèle de démocratie en Afrique.

Élection législative 2024 : Rapport intermédiaire du Forum Civil sur le déroulement du scrutin

Le Forum Civil a publié ce 17 novembre 2024 un rapport intermédiaire sur le déroulement des élections législatives, offrant un aperçu détaillé de la situation au Sénégal en mi-journée. Ce rapport met en évidence plusieurs éléments positifs, tout en soulignant quelques préoccupations mineures liées au processus électoral.

Le rapport note un taux de 99,8 % de présence des matériaux nécessaires au scrutin, ce qui témoigne d’une bonne organisation logistique. Les bureaux de vote étaient bien équipés, avec des bulletins de vote complets, de l’encre indélébile, des listes d’émargement, des enveloppes inviolables et le procès-verbal de dépouillement à disposition. En outre, le respect du silence électoral a été largement respecté, avec un taux de conformité de 97,9 %.

Cependant, le Forum Civil rapporte des incidents mineurs : des actes de violence dans certains bureaux de vote, représentant 2,5 % des cas observés, ainsi que l’arrêt des votes dans quelques bureaux, également à hauteur de 2,5 %. Ces éléments restent relativement faibles, mais ils soulignent la nécessité de maintenir une vigilance accrue tout au long de la journée.

En ce qui concerne la participation, 62 % des électeurs présents dans les files d’attente étaient des femmes, et la présence de jeunes électeurs s’élevait à 57,3 %. Bien que ces chiffres ne soient pas négligeables, ils reflètent une dynamique où l’engagement des jeunes et des femmes pourrait être davantage encouragé. Ce constat rejoint une tendance observée dans d’autres régions, notamment avec la participation plus modeste des jeunes et des femmes au Sénégal, comme cela a été noté à Dubaïcurité et organisation

Le rapport note également une présence importante des forces de l’ordre dans les centres de vote, avec 98,8 % des bureaux sécurisés, et une vérification de la présence des électeurs à hauteur de 99,7 %. Ces chiffres témoignent de la bonne organisation et de la mise en place de mesures pour garantir la transparence du scrutin.

Dans l’ensemble, ce rapport intermédiaire met en lumière un déroulement satisfaisant des élections législatives de 2024, tout en soulignant quelques axes d’amélioration, notamment la mobilisation des jeunes et des femmes, ainsi que la gestion de certaines tensions sur le terrain.

Élections législatives 2024 : Le WANEP publie ses observations sur le déroulement du scrutin et les incidents signalés

Le 17 novembre 2024, la cellule de veille West Africa Network for Peacebuilding (WANEP) a rendu publiques ses observations concernant les élections législatives au Sénégal, menées le même jour. À travers ce communiqué, l’organisation a fourni une analyse détaillée du déroulement de la journée de vote, en se concentrant sur la mobilisation des électeurs, la présence des forces de l’ordre et de défense, ainsi que les incidents qui ont pu survenir pendant le scrutin.

Le WANEP a déployé 100 observateurs sur l’ensemble du territoire, répartis dans 42 des 46 départements jugés à risque de violence électorale. Grâce à cette couverture étendue, 99,7 % des bureaux de vote ont pu être observés. Le rapport indique que, globalement, le scrutin s’est déroulé « dans la discipline et sans incidents majeurs ». Cependant, un faible taux de participation a été constaté, notamment en milieu de journée, avec des files d’attente relativement courtes dans 95,7 % des bureaux observés, où moins de 20 personnes étaient présentes. Néanmoins, certains bureaux ont signalé des files d’attente plus longues, dépassant les 20 électeurs.

Une tendance préoccupante a été notée : dans 83,5 % des bureaux, la présence des jeunes électeurs était faible, une observation similaire concernant la participation des femmes. Ce constat soulève des questions sur l’engagement des jeunes et des femmes dans ce processus électoral, des catégories qui jouent un rôle central dans la vie politique du pays.

Quant à la présence des forces de l’ordre et de défense, le WANEP a rapporté la présence de 2 à 9 agents de sécurité par bureau, mais avec une faible représentation des femmes dans 98,8 % des centres de vote observés. Cette faible proportion de femmes dans les équipes de sécurité pourrait soulever des préoccupations concernant l’équité et la diversité dans la gestion du processus électoral.

Concernant les incidents, l’organisation a déploré des dérapages mineurs, notamment des violations de la procédure de vote pour les personnes en situation de handicap. Un incident a été rapporté au centre de vote de Thiowor à Louga, où une personne malvoyante a été assistée par une représentante d’un parti politique. Cette intervention a provoqué des contestations de la part des autres représentants, entraînant une altercation verbale.

En conclusion, le WANEP souligne que, dans l’ensemble, les élections législatives 2024 au Sénégal se sont déroulées sans heurts majeurs, malgré un taux de participation relativement faible à mi-journée. L’organisation appelle à une vigilance continue sur les processus électoraux pour garantir un environnement transparent et inclusif, tout en prenant en compte les défis liés à l’inclusivité et à l’engagement des jeunes et des femmes dans le processus démocratique.

Législatives 2024 : Le COSCE appelle à un scrutin paisible et serein

À la veille des élections législatives du 17 novembre, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) a lancé un appel à tous les acteurs impliqués pour garantir un scrutin calme et serein. Lors d’une déclaration faite à Dakar, Pr Babacar Guèye, président du COSCE, a insisté sur l’importance d’une élection paisible, respectant les principes démocratiques.

Depuis le 1er octobre, la Mission d’observation électorale du COSCE (MOE-COSCE) est en action avec 46 observateurs de long terme couvrant tous les départements du pays. Pour le jour du scrutin, le collectif a mobilisé 1 100 observateurs de court terme, dont 500 fixes et 600 mobiles.

Ces observateurs, opérant selon des échantillons statistiques, suivront les opérations électorales et le dépouillement des votes. Pr Babacar Guèye a souligné que la mission du COSCE respecte strictement les principes d’indépendance, d’impartialité et d’objectivité, en conformité avec les standards internationaux et les lois sénégalaises.

Le COSCE a formulé plusieurs recommandations pour assurer la réussite des élections :

  • À l’État, garantir aux électeurs l’exercice libre de leur droit de vote et veiller à une organisation optimale du scrutin.
  • Aux candidats et acteurs politiques, maintenir la paix et la cohésion sociale tout en appelant leurs militants à éviter toute violence.
  • Aux citoyens, participer massivement au vote dans un esprit calme et serein.
  • Aux médias, couvrir les élections avec professionnalisme et respect des règles déontologiques.

La déclaration du COSCE a réuni 17 organisations non gouvernementales de la société civile, ainsi que des partenaires communautaires et internationaux. Cet engagement collectif témoigne de l’importance accordée à la préservation de la paix sociale et au bon déroulement des élections.

Législatives 2024 : Le gouverneur de Ziguinchor Mor Talla Tine rassure sur le bon déroulement du scrutin

Le vendredi 15 novembre 2024, à deux jours des élections législatives anticipées, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a effectué une tournée de supervision du dispositif électoral dans la région. Cette tournée, qui a débuté à la sous-préfecture de Niassya, a permis au gouverneur de faire un point sur l’état de préparation des élections, en s’assurant que toutes les mesures sont prises pour garantir un scrutin transparent, sécurisé et bien organisé.

Lors de son intervention, Mor Talla Tine a exprimé sa satisfaction quant à l’application des directives du ministre de l’Intérieur. Selon lui, les préfets et sous-préfets ont suivi scrupuleusement les instructions pour garantir des élections dans de bonnes conditions. Il a particulièrement salué le travail effectué sur le terrain par les autorités administratives locales.
« Ce que j’ai constaté sur le terrain me rassure et me donne entière satisfaction. Les autorités locales ont appliqué les instructions de manière rigoureuse, et nous veillons à ce que le processus se déroule correctement dans la région de Ziguinchor », a déclaré le gouverneur.
Un des principaux défis de cette élection résidait dans la gestion du matériel électoral, surtout avec la présence de 41 listes en compétition. Toutefois, Mor Talla Tine a confirmé que tout le matériel nécessaire est déjà arrivé dans les préfectures et sous-préfectures. Il a également salué l’implication de la direction générale des élections pour la livraison à temps de ce matériel, soulignant qu’aucune difficulté logistique n’est à prévoir.
« Le matériel électoral est déjà disponible dans les bureaux de vote, et nous avons pris des mesures minutieuses pour que chaque bulletin de vote soit correctement distribué. Le 17 novembre, les électeurs pourront voter en toute tranquillité », a-t-il ajouté.
En matière de sécurité, le gouverneur a précisé que des dispositifs de sécurité sont déjà en place, avec la mobilisation des forces de l’ordre, notamment la gendarmerie, la police et l’armée, pour assurer le bon déroulement du scrutin. Une réunion de sécurité tenue début novembre a permis de mettre en place un dispositif renforcé, garantissant une protection optimale des électeurs et des urnes pendant toute la durée du processus électoral.
Mor Talla Tine a également félicité les acteurs politiques de la région pour leur responsabilité pendant la campagne électorale. Selon lui, les tensions ont été limitées grâce à la collaboration entre les responsables politiques qui ont su éviter tout incident majeur.
« Les caravanes ont été bien gérées, et là où des risques de collision se sont posés, nous avons appelé les acteurs concernés à se concerter et à s’entendre sur les itinéraires. Nous sommes confiants que ces élections se dérouleront sans heurts », a-t-il conclu.
La région de Ziguinchor compte au total 697 bureaux de vote répartis entre ses trois départements :
Département de Ziguinchor : 278 bureaux pour 134.658 électeurs.
Département de Bignona : 340 bureaux pour 140.315 électeurs.
Département d’Oussouye : 79 bureaux pour 33.287 électeurs.
Au total, la région abrite 308.260 électeurs qui se rendront dans les bureaux de vote pour exprimer leur choix le 17 novembre.
Mor Talla Tine a assuré que l’administration régionale ne ménage aucun effort pour que le processus électoral se déroule dans un climat de paix et de sérénité. Il a également encouragé les électeurs à se rendre massivement dans les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique.


Alex SAGNA

Analyse : Les Enjeux Politiques du Scrutin Législatif du 17 Novembre selon Cheikh Yérim Seck

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, les analyses politiques se multiplient pour tenter de déceler les dynamiques qui pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais. Le journaliste et chroniqueur Cheikh Yérim Seck, connu pour ses interventions incisives, a partagé son analyse sur le plateau de la 7TV, soulignant les conséquences potentiellement lourdes pour Barthélémy Dias et la coalition Sam sa Kaddu, notamment dans le département clé de Dakar.

« Il joue gros », a martelé Cheikh Yérim Seck en évoquant Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Sam sa Kaddu. Selon lui, une défaite à Dakar serait plus qu’un simple revers électoral. Ce serait un coup dur pour la carrière politique de Dias, mais aussi pour l’équilibre des forces dans la capitale sénégalaise, qui a une importance stratégique particulière. En effet, une perte de ce département pourrait ouvrir la voie à une reprise par le parti Pastef d’Ousmane Sonko, récemment interdit mais toujours très influent sur la scène politique.

Selon Seck, la perte de Dakar signifierait que « Pastef va récupérer la mairie ». En d’autres termes, Barthélémy Dias risquerait de perdre son emprise sur la capitale au profit de la mouvance politique de Sonko, qui pourrait proposer une délégation spéciale pour remplacer le maire en exercice. Cette éventualité est particulièrement significative dans le contexte actuel de tensions politiques accrues, où l’opposition menée par Sonko continue de mobiliser ses partisans malgré les obstacles juridiques et politiques.

Toutefois, Cheikh Yérim Seck a également tempéré ses propos en mentionnant que l’avenir de Barthélémy Dias pourrait être influencé par une décision du président de la République. « Le chef de l’État peut ne pas signer », a-t-il souligné, laissant entendre que Macky Sall pourrait refuser de valider une proposition de remplacement de Dias par une délégation spéciale. Cette décision serait cruciale, car elle pourrait à la fois sauvegarder la position de Dias et créer une nouvelle source de tension entre l’exécutif et l’opposition.

En résumé, Cheikh Yérim Seck met en lumière des enjeux qui vont bien au-delà d’une simple bataille électorale. Le scrutin législatif du 17 novembre est perçu comme un tournant potentiellement décisif pour plusieurs figures politiques clés, notamment Barthélémy Dias, dont l’avenir politique pourrait être bouleversé par les résultats dans le département de Dakar. Pour l’opposition, notamment le mouvement Pastef, c’est une occasion de regagner du terrain et de renforcer sa présence sur l’échiquier politique sénégalais.

Le jeu des alliances, les décisions présidentielles et la mobilisation des électeurs feront de cette élection un véritable baromètre pour mesurer l’évolution des rapports de force au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour savoir si la prédiction de Cheikh Yérim Seck se réalisera, ou si Barthélémy Dias parviendra à conserver sa position dans une capitale où la lutte politique s’annonce acharnée.

Elections législatives anticipées : le ministre de l’Intérieur promet un scrutin transparent et bien organisé

À dix-sept jours des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a rassuré la population sur les dispositions prises pour assurer un scrutin libre, transparent et sans accrocs. Lors d’un atelier tenu ce jeudi 31 octobre, l’autorité a déclaré que toutes les mesures nécessaires sont en place pour garantir un déroulement optimal de ce rendez-vous électoral.

Le ministre Tine a insisté sur l’importance de ces élections législatives anticipées, soulignant le rôle essentiel de la transparence dans la consolidation de la démocratie. Il a également assuré que tous les acteurs du processus électoral sont mobilisés pour éviter toute perturbation et pour que les citoyens puissent exprimer leur choix en toute sérénité. « Les électeurs pourront voter en toute confiance, car les élections se dérouleront dans une parfaite transparence », a-t-il affirmé.

Parmi les dispositions prises pour assurer le bon déroulement des élections, le ministère de l’Intérieur a annoncé le déploiement d’une logistique renforcée dans les bureaux de vote, ainsi que des formations spécifiques pour les agents électoraux. Le ministère s’engage également à une coordination accrue avec les forces de sécurité pour assurer la paix et éviter les violences ou fraudes éventuelles.

Jean-Baptiste Tine a précisé que des observateurs nationaux et internationaux seront présents pour surveiller le déroulement des opérations de vote. Le but est de maintenir un climat de transparence et de crédibilité afin que les résultats soient acceptés par tous les partis en lice.

Ces élections anticipées, qui marquent une étape importante pour le pays, permettront de renouveler l’Assemblée nationale et de répondre aux défis actuels en matière de gouvernance. Dans un contexte parfois tendu, le ministre a exhorté les citoyens à voter massivement et de manière pacifique, rappelant que le droit de vote est un pilier de la démocratie.

Alors que les préparatifs avancent, la population attend de voir si le gouvernement saura tenir ses promesses de transparence et de bonne organisation.

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Déroulement du scrutin : Cheikh Thioro Mbacké Salue le Rôle du Ministre de l’Intérieur

Cheikh Thioro Mbacké a tenu à exprimer sa satisfaction à l’égard du ministre de l’Intérieur pour son rôle lors du récent scrutin présidentiel. En tant que coordonnateur de l’ex-Pastef à Touba, il a salué les efforts déployés par Mouhamadou Makhtar Cissé, soulignant qu’il a réussi le pari de l’organisation de ce scrutin crucial pour le pays.

Cette déclaration de satisfaction témoigne de la reconnaissance du travail accompli par le ministre de l’Intérieur dans la planification et la gestion du processus électoral. Mouhamadou Makhtar Cissé a su relever les défis logistiques et organisationnels pour assurer le bon déroulement du scrutin présidentiel, malgré les contraintes et les enjeux inhérents à une telle opération.

La réussite de ce scrutin est cruciale pour la démocratie sénégalaise, et le rôle du ministre de l’Intérieur dans son organisation revêt une importance capitale. En saluant son engagement et son efficacité, Cheikh Thioro Mbacké reconnaît l’importance d’une administration électorale compétente et professionnelle pour garantir des élections libres, justes et transparentes.

À travers cette déclaration, Cheikh Thioro Mbacké exprime également sa confiance dans les institutions chargées de l’organisation des élections et renforce l’unité autour du processus démocratique au Sénégal. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère avec l’élection d’un nouveau président, il est essentiel de souligner le travail acharné des acteurs impliqués dans la conduite de ce processus électoral.

Sécurisation du scrutin présidentiel : La gendarmerie déploie un dispositif massif

À l’issue du scrutin présidentiel du 24 mars dernier, la gendarmerie nationale a dressé un bilan positif de son opération de sécurisation. Sous les ordres du Haut Commandant, le Général Moussa Fall, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé à travers le pays, garantissant ainsi le bon déroulement du processus électoral.

Déploiement stratégique

Selon les informations fournies par la Division de la Communication de la gendarmerie (Divcom), pas moins de 11 325 gendarmes ont été mobilisés sur le terrain, couvrant ainsi 1097 centres de vote à travers le pays. Ce déploiement massif a débuté le 19 mars pour se terminer le jour du scrutin, le 25 mars 2024.

Des moyens conséquents

Pour assurer une sécurisation efficace, un important arsenal logistique a été mobilisé. Parmi les moyens déployés, on compte notamment :

  • 02 avions légers ULM,
  • 429 véhicules légers,
  • 151 VAN,
  • 46 camions,
  • 13 bus,
  • 42 engins blindés, et
  • 18 drones.

Ces ressources ont été mises en place afin de garantir la sécurité des 3604 bureaux de vote répartis dans les 1097 centres, couvrant ainsi l’intégralité du territoire national. Des dispositifs statiques et d’intervention ont été déployés pour surveiller et intervenir en cas de besoin, assurant ainsi le bon déroulement du processus électoral, de l’ouverture des bureaux de vote à la remise des procès-verbaux aux membres des CEDA.

Ce dispositif de sécurisation massif mis en place par la gendarmerie nationale a permis de garantir la sérénité et la transparence du scrutin présidentiel. Grâce à l’engagement et à la vigilance des forces de l’ordre, les citoyens ont pu exercer leur droit de vote dans des conditions de sécurité optimales, renforçant ainsi la crédibilité et la légitimité du processus démocratique au Sénégal.

Présidentielle au Sénégal : Ziguinchor affiche un taux de participation de 52% à 16 heures**

Après avoir accompli son devoir civique à Richard-Toll, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement du scrutin présidentiel à travers le pays et à l’étranger. Saluant également la campagne électorale précédente, M. Diop a souligné que cet événement illustre la grandeur de la démocratie sénégalaise.

« Je salue le bon déroulement du scrutin présidentiel sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger ainsi que la campagne électorale précédente », a déclaré M. Diop après avoir voté au bureau 4 du Centre de vote École Richard-Toll 1. « Ceci illustre que le Sénégal est une grande démocratie », a-t-il ajouté.

M. Diop a également appelé les citoyens sénégalais à exercer leur droit de vote dans le calme et la sérénité, soulignant l’importance de la participation civique pour le fonctionnement de la démocratie. Située dans le département de Dagana, région de Saint-Louis, la commune de Richard-Toll compte 16 802 électeurs inscrits, répartis entre 13 centres de vote et 63 bureaux de vote.

Ce taux de participation élevé reflète l’engagement et la responsabilité des citoyens sénégalais dans le processus électoral, ainsi que leur désir de contribuer à l’avenir démocratique du pays.

Élection Présidentielle : Pape Modou Fall salue le bon déroulement du scrutin à Diourbel

À Diourbel, une étape cruciale de l’élection présidentielle s’est déroulée avec succès sous la supervision de Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi, qui a lui-même accompli son devoir civique au bureau de vote n°6 de l’école Mame Saliou Fall. Après avoir voté, M. Fall a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement du scrutin et a appelé les populations à maintenir le calme et la paix tout au long du processus électoral.

« Je suis heureux de constater que le scrutin se déroule dans de bonnes conditions à Diourbel. Cela témoigne du caractère démocratique de notre pays », a déclaré M. Fall. Il a également souligné l’importance pour tous les citoyens de respecter les résultats du scrutin et de travailler ensemble pour le bien-être du Sénégal.

« Malgré les divergences et les manipulations qui peuvent survenir, il est essentiel de reconnaître que le Sénégal demeure un pays démocratique. Nous avons un peuple remarquable et souverain. À la fin de ce processus électoral, il est crucial que les perdants félicitent les vainqueurs afin que nous puissions unir nos forces pour construire notre nation », a ajouté M. Fall, qui est également responsable de BBY à Diourbel.

Ces propos reflètent l’engagement de M. Fall envers la démocratie et la stabilité politique du Sénégal. Alors que les citoyens de Diourbel continuent à exercer leur droit de vote, ils peuvent compter sur des leaders comme Pape Modou Fall pour les guider vers un avenir démocratique et prospère.

Présidentielle à Koungheul : La Ceda déploie 339 contrôleurs et superviseurs pour assurer l’intégrité du scrutin

À l’approche de l’élection présidentielle prévue ce dimanche 24 mars 2024 à Koungheul, la Commission électorale départementale autonome (Ceda) se mobilise massivement pour garantir la transparence et la fiabilité du processus électoral. Sous la houlette de son président, Ahmed Iyane Tounkara, la Ceda annonce le déploiement de 200 contrôleurs et 139 superviseurs à travers tout le département.

Cette décision stratégique vise à renforcer la surveillance des opérations électorales, assurant ainsi le respect des normes démocratiques et la légitimité des résultats. Néanmoins, le président Tounkara a souligné les défis auxquels la commission a été confrontée pour constituer ses équipes. Le manque de ressources humaines qualifiées a conduit la Ceda à intégrer des étudiants, afin de compléter les effectifs nécessaires pour couvrir l’ensemble du territoire.

Malgré ces contraintes, la Ceda a pris des mesures préventives cruciales en organisant des sessions de formation et de renforcement de capacités pour ses contrôleurs et superviseurs. Cette initiative vise à garantir qu’ils exercent leurs fonctions avec professionnalisme, impartialité et respect des normes électorales.

Sur le plan logistique, la commission a prévu un dispositif de transport adéquat avec la mobilisation de 18 véhicules pour faciliter les déplacements des contrôleurs et superviseurs sur le terrain. Cette planification méticuleuse vise à assurer une couverture efficace de tous les bureaux de vote de Koungheul, garantissant ainsi une surveillance optimale du processus électoral.

Cette mobilisation sans précédent de la Ceda reflète l’engagement résolu des autorités électorales locales à organiser des élections libres, justes et transparentes. En garantissant une surveillance minutieuse et rigoureuse du scrutin présidentiel, la commission renforce la confiance du public dans le système démocratique et consolide l’intégrité des institutions électives de Koungheul.

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