Contraintes budgétaires et pressions politiques influencent le choix de la Fédération nigériane de football
La sélection du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale de football du Nigeria s’est révélée être un processus complexe, marqué par des tensions entre les préférences initiales de la Fédération nigériane de football et les contraintes budgétaires du gouvernement. Initialement enclin à engager un entraîneur étranger, la Fédération a dû revoir ses plans en raison de limitations financières, comme l’a révélé le média OwnGoal Nigeria.
Lors d’une récente réunion, le ministre des Sports, John Enoh, a souligné que le budget ne permettait pas de répondre aux exigences salariales d’un entraîneur non-communautaire. Suite à des discussions avec d’anciens joueurs de renom tels qu’Emmanuel Amunike, Enoh a écarté la proposition de la Fédération et a positionné Amunike et Finidi George comme principaux candidats.
Cette situation rappelle celle survenue au Cameroun, où le gouvernement avait imposé Marc Brys comme sélectionneur, contredisant ainsi la volonté de Samuel Eto’o, président de la Fécafoot.
La frustration est palpable du côté de la Fédération nigériane, comme l’a exprimé Ibrahim Musa Gusau, son président, en annonçant que le futur entraîneur ne serait pas celui initialement favorisé par le Comité technique. Cette décision finale, influencée par des contraintes politiques et budgétaires, sera annoncée prochainement après finalisation des détails contractuels.
Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontées les fédérations sportives africaines dans leur quête de succès sur la scène internationale, entre les aspirations sportives, les contraintes financières et les pressions politiques.