Kaolack : Le camp militaire Sémou Djimith Diouf célèbre les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie

Le camp militaire Sémou Djimith Diouf de Kaolack a abrité, vendredi, les festivités marquant les 50 ans du 3e bataillon d’infanterie, à travers une célébration dénommée « Mbossé 2024 ».

La cérémonie a réuni plusieurs autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le préfet de Kaolack, Latyr Ndiaye, le commandant de la zone militaire numéro 3, le colonel Diouma Sow, et d’autres personnalités. Cet événement a été l’occasion de rendre hommage aux soldats et anciens combattants ayant servi au sein de ce corps.

Une fête pour la cohésion et la solidarité
S’exprimant à cette occasion, le lieutenant-colonel Malick Sadji, chef de corps du 3e bataillon d’infanterie, a rappelé que les fêtes patronales ont pour objectif de renforcer la cohésion et la solidarité au sein des troupes. « Celle du 3e bataillon d’infanterie, appelée ‘La fête du Mbossé’, est célébrée chaque année en décembre, du 13 au 15, selon des axes définis », a-t-il expliqué.

Le thème retenu pour cette année, « La légion : un demi-siècle de résilience et de performance », met en lumière l’histoire et les accomplissements de cette unité militaire, surnommée « la légion ». « Ce nom, acquis de haute lutte, reflète les performances remarquables de notre bataillon sur le champ de bataille », a souligné le lieutenant-colonel Sadji.

Un hommage aux sacrifices et à la résilience
« Depuis sa création en 1974, le 3e bataillon d’infanterie a enregistré de nombreuses performances, témoignant de son esprit de sacrifice et de sa capacité de résilience. Cette résilience, c’est la capacité d’absorber les chocs, de transformer les épreuves en opportunités, et de se relever face aux coups durs », a-t-il rappelé.

Baptême en l’honneur du lieutenant Babacar Diouf
Le camp Sémou Djimith Diouf, qui tire son nom de l’ancien Buur Saloum (roi du Saloum), abrite deux formations militaires : le 3e bataillon d’infanterie et le 1er bataillon de combat du génie militaire.

À l’occasion de cette célébration, une partie du cantonnement occupée par le 3e bataillon a été baptisée « quartier lieutenant Babacar Diouf », en hommage à un officier ayant servi dans cette unité et tombé au champ d’honneur. « Le lieutenant Babacar Diouf est mort les armes à la main, au service du bataillon et de la Nation sénégalaise. Nous avons invité sa famille, sa veuve et ses proches à cette cérémonie solennelle », a indiqué le lieutenant-colonel Sadji.

Un demi-siècle d’histoire militaire
En conclusion, le chef de corps a souligné que cette célébration marque un tournant dans l’histoire du 3e bataillon d’infanterie. « Elle témoigne de la résilience et des sacrifices consentis depuis cinq décennies, pour défendre l’intégrité et les valeurs de la Nation », a-t-il déclaré.

Les festivités se poursuivront jusqu’au 15 décembre, avec diverses activités mettant à l’honneur les hommes et les femmes qui font vivre cette unité emblématique.

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