SENEGAL-GOUVERNEMENT / Maïmouna Dièye s’engage à promouvoir une ‘’vraie politique familiale’’

En prenant ses fonctions en tant que ministre de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dièye a exprimé son engagement à travailler ardemment pour la réussite du projet de gouvernement du parti au pouvoir au Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir une véritable politique familiale dans le pays.

Maïmouna Dièye a réaffirmé sa volonté de contribuer à la transformation systémique du Sénégal, conformément au projet de gouvernement de Pastef, le parti au pouvoir. Ce projet met en avant la famille, la femme et la solidarité comme des priorités centrales de l’État. La nouvelle ministre considère qu’il existe des défis majeurs à relever, notamment en matière d’élaboration et de mise en œuvre d’une politique familiale efficace, axée sur la promotion et la protection de la femme et de l’enfant.

Pour atteindre cet objectif, Maïmouna Dièye s’engage à mettre en place un cadre légal et réglementaire en adéquation avec les aspirations du peuple sénégalais et les engagements internationaux du pays. Elle envisage également d’assurer un financement de la santé innovant pour les femmes et les enfants, tout en facilitant leur accès à une assurance maladie et à une couverture sanitaire universelle.

Les missions principales du ministère de la Famille et des Solidarités seront axées sur le renforcement du tissu familial, la protection des couches vulnérables (femmes, enfants, handicapés) et la réduction des inégalités en matière d’accès aux services sociaux de base. La prévention occupera également une place centrale dans les actions du ministère.

Maïmouna Dièye a appelé ses collaborateurs à faire preuve d’engagement, d’abnégation et de rigueur dans l’exercice de leurs fonctions. Elle a souligné l’importance de la ponctualité, de l’assiduité et du travail acharné pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement.

SENEGAL-TRANSPORT-REGLEMENTATION / Thiès : l’Etat invité à régulariser le phénomène du transport ”Allo Dakar”

L’Association nationale des chauffeurs de voitures « Allo Dakar » lance un appel pressant aux autorités sénégalaises pour régulariser le secteur du transport, qui emploie des milliers de personnes à travers le pays. Lors d’un point de presse à Thiès, le président de l’association, Abdoulaye Ndiaye « Rim », a dénoncé les amendes injustes imposées par les groupements de chauffeurs de la gare routière de Thiès, assimilant cette pratique à de l’arnaque.

Les chauffeurs « Allo Dakar » sont contraints de verser des sommes considérables chaque semaine, sans aucune base légale apparente, ce qui constitue un fardeau financier insupportable pour eux. Ils appellent à une régularisation du secteur par le gouvernement sénégalais afin de mettre fin à cette exploitation financière injuste.

Abdoulaye Ndiaye a souligné que les chauffeurs « Allo Dakar » fournissent un service essentiel aux populations en mettant à leur disposition des véhicules neufs et confortables, contribuant ainsi au développement du pays et à la lutte contre la migration irrégulière. Il estime donc qu’ils méritent d’être régularisés et intégrés dans le cadre légal du transport au Sénégal.

Le phénomène « Allo Dakar », qui existe depuis une vingtaine d’années, s’est étendu à l’ensemble du pays, employant des milliers de jeunes dans ce créneau. À Thiès seulement, environ 800 personnes travaillent dans ce secteur, desservant plusieurs villes du pays.

Face à cette situation injuste, l’association prévoit d’entamer des concertations à l’échelle nationale pour lutter contre cette arnaque et défendre les droits des chauffeurs « Allo Dakar ». Ils n’excluent pas la possibilité de recourir à une grève totale pour protester contre ces pratiques abusives et obtenir la reconnaissance légale de leur activité.

Cette mobilisation des chauffeurs « Allo Dakar » souligne l’importance de régulariser et de soutenir les initiatives économiques informelles qui contribuent à l’emploi et au bien-être des populations, tout en renforçant le respect de la loi et des droits des travailleurs.

SENEGAL-INDEPENDANCE-COMMEMORATION : Levée des couleurs à Mbacké pour le 64e anniversaire de l’indépendance

Dans le cadre de la commémoration du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, la ville de Mbacké a choisi de marquer cet événement par une cérémonie de levée des couleurs. Cette initiative a été annoncée par le préfet du département, Khadim Hann, qui a justifié ce choix par le contexte particulier de cette année.

En effet, la priorité a été accordée à l’organisation et au bon déroulement du récent scrutin présidentiel, qui a vu l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Dans ce contexte, la célébration de l’indépendance a été adaptée pour refléter les défis et les préoccupations actuels du pays.

La levée des couleurs à Mbacké symbolise ainsi le respect et la reconnaissance de l’histoire et des valeurs qui ont conduit à l’indépendance du Sénégal il y a 64 ans. C’est également l’occasion de rendre hommage aux sacrifices et à l’engagement de tous ceux qui ont contribué à la lutte pour la liberté et la souveraineté du pays.

Malgré les défis contemporains auxquels le Sénégal est confronté, la commémoration de l’indépendance reste un moment important pour renouveler l’engagement envers les idéaux de justice, de démocratie et de progrès. La levée des couleurs à Mbacké témoigne de la volonté du pays de continuer à avancer et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens. En conclusion, cette cérémonie rappelle l’importance de préserver et de célébrer l’héritage de l’indépendance, tout en répondant aux défis contemporains avec détermination et résilience.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

SENEGAL-COMMERCE-CONTROLE : Saisie de produits de consommation à Dakar

Le service régional de commerce de Dakar a mené une opération de contrôle des prix et de vérification de la qualité des produits destinés à la consommation, aboutissant à la saisie de marchandises d’une valeur estimée à 36 millions 842 mille 500 FCFA.

Lors de cette opération, plusieurs produits ont été saisis, notamment 250 bonbonnes de gaz butane, 184 cartons de biscuits périmés, 749 sacs de riz de 50 kg, ainsi que 149 sacs de riz de 25 kg, 318 cartons de tomates et 290 sacs de sucre, totalisant 14 tonnes d’une valeur de 10 millions 237 mille 500 FCFA.

Ces saisies concernent à la fois des produits destinés à la consommation, retirés pour des pratiques de prix illicites, ainsi que des produits impropres à la consommation ou interdits.

Selon Amadou Touba Niane, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Dakar, cette opération fait suite aux instructions du chef de l’État et vise à garantir l’approvisionnement correct en denrées de première nécessité tout en assurant le respect des prix et la sécurité sanitaire des aliments.

Plusieurs marchés de Dakar ont été visités lors de cette opération, menée en collaboration avec la gendarmerie de l’environnement et des volontaires de la consommation, notamment Tilène, Niarry Tall, Grand-Yoff, Castors, Grand-Dakar, le marché Nguélaw, Gueule Tapé, Dior, Petersen et Ouakam.

Les contrevenants identifiés lors de cette opération seront poursuivis et sanctionnés conformément à la loi. Ils encourent des amendes, et pour les produits impropres à la consommation, les marchandises saisies ne seront pas restituées.

Cette opération reflète l’engagement des autorités à assurer la protection des consommateurs et à lutter contre les pratiques illicites dans le commerce des produits de consommation au Sénégal.

SENEGAL-RELIGION-INFRASTRUCTURES : Inauguration d’une mosquée rénovée à Thiès

La mosquée Serigne Abdoulaye Sow du quartier Bayal Khoudia Badiane de la ville de Thiès a été inaugurée après des travaux de rénovation d’un montant total de 130 millions de francs CFA. Cette cérémonie d’inauguration a été présidée par Abdoulaye Dièye, directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD), principal donateur de la rénovation de ce lieu de culte.

M. Dièye, lors de son discours, a souligné que la réhabilitation de la mosquée représente la réalisation du rêve de toute une communauté. Il a exprimé sa fierté d’avoir contribué à concrétiser le souhait des anciens du quartier, dont il est originaire. La mosquée Serigne Abdoulaye Sow, édifiée en 1930 par les habitants du quartier, a été non seulement rénovée mais également dotée d’un institut islamique comprenant une salle polyvalente.

Cette intégration d’un institut islamique vise à renforcer l’éducation islamique des enfants du quartier, qui sera désormais dispensée gratuitement. De plus, l’aménagement d’une salle polyvalente permettra d’accueillir diverses réunions et activités communautaires.

Abdoulaye Dièye a également pris l’engagement de prendre en charge la rémunération des maîtres coraniques qui seront en charge de cet institut islamique. Il a salué la contribution de toute la communauté à cette réhabilitation et a appelé toutes les bonnes volontés à soutenir les lieux de culte dans cette dynamique.

Cette initiative démontre l’importance de la collaboration entre les acteurs publics et privés pour la préservation et la promotion des infrastructures religieuses, ainsi que pour le renforcement de l’éducation islamique au sein des communautés locales.

SENEGAL-POLITIQUE : Lutte contre la violence électorale

L’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA) a lancé jeudi son projet intitulé « Education citoyenne des jeunes pour la prévention et la résolution des conflits en période électorale ». Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes des régions de Dakar et de Ziguinchor sur la nécessité de lutter contre la violence électorale.

Selon Cheikhou Oumar Thiam, chargé des programmes de l’OSIDEA, deux jours de campagne de sensibilisation seront organisés, couvrant toutes les langues, afin de renforcer les capacités des jeunes à prévenir et résoudre les conflits électoraux. Il souligne ainsi l’importance de combler le déficit de formation au sein des partis politiques en accompagnant les jeunes dans leurs actions sur le terrain.

Le projet prévoit également le déploiement d’une mission d’observation électorale en collaboration avec le collectif des organisations de la société civile pour les élections. Selon Alioune Ndiaye, coordonnateur de l’OSIDEA, cette mission permettra de surveiller le déroulement du scrutin dans tous les départements du pays et de remonter les informations pertinentes pour une analyse approfondie. Ces données seront ensuite utilisées pour formuler des recommandations visant à garantir le bon déroulement des élections présidentielles au Sénégal.

Cette initiative de l’OSIDEA reflète l’engagement de la société civile sénégalaise à promouvoir un processus électoral pacifique et transparent. Elle souligne également l’importance de l’éducation civique des jeunes pour renforcer la démocratie et prévenir les tensions lors des élections.

VF: Lutte contre la violence électorale : L'OSIDEA lance le projet Éducation Citoyenne des jeunes

SENEGAL-GOUVERNANCE : Appel à un rééquilibrage des pouvoirs des institutions de la République

Zeynab Kane, enseignante-chercheuse en droit public à l’Université Alioune Diop de Bambey, a récemment plaidé en faveur d’un réajustement des pouvoirs des institutions de la République sénégalaise. Lors d’une table ronde à Dakar, elle a mis en avant la nécessité d’une telle mesure pour promouvoir une gouvernance plus équilibrée et renforcer le dialogue institutionnel.

Selon Mme Kane, l’équilibre des pouvoirs est actuellement déséquilibré, avec une prépondérance excessive accordée au président de la République. Elle a cité des exemples récents, notamment la récente suppression et réinstauration du poste de Premier ministre, comme des manifestations de cette concentration de pouvoir. Cette situation, a-t-elle souligné, crée un besoin impérieux de réforme pour favoriser un dialogue constructif entre les différentes institutions de l’État.

L’enseignante-chercheuse a salué certaines avancées de la réforme constitutionnelle de 2016, qui ont renforcé le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques. Elle a également recommandé une modification institutionnelle plus profonde pour influencer la nature même du régime politique sénégalais.

Parmi ses propositions figure la dissociation de la fonction présidentielle du leadership politique, ainsi que le renforcement des capacités de l’Assemblée nationale en termes de propositions, de missions et de prérogatives. Elle a également plaidé en faveur d’un changement dans le mode de désignation des députés afin d’assurer une représentation plus efficace des intérêts des citoyens.

Pour Mme Kane, il est crucial d’avoir des députés bien informés et engagés dans leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale et d’évaluation des politiques publiques. Ces recommandations, a-t-elle souligné, visent à instaurer une gouvernance plus inclusive et transparente, favorisant ainsi le développement socio-économique durable du Sénégal.

En conclusion, Zeynab Kane a appelé à une action concertée de toutes les parties prenantes pour concrétiser ces réformes institutionnelles et garantir un fonctionnement démocratique et équilibré des institutions de la République sénégalaise.

SENEGAL-SANTE-PERSPECTIVES / Étude pour la prévention du pied Diabétique : Une approche innovante en vue

Une étude menée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal, impliquant 450 patients diabétiques, met en lumière l’importance de la sensibilisation et des mesures préventives dans le cadre d’un projet de recherche sur l’évaluation des facteurs de risque podologique liés au pied diabétique.

Le projet a pour objectif ultime de développer un modèle de prise en charge novateur des patients diabétiques au Sénégal. Sa première phase a ciblé des patients du centre anti-diabète Marc Sankalé de l’hôpital Abbas Ndao (Dakar) et du centre de prise en charge des diabétiques de Kaolack.

Le Professeur Anna Sarr, intervenant lors d’une cérémonie de réception d’équipements médicaux d’une valeur de 40 millions de francs CFA dans le cadre de ce projet, a souligné l’importance de l’étude dans l’harmonisation et la décentralisation de la prise en charge. Elle espère que cela permettra aux patients de ne plus parcourir des centaines de kilomètres pour recevoir des soins à Dakar.

Les résultats de cette étude, de type descriptif et multicentrique, marquent une étape cruciale dans la prise en charge précoce du diabète, en se basant sur un bilan vasculaire du membre inférieur. La prévention, selon la praticienne, implique la sensibilisation aux mesures préventives pour éviter les lésions au niveau du pied.

Ce projet, initié par le ministère de la Santé et soutenu par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la coopération au développement, vise à dresser un état des lieux des lésions du pied dans deux centres, Marc Sankalé et le centre régional El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack. La première phase, qui a inclus 450 patients, s’est concentrée sur l’évaluation de l’état des pieds sans lésion.

SENEGAL-EUROPE-PRESIDENTIELLE / La mission d’observation de l’UE veut contribuer à une élection »inclusive, transparente et libre » (responsable)

La mission d’observation électorale (MOE) de l’Union européenne au Sénégal s’est engagée à contribuer positivement à une élection présidentielle inclusive, transparente et libre. La cheffe observatrice, Malin Björk, a exprimé cet engagement lors d’une conférence de presse à Dakar.

La mission, déployée au Sénégal depuis le 13 janvier sur invitation du gouvernement sénégalais, vise à jouer un rôle constructif dans le processus électoral. Malin Björk a souligné que l’objectif principal était de contribuer à une élection présidentielle transparente, libre et ouverte à tous les acteurs concernés.

Les observateurs de la mission, au nombre de 32 pour une durée prolongée, seront déployés sur le terrain dans les prochaines semaines pour rencontrer les acteurs impliqués dans le processus électoral. La mission prévoit également de rencontrer des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, des candidats et d’autres parties prenantes.

Malin Björk a mentionné qu’ils chercheraient à rencontrer Bassirou Diomaye Faye, candidat actuellement en détention, pour garantir l’égalité dans la campagne électorale. La mission se veut impartiale, indépendante et ne souhaite pas interférer dans le processus électoral.

Au total, la mission prévoit de déployer 64 observateurs de courte durée quelques jours avant le scrutin, ainsi qu’une délégation de membres du Parlement européen et une vingtaine de diplomates en poste à Dakar. Le jour du scrutin, plus de 130 observateurs de courte durée de l’Union européenne seront présents.

L’équipe cadre de la mission, dirigée par Marie-Violette César en tant que cheffe observatrice adjointe, se concentrera sur l’analyse approfondie du fichier électoral et d’autres aspects liés au processus électoral. La mission restera au Sénégal jusqu’à mi-mars en cas d’un seul tour, et elle pourrait prolonger sa présence en cas d’un second tour. Des observations et des recommandations seront formulées à la fin de la mission.

SENEGAL-POLITIQUE / Des députés demandent le report de l’élection présidentielle du 25 février

Dans un rebondissement politique majeur, des députés sénégalais ont exprimé mercredi leur demande de report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces parlementaires ont évoqué des « irrégularités » dans le processus électoral, soulignant la nécessité d’arrêter le processus en cours.

Le député Cheikh Tidiane Gadio, dont la candidature a été rejetée en raison du manque de parrainages, a fait une déclaration solennelle appelant à l’arrêt du processus électoral et au report de l’élection présidentielle. Il a souligné la nécessité de rétablir tous les candidats spoliés dans leurs droits.

Cette demande intervient dans le cadre des discussions générales sur le projet de résolution visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la liste des candidats à l’élection présidentielle.

Le Parti démocratique sénégalais (PDS) a réclamé la création de cette commission d’enquête parlementaire après l’invalidation de la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité, une décision prise par le Conseil constitutionnel. Le PDS accuse certains membres du Conseil constitutionnel de corruption.

Cheikh Tidiane Gadio a insisté sur l’injustice et les irrégularités entourant la liste publiée par le Conseil constitutionnel, soulignant que cela plonge le pays dans une situation d’instabilité politique sans précédent.

Plusieurs députés, dont Woré Sarr du PDS, ont demandé non seulement la mise en place de la commission d’enquête parlementaire mais également l’arrêt complet du processus électoral en cours, afin de permettre des élections transparentes et inclusives.

Cependant, certains députés, comme Bara Gaye de Yewwi Askan Wi (opposition), ont exprimé des réserves quant à la possibilité de reporter les élections à ce stade. Malgré cela, ils se sont dits favorables à la création de la commission d’enquête parlementaire.

Guy Marius Sagna de Yewwi Askan Wi a souligné que le calendrier républicain doit être respecté pour permettre aux Sénégalais de choisir souverainement leur président. Il a ajouté que, faute de respect du calendrier, ils formeraient un gouvernement parallèle le 2 avril prochain.

SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.

Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.

Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.

Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.

Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.

SENEGAL-HORTICULTURE / La production de fruits et légumes a augmenté de près de 700 tonnes entre 2012 et 2023, selon le directeur de l’horticulture  

La production sénégalaise de fruits et légumes a augmenté de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes en 2023, soit une hausse de près de 700 tonnes, les exportations du Sénégal pour ces mêmes denrées étant passées de 56.000 à 120.000 tonnes durant la même période, a-t-on appris du directeur de l’horticulture, Macoumba Diouf.

‘’Notre production de fruits et légumes est passée de 905.000 tonnes en 2012 à 1,6 million de tonnes maintenant. Les exportations sont passées de 56.000 tonnes en 2012 à 120.000 tonnes maintenant’’, a annoncé M. Diouf en marge d’une réunion de la Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) avec les horticulteurs, les commerçants et les transporteurs, jeudi, à Diamniadio (ouest).

Les emplois générés par l’horticulture ont augmenté durant la même période, selon Macoumba Diouf.

‘’Une importante partie de la production horticole est destinée à l’approvisionnement du marché sénégalais’’, a-t-il rappelé.

Ces statistiques font dire à M. Diouf que ‘’le sous-secteur horticole se porte très bien’’.

‘’Les productions horticoles ont atteint, de 2012 à maintenant, des niveaux jamais égalés’’, a-t-il ajouté.

Les acteurs de l’horticulture sénégalaise (commerçants, transporteurs et horticulteurs) bénéficient de nouvelles infrastructures, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs, d’un investissement de 55 milliards de francs CFA, selon les pouvoirs publics.

Construites à Diamniadio, dans le département de Rufisque, ces deux infrastructures servent à stocker et à conserver la production de fruits et légumes convoyés du reste du pays et de l’étranger vers Dakar.

Bâtis sur un espace de 33 hectares, le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs ont une capacité de stockage de 15.000 tonnes, selon la directrice générale de la SEMIG, Fatoumata Niang Ba.

Les gros porteurs transportant des fruits et légumes en provenance du Sénégal ou d’autres pays doivent désormais les décharger au marché d’intérêt national de Diamniadio, selon un arrêté du gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

APS

SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Saint-Louis : le pont Moustapha Malick Gaye fermé à la circulation vendredi et samedi (communiqué)

Le pont Moustapha Malick Gaye sera fermé à la circulation à partir de ce vendredi à 19 heures jusqu’au samedi à 15 heures, a appris l’APS auprès du Préfet du département, Diadia Dia.

‘’Le Préfet du département de Saint-Louis informe les usagers de la route que dans le cadre des travaux d’alimentation en eau de l’île Bopp Thior et de réalisation de châteaux d’eau dans l’île Nord, le pont Moustapha Malick Gaye ainsi que la sortie dudit pont menant vers l’hôpital seront fermés à la circulation du vendredi 12 janvier à 19h 00mn au samedi 13 janvier 2024 à 15h 00’’, lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

Durant la période de fermeture, ajoute la même source, les usagers se rendant à Goxu Mbacc, Ndar Toute ou Guet Ndar ou en provenance desdits lieux devront emprunter le pont Ousmane Masseck Ndiaye.

Le communiqué indique qu’un plan de déviation a été établi en vue de faciliter la mobilité aux alentours des axes concernés.

Le pont Moustapha Malick Gaye, dont les travaux de réhabilitation ont été pilotés par l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute), a été officiellement ouvert à la circulation le 4 décembre 2023.

APS

SENEGAL-MEDIAS -REPORTAGE / A Dakar, les médias peaufinent leur plan de couverture de la CAN et de la présidentielle

Avoir de la matière. Cette expression trouve tout son sens dans le journalisme où elle est même rangée dans le registre du jargon. Et de la matière, la presse sénégalaise ne pouvait rêver mieux. Deux actualités la lui offrent :  la trente-quatrième Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en Côte d’Ivoire, qui démarre ce samedi, et l’élection présidentielle du 25 février.

Deux évènements qui feront battre le pouls du Sénégal pendant deux mois. Pour le premier, qui se tient du 13 janvier au 11 février, le Sénégal aura à cœur de défendre son titre de champion d’Afrique. Pour le second, il s’agira de choisir, le 25 février, l’homme ou la femme qui présidera aux destinées du pays durant les cinq prochaines années.

Du pain béni pour les rédactions sénégalaises. Dans deux d’entre elles, le quotidien L’Observateur et le site d’informations Seneweb, sises à Dakar, on a presque fini de peaufiner les plans de couverture de ces deux évènements, qui se chevauchent quasiment. En effet, si l’équipe nationale du Sénégal arrive jusqu’à la finale de la compétition, l’on sera dans le même temps dans la ferveur de la CAN et de la campagne électorale qui démarre le 4 février.

A L’Observateur, quotidien dakarois parmi les plus forts tirages, la coïncidence entre la compétition continentale de football et le début de la campagne pour le scrutin présidentiel sénégalais ne signifie pas une plus grande pression pour l’équipe éditoriale.

‘’L’expérience des grands évènements’’

‘’Nous avons l’expérience des grands évènements avec des journalistes qui ont l’habitude de couvrir la CAN et les échéances électorales sénégalaises’’, confie, sans fausse modestie, Saliou Gackou, le rédacteur en chef.

En cette veille de CAN, le service des Sports est évidemment mis en première ligne. Son principal responsable, Idrissa Sané, a déjà la tête en Côte d’Ivoire. Il devrait y aller en compagnie d’un autre journaliste et d’un photographe. La politique des quotas établie par la Confédération africaine de football pour faire face à un nombre record de demandes d’accréditation, en hausse de 90% par rapport à l’édition précédente, au Cameroun, ne permet pas à son journal d’envoyer une équipe plus conséquente de reporters.

Pour autant, Sané, quatre CAN et deux Coupe du monde à son actif, maintient intact son enthousiasme. ‘’Il faut se réinventer à chaque CAN pour offrir à nos lecteurs une bonne couverture – nous le leur devons, mais également rivaliser avec la concurrence’’, dit-il.

A en croire son rédacteur en chef, Gackou, ‘’L’Observateur mettra l’accent sur des papiers découvertes et des papiers magazine’’. ‘’Comme nous l’avions fait lors de la dernière édition, en 2019, avec des plongées dans les familles de joueurs’’, renchérit Sané, qui se remémore ‘’l’immersion’’, un reportage de leur correspondant à Louga (nord), dans la famille de Pape Guèye, le milieu de terrain sénégalais.

‘’Pour la présente, nous privilégierons les dossiers, les reportages, les enquêtes et portraits, notamment dans les pays voisins qui partagent le même groupe à la CAN avec le Sénégal : la Gambie et la Guinée’’, ajoute Gakou. ‘’Il s’agit de faire plus que ce que nous avions l’habitude de faire, c’est-à-dire ne pas seulement se limiter aux comptes-rendus de matchs et à ce qui tourne seulement autour de la compétition. L’instantanéité de la radio et de la télé, qui a l’avantage de montrer des images, nous commande d’aller au-delà », poursuit-il.

Une couverture décalée

Pour la campagne électorale et le scrutin proprement dit, ‘’nous avons concocté un plan de couverture avec des innovations que je ne vais pas divulguer, bien entendu’’, fait savoir Gackou, avec un léger sourire. L’homme n’est pas très disert. De sa voix posée, il répond néanmoins à toutes les questions sans trop entrer dans les détails.

Une prudence compréhensible, sans doute guidée par la volonté de ne pas dévoiler la cuisine interne de son canard. Tout juste consent-il à dire que ‘’les journalistes des autres desks seront mis à contribution pour la couverture, de même que nos dix correspondants dans les régions, et les journalistes de tout le groupe Futures Médias’’, qui compte également en son sein une radio, une télé et un site d’informations.

A Seneweb, l’un des médias en ligne sénégalais les plus visités, on met les bouchées doubles pour assurer une bonne couverture de la CAN et de la présidentielle. Le site éponyme et la chaîne Youtube du média sont en pleins préparatifs. Pour l’évènement footballistique, ‘’nous avons pris les dispositions idoines’’, assure le rédacteur en chef, Adama Ndiaye. Plus précisément, ‘’une équipe d’une dizaine de journalistes et de cadreurs sera dépêchée en Côte d’Ivoire’’. Dans ce groupe d’envoyés spéciaux figurent même des présentateurs, car ‘’il est prévu de réaliser des plateaux télé’’, ajoute-t-il.

Pour mettre tout ce beau monde dans les meilleures conditions de travail, ‘’Seneweb a pris en location ses propres locaux, à Abidjan et à Yamoussoukro’’, confie ce jeune rédacteur en chef, passé par Nouvel Horizon et Intelligences Magazine. Il ajoute : ‘’Nos équipes resteront jusqu’à la fin de la compétition, quels que soient les résultats obtenus par l’équipe du Sénégal’’. D’ores et déjà, quelques journalistes et cadreurs sont sur place, appuyés par la rédaction d’Ivoire Matin, l’autre site d’informations de Seneweb ouvert à Abidjan.

Bien que le média en ligne dakarois n’ait pas encore arrêté un plan définitif de couverture de la présidentielle, ‘’la rédaction multiplie les réunions, en attendant la publication de la liste définitive des candidats’’, précise Adama. Mais, jure-t-il, ‘’ça sera une couverture qui sortira de l’ordinaire’’.

De nouvelles rubriques pour la CAN  

A Seneweb, l’équipe éditoriale a fait preuve de créativité. ‘’Pour la CAN, nous avons lancé de nouvelles rubriques dont certaines, +En route pour la CAN+, par exemple, ont déjà démarré »’, informe le chef de la rédaction. ‘’En plus des reportages sur la CAN, des chroniques, des entretiens avec des spécialistes du football’’, ses équipes en réaliseront de plus ‘’décalés, sur la vie de tous les jours dans des villes ivoiriennes. Nous allons prendre l’accent ivoirien’’, sourit-il. Le nouchi – ce savoureux argot, mélange de dioula, de français et de malinké parlé notamment par les jeunes au pays d’Ahmadou Kourouma ? Voire.

Toujours est-il que ‘’la rédaction de Seneweb organisera des plateaux spéciaux, diffusera des duplex sur sa chaîne YouTube’’, fait savoir Adama. L’un des journalistes préposés à leur animation piaffe d’impatience à l’idée de les présenter. Ndèye Astou Konaté, journaliste multitâches, n’est pas du genre à se limiter à un seul desk. Elle rédige des articles pour le site internet et anime des émissions sur la chaîne YouTube. ‘’Je suis polyvalente’’, dit-elle, dans un sourire à faire fondre le plus obtus des prédicateurs.

C’est pour cette polyvalence qu’elle a été choisie pour faire partie de la délégation devant se rendre en Côte d’Ivoire. Dans la spacieuse salle de rédaction de Seneweb, où elle reçoit, un détail a toute son importance : la prédominance de journalistes féminins…

À Abidjan, la capitale économique ivoirienne et à Yamoussoukro, le camp de base de l’équipe nationale du Sénégal, qui abrite la célèbre basilique Notre-Dame-de-la Paix, Ndèye Astou s’acquittera, ‘’bien sûr de la couverture de la CAN proprement dite, mais également de la production de sujets décalés, plus softs, portant sur des volets sociaux, culturels, économiques, le quotidien de villes ivoiriennes’’. Sans doute de quartiers emblématiques d’Abidjan (Cocody, la coquette ; Treichville, le quartier le plus sénégalais de Côte d’Ivoire ; la populaire et noctambule Yopougon …).

La journaliste n’est pas novice dans la couverture de la CAN. Elle en sera à sa deuxième, après celle qui a vu les  »Lions » du Sénégal remporter au Cameroun, le premier titre continental de leur histoire. Sans se risquer à un pronostic, elle croit toutefois en leur chance, et ‘’espère que la bande à Sadio Mané rééditera le coup de 2019’’.

Le coût de l’investissement humain et logistique  

Pour réussir l’ambitieux pari d’une couverture inoubliable de la CAN et de la présidentielle, Seneweb n’a pas hésité à casser sa tirelire pour renforcer son équipe éditoriale et ses moyens logistiques. Selon le rédacteur en chef, ‘’ des recrutements et des acquisitions de nouveaux matériels vidéo ont été opérés pour la couverture des deux évènements’’. Et le média n’entend pas s’arrêter là. A en croire Adama, ‘’l’objectif est d’avoir jusqu’à une quinzaine de nouveaux collaborateurs : des rédacteurs et des cadreurs, pour également étoffer notre équipe de veille à la rédaction centrale et assurer un plus large maillage du territoire avec plus de correspondants régionaux.’’

Dans le cadre de ces recrutements et le financement de la couverture de la CAN, l’équipe commerciale de Seneweb, sous la houlette de Mme Diallo Fatou Kiné Diouf, a fait preuve d’ingéniosité. ‘’Rien que pour la CAN, un budget prévisionnel de plus d’une dizaine de millions de francs CFA est exécuté sous forme de préfinancement sur fonds propres, après nous être assuré de l’apport des sponsors et de nos partenaires’’, explique-t-elle.

Elle sera d’ailleurs du déplacement en côte d’Ivoire pour démarcher de nouveaux prospects, ‘’convaincre certains annonceurs partis en Côte d’Ivoire à cause des évènements politico-judiciaires sanglants de mars 2021’’.

Pour Mme Diallo, le plus grand rendez-vous évènementiel du continent, dans la première puissance économique de la zone ouest-africaine, de surcroît, offre de réelles opportunités marketing.

En attendant, dans les rédactions de Seneweb et de L’Observateur, les plans de couverture de la CAN ivoirienne et de la présidentielle sénégalaise sont déjà peaufinés et les journalistes fins prêts.

APS

SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 10 janvier 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations de la région de Fatick pour leur accueil chaleureux à l’occasion des cérémonies de dénomination du Centre hospitalier régional Adja Marième Faye SALL et de lancement, de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC).

Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Professeur Aliou Sow, et l’ensemble de ses services, les délégations internationales et nationales, et toute la communauté culturelle et artistique du Sénégal pour cette belle organisation et la mobilisation exceptionnelle qui met davantage la culture au cœur de notre pacte national.

Le Président de la République a demandé, par ailleurs, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le suivi de l’exécution, dans les délais contractuels, des travaux du Mémorial de Gorée, lancés le 06 janvier 2024.

Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques.

Le Président de la République a également insisté sur l’impératif : (i) de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; (ii) de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035.

Le Chef de l’Etat a indiqué, enfin, la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation.

Abordant la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui aura lieu en République sœur de Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations aux Lions et leur réitérer ses encouragements et son soutien permanent.

Revenant sur la consolidation des programmes de protection sociale et l’actualisation régulière du registre national unique (RNU), le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à la mise en œuvre adéquate du Programme national des Bourses de Sécurité familiale(PNBSF), avec l’effectivité du paiement des allocations trimestrielles revalorisées à 35.000 FCFA, mais également d’assurer la mise à jour mensuelle du Registre national unique (RNU), afin d’asseoir la visibilité, la cohérence et l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et de ses démembrements territoriaux et techniques.

Dans cette perspective, le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de préparer un document faisant le bilan social de l’action gouvernementale.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

● l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) le 14 janvier 2024 : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du BRT : un mode de transport innovant, écologique (100 % décarbonné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar ;

● la reprise des vols domestiques de la compagnie nationale Air Sénégal à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor : en demandant au Gouvernement, aux ministres en charge de l’intérieur, des forces armées, des finances, des transports terrestres, du pétrole et des énergies et des transports aériens de prendre toutes les dispositions appropriées, en vue d’assurer dans les meilleures conditions, les dessertes aériennes intérieures sur la plateforme de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, célébré ce 10 janvier, pour féliciter les pays membres, la Commission de l’UEMOA et tous les organes de l’Union pour le travail accompli, durant toutes ces années, notamment dans le cadre de la convergence des politiques sectorielles et de l’intégration économique.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

● le Festival du bicentenaire de l’île Mac Carthy en Gambie;
● la tournée économique dans le département de Nioro du Rip;
● la situation du marché des denrées de première nécessité.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation agricole 2023-2024, la contre saison froide et la situation du matériel agricole ;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :
● le projet de décret portant approbation du guide de légistique ;
● le projet de décret portant organisation du Ministère de l’Elevage et des Productions
animales.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur

  • Monsieur Mamadou KHOUMA, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Bignona, en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, précédemment Préfet du Département de Bignona, est nommé Préfet du Département de Diourbel, en remplacement de Monsieur Mamadou KHOUMA, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Maïmouna BALDE, Institutrice, précédemment adjoint au sous-préfet de l’arrondissement de Darou Minam 2, Département de Malem Hodar, est nommée Adjoint au préfet du Département de Koungheul, en remplacement de Monsieur Papa Abdoulaye BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Ousmane SIDIBE, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, Département de Nioro, est nommé Adjoint au préfet du Département de Podor, en remplacement de Monsieur Fodé KABA NDAO, appelé à d’autres fonctions.
  • Madame Awa BOCOUM, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Makacoulibatang, département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Mbacké THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Birahima BA, Secrétaire d’administration, précédemment sous-préfet de l’arrondissement de Keur Momar SARR, département de Louga, est nommée sous-préfet de l’arrondissement de Yeumbeul, département de keur Massar, en remplacement de Monsieur Khadim GUEYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Fodé KABA NDAO, Secrétaire d’administration, précédemment Adjoint préfet du Département de Podor, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Saldé, Département de Podor, en remplacement de Monsieur Abdoul Meye THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Papa Abdoulaye BA, Assistant Social, précédemment Adjoint au préfet du Département de Koungheul, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Koussanar, Département de Tambacounda, en remplacement de Monsieur Adama KAMARA, admis à faire
    valoir ses droits à une pension de retraite.
  • Monsieur Demba Nialy NDAO, Instituteur, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, Département de Fatick, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal, Département de Louga, en remplacement de Madame Awa BOCOUM, appelée à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, PCEM, précédemment Adjoint au sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, Département de Mbour, est nommé sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR, Département de Louga, en remplacement de Monsieur Birahima BA, appelé à d’autres fonctions.Au titre du Ministère de la Justice
  • Monsieur Aliou CISS, inspecteur de 2ème classe – 2 ème échelon, précédemment Directeur de l’inspection interne des services pénitentiaires, est nommé Directeur général adjoint à la Direction générale de l’Administration pénitentiaire, poste vacant.
  • Monsieur Souleymane FAYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Thiès-Diourbel, est nommé Inspecteur Interne des Services pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Yankhouba DEMBELE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment en service à la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, est nommé Directeur de la Sécurité Pénitentiaire, poste vacant ;
  • Madame Agnèce NDIOGOYE, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Directrice de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire, est nommée Directrice de la Réinsertion sociale, poste vacant ;
  • Monsieur Samba DIOUF, Inspecteur de 2ème classe – 1 er échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Dakar, est nommé Directeur de la Législation, des Statistiques et des Etablissements pénitentiaires ;
  • Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIA, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Tambacounda et cumulativement Directeur de la maison d’arrêt de Rebeuss, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
  • Monsieur Moussa SEYDI, inspecteur de 3ème classe – 2 ème échelon, précédemment Inspecteur Régional de l’Administration Pénitentiaire de Kaolack, est nommé Directeur des Finances, du Budget, du Matériel et des Infrastructures pénitentiaires, poste vacant ;
  • Monsieur Famara SECK, Médecin-commandant des Forces armées, précédemment chef de la Division Médico-sociale, est nommé Directeur de l’Action médicale et sociale, poste vacant
  • Au titre du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation 
  • Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba GUEYE, Professeur titulaire à la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, est nommé Directeur de l’Office du Baccalauréat, en remplacement de Monsieur Sossé NDIAYE appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Nfansou Victor DIATTA, titulaire d’un Doctorat en sociologie, est nommé Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel (ISEP) de Bignona, en remplacement de Madame Siré DIEDHIOU appelée à d’autres fonctions.
  • Au titre du Ministère de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire 
  • Monsieur Alioune LECOR, titulaire d’un Master en finances publiques, précédemment directeur du développement communautaire au ministère du développement communautaire, de l’équité sociale et territoriale, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de
    Développement agricole (ANIDA).
    Au titre du Ministère du Développement Communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Equité sociale et territoriale
  • Monsieur Ernest Ndigue NGOM, titulaire d’un Master 2 en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, est nommé Président du Conseil d’Administration du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience.
  • Monsieur Ibrahima DIAO, titulaire d’un DESS en Droit des Affaires, est nommé Directeur général du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience. 
    Au titre du Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi
  • Monsieur Ibrahima DIOP, titulaire d’un Master 2 en banque et ingénierie financière, précédemment Directeur administratif et financier du Grand Théâtre national, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi, en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO.
  • Madame Moumi KA, Inspectrice principale de l’Éducation populaire, de la Jeunesse et des Sports, précédemment Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire, est nommée Directeur de la Protection sociale des Jeunes au Ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de
    l’Emploi.
  • Monsieur Boubacar BA, Inspecteur de l’Education Populaire, de la Jeunesse et des Sports, est nommé Directeur de l’Éducation populaire et de l’Engagement volontaire au Ministère de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, en remplacement de Madame Moumi KA appelée à
    d’autres fonctions.
    Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  • Monsieur Al Ousseynou COULIBALY, Ingénieur en Informatique, est nommé Président du Conseil d’Administration de SENEGAL CONNECT PARK.
    Monsieur Bassirou Abdoul BA, Ingénieur en Informatique, précédemment Coordonnateur du projet du Parc des Technologies numériques de Diamniadio, est nommé Directeur général de SENEGAL CONNECT PARK.
  • Fait à Dakar, le 10 janvier 2024
    Le Ministre du Commerce, de la Consommation
    et des petites et moyennes Entreprises,
    Porte-parole du Gouvernement
    Abdou Karim FOFANA

SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : Aliou Cissé donne des assurances sur la disponibilité des joueurs à l’infirmerie

 Le sélectionneur des Lions Aliou Cissé a assuré, vendredi, que  Idrissa Gana Gueye, Nampalys Mendy et Boulaye Dia, des joueurs blessés récemment, seront disponibles avant le 15 janvier, jour du match du Sénégal contre la Gambie, le premier que les Lions joueront à la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football en Côte d’Ivoire, prévue à partir du 15 janvier.

‘’Nos médecins ont été en rapport avec les médecins du club de Boulaye Dia depuis sa blessure. Il ne sera pas certes disponible pour lundi ou mardi, mais notre premier match contre la Gambie, il sera opérationnel’’, a-t-il dit lors de la publication de la liste des 27 joueurs sénégalais sélectionnés pour la CAN 2023.

Gana Gueye d’Everton (Premier League anglaise), Nampalys Mendy de Lens (Ligue 1 française), Youssouf Sabaly de Betis Séville (Liga espagnole) et Boulaye Dia de Salernitana en série A italienne, se sont blessés avec leur club.

Selon lui,’’ il n’y a pas de risque. Si Boulaye est là, c’est qu’il est prêt. C’est un garçon qui a toujours été honnête avec l’équipe du Sénégal et qui n’a jamais triché. S’il dit qu’il est prêt pour arborer le maillot du Sénégal, je n’ai aucun doute’’.

Aliou Cissé a précisé que l’attaquant de vingt-sept ans va ‘’commencer ses soins en Italie pour venir les terminer’’ au Sénégal où l’équipe va se regrouper avant de s’envoler pour Yamoussoukro.

‘’Si Nampalys Mendy et Gana Gueye sont sur la liste, c’est que nous sommes sûrs et certains de les récupérer avant de quitter le Sénégal. Je sais qu’ils ne seront pas loin d’être prêts pour le premier match. Nous avons espoir que l’ensemble du groupe sera prêt pour pouvoir partir’’, a-t-il rassuré.

‘’Quand Youssouf Sabaly me dit qu’il est prêt, je n’ai pas de doute. Il y a de la confiance entre les joueurs et moi’’, a-t-il dit.

SENEGAL-POLITIQUE-RETRO / Les procès d’Ousmane Sonko ont dominé la vie politique sénégalaise en 2023

Deux mille vingt-trois, une année tumultueuse sur le plan politique : trois procès au moins concernant Ousmane Sonko, la suppression de son parti politique et sa détention, les violences politiques et les arrestations de centaines de manifestants font partie des événements politiques mémorables de cette année.

La décision de Macky Sall de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel et la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la majorité à l’élection présidentielle de 2024 font également partie des faits majeurs.

Le 30 avril, l’opposant Ousmane Sonko est condamné pour diffamation envers le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang. Ce dernier se plaint d’avoir été accusé, par le maire de Ziguinchor (sud), de malversations financières liées à sa gestion d’un budget destiné à créer des emplois agricoles. L’opposant est condamné en même temps à payer 200 millions de francs CFA au ministre en guise de dommages et intérêts.

Le 6 mai, Ousmane Sonko est condamné en appel à six mois de prison avec sursis pour diffamation et injures publiques et doit payer 200 millions de francs CFA au plaignant. Pour dommages et intérêts. Pour rappel, ce procès s’est tenu sans la présence du prévenu, qui a déclaré : ‘’J’ai décidé, dans le cadre de ma campagne de désobéissance civile, de ne plus collaborer avec cette justice.’’

Il sera jugé également par contumace dans une affaire judiciaire contre la jeune dame Adji Sarr. Cette employée d’un salon de beauté l’accusait depuis février 2021 de viol et de menaces de mort, des accusations dont Ousmane Sonko a été blanchi. Mais dans la même affaire, il est condamné, le 1er juin, à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

De violentes manifestations éclatent le jour où cette décision est rendue et font 16 morts, selon le gouvernement. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International parle de 23 morts, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, faisant état d’une trentaine de personnes tuées.

Accusée d’avoir tiré à balles réelles sur des manifestants, la Police nationale s’en défend.

‘’Des entreprises du secteur privés du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt quasi-généralisé des activités économiques pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CFA ont été perdus en investissements et en chiffre d’affaires’’, déclare Baïdy Agne, le président du CNP, l’une des principales organisations patronales du pays.

‘’On viole la loi, on brûle et on pille’’

Les villes de Dakar, Guédiawaye, Keur Massar, Pikine, Rufisque et Ziguinchor paient le plus lourd tribut, avec le plus grand nombre de morts, d’arrestations et de pillages.

Le parquet de Dakar annonce l’arrestation de plus de 400 personnes, dont des mineurs, soupçonnées d’avoir pris part aux violentes manifestations survenues après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

L’année 2023 a également connu un important dialogue national auquel le chef de l’État a invité les leaders politiques, religieux et coutumiers. Le but visé est, selon lui, de décrisper la situation politique, qui a valu à l’opposition des centaines d’arrestations. Ousmane Sonko déclare que plus de 700 militants de son parti ont été arrêtés et placés en détention.

Le chef de l’opposition et d’autres leaders politiques rejettent l’appel au dialogue du président de la République en estimant que les précédents, tenus entre 2016 et 2021, n’ont servi à rien.

‘’On nous parle de dialogue. Mais celui qui a entrepris le dialogue a dit qu’on n’a pas besoin de dialoguer […] Il dit qu’il n’y a aucun problème au Sénégal, qu’il n’y a pas de prisonniers politiques, que les institutions fonctionnent bien’’, a argué M. Sonko.

‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a soutenu Macky Sall dans une interview accordée à la Radio Futurs Médias (privée).

D’autres opposants prennent part au dialogue. Au terme de la concertation, un projet de loi est adopté le 6 août par l’Assemblée nationale pour ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées. Cette modification du code électoral a permis à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, et à l’ancien ministre Karim Wade de participer légalement au scrutin présidentiel du 25 février 2024.

La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, explique le ministre de l’Intérieur aux députés.

Le 3 juillet, à la surprise de nombreux Sénégalais, Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, annonce sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2024. Auparavant, il avait défendu la légalité de sa candidature en 2024.

‘’Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024’’, a-t-il déclaré dans un discours diffusé par la RTS.

Cette décision de Macky Sall est saluée par de nombreux chefs d’État et de gouvernement.

‘’De lourdes conséquences’’

Le président de la République fait en même temps part de sa ferme volonté de garantir la sécurité publique et de mettre hors d’état de nuire tous ceux qui tenteraient de la compromettre.

En juin aussi, l’opposant Ousmane Sonko est cueilli de l’intérieur du pays et assigné à résidence. Son domicile fait l’objet d’un blocus pendant près de deux mois. Le 28 juillet, il est arrêté en rentrant de la mosquée de son quartier, à Dakar.

‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’, annonce le procureur du tribunal de grande instance de Dakar, Abdou Karim Diop, le lendemain de son arrestation.

Les faits présumés de ‘’vol d’un téléphone portable appartenant à une gendarme […] sont juste un élément déclencheur de son arrestation qui était d’ailleurs imminente’’, précise M. Diop.

Le 31 juillet, le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique du maire de Ziguinchor. ‘’Le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023’’, écrit-il dans un communiqué, ajoutant que cette formation politique ‘’a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, lesquels ont engendré ‘’de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’.

Ousmane Sonko se livre ensuite à des grèves de la faim. Le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lui demande de s’alimenter et lui envoie des dattes, selon des leaders de l’opposition proches du détenu, qui ont rencontré le guide religieux. M. Sonko poursuit sa grève de la faim et est admis plusieurs fois en réanimation.

Le 9 septembre, Macky Sall met fin à un autre suspense en déclarant avoir choisi le Premier ministre comme candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la majorité présidentielle, à l’élection présidentielle de 2024. Cette décision entraîne la démission de BBY de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, et du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye. Ce dernier est vite démis de ses fonctions par Macky Sall.

Ces trois personnalités, pour contester le choix fait par le leader de la majorité présidentielle, font acte de candidature. Amadou Ba, lui, entame rapidement des tournées économiques, que certains analystes considèrent comme une campagne électorale anticipée.

Une vive polémique

Plusieurs mois après l’arrestation d’Ousmane Sonko s’ouvre un retentissant procès au cours duquel ses avocats plaident sa réintégration dans le fichier électoral. Le 12 octobre, un tribunal de Ziguinchor annule sa radiation du fichier électoral et ordonne sa réintégration. Cette décision est ‘’cassée’’ et ‘’annulée’’ par la Cour suprême, le 17 novembre.

Chargé à son tour de juger l’affaire, le tribunal hors classe de Dakar prend la même décision que celui de Ziguinchor, mais la Direction générale des élections continue de refuser au mandataire de l’opposant, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche et les autres outils avec lesquels l’opposant en prison doit faire collecter des parrains en vue de sa candidature à l’élection présidentielle.

Au milieu de cette bataille judiciaire, quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, annoncent avoir investi candidat Bassirou Diomaye Faye, le numéro 2 du Pastef dissous, en prison lui aussi.

Le président de la République, de son côté, nomme 12 personnalités chargées de diriger la Commission électorale nationale autonome, dont son nouveau président, l’inspecteur général d’État Abdoulaye Sylla. Une décision qui déclenche une vive polémique, certains experts du droit électoral estimant que Macky Sall n’a pas le droit de nommer en même temps les 12 membres de l’institution chargée du contrôle et de la supervision des élections.

Début octobre, Macky Sall a mis fin aux fonctions du gouvernement d’Amadou Ba, qu’il reconduit au poste de Premier ministre quelques jours après , le chargeant de ‘’répondre aux défis de la souveraineté’’, d’‘’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, de ‘’prendre en charge les urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion, et l’emploi des jeunes’’.

L’année tirant à sa fin a vu éclater la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), dont certains leaders ont déclaré avoir procédé à l’‘’expulsion’’ de Khalifa Sall, lui reprochant notamment de soutenir BBY en allant participer au dialogue national organisé par Macky Sall. Conséquence de cette décision : le groupe parlementaire YAW vole en éclats et ses représentants au bureau du conseil municipal de Dakar se font virer par le maire, Barthélémy Dias, l’un des plus fidèles alliés politiques de Khalifa Sall.

SENEGAL-ANGLETERRE-FOOTBALL / Premier League : Gana Gueye sort sur blessure à 20 jours de la CAN

Le milieu de terrain sénégalais d’Everton en Premier League anglaise Idrissa Gana Gueye est sorti, samedi, sur blessure à la 22minute du match de la 18e journée qui opposait son équipe à celle de Tottenham de son compatriote, Pape Matar Sarr .

L’international sénégalais est remplacé par le Portugais André Gomes.

Son équipe était déjà menée, 2-0, sur des réalisations du Brésilien Richarlison (9e) et du Coréen Heung-min Son (18e).

Idrissa Gana Gueye, 34 ans était de retour d’une suspension.

L’ancien joueur du Paris Saint-Germain (2019-2022) fait partie des 55 joueurs présélectionnés par le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé en vue de la Coupe d’Afrique des nations de football prévue du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d’Ivoire.

Présent en équipe national depuis 2011, Gana Gueye est le joueur sénégalais le plus capé avec 104 sélections

SENEGAL-AGRICULTURE / Renouvellement du capital semencier : l’ISRA rassure les pouvoirs publics

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) assure être en mesure de produire 150 tonnes de semences certifiées d’arachide pour le renouvellement du capital semencier du pays, d’ici à août prochain.

La promesse a été faite par son directeur général, Momar Talla Seck, au terme d’une mission d’évaluation des espaces de production de semences de Ndiol, dans la région de Saint-Louis (nord).

L’ISRA cherchait à produire 65 tonnes de semences d’arachide d’ici à juillet-août 2024, mais l’État lui a assigné la mission d’en produire 150 tonnes en raison de la stratégie de souveraineté alimentaire, selon M. Seck.

‘’L’ISRA a également revu sa stratégie pour répondre aux besoins du programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage’’ mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, a-t-il signalé.

Les centres et les unités de production de semences sont les leviers qu’utilise l’ISRA pour produire la quantité nécessaire, a-t-il dit.

Selon Momar Talla Seck, à Ndiol, 15 tonnes de semences pré-base – semences d’un niveau de pureté élevé, souvent produites par la recherche – sont déjà disponibles.

L’ISRA a emblavé 12 hectares supplémentaires pour atteindre 75 hectares, a-t-il signalé, espérant que le dernier hivernage et la contre-saison pourraient permettre d’atteindre l’objectif fixé.

M. Seck a invité les centres de production de semences à coopérer avec les sélectionneurs de semences en vue de l’atteinte de la quantité de semences demandée.

‘’Ce que nous avons vu sur le terrain nous autorise à penser que l’objectif de souveraineté alimentaire sera atteint, car les producteurs vont disposer de bonnes semences’’, a assuré Ndèye Coumba Ndiaye Faye, de la direction régionale du développement rural de Saint-Louis, lors de la visite du directeur général de l’ISRA.

Le Sénégal va améliorer la qualité de ses semences dans quelques années, a promis Mamadou Ndoye, le chef de la division chargée des semences au ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

JUSTICE / Un pool judicaire financier attendu pour une spécialisation des magistrats dans les questions à connotation économique et financière

Un besoin pressant de spécialisation

Le contexte économique mondial en constante évolution a engendré une complexification des affaires liées aux questions financières et économiques. Pour répondre à ces défis, il est devenu impératif d’adapter le système judiciaire en conséquence. La création d’un pool judiciaire financier représente une réponse stratégique à cette exigence, offrant aux magistrats l’occasion de développer une expertise pointue dans ce domaine spécialisé.

Les objectifs du pool judiciaire financier

Le pool judiciaire financier, une fois opérationnel, concentrera son action sur plusieurs objectifs majeurs :

En concentrant des magistrats spécialement formés dans le domaine financier, le pool vise à renforcer l’expertise des juges pour une meilleure compréhension des subtilités des affaires économiques et financières.

La spécialisation permettra aux magistrats de traiter ces affaires avec une célérité accrue, contribuant ainsi à la réduction des délais de jugement et à l’amélioration globale de l’efficacité du système judiciaire.

Le pool judiciaire financier ne se limitera pas à la réaction aux infractions commises, mais œuvrera également à la prévention en identifiant les risques potentiels et en élaborant des stratégies judiciaires proactives.

    Un processus de mise en place progressif

    La mise en place du pool judiciaire financier sera progressive et bien étudiée. Elle comprendra la sélection rigoureuse des magistrats participant, leur formation spécialisée, et la définition des compétences spécifiques nécessaires à l’exercice de leurs fonctions.

    Réactions et perspectives

    Cette annonce a été saluée par de nombreux experts juridiques et acteurs économiques qui voient en cette initiative une avancée significative vers une justice plus adaptée aux enjeux contemporains. Certains soulignent l’importance d’une collaboration étroite entre le pool judiciaire financier et les acteurs économiques pour assurer une compréhension mutuelle des enjeux en présence.

    En conclusion, la création d’un pool judiciaire financier au Sénégal représente une réponse proactive aux défis économiques et financiers actuels. Cette spécialisation des magistrats témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une justice adaptée aux réalités complexes de notre époque, avec l’objectif ultime de renforcer la confiance dans le système judiciaire et de favoriser un environnement propice aux activités économiques.

    SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

    Les députés sénégalais ont adopté deux projets de loi importants lors d’une session à l’Assemblée nationale. Ces projets de loi concernent le code de l’urbanisme et le code de la construction. L’adoption de ces lois reflète probablement une volonté de réguler et de normaliser le développement urbain ainsi que les activités de construction dans le pays.

    Le ministre a également souligné que ces réformes législatives sont faites dans l’intérêt du futur et qu’elles ne sont pas limitées à son propre mandat. Il a exprimé la vision à long terme derrière ces réformes, soulignant que d’autres réformes pourraient être nécessaires dans le futur et que chaque législation contribue à jeter les bases d’un environnement urbain durable.

    Malheureusement, les détails spécifiques des projets de loi, tels que les modifications apportées aux codes de l’urbanisme et de la construction, ne sont pas fournis dans votre message. Pour obtenir des informations plus détaillées, je vous recommande de consulter les textes officiels des projets de loi adoptés, les déclarations du gouvernement sénégalais ou les rapports de presse locaux.

    SENEGAL-SANTE-RECHERCHE / Le Sénégal mène des recherches pour trouver les déterminants réels de l’anémie (coordinatrice)

    Le Sénégal est en train de mener des études avec des institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie qui se présente avec acuité dans toutes les régions du pays, a déclaré mercredi à Dakar, Nafissatou Bâ Lo, coordinatrice du secrétariat exécutif du conseil national de développement de la nutrition (SE-CNDN) des projets de recherche sur l’anémie.

    ‘’L’État du Sénégal est en train de mener des études avec plusieurs institutions universitaires pour voir les déterminants réels de l’anémie au Sénégal. Nous avons beaucoup investi et fait beaucoup d’efforts avec les partenaires techniques et financiers mais le problème [de l’anémie] reste constant », a-t-elle dit.

    Mme Lo présidait l’atelier national de partage des résultats du projet approche multisectorielle pour lutter contre la malnutrition et l’anémie au Sénégal ‘’Lucky Iron fish’’ mis en œuvre dans le district de Tambacounda.

    Le projet a proposé une technologie chez les groupes vulnérables notamment les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans, a t-elle indiqué.

    Selon elle, les pouvoirs publics vont combiner les résultats de cette recherche avec les autres études menées pour ‘’voir quel modèle mettre en place pour lutter contre l’anémie au niveau du Sénégal’’.

    ‘’Nous avons vu que depuis 2010, les prévalences que nous avons nous classent dans des situations critiques parce que dépassant les 40% chez les plus vulnérables aussi bien chez les femmes que chez les enfants’’, a déploré Nafissatou Ba Lo également conseillère en nutrition.

    A l’en croire, l’ONG Catholic relief services (CRS), partenaire de mise en œuvre, a réalisé ce projet à Tamba, dans sa zone d’intervention, mais le problème reste entier pour les autres régions du pays également confrontées à cette problématique.

    ‘’L’anémie, quand vous prenez la carte, partout c’est rouge au Sénégal. […]. On n’a pas une zone où nous avons des prévalences d’anémie les plus élevées. L’anémie constitue encore une priorité et on l’a encore inscrit comme axe d’intervention dans le plan stratégique multisectoriel 2 qui va aller de 2024 à 2028’’, a-t-elle encore indiqué.

    Selon elle, la nature expérimentale du projet ‘’Lucky Iron fish’’ va permettre de prouver sa pertinence avant de passer à l’échelle nationale.

    Pour Fatoumata Bintou Lo, chercheure à l’Institut de santé et développement (ISED),  »les différentes évaluations ont pu montrer que c’est un bon produit (Lucky Iron fish) ».

    Elle considère que le projet doit être étendu dans les autres régions afin de pouvoir conclure de sa pertinence sur les communautés cibles.

    ‘’Pour l’instant, les résultats nous réconfortent. Ces bons résultats du produit +Lucky Iron Fish+ ont pu corriger l’anémie chez les femmes en âge de reproduction et c’est un produit qui est utilisé dans le ménage de manière globale par toutes les personnes qui consomment le repas familial’’, a assuré la chercheure.

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / Les Congolais aux urnes mercredi pour élire un président de la République et des députés

    Près de 44 millions d’électeurs congolais sont appelés aux urnes, mercredi, pour élire un président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des représentants aux assemblées provinciales.

    Au total, vingt candidats, parmi lesquels le président sortant, Felix Tshisekedi, vont briguer la magistrature suprême dans un scrutin à un tour. Il suffit au candidat arrivé en tête avec au moins 20 % des suffrages pour être élu, selon la loi électorale de la République démocratique du Congo (RDC).

    Felix Tshisekedi, 60 ans, arrivé au pouvoir en 2018, va tenter de se faire réélire face à dix-neuf candidats parmi lesquels l’homme d’affaires et ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, 59 ans, chef du parti Ensemble pour la République (EPR), Martin Fayulu, 66 ans, candidats malheureux à la précédente élection présidentielle.

    Le docteur Denis Mukwege, 68 ans, lauréat du prix Nobel de la paix en 2018 est en lice, alors que l’ancien Premier ministre de Joseph Kabila, Augustin Matata Ponyo, 59 ans, a rallié Moïse Katumbi.

    Marie-José Ifoku, dont la candidature a été invalidée par la Commission électorale avant qu’elle ne soit réhabilitée par la Cour constitutionnelle, est l’unique candidate à ce scrutin après que Patrice Majondo et Noël Thsiani, ont désisté au profit du président sortant.

    La sécurité et la logistique constituent des défis dans l’organisation ces élections générales. Des millions d’électeurs risquant de ne pas accomplir leur devoir citoyen, en raison notamment de la crise sécuritaire à l’Est et au Nord du deuxième plus vaste pays du continent africain, derrière l’Algérie.

    La sécurité a d’ailleurs été l’un des thèmes de la campagne électorale qui s’achève ce lundi.  Elle a été émaillée de violences parfois meurtrières. .

    Sadiki Espoir Ndabuye et Joseph Kasongo Tshomba, deux candidats aux législatives membres de l’UDPS – l’Union pour la démocratie et le progrès social, le parti de Tshisekedi, ont été tués entre vendredi et samedi, dans le Sud et le Nord-Kivu.

    Human Rights Watch a récemment déclaré avoir documenté des affrontements dans tout le pays entre partisans de partis politiques rivaux, qui ont donné lieu à des agressions, à des violences sexuelles et à au moins un décès.

    Le plus jeune des candidats à la présidentielle, Constant Mutamba, 35 ans, dénonçait, à l’entame de la campagne, ‘’l’absence de mesures de sécurité prises en faveur des candidats’’.

    La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a pu déployer le dispositif électronique de vote sur tout le territoire, alors que l’Union africaine a envoyé une équipe de soixante-cinq observateurs.

    L’Union européenne, qui avait dans un premier temps envisagé d’envoyer quatre-vingts observateurs électoraux, a finalement réduit ce nombre à huit.

    ‘’Pour nous le souhait était que l’Union européenne déploie une mission ici en RDC parce que nous avons besoin d’une mission vraiment indépendante, un œil indépendant sur ces élections. Mieux vaut ces huit experts indépendants que zéro observateur indépendant », a réagi le directeur exécutif de l’ONG « la Voix des sans voix », Rostin Manketa.

    APS

    SENEGAL-FOOTBALL-LIGUE1 / 8eme journée : TFC leader, Casa Sports s’offre une première victoire

    L’équipe du Teungueth FC garde sa place de leader de la ligue 1 après son match nul (0-0) contre la Sonacos (9e), dimanche au stade Lat Dior de Thiès, tandis que le Casa Sports signe sa première victoire de la saison contre Génération Foot, 1-0, mais reste toujours dans le rouge.

    Les Rufisquois gardent leur première place au classement avec 16 points, grâce aux matchs nuls de Jaraaf (2e, 14 points) et de Dakar –Sacré-Cœur (3e, 14 points).

    Les Médinois de Jaraaf ont concédé le nul (0-0) contre l’AS Pikine (4’, 12 points), samedi.

    Dakar Sacré-Cœur a partagé les points (1-1) avec US Ouakam (7e, 9 points), dimanche. Un quatrième match nul de suite.

    La Linguère de Saint-Louis (5e, 11 points) a également fait match nul vierge contre Guédiawaye FC (10e).

    L’US Gorée (6e, 10 points) a signé sa deuxième victoire (2-1) de la saison face au Stade de Mbour, deuxième équipe relégable.

    Diambars (11e, 9 points) a battu (1-0), Jamono de Fatick, huitième au classement avec 9 points)

    En bas de tableau, le Casa Sports reste dernier malgré sa première victoire, ce dimanche, face à Génération Foot (1-0)

    Résultats :

    Samedi

    Diambars-Jamono de Fatick :  1-0

    Jaraf-AS Pikine : 0-0

    Dimanche

    Casa Sports-Génération Foot : 1-0

    Dakar Sacré-Cœur-US Ouakam : 1-1

    Guédiawaye FC-Linguère : 0-0

    Sonacos-TFC : 0-0

    US Gorée-Stade de Mbour : 2-1

    SENEGAL-RWANDA-VISITE / Macky Sall a quitté Dakar à destination de Kigali

    Le chef de l’État a quitté Dakar dimanche matin à destination de Kigali où il doit assister à la cérémonie d’inauguration d’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager, a-t-on appris de source officielle.

    Sur sa page facebook, la présidence sénégalaise annonce qu’à l’invitation de son homologue rwandais Paul Kagame, Macky Sall va assister à la cérémonie d’inauguration de l’usine Biontech Africa, ‘’une usine de pointe pour la fabrication de vaccins ARN messager destinée à lutter contre le paludisme et la tuberculose en Afrique’’.

    La même source signale qu’à son départ de Dakar à l’Aéroport militaire Léopold Sedar Senghor, le président Sall a été salué par le Premier ministre et d’autres personnalités civiles et militaires

    APS

    SENEGAL-POLITIQUE-RELIGION / Présidentielle 2024: les populations de Matam invitées à  »ne pas céder à la passion »

    Le gouverneur de la région de Matam Mouhamadou Moctar Watt a appelé, samedi, les populations à  »ne pas céder à la passion » dans ce contexte préélectoral et à faire leur choix  »dans le sens de la responsabilité », le 25 février.

    L’autorité administrative s’exprimait lors de la cérémonie officielle de la Ziarra annuelle dédiée à feu Thierno Madiakhaté Kâ, à Agnam Ouro Ciré, dans la commune des Agnam.

     »Cette rencontre religieuse est une occasion pour nous de délivrer un message qui doit être conforme au contexte actuel. On est à la veille d’une élection extrêmement importante. Ce sont des moments de passion, c’est dans ce sens que nous invitons les populations de Matam à ne pas céder à la passion », a-t-il dit.

    Il était accompagné du Préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye et du Sous-préfet de l’arrondissement des Agnam Mamadou Bâ, en présence du maire Mouhamadou Ngom.

    Mouhamadou Moctar Watt a également appelé les populations  »à faire leur choix dans le sens de la responsabilité et veiller à ce qu’il y ait la stabilité au niveau de la région ».

    Les Sénégalais sont appelés aux urnes le 25 février pour élire le président de la République.

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN : les listes provisoires de 55 joueurs des équipes qualifiées soumises à la CAF

    La Confédération africaine de football (CAF) a reçu, jeudi, les listes provisoires de 55 joueurs des 24 nations qualifiées pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) prévue à partir de janvier 2024 en Côte d’Ivoire, a annoncé l’instance en charge du football africain, dans un communiqué publié, vendredi.

    Les équipes qualifiées à la prochaine CAN avaient jusqu’au 14 décembre pour soumettre une liste provisoire de 55 joueurs, en attendant la date limite d’envoie des listes définitives fixée au 3 janvier 2024.

    Pour cette 34e édition, les nations engagées dans la compétition ont la possibilité de convoquer 27 joueurs au lieu des 23 comme lors des précédentes éditions.

    Cependant, la CAF précise que ‘’seuls 23 joueurs seront sélectionnables pour chaque match du tournoi. L’inscription des quatre joueurs supplémentaires sur la liste définitive n’est qu’une option et non une obligation’’.

    L’instance dirigeante du sport africain informe qu’en ‘’cas de blessure contractée 24 heures avant le premier match de l’équipe, le joueur blessé pourra être remplacé, sur présentation du certificat médical et après validation par la Commission médicale de la CAF’’.

    La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    En juin 2023, la CAF et le Comité d’organisation local ont dévoilé l’identité visuelle de la CAN 2023.

    Le tirage au sort des poules de la CAN a été effectué le 12 octobre dernier.

    Le Sénégal, champion d’Afrique en titre est dans la poule C avec le Cameroun, le Guinée et la Gambie.

    Les Lionnes du Sénégal joueront leur premier match contre Scorpions de la Gambie, le 15 janvier à 14h.

    APS

    SENEGAL-POLITIQUE-MEDIAS / Thiès: divers acteurs lancent un appel pour une élection présidentielle apaisée

    Des acteurs politiques, des hommes de médias, des religieux et des membres de la société civile ont uni leurs voix lors d’un panel, vendredi à Thiès, pour appeler à une élection présidentielle apaisée le 25 février 2024, a constaté l’APS.

    Ils s’étaient retrouvés dans un hôtel de la capitale du rail, au deuxième jour des “ 72 heures de la presse locale“, une série d’activités initiées par l’Association de la presse locale de Thiès (APL), et lancées jeudi par le gouverneur Mamadou Oumar Baldé.

    Lors d’un panel sur le thème : “La presse face aux défis de la présidentielle », des représentants de partis de la mouvance présidentielle et de l’opposition, comme l’APR, le Rewmi, le PDS, Jammi Rewmi, la Plateforme pour le développement local Njerinu askan-wi, dont le responsable est aussi candidat à la présidentielle, entre autres, ont insisté sur l’impérieuse nécessité de préserver la stabilité du pays.

    Ils ont aussi diagnostiqué les causes de violences en période d’élection, en insistant sur le rôle de la presse.

    Décrivant la délicatesse du contexte dans lequel doit se tenir le scrutin présidentiel, Maodo Malick Mbaye, un responsable de l’APR qui a préféré intervenir en tant que médiateur, a fait part de ses craintes.

     »J’ai peur et je sais pourquoi j’ai peur », a-t-il dit, faisant remarquer que jamais une élection présidentielle sénégalaise n’a été organisée auparavant avec “autant de floraison de médias et de réseaux sociaux ».

    Ces échéances électorales se tiendront dans un climat où “on ne se parle plus, on se crache dessus, on ne communique plus, on s’invective“, avec à la clef, un  »appel à la haine », qui commence à se faire entendre, a-t-il poursuivi.

    Les participants ont aussi pris en compte, dans leur analyse situationnelle la perspective d’exploitation du gaz et du pétrole, à un moment où le Sénégal est entouré d’une “ceinture de feu“.

    Autant d’ingrédients qui fondent Maodo Malick Mbaye, journaliste de formation, à croire que l’on s’achemine vers une “élection à haut risque“ et à prôner “la censure et l’autocensure“.

    Le modérateur de la rencontre, Abdoul Aziz Diop du Forum civil a évoqué avec  »nostalgie » ce Sénégal où la rivalité politique était policée, où les candidats se donnaient des sobriquets “sans animosité“. “C’est ce Sénégal-là dont nous sommes nostalgiques », a-t-il dit.

    “L’exception sénégalaise, c’est aussi, a-t-il poursuivi, ce dialogue interreligieux, inter-confrérique, interethnique », où le premier président sénégalais d’obédience chrétienne, à la tête du pays pendant vingt ans, avait parmi “ses principaux soutiens“, des chefs religieux musulmans.

    Un objectif qu’avait, d’emblée, campé Pierre Pouye, président du comité d’organisation des “72 heures de la presse locale“.

     »Nous voulons lancer un appel (à la paix) à partir de Thiès, pour que cela fasse tâche d’huile à travers le pays“, a-t-il dit, avant de rappeler : “nous sommes d’abord des citoyens avant d’être des journalistes“. Il n’a pas manqué d’évoquer à quel point les journalistes, à l’instar de toutes les couches de la population ont été affectés par les évènements politiques que le pays a connus ces dernières années et qu’ils ne souhaitent plus revivre.

    Pouye a souligné la “grande responsabilité“ de la presse dans la stabilité du pays, tout comme celle des autres entités de la société, qui doivent chacune jouer sa partition pour préserver le pays de tout chaos.

    Pour lui, cette  »alerte » était destinée à faire prendre conscience à tous les acteurs que le Sénégal survivra à la présidentielle du 25 février 2024.

    Mor Talla Ndiéguène, qui était venu représenter son père Serigne Mounirou Ndiéguène le khalife de Keur Mame Elhadji, a relevé que la prochaine présidentielle, partie pour être “la plus disputée“ de l’histoire du pays, sera un scrutin dans lequel “la clarté du discours sera déterminante“.

    Les pratiques politiques anciennes de promesses et de manipulation sont démodées, a-t-il laissé entendre, car au-delà du Sénégal, “le monde s’est réveillé (suite à) un bouleversement cosmique et cosmologique“.

    Vu leur position d’interface entre les candidats et les électeurs et leur rôle dans le façonnement de l’opinion, les journalistes ont été surtout invités à la responsabilité, à la sélection dans la distribution de la parole publique, au respect de l’éthique et de la déontologie.

    Certains participants ont recommandé aux hommes de média de se spécialiser davantage, pour mieux maîtriser les sujets qu’ils sont appelés à traiter, et donner ainsi de la plus-value à leurs productions.

    Le journaliste Cheikh Diop de la RTS (télévision nationale) a, pour sa part, tenu à relativiser la supposée menace qui planerait sur le pays lors de la prochaine présidentielle, rappelant que le Sénégal est une vieille démocratie où les gens votent depuis le 19-ème siècle. Il a appelé la presse à ne pas accepter d’être  »mis dans le carcan » consistant à penser que la présidentielle de 2024 sera la plus violente de toutes.

    Convoquant l’histoire, il a noté que le Bloc démocratique sénégalais (BDS) de Senghor et la SFIO de Lamine Guèye s’étaient livré une bataille sanglante, faisant des morts dans le cadre d’une élection, avant l’indépendance. L’élection de 1988 avait aussi donné lieu à des violences, a-t-il rappelé.

    Par contre, les scrutins de 2000, 2012, 2019, pour lesquels des “scénarios catastrophes“ avaient été prédits, s’étaient déroulés sans heurts, les électeurs sénégalais ayant démontré leur maturité.

    Il a souligné parmi les maux à mettre en exergue pour avoir une  »presse de qualité », la  »précarité » des hommes  de média, mais aussi la  »prolifération d’écoles de journalisme » dont le choix des formateurs laisse à désirer.

    Cheikh Diop a invité les journalistes à  »faire de la recherche pour se cultiver », estimant que même sans spécialisation, des supports existent sur Internet pour permettre au journaliste de se faire un background et avoir la  »posture » attendue de lui.

    Pour Abdoul Aziz Diop du Forum civil, cet  »appel de Thiès » qui tenait lieu de  »pacte verbal de non-violence », n’était qu’un premier pas que les autres régions du pays sont invitées à emboîter, pour contribuer à une élection apaisée.

    APS

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