Le Président rwandais Paul Kagame a prêté serment ce dimanche pour un quatrième mandat consécutif, consolidant ainsi son rôle de leader incontesté dans son pays et sur le continent africain. La cérémonie d’investiture, qui s’est tenue à Kigali, a attiré plusieurs chefs d’État et dignitaires africains venus témoigner leur soutien à un dirigeant souvent perçu comme l’un des plus influents de la région.
Le Sénégal, pour sa part, était représenté par Ousmane Sonko, envoyé spécial du président Bassirou Diomaye Faye. Bien que ce dernier n’ait pas pu se rendre en personne à la cérémonie, il a tenu à déléguer cette mission à Sonko, figure politique marquante au Sénégal.
Lors de cet événement, le Premier ministre sénégalais a également saisi l’opportunité pour avoir un entretien en tête-à-tête avec le Président Paul Kagame. Les discussions ont probablement porté sur des questions d’intérêt commun, notamment la coopération bilatérale entre le Rwanda et le Sénégal, ainsi que des sujets régionaux touchant à la sécurité, au développement économique et à l’intégration africaine.
À 66 ans, Paul Kagame continue de s’imposer comme une figure majeure sur la scène politique africaine, après avoir dirigé le Rwanda pendant près de trois décennies. Son leadership, souvent loué pour avoir transformé un pays marqué par un passé tragique en une économie émergente, reste cependant un sujet de débats, tant au niveau national qu’international.
L’absence du président Bassirou Diomaye Faye à cette cérémonie a été remarquée, mais la présence d’Ousmane Sonko témoigne de l’importance que le Sénégal accorde aux relations avec le Rwanda. Les liens entre Dakar et Kigali sont, en effet, devenus de plus en plus solides au fil des années, les deux nations partageant une vision commune de la stabilité et du développement en Afrique.
Avec ce quatrième mandat, Paul Kagame entame une nouvelle phase de son leadership, marquée par des défis tant internes qu’externes. Sa capacité à maintenir la stabilité et à poursuivre le développement du Rwanda sera scrutée de près, non seulement par les Rwandais, mais aussi par l’ensemble du continent africain et la communauté internationale.