Optimiser l’évaluation des politiques publiques par le parlement

La dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal le 12 septembre 2024 offre une opportunité unique de repenser la place de cette institution dans l’évaluation des politiques publiques, une fonction essentielle pour la gouvernance démocratique et le développement national. L’évaluation des politiques publiques peut être définie comme un processus systématique visant à mesurer l’efficacité, l’efficience, la pertinence et l’impact des actions menées par le gouvernement pour répondre aux besoins collectifs. Il s’agit de recueillir et d’analyser des données quantitatives et qualitatives afin de juger si les politiques publiques ont atteint leurs objectifs et de déterminer quelles améliorations peuvent être apportées. Ce processus permet également de rendre des comptes aux citoyens et de garantir que les ressources publiques sont utilisées de manière optimale.

Au Sénégal, l’Assemblée nationale est théoriquement un acteur clé dans ce processus, comme en témoigne l’article 59 de la Constitution, qui confie à cette institution le pouvoir d’évaluer les politiques publiques. Cependant, en pratique, cette mission reste sous-utilisée. La loi n°2016-10 du 5 avril 2016 et le décret n°2015-679 du 26 mai 2015 ont renforcé le cadre législatif et institutionnel en introduisant des mécanismes plus stricts de suivi et évaluation des politiques publiques. Toutefois, les résultats sont mitigés en raison de la faiblesse de la coordination entre les différents acteurs impliqués dans l’évaluation, comme l’Inspection générale d’État (IGE), la Commission d’Évaluation et de Suivi des Politiques et Programmes Publics (CESPPP), et la Cour des Comptes. Ces institutions, bien que dotées de mandats clairs, peinent à collaborer efficacement avec le parlement pour une plus grande effectivité des évaluations.

L’un des principaux obstacles réside dans le manque de ressources humaines et techniques au sein de l’Assemblée nationale. Les parlementaires, souvent plus préoccupés par des dynamiques politiciennes que par les questions techniques, manquent de la formation et de compétences nécessaires pour faire faire des évaluations rigoureuses ou en bien comprendre les résultats pertinents. Pourtant, l’évaluation des politiques publiques exige que l’Assemblée nationale puisse activer et utiliser une expertise pointue en matière de collecte et d’analyse de données, de gestion des indicateurs de performance, et de suivi des impacts à court, moyen et long termes. Cette carence en capacité de mobilisation et la gestion des compétences techniques ou d’utiliser des agences spécialisées, freine la capacité du parlement à exercer un contrôle efficace sur les politiques conçues et mises en œuvre par le gouvernement, et à garantir que celles-ci répondent aux besoins réels des citoyens.

Le cadre légal existant est riche, mais il n’est pas pleinement opérationnel. L’Assemblée nationale ne dispose pas d’une commission parlementaire spécialisée exclusivement dans l’évaluation des politiques publiques, contrairement à ce qui est pratiqué dans d’autres pays africains. Le Ghana, par exemple, a institué un Bureau de Suivi et Évaluation qui collabore étroitement avec le parlement pour assurer une évaluation constante et indépendante des politiques sociales et économiques. Ce modèle pourrait inspirer le Sénégal, en créant une commission parlementaire permanente dotée des ressources nécessaires pour travailler en coordination avec des institutions comme l’IGE et la CESPPP.

Par ailleurs, il est impératif d’améliorer la transparence des données et des rapports d’évaluation. Actuellement, les informations relatives à l’exécution des politiques publiques sont souvent inaccessibles ou difficilement compréhensibles pour le grand public. Or, une véritable évaluation des politiques publiques ne peut se faire sans une diffusion large et régulière des résultats. La transparence, par la publication systématique des rapports d’évaluation et des conclusions tirées, est essentielle pour assurer la reddition de comptes et renforcer la confiance entre les citoyens et leurs institutions.

L’implication de la société civile est également un facteur essentiel pour améliorer la qualité des évaluations. Les ONG et think tanks sénégalais, dotés d’une expertise technique et d’une proximité avec les réalités locales, peuvent jouer un rôle crucial en enrichissant les analyses et en apportant des points de vue indépendants sur les résultats des politiques publiques. Leur intégration formelle dans le processus d’évaluation permettrait d’assurer une plus grande diversité des perspectives et une meilleure prise en compte des besoins des populations vulnérables. Le Rwanda, par exemple, a su intégrer des partenariats entre le gouvernement, le parlement et la société civile pour garantir des évaluations plus rigoureuses et inclusives de ses programmes.

L’expérience montre que la capacité d’un parlement à évaluer les politiques publiques dépend également de son aptitude à tirer des enseignements des meilleures pratiques internationales et régionales. En Afrique, des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud ont mis en place des systèmes de suivi et évaluation robustes, combinant expertise nationale et appui international. Ces modèles montrent qu’une évaluation efficace ne se limite pas à la vérification des comptes ou à l’analyse rétrospective, mais doit également servir de guide pour l’amélioration continue des politiques publiques et des processus décisionnels.

Ainsi, pour renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans l’évaluation des politiques publiques au Sénégal, des réformes structurelles majeures sont nécessaires. Il est impératif de créer une commission parlementaire permanente (quinzième?) dédiée à l’évaluation, capable de travailler en étroite collaboration avec les institutions existantes tout en développant une expertise propre à l’Assemblée nationale. Cette commission pourrait bénéficier d’un renforcement des capacités par le biais de formations continues pour les parlementaires, afin de leur permettre de mieux comprendre, faire mener en y participant, et gérer les processus techniques d’évaluation des politiques publiques. L’amélioration de la transparence et de l’accès aux données publiques, ainsi que l’intégration de la société civile dans les processus d’évaluation, contribueront également à rendre l’évaluation plus participative et plus démocratique.

Pour concrétiser ces réformes, il est nécessaire de promouvoir une meilleure coordination entre l’Assemblée nationale et des institutions comme l’IGE, la CESPPP ; l’IGE et la Cour des Comptes, et les agences nationales de production de données et de l’information stratégiques tout en renforçant les mécanismes de publication et de discussion parlementaire et publique des résultats des évaluations. Le Sénégal pourrait ainsi s’inscrire dans une dynamique de gouvernance plus transparente, plus responsable et plus en phase avec les attentes de ses citoyens. Ces réformes permettraient à l’Assemblée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien de la bonne gouvernance et d’acteur central dans l’évaluation des politiques publiques pour renforcer au final la démocratie, l’efficacité et l’impact de l’action publique.

Dr. Abdourahmane Ba
Expert International en Management et Evaluation
Ingénieur Statisticien
Kaolack, Sénégal

Kaolack / Religion : Le responsable politique Mandour Ndour au chevet des guides religieux de Médina Baye

Le responsable politique au niveau du département de Guinguinéo, dans la commune de Mbadakhoun, Mandour Ndour, a remis, vendredi, des dons composés, entre autres, de produits laitiers, de nourriture, de boissons, aux guides religieux de Médina Baye, notamment Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow, dans le cadre de la célébration du Maouloud international de Médina Baye, prévue pour le dimanche 15 septembre 2024.

« Nous avons, comme d’habitude, décidé de remettre des dons aux guides religieux de Médina Baye, à savoir Zeyda Rokhya Niasse et Thierno Alpha Sow. Ce don est composé de lait, de farine, de boissons, de denrées alimentaires, et autres condiments », a déclaré Mandour Ndour, responsable politique dans la commune de Mbadakhoun.

Pour cette septième édition, la Fondation Mandour Ndour a été accompagnée par une forte délégation. « C’est un plaisir d’être accompagné par une forte délégation pour venir renouveler notre fidélité à ces guides religieux et aux familles nécessiteuses, afin de les aider à faire face aux dépenses du Maouloud », a-t-il affirmé.

Mandour Ndour a également invité les jeunes à aimer leur religion et à être toujours au service de la communauté, a-t-il conclu.

Naufrage à Mbour : Le Capitaine de la Pirogue et son Fournisseur d’Essence Placés sous Mandat de Dépôt

L’affaire du naufrage tragique survenu au large de Mbour connaît un nouveau tournant judiciaire. Cheikh Sall, frère aîné de l’actuel maire de Mbour, ainsi que son complice, M. Thiaw, fournisseur de carburant, ont été déférés au parquet et placés sous mandat de dépôt. Ils sont désormais inculpés pour plusieurs chefs d’accusation graves, après que le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Petite-Côte a décidé de criminaliser le dossier.

Les deux hommes sont poursuivis pour trafic de migrantsescroqueriemise en danger de la vie d’autrui en mer et homicide involontaire. Les charges qui pèsent contre eux sont lourdes, notamment en raison des circonstances tragiques entourant ce naufrage, qui a coûté la vie à plusieurs passagers.

Cheikh Sall, accusé d’avoir organisé le voyage clandestin, fait également face à des poursuites pour blanchiment de capitaux. Quant à son fournisseur de carburant, M. Thiaw, il est poursuivi pour complicité, notamment pour avoir fourni les ressources nécessaires à cette entreprise périlleuse.

Le procureur a pris la décision de durcir le traitement du dossier en ouvrant une information judiciaire, signe que les autorités comptent sévir contre ces pratiques dangereuses et illégales. Le trafic de migrants, notamment par voie maritime, est un fléau en constante augmentation dans la région de Mbour, un point d’embarquement privilégié pour de nombreux candidats à l’émigration irrégulière.

Ce naufrage, qui a suscité une vive émotion au sein de la population locale, met une nouvelle fois en lumière les dangers de ces voyages clandestins souvent organisés dans des conditions précaires, au péril de la vie des passagers.

La justice devra désormais faire la lumière sur les responsabilités de chacun dans ce drame.

Crise au sein du PDS : Les militants pro-Woré Sarr dénoncent des dysfonctionnements majeurs

Des voix dissidentes se lèvent au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). Réunis autour de Woré Sarr, secrétaire générale adjointe chargée des Femmes, ces militants ont exprimé leur profonde préoccupation face à la gestion actuelle du parti. Dans un communiqué parvenu à Dakaractu, ils révèlent une série de manquements graves qui, selon eux, minent la structure démocratique du PDS.

Les militants pro-Woré Sarr déplorent notamment l’absence de réunions régulières des organes dirigeants du parti. « Le Bureau Politique ne s’est pas réuni depuis 2015. Le Secrétariat National, quant à lui, n’a jamais tenu de réunion depuis sa mise en place en 2019, et le comité directeur est resté inactif depuis la même année », affirment-ils. Ces constats soulèvent de vives inquiétudes quant à la gouvernance interne du parti et à sa capacité à faire face aux enjeux politiques actuels.

Pire encore, les renouvellements censés renforcer l’organisation du parti auraient été entachés, selon plusieurs témoignages, « d’abus, d’irrégularités inacceptables et de dysfonctionnements majeurs ». Ces militants dénoncent une violation flagrante des textes qui régissent le fonctionnement du PDS, une situation aggravée par des décisions arbitraires de nomination à des postes électifs. Ils estiment que ces pratiques sapent les fondements démocratiques du parti, éloignant ainsi les bases militantes des réalités politiques du moment.

La gestion centralisée et les décisions prises sans consultation préalable des militants constituent, selon eux, une autre source de frustration. « Certaines décisions majeures qui engagent le parti sont prises sans concertation préalable et n’emportent généralement pas l’adhésion des militants et militantes », regrettent-ils. Cette absence de dialogue a engendré une profonde crise de confiance au sein du parti, accentuant la démobilisation des troupes et fragilisant davantage les principes démocratiques qui ont toujours fait la force du PDS.

Alors que le Sénégal se trouve à l’aube de grandes recompositions politiques, ces dissidents estiment que la base militante du parti est laissée à elle-même, coupée des réalités du terrain. La crise interne qui secoue le PDS pourrait ainsi avoir des répercussions majeures sur sa capacité à jouer un rôle clé dans les prochaines échéances électorales.

Face à cette situation, les militants pro-Woré Sarr appellent à une refonte profonde de la gouvernance du parti, avec une meilleure implication des militants de base et le respect des principes démocratiques qui régissent son fonctionnement.

Ralentissement de l’économie sénégalaise : Les inquiétudes de Madiambal Diagne et les recommandations du FMI

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a récemment exprimé ses préoccupations à la suite d’une note du Fonds monétaire international (FMI) mettant en garde contre un ralentissement de l’économie sénégalaise. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a partagé son analyse de la situation en des termes fermes : « On l’a dit et répété, que l’économie du Sénégal est en train d’aller à vau l’eau et que les ratios se dégradent d’un mois à l’autre. Mais les autorités de l’Etat ne voudraient pas entendre raison. Lisez le communiqué du FMI après sa mission au Sénégal. Les constats sont implacables. »

Cette réaction du journaliste intervient après la publication par le FMI d’un rapport à la suite de sa mission au Sénégal, laquelle a dressé un tableau peu reluisant de la situation économique du pays. Le FMI a observé un ralentissement de l’activité économique au cours du premier semestre 2024, ce qui laisse présager, selon l’institution, des « perspectives difficiles » pour le reste de l’année. Face à cette situation, le FMI recommande que les autorités sénégalaises adoptent des « mesures fortes » afin d’éviter une détérioration plus profonde de l’économie.

Le FMI a signalé une baisse marquée des performances économiques, attribuant cette situation à divers facteurs, notamment l’inflation persistante, l’augmentation des prix de l’énergie, et une gestion budgétaire qui, selon le fonds, nécessite des réformes urgentes. Parmi ces réformes, le FMI a particulièrement insisté sur la nécessité de réduire progressivement les subventions énergétiques non-ciblées et coûteuses, qui pèsent lourdement sur les finances publiques du Sénégal. Cette mesure est perçue comme essentielle pour alléger le fardeau budgétaire et redonner de la marge de manœuvre à l’État pour d’autres investissements prioritaires.

Madiambal Diagne, dans son intervention, met en lumière ce qu’il perçoit comme un déni de la part des autorités face à la gravité de la situation économique. « Les ratios se dégradent d’un mois à l’autre », a-t-il averti, suggérant que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte les signaux d’alarme émis par des institutions internationales comme le FMI. Pour lui, cette inertie risque de coûter cher à l’économie nationale, d’autant plus que la dégradation des indicateurs économiques pourrait avoir des répercussions sociales et politiques importantes.

La suppression progressive des subventions énergétiques, bien que recommandée par le FMI, est une mesure potentiellement impopulaire qui pourrait provoquer des tensions sociales. En effet, dans un contexte où les ménages sont déjà confrontés à la hausse des prix des produits de première nécessité, cette réduction des subventions pourrait aggraver le coût de la vie pour une partie importante de la population.

Le FMI souligne cependant que cette suppression doit être accompagnée de mesures compensatoires pour protéger les populations les plus vulnérables. Cela pourrait inclure une meilleure ciblage des subventions ou des programmes sociaux plus efficaces pour amortir l’impact de ces réformes sur les foyers à faible revenu.

Le Sénégal se trouve ainsi à la croisée des chemins : d’un côté, la nécessité de réformer en profondeur pour éviter une crise économique plus grave, de l’autre, la pression sociale et politique qui pourrait compliquer la mise en œuvre de ces réformes. Les mois à venir seront décisifs pour l’économie du pays, et la manière dont le gouvernement réagira aux recommandations du FMI déterminera en grande partie l’avenir économique et social du Sénégal.

Madiambal Diagne, en alertant sur la situation, met en exergue un débat crucial pour l’avenir du pays. Reste à savoir si le gouvernement saura écouter ces signaux d’alarme et agir en conséquence.

Retard dans leur intégration dans la Fonction Publique : Le Collectif des sortants de la FASTEF dénonce le mutisme des syndicats d’enseignants

Le collectif regroupant 315 sortants de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) a exprimé, à travers une lettre ouverte, son mécontentement face au silence des secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS) concernant le retard dans leur intégration dans la Fonction publique.

LETTRE OUVERTE Du : Collectif des sortants de la FASTEF, session 2022
Aux : Secrétaires généraux des syndicats d’enseignants (CUSEMS, CUSEMS/A, SAEMS)

Avant même d’entamer notre carrière en tant qu’enseignants, nous entendions fréquemment parler de l’existence de plusieurs syndicats légalement constitués. Ces syndicats ont mené de nombreuses batailles et, lorsque nécessaire, défendent les enseignants du moyen secondaire.

Ainsi, après notre sortie de la FASTEF, de nombreux professeurs contractuels ont adhéré à ces structures. Cependant, nous avons constaté que notre intégration dans la Fonction publique est grandement négligée, bien que, rappelons-le, l’année 2024 soit particulière pour diverses raisons d’ordre politique et administratif. Malgré les dossiers égarés entre le Ministère de l’Éducation nationale (MEN) et celui de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, nous n’avons pas observé d’engagements de votre part, bien que vous meniez des luttes nobles.

Nous sommes attristés et déçus de constater que, jusqu’à présent, certains collègues sortants des sessions de 2020 et 2021 ne sont toujours pas intégrés dans la Fonction publique. En ce qui concerne les sortants de la FASTEF, ex-École Normale Supérieure de Dakar, et de l’UFR SEFS de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, session de 2022, il est regrettable de constater qu’il est très rare de voir des collègues en possession de leurs actes d’intégration.

Nous tenons également à souligner que nos collègues de l’ENSTP se trouvent dans une situation similaire, luttant pour la même cause.

C’est pourquoi, après mûre réflexion et face au manque d’engagement des syndicats qui nous représentent pour le traitement de nos dossiers avec rigueur et considération, nous avons décidé de rédiger une lettre ouverte au Premier Ministre de la République du Sénégal, Monsieur Ousmane Sonko. Après le dépôt de cette lettre à la Primature avec accusé de réception, nous vous adressons celle-ci afin de vous exprimer notre profonde déception face à votre silence absolu.

Jusqu’à présent, de nombreux collègues sont contraints de déposer à nouveau leurs dossiers alors qu’ils ont déjà effectué deux ans de service, voire plus. Concernant l’état d’avancement de nos dossiers, nous notons plusieurs contradictions chaque fois que nous nous renseignons auprès des autorités compétentes du Ministère de la Fonction publique.

Il est regrettable de constater que nous approchons de la rentrée sans que la lancinante question des professeurs contractuels ne soit prise en charge. Nous sommes à moins d’un mois de la reprise, et jusque-là, nos actes ne sont toujours pas publiés, sauf quelques exceptions.

Au regard de toutes les informations susmentionnées, nous nous sommes unis avec les autres collègues non intégrés des années 2020 et 2021 ainsi qu’avec les sortants de l’UFR SEFS de l’UGB pour vous informer de notre mécontentement total.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°272 – du 14 au 16/09/2024

🔴 RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE : LE SÉNÉGAL SUR UNE PENTE DANGEREUSE
🔴 RELATIONS INTER-CONFRÉRIQUES AU SÉNÉGAL : EL HADJI ABDOUL AZIZ SY, L’ÉRUDIT AIMÉ DE TOUS
🔴 ENSEIGNEMENTS INTARISSABLES DE BAYE NIASS : L’IMAM DE LA FAYDA SUR LES TRACES DU PROPHÈTE (PSL)

🔴 Coupe CAF : Jaraaf décroche un nul contre RC Abidjan
🔴 Mercato : Famara Diédhiou de retour au Clermont Foot pour deux ans

First Satellite Day : le Sénégal entre dans l’ère spatiale avec le lancement de GAINDESAT

Le Sénégal a franchi une étape décisive dans son ambition spatiale ce vendredi 13 septembre 2024 avec la célébration du First Satellite Day à la Cité du Savoir de Diamniadio. Présidée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, la cérémonie a marqué un tournant historique dans le programme spatial du pays, couronné par le lancement réussi de son premier satellite, GAINDESAT.

Au cœur de cet événement, le président Faye a réaffirmé l’importance stratégique du programme spatial SENSAT, conçu pour répondre aux besoins nationaux en matière de technologies et services spatiaux. « Ce projet spatial permettra au Sénégal de devenir un acteur de premier plan dans ce secteur d’avenir, un levier crucial pour notre développement économique et social », a-t-il souligné.

Le satellite GAINDESAT, lancé le 16 août 2024 depuis une base en Californie en partenariat avec SpaceX, est au centre de cette ambition. Il est destiné à collecter des données environnementales essentielles pour différents secteurs stratégiques, notamment l’agriculture, la gestion des ressources naturelles et la prévention des risques climatiques. Ce projet renforce les capacités du Sénégal en matière d’observation spatiale, lui permettant de mieux gérer ses ressources et de prévenir les catastrophes naturelles.

La réussite de GAINDESAT ne constitue que la première étape d’un plan spatial ambitieux. Un centre spatial moderne a déjà été inauguré à Diamniadio, chargé de suivre les opérations du satellite et de traiter les données recueillies. Ce centre s’inscrit dans une vision à long terme visant à faire du Sénégal un hub technologique africain dans le domaine spatial. « Nous nous engageons à doter notre pays d’un centre capable de concevoir, assembler, et exploiter des satellites, avec des équipements de pointe pour garantir notre autonomie dans ce domaine », a déclaré le président Faye.

Le développement de ce centre spatial n’est qu’une des nombreuses initiatives du Sénégal pour construire un écosystème spatial solide. Le gouvernement mise sur la formation de ressources humaines qualifiées, ainsi que sur la promotion de startups et d’entreprises spécialisées dans les technologies spatiales. Cette stratégie vise à créer une synergie entre innovation et entrepreneuriat, en stimulant l’émergence de nouvelles activités économiques liées à l’espace.

Avec l’appui de partenariats internationaux et un engagement national fort, le Sénégal entend poursuivre les investissements dans le secteur spatial, afin de consolider les acquis et de maintenir sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Lors de cette journée historique, le président Faye a tenu à saluer le travail des ingénieurs sénégalais qui ont joué un rôle clé dans le lancement de GAINDESAT. Ces « soldats de la conquête spatiale » seront décorés lors d’une réception officielle au Palais de la République en reconnaissance de leur contribution remarquable à ce projet.

En conclusion, le président a appelé la jeunesse sénégalaise à embrasser le secteur spatial comme une voie d’avenir, soulignant l’importance de l’éducation et de la formation dans la réussite de ce programme. « Nous devons créer un environnement propice à l’émergence de nouveaux talents, car ce sont eux qui bâtiront le futur de notre nation dans l’espace », a-t-il déclaré.

Le First Satellite Day marque ainsi une étape clé dans l’histoire du Sénégal, qui, grâce à des initiatives audacieuses comme GAINDESAT, s’impose désormais comme un acteur de premier plan sur la scène spatiale africaine et internationale.

Conseil de sécurité de l’ONU : Les États-Unis soutiennent l’attribution de deux sièges permanents pour l’Afrique

Les États-Unis ont annoncé leur soutien à la création de deux sièges permanents pour les pays africains au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, marquant une avancée significative dans les discussions autour de la réforme de cet organe influent. Cette déclaration a été faite par Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis à l’ONU, lors d’une conférence au Council on Foreign Relations.

La diplomate américaine a expliqué que la représentation actuelle de l’Afrique, limitée à des sièges temporaires avec des mandats de deux ans, ne permettait pas aux pays du continent de contribuer pleinement aux travaux du Conseil. « Le problème est que ces sièges élus ne permettent pas aux pays africains d’apporter le bénéfice de leur connaissance et de leur voix au travail du Conseil », a-t-elle souligné.

En plus des sièges pour l’Afrique, les États-Unis soutiennent également la création d’un siège permanent à rotation pour les petits États insulaires en développement, un groupe souvent sous-représenté dans les instances de décision internationales.

Cependant, Washington reste opposé à l’extension du droit de veto aux nouveaux membres permanents. Linda Thomas-Greenfield a précisé que l’ajout de nouveaux droits de veto pourrait nuire à l’efficacité du Conseil. « Aucun membre permanent ne veut abandonner son droit de veto, nous y compris », a-t-elle déclaré, ajoutant que cette position reflétait un consensus au sein des membres actuels permanents du Conseil de sécurité.

Le soutien des États-Unis à cette réforme intervient après que la Russie a également exprimé son appui à la création de sièges permanents pour les pays africains. Depuis plusieurs années, l’Afrique milite pour une meilleure représentation dans le Conseil, où seules cinq nations (États-Unis, Russie, Chine, France, et Royaume-Uni) disposent de sièges permanents avec droit de veto.

L’attribution de sièges permanents à des nations africaines serait une reconnaissance de l’importance croissante du continent sur la scène mondiale. Des pays comme le Nigéria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, et le Sénégal sont régulièrement cités comme des candidats potentiels pour occuper ces nouveaux sièges.

Toutefois, cette réforme ambitieuse nécessiterait l’approbation des deux tiers des 193 États membres de l’ONU, ainsi que l’accord des cinq membres permanents actuels du Conseil. Bien que le soutien des États-Unis représente une étape importante, la mise en œuvre de ces changements dépendra de négociations intenses et de l’obtention d’un large consensus international.

L’appui américain à cette réforme donne un nouvel élan aux efforts de l’Afrique pour obtenir une meilleure représentation au sein de l’ONU. Si elle est adoptée, cette réforme pourrait transformer le fonctionnement du Conseil de sécurité et offrir à l’Afrique une voix plus influente dans la gestion des affaires mondiales.

Lancement du radar météorologique à Diamniadio : un outil moderne pour prévenir les inondations

Le Sénégal a franchi une étape importante dans la lutte contre les inondations avec le lancement officiel, ce jeudi à Diamniadio, d’un radar météorologique de pointe. Cet outil, inauguré par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, vise à renforcer les capacités du pays en matière de prévisions météorologiques et d’alerte précoce face aux risques d’inondations.

Lors de la cérémonie de lancement, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné l’importance de cet équipement pour le Sénégal, en déclarant que « ce radar est la concrétisation de la volonté de ramener la technologie au niveau des communautés afin de faciliter leur quotidien. » Cet outil permettra d’améliorer la précision des prévisions météorologiques et de fournir des alertes plus rapides et localisées, contribuant ainsi à une meilleure gestion des inondations.

Le radar météorologique sera placé sous la gestion de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), qui joue un rôle central dans la surveillance météorologique du pays. Cet outil vient s’ajouter aux infrastructures déjà en place pour compléter les efforts de gestion et de prévention des catastrophes climatiques, notamment les inondations qui touchent fréquemment plusieurs régions du Sénégal.

Le lancement de ce radar s’inscrit dans le cadre du Projet de gestion intégré des inondations, soutenu par des partenaires internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et l’Agence française de développement (AFD). Avec un financement global de 10 milliards de francs CFA, ce projet vise à doter le Sénégal de capacités modernes pour anticiper et gérer les risques climatiques, en particulier ceux liés aux inondations.

Ce nouvel outil marque une avancée majeure dans la stratégie nationale du Sénégal pour moderniser ses infrastructures hydrauliques et météorologiques. En permettant des prévisions plus précises et une meilleure réactivité face aux catastrophes naturelles, le radar météorologique de Diamniadio contribuera directement à protéger les populations vulnérables et à minimiser les impacts dévastateurs des inondations.

Le FMI met en garde contre les perspectives économiques du Sénégal : des réformes urgentes nécessaires

Le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’économie du Sénégal. Dans un rapport publié après une mission de suivi, l’institution a mis en évidence un ralentissement économique au premier semestre 2024, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel limitée à 2,3 % au premier trimestre. Face à ces perspectives économiques jugées « difficiles », le FMI exhorte le gouvernement sénégalais à prendre des mesures fortes pour redresser la situation, notamment à travers une réforme de la politique des subventions énergétiques.

Le FMI a observé une baisse d’activité dans plusieurs secteurs majeurs de l’économie sénégalaise, notamment le secteur minier, l’agro-industrie et la construction. Ces difficultés ont contribué au ralentissement général de l’économie, malgré une inflation en baisse à 2,2 % en moyenne durant les six premiers mois de l’année, aidée par la diminution des prix internationaux des matières premières.

Cependant, cette baisse de l’inflation n’a pas suffi à compenser les pressions sur le budget public. Le déficit budgétaire du pays s’est creusé sous l’effet de dépenses élevées, notamment liées aux subventions énergétiques coûteuses, ainsi qu’aux paiements d’intérêts sur la dette publique. Le recours à des emprunts commerciaux externes à court terme a également été souligné comme une source de préoccupation par le FMI.

Le chef de mission du FMI au Sénégal, Edward Gemayel, a souligné l’urgence de mettre en place des réformes budgétaires pour stabiliser les finances publiques. Parmi les mesures proposées, le FMI recommande la suppression progressive des subventions énergétiques non-ciblées, qui pèsent lourdement sur le budget de l’État. La rationalisation des exonérations fiscales fait également partie des priorités pour améliorer la situation budgétaire.

Ces réformes sont jugées essentielles pour que le Sénégal puisse respecter les objectifs de déficit imposés par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et maintenir la dette publique sur une trajectoire descendante. Les discussions entre le FMI et les autorités sénégalaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ont porté sur la poursuite des réformes dans le cadre du programme économique soutenu par le Fonds.

Le Sénégal bénéficie déjà d’un appui important du FMI, avec un programme soutenu par un financement de 1,5 milliard de dollars (environ 887,4 milliards de francs CFA) dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEC). En parallèle, le pays bénéficie également d’un soutien financier à hauteur de 320 millions de dollars (environ 189,3 milliards de francs CFA) dans le cadre du programme de résilience et de durabilité. Ces fonds visent à soutenir la stabilité économique du pays face aux défis actuels.

Malgré ce soutien financier, le FMI reste préoccupé par les perspectives économiques du Sénégal pour la suite de l’année 2024. Le ralentissement de la croissance observé pourrait se poursuivre, compromettant ainsi les objectifs de développement à long terme du pays.

Les autorités sénégalaises, conscientes de l’enjeu, ont réaffirmé leur engagement à prendre des « mesures vigoureuses » pour redresser les finances publiques. Le FMI, pour sa part, maintient un certain optimisme quant à l’impact des réformes proposées, tout en insistant sur l’importance d’une mise en œuvre rapide et coordonnée pour éviter une détérioration économique plus grave.

Le Sénégal, face à des défis économiques croissants, doit rapidement s’engager dans une série de réformes structurelles pour stabiliser ses finances publiques. Le soutien du FMI et la mise en œuvre des recommandations proposées seront déterminants pour assurer une relance économique durable et maîtriser les pressions budgétaires à court terme. Les mois à venir seront cruciaux pour déterminer si le pays parvient à redresser la barre ou si les perspectives économiques se détérioreront davantage.

Lancement historique du premier satellite sénégalais : GAINDESAT-1A

Le Sénégal a marqué une étape majeure dans son histoire technologique avec le lancement de GAINDESAT-1A, le premier satellite du pays. La cérémonie, présidée par Son Excellence le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, symbolise l’entrée du Sénégal dans le club restreint des nations dotées de capacités spatiales. Cet accomplissement témoigne du savoir-faire et de la détermination des ingénieurs et techniciens sénégalais, dont les efforts ont permis de concrétiser ce projet ambitieux.

GAINDESAT-1A, conçu pour collecter des données environnementales et fournir des images satellites, constitue un outil essentiel pour répondre aux défis de plusieurs secteurs clés. En effet, ses retombées seront bénéfiques dans des domaines tels que l’agriculture, où il permettra un suivi des cultures et une gestion optimisée des ressources; l’environnement, en facilitant la surveillance des zones à risque et la préservation des écosystèmes; la sécurité, avec un meilleur contrôle des frontières et des territoires; ainsi que l’aménagement du territoire, en soutenant une planification plus précise et efficace.

Lors de la cérémonie de lancement, le Président Faye a salué le travail acharné de tous ceux qui ont contribué à cette réussite, soulignant que cet événement n’est pas seulement une prouesse technique, mais aussi un symbole de souveraineté et d’innovation pour le Sénégal. « Aujourd’hui, nous traçons la voie vers un avenir technologique brillant pour notre nation. GAINDESAT-1A est le premier pas d’un Sénégal souverain et résolument tourné vers l’avenir », a-t-il déclaré.

Avec ce premier satellite en orbite, le Sénégal se dote d’un outil stratégique pour mieux exploiter ses ressources naturelles et renforcer sa position sur l’échiquier technologique mondial. Le lancement de GAINDESAT-1A marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays, qui aspire désormais à jouer un rôle prépondérant dans le domaine spatial en Afrique.

Le futur s’annonce prometteur, et ce lancement historique représente un tremplin pour de nouveaux projets encore plus ambitieux. Le Sénégal, grâce à GAINDESAT-1A, confirme son engagement à embrasser pleinement les opportunités offertes par l’innovation technologique et à poser les bases d’un développement durable et prospère pour les générations futures.

Le FMI encourage les réformes structurelles pour redresser l’économie nationale

Le Fonds Monétaire International (FMI), suite à son état des lieux sur l’économie nationale, a émis plusieurs recommandations destinées à renforcer les réformes entreprises par les nouvelles autorités. Le FMI met en avant la nécessité d’un retour rapide à l’objectif de déficit budgétaire et de la réduction de la dette publique à travers des mesures décisives.

Dans son rapport, le FMI appelle à la rationalisation des exonérations fiscales et à la suppression progressive des subventions énergétiques non ciblées, qu’il juge coûteuses. Ces mesures sont vues comme essentielles pour redresser les finances publiques et maîtriser la dette. Le FMI insiste également sur l’importance de traiter l’accumulation des impayés envers les entreprises, notamment dans les secteurs de la construction et de l’énergie. Pour ce faire, un inventaire des passifs devrait être établi, et un plan d’apurement avec un calendrier crédible et transparent doit être mis en place pour une résolution rapide de cette situation.

Le FMI a également recommandé des réformes structurelles dans le secteur de l’énergie, notamment la révision de la formule de tarification des produits pétroliers et l’évaluation des coûts de production de l’électricité. Il est impératif, selon l’institution, de garantir la viabilité financière de la société nationale d’électricité, SENELEC, via une nouvelle structure tarifaire qui intégrerait un tarif social destiné aux ménages vulnérables.

Saluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures recommandées par le Groupe d’action financière (GAFI), le FMI estime que ces efforts faciliteront la sortie du pays de la « liste grise », ce qui renforcerait le climat des affaires et la confiance des investisseurs. Le renforcement du cadre réglementaire et la transparence dans la gestion des finances publiques sont ainsi perçus comme des leviers essentiels pour la relance économique.

Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement en faveur des réformes soutenues par le FMI, renouvelant ainsi leur détermination à assurer la transparence, la bonne gouvernance et la responsabilité publique. Un audit général sur les finances publiques est en cours de finalisation, et les résultats attendus devraient permettre de renforcer davantage les réformes.

Les discussions entre le FMI et les autorités nationales se poursuivront lors des deuxième et troisième revues combinées, prévues pour fin octobre 2024.

Le FMI a tenu des discussions constructives avec plusieurs hauts responsables du gouvernement, y compris le Premier Ministre Ousmane Sonko, le Ministre de l’Économie, M. Abdourahmane Sarr, et le Ministre des Finances, M. Cheikh Diba. Les échanges ont également inclus des représentants du secteur privé et des partenaires au développement, soulignant ainsi une dynamique de coopération renforcée pour accompagner les réformes économiques nécessaires.

En conclusion, les recommandations du FMI visent à remettre l’économie nationale sur une trajectoire de croissance durable, tout en protégeant les couches les plus vulnérables de la population. La mise en œuvre de ces réformes devrait contribuer à améliorer le climat des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs, ouvrant ainsi la voie à une reprise économique plus forte et plus résiliente.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall critique vivement le Président Diomaye Faye

Le jeudi 12 septembre, Thierno Alassane Sall, ancien député et président du parti République des Valeurs (RV), s’est exprimé sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM) à propos de la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalaise. Selon lui, cet acte marque une rupture profonde avec les engagements pris par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ce qui décrédibilise la parole publique au Sénégal.

Une surprise attendue « J’ai toujours su qu’on allait dissoudre l’Assemblée nationale », a affirmé Thierno Alassane Sall, soulignant qu’il n’avait pas anticipé que le Président Faye se « dédirait » à ce point. L’ancien député a exprimé sa stupéfaction face à ce qu’il considère comme une trahison des engagements pris, rappelant que le président avait officiellement informé l’Assemblée de la tenue d’une Déclaration de politique générale (DPG) prévue pour le 13 septembre. Pourtant, cette promesse n’a pas été tenue, ce qui alimente un climat de défiance croissante dans la vie politique sénégalaise.

La parole publique en péril Thierno Alassane Sall n’a pas mâché ses mots, dénonçant ce qu’il perçoit comme une manipulation politique. Selon lui, au-delà du contexte local, même les ambassades étrangères suivent de près la situation politique du Sénégal, inquiètes des dérives observées. « Tout le monde était attentif à l’issue de cette crise », a-t-il affirmé, critiquant l’attitude du président, qui, selon lui, n’avait jamais l’intention de tenir la DPG, mais a préféré se livrer à des « tromperies ».

Un deuil national oublié Thierno Alassane Sall a également critiqué l’absence de mention du deuil national dans les récentes déclarations du président. « Il a même oublié de s’y prononcer dans son discours », a-t-il déploré, mettant en avant le manque de respect pour des événements tragiques qui touchent le pays. Pour lui, la dissolution de l’Assemblée nationale et l’absence de cohérence dans les décisions politiques du chef de l’État sont le reflet d’une parole présidentielle « morte », réduite à néant par des actions incohérentes et des promesses non tenues.

Cette critique sans détour révèle un malaise profond dans le paysage politique sénégalais, où la confiance dans les institutions semble de plus en plus fragilisée. Pour Thierno Alassane Sall, la crédibilité du Président Diomaye Faye est sérieusement mise à mal, un problème qu’il qualifie de « dévalorisation de la parole sénégalaise » à l’échelle nationale et internationale.

Urgent ! Le Chef de l’Etat stoppe son convoi après un accident sur l’autoroute

En route pour Diamniadio, le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a été témoin d’un accident sur l’autoroute à péage. Immédiatement, il a fait stopper son convoi pour s’enquérir de la situation et s’assurer que les secours puissent intervenir rapidement.

Législatives du 17 novembre : le Conseil constitutionnel tranche sur la question des parrainages

Suite à l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ce jeudi 12 septembre, le président Bassirou Diomaye Faye a fixé la date des législatives anticipées au 17 novembre prochain. Contrairement aux scrutins habituels, ces élections ne seront pas soumises à la règle des parrainages, a décidé le Conseil constitutionnel, selon une information relayée par Les Échos.

Le journal indique que cette décision a été prise « sur demande du président de la République ». Les sept membres du Conseil constitutionnel auraient justifié leur décision en invoquant la supériorité de la Constitution sur le Code électoral dans le cadre d’élections anticipées. Les Échos rapporte ainsi que : « Si c’étaient des élections prévues à une date définie à l’avance, le Code électoral se serait appliqué. Mais dans le cas d’élections anticipées, c’est la Constitution qui prime. »

Par conséquent, les candidats aux 165 sièges de députés ne seront pas contraints de passer par l’étape des parrainages, souvent perçue comme un filtre rigoureux ayant freiné les ambitions de nombreux candidats par le passé. Toutefois, cette absence de parrainage pourrait raviver un débat de longue date : celui de la multiplication des candidatures, un phénomène que le système de parrainage avait justement contribué à contenir lors des précédentes élections.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Un acte légal mais contesté par l’opposition

Anta Babacar Ngom dénonce une dérive autoritaire et appelle à la mobilisation citoyenne avant les élections du 17 novembre 2024

Le communiqué en intégralité :

Le Président de la République, Bassirou Diomaye FAYE, vient de dissoudre l’Assemblée nationale. Nous prenons acte de sa déclaration. Ce n’est pas une surprise. Mieux, c’est une décision qui était plus qu’attendue, compte tenu de la piètre qualité de cette législature depuis maintenant deux ans. Si la légalité de l’acte posé par le Président de la République ne souffre d’aucune contestation, la forme rompt de façon flagrante avec les principes d’éthique républicaine et d’élégance démocratique que nous sommes en droit d’attendre de la plus haute magistrature de notre pays. Le précédent est dangereux et inquiétant. Il s’agit de la remise en cause de la valeur de la « Parole présidentielle » et mieux de la « signature Présidentielle ». Un Président de la République ne ruse pas ! Les arguments avancés cachent maladroitement une tentative de consolidation d’un pouvoir sans partage, loin des aspirations de millions de Sénégalais qui avaient espéré un véritable renouveau démocratique. En votant à plus de 54 %, nos compatriotes avaient choisi la rupture. Ce qu’ils récoltent aujourd’hui est une trahison de cette espérance, un retour aux calculs politiques que notre peuple a rejetés et combattus avec courage et détermination. On a envie de dire « Tout ça pour ça » ! Le vote d’une loi d’orientation budgétaire n’aurait de sens que s’il est adossé aux orientations d’une déclaration de politique générale. La suppression des fonds spéciaux de la présidence sonnerait plus fort comme signal de rationalisation du train de vie de l’État, en lieu et place de la dissolution du CESE et du HCCT, qui ne présente aucune urgence, surtout en l’absence d’une majorité parlementaire sécurisée. Les arguments évoqués pour la dissolution de l’Assemblée nationale voleraient beaucoup plus haut, si son Excellence Monsieur le Président de la République s’était contenté de prendre ses responsabilités constitutionnelles sans verser dans le dilatoire et les calculs politiciens. En choisissant la date du 17 novembre 2024, le chef de l’État a pris le minimum de ce que la loi lui conférait pour organiser des élections transparentes et apaisées. Mais malheureusement, là encore, la ruse politique a pris le dessus sur le compromis politique et le dialogue inclusif. Ce qui s’est produit aujourd’hui est un signal d’alarme. Le moment est venu de dire “Non” à la dérive autoritaire en gestation. Les Sénégalais sont mis devant leurs responsabilités. La démocratie, pour être équilibrée et juste, doit être en mesure de s’autoréguler. C’est pourquoi l’Alternative pour la Relève Citoyenne appelle à la mobilisation sans précédent. Il nous incombe de barrer la route à ces manœuvres de force et de protéger nos institutions en imposant la COHABITATION au régime actuel. Le 17 novembre 2024, il ne s’agira pas simplement d’une élection. Il s’agira de l’avenir de notre démocratie. Il s’agira de dire que nous, citoyens sénégalais, refusons des pratiques qui mettent en péril nos acquis républicains. Mobilisons-nous pour un Sénégal où le pouvoir n’est plus un monopole, mais une responsabilité partagée, contrôlée et équilibrée ! Nous avons besoin de solutions concrètes, pas de manœuvres politiques. Le Président évoque la souveraineté du peuple. Oui, la souveraineté appartient au peuple et elle ne doit pas être instrumentalisée pour justifier des calculs politiques. Face à cette situation, nous, l’Alternative pour la Relève Citoyenne, tenons à réaffirmer notre détermination inébranlable à porter la voix du peuple à l’Assemblée nationale. L’État n’est pas un terrain de jeux, et il devient urgent de constituer une Alternative Responsable face à ce gouvernement, et ceci dans l’intérêt unique du Peuple sénégalais.

Affaire Cheikh Oumar Diagne : le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue aujourd’hui

Le préfet de Dakar, via son adjoint, a pris la décision d’interdire la manifestation prévue par Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses camarades ce vendredi après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, située à Colobane. Cette interdiction a été motivée par des risques potentiels de troubles à l’ordre public, ainsi que des perturbations de la libre circulation des personnes et des biens, selon les informations relayées par ledakarois.sn.

La marche visait à dénoncer les propos polémiques tenus par le ministre conseiller Cheikh Oumar Diagne, qui auraient offensé plusieurs figures religieuses sénégalaises de renom, notamment Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy. Ces déclarations ont provoqué une vive indignation parmi les adeptes des confréries religieuses au Sénégal, déclenchant une série de réactions, dont celle de Modou Mbacké Bara Dolly et de ses soutiens.
Les propos du ministre, jugés irrespectueux à l’encontre de ces figures spirituelles emblématiques du pays, ont suscité des appels à la mobilisation. Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, en particulier, s’est illustré comme l’un des principaux meneurs de cette contestation, dénonçant ce qu’il considère comme une atteinte à l’honneur des chefs religieux du Sénégal. Il avait dès lors annoncé une marche pour exprimer publiquement son désaccord.
Ce n’est pas la première fois que les autorités de Dakar décident d’interdire une manifestation en lien avec cette affaire. Déjà, le 6 septembre dernier, une tentative de mobilisation avait été bloquée par les forces de l’ordre. Face à ce nouvel obstacle, Modou Mbacké Bara Dolly avait déclaré être prêt à tout pour mener à bien la marche prévue, allant jusqu’à affirmer qu’il était disposé, avec ses partisans, à sacrifier leur vie pour défendre l’honneur de Serigne Touba et Mame El Hadj Malick Sy.
« Nous sommes prêts à y laisser nos vies s’il le faut, mais nous marcherons pour défendre nos guides spirituels », avait-il déclaré en réponse à la première interdiction. Cette posture, qui témoigne d’une détermination farouche, a contribué à alimenter les tensions autour de cette affaire.
L’interdiction de cette nouvelle manifestation repose sur des raisons sécuritaires. Le préfet de Dakar a évoqué la possibilité de troubles à l’ordre public, ainsi qu’un risque d’entrave à la circulation des personnes et des biens, dans un contexte déjà tendu. La mosquée Massalikoul Jinane, où devait débuter la marche, est un lieu hautement symbolique et très fréquenté, particulièrement lors des prières du vendredi. Les autorités redoutaient donc des débordements pouvant affecter la quiétude des fidèles et des habitants de la zone.
Cette décision a été accueillie avec scepticisme par les partisans de Modou Mbacké Bara Dolly, qui voient dans cette interdiction une forme de censure visant à étouffer la contestation populaire. Ils estiment que cette démarche légitime vise à défendre l’honneur des guides religieux, et que leur marche ne devait en aucun cas être perçue comme une menace à l’ordre public.
L’affaire Cheikh Oumar Diagne est rapidement devenue un sujet de discorde entre les autorités et une partie de la population, en particulier les disciples des principales confréries du pays. Dans un pays où la religion occupe une place prépondérante, les chefs religieux bénéficient d’une grande influence et d’un respect inébranlable. Toute parole ou acte jugé offensant à leur égard est généralement mal perçu, et peut provoquer des réactions vives.
Modou Mbacké Bara Dolly et ses alliés espèrent toujours que leurs revendications seront entendues et que justice sera faite. De leur côté, les autorités continuent de maintenir leur position, en mettant en avant la nécessité de préserver la paix sociale et d’éviter toute forme de violence.
L’interdiction de la manifestation prévue aujourd’hui ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu dans cette affaire sensible. Tandis que Modou Mbacké Bara Dolly et ses partisans promettent de continuer la lutte pour obtenir réparation, les autorités semblent vouloir privilégier la stabilité et l’ordre public face à une situation de plus en plus tendue.

Dissolution de l’assemblée nationale : la réaction du Dr Malick Diop

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé ce jeudi 12 septembre la dissolution de l’Assemblée nationale. En réaction, l’ancien député Dr Malick Diop a exprimé sa gratitude envers le peuple sénégalais pour la confiance placée en lui durant son mandat. Tout en saluant son parcours au service de la nation, il a réaffirmé son engagement inébranlable envers le Sénégal en appelant à un avenir de paix et de prospérité.

L’intégralité de sa déclaration :

Je m’adresse à vous aujourd’hui avec un profond sentiment de gratitude alors que se clôture ma mission à l’Assemblée Nationale. Ces années ont été marquées par un engagement total, guidé par une volonté sincère de servir le peuple sénégalais avec intégrité, loyauté et détermination. J’ai toujours œuvré pour porter vos préoccupations, vos espoirs et vos aspirations, avec la conviction profonde de travailler pour le bien de notre nation.

Chaque décision que j’ai prise, chaque bataille que j’ai menée à vos côtés, je l’ai faite avec honnêteté et en gardant à l’esprit ce devoir sacré de défendre les intérêts de notre pays. Aujourd’hui, je suis quitte avec ma conscience, car j’ai donné tout ce que je pouvais pour être à la hauteur de la confiance que vous m’avez accordée.

«  La satisfaction du devoir noblement accompli , la paix de la conscience ! »
Je tiens à remercier chacun d’entre vous. Votre soutien, vos critiques, et votre foi en notre avenir commun m’ont permis de toujours aller de l’avant. Ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Mon amour pour le Sénégal reste intact et mon engagement pour son avenir est plus fort que jamais.

Je resterai à vos côtés, au service de ce grand pays que nous aimons tant. Que Dieu bénisse le Sénégal et nous guide vers un avenir de paix et de prospérité. Merci infiniment, dieureudieuf !

Vive le SÉNÉGAL ???????? !
Vive la République !

Dr Malick DIOP

Dissolution de l’Assemblée nationale : Yoro Dia dénonce le non-respect de la parole donnée

L’Assemblée nationale a été dissoute, et les réactions ne cessent d’affluer. Parmi les voix critiques, celle de l’ancien ministre et politologue Yoro Dia se distingue. Selon lui, le Président Bassirou Diomaye Faye a manqué à la parole donnée en annonçant, malgré des promesses, la dissolution de l’Assemblée sans que le Premier ministre Ousmane Sonko ait fait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) prévue pour le 13 septembre.

« On laisse Sonko violer impunément la Constitution en ne faisant pas sa DPG », a fustigé Yoro Dia, soulignant que cela s’est fait avec la « complicité » du Président, qui semble, selon lui, s’être transformé en « bouclier » pour protéger le Premier ministre.

Yoro Dia a poursuivi en critiquant la manière dont le Président a géré cette situation, affirmant que la dissolution de l’Assemblée nationale représente un sacrifice de la « sacralité de la parole présidentielle » au profit des « petits combats » de ce qu’il appelle. le « guide suprême », en référence à Sonko.

La dissolution de l’Assemblée et l’absence de DPG de Sonko continuent d’alimenter le débat public, soulevant des questions sur le respect des institutions et des promesses politiques dans le pays.

Reddition des comptes : un ancien ministre de Macky Sall rembourse une somme importante pour éviter des poursuites judiciaires

Dans le cadre de la campagne de reddition des comptes initiée par le nouveau régime, un ancien ministre du gouvernement de Macky Sall a accepté de rembourser une importante somme d’argent pour échapper à des poursuites judiciaires. Selon le journal Le Témoin , cet ancien

Cette décision intervient après que plusieurs corps de contrôle tels que la Cour des comptes, l’Inspection générale d’État (IGE), l’Inspection générale des finances (IGF), l’OFNAC, et la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ont transmis leurs rapports au procureur de la République. Ces documents font état de détournements présumés commis par des personnalités de l’ancien régime.

Dans le cadre de cette opération de « traque des biens mal acquis », le procureur a mandaté la Division des enquêtes criminelles (DIC) et la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane pour démarrer les enquêtes. Les auditions devraient bientôt commencer afin de faire la lumière sur les accusations portées contre plusieurs dignitaires de l’ancien régime.

Cette démarche marque une étape importante dans la volonté des autorités actuelles de renforcer la transparence et la redevabilité des responsables publics, en veillant à ce que les fonds détournés soient restitués à l’État et que les auteurs soient poursuivis.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°271 – du 13/09/2024

🔴 DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE APRÈS UNE FAUSSE ANNONCE SUR LA DPG : LE « WAX WAXET » DE DIOMAYE
🔴 INCIDENT DE HANN : DAKAR SANS ÉLECTRICITÉ PENDANT DES HEURES

🔴 Afrobasket U18 – Demi-finale : Le Sénégal face au Mali pour une place en finale

Gestion Financière : Le Président Bassirou Diomaye Faye Dévoile les Scandales de l’Ancienne Administration

Dans un discours marquant, le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exposé une situation alarmante concernant la gestion financière du pays. Fraîchement installé à la tête de l’État, il a dénoncé ce qu’il qualifie de « gestion financière désastreuse » sous l’ancienne administration, en dévoilant les résultats préliminaires d’un audit sévère, mené en conformité avec la loi sur la transparence dans la gestion des finances publiques.

L’audit révèle une situation inquiétante. Selon les premières conclusions, la gestion publique précédente a été marquée par des dérives graves, avec des chiffres qui témoignent d’une situation hors de contrôle. Une augmentation incontrôlée de la masse salariale, une explosion de la dette publique et de ses intérêts, ainsi qu’une gestion chaotique des subventions sont au cœur des reproches du Président Faye.

Le chef de l’État a décrit ces dérapages comme des « manipulations volontaires et cachées », qui ont entraîné une explosion de la dette et fragilisé l’économie nationale. En outre, il a dénoncé l’utilisation abusive des ressources extérieures, ce qui, selon lui, a gravement entamé la crédibilité financière du pays auprès des partenaires internationaux.

Fidèle à ses engagements de campagne, le Président Faye a promis une transparence totale dans la gestion des affaires publiques. Il a annoncé que son gouvernement s’engage à mener une revue exhaustive des révélations contenues dans le rapport d’audit, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du pays.

Une fois validé par la Cour des comptes, ce rapport sera rendu public, permettant ainsi aux citoyens de prendre la pleine mesure de l’ampleur des dérives financières. Le Président a réitéré son engagement à sanctionner sévèrement les responsables de cette gestion catastrophique, en rappelant que les pratiques passées ne resteront pas impunies.

Le discours du Président Faye symbolise le début d’une nouvelle ère, où la transparence et la responsabilité seront les principes directeurs de la gouvernance économique du pays. Les premières mesures annoncées visent à remettre sur pied une économie lourdement fragilisée, et à restaurer la confiance des citoyens ainsi que des partenaires internationaux.

Cette réforme profonde de la gestion des finances publiques sera cruciale pour redresser la situation économique du pays. Le Président a affirmé que chaque décision prise dans les mois à venir sera déterminante pour le futur de la nation, promettant une rigueur sans faille dans la gestion des affaires publiques.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

Dissolution de l’Assemblée nationale : Élections législatives fixées au 17 novembre 2024

Ce jeudi 12 septembre 2024, le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale dans le cadre de son discours officiel. S’appuyant sur l’article 87 de la Constitution, le chef de l’État a pris cette décision après avoir consulté les autorités compétentes, notamment le Conseil constitutionnel, le Premier ministre, ainsi que le président de l’Assemblée nationale.

Dans son allocution, il a précisé les circonstances de cette dissolution ainsi que la date retenue pour la tenue des prochaines élections législatives. « En vertu du pouvoir que confère l’article 87 et après avoir consulté le Conseil constitutionnel sur la bonne date, le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale sur l’opportunité, je dissous l’Assemblée nationale. La date des élections législatives est ainsi fixée au dimanche 17 novembre 2024 », a déclaré le président.

Cette décision marque une étape importante dans la vie politique du pays, ouvrant la voie à une nouvelle campagne électorale. La dissolution de l’Assemblée nationale est un outil constitutionnel permettant de convoquer des élections anticipées en cas de blocage institutionnel ou de crise politique, et peut ainsi redistribuer les cartes au sein du paysage politique national.

Les partis politiques s’activent d’ores et déjà pour préparer leurs listes et lancer leur campagne dans un contexte qui promet d’être décisif pour l’avenir du pays. Ces élections, prévues pour le 17 novembre 2024, seront cruciales pour déterminer la nouvelle composition de l’Assemblée et, potentiellement, l’orientation politique du gouvernement à venir.

Les prochains jours devraient voir s’intensifier les annonces de candidatures, les alliances entre partis et les stratégies de campagne. Tous les regards sont désormais tournés vers ces élections législatives qui s’annoncent comme un moment clé dans l’histoire politique récente du pays.

Dissolution de l’Assemblée nationale : Bassirou Diomaye Faye franchit le pas

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement annoncé, ce jeudi 12 septembre 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale par décret présidentiel. Cette décision survient exactement deux ans après l’installation des députés et marque un tournant important dans la vie politique sénégalaise.

La possibilité d’une dissolution de l’Assemblée était dans l’air depuis l’accession de Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême. Elle avait été clairement évoquée par le Premier ministre Ousmane Sonko, après le rejet du projet de loi portant sur la révision constitutionnelle qui visait à dissoudre des institutions telles que le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (Hcct) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (Cese).

Le 4 septembre dernier, Ousmane Sonko, lors d’une allocution, avait d’ailleurs affirmé : « Je puis vous assurer qu’il n’y aura pas de motion de censure d’ici au 12 septembre. Et que le 12, s’il plaît à Dieu, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés à l’Assemblée nationale ».

Ce décret met ainsi fin au mandat actuel des parlementaires et ouvre la voie à une nouvelle élection législative dans les prochains mois. Les prochaines semaines seront cruciales pour la recomposition du paysage politique sénégalais.

Exploit des Lionceaux : Le Sénégal élimine l’Égypte et se qualifie pour les demi-finales

Les Lionceaux du basket sénégalais viennent de signer une victoire historique en éliminant le champion d’Afrique en titre, l’Égypte, avec un score final de 68 à 61. Cette victoire, obtenue dans un match à haute intensité, démontre une montée en puissance de l’équipe sénégalaise sous la direction de leur coach Parfait Adjivon.

Dès le début de la rencontre, les Lionceaux ont pris le contrôle, remportant le premier quart-temps sur le score de 19 à 16. Les Sénégalais ont ensuite maintenu leur rythme et sont allés à la pause avec une avance de quatre points (32-28), mettant déjà la pression sur leurs adversaires égyptiens.

Dans le troisième quart-temps, le Sénégal, emmené par un Cheikh Biteye en feu avec 23 points à son actif, a su garder son avance (47-43). Biteye, omniprésent sur le terrain, a été le fer de lance de l’offensive sénégalaise, rendant la tâche extrêmement difficile pour les Égyptiens.

Le dernier quart-temps a confirmé la solidité des Lionceaux. Grâce aux performances exceptionnelles de Codé Mbengue (10 points), d’Ousseynou Sambe (12 points) et de Tidiane D’Almeida (8 points), le Sénégal a fini en force. Imperturbables dans les moments décisifs, les Lionceaux ont résisté à la pression pour l’emporter 68 à 61 et signer ainsi un des plus beaux exploits du tournoi.

Cette victoire éclatante contre l’Égypte, championne d’Afrique en titre, fait du Sénégal un sérieux prétendant au titre. La qualification en demi-finale marque une nouvelle étape dans le parcours remarquable des Lionceaux dans ce tournoi. Ils confirment ainsi leur montée en puissance et suscitent de grands espoirs chez les supporters sénégalais pour la suite de la compétition.

Parfait Adjivon et ses protégés n’ont désormais qu’un objectif : décrocher le titre et marquer l’histoire du basket sénégalais.

Nomination imminente d’un Directeur des Affaires Religieuses : Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane

Lors de son déplacement ce jeudi dans la cité religieuse de Tivaouane, à l’occasion des préparatifs du Gamou, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une nouvelle importante. S’exprimant devant le Khalife Général des Tidianes, le chef de l’État a révélé la prochaine nomination d’un Directeur des Affaires Religieuses, une position stratégique qui aura pour mission de coordonner les relations entre l’État et les différentes communautés religieuses du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de ce choix délicat en insistant sur les critères qu’il a lui-même définis pour sélectionner la personne qui occupera cette fonction. « Depuis l’annonce de la direction des affaires religieuses, je faisais le casting pour trouver quelqu’un qui est apolitique », a déclaré le président. Le futur directeur devra se distinguer non seulement par ses compétences et sa connaissance approfondie des pratiques religieuses au Sénégal, mais aussi par sa capacité à collaborer avec l’ensemble des chefs religieux, indépendamment de leur obédience.

Cette annonce fait écho à l’attention particulière que porte l’État sénégalais aux foyers religieux, dans un pays où la foi et la spiritualité jouent un rôle central dans la vie publique et privée. En confiant cette mission à une personne qualifiée, Bassirou Diomaye Faye espère renforcer le dialogue entre l’État et les diverses communautés religieuses, tout en préservant l’harmonie sociale.

Le Président a conclu son discours en exprimant son optimisme quant à cette nomination prochaine, soulignant que le nouvel interlocuteur des autorités religieuses serait à même de fédérer l’ensemble des acteurs du paysage religieux sénégalais. Il a ajouté que cette collaboration accrue permettra de renforcer les liens de confiance entre l’État et les différents foyers religieux du pays.

Cette initiative témoigne d’une volonté de mieux encadrer les questions religieuses au Sénégal, tout en respectant la diversité des croyances et des pratiques spirituelles qui caractérisent le pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce l’émigration irrégulière lors de sa visite à Tivaouane

Ce jeudi matin, lors de sa visite à Tivaouane, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a tenu un discours fort sur la question de l’émigration irrégulière, un fléau qui continue de faire des ravages parmi la jeunesse sénégalaise. Reçu par le Khalif général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, le chef de l’État n’a pas mâché ses mots en dénonçant les dangers et les conséquences dramatiques de cette pratique.

« La religion n’accepte pas le suicide. Et au regard du nombre de victimes, il semble que les jeunes se suicident dans cette affaire d’émigration irrégulière », a-t-il déclaré, en référence aux nombreux jeunes qui périssent en mer, dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Ces propos traduisent une inquiétude profonde du président face à une situation qui prend de plus en plus d’ampleur.

Il a également appelé à la patience et à une approche réfléchie pour faire face à ce phénomène. « La situation ne saurait se résoudre du tac au tac. Mais nous avons espoir que tout ira pour le mieux », a-t-il ajouté, marquant ainsi son optimisme quant aux efforts à venir pour endiguer cette tragédie.

Bassirou Diomaye Faye a conclu son discours en sollicitant l’aide des guides religieux, tels que le Khalif général des Tidianes, pour transmettre un message de sensibilisation aux jeunes. « Nous avons besoin que, par le biais de votre crédibilité, nos messages passent à l’endroit des citoyens », a-t-il insisté. Cette déclaration souligne l’importance du rôle des autorités religieuses dans la lutte contre l’émigration irrégulière, un problème autant social que spirituel.

Cette visite à Tivaouane s’inscrit dans le cadre des efforts de l’État pour mobiliser tous les acteurs de la société dans la prévention de ce drame humain, qui continue de toucher de nombreuses familles sénégalaises.

Adresse à la Nation du Président Bassirou Diomaye Faye : Enjeux et Contexte

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à s’adresser à la Nation ce jeudi à 20 heures, un discours attendu et diffusé sur les ondes de la RTS. Cette allocution intervient à un moment crucial pour le Sénégal, marquée par des décisions politiques majeures et un climat socio-politique tendu.

C’est le Premier ministre, Ousmane Sonko, qui avait annoncé cette intervention lors d’une rencontre à la Primature, pendant que le président était en déplacement en Chine. « Il est important que les Sénégalais comprennent ce qui se passe », avait-il déclaré, faisant allusion à une « reddition », un terme qui a soulevé plusieurs spéculations dans l’opinion publique. Cette anticipation du discours traduit l’importance des sujets à aborder par le chef de l’État.

L’allocution présidentielle se tient dans un cadre politique particulier, dominé par la déclaration de politique générale du gouvernement et les spéculations sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. En effet, cette dissolution est légalement possible à compter du 12 septembre, avec l’approbation préalable du Conseil constitutionnel et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, déjà accordée.

Le discours de ce jeudi pourrait clarifier plusieurs points d’interrogation qui pèsent sur la scène politique sénégalaise. Les citoyens attendent des réponses sur la gestion de l’État, les tensions politiques internes, et les réformes envisagées. La question de la dissolution de l’Assemblée reste particulièrement sensible, car elle pourrait entraîner des élections législatives anticipées, un scénario qui pourrait bouleverser les équilibres politiques actuels.

En somme, l’adresse à la Nation de Bassirou Diomaye Faye s’annonce déterminante pour l’avenir politique du pays. Les Sénégalais seront à l’écoute pour comprendre les intentions du Président et les perspectives qu’il envisage pour l’avenir du Sénégal.

Naufrage à Mbour : le Parti Rewmi réagit et présente ses condoléances

Le Sénégal est une nouvelle fois endeuillé par un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage tragique d’une pirogue à Mbour qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes. Face à cette tragédie, le parti Rewmi, dirigé par Idrissa Seck, a exprimé sa profonde consternation dans un communiqué officiel.

« Le Sénégal vient de vivre encore une fois un drame lié à l’émigration irrégulière, avec le naufrage d’une pirogue à Mbour qui a fait des dizaines de victimes. Ce drame est la dernière d’une longue série d’accidents sur les routes et de naufrages d’embarcations de fortune voulant rallier l’Europe », peut-on lire dans le communiqué.

Le président Idrissa Seck et l’ensemble du parti Rewmi ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes, tout en implorant la clémence divine. « Nous présentons nos condoléances à toutes les familles éplorées et implorons Allah d’accorder aux défunts sa miséricorde et son pardon », a déclaré le parti.

En plus de ce message de compassion, Rewmi a exhorté le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour éviter que de telles catastrophes ne se répètent. Le parti a appelé à des actions tant conjoncturelles que structurelles pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine. Il a également insisté sur l’importance de l’assistance aux familles des victimes et sur la nécessité de déterminer les responsabilités dans ce drame.

Le naufrage de Mbour relance le débat sur l’urgence de trouver des solutions efficaces pour prévenir ces tragédies qui endeuillent régulièrement le Sénégal, et sur la nécessité d’offrir aux jeunes des alternatives viables pour un avenir meilleur dans leur propre pays.

Un chauffeur de taxi arrêté pour vol après une agression à Dakar

Les éléments de la Sûreté urbaine de Dakar ont présenté aujourd’hui au procureur de la République le taximan Diégane Dione, accusé de complicité dans une violente agression perpétrée la semaine dernière contre le commerçant Oumar Diaw. Cet incident, survenu aux HLM de Dakar, a suscité une vive émotion après la diffusion des images sur les réseaux sociaux. Dione, témoin de l’agression, aurait profité de la situation pour s’enfuir avec une partie de l’argent tombée du sac de la victime.

L’agression s’est déroulée en plein jour. Oumar Diaw, suivi par des assaillants après un retrait d’argent à la banque, a été attaqué par six hommes à moto. Ils l’ont aspergé de gaz neutralisant avant de le dépouiller de son sac à dos contenant une somme de 6 millions de francs CFA, deux chéquiers et des effets personnels. Les agresseurs, identifiés comme W. Sow, Nd. Sagna, B. B. Ndaw, L. Fall et P. Mouha, sont activement recherchés par les forces de l’ordre. Un sixième individu reste encore à identifier.

Diégane Dione, 43 ans, domicilié à la Patte d’Oie, a affirmé avoir ramassé une liasse de billets de 1.000 000 francs CFA tombée du sac lors de l’agression. Il a d’abord prétendu avoir remis cet argent à une tierce personne en vue de le rendre à la victime. Cependant, confronté aux preuves vidéo issues des caméras de surveillance, il a été forcé d’avouer avoir gardé l’argent pour lui. Une somme de 990 000 francs CFA a été retrouvée dans son véhicule lors de la perquisition et restituée au commerçant.

L’enquête a révélé que les agresseurs, armés de couteaux et de substances toxiques, suivaient la victime depuis sa sortie d’une banque au rond-point EMG. Les caméras de surveillance montrent qu’ils avaient planifié leur acte avec minutie, surveillant de près chaque mouvement de la victime avant de passer à l’attaque.

Diégane Dione a été inculpé pour association de malfaiteurs et vol commis en réunion avec violence. En attendant d’éventuelles poursuites judiciaires, les agresseurs demeurent en cavale, alors que les autorités poursuivent activement leurs recherches pour les appréhender.

KAOLACK / CRÉATION D’UNE AUTORITÉ CHARGÉE DU CULTE : Diomaye éteint le feu allumé par Cheikh Oumar Diagne

À quelques jours du Maouloud, célébration de la naissance du Prophète Mouhamad (Paix et Salut sur Lui), le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a marqué son passage à Médina Baye par un discours fort en soutien à la liberté de culte. En présence du Khalif général de la Faytatidianiya, Cheikh Mahi Ibrahim Niass, il a affirmé sa détermination à maintenir un équilibre respectueux entre l’État et les foyers religieux. Un discours qui vient dissiper les tensions provoquées par les récentes déclarations de Cheikh Oumar Diagne envers les écrits de guides spirituels.

Le chef de l’Etat, père de la Nation, a précisé : « nous allons accomplir et assumer pleinement notre responsabilité envers les foyers religieux. La laïcité ne signifie pas que le gouvernement doit se détacher des institutions religieuses. La liberté de culte, garantie par la Constitution, doit être respectée et promue. » Il a, par ailleurs, réaffirmé son engagement à soutenir les guides religieux et a appelé à la prière pour la paix et la stabilité du pays, considérant les foyers religieux comme essentiels au vivre-ensemble.

Poursuivant son itinéraire, le président de la République s’est rendu à Léona Niassène, où il a été chaleureusement accueilli par le Khalife général, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Lors de cette visite, il a souligné l’importance des leaders religieux dans la préservation de la cohésion sociale et a annoncé la création d’un poste de Directeur des Affaires Religieuses. Cette nouvelle fonction vise à renforcer les relations entre l’État et les foyers religieux, facilitant ainsi une collaboration plus étroite et efficace.

Cette annonce marque un engagement clair du président Diomaye Faye à intégrer les perspectives religieuses dans la gouvernance et à favoriser un dialogue constructif avec les leaders spirituels, consolidant ainsi l’harmonie nationale et le respect mutuel.

La Dakaroise

Amadou Bâ exprime sa profonde compassion suite à la tragédie survenue au large de Mbour

L’ancien Premier ministre, Amadou Bâ, a récemment réagi aux événements tragiques qui se sont produits près des côtes de Mbour. Dans un contexte de deuil et de chagrin national, il a exprimé sa vive émotion et sa douleur face à ces drames qui ont secoué le pays.

« Je suis particulièrement meurtri par le naufrage de l’embarcation à hauteur de Mbour et les circonstances tragiques de l’accident de la circulation à Ndangalma », a-t-il déclaré. Ces deux incidents, qui ont endeuillé des familles et la nation entière, ont suscité une vague de compassion et de solidarité à travers le pays. Amadou Bâ a tenu à saluer les efforts des éléments de la marine nationale ainsi que de toutes les personnes impliquées dans les opérations de secours, espérant que les disparus seront retrouvés en vie.

Celui qui a lancé récemment l’initiative « La nouvelle responsabilité » a également adressé un message de soutien aux survivants et aux blessés de ces incidents. Il leur a souhaité un prompt rétablissement, tout en adressant ses plus sincères condoléances aux familles des victimes ainsi qu’à toute la nation.

Arrivé deuxième à la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ incarne aujourd’hui une figure de compassion et de responsabilité face aux défis et drames qui secouent le pays. Ces événements tragiques soulignent une fois de plus l’importance d’une solidarité nationale forte pour soutenir les familles endeuillées et les survivants en quête de réconfort.

Visite du Président de la République à Kaolack : Aly Tounkara souligne la portée symbolique.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a magnifié la visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à Kaolack ce mercredi 11 septembre. Pour lui, cette venue est un signe fort de considération envers les populations de Kaolack.

« Nous, leaders de la région de Kaolack, tenons à exprimer notre profonde gratitude pour la visite que vous avez accordée aujourd’hui à la communauté Saloum-Saloum, et plus particulièrement aux chefs religieux de notre localité, en cette semaine de préparation du Gamou. Votre présence marque un signe fort de considération et de soutien à notre communauté, et elle renforce notre détermination à collaborer activement à la réussite des affaires de l’État », a déclaré M. Aly Tounkara, membre de la Conférence des Leaders de la Coalition Diomaye Président.

Le Coordinateur National du Mouvement Convergence Citoyenne Tabax Sa Réw a également tenu à remercier les populations de Kaolack pour l’accueil chaleureux qu’elles ont réservé à la délégation présidentielle. « Ce moment a été une nouvelle preuve de l’attachement de nos concitoyens à votre vision et à votre leadership. Nous saluons, par ailleurs, la Présidente Aïda Mbodji pour son engagement constant envers la Coalition, en parfaite harmonie avec les orientations que vous avez fixées. Son dévouement et son attachement à la cause commune sont des atouts précieux pour notre région et pour l’ensemble de notre Nation », a-t-il souligné.

Le natif de Kaolack a conclu en renouvelant son ferme engagement aux côtés du Président de la République pour le développement et la prospérité de notre cher pays, le Sénégal. Pour rappel, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est rendu à Médina Baye, à Léona Niassène et à Léona Kanène pour effectuer une visite auprès des dignitaires religieux de la ville du centre.

Présentation de condoléances à Mbour : Le Pdt Faye promet une « traque sans répit »

Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye était hier à Mbour Tefess pour compatir avec les familles des victimes, suite au chavirement, dimanche dernier, d’une embarcation de fortune avec à son bord des centaines de candidats à la migration irrégulière, faisant au moins une quarantaine de morts.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en fin d’après-midi à Mbour, où il a exprimé sa profonde tristesse et ses condoléances à la nation entière. Lors de sa visite, il s’est rendu à Tama Lodge, la plage où sont déposés les corps des victimes. « C’est avec une immense tristesse que je suis ici aujourd’hui », a déclaré le président Faye qui a annoncé que l’État allait intensifier sa lutte contre les réseaux de migration clandestine. Il a promis une « traque sans répit » des convoyeurs de migrants, affirmant que « le gouvernement continuera de traquer ces vendeurs d’illusions ». Cette annonce survient en réponse à la tragédie et reflète la détermination de l’État à combattre le phénomène de l’émigration irrégulière.

Le président Faye a souligné que le gouvernement assume entièrement la responsabilité d’apporter des solutions appropriées aux problèmes liés aux migrations clandestines.

« Il est de notre responsabilité d’apporter des solutions idoines et nous allons assumer entièrement cette responsabilité », a-t-il conclu.

La tragédie a plongé plusieurs quartiers de Mbour dans un profond deuil. Un drame au large de Mbour, qui a atteint une ampleur tragique avec le repêchage de 39 corps depuis le naufrage d’une pirogue transportant des migrants le dimanche 8 septembre 2024. Alors que les opérations de sauvetage, orchestrées par la Marine nationale sénégalaise avec l’aide d’un avion de patrouille maritime espagnol, ont permis de retrouver quatre rescapés, un nombre indéterminé de passagers demeure porté disparu. Trois jours après cette tragédie, le Président Bassirou Diomaye Faye, en visite à Mbour, a exprimé une immense tristesse et a promis une « traque sans répit » des réseaux de migration clandestine, tout en affirmant que le gouvernement sénégalais « assumera entièrement la responsabilité » de cette crise.

A. Saleh

Le Maire de Dakar Barthelemy Dias en visite chez Thierno Madani Tall à l’occasion du Gamou 2024

En prélude à la célébration du Gamou, prévue le dimanche 15 octobre 2024, Barthelemy Dias, maire de Dakar, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille Omarienne. Accompagné d’une délégation officielle, le maire s’est rendu à la Médina pour exprimer ses vœux et recueillir les bénédictions du Khalife, dans une atmosphère marquée par des échanges empreints de spiritualité.

Lors de cette rencontre, le maire de Dakar a profité de l’occasion pour présenter un projet majeur qui s’inscrit dans sa vision d’une ville moderne et respectueuse des valeurs religieuses : la solarisation de la Grande Mosquée Omarienne. Ce projet, dont le lancement est imminent, vise à équiper ce haut lieu de culte d’un système d’énergie solaire. « Ce projet incarne notre engagement à faire de Dakar une ville décarbonisée résolument tournée vers l’avenir, alliant modernité et respect de nos valeurs spirituelles », a déclaré Barthelemy Dias.

L’initiative de solarisation, en plus de son aspect écologique, reflète l’ambition de la ville de Dakar de s’inscrire dans une démarche de transition énergétique durable, tout en préservant les symboles culturels et religieux du pays. Ce projet est ainsi perçu comme une harmonie entre innovation technologique et préservation des traditions spirituelles, un modèle qui pourrait inspirer d’autres initiatives similaires à travers le pays.

La visite du maire chez Thierno Madani Tall s’inscrit dans une longue tradition de respect et de reconnaissance mutuelle entre les autorités civiles et religieuses du Sénégal. À l’approche du Gamou, cette rencontre souligne l’importance des liens entre la ville de Dakar et les grandes familles religieuses du pays, en particulier à un moment où la cohésion sociale et le développement durable sont au cœur des préoccupations.

Tragédie à Mbour : Le chavirement de la pirogue suscite émoi et avertissement du Président Bassirou Diomaye Faye

Le chavirement tragique d’une pirogue à Mbour continue de plonger la petite côte dans la douleur et le désarroi. Ce mercredi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est déplacé sur les lieux pour compatir avec les familles des victimes et exprimer sa consternation face à la gravité de la situation. Selon ses propres termes, cet événement est une véritable tragédie, et il se dit profondément affecté par la récurrence des corps repêchés depuis le drame.

« Je suis peiné en me rendant compte que depuis le chavirement de la pirogue, des corps n’arrêtent pas de sortir des eaux. C’est un drame qui ne dit pas son nom. Je suis attristé, peiné de voir ces familles vivre ce drame », a-t-il déclaré, la voix empreinte d’émotion. Il a également dénoncé l’implication de certains individus dans ce qu’il qualifie de « business » de l’immigration clandestine. « Nous traquerons tous les responsables et ils vont répondre de leurs actes », a-t-il averti avec fermeté.

Ce drame, révélateur des conséquences tragiques de l’émigration clandestine, a poussé le président à adresser un message clair aux parents et aux jeunes. Il reconnaît les difficultés socio-économiques auxquelles certaines familles sont confrontées, mais invite à ne pas céder à la tentation de l’émigration par voie maritime.

« Il faut encourager les jeunes et les inviter à être plus patients. Cela ne sert à rien de leur mettre la pression. Il faut leur donner de bonnes pistes de réussite », a-t-il souligné. Le chef de l’État a tenu à rappeler que des initiatives gouvernementales sont en cours pour offrir aux jeunes des alternatives viables, notamment en mettant en place des mécanismes pour leur permettre de subvenir à leurs besoins.

Dans son discours adressé à la jeunesse, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la patience, de la persévérance et du travail dans la quête de la réussite. Il a exhorté les jeunes à éviter la voie maritime, une option qu’il a qualifiée de périlleuse et pleine de risques.

En conclusion, face à cette tragédie, le président de la République appelle à la raison et à l’action collective pour prévenir de nouveaux drames et protéger la jeunesse du pays des dangers de l’immigration clandestine.

Lutte contre l’émigration clandestine : Le gouvernement annonce la mise en place d’un numéro vert pour dénoncer les filières dangereuses

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment annoncé des mesures importantes pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine, en particulier celle qui pousse de nombreux jeunes à braver les dangers de la mer dans l’espoir de trouver une vie meilleure à l’étranger. Selon lui, un numéro vert sera mis en place dans les prochains jours, destiné à encourager les citoyens à signaler les filières de migration illégales et les passeurs qui envoient les jeunes vers « les vagues de la mort ».

Un appel à la responsabilité citoyenne

Le président Faye a insisté sur l’importance du rôle que doit jouer la population dans cette lutte. « Les gens ne doivent pas se taire », a-t-il affirmé, soulignant que chaque silence contribue à la perte tragique de centaines de jeunes. Pour lui, ces jeunes représentent l’avenir du pays, ceux qui devraient être mobilisés pour la reconstruction nationale. « Ce sont ces jeunes-là qui constituent l’espoir », a-t-il rappelé avec force.

Renforcement des actions des forces de l’ordre

Si les forces de l’ordre continuent de mener un « travail remarquable » dans la lutte contre ce phénomène, leur efficacité, selon le président, dépendra également de la collaboration de la population. Le numéro vert, qui sera activé prochainement, permettra aux citoyens de dénoncer en toute discrétion les activités des passeurs et des réseaux de migration clandestine.

Un phénomène complexe nécessitant du temps

Le président Faye a cependant tenu à rappeler que le phénomène de l’émigration clandestine ne saurait être résolu en un claquement de doigts. Les causes profondes qui poussent les jeunes à prendre la mer, des causes souvent liées à la précarité économique, nécessitent des solutions durables. « Il faut du temps pour que des solutions qui sont mises en place opèrent et que les conséquences positives se fassent ressentir », a-t-il souligné.

Ainsi, au-delà des mesures immédiates, l’accent est mis sur la patience et la coopération collective pour combattre efficacement ce phénomène, tout en offrant aux jeunes des alternatives viables pour construire leur avenir dans leur propre pays.

Bougane Guèye Dany en visite à Mbour pour rendre hommage aux victimes de l’immigration clandestine

Le leader de la coalition « Geum Sa Bopp, les jambaars », Bougane Guèye Dany, s’est rendu ce week-end à Mbour, une localité endeuillée par l’inhumation d’une quarantaine de victimes de l’immigration clandestine. Lors de cette visite émouvante, il a tenu à rendre hommage aux défunts et à apporter un soutien moral aux familles éprouvées par cette tragédie.

Au cimetière de Liberté 2 Extension, où reposent les victimes, Bougane Guèye Dany a dirigé une prière en leur mémoire, témoignant de sa solidarité avec la communauté locale dans cette période difficile. Il a également partagé des mots de réconfort avec les familles endeuillées, affirmant que « la douleur de ces pertes est partagée par toute la nation ».

L’occasion de cette visite n’a pas seulement été marquée par des prières et des condoléances. Fidèle à son engagement politique et social, Bougane Guèye Dany a tenu un discours poignant à destination de la jeunesse locale. Il a mis en garde contre les dangers de l’immigration irrégulière, un fléau qui continue de décimer de nombreuses familles à travers le pays. « L’immigration clandestine n’est pas une solution », a-t-il martelé, appelant les jeunes à éviter de céder à l’illusion d’une vie meilleure en prenant des risques mortels.

Bougane a également réitéré son engagement à créer des opportunités pour les jeunes au niveau national, soulignant l’importance de l’emploi et de l’entrepreneuriat local comme alternatives viables à l’immigration clandestine. « Il est de notre devoir en tant que leaders de fournir des solutions concrètes et durables à nos jeunes pour qu’ils puissent croire en leur avenir ici, au Sénégal », a-t-il déclaré.

Cette visite, qui s’inscrit dans la continuité des efforts de Bougane pour être proche des préoccupations des populations, renforce l’image d’un leader politique engagé, soucieux du bien-être de ses concitoyens, particulièrement dans les moments de crise. Sa présence à Mbour a été fortement saluée par les autorités locales et les membres de la communauté, qui voient en lui un porte-parole des sans-voix et un acteur de changement.

Alors que la crise migratoire continue de sévir, le message de Bougane Guèye Dany résonne avec force : l’espoir doit se bâtir ici, à travers un travail acharné et une solidarité renforcée pour le développement du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Léona Niassène : Un renforcement du dialogue avec les foyers religieux

Après son déplacement à Médina Baye, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a poursuivi ses visites de courtoisie auprès des autorités religieuses du pays en se rendant à Léona Niassène. Cette étape s’inscrit dans le cadre de son engagement à renforcer le dialogue avec les foyers religieux, piliers de la stabilité sociale et politique du Sénégal.

Accompagné d’une importante délégation composée de membres du gouvernement, de collaborateurs et des autorités administratives de la région, le Chef de l’État a été accueilli avec chaleur et respect par le Khalife Général de Léona Niassène, Cheikh Ahmad Tidiane Khalifa Niasse. Ce moment de communion a été marqué par des échanges axés sur la paix, la cohésion sociale, et le rôle des institutions religieuses dans le développement du pays.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a salué l’implication des foyers religieux dans la préservation de la paix et de la stabilité nationale, rappelant leur rôle central dans l’éducation spirituelle et citoyenne des populations. « Les foyers religieux sont des gardiens de la stabilité et de la paix dans notre pays. Ils sont des acteurs incontournables dans notre démarche vers une gouvernance inclusive et participative », a-t-il affirmé.

Le Président a également saisi cette occasion pour annoncer une mesure importante : la création imminente d’un poste de Directeur des affaires religieuses, une initiative visant à mieux intégrer les foyers religieux dans le processus de gouvernance. Cette nomination devrait permettre d’établir un cadre formel de collaboration entre l’État et les structures religieuses, afin de mieux répondre aux défis sociaux et économiques du pays.

Cette visite à Léona Niassène s’inscrit dans une série de rencontres visant à consolider les liens entre l’État et les confréries religieuses, symboles d’unité et de solidarité au sein de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réitère ainsi son engagement à travailler de concert avec toutes les forces vives du pays, notamment les foyers religieux, pour assurer une gouvernance apaisée et inclusive, au service de la paix et du développement du Sénégal.

Tragédie à Mbour : Le président Bassirou Diomaye Faye attendu sur les lieux après le chavirement mortel d’une pirogue

Ce mercredi 11 septembre, un drame terrible a frappé la ville côtière de Mbour, où le chavirement d’une pirogue a causé la mort de 38 personnes, selon un bilan provisoire. Cette tragédie maritime, qui a bouleversé la nation, suscite une vive émotion et appelle à une réponse rapide des autorités.

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rapidement réagi et a annoncé sa volonté de se rendre sur les lieux du drame pour s’enquérir de la situation et exprimer sa solidarité avec les familles des victimes. D’après une note parvenue à Seneweb, le chef de l’État est attendu dans la petite côte ce mercredi, à la suite de sa visite à Médina Baye, à Kaolack, où il effectue depuis ce matin une ziarra traditionnelle en prélude du Mawlid.

Cette visite présidentielle intervient dans un contexte de deuil et de questionnements sur les circonstances de cet accident tragique. Alors que les opérations de secours sont toujours en cours pour retrouver d’éventuels survivants, le bilan pourrait malheureusement s’alourdir.

Le chavirement des pirogues, souvent surchargées et mal équipées, est un phénomène récurrent sur les côtes sénégalaises, causant régulièrement des pertes humaines importantes. La venue du chef de l’État à Mbour est donc très attendue, tant par les familles endeuillées que par la population locale, qui espère des mesures pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le président Faye, qui a également profité de sa visite à Médina Baye pour rencontrer les responsables religieux en vue du Mawlid, devrait, après son déplacement à Mbour, se prononcer sur les actions que son gouvernement compte prendre face à cette catastrophe maritime.

Ce déplacement démontre l’importance accordée par le chef de l’État à la prise en charge des situations de crise et au soutien des populations frappées par la tragédie.

Accident tragique sur l’autoroute Ila Touba : un mort et plusieurs blessés

Un accident dramatique a eu lieu ce mercredi 11 septembre 2024 sur l’autoroute Ila Touba, entraînant la mort d’une personne et plusieurs blessés. Selon les informations rapportées par Leral.net, un minicar s’est renversé pour des raisons encore inconnues, causant ce bilan humain lourd.

Cet incident survient quelques jours après l’accident tragique de Ndiama Fall, dans le département de Bambey, qui avait fait 16 morts et 36 blessés. Cette série d’accidents mortels sur les routes sénégalaises soulève de nouvelles inquiétudes quant à la sécurité routière.

Face à ces drames successifs, le ministre des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, avait récemment annoncé une série de mesures visant à renforcer les contrôles sur les routes. Parmi ces mesures figurent l’intensification des contrôles routiers, l’accélération des projets de vidéo-verbalisation, et la modernisation des centres de contrôle technique pour prévenir de futurs accidents.

La communauté nationale appelle à une action rapide et concrète pour améliorer la sécurité sur les routes et éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. En attendant, une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de cet accident sur l’autoroute Ila Touba.

DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE : Le 13 septembre, si proche et pourtant…si loin

Il semble de plus en plus probable que le Premier ministre, Ousmane Sonko, ne présentera pas sa Déclaration de politique générale (DPG) comme prévu le 13 septembre. Cette perspective émerge du communiqué publié suite au Conseil des ministres de ce mardi, où le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, abordant les liens entre l’Exécutif et le Législatif, a évoqué la notion de « continuité de l’Etat » et ce, « en toute circonstance ». D’où la nécessité, selon lui, de « consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable ». Cette déclaration met en exergue une préoccupation grandissante quant à la stabilité institutionnelle, qui semble suggérer que le Gouvernement pourrait envisager une dissolution de l’Assemblée nationale, le 12 septembre, avant que le budget de l’État ne soit voté. D’après NdiagaSylla, expert en démocratie, élections et gouvernance, organiser des élections législatives anticipées au plus tôt, à savoir à la mi-novembre, pourrait être une solution envisagée pour permettre l’installation rapide d’une nouvelle Assemblée nationale et assurer l’adoption du budget d’ici décembre 2024. Cette proposition pourrait intensifier les divergences entre l’opposition et le pouvoir vu que la Constitution impose la tenue d’élections anticipées dans les 90 jours suivant une dissolution de l’Assemblée alors que le code électoral prévoit jusqu’à 150 jours pour la collecte des parrainages. Pour régler ce problème lié au timing, la société civile appelle les partis politiques à négocier un consensus pour réduire le nombre de jours de collecte de parrainages et le nombre de parrains requis.

Autre élément qui montre que la tenue de la DPG serait un miracle : le chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à«poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations ». Il en ressort que le « PROJET » n’est pas encore finalisé et est encore en cours d’élaboration. Ce qui pourrait expliquer le report ou l’annulation de l’exercice initialement prévu.

Ces développements laissent planer une incertitude quant à la présentation de la Déclaration de politique générale par Ousmane Sonko et suggèrent que le Gouvernement pourrait seconcentrer sur des ajustements institutionnels importants, incluant potentiellement des élections législatives anticipées pour garantir la stabilité et la continuité de l’État.

Dans un autre registre, le président a souligné l’urgence de se préparer aux défis futurs, notamment en matière de sécurité, d’emploi, de jeunesse, de gestion des finances publiques, et d’exploitation transparente des ressources pétrolières et gazières. « Préparer l’avenir face aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières » est donc une priorité pour l’administration actuelle.

Par ailleurs, le communiqué du Conseil des ministres rappelle que le chef de l’Etat accorde une importance au respect des prérogatives constitutionnelles et des compétences de chaque institution.

Diomaye Faye a, à cet effet, affirmé que « la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations ». 

La Dakaroise

Sénégal : Des organisations de la société civile dénoncent les interdictions de sortie du territoire imposées aux anciens dignitaires

Une dizaine d’organisations de la société civile sénégalaise a exprimé son indignation face aux interdictions de sortie du territoire imposées à d’anciens dignitaires du régime de Macky Sall. Lors d’une conférence tenue hier, ces associations ont fermement critiqué ces mesures, les qualifiant d’injustes et contraires aux droits des personnes concernées.

Parmi ces organisations figurent le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce), Afrika Jom Center, l’Ong 3D, l’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh), la Ligue sénégalaise des droits de l’homme et le réseau Siggil Jigeen. Ces entités dénoncent l’absence de notifications administratives préalables aux personnes visées par ces interdictions, ce qui constitue, selon elles, une violation des droits fondamentaux.

Selon ces acteurs, ces restrictions minent la confiance dans les institutions et créent un climat d’injustice. Ils rappellent que la réédition des comptes, un principe essentiel de la démocratie et de la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases légales solides. Le non-respect des procédures légales en vigueur, notamment le droit à un recours approprié, renforce les suspicions d’abus de pouvoir.

Cette situation, relayée par le journal L’INFO, pose la question de l’équilibre entre la nécessité de rendre des comptes et le respect des droits humains fondamentaux. Pour ces organisations, une justice véritablement équitable ne peut se construire sur des pratiques arbitraires, et elles appellent les autorités à réexaminer ces décisions dans un cadre strictement légal.

Visite à Médina Baye:  » Baye Niass est mon modèle pour son patriotisme et son panafricanisme « , dixit Bassirou Diomaye Faye. 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye s’est rendue ce mercredi 11 septembre à Médina Baye. En présence du Khalif et des dignitaires, il a réaffirmé son amour et sa considération pour tous les foyers religieux du Sénégal.

 » A deux reprises, nous avons programmé de venir en visite à Médina Baye mais le calendrier chargé du Khalif ne nous avez pas permis d’effectuer ce périple. Beaucoup de personnes voulaient que nous venions ici mais nous le voulions plus que quiconque car nous connaissons la portée spirituelle et temporelle de Baye Niass. Il est notre modèle à bien des égards  » a informé le Président Bassirou Diomaye Faye. 

Prenant ses connaissances en témoin, le Chef de l’État a affirmé l’amour incommensurable qu’il voue à Baye Niass et à sa famille.  » Nous l’aimons d’un amour sincère, et celà, depuis très longtemps. Nous l’aimons pour son patriotisme et son panafricanisme mais encore ses enseignements sur la Faydha qu’il a partagés au delà des frontières  » a ajouté le Président de la République.

Continuant son discours, le Président de la République a martelé la ferme conviction qu’il a de l’intérêt de la religion dans la construction d’un pays.  » Nous croyons fermement que les recommandations divines sont des voies sûres qui peuvent aider à avoir des citoyens modèles, capables de bâtir une nation. Nous assumons des relations solides entre l’Etat et les familles religieuses  » a-t-il dit. 

Pour M. Bassirou Diomaye Faye, la laïcité ne signifie pas la neutralité de l’Etat vis-à-vis de la religion.  » Dans un pays où nous avons 90% de musulmans et 10% d’adeptes d’autres religions, nous pouvons dire que nous avons une population croyante à 100%. Ainsi la liberté de culte garantie par la Constitution à tous les citoyens doit être sauvegardée et facilitée par l’Etat  » a-t-il ajouté. 

Chavirement d’une pirogue à Mbour : 38 morts et des questions en suspens

Le drame qui s’est produit au large des côtes de Mbour continue de susciter une vive émotion et une grande indignation. Les équipes de secours, constituées des sapeurs-pompiers de Mbour et de la marine nationale, ont retrouvé 38 corps sans vie depuis le début des recherches. Ce bilan tragique pourrait encore s’alourdir, car les opérations se poursuivent.

Ce matin, les recherches ont repris avec une intensité redoublée, et les autorités se sont engagées à faire un point de situation chaque soir. Malgré la mobilisation des unités de secours, l’onde de choc provoquée par cet événement soulève de nombreuses questions.

Le chavirement de la pirogue, qui transportait un nombre encore indéterminé de passagers, met en lumière une problématique récurrente : celle des traversées maritimes clandestines. Les motivations profondes derrière ces départs risqués, souvent mortels, restent un sujet délicat. Fuite de la misère, recherche de meilleures conditions de vie ou quête désespérée d’espoir, ces voyages se multiplient, sans que des solutions concrètes ne soient mises en place.

L’indignation générale est palpable, notamment au sein des familles des victimes, qui réclament des réponses et des actions. Les autorités sénégalaises, sous pression, devront non seulement gérer l’urgence humanitaire mais également répondre à une demande croissante de prise en charge effective de cette crise migratoire.

Chaque jour de recherche apporte son lot de douleur et de tristesse, et pour l’heure, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise. Ce drame marque une nouvelle fois les esprits et rappelle l’urgence d’une action concertée pour prévenir ces tragédies maritimes à répétition.

Pape Sall, frère du maire de Mbour, impliqué dans un naufrage tragique : Un drame familial et une enquête en cours

Le naufrage d’une pirogue au large de Mbour, ayant entraîné la mort de nombreux migrants, a révélé un lien familial poignant entre le capitaine de l’embarcation, Pape Sall, et le maire de la ville, Cheikh Issa Sall. Le maire a confirmé que Pape Sall, surnommé « Saf », est bien son grand-frère, partageant avec lui le même père.

Dans une déclaration empreinte de tristesse, Cheikh Issa Sall a précisé que son frère, âgé de 52 ans, est pêcheur depuis 1998. Ce dernier était non seulement le capitaine de la pirogue, mais avait également embarqué ses quatre enfants ainsi que douze de leurs neveux pour ce voyage tragique. « Notre famille est décimée », a déploré le maire, soulignant l’ampleur du drame qui a touché directement leur lignée.

Pape Sall, qui s’est rendu de lui-même aux autorités le mardi 10 septembre 2024, est actuellement en garde à vue à la Brigade de recherches de la gendarmerie de Saly. Connu des services de police pour son implication dans des affaires de trafic de migrants, il a avoué aux enquêteurs avoir perçu la somme de 10,7 millions FCFA de la part des passagers. Ces aveux marquent un tournant dans l’enquête, mais la douleur des pertes humaines reste indélébile.

Ce drame met en lumière les dangers des traversées clandestines en mer, ainsi que les lourdes conséquences qui peuvent frapper non seulement les migrants, mais aussi leurs proches. La ville de Mbour est aujourd’hui en deuil, secouée par cette tragédie qui dépasse les frontières familiales et interpelle toute la nation sénégalaise.

Le Président de l’Assemblée nationale donne son accord pour la dissolution du Parlement, sous réserve du respect des délais légaux

La dissolution de l’Assemblée nationale est désormais imminente. Selon les informations rapportées par L’Observateur, Amadou Mame Diop, président de l’Assemblée nationale, a répondu favorablement à la demande du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, concernant une éventuelle dissolution du Parlement. La requête, envoyée le 10 septembre, faisait suite à l’avis consultatif du Conseil constitutionnel, ouvrant la voie à cette procédure dès le 12 septembre.

Dans sa réponse, Amadou Mame Diop a déclaré n’avoir « aucune objection » à la dissolution, tant que celle-ci respecte les modalités précisées par le Conseil constitutionnel. Cependant, il a tenu à rappeler au chef de l’État un point crucial : la tenue de la Déclaration de politique générale, déjà programmée pour le 13 septembre 2024, comme précisé dans le courrier officiel du Président, daté du 6 septembre.

Malgré cette possible dissolution, le président de l’Assemblée nationale a assuré que son institution reste prête à « accomplir toutes les missions inscrites à l’ordre du jour de sa session extraordinaire tant qu’elle en aura la capacité légale. » Cette position démontre l’engagement de l’Assemblée à poursuivre ses travaux, même dans l’incertitude juridique qui pourrait découler de sa dissolution.

Avant de consulter l’Assemblée nationale, le chef de l’État avait déjà sollicité et obtenu l’avis favorable du Conseil constitutionnel. Ce dernier, dans un avis rendu public, a indiqué que la dissolution du Parlement pourrait être effective à partir du 12 septembre.

La situation reste donc en suspens, avec une dissolution qui pourrait survenir à tout moment, alors même que l’Assemblée nationale se prépare à une semaine cruciale dans l’agenda politique du pays.

Gamou : l’élan de solidarité du Directeur du CROUS-SS envers les familles religieuses de Kaolack

Ce mardi 10 septembre 2024, le directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales du Sine Saloum (CROUS-SS), Dr Jean Birane GNING, accompagné d’une importante délégation, a rendu visite aux familles religieuses pour apporter son soutien en vue de la célébration de la naissance du Prophète.

Cette initiative, purement sociale et en prélude du Maouloud, s’inscrit dans une dynamique de solidarité et de participation. En effet, Dr Jean Birane GNING et sa délégation se sont respectivement rendus chez le Khalife de Léona Niassène, le guide de la famille Kanène, le Khalife Cheikh Mahi NIASS de Médina Baye, à Touba Ndorong chez le Khalife Serigne Cheikh Mbacké, chez le Khalife de la famille Dème à Kasnack, et enfin chez le Khalife des Khadres à Kasnack, offrant à chacune de ces familles un important stock d’eau minérale.

Ce geste de soutien du directeur envers les chefs religieux est perçu comme noble et a été fortement apprécié par l’ensemble de ces guides, leurs disciples, ainsi que leurs familles respectives.

En conséquence, tous ces chefs religieux se sont montrés très satisfaits des actions du directeur du CROUS-SS, lui adressant leurs remerciements et prières.

Bougane Guèye Dany dénonce l’inaction du gouvernement face aux tragédies nationales

Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, a vivement critiqué le silence des autorités sénégalaises face aux récentes tragédies ayant coûté la vie à 105 compatriotes en seulement 24 heures. Dans un communiqué publié ce matin, il a fustigé l’absence de réaction du gouvernement et son incapacité à décréter un deuil national, malgré l’ampleur des drames qui secouent le pays.

Deux événements ont particulièrement choqué la population : un accident mortel à Ndangalma ayant causé la mort de 16 personnes, et le chavirement tragique d’une pirogue au large de Mbour, qui a entraîné la disparition de 89 migrants. Selon Bougane Guèye, le silence des dirigeants, autrefois prompts à s’exprimer, traduit aujourd’hui un « aveu d’incompétence ».

Des priorités oubliées au profit des querelles politiques

Dans son communiqué, Bougane Guèye souligne que la gestion politique actuelle éclipse les véritables priorités du pays. « Les fondamentaux de notre nation sont bafoués, la stabilité du pays est menacée », affirme-t-il, dénonçant le manque de réaction adéquate face aux crises sociales. Selon lui, les querelles politiques internes ont pris le pas sur les préoccupations urgentes de la population, notamment la protection des vies humaines et la stabilité sociale.

Un appel à l’action des forces vives

Bougane Guèye a lancé un appel aux forces vives de la nation, invitant les citoyens à se mobiliser pour sauver la République. Ce message fort vise à encourager une prise de conscience collective face aux défis actuels du pays, tout en exhortant les Sénégalais à ne pas laisser l’inaction gouvernementale compromettre l’avenir de la nation.

Le dirigeant de Gueum Sa Bopp, à travers ce communiqué, réitère son engagement pour un Sénégal où la vie de chaque citoyen est respectée et où les priorités de la nation sont prises en charge avec sérieux et dévouement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°269 – du 11/09/2024

🔴 NON TENUE DE LA DPG : LE CIEL SE DÉGRISE…
LES DOUTES SUR UN « PROJET » SE CONCRÉTISENT
🔴 CHAVIREMENT DE LA PIROGUE À MBOUR : LE FRÈRE DE CHEIKH ISSA SALL ENDOSSE TOUT

🔴 ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE BURKINA FASO ARRACHE LES RÊNES DES MAINS DU SÉNÉGAL DANS LE GROUPE L

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

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Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

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Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

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Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

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Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

  • Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
  • Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

  • Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,
Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE

Ibrahima Sy, Ministre de la Santé : « La compétence prime sur les affiliations politiques »

Dans une récente controverse née d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy, a dû clarifier ses propos. Dans cet extrait, il semblait affirmer que les membres de son parti, PASTEF, étaient privilégiés lors des recrutements au sein de son ministère. Cependant, le ministre a rapidement réagi, dénonçant une manipulation de ses propos et réaffirmant son engagement envers les principes de compétence et de méritocratie dans la gestion publique.

La vidéo en question, filmée lors d’une tournée politique à Kanel, a suscité de vives réactions, notamment sur les réseaux sociaux. L’extrait laissait entendre que M. Sy accordait une attention particulière aux membres de son parti lors des nominations. Cependant, selon le ministre, cette vidéo a été intentionnellement tronquée pour déformer ses propos.

Dans une publication récente, Ibrahima Sy a dénoncé une volonté manifeste de « nuire et de dévoyer le fond de [sa] pensée ». Il a souligné que sa discussion à Kanel se tenait dans un cadre politique et que ses remarques visaient à encourager les militants de son parti, sans remettre en question son engagement pour la transparence et la compétence dans les nominations publiques.

Ibrahima Sy a tenu à rappeler son parcours d’universitaire et de cadre sénégalais, soulignant que ses valeurs transcendent les considérations politiques. Il affirme fermement que son accession au poste de ministre n’a pas modifié son approche : « Je privilégie toujours les compétences, l’expérience et le savoir-faire parce qu’en définitive, les résultats priment sur toutes les autres considérations. »

Le ministre a également insisté sur le fait qu’au sein de son cabinet, aucun profil politique n’a été favorisé et que toutes les nominations au ministère de la Santé et de l’Action sociale sont faites sur la base du mérite.

Reconnaissant les compétences au sein de son parti, M. Sy a déclaré que cela ne devrait pas être considéré comme un délit de promouvoir un membre de PASTEF, si celui-ci présente les qualifications requises. « À compétence égale, je ne pense pas que cela soit un délit de promouvoir un cadre de PASTEF qui est aussi un Sénégalais bien méritant », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant que des cadres non affiliés à PASTEF ont largement bénéficié des opportunités de nomination au ministère.

Le ministre a conclu sa déclaration en rappelant que son objectif, comme celui de son équipe, reste l’intérêt supérieur du Sénégal. Il a réaffirmé son attachement aux directives du Président de la République et du Premier ministre Ousmane Sonko, insistant sur le fait que les changements attendus pour le pays passent par une gestion rigoureuse et fondée sur le mérite.

En somme, Ibrahima Sy a voulu clarifier sa position : la politique, bien que présente dans son parcours, ne prend jamais le pas sur l’exigence de compétence. Il appelle à une gestion publique juste, au service du développement du Sénégal, loin des manipulations politiciennes.

La nomination en conseil des ministres du Mardi 10 Septembre 2024

Le Président de la République a pris la décision suivante :

. Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Interdiction de sortie du territoire : La société civile déplore la démarche des nouvelles autorités

Dans un communiqué, la société civile, attachée aux valeurs de justice, d’équité et de respect des droits et devoirs des citoyens, exprime ses inquiétudes face à certaines pratiques récentes des nouvelles autorités. Bien qu’elle salue toute initiative visant à renforcer l’intégrité des institutions à travers une gestion responsable des affaires publiques, elle soulève des réserves quant à l’application des mesures restrictives de libertés, comme l’interdiction de voyager.

Ces organisations, au nombre d’une quinzaine, estiment que la reddition des comptes, essentielle à la démocratie et à la justice sociale, doit s’appuyer sur des bases juridiques claires et transparentes. Elles constatent que certaines interdictions de sortie du territoire sont imposées sans notification préalable, ni décision administrative ou judiciaire, empêchant ainsi les personnes concernées d’exercer un recours légal.

Alioune Tine et ses collègues rappellent que, bien que ces mesures puissent être motivées par des raisons de sécurité publique ou de préservation des intérêts nationaux, elles risquent de saper la confiance dans les institutions et d’affecter les droits fondamentaux des citoyens.

La société civile appelle donc les autorités à veiller à ce que la reddition des comptes se fasse dans le respect strict du cadre légal, garantissant à la fois la protection de l’intérêt public et les droits des personnes concernées. Elle encourage également l’État à adopter une approche prudente, respectueuse de l’État de droit, afin de préserver la cohésion sociale et d’éviter un climat de méfiance ou de suspicion.

« Quand je reçois un CV, je vérifie s’il est de Pastef » : La déclaration polémique du ministre de la Santé, Ibrahima Sy

Le ministre de la Santé, Ibrahima Sy, se trouve au cœur d’une vive polémique après la diffusion d’une vidéo devenue virale, dans laquelle il tient des propos jugés discriminatoires.

Dans cette vidéo, le ministre, s’exprimant en Pular, explique qu’il privilégie les candidats membres du parti Pastef lorsqu’il reçoit des CV. Il déclare : « Vous savez, personne ne peut forcer quelqu’un en politique. Le secret, c’est d’avoir une stratégie politique avec une approche qui peut convaincre les gens de nous suivre et de partager notre vision. Mais il ne s’agit pas de placer n’importe qui en avant. J’accorde une importance capitale à cela dans mon ministère. À chaque fois que je reçois un CV, la première chose que je fais, c’est de vérifier si le candidat est de Pastef ou non, car ma priorité va aux membres de Pastef. »

Cette déclaration a suscité une vague de critiques, plusieurs voix dénonçant des pratiques discriminatoires et contraires aux principes de neutralité et de mérite dans le service public.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MARDI 10 SEPTEMBRE 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mardi 10 septembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes du naufrage le dimanche 8 septembre 2024 d’une pirogue au large de Mbour et de l’accident de la route survenu le lundi 9 septembre 2024 dans la commune de Ndangalma dans le département de Bambey. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

Evoquant la célébration prochaine du Maouloud, le Chef de l’Etat a adressé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique notamment à la communauté musulmane du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement la nécessité de prendre toutes les dispositions sécuritaires, sanitaires et logistiques adéquates au regard de l’importance de cet évènement marqué par l’afflux de nombreux fidèles vers les cités religieuses.

Le Président de la République a réitéré l’engagement de l’Etat à ne ménager aucun effort pour asseoir le respect du culte et perpétuer la mémoire de nos mémorables guides religieux qui ont fortement contribué à la consolidation de l’unité nationale, à l’intégration africaine et au rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a informé qu’il se rendra, à l’occasion de la célébration du Maouloud, respectivement à Kaolack, Tivaouane, Thiénaba, Thiès et Ndiassane pour des visites de courtoisie aux Khalifs généraux et Chefs religieux dans ces localités.

Abordant la question du principe de la continuité de l’Etat et du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, le Président de la République, garant du fonctionnement régulier des institutions, a mis l’accent sur les relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. L’article 55 de la Constitution stipule : « le Gouvernement est responsable devant le Président de la République et devant l’Assemblée nationale dans les conditions prévues par les articles 85 et 86 de la Constitution ». Voilà pourquoi il attache du prix au respect des prérogatives constitutionnelles, des compétences et missions de chaque institution de la République. Car la bonne qualité des rapports entre les institutions détermine fondamentalement la stabilité politique et institutionnelle du pays ainsi que la mise en œuvre optimale des politiques et programmes publics indispensables au bien-être de nos populations.

Par conséquent, le Président de la République a fait valoir l’impératif de consolider, en permanence, un pouvoir exécutif préventif et responsable et d’assurer, en toute circonstance, la continuité de l’Etat. A cet égard, il a invité le Gouvernement à poursuivre sans relâche la préparation et l’exécution de son programme politique, économique, législatif et budgétaire afin de mieux répondre aux urgences sociales ainsi qu’aux aspirations et préoccupations légitimes des populations. Il s’agit aussi et surtout de préparer l’avenir face notamment aux défis de sécurité, de l’emploi, de la jeunesse, de l’assainissement de nos finances publiques et de l’exploitation souveraine et transparente de nos ressources pétrolières et gazières.

Parlant du renforcement permanent des compétences des corps de contrôle et de l’ancrage d’un Gouvernement de résultats, le Chef de l’Etat a dit accorder une priorité soutenue à l’utilisation optimale des ressources nationales, à la préservation du patrimoine public et à l’importance de l’ancrage d’une culture systématique de contrôle de gestion, de reddition des comptes et de lutte contre la fraude et la corruption. Dans cette dynamique, il a engagé le processus d’élargissement et de renforcement des compétences des organes et corps de contrôle en matière d’audit et de contrôle des comptes publics, dans un esprit de consolidation des efforts de transparence de la gouvernance publique, mais surtout, de promotion d’un Gouvernement de résultats.

Par ailleurs, le Président de la République est largement revenu sur l’appropriation nationale du concept innovant « Sétal Sunu Reew » et de consolidation d’une gouvernance d’écoute et de proximité. Il a salué le succès national de la 4ème édition de l’initiative présidentiel « Sétal Sunu Reew » qui révèle la pertinence du concept mis en valeur par la mobilisation citoyenne de toutes les forces vives de la Nation. Il s’est réjoui de la territorialisation progressive des activités nationales de cette initiative et a félicité le Premier Ministre pour le bon déroulement de son déplacement dans la région de Matam, territoire au potentiel naturel et minier exceptionnel, dont la valorisation industrielle rapide, demeure une priorité. Dans ce même chapitre, il a indiqué au Premier Ministre l’urgence d’amorcer la configuration technique et la mise en place consensuelle et inclusive des Pôles-Territoires indiqués dans le PROJET.

L’emploi des jeunes constitue une forte demande sociale. C’est l’un des points clés du « rebasing social » annoncé depuis la formation du Gouvernement. Ainsi, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accélérer avec les Ministres et acteurs publics et privés concernés, la mise en œuvre de la nouvelle politique de promotion de « l’employabilité et de l’emploi des jeunes », thème de la 4ème Conférence sociale en perspective.

Enfin, le Président de la République a fait le compte rendu de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa participation au 4ème Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) du 02 au 08 septembre 2024.

Le Premier Ministre a d’abord a adressé à Monsieur le Président de la République, au nom du Gouvernement, ses félicitations pour les résultats fructueux de sa visite d’Etat en République populaire de Chine et de sa co-présidence de la réunion du FOCAC 2024.

Abordant le premier thème de sa communication, le Premier Ministre a attiré l’attention du Ministre de la Santé et de l’Action sociale sur la vigilance renforcée à exercer en matière de surveillance épidémiologique concernant la variole du singe ou Mpox, dans le contexte de mobilité transfrontalière accrue des personnes vers le Sénégal à l’occasion de la célébration du Maouloud.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué la préparation des deux prochains Conseils interministériels, consacrés respectivement à la rentrée scolaire 2024-2025 ainsi qu’au retour et à l’insertion des déplacés de Casamance.

Concernant la rentrée scolaire, il a demandé au Ministre de l’éducation nationale de veiller au caractère inclusif de la réunion préparatoire et à la qualité des recommandations qui en ressortiront. En particulier, l’accent devra être mis sur la disponibilité des salles de classe sur l’ensemble du territoire national et la mobilisation de la logistique y afférente, en relation avec le Ministre chargé des finances.

S’agissant du retour et de l’insertion des déplacés de Casamance, le Premier Ministre a invité les Ministres concernés à identifier de manière exhaustive, à l’issue de la réunion préparatoire du Conseil interministériel, les actions à mettre en œuvre dans l’immédiat puis à court et moyen termes, en vue de l’amélioration des conditions socio-économiques des déplacés de retour au niveau des différentes localités ainsi que des conditions sécuritaires et de mobilité.

Le Premier Ministre a ensuite évoqué l’évaluation des mesures de baisse des prix des denrées de première nécessité prises en juin 2024, conformément à l’engagement du Gouvernement d’y procéder tous les trois mois. À cet égard, il a demandé aux Ministres chargés du Commerce et des Finances ainsi qu’au Secrétaire général du Gouvernement, d’engager les actions relatives à cette évaluation et à lui soumettre les résultats et les recommandations qu’ils suscitent au plus tard fin septembre 2024.

Enfin, le Premier Ministre s’est appesanti sur la réalisation rapide de l’évaluation de l’état des cultures en cette période d’hivernage, en rapport avec le stress hydrique et les inondations au niveau de certaines zones du pays, ainsi que sur la préparation de la campagne de production horticole. Il a, dans ce sens, demandé au Ministre chargé de l’Agriculture, en rapport avec le Ministre chargé de l’Intérieur, de dresser la situation exhaustive des risques pesant sur les cultures en perspective d’une réunion interministérielle sur cette question.

Concernant la campagne de production horticole, le Premier Ministre a insisté sur l’urgence attachée à l’apurement des engagements financiers de l’Etat vis-à-vis des opérateurs horticoles et à l’accélération de la délivrance des agréments. Il en est de même de l’appui aux organisations de producteurs et aux coopératives, en vue de la structuration de programmes de dotation en infrastructures de stockage de la production horticole, notamment d’entrepôts frigorifiques.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le domaine forestier classé du Sénégal ;

• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;

• Le Ministre de l’Education nationale a fait le point sur les résultats des examens scolaires 2024.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,

Le Président de la République a pris la décision suivante :

• Madame Aminata NIANG DIENE, Professeur titulaire des Universités, vice-recteur de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommée Recteur par intérim de l’UCAD en remplacement de Monsieur Amadou Aly MBAYE.

Le Ministre de la Formation professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Interpellation de 37 candidats à l’émigration irrégulière à Mboro : 15 Guinéens parmi les personnes arrêtées

Alors que les autorités sénégalaises continuent de renforcer les mesures de lutte contre l’émigration irrégulière, une nouvelle tentative a été déjouée ce matin du 10 septembre 2024. La brigade territoriale de Mboro, soutenue par l’Équipe de Surveillance et d’Intervention (ESI) de Tivaouane, a intercepté 37 personnes sur le point de quitter clandestinement le territoire sénégalais.

Parmi ces 37 candidats à l’émigration irrégulière, on dénombre cinq femmes et deux enfants. Le groupe est composé de 16 Sénégalais, 15 Guinéens, un Ivoirien, un Bissau-Guinéen et quatre Gambiens. Tous ont été interpellés dans le quartier Serigne Mansour de Mboro, selon les informations fournies par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom) de la gendarmerie nationale.

Cet incident intervient quelques jours après le tragique chavirement d’une pirogue au large de Mbour, qui a relancé le débat sur les dangers de l’émigration clandestine. Malgré les nombreux efforts des autorités pour prévenir ces départs périlleux, l’attrait de l’Europe via les routes maritimes reste fort pour de nombreux jeunes, souvent au péril de leur vie.

La gendarmerie, dans sa stratégie de sécurisation et de surveillance, multiplie les patrouilles et les opérations pour démanteler les réseaux d’émigration clandestine. Ces interpellations sont le fruit d’une vigilance accrue, renforçant la détermination des forces de l’ordre à freiner ces flux migratoires irréguliers.

Les personnes appréhendées seront remises aux autorités compétentes pour la suite de la procédure. Quant aux enfants et femmes, des mesures spéciales seront prises pour garantir leur sécurité et leur prise en charge.

Ce nouveau coup de filet rappelle l’importance de la coopération entre les pays d’origine, de transit et de destination afin de combattre ce phénomène.

Tragique accident sur la RN3 : 16 morts et 36 blessés, dont 24 dans un état grave

Un accident mortel s’est produit le lundi 9 septembre aux environs de 5h30 sur la Route Nationale 3 (RN3) au niveau du village de Ndiama Fall, dans la commune de Ndangalma, département de Bambey. Une collision violente a eu lieu entre un camion transportant des granulats et un bus de transport en commun. D’après les premières informations, le bus, qui transportait à la fois des passagers et des bonbonnes de gaz, aurait tenté un dépassement à vive allure, conduisant à cette tragédie.

Le bilan humain est particulièrement lourd : 16 personnes ont perdu la vie et 36 autres sont blessées, dont 24 dans un état grave. Les blessés ont été rapidement pris en charge dans les structures sanitaires locales, notamment le district de Khombole et l’hôpital régional de Thiès.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’est rendu sur les lieux du drame, accompagné d’une délégation comprenant le directeur général des Transports terrestres, le directeur général de l’ANASER, ainsi que les autorités régionales. Ils ont exprimé leur solidarité aux victimes et leurs familles, tout en apportant un soutien moral et matériel aux blessés hospitalisés.

Au nom du président de la République Bassirou Diomaye Faye et du chef du gouvernement, le ministre a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident et établir les responsabilités.

À l’approche du Gamou, le ministre a tenu à rappeler à tous les usagers de la route l’importance de respecter scrupuleusement le Code de la route. Il a insisté sur le fait que la vigilance et la prudence sont essentielles pour éviter de telles tragédies à l’avenir, et a promis que des sanctions seront prises contre les responsables.

Ce drame rappelle l’urgence de renforcer la sécurité routière au Sénégal, notamment en période de forte affluence sur les routes nationales.

Changement dans l’agenda présidentiel : la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres avancée

En raison de son déplacement prévu à Tivaouane ce jeudi 12 septembre pour participer aux festivités du Gamou, le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a apporté une modification dans son emploi du temps. La réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, initialement prévue pour le mercredi, aura lieu plus tôt cette semaine.

C’est donc ce mardi 10 septembre que le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la traditionnelle rencontre avec les ministres. Cette décision vise à permettre à l’agenda présidentiel de s’adapter aux engagements religieux du Chef de l’État, qui se rendra à Tivaouane pour marquer sa présence lors du Gamou, une des plus grandes manifestations religieuses au Sénégal.

Ce déplacement à Tivaouane souligne une fois de plus l’importance que le Président accorde aux événements religieux nationaux, confirmant son attachement aux valeurs spirituelles du pays tout en veillant au bon déroulement des affaires gouvernementales.

Ainsi, le Conseil des ministres de ce mardi devrait aborder plusieurs dossiers prioritaires, en plus de préparer les éventuels ajustements nécessaires à l’organisation et à la sécurité des festivités du Gamou.

Les ministres se mobilisent donc en conséquence pour cette réunion anticipée, qui demeure un moment clé dans la coordination des actions gouvernementales. Le Chef de l’État continuera à assurer la continuité des travaux étatiques avant son déplacement à Tivaouane.

Kaolack / Maouloud de Médina Baye : Le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques renouvelle ses actions à haute portée sociale

Gamou international de Médina Baye : le regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques réitère ses actions à forte portée sociale.

« Notre organisation a toujours respecté la tradition. Elle a pour ambition de soutenir la bonne organisation du Gamou international de Médina Baye, en collaboration avec la commission en charge de l’assainissement dirigée par Cheikh Abdourahmane Ibrahima Niasse », a déclaré Yoro Diouf, président du regroupement des exploitants de carrières et de vidange de fosses septiques.

Yoro Diouf a également exprimé l’attachement de leur structure à la famille de Cheikh Al Islam et à la Umma islamique.

« Depuis plusieurs années, le regroupement contribue de manière significative en vidant les fosses septiques de certaines maisons hébergeant les fidèles venus des quatre coins du monde. Médina Baye a une portée internationale. C’est pourquoi, chaque année, nous déployons des moyens conséquents pour apporter notre contribution tout en sollicitant des prières. »

« Cette année, nous avons mobilisé plus de 5 citernes de vidange de fosses septiques, 2 pelles mécaniques et d’autres camions pour le transport des déchets ménagers », a-t-il précisé ce mardi lors d’une conférence de presse locale.

Dissolution imminente de l’Assemblée nationale : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance le processus

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une étape décisive vers la dissolution de la 14e Législature, en envoyant une demande d’avis au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop. Selon les informations obtenues par L’Observateur, cette correspondance référencée n°313/Pr, datée du 9 septembre, marque le début du processus légal visant à dissoudre le Parlement.

Dans sa lettre, le Président Faye rappelle les dispositions de l’article 87 de la Constitution, qui autorise le Chef de l’État à dissoudre l’Assemblée nationale, après consultation du Premier ministre et du Président de l’Assemblée nationale. Il mentionne également la décision n°2/C/2024 du Conseil constitutionnel, en date du 10 juillet 2024, qui stipule que cette dissolution est légalement possible à partir du 12 septembre 2024.

Le chef de l’État a ainsi sollicité l’avis du Président de l’Assemblée sur la dissolution à partir de cette date, en fixant un délai de réponse au 11 septembre 2024, soit la veille de la date limite indiquée par le Conseil constitutionnel. Le Président Faye semble vouloir respecter les délais pour initier cette démarche de manière rigoureuse.

Cette demande de dissolution de l’Assemblée place un voile d’incertitude sur la Déclaration de politique générale prévue le 13 septembre par le Premier ministre. Si la dissolution est actée, elle pourrait rendre caduc cet événement parlementaire majeur. Tout semble indiquer que la fin de la 14e Législature est désormais une question de jours, et que le Président Diomaye Faye est résolu à faire usage de ses prérogatives constitutionnelles.

Cette décision pourrait avoir des répercussions importantes sur la scène politique nationale, avec une possible recomposition du paysage parlementaire à l’horizon.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

L’association BËT-SET/L’Aurore lance le projet « Vacances Numériques » au profit des jeunes diplômés du cycle moyen-secondaire et des professionnels, centré sur les outils numériques et digitaux.

La région du Sine-Saloum est reconnue pour la diversité de ses secteurs porteurs d’emplois et d’opportunités. On y observe aujourd’hui une croissance économique notable dans des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’aviculture et l’artisanat, entre autres. Selon l’association BËT-SET/L’Aurore, initiatrice de ces formations, cette transformation s’explique par la modernisation de ces secteurs et la création d’entreprises formelles.

« Malgré cette croissance, le potentiel économique n’a pas été pleinement exploité. L’une des causes de ce retard peut être attribuée à un manque de maîtrise et à une mauvaise utilisation des outils numériques. Dans les établissements du cycle moyen-secondaire, les programmes de soutien financier en informatique font défaut, » a expliqué Bouna Mané, président de ladite association. Les jeunes bacheliers orientés vers les Universités Virtuelles rencontrent de nombreuses difficultés, en particulier liées à leurs premiers contacts avec l’ordinateur. De plus, dans les services publics comme privés, en l’absence de formations pour renforcer les compétences du personnel, des lenteurs sont souvent observées dans le fonctionnement et l’efficacité du travail, a ajouté M. Mané.

Selon lui, la quasi-totalité des opportunités et informations sur les offres de formation et d’emploi passent désormais par des canaux numérisés ou digitalisés, et pour y répondre ou en bénéficier, il est nécessaire de maîtriser ces outils. « Nous constatons qu’en période de vacances scolaires, la plupart des élèves consacrent leur temps à des activités futiles, souvent durant la même période que les congés des travailleurs professionnels. C’est pour cette raison que l’association BËT-SET/L’Aurore et son partenaire Business Consulting Group (BC-Group) ont lancé le projet ‘Vacances Numériques' », a conclu Bouna Mané lors de sa conférence de presse ce lundi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

Kaolack : Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, remobilise les troupes et annonce la participation du parti au Gamou de Médina Baye

« La rencontre d’aujourd’hui est très importante pour la fédération urbaine du PDS de Kaolack. Depuis mon installation à la tête de cette fédération, nous continuons à remobiliser la base à travers des rencontres périodiques, afin que le PDS retrouve la place qu’il occupait dans l’arène politique de la région. Notre objectif est de faire du Parti Démocratique Sénégalais une formation dynamique et organisée », a déclaré Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack, ce dimanche lors d’une assemblée générale.

« Dans le cadre de nos activités, nous allons soutenir les femmes de notre parti en les accompagnant pour qu’elles puissent obtenir des financements. Nous allons également chercher des partenaires pour aider les jeunes du parti », a souligné M. Ndour. Il a ajouté que l’espoir est en train de renaître dans le camp de la fédération urbaine du PDS. En effet, de plus en plus de militants qui avaient quitté le parti pour rejoindre l’ancien régime, notamment l’APR et ses alliés, reviennent au bercail, grâce aux efforts de remobilisation menés au sein de la base.

En ce qui concerne le Gamou international de Médina Baye, un évènement religieux qui accueille des pèlerins venant de partout, certains d’entre eux se retrouvent sans abri. À cet effet, le parti prévoit de préparer des repas copieux qui seront distribués aux pèlerins le jour du Maouloud, en collaboration avec notre coordonnateur régional, Cheikh Mady Ibrahima Niasse », a annoncé Badou Ndour.

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS de Kaolack et ses camarades s’opposent fermement aux nouvelles autorités du pays sur la question de la dissolution du HCCT et du CESE. « L’idée de la dissolution du HCCT et du CESE est très pertinente. Le budget de ces deux institutions coûteuses n’a servi jusqu’à présent qu’à recaser du personnel politique. Selon nous, ces budgets devraient être réorientés vers les véritables préoccupations des populations », ont conclu Badou Ndour et ses camarades.

2eme JOURNÉE DES QUALIFICATIONS ÀLA CAN MAROC 2025BURUNDI / SÉNÉGAL : 0-1

UNE VICTOIRE ÉTRIQUÉE DES LIONS (0-1)

Les Lions du Sénégal se sont eux-mêmes enfermés dans leur propre cage. Pour ce match comptant pour la 2ème journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 contre le Burundi, une victoire était impérative pour rassurer les supporters. En tant que grandissime favori du groupe L, composé de modestes équipes comme le Burkina Faso, le Burundi et le Malawi, il était essentiel de maintenir notre statut. Finalement, nous avons vaincu les Hirondelles du Burundi par un score de 1-0, mais sans éclat, sur un penalty controversé transformé par Ismaïla Sarr. L’essentiel a été fait, mais le panache a manqué.

DÉBRIEFING DU MATCH

1ère mi-temps :

Aliou Cissé a fait des ajustements significatifs en bouleversant le onze de départ avec cinq nouvelles entrées. Dans les buts, Édouard Mendy ; en défense, Kalidou Koulibaly, Abdoulaye Niakhaté et Formose Mendy ; au milieu de terrain, Pape Gueye, Idrissa Gana Gueye, Lamine Camara, Ismaïla Jakobs, et Ismaïla Sarr ; et enfin, en attaque, Sadio Mané et Nicolas Jackson.
Malgré une bonne possession du ballon et une maîtrise notable, les Lions n’ont pas réussi à véritablement inquiéter les Burundais. La première mi-temps a été dominée par le Sénégal, mais le Burundi a opté pour un bloc bas, rendant la tâche difficile aux Lions. Aliou Cissé a maintenu une approche prudente avec trois récupérateurs, ce qui a compliqué la création d’occasions offensives
Pape Gueye a bien tenu son rôle de sentinelle au milieu de terrain, mais Lamine Camara et Idrissa Gana Gueye ont eu du mal à créer des occasions, en particulier pour alimenter Nicolas Jackson en bons ballons. Les fulgurances de Sadio Mané et Ismaïla Sarr n’ont pas suffi à débloquer la situation. Aliou Cissé s’est obstiné à utiliser son système de jeu habituel, qui ne semble pas être bien adapté à la dynamique actuelle de l’équipe.

2ème mi-temps :

De retour des vestiaires, les Lions ont montré plus d’engagement et d’initiative. Les pistons étaient censés créer des brèches dans la défense adverse, mais le bloc bas des Burundais a continué de poser des problèmes. La défense sénégalaise, solide, n’a pas flanché, mais les difficultés à élaborer des actions offensives fluides ont persisté. Les transitions entre la défense et l’attaque se sont révélées laborieuses, et la domination du Sénégal s’est avérée stérile.
Les Lions se sont exposés à quelques contre-attaques dangereuses des Hirondelles, mais ont évité le pire. À la 66ème minute, un penalty a été accordé au Sénégal dans des circonstances très discutables. Ismaïla Sarr l’a transformé, offrant ainsi l’unique but de la rencontre. Cependant, le manque de réalisme devant le but a été flagrant, comme en témoigne l’occasion nette manquée par Iliman Ndiaye, qui aurait pu porter le score à 2-0.

EN DEFINITIVE : Le Sénégal termine ses matchs difficilement et peine à imposer son rythme. Cette victoire minimaliste laisse un goût amer, car les Lions n’ont pas montré leur niveau optimal face à une équipe du Burundi largement à leur portée.

TOPS:
-Ismaïl Jakobs a été l’une des rares satisfactions du match. Solide défensivement et actif offensivement, il a bien combiné avec Sadio Mané pour créer des dédoublements sur le flanc gauche.
-Pape Gueye est devenu indispensable dans le milieu de terrain sénégalais, assurant un rôle essentiel dans la récupération et la transition.

FLOP: un
Sadio Mané, le leader habituel des Lions, traverse une mauvaise passe. Il semble avoir perdu sa sérénité légendaire, commettant des erreurs inhabituelles et des fautes grossières.

Guédel MBODJI

Esplanade de Médina Baye : une salle de 6000 places bientôt inaugurée

L’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a tenu une conférence de presse ce lundi pour faire le bilan des investissements réalisés pour l’Esplanade du Mawlid International de Médina Baye. En marge de cette rencontre, M. Baye Ibrahima Ciss, Directeur général de la structure, a révélé la date de la remise des clés au Khalife de la Faydha Tidianya.

« L’infrastructure est estimée à 1,5 milliard de francs CFA, en attendant l’évaluation précise des experts certifiés, qui sont déjà venus recueillir les informations et ne tarderont pas à les communiquer, pour plus de transparence envers le Khalife, l’Imam et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce bijou », a expliqué M. Baye Ibrahima Ciss.

Interrogé sur les capacités d’accueil de l’Esplanade, qui portera le nom du Prophète Seydina Mouhammad (PSL), il a déclaré qu’en position assise, le lieu peut accueillir jusqu’à 10 000 personnes, mais avec l’installation de chaises individuelles, la capacité sera d’environ 6 000 personnes.

« Après la visite du Président de la République le 12 septembre, les clés seront remises au Khalife de la Faydha Tidianya, Cheikh Mouhamadoul Mahy Niass, le 14 septembre, jour de l’inauguration. En ce qui concerne la gestion et l’entretien, le Khalife a déjà désigné une équipe qui se chargera de ces tâches de manière adéquate », a précisé le Directeur général de l’AGTFT.

Pour rappel, l’Esplanade Seydina Mouhammad (PSL) est une œuvre d’ingénierie sans précédent dans l’histoire de la Faydha Tidianya. Elle couvre une superficie de plus de 3000 m², soutenue par six supports. Au premier étage, il est prévu dix suites, une salle de banquet, et un ascenseur.

Amadou Ba rend hommage aux victimes de naufrages et d’accidents de la route et appelle à une prise de responsabilité collective

Lors du lancement officiel du processus de création de son parti politique, ce lundi 9 septembre, Amadou Ba, ancien Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de la dernière élection présidentielle, a tenu à rendre un hommage solennel aux victimes de violences, de naufrages, et d’accidents de la route qui ont endeuillé le pays ces derniers mois.

Dans l’entame de son discours, Amadou Ba a adressé une pensée émue aux familles des victimes, tout en saluant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie dans ces tragédies. « Je voudrais avoir une pensée pieuse pour les familles et rendre hommage aux victimes de toutes les violences, mais aussi à celles des naufrages et des accidents de la route », a-t-il déclaré devant un auditoire attentif.

Ce moment de recueillement a aussi servi d’opportunité pour rappeler l’urgence de prendre des mesures fortes et préventives pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Selon Amadou Ba, il incombe non seulement aux autorités, mais également à la société dans son ensemble, de s’engager pour garantir la sécurité et la protection des citoyens. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames. Nous devons mobiliser tous les moyens nécessaires pour assurer la paix, la sécurité et la sûreté », a-t-il affirmé.

Dans un contexte où les accidents de la route et les naufrages continuent de faire des victimes au Sénégal, Amadou Ba appelle à un sursaut national pour renforcer les dispositifs de sécurité, tout en insistant sur la responsabilité collective face à ces tragédies évitables.

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi créant la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH)

Après plusieurs heures de discussions à l’hémicycle, les députés de l’Assemblée nationale ont unanimement adopté le projet de loi portant création de la Commission nationale des Droits de l’homme (CNDH). Ce texte a été défendu par le ministre de la Justice, Ousmane Diagne.

La nouvelle Commission nationale des Droits de l’homme remplace désormais le Comité sénégalais des Droits de l’homme, anciennement dirigé par Amsatou Sow Sidibé. Cette réforme vise à renforcer la protection et la promotion des droits humains au Sénégal, avec une institution nationale plus indépendante et dotée de nouveaux pouvoirs pour traiter des questions relatives aux droits de l’homme.

La création de la CNDH représente une étape importante dans le cadre de l’amélioration des mécanismes de protection des droits humains au Sénégal. La nouvelle commission est appelée à jouer un rôle clé dans le suivi des engagements internationaux du pays en matière de droits de l’homme, tout en ayant la capacité de traiter des plaintes et d’organiser des campagnes de sensibilisation.

Dans la continuité des débats, l’Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi n°01/2024 qui autorise le président de la République à ratifier la Convention de Niamey sur la coopération transfrontalière de l’Union africaine, adoptée le 27 juin 2014 à Malabo. Ce traité vise à promouvoir la paix, la sécurité et la coopération entre les États africains partageant des frontières communes.

Victoire des Lions face au Burundi : Aliou Cissé satisfait de la prestation de ses joueurs

Après un match nul contre le Burkina Faso (1-1) au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Sénégal a rebondi aujourd’hui en s’imposant 1-0 face au Burundi lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN 2025. Cette victoire permet aux Lions de prendre la première place du groupe L avec un total de 4 points.

Le seul but de la rencontre a été inscrit par Ismaila Sarr sur penalty à la 71e minute, après une action provoquée par Sadio Mané. Ce penalty décisif a permis aux hommes d’Aliou Cissé de l’emporter dans un match où ils ont rencontré une forte résistance défensive de la part du Burundi.

En conférence de presse après le match, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la prestation de son équipe, tout en soulignant qu’il y avait encore du travail à faire pour améliorer certains aspects du jeu. « Ce n’était pas facile, on était face à une équipe qui a trop défendu. Nous sommes très satisfaits car cette victoire nous remet dans la course », a-t-il déclaré.

Le sélectionneur sénégalais a salué la combativité de ses joueurs, notamment face à une défense burundaise compacte, mais a insisté sur la nécessité d’améliorer l’efficacité offensive. « Sur le contenu, c’est satisfaisant, mais il nous faut plus de déplacements dans la surface de réparation pour marquer davantage de buts », a-t-il ajouté.

Cissé a également profité de cette rencontre pour donner du temps de jeu à la nouvelle recrue El Hadj Malick Diouf, qui a fait ses débuts sous les couleurs nationales. Son intégration dans l’équipe représente une nouvelle option pour le Sénégal, alors que les qualifications pour la CAN se poursuivent.

Avec cette victoire, le Sénégal prend une bonne option pour la qualification à la CAN 2025, se positionnant en tête de son groupe. Les Lions devront toutefois continuer à peaufiner leur jeu, notamment sur le plan offensif, pour rester sur cette dynamique positive dans les prochaines rencontres.

Qualifications CAN 2025 : une victoire difficile des Lions contre le Burundi

Après le match nul frustrant contre le Burkina Faso, les Lions du Sénégal étaient sous pression pour leur déplacement au Malawi, où ils ont affronté le Burundi dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Très attendu après des critiques sur ses choix tactiques, Aliou Cissé, le sélectionneur, a décidé de revoir sa stratégie pour ce match crucial.

Cissé a apporté plusieurs ajustements dans son équipe de départ, en titularisant Formose Mendy au poste de latéral droit et Moussa Niakhaté en défense centrale. De plus, il a modifié son système tactique en abandonnant le 3-5-2, qui n’avait pas porté ses fruits lors du dernier match, pour revenir à un plus traditionnel 4-3-3.

Malgré ces changements, les Lions ont eu du mal à s’imposer sur le terrain lors de la première période. Sadio Mané, leader de l’attaque sénégalaise, et ses coéquipiers peinaient à créer des occasions franches face à une équipe du Burundi bien organisée. Les efforts du Sénégal pour prendre le contrôle du match semblaient vains, et le score restait vierge à la pause.

C’est en seconde période qu’Aliou Cissé a trouvé la solution en faisant entrer en jeu Iliman Ndiaye. Son entrée a immédiatement dynamisé les actions offensives du Sénégal, apportant de la vitesse et de la créativité dans le jeu. Cette vivacité supplémentaire a permis aux Lions de pousser davantage et de se créer quelques occasions.

Le tournant du match est survenu à la 71e minute, lorsque Sadio Mané a obtenu un penalty après une faute dans la surface de réparation burundaise. Ismaila Sarr, en charge du tir, n’a pas tremblé et a transformé tranquillement pour donner l’avantage au Sénégal (0-1). Ce but s’est avéré suffisant pour que les Lions remportent cette rencontre difficile.

Malgré une performance en demi-teinte, le Sénégal a réussi à empocher les trois points, ce qui leur permet de rester bien placés dans leur groupe de qualification. Cette victoire laborieuse avant les 3e et 4e journées, prévues pour le mois prochain, offre un peu de répit à Aliou Cissé et à son équipe, qui devront encore travailler pour trouver la bonne formule afin de garantir leur qualification pour la CAN 2025.

Amadou Ba appelle à l’action face aux défis socioéconomiques du Sénégal : « L’heure est venue d’agir »

Amadou Ba, ancien Premier ministre du Sénégal et ex-candidat à la présidentielle pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, a lancé un vibrant appel à l’action ce lundi 9 septembre 2024, lors du lancement officiel de son nouveau parti politique. Face aux multiples défis économiques et sociaux qui frappent le pays, Amadou Ba a insisté sur l’urgence d’une réponse à la hauteur des attentes des Sénégalais.

Lors de son discours, Amadou Ba n’a pas manqué de dresser un tableau sombre des réalités actuelles. « Le Sénégal traverse une période de grandes attentes, de défis économiques et sociaux innombrables », a-t-il déclaré. Ces difficultés, qui affectent une large partie de la population, sont exacerbées par la crise économique mondiale, conséquence de la pandémie de Covid-19 et des répercussions du conflit russo-ukrainien. Le chômage, surtout parmi les jeunes, l’accès limité à l’éducation et aux soins de santé, ainsi que l’aggravation des inégalités, sont autant de problèmes que l’ancien Premier ministre a soulignés avec gravité.

Amadou Ba a mis en garde contre l’immobilisme. « L’heure est venue d’agir », a-t-il affirmé, tout en précisant qu’il ne s’agit pas d’agir dans la précipitation, mais avec « discernement, méthode et détermination ».

Face à l’ampleur des défis, Amadou Ba prône des réformes profondes, capables de répondre non seulement aux urgences immédiates, mais aussi de poser les bases d’un développement durable. Pour lui, la gestion des problèmes du Sénégal ne doit pas se faire par des mesures superficielles ou temporaires, mais par des réformes de fond. « Il ne s’agit pas de panser les plaies, mais de réformer en profondeur », a-t-il ajouté, tout en appelant à « mobiliser tous les moyens nécessaires » pour apporter des solutions concrètes et durables.

Le lancement de son nouveau parti s’inscrit dans cette démarche. Amadou Ba a tenu à préciser que cette formation ne sera pas « un parti de plus » dans l’échiquier politique, mais une véritable « plateforme de dialogue et de solutions » au service des citoyens. Son objectif est clair : placer les préoccupations des Sénégalais au cœur de son projet politique.

L’ancien Premier ministre a réaffirmé son engagement à « apporter des réponses urgentes, concrètes et réalistes » aux problèmes de la population, tout en promettant de travailler avec toutes les forces vives de la nation pour construire un avenir meilleur pour le Sénégal.

Amadou Ba a également évoqué la responsabilité des autorités en place dans la gestion des crises actuelles. « Notre responsabilité est grande, au regard de ces drames », a-t-il déclaré, en soulignant que l’action politique doit se traduire par des actes concrets et non de simples discours.

Avec ce nouveau parti et son engagement à réformer en profondeur, Amadou Ba semble se positionner comme l’une des figures de proue d’un nouveau projet politique pour le Sénégal, prêt à relever les défis socioéconomiques majeurs auxquels le pays est confronté.

Pôle emploi : une somme de 600 millions de fcfa décaissée sans destinataire identifié

Une situation intrigante plane sur le Pôle emploi sénégalais après que plus de 600 millions de FCfa ont été décaissés sans que le destinataire de ces fonds soit identifié. Cette révélation a été faite par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Dieme, en réponse à une interpellation du député Moussa Diakhaté, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), concernant les arriérés de salaire des agents du Pôle emploi.

Selon le ministre, le premier trimestre de l’année 2024 a vu un décaissement de 2,5 milliards de FCfa correspondant aux allocations de cette période. Cependant, une somme de 601 millions FCfa, décaissée en mars 2024, reste sans explication quant à son destinataire ou son utilisation.

« Malheureusement, à notre grande surprise, au mois de mars, un montant de 601 millions FCfa a été décaissé et jusqu’à présent, on ne sait à quoi il est destiné, ni à qui il a été viré, ni qui a perçu ces fonds », a déclaré Yankhoba Dieme, en précisant que cette anomalie a été signalée lors de la passation de services, sous la supervision de l’Inspection générale d’État (IGE).

Cette situation soulève des questions sur la gestion des fonds publics et appelle à des clarifications pour déterminer le destinataire de cette somme importante.

L’avocat Reed Brody s’exprime sur la loi d’amnistie au Sénégal : « elle doit être abrogée »

L’avocat américain Reed Brody, connu pour son engagement en faveur des droits humains, a vivement critiqué la loi d’amnistie adoptée en mars par l’Assemblée nationale sénégalaise. Cette loi concerne les événements politiques survenus au Sénégal entre février 2021 et février 2024, et a été introduite par le président Macky Sall, qui dispose d’une majorité parlementaire.

Dans une lettre adressée au collectif des victimes du régime de Macky Sall, Brody qualifie cette législation de « honteuse ». Il affirme que les amnisties peuvent être utiles pour la réconciliation nationale, mais pas lorsqu’elles visent à protéger les agents publics responsables de graves violations des droits humains. Selon lui, cela va à l’encontre des obligations internationales du Sénégal, qui stipulent que les auteurs présumés de tels crimes doivent faire l’objet de poursuites judiciaires équitables.

Brody considère également que cette loi constitue une trahison des victimes et un obstacle à leur accès à la justice. Il appelle à l’abrogation de la loi par l’Assemblée nationale ou sa révocation par la Cour de justice de la CEDEAO, et demande la conduite d’enquêtes indépendantes sur les actions de l’État durant cette période.

L’avocat a indiqué être prêt à discuter de ces questions avec le collectif des victimes, après avoir été informé de la situation par l’ancien Premier ministre Aminata Touré.

Joal : deux trafiquants interpellés avec 115 kg de chanvre indien

La Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a réalisé une opération importante contre le trafic de drogues. Sous la direction du lieutenant Sira Sarr Sène, chef de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) de Thiès, les autorités ont arrêté deux dealers en possession de 115 kg de chanvre indien à Joal.

L’interception a eu lieu dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 septembre 2024, aux alentours de 4 h 45. La saisie a été effectuée par la Brigade Régionale des Stupéfiants de Thiès en collaboration avec l’unité de lutte de Mbour. Les deux individus arrêtés sont actuellement en garde à vue, et une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire, selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye.

206 migrants débarquent aux Îles Canaries en 48 heures

Au cours des 48 dernières heures, quatre pirogues transportant un total de 206 migrants sont arrivées aux Îles Canaries. Les passagers, principalement d’origine subsaharienne, se composent de femmes, d’hommes et de mineurs, avec des informations préliminaires indiquant que leur état de santé est globalement bon.

La première embarcation a accosté à Lanzarote samedi dernier, transportant 58 personnes. Les trois autres pirogues ont débarqué dimanche : la deuxième à Fuerteventura avec 83 migrants, la troisième à Gran Canaria avec 53 personnes, et la quatrième à La Gomera avec 12 occupants.

Le Salvamento Marítimo, service de sauvetage maritime, a précisé que le premier navire a été secouru par le Salvamar Urania et a été transféré au port d’Arrecife à Lanzarote. Le deuxième bateau a été secouru par le Salvamar Izar et est arrivé à Gran Tarajal à Fuerteventura. Le troisième a été débarqué à Arguineguín, Gran Canaria, tandis que la quatrième pirogue est arrivée par ses propres moyens au quai de San Sebastián de La Gomera.

Cette arrivée massive souligne la persistance des migrations maritimes vers les îles Canaries et le rôle crucial des opérations de sauvetage pour assurer la sécurité des migrants.

Tragique accident à Ndiama, commune de Ndangalma : 16 morts et plusieurs blessés graves

ce matin à ndangalma impliquant un bus et un camion.selon des informations recueillies auprès de sources sécuritaires , 16 décès ont été enregistrés et plusieurs blessés graves .la violence de la collision aurait occasionné l’incendie du bus . Les sapeurs pompiers , rapidement intervenus sur les lieux s’affairent à évacuer les blessés vers les structures hospitalières.

Affaire à suivre

Bassirou Diomaye Faye de retour à Dakar : Que va-t-il annoncer aux Sénégalais ?

Le Président Bassirou Diomaye Faye est de retour à Dakar depuis hier soir après une visite officielle en Chine. Son retour était attendu par une grande partie de la population sénégalaise, notamment en raison de l’annonce faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce dernier, lors du lancement de la journée « Sétal » à Matam, a annoncé que le chef de l’État s’adresserait à la nation dès son arrivée.

« Nous avons trouvé ce pays dans un tel état ! », a déclaré Ousmane Sonko, laissant présager un discours important du président sur la situation actuelle du pays. Il a ajouté : « Le président va s’adresser à la nation dès son retour. Et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. » Ces propos ont immédiatement suscité de nombreuses spéculations sur ce que Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler au peuple.

Cette allocution sera l’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur sa récente mission en Chine, mais aussi de partager sa vision et ses orientations politiques pour le futur du Sénégal. La visite en Chine, qui s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et de la recherche d’investissements étrangers, pourrait avoir des répercussions positives pour l’économie nationale, un sujet qui sera certainement au cœur de son discours.

Mais au-delà des annonces économiques, les Sénégalais sont surtout impatients d’entendre ce que le président aura à dire sur la situation politique et sociale du pays. En effet, depuis son accession au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont fait face à de nombreux défis, et l’état des lieux de la gouvernance, évoqué par le Premier ministre, laisse entrevoir un bilan mitigé.

Le peuple attend donc avec impatience ce discours, qui pourrait bien marquer un tournant dans la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Quels sont les réformes envisagées ? Comment compte-t-il répondre aux préoccupations des Sénégalais sur les questions économiques, sociales et politiques ? Autant de questions qui devraient trouver réponse dans son allocution.

Le pays est désormais suspendu aux propos de son président, espérant des solutions concrètes face aux défis auxquels le Sénégal fait face.

Décès de Sega Sakho : Le football sénégalais en deuil

Le monde du football sénégalais est en deuil après la disparition de Sega Sakho, ancien international sénégalais, qui s’est éteint ce lundi à l’âge de 75 ans. L’ancienne gloire des Lions a succombé à une maladie cardio-vasculaire à l’hôpital Principal de Dakar.

Sega Sakho a marqué de son empreinte l’histoire du football national dans les années 70, période durant laquelle il a brillé avec l’équipe nationale du Sénégal. Attaquant redouté, il était connu pour sa technique raffinée et son sens du but, qualités qui lui ont valu l’admiration de ses pairs et des supporters.

Au niveau local, Sakho a défendu les couleurs de clubs emblématiques tels que la Jeanne d’Arc, les ASC Jaraaf et la Linguère, où il a laissé des souvenirs impérissables. Ses performances ont contribué à hisser ces clubs au sommet du football sénégalais.

Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur des amoureux du ballon rond au Sénégal. Les hommages affluent de partout pour saluer la mémoire de cet ancien Lion, véritable icône du football sénégalais.

Les obsèques de Sega Sakho seront probablement marquées par la présence de nombreuses figures du sport, venues rendre un dernier hommage à un homme qui a contribué à écrire quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du football sénégalais.

Que son âme repose en paix.

Déclaration de politique générale : Mansour Faye évoque deux scénarios pour l’avenir du Sénégal

La date du 13 septembre 2024 pourrait être cruciale pour l’avenir institutionnel du Sénégal, selon Mansour Faye, maire de Saint-Louis. En amont de la déclaration de politique générale du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, il a esquissé deux scénarios possibles, aux conséquences opposées pour la stabilité de la République.

Le premier scénario, qu’il qualifie de dédit du Premier ministre, serait synonyme de rétablissement de l’ordre institutionnel tant attendu par les Sénégalais. « Cela marquera théoriquement la fin de l’imposture », a affirmé Mansour Faye, exprimant l’espoir d’une transition vers un retour aux principes fondamentaux de la République. Cette option représenterait une victoire symbolique pour ceux qui aspirent à plus de transparence et de respect des règles démocratiques.

Le second scénario envisagé par le maire de Saint-Louis est celui d’un parjure du Premier ministre, qu’il considère comme un véritable « scénario catastrophe ». Selon lui, un tel manquement serait fatal pour la République, mettant à mal ses fondements et conduisant à un écroulement institutionnel irréversible. Faye a d’ailleurs invoqué une prière fervente, « yalnaniou ci Yallah mousseul », exprimant ainsi son inquiétude quant aux répercussions d’un tel événement.

En toile de fond, Mansour Faye a rappelé que le président de la République a officiellement informé l’Assemblée nationale, par une lettre datée du 6 septembre 2024, de la tenue de cette déclaration de politique générale. Elle sera prononcée par le Premier ministre lors de la plénière du 13 septembre, un rendez-vous attendu et scruté par l’opinion publique sénégalaise.

Le Sénégal s’apprête ainsi à vivre un moment déterminant de son histoire politique, et l’issue de cette déclaration de politique générale pourrait bien sceller l’avenir institutionnel du pays. Comme le dit Mansour Faye, « wait and see ».

Kaolack / « Sétal Sunu Réew » : un reboisement d’arbres dédié aux martyrs du projet.

Le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) du département de Kaolack a clôturé la campagne « Cadeau Vert » ce samedi 7 septembre à Médina Baye. Entre nettoiement et reboisement, il a immortalisé les martyrs en plantant des arbres à leur nom.

Lancée le 4 août dernier lors de la « Journée de l’arbre », « Cadeau Vert » a permis la distribution et le reboisement de plus de 3013 arbres à travers les 45 quartiers de la commune de Kaolack et dans le département de Guinguinéo, notamment dans la forêt de Keur Yagar et celle de Ndour-Ndour. « En lançant ce concept, nous avons voulu répondre à l’appel du Président de la République, de son Premier Ministre et celui du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique », a expliqué Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

La journée a débuté par des prières avec la mobilisation des écoles coraniques de Médina Baye. « Nous avons reçu la présence des daras qui ont récité le Coran pour la mémoire des martyrs sénégalais tombés en défendant la démocratie et l’État de droit. »

 » Aujourd’hui, nous avons profité de cette journée pour immortaliser les martyrs politiques tombés lors des manifestations de mars 2021 et de juin 2023, en plantant un arbre pour chacun d’eux. Ainsi, nous avons voulu matérialiser la tradition prophétique qui atteste que le fait d’entretenir un arbre peut procurer des bienfaits aux défunts, tout en rappelant que leur sacrifice ne doit pas rester vain », a détaillé Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour pérenniser les programmes étatiques tels que « Sétal Sunu Réew », le reboisement ainsi que les Vacances Agricoles du Sénégal (VAS), le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriote (MODDAP) appelle ses camarades de parti à organiser des mobilisations citoyennes. « La réussite de ces programmes dépend du caractère populaire qu’on leur donnera. Il faut en extirper les réflexes de chapelles politiciennes pour motiver davantage les masses lors de ces journées », a exhorté M. Niass.

En collaboration avec l’association « Sénégal Vert », l’initiateur de « Cadeau Vert » a procédé à l’installation de bancs écologiques à l’école élémentaire El Hadj Ibrahima Niass de Médina Baye ainsi qu’au niveau des ronds-points à l’entrée de la cité sainte. « Au-delà du nettoiement, nous devons développer le recyclage pour instituer une économie circulaire. Avec les pneus usagés, nous avons fabriqué des meubles pour les écoles et les jardins publics », a conclu Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi ».

Pour rappel, la journée de commémoration des martyrs, qui a coïncidé avec la journée « Sétal Sunu Réew », s’est déroulée en présence du Service des Eaux et Forêts de Kaolack, des éléments de l’Agence Nationale de la Sécurité de Proximité (ASP), de l’association « Sénégal Vert », du Club de l’Environnement de Kaolack, des militants et sympathisants de Pastef, ainsi que des citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°267 – du 09/09/2024

🔴 CHRONICITÉ DE L’ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE DES JEUNES : KOROMACK CONCOCTE UNE POTION MAGIQUE
🔴 TENUE DE LA DPG : UNE ÉNIGME NON RÉSOLUE

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH CONTRE LE BURUNDI : ALIOU CISSÉ PERSISTE SUR SON « 3-5-2 » MALGRÉ LA VAGUE DE CRITIQUES
🔴 RÉHABILITATION DU STADE ALINE SITOÉ DIATTA : LE CASA SPORTS RETROUVE SON JOYAU EN OCTOBRE

Drame au large de Mbour : Une pirogue de migrants chavire, les secours à la recherche de survivants

Un tragique incident s’est produit ce soir au large de Mbour, à environ 3 kilomètres des côtes, où une embarcation transportant plus de 200 candidats à l’émigration irrégulière a chaviré. Les secours, appuyés par des moyens aériens et maritimes, sont actuellement mobilisés pour tenter de retrouver d’éventuels survivants.

Le drame s’est produit alors qu’une pirogue de fortune, ayant quitté Téfess plus tôt dans l’après-midi, transportait ces migrants en quête d’une vie meilleure. Malheureusement, la traversée a tourné au cauchemar en pleine mer. À 21h30 GMT, un avion espagnol de type Casa CN 235 M, appartenant à la Guardia Civil, a été aperçu survolant la zone entre Nianing et Saly, probablement engagé dans les opérations de recherche.

Selon les premières informations, quatre corps ont déjà été repêchés : trois hommes et une femme. Quatre autres personnes, retrouvées vivantes, ont été immédiatement évacuées et hospitalisées à l’hôpital Grand Mbour. Leur état de santé est pour l’heure inconnu, mais les autorités se montrent prudentes quant aux chances de retrouver d’autres survivants.

La côte sénégalaise, et en particulier la région de Mbour, est depuis plusieurs années un point de départ majeur pour les migrants qui tentent de rejoindre l’Europe en empruntant des embarcations de fortune. Ces tragédies rappellent les dangers auxquels s’exposent ces hommes, femmes et enfants qui, désespérés par leur situation, risquent tout pour fuir la précarité.

Les équipes de secours, composées de marins-pompiers, pêcheurs locaux et d’autres volontaires, continuent les recherches malgré des conditions difficiles. Les autorités locales n’ont pas encore communiqué de bilan définitif ni les détails sur les circonstances exactes de cet accident. Une enquête sera sans doute ouverte pour déterminer les causes de ce chavirement.

Ce drame survient dans un contexte de recrudescence des tentatives d’émigration irrégulière depuis les côtes ouest-africaines, alors que la pression migratoire ne cesse de croître, notamment en raison des crises économiques et sociales qui affectent de nombreux pays de la région.

Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles, alors que les recherches se poursuivent.

Adresse à la Nation : Sonko dévoile les grandes lignes du discours du président Diomaye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera bientôt aux Sénégalais après son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. Son Premier ministre, Ousmane Sonko, a donné un aperçu de ce discours lors du lancement de la 4e édition de la journée nationale « Sétal Sunu Rew ».

Selon Ousmane Sonko, le président Diomaye Faye mettra l’accent sur l’état du pays tel que son gouvernement l’a trouvé en prenant les rênes du pouvoir. « Le président va s’adresser à la Nation et il dira aux Sénégalais l’état dans lequel nous avons trouvé ce pays. Les ministres prendront le relais pour donner des explications détaillées », a déclaré le Premier ministre.

Ce discours marquera le début d’une nouvelle étape pour le Sénégal, divisée en trois phases : redressement, décollage, et stabilisation. Il s’agira de remettre le pays sur les rails après une évaluation approfondie de la situation actuelle.

Sur le plan politique, le climat est tendu depuis le départ du président en Chine, avec un bras de fer entre l’Exécutif et le Législatif. Les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient autour de plusieurs dossiers, notamment la motion de censure, la convocation d’une troisième session parlementaire, et le calendrier de la Déclaration de politique générale (DPG).

Par ailleurs, le président Diomaye Faye a procédé, depuis la Chine, au limogeage des présidents du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), un geste qui a ajouté à l’instabilité politique.

Les récentes déclarations du Premier ministre annonçant des poursuites contre des figures de l’ancien régime ont égaleme

Agression aux HLM 5 : Un taximan arrêté après un vol violent, 990 000 F CFA retrouvés dans son véhicule

Un grave incident d’agression a secoué les HLM 5 vendredi dernier vers 11 h 30. Un commerçant du nom de O. Diaw a été attaqué par un gang de six individus à bord de trois scooters. Les malfaiteurs l’ont suivi depuis une banque proche du rond-point EMG, où il venait de retirer un chèque d’une valeur de plus de trois millions de francs CFA. Arrivés à la corniche des HLM 5, ils l’ont violemment agressé, le dépouillant d’un sac à dos contenant plus de 6 000 000 F CFA ainsi que deux chéquiers.

Alertée rapidement, la police du commissariat de Biscuiterie-HLM s’est lancée à la poursuite des assaillants. Grâce à l’exploitation des images des caméras de surveillance, les forces de l’ordre ont pu identifier les suspects. Parmi eux, un chauffeur de taxi, D. Dione, a été interpellé le même jour, vers 18 h.

Selon les premières constatations, dans le chaos de l’agression, une partie de l’argent volé serait tombée et ramassée par le taximan. Ce dernier, arrêté par les enquêteurs, a affirmé avoir remis l’argent à une tierce personne. Toutefois, lors de la fouille de son véhicule, une somme de 990 000 F CFA a été retrouvée dans la malle arrière de son taxi. D. Dione, résidant à la Patte d’Oie, a été placé en garde à vue et remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour complément d’enquête.

Les forces de police, en étroite collaboration avec la Sûreté urbaine, poursuivent leurs investigations pour appréhender les six agresseurs identifiés.

ASSURANCE : Encourager les femmes entrepreneures à se formaliser

« La plateforme Activ’Elles vient de relancer une série de séminaires qui se tiendront tous les samedis, avec des master-classes accessibles au prix de dix mille francs pour y participer. Ces sessions ont pour objectif de former les participantes sur des thématiques spécifiques, leur permettant d’acquérir des connaissances pratiques en entrepreneuriat et de renforcer continuellement leurs compétences afin de faire face aux évolutions technologiques et économiques auxquelles les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement », explique Maimouna Dieng, Directrice générale et fondatrice des Séminaires et de la plateforme.

La formation de ce samedi 7 septembre 2024 porte sur le thème : « Sécuriser votre avenir : l’importance de souscrire à une police d’assurance pour une protection durable ». Cette rencontre a été honorée par la présence de la marraine, Madame Raqui Wane, Présidente de la commission Genre, Mixité professionnelle, Économie Sociale et Solidaire du Conseil National du Patronat, et Administratrice générale de Horizons Assurances S.A. Elle a souligné que l’assurance est un levier essentiel du développement. Une fois assurée, une entrepreneure peut se permettre d’investir sur de nouveaux marchés avec plus de confiance, sachant qu’en cas de sinistre, elle est protégée par une institution prête à intervenir pour lui venir en aide.

La présidente de Horizons Assurances S.A. appelle ainsi toutes les femmes entrepreneures à formaliser leurs activités et à souscrire à des assurances qui couvrent les risques auxquels elles sont exposées.

Lancée le 23 décembre 2023, la plateforme Activ’Elles continue aujourd’hui d’offrir aux femmes entrepreneures la possibilité de se former à des tarifs abordables.

La Banque de la Diaspora : une promesse enfin sur le point de se concrétiser

La diaspora sénégalaise, force économique considérable, injecte annuellement 2 562 millions de dollars US dans l’économie nationale, soit plus de 1 500 milliards de francs CFA. Ce montant représente 10,5 % du PIB sénégalais, surpassant de loin les apports de l’aide publique au développement. Cette manne financière, issue des envois de fonds des millions de Sénégalais vivant à l’étranger, attise l’intérêt des gouvernements successifs, désireux de mieux canaliser ces capitaux pour soutenir le développement du pays.

Le projet d’une Banque de la Diaspora, idée initialement évoquée par le président sortant Macky Sall, pourrait bientôt voir le jour sous l’impulsion de l’actuel tandem gouvernemental Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko. Lors du lancement de la quatrième édition de la journée nationale « Sétal Sunu Reew » à Matam, le Premier ministre a réitéré l’engagement du président Faye à concrétiser cette vision : « Dans le programme du Président Bassirou Diomaye Faye, on a prévu de lancer une Banque de la Diaspora. Elle transfère 1500 milliards de francs CFA par an. Cela dépasse le montant de l’aide au développement. »

L’idée d’une institution bancaire dédiée à la diaspora n’est pas nouvelle. Déjà en 2019, lors d’un meeting à Diourbel, Macky Sall, alors candidat à sa propre succession, avait déclaré : « Je voudrais m’adresser à la diaspora sénégalaise, cette diaspora qui est la quinzième région du Sénégal. Leur contribution à l’économie fait deux fois l’aide publique au développement. Ils font entrer plus de 1200 milliards de F Cfa par an. (…) Je m’engage à examiner les conditions de création d’une banque dédiée à la diaspora pour le financement de leur habitat et pour le financement de leurs activités de retour au Sénégal. »

Toutefois, cette promesse n’a jamais été concrétisée sous son mandat. Aujourd’hui, l’équipe actuelle semble décidée à transformer cette aspiration en réalité. La création de la Banque de la Diaspora permettrait de mieux structurer et orienter les ressources financières des Sénégalais de l’extérieur, non seulement pour faciliter leurs investissements au Sénégal, mais aussi pour financer des projets de développement local.

Le potentiel est énorme. La diaspora, en plus de ses contributions financières directes, joue un rôle crucial dans le soutien aux familles restées au pays, dans la création de petites et moyennes entreprises, ainsi que dans la construction d’infrastructures sociales, telles que les écoles et les centres de santé.

Le lancement de cette banque pourrait également marquer un tournant stratégique pour le Sénégal en matière de mobilisation des ressources internes, réduisant la dépendance vis-à-vis des financements extérieurs. Pour la diaspora, cela représenterait une opportunité unique d’investir dans leur pays d’origine tout en bénéficiant d’un cadre bancaire qui comprend leurs besoins spécifiques.

Reste à voir comment ce projet, une fois mis en place, sera accueilli par la diaspora elle-même.

Les députés de Benno Bokk Yaakaar annoncent une plainte contre le journal « Yoor Yoor » pour injure et diffamation

Les députés de la majorité Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont exprimé leur indignation ce matin après avoir découvert des propos qu’ils jugent insultants publiés par le journal « Yoor Yoor ». Ce dernier aurait qualifié les élus de termes offensants, un comportement que les parlementaires considèrent comme une atteinte grave à leur dignité et à celle du peuple sénégalais qu’ils représentent.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire BBY, a déclaré que de telles accusations sont inacceptables et ne peuvent rester sans réponse. En conséquence, les députés ont décidé de porter l’affaire devant la justice en déposant une plainte pour injure publique et diffamation dès la semaine prochaine.

Cette démarche vise, selon eux, à protéger l’intégrité des institutions sénégalaises et à restaurer leur honneur face à ce qu’ils considèrent comme des attaques injustifiées et indignes d’un média.

Mbour : 276 migrants clandestins interceptés par la Marine nationale

Ce vendredi 6 septembre, les unités navales de la Marine nationale ont intercepté 276 migrants clandestins au large de Mbour. Ces individus tentaient de rejoindre l’Europe par voie maritime, malgré les risques considérables que présente cette traversée périlleuse.

Cette interception fait partie d’une série d’opérations intensifiées pour contrer l’émigration clandestine, un phénomène en constante progression au Sénégal. Les candidats à l’émigration, souvent désespérés par leur situation économique, bravent les dangers de la mer, exposés à des naufrages, aux conditions climatiques défavorables, ainsi qu’aux abus des passeurs.

Ces efforts de la Marine nationale visent non seulement à protéger ces individus des risques mortels de l’océan, mais aussi à lutter contre les réseaux de trafic de migrants qui exploitent la vulnérabilité de ces personnes en quête d’une vie meilleure.

Matam, futur poumon économique : Ousmane Sonko dévoile la nouvelle stratégie d’exploitation du phosphate

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, samedi, une ambition forte pour la région de Matam, qui pourrait devenir un centre économique majeur du Sénégal. Lors du lancement de la 4ème édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » au marché central de Matam, il a dévoilé un plan ambitieux visant à exploiter et transformer localement le phosphate de Ndendory, une ressource précieuse pour le développement de la région.

Ousmane Sonko a clairement exprimé son opposition à l’exportation brute de ce phosphate, considéré comme l’un des plus qualitatifs au niveau mondial. « Matam doit devenir un poumon économique grâce à une meilleure exploitation et transformation locale du phosphate en engrais phosphatés. Cela permettra non seulement d’améliorer les rendements agricoles, mais aussi de freiner l’exode rural », a-t-il souligné. L’objectif est de créer une chaîne de valeur complète, de l’extraction à la production et la distribution d’engrais, avec une participation active des communautés locales.

Ce projet ambitieux vise à rompre avec la dépendance vis-à-vis des multinationales et à renforcer l’autosuffisance agricole du Sénégal. Une délégation sénégalaise, dirigée par le ministre de l’Industrie, s’est rendue au Maroc pour étudier les techniques de production d’engrais phosphatés, dans l’espoir d’importer cette expertise au Sénégal. Le pays envisage également d’exporter une partie du phosphate, créant ainsi de nouvelles sources de devises.

Au-delà de ces projets économiques, le Premier ministre a participé aux activités de nettoiement à la gare routière de Ourossogui avant de lancer officiellement la Journée nationale « Sétal Sunu Réew ». Placée sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal propre », cette édition a été marquée par des campagnes de sensibilisation sur les premiers secours, en collaboration avec la Croix-Rouge sénégalaise.

Accompagné de plusieurs ministres, dont Cheikh Tidiane Dièye (Hydraulique et Assainissement), Khady Diène Gaye (Jeunesse) et Ibrahima Sy (Santé), Ousmane Sonko a assisté à une démonstration des techniques de premiers secours sur les berges du fleuve Sénégal. Ce volet de la journée vise à sensibiliser les jeunes à l’importance de la prévention des accidents et à renforcer leur engagement citoyen.

Baaba Maal appelle la diaspora sénégalaise à soutenir le développement des régions

Lors du lancement officiel de la 4e édition de la Journée nationale « Sétal Sunu Réew » à Ourossogui, le chanteur sénégalais Baaba Maal a lancé un appel vibrant à la diaspora sénégalaise, exhortant ses membres à s’impliquer activement dans le développement des régions du pays. En marge des activités de nettoiement initiées par le gouvernement, l’artiste a souligné l’importance cruciale de l’engagement de la diaspora dans des projets locaux, notamment dans le secteur agricole.

« Il est essentiel que la diaspora sénégalaise s’implique davantage dans les initiatives de développement des régions, en particulier dans le domaine agricole, afin de soutenir les nouvelles autorités dans leur quête d’une véritable souveraineté alimentaire », a déclaré Baaba Maal.

Le leader du groupe « Daande Leñol » a insisté sur le rôle clé que peut jouer la diaspora en améliorant les conditions de vie des populations locales et en créant des opportunités économiques pour les jeunes. Il a rappelé que la diaspora possède des compétences, des ressources financières et des réseaux internationaux, qui peuvent être utilisés pour renforcer les initiatives agricoles et d’autres projets structurants au Sénégal.

Baaba Maal a également salué le programme des Vacances Citoyennes, une initiative qui engage les jeunes dans des activités agricoles et communautaires. Il a souligné que ce programme représente une réponse efficace à l’émigration irrégulière en offrant aux jeunes des perspectives d’emploi et d’engagement dans leur propre pays.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, présent lors de la cérémonie, a également salué l’engagement de Baaba Maal. Il a affirmé que la participation d’artistes de renom, tels que Baaba Maal, contribue à sensibiliser les jeunes à l’importance du développement local et à mobiliser la population dans cette dynamique.

Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

La presse de Pastef et les dérives médiatiques : entre polémique et irresponsabilité

Cette semaine, la presse sénégalaise, particulièrement celle proche de Pastef, a une fois de plus fait parler d’elle. Elle s’est illustrée non seulement par son absence lors du voyage du président de la République en Chine, préférant contourner la presse traditionnelle, mais aussi en foulant au pied les règles élémentaires du journalisme et de l’éthique. Au cœur de la polémique, deux médias pro-Pastef : Yoor Yoor et Sanslimites, qui ont franchi des limites, relançant le débat sur la déontologie dans le paysage médiatique sénégalais.

Le quotidien Yoor Yoor, dirigé par Serigne Saliou Guèye et réputé proche du Pastef, a provoqué l’indignation cette semaine. Ce journal, qui se veut un support d’opinion, a qualifié les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar de « racaille parlementaire ». Bien que ce média soit clairement engagé et adopte une posture de combat politique, il semble avoir franchi une ligne rouge en ce qui concerne le respect dû aux acteurs politiques et à ses lecteurs. Le terme utilisé pour désigner les parlementaires est perçu comme une injure, ce qui remet en cause le rôle même du journaliste qui est d’informer, d’éduquer et non d’insulter.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Benno Bokk Yaakaar a annoncé une plainte la semaine prochaine contre le journal pour ce qu’elle considère comme un dépassement grave des limites. En parallèle, le silence du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) est également pointé du doigt. Le non-respect des principes éthiques dans les médias devient une question centrale, surtout lorsqu’il s’agit de contenus aussi polémiques.

L’autre média sous les feux de la rampe cette semaine est Sanslimites, également pro-Pastef, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 millions F CFA pour diffamation à l’encontre de Cheikh Issa Sall. En dépit du verdict rendu par le tribunal, Sanslimites persiste dans ses accusations et maintient fermement sa position. Le média affirme que Cheikh Issa Sall a « payé une certaine presse » pour publier le verdict, cherchant à se dédouaner des poursuites lancées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Plus surprenant encore, le média a pointé du doigt son propre avocat, accusant Me Abdinar Ndiaye de l’avoir trahi en n’ayant jamais rendu compte de l’affaire avant le procès. Selon Sanslimites, l’avocat aurait même prétendu avoir été malade pendant trois mois, échappant ainsi à tout contact. Une telle réaction laisse perplexe quant à la capacité du média à assumer ses responsabilités et à gérer ses affaires judiciaires de manière professionnelle.

Dans un autre registre, Ngoné Saliou, envoyée spéciale de Sanslimites lors du voyage présidentiel en Chine, a également fait sensation. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on la voit recevoir de l’argent de la part d’une autorité, un geste qualifié de « petit déjeuner ». Ce qui aurait pu passer pour une scène anecdotique est rapidement devenu une source de polémique, la journaliste affichant sans gêne l’argent reçu devant la caméra. Cette attitude, en pleine lumière, montre un abandon total des principes de retenue et d’impartialité attendus des professionnels de l’information.

Les dérives observées dans la presse de Pastef s’inscrivent dans une crise plus générale que connaît le journalisme sénégalais. Le même jour, des journaux dits « classiques » comme Walf Quotidien ou Les Echos se sont également distingués par leur approche particulière. Ces médias ont publié des articles sur le bilan du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le qualifiant de « élogieux », une formule qui a laissé sceptique une partie du public. Certains voient dans ces articles une forme déguisée de publicité politique, ce qui renforce la perception d’une presse soumise aux puissants.

De plus, les journaux appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla ont été condamnés pour diffamation dans le cadre d’une affaire impliquant Zakiyoulahi, accusé d’avoir escroqué Sylla de 5 milliards de francs CFA. Une nouvelle illustration des excès de certains médias, prêts à sacrifier rigueur et impartialité pour des intérêts financiers ou politiques.

Cette semaine a révélé à quel point le journalisme sénégalais traverse une crise de crédibilité et de professionnalisme. Les injures, le manque de rigueur et le parti pris semblent être devenus monnaie courante dans certains segments de la presse. Pourtant, le rôle des journalistes est crucial dans une démocratie comme celle du Sénégal. Il est donc urgent que les médias et les instances de régulation, comme le CORED, prennent les mesures nécessaires pour redresser la barre.

avec Seneweb

Sadio Mané et Aliou Cissé : la fin de la polémique ?

La polémique a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux après le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso (1-1) lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Une vidéo montrant Sadio Mané, l’attaquant vedette des Lions, visiblement frustré alors qu’Aliou Cissé, le sélectionneur, lui donnait des consignes, a fait le tour de la toile, suscitant des spéculations sur de possibles tensions au sein de l’équipe nationale.

Les images capturées sur le terrain ont immédiatement alimenté les discussions. Certains y ont vu le signe d’un désaccord profond entre Sadio Mané et Aliou Cissé, mettant en doute la cohésion du groupe dirigé par le sélectionneur depuis plusieurs années. Alors que l’équipe sénégalaise venait de concéder un but en toute fin de match, un résultat perçu comme décevant par de nombreux supporters, ce prétendu « accrochage » semblait être la goutte d’eau pour ceux qui remettent en cause les méthodes d’Aliou Cissé.

Face à l’ampleur prise par cette affaire, Sadio Mané n’a pas tardé à réagir pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de Al-Nassr a publié une photo de lui aux côtés de son sélectionneur, avec des émoticones de cœur et de mains se saluant. Par ce geste symbolique, Mané a clairement voulu montrer qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Cissé, et qu’ils sont toujours unis pour le bien de l’équipe.

Le post de Sadio Mané semble viser à désamorcer les rumeurs et les spéculations sur une supposée cassure au sein du groupe sénégalais. La photo, accompagnée de symboles forts de solidarité et d’entente, cherche à illustrer que la cohésion règne toujours dans la tanière des Lions de la Teranga. Il apparaît donc que les gestes d’humeur de Mané sur le terrain étaient simplement une manifestation de frustration après le match nul, et non un signe de désaccord avec son entraîneur.

Mais cette intervention de la star sénégalaise suffira-t-elle à apaiser les critiques croissantes contre Aliou Cissé ?

Le sélectionneur des Lions de la Teranga traverse une période délicate. Malgré son palmarès impressionnant, avec notamment une victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022, Cissé fait face à une pression grandissante. Les récents résultats de l’équipe, jugés en deçà des attentes, ont amplifié les critiques. Le nul contre le Burkina Faso a été perçu par une partie des supporters comme une contre-performance, surtout dans un contexte où le Sénégal est considéré comme l’une des meilleures équipes du continent.

La réponse de Sadio Mané sur les réseaux sociaux pourrait calmer les spéculations à court terme, mais elle ne masque pas les défis auxquels est confronté Aliou Cissé. Le manque de dynamisme, les difficultés à concrétiser les occasions, et le manque de cohésion observés lors du match contre le Burkina Faso montrent que l’équipe a besoin d’une redynamisation.

Le match à venir contre le Burundi sera crucial pour les Lions. Cissé devra prouver qu’il peut encore tirer le meilleur de cette équipe talentueuse et maintenir l’unité du groupe, malgré les attentes élevées et la pression populaire.

Pour l’instant, le message de Sadio Mané montre que l’entente entre les cadres de l’équipe et le sélectionneur reste intacte. Mais les prochaines performances de l’équipe détermineront si cette unité pourra se maintenir face aux défis à venir, tant sur le terrain que dans l’opinion publique.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

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