Émigration irrégulière : la gendarmerie intercepte 38 candidats à Joal

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, la gendarmerie nationale a intensifié ses efforts sur instruction de son Haut Commandement. Grâce à un renforcement du dispositif de surveillance sur le littoral sénégalais, une nouvelle interception a eu lieu à Joal.

Les éléments de la compagnie de gendarmerie de Mbour ont interpellé 38 candidats à l’émigration irrégulière, parmi lesquels trois convoyeurs. D’après des sources rapportées par Seneweb, ces individus sont originaires de plusieurs pays de la sous-région, incluant des ressortissants guinéens, gambiens, nigériens, ainsi que sénégalais.

Les gendarmes ont surpris ces candidats à l’émigration dans une maison située à Joal, où ils attendaient le départ de leur pirogue prévu dans la nuit, vers 03h du matin. Cette intervention rapide s’inscrit dans la volonté des autorités de freiner le phénomène de l’émigration clandestine, qui continue de poser de nombreux défis sécuritaires et humanitaires.

Assemblée nationale : deux plénières cruciales les 9 et 13 septembre 2024

Les députés sénégalais se retrouveront en séances plénières le lundi 9 et le vendredi 13 septembre 2024 pour aborder des dossiers législatifs majeurs. Ces deux journées s’annoncent déterminantes, avec la participation de ministères clés ainsi que la très attendue Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lundi 9 septembre 2024

La journée débutera à 10 heures avec la présentation de projets de loi liés aux droits de l’homme et à la coopération transfrontalière. Voici les principaux points à l’ordre du jour :

  1. Ministère de la Justice
    • Examen du projet de loi n°03/2024 concernant la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte vise à renforcer le rôle de la CNDH, un organe clé dans la promotion et la protection des droits fondamentaux au Sénégal.
  2. Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
    • Examen du projet de loi n°01/2024 autorisant la ratification de la Convention de Niamey.
      Cette convention, adoptée à Malabo en 2014, vise à améliorer la coopération transfrontalière entre les États africains, notamment en matière de sécurité, de commerce et de gestion des ressources.

Vendredi 13 septembre 2024

La séance de vendredi sera consacrée à un événement politique majeur : la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. À partir de 10 heures, ce discours attendu dressera les grandes lignes de l’action gouvernementale pour les mois à venir. Ce sera une occasion pour Sonko de détailler ses priorités et de répondre aux attentes des députés et de la population sur les questions économiques, sociales et institutionnelles.

La presse de Pastef et les dérives médiatiques : entre polémique et irresponsabilité

Cette semaine, la presse sénégalaise, particulièrement celle proche de Pastef, a une fois de plus fait parler d’elle. Elle s’est illustrée non seulement par son absence lors du voyage du président de la République en Chine, préférant contourner la presse traditionnelle, mais aussi en foulant au pied les règles élémentaires du journalisme et de l’éthique. Au cœur de la polémique, deux médias pro-Pastef : Yoor Yoor et Sanslimites, qui ont franchi des limites, relançant le débat sur la déontologie dans le paysage médiatique sénégalais.

Le quotidien Yoor Yoor, dirigé par Serigne Saliou Guèye et réputé proche du Pastef, a provoqué l’indignation cette semaine. Ce journal, qui se veut un support d’opinion, a qualifié les députés de la majorité parlementaire Benno Bokk Yaakaar de « racaille parlementaire ». Bien que ce média soit clairement engagé et adopte une posture de combat politique, il semble avoir franchi une ligne rouge en ce qui concerne le respect dû aux acteurs politiques et à ses lecteurs. Le terme utilisé pour désigner les parlementaires est perçu comme une injure, ce qui remet en cause le rôle même du journaliste qui est d’informer, d’éduquer et non d’insulter.

La réaction ne s’est pas fait attendre. Benno Bokk Yaakaar a annoncé une plainte la semaine prochaine contre le journal pour ce qu’elle considère comme un dépassement grave des limites. En parallèle, le silence du Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie (CORED) est également pointé du doigt. Le non-respect des principes éthiques dans les médias devient une question centrale, surtout lorsqu’il s’agit de contenus aussi polémiques.

L’autre média sous les feux de la rampe cette semaine est Sanslimites, également pro-Pastef, qui a été condamné à six mois de prison avec sursis et à une amende de 100 millions F CFA pour diffamation à l’encontre de Cheikh Issa Sall. En dépit du verdict rendu par le tribunal, Sanslimites persiste dans ses accusations et maintient fermement sa position. Le média affirme que Cheikh Issa Sall a « payé une certaine presse » pour publier le verdict, cherchant à se dédouaner des poursuites lancées par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Plus surprenant encore, le média a pointé du doigt son propre avocat, accusant Me Abdinar Ndiaye de l’avoir trahi en n’ayant jamais rendu compte de l’affaire avant le procès. Selon Sanslimites, l’avocat aurait même prétendu avoir été malade pendant trois mois, échappant ainsi à tout contact. Une telle réaction laisse perplexe quant à la capacité du média à assumer ses responsabilités et à gérer ses affaires judiciaires de manière professionnelle.

Dans un autre registre, Ngoné Saliou, envoyée spéciale de Sanslimites lors du voyage présidentiel en Chine, a également fait sensation. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on la voit recevoir de l’argent de la part d’une autorité, un geste qualifié de « petit déjeuner ». Ce qui aurait pu passer pour une scène anecdotique est rapidement devenu une source de polémique, la journaliste affichant sans gêne l’argent reçu devant la caméra. Cette attitude, en pleine lumière, montre un abandon total des principes de retenue et d’impartialité attendus des professionnels de l’information.

Les dérives observées dans la presse de Pastef s’inscrivent dans une crise plus générale que connaît le journalisme sénégalais. Le même jour, des journaux dits « classiques » comme Walf Quotidien ou Les Echos se sont également distingués par leur approche particulière. Ces médias ont publié des articles sur le bilan du maire de Dakar, Barthélémy Dias, le qualifiant de « élogieux », une formule qui a laissé sceptique une partie du public. Certains voient dans ces articles une forme déguisée de publicité politique, ce qui renforce la perception d’une presse soumise aux puissants.

De plus, les journaux appartenant à l’homme d’affaires Abdoulaye Sylla ont été condamnés pour diffamation dans le cadre d’une affaire impliquant Zakiyoulahi, accusé d’avoir escroqué Sylla de 5 milliards de francs CFA. Une nouvelle illustration des excès de certains médias, prêts à sacrifier rigueur et impartialité pour des intérêts financiers ou politiques.

Cette semaine a révélé à quel point le journalisme sénégalais traverse une crise de crédibilité et de professionnalisme. Les injures, le manque de rigueur et le parti pris semblent être devenus monnaie courante dans certains segments de la presse. Pourtant, le rôle des journalistes est crucial dans une démocratie comme celle du Sénégal. Il est donc urgent que les médias et les instances de régulation, comme le CORED, prennent les mesures nécessaires pour redresser la barre.

avec Seneweb

Sadio Mané et Aliou Cissé : la fin de la polémique ?

La polémique a pris une ampleur considérable sur les réseaux sociaux après le match nul entre le Sénégal et le Burkina Faso (1-1) lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Une vidéo montrant Sadio Mané, l’attaquant vedette des Lions, visiblement frustré alors qu’Aliou Cissé, le sélectionneur, lui donnait des consignes, a fait le tour de la toile, suscitant des spéculations sur de possibles tensions au sein de l’équipe nationale.

Les images capturées sur le terrain ont immédiatement alimenté les discussions. Certains y ont vu le signe d’un désaccord profond entre Sadio Mané et Aliou Cissé, mettant en doute la cohésion du groupe dirigé par le sélectionneur depuis plusieurs années. Alors que l’équipe sénégalaise venait de concéder un but en toute fin de match, un résultat perçu comme décevant par de nombreux supporters, ce prétendu « accrochage » semblait être la goutte d’eau pour ceux qui remettent en cause les méthodes d’Aliou Cissé.

Face à l’ampleur prise par cette affaire, Sadio Mané n’a pas tardé à réagir pour calmer les esprits. Sur ses réseaux sociaux, l’attaquant de Al-Nassr a publié une photo de lui aux côtés de son sélectionneur, avec des émoticones de cœur et de mains se saluant. Par ce geste symbolique, Mané a clairement voulu montrer qu’il n’y avait aucun conflit entre lui et Cissé, et qu’ils sont toujours unis pour le bien de l’équipe.

Le post de Sadio Mané semble viser à désamorcer les rumeurs et les spéculations sur une supposée cassure au sein du groupe sénégalais. La photo, accompagnée de symboles forts de solidarité et d’entente, cherche à illustrer que la cohésion règne toujours dans la tanière des Lions de la Teranga. Il apparaît donc que les gestes d’humeur de Mané sur le terrain étaient simplement une manifestation de frustration après le match nul, et non un signe de désaccord avec son entraîneur.

Mais cette intervention de la star sénégalaise suffira-t-elle à apaiser les critiques croissantes contre Aliou Cissé ?

Le sélectionneur des Lions de la Teranga traverse une période délicate. Malgré son palmarès impressionnant, avec notamment une victoire en Coupe d’Afrique des Nations en 2022, Cissé fait face à une pression grandissante. Les récents résultats de l’équipe, jugés en deçà des attentes, ont amplifié les critiques. Le nul contre le Burkina Faso a été perçu par une partie des supporters comme une contre-performance, surtout dans un contexte où le Sénégal est considéré comme l’une des meilleures équipes du continent.

La réponse de Sadio Mané sur les réseaux sociaux pourrait calmer les spéculations à court terme, mais elle ne masque pas les défis auxquels est confronté Aliou Cissé. Le manque de dynamisme, les difficultés à concrétiser les occasions, et le manque de cohésion observés lors du match contre le Burkina Faso montrent que l’équipe a besoin d’une redynamisation.

Le match à venir contre le Burundi sera crucial pour les Lions. Cissé devra prouver qu’il peut encore tirer le meilleur de cette équipe talentueuse et maintenir l’unité du groupe, malgré les attentes élevées et la pression populaire.

Pour l’instant, le message de Sadio Mané montre que l’entente entre les cadres de l’équipe et le sélectionneur reste intacte. Mais les prochaines performances de l’équipe détermineront si cette unité pourra se maintenir face aux défis à venir, tant sur le terrain que dans l’opinion publique.

Khalifa Ababacar Sarr, acclamé par ses agents lors de la journée nationale Setal Sunu Rew à Matam

La journée nationale Setal Sunu Rew, dédiée au nettoiement et à la sensibilisation sur la gestion des déchets à travers le Sénégal, a pris une tournure particulièrement symbolique cette année à Matam. Le Directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Khalifa Ababacar Sarr, a été chaleureusement acclamé par ses agents et collaborateurs en reconnaissance de son leadership et de son engagement sans faille dans la promotion de l’hygiène publique et de la gestion des déchets.

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Sous sa direction, la SONAGED a non seulement renforcé ses actions sur le terrain, mais a également multiplié les campagnes de sensibilisation pour une meilleure gestion des déchets à l’échelle nationale. Le succès de la journée Setal Sunu Rew à Matam en est le parfait exemple, illustrant l’efficacité des initiatives mises en œuvre sous la houlette de M. Sarr.

Au-delà de la satisfaction des agents, c’est l’ensemble de la population sénégalaise qui bénéficie des impacts positifs des efforts déployés par la SONAGED. Lors de cette journée de mobilisation citoyenne, des milliers de volontaires, appuyés par des équipes professionnelles, ont pris part à des opérations de nettoyage dans plusieurs localités du pays, marquant ainsi une étape supplémentaire vers un Sénégal plus propre et plus respectueux de l’environnement.

L’acclamation des agents envers Khalifa Ababacar Sarr est le témoignage de la confiance placée en son leadership, mais également un encouragement pour poursuivre sur cette lancée. Les résultats concrets observés à travers les différentes initiatives de la SONAGED illustrent l’importance d’une gestion efficace des déchets dans la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Le Directeur général a, de son côté, réaffirmé son engagement à continuer de renforcer les capacités de l’entreprise publique, tout en plaidant pour une participation active et durable de l’ensemble des acteurs, aussi bien institutionnels que citoyens, dans la gestion des déchets au Sénégal. « Nous sommes tous responsables de notre cadre de vie », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la contribution collective dans ce combat écologique.

Avec cette mobilisation exemplaire, la SONAGED, sous la conduite de Khalifa Ababacar Sarr, se positionne comme un acteur clé dans la réalisation des objectifs du développement durable liés à la gestion des déchets et à la préservation de l’environnement au Sénégal.

Saliou Camara, alias Zaldo, annonce la sortie de son premier album intitulé « Sénégal Pointure »

À quelques jours du lancement de son premier album intitulé Sénégal Pointure, l’artiste Saliou Camara, alias Zaldo, a animé une conférence de presse ce dimanche pour présenter au public le contenu de cet album, dans lequel il aborde des faits de société, entre autres thèmes. Ce natif de Dakar, né en 1985, est chanteur-compositeur. Il a effectué ses études secondaires à Simbandi Brassou, dans la région de Sédhiou, où il a entamé sa carrière musicale avec le groupe Pakatass, dont ses parents sont originaires.

« Je suis artiste-musicien et compositeur. Après plusieurs années dans la musique, je viens de sortir mon premier album, en date du 5 septembre 2024, intitulé Sénégal Pointure. Cet album est une production du label Kéléfa Music Group, dirigé par FAFADI », a expliqué l’artiste.

Zaldo a également évoqué le choix du titre Sénégal Pointure. Selon lui, les 14 régions du pays n’ont pas les mêmes politiques de développement. Il estime que ces 14 contrées doivent être sur un pied d’égalité en matière de gestion par les autorités. Il a souligné que tout est trop concentré dans la capitale, ce qu’il qualifie d’injustice.

Dans ses propos, Zaldo a également mentionné des références importantes dans son parcours musical, notamment l’UCAS Bande de Sédhiou, ainsi que les œuvres d’Ismaël Lô et de FAFADI, qui l’ont profondément influencé dans sa compréhension et son engagement envers la culture mandingue.

« Je suis membre fondateur du groupe CASAMIRO, une formation musicale de rappeurs originaires de Sédhiou, active sur la scène locale depuis le début des années 2000. Le répertoire de CASAMIRO est riche de chansons en mandingue, wolof et anglais. Notre style musical est ancré dans les traditions locales, alliant le diambadong et l’afrobeat. Nous sommes conscients des enjeux contemporains et nous consacrons à la sensibilisation sur divers sujets tels que la protection de l’environnement, l’apaisement du climat politique en période électorale, les accidents de la route, les grossesses précoces et le maintien des filles à l’école », a-t-il conclu.

Les Patriotes de Médina Baye nettoient la cité de Cheikh Al Islam et ses environs

Dans le cadre de la préparation du Gamou international de Médina Baye, prévu le 15 septembre, les « Patriotes » de Médina Baye ont pris des initiatives significatives pour assurer le succès de l’événement. Du matériel a été déployé dans la cité religieuse à l’occasion de la Journée de « Set Sétal », qui vise à sensibiliser la population sur l’importance de maintenir un environnement propre et sain avant, pendant, et après le Gamou.

« Cette fois-ci, cette journée initiée par le président Bassirou Diomaye Faye coïncide avec les préparatifs du Gamou international de Médina Baye. En tant que Patriotes, mais surtout natifs de cette localité, nous avons jugé nécessaire de sortir en masse pour rendre propre cette cité de Mame Baye Niasse », a souligné Djim Kébé, coordonnateur des activités du Gamou de Médina Baye de PASTEF, à Fass Cheikh Tidiane.

« Au-delà de Médina Baye, nous allons rendre propres d’autres quartiers comme Fass Cheikh Tidiane, Darou Rahmaty, Thioffack, Médina Mbaba et Sam, car nous savons que ces quartiers accueillent des pèlerins. Nous avons bénéficié du soutien de la SONAGED et d’autres bonnes volontés », a-t-il ajouté.

Cette initiative ne s’arrêtera pas là. « Nous venons de commencer, et nous continuerons à mener ces opérations jusqu’au Gamou Watt », a assuré M. Kébé.

Gamou de Médina Baye : matériel de nettoiement et enveloppe financière, le geste du Président des  » 72h du Saloum » .

Le Président des  » 72h  du Saloum », El Hadji Fallou Kébé, a participé à la journée nationale de nettoiement organisée ce 7 septembre à l’Esplanade de la grande mosquée de Médina Baye. Pour préparer la cité sainte à accueillir sereinement les pèlerins, il n’a pas lésiné sur les moyens. 

 » Comme nous le faisons, à chaque premier samedi du mois, nous sommes venus répondre à l’appel du Président de la République et de son Premier Ministre pour le  » Sétal Sunu Réew « . En tant que fils de Kaolack et musulman, nous avons voulu mettre la main à la pâte pour participer à l’organisation du Gamou International de Médina  » a expliqué El Hadji Fallou Kébé. 

Au nom de l’association sportive et culturelle Saloum et au nom des  » 72h du Saloum », il a octroyé 40 brouettes, 50 balais, 50 râteaux, 50 balais nylon, 60 bacs à ordures au comité d’organisation du Gamou International de Médina.  » Pour soulager le centre de santé de l’affluence monstre qu’il reçoit à chaque événement, nous leur avons aussi donné 300 milles francs CFA et 15 bacs à ordures  » a ajouté M. Kébé. 

Rappelons que la cérémonie de remise des dons et la journée  » Setal Sunu Réew  » a vu la présence du Secrétaire d’Etat au Développement des PME-PMI, du nouveau Gouverneur de la Région de Kaolack, de la Mairie, des responsables de la SONAGED, de l’Urbanisme, de l’Agence des grands travaux de la Faydha et du Comité d’organisation des manifestations et activités de la Faydha ( COMAF).

La 4ème Édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew » : Un engagement citoyen pour un Sénégal durable

Ce samedi, la Baie de Hann a été le théâtre d’une mobilisation citoyenne d’envergure lors de la 4ème édition de la Journée Nationale « Setal Sunu Reew ». Sous le thème « Engagement citoyen de la jeunesse pour un Sénégal nouveau », cet événement a réuni diverses autorités militaires et civiles ainsi que des centaines de citoyens venus participer à cette initiative de nettoyage et de reboisement.

La présence du Ministre des Forces Armées, le Général Biram Diop, accompagnée de la Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, Madame Fatou Diop, ainsi que du Chef d’État-Major Général des Armées, le Général Mbaye Cissé, et du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, a donné à cette journée une portée nationale. Les autorités locales ont également contribué à encourager cet élan civique.

Les populations, massivement présentes, ont uni leurs forces aux côtés des militaires pour mener des activités de nettoyage intensif de la baie de Hann. Ce lieu, autrefois l’une des plus belles baies du Sénégal, est aujourd’hui en proie à une pollution galopante due aux déchets plastiques et aux rejets industriels. Cet effort collectif s’inscrit dans un programme de réhabilitation environnementale qui vise à restaurer la beauté naturelle de la baie et à protéger son écosystème fragile.

En plus du nettoyage, des arbres ont été plantés dans plusieurs zones environnantes, symbolisant un engagement durable envers la protection de l’environnement. La plantation d’arbres, action concrète de reboisement, vise non seulement à lutter contre la déforestation mais aussi à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’écologie dans le développement durable.

Cet événement, qui se veut une réponse citoyenne aux défis environnementaux et civiques du pays, met en lumière l’engagement de la jeunesse sénégalaise pour un avenir meilleur. À travers cette initiative, les organisateurs et les participants entendent encourager la responsabilité collective et l’implication des jeunes dans la préservation de leur patrimoine naturel et dans la construction d’un Sénégal plus propre et plus vert.

La Journée « Setal Sunu Reew » est désormais un rendez-vous annuel, synonyme d’unité, de solidarité et d’action collective pour un Sénégal en plein essor écologique et civique.

Arrestation de Cheikhna Keita : Une Procédure Judiciaire en Cours

L’arrestation de Cheikhna Keita, président du mouvement Force dolel Askanwi, a marqué un tournant significatif dans la journée d’hier. Conformément à un ordre du parquet, Keita a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) peu avant 17 heures, avant d’être transféré à la cave du Palais de Justice.

Lors de son interrogatoire, Keita a expliqué qu’il n’avait fait que « commenter » des publications sur les réseaux sociaux. Toutefois, cette justification n’a pas empêché le parquet de réagir vigoureusement. Selon le quotidien Libération, bien que le parquet ait initialement prévu de traiter le dossier comme une simple question d’analyse, il est maintenant envisagé d’ouvrir une information judiciaire. En conséquence, un mandat de dépôt pourrait être requis.

Les 28 et 29 août derniers, Keita avait déjà été entendu à deux reprises par la DIC suite à ses commentaires controversés lors d’une émission télévisée. Dans cette émission, il avait évoqué une prétendue altercation entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko au Palais. Cette enquête s’inscrit dans un contexte plus large de tensions politiques et de critiques acerbes à l’égard du régime en place. Ce lundi, Cheikhna Keita devrait être informé de l’évolution de son dossier, qui pourrait avoir des implications judiciaires importantes.

Le Déménagement du Tribunal de Pikine-Guédiawaye Retarde la Procédure dans l’Affaire du Double Meurtre de Pikine Technopole

Le procès de la danseuse Nabou Lèye et de ses coïnculpés dans l’affaire du double meurtre de Pikine Technopole pourrait subir un retard significatif en raison du déménagement en cours du Tribunal de Pikine-Guédiawaye. Selon Les Échos, le tribunal se déplace actuellement vers de nouveaux locaux situés sur la VDN3. Ce déménagement entraîne la seule exception pour le Tribunal d’instance de Pikine, qui restera à son emplacement actuel.

Les avocats de la défense expriment des préoccupations quant à l’impact potentiel de ce déménagement sur la programmation des auditions. Aziz Dabala et Wally, les victimes, ont été retrouvés morts dans l’appartement de la danseuse à Pikine Technopole. Sept personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt depuis le 28 août dernier. Les accusations portées contre ces individus sont lourdes et variées.

Nabou Lèye, inculpée pour association de malfaiteurs et complicité d’assassinat avec barbarie, est l’une des principales accusées dans cette affaire. Les autres suspects, dont M.L.D alias Modou Lo et cinq autres personnes, sont poursuivis pour des charges similaires ainsi que pour vol.

Le juge d’instruction, actuellement occupé par l’installation dans ses nouveaux bureaux, pourrait mettre un certain temps avant de reprendre les auditions. Cette situation pourrait considérablement ralentir le processus judiciaire et prolonger l’attente pour les parties impliquées dans cette affaire complexe.

Ousmane Sonko Présente Ses Condoléances à la Famille Mbacké à Touba

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a effectué une visite ce vendredi à Touba pour présenter ses condoléances à la famille de Serigne Saliou Mbacké suite au décès de Sokhna Walo Mbacké. La rencontre s’est tenue en présence de Serigne Djily Mbacké.

Au cours de sa visite, Sonko a exprimé la compassion du Président de la République, qui l’a contacté par téléphone la veille pour lui transmettre ses condoléances. Le leader politique a rappelé un moment précieux avec la défunte, se souvenant d’une conversation téléphonique au cours de laquelle Serigne Abdou Mbacké de Darou Moukhty lui avait passé Sokhna Walo Mbacké. Il a partagé que, lors de cet échange, Sokhna Walo Mbacké avait formulé des prières pour lui et lui avait exprimé son affection. Sonko a souligné que ces prières avaient été exaucées, témoignant ainsi de l’impact profond de ses paroles et de son soutien.

DÉCLARATIONS DANGEREUSES : Badara Gadiaga demande le limogeage de Cheikh Omar Diagne

Après les propos de Cheikh Omar Diagne sur les foyers religieux et le Maroc, pouvant saper la stabilité du Sénégal et fragiliser les relations sénégalo-marocaines, Badara Gadiaga réclame que le ministre conseiller, directeur des Moyens généraux de la présidence de la République soit renvoyé.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°266 – du 07 et 08/09/2024

🔴 DPG FIXÉE AU 13 SEPTEMBRE : LE BINÔME SUPRÊME ENTRETIENT-IL UN FAUX SUSPENSE ?
🔴 PRESSION FISCALE, NON RESPECT DES ENGAGEMENTS DE L’ÉTAT ENVERS LES BOULANGERS : VERS DES LENDEMAINS SANS PAIN

🔴 1ÈRE JOURNÉE QUALIFICATIONS CAN 2025 : LE SÉNÉGAL TENU EN ÉCHEC À DOMICILE PAR LE BURKINA FASO

FOOTBALL – 1ERE JOURNEE DES QUALIFICATIONS A LA CAN MAROC 2025 : SENEGAL /BURKINA FASO 1-1

Le Sénégal freiné par le Burkina Faso : Un Match nul au goût d’humiliation

Ce derby ouest -africain entre le Sénégal et le Burkina Faso dans le cadre de la première journée des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations MAROC 2025 a mis en scène deux équipes aux parcours bien différents dans les classements FIFA.
En tête du continent africain et occupant la 20e place mondiale, le Sénégal était largement favori face au Burkina Faso, classé 67e . Les Lions de la Teranga, forts de leur position dominante, se devaient de commencer cette campagne de qualification sur une note victorieuse. Hélas, les étalons ont fait preuve de plus d’abnégation et de motivation pour obtenir un match nul (1-1 ) qui est un excellent résultat pour eux.

DÉBRIEFING DU MATCH
Le Sénégal est dans le groupe L avec le Burkina , le Burundi et le Malawi. Date : 6 septembre 2024 Lieu : Stade Abdoulaye Wade de Diamnadio dans le cadre de la première journée des qualifications de la Coupe d’Afrique des Nations de Football MAROC 2025
1ère mi-temps :
Dès le coup d’envoi, les deux équipes ont montré une grande détermination à prendre l’ascendant, créant des occasions de part et d’autre. un pressing haut sur le porteur du ballon. Les Lions ont affiché un esprit combatif et explosif.
À la 11e minute, Jackson manque une occasion franche sur une passe décisive d’Ismaila. On constate néanmoins une possession exceptionnelle de la part des Lions. Sur un pressing réussi, Tapsoba perd le ballon au profit de Sadio Mané, qui ouvre le score à la 15e minute. Au milieu de terrain, le trio Pape Gueye, Gana et Matar Sarr domine, mais peine à se projeter vers l’avant pour apporter de la verticalité offensive.
Le côté droit, où Habib Diarra occupe le poste de piston, apparaît comme le maillon faible de l’équipe, avec une interaction limitée avec Abdoulaye Seck. En conclusion de cette première mi-temps, l’animation offensive est de bonne qualité, mais la finition fait défaut. Le Sénégal contrôle bien le jeu avec une possession fluide, mais il manque d’efficacité devant le but.
Les Étalons n’ont pas réellement mis en danger les Lions. L’apport offensif de Diarra reste inexistant et Abdou Diallo n’a réalisé aucun centre. Pour la seconde période, plus de percussion et d’explosivité seront nécessaires. Il est impératif d’apprendre à « tuer » un match. Il persiste également des problèmes de positionnement et de fébrilité dans l’axe central. Pape Gueye et Gana devront mieux s’accorder dans le repositionnement défensif.
2ème mi-temps :
En deuxième période, avec le retour en force des Étalons, les Lions ont considérablement baissé en intensité, commettant de nombreuses erreurs techniques. Le Sénégal est devenu inexistant, affichant des lacunes techniques inadmissibles à ce niveau de compétition.
Les remplacements de Matar Sarr par Lamine Camara et d’Ismaila Sarr par Jakobs à la 67e minute semblaient logiques, mais n’ont apporté aucun impact significatif. De même, les entrées de Nampalys à la place de Gana et d’Habib Diallo pour remplacer Jackson, censées insuffler une nouvelle dynamique offensive, ont au contraire désorganisé l’équipe. Dépourvus de cohésion, les Lions ont encaissé le but égalisateur à la 94e minute. Les Étalons, de leur côté, ont fait preuve de beaucoup d’abnégation et de motivation jusqu’à la fin.
Pour terminer, le mal est fait, il faudrait en tirer les enseignements et préparer le second match du 10 septembre. Il faut reconnaitre que Aliou Cissé a la chance d’avoir une génération dorée mais il n’en fait pas une bonne et efficiente utilisation.

TOPS :
-Dans une moindre mesure, le gardien Seyni Dieng s’est montré décisif dans ses interventions.

FLOPS :
-Le coaching d’Aliou Cissé a une fois de plus manqué de finesse. De son côté, Pape Thiam n’a pas réussi à s’imposer lors de sa première apparition en tant qu’adjoint. Ce duo technique peine à inspirer confiance.
-L’équipe manque de dynamisme, d’énergie et de style. Pire encore, les lacunes techniques des Lions sont inacceptables à ce niveau de compétition.

CARTON ROUGE :
Ces images des gradins vides lors de ce match sont tout simplement inacceptables, compte tenu du prestige des Lions . Paradoxalement, aucune stratégie promotionnelle n’a été mise en place pour cet événement. Ces pratiques obsolètes n’ont plus leur place à l’ère du marketing sportif et de l’événementiel.
Guédel MBODJ

Changement de Date pour la Déclaration de Politique Générale d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la nouvelle date pour la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui se tiendra désormais le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, par le ministre du Travail, Yankhoba Diémé.

Initialement prévue pour le 11 septembre selon une décision antérieure des députés, la DPG de Sonko était planifiée la veille de la date pressentie pour la dissolution de l’Assemblée nationale. Les partisans de Sonko ont critiqué cette programmation, soulignant qu’elle ne respecte pas le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui stipule que les députés doivent être prévenus au moins 8 jours avant la tenue de la DPG.

Le report au 13 septembre vise à répondre aux préoccupations soulevées par l’opposition et à garantir la conformité avec les procédures établies. La nouvelle date devrait permettre de clarifier les positions de chaque partie et de préparer le terrain pour une discussion plus sereine et ordonnée sur les orientations politiques du gouvernement.

Diomaye Faye fixe au 13 septembre la date de la DPG d’Ousmane Sonko

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier Ministre, Ousmane Sonko, se tiendra le 13 septembre prochain. Cette décision a été communiquée dans une lettre adressée au Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, selon le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, qui a informé l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Initialement, les députés avaient programmé la DPG d’Ousmane Sonko pour le 11 septembre, une journée avant le 12 septembre, date à laquelle le Président envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale. Cette programmation a suscité des critiques de la part des partisans de Sonko, qui ont déclaré que la date du 11 septembre ne respectait pas le règlement intérieur. En effet, ce règlement exige que les députés soient avertis 8 jours avant la tenue de la DPG.

En fixant la DPG au 13 septembre, Bassirou Diomaye Faye répond aux exigences du règlement intérieur et apaise les inquiétudes des partisans de Sonko. Ce changement permet également d’éviter toute confrontation immédiate avec la possible dissolution de l’Assemblée nationale prévue le lendemain, le 12 septembre.

La fixation de la date de la DPG intervient dans un contexte politique tendu, où les relations entre le Président de la République et l’Assemblée nationale sont particulièrement scrutées. La DPG est un moment clé où le Premier Ministre présente son programme et ses priorités au Parlement, influençant ainsi la dynamique politique du pays.

face à la tempête médiatique : Cheikh Oumar Diagne réagit à la polémique

Cheikh Oumar Diagne, ministre conseiller et directeur des Moyens généraux à la présidence, est au centre d’une polémique après des propos jugés offensants envers les communautés religieuses. Suite à ces déclarations, une plainte a été déposée contre lui, accompagnée d’une pétition demandant sa démission.

Dans un communiqué publié ce vendredi 6 septembre 2024, Cheikh Oumar Diagne a défendu le slogan du régime « jub jubal jubaanti », le qualifiant de « recommandation divine ». Il a insisté sur l’importance du courage et de l’abnégation que ce slogan impose, tout en évitant de revenir sur les accusations directes portées contre lui.

Par ailleurs, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres personnalités religieuses ont déposé une demande pour organiser une marche de protestation, prévue ce vendredi après la prière. Les tensions restent vives, et la situation continue d’évoluer.

Les Députés se Préparent pour une Semaine Chargée à l’Assemblée

À partir de ce lundi, les députés se réuniront en séances plénières pour examiner trois projets de loi cruciaux, marquant le début de cette semaine parlementaire intensive. Selon des informations fournies par l’APS, ces débats débuteront avec la présentation du projet de loi n°09/2023, relatif à la loi de règlement pour la gestion de l’année 2022. Ce texte sera défendu à 9 h par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

Dans l’après-midi, à 15 h, le ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à l’hémicycle pour promouvoir le projet de loi n°01/2024. Ce projet vise à autoriser le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière, communément appelée Convention de Niamey, adoptée à Malabo en juin 2014.

Plus tard dans la journée, à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, introduira le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH). Ce texte est attendu comme une étape clé pour le renforcement des mécanismes de protection des droits humains au niveau national.

Mercredi, à partir de 10 h, les députés accueilleront le Premier ministre Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette intervention marquera la fin de la troisième session extraordinaire de l’Assemblée, offrant aux parlementaires l’occasion de discuter des priorités gouvernementales et des grandes orientations politiques pour les mois à venir.

L’ancien ministre de la Jeunesse rejette les accusations de déplacements à l’étranger

L’ancien ministre de la Jeunesse, Papa Malick, a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait effectué des déplacements internationaux récents, lors de son intervention sur MNF sur la 7tv. Face aux accusations, Malick a affirmé qu’il ne possédait pas de passeport en cours de validité, le sien étant expiré depuis février 2024. « En moyenne, depuis cinq ans, je ne voyage qu’une fois par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a actuellement aucun visa en vigueur et qu’il n’a pas jugé nécessaire de renouveler son passeport.

Il a précisé qu’il ne possède ni affaires à l’étranger ni proches nécessitant son intervention et qu’il se concentre exclusivement sur ses activités au Sénégal. L’ancien coordonnateur du PRODAC a également rappelé qu’il a honoré les missions de l’État à cinq reprises dans le passé, et qu’il a restitué son passeport diplomatique. « Je suis entre Dakar et mon village. Je n’ai rien à me reprocher et aucune raison de fuir le pays », a-t-il conclu, soulignant son engagement à rester sur le sol sénégalais.

Ousmane Noël Dieng convoqué à la Gendarmerie : Une affaire en suspens

Le responsable politique Ousmane Noël Dieng, natif de Kaolack, a reçu une convocation de la part de la section de recherches de la Gendarmerie de Colobane. Il est attendu pour se présenter le lundi 9 septembre 2024 à 10h. La convocation mentionne un motif vague : « Affaire le concernant ».

Ce matin, vers 11h, contacté par Dakaractu, Ousmane Noël Dieng a déclaré ne pas être informé de cette convocation et semblait surpris par la situation. Les détails précis de l’affaire restent encore flous, et l’attente d’éclaircissements est en cours. Les développements futurs seront suivis de près pour comprendre la nature de cette enquête.

Fatoumata Barry, alias Rangou, Jugée pour Diverses Infractions le 5 Décembre

L’ancienne animatrice de la Sen Tv, Fatoumata Barry, mieux connue sous le pseudonyme Rangou, sera jugée le 5 décembre prochain devant le tribunal correctionnel pour une série d’accusations graves. Cette affaire, qui avait fait les gros titres de la presse en 2020, implique Rangou dans des accusations d’association de malfaiteurs, de prostitution, de proxénétisme, de diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, ainsi que de défaut de carnet sanitaire et de violation de la loi de l’état d’urgence.

L’élément déclencheur de cette affaire remonte au 27 mai 2020, lorsque Rangou avait organisé un événement appelé « Yendu Party » à l’hôtel Ngor Timis. Cette rencontre avait attiré l’attention des forces de l’ordre en pleine pandémie de Covid-19, période durant laquelle les rassemblements étaient strictement interdits.

En plus de Rangou, Aïssatou Ndiaye, connue sous le nom d’Aïcha Ndiaye, sera également jugée pour des chefs d’accusation similaires. L’affaire implique également Fatou Diouf, Kiné Ndiaye, Mame Fatou Diop, Alima Sy, ainsi que neuf autres individus placés sous contrôle judiciaire. Tous sont poursuivis pour association de malfaiteurs et violation de la loi de l’état d’urgence.

Les détails de l’audience, ainsi que les développements futurs, seront scrutés de près, étant donné l’ampleur et la nature des accusations portées contre les prévenus.

CAN 2025 : Sénégal vs Burkina Faso, un match clé pour les Lions de la Teranga

Ce vendredi soir à 19h00 GMT, l’Équipe Nationale du Sénégal accueille le Burkina Faso au Stade Abdoulaye-Wade, dans le cadre des qualifications pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Après quelques performances en demi-teinte lors du dernier rassemblement en vue des qualifications pour le Mondial 2026, les hommes d’Aliou Cissé entendent bien démarrer cette nouvelle saison sur une note de sérénité. Face au Burkina Faso, un adversaire redoutable dans le groupe L, les Lions de la Teranga auront l’opportunité de se relancer.

Un retour au 3-4-3 malgré les critiques

Aliou Cissé, qui a récemment fait l’objet de critiques pour sa stratégie, ne semble pas prêt à abandonner son système en 3-4-3. Lors du dernier rassemblement, ce schéma tactique avait été mis en cause, notamment pour sa compatibilité avec Sadio Mané, la star offensive sénégalaise. Pourtant, pour cette rencontre cruciale, le sélectionneur mise une nouvelle fois sur cette formation.

Sadio Mané, le leader offensif

Sadio Mané, meilleur buteur de l’histoire de la sélection sénégalaise et évoluant actuellement à Al-Nassr, sera de nouveau le pilier de l’attaque sénégalaise. Positionné sur l’aile gauche dans ce 3-4-3, il sera épaulé par Ismaïla Sarr et Nicolas Jackson, en pleine forme depuis son arrivée en sélection. Jackson, auteur de belles prestations avec Villarreal, devrait être préféré à Habib Diallo pour débuter la rencontre.

Des incertitudes défensives et au milieu de terrain

Si l’attaque semble fixée, quelques interrogations subsistent concernant la défense et le milieu de terrain. Abdoulaye Seck est pressenti pour accompagner Kalidou Koulibaly, le capitaine, et Moussa Niakhaté dans la défense à trois. Toutefois, il n’est pas exclu que Pape Gueye, milieu récupérateur talentueux, soit titularisé aux côtés de Pape Matar Sarr et Idrissa Gana Gueye au milieu, permettant à Cissé d’adapter son schéma en 4-3-3 selon les besoins du match.

Dans cette optique, Habib Diarra pourrait occuper le poste de latéral droit, ce qui offrirait une flexibilité tactique supplémentaire en cas de modification du système en cours de match.

La composition probable des Lions de la Teranga

Pour cette rencontre décisive face au Burkina Faso, voici la composition probable des Lions :

  • Gardien : Edouard Mendy
  • Défenseurs : Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhaté
  • Milieux de terrain : Habib Diarra, Pape Matar Sarr, Idrissa Gueye, Ismail Jakobs
  • Attaquants : Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson, Sadio Mané

Cette rencontre est cruciale pour le Sénégal qui doit assurer sa qualification pour la CAN 2025 et se montrer à la hauteur de son statut de champion d’Afrique en titre. Une victoire contre le Burkina Faso serait un signal fort envoyé à leurs adversaires et une façon de retrouver une dynamique positive pour le reste des qualifications.

Les supporters sénégalais attendent avec impatience de voir si cette équipe parviendra à confirmer son statut et si le 3-4-3 d’Aliou Cissé pourra finalement s’imposer comme une formule gagnante.

Affrontements à Ngor Plage : la police déjoue une opération de trafic de drogue, un agent blessé par balle

Un incident violent a éclaté à Ngor Plage lors de l’arrestation de deux trafiquants de drogue, Kane et Ba, par des éléments de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Selon L’Observateur, la division dirigée par le commissaire Niane menait une opération d’infiltration pour surveiller les activités de Kane, un trafiquant influent opérant dans la région.

Les agents, en civil, observaient Kane depuis plusieurs semaines, l’accusant de fournir discrètement des substances illicites telles que du crack, de l’héroïne et de l’ecstasy, principalement sur la plage de Ngor et la Corniche Ouest. L’opération a été déclenchée après que Kane, âgé de 52 ans, a été licencié de son poste à l’hôtel Madrague pour des comportements inappropriés. Lorsque Kane a récupéré ses bagages pour quitter l’hôtel, les policiers l’ont encerclé et découvert dans son véhicule 8 pierres de crack ainsi qu’une sacoche remplie d’argent.

C’est au moment de l’arrestation que les choses ont dégénéré. Un groupe de jeunes, mené par Kherou Ngor, a tenté de s’opposer à l’embarquement des deux trafiquants. Face à cette agression, un policier a tiré deux coups de sommation. Mais loin de se disperser, les assaillants ont riposté violemment. Pendant l’affrontement, Kherou Ngor a réussi à s’emparer de l’arme de service d’un des policiers et a blessé un agent en tirant une balle dans sa jambe.

La situation est devenue critique lorsque d’autres jeunes se sont joints à l’affrontement, obligeant les policiers à se replier dans l’hôtel en attendant des renforts. La Brigade d’intervention polyvalente (BIP) et le Groupement rapide d’intervention (GRI) sont rapidement intervenus, maîtrisant la situation et procédant à l’arrestation de quatre individus, dont Kherou Ngor.

Les agresseurs sont poursuivis pour diverses infractions, dont complicité de trafic de drogue, entrave à une mission de police et confiscation d’une arme de service. Quant aux trafiquants, Kane et Ba, ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, détention de stupéfiants et incitation à la violence. Cette intervention montre la détermination des autorités à lutter contre le trafic de drogue, mais met également en lumière les tensions croissantes autour des activités illicites dans certaines zones sensibles de Dakar.

Assemblée Nationale : Conférence des présidents et tensions autour de la DPG

Ce jour, l’Assemblée Nationale du Sénégal a tenu une conférence des présidents pour définir le calendrier des travaux de la session extraordinaire, convoquée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, cette session est marquée par des tensions politiques, notamment concernant le Premier Ministre Ousmane Sonko. Le président du groupe parlementaire de la majorité, Benno Bokk Yakaar (BBY), a exprimé son mécontentement face à ce qu’il qualifie de « manœuvres » de Sonko et de son gouvernement.

Selon le parlementaire, Ousmane Sonko chercherait à éviter la présentation de sa Déclaration de Politique Générale (DPG), en invoquant l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale. Cet article stipule que l’exécutif doit informer l’Assemblée huit jours avant la tenue de la DPG. Toutefois, le président du groupe BBY réfute cet argument, soulignant que l’article 97 s’applique uniquement lorsque l’exécutif fixe lui-même la date de la DPG. Or, dans ce cas précis, la session extraordinaire a été convoquée par le Président de la République, ce qui, selon lui, change la situation.

Le président du groupe parlementaire BBY rappelle également les dispositions de l’article 19 du règlement intérieur, qui donne à la conférence des présidents la responsabilité exclusive de l’organisation des travaux de l’Assemblée. Il accuse ainsi Sonko et Bassirou Diomaye Diakhar Faye de chercher à tromper l’opinion publique et à contourner leurs obligations constitutionnelles.

Ces accusations soulignent une profonde division politique au sein du gouvernement et de l’Assemblée. Les critiques formulées par le président du groupe BBY reflètent l’intensité des débats autour de la DPG, un moment clé pour tout Premier Ministre afin de présenter ses priorités et obtenir la confiance des parlementaires.

L’évolution de cette situation pourrait avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’Assemblée et le climat politique du pays, alors que la majorité et l’opposition continuent de s’affronter sur la question de la légitimité et du respect des institutions.

Kaolack: réouverture des unités industrielles, Cheikh Niass montre la voie au Gouvernement

Le leader des « Jeunes Marabouts de Léona » Niassène et par ailleurs membre de Pastef/Kaolack a fait face à la presse ce 5 septembre. Il a profité de cette occasion pour appeler le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à mettre en place un programme spécial pour la ville du centre, soulignant que Kaolack s’est mobilisée comme un seul homme pour l’amener au pouvoir.

« La ville de Kaolack est la capitale du Sine-Saloum. C’est ici que transitent tous les produits agricoles du bassin arachidier et de la sous-région ouest-africaine. Elle mérite donc un traitement spécial », a déclaré Cheikh Tidiane Niass, membre de Pastef à Kaolack, devant une foule de militants réunis en début de soirée à Léona Niassène.

Égrenant une série de doléances, le petit-fils de Mame Khalife Niass a décrit la dégradation des routes, le manque d’infrastructures et l’absence de débouchés économiques, empêchant la jeunesse de trouver un emploi durable, en dehors de la location de motos-taxis (« jakartamens ») et des petits boulots précaires.

« Kaolack était autrefois le centre des activités économiques de la zone centre, avec de nombreuses industries de transformation. Seul un investissement majeur, visant la réouverture de ces unités industrielles, permettrait au Saloum de retrouver son éclat d’antan », a-t-il souligné.

Il a également exhorté le maire de Kaolack à concentrer davantage d’énergie sur la recherche de solutions structurelles pour la commune. « Il occupe trois postes : la présidence de la Chambre de commerce, la gestion du projet Cœur de Ville, et la mairie, ce qui montre la confiance que lui accordent les populations », a-t-il rappelé.

Enfin, concernant le Gamou, Cheikh Niass a insisté sur la nécessité de la venue du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko à Kaolack. Selon lui, ils doivent constater de visu la situation chaotique de la ville et échanger avec les populations, qui ne les ont pas vus depuis l’élection présidentielle, malgré leurs nombreuses sorties ailleurs.

Marie Lô : Le procès renvoyé au 7 novembre pour escroquerie présumée de plus de 500 millions de FCFA

Marie Lô, fille du célèbre chanteur Ismaïla Lô, a été convoquée au tribunal de grande instance hors classe de Dakar ce jeudi, pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 533,5 millions de FCFA. Ce procès, qui attire une grande attention médiatique, a cependant été renvoyé au 7 novembre prochain, laissant ainsi les parties concernées dans l’attente des plaidoiries.

Inculpée et placée sous mandat de dépôt par le juge du 10ème cabinet, Marie Lô est accusée d’avoir mis en place un système pyramidal frauduleux à travers sa société Balgis Holding. Ce stratagème aurait permis d’appâter plusieurs victimes en leur faisant croire qu’elle avait remporté des marchés publics fictifs, contre des sommes d’argent importantes. Ce sont neuf plaignants qui se sont initialement tournés vers la Section de recherches de la gendarmerie pour dénoncer ces pratiques.

Cependant, d’autres plaintes similaires ont été déposées depuis que Marie Lô est incarcérée, laissant entendre que le montant total du préjudice pourrait encore augmenter. Cette affaire, qui pourrait s’étendre bien au-delà des premières estimations, met en lumière la vulnérabilité de nombreuses personnes face à des systèmes frauduleux de ce type.

L’ancien ministre de la Culture, Aliou Sow, qui fut son époux, n’est pas directement impliqué dans cette affaire, mais son nom revient dans les discussions en raison de leur lien passé. Le tribunal, en reportant le procès pour plaidoiries, permet aux parties concernées de préparer leurs arguments avant la prochaine audience.

Le 7 novembre sera donc une date clé dans cette affaire qui a marqué les esprits, tant par les montants en jeu que par la personnalité publique de l’accusée.

Tensions autour des propos de Cheikh Oumar Diagne : Touba et la communauté mouride réagissent avec force

Les propos tenus par Cheikh Oumar Diagne, Directeur des moyens généraux de la présidence, ont suscité une vague de colère au sein de la communauté mouride, en particulier à Touba. En effet, le collectif de défense des intérêts de cette confrérie religieuse s’est insurgé contre ce qu’il considère comme des propos désobligeants et offensants à l’encontre des écrits sacrés de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme.

Selon les informations relayées par iRadio, le collectif demande expressément le limogeage de Cheikh Oumar Diagne, estimant que de telles paroles ne sauraient rester impunies. Ce cadre reproche à Diagne d’avoir attaqué l’héritage spirituel de Cheikh Ahmadou Bamba, ce qui est perçu comme une insulte grave par les fidèles mourides, profondément attachés aux enseignements de leur guide spirituel.

La tension a atteint un niveau tel que Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et d’autres membres influents de la communauté ont déposé une plainte officielle contre Cheikh Oumar Diagne auprès du procureur de Dakar. Cette action en justice montre la détermination des dignitaires mourides à ne pas laisser cet incident passer sous silence.

En plus de la plainte, une demande d’autorisation a été soumise à la préfecture de Dakar pour organiser une marche de protestation. Cette manifestation est prévue pour ce vendredi, après la prière à la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de rassemblement pour la communauté mouride à Dakar.

Il est à noter que cette affaire survient dans un contexte où la religion et les questions de respect envers les figures religieuses sont prises très au sérieux au Sénégal, pays où la cohabitation pacifique des confréries religieuses joue un rôle central dans la stabilité sociale. Il reste à voir comment la situation évoluera, mais les appels à l’apaisement sont nombreux afin d’éviter tout débordement.

Discours imminent du Président Bassirou Diomaye Faye : Quelle annonce face à la crise parlementaire ?

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, successeur de Macky Sall, s’apprête à s’adresser à la nation dès son retour de Chine, où il a participé au Sommet Chine-Afrique. L’annonce de ce discours, relayée par la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) et reprise par le journal Enquête, attise déjà l’attention, même si le contenu précis reste encore flou. Cependant, selon les spéculations, une chose semble certaine : le président ne pourra ignorer l’actualité brûlante qui secoue le Sénégal, notamment la crise parlementaire.

Le Sénégal traverse actuellement une période délicate, marquée par des tensions au sein de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, des affrontements politiques et des désaccords au sujet de réformes institutionnelles alimentent les débats. Plusieurs sessions parlementaires ont été perturbées par des altercations entre députés, témoignant de la gravité de la situation. De plus, l’opinion publique s’inquiète de l’incapacité apparente de l’Assemblée à mener à bien ses travaux législatifs dans un climat apaisé.

Cette crise parlementaire a pris de l’ampleur, au point de susciter des craintes quant à la stabilité des institutions démocratiques du pays. Il est donc fort probable que l’allocution de Bassirou Diomaye Faye vise à rassurer les citoyens tout en proposant une feuille de route pour sortir de cette impasse.

Les attentes de la population sont élevées, tant sur le plan économique que politique. Le récent sommet Chine-Afrique a permis à Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations entre Dakar et Pékin, ouvrant des perspectives de coopération économique pour les prochaines années. Le discours du président pourrait donc également aborder les retombées de ce sommet, notamment en matière d’investissements, de développement des infrastructures et de partenariats stratégiques.

Toutefois, c’est la crise parlementaire qui retient surtout l’attention. Les Sénégalais s’interrogent sur les mesures que le chef de l’État compte prendre pour restaurer l’ordre au sein de l’hémicycle et garantir le bon fonctionnement des institutions. Des réformes constitutionnelles, la réorganisation du travail parlementaire ou encore des appels au dialogue entre les différents groupes politiques pourraient figurer parmi les sujets abordés.

Dans une période marquée par des incertitudes politiques et sociales, Bassirou Diomaye Faye pourrait se poser en rassembleur, prônant l’unité nationale. Si l’histoire récente du Sénégal a montré que le pays a souvent su surmonter des crises politiques, il incombe désormais à son président de trouver des solutions durables pour apaiser les tensions et permettre à la démocratie sénégalaise de continuer à prospérer.

Le discours de Bassirou Diomaye Faye sera scruté de près, non seulement par la classe politique, mais aussi par la population sénégalaise dans son ensemble. Face à la crise parlementaire et aux nombreux défis qui se posent au Sénégal, il sera attendu sur des mesures concrètes pour apaiser les tensions et tracer une voie vers une stabilité institutionnelle renouvelée. L’annonce prochaine de son allocution est donc perçue comme un moment crucial pour l’avenir politique du pays.

ÉPILOGUE SUR LA DPG : Sonko craint-il de faire face aux députés de l’opposition ?

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, jiue au chat et à la souris avec les députés de l’opposition depuis sa nomination, il y a bientôt quatre mois, sur la Déclaration de politique générale (DPG). Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fixé la date de cet exercice obligatoire pour le chef du Gouvernement au 11 septembre. Depuis lors, c’est une controvers sans fin entre le pouvoir et l’opposition.

Les récentes évolutions politiques au Sénégal ont suscité une série de controverses entre l’Assemblée nationale et l’Exécutif, mettant en lumière les tensions croissantes entre le Premier ministre Ousmane Sonko et les députés de l’opposition. Le débat s’est intensifié avec la fixation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) au 11 septembre, une décision qui a déclenché des critiques acerbes et des accusations de manœuvres politiques.

La polémique a éclaté lorsque le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé que la majorité parlementaire envisageait de déposer une motion de censure contre le gouvernement de Sonko. En réponse, Sonko a tenté de calmer les esprits en affirmant : « Les Sénégalais peuvent être rassurés, il n’y aura pas de motion de censure. » Toutefois, la situation s’est compliquée lorsque l’Assemblée nationale a convoqué une réunion pour le 11 septembre afin de débattre de la DPG ainsi que de trois autres projets de loi. Selon le décret soumis, la DPG figure en quatrième position sur l’agenda. Cette décision a immédiatement été critiquée par l’opposition.

ACCUSATIONS DE VIOLATION DU DROIT

Dès l’annonce de la date, Ayip Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), a dénoncé ce qu’il considère comme une violation de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cet article stipule que « la déclaration de politique générale doit intervenir au plus tard trois mois après l’entrée en fonction du gouvernement. L’Assemblée doit être informée huit jours au moins avant la date retenue. » Or, la convocation de la DPG le 11 septembre a été annoncée le 5 septembre, ne laissant pas un délai de huit jours complet. Ayib Daffé a relevé que la décision de fixer la DPG à cette date constitue une violation flagrante du règlement intérieur. Abass Fall, également député, a appuyé cette critique en affirmant sur la RTS1 : « Ce n’est pas à l’Assemblée nationale de dire au Premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. C’est le Gouvernement qui fixe la date, tout en informant l’Assemblée huit jours à l’avance. » Il a ajouté que Sonko ne se présenterait pas le 11 septembre en raison de cette violation. Son collègue Amadou Ba a renforcé cette position, qualifiant la situation d’« illégalité » et accusant Benno Bok Yaakaar de défier la constitution avec cette convocation tardive.

« UNE FUITE EN AVANT », SELON L’OPPOSITION

En réponse, Abdou Mbow, président du groupe BBY, a critiqué ce qu’il perçoit comme une tentative d’évitement de la part de Sonko. Selon Mbow, le Premier ministre utilise l’article 97 comme un prétexte pour éviter la DPG. Il a déclaré : « Le constat est clair : Ousmane Sonko n’est pas prêt pour présenter sa DPG. Il s’abrite derrière l’article 97 du règlement intérieur pour justifier son refus. » Mbow a également précisé que l’article 97 concerne les situations où l’exécutif fixe la date de la DPG, mais dans le cas présent, la session est convoquée en session extraordinaire par le Président de la République. Il a rappelé les dispositions de l’article 19, qui confèrent à la conférence des présidents la prérogative d’organiser les travaux de l’Assemblée. Mouhamadou Lamine Massaly a également dénoncé ce qu’il considère comme une « fuite en avant » de Sonko, qui, selon lui, craint une motion de censure susceptible de provoquer la démission de son gouvernement. Massaly a suggéré que cette lenteur à présenter la feuille de route du gouvernement reflète une peur politique de faire face à la majorité parlementaire.

APPEL À L’URGENCE

En parallèle, Théodore Monteil a exprimé un point de vue pragmatique. Il a précisé que l’Assemblée nationale devrait se concentrer sur l’urgence de la situation. Dans un post sur Facebook, l’ancien parlementaire a noté : « L’Assemblée nationale ne peut recevoir aucune injonction de l’exécutif, et seule la conférence des présidents peut déterminer son agenda. » Il a invité à examiner les articles 19, 43, 60 et 73 du règlement intérieur pour clarifier les règles concernant la DPG. M. Monteil a insisté sur le fait que si l’on accepte d’examiner des textes urgents, on devrait également permettre la tenue de la DPG afin de passer aux questions de plus grande importance.

En définitive, la date fixée pour la DPG du Premier ministre Ousmane Sonko, le 11 septembre, continue de susciter des débats intenses. Les arguments juridiques et politiques s’opposent. Les prochaines semaines seront déterminantes pour résoudre ces controverses et définir l’avenir politique de Sonko et de son gouvernement, de surcroît avec les prochaines élections législatives qui s’annoncent.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°265 – du 06/09/2024

🔴 REFUS DE SOUMISSION À LA DPG : PAR EFFROI OU PAR SOUCI DE LÉGALITÉ ?
🔴 ÎLES DU SALOUM / ÉMIGRATION CLANDESTINE : L’ARMÉE ANÉANTIT L’ESPOIR DE 62 CANDIDATS

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE D’AVANT-MATCH : « LES BURKINABÈ SONT DIFFICILES À MANŒUVRER », DIXIT ALIOU CISSÉ
🔴 AMA BALDÉ VS REUG REUG ET BOY NIANG 2 VS REUG REUG : AL BOURAKH EVENTS DRIBBLE ENCORE LA CONCURRENCE


DPG : De quoi Sonko a-t-il réellement peur ?


Pourquoi le nouveau Premier ministre est-il réfractaire à faire sa déclaration de politique générale (DPG) devant les députés à l’Assemblée nationale ? Ousmane Sonko, élu depuis bientôt 4 mois, rechigne à décliner la feuille de route du gouvernement.
Cette lenteur traduit, sur le plan politique, une peur de la part de l’actuel chef du gouvernement à faire face à la majorité détenue par la coalition Benno Bokk Yakaar. Ousmane Sonko redoute que ses adversaires lui rendent la monnaie en déposant une motion de censure et en dissolvant le gouvernement.
Le PM est dans une fuite en avant. Il voudrait certainement éviter une motion de censure qui aurait occasionné la démission de son gouvernement. Va-t-on sacrifier la Constitution sur l’autel de ses ambitions personnelles ? En refusant de se soumettre à cette tradition républicaine hautement démocratique le régime Faye ne donne pas l’impression de faire mieux que son prédécesseur dans la défense et le respect des lois de la République.
Surtout que cette même Constitution permet au Président de la République de dissoudre la Constitution au mois de septembre après deux ans d’exercice et organiser au plus tard dans les trois mois qui suivent, de nouvelles élections législatives.
Sonko serait-il entre la morale et le droit ?
Il doit faire sa déclaration de politique générale pour qu’on sache là où il veut mener le pays sur le plan de la Santé. La date du 11 septembre lui permettrait de décliner sa feuille de route sur la Santé, l’Éducation, les Sports, l’Urbanisme, l’Économie, l’Environnement, l’emploi des jeunes, l’Émigration, la vie chère, la bonne gouvernance. Sans oublier le scandale de l’ONAS, du Port avec le licenciement de plusieurs agents.
D’ailleurs, j’ai supplié le Président dy Groupe parlementaire de BBY que l’affaire Sweet Beauty ne soit pas évoquée lors de la DPG, car les murs ont changé de peinture et de couleur. Ousmane sonko ne déshonore pas les jeunes qui ont cru en vous, même si le projet est fantôme et fictif.

Mouhamadou Lamine Massaly
Président du Parti UNR

VISITE EN PRÉLUDE AU MAOULOUD : Les assurances du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le bon déroulement du Gamou à Tivaouane. Ce sont les assurances données par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dièye, à l’issue de la visite qu’il a effectuée hier, mercredi 4 septembre, en compagnie du préfet de Tivaouane. Dr Dièye a pu évaluer l’état des infrastructures hydrauliques destinées à assurer une alimentation correcte en eau de la ville d’El Hadj Malick Sy.

Lors de cette visite, M. Abdou Diouf, directeur des travaux de la SONES, représentant le directeur général, a présenté le forage de la Grande Mosquée, réalisé dans le cadre de la politique de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) de la SONES, ainsi que les travaux de pose de conduites sur 15 kilomètres pour l’alimentation en eau potable des villages de Sinou Khaly et Dindy Ball.

Le ministre a ensuite rendu visite aux autorités religieuses. Par la suite, il s’est rendu à Thiès, auprès de la famille Ndiéguène, pour s’enquérir des préparatifs en cours pour cet événement religieux majeur.

Ouverture officielle du 4e Sommet du FOCAC à Pékin : Une coopération sino-africaine renforcée sous le signe de la modernisation

Ce jeudi 5 septembre a marqué le lancement officiel du 4e Sommet du Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC) à Pékin, un événement co-présidé par la Chine et le Sénégal. Ce sommet, qui se déroulera jusqu’au 6 septembre, porte sur le thème : « Se donner la main pour avancer la modernisation et construire une communauté sino-africaine de haut niveau avec un avenir commun ».

Présent à Pékin depuis le 2 septembre dans le cadre d’une visite d’État, le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a profité de son discours d’ouverture pour exprimer sa gratitude au Président chinois Xi Jinping et au peuple chinois pour l’hospitalité chaleureuse dont il a été l’objet. Dans son allocution, il a mis en lumière l’importance du FOCAC en tant que plateforme innovante pour le renforcement des relations sino-africaines depuis sa création en 2000.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a salué la vitalité du FOCAC, qui, depuis plus de deux décennies, a permis de construire des partenariats stratégiques entre la Chine et les pays africains. Le forum a favorisé des échanges fructueux et a permis de concrétiser de nombreux projets, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’agriculture, de la formation et de la santé. Il a tenu à souligner que ces initiatives, menées dans le cadre du FOCAC, sont des exemples concrets de la coopération efficace entre la Chine et l’Afrique.

En outre, le Chef de l’État sénégalais a reconnu l’importance cruciale du forum pour le développement du continent africain, tout en soulignant les défis à venir, tels que l’accélération de la modernisation et la réduction des inégalités économiques. Il a insisté sur la nécessité de continuer à renforcer la coopération sino-africaine, tout en adoptant une approche qui tient compte des aspirations communes et des réalités spécifiques des différents partenaires.

Au cours de son intervention, Bassirou Diomaye Faye a également exprimé sa satisfaction quant aux résultats concrets de cette coopération. Il a notamment mis en avant les progrès réalisés dans les domaines des infrastructures et de l’agriculture, qui ont transformé des millions de vies sur le continent africain. Il a aussi salué les efforts conjoints dans les secteurs de la formation et de la santé, qui ont permis aux pays africains de renforcer leurs capacités humaines et techniques, essentiels pour leur développement durable.

Enfin, dans un esprit de continuité et de solidarité, le Président sénégalais a adressé ses félicitations au Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, pour sa future prise de fonction en tant que co-président africain du FOCAC. Il a exprimé ses vœux de succès pour cette nouvelle étape dans la conduite de ce partenariat stratégique, en espérant que cette coopération continuera de se renforcer et de s’épanouir au bénéfice des populations africaines et chinoises.

Alors que le 4e Sommet du FOCAC se poursuit, il apparaît clairement que cette plateforme de coopération reste un vecteur incontournable pour la modernisation et la transformation des relations sino-africaines. Les engagements pris lors de ce sommet devraient contribuer à forger une communauté de destin entre la Chine et l’Afrique, guidée par des principes de solidarité, de développement mutuel et de prospérité partagée.

Tensions politiques autour de la reddition des comptes : Abdoul Mbaye interpelle Ousmane Sonko

Dans un climat politique marqué par des appels à la reddition des comptes, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a réagi aux récentes annonces de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’ouverture de cette procédure. S’exprimant via une publication sur Facebook, Abdoul Mbaye a lancé un message fort, soulignant la nécessité d’une gestion prudente des attentes vis-à-vis de la justice.

Mbaye, qui a lui-même fait l’expérience d’une justice qu’il qualifie de « justice aux ordres », a averti Ousmane Sonko de ne pas tomber dans le piège de l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire. « Quand on considère avoir été victime d’une justice aux ordres, il faut éviter de donner l’impression de lui donner des ordres. Le Premier ministre Ousmane Sonko doit s’en soucier », a-t-il écrit.

Cette remarque intervient alors que Sonko a exprimé son engagement à renforcer les processus de reddition des comptes dans un contexte politique tendu, où la demande de transparence s’accompagne souvent d’accusations de manipulation des institutions. Selon Mbaye, la justice doit rester indépendante et ne pas être utilisée comme un outil de menace ou de pression politique. « La justice n’est pas un instrument de menaces. La justice applique le droit », a-t-il affirmé.

L’ancien chef du gouvernement et actuel président du parti de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a également rappelé l’importance de ne pas brouiller le message clé des récentes Assises de la justice. Ces assises, organisées pour repenser le rôle et le fonctionnement de la justice au Sénégal, ont mis en avant l’impératif d’une réforme pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires.

La sortie d’Abdoul Mbaye illustre la complexité de la situation politique actuelle, où les acteurs doivent naviguer entre la nécessité d’une transparence accrue et la préservation de l’intégrité des institutions. Tandis que le Premier ministre Ousmane Sonko semble déterminé à engager un processus de reddition des comptes, ces avertissements soulignent l’importance de garantir que ce processus se déroule dans le respect total des principes de justice et d’indépendance.

Le débat autour de la reddition des comptes et de l’indépendance judiciaire reste central dans la vie politique sénégalaise, alors que les citoyens et les observateurs attendent de voir comment ces engagements se traduiront en actions concrètes dans les mois à venir.

Assemblée nationale : Ousmane Sonko face à la représentation nationale le 11 septembre 2024

L’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale du Sénégal a marqué un tournant décisif dans la vie politique du pays. Après plusieurs débats houleux entre la majorité parlementaire et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi, la conférence des présidents a enfin retenu la date du mercredi 11 septembre 2024 à 10h pour la présentation du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant la représentation nationale.

Cette session s’annonce cruciale, non seulement en raison du contexte politique tendu, mais également à cause des réformes et projets de lois en discussion. Le président de la République a soumis à l’Assemblée un ensemble de textes législatifs, lesquels seront débattus dans les jours à venir. Ces propositions couvrent des domaines stratégiques comme l’économie, la sécurité et la gouvernance, des thèmes chers au président Macky Sall, en quête de renforcement de son agenda politique.

Cependant, le point focal de cette session extraordinaire reste la comparution du Premier ministre Ousmane Sonko. Depuis sa nomination controversée à ce poste, Sonko fait face à une résistance sans précédent de la part de l’opposition et de certains membres de la société civile, exacerbée par des tensions politiques liées à ses procès en cours et son passé militant. Son passage devant les députés le 11 septembre sera non seulement une occasion pour lui de défendre les priorités de son gouvernement, mais aussi de répondre aux nombreuses critiques qui entourent sa gestion des affaires publiques.

Le climat tendu entre la majorité et les députés de Yewwi Askan Wi laisse présager des échanges intenses lors de cette séance. La coalition d’opposition, qui a maintes fois contesté la légitimité des actions du gouvernement, pourrait utiliser cette plateforme pour mettre en avant ses propres griefs et mettre en difficulté le Premier ministre. La majorité, quant à elle, compte sur cette session pour réaffirmer son soutien indéfectible à Sonko et au président Macky Sall.

La session du 11 septembre est donc très attendue, tant par la classe politique que par les citoyens sénégalais. Tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale pour suivre de près ce moment clé de la vie politique du Sénégal, qui pourrait influencer la direction que prendra le pays dans les prochains mois.

Le rendez-vous du 11 septembre marquera un tournant pour le gouvernement de Ousmane Sonko, qui devra convaincre non seulement les parlementaires, mais aussi l’opinion publique de la viabilité de ses réformes et de sa gestion des affaires publiques. Dans un climat de tensions politiques et de divisions profondes, cette session extraordinaire de l’Assemblée nationale promet d’être un moment de vérité pour l’avenir politique du Sénégal.

Pape Djibril Fall : « L’Assemblée nationale doit garder son autonomie face à la DPG et aux enjeux de l’heure »

Ce matin, l’honorable député Pape Djibril Fall (PDF) s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la Déclaration de Politique Générale (DPG), la gestion des affaires publiques et la reddition des comptes. Il a insisté sur l’autonomie de l’Assemblée nationale, affirmant qu’aucune autorité, ni le Premier ministre, ni le président de la République, n’a le pouvoir de déterminer la posture du Parlement. « L’Assemblée nationale est un pouvoir autonome, et personne ne peut trancher à sa place », a-t-il martelé, rappelant que la DPG est nécessaire pour déterminer les priorités gouvernementales face aux défis urgents du pays.

Le député a souligné l’importance de la DPG comme outil permettant de faire le point sur les actions futures du gouvernement, particulièrement dans des domaines critiques comme l’émigration clandestine. Il a rappelé que ce fléau, qui a été l’une des raisons du départ de Macky Sall, persiste et que la mer continue de faire des victimes. « Récemment, il a été évoqué des conventions signées avec des pays étrangers pour rapatrier les Sénégalais ayant déjà migré en Europe », a déclaré PDF, tout en regrettant l’absence d’un réel plan de recasement pour les populations déguerpies.

Sur la question des inondations et de l’assainissement, il a également dénoncé l’inaction prolongée des autorités face à certaines localités qui cohabitent avec l’eau tout au long de l’année. « Il est impératif que les autorités trouvent des solutions à ces problèmes », a insisté le parlementaire, ajoutant que seule une DPG pourrait clarifier les intentions du gouvernement en matière de chômage et de développement à court, moyen et long terme.

Sur la reddition des comptes, Pape Djibril Fall a appelé à la prudence et à la séparation stricte des pouvoirs. Il a critiqué le Premier ministre pour ses commentaires répétés sur les dossiers judiciaires, les qualifiant d’interférences susceptibles de politiser les poursuites. « Plus il en parle, plus cela donne aux personnes concernées l’impression que ces dossiers sont politiques », a-t-il averti. Il a appelé à une justice équitable, sans intervention de l’exécutif.

PDF a également soulevé les dossiers emblématiques de l’Aser et de l’Onas, appelant à une justice impartiale et dénonçant ce qu’il perçoit comme une justice à double vitesse. « Cheikh Tidiane Dièye doit être démis de ses fonctions, tout comme Cheikh Dieng. Nous ne voulons plus d’une justice à deux vitesses au Sénégal », a-t-il conclu.

Ces déclarations marquent une nouvelle étape dans le positionnement de Pape Djibril Fall, qui plaide pour une véritable séparation des pouvoirs et pour une gestion plus transparente des affaires publiques dans le pays.

Reddition des comptes : Une nouvelle ère de transparence annoncée par le Premier ministre Ousmane Sonko

Le débat autour de la reddition des comptes est au centre de l’actualité politique au Sénégal, suite aux déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko lors d’une réunion avec le personnel de la primature, retransmise en direct sur sa page Facebook. Ce geste marque le début d’une série d’actions judiciaires visant à éclaircir les pratiques financières douteuses des anciens responsables politiques et économiques.

Face à l’ouverture de la troisième session extraordinaire à l’Assemblée nationale, plusieurs députés ont pris la parole pour exprimer leur soutien à cette démarche. Amadou Ba, député du parti Pastef, a rassuré l’opinion publique en affirmant qu’il n’y aurait « pas de chasse aux sorcières ». Selon lui, la justice suivra son cours de manière indépendante, sans que les décisions ne soient dictées par des considérations politiques ou électorales. « Cette reddition de comptes, on aurait pu l’initier depuis bien longtemps », a-t-il précisé, soulignant l’attente prolongée de l’opinion publique sur ce sujet sensible.

Dans son discours, Ousmane Sonko a clairement affirmé que cette campagne de reddition des comptes allait s’intensifier dès cette semaine et pourrait s’étendre sur une longue période. Il s’est montré particulièrement ferme concernant les abus financiers liés au foncier, aux marchés publics et aux concessions. « Les gens ne peuvent pas se permettre n’importe quoi à coups de milliards », a-t-il lancé, dénonçant les pratiques opaques et illégales qui ont pu avoir lieu sous les régimes précédents.

Des mesures conservatoires ont d’ores et déjà été prises, empêchant certains anciens responsables d’effectuer des déplacements à l’étranger. Sonko a également révélé que malgré ces restrictions, quelques individus ont réussi à s’échapper, ajoutant qu’ils pourraient être ramenés au Sénégal pour répondre de leurs actes : « S’il faut aller les tirer par les orteils, ils reviendront. »

Cependant, Amadou Ba a tenu à rappeler que malgré l’aspect politique de l’annonce, cette initiative ne doit pas être interprétée comme une manœuvre partisane. « Le Premier ministre est un homme politique. Dans son discours, il y a nécessairement une dimension politique qu’il ne faut pas surévaluer », a-t-il insisté, appelant à distinguer entre le discours politique et la rigueur du processus judiciaire.

L’annonce de la reddition des comptes par le Premier ministre Sonko est une étape cruciale dans la lutte pour la transparence et la justice au Sénégal. Elle symbolise également un tournant dans la gestion des affaires publiques, alors que le pays se prépare pour la présidentielle de mars 2024. Le peuple sénégalais, témoin de ces changements, attend désormais avec impatience les suites de ces annonces et les actions concrètes qui en découleront.

Plainte contre Cheikh Oumar Diagne : Serigne Modou Mbacké Bara Dolly et ses compagnons réagissent fermement

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, accompagné de plusieurs autres figures influentes, a déposé une plainte auprès du procureur de Dakar contre Cheikh Oumar Diagne, suite à des déclarations jugées offensantes envers les foyers religieux du Sénégal. Ces propos, qui ont créé une vive polémique, sont considérés comme une atteinte au respect dû aux grandes confréries religieuses du pays.

Pour manifester leur mécontentement, les plaignants ont également introduit une demande d’autorisation auprès de la préfecture de Dakar pour organiser une marche pacifique. Prévue ce vendredi après la prière, la manifestation débutera à partir de la mosquée Massalikoul Jinane, un haut lieu de la spiritualité mouride à Dakar. Selon les confidences de Serigne Modou Mbacké Bara Dolly à Seneweb, cette mobilisation vise à exiger des actions concrètes contre Cheikh Oumar Diagne.

Par ailleurs, une pétition en ligne, exigeant le limogeage de Cheikh Oumar Diagne de son poste stratégique au sein de la présidence, a déjà recueilli 987 signatures. Ce dernier occupe la fonction de Ministre conseiller, Directeur des moyens généraux de la présidence de la République. Ses détracteurs, dont Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, estiment que ses prises de position répétées, perçues comme irrespectueuses envers les tarikhas, sont incompatibles avec une fonction aussi sensible.

Le dernier incident en date concerne son refus de faciliter l’accueil des hôtes étrangers à l’occasion du Grand Magal, un événement religieux de grande envergure pour la communauté mouride. Ce comportement a accentué les tensions, et son maintien à ce poste, selon les plaignants, risque de compromettre les relations harmonieuses entre les foyers religieux du Sénégal et l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye.

Serigne Modou Mbacké Bara Dolly, également Président du mouvement Convergence Taxawu Ndonoy Magg Ni, se dit déterminé à poursuivre cette action jusqu’à l’obtention de la destitution de Cheikh Oumar Diagne, estimant que les foyers religieux méritent un respect sans faille.

La FSF et la FIFA ne sauraient être au dessus de la LOI.

Entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit

GENERATION foot, a saisi la Cour Supreme du Senegal (la chambre administrative) pour contester la décision de la FSF dinclure dans ses textes une disposition qui interdit que les Centres de formation puissent recevoir des matchs officiels dans leur enceinte.

Cette decision de Génération Foot de se soumettre à la Justice sénégalaise pour juger du caractere legal ou non du règlement de la FSF, doit être appuyée par tous les legalistes et constitue une occasion unique pour les haut magistrats, de circonscrire le pouvoir réglementaire des associations, fussent elles des associations sportives et soient elles des associations internationales.

Au delà de la demande spécifique du Club de football de Deny Biram Ndao de faire constater par la plus haute juridiction sénégalaise du caractère illogique de cette disposition de la commission d’homologation des stades du Sénégal (une nouvelle creation denla FSF) le juge supérieur a ici une occasion unique de mettre sous l’autorité de son jugement toute matière et toute activité se déroulant dans le territoire sénégalaise. De ce que je m’en souvienne c’est la COMPETENCE RATIONE LOCI du magistrat senegalais qui est challengée ici.

Mieux, je suis d’avis que les statuts et règlements généraux de la FSF violent la constitution sénégalaise en ce sens qu’ils veulent substituer à la justice nationale, des matières autres que sportives ou liées au sportif, ce qui rompt le principe de l’égalité de toutes les personnes morales y compris de droit publique, devant la Loi.

En effet comment est il imaginable qu’au Sénégal, les actes que posent le PRÉSIDENT De la RÉPUBLIQUE puissent être susceptibles de Recours, que les actes qui proviennent des institutions telles que l’assemblée nationale le soient également, et qu’une association, de surcroît dépositaire d’une mission de service public ne le soit pas ?

Faire signer aux clubs et associations une disposition leur interdisant de saisir la Justice en toute matière est anti-constitutionnelle en ce sens que la Charte Fondamentale met EXCLUSIVEMENT à la CHARGE des cours et tribunaux le règlements des litiges intervenants au Sénégal ou mettant en cause des personnes (physiques ou morales) sénégalaises.

Cette disposition par laquelle les clubs sénégalais s’engagent à ne pas saisir la Justice ne saurait en aucune manière être d’ordre général.

L’on peut comprendre que pour toute matière sportive (organisation du football, règles en vigueur pour organiser la montée et la descente, règles disciplinaires concernant les acteurs du football -joueurs arbitres personnels administratifs et même clubs), ou pour toute matière connexe (relations contractuels entre acteurs, question liées au marketing et ou au sponsoring etc…) que ce soit la FSF à travers ses instances disciplinaires et d’appel qui soit exclusivement compétente et que par la suite le TAS le soit.

Mais il est inadmissible que la matière administrative, réglementaire autre que discipinaire (une disposition interdisant la tenue de matchs dans un stade privé- même s’il respecte les normes Fifa) soit également réservée exclusivement à la FSF qui s’autorise même un pouvoir de sanction (suspension, radiation) pour s’arroger un pouvoir de COMPETENCE EXCLUSIVE, ABDOLU ET EN TOUTE MATIERE, au Sénégal pays indépendant, soumis d’abord et avant tout à ses PROPRES LOIS.

Monsieur Mady Toure devra dores et déjà préparer avec ses avocats un dossier en référé à déposer en urgence à la cour supreme en réponse et en prévision aux menaces de la FSF de sanctionner GF parce qu’ elle a eu l’outrecuidance de saisir la JUSTICE SENEGALAISE. Ce sera une nouvelle occasion pour la justice sénégalaise d’acter son autorité (la cour de cassation en France n’y est pas allé par d’autres chemins).

Sauf si la LOI PORTANT CODE DU SPORT, l’autorisait, la FSF ne saurait s’arroger le pouvoir de n’être soumis qu’à ses propres textes et à son propre droit.

Mieux, GF doit se préparer à soulever une exception d’inconstitutionnalité dans le cadre de cette procédure. Pour qu’enfin le droit soit dit et que le Sénégal recouvre sa Souveraineté Judiciaire en toute matière.

A ceux qui diront que « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude » en référence au fait que GF a librement consenti à respecter cette disposition denla FSF de ne jamais saisir les juridictions nationales, la réponse coule de source : entre le fort et le faible c’est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit !

Bamba Kassé

Abdoulaye Daouda Diallo démis de ses fonctions de président du CESE : contexte et enjeux politiques

Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre et président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), a été démis de ses fonctions par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette décision survient en même temps que la révocation d’Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Ces destitutions marquent une nouvelle phase dans la réorganisation institutionnelle opérée par le chef de l’État.

Selon le journal Les Échos, Abdoulaye Daouda Diallo aurait pressenti son éviction, puisque, bien avant l’annonce officielle, il avait quitté son logement de fonction à Fann Résidence. Il aurait déménagé avec sa famille dans un appartement luxueux situé aux Almadies, un quartier huppé de Dakar. Ce déménagement, effectué une semaine avant son limogeage, semble indiquer qu’il était informé de l’évolution imminente de sa situation.

Les démissions d’Abdoulaye Daouda Diallo et d’Aminata Mbengue Ndiaye interviennent au lendemain du rejet du projet de loi visant à supprimer le CESE et le HCCT, deux institutions jugées redondantes par une partie de la classe politique. Le président Faye, dans sa volonté de rationaliser les structures de gouvernance, a choisi de mettre un terme à ces présidences. Il s’agit d’une décision qui s’inscrit dans le cadre plus large de réformes pour réduire les dépenses publiques et améliorer l’efficacité institutionnelle.

Abdoulaye Daouda Diallo, figure influente au sein de la majorité présidentielle, voit ainsi sa carrière politique se heurter à un obstacle. Son éviction pourrait être perçue comme une conséquence des réajustements stratégiques menés par l’exécutif. Cette décision, qui semble avoir été calculée, soulève également des interrogations sur l’avenir des institutions supprimées et sur la place qu’occuperont leurs anciens responsables dans la sphère politique sénégalaise.

Le départ d’Abdoulaye Daouda Diallo de la présidence du CESE est un signe des mutations en cours au sein des institutions de l’État sénégalais. Cette éviction, couplée à celle d’Aminata Mbengue Ndiaye, marque un tournant dans la gestion des instances publiques et reflète une volonté de refonte structurelle. Reste à voir comment ces changements influenceront la scène politique nationale, déjà en pleine recomposition.

Tivaouane : Unité et réponse face aux propos polémiques de Cheikh Omar Diagne lors du Burd 2024

À l’occasion du Burd 2024, une tension s’est invitée dans les discours religieux. Serigne Moustapha Sy Al Amine, figure influente de la communauté tidjane, a exprimé son désaccord suite à des propos tenus par Cheikh Omar Diagne à l’encontre de Mame El Hadj Malick Sy, fondateur de la confrérie. S’adressant à Bassirou Diomaye Faye, président du parti PASTEF, Serigne Moustapha Sy a souligné l’hospitalité constante de Tivaouane à l’égard de ses hôtes et a appelé à préserver la cordialité.

Dans la même lignée, Serigne Mansour Sy Djamil, une autre figure éminente de la tidjaniya, a réaffirmé la place primordiale de Mame El Hadj Malick Sy dans le cœur des talibés. Selon lui, la meilleure réponse à ces propos controversés réside dans l’organisation réussie du prochain Gamou, un événement central de la communauté musulmane. Il a encouragé la jeunesse tidjane à se mobiliser pour montrer, par leur présence et leur engagement, l’honneur et le respect que mérite Mame El Hadj Malick Sy.

Ces interventions mettent en lumière l’importance de l’unité et du respect dans la gestion des désaccords au sein de la communauté religieuse. Le message est clair : malgré les divergences, la confrérie tidjane se concentre sur la réussite de ses événements majeurs, tels que le Gamou, pour consolider son héritage spirituel et renforcer la cohésion entre ses membres.

Ousmane Sonko relance la traque des dilapidations de fonds publics : L’affaire Prodac de nouveau sur la table

Ce mercredi, Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et président de Pastef, a annoncé le lancement imminent d’une vaste opération visant à traquer les membres de l’ancien régime coupables de dilapidation de fonds publics. Selon le quotidien Libération, cette opération est déjà en cours. L’un des dossiers phares de cette traque est l’affaire du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac), une affaire qui a marqué le paysage politique sénégalais ces dernières années.

L’enquête sur le Prodac, menée par la Division des investigations criminelles (DIC), a été relancée après la transmission d’un rapport clé de l’Inspection générale des finances (IGF). Ce rapport, au cœur de nombreuses polémiques, est aujourd’hui entre les mains des enquêteurs.

L’affaire Prodac avait déjà valu à Ousmane Sonko une condamnation pour diffamation en raison de ses accusations contre Mame Mbaye Niang, ancien ministre chargé de la tutelle du programme. Sonko, alors opposant, avait affirmé que le rapport de l’IGF avait épinglé l’ancien ministre pour des malversations. Mame Mbaye Niang avait catégoriquement nié ces accusations, allant jusqu’à affirmer que le rapport mentionné n’existait pas.

Ces accusations avaient conduit à un procès retentissant, qui s’était soldé par la condamnation de Sonko, le privant de sa candidature pour la présidentielle du 24 mars 2024. Le leader de Pastef avait alors dénoncé une manœuvre politique visant à l’écarter de la course au pouvoir.

Cependant, la tournure actuelle des événements semble jouer en faveur du Premier ministre. Lors d’un rassemblement au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Rose, Sonko a rappelé les faits avec fermeté : « J’ai été trainé en justice, privé de candidature parce que j’avais dit qu’il y a un rapport qui a épinglé un ministre. Ils sont allés au ministère des Finances pour cacher ce rapport. Aujourd’hui, ce rapport est sur la table de mon bureau. »

Cette déclaration marque un tournant important dans cette affaire. Ce rapport, qui était resté dans l’ombre, a finalement refait surface et est désormais entre les mains de la DIC pour une enquête approfondie. Sonko, déterminé à aller jusqu’au bout, a réaffirmé sa volonté de tenir responsables ceux qui se sont enrichis illicitement sous l’ancien régime.

Le lancement de cette opération de traque des dilapidations de fonds publics, dans un contexte politique tendu, suscite de nombreuses réactions. Pour certains observateurs, cette relance de l’affaire Prodac pourrait être perçue comme une riposte politique de Sonko, visant à redorer son blason après sa condamnation pour diffamation. D’autres y voient un véritable effort pour instaurer la transparence et la bonne gouvernance au sein des institutions sénégalaises.

Il reste à voir si cette enquête aboutira à des poursuites judiciaires contre les responsables impliqués dans le scandale du Prodac. Quoi qu’il en soit, Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, semble déterminé à solder les comptes avec le passé et à faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale.

Alors que l’opération de traque s’intensifie, l’attention reste rivée sur les conclusions de l’enquête en cours et les répercussions politiques qu’elles pourraient engendrer.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°264 – du 05/09/2024

🔴 VISÉ PAR UNE MOTION DE CENSURE : SONKO REBAT LES CARTES
🔴 « FAUTE DE VISION, LE POUVOIR OPTE POUR LA DIVISION » : LE TOHU-BOHU INSTITUTIONNEL EST INTENTIONNEL, SELON TAS

🔴 PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À JOUER EN LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE : HAPSATOU MALADO DIALLO LAISSE SON EMPREINTE DANS L’HISTOIRE
🔴 SA RETRAITE ANNONCÉE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : BOMBARDIER DÉMENT LA RUMEUR

« Enfantillage, amateurisme et confusion de rôles au sommet de l’Etat », (Thierno Bocoum)

Le Premier ministre, fidèle à son habitude de vouloir faire croire en toutes circonstances que c’est lui qui décide et non le Président de la République, nous a fait part de sa décision de faire barrage à la motion de censure déposée à l’Assemblée nationale. 

Cette décision du PM a été finalement validée à travers un décret présidentiel.  

Retenons bien ceci : il n’a pas déclaré qu’il ferait sa déclaration de politique générale tant attendue mais plutôt qu’il ne laisserait pas passer sa destitution à travers une motion de censure.  

La nuance est importante. 

En réalité, en greffant la DPG dans l’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée par le président de la République, le PM a voulu profiter du dernier alinéa de l’article 97 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale qui permet, face à toute diligence, de prolonger le délai de la DPG d’au moins 8 jours après la saisine des députés.  

(L’Assemblée nationale doit être informée huit jours au moins avant la date retenue.) 

Ce délai coïncidera avec le 12 septembre date repère pour une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale. 

Il n’a donc aucune intention de faire une déclaration de politique générale devant les députés. 

Ce jeu enfantin au sommet de l’Etat ayant conduit à l’ouverture d’une session extraordinaire pour faire voter une loi portant suppression du HCCT et du CESE tout en connaissant d’avance les résultats d’un tel vote, a été reconduit.  

Le président de la République avait déjà pronostiqué le résultat de cette session en ayant déclaré, face à la presse, n’avoir pas de majorité pouvant lui permettre de faire passer ses réformes. Et pourtant, il n’a pas hésité à franchir le pas et à orienter les projecteurs sur une triste scène de théâtre. 

Pourquoi n’ont-ils pas attendu le 12 septembre pour dissoudre l’Assemblée nationale et nous épargner tout ce jeu qui prend en otage notre pays alors que les priorités sont ailleurs ?  

Ce mois de septembre est le mois qui avait été désigné pour présenter le projet tant attendu. 
Malheureusement, il est déjà un mois de polémique et de politique politicienne qui ne fait que retarder la correcte prise en charge des besoins majeurs et urgents des populations. 

Il est évident que les tonneaux vides sont ceux qui font le plus de bruit.  

Thierno Bocoum 
Président AGIR

« Motion de censure déposée : le Président fixe la session extraordinaire et la majorité obtient la tenue de la DPG »

Lors de la réunion du bureau de l’Assemblée nationale, le président Amadou Mame Diop a annoncé que le président du groupe Benno Bokk Yakaar (BBY), Abdou Mbow, avait déposé une motion de censure la veille et informé le président de la République. Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné au Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale (DPG). En outre, le chef de l’État a fixé l’ouverture de la session extraordinaire pour demain, jeudi, à 10 heures. Le groupe parlementaire BBY considère cela comme « une grande victoire pour les députés de la majorité, qui ont finalement réussi à exiger la tenue de la DPG après plusieurs retards. »

Une Troisième Session Extraordinaire de l’Assemblée Nationale Annoncée : Enjeux et Débats à Venir

L’Assemblée nationale se trouve de nouveau sous les projecteurs, suite à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a provoqué une réunion d’urgence du bureau parlementaire cet après-midi. D’après les informations obtenues, cette réunion vise à entériner l’ouverture d’une troisième session extraordinaire, demandée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

La convocation de cette session supplémentaire, prévue pour ce jeudi, intervient dans un contexte politique tendu. Au cœur de l’ordre du jour, deux à trois projets de loi seront débattus, parmi lesquels figure la déclaration de politique générale (DPG), un document stratégique crucial qui oriente l’action gouvernementale.

L’ouverture de cette session extraordinaire n’est pas sans controverse. En effet, la DPG, qui devait être soumise plus tôt, avait été bloquée en raison de manquements relevés dans le règlement intérieur de l’Assemblée. Ces irrégularités, ayant suscité des débats au sein de l’hémicycle, ont finalement été résolues après l’approbation du règlement par le Conseil constitutionnel, qui a annoncé sa publication prochaine dans le journal officiel.

Cette session extraordinaire s’annonce donc décisive, non seulement pour l’avenir de la DPG, mais aussi pour l’équilibre des forces politiques au sein de l’Assemblée nationale. Les débats promettent d’être animés, reflétant les enjeux majeurs qui pèsent sur le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Révocations au HCCT et au CESE : Bassirou Diomaye Faye met fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye (Document)

Le 4 septembre 2024, le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a signé deux décrets importants mettant fin aux fonctions de hauts responsables des institutions sénégalaises. Madame Aminata Mbengue Ndiaye a été déchue de son poste de Présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), tandis que Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a également été révoqué de ses fonctions de Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).

Cette décision marque une étape notable dans la réorganisation des instances consultatives du pays. Les décrets n’ont pas précisé les motifs de ces changements, laissant place à diverses spéculations sur les raisons politiques ou administratives derrière ces décisions. Ces révocations interviennent à un moment crucial, alors que le pays se prépare à aborder de nouveaux défis économiques, sociaux et environnementaux.

Les institutions concernées jouent un rôle essentiel dans le processus décisionnel au Sénégal, en offrant des recommandations et des conseils sur des questions majeures. Le départ de ces deux figures de proue pourrait entraîner des ajustements importants dans la dynamique de ces conseils et potentiellement influencer les orientations politiques et stratégiques à venir.

Le président Faye devra désormais nommer de nouveaux responsables pour ces postes clés, et la nomination de ces remplaçants sera scrutée de près par les observateurs politiques et la société civile. Les prochaines semaines devraient apporter davantage de précisions sur les nouveaux titulaires et leurs éventuelles priorités pour ces institutions cruciales.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a démis de leurs fonctions Aminata Mbengue Ndiaye, présidente du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, ainsi qu’Abdoulaye Daouda Diallo, président du Conseil Économique, Social et Environnemental.

Mimi Touré et les Pionnières Oubliées : Un Manque de Respect pour l’Histoire des Femmes Politiques

Lors d’une récente émission, l’ancienne Premier ministre Mimi Touré a émis des propos controversés, dénigrant les femmes politiques sénégalaises des générations précédentes en qualifiant la plupart d’entre elles d’« illettrées » “Khakharkates” et en réduisant leur rôle à celui de simples figures folkloriques. Ces paroles, choquantes de la part d’une femme qui devrait au contraire prendre exemple sur ces pionnières, sont non seulement décevantes mais aussi incompréhensibles. En tant que personnalité politique de premier plan, Mimi Touré aurait dû reconnaître l’héritage de ces femmes d’exception, au lieu de les réduire à des stéréotypes injustifiés et stéréotype.Cette attitude révèle une méconnaissance flagrante de l’histoire des femmes leaders qui ont pavé la voie pour l’engagement politique des femmes au Sénégal.

Il est important de rappeler à Mimi Touré que Soukeyna Konaré est une figure emblématique de l’histoire politique du Sénégal. Elle a joué un rôle crucial dans la mobilisation de l’électorat féminin à une époque où l’élite africaine réclamait de prendre le pouvoir, écartant ainsi les métis et les Européens. Son engagement, aux côtés d’autres pionnières telles qu’Adja Ndoumbé Ndiaye, Arame Tchoumbé Samb, Rose Basse, Jeanne Martin Cissé, et Aïda Sarr, a permis de poser les premières pierres du militantisme féminin au Sénégal. Ces femmes, regroupées au sein de l’Union des Femmes du Sénégal (U.F.S), ont été les premières à célébrer la Journée internationale de la femme le 8 mars 1954, marquant ainsi un tournant dans la reconnaissance des droits des femmes.

Ces premières générations de femmes formées à l’École normale des jeunes filles ont joué un rôle déterminant dans la création des premières associations féminines au Sénégal. Elles se sont consacrées à des activités sociales telles que l’enseignement de la couture, des causeries sur l’hygiène, et l’alphabétisation, contribuant ainsi à l’émancipation des femmes et à leur intégration active dans la société.

Des figures emblématiques comme Caroline Faye, Mantoulaye Guène, Lena Fall Diagne, et Seynabou Cissé, pour n’en citer que quelques-unes, ont marqué l’histoire par leur intelligence, leur courage, et leur engagement. Anciennes pensionnaires du prestigieux Lycée Ahmet Fall et de l’École normale des jeunes filles de Saint-Louis, elles étaient toutes majors de leur promotion, incarnant l’excellence académique et la détermination à transformer la société. Contrairement à l’image réductrice projetée par Mimi Touré, ces femmes n’étaient pas seulement des pionnières en politique, mais aussi des éducatrices de renom qui ont inspiré et formé des générations de jeunes filles à devenir des leaders confiantes et compétentes.

Caroline Faye, première femme députée du Sénégal, fut une figure clé dans la lutte pour les droits des femmes, tout en étant une intellectuelle respectée.

Fatoumata Ka, connue sous le nom de Madame Kâ Fatoumata, fut une pionnière en devenant la première femme Maire d’une ville au Sénégal. Sa carrière a marqué une étape significative dans la promotion de la représentation féminine dans le domaine juridique et administratif. En assumant ce rôle, elle a non seulement ouvert la voie pour d’autres femmes dans des professions dominées par les hommes, mais elle a également contribué à la reconnaissance et à l’égal accès aux opportunités professionnelles pour les femmes sénégalaises. Son engagement et son travail ont laissé un impact durable sur la société, soulignant l’importance de l’inclusion et de l’égalité des genres dans les institutions publiques. Autre figure, à savoir, la lionne,
Fambaye fall diop l’une des premières femmes syndicalistes à occuper un poste de ministre déléguée pour les immigrés auprès du ministère des affaires étrangères et des sénégalais de l’extérieur.
Mantoulaye Guène, par son engagement social et politique, a également contribué à l’éducation des femmes et à leur émancipation, tout en restant une source d’inspiration pour de nombreuses jeunes femmes. Sortie du prestigieux Lycée Ahmet Fall, major de sa promotion à l’École normale William Ponty de Rufisque, elle était une patriote dévouée et une socialiste engagée dont la passion pour le Sénégal et la justice sociale était inégalée. Son combat politique, notamment ses échanges mémorables à l’Assemblée nationale, témoigne de son courage et de sa détermination. Mantoulaye Guène reste une figure rare, dont l’engagement et la force de caractère continuent d’inspirer, à une époque où de tels leaders se font rares.

Ces femmes n’ont pas choisi de poursuivre des études supérieures en Europe,refusant des bourses d’etudes dans les plus grandes universités de France, préférant rester au Sénégal pour devenir enseignantes et infirmières, dédiant leur vie à l’éducation des femmes et à l’entretien de leurs familles tout en élevant des enfants qui deviendraient de brillants intellectuels. Je prends en témoin la brillante Dr. Aïda Mbodj qui a été comme une fille pour ces femmes.
Ces femmes étaient reconnue par les plus grands politiciens comme le président Senghor ,le Président Abdou Diouf et Madieyna Diouf, avec qui elles ont partagé les mêmes écoles.

Oh non elles n’étaient pas recrutées comme des « khakharkates » ; au contraire, elles se retrouvaient sur le terrain politique aux côtés des hommes. La vulgarité politique et le concept de « khakharkates » sont des phénomènes modernes qui n’existaient pas à leur époque.

Lena Fall Diagne, Arame Diène, et Seynabou Cissé, parmi tant d’autres, ont aussi su brillamment allier leurs carrières professionnelles à leur militantisme, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle génération de femmes leaders.

Réduire ces femmes à de simples figures « folkloriques » “Khakharkates” est non seulement une insulte à leur héritage, mais aussi une révision déplorable de l’histoire. Ces pionnières ont fait face aux défis de leur époque dans un contexte bien plus difficile que celui d’aujourd’hui, luttant pour les droits des femmes et leur place dans la société sénégalaise.

Il est crucial de rappeler à Mme Touré, ainsi qu’à tous ceux qui pourraient sous-estimer l’impact de ces pionnières, que l’histoire des femmes politiques au Sénégal est riche et complexe, marquée par des contributions profondes et durables. Plutôt que de les dénigrer, il serait plus judicieux de les honorer et de reconnaître que les droits et libertés dont jouissent les femmes politiques aujourd’hui sont en grande partie le fruit des luttes menées par ces femmes d’exception.

Mimi, il est essentiel de reconnaître que malgré tes réalisations et ton parcours, tu n’as pas surpassé l’œuvre colossale accomplie par ces femmes pionnières dans le combat pour les droits des femmes. Leur engagement s’est manifesté à une époque où les défis étaient beaucoup plus grands et les ressources beaucoup plus limitées. Elles ont lutté avec une ferveur et une détermination qui ont véritablement changé le cours de l’histoire pour les femmes au Sénégal.

Ces femmes ont réussi à créer un mouvement puissant, à mobiliser des foules, et à inspirer une génération entière, même dans des conditions extrêmement adverses. Leur capacité à galvaniser les masses, à fédérer les énergies autour de la cause féminine, et à faire avancer les droits des femmes dans un contexte social et politique complexe est inégalée.

Aujourd’hui, tu te tiens sur les épaules de ces géantes, mais force est de constater que tu n’as pas encore démontré la même capacité à rallier autant de monde derrière toi avec la même intensité et la même force qu’elles. Leur héritage est une source d’inspiration vivante qui continue de nourrir l’engagement de nombreuses femmes, et leur influence se fait toujours sentir dans le combat pour l’égalité et les droits des femmes.

Rapelles toi que l’histoire de ces femmes est riche et complexe, et que leur contribution au progrès social et politique des femmes mérite un respect et une reconnaissance continus. Ce sont elles qui ont pavé la voie, et leur capacité à galvaniser des foules pour la cause des femmes demeure inégalée.

En somme, le respect dû à ces figures historiques doit transcender les divisions politiques actuelles. Il est essentiel de reconnaître leur apport et de s’inspirer de leur exemple pour continuer à faire avancer la cause des femmes au Sénégal. Mimi Touré, en tant que figure publique influente, a le devoir de mesurer ses paroles et de rendre hommage à celles qui ont ouvert la voie.

Ces femmes ont non seulement contribué à l’évolution du rôle des femmes dans la société sénégalaise, mais elles ont également ouvert la voie pour les générations futures. Leurs efforts ont permis de donner une voix aux femmes dans un contexte où elles étaient souvent marginalisées, et leur héritage reste une source d’inspiration pour les femmes leaders d’aujourd’hui. Leur histoire mérite d’être racontée et honorée pour rappeler à tous l’importance de leur contribution à la construction du Sénégal moderne.

Madame Lissoune Ndiaye Dieng

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Contribution: le respect de la vie passe par le respect des règles. Ensemble, changeons nos comportements pour un avenir plus sûr sur nos routes ( Ma Diakhaté Niang).

La vue d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux m’a profondément attristé. Elle montre les circonstances tragiques d’un accident impliquant un chauffard à bord d’un pick-up, visiblement très pressé, qui a fini par heurter un bus Tata circulant tranquillement sur l’une des voies. Cet incident illustre de manière frappante les dangers du non-respect des règles de conduite et de l’imprudence sur nos routes. Chaque jour, des vies sont mises en péril par des comportements irresponsables comme celui-ci. Cette vidéo n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des conséquences dévastatrices que peuvent entraîner la précipitation et le mépris des autres usagers de la route. Elle nous rappelle douloureusement que la prudence et le respect du code de la route ne sont pas des options, mais des impératifs pour préserver la vie humaine.

Il est urgent que nous prenions tous conscience de l’importance de la sécurité routière. Chaque conducteur a la responsabilité de veiller à sa propre sécurité, ainsi qu’à celle des autres. Nous ne pouvons pas continuer à ignorer les dangers de l’imprudence et de l’excès de vitesse. Il en va de la vie de chacun d’entre nous. Que cet accident serve de leçon à tous et nous pousse à agir avec plus de responsabilité et de vigilance sur nos routes. Le respect des règles de conduite automobile est une nécessité absolue pour préserver nos vies et celles de nos proches. Ignorer ces règles, c’est mettre en péril notre sécurité et celle de toute la communauté. Nous devons, chacun à notre niveau, prendre la responsabilité de respecter scrupuleusement le code de la route. Cela ne doit pas être perçu comme une contrainte, mais comme un acte citoyen indispensable.

Le citoyen, qu’il soit conducteur ou passager dans un bus ou une voiture de transport, joue un rôle crucial dans la sécurité routière. En tant que passager, vous êtes le premier témoin des comportements au volant, et vous avez non seulement le droit, mais aussi le devoir de rappeler à l’ordre le chauffeur dès que vous constatez qu’il manque de respecter les règles du code de la route. Ce rappel à l’ordre est le premier point de sécurité. Il s’agit d’une action citoyenne simple mais essentielle qui peut sauver des vies. Ne pas tolérer les excès de vitesse, l’utilisation du téléphone au volant, ou encore le non-respect des feux de signalisation et des autres règles de circulation est un moyen efficace de prévenir les accidents. Le respect des règles de conduite n’est pas seulement la responsabilité du chauffeur, mais également de chaque personne présente dans le véhicule. En agissant ainsi, vous contribuez activement à la sécurité de tous les passagers et à celle des autres usagers de la route. Ensemble, par cette vigilance partagée, nous pouvons réduire les risques et améliorer la sécurité sur nos routes.

J’appelle nos autorités à prendre des mesures sévères et immédiates pour sanctionner les contrevenants. Les sanctions prévues par la loi doivent être appliquées avec toute la rigueur nécessaire pour dissuader ceux qui mettent en danger la vie des autres. La permissivité ne peut plus être tolérée face à l’hécatombe sur nos routes. Il est, en outre, urgent de moderniser notre système de surveillance routière. Nos routes doivent être équipées d’un matériel de surveillance performant, capable de détecter automatiquement les infractions, sans qu’il y ait besoin d’interactions directes entre les agents de la circulation et les chauffeurs. Pour cela, il est impératif de mettre en place un dispositif informatique efficace, soutenu par une base de données exhaustive regroupant les informations sur tous les propriétaires de véhicules. Ce système doit permettre une sanction rapide et sans faille des infractions, garantissant ainsi une sécurité accrue pour tous. En effet, dans le cadre de la régulation du secteur des transports et de la surveillance des conducteurs, il est impératif de mettre en place un système de contrôle et de surveillance robuste et efficace.

Ce système doit inclure l’installation de radars modernes pour contrôler la vitesse et détecter les infractions routières en temps réel. La présence de radars constitue un moyen dissuasif puissant contre les comportements dangereux sur nos routes, tout en permettant une sanction immédiate et juste des contrevenants.
De plus, le respect des contrôles techniques réguliers doit être strictement imposé. Chaque véhicule circulant sur nos routes doit être soumis à une inspection rigoureuse pour s’assurer qu’il est en bon état de fonctionnement, minimisant ainsi les risques d’accidents dus à des défaillances mécaniques. Il est essentiel que les autorités vérifient que ces contrôles techniques sont effectués dans les délais impartis et que les véhicules non conformes soient retirés de la circulation jusqu’à ce qu’ils soient remis en état.

Il est tout aussi impératif que l’État encourage l’implication des garages privés dans les opérations de contrôle technique des véhicules. Cela pourrait avoir plusieurs avantages notables comme l’augmentation du nombre de centres de contrôle, l’amélioration de la couverture territoriale, la stimulation de la concurrence, la contribution à la création d’emplois et l’allègement de la charge sur les centres publics. Cependant, il est important que cette ouverture soit encadrée par des normes strictes pour garantir que les garages privés respectent les mêmes standards de qualité et d’impartialité que les centres de contrôle technique actuels. Un suivi rigoureux serait nécessaire pour éviter toute dérive et garantir que la sécurité des véhicules reste la priorité absolue.

Aussi, l’État doit jouer un rôle clé dans la sécurisation des emplois liés au secteur des transports. En collaboration avec les transporteurs, il est essentiel de mettre en place un système qui assure la stabilité et la protection des travailleurs de ce secteur. Cela passe par la généralisation des contrats de travail formels, garantissant ainsi des conditions d’emploi justes et sécurisées. Il est également impératif que ces travailleurs bénéficient de prises en charge sociales adéquates, incluant l’accès à des services sociaux qui offriraient un soutien constant que ce soit en matière de santé, de bien-être, ou d’assistance en cas de besoin, afin de protéger ceux qui passent une grande partie de leur temps sur nos routes.

Par ailleurs, une rénovation du parc automobile est indispensable pour garantir que les véhicules en circulation répondent aux normes de sécurité modernes. Des véhicules en bon état sont moins susceptibles de tomber en panne ou de causer des accidents, contribuant ainsi à la sécurité générale sur nos routes.
Enfin, il est crucial de rénover et d’entretenir nos infrastructures routières pour que la sécurité soit garantie sur l’ensemble du réseau. Des routes bien conçues, entretenues et équipées de dispositifs de sécurité adaptés réduisent considérablement les risques d’accidents. L’État, en partenariat avec les transporteurs, doit s’engager à créer un environnement sécurisé pour tous les acteurs du secteur des transports, tant en matière d’emploi que d’infrastructures. C’est par une action conjointe et soutenue que nous pourrons améliorer la sécurité routière et assurer un avenir plus sûr pour tous.

Il est déterminant d’assurer que toutes les règles de conduite soient respectées par les conducteurs. Cela inclut le respect des limitations de vitesse, des feux de signalisation, et des zones de stationnement, ainsi que l’obligation de porter la ceinture de sécurité et de ne pas utiliser de téléphone portable au volant. Pour ce faire, des patrouilles de surveillance renforcées et des contrôles aléatoires doivent être mis en place, en complément des radars et des systèmes automatiques. Un système de contrôle et de surveillance bien pensé, combinant technologie et rigueur dans l’application des règles, est indispensable pour garantir la sécurité sur nos routes et pour réguler efficacement le secteur des transports. C’est une responsabilité collective qui appelle à l’action immédiate de toutes les parties prenantes.

J’appelle chacun d’entre nous à faire preuve de la plus grande prudence et à respecter la vie humaine. La vie est précieuse, et il est de notre devoir de la protéger. Il vaut toujours mieux arriver tard ou en retard que de risquer sa vie en cours de route. Nous devons nous rappeler constamment que chaque geste de prudence compte et peut faire la différence entre la vie et la mort.
Il est de notre responsabilité d’aider nos autorités dans cette mission de préservation des vies. De leur côté, elles doivent également mettre en place les mesures nécessaires pour assurer notre sécurité sur les routes. C’est un effort commun qui exige de la vigilance, de la rigueur, et surtout, du respect mutuel.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Défi politique : Thierno Bocoum met au défi Ousmane Sonko sur la motion de censure

Dans un climat politique de plus en plus tendu, Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a lancé un défi ouvert au Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier, dans une déclaration ce mardi, a affirmé avec assurance qu’aucune motion de censure ne serait déposée pour faire tomber son gouvernement. Une déclaration qui n’a pas tardé à susciter des réactions au sein de l’opposition.

« On verra bien comment le Premier ministre va empêcher le vote d’une motion de censure prévue à l’article 86 de la Constitution et à l’article 99 du Règlement intérieur. On verra bien s’il compte se placer au-dessus de la loi », a déclaré Thierno Bocoum dans une publication sur ses réseaux sociaux. Cette prise de position met en lumière la détermination de l’opposition à utiliser les moyens légaux à leur disposition pour défier le gouvernement en place.

La motion de censure est un mécanisme prévu par la Constitution et le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour contrôler le gouvernement. Selon l’article 86 de la Constitution et l’article 99 du Règlement intérieur, une motion de censure peut être proposée par les députés afin de sanctionner le gouvernement. Si elle est adoptée par une majorité, elle entraîne la démission du Premier ministre et de son gouvernement.

Ousmane Sonko, visiblement confiant, a affirmé que ce scénario ne se produirait pas : « Je veux rassurer tout le monde, nous avons entendu parler de motion de censure, faire tomber le gouvernement. Il n’y aura pas de motion de censure », a-t-il déclaré.

Les propos du Premier ministre ont été perçus par l’opposition comme une tentative de minimiser les procédures démocratiques en vigueur. Cependant, pour Thierno Bocoum, le défi est lancé et il est désormais question de savoir si le Premier ministre tiendra parole ou s’il sera confronté à une épreuve de force politique.

Ce bras de fer politique s’annonce déterminant pour l’avenir immédiat du gouvernement de Sonko et pour la stabilité du paysage politique national. Les jours à venir permettront de savoir si l’opposition parviendra à concrétiser ses intentions ou si le Premier ministre réussira à maintenir son gouvernement intact.

Bombardier tire sa révérence : Une légende de la lutte sénégalaise prend sa retraite

Le monde de la lutte sénégalaise est en émoi après l’annonce de la retraite sportive de Bombardier, de son vrai nom Serigne Ousmane Dia, à l’âge de 47 ans. Cette nouvelle, relayée par Wiwsport, marque la fin d’une époque pour un des plus grands noms de l’arène sénégalaise.

Né à Mbour, Bombardier a débuté sa carrière dans les années 90, gravissant rapidement les échelons grâce à une combinaison redoutable de puissance brute et de technique raffinée. Dès ses débuts, il s’est démarqué par sa stature imposante et son style unique, qui lui ont permis de s’imposer face à de nombreux adversaires redoutés.

Le couronnement de sa carrière a été marqué par l’obtention du titre de Roi des arènes, la distinction suprême dans la lutte sénégalaise, qu’il a détenue à plusieurs reprises. Ce titre, réservé aux plus grands champions, a solidifié la place de Bombardier dans l’histoire de ce sport emblématique du Sénégal. Ses combats mémorables, jalonnés de victoires éclatantes, ont contribué à forger sa légende.

Ces dernières années, malgré le poids des années, Bombardier a continué à se battre avec la même détermination, prouvant qu’il restait un adversaire redoutable. Cependant, après une période de réflexion, il a décidé qu’il était temps pour lui de raccrocher son nguimb, mettant ainsi fin à une carrière exceptionnelle.

Avec cette retraite, Bombardier laisse derrière lui un héritage inégalé. Son parcours est un modèle pour les générations futures de lutteurs sénégalais et son nom restera gravé dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Alors que l’arène perd l’une de ses figures les plus emblématiques, les fans se souviendront de Bombardier non seulement comme un champion, mais aussi comme un symbole de persévérance et d’excellence.

Convoquée en urgence : L’Assemblée nationale entre dans une nouvelle phase de turbulences politiques

Ce mercredi, l’Assemblée nationale est à nouveau sous les feux de la rampe, avec une convocation d’urgence du bureau à 17 heures. Selon des sources parlementaires, cette réunion précède une session extraordinaire prévue pour demain, jeudi, suite à un décret émis par le président de la République.

La convocation d’une session extraordinaire semble être une réponse stratégique face à la motion de censure que les députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont récemment annoncé. Selon une source interne, « le président a sorti un décret qu’il a envoyé au président de l’Assemblée nationale pour la convocation d’une session extraordinaire demain, jeudi. L’idée est de court-circuiter la motion de censure annoncée par les députés de Benno Bokk Yaakaar ». Cette manœuvre vise à priver ces députés de la majorité de l’opportunité d’introduire cette motion.

La situation politique semble se diriger vers une crise majeure, avec des spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale. « Les députés de Benno risquent de ne plus avoir le temps de passer à l’acte », indique notre source, soulignant le caractère inéluctable de cette escalade.

La motion de censure, qui constitue un acte fort dans la vie politique sénégalaise, pourrait donc ne jamais voir le jour si la session extraordinaire est maintenue. Cette manœuvre, perçue comme une tentative de contrecarrer l’initiative des députés de BBY, reflète la tension croissante au sein du paysage politique national.

La dissolution de l’Assemblée nationale, si elle se concrétise, ouvrirait une nouvelle phase d’incertitude, avec des répercussions potentiellement profondes sur l’équilibre des pouvoirs au Sénégal. Les prochaines heures seront cruciales pour le futur de la représentation nationale, alors que le pays retient son souffle dans l’attente de l’issue de cette nouvelle bataille politique.

Vers une Dissolution du CESE et du HCCT : La Révélation de la Première Ministre

La Première ministre a récemment dévoilé une information de taille concernant l’avenir des institutions clés du Sénégal. Lors d’une rencontre tenue ce mercredi avec le personnel de la Primature pour discuter de questions de réorganisation et de fonctionnement, Ousmane Sonko a laissé entendre que le président de la République pourrait prochainement dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).

Selon les propos de la Première ministre, les décrets relatifs à cette dissolution pourraient être pris dans les jours à venir. « Le président de la République va probablement prendre les décrets pour remercier Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye », a-t-elle affirmé. Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye, respectivement à la tête du CESE et du HCCT, seraient donc sur le point de quitter leurs fonctions, marquant un tournant significatif dans l’administration sénégalaise.

Outre la dissolution annoncée, la Première ministre a également révélé que le président compte bloquer le fonctionnement de ces institutions. Cette décision viserait à empêcher toute dépense de crédit, en attendant la finalisation de l’étude sur la rationalisation des dépenses publiques, actuellement en cours. « Aucun centime de crédit ne pourra être dépensé », a-t-elle martelé, soulignant l’importance de cette mesure dans le cadre de la réforme engagée par le gouvernement.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la promesse du régime actuel de rationaliser les dépenses publiques en supprimant ou réorganisant certaines institutions jugées peu essentielles. Le gouvernement, dans sa volonté de moderniser l’État, semble déterminé à aller au bout de cette réforme, qui pourrait marquer un profond changement dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

La dissolution du CESE et du HCCT, deux institutions majeures, serait donc une étape clé dans cette stratégie de rationalisation. Si cette mesure est effectivement mise en œuvre, elle pourrait redistribuer les cartes au sein de l’administration sénégalaise, tout en renforçant l’efficacité des dépenses publiques.

Le Sénégal pourrait donc bientôt assister à une réorganisation profonde de ses institutions, avec la dissolution probable du CESE et du HCCT. Cette décision, révélée par la Première ministre, témoigne de la volonté du gouvernement de réduire les dépenses publiques et de renforcer l’efficience de l’État. Les jours à venir seront décisifs pour connaître l’issue de cette réforme.

Le Premier Ministre Ousmane Sonko annonce le lancement imminent de la traque pour la reddition des comptes

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a annoncé ce mercredi le lancement imminent d’une vaste campagne de reddition des comptes. S’adressant au personnel de la primature, Sonko a précisé que cette initiative, qui devrait débuter cette semaine, répond à une demande croissante du peuple sénégalais pour une gestion transparente des deniers publics.

« Les gens ne peuvent pas se permettre, à coups de milliards, sur le foncier, sur les marchés publics, les marchés placés secret défense, sur les concessions et j’en passe… amasser des milliards et en sortir indemnes », a déclaré le Premier ministre. Cette déclaration intervient dans un contexte où des soupçons de détournement de fonds publics pèsent sur plusieurs figures de l’administration et du secteur privé.

Ousmane Sonko a également souligné que des mesures conservatoires ont déjà été prises pour empêcher les personnes concernées de quitter le pays, afin de garantir que les fonds mal acquis soient restitués au peuple sénégalais. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que cet argent puisse revenir au peuple », a-t-il affirmé avec détermination.

Cette traque pour la reddition des comptes marque une étape décisive dans la lutte contre la corruption au Sénégal, et le gouvernement semble déterminé à ne laisser aucune place à l’impunité. L’annonce du Premier ministre a été perçue comme un signal fort envoyé à tous ceux qui seraient tentés de s’enrichir illégalement aux dépens de l’État.

Alors que le lancement de cette campagne est attendu avec impatience, les Sénégalais espèrent que les actions annoncées par le gouvernement se traduiront par des résultats concrets, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions de l’État.

Ousmane Sonko se prononce sur la motion de censure : « Il n’y a pas de motion, ces gens auront autre chose à faire que d’être députés »

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a réagi ce mercredi aux rumeurs concernant une motion de censure initiée par le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour faire chuter son gouvernement. Lors d’une rencontre à la Primature, Sonko a balayé d’un revers de main ces spéculations, affirmant que les parlementaires de BBY auront « autre chose à faire que d’être députés » d’ici le 12 septembre.

Le ton tranchant employé par le Premier ministre semble annoncer un événement politique imminent, peut-être la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, lourde de sens, laisse entendre que le gouvernement prépare une réponse forte aux manœuvres de l’opposition.

Selon Sonko, la motion de censure, qui est souvent utilisée comme un outil parlementaire pour exprimer un manque de confiance envers le gouvernement en place, n’aura pas l’occasion d’être votée. Il a laissé entendre que l’opposition pourrait bientôt perdre sa plateforme législative, ce qui suggère une possible dissolution de la législature actuelle.

Si cette dissolution se concrétise, elle marquera un tournant significatif dans la crise politique que traverse le pays. Le Sénégal, réputé pour sa stabilité démocratique, pourrait alors entrer dans une nouvelle phase d’incertitude politique, alors que les acteurs politiques se préparent à de possibles élections anticipées. Le Premier ministre semble confiant dans sa capacité à surmonter cette épreuve, mais la question reste ouverte sur l’avenir immédiat de l’Assemblée nationale et sur la manière dont les différents camps politiques réagiront à cette possible dissolution.

Ce nouveau développement politique sera sans doute au centre des débats publics dans les jours à venir, alors que le Sénégal se dirige vers une semaine décisive pour son avenir institutionnel.

Bilan à mi-mandat de la ville de Dakar sous Barthélémy Dias : Réalisations et perspectives pour l’avenir

Du 5 au 7 septembre 2024, la mairie de Dakar, dirigée par Barthélémy Dias, organise un événement marquant à l’hôtel de ville pour présenter le bilan à mi-mandat couvrant la période de février 2022 à juillet 2024. Cet événement se veut une plateforme d’échange et de transparence, mettant en lumière les réalisations majeures de la municipalité dans différents secteurs stratégiques et partageant les perspectives pour la suite du mandat.

Depuis son élection, le maire Barthélémy Dias a placé les citoyens dakarois au cœur de son action. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 14.223 personnes ont bénéficié de bourses et d’allocations, et 50.000 citoyens ont reçu des secours pour les fêtes de Tabaski et de Pâques. Ces aides montrent l’engagement de la municipalité à soutenir les plus vulnérables, notamment dans un contexte économique difficile.

La santé des Dakarois est une priorité pour la mairie. L’un des actes les plus significatifs est l’acquisition de 40 générateurs pour le centre de dialyse de Liberté 6, permettant ainsi de prendre en charge 240 patients par semaine. En parallèle, la prise en charge médicale a été renforcée avec l’enrôlement de 10.500 bénéficiaires pour un montant de 2 milliards de francs CFA. De plus, 26 évacuations médicales à l’étranger ont été financées à hauteur de 88 millions de francs CFA, prouvant ainsi la volonté d’assurer un accès équitable aux soins de santé.

Sous la direction de Barthélémy Dias, la ville de Dakar a investi massivement dans l’amélioration de ses infrastructures routières. Avec un montant de plus de 7 milliards de francs CFA, plus de 157 km de routes ont été réhabilités, dont 11 km de nouvelles routes. Ces travaux incluent également l’installation de 60.000 points lumineux à travers la ville, soit 700 par km2, pour améliorer la sécurité des citoyens. En outre, des projets d’aménagements sportifs ont été menés à bien avec la réception de trois gazons synthétiques à Castors, Grand Yoff et Sicap Liberté, et un quatrième en cours à Cambérène.

Ces réalisations ne sont qu’une partie des efforts déployés par la municipalité de Dakar pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens. L’événement de septembre 2024 sera l’occasion pour Barthélémy Dias de partager les perspectives pour la suite de son mandat, notamment dans les domaines de l’éducation, de l’environnement, et de l’innovation urbaine.

Ce bilan à mi-mandat reflète l’engagement constant de la mairie envers le développement de la ville de Dakar, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leurs institutions locales. Les Dakarois peuvent s’attendre à d’autres initiatives audacieuses et structurantes dans les mois à venir.

Appel à la Sérénité dans l’Espace Politique : Un Cri d’Alerte de Zahra Iyane Thiam

Dans un contexte politique de plus en plus tendu, Zahra Iyane Thiam, ancienne directrice générale de l’Asepex, lance un appel pressant à la sérénité. Pour elle, il est urgent de « mettre balle à terre » et de restaurer la paix dans l’espace politique. Le climat conflictuel qui règne actuellement, selon elle, est non seulement insoutenable mais également dangereux pour le bien-être collectif.

Zahra Iyane Thiam souligne que ce climat de tension se fait ressentir à tous les niveaux de la vie active. Les familles, déjà confrontées à des défis multiples, peinent à faire face à l’ensemble des difficultés qui s’accumulent. Avec la rentrée des classes imminente, les inquiétudes se multiplient, notamment face à une réduction du coût de la vie qui, malgré les engagements et les mesures prises, tarde à se concrétiser.

Les préoccupations de Zahra Iyane Thiam ne s’arrêtent pas là. Elle met également en lumière la recrudescence des accidents de la route, les tragédies en mer, ainsi que la précarité de l’emploi qui atteint des sommets. L’insécurité grandissante et une diplomatie de plus en plus « rugueuse » et dépourvue de finesse viennent encore alourdir un tableau déjà sombre. « Nos partenaires internationaux s’inquiètent également de cette situation, » affirme-t-elle, appelant à un changement immédiat dans la manière de conduire les affaires publiques.

Face à cette situation critique, Zahra Iyane Thiam adresse un appel spécifique au président Bassirou Diomaye Faye. Elle l’invite à revoir sa position et à entamer des discussions avec la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démarche, selon elle, permettrait de différer la dissolution de l’Assemblée nationale jusqu’après le vote du budget, de présenter la Déclaration de Politique Générale (DPG) de Ousmane Sonko, et de retirer la motion de censure introduite par Abdou Mbow.

En adoptant cette approche, elle estime que la sérénité et l’ordre institutionnel pourront être rétablis, au moins pour la période cruciale qui s’annonce pour les finances publiques. « Les hommes passent, mais les institutions demeurent, » rappelle-t-elle, insistant sur l’importance de préserver les fondements de la République. Pour Zahra Iyane Thiam, il est clair que l’heure est venue de mettre de côté les manœuvres politiciennes et de se concentrer sur l’essentiel : l’avenir du Sénégal.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Auchan Retail Sénégal sous le feu du Fisc : Un bras de fer judiciaire s’engage à Dakar

La multinationale française Auchan, réputée pour son rôle majeur dans la grande distribution, est actuellement confrontée à une situation complexe au Sénégal. L’administration fiscale sénégalaise a en effet procédé à un redressement fiscal de la filiale locale de l’entreprise, Auchan Retail Sénégal. Ce redressement, dont le montant reste pour l’instant inconnu, est contesté par l’entreprise, qui a décidé de porter l’affaire devant la justice.

Selon les informations rapportées par Libération, Auchan Retail Sénégal est dans le viseur des autorités fiscales sénégalaises. L’administration fiscale a émis un redressement contre la filiale de la multinationale française, ce qui a conduit à une opposition judiciaire de la part d’Auchan. Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres litiges similaires, comme celui de la société Woodside, également en conflit avec le Fisc sénégalais.

Avant même que le tribunal ne se prononce sur le fond du dossier, la 2ème Chambre civile du tribunal de grande instance hors classe de Dakar a pris des mesures préliminaires. Saliou Dièye, expert du cabinet Fiddex Sda, a été désigné pour mener une mission de conciliation entre les parties. Cette décision a été officiellement communiquée par l’administrateur des greffes le 31 juillet dernier, marquant ainsi une étape importante dans le traitement de ce contentieux.

Pour Auchan, l’enjeu est de taille. Le groupe, qui a investi de manière significative au Sénégal, y voyant un marché stratégique, doit maintenant faire face à cette procédure qui pourrait avoir des répercussions financières et opérationnelles considérables. Pour le Sénégal, cette affaire s’inscrit dans une volonté de renforcer la régulation fiscale des entreprises opérant sur son territoire, dans un contexte où la transparence et l’équité fiscale deviennent des priorités pour les autorités.

Ce litige entre Auchan Retail Sénégal et le Fisc sénégalais met en lumière les défis auxquels les multinationales peuvent être confrontées lorsqu’elles opèrent dans des environnements fiscaux complexes. L’issue de ce bras de fer judiciaire sera scrutée de près, tant pour ses implications financières que pour son impact sur les relations économiques entre le Sénégal et les grandes entreprises internationales.

Crise Politique au Sénégal : Une motion de censure qui pourrait renverser le gouvernement Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition, marquée par une montée des tensions qui pourrait plonger le pays dans une crise institutionnelle majeure. Le climat se détériore après l’annonce par Abdou Mbow, président du groupe parlementaire de la majorité Benno Bokk Yakaar (BBY), de l’imminent dépôt d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette initiative s’inscrit dans une escalade continue du conflit qui oppose la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale au gouvernement en place, exacerbée par le récent rejet par BBY d’un projet de loi controversé.

Le rejet du projet de loi visant à dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ainsi que le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) a cristallisé les tensions entre BBY et le gouvernement Sonko. Ce texte, porté par le Premier ministre, a été perçu comme une tentative de centralisation du pouvoir, au détriment des organes consultatifs existants. Le rejet de cette initiative par la majorité parlementaire a ouvert la voie à une confrontation directe.

Le dépôt d’une motion de censure, bien que légal en vertu de l’article 86 de la Constitution sénégalaise, est une arme politique redoutable. En effet, si cette motion est adoptée, elle entraînera automatiquement la chute du gouvernement Sonko. Le soutien des députés de BBY, alliés à certains élus non-alignés, laisse peu de doute sur l’issue probable de ce vote.

Si la motion de censure est déposée, une session extraordinaire devra être convoquée pour en débattre, avec ou sans la présence d’Ousmane Sonko. Dans un tel scénario, la stabilité du gouvernement est gravement menacée. Le Premier ministre, déjà sous pression depuis sa prise de fonction, pourrait voir son gouvernement renversé, ce qui plongerait le Sénégal dans une période d’incertitude politique.

Les conséquences d’une telle crise pourraient être profondes. La chute du gouvernement Sonko mettrait fin à une administration qui s’est distinguée par des réformes audacieuses mais controversées. Cela pourrait également déclencher une crise de confiance au sein de la population, déjà éprouvée par les récentes manifestations et les tensions sociales grandissantes.

Le choix de BBY de recourir à une motion de censure divise la classe politique et l’opinion publique. D’un côté, les partisans de la coalition majoritaire considèrent cette démarche comme nécessaire pour mettre fin à un gouvernement qu’ils jugent inefficace et dangereux pour la stabilité du pays. De l’autre, les soutiens de Sonko dénoncent une manœuvre politique visant à écarter un leader qui a su capter l’aspiration au changement de nombreux Sénégalais.

La situation actuelle est donc à surveiller de près. Le Sénégal, longtemps perçu comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, fait face à un défi majeur. La manière dont cette crise sera résolue pourrait avoir des répercussions durables sur la scène politique nationale, ainsi que sur la perception internationale du pays.

En attendant, tous les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera bientôt un chapitre crucial de l’histoire politique sénégalaise.

Crise diplomatique entre le Maroc et le Sénégal : une tempête politique déclenchée par Cheikh Oumar Diagne

La scène diplomatique sénégalo-marocaine, habituellement caractérisée par une entente exemplaire, a récemment été secouée par une tempête politique sans précédent. En effet, des propos virulents tenus par Cheikh Oumar Diagne à l’encontre de Sa Majesté Mohamed VI et de son défunt père, Hassan II, ont provoqué un véritable tollé au sein du royaume chérifien. Ces déclarations incendiaires, émanant de l’une des figures les plus controversées de la scène politique sénégalaise, ont plongé les deux nations dans une période de tension inattendue.

Cheikh Oumar Diagne, connu pour ses positions tranchées et ses déclarations souvent polémiques, n’en est pas à son premier coup d’éclat. Toutefois, cette fois-ci, les répercussions sont d’une ampleur inédite. Les autorités marocaines n’ont pas tardé à exprimer leur indignation, mettant à l’épreuve une relation diplomatique jusque-là sans faille.

En réponse à ces attaques, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, s’est immédiatement dressé contre Cheikh Oumar Diagne. Dans une déclaration cinglante, il a dénoncé ce qu’il qualifie d’« attaques sataniques et démoniaques ». Pour Dany, ces propos ne relèvent pas seulement de l’opinion personnelle, mais constituent une attaque frontale contre un allié stratégique du Sénégal.

Dany n’a pas manqué de pointer du doigt le silence du Président Bassirou Diomaye Faye, qu’il qualifie de « complice ». Ce mutisme, selon lui, alimente les soupçons sur une éventuelle adhésion silencieuse aux propos de Cheikh Oumar Diagne, exacerbant ainsi la gravité de la situation.

Cette crise soulève également des questions au sein de l’opinion publique sénégalaise. Le journal Point Actu s’interroge sur l’avenir de Bassirou Diomaye Faye, actuel Directeur des moyens généraux de la présidence, et sur l’attitude du Président Macky Sall face à cette affaire. Sera-t-il contraint de limoger l’un de ses hauts fonctionnaires pour apaiser la situation ? Cette décision pourrait s’avérer cruciale pour préserver l’harmonie diplomatique entre Dakar et Rabat.

Le Sénégal, acteur clé sur la scène internationale africaine, se retrouve ainsi à un carrefour diplomatique délicat. La gestion de cette crise par le Président Macky Sall et son administration sera scrutée de près, tant par les partenaires régionaux que par l’opinion publique nationale.

La tension entre le Maroc et le Sénégal, bien que suscitée par des propos individuels, met en lumière la fragilité des relations internationales, où chaque mot peut avoir des conséquences disproportionnées. Alors que Rabat attend des actions concrètes de la part de Dakar, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des relations entre les deux nations. Cheikh Oumar Diagne, de par ses déclarations, a non seulement perturbé la scène politique sénégalaise, mais a également ouvert un débat sur les limites de la liberté d’expression lorsqu’elle porte atteinte aux symboles d’autres États.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°263 – du 04/09/2024

🔴 PUBLICATION AU JOURNAL OFFICIEL DE LA LOI PORTANT MODIFICATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : LA DPG, INÉLUCTABLE !
🔴 PLUS DE 194 MILLIARDS F CFA INVESTIS DANS L’ÉCONOMIE : LA SOCIÉTÉ CIVILE RÉCLAME SA PLACE DANS L’ÉLABORATION DES POLITIQUES PUBLIQUES

🔴 AZIZ NDIAYE SE PRONONCE SUR LA PRÉSIDENCE DU CNG : « LE POSTE DOIT ÊTRE ÉLECTIF ET NON NOMINATIF « 
🔴 DIOMANSY KAMARA SUR SON « PROTÉGÉ » : « NICOLAS JACKSON DEVIENDRA UN DES PLUS GRANDS BUTEURS AFRICAINS (…) »

Assemblée Nationale : Le nouveau règlement intérieur met Ousmane Sonko sous les projecteurs

La publication officielle du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée nationale dans le Journal Officiel marque un tournant décisif dans le processus législatif sénégalais. Le règlement, voté par une écrasante majorité de 163 députés, est désormais entériné sous la loi organique n° 2024-12, modifiant et complétant la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002, telle que modifiée, portant sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Ce texte a récemment été approuvé par le Conseil constitutionnel, confirmant ainsi la régularité de la procédure d’adoption.

Cette approbation ouvre la voie à l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions, qui comprennent notamment des modifications touchant aux fonctions et aux prérogatives du Premier ministre. Le texte révisé vise à clarifier les rôles et responsabilités au sein de l’exécutif, en particulier concernant la relation entre le Premier ministre et l’Assemblée nationale.

Le Premier ministre Ousmane Sonko, qui avait précédemment exprimé sa disponibilité pour présenter sa déclaration de politique générale, se retrouve désormais au cœur de l’attention. Avec la publication du règlement intérieur, toutes les conditions semblent réunies pour que Sonko puisse officiellement soumettre sa déclaration devant l’Assemblée. Cette étape est cruciale, car elle permettra non seulement de définir les grandes orientations du gouvernement, mais aussi de renforcer la coopération entre le législatif et l’exécutif.

Cependant, l’importance de cette publication dépasse la simple formalité administrative. Elle symbolise une étape clé dans la mise en place du cadre législatif nécessaire à la stabilité et au bon fonctionnement des institutions sénégalaises. Le nouveau règlement intérieur, en s’adaptant aux réalités actuelles, vise à améliorer la transparence et l’efficacité des travaux parlementaires, tout en assurant une meilleure articulation entre les différentes branches du pouvoir.

En somme, avec cette publication, la balle est désormais dans le camp du Premier ministre. Le pays attend avec intérêt la prochaine déclaration de politique générale, qui marquera un moment charnière dans la vie politique nationale. Le Premier ministre Ousmane Sonko devra donc saisir cette opportunité pour consolider son leadership et tracer une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal.

AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko
AN/ Publication du règlement intérieur au JO: La balle est dans le camp de Ousmane Sonko

Faty Dieng quitte la TFM après 12 ans de carrière : une page se tourne

Après 12 années marquées par un engagement sans faille et une présence régulière au sein du Groupe Futurs Médias, Faty Dieng, journaliste et présentatrice du journal en wolof à la TFM, a décidé de tourner la page. C’est elle-même qui a annoncé sa démission, mettant ainsi fin à une carrière qui l’a vue devenir l’une des figures incontournables du paysage médiatique sénégalais.

Faty Dieng, également auteure du roman « Chambe 7 », n’a pas précisé les raisons qui ont motivé son départ. Cette décision surprend de nombreux observateurs et fidèles téléspectateurs qui avaient l’habitude de la voir sur leurs écrans.

Son professionnalisme, sa maîtrise du wolof, et sa manière d’aborder l’actualité avec rigueur et humanité lui ont valu une reconnaissance unanime. Elle a su se démarquer dans un milieu souvent dominé par des défis, en apportant une touche personnelle à l’information et en inspirant de nombreux jeunes journalistes.

L’annonce de son départ laisse un vide certain à la TFM, chaîne phare du Groupe Futurs Médias. Toutefois, Faty Dieng n’a pas encore révélé ses projets futurs, laissant ainsi planer le mystère sur la suite de sa carrière.

Cette démission marque donc la fin d’une époque, tant pour la journaliste que pour ses nombreux admirateurs. En attendant d’en savoir plus sur ses prochaines aventures, le paysage médiatique sénégalais se retrouve orphelin d’une de ses voix les plus emblématiques.

Le ministre du Travail dépose plainte suite à des accusations diffamatoires

Le ministre du Travail, Yankhoba Diémé, a réagi avec fermeté aux accusations portées contre lui dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans cette vidéo, un homme affirme que le ministre aurait reçu 45 tonnes de ciment comme cadeau lors de sa visite à l’entreprise Ciments du Sahel. Selon cet homme, qui a fourni des détails spécifiques, le ministre aurait profité de sa position pour obtenir cet avantage.

Face à ces graves allégations, le ministre Diémé a rapidement démenti ces accusations lors d’une intervention sur la Radio Futurs Médias (RFM). Il a souligné que ces déclarations étaient « attentatoires à la réputation d’une autorité » et qu’il est de son devoir de rétablir la vérité. Pour ce faire, il a annoncé avoir déposé une plainte auprès du procureur de la République ce mardi 3 septembre, afin que la justice puisse se prononcer sur cette affaire.

Revenant sur les faits, le ministre a expliqué que sa visite aux Ciments du Sahel s’inscrivait dans une mission visant à protéger les droits des travailleurs et à résoudre les problèmes de représentation du personnel au sein de l’entreprise. Selon lui, cette mission a été couronnée de succès, et il regrette que des accusations infondées viennent ternir une initiative aussi positive.

Bien que l’auteur de la vidéo ait présenté ses excuses dans une nouvelle vidéo, le ministre a décidé de maintenir sa plainte, insistant sur l’importance de faire toute la lumière sur ces accusations devant la justice. Cette démarche, selon Diémé, est essentielle pour préserver l’intégrité des institutions et la réputation des responsables publics.

Cette affaire rappelle l’importance de la prudence dans les déclarations publiques, surtout lorsqu’elles concernent des personnalités de premier plan. La justice devra maintenant trancher et établir la véracité des faits dans ce dossier qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique.

Une République Menacée par le Sabotage et le Mépris des Institutions

Thierno Bocoum dénonce les dérives autocratiques et appelle à la sanction du gouvernement actuel

Un public mobilisé pour intimider les députés et qui crient « Sonko Sonko » au sein de l’hémicycle, un ministre de la justice qui annonce en pleine séance aux députés que le président de la République aurait promulgué la loi portant modification du règlement intérieur de l’assemblée nationale, après avoir ignoré la saisine du président de l’institution pour avis, une convocation dont l’issue était connue d’avance mais qui privilégiait un jeu de politique politicienne …voilà des actes de sabotage et d’enfantillage contre une institution de la république qui ne doivent pas rester sans suite.

Les députés ont été cohérents. Chacun a défendu sa ligne idéologique face au maintien ou non du CESE et du HCCT.

Par contre, le théâtre organisé avec un mépris affiché contre les institutions doit être sanctionné.

Le PM qui joue au dilatoire face à son obligation de faire sa DPG et affichant ostensiblement son manque de respect notoire à l’institution parlementaire et à la constitution doit être sanctionné.

Il est évident que depuis un certain temps, des séries de pièges enfantins ont été tendus aux députés de la majorité pour les pousser à l’erreur et ainsi se doter d’éléments de langage en vue de la prochaine campagne électorale pour les législatives.

Le but est de demander aux Sénégalais de leur permettre d’avoir une majorité face à une opposition qui souhaiterait bloquer leurs initiatives.

C’est trop enfantin.

Ces Sénégalais leur demanderont pourquoi le PM n’a pas fait sa DPG conformément aux dispositions de la constitution alors que tous les prétextes pour ne pas se présenter devant l’assemblée nationale ont été levé.

Ces sénégalais comprennent aisément cette politique politicienne qui a abouti à la convocation de cette session extraordinaire de l’Assemblee nationale. Ils sanctionneront le populisme qui leur porte aujourd’hui un tort considérable à l’heure de l’exercice du pouvoir.

En attendant d’œuvrer pleinement pour une nouvelle majorité capable de faire face aux dérives autocratiques du régime en place, nous soutenons, sans aucune réserve, ce projet de motion de censure contre le gouvernement du PM actuel.

Une motion qui, symboliquement, aura pour effet d’imposer le respect que doit avoir un nommé (PM) face à des élus, le respect que ce PM doit avoir face à ses obligations constitutionnelles.

Il reviendra au Président de la République d’utiliser ses pouvoirs de nomination et de dissolution afin de remettre les choses à l’endroit, s’il considère qu’il a encore un rôle à jouer.

Thierno Bocoum

Président AGIR

Rebondissement dans l’affaire « Aziz Dabala » : un seul tueur présumé, enquête sous critique

L’affaire « Aziz Dabala » connaît un tournant inattendu, selon les dernières révélations du journal L’AS dans son édition de ce mardi 3 septembre. Ce dossier complexe, qui a tenu en haleine l’opinion publique, pourrait voir son dénouement bouleversé par de nouvelles informations surprenantes.

D’après L’AS, citant des sources anonymes, il semblerait qu’il n’y ait qu’un seul tueur dans cette affaire. Ce dernier aurait avoué les faits, expliquant avoir agi sous l’emprise du chanvre indien. Les complices présumés, arrêtés et placés sous mandat de dépôt, semblent désormais hors de cause. Le journal rapporte que ces derniers, après avoir accompagné le tueur au Magal de Touba, auraient alerté les autorités ou se seraient confiés à leurs proches, dissociant ainsi leur implication directe dans les meurtres.

Le meurtre du danseur Aziz Dabala et de son neveu Wally, retrouvés morts dans l’appartement du premier à Pikine Technopole, avait conduit à l’arrestation de sept personnes, dont Nabou Lèye. Cependant, L’AS suggère que la jeune femme aurait été citée à tort dans cette affaire. La question de sa présence dans le dossier reste floue, ce qui soulève des doutes quant à la rigueur de l’enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Les critiques fusent quant à la manière dont l’enquête a été conduite. L’article évoque une enquête « bâclée », laissant de nombreuses zones d’ombre non élucidées. Le juge d’instruction, qui dispose de six mois pour faire la lumière sur cette affaire, aura la lourde tâche de démêler le vrai du faux et d’identifier les véritables coupables.

Le tueur présumé aurait fourni un récit troublant des événements. Selon lui, il se serait rendu chez Aziz Dabala pour de l’argent, tout en étant conscient de l’orientation sexuelle de la victime, qui l’aurait tenté de le séduire. Ce qui aurait commencé comme une rencontre apparemment anodine, se serait terminé de manière tragique par un coup de poignard fatal et une bagarre. Le tueur, blessé durant l’altercation, reste néanmoins la seule personne impliquée directement dans l’acte meurtrier, selon les dernières informations disponibles.

Alors que l’enquête se poursuit, cette nouvelle tournure des événements remet en question les premières conclusions de l’affaire « Aziz Dabala ». Le travail des enquêteurs est désormais scruté de près, et il appartient à la justice de faire éclater la vérité dans un dossier qui, pour l’heure, continue de susciter de nombreuses interrogations.

Démantèlement du Réseau de Trafic de Drogue à Niary Tally : Malick Thiandoum et ses Complices Déférés

Le mardi matin, le commissariat de Grand-Dakar, sous la direction du commissaire Adama Wele, a présenté Malick Thiandoum, chef d’un vaste réseau de trafic de drogue, et huit de ses complices devant le procureur de la République. Cette opération survient deux jours après la démantèlement de ce réseau, qui opérait à Niary Tally, un quartier de Dakar.

Malick Thiandoum, âgé de 59 ans, est considéré comme le cerveau de cette organisation criminelle. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à la justice : il a été déféré pour la sixième fois, une récidive qui démontre l’étendue de ses activités criminelles. Expert en dissimulation, Thiandoum a souvent usé de fausses identités pour échapper aux forces de l’ordre. Toutefois, grâce à la perspicacité des agents de police et à l’utilisation des techniques modernes d’identification, il a été démasqué.

Son casier judiciaire, désormais bien connu des services de police, révèle une carrière criminelle marquée par de multiples infractions sous différentes identités :

  • Mame Ass Thiandoum, 27 ans, condamné le 5 mai 2008 pour détention et usage de chanvre indien.
  • Idy Thiandoum, né en 1977 à Dakar, déféré pour agression, détention d’arme blanche, et coups et blessures volontaires le 12 novembre 1998.
  • Idy Thiandoum, né en 1974 à Dakar, alias Mame Ass Thiandoum, signalé pour association de malfaiteurs, vol avec agression, et détention de chanvre indien le 9 décembre 1999.
  • Mame Ass Thiandoum, né en 1974 à Dakar, impliqué dans des affaires de détention et trafic de chanvre indien.
  • Mame Ass Malick Thiandoum, impliqué dans des affaires de coups et blessures volontaires et d’injures publiques.

Malick Thiandoum avait transformé son domicile à Niary Tally en un véritable centre névralgique du trafic de drogue. Son modus operandi consistait à forcer ses clients à consommer sur place pour minimiser les risques de se faire repérer par la police. Une stratégie qui, finalement, n’a pas empêché son arrestation.

Avec cette énième arrestation, les autorités espèrent enfin mettre un terme aux activités criminelles de Malick Thiandoum, qui a causé tant de tort à la communauté de Niary Tally et au-delà. Le dénouement de cette affaire reste attendu avec l’audience à venir, où le sort de ce récidiviste sera décidé.

Diourbel. Installation du nouveau préfet :  » l’impulsion du développement sera ma priorité « 

Abdou khadre Diop, nouveau préfet du département de Diourbel a officielle ment pris fonction après une passation de service service tenue ce week-end à la salle des fêtes de la mairie de la commune. Il succède Ainsi à Maguette Diouk qui n’a fait que 6 mois à Diourbel.
Abdou Khadre Diop qui a quitté le département de Rufisque pour Diourbel n’a pas manqué s’exprimer sa vision pour Diourbel:  » l’impulsion du développement sera ma priorité  » à t- il souligné.

Le préfet a aussi manifesté son ambition de travailler en parfaite collaboration avec tous les acteurs locaux pour faire du département de Diourbel un pôle attractif et affirme  » nous participerons activent au développement du département et de la région et nous veillerons aussi au suivi des projets de l’Etat « .
Le préfet a également évoqué les questions sécuritaires, environementales et sécuritaires sans oublier la problématique de l’assainissement et du cadre de vie qui demeurent selon lui les priorités dans le département de Diourbel.
Abdou khadre Diop a également affirmer son intention d’accompagner les porteurs de projets et la jeunesse et souligne qu’il est l’écoute de la population Diourbelloise et sans distinction.

Le nouveau préfet du département de Diourbel connu pour son engagement et son sens du travail aura la lourde tâche de revaloriser le département de Diourbel qui demeure toujours à la traine sur beaucoup de domaines .

Benno Bokk Yaakaar dépose une motion de censure contre le gouvernement d’Ousmane Sonko

Les tensions politiques au Sénégal ont pris une nouvelle tournure ce lundi, avec l’annonce du dépôt imminent d’une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a fait cette déclaration lors de la plénière, précisant que la motion serait officiellement déposée ce mardi sur la table du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette initiative vise clairement à renverser le gouvernement en place, une action qui s’inscrit dans un contexte politique tendu marqué par de nombreuses confrontations entre les différentes forces politiques du pays. La décision de Benno Bokk Yaakaar, la coalition majoritaire à l’Assemblée nationale, reflète un climat de défiance croissante envers le gouvernement de Sonko, dont la gestion des affaires de l’État est de plus en plus critiquée.

Le dépôt de cette motion de censure pourrait marquer un tournant majeur dans l’arène politique sénégalaise. Si elle est adoptée, elle entraînera la chute du gouvernement, plongeant ainsi le pays dans une nouvelle phase d’incertitude politique. Toutefois, pour qu’une telle motion aboutisse, elle doit recueillir une majorité des voix des députés, un défi qui n’est pas sans obstacles, malgré la force numérique de Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée.

Les prochains jours s’annoncent décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les acteurs politiques et les citoyens suivent de près cette évolution. La motion de censure, si elle est adoptée, pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au sein du gouvernement et au-delà.

Contribution à l’aménagement du territoire et à l’urbanisme dans nos collectivités locales

La loi n° 96-07 du 22 mars 1996 portant transfert de compétences aux régions, communes et communautés rurales a consacré en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme le transfert de certaines compétences qui relevaient de l’État aux collectivités locales. En 2013, ce processus de décentralisation a été renforcé, via une troisième réforme territoriale et administrative d’ampleur : l’Acte III de la décentralisation. Cette réforme, qui marque une refondation majeure de l’action territoriale de l’État, a pour ambition d’organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. Depuis le transfert de ces compétences, l’adoption de règlements d’urbanisme locaux au fil des années reste encore très dérisoire. En effet, les collectivités locales accusent un grand retard dans leurs missions   de mise en place d’orientations, de politiques et de règlements d’urbanisme claires et efficaces en matière de planification de leurs territoires. Et s’ils existent, ces orientations, politiques et règlements peinent à être mises en œuvre, faute de ressources humaines, matérielles et financières.

Autrement dit, la pratique de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme au Sénégal fonctionne à l’abris de certains principes habituellement associés au développement urbain durable. À cela s’ajoute, pour la plupart des collectivités locales, une exploitation encore très timide des outils de réglementation qui fixent les règles, les normes et les critères d’évaluation encadrant    les constructions et l’usage des bâtiments et des terrains.
Dans un tel contexte, comment peut-on aspirer à avoir des villes fonctionnelles, durables, écologiques et au diapason des meilleures théories et pratiques en aménagement du territoire et   en urbanisme?

Il est plus que temps de repenser nos façons de bâtir nos territoires et d’interagir adéquatement avec eux pour un cadre de vie sain et futuriste.

Revoir nos façons de bâtir nos territoires
Prenons juste l’exemple du zonage qui permet de diviser un territoire en zones, en vue de contrôler l’usage des terrains et des bâtiments. Au Sénégal, il est clair qu’il y a un manque d’engagement savant dans le contrôle des usages et des constructions (cadre bâti non homogène). Dans les grands centres urbains comme Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack et Fatick, il peut être constater aisément le manque de cohérence dans certaines formes urbaines. Par exemple, un immeuble R+15 peut être construit à côté d’un immeuble R+1. Soit, il y a une absence de zonage qui réglemente la hauteur des bâtiments, soit il est mal pensé ou tout simplement non conforme aux règlements applicables. Le cas des constructions dans le domaine public maritime, notamment au niveau de la Corniche est révélateur du manque de sérieux dans le contrôle des constructions et l’application des règlements d’urbanisme en vigueur. Le cas de l’immeuble de Madiambal Diagne parmi tant d’autres immeubles, qui cachent des vues panoramiques très intéressantes sur la mer et le monument de la renaissance, est inadmissible. Une construction illégale restera toujours une construction illégale, peu importe si l’immeuble a obtenu toutes les autorisations nécessaires. En matière d’urbanisme, la délivrance d’une autorisation de construire non conforme à la règlementation en vigueur par les autorités compétentes ne rend pas conforme une construction illégale. En l’espèce, des recours en démolition doivent toujours être utilisés pour préserver le domaine public maritime. En ce sens, nous félicitons les nouvelles autorités qui ont mis en arrêt toutes les constructions en cours sur la Corniche afin de faire la lumière sur la conformité de ces constructions et sur les conditions d’émission des autorisations de construire pour certains immeubles litigieux. 

Le zonage est aussi un moyen efficace pour développer un territoire de façon ordonnée au moyen du contrôle de l’utilisation du sol. N’y a-t-il pas un vide ou une mauvaise application des Plans d’Aménagement de Zone (PAZ) qui réglementent de manière détaillée l’utilisation des sols dans une zone donnée? Par exemple pour construire un terrain au Sénégal, certains règlements d’urbanisme n’exigent pas la présence d’espaces paysagers communément appelés espaces verts. Pourtant, ils jouent un rôle primordial dans l’aménagement et la gestion de l’espace. Au-delà des aspects esthétiques, d’amélioration de la qualité de vie et de la biodiversité et de réduction des îlots de chaleur urbains, les espaces verts contribuent à la purification de l’air en absorbant le dioxyde de carbone et en produisant de l’oxygène. Ils permettent également de limiter l’érosion des sols et de filtrer les eaux de pluie, contribuant ainsi à préserver la qualité de l’eau. 

Par ailleurs, il est important de repenser la manière dont les villes du Sénégal se construisent dans leur évolution en optant pour des matériaux durables et respectueux de l’environnement. Dans les villes, tout est construit au béton (du béton partout). Ce matériau, très prisé pour construire des immeubles à bureaux, des logements, des infrastructures publiques et des équipements de transport, augmente la chaleur urbaine et entraine des problèmes d’inondation en limitant l’absorption naturelle de l’eau dans le sol. L’équilibre écologique est gravement rompu sans aucune alternative de canalisation capable de rétablir les routes et autoroutes de l’eau, du vent. 

Il est essentiel de mettre en place des politiques de planification urbaine efficaces pour réguler l’occupation et garantir un développement durable et équitable pour tous. L’occupation illégale et anarchique de l’espace public observée à Dakar et dans toutes les villes régionales doit faire réfléchir et agir dans le sens de l’amélioration de l’environnement urbain. C’est l’occasion de féliciter les autorités du Sénégal dans leur effort de libérer certains espaces (Colobane, Rond-point Shell de Keur Massar…). Toutefois, il est important que le masla dans ce domaine cesse et que les collectivités locales entreprennent des actions plus structurantes et durables de déguerpissement sans complaisance. La congestion urbaine, la saturation des infrastructures, la dégradation de l’environnement urbain, l’augmentation des risques d’incendies, d’effondrements de bâtiments et d’accidents, la dégradation de l’image et de la réputation de nos villes sont le résultat de l’occupation illégale et anarchique de l’espace public.

Il est primordial de rationnaliser l’utilisation de nos infrastructures, équipements et espaces publics. Ces dernières années, l’État du Sénégal a investi beaucoup de milliards dans les infrastructures de transport (TER, BRT, autoroutes, routes…), mais le constat est unanime : ces grands projets sont souvent mal finis ou mal aménagés, notamment en ce qui a trait à la présence d’espaces verts attrayants et de mobiliers urbains de qualité. Les thiak thiak, les vendeurs à la sauvette, les mécaniciens de fortunes sous les ponts devraient inspirer les décideurs à contextualiser davantage les projets en aménagement et en urbanisme. Bâtir de telles infrastructures sans les accompagner d’infrastructures vertes (bande végétalisée le long des routes et dans les ronds-points, zones tampons naturelles, et bien d’autres encore) et sans répondre aux besoins de survie des premiers occupants est pour nous un travail précipité ou mal pensé. En plus, tous ces accompagnements jouent un rôle indispensable dans la rétention des eaux de ruissèlement, la réduction des gaz à effet de serre, etc.

Repenser l’assainissement au Sénégal pour agir autrement 

L’assainissement et le cadre de vie sont importants dans nos sociétés actuelles, d’autant plus qu’ils peuvent impacter considérablement la sécurité et la santé publiques d’un pays.

Les inondations, qui touchent plusieurs villes du Sénégal depuis plusieurs années, ont notamment poussé les autorités à faire de la gestion des eaux de pluie une priorité à l’approche de chaque hivernage. Mais force est de constater que les hivernages se succèdent et passent, mais les problèmes restent, faute de mettre en place de vraies politiques d’assainissement. Pour enrayer ce fléau, il est important que l’État joue un rôle de premier plan et assume ses fonctions régaliennes en la matière, étant donné le manque de ressources financières et techniques des collectivités locales dans la planification et l’aménagement de leurs territoires. 

Ce qui est surtout préoccupant, c’est la nature des mesures prises (très limitées) pour résoudre un problème structurel majeur. Il est temps que l’État prenne ce problème à bras le cœur et propose des solutions durables. Dans son blog en date du 23 février 2023, intitulé Les inondations au Sénégal, les bassins de rétention représentent-ils une partie de la solution? le Programme de gestion du littoral ouest africain relatait les propos de Pape Goumba Lô, professeur à l’Université de Dakar, géologue et environnementaliste, invité de l’émission radiophonique La Voix du Littoral qui mentionnait ceci : on a aménagé et urbanisé sans connaître les zones inondables et non habitables. À Dakar et sa banlieue surpeuplée, il y a des zones basses en termes de cuvettes comme Liberté VI, Castors, Maristes, Dalifort, Pikine, Diamniadio, et des zones hautes comme le Cap Manuel. Il y a de cela des dizaines de milliers d’années, il existait des voies naturelles de passage d’eau, avant la culture de la sédentarisation, avec la construction des habitations et par conséquence, tout travail d’aménagement à Dakar devait tenir compte de cette réalité. Mais en ne voulant pas se plier à cette exigence, la zone de stockage appelée zone de captage, occupée aujourd’hui anarchiquement ainsi Les Maristes, identifiée comme lieu d’écoulement, sont parmi les causes des inondations du moment car ne jouant plus leurs rôles naturels.

Vous l’aurez compris, des villes et des quartiers ont été aménagés dans des zones inondables, parfois même sans la présence des services (lots non viabilisées). L’heure est venue de voir l’État et les collectivités locales prendre leurs responsabilités en proposant des solutions à ces populations dans un esprit innovant et constructif (relocalisation, restructuration de quartiers avec l’installation, le renouvellement ou le remplacement d’infrastructures urbaines en matière d’évacuation des eaux pluviales). 

Chaque acteur (État, collectivité locale, citoyen) doit prendre ses responsabilités face à son devoir de respect envers l’environnement dans un contexte de changements climatiques. L’absence ou l’insuffisance de politiques publiques en matière de collecte et de recyclage de déchets étant une des sources d’obstruction des réseaux d’évacuation des eaux pluviales existants, il est temps que les Sénégalais changent de mentalité concernant leur relation à l’environnement. Le fait de disposer de déchets de tout genre (sacs plastiques, bouteilles et autres encombrants) en milieu urbain, en milieu rural, dans la nature avec une indifférence totale ne nous aidera pas à éradiquer durablement la problématique des inondations. 
Le Président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a initié depuis son accession au pouvoir des journées nationales de Setal sunu Réew, incluant le curage des caniveaux, une initiative à saluer et à perpétuer. Toutefois, si on veut mieux résoudre la problématique des inondations au Sénégal, des investissements importants dans la construction de réseaux souterrains d’évacuation des eaux pluviales (autoroutes de l’eau) et d’ouvrages de retenue et de rétention devront être réalisés. L’État devra être un principal acteur dans le financement de ces infrastructures et ouvrages compte tenu du manque de moyens financiers des collectivités locales. Ces dernières devront aussi être plus proactives dans le ramassage et le recyclage des déchets solides. Délocaliser la décharge de Mbeubeus de Malika dans le département de Keur Massar, en dehors des zones d’habitation serait le plus grand signal lancé des autorités que nous sénégalais devons agir autrement avec notre environnement. Elles devront aussi faire appel à des modes de gouvernance territorial limitant l’accès à des zones vulnérables, telles les zones inondables, et en optimisant les fonctions naturelles du milieu pour prévenir les situations critiques. Enfin, les solutions sont d’ordre sociopolitiques et passent par une sensibilisation des enjeux pour faciliter les changements de comportement et favoriser les innovations.

 Réformer intelligemment nos lois, règlements et plans afin de moderniser la pratique de l’aménagement du territoire
Depuis la mise en application des lois, règlements et plans encadrant l’aménagement du territoire au Sénégal (Code de l’urbanisme, Plans Directeurs d’Urbanisme, Plans de Restructuration et de Régularisation Foncière, Plans d’Aménagement de Zone, etc.) combien de réformes ont été proposées afin de moderniser ces lois, règlements et plans? Y-a-t-il un monitoring ou un plan d’actions mis en place pour évaluer leur respect, leur mise en œuvre et leur efficacité sur le territoire ? 

Je suis convaincu que de nouvelles propositions de lois ou d’amendements de ces lois en matière d’habitat, d’aménagement durable du territoire et  d’urbanisme opérationnel doivent être mises en place sans tarder et qu’on veille surtout à leur application.

Aussi, il est une priorité absolue que les agences publiques en aménagement du territoire obtiennent les moyens de leurs politiques pour accompagner les collectivités  locales dans l’application des orientations et politiques nationales en la matière. Il convient surtout de penser à relire pour actualisation, l’acte 3 de la décentralisation qui est un processus consistant pour l’État à transférer au profit des collectivités locales certaines compétences et les ressources correspondantes. Il est utile de reconnaitre que les collectivités locales sont des gouvernements de proximité. Elles interviennent en premier plan au niveau local et auprès de leurs citoyens. Pour cela, il importe de renforcer leur autonomie et leurs octroyer davantage de moyens financiers et techniques. Elles ne peuvent pas se développer sans des soutiens financiers significatifs de l’État. Parallèlement, elles pourraient aussi réfléchir à diversifier leurs sources de revenus (rationalisation des taxes foncières et taxes de services, investissements dans l’agriculture, le foncier, etc.). Une autonomie financière des collectivités locales, combinée aux transferts financiers de l’État, permettrait de solidifier leurs assises financières afin de mieux répondre aux besoins de leurs citoyens.

Enfin, cette contribution voudrait attirer l’attention de l’État, des collectivités locales et des citoyens que l’aménagement et l’urbanisme constitue un domaine sérieux et seule la science et la rigueur permettront au Sénégal d’aménager convenablement son territoire et d’urbaniser savamment ses villes.
Mbégou Faye
Urbaniste, membre de l’ordre des urbanistes du Québec (Canada)
Diplômé de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, de l’Institut d’Urbanisme et d’Aménagement Régional d’Aix-Marseille et de l’université du Québec à Montréal. 

Air Sénégal : Le nouveau DG ferme 06 lignes déficitaires pour réduire les coûts

Air Sénégal se prépare à fermer six de ses vingt et une lignes à partir du 20 septembre, une décision stratégique prise par le nouveau directeur général, Tidiane Ndiaye, pour redresser la compagnie en difficulté. Les lignes concernées par cette fermeture sont New York (États-Unis), Barcelone (Espagne), Marseille (France), Lisbonne (Portugal), Douala (Cameroun) et Libreville (Gabon).

Selon le quotidien L’Observateur, ces six lignes étaient lourdement déficitaires, ce qui a motivé la décision de les fermer. En réduisant ces destinations, Air Sénégal espère réaliser des économies significatives, estimées à 3,4 milliards de francs CFA de charges mensuelles. En détail, New York représentait une charge de 1,45 milliard, Douala 331 millions, Libreville 391 millions, Marseille 377 millions, et Barcelone 311 millions. En prenant en compte les coûts d’assistance au sol et les dépenses liées au personnel navigant dans les pays de destination, ces économies mensuelles pourraient atteindre 3,6 milliards de francs CFA.

Bien que la fermeture de ces lignes entraînera une baisse de 21% du chiffre d’affaires de la compagnie, L’Observateur souligne que cette perte sera compensée par une réduction des charges mensuelles et une augmentation des revenus de 15% grâce au lancement de nouvelles lignes : Dakar-Ouagadougou, Bamako-Ouaga, Bamako-Abidjan et Abidjan-Cotonou.

Avec cette restructuration, Air Sénégal se recentrera sur 15 lignes, dont douze sous-régionales, deux domestiques et une intercontinentale vers Paris. Ce recentrage permettra à la compagnie de mieux se concentrer sur des routes plus rentables et d’optimiser ses opérations, tout en posant les bases d’une croissance future plus durable.

Cette décision fait partie d’un ensemble de mesures que Tidiane Ndiaye semble déterminé à mettre en œuvre pour sortir Air Sénégal de la crise. En réduisant les coûts et en se concentrant sur des lignes plus stratégiques, la compagnie espère retrouver une stabilité financière et mieux répondre aux attentes de ses clients. Le pari est risqué, mais nécessaire pour la survie à long terme de la compagnie nationale sénégalaise.

Gamou de Tivaouane : Le ministre de l’Intérieur assure une organisation sécurisée et efficace

À l’approche du Gamou de Tivaouane, prévu dans la nuit du 15 au 16 septembre, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une organisation optimale de cet important rassemblement religieux. Lors d’une rencontre avec les principaux acteurs impliqués, le ministre a détaillé les mesures mises en place pour répondre aux divers défis logistiques et sécuritaires.

Présidée par le Général Tine, cette réunion a rassemblé des figures religieuses influentes, notamment Serigne Mansour Sy Diamil et Serigne Habib Sy, ainsi que le gouverneur de Thiès et des représentants des services nationaux concernés. Les discussions ont porté sur des sujets essentiels tels que l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation des eaux pluviales et usées, la sécurité des fidèles, et la gestion du transport.

Le ministre a particulièrement insisté sur les mesures de sécurité renforcées que la Police et la Gendarmerie mettront en œuvre pour assurer un déroulement sans encombre du Gamou. Il a également garanti que des dispositifs seront déployés pour prévenir tout incident sur les routes, assurant ainsi un déplacement sécurisé des fidèles.

L’approvisionnement en eau potable et la gestion des infrastructures, deux aspects cruciaux pour cet événement de grande envergure, ont également été abordés. Le Général Tine a assuré que des engagements fermes avaient été pris pour garantir une logistique fluide et efficace.

Le ministre de l’Intérieur a exprimé sa gratitude à Serigne Mansour Sy Diamil, Serigne Habib Sy, ainsi qu’à l’ensemble de la délégation présente, pour leur coopération et leur engagement dans l’organisation de cet événement majeur du calendrier religieux sénalgalais. Il a réaffirmé la détermination de l’État à soutenir activement la réussite du Gamou de Tivaouane, en assurant la sécurité et le bien-être des fidèles.

Réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Le ministre de la Justice annonce la promulgation officielle

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé ce lundi la promulgation officielle de la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Cette réforme, attendue de longue date, entre désormais en vigueur et introduit des changements significatifs dans le fonctionnement de l’institution législative sénégalaise.

« Je suis en mesure de vous affirmer que le projet de loi organique a été déposé à 18 heures, que la loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été promulguée après avis favorable du Conseil Constitutionnel et reçue le 29 août », a déclaré Ousmane Diagne lors de son intervention à l’Assemblée nationale. Cette annonce met fin à plusieurs semaines d’attente et de spéculations sur la mise en œuvre de cette réforme capitale pour le paysage législatif sénégalais.

La promulgation de cette réforme s’inscrit dans une dynamique de renouveau institutionnel amorcée par le gouvernement, visant à rationaliser le fonctionnement des organes de l’État et à renforcer l’efficacité et la transparence des processus législatifs. Cette révision du règlement intérieur redéfinit les rôles et responsabilités au sein de l’Assemblée nationale, en tenant compte des réalités actuelles et des défis auxquels le Sénégal est confronté.

Les changements apportés par cette réforme toucheront divers aspects du fonctionnement de l’Assemblée nationale, notamment les procédures législatives, la gestion des débats, et les responsabilités des députés. En introduisant ces modifications, le gouvernement entend améliorer la qualité des débats parlementaires, renforcer le contrôle des actions du gouvernement et garantir une meilleure représentation des citoyens au sein de l’institution.

Cette réforme marque également un tournant dans le paysage politique national, en redéfinissant les équilibres au sein des institutions et en répondant aux attentes des citoyens pour une gouvernance plus transparente et plus efficace. Les réformes institutionnelles comme celle-ci sont essentielles pour accompagner le développement démocratique du pays et assurer que les institutions législatives fonctionnent de manière optimale.

La promulgation de ce nouveau règlement intérieur est perçue comme un signe fort de l’engagement du gouvernement à moderniser les structures étatiques et à renforcer les fondements de la démocratie sénégalaise. Les prochains mois seront décisifs pour observer les effets de cette réforme sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale et sur le processus législatif dans son ensemble.

Le rejet du projet de loi constitutionnelle suscite des inquiétudes : Mamoudou Ibra Kane met en garde contre une éventuelle dissolution de l’Assemblée Nationale

Au lendemain du rejet retentissant du projet de loi N°11/2024 portant révision de la Constitution, qui visait la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), le leader du mouvement « Demain c’est Maintenant », Mamoudou Ibra Kane, tire la sonnette d’alarme. L’ex-journaliste devenu acteur politique met en garde contre une potentielle « vengeance » de la part du président Bassirou Diomaye Faye, qui pourrait aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée Nationale.

Pour Mamoudou Ibra Kane, ce rejet est perçu comme un sérieux revers pour le pouvoir en place, qu’il attribue à des manœuvres en coulisses de l’ancien président Macky Sall. « C’est un camouflet pour le pouvoir, sur fond de manœuvres de l’ancien président Macky Sall », affirme-t-il, en référence au rejet du projet de loi destiné à supprimer le CESE et le HCCT.

Dans cette conjoncture tendue, M. Kane exhorte le président Bassirou Diomaye Faye à ne pas céder à la tentation de la vengeance. « Le président BDF ne doit pas verser dans une logique de vengeance par une dissolution de l’Assemblée nationale », prévient-il.

Ce rejet du projet de loi, combiné au refus du Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale (DPG), a exacerbé les tensions entre le pouvoir exécutif et les députés de la coalition Benno. Une situation que Mamoudou Ibra Kane qualifie de « bras de fer » susceptible de générer de graves dangers pour la paix sociale et l’économie du pays.

Proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, M. Kane plaide pour le dialogue, qu’il considère comme la voie à suivre pour résoudre les tensions institutionnelles et électorales. « Le Président Bassirou Diomaye Faye doit privilégier le dialogue sur les institutions et le processus électoral », conseille-t-il avec insistance, appelant à une approche apaisée pour éviter une crise politique majeure au Sénégal.

Rejet du projet de révision constitutionnelle : Le Président Faye réaffirme son engagement pour la diversité politique

Le 3 septembre 2024, le projet de dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) a été rejeté par l’Assemblée nationale. Cette décision a suscité une réaction immédiate du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui a pris acte de ce vote et réaffirmé son engagement envers la diversité politique.

Selon Ousseynou Ly, ministre conseiller et porte-parole de la Présidence, le Président Faye voit dans ce rejet une illustration du nécessaire équilibre des pouvoirs et un signal d’alarme sur la nécessité de maintenir le lien entre les élus et les volontés populaires. Le Président a souligné que la diversité des opinions politiques est essentielle au bon fonctionnement du système démocratique, même au sein de sa propre majorité.

Lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024, M. Faye avait présenté un Pacte Social de Gouvernance Publique, qui inclut une réorganisation institutionnelle visant à rationaliser les charges de l’État. Ce pacte visait à créer une structure gouvernementale plus efficace et économiquement viable. Toutefois, le rejet récent par les députés de la majorité met en lumière une divergence entre les engagements pris par le Président et les choix parlementaires actuels.

Malgré ce revers, le gouvernement reste déterminé à poursuivre les réformes prévues. La rationalisation des dépenses publiques demeure une priorité, et les directives présidentielles en matière de transformation de la gouvernance publique continueront d’être mises en œuvre dans le cadre du grand projet de réforme institutionnelle et économique.

Ce développement marque une étape importante dans le processus de réforme du pays et souligne la complexité des interactions entre les différents acteurs politiques. Le Président Faye a exprimé sa volonté de continuer à travailler pour une gouvernance plus efficace tout en respectant la diversité des opinions et en répondant aux aspirations du peuple.

La querelle entre Serigne Modou Bousso et Cheikh Omar Diagne : une affaire d’honneur et de religion

Un climat tendu règne actuellement au sein de la communauté religieuse de Touba, suite à une plainte déposée par Cheikh Omar Diagne, directeur des moyens généraux de la Présidence, contre Serigne Modou Bousso. La Division spéciale de lutte contre la cybercriminalité (DSC) a convoqué le marabout pour s’expliquer sur des propos jugés calomnieux à l’encontre de Cheikh Omar Diagne. L’affaire a pris une nouvelle tournure après l’audition de Serigne Modou Bousso, qui a non seulement réitéré ses accusations, mais les a également justifiées.

Serigne Modou Bousso a répondu sans hésitation à la convocation de la police. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, le marabout a confirmé les accusations portées contre lui, tout en précisant que ses paroles étaient une réaction à une attaque initiale de Cheikh Omar Diagne contre Serigne Touba. « Cheikh Omar avait insinué qu’un supposé deal impliquant certains guides religieux de Touba, avec une commission de 10% sur certaines transactions, avait lieu. C’est une offense grave que je ne pouvais pas laisser passer », a-t-il déclaré fermement.

Le jeune marabout, se réclamant de son lignage spirituel, a tenu à marquer sa position : « Je suis Serigne et fils de Serigne. Je ne laisserai jamais passer une telle offense sans réponse. S’il [Cheikh Omar Diagne] répète ce qu’il a dit, je répliquerai avec les mêmes mots. »

L’affaire prend une dimension politique lorsque Serigne Modou Bousso interpelle le président Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme un fils spirituel de Serigne Mountakha, l’actuel khalife général des Mourides. « Le Président vient à Touba comme un fils de Serigne Mountakha, et comme un talibé respecté parmi nous. Il ne doit pas laisser à ses côtés quelqu’un qui insulte Serigne Touba », a-t-il insisté.

La référence à Ahmed Suzanne Camara, emprisonné pour avoir insulté le président de la République, met en lumière ce que certains considèrent comme une inégalité de traitement. Serigne Modou Bousso conclut en lançant un ultimatum au président Bassirou Diomaye Faye : « J’assume, [Diomaye Faye] doit choisir entre Cheikh Omar Diagne et Touba. »

Cette affaire risque de raviver les tensions entre l’État et la communauté religieuse de Touba, un pilier de la société sénégalaise. L’évolution de cette querelle pourrait avoir des répercussions profondes sur les relations entre le pouvoir politique et les autorités religieuses du pays.

Affaire ONAS : Lueur d’espoir selon le ministre de la Justice, Ousmane Diagne

Une nouvelle lueur d’espoir semble poindre à l’horizon dans l’affaire des marchés de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Alors que les débats s’intensifient autour des pratiques de gestion de l’institution, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a exprimé lundi devant l’Assemblée nationale des perspectives positives quant à l’issue de ce dossier controversé.

Cette affaire, qui a suscité un intérêt marqué des milieux politiques et syndicaux, concerne notamment l’attribution de marchés de gré à gré. Les accusations initiales, portées par l’ancien directeur général de l’ONAS, ont été fermement réfutées par le nouveau directeur général et son équipe, lesquels bénéficient du soutien affiché du ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

Le dossier a connu une évolution dramatique avec le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, une décision qui a intensifié les critiques envers le ministre Cheikh Tidiane Dièye, soupçonné de manquements dans la gestion des marchés publics. Face à l’inquiétude croissante et aux questions pressantes des députés, Ousmane Diagne a tenu à rassurer : « Je peux vous assurer qu’une enquête a été ordonnée. Je vous donne ma parole que tous les faits incriminés seront examinés ».

Le ministre a également souligné que l’enquête en cours se poursuit de manière rigoureuse et que des développements significatifs sont attendus sous peu. Cette annonce vise à apaiser les tensions et à répondre aux préoccupations légitimes des parlementaires et de l’opinion publique.

Toutefois, malgré ces assurances, la situation reste tendue, et l’évolution de l’enquête sera suivie de près par tous les acteurs concernés. L’issue de ce dossier pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur la gestion de l’ONAS mais également sur le paysage politique sénégalais dans son ensemble.

En attendant, le ministre de la Justice semble déterminé à faire toute la lumière sur cette affaire, afin de rétablir la confiance dans la gestion des institutions publiques du pays.

Rapatriement de Sénégalais : Le Député Moussa Diakhaté s’exprime sur la situation préoccupante

Le Député Moussa Diakhaté a récemment annoncé une nouvelle qui suscite de vives réactions : le rapatriement imminent de centaines de Sénégalais en provenance de plusieurs pays européens, notamment la France, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. Selon les informations fournies par le député, ces ressortissants seront rapatriés par vols charters, dans le cadre d’accords signés entre le gouvernement sénégalais et les pays d’accueil concernés.

Cette opération de rapatriement touche des Sénégalais qui, pour certains, ont résidé dans ces pays européens pendant plus de dix ans. Cette situation est d’autant plus préoccupante que beaucoup d’entre eux ont construit leur vie, parfois même leur famille, en Europe. Le Député Diakhaté dénonce cette mesure, qu’il considère comme un retour en arrière pour ces individus qui ont investi tant d’efforts pour s’intégrer dans leur pays d’accueil.

Pour Diakhaté, ce rapatriement pose de nombreuses questions, tant sur le plan humanitaire que social. Il s’interroge sur l’avenir de ces Sénégalais qui seront renvoyés dans leur pays d’origine après des années d’absence, souvent sans repères et sans ressources pour se réinsérer facilement.

Cette annonce relance le débat sur les conventions bilatérales entre le Sénégal et les pays européens concernant les migrations et les rapatriements. Le député appelle à une révision de ces accords et à une meilleure protection des droits des Sénégalais vivant à l’étranger. Selon lui, il est urgent de trouver des solutions plus humaines et respectueuses des parcours individuels de ces migrants, plutôt que de les forcer à rentrer dans des conditions difficiles.

Le gouvernement sénégalais, pour sa part, n’a pas encore réagi à cette déclaration, laissant planer l’incertitude sur la suite de cette opération de rapatriement. Les associations de défense des droits des migrants et la diaspora sénégalaise en Europe suivent de près l’évolution de la situation, prêtes à intervenir pour soutenir ceux qui seraient concernés par cette mesure.

En attendant, l’inquiétude grandit au sein de la communauté sénégalaise à l’étranger, face à une décision qui pourrait changer radicalement la vie de centaines de familles.

Le ministre de l’Intérieur appelle au respect des engagements pour l’organisation du Gamou de Tivaouane

Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a fermement invité, ce lundi, l’ensemble des services de l’État impliqués dans l’organisation du Gamou de Tivaouane à respecter les engagements pris en amont de cet événement religieux majeur. Lors de la réunion nationale dédiée aux préparatifs du Gamou, le ministre a souligné l’importance de la coordination et du suivi des actions afin d’assurer le bon déroulement de cette commémoration annuelle de la naissance du prophète Mahomet (PSL).

Jean Baptiste Tine a insisté sur le rôle crucial des différents services publics, notamment ceux en charge de la sécurité, de la santé et de l’assainissement, dans la réussite de cet événement. Il a exhorté les représentants de ces structures à veiller scrupuleusement à la mise en œuvre des mesures décidées.

Dans ce cadre, le ministre a instruit le gouverneur de la région de Thiès de superviser le suivi des décisions prises lors de cette réunion nationale. Il a également chargé le directeur général de l’administration territoriale d’assurer un suivi quotidien de l’exécution des mesures, en soulignant la nécessité de remonter régulièrement les informations, en particulier les difficultés rencontrées, jusqu’à la fin du Gamou.

Le Gamou, ou Mawlid, qui marque l’anniversaire de la naissance du Prophète de l’Islam, sera célébré dans la nuit du 15 au 16 septembre. Cet événement revêt une importance particulière pour la communauté musulmane, et son organisation mobilise chaque année de nombreux services publics pour garantir son bon déroulement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°262 – du 03/09/2024

🔴 BENNO BOKK YAKAAR : FIN DE LA « LOVE STORY » ?
🔴 TENSIONS AU SOMMET DE LA RÉPUBLIQUE : TOME 2 DU « GATSA GATSA »

🔴 PRÉPARATIFS DES ÉLIMINATOIRES DE LA CAN 2025 : 12, SUR LES 26 « LIONS » CONVOQUÉS, PRÉSENTS AU PREMIER GALOP
🔴 MERCATO – APRÈS LA BELGIQUE : YOUSSOUPHA BADJI ÉCRIT UNE NOUVELLE HISTOIRE EN DANEMARK

Dissolution de BBY ? : Macky Sall invite ses militants et alliés à se « projeter dans le temps nouveau de l’action politique »

Va-t-on vers la dissolution ou à une réorganisation-rebaptisation de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Dans une lettre adressée aux relents d’un diagnostic sans complaisance, l’ex Président de la République et leader de cette alliance politique Macky Sall semble adhérer à cette nécessité de changer de fusil d’épaule pour « mieux engager les défis du moment ». « Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique », lance-t-il à ses alliés, répondant aux interpellations sur la « pertinence de garder BBY dans sa formule actuelle ».

Beaucoup doutaient de l’authenticité du document. Après vérification, des responsables de la coalition XXL au pouvoir de 2012 à 2024 confirment. Ledakarois plublie in extenso le document :

Mes chers camarades,

Le 24 Mars 2024, le Sénégal a ouvert un nouveau chapitre politique en réalisant la 3ème Alternance de son histoire.

En consacrant ce changement, les Sénégalais ont porté au Pouvoir un nouveau régime. Or, BBY, notre coalition, vit depuis plus de 12 ans au service du pays.

Jamais, alliance politique n’aura tenu autant au Sénégal !

Jamais, elle n’aura gagné autant de batailles politiques, remporté autant de victoires et ce, à toutes les élections, quelles que puissent être leur nature, leur importance et les circonstances dans lesquelles elles se tenaient.

Avec ce changement, s’ouvre maintenant devant nous une nouvelle page politique.

J’entends çà et là cette requête pressante de certains de nos camarades qui nous demandent de nous réexaminer, de nous réorganiser pour mieux engager les défis du moment.

En effet, beaucoup se demandent s’il est encore pertinent de garder BBY dans sa formule actuelle et continuer comme si de rien n’était.

Même si tous ne sont pas de cet avis, nous devons penser et accepter que nous devons aller au-delà de BBY et nous projeter maintenant dans le temps nouveau de l’action politique.

Il nous faudra donc, tirant les leçons du verdict des urnes, inventer un cadre plus approprié, adapté et ajusté à nos impératifs de l’heure.

Mes chers camarades,

Benno fut une belle aventure qui, au-delà de la politique, a tissé entre nous des liens fraternels et d’amitié très forts.

Incontestablement, elle sera inscrite au fronton des plus grandes œuvres politiques du Sénégal et nous devons en être fiers !

C’est pourquoi et en cela, je tiens à remercier du fond du cœur, tous ceux-là qui nous ont fait l’honneur et l’insigne privilège de ce compagnonnage historique.

Je tiens surtout à exprimer ma sincère gratitude aux leaders, chefs de parti, de coalition et de mouvement pour la confiance, jamais démentie, dont ils m’ont investie pendant ces longues années, avec une mention particulière aux femmes, à nos cadres, aux jeunes, à la vivante Diaspora du Sénégal, aux sages, à nos vaillants militants, aux organisations sociales, ainsi qu’à toutes les forces vives qui ont fait vivre et prospérer Benno.

Au Président Moustapha Niasse, je voudrais redire ma profonde reconnaissance pour avoir dirigé nos instances (Conférence des Leaders et SEPE) pendant que mes obligations m’ont mobilisé autrement et ailleurs.

À vous tous, comme à chacun d’entre vous, je redis mon amitié et ma fierté d’avoir été avec vous au service de notre pays et de son grand peuple.

Dakar, 02 Septembre 2024

Macky Sall

Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, clarifie la chronologie du dépôt du projet de loi de dissolution du HCCT et du CESE

Dans une déclaration publique, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a tenu à dissiper les malentendus entourant la soumission du projet de loi visant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à l’Assemblée nationale. Ce projet de loi, récemment au centre d’une vive polémique, avait suscité des interrogations sur la transparence et la conformité de la procédure.

Selon Ousmane Diagne, les rumeurs selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait reçu le projet de loi en même temps que la presse sont fausses. « Il est regrettable que des informations incorrectes aient été diffusées. Le projet de loi a été officiellement déposé au bureau du président de l’Assemblée nationale à 18 heures, ce qui a été suivi par une décharge de réception à 22 heures », a précisé le ministre, insistant sur le respect des procédures établies.

La clarification apportée par le ministre vise à contrer les accusations selon lesquelles le président de l’Assemblée nationale aurait traité la dissolution des deux institutions de manière inappropriée. « Le communiqué du ministre porte-parole du gouvernement a été déposé à 22 heures, soit après la réception du projet. Il est donc évident qu’il n’y a pas eu de traitement préférentiel ou de divulgation inappropriée de l’information », a-t-il ajouté.

Ousmane Diagne a aussi exhorté les parties prenantes et le public à faire preuve de davantage de respect et de cohérence dans leurs critiques. « Il est essentiel de respecter les procédures et les individus impliqués dans le processus législatif. Les critiques doivent être basées sur des faits et formulées avec une certaine forme de correction », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de maintenir un débat public décence et élégance.

En conclusion, le ministre de la Justice appelle à une approche plus factuelle et respectueuse dans l’analyse des décisions gouvernementales, afin de préserver l’intégrité du processus législatif et de garantir une information correcte au public.

Rejet du Projet de Loi Constitutionnelle : L’Assemblée Nationale Bloque la Suppression du HCCT et du CESE

L’Assemblée nationale du Sénégal a fait un pas en arrière dans la réforme constitutionnelle, lundi dernier, en rejetant le projet de loi proposé par le nouveau régime. Cette loi visait à dissoudre deux institutions majeures de la République sénégalaise : le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). Ce rejet constitue un revers notable pour le gouvernement, qui avait fait de cette réforme l’une de ses promesses phares.

Avec 83 voix contre 80, les membres du parlement affiliés à la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont échoué à obtenir l’approbation nécessaire pour cette révision constitutionnelle. Face à eux, les députés de l’opposition, principalement regroupés sous la bannière de Yewwi Askan Wi, ont résisté fermement, démontrant une opposition solide et unifiée.

Le nouveau régime, qui avait promis de rationaliser les institutions du pays en supprimant ce qu’il considérait comme des structures redondantes et coûteuses, voit son ambition freinée par ce vote. La suppression du HCCT et du CESE visait non seulement à alléger la machine administrative, mais aussi à réduire les dépenses publiques, en canalisant les ressources vers des secteurs jugés prioritaires.

Cependant, cette volonté de réforme s’est heurtée à une réalité politique complexe. Le rejet de ce projet de loi montre les limites du pouvoir exécutif face à un parlement où les équilibres politiques restent précaires. Bien que la coalition au pouvoir ait une majorité relative, celle-ci ne suffit pas toujours à faire passer des réformes aussi structurantes.

Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales, créé pour renforcer la décentralisation et favoriser le développement local, ainsi que le Conseil Économique, Social et Environnemental, destiné à fournir des avis sur les politiques publiques, sont des organes consultatifs qui jouent un rôle important dans la gouvernance du Sénégal. Leur suppression aurait entraîné une réorganisation majeure de ces fonctions, suscitant des débats sur l’efficacité et la pertinence de telles institutions dans le contexte actuel.

Les partisans de la réforme arguent que ces institutions n’ont pas produit les résultats escomptés et représentent une charge budgétaire excessive. À l’inverse, leurs détracteurs estiment que leur disparition priverait le pays d’outils essentiels à la démocratie participative et au développement harmonieux des territoires.

Le rejet de ce projet de loi est perçu comme une défaite politique pour le gouvernement, qui devra désormais revoir sa stratégie pour réaliser ses réformes. Cette situation pourrait conduire à une reconfiguration des alliances au sein de l’Assemblée nationale, où chaque voix compte dans les décisions cruciales.

Alors que le nouveau régime tente de consolider son pouvoir, cette impasse pourrait bien marquer le début d’une série de confrontations politiques sur les réformes à venir. Les Sénégalais attendent désormais de voir quelles seront les prochaines étapes de cette bataille législative, qui pourrait redéfinir l’avenir de la gouvernance dans le pays.

Benno Bokk Yakaar annonce le dépôt imminent d’une Motion de censure contre le gouvernement

Lors d’une session plénière tenue ce lundi à l’Assemblée nationale, Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a pris la parole pour annoncer une initiative politique majeure. Mbow a solennellement déclaré que son groupe parlementaire allait déposer une motion de censure contre le gouvernement dès le lendemain.

« J’annonce solennellement que nous allons déposer dès demain une motion de censure pour faire tomber le gouvernement », a-t-il affirmé devant l’assemblée, soulignant la détermination de sa coalition à provoquer un changement significatif au sommet de l’État.

Cette annonce intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale a déjà été convoquée à plusieurs reprises pour des sessions extraordinaires, notamment pour la révision du règlement intérieur et des articles de la Constitution concernant la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT). La motion de censure annoncée promet donc d’intensifier les débats au sein de l’hémicycle.

L’article 87, alinéa 3 de la Constitution sénégalaise stipule que l’Assemblée nationale peut provoquer la démission du gouvernement par le vote d’une motion de censure. Pour être recevable, cette motion doit être signée par au moins un dixième des membres de l’Assemblée. Le vote, quant à lui, ne peut avoir lieu que deux jours francs après le dépôt de la motion sur le bureau de l’Assemblée nationale.

Le vote de la motion de censure se déroule au scrutin public et nécessite une majorité absolue des membres de l’Assemblée pour être adopté. En cas d’adoption, le Premier ministre est tenu de remettre immédiatement la démission du gouvernement au Président de la République. Cependant, si la motion échoue, aucune nouvelle motion de censure ne peut être déposée durant la même session.

La déclaration d’Abdou Mbow laisse entrevoir des jours de tensions politiques à venir, avec la possibilité d’une recomposition gouvernementale en cas de succès de la motion de censure. Les regards sont désormais tournés vers l’Assemblée nationale, où se jouera l’avenir du gouvernement.

Ahmed Aïdara plaide pour la suppression du HCCT et du CESE lors d’une session parlementaire

Lors de la session parlementaire du 2 septembre, le député Ahmed Aïdara a exprimé une prise de position marquée contre certaines institutions de la République. Se présentant comme le seul député parmi les 165 à avoir voté contre la loi sur le parrainage, Aïdara a souligné les impacts négatifs que cette loi a engendrés sur le déroulement des élections. Il a réitéré son opposition à cette mesure en évoquant son engagement à soutenir la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Je voterai pour la suppression de ces deux institutions », a-t-il affirmé, ajoutant que l’image de l’Assemblée nationale elle-même a été ternie. Par cette déclaration, Aïdara semble vouloir aligner son action parlementaire avec ses convictions profondes en matière de réforme institutionnelle.

Par ailleurs, le député n’a pas manqué de saluer l’initiative du ministre de la Justice, qu’il a félicité pour ses efforts visant à renforcer l’indépendance de la justice sénégalaise. Cette reconnaissance intervient dans un contexte où l’intégrité des institutions judiciaires est souvent au centre des débats politiques.

En somme, Ahmed Aïdara a réitéré son engagement pour des réformes profondes, tant au niveau électoral qu’institutionnel, en se positionnant comme un acteur politique résolu à poursuivre ses combats pour la transparence et l’efficacité des institutions sénégalaises.

« Livre rouge » de Cheikh Bara Doli : une réponse critique aux 12 ans de présidence de Macky Sall

Alors que l’Assemblée nationale est en pleine effervescence avec des débats autour du projet de loi sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (CESE) et du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), un autre événement retient l’attention. Le député Cheikh Bara Doli a annoncé la publication imminente de son ouvrage intitulé Livre rouge, une rétrospective critique des douze années de Macky Sall à la tête du Sénégal.

Cet ouvrage se présente comme une réponse directe au Livre bilan des douze ans de Macky Sall récemment publié par les membres de l’Alliance pour la République (APR). Là où le livre de l’APR met en avant les réalisations et les politiques mises en place durant les deux mandats de Macky Sall, le Livre rouge de Cheikh Bara Doli promet de souligner les scandales et controverses qui ont marqué cette période.

Le député Cheikh Bara Doli, figure connue pour ses prises de position tranchées, affirme que son livre mettra en lumière les « scandales judiciaires, fonciers, emprisonnements, tortures, manipulations » qui, selon lui, ont marqué la gouvernance de Macky Sall. Pour la publication de cet ouvrage, il envisage de collaborer avec la maison d’édition Harmattan, réputée pour ses publications en sciences sociales et politiques.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de tensions politiques croissantes alors que le Sénégal se rapproche des prochaines échéances électorales. Le Livre rouge de Cheikh Bara Doli pourrait ainsi nourrir le débat public, en offrant une vision alternative de la gestion de Macky Sall, en contraste avec celle des partisans de l’ancien président.

La publication de cet ouvrage suscitera sans doute de nombreuses réactions, tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, et pourrait jouer un rôle important dans les débats politiques à venir.

Le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké critique vivement la gestion de Macky Sall et plaide pour la dissolution des institutions

Lors de la séance plénière du 2 septembre consacrée à l’examen du projet de loi visant à la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE), le député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké s’est illustré par une intervention marquée par une critique acerbe de la gestion du président Macky Sall.

Le parlementaire a présenté un « livre rouge » qui, selon lui, retrace les douze années de gouvernance de Macky Sall sous un prisme beaucoup moins flatteur que celui adopté par les partisans de l’ancien chef de l’État. Cette initiative intervient en réaction à la publication récente d’un « livre blanc » par les alliés de Macky Sall, qui exalte les réussites du président sortant.

Cheikh Abdou Bara Dolly a insisté sur les « pages sombres » de la présidence de Macky Sall, qu’il estime avoir été volontairement omises dans le récit des soutiens de l’ex-président. Pour le député, cette période a été marquée par des erreurs et des dérives qui ne peuvent être passées sous silence.

Sur le plan législatif, le député a vivement exhorté ses collègues à soutenir le projet de loi prévoyant la dissolution du HCCT et du CESE, deux institutions dont l’utilité est régulièrement remise en question par une partie de la classe politique. Dans la même veine, Cheikh Abdou Bara Dolly a suggéré d’aller encore plus loin en dissolvant l’Assemblée nationale elle-même, tout en réclamant la traduction en justice des anciens dignitaires du régime de Macky Sall pour répondre des actes posés sous leur gestion.

Cette intervention, en pleine session parlementaire, reflète la vive tension politique qui règne au Sénégal, alors que le pays se prépare à une nouvelle ère politique post-Macky Sall. Les prises de position comme celle de Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké montrent la profondeur des divisions au sein de la classe politique et la volonté de certains acteurs de rompre radicalement avec le passé récent.

Saliou Ciss dément les rumeurs sur sa retraite : une confusion médiatique autour de l’avenir du latéral sénégalais

Dans un climat de confusion et d’incertitude, Saliou Ciss, latéral gauche sénégalais bien connu pour ses performances sous le maillot des Lions de la Teranga, s’est retrouvé au centre d’une polémique médiatique ce lundi. Un article publié par le journal « Record » avait en effet annoncé que le joueur mettait fin à sa carrière de footballeur professionnel, une information rapidement démentie par l’intéressé lui-même.

L’article en question a suscité une grande surprise parmi les fans et les observateurs du football sénégalais, qui ont appris avec stupeur que l’ancien joueur de Nancy, aujourd’hui âgé de 34 ans, aurait décidé de raccrocher les crampons. Cependant, quelques heures seulement après la parution de cet article, Saliou Ciss a utilisé ses réseaux sociaux pour réfuter cette information, exprimant à la fois sa surprise et sa déception face à ce qu’il a qualifié de fausse nouvelle.

Dans un post Instagram adressé directement au directeur de publication du quotidien, Ciss a précisé : « C’est avec beaucoup de déception que j’ai lu la Une de votre journal portant: ‘Le football et moi c’est terminé’. Je voulais démentir cette information et préciser que je n’ai jamais tenu de tels propos. » Une déclaration claire qui a cependant été contestée par la suite.

En effet, un extrait audio, qui semble authentique, a fait surface, où l’on entend l’ancien Lion déclarer au cours d’une conversation avec un journaliste de Record : « J’ai arrêté le football, Bayina football ! » (traduction approximative : « J’en ai fini avec le football ! »). Ce témoignage audio laisse planer le doute sur les intentions réelles du joueur.

Face à cette situation, Saliou Ciss a tenu à clarifier une fois de plus sa position, affirmant que ses propos avaient été mal interprétés : « Le journaliste m’a interpellé et j’ai automatiquement répondu : ‘ne me parlez pas de football’. Mais jamais, je n’ai fait une interview pour dire que j’arrête ma carrière de footballeur professionnel. »

Pour Saliou Ciss, il est évident que la confusion est née d’une mauvaise communication, et il souhaite rectifier les faits le plus rapidement possible. Il a ainsi demandé une correction immédiate de l’article, précisant qu’il n’avait pas encore pris la décision de se retirer du football, et qu’il se concentrait pour l’instant sur sa famille. « Le jour où j’arrêterai ma carrière, je l’annoncerai moi-même », a-t-il conclu.

Cette affaire soulève des questions sur la relation entre les médias et les sportifs, et met en lumière les risques de malentendus lorsque les propos sont mal interprétés ou sortis de leur contexte. Pour l’heure, les fans de Saliou Ciss devront attendre une annonce officielle de sa part pour savoir si l’aventure footballistique continue ou non.

CAN 2025 : Les Lions du Sénégal en regroupement pour les qualifications

Les Lions de la Téranga entament ce lundi un regroupement décisif en vue de leurs premières rencontres de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025. Le Sénégal affrontera le Burkina Faso lors de la première journée, prévue le 6 septembre à domicile, avant de se rendre au Burundi trois jours plus tard pour la deuxième journée.

Selon Record, la première séance d’entraînement est programmée pour 17 heures et se déroulera à l’annexe du stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. Ce premier entraînement sera ouvert au public, offrant aux supporters l’opportunité de voir leurs héros se préparer pour ces rencontres cruciales.

Toutefois, le groupe de la Tanière ne sera pas immédiatement au complet. Les joueurs évoluant dans le championnat saoudien, à savoir Édouard Mendy, Sadio Mané, Habib Diallo, et Kalidou Koulibaly, seront les premiers à rejoindre l’équipe, ayant été exemptés de compétition ce weekend. La source prévoit que le groupe au complet devrait être réuni dès mardi.

Le Sénégal, tenant du titre de la CAN 2021, aborde ces qualifications avec l’ambition de défendre son statut de champion d’Afrique. Les deux premiers matchs contre le Burkina Faso et le Burundi seront donc déterminants pour asseoir leur position dans ce groupe de qualification. Les supporters sénégalais, qui ont récemment célébré les succès de leur équipe nationale, attendent avec impatience de voir leurs Lions rugir à nouveau sur le terrain.

Controverse autour de la réforme annoncée par décret présidentiel : l’opposition dénonce un manque de concertation

Lundi dernier, les députés de l’opposition ont vivement critiqué la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, s’indignant du décret pris par le président de la République pour convoquer l’Assemblée nationale. Selon eux, cette décision, tant dans sa forme que dans son contenu, ainsi que les motivations qui l’accompagnent, déroge à l’élégance républicaine et au respect mutuel entre les institutions du pays.

Les parlementaires de l’opposition ont notamment déploré le fait que la réforme en question ait été portée à leur connaissance via les réseaux sociaux, tout comme l’ensemble des citoyens sénégalais. En effet, le communiqué de la présidence de la République daté du lundi 26 août 2024, annonçant cette convocation, a été publié sans consultation préalable des acteurs politiques concernés, y compris le président de l’Assemblée nationale.

Les députés estiment que cette situation est d’autant plus problématique que la présentation de ce texte aurait dû être précédée par la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre. Cette déclaration aurait permis de clarifier les grandes orientations politiques du nouveau gouvernement. Au lieu de cela, la réforme propose la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), deux institutions jugées cruciales pour la vie socioéconomique du pays.

Dans un rapport remis à la presse, les députés de l’opposition ont souligné que le chef de l’État aurait dû, en amont, engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale, la majorité parlementaire, ainsi que les dirigeants des institutions concernées. Ce manque de dialogue est perçu comme une entorse aux pratiques démocratiques établies au Sénégal, où le consensus est habituellement recherché pour toute réforme d’envergure. Ils rappellent d’ailleurs que la récente réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été le résultat d’un dialogue constructif entre les différentes entités parlementaires.

Ainsi, les députés de l’opposition appellent à un retour au respect des processus de concertation, soulignant l’importance du dialogue entre les institutions pour préserver l’équilibre et la stabilité de la démocratie sénégalaise.

Assemblée Nationale : La députée Fanta Sall tire la sonnette d’alarme sur des promesses non tenues et des enjeux urgents

Lors des discussions à l’Assemblée Nationale sur le projet de loi n°11 visant à dissoudre le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), la députée Fanta Sall, membre de l’Alliance pour la République (APR), a pris la parole pour aborder des sujets brûlants qui, selon elle, méritent une attention immédiate du gouvernement.

Fanta Sall a commencé son intervention en rappelant plusieurs promesses du régime qu’elle estime ignorées. Elle a souligné que des engagements cruciaux, pris par l’actuel gouvernement, sont aujourd’hui relégués au second plan, ce qui, selon elle, nuit à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.

Parmi les sujets qu’elle a abordés, la députée a demandé une discussion franche sur l’homosexualité, un thème qui divise profondément l’opinion publique sénégalaise. Selon Fanta Sall, cette question, bien que délicate, mérite d’être traitée de manière transparente au sein de l’hémicycle, afin de répondre aux préoccupations de la société sur ce sujet controversé.

La députée a également mis en lumière des problèmes sociaux urgents, notamment la réduction du coût de la vie, un fardeau qui pèse lourdement sur la majorité des Sénégalais. Selon elle, les efforts déployés par le gouvernement pour alléger les charges des ménages et combattre l’inflation sont encore insuffisants. Elle a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre des mesures plus efficaces pour soulager les familles qui peinent à joindre les deux bouts.

L’insécurité, autre point clé de son discours, a également été évoquée comme une menace croissante pour la stabilité du pays et le bien-être des citoyens. Fanta Sall a exhorté le gouvernement à redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité et garantir la paix dans les régions les plus touchées par ce fléau.

Enfin, la députée a porté une attention particulière à la situation des marchands ambulants, un groupe souvent marginalisé qui fait face à de nombreuses difficultés. Elle a dénoncé les mesures restrictives qui compliquent leur activité et a appelé à des politiques plus inclusives. Selon elle, il est crucial que le gouvernement prenne en compte les réalités vécues par ces travailleurs informels pour leur offrir des conditions de vie et de travail plus dignes.

L’intervention de Fanta Sall à l’Assemblée Nationale a permis de mettre en avant des préoccupations sociales et sécuritaires qui, selon elle, nécessitent une attention urgente. En rappelant les promesses non tenues et en soulevant des sujets sensibles, la députée a incité ses collègues parlementaires et le gouvernement à redoubler d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Assemblée nationale : Controverse autour du rapport de victoire de Bassirou Diomaye Faye

Lors de la dernière séance plénière à l’Assemblée nationale, le député Ayib Daffé a soulevé plusieurs irrégularités dans le rapport présenté avant l’ouverture des discussions officielles. Ce rapport, qui concerne la victoire de Bassirou Diomaye Faye, a fait l’objet d’observations critiques de la part de Daffé, qui estime que certaines données y figurant sont incorrectes et biaisées.

Selon Daffé, des chiffres et des détails attribués à un commissaire semblent avoir été insérés de manière inexacte dans le rapport. « Je ne me rappelle pas qu’un commissaire ait donné tous ces chiffres-là et tous ces détails-là », a-t-il déclaré. Il a interprété cela comme une tentative de minimiser la victoire de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que cela reflète un manque de fair-play de la part des rédacteurs du rapport.

Le député a insisté sur le fait que ces précisions sur les écarts de voix, qu’il juge non essentielles, auraient pu être évitées. « Il a gagné, il faut le féliciter et passer à autre chose », a-t-il ajouté, en appelant à une reconnaissance plus claire de la victoire sans insister sur des détails qu’il considère superflus.

En conclusion, Ayib Daffé a tout de même félicité le rapporteur pour le travail accompli, tout en déplorant un manque d’équilibre dans la prise en compte des opinions, notamment celles des opposants au projet. Il a laissé entendre que le rapport semblait avoir été écrit sous l’influence du président du groupe parlementaire de BENNO, ce qui, selon lui, compromet la neutralité attendue dans un tel document.

Cette intervention souligne les tensions persistantes au sein de l’Assemblée nationale, où chaque mot et chiffre inclus dans les rapports sont scrutés, révélant les clivages politiques sous-jacents.

Triste Découverte : Le Corps de Ndiouga Sow retrouvé à la morgue de l’hôpital de Touba

Le drame qui a secoué la communauté de Touba et bien au-delà a trouvé une issue tragique. Disparu depuis le 20 août 2024, Ndiouga Sow, un jeune garçon dont la recherche désespérée avait mobilisé la communauté et les réseaux sociaux, a finalement été retrouvé. Malheureusement, ce n’est pas la nouvelle que ses proches espéraient recevoir. Son corps sans vie a été découvert à la morgue de l’hôpital de Touba, où il avait été déposé après un accident de la route.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Ndiouga aurait été victime d’un accident de la circulation, percuté par un véhicule. Le conducteur, qui aurait dû porter assistance, a choisi de fuir la scène, laissant derrière lui l’enfant grièvement blessé. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont pris en charge le corps, mais sans aucun moyen d’identifier la victime sur place, ils n’ont pas pu prévenir immédiatement la famille.

L’ironie tragique de cette situation réside dans le fait que la mère de Ndiouga travaille au sein de l’hôpital où son fils a été déposé, ignorant que l’enfant qu’elle cherchait désespérément se trouvait là, si proche, mais hors de portée.

La nouvelle de la découverte du corps de Ndiouga a été un choc pour toute la communauté, qui espérait un dénouement heureux après tant de jours d’angoisse. Ce drame soulève de nombreuses questions sur les circonstances de l’accident et la fuite du conducteur responsable. L’enquête se poursuit pour éclaircir les détails de cette tragédie et, espérons-le, pour rendre justice à ce jeune garçon et à sa famille.

En attendant, c’est tout un village qui pleure la perte d’un enfant parti bien trop tôt, dans des conditions aussi cruelles qu’injustes.

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