Le Premier ministre en visite à Touba : Un engagement ferme pour résoudre les défis de la cité religieuse

Quelques jours après la visite du Chef de l’État, le Premier ministre s’est rendu à Touba pour rencontrer le Khalife Général des Mourides. Accompagné de cinq ministres, il a été chaleureusement accueilli et reçu par le patriarche à Darou Miname. Cette visite marque l’importance accordée par le gouvernement au Magal de Touba, un événement religieux majeur au Sénégal.

Le Premier ministre a souligné que trois conseils des ministres ont été consacrés à cet événement pour en assurer la réussite. La présence de ministres clés, tels que ceux de l’Intérieur, de l’Assainissement et de la Santé, témoigne de l’engagement du gouvernement à éviter les écueils des éditions précédentes.

En rappelant une anecdote personnelle, Ousmane Sonko a évoqué sa propre expérience lors du dernier Magal, qu’il a suivi depuis un lit d’hôpital. Il a exprimé sa reconnaissance envers le Khalife, qui lui avait envoyé un paquet de dattes et exhorté à interrompre sa grève de la faim. « Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire », a-t-il confié, soulignant l’évolution des situations et l’impermanence des choses.

Sonko a fait référence à l’exil du Cheikh, affirmant que malgré les épreuves, seul le succès couronne les efforts. Cet esprit de persévérance et de détermination anime le Premier ministre, qui s’engage à relever les défis majeurs auxquels Touba fait face, notamment le manque d’eau et les inondations.

« Nul ne peut ignorer Touba si construire le Sénégal est son objectif », a-t-il déclaré, réaffirmant le contrat moral entre le gouvernement et la ville sainte, un contrat forgé par le soutien des populations de Touba dans le combat politique du gouvernement. Le Premier ministre a promis que les prochains mois seraient révélateurs des ambitions nourries pour la cité religieuse. Il a assuré que des actions concrètes seraient entreprises pour que Touba ne soit plus jamais confrontée aux inondations causées par les eaux pluviales.

Le discours du Premier ministre s’est conclu par une sollicitation de prières pour que les objectifs fixés soient atteints. En réponse, le Khalife Général des Mourides a exprimé sa satisfaction quant à cette visite et a réitéré sa confiance envers le Premier ministre et son équipe.

Cette visite du Premier ministre à Touba réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir la ville sainte et à résoudre les problèmes qui entravent la quiétude de ses habitants. Elle symbolise également la solidité des liens entre les autorités étatiques et la confrérie mouride, un partenariat essentiel pour le développement du Sénégal.

Le CDEPS dénonce des irrégularités dans la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP)

Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) a exprimé sa vive préoccupation concernant la gestion du Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), lors d’une récente sortie médiatique. L’organisation a mis en lumière des incohérences dans les chiffres annoncés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, ainsi qu’une transparence jugée insuffisante dans la publication de la liste complète des bénéficiaires du fonds.

Selon le CDEPS, les montants rendus publics par le ministère seraient volontairement incomplets, et la liste des bénéficiaires ne reflèterait pas la totalité des entreprises de presse éligibles, malgré les revendications répétées de ces dernières pour une divulgation exhaustive. Cette situation, qualifiée de «politique de clarification sélective», soulève des interrogations quant à l’intégrité du processus de distribution des fonds.

Le CDEPS a également soulevé des préoccupations quant à l’allocation effective des fonds, demandant une inspection de l’État pour faire la lumière sur les 800 millions de francs qui auraient été détournés et qui n’auraient pas bénéficié aux entreprises de presse comme prévu. L’organisation a fermement condamné toute tentative d’impliquer les représentants de la presse dans la gestion controversée du FADP.

Le CDEPS a tenu à rappeler les dispositions légales encadrant le rôle des représentants de la presse dans la gestion du FADP, conformément au Décret n°2021-178. Ces représentants, issus de diverses organisations (CDEPS, APPEL, SYNPICS, URAC), n’ont qu’un statut d’observateur, avec une participation consultative mais sans pouvoir décisionnel. En effet, l’article 5 du décret stipule clairement que ces représentants participent aux réunions du Conseil de gestion avec voix consultative, sans prendre part aux délibérations finales. Cette précision vise à dissiper toute ambiguïté concernant leur implication dans les décisions prises par le FADPS .

Face à ces préoccupations, le CDEPS appelle à une transparence totale dans la gestion du FADP et à une clarification sur l’utilisation des fonds alloués. L’organisation insiste sur la nécessité de rendre publique la liste complète des bénéficiaires et sur la responsabilité des autorités compétentes à garantir une distribution équitable et conforme aux règles établies.

Le CDEPS continue de plaider pour une presse libre et indépendante, soulignant que la gestion transparente du FADP est essentielle pour soutenir un secteur vital pour la démocratie sénégalaise.

La Presse Sénégalaise Face à une Crise : Un Appel à l’Amnistie Fiscale Ignoré

La patronne de la chaîne 7TV et membre influente du patronat, Maimouna Ndour Faye, a exprimé ce matin lors d’une conférence de presse une profonde frustration vis-à-vis de la situation fiscale du secteur de la presse au Sénégal. Elle rappelle qu’une amnistie fiscale avait été promise pour soulager les médias, mais que cette promesse semble désormais hors de portée, en raison de l’inertie de l’État.

Le patronat de la presse, par la voix de Maimouna Ndour Faye, a tenu à clarifier les malentendus entourant les dettes fiscales du secteur. « Nos comptes sont bloqués, malgré ce que nous pensions être un accord avec l’administration fiscale. Nous n’avons que 13 milliards de francs CFA à payer, et non 40 milliards comme cela est propagé sur les réseaux sociaux », a-t-elle précisé, dénonçant un « mauvais procès » fait à la presse.

Cette situation met en lumière la complexité des relations entre l’État et les entreprises de presse. Le patronat déplore l’attitude de l’État qui, selon eux, se permet de rompre les contrats sans respecter les normes en vigueur. « Quand l’État refuse de rencontrer les acteurs de la presse, il est normal que nous envisagions des actions telles qu’une journée sans presse », a déclaré Faye, soulignant la nécessité de faire entendre leurs revendications.

L’inquiétude monte également du fait que d’autres secteurs de l’économie semblent bénéficier d’un traitement de faveur de la part des autorités fiscales. « Pourquoi s’acharner sur le secteur de la presse alors qu’une entreprise minière doit au moins 200 milliards à l’État ? » s’interroge-t-elle, soulignant une certaine iniquité dans le traitement des dettes fiscales entre les différentes industries.

Le patronat de la presse sénégalaise appelle ainsi l’administration fiscale à un dialogue constructif pour trouver une solution équitable à cette crise. Une rencontre avec les autorités serait un pas crucial pour éviter l’escalade des tensions et permettre au secteur de continuer à jouer son rôle essentiel dans la démocratie sénégalaise.

Accident sur l’axe Thiès-Khombole : Un «Car Ndiaga-Ndiaye» en route pour le Magal se renverse, plusieurs blessés

Ce mercredi matin du 21 août 2024, un grave accident de la route s’est produit sur l’axe Thiès-Khombole, impliquant un véhicule de transport en commun, plus connu sous le nom de «Car Ndiaga-Ndiaye». Le véhicule, en route pour Touba-Mbacké dans le cadre des préparatifs du Grand Magal, s’est renversé, causant plusieurs blessés parmi les passagers.

Selon les premières informations recueillies sur place, l’accident serait dû à une surcharge de passagers. Le «Car Ndiaga-Ndiaye», un moyen de transport prisé durant cette période de grande affluence, aurait montré des signes de défaillances techniques au niveau d’un des pneus. Cette défaillance aurait entraîné une perte de contrôle du véhicule, qui a ensuite dérapé avant de se renverser sur le bas-côté de la route.

Les secours sont rapidement intervenus pour prendre en charge les blessés, dont le nombre exact n’a pas encore été confirmé. Les autorités locales ont été alertées et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet accident.

Cet incident met en lumière les risques liés à la surcharge des véhicules de transport en commun, un problème récurrent en période de grande affluence comme celle du Magal, où des milliers de fidèles se rendent à Touba pour participer aux festivités religieuses. La sécurité routière demeure une préoccupation majeure, et cet accident tragique rappelle la nécessité de renforcer les contrôles et les mesures de prévention pour éviter de tels drames.

Thierno Bocoum Dénonce le Premier Ministre Sonko et l’Appelle à Clarifier sa Vision Politique

Le leader du mouvement Agir critique l’absence de vision claire de la part du Premier ministre et exige une Déclaration de Politique Générale, tout en dénonçant les manœuvres politiciennes.

Le Premier ministre Ousmane Sonko a osé demander qu’on débatte sur des secteurs précis alors qu’aucune vision n’a été déclinée, jusque-là.

Débattre sur l’agriculture précise-t-il entre autres. Avec quelle vision ? Quelle déclinaison ?
À la place des explications sur la qualité des semences, il veut débattre sur une vision qui n’existe pas. Et lui-même le reconnaît: « vous allez bientôt savoir où nous irons »

Il ose nous dire qu’il allait reprendre les activités politiques. Depuis quand a-t-il cessé ces activités ?

Son meeting au grand théâtre alors qu’on l’attendait sur un plan d’action gouvernemental qui n’a jusque-là pas été livré, n’était-il pas pas une activité politique ?

Le fait d’avoir reçu Mélenchon en grande pompe avec à la clef une conférence polémique à l’UCAD, n’était-ce pas une activité politique ?

A-t-il oublié qu’il avait même programmé une tournée politique dans les États de l’AES lors du Bureau politique de son parti, qu’il a présidé le dimanche 5 mai 2024 ?

Non le chat n’a jamais quitté la scène politique. Il dansait sur la musique de l’incompétence, du népotisme et de la manipulation.

La charge de la gouvernance étant manifestement trop lourde, il cherche à se consoler avec les fagots de la politique politicienne.

Trêve de diversion !

Qu’il aille faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG), conformément aux dispositions de la constitution.
Tous les prétextes pour y renoncer ont été levés.

Qu’il décline sa feuille de route et il verra si nous savons débattre sur une vision ou pas.

Et franchement qu’il arrête de nous rabâcher ses relations avec celui qu’il cherche toujours à réduire à sa plus simple expression.

Nous attendons des résultats et non des gages mutuels d’une entente qui n’a encore rien produit de concret si ce n’est s’approprier les réalisations du régime précédent.

Thierno Bocoum

Le CDEPS Répond Fermement aux Accusations du Ministre Alioune Sall sur la Situation de la Presse

Le Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse du Sénégal (CDEPS) a tenu ce jeudi 21 août un point de presse pour répondre aux déclarations du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Lors du lancement de la plateforme Déclaration Médias Sénégal, le ministre avait dressé un tableau critique de la situation fiscale, des subventions, et des cotisations sociales des entreprises de presse sénégalaises. Les déclarations d’Alioune Sall ont été vivement contestées par le CDEPS, qui les a qualifiées de manipulation visant à ternir l’image de la presse sénégalaise.

Le CDEPS a d’abord réfuté les chiffres avancés par le ministre concernant les dettes fiscales des entreprises de presse. Selon Mamadou Ibra Kane et ses collègues, le montant de 40 milliards de FCFA mentionné par le ministre inclut de manière non discriminante les droits simples, les taxes imposées d’office, et les pénalités. Cette approche, jugée « infamante » par le CDEPS, vise selon eux à présenter les entreprises de presse comme des délinquants fiscaux, ce qui est injuste et contraire aux principes de confidentialité qui devraient entourer la situation fiscale des entreprises.

Le CDEPS a également souligné que les entreprises de presse ont toujours collaboré avec les services fiscaux pour s’acquitter de leurs obligations et que les chiffres avancés par le ministre ne reflètent pas cette réalité.

Le CDEPS a ensuite critiqué l’évaluation faite par le ministre de la situation sociale des entreprises de presse. Selon eux, les statistiques présentées sont trompeuses car elles se basent sur un échantillon restreint de 217 journalistes, alors que le Sénégal compte actuellement 2118 détenteurs de la carte nationale de presse. Le CDEPS a mis en doute la fiabilité des chiffres avancés, accusant le ministre de vouloir créer des tensions entre employeurs et employés au sein du secteur de la presse.

Concernant le Fonds d’Appui et de Développement de la Presse (FADP), le CDEPS a accusé le ministre de « clarification sélective » en ne fournissant pas la liste complète des bénéficiaires des subventions. Le Conseil a réitéré sa demande d’une enquête approfondie par les services d’Inspection de l’État pour faire la lumière sur l’utilisation des fonds alloués, en particulier sur les 800 millions de francs supposément détournés.

Le CDEPS a également rappelé que ses représentants au FADP n’ont qu’un rôle consultatif, comme stipulé dans le Décret n°2021-178, et ne participent pas aux décisions finales concernant la gestion du fonds.

Le CDEPS a conclu en dénonçant le manque de volonté des autorités à réguler le secteur de la presse de manière efficace, rappelant qu’il avait déjà formulé plusieurs propositions en ce sens. Le Conseil estime que la presse sénégalaise ne peut se développer dans un environnement hostile où elle est considérée comme un ennemi à abattre, au risque d’instaurer un silence dangereux pour la démocratie et la transparence dans le pays.

Ainsi, le CDEPS appelle à un dialogue franc et constructif pour résoudre les problèmes du secteur, plutôt qu’à des campagnes de diabolisation qui ne font qu’aggraver la situation.

Conflit de Responsabilité : La FSF renvoie la demande de bilans financiers au Ministère des Sports

Le 7 août dernier, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, avait officiellement demandé à la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) de lui fournir les bilans financiers des campagnes de l’équipe nationale pour la CAN 2023 et la Coupe du monde 2022. Cette requête, bien que légitime, a suscité une réponse inattendue de la part de la FSF, qui, par une lettre datée du 19 août 2024, a clairement exprimé son incapacité à répondre favorablement à cette demande.

Dans cette correspondance, signée par Me Augustin Senghor, la FSF a précisé qu’elle « ne peut pas produire les bilans financiers desdites compétitions ». L’instance footballistique sénégalaise a justifié sa position en soulignant que « les budgets de ces compétitions ont toujours été arrêtés par les services du Ministère des Sports, soumis au Ministère des Finances et exécutés exclusivement et en totalité par les services financiers du Ministère de tutelle ». En d’autres termes, la FSF a souligné que son rôle dans la gestion financière des compétitions se limite uniquement à l’expression des besoins, basés sur les plans élaborés par le staff technique de l’équipe nationale.

Ainsi, selon la FSF, les services financiers du Ministère des Sports, plus précisément la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE), sont les seuls habilités à produire les bilans financiers des compétitions internationales comme la Coupe du monde 2022 et la CAN 2023. Cette déclaration met en lumière une problématique de coordination et de responsabilité entre les deux institutions, où la FSF se défend de toute responsabilité directe dans la gestion des fonds alloués pour ces événements.

En outre, la FSF a rappelé à la ministre des Sports que son institution avait dû avancer des fonds pour des dépenses initialement prévues dans le budget du Ministère des Finances mais non prises en charge par le département des Sports. La Fédération a donc souligné la nécessité d’un remboursement de ces avances, pointant ainsi du doigt un manque de coordination financière qui semble persister entre les deux entités.

Cette situation soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics alloués aux compétitions sportives internationales, et pourrait marquer le début d’un débat plus large sur la gouvernance du sport au Sénégal. En attendant, il est clair que le dialogue entre la FSF et le Ministère des Sports devra se poursuivre pour clarifier ces enjeux et assurer une meilleure collaboration à l’avenir.

Président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides

Le Président de l’Assemblée nationale, M. Amadou Mame Diop, a honoré le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, d’une visite de courtoisie à l’approche du Grand Magal de Touba. Accompagné de membres du Bureau de l’Assemblée nationale et de ses collaborateurs, le Président Diop s’est acquitté de ce devoir en soulignant l’importance de cette démarche, qui s’inscrit dans la lignée des «honorables devoirs» qu’il estime primordiaux.

Au cours de cette rencontre, Amadou Mame Diop a réaffirmé l’engagement de l’Assemblée nationale à remplir ses missions conformément aux idéaux de paix et de concorde nationale. Il a également salué le rôle prépondérant du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, en lui transmettant «les salutations respectueuses et chaleureuses de l’Assemblée nationale ainsi qu’à l’ensemble de la famille de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul».

Profitant de cette occasion marquée par la célébration prochaine du Magal, le Président de l’Assemblée nationale a exprimé toute sa gratitude pour l’œuvre spirituelle de Cheikh Ahmadou Bamba, figure emblématique de l’islam au Sénégal, et a souligné l’importance de cette journée de commémoration, le 18 Safar, jour de Grâce, de miséricorde et d’élévation.

Amadou Mame Diop a également sollicité les prières du Khalife général pour un Sénégal de paix et de prospérité, renforçant ainsi l’importance de la solidarité et de l’unité au sein de la nation sénégalaise. La délégation a également été reçue par Serigne Bassirou Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides, pour un échange empreint de spiritualité et de respect.

Cette visite réaffirme les liens étroits entre les institutions de la République et les autorités religieuses, incarnant l’esprit de dialogue et de compréhension mutuelle dans un contexte de préparation pour l’un des événements religieux les plus significatifs du pays.

Libération de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Trois mois de détention purgés

Le verdict de la justice a finalement trouvé son épilogue pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Condamnés à trois mois de prison ferme pour offense au chef de l’État, les deux hommes ont désormais recouvré leur liberté. La nouvelle a été confirmée par leur avocat, Me Alioune Badara Fall.

L’activiste Bah Diakhaté, connu pour son engagement au sein du mouvement « républicain », et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, figure respectée du prêche islamique, avaient été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a plusieurs mois. Leur incarcération faisait suite à des déclarations jugées offensantes à l’encontre du Président de la République.

Durant leur détention, leurs soutiens n’ont cessé de clamer leur innocence et de dénoncer ce qu’ils considéraient comme une répression de la liberté d’expression. Les appels à leur libération ont été nombreux, tant au niveau national qu’international.

Aujourd’hui, après avoir purgé leur peine, Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao sont enfin libres. Leur libération marque la fin d’un chapitre douloureux pour leurs familles et sympathisants, mais relance également le débat sur les limites de la liberté d’expression et la tolérance des critiques envers les autorités au Sénégal.

DÉNONCIATIONS D’ABUS ET DE FRAUDE DE LA PART DE ÇALIK ENERJI : La société d’intérim, ADC, réfute ces allégations

Des travailleurs de la Centrale à gaz du Cap des Biches étaient montés au créneau pour dénoncer des conditions de travail déplorables. Après leur sortie, l’entreprise qui les a recrutés pour le compte de Çalik Enerji, ADC CAPITAL HUMAIN SAS, a émis un communiqué, ce mardi, pour apporter des précisions.
D’après la note, ces agents sont des « journaliers mensualisés en contrat d’intérim avec la société d’interim ADC Capital Humain pour la construction de la Centrale électrique Combined Cycle Fuel-Gaz de 300 MW à Rufisque, Cap des Biches dont le maître d’ouvrage est West African Energy SA ».
À cet effet, le président de ADC CAPITAL HUMAIN SAS, Adama Cissé, a tenu à présenter leur poltique des sources humaines et pratiques courantes en matière de gestion du personnel.
Il explique que contrats proposés ont d’abord fait l’objet de revue par l’inspection du travail avant même d’être présentés aux agents, contrairement aux allégations du personnel qui avait fait face à la presse (lire la parution du Dakarois Quotidien de ce lundi 19 août 2024). « Après signature, un lot important de contrats a fait l’objet de visa par l’inspection du travail dont un exemplaire présenté en annexe de ce communiqué en format anonyme. Ces contrats sont identiques et comportent exactement les mêmes clauses. En raison du grand volume des contrats au moment du pic du projet où nous avons dépassé plus de 700 contractuels, il était matériellement impossible de les faire viser tous dans un délai de 2 à 6 mois que duraient la plupart des contrats. Toutefois, toutes les clauses du contrat sont strictement respectées et conformes à la législation du travail sénégalaise », assure ADC.
S’agissant des fraudes sur l’IPM (Institution de Prévoyance Maladie) fustigés par les travailleurs qui se confiaient au Dakarois Quotidien, le communiqué démonte de telles accusations. « Dès le démarrage des travaux, nous avons mis à disposition sur le site une infirmerie complète, comprenant une ambulance médicalisée en service continu et du personnel soignant (infirmier et médecin) assurant une permanence 24/24. Nous avons également offert une couverture complémentaire santé avec notre assureur (IPM Santé Plus) couvrant l’agent et sa famille à 60%. Conscient des difficultés que cela pose aux patients de préfinancer les 40% de frais médicaux à leurs charges, IPM Santé Plus a bien voulu leur donner des cartes de tiers payant à 100% pour pouvoir se faire soigner sans bourse délier puis rembourser sur leur salaire leur tiers payant. Ceci est une facilité en place depuis 4 ans sur ce chantier et tous les employés en sont informés et en bénéficient avec joie. Le cas échéant, l’agent ou sa famille serait dans l’obligation de payer avant même d’avoir accès aux soins ou aux médicaments », révèlent Adama Cissé et ses services.
Par ailleurs, la même note souligne que compte tenu de l’importance et de la complexité du projet, la phase de construction exige un recours important d’heures supplémentaires qui sont entièrement payées jusqu’à la dernière minute conformément à la législation du travail sénégalaise, comme le témoignent les bulletins de salaires qu’ils ont eux-mêmes brandis dans leur vidéo.
En outre, de façon générale, les employés sont tous déclarés à la CSS et à l’IPRES. Nous tenons dans nos dossiers tous les justificatifs de déclarations et de cotisations. Nos employés ont des profils allant du personnel d’exécution aux ingénieurs. Une quote-part importante du recrutement se fait de concert avec la Municipalité de Rufisque pour privilégier les emplois locaux et durables.
Enfin, tous les employés, soutient ADC CAPITAL HUMAIN SAS, bénéficient d’une prime de panier qui leur assure le déjeûner sur le site pendant la pause.

Communiqué de presse de ADC_0002Télécharger


Le Dakarois

Sidy Diop en détention : Le chanteur confronté à la justice pour défaut de permis et d’assurance

Le célèbre artiste-chanteur sénégalais Sidy Diop se retrouve dans une situation délicate après avoir été placé sous mandat de dépôt suite à son face-à-face avec le Procureur. Il sera jugé lundi prochain devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour conduite sans permis et absence d’assurance.

L’incident remonte à la nuit du 19 août 2024, aux alentours de 1 h 30 du matin, lorsqu’une patrouille de la gendarmerie a intercepté le véhicule de marque Benz, immatriculé en Gambie, conduit par Sidy Diop. Le contrôle a révélé que l’artiste ne détenait pas de permis de conduire, et que l’assurance du véhicule ainsi que le passavant étaient expirés. Face aux enquêteurs, Sidy Diop a reconnu les faits en expliquant qu’il s’était rendu à une station-service pour s’acheter à manger, et qu’il conduisait le véhicule sans les documents requis.

Cependant, une série de questions restent en suspens. Le chanteur a déclaré qu’il ne possédait pas de permis de conduire national mais qu’il détenait un permis international, qu’il affirme avoir obtenu lors de ses tournées européennes. Cependant, il n’a pas pu présenter ce permis aux autorités, arguant qu’il avait été volé dans son véhicule. Pourtant, aucune déclaration de vol ou plainte n’avait été déposée, ce qui a suscité des doutes parmi les gendarmes.

Interrogé sur la manière dont il aurait obtenu un permis international sans permis national, Sidy Diop a affirmé que celui-ci lui avait été délivré en Gambie. Cependant, les autorités ont rapidement souligné que même en Gambie, il est obligatoire d’avoir un permis national avant de pouvoir obtenir un permis international, comme c’est le cas au Sénégal. Le chanteur est resté ferme sur sa position, sans pour autant pouvoir fournir de preuve ou de référence pour le permis en question.

Sidy Diop a également mentionné qu’il allait contacter « le gars » qui lui aurait vendu le véhicule pour fournir les documents nécessaires, ajoutant qu’il avait toujours utilisé un chauffeur et qu’il n’avait jamais été confronté à un tel incident auparavant.

La comparution de Sidy Diop devant le tribunal ce lundi s’annonce cruciale pour déterminer la suite de cette affaire, qui risque de ternir l’image du chanteur dans le paysage musical sénégalais. Les fans attendent avec impatience le verdict de la justice.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°254 – du 21/08/2024

🔴 CONFÉRENCE DE PRESSE MANQUÉE SUR L’AFFAIRE ONAS : LE « YOLEKU » DE CHEIKH TIDIANE DIÈYE
🔴 CAP DES BICHES – CONDITIONS DÉGRADANTES DE TRAVAIL, FRAUDE : ADC, SOUS-TRAITANT DE ÇALIK ENERJI, INFLIGE UN DÉMENTI

🔴 INCAPACITÉ DE REPRODUCTION DES ÉTATS FINANCIERS DE LA CAN ET DU MONDIAL : LA FSF RAPPELLE À KHADY DIÈNE GAYE SES PRÉROGATIVES
🔴 BASKET FÉMININ / PRÉ-QUALIFICATION MONDIAL : LE SÉNÉGAL VIENT À BOUT DU BRÉSIL (69-59)

DOUBLE MEURTRE À PIKINE TECHNOPOLE : Aziz Dabala et son colocataire tués

Le danseur Abdoul Aziz Ba alias « Aziz Dabala » et son colocataire que certaines sources présentes comme son « frère » seraient égorgés dans leur appartement sis à Pikine, Technopole.
Celles-ci affirment qu’un ami de l’artiste, resté sans nouvelle, aurait appelé un menuisier qui a défoncé la porte. Même si les corps ont été découverts ce mardi, le crime aurait été commis depuis dimanche dernier, d’après la même piste.
La police et les éléments des sapeurs pompiers sont sur lieux au moment où ces lignes sont écrites.

Pétition Internationale pour la Transparence et la Justice : Scandale à l’ONAS

Sous l’initiative du Mouvement « NA LÉR », nous, citoyens concernés et responsables, lançons une pétition internationale pour exiger la lumière sur les graves allégations de scandales financiers au sein de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Ces accusations, portées par le Directeur Général sortant, Cheikh Dieng, impliquent directement le Ministre de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, qui, jusqu’à présent, a choisi de répondre par le silence et le mépris aux interrogations légitimes du peuple sénégalais.

Malgré l’engagement public du gouvernement à travers la doctrine « Jub, Joubeul, Joubanti », qui prône la transparence et la redevabilité, il est inacceptable que des questions aussi graves soient ignorées. Le peuple sénégalais mérite des réponses claires et une gestion transparente de ses ressources.

Les exigences

Ouverture d’une Information Judiciaire : Nous demandons au procureur de la République d’ouvrir une enquête judiciaire immédiate pour faire toute la lumière sur ces accusations et déterminer les responsabilités.

Mise en Place d’une Commission d’Enquête Parlementaire : Nous appelons à la création d’une commission d’enquête parlementaire indépendante pour examiner les allégations de malversations au sein de l’ONAS.

Protection des Deniers Publics : Il est crucial que les fonds publics soient utilisés de manière transparente et responsable. Nous devons protéger notre patrimoine national contre toute forme de corruption ou de mauvaise gestion.

La signature de cette pétition est un acte de citoyenneté et de responsabilité. En tant que citoyens, nous devons exiger des comptes de ceux qui sont au pouvoir et veiller à ce que nos ressources publiques soient gérées dans l’intérêt de tous.

En signant cette pétition, nous montrons notre détermination à lutter contre la corruption et à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Protégeons les deniers publics, signons cette pétition pour faire éclater la vérité.

https://www.mesopinions.com/petition/politique/petition-contre-scandale-onas/233093

UCAD : Le Collectif des Amicales exige un report de la fermeture du campus social

Le Collectif des Amicales de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD) a récemment publié un communiqué en réponse à une décision controversée émanant du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) concernant la fermeture imminente du campus social. Cette fermeture, prévue pour le jeudi 22 août 2024 à 18 heures, a suscité une vive réaction de la part des représentants des étudiants, qui dénoncent une mesure qu’ils jugent unilatérale, précipitée et non concertée.

Selon le Collectif des Amicales, la décision de fermer le campus social intervient à un moment particulièrement inapproprié. Actuellement, une grande partie des étudiants de l’UCAD a quitté le campus pour se rendre à Touba dans le cadre de la célébration du Grand Magal. Cet événement religieux mobilise chaque année un nombre considérable d’étudiants, en particulier ceux originaires des régions environnantes. Par ailleurs, certaines facultés, telles que la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion (FASEG) et la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), n’ont pas encore achevé leurs cours, ce qui rend la fermeture du campus d’autant plus problématique.

Le Collectif critique sévèrement la manière dont la décision a été prise, la qualifiant d’irréfléchie et d’amateurisme de la part du COUD. Le manque de concertation avec les parties prenantes, notamment les représentants des étudiants, est vivement dénoncé. Pour le Collectif, une telle décision, prise sans tenir compte du contexte actuel et sans consulter les principaux intéressés, ne peut être perçue que comme un acte unilatéral qui ignore les réalités du terrain.

Face à cette situation, le Collectif des Amicales appelle les autorités universitaires à revenir sur leur décision et à reporter la fermeture du campus social. Cette mesure permettrait aux étudiants partis pour le Magal de revenir à Dakar, de récupérer leurs affaires, et aux étudiants encore en pleine période académique de terminer sereinement leur année universitaire. Le Collectif insiste sur la nécessité d’agir dans l’intérêt des étudiants, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.

Malgré la gravité de la situation, le Collectif des Amicales de l’UCAD appelle au calme et à la sérénité parmi les étudiants. Il les rassure que des décisions de cette nature ne peuvent être appliquées sans consultation préalable et sans une prise en compte des conditions particulières des étudiants.

En conclusion, le Collectif réaffirme son engagement à défendre les intérêts matériels et moraux de tous les étudiants de l’UCAD, sans distinction. Il attend désormais une réponse favorable des autorités universitaires, afin que les étudiants puissent aborder la fin de leur année académique dans des conditions optimales.

Ousmane Sonko exhorte l’opposition à sortir du silence : « nous n’avons pas besoin d’État de grâce, manifestez-vous »

Le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, a lancé un appel direct et sans équivoque à l’actuelle opposition sénégalaise, l’incitant à prendre position et à jouer pleinement son rôle dans le paysage politique du pays. Lors d’une rencontre ce mardi avec des artistes affiliés à son parti, Sonko a exprimé son mécontentement face à ce qu’il perçoit comme une inertie de la part de l’opposition, tout en réaffirmant la détermination de son propre gouvernement à atteindre ses objectifs sans avoir besoin de l’indulgence traditionnelle accordée aux nouveaux gouvernements, souvent appelée « État de grâce ».

Lors de son intervention, Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots, critiquant ouvertement certaines figures de l’opposition pour leur passivité. « Nous n’avons pas besoin d’une opposition ‘Sac à main’ ou je ne sais quoi encore », a-t-il déclaré, en faisant allusion à l’attitude de certains opposants, notamment Bougane Gueye Dany, qu’il accuse de ne pas s’opposer de manière suffisamment ferme et visible au gouvernement actuel.

Sonko a ensuite directement interpellé les autres leaders de l’opposition, les exhortant à sortir du silence dans lequel ils semblent s’être retranchés depuis son accession au pouvoir. Selon lui, une opposition forte et active est essentielle pour le bon fonctionnement d’une démocratie. « Dans un pays démocratique, il faut bien une opposition qui s’oppose », a-t-il martelé, insistant sur le fait que le rôle de l’opposition ne doit pas être simplement décoratif, mais bien de contester et de proposer des alternatives viables.

Cette déclaration intervient également en réponse aux récentes critiques du Premier ministre Amadou Ba, qui avait suggéré que le nouveau gouvernement pourrait bénéficier d’une période de grâce pour s’installer et commencer à travailler efficacement. Sonko a rejeté cette idée, affirmant que son gouvernement n’a pas besoin de ce type de répit pour accomplir ses objectifs. « Il faut aussi que les Sénégalais sachent que cet État de grâce, nous n’en avons vraiment pas besoin. Nous savons ce que nous faisons et nous allons atteindre notre objectif », a-t-il affirmé, montrant ainsi sa confiance en la capacité de son administration à produire des résultats concrets rapidement.

L’appel de Sonko à l’opposition s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la légitimité de son gouvernement tout en minimisant les critiques. En incitant l’opposition à se manifester, il semble vouloir démontrer que son gouvernement est prêt à affronter toute contestation, tout en soulignant la faiblesse relative de ses adversaires. En même temps, Sonko envoie un message clair à ses partisans : son gouvernement est en contrôle de la situation et avance de manière décisive vers ses objectifs, sans avoir besoin de protection ou d’indulgence.

Cette posture offensive pourrait également être interprétée comme une tentative de galvaniser ses soutiens et de dissuader toute forme d’opposition interne ou externe. En renforçant son image de leader déterminé et implacable, Ousmane Sonko cherche probablement à consolider sa base tout en marginalisant les voix dissidentes qui pourraient émerger au sein du paysage politique sénégalais.

En somme, l’intervention d’Ousmane Sonko ce mardi réaffirme sa volonté de gouverner sans concession, tout en appelant à une opposition plus active et présente, capable de jouer pleinement son rôle dans le cadre démocratique. Le message est clair : le temps de la complaisance est révolu, et le Sénégal doit maintenant avancer avec un gouvernement qui n’a pas besoin de temps pour se mettre en route.

Tension entre la FSF et le ministère des Sports : la riposte cinglante d’Augustin Senghor à Khady Diène Gaye

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et le ministère des Sports sont au cœur d’une vive tension après une demande de la nouvelle ministre Khady Diène Gaye concernant les bilans financiers de la Coupe du Monde 2022 et de la CAN 2024. La FSF, dirigée par Augustin Senghor, a répliqué avec fermeté en rappelant que la gestion financière de ces événements relève exclusivement des services ministériels.

Dans une correspondance adressée au ministère des Sports ce lundi 19 août, la FSF a clairement indiqué que les budgets de ces compétitions sont préparés, validés et exécutés par le ministère des Sports, en collaboration avec le ministère des Finances. La fédération a précisé que son rôle se limite à l’expression des besoins, basés sur la planification établie par le staff technique de l’équipe nationale. Ces besoins sont ensuite intégrés par le ministère dans le budget final.

En soulignant que seule la Direction de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE) du ministère des Sports, responsable de la gestion des fonds alloués par le Trésor, est compétente pour produire les bilans financiers, la FSF a affirmé ne pas être en mesure de fournir les comptes demandés.

La fédération a également révélé que le ministère des Sports lui doit encore de l’argent pour des avances faites lors de ces compétitions. Ces dépenses, pourtant prévues dans le budget approuvé, n’ont pas été remboursées à ce jour, ce qui ajoute une couche de complexité à cette affaire déjà tendue.

Cette réponse cinglante d’Augustin Senghor met en lumière les tensions existantes entre la FSF et le ministère des Sports, soulignant la nécessité d’une clarification des responsabilités financières pour éviter de futurs conflits.

Tension entre la FSF et le ministère des Sports : La réponse salée d’Augustin Senghor à Khady Diène Gaye

Affaire ONAS : Thierno Alassane Sall dépose une plainte pour éclaircir le scandale

Le député Thierno Alassane Sall a annoncé ce mardi 20 août sur sa page X qu’il compte déposer une plainte auprès du procureur de la République ce mercredi pour faire la lumière sur l’affaire qui secoue l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS). Cette décision intervient après le limogeage de l’ancien directeur de l’ONAS, Cheikh Dieng, et les accusations croisées entre ce dernier et le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.

« Je prendrai mes responsabilités, dès demain, en déposant officiellement une plainte contre X auprès du procureur de la République, afin qu’il édifie le peuple sénégalais », a écrit Thierno Alassane Sall. Selon lui, les échanges d’accusations entre Cheikh Dieng et le ministre Dièye ne feront qu’aggraver la situation.

TAS a également exprimé son indignation face à la gestion de cette crise, soulignant que pendant que le pays souffre des conséquences de la mauvaise gestion de l’assainissement, les autorités se lancent des accusations de corruption à travers les médias. Pour lui, il est crucial que la justice intervienne pour révéler la vérité : « Dans cette affaire d’eaux troubles, une chose est certaine : l’un des deux, le Ministre ou le DG, ne dit pas la vérité. Seule la justice peut faire la lumière sur cette affaire », a-t-il conclu.

La plainte déposée par Thierno Alassane Sall marque une étape importante dans la quête de vérité et pourrait potentiellement déclencher une enquête approfondie pour démêler les responsabilités dans cette affaire qui fait grand bruit au Sénégal.

Macky Sall envoie une délégation à Touba pour transmettre un message de paix au khalife général des mourides

À l’approche de la commémoration du grand Magal de Touba, l’ancien président sénégalais Macky Sall a dépêché une importante délégation de l’Alliance pour la République (Apr) à la résidence du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette initiative intervient à peine un jour après la visite du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au patriarche de Darou Minam.

La délégation, arrivée peu après 16 heures, a été conduite par l’ancien ministre des Forces armées, Oumar Youm, et comprenait plusieurs figures politiques notoires, dont Mansour Faye, beau-frère de Macky Sall, l’ancienne ministre de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall, l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Moussa Baldé, et Seydou Guèye, ancien secrétaire général du gouvernement, parmi d’autres personnalités.

Lors d’une audience brève mais significative, Oumar Youm a transmis au khalife général des mourides le message de Macky Sall, un message axé sur la paix, l’amour et l’amitié. « Le président Macky Sall nous a envoyés délivrer son message à son père, ami et guide, le khalife général des mourides Serigne Mountakha Mbacké, à la veille de la commémoration de l’édition 2024 du grand Magal de Touba », a déclaré Oumar Youm à la presse à la sortie de l’audience.

Il a également souligné la gratitude et la reconnaissance exprimées par Macky Sall envers le khalife pour son soutien durant ses années au pouvoir. De son côté, Serigne Mountakha Mbacké a rappelé les liens forts qui l’unissent à Macky Sall, soulignant l’importance de cette relation pour le bien-être spirituel et social du pays.

Cette visite marque un moment de grande symbolique, alors que la communauté mouride s’apprête à célébrer l’un des événements les plus importants de son calendrier religieux. La présence de cette délégation à Touba témoigne de l’importance que Macky Sall continue d’accorder aux relations entre l’État et les chefs religieux du pays, même après son départ de la présidence.

Ousmane Sonko : « Le régime n’a d’autre choix que de réussir pour honorer la mémoire des victimes »

Ousmane Sonko, leader du Pastef et figure de l’opposition sénégalaise, a réitéré son engagement envers le peuple sénégalais lors d’une rencontre avec des artistes qui ont soutenu son projet politique. Dans un discours empreint de gravité et de détermination, il a abordé les défis que le Sénégal doit surmonter, tout en rappelant l’importance de ne pas oublier les jeunes qui ont perdu la vie ou ont été blessés lors des récentes manifestations.

« Le Sénégalais est par essence impatient », a-t-il observé, soulignant ainsi l’attente de changements rapides au sein de la population. Cette impatience, selon Sonko, n’est pas un défaut mais une force qui pousse les dirigeants à agir avec diligence et responsabilité.

Le Premier ministre a également évoqué les nombreuses pertes humaines enregistrées lors des récentes vagues de protestations contre le régime actuel. « Ces jeunes sont partis pour que le Sénégal change. Nous ne devons pas oublier cela. Si nous nous laissons emporter par les avantages avec le pouvoir, nous aurons trahi le peuple sénégalais. Et ceci n’est pas ce que nous souhaitons », a-t-il affirmé avec une émotion palpable.

Sonko a insisté sur le fait que ces sacrifices imposent une obligation morale au régime : celle de réussir. Pour lui, la réussite du régime en place est la seule manière d’honorer la mémoire des victimes et de répondre aux aspirations des Sénégalais. « Chaque chose en son temps », a-t-il rappelé, en demandant à ses compatriotes de faire preuve de patience tout en assurant que le gouvernement travaille d’arrache-pied pour atteindre les objectifs fixés.

Ce discours, qui intervient dans un contexte politique tendu, résonne comme un appel à l’unité et à la vigilance. Sonko semble vouloir réaffirmer son engagement envers les idéaux de justice et de progrès qui ont porté son mouvement jusqu’ici, tout en prévenant contre les dérives potentielles du pouvoir.

En conclusion, Ousmane Sonko a rappelé que la meilleure manière de rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour le changement est de s’assurer que les promesses faites au peuple sénégalais soient tenues. Selon lui, il n’y a pas d’autre choix que de réussir pour honorer ces jeunes disparus.

ONAS : le directeur de l’assainissement répond aux accusations de Cheikh Dieng sur l’attribution des marchés de curage

Suite aux accusations de Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), contre le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, le ministère a tenu une conférence de presse ce mardi 20 août pour apporter des éclaircissements. Cheikh Dieng avait dénoncé des « deals » concernant la signature de contrats avec les entreprises Delta et Vigas, insinuant des pratiques douteuses dans l’attribution des marchés de curage.

Omar Sène, directeur de l’assainissement, a rejeté ces accusations, expliquant que le processus d’attribution des marchés de curage complémentaire était transparent. Il a précisé que face aux retards constatés dans l’exécution des travaux par les entreprises initialement retenues (TAWFEKH TAYSIR pour Dakar et DELGAS pour les autres régions), le ministre Dièye avait demandé au directeur sortant de l’ONAS, Cheikh Dieng, de trouver une solution urgente. Cependant, en l’absence d’action concrète de ce dernier, le ministre a pris les mesures nécessaires pour garantir l’achèvement des travaux.

Pour Dakar, il a été décidé d’arrêter la contractualisation avec TAWFEKH, jugée incapable de mener à bien les travaux, et de relancer le marché via une procédure d’entente directe avec des entreprises qualifiées. Pour les régions, une résiliation partielle du marché a été recommandée, permettant à DELGAS de poursuivre les travaux dans les zones où ils avaient déjà commencé, tandis qu’une nouvelle procédure d’attribution était initiée pour les autres zones.

Omar Sène a également souligné que des écarts de prix avaient été constatés par rapport aux coûts moyens en cours, ce qui avait poussé le ministre Dièye à suspendre la procédure avec les deux entreprises concernées. Grâce à la proposition du groupe de travail, l’État du Sénégal pourrait réaliser une économie d’environ 800 millions de francs CFA en 2024.

Le point de presse s’est tenu en l’absence du ministre Dièye, mais en présence du nouveau Directeur général de l’ONAS, Séni Diène, qui a réaffirmé l’engagement du ministère à assurer une gestion transparente et efficace des projets d’assainissement.

Conseil interministériel : le gouvernement accélère la finalisation des ports de Ndayane et Bargny Sendou

Lors d’un conseil interministériel dédié aux infrastructures maritimes et portuaires du Sénégal, le Premier ministre Ousmane Sonko a insisté sur l’urgence de finaliser les projets de construction du port de Ndayane et du port minéralier et vraquier de Bargny Sendou. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités portuaires du pays pour soutenir son développement économique.

Ousmane Sonko a mis en avant l’importance du port de Ndayane, en demandant aux ministères concernés de préparer un plan d’action détaillé pour garantir l’achèvement des travaux dans les délais contractuels. Ce port multifonction, qui constitue un projet stratégique pour le Sénégal, doit voir son terminal à conteneurs finalisé rapidement. Le Premier ministre a également souligné la nécessité de structurer les financements pour les autres composantes du projet, en veillant à ce que le port soit relié par voie ferrée et routière aux corridors et réseaux structurants du pays.

Un des points clés de la réunion a été l’évaluation du contrat de concession pour le port de Ndayane. Le Premier ministre a demandé une révision du contrat pour s’assurer qu’il reflète les ambitions actuelles du Sénégal. Il a également souligné l’importance de mobiliser les ressources nécessaires pour le remboursement des infrastructures maritimes communes et pour la libération complète du site du projet.

Concernant le port minéralier et vraquier de Bargny Sendou, Ousmane Sonko a exigé que les travaux de construction et d’équipement soient finalisés dans les plus brefs délais, avec pour objectif que le port soit opérationnel avant la fin de l’année 2024. Cette rapidité est essentielle pour respecter les engagements du concessionnaire et pour permettre au Sénégal de mieux répondre aux besoins croissants de l’industrie minière et vraquière.

Pour garantir l’efficacité de ces infrastructures, le Premier ministre a insisté sur la nécessité de connecter le port de Bargny Sendou aux corridors ferroviaires et routiers existants. Il a également demandé l’engagement de discussions concernant l’exclusivité des activités portuaires, afin de maximiser l’impact économique de ces projets pour le pays.

Ces décisions marquent une étape cruciale dans la stratégie portuaire du Sénégal, visant à positionner le pays comme un hub logistique régional en Afrique de l’Ouest. Le gouvernement, sous la direction d’Ousmane Sonko, semble déterminé à accélérer le développement de ces infrastructures clés, essentielles pour soutenir la croissance économique et attirer de nouveaux investissements.

Sonko annonce une réforme ambitieuse pour le Port de Dakar et les infrastructures maritimes

Lors du conseil interministériel consacré aux infrastructures maritimes et portuaires, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé un plan ambitieux de restructuration et de reconfiguration du Port autonome de Dakar. Ce projet, qui s’inscrit dans une vision globale de modernisation des infrastructures portuaires du Sénégal, vise à renforcer la compétitivité du pays sur le marché international tout en répondant aux besoins croissants du commerce maritime national.

Dans son allocution, Ousmane Sonko a souligné la nécessité d’améliorer les infrastructures existantes du Port de Dakar, en insistant sur l’importance de renforcer les capacités de stockage, d’optimiser les espaces disponibles, et de réhabiliter la voie ferrée pour faciliter la connexion entre les différents terminaux portuaires. Il a également appelé à une meilleure intégration des ports de Bargny Sendou et de Ndayane dans la stratégie nationale, pour assurer une complémentarité optimale entre ces différents pôles.

Le Premier ministre a mis en avant l’importance de transformer le Port de Dakar en un hub maritime de référence en Afrique de l’Ouest. « Le Port de Dakar doit devenir un modèle en termes de logistique et de gestion portuaire, capable de rivaliser avec les plus grands ports du continent », a-t-il affirmé.

En plus du Port de Dakar, le plan de restructuration inclut une revalorisation des ports secondaires du pays. Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité de transformer ces ports en pôles portuaires dynamiques, capables de soutenir l’économie locale et d’alléger la pression sur le port de la capitale. Il a également demandé que des financements adéquats soient trouvés pour ces projets, avec une collaboration étroite entre les chambres de commerce et d’industrie pour faciliter la transition de la gestion portuaire à la Société nationale des ports du Sénégal (SONAPAD).

Le secteur de la pêche artisanale, qui représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, n’a pas été oublié dans cette réforme. Le Premier ministre a annoncé un projet de développement pour 23 ports de pêche moderne, dont quatre seront associés à des zones industrielles dédiées à la transformation des produits de la mer. Cette initiative vise à moderniser les infrastructures existantes tout en créant de nouvelles opportunités économiques pour les communautés locales.

Ousmane Sonko a également insisté sur l’urgence d’accélérer la réalisation des ports de pêche à Cap-Skiring et Fass-Boye, ainsi que la réhabilitation du quai de pêche de Ouakam. Ces projets, soutenus par des partenaires internationaux tels que la Banque Mondiale, visent à renforcer la chaîne de valeur de la pêche sénégalaise, tout en améliorant les conditions de travail des pêcheurs.

Le Premier ministre a souligné l’importance de l’implication des collectivités locales dans la gestion des quais de pêche, afin de garantir une gouvernance plus transparente et adaptée aux réalités du terrain. « Les collectivités locales doivent jouer un rôle central dans la gestion de ces infrastructures, car elles sont les mieux placées pour comprendre les besoins et les défis des communautés locales », a-t-il déclaré.

Le plan de restructuration du gouvernement inclut également le développement des ports de plaisance, avec un accent particulier sur leur structuration et leur financement. Ces ports seront associés à des zones touristiques, dans le but de dynamiser l’industrie du tourisme maritime au Sénégal.

Pour renforcer les capacités logistiques du pays, Ousmane Sonko a demandé des améliorations des chenaux de navigation du fleuve Casamance et du bras de mer du Saloum, ainsi que des mesures pour stabiliser la brèche de Saint-Louis. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de trouver un financement durable pour l’entretien de ces voies navigables, afin de garantir leur fonctionnalité à long terme.

Enfin, Ousmane Sonko a annoncé la création d’un programme national dédié au développement de l’industrie navale sénégalaise. Ce programme visera à diversifier les services de construction, de réparation, et de démantèlement des navires, avec pour objectif de positionner le Sénégal comme un acteur clé dans ce secteur en pleine croissance.

La question de la gestion foncière des sites dédiés aux infrastructures maritimes a également été abordée. Le Premier ministre a appelé à une sécurisation de ces sites, en les intégrant dans le Plan national d’aménagement du territoire. Il a également souligné l’importance de créer une meilleure harmonie entre les villes et les ports, en développant des programmes spécifiques pour les intégrer dans le tissu urbain.

Le plan de restructuration et de reconfiguration du Port de Dakar et des autres infrastructures maritimes du Sénégal, tel que présenté par Ousmane Sonko, marque une étape cruciale dans la modernisation du secteur maritime du pays. Cette initiative ambitieuse, qui englobe des réformes structurelles, des projets d’infrastructure, et des mesures pour renforcer la compétitivité du secteur, témoigne de la volonté du gouvernement de transformer le Sénégal en un leader régional en matière de commerce maritime.

Madiambal Diagne accuse Pierre Goudiaby Atépa de menacer son projet immobilier aux Mamelles

Madiambal Diagne, président du Groupe Avenir Communication, a publié un communiqué dans lequel il accuse l’architecte et homme d’affaires Pierre Goudiaby Atépa de vouloir détruire son immeuble situé à Ouakam-Mamelles. Diagne a relaté un incident survenu lors d’une rencontre entre Atépa et Tufan Fayzi Nsamoglu, un entrepreneur turc partenaire du projet immobilier de Diagne.

Selon Diagne, Tufan aurait mentionné l’immeuble en cours de construction aux Mamelles comme une de ses réalisations notables, ce qui aurait déclenché une réaction virulente de la part d’Atépa. Ce dernier aurait déclaré en anglais : « I want to crash that building » (« Je veux casser cet immeuble »). Tufan, étonné par cette déclaration, en aurait informé Diagne.

Diagne s’est dit choqué par cette menace, mais a affirmé qu’il avait confiance en l’État de droit du Sénégal. Cependant, le lundi 19 août 2024, une équipe de gendarmes de la Direction de la surveillance et du contrôle des sols (Dscos) a visité le chantier pour convoquer Diagne à leurs bureaux, demandant la présentation de documents tels que le titre de propriété, les autorisations de construction, et les plans visés. Diagne précise que cette demande a été entièrement satisfaite.

Il a également souligné que depuis l’achat de ce titre foncier en 2018, le chantier avait été inspecté à de multiples reprises par la Dscos, et à chaque fois, tous les documents requis avaient été fournis sans problème.

Madiambal Diagne a dénoncé ces actions qu’il considère comme des manœuvres visant à régler de petits comptes personnels. Il a aussi évoqué le cas de la chanteuse Aby Ndour, qui, selon lui, a dû faire face à des tentatives similaires de la part d’Atépa pour détruire son commerce sur la Corniche de Dakar, mais n’a pas bénéficié du soutien des autorités sénégalaises.

Enfin, Diagne a conclu en affirmant qu’il s’efforcera de faire preuve de la même détermination que la chanteuse dans ce qu’il perçoit comme une bataille pour protéger son droit de propriété.

« Autonomisation de l’Énergie : L’AEME lance un nouveau plan stratégique pour 2025-2029 »

L’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) a entamé ce mardi 20 août à l’hôtel Axil à Dakar l’élaboration de son plan stratégique de développement (PSD) pour les cinq prochaines années. Selon Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, ce processus, qui couvrira la période 2024-2029, devrait permettre à l’AEME de s’entourer des meilleures dispositions pour bien exercer sa mission au profit de l’État, des consommateurs et des professionnels du secteur de l’énergie.

« Dans ce cadre, à travers sa mission, l’AEME se doit d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action, et de contribuer également à la mise en place de stratégies cohérentes à long terme permettant de créer un environnement favorable à des économies d’énergie durables et à grande échelle au Sénégal. En effet, l’AEME, bras opérationnel du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines en matière de politique nationale de maîtrise de l’énergie, a pour mission principale de promouvoir l’utilisation rationnelle de l’énergie sous toutes ses formes et pour tous les acteurs. » Elle ajoute que la dynamique imposée par une gestion axée sur les résultats a incité l’État du Sénégal à mettre en place un cadre de performance soutenu par des plans stratégiques de développement sectoriels. Ainsi, l’AEME avait mis en place son premier Plan Stratégique de Développement de la Maîtrise de l’Énergie (PSD) 2019-2023 pour répondre à un besoin interne de planification et de maîtrise de ses activités. Des actions pilotes menées, dont certaines ont été lancées précédemment, ont permis de générer des gains cumulatifs d’énergie de plus de 79 000 MWh, des économies financières de plus de 16,5 milliards de FCFA, et des émissions évitées de plus de 51 000 tonnes de CO2, » a expliqué Mme Ndiaye.

Mme la Directrice Mame Coumba Ndiaye a annoncé que l’AEME a lancé l’élaboration de son nouveau PSD 2025-2029, qui sera articulé à la nouvelle LPDSE. « Ce nouveau PSD sera, pour les cinq prochaines années, le document de référence en matière de maîtrise de l’énergie, en tenant compte des retours d’expérience de l’ancien PSD et des éléments d’enrichissement qui découleront du diagnostic et de l’analyse SWOT au cours de cet atelier. Il permettra de relever les nouveaux défis du secteur énergétique national tout en contribuant à la maîtrise de la demande et des coûts énergétiques et environnementaux associés. En effet, au Sénégal, la demande en énergie ne cesse de croître, que ce soit pour les besoins en électricité, en hydrocarbures ou en biomasse, notamment pour les combustibles de cuisson. En raison de la dépendance à l’importation des produits pétroliers, le secteur reste vulnérable, en attendant un mix énergétique optimal avec le gaz local dans le cadre du programme ‘Gas to Power’. Il faut également signaler la problématique des coûts de l’énergie, considérés comme élevés par les consommateurs, malgré tous les efforts déjà déployés par l’État, sans oublier la subvention pour le gel des tarifs, » a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, l’entrée du Sénégal dans la catégorie des pays producteurs de pétrole et de gaz ouvre de nouvelles perspectives quant au développement stratégique du secteur de l’énergie et aux axes de maîtrise de l’énergie. Cela s’explique par les nouvelles filières qui se développeront, mais aussi par les impacts qu’elles auront à terme sur le mix et la dépendance énergétique du pays, ainsi que sur les coûts des produits et services liés à l’électricité. Ainsi, au regard de ces constats et des questions de développement durable, avec les alternatives du côté de l’offre et de la demande énergétique grâce aux solutions offertes par la maîtrise de l’énergie, nous sommes convaincus que le nouveau PSD de l’AEME apportera une contribution majeure et déterminante dans le système énergétique national. N’oublions pas que le potentiel d’économie d’énergie du pays est très important, avec près de 30 % des consommations finales énergétiques mobilisables, contre des réalisations encore en deçà des 5 %.

Mme la DG Mame Coumba Ndiaye a conclu en rappelant que l’énergie figure parmi les principaux facteurs de croissance économique et de développement. « L’amélioration de son accessibilité et de sa disponibilité grâce aux actions de maîtrise de l’énergie constitue un moyen sûr de soulagement financier durable des populations et contribue à renforcer la compétitivité de l’économie nationale. Elle aura également des répercussions directes sur l’ambition de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la République du Sénégal, de mettre à la disposition de l’ensemble des consommateurs un accès large et fiable à une énergie bon marché pour un Sénégal souverain, juste et prospère, » a-t-elle conclu.

Transparence et reddition des comptes : Espoir ou diabolisation ? Par Oumar Diouf FALL

Il faut juste oser espérer que le souci des nouvelles autorités est d’instaurer la transparence et de rendre compte de la réalité de la gestion des finances publiques.
Une initiative louable, pour que nul n’en ignore dans l’utilisation des ressources publiques.
Toutefois, le nouveau pouvoir devra aussi aller jusqu’au bout de sa logique de transparence et de reddition des comptes publics en poussant le même exercice de transparence en publiant les « subventions » allouées aux syndicats d’enseignants et d’autres syndicats, aux familles religieuses, toutes confessions confondues, aux associations de magistrats et d’élus locaux et autres «labyrinthes »bénéficiaires des ressources publiques en « toute légalité », osons-nous espérer.
C’est une exigence professionnelle pour la presse d’en informer l’opinion publique sur la déperdition et le « ruissellement » de nos ressources.
Dès lors que la publication des fonds alloués aux différents entités du secteur de la presse-par le truchement du FADP, légalement constitué-obéit à un souci d’y mettre de l’ordre, il faut s’en féliciter. Autrement, il pourrait s’agir de la part des nouvelles autorités d’une manœuvre de diabolisation, de dénigrement pour une mise à mort d’une certaine presse qui aurait «dérangé »en son temps. La ficelle étant trop grosse pour ne pas la percevoir à mille lieux.
La famille de la presse, tous secteurs d’activités confondus, doit être vent debout et garder vigilance afin que le souci de transparence et de reddition des comptes publics proclamé irbi et orbi ne soit orienté uniquement que dans ce secteur de la presse, décidément jeté en pâture ces temps-ci.
Encore une fois, s’il s’agit de mettre de l’ordre, c’est louable et il faut l’encourager et soutenir « le projet », mais si le but du jeu est de dompter la presse, c’est vraiment peine perdue…

Lettre ouverte au Ministre de l’Intérieur Par Sogué Diarisso –

Des Commissariats de Police
J’ai toujours eu l’appréhension d’avoir à régler le plus petit papier au Ministère de l’Intérieur, parce qu’en général, les agents de service étaient particulièrement désagréables. Aussi, lorsque j’en parla un jour à mon ami polytechnicien, spécialiste multidimensionnel, Abdoul Aziz Gueye, il me dit que c’est certainement dû à l’intonation de ma voix, qui est trop douce. Je me suis tordu de rire, mais curieusement, il avait apparemment raison.
Mon ami Aziz me mit en rapport avec l’Assistant du Ministre de l’Intérieur, feu l’Adjudant Moussa Diop (paix à son âme), un homme formidable, et à chaque fois que je me rendais dans un Service du Ministère de l’Intérieur, je l’informais et il appelait pour annoncer mon arrivée, comme ami du Ministre, que je connaissais à peine et que je n’avais pas vu depuis Mathusalem.
Avant lui, mon frère qui connaissait la terrible appréhension que j’ai toujours eue à faire face aux Services du Ministère de l’Intérieur, faisait en général le nécessaire pour moi, pour m’éviter le minimum de contacts avec lesdits services. Je venais juste pour les formalités qui exigeaient ma présence et il s’occupait du reste.
C’est ainsi que je suis allé un jour au Commissariat du Point E pour des formalités, mais l’Assistant du Commissaire me fit savoir que celui-ci tenait à me voir.
Le Commissaire avait remarqué que j’étais Conseiller Spécial du Premier Ministre et m’exposa un problème particulier auquel il doit faire face : il couvre la Zone de Fann Résidence où sont domiciliés beaucoup de diplomates et il n’était pas bon pour l’image du Sénégal que ceux-ci voient le Commissariat dans un état aussi déplorable lorsqu’ils y passent pour résoudre des problèmes. Je lui fis comprendre que je n’avais pas le pouvoir de faire inscrire des crédits pour le Commissariat du Point E, mais je pouvais débloquer à titre personnel une enveloppe pour mettre les locaux dans un état relativement correct. Je lui remis une enveloppe consistante à cet effet. Des problèmes du même ordre me furent posés au niveau de la Section Urbaine du Commissariat Central et avec mon ami Ousmane Diop, un Administrateur de Sociétés que j’avais sensibilisé sur la question, nous avions débloqué une enveloppe consistante pour que celle-ci ait un aspect plus présentable.
Ces appuis aux Services de l’État ne me posaient pas de problèmes puisque je venais d’une institution (BCEAO) où certains goulots d’étranglement étaient inimaginables et j’ai dû moi-même faire face dans mes premières années comme Directeur de la Prévision et de la Statistique au début des années 2000, à l’incompréhension notoire des Services du Ministère de l’Économie et des Finances qui m’exigeaient des factures pour l’achat de produits pour le calcul de l’indice des prix, même pour les poissons achetés à Soumbédioune.
Pendant quatre années environ, je ne connaissais pas la couleur des fameux fonds communs, puisque les miens étaient utilisés pour l’achat de produits pour le calcul de l’indice des prix, alors que l’État devait prendre en 2000 le relais de l’UEMOA qui finançait cette activité depuis la dévaluation de 1994.
Mon Assistante, Madame Fatou Camara, une brave femme, avait exigé à mon insu de mes plus proches collaborateurs qu’ils fassent également un effort symbolique et tous l’avaient fait, à commencer par elle.
Il a fallu qu’une mission du FMI conduite par Mme Lucie Laliberté découvre cette situation, proteste auprès du Ministre en charge du Budget de l’époque, qui était dans tous ses états et celui-ci ordonna qu’une solution soit trouvée dans les plus brefs délais. En moins de 24h, une solution fut trouvée. C’est dire la mauvaise volonté qui caractérise parfois les services administratifs.
A peine avais-je commencé à savourer les délices procurés par ces fameux fonds communs, que je me retrouvais à nouveau avec des problèmes financiers à résoudre dans le cadre de mes activités professionnelles et ce, avec mes propres ressources : je venais d’être nommé cumulativement à mes fonctions de Directeur de la Prévision et des Études Économiques, Directeur Général de l’Agence de Diamniadio (ADPMD).
La situation financière critique de l’Agence avait nécessité un blocage des comptes bancaires, alors que les américains exigeaient dans l’immédiat le recrutement des experts et leur équipement en matériaux de travail. J’ai dû débloquer dans l’urgence un montant considérable d’un prêt que je venais de faire à la BCEAO et des équipements furent achetés pour les experts que je venais de recruter. Les factures étaient conservées en guise de souvenir peut-être, par mon Assistante Mme Safiétou Ly Ba, qui était révulsée par cette situation.
Je ne devrais donc pas Monsieur le Ministre me présenter à chaque fois avec appréhension devant vos services, pour avoir servi l’État au plus haut niveau, avec loyauté et abnégation, intellectuellement et financièrement.
Pourtant, c’est le cas, puisque mon passeport est arrivé à expiration depuis le mois de mars 2024, mais l’idée même de me rendre sans recommandation à la Direction des Passeports me rend malade, puisque de surcroit, vos services nous ont catégorisés avec l’expression péjorative et xénophobe de « noms douteux».

De la Gendarmerie
J’ai eu peu de contacts auparavant avec les Services de la Gendarmerie en raison de mes lieux de résidence. Dans les rares cas où c’est arrivé, j’ai pris la précaution d’appeler auparavant mon ami d’enfance le Colonel El Hadj Mamadou Dia aujourd’hui à la retraire et tout se passait très bien.
Le samedi 17 aout 2024, j’ai dû me rendre au Camp de Gendarmerie de Ouakam à 23h environ, parce qu’une deuxième fois en moins de deux jours, un même monsieur stationnait devant mon garage et refusait de venir déplacer sa voiture alors qu’on l’appelait à cet effet depuis 19h.
Je suis entré dans le Camp sans que ma voiture fasse l’objet d’une fouille. N’ayant aucune indication sur un lieu de stationnement, je me suis garé dans le premier endroit disponible en priant le ciel, qu’une grande voiture n’ait pas à passer, puisque j’aurais pu lui obstruer le passage.
On m’orienta vers le Commandant de Brigade (CB) qui discutait avec deux gendarmes dans son Bureau. Il me fixa droit dans les yeux, sortit avec ceux-ci et se dirigea vers un rassemblement de gendarmes. J’ai essayé de lui parler rapidement en lui remettant ma carte de visite pour qu’il regarde et sache que je ne suis pas un va-nu-pieds comme j’en donnais peut-être l’air, qui sait. Il avait apparemment d’autres préoccupations.
Un jeune gendarme, particulièrement bienveillant, qui suivait la scène, me recommanda d’aller parler au Permanencier. L’homme était en sandales, avec un air pas trop sympathique et me demandait de poser mon problème pendant que j’étais en train de me présenter.
Il se leva de sa chaise et se dirigea avec ses sandales vers le Bureau du Commandant de Brigade qui était déjà sorti. Le jeune gendarme, qui doit bien connaitre ses collègues, nous rejoignit dans le Bureau du Permanencier qui était déjà passé à autre chose et me fit des recommandations, notamment prendre des photos et repasser déposer une plainte.
C’est ainsi que je quittais les locaux de la Gendarmerie de Ouakam à 23h45 environ avec déception et un cœur meurtri.
Monsieur le Ministre, vos services se sont si concentrés ces trois dernières années dans la répression, qu’ils ont certainement oublié qu’ils étaient au service des citoyens.
Ce serait peut-être trop leur demander d’être bienveillants envers les aînés, mais demandez-leur au moins de s’acquitter avec correction de leurs missions à l’endroit des citoyens, parce qu’en tout état de cause, ce que j’ai vu au Camp de Gendarmerie de Ouakam n’était pas particulièrement exemplaire.

Avec tous mes respects

Par Sogué Diarisso – Ingénieur Statisticien Économiste
Ancien Conseiller Spécial du Premier Ministre
Mouhammad Boun Abdallah Dionne

Sidy Diop placé sous mandat de dépôt : Le chanteur déféré devant le procureur pour défaut de permis et d’assurance

Une onde de choc secoue les fans de Sidy Diop ! Le célèbre chanteur a été placé sous mandat de dépôt ce mardi après avoir été déféré devant le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar. Cette nouvelle inattendue fait suite à une arrestation survenue la veille lors d’un contrôle routier de routine.

Selon les informations disponibles, Sidy Diop, au volant de sa nouvelle voiture, a été intercepté par les forces de l’ordre qui ont rapidement découvert qu’il conduisait sans permis de conduire ni assurance. Ces infractions graves aux règles de la circulation ont conduit à son arrestation immédiate, et ce mardi, à son placement sous mandat de dépôt en attendant son jugement.

Le procès du chanteur est prévu pour lundi prochain devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Cette situation pourrait avoir des répercussions importantes sur la carrière de l’artiste, très apprécié pour sa musique et ses performances scéniques.

La nouvelle a provoqué une vague de réactions parmi ses fans, qui attendent avec anxiété l’issue du procès. Pour l’heure, l’équipe de Sidy Diop n’a pas encore fait de déclaration officielle concernant l’incident.

Reste à savoir quelles seront les décisions judiciaires qui seront prises à l’encontre de l’artiste, et si cette affaire marquera un tournant dans sa carrière. Le public sénégalais, tout comme les fans de Sidy Diop, suivra de près ce dossier.

Magal de touba: Ruée des charrettes vers la ville sainte de touba

À seulement quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de destination. Direction : Touba, la ville sainte, pour augmenter leur chiffre d’affaires. Une vieille pratique de ces conducteurs de charrettes qui veulent tous tirer profit de la commémoration du retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette demeure le moyen de transport le plus prisé par la population, mais il est difficile d’en trouver en cette veille de Magal. Un tour au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, à midi ce lundi, permet de faire ce constat amer. Le lieu, autrefois rempli de charrettes et de cochers, se vide de son monde. Mbaye Ngom, cocher depuis 6 ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a plus beaucoup de charrettes ici. Beaucoup ont déjà quitté pour rallier Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. » À côté de lui, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, de la communauté sérère, fait la navette entre le marché et le quartier Keur Yelly. Selon lui, les affaires marchent bien au marché ces derniers jours car ils ne sont plus nombreux, mais il est hors de question pour lui de rater le Magal. À Touba, il espère se faire encore plus d’argent car là-bas, les gens se déplacent beaucoup, surtout à l’occasion du Magal.

Du côté des clients, c’est le désarroi total. On se rue vers les moto-taxis, communément appelés « Jakarta », ou bien vers les bus Tata, qui peinent à réussir leur chargement, regrette Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack ». Après avoir effectué ses achats, cette jeune femme bien pourvue par la nature se dirige vers les cochers, le regard inquiet. Elle demande avec stupéfaction où se trouvent les charrettes. Selon elle, il est hors de question de prendre les Jakarta, car elle a une phobie des deux-roues, et prendre les bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules font le tour de nombreux quartiers avant d’arriver à destination. N’ayant pas le choix, Aminata s’assoit à l’ombre d’un arbre, attendant le retour de l’unique cocher qui fait la navette entre le marché Ndoumbé Diop et son quartier.

Le constat est général dans la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage depuis quelques jours pour la ville de Touba, au grand dam des usagers. Ils assurent le transport dans la ville sainte, occasionnant parfois des accidents de la circulation.

Sécurité Alimentaire au Magal de Touba : Un appel à la vigilance et à la responsabilité collective

À l’approche du grand Magal de Touba, la ville sainte se prépare à accueillir des millions de pèlerins venus de partout pour célébrer cet événement religieux majeur. Cependant, cette affluence massive engendre des défis considérables, en particulier sur le plan de la sécurité alimentaire. Ces préoccupations ont récemment été mises en lumière par M. Bakary Ndiaye, Chef de la Division Consommation et Sécurité des aliments, qui a tiré la sonnette d’alarme sur les risques liés à la consommation de produits alimentaires potentiellement dangereux.

Selon M. Ndiaye, malgré les efforts continus des autorités pour contrôler la qualité des denrées alimentaires, le volume impressionnant de marchandises entrant et sortant de Touba rend la tâche de surveillance difficile. En effet, il est pratiquement impossible de garantir un contrôle total et efficace de tous les produits circulant dans la ville durant cette période. Ce constat est d’autant plus préoccupant qu’il existe des individus malintentionnés qui profitent de l’affluence pour écouler des produits périmés ou non conformes aux normes de sécurité.

Face à cette situation, M. Ndiaye a appelé les pèlerins et les habitants de Touba à faire preuve de vigilance accrue. Il recommande aux consommateurs de bien vérifier la qualité des produits avant de les acheter et d’éviter les sources d’approvisionnement douteuses. Cette vigilance est cruciale pour prévenir les intoxications alimentaires et autres incidents de santé pouvant survenir à cause de la consommation de produits dangereux.

En écho à cet avertissement, Serigne Sidy Mbacké Ibn Serigne Modou Mactar, un descendant direct du fondateur du Mouridisme, Cheikhoul Khadim, a également pris la parole pour rappeler l’importance de la foi et de la responsabilité durant le Magal. Il a exhorté les jeunes, en particulier, à adopter un comportement responsable et à éviter tout acte pouvant nuire à la sécurité ou au bien-être des autres. Cet appel à la conscience collective vise à encourager chaque participant à contribuer à un environnement sain et sécurisé pendant cette période de recueillement et de dévotion.

Le Magal de Touba est un événement spirituel d’une grande importance, mais il doit aussi être un moment où la santé et la sécurité de chacun sont préservées. En renforçant les mesures de précaution et en adoptant des comportements responsables, les pèlerins peuvent s’assurer que cette célébration se déroule dans les meilleures conditions possibles, honorant ainsi l’esprit de solidarité et de respect qui caractérise cet événement.

La collaboration entre les autorités, les leaders religieux et les citoyens est essentielle pour surmonter les défis posés par cette grande affluence. En respectant les recommandations de sécurité alimentaire et en étant vigilant dans leurs achats, les participants au Magal de Touba peuvent contribuer à un pèlerinage sans incidents, où la santé et la sécurité de tous sont protégées.

Le Musée-Mémorial Le Joola de Ziguinchor prêt à ouvrir ses portes en septembre

Le Musée-Mémorial le Joola, situé sur les berges du fleuve Casamance à Ziguinchor, sera officiellement inauguré en septembre prochain, marquant une étape clé dans la commémoration du naufrage tragique du bateau Le Joola. L’annonce a été faite ce lundi 19 août par Mme Khady Diène Gaye, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, lors de sa visite dans la région de Ziguinchor.

Au cours de cette visite, Mme le ministre a tenu un conclave avec les membres du comité scientifique en charge du projet, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de collecte des objets et documents historiques liés au drame. Ces échanges ont également permis de discuter du modèle de gouvernance et de gestion du musée. Un ensemble d’objets récupérés du bateau Le Joola a été présenté au ministre et à sa délégation. Ces objets constitueront une partie importante des expositions prévues au musée, situé dans le quartier Escale de Ziguinchor.

« Ce musée offrira aux familles des victimes ainsi qu’à toute la population un lieu de recueillement et de mémoire », a déclaré Mme Khady Diène Gaye. Le lancement officiel des activités du musée coïncidera avec la 22ème commémoration du naufrage, marquant ainsi son entrée en service.

Pour rappel, les travaux de construction du musée ont débuté en décembre 2019 à Ziguinchor, répondant à une demande de longue date des familles des victimes et des rescapés du naufrage du bateau Le Joola. Ce tragique événement, qui a coûté la vie à plus de 1 800 personnes le 26 septembre 2002, reste gravé dans la mémoire collective du Sénégal. L’infrastructure, érigée à quelques mètres du port de Ziguinchor, représente un hommage solennel aux victimes du naufrage. Le coût de la construction du musée s’élève à trois milliards de francs CFA.

Avec l’ouverture prochaine de ce musée, le Sénégal fait un pas important dans la préservation de la mémoire de ce drame national, tout en offrant un espace dédié au recueillement et à l’éducation des générations futures.

Arrestation de 12 militants du FRAPP lors d’une manifestation devant l’ambassade d’Ukraine

Douze militants du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricain (FRAPP) ont été arrêtés hier à Dakar alors qu’ils tentaient de déposer une lettre de protestation à l’ambassade d’Ukraine. Ces membres, qui appartiennent également au Front pour le retrait des bases militaires françaises (Gassi), exprimaient leur mécontentement face au soutien présumé de l’ambassadeur ukrainien, Yurii Pyvovarov, aux récentes attaques terroristes à Tinzawaten contre les Forces armées maliennes.

Les militants arrêtés sont actuellement détenus à la gendarmerie de Ouakam. Dans un communiqué, ils ont dénoncé cette arrestation qu’ils jugent injuste : « Nous sommes 12, tous arrêtés pour un simple dépôt de lettre à l’ambassade d’Ukraine. » Le FRAPP, par l’intermédiaire de son Secrétariat exécutif national (SEN), a immédiatement exigé la libération de ses membres, qualifiant leur interpellation d’acte répressif contre des militants pacifiques.

La manifestation visait à demander l’expulsion de l’ambassadeur ukrainien, accusé par les manifestants d’avoir soutenu des attaques terroristes au Mali. Le FRAPP, dans sa déclaration, a réitéré son engagement contre l’impérialisme sous toutes ses formes, tout en soulignant l’urgence de mettre fin à la présence militaire étrangère au Sénégal, en particulier celle de la France.

Le mouvement anti-impérialiste s’inscrit dans une dynamique plus large de contestation qui dénonce la persistance des symboles de la domination coloniale, tels que l’usage du franc CFA et la présence des bases militaires françaises. Cheikh Ousmane Diallo, coordonnateur du mouvement, a exprimé l’indignation de ses membres face à ce qu’ils perçoivent comme un déni de souveraineté de la part des autorités sénégalaises : « Après 64 ans d’indépendance, il est inconcevable que nous continuions avec des systèmes imposés par l’ancien colonisateur. »

Les militants du Front pour le retrait des bases militaires françaises rejettent toute forme de réduction progressive des troupes françaises et exigent leur retrait total du territoire sénégalais. Ils considèrent que toute autre mesure serait une trahison des aspirations du peuple à une véritable souveraineté.

Les événements récents ont montré une montée en puissance des mouvements anti-impérialistes au Sénégal, alors que le débat sur l’indépendance réelle du pays, après plus de six décennies, prend une nouvelle ampleur. Les arrestations de militants ne semblent pas décourager ces mouvements, qui continuent de mobiliser et de s’organiser pour atteindre leurs objectifs.

La Vérité et la réconciliation : Fondements indispensables pour réaliser le projet de Diomaye Moy Sonko

Le Sénégal traverse une période charnière de son histoire politique, marquée par des moments de tension extrême, d’insurrection et de contre-insurrection. Ces événements ont laissé derrière eux un sillage de violence, de douleurs physiques et émotionnelles, ainsi qu’une société profondément divisée. Aujourd’hui, plus que jamais, il est crucial de guérir collectivement de cette situation post-traumatique et de bâtir un avenir commun, car le temps presse.

La responsabilité de cette troisième alternance politique repose sur les épaules de la jeune génération. Nos fils et petits-fils se retrouvent porteurs d’un espoir immense pour un changement radical. Ils sont investis de la mission de construire un nouvel ordre politique et moral capable de réaliser un projet ambitieux, celui de l’avènement d’une prospérité partagée et d’un bien-être généralisé pour le peuple sénégalais. Cet espoir est ancré dans des promesses concrètes, notamment l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole, mais aussi dans la richesse humaine que constitue le peuple sénégalais.

Pour réaliser ce rêve, il est impératif de créer les conditions objectives et subjectives nécessaires. Le conflit, inhérent à la démocratie, a certes un rôle à jouer dans la dynamique politique, mais il doit être suivi par un temps de dialogue, de vérité et de réconciliation. Après avoir traversé ces moments dévastateurs, il est temps de se réconcilier pour construire ensemble un avenir commun. Seule une nation réconciliée peut garantir la réussite d’un projet collectif porté par tous.

La vérité est essentielle pour guérir les blessures du passé, tout comme la justice est nécessaire pour apaiser les haines et les ressentiments. Mais la justice sociale est tout aussi cruciale pour concrétiser le rêve d’égalité et pour construire une société où chacun se sentira égal et semblable à l’autre. Les inégalités et les discriminations sociales représentent une menace réelle pour la démocratie et le vivre-ensemble.

En parallèle, le pardon et la réconciliation doivent occuper une place centrale dans le processus de guérison nationale. Les fronts ouverts doivent être clos par le dialogue, car c’est là le fondement de la démocratie délibérative. Il est urgent de réduire l’asymétrie des relations entre représentants et représentés, qui alimente malentendus et tensions inutiles.

Diomaye Moy Sonko, à travers son projet, porte les aspirations d’un peuple qui croit encore en la possibilité d’un avenir meilleur. Pour que cet espoir ne soit pas vain, pour que cette génération réussisse là où tant d’autres ont échoué, la vérité et la réconciliation ne sont pas seulement nécessaires ; elles sont indispensables.

Appel au dialogue pour une sortie de crise du secteur de la presse : Pr Daouda Ndiaye se prononce

Le secteur de la presse au Sénégal traverse une période difficile marquée par la fermeture temporaire de certains quotidiens, le retard de paiement des salaires, et l’observation récente d’une « Journée sans presse ». Face à cette situation alarmante, le Pr Daouda Ndiaye, leader du mouvement « Action » et ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, lance un appel pressant à l’ouverture d’un dialogue constructif et franc entre les autorités et les patrons de presse pour trouver une solution durable.

Dans une déclaration publique, Pr Ndiaye a souligné l’importance d’un dialogue national pour résoudre la crise actuelle. Il a rappelé l’histoire complexe des relations entre la presse et le pouvoir au Sénégal, affirmant que malgré les tensions passées, cette relation a contribué à forger une image démocratique positive du pays sur la scène internationale. « Ce cheminement a tout de même concouru à faire de notre pays une vitrine démocratique reconnue en Afrique et dans le reste du monde », a-t-il affirmé.

Conscient des enjeux, Pr Daouda Ndiaye exhorte les autorités à engager des discussions honnêtes avec les acteurs du secteur de la presse. Il en appelle également à la responsabilité des patrons de presse pour rechercher activement des solutions pérennes par le biais d’un dialogue fructueux avec les autorités. « Aux patrons de presse également, je demanderai d’aller vers la recherche d’une solution (sociétale et professionnelle) définitive autour d’un dialogue fécond avec les autorités de tutelle pour une sortie de crise imminente », a-t-il plaidé.

Pr Ndiaye reste optimiste quant à une résolution rapide de cette crise, rappelant que le Sénégal a su par le passé surmonter des défis importants, notamment lors de l’organisation d’une élection présidentielle apaisée. « Si le Sénégal a pu récemment trouver une solution saluée par le monde entier, avec une élection présidentielle apaisée, résoudre cette situation ne devrait pas être impossible », a-t-il conclu.

Cet appel au dialogue du Pr Daouda Ndiaye reflète une volonté de voir le secteur de la presse sénégalais retrouver sa stabilité et son rôle crucial dans la démocratie du pays. Reste à savoir si les différents acteurs répondront à cet appel pour une sortie de crise réussie.

Sidy Diop en garde à vue : Le chanteur dans la tourmente judiciaire

Le célèbre chanteur Sidy Diop se retrouve au cœur d’une situation délicate. Arrêté par les forces de l’ordre, il a été placé en garde à vue à la Brigade de Hann Maristes. Selon les informations recueillies, l’artiste sera déféré ce mardi devant le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Dakar.

Sidy Diop est poursuivi pour deux infractions : défaut de permis de conduire et absence d’assurance. Lors d’un contrôle de routine, il n’a pas été en mesure de présenter les documents requis pour la conduite de son véhicule. Il s’agit d’une situation fâcheuse pour l’artiste, d’autant plus qu’il conduisait une nouvelle voiture.

Selon les sources, plusieurs tentatives d’intervention ont été faites auprès de la Brigade de gendarmerie pour obtenir sa libération. Cependant, ces démarches se sont avérées infructueuses. Les autorités semblent déterminées à suivre le cours légal des choses, malgré la notoriété de Sidy Diop.

Cette affaire risque d’avoir des répercussions sur la carrière du chanteur, alors que ses fans attendent de voir comment la situation évoluera. En attendant, Sidy Diop devra répondre de ses actes devant la justice.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Application de l’article 94 du Code de la presse : L’APPEL invite à une mise à jour du CNRA d’abord

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a appris à travers un communiqué que «le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) rappelle aux éditeurs, distributeurs et diffuseurs que selon l’article 94 de la loi n°2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle quelle que soit la technologie utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le Ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le présent Code». Elle est surprise que le CNRA attende maintenant pour rappeler cette importante disposition. Et pourtant, il a eu le temps d’organiser des concertations avec les radios et télévisions traditionnelles en février 2021 jusqu’à signer des conventions et cahiers de charges avec leurs directions. Pourquoi les éditeurs de la presse en ligne notamment des WebTV et WebRadio n’étaient pas conviés dans ces pourparlers ?

APPEL a, toujours, eu cette position de principe qui consiste à rappeler aux autorités compétente que le CNRA est caduque et qu’il ne peut plus assurer la régulation d’un secteur où le numérique a fini par s’imposer. Elle la réitère et demande ainsi à tous ses membres et acteurs de l’écosystème digital média à ne pas donner suite à cette injonction du CNRA.

L’article 94 du Code de la presse parle de « communication audiovisuelle quelle que soit la technologie utilisée ». Or, le CNRA est créé par la loi n° 2006-04 du 4 janvier 2006. A l’époque la presse en ligne était à ses balbutiements et les médias sociaux pas encore aussi développés en Afrique. Jusqu’à présent, ces textes n’ont pas fait l’objet de mise à jour malgré les prescriptions du Code de la presse. De plus, cette disposition énonce, mais il n’y a aucun encadrement prévu par les dispositions légales du CNRA qui précisent et fixent les conditions ainsi que les modalités d’application. Au-delà des normes, APPEL estime que ce communiqué de l’autorité de régulation devrait être précédé par des discussions afin d’étudier avec les acteurs les pièces et modalités de mise en œuvre de l’article 94 du Code.

Le Code de la presse qui est fortement en avance sur les textes du CNRA propose la création d’un nouvel organe de régulation adapté au contexte et aux enjeux de l’heure. L’avant-projet de loi instituant la Haute Autorité de Régulation des Communications Audiovisuelles (HARCA) a été adopté par consensus par les acteurs du secteur, le ministère de la communication, des membres du CNRA qui ont tous convenu qu’il faut désormais une régulation transversale, une autorité qui coiffe tous les types de médias avec des prérogatives étendues qui permettent de mettre de l’ordre durablement dans la profession.

Cette conviction est davantage motivée par l’article 229 dudit Code qui dispose : « le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, organe de régulation au moment de l’adoption du présent Code, poursuit SA mission, jusqu’à l’installation du nouvel organe de régulation de la chaîne de valeur audiovisuelle».

Aussi, il serait surprenant que nos entreprises de presse soient soumis à la fois aux dispositions qui concernent la presse en ligne et à celles qui concernent la presse audiovisuelle. La presse en ligne, faut-il le rappeler, agrège plusieurs contenus : l’écrit, la photo et la vidéo. Et les autres supports utilisés (Facebook, X, youtube) ne sont que des réseaux sociaux affiliés au médias en ligne pour lui permettre de disséminer son contenu. D’où la nécessité de mettre en place un régulateur qui comprenne les enjeux et les spécificités de chaque type de médias.

Les Editeurs de la presse en ligne souhaitent se conformer à la loi. Ils n’ont de cesse de le clamer. Toutefois, ils appellent les nouvelles autorités à rouvrir les discussions sur l’avant-projet de la HARCA qui est au secrétariat général du gouvernement pour opérer les mises à jour nécessaires. C’est le moment d’engager ces travaux qui seront d’un grand apport dans la normalisation du secteur des médias.
Le Bureau Exécutif National de l’APPEL

Visite de courtoisie du Président de l’Assemblée nationale à Touba : En prélude au Grand Magal

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Monsieur Amadou Mame Diop, se rendra ce mardi 20 août 2024 à Touba, la ville sainte du Mouridisme, pour une visite de courtoisie auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Grand Magal de Touba, qui se tiendra ce vendredi 23 août 2024.

Selon un communiqué parvenu à Dakaractu, Monsieur Amadou Mame Diop sera accompagné par une délégation composée des membres du Bureau de l’Assemblée nationale. Cette visite témoigne de l’importance accordée par les autorités sénégalaises aux relations avec la confrérie mouride, qui joue un rôle central dans la vie spirituelle et sociale du pays.

Le Président de l’Assemblée nationale et sa délégation seront reçus par le Khalife général des Mourides dans l’après-midi. Cette rencontre sera l’occasion pour les deux leaders d’échanger sur divers sujets d’intérêt national, notamment en lien avec les préparatifs du Grand Magal, un événement religieux majeur qui attire chaque année des millions de fidèles à Touba.

Le Grand Magal de Touba, qui commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, est un moment de grande ferveur religieuse. Il représente également une opportunité pour les autorités de montrer leur soutien aux communautés religieuses et de renforcer les liens entre l’État et les confréries.

La visite du Président Amadou Mame Diop à Touba s’inscrit ainsi dans une tradition de respect et de reconnaissance envers le Khalife général des Mourides, garant de l’héritage spirituel du Cheikh Ahmadou Bamba.

Libération de Pape Abdoulaye Seck sous contrôle judiciaire : Un rebondissement dans l’affaire de trafic de drogue

Pape Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, a été libéré sous contrôle judiciaire ce lundi, après avoir passé plusieurs mois en détention provisoire. Cette décision marque un tournant significatif dans une affaire de trafic de drogue qui avait secoué le pays en mai 2024.

Le jeune Seck avait été arrêté en mai dernier, en compagnie de plusieurs autres individus, dont Amadou Diam Ndoye, Sylvain Bathiapara Mendy, Pathé Gueye, Ousmane Camara, et Alain Diatta. Ces arrestations avaient fait grand bruit, les suspects étant accusés de crimes graves, notamment « association de malfaiteurs aux fins d’importation de cocaïne pour trafic en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux, et détention d’arme à feu automatique sans autorisation. »

La libération sous contrôle judiciaire de Pape Abdoulaye Seck survient après que la Chambre d’accusation a confirmé la décision du juge du troisième cabinet de lui accorder la liberté provisoire. Cette décision a été un point de discorde, le parquet général ayant initialement fait appel, s’opposant ainsi à la remise en liberté du fils de l’ancien Premier ministre. Toutefois, le parquet n’a pas persisté dans son recours, renonçant à porter l’affaire devant la Cour suprême. Cela a permis la levée du mandat de dépôt visant Abdoulaye Seck, ouvrant ainsi la voie à sa libération.

La libération de Pape Abdoulaye Seck sous contrôle judiciaire pourrait avoir des répercussions au-delà de l’affaire judiciaire elle-même. En tant que fils d’une figure politique de premier plan, cette affaire est suivie de près par l’opinion publique et pourrait influencer les dynamiques politiques actuelles. De nombreuses voix s’interrogent sur les implications de cette libération dans un contexte où la lutte contre le trafic de drogue est devenue une priorité pour les autorités.

Bien que libéré, Pape Abdoulaye Seck reste sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’il devra répondre de ses actes devant la justice. La suite de l’affaire déterminera non seulement son sort, mais pourrait aussi révéler de nouveaux éléments dans cette enquête tentaculaire sur un réseau de trafic de drogue présumé.

En attendant, l’affaire reste suivie de près, et les regards sont tournés vers les prochaines étapes judiciaires qui détermineront l’issue de ce dossier complexe.

MAGAL 2024 – DIOMAYE CHEZ SERIGNE MOUNTAKHA : Une visite entachée par les inondations et coupures d’eau …

À l’approche du Magal de Touba, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a réitéré son engagement envers la modernisation de la ville lors d’une visite de courtoisie ce lundi. Cette déclaration intervient alors que Touba est actuellement inondée et fait face à une pénurie sévère d’eau potable.

Le Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août, approche dans un contexte difficile pour la ville sainte. En dépit des engagements du gouvernement sénégalais pour moderniser Touba, la ville est actuellement confrontée à de graves inondations dues aux récentes pluies. Les quartiers comme Nguiranene, Keur Niang, Ndamatou, et Darou Khoudoss sont particulièrement touchés, avec des habitants vivant dans des conditions précaires. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a tenté d’apporter un soutien, mais l’inquiétude persiste à l’approche de l’événement religieux majeur. C’est pourquoi, parmi les priorités évoquées par le Président Faye, ce lundi, la résolution des problèmes d’eau potable et d’assainissement à Touba occupe une place centrale.
« Le premier projet auquel je tiens tant pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’eau potable et à l’approvisionnement dans la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces enjeux pour son mandat.
Le Président a mentionné que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, avait déjà abordé ces questions lors de précédentes interventions, mais il a tenu à réitérer publiquement ces engagements pour assurer la transparence et montrer la détermination de son gouvernement à les réaliser. Il a également précisé que des travaux étaient déjà en cours pour concrétiser ce projet crucial.
Le Président Faye a également évoqué un projet ambitieux de transfert d’eau visant à améliorer non seulement l’accès à l’eau à Touba, mais aussi dans d’autres localités telles que Thiès, Mbour et Dakar. Ce projet s’inscrit dans une vision globale de résolution des problèmes d’inondations et de pénurie d’eau qui affectent depuis plusieurs années les populations locales.
Concernant l’organisation du Grand Magal, un événement religieux majeur qui commémore l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, Bassirou Diomaye Faye a assuré que le gouvernement avait respecté les engagements pris pour garantir une organisation optimale. « Le Magal, j’en fais une affaire personnelle. C’est pourquoi j’ai instruit tous les ministres à tout mettre en œuvre pour que tout se passe comme il se doit », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à cet événement pour la communauté mouride et pour l’ensemble du pays.
Lors de cette visite, le Président de la République était accompagné de la Première Dame ainsi que de plusieurs personnalités de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et d’autres ministres et responsables locaux. Cette délégation de haut niveau témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la ville de Touba et à la célébration du Grand Magal.

Le Dakarois

KAOLACK – MÉDINA BAYE : 800 policiers déployés pour le Gamou

L’édition 2024 du Gamou international de Médina Baye, un événement religieux de grande envergure célébrant la naissance du prophète Mohamed (PSL), verra un dispositif de sécurité renforcé avec le déploiement de 800 policiers pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Cette annonce a été faite par le gouverneur de la région de Kaolack, Ousmane Kane, lors d’un Comité régional de développement (CRD) dédié aux préparatifs de cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 septembre prochains.

Le Gamou, qui se déroule chaque année dans la commune de Kaolack, constitue un moment fort de la vie religieuse au Sénégal, attirant des milliers de pèlerins venus de tout le pays et de l’étranger. En raison de l’ampleur de l’événement, la sécurité est un aspect crucial pour garantir le bon déroulement des célébrations. « Cette année, 800 agents seront déployés dans la ville, un effort de plus qui sera fait pour la sécurité des personnes et des biens », a déclaré Ousmane Kane, soulignant l’importance de ce renforcement sécuritaire.
Le gouverneur de Kaolack a mis en lumière trois éléments qui rendent le contexte de cette édition du Gamou particulièrement délicat. Premièrement, la saison des pluies (hivernage) bat son plein, et Kaolack est une ville souvent sujette aux inondations. Deuxièmement, le contexte épidémiologique est préoccupant, avec l’apparition récente de nouvelles épidémies qui nécessitent des mesures sanitaires rigoureuses. Enfin, l’inauguration de l’esplanade Mawlidou Nabi, un nouveau site dédié aux célébrations, devrait attirer un grand nombre d’invités, augmentant ainsi la complexité de l’organisation de l’événement.
Lors de la réunion du CRD, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la Maison des hôtes (Keur Gane) à Médina Baye, le Comité d’organisations des manifestations et activités de la Fayda (COMAF) a présenté ses préoccupations et sollicitations pour une organisation réussie du Gamou. Les attentes du comité portent sur plusieurs secteurs clés : santé, assainissement, hygiène, sécurité, aménagement, ainsi que l’entretien des routes et de la voirie urbaine.
Cheikh Tidiane Gaye, vice-président du COMAF, a exprimé sa satisfaction quant aux engagements déjà pris par les chefs de services pour répondre aux besoins du Gamou. Il s’est félicité des mesures préventives mises en place pour prévenir d’éventuelles inondations et pour garantir une bonne organisation de l’événement. Toutefois, il a souligné l’importance d’améliorer la fluidité de la circulation, en appelant à la mise en place des mesures particulières annoncées pour la voirie urbaine.
Le comité d’organisation a également demandé une augmentation de l’enveloppe budgétaire allouée par les autorités étatiques pour l’achat de médicaments, portant cette somme à un peu plus de 36 millions de francs CFA. De son côté, Cheikh Ibrahima Mamoune Niass, président du COMAF, a exhorté les professionnels des transports terrestres à faire preuve de discipline et de prudence sur les routes afin de prévenir les accidents.
Aïssatou Barry Diouf, directrice régionale de la santé de Kaolack, a promis des « améliorations qualitatives » dans le secteur de la santé pour l’édition 2024 du Gamou de Médina Baye. La Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) s’est engagée à renforcer son dispositif en déployant cette année 150 éléments, contre 120 l’année précédente. Ce renforcement inclura la présence de plongeurs en zone maritime pour sécuriser les pèlerins venant des îles du Saloum, ainsi que l’utilisation de trois camions-citernes pour l’approvisionnement en eau potable des pèlerins.
Les responsables régionaux de la Société nationale de l’électricité (SENELEC) ont également pris des engagements pour garantir un approvisionnement électrique stable tout au long de l’événement. Ils ont promis de déployer 216 agents et d’installer six postes électriques et quatre groupes électrogènes, dont un de 1000 KVA. En outre, SENELEC prévoit d’étendre le réseau électrique sur plus de cinquante kilomètres pour couvrir les besoins des pèlerins et des résidents de la région durant le Gamou.
Le Gamou de Médina Baye est non seulement un événement religieux d’envergure, mais aussi un défi logistique majeur pour les autorités de Kaolack. Avec le déploiement de 800 policiers et les engagements pris par les différents services de l’État, l’édition 2024 s’annonce sous de bons auspices, malgré un contexte marqué par des défis climatiques, sanitaires et organisationnels. La sécurité, la santé, et le bien-être des pèlerins seront au cœur des préoccupations, garantissant ainsi que cet événement se déroule dans les meilleures conditions possibles.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Magal de Touba : Ruée des charrettes vers la ville sainte

À quelques jours du grand Magal de Touba, les charretiers de Diourbel changent de cap, mettant le cap sur la ville sainte pour profiter de l’augmentation des opportunités commerciales. Cette pratique ancienne de la part de ces conducteurs de charrettes leur permet de capitaliser sur l’afflux massif de pèlerins qui commémorent le retour d’exil de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dans la commune de Diourbel, la charrette reste le moyen de transport le plus prisé par la population, mais en cette période de veille de Magal, il devient difficile d’en trouver. Une visite au marché Ndoume Diop à midi ce lundi révèle ce constat amer : l’endroit, habituellement rempli de charrettes et de cochers, est désormais quasi désert. Mbaye Ngom, cocher depuis six ans, témoigne : « Comme vous le voyez, il n’y a presque plus de charrettes ici. Beaucoup sont déjà partis pour Touba. Certains sont même partis depuis le premier Safar. C’est une habitude ici car les affaires marchent mieux à Touba, surtout en cette période de Magal. »
À ses côtés, un adolescent de 16 ans, Malick Diouf, s’occupe des navettes entre le marché et le quartier Keur Yelly. Il affirme que les affaires sont bonnes ces derniers jours au marché car ils ne sont plus nombreux, mais il ne veut pas manquer le Magal, où il espère gagner encore plus d’argent grâce aux nombreux déplacements des pèlerins.
Du côté des clients, le désarroi est palpable. Ils se tournent vers les motos-taxis, communément appelés Jakarta, ou les bus Tata, qui peinent à absorber l’afflux de passagers. Aminata Sarr, rencontrée au « garage Keur Goumack » après avoir effectué ses achats, se montre inquiète de l’absence des charrettes. Elle exprime sa phobie des deux-roues et explique que prendre un bus Tata serait une catastrophe pour elle, car ces véhicules desservent plusieurs quartiers avant d’atteindre leur destination. N’ayant pas d’autre choix, elle s’assoit sous un arbre, attendant patiemment le retour de l’unique cocher qui assure la navette entre le marché Ndoume Diop et son quartier.
Ce phénomène est généralisé dans toute la commune de Diourbel ces derniers jours. Les charretiers ont commencé leur voyage vers Touba, laissant les usagers locaux dans la difficulté. À Touba, ces charrettes sont essentielles pour le transport, mais leur présence massive occasionne parfois des accidents de la circulation, soulignant les défis logistiques liés à cet événement majeur.

Ndèye Yacine Mbaye
Correspondante à Diourbel

Endeavour Mining : distribution de dividendes semestriels de 100 Millions de Dollars

Endeavour Mining, l’un des principaux exploitants aurifères en Afrique de l’Ouest, a annoncé une distribution semestrielle de dividendes à ses actionnaires, s’élevant à 100 millions de dollars, soit près de 60 milliards de francs CFA. Cette annonce, révélée par ConfidentialDakar, reflète les solides performances du groupe, qui exploite la plus grande mine d’or du Sénégal, le complexe Sabodala-Massawa, ainsi que d’autres sites au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Parmi les actionnaires bénéficiant de cette distribution, l’homme d’affaires français Jean Claude Mimran se distingue. À travers sa société Tablo Corp, il détient une participation de 6,3 % dans Endeavour Mining. Cette position stratégique souligne l’intérêt des investisseurs pour les ressources aurifères d’Afrique de l’Ouest, un secteur en pleine expansion.

Le complexe Sabodala-Massawa, situé au Sénégal, est le joyau de la couronne d’Endeavour Mining. Le 29 avril dernier, la société a annoncé la coulée du premier lingot d’or provenant de sa nouvelle usine de traitement, marquant ainsi l’aboutissement d’un projet ambitieux lancé en 2022. Ce projet vise à accroître la capacité de production de la mine de 1,2 million de tonnes par an, consolidant ainsi sa position de plus grande mine d’or du pays.

Cette augmentation de la capacité de production est cruciale pour le développement économique du Sénégal, où l’exploitation minière représente une part importante des exportations nationales. La mine de Sabodala-Massawa, avec son potentiel accru, devrait continuer à jouer un rôle clé dans la croissance du secteur minier sénégalais.

La distribution de dividendes annoncée reflète la bonne santé financière du groupe. En plus de ses activités au Sénégal, Endeavour Mining a su diversifier ses opérations au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, deux autres nations phares de l’industrie minière en Afrique de l’Ouest. Cette diversification géographique permet à l’entreprise de minimiser les risques et de maximiser les rendements pour ses actionnaires.

En conclusion, la distribution de 100 millions de dollars de dividendes par Endeavour Mining illustre non seulement la rentabilité des opérations aurifères du groupe, mais aussi l’importance croissante de l’Afrique de l’Ouest dans le secteur mondial de l’or. Avec des investisseurs de renom tels que Jean Claude Mimran à ses côtés, l’avenir d’Endeavour Mining semble prometteur, renforçant ainsi le rôle crucial de l’exploitation minière dans l’économie sénégalaise et ouest-africaine.

DÉPÔT LETTRE DE PROTESTATION À L’AMBASSADE DE L’UKRAINE : Douze membres du Front pour le retrait des bases militaires françaises / Gassi arrêtés puis libérés

Ce lundi après-midi, une action de protestation organisée par le Front pour le retrait des bases militaires françaises/Gassi a conduit à l’interpellation de douze de ses membres devant l’ambassade de l’Ukraine à Dakar. Les manifestants, brandissant le drapeau malien et scandant des slogans en faveur du Mali, avaient prévu de déposer une lettre de protestation en réaction à une récente attaque terroriste contre des militaires maliens.
Les personnes arrêtées sont Mouhamed Diallo, Cheikh Ousmane Diallo, Khadim Mbacké Sall, Abdou Karim Gueye, Sylvestine Mendy, Assane Dramé, Mamadou Lamine Cissé, Abdou Thiam, Kissama Moutombo, Thomas Faye, Mamadou Ndiaye et Fodé Sané. Elles ont été conduites à la gendarmerie de Ouakam pour interrogatoire.
Finalement, les membres du Front ont été libérés tard dans la nuit de lundi à mardi. Leur action et leur détention marquent un nouveau développement dans les relations diplomatiques entre le Sénégal, l’Ukraine et les groupes panafricains, mettant en lumière les tensions croissantes autour des affaires africaines et internationales.


Le Dakarois

Inauguration du Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall à Dakar : Un nouveau souffle pour les patients atteints d’insuffisance rénale

Le Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall, situé à Liberté 6, a officiellement ouvert ses portes, marquant un tournant crucial pour les patients souffrant d’insuffisance rénale à Dakar. Ce centre, résultat d’une coopération fructueuse entre le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et la mairie de Dakar, a été inauguré par Barthélémy Dias, le maire de la ville.

Doté de 40 générateurs de dialyse de dernière génération et de divers équipements médicaux, le centre est conçu pour répondre aux besoins croissants en soins de dialyse dans la région. Selon les prévisions, il pourra accueillir jusqu’à 240 patients, ce qui constitue une réponse significative aux défis auxquels sont confrontés les malades rénaux, souvent en quête de traitements accessibles dans un contexte où les infrastructures publiques sont saturées.

Cette ouverture arrive à un moment critique pour de nombreux patients qui peinent à accéder à des soins abordables. Le centre vise non seulement à fournir des soins de qualité mais aussi à garantir que les services de dialyse soient disponibles à tous, indépendamment de leur situation financière. La municipalité a réaffirmé son engagement à assurer un accompagnement technique optimal, soulignant l’importance d’une collaboration multisectorielle pour répondre efficacement aux besoins de santé.

Woré Diaw, adjointe au maire en charge de la Santé, a mis en avant la nécessité de renforcer la solidarité au sein de la communauté. « Ceux qui peuvent payer doivent aider », a-t-elle déclaré, en appelant à une redistribution des coûts pour permettre aux plus démunis de bénéficier de soins sans charge financière. La municipalité envisage également de mettre en place des critères d’éligibilité pour permettre aux populations les plus vulnérables d’accéder gratuitement aux soins de dialyse, avec l’ambition de rendre ce service entièrement gratuit au Sénégal à l’avenir.

Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large de la mairie de Dakar, qui cherche à doter la ville d’un plateau technique complet pour la prise en charge de diverses pathologies. Le maire Barthélémy Dias, par cette action, réaffirme son engagement à améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies, exprimant son indignation face aux difficultés rencontrées par les Sénégalais pour accéder aux soins de dialyse.

Le Centre de Dialyse Khalifa Ababacar Sall représente ainsi un pas significatif vers une amélioration de l’accès aux soins pour les patients atteints d’insuffisance rénale à Dakar, et constitue un exemple de ce que peut accomplir une approche concertée entre les pouvoirs publics et les collectivités locales.

Ziguinchor : Mise en service du mémorial national « Le Joola » ce 26 septembre

À Ziguinchor, sur les rives du fleuve Casamance, un projet majeur touche à sa fin. Il s’agit du musée-mémorial national « Le Joola », une infrastructure dédiée à la mémoire des victimes du tragique naufrage du bateau « Le Joola ». Ce drame, survenu dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002 au large des côtes de la Gambie, a fait 1 863 victimes, avec seulement 63 rescapés. La commémoration annuelle de cet événement revêt une importance capitale pour les familles des victimes et pour toute la nation sénégalaise. Cette année, la 22ème commémoration du naufrage revêtira une signification particulière avec l’inauguration officielle du musée-mémorial, prévue le 26 septembre 2024.

Lancé le 20 décembre 2019, le projet de construction du musée-mémorial national « Le Joola » vise à créer un lieu de recueillement, de mémoire et d’éducation pour les générations futures. Le coût des travaux, estimé à trois milliards de francs CFA, témoigne de l’ampleur et de l’importance accordées à ce projet. L’édifice a été érigé sur un site symbolique, les berges du fleuve Casamance, à proximité du port de Ziguinchor, d’où le bateau avait quitté le Sénégal avant de sombrer dans les eaux gambiennes.
Le musée-mémorial « Le Joola » ne se contentera pas de commémorer les victimes, mais servira également de centre de documentation sur la navigation maritime, la sécurité en mer, et les leçons tirées de ce tragique événement. Il abritera des expositions permanentes et temporaires, incluant des objets récupérés du navire, des témoignages des rescapés et des familles des victimes, ainsi que des documents historiques relatant les circonstances du naufrage et les actions entreprises par le gouvernement sénégalais et les autorités maritimes internationales.
Le 18 et 19 août 2024, Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, s’est rendue à Ziguinchor pour une série d’activités, dont une visite du musée-mémorial en construction. Accompagnée de l’adjoint au gouverneur de la région, Sidi Guissé Diongue, et de plusieurs dignitaires, la ministre a pu constater de visu l’avancement des travaux et discuter des derniers détails avant l’inauguration. « Nous comptons, à partir de la 22ème commémoration du naufrage du bateau ‘Le Joola’, procéder à la mise en service du musée mémorial national ‘Le Joola' », a-t-elle déclaré lors de sa visite.
Lors de sa visite, la ministre a également tenu une rencontre avec le comité scientifique du musée, chargé de la collecte des objets et de l’élaboration du discours muséographique. « Il s’agissait de prendre connaissance du travail de collecte d’objets à bord du navire qui a été effectué par le comité scientifique, de s’approprier et de s’enquérir du discours muséographique, et de partager sur le modèle de gouvernance et de gestion de cet ouvrage, » a expliqué Khady Diène Gaye. Le comité a présenté à la ministre un ensemble de matériels récupérés du navire, lesquels seront exposés dans le musée.
La gouvernance du musée-mémorial est un autre aspect crucial abordé lors de cette visite. La ministre a souligné que le modèle de gestion retenu devra être efficace et performant, afin d’assurer la pérennité de cette infrastructure. « Nous allons travailler pour permettre à la communauté nationale et internationale de venir se recueillir au niveau de cet édifice, qui sera un témoin et un symbole de notre histoire nationale, mais aussi de l’histoire de la navigation maritime internationale. Cet ouvrage, nous le conserverons et nous lui accorderons un rang à sa juste valeur par devoir de mémoire, » a-t-elle affirmé.
La ministre de la Culture a également profité de sa visite pour rencontrer l’association des familles des victimes du naufrage du « Joola ». Ces dernières ont exprimé leurs attentes quant à l’ouverture du musée-mémorial, espérant que ce lieu permettra de préserver la mémoire de leurs proches disparus tout en éduquant le public sur les dangers de la mer et les mesures de sécurité à prendre pour éviter de telles tragédies. Khady Diène Gaye a assuré que son ministère ne ménagerait aucun effort pour que cet objectif soit atteint. Elle a également rappelé l’importance du musée en tant que lieu de recueillement, où les familles pourront se retrouver chaque année pour honorer la mémoire de leurs proches.
L’inauguration du musée-mémorial national « Le Joola » le 26 septembre 2024 marquera un moment historique pour le Sénégal. Cet événement sera l’aboutissement de plusieurs années de travail et d’efforts pour conserver et transmettre la mémoire du naufrage, l’un des plus meurtriers de l’histoire maritime mondiale. En plus d’être un lieu de mémoire, le musée se veut un espace de réflexion sur les responsabilités et les leçons à tirer de cette tragédie.
Alors que la 22ème commémoration du naufrage approche, les yeux sont tournés vers Ziguinchor, où l’on s’apprête à inaugurer ce musée-mémorial tant attendu. Pour les familles des victimes, les rescapés, et tous ceux qui ont été touchés par ce drame, l’ouverture de ce musée sera un moment de grande émotion et de recueillement, un hommage permanent à ceux qui ont péri dans les eaux du fleuve Casamance il y a plus de deux décennies.
En conclusion, le musée-mémorial national « Le Joola » représente bien plus qu’un simple édifice. Il est le symbole d’une tragédie qui a marqué à jamais l’histoire du Sénégal, un lieu de mémoire pour les victimes et leurs familles, et un rappel des dangers de la mer et de l’importance de la sécurité maritime. Sa mise en service le 26 septembre 2024 sera une étape clé dans la préservation de cette mémoire collective, et un hommage durable aux victimes du naufrage du « Joola ».


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°253 – du 20/08/2024

🔴 MAGAL 2024 – DIOMAYE FAYE À TOUBA : LES INONDATIONS ET COUPURES D’EAU SAPENT LE DÉCOR
🔴 PROTESTATION DEVANT L’AMBASSADE D’UKRAINE : 12 MEMBRES DU FRONT POUR LE RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES ARRÊTÉS PUIS LIBÉRÉS

🔴 U20 – TOURNOI UFOA-A : SERIGNE SALIOU DIA PUBLIE SA 7e LISTE DE STAGE
🔴 MERCATO : OUSMANE DIOP QUITTE DIAMBARS FC POUR CLERMONT FOOT 6

Union nationale des mareyeurs du Sénégal : appel pour la mise en œuvre de la charte pour une pêche durable

L’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) a lancé un appel pour améliorer l’accès au poisson à moindre coût et renforcer le soutien du gouvernement dans le secteur de la pêche. Lors d’un conclave à Kaolack, les membres de l’UNAMS ont exhorté le président Bassirou Diomaye Faye à mettre en œuvre la charte pour une pêche durable, élaborée par la Coalition nationale pour une pêche durable (CONAPED).

Pape Ibrahima Diaw, président de l’UNAMS, a exprimé les attentes des mareyeurs : « Nous attendons beaucoup du nouveau régime, mais nous demandons au président de la République de mettre en œuvre les engagements de la charte que la coalition Diomaye Président avait signée à travers l’actuelle ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires. » Cette déclaration fait suite à une tournée nationale effectuée du 7 au 15 mai 2024 pour sensibiliser les mareyeurs aux mauvaises pratiques qui affectent leur sous-secteur.

M. Diaw a souligné plusieurs défis majeurs : « Nous rencontrons des problèmes avec nos outils de travail, notamment les caisses utilisées pour la commercialisation du poisson, qui ne répondent pas aux normes requises. Les intermédiaires entre les usines de transformation et les mareyeurs posent également problème. » Ces difficultés sont exacerbées par la fraude et les mauvaises pratiques qui étouffent le secteur.

Diégane Diop, mareyeur à Kafountine, a défendu le rôle crucial de leur sous-secteur : « Notre activité est la locomotive de la pêche artisanale, permettant aux populations d’avoir accès aux ressources halieutiques à travers le pays. »

Il a demandé un soutien accru des pouvoirs publics, notamment par des financements. Bien que la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) intervienne dans le secteur des pêches, M. Diop a déploré que l’UNAMS n’ait jamais bénéficié de son soutien.

Il a également exhorté les nouvelles autorités sénégalaises à « corriger les anciennes pratiques » de gestion des fonds destinés au secteur des pêches et à instaurer des pratiques plus équitables et transparentes. M. Diop a exprimé son inquiétude face à ce qu’il considère comme de la « concurrence déloyale » due à l’importation de produits halieutiques en provenance de pays comme le Maroc.

Selon lui, le Maroc, soutenu par le royaume chérifien, bénéficie d’une politique qui lui permet de conserver son poisson en cas d’abondance, pour ensuite l’exporter vers des marchés comme le Sénégal, qui ne dispose pas d’une telle politique.

Les initiateurs ont rédigé un document de douze engagements, appelant tous les candidats à l’élection présidentielle de mars 2024 à les signer. L’objectif est d’assurer que ces engagements soient intégrés dans leurs programmes pour promouvoir une pêche durable et préserver les ressources maritimes du Sénégal.

Ouverture du séminaire préparatoire des états généraux des transports publics : vers une réforme profonde du secteur

Le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et terrestres, Malick Ndiaye, a lancé ce lundi à Diamniadio un séminaire préparatoire des états généraux des transports publics, réunissant des acteurs socioprofessionnels et diverses parties prenantes. Cette rencontre, la deuxième après celle de juillet 2024 dédiée aux services étatiques, marque une étape clé dans l’élaboration d’une stratégie nationale pour résoudre les nombreuses difficultés du secteur.

Pendant quatre jours, les participants échangeront pour harmoniser leurs positions et établir un cadre de travail commun. Ce séminaire vise à définir les termes de référence des états généraux prévus pour le mois prochain, conformément à la mission confiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au ministère. L’objectif est de transformer de manière rapide et complète le secteur des transports publics.

Lors de son allocution, le ministre Ndiaye a salué le choix du stade Me Abdoulaye Wade comme lieu de la rencontre, le qualifiant d’emblème de l’esprit collectif et d’équipe, valeurs essentielles pour la réussite des discussions en cours. « Ce stade représente un espace où se joue l’esprit collectif, un esprit qui cadre bien avec notre démarche », a-t-il déclaré.

Le ministre a dressé un tableau des défis auxquels le secteur des transports est confronté : problèmes d’organisation et de gouvernance, déficit de financement, faible densité du réseau routier, insécurité routière, manque de personnel qualifié et de digitalisation. Ces insuffisances, selon lui, ont des répercussions économiques considérables. « Une étude de 2022 a révélé que l’économie sénégalaise perd annuellement 900 milliards de francs CFA, soit environ 6% du PIB, en raison des dysfonctionnements du secteur », a-t-il précisé.

La question des accidents routiers, qualifiés de « carnage », a également été abordée. « Personne n’est épargné par cette tragédie », a déclaré Malick Ndiaye, lançant un appel solennel à toutes les parties prenantes, y compris AGEROUTE, les forces de défense et de sécurité, les services de délivrance des permis de conduire et des cartes grises, ainsi qu’à tous les automobilistes, pour unir leurs efforts afin de mettre fin à ce fléau. « Chacun, à son niveau, doit faire des efforts maximaux pour que nous mettions fin à ce carnage, un mot qui reste encore faible, qui coûte la vie à tant de nos concitoyens, je dirais même à nos familles, sur les routes », a-t-il insisté.

Enfin, le ministre a appelé à la construction d’un système de transport plus efficace, inclusif et respectueux de l’environnement. « Ensemble, nous avons le potentiel de construire un système de transport meilleur pour tous les citoyens », a-t-il affirmé.

TOUBA : Le khalife général des mourides exprime sa reconnaissance au chef de l’État et appelle à renforcer la cohésion nationale

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a effectué ce lundi une visite de courtoisie à Touba. L’événement a été marqué par un accueil chaleureux et des déclarations significatives de la part de Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Lors de son discours, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké a exprimé la reconnaissance du khalife pour les efforts continus du Président Faye en faveur du développement du pays, en particulier pour son engagement envers la ville sainte de Touba.

« Le khalife tient à vous informer qu’il est conscient de tous les efforts que vous déployez pour le pays, notamment de votre engagement à prendre en charge les préoccupations de Touba. Vous agissez en son nom, et le khalife vous encourage à poursuivre votre œuvre pour cette ville sacrée, recevant en retour les bénédictions de Serigne Touba », a-t-il affirmé.

Le porte-parole a également souligné l’importance de la cohésion sociale dans le contexte actuel de découvertes de nouvelles ressources au Sénégal. « Le khalife vous exhorte à travailler pour l’union des cœurs et la concorde entre tous les citoyens, y compris ceux d’autres confessions religieuses. C’est ce dont le Sénégal a besoin », a-t-il ajouté.

L’arrivée du Président Faye à Touba, en prévision de la 130e édition du Grand Magal prévue le 23 août, a été marquée par une forte mobilisation des autorités locales.

Le Président, accompagné de la Première Dame, est arrivé peu avant 18 heures à la résidence du khalife située à Darou Miname. Il a été accueilli par le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, ainsi que par le préfet du département de Mbacké, Khadim Hann, et le sous-préfet de Ndam, Abdoulaye Kharma. Les ministres des Transports, Malick Ndiaye, du Commerce, Serigne Gueye Diop, des Collectivités Territoriales, Moussa Balla Fofana, et de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, étaient également présents pour l’occasion.

Bassirou Diomaye Faye réaffirme les engagements de l’État pour moderniser Touba

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a réaffirmé les engagements de son gouvernement pour la modernisation de la ville sainte de Touba lors d’une visite de courtoisie, ce lundi. Cette rencontre, tenue en prélude à la 130e édition du Grand Magal prévue le 23 août, a permis au chef de l’État de s’entretenir avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour discuter des projets en cours et de ceux à venir.

Parmi les priorités évoquées par le Président Faye, la résolution des problèmes d’eau potable et d’assainissement à Touba occupe une place centrale. « Le premier projet auquel je tiens tant pour les cinq ans à venir sera de régler les problèmes liés à l’eau potable et à l’approvisionnement dans la ville sainte de Touba », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de ces enjeux pour son mandat.

Le Président a mentionné que le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, avait déjà abordé ces questions lors de précédentes interventions, mais il a tenu à réitérer publiquement ces engagements pour assurer la transparence et montrer la détermination de son gouvernement à les réaliser. Il a également précisé que des travaux étaient déjà en cours pour concrétiser ce projet crucial.

Le Président Faye a également évoqué un projet ambitieux de transfert d’eau visant à améliorer non seulement l’accès à l’eau à Touba, mais aussi dans d’autres localités telles que Thiès, Mbour et Dakar. Ce projet s’inscrit dans une vision globale de résolution des problèmes d’inondations et de pénurie d’eau qui affectent depuis plusieurs années les populations locales.

Concernant l’organisation du Grand Magal, un événement religieux majeur qui commémore l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon, Bassirou Diomaye Faye a assuré que le gouvernement avait respecté les engagements pris pour garantir une organisation optimale. « Le Magal, j’en fais une affaire personnelle. C’est pourquoi j’ai instruit tous les ministres à tout mettre en œuvre pour que tout se passe comme il se doit », a-t-il affirmé, montrant ainsi l’importance qu’il accorde à cet événement pour la communauté mouride et pour l’ensemble du pays.

Lors de cette visite, le Président de la République était accompagné de la Première Dame ainsi que de plusieurs personnalités de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, et d’autres ministres et responsables locaux. Cette délégation de haut niveau témoigne de l’importance que le gouvernement accorde à la ville de Touba et à la célébration du Grand Magal.

La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba, marquée par des engagements clairs et fermes pour la modernisation de la ville sainte, souligne la volonté de l’État de répondre aux besoins essentiels des populations locales. Les projets de résolution des problèmes d’eau et d’assainissement, ainsi que les efforts pour une organisation réussie du Grand Magal, illustrent une détermination à améliorer les conditions de vie à Touba et à renforcer les infrastructures nécessaires à son développement. Le soutien du khalife général des mourides et l’engagement des autorités locales seront cruciaux pour la réussite de ces initiatives.

En conflit avec le PDG de SENEGO-Les travailleurs mènent le combat pour respect de leur droits

Des employés de SENEGO médias sont en conflit avec leur employeur en raison de l’absence de contrats à durée indéterminée ( CDI ) après 5,6,7 voire 8 ans de service loyaux. De plus, ils déplorent l’absence d’assurance maladie, de l’IPM , ainsi que la non affiliation à la caisse de sécurité sociale et à l’IPRES. Ils se sont réunis au sein du Syndicat des professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal ( SYNPICS ) pour exprimer leur ras-le-bol.

Convoqué le 27 novembre 2023 devant les inspecteurs du travail, leur employeur a reconnu ses manquements et ses fautes, le délégué de SENEGO Ankou Sodjago.
Un procès-verbal de conciliation a été signé le même jour pour régulariser les contrats de travail, respecter le code de la presse, respecter le code du travail notamment l’augmentation de 5% sur le salaire de base, affilier tous les employés à une IPM et régulariser les primes de transport, les primes d’ancienneté et les rappels de congés, selon lui.
En outre, le collectif a adressé une lettre à leur employeur pour engager un dialogue entre les deux parties, ce que le patron a décliné. C’est ainsi que le délégué du personnel et le SG du SYNPICS SENEGO ont adressé une lettre conjointe au propriétaire de cette structure, proposant d’instaurer un dialogue pour le bon déroulement du service et le retour à un climat apaisé. Cependant le PDG de SENEGO a refusé cette main tendue, affirmant qu’il n’a pas besoin de dialoguer avec ses employés…
Donc, le personnel de SENEGO a décidé de saisir leur syndicat, le Synpics, qui leur a fourni un avocat et ce dernier a saisi le tribunal pour traiter le dossier. Depuis le début de cette affaire, des retards de salaires se sont accumulés. Six mois après, chaque employé a reçu un nouveau contrat de prestation antidaté avec les mêmes conditions que ceux des huit dernières années. Le 12 août Sidy Mbacké a remis deux lettres au SG et au délégué du personnel, les menaçant de signer ces contrats de prestation, sinon ils seraient considérés comme démissionnaires à compter du 19 août 2024. Les travailleurs interpellent le ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, M. Aliou Sall, et le ministre du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, M. Yankhoba Diémé, afin qu’ils volent à leur secours. Ils soutiennent que leurs droits sont bafoués et la profession de journaliste piétinée.

Démenti officiel : Aucun cas de variole du singe détecté à l’Aéroport Blaise Diagne de Dakar

Depuis l’annonce de l’épidémie de Mpox, communément appelée « variole du singe », par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’inquiétude monte parmi la population. Récemment, une information virale s’est propagée sur les réseaux sociaux, prétendant qu’un cas de variole du singe aurait été détecté à l’Aéroport International Blaise Diagne de Dakar (AIBD). Cette rumeur alléguait qu’un individu suspect, en provenance du Ghana pour assister au Magal de Touba, aurait été arrêté par les forces de l’ordre et mis en quarantaine.

Toutefois, cette information a été formellement démentie par les autorités compétentes. Les services du ministère de la Santé et de l’Action sociale ont confirmé qu’aucun cas de variole du singe n’a été détecté à l’AIBD. Le ministère appelle la population à ne pas se fier aux rumeurs non fondées qui circulent sur les réseaux sociaux, et rappelle que toute information officielle sur la situation sanitaire est communiquée par les canaux appropriés.

La variole du singe est une maladie virale, principalement transmise de l’animal à l’homme, bien que la transmission interhumaine soit possible, notamment par contact physique étroit avec une personne infectée. Les symptômes incluent une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques, ainsi qu’une fièvre. Bien que la plupart des personnes infectées se rétablissent complètement, certaines peuvent développer des formes graves de la maladie.

Le ministère de la Santé rappelle à la population de rester vigilante et de respecter les mesures de prévention. Il est recommandé d’éviter les contacts étroits avec des personnes présentant des symptômes similaires à ceux de la variole du singe et de consulter un professionnel de santé en cas d’apparition de symptômes suspects.

Le gouvernement et les autorités sanitaires continuent de surveiller étroitement la situation pour prévenir tout risque d’épidémie au Sénégal. Il est essentiel de se baser sur des informations fiables et d’éviter de relayer des rumeurs qui peuvent créer la panique.

La diffusion de fausses informations concernant la santé publique peut avoir des conséquences graves. Il est crucial de vérifier l’exactitude des faits avant de les partager. Les autorités sénégalaises assurent que toutes les mesures sont en place pour garantir la sécurité sanitaire de la population, et qu’aucun cas de variole du singe n’a été détecté à ce jour dans le pays.

Répartition de l’aide à la presse : Opacité, inégalités et pratiques suspectes

Depuis des années, la distribution de l’aide à la presse est un sujet de controverse au Sénégal, alimenté par le manque de transparence et l’opacité entourant ce processus. Récemment, la publication de la liste des bénéficiaires et les déclarations du ministre de la Communication ont levé le voile sur des pratiques surprenantes, voire choquantes, qui révèlent des disparités flagrantes dans la répartition des fonds alloués aux organes de presse.

La répartition des montants attribués aux différents médias a suscité de nombreuses interrogations. Comment expliquer qu’un journal historique comme Le Témoin, fondé dans les années 1980, ne reçoive que 8 millions de francs CFA, alors que des quotidiens plus récents comme Source A et Bes-bi perçoivent respectivement 12 millions et 10 millions ? Cette disparité soulève des questions sur les critères utilisés pour l’attribution de ces aides. Le contenu, l’audience ou l’ancienneté semblent avoir été ignorés dans ce processus, laissant place à une logique difficilement compréhensible.

Le secteur de la presse en ligne n’échappe pas non plus à ces inégalités. Des sites comme Senego, malgré une audience conséquente, n’ont reçu qu’un maigre million de francs CFA, tandis que d’autres plateformes comme Leral et PressAfrikont bénéficié de 12 millions et 16 millions respectivement. Plus intrigant encore est le cas du site almassirah.sn qui, bien qu’inconnu du paysage médiatique sénégalais, a reçu 10 millions de francs CFA. Ce site, introuvable sur les moteurs de recherche locaux et semblant être basé au Yémen, interroge sur la rigueur et la transparence des vérifications effectuées par les autorités.

La baisse drastique des fonds alloués à Walf, qui passe de 70 millions en 2022 à 20 millions en 2023, a également fait couler beaucoup d’encre. Selon l’ancien ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, cette réduction serait due aux sanctions infligées par le CNRA pour certains programmes de Walf jugés non conformes. Ce cas illustre comment l’aide à la presse peut être utilisée comme un levier pour sanctionner ou récompenser certains médias, en fonction de leur ligne éditoriale ou de leur couverture des événements politiques.

Face à ces révélations, il devient impératif de revoir le mécanisme de distribution de l’aide à la presse au Sénégal. Les critères d’attribution doivent être clarifiés et rendus publics pour éviter toute suspicion de favoritisme ou de règlement de comptes politiques. De plus, la publication annuelle et systématique de l’arrêté de répartition, demandée depuis longtemps par des figures comme Mamadou Ibra Kane, s’impose comme une nécessité pour garantir une meilleure transparence.

En somme, la récente divulgation des montants alloués aux organes de presse met en lumière des pratiques qui soulignent l’urgence d’une réforme profonde du système d’aide à la presse au Sénégal. Seule une distribution équitable et transparente pourra renforcer la liberté et la diversité de la presse, piliers essentiels de toute démocratie.

Scandale à l’ONAS : Le limogeage du Dr Cheikh Dieng et les révélations du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Une lettre du Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, adressée à Dr Cheikh Dieng, Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été rendue publique, déclenchant une onde de choc au sein de l’administration. Ce document met en lumière des accusations graves portées contre Dr Dieng, qui ont conduit à son limogeage immédiat.

Dans cette lettre, le ministre Dieye reproche à Dr Dieng plusieurs manquements graves aux principes de bonne gouvernance. Parmi les faits incriminés, l’acceptation par Dr Dieng d’un véhicule offert par une entreprise partenaire de l’ONAS a particulièrement retenu l’attention. Le ministre souligne que cette pratique va à l’encontre des règles édictées par les autorités, notamment celles établies par le décret du 6 janvier 2021, qui stipule que le Directeur général de l’ONAS doit bénéficier d’une indemnité forfaitaire globale, remplaçant ainsi la fourniture d’un véhicule.

En outre, la lettre révèle que Dr Dieng aurait créé une brigade spéciale et procédé à des recrutements sans suivre les procédures officielles et sans l’approbation nécessaire du conseil d’administration. Ces initiatives, jugées illégales par le ministre, ont été sévèrement condamnées, et ce dernier a ordonné la restitution immédiate du véhicule ainsi que la suspension des activités de la brigade concernée.

Face à ces accusations, Dr Cheikh Dieng a organisé une conférence de presse après son limogeage, pour se défendre et renvoyer les accusations contre le ministre Cheikh Tidiane Dieye. Il a dénoncé ce qu’il considère comme une injustice et un règlement de comptes, tout en affirmant que les décisions prises l’ont été dans le respect de l’intérêt public.

Cette affaire a suscité de vifs débats au sein de l’opinion publique, mettant en exergue les enjeux de transparence et de gouvernance au sein des institutions publiques. Les observateurs s’interrogent sur les implications de ces révélations et les éventuelles conséquences pour les autres responsables de l’ONAS, ainsi que sur la manière dont le ministère gérera la suite de cette affaire.

La publication de cette lettre par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un tournant dans ce scandale, accentuant la pression sur Dr Dieng et soulevant des questions sur la gestion des ressources et des procédures au sein de l’ONAS. La suite des événements pourrait bien déterminer l’avenir de l’institution et la crédibilité de ses dirigeants.

Les Lionnes du Sénégal débutent leur campagne de préqualification pour la coupe du monde 2026 par une victoire mémorable

Les Lionnes du Sénégal ont fait un début éclatant dans leur campagne de préqualification pour la Coupe du Monde 2026. Lors de leur premier match, qui s’est tenu ce lundi 19 août au Kigali Arena, elles ont arraché une victoire précieuse contre la Hongrie, s’imposant sur le score serré de 63 à 61.

Cette victoire, acquise dans un match disputé et intense, inaugure de la meilleure manière le parcours sénégalais dans le groupe C, où une seule équipe obtiendra le précieux billet pour la phase finale. Les joueuses sénégalaises ont fait preuve de détermination, de résilience et d’une maîtrise tactique impressionnante pour venir à bout de leurs adversaires européennes.

Dès le début de la rencontre, les Lionnes ont imposé leur rythme, se montrant à la hauteur des attentes. Malgré la pression constante exercée par les Hongroises, les Sénégalaises ont su maintenir leur sang-froid dans les moments critiques. Les derniers instants du match ont été particulièrement tendus, avec un score serré qui aurait pu basculer à tout moment. Cependant, la cohésion et l’esprit d’équipe des Lionnes ont fait la différence, leur permettant de décrocher une victoire méritée.

Fortes de ce succès initial, les Lionnes du Sénégal aborderont leur deuxième match, prévu ce mardi 20 août à 18h00 GMT contre le Brésil, avec une confiance renouvelée. Cette confrontation s’annonce tout aussi cruciale pour la suite de leur parcours dans ces préqualifications. Les Sénégalaises auront à cœur de confirmer leur bonne forme actuelle et de se rapprocher un peu plus de leur objectif ultime : une place pour la Coupe du Monde 2026.

Avec cette victoire inaugurale, les Lionnes du Sénégal envoient un message clair à leurs futurs adversaires : elles sont prêtes à tout pour décrocher leur ticket pour la plus prestigieuse compétition mondiale de football. Le prochain match contre le Brésil sera un véritable test de leur capacité à maintenir ce niveau de performance, mais les Sénégalaises semblent déterminées à poursuivre sur leur lancée victorieuse.

Tous les regards seront donc tournés vers Kigali ce mardi, où les Lionnes espèrent bien écrire une nouvelle page glorieuse de leur histoire sportive.

Fermeture imminente du bureau de poste Dakar Étoile : une page de l’histoire se tourne

Le bureau de La Poste de Dakar Étoile, situé au centre-ville, est sur le point de fermer ses portes, marquant ainsi la fin de plus de 70 ans de service ininterrompu. Selon le journal Source A, cette fermeture interviendra après le 31 août, suite à une décision du propriétaire du bâtiment d’expulser les occupants en raison de loyers impayés sur plusieurs mois.

Ce bureau de poste, ouvert en 1950, a joué un rôle crucial dans l’acheminement des courriers au Sénégal, en particulier pour les plus hautes institutions du pays. En effet, Dakar Étoile s’occupait du traitement des courriers destinés à la présidence de la République, à la Primature, à l’Assemblée nationale, au Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi qu’au ministère des Finances.

La fermeture de ce bureau pourrait entraîner des perturbations significatives dans la gestion du courrier de ces institutions. Selon Source A, plusieurs ambassades, notamment celles du Royaume-Uni, du Canada et de la Norvège, seront également affectées par cette situation.

Les employés du bureau Dakar Étoile ne cachent pas leur inquiétude face à cette décision. Ils déplorent en particulier le sort des 900 boîtes postales qui pourraient se retrouver sans service, laissant de nombreux usagers dans une situation délicate.

Alors que la fermeture semble inévitable, l’incertitude plane quant aux solutions alternatives pour les services rendus par ce bureau historique. Cette situation souligne une fois de plus les difficultés financières auxquelles La Poste est confrontée, avec des répercussions directes sur la qualité et la continuité de ses services.

Sidy Diop, étoile montante de la musique sénégalaise, en garde à vue pour conduite sans permis

Sidy Diop, l’un des artistes les plus prometteurs de la scène musicale sénégalaise, se retrouve aujourd’hui au centre d’une affaire judiciaire qui pourrait bien ternir son image publique. En effet, le jeune chanteur a été placé en garde à vue ce matin par la brigade territoriale de Hann, selon les informations rapportées par Seneweb.

Le célèbre chanteur, connu pour ses nombreux succès, a été intercepté lors d’un contrôle routier de routine. À la surprise des gendarmes, il s’est avéré que Sidy Diop conduisait sans être en possession d’un permis de conduire, ni d’une assurance valide pour son véhicule. Une situation qui ne laisse aucune place à la tolérance, les forces de l’ordre ayant immédiatement procédé à son interpellation.

Conduit dans les locaux de la brigade territoriale, Sidy Diop a été mis en garde à vue, une mesure nécessaire pour les besoins de l’enquête en cours. Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des personnalités publiques et l’exemplarité qu’elles doivent montrer.

Les fans de Sidy Diop, habitués à l’entendre sur les ondes avec des titres qui font vibrer le pays, pourraient bien être surpris et déçus par cette nouvelle. Cependant, il faudra attendre la suite des investigations pour en savoir plus sur les conséquences que cette infraction pourrait avoir pour le chanteur.

Pour l’heure, ni l’artiste ni ses représentants n’ont fait de déclaration officielle concernant cet incident. La situation reste à suivre de près, alors que les autorités continuent de traiter l’affaire conformément à la loi.

Mamoudou Ibra Kane dénonce une tentative de liquidation du Groupe E-Media : un projet voué à l’échec selon lui

L’ancien directeur général du Groupe E-Media, Mamoudou Ibra Kane, a réagi fermement suite à sa convocation par la sûreté urbaine de Dakar, prévue ce lundi à 11h30. Dans un post publié sur son compte X (anciennement Twitter), il a exprimé son indignation face à ce qu’il considère comme une entreprise de « liquidation » du groupe de presse dans lequel il est actionnaire.

« Dans la sérénité et le respect des institutions, j’irai répondre ce lundi à 11h30 à la convocation de la SU, suite à la plainte de « l’homme des affaires » soutenu par ses maîtres. Ce projet de liquidation de Emedia et d’attentat à notre capital image est voué à l’échec », a-t-il déclaré, pointant du doigt des manœuvres qu’il juge orchestrées contre E-Media.

Mamoudou Ibra Kane, également président du mouvement « Demain C’est Maintenant », s’est montré déterminé à faire face à cette situation qu’il considère comme une atteinte non seulement à son intégrité, mais aussi à l’image et à l’avenir du Groupe E-Media. Sa sortie publique témoigne de la gravité de l’enjeu pour celui qui a dirigé le groupe pendant plusieurs années, avant de céder la place à Alassane Samba Diop, l’actuel directeur.

Cette affaire, qui mêle querelles internes et accusations d’ordre économique, semble cristalliser les tensions au sein du groupe de presse. Cependant, Mamoudou Ibra Kane demeure confiant quant à l’issue de cette confrontation, affirmant que les tentatives de déstabilisation échoueront.

L’évolution de cette situation reste à suivre, alors que le paysage médiatique sénégalais observe avec attention ce qui pourrait devenir une affaire emblématique des défis auxquels font face les entreprises de presse dans le pays.

MOUHAMED CAMARA, AILIER DE LA NBA ACADEMY : « J’ai travaillé dur pour en en arriver là « 

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Mouhamed Camara, je suis basketteur à la NBA Academy, où j’occupe le poste d’ailier. Je mesure 2,02 mètres et je suis né et j’ai grandi à Dakar, au Sénégal. J’ai également eu l’opportunité de jouer dans la Basketball Africa League (BAL).

Quand avez-vous commencé à jouer au basketball ?

J’ai commencé à jouer au basketball à l’âge de 10 ans. À l’époque, le basketball n’était pas vraiment ma passion ; j’étais plutôt attiré par le football et je voulais devenir footballeur. Cependant, mon père n’était pas d’accord avec cette idée et il m’interdisait parfois de jouer. Avec le temps, il m’a convaincu que le basketball était plus adapté pour moi. J’ai alors commencé à pratiquer les deux sports en alternance, mais finalement, c’est le basketball qui a conquis mon cœur, et c’est ce qui m’a amené là où je suis aujourd’hui.

Êtes-vous issu d’une famille de basketteurs ?

Mon père jouait au basketball, mais c’était pour le plaisir, pas en tant que professionnel. C’est lui qui a su déceler le potentiel en moi, et je lui en suis très reconnaissant. Je le remercierai toujours pour cela.

Comment avez-vous intégré la NBA Academy ?

Après que mon père m’ait encouragé à me concentrer sur le basketball, j’ai passé les tests pour entrer à la SEEDS Academy en 2021, que j’ai réussis. J’y ai passé deux ans. J’ai rejoint la NBA Academy après avoir été repéré lors d’un showcase, ce qui m’a permis de faire le saut vers cette structure.

Comment s’est passée votre intégration à la NBA Academy ?

Au début, c’était un peu difficile, car la plupart des joueurs étaient étrangers et parlaient tous anglais. Cependant, nous avions des cours de langue, et il y avait aussi d’autres Sénégalais, ce qui m’a aidé à m’adapter rapidement.

Comment se passe la vie à la NBA Academy ?

Ça se passe bien. L’ambiance est bonne et les journées sont bien remplies. Nous nous entraînons en groupe, avec des horaires de réveil variables : certains se lèvent à 5h, d’autres à 6h ou 7h. Les entraînements durent jusqu’à 9h, puis nous avons des cours à partir de 10h30 jusqu’à environ 15h30. Après une courte pause, nous reprenons les entraînements. Nous suivons des cours de mathématiques, de français, d’anglais, et de sciences.

Vous avez été choisi pour le programme BAL Elevate, figurant ainsi dans l’élite des 12 de cette année. Quelles sont vos impressions ?

Participer à la Basketball Africa League a été une expérience formidable. C’était très enrichissant de jouer dans cette compétition et d’apprendre aux côtés des professionnels. Même si je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu pour vraiment montrer ce que je sais faire, cela m’a permis de mûrir en tant que joueur et de gagner en maturité.

Vous avez été sélectionné pour l’équipe nationale du Sénégal. Quel a été votre sentiment suite à cette convocation ?

C’était exceptionnel. Je suis extrêmement fier d’avoir fait mes premiers pas avec l’équipe nationale. C’était un moment de grande joie pour moi et ma famille. J’avais un pressentiment que je serais sélectionné, et lorsque le coach m’a appelé pour m’en parler, j’étais ravi. C’est aussi pour cette raison que je n’ai pas joué avec les U18. J’ai travaillé dur pour en arriver là, et c’était vraiment spécial de porter le maillot national et de jouer aux côtés de mes aînés. Je vais continuer à travailler dur pour maintenir cette dynamique, car c’est toujours un honneur de jouer pour son pays.

Quels sont vos objectifs pour la suite de votre carrière, tant en équipe nationale qu’en club ?

L’avenir nous le dira. Mon objectif est de continuer à progresser, à apprendre et à donner le meilleur de moi-même, que ce soit en équipe nationale ou en club.


Ndeye Camara

Rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye : Les recommandations de la COSYDEP

À l’approche de la première rentrée scolaire sous l’administration de Bassirou Diomaye Faye, le Bureau du Conseil d’Administration (BCA) de la COSYDEP (Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique) s’est réuni pour évaluer les enjeux et proposer des orientations stratégiques. Dans un contexte marqué par des défis économiques, sociaux et éducatifs, la COSYDEP a exprimé des préoccupations majeures tout en formulant des recommandations destinées à renforcer le système éducatif sénégalais.

Le BCA a salué les efforts accomplis pour assurer la fin de l’année scolaire malgré les difficultés rencontrées. Toutefois, il a noté une légère baisse des taux de réussite au baccalauréat, passé de 51,54 % en 2023 à 50,50 % cette année, et au BFEM, avec une diminution de 76,30 % en 2023 à 73,94 % en 2024. Ces résultats, bien qu’inquiétants, doivent être analysés dans un contexte global qui inclut les perturbations causées par les grèves, la pandémie, et les difficultés structurelles du système éducatif sénégalais.
En ce sens, la COSYDEP a identifié plusieurs défis persistants, notamment le sous-financement chronique de l’éducation, le manque d’infrastructures adaptées, la précarité des conditions de travail des enseignants, et une gestion des ressources humaines qui reste perfectible.
L’une des principales recommandations de la COSYDEP est l’attribution d’un fonds spécial dédié au capital humain, qui est érigé en priorité nationale. Le BCA estime que l’éducation doit bénéficier d’un financement spécifique pour traiter des défis récurrents identifiés par les acteurs du secteur. Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le budget alloué à l’éducation, mais de garantir que ces fonds soient utilisés de manière ciblée pour répondre aux besoins les plus urgents, tels que la formation des enseignants, l’amélioration des infrastructures scolaires, et l’acquisition de matériels pédagogiques modernes.
Le BCA a également mis l’accent sur la nécessité d’une gouvernance concertée, basée sur l’échange et la participation active des partenaires éducatifs avant la mise en œuvre de décisions sensibles. Il s’agit notamment d’inclure les jeunes dans le processus de décision pour assurer que leurs voix soient entendues et que les politiques éducatives répondent véritablement à leurs besoins.
Dans cette optique, la COSYDEP appelle à une réelle concertation avec les syndicats, les associations de parents d’élèves, et les communautés locales pour garantir une gestion participative et transparente du secteur éducatif. Cette approche est essentielle pour éviter les conflits et les malentendus qui ont souvent perturbé le bon déroulement de l’année scolaire par le passé.
L’un des engagements majeurs du nouveau régime est la digitalisation complète du secteur éducatif. La COSYDEP soutient cette réforme, qu’elle considère comme cruciale pour moderniser l’éducation au Sénégal. Cependant, elle insiste sur le fait que la digitalisation doit aller au-delà de la simple utilisation des technologies. Il s’agit de repenser la gestion administrative, de faciliter l’accès aux services pour les enseignants et les élèves, et de garantir la qualité de l’enseignement grâce à des outils numériques adaptés.
Le BCA recommande que cette digitalisation soit accompagnée de la formation adéquate des enseignants, de l’équipement des écoles en matériel informatique, et de l’élaboration de supports didactiques adaptés aux nouveaux outils. Par ailleurs, la gestion de l’état civil, souvent source de nombreux retards et problèmes administratifs, devrait être modernisée pour faciliter l’obtention des documents nécessaires aux élèves et à leurs familles.
La COSYDEP considère que l’éducation doit être au cœur du projet souverainiste du nouveau régime. En effet, pour garantir la sécurité alimentaire, la santé pour tous, et un financement endogène des demandes en éducation, il est impératif que l’éducation soit perçue comme un levier de développement national.
Le BCA préconise donc une éducation qui valorise les savoirs locaux, les langues nationales, et qui intègre les réalités socio-économiques du pays. Cela passe par la promotion de l’agriculture, de la santé, et de l’artisanat au sein des curricula scolaires, afin de former des citoyens capables de contribuer au développement durable du Sénégal.
Adopté comme principe directeur par le régime actuel, le triptyque « Jub, Jubbal, Jubanti » (droiture, redressement, renouvellement) doit, selon la COSYDEP, guider les réformes éducatives. Il s’agit de corriger les injustices liées aux conditions de travail des enseignants, à l’inclusion des élèves issus de milieux défavorisés, et à la sécurité dans les établissements scolaires.
La COSYDEP appelle à un renforcement des services publics, notamment l’éducation publique, la santé publique, et les infrastructures scolaires, afin de garantir à tous les élèves un environnement d’apprentissage sûr, salubre, et propice à leur développement.
Un autre point crucial soulevé par le BCA est la nécessité de clarifier la commande politique pour la transformation du système éducatif. Le nouveau régime opte-t-il pour une refondation du système, une réforme curriculaire, ou une simple révision des programmes ?
La refondation implique une reconstruction du système sur des bases conceptuelles et des valeurs nouvelles, tandis que la réforme cible un aspect spécifique du système, et la révision des programmes concerne la modification de certaines dispositions. La réponse à cette question déterminera les choix stratégiques à mettre en œuvre pour transformer l’éducation au Sénégal.
La COSYDEP prône une approche holistique et prospective pour traiter les problématiques éducatives. Il est essentiel de considérer les interactions et les interrelations entre les différents aspects du système éducatif pour mieux cibler les défis à relever. Cette vision globale permettrait de planifier de manière plus efficace la prise en charge des problèmes, tout en veillant à maintenir un équilibre entre les différentes priorités.
Par exemple, les débats en cours sur des questions telles que l’introduction de l’anglais à l’école élémentaire, l’enseignement dans les langues nationales, ou encore l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’éducation doivent être inscrits dans un cadre de concertation inclusive, impliquant toutes les parties prenantes.
La COSYDEP recommande d’utiliser les vacances scolaires pour lancer le processus de transformation du système éducatif. Cela inclut la finalisation des projets de réforme, la mobilisation communautaire pour améliorer l’environnement des apprentissages, et la préparation des infrastructures scolaires pour accueillir les élèves dans de bonnes conditions dès la rentrée.
Le BCA insiste sur l’urgence de réaliser un état des lieux exhaustif des programmes et réformes en cours, afin de cerner les contraintes, défis, et opportunités pour bâtir un plan de développement du secteur éducatif qui transcende les régimes politiques. Cet exercice devra s’appuyer sur les conclusions des Assises Nationales de l’Éducation et de la Formation (ANEF), les recommandations des partenaires, et les priorités définies par le nouveau régime.
Enfin, la COSYDEP rappelle l’importance de garantir les conditions minimales pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée scolaire. Cela inclut la résorption des déficits en personnel enseignant, la planification des besoins en infrastructures et équipements, et l’affectation à temps des élèves en 6ème et en seconde, ainsi que des élèves-maîtres et professeurs sortants des écoles de formation.
La COSYDEP appelle à une mobilisation générale pour assurer que tous les élèves puissent commencer l’année scolaire dans de bonnes conditions, et pour éviter les perturbations qui ont trop souvent marqué les rentrées scolaires passées.
La première rentrée scolaire sous le régime de Bassirou Diomaye Faye représente un moment crucial pour l’avenir de l’éducation au Sénégal. Les recommandations de la COSYDEP mettent en lumière les défis et les opportunités qui se présentent, tout en offrant une feuille de route pour renforcer le système éducatif. La réussite de cette rentrée dépendra de la capacité des autorités à prendre en compte ces recommandations et à travailler en concertation avec tous les acteurs du secteur éducatif. Le futur de l’éducation au Sénégal est en jeu, et il est impératif de saisir cette opportunité pour opérer les transformations nécessaires.


Fatoumata BA

CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : Les agents de l’entreprise turque Çalik Enerji dénoncent les conditions dégradantes de travail

Les travailleurs de Çalik Enerji sur le chantier de la centrale à gaz du Cap des Biches signalent des journées de travail interminables, des contrats illégaux, des paiements tardifs et des fraudes sur l’Institution de Prévoyance Maladie (IPM). Ils appellent le Gouvernement à intervenir et protéger leurs droits.

Le chantier de la centrale à gaz du cap des Biches est sujet à beaucoup de polémiques. Après la bataille par presse interposée entre Akilee et West African Energy (WAE), les travailleurs de Çalik Enerji ont également fait parler d’eux. Ces agents de l’entreprise turque, qui intervient dans la construction de ce chef-d’œuvre producteur d’électricité, pointent du doigt les abus qu’ils subissent.

Ces derniers accusent la société étrangère d’être de connivence avec le sous-traitant ADC pour leur imposer des conditions de travail inhumaines. « Nous travaillons onze heures par jour, 7j/7. En effet, nous n’avons droit qu’à un jour de repos (le dimanche) sur quinze jours. Nous méritons des contrats en bonne et due forme. Mais, alors que nous sommes au total au moins mille (1 000) agents, aucun de nous ne jouit d’un contrat qui respecte le Code du travail. Les contrats sont dénués de la signature de l’Inspection du travail ; seule celles du sous-traitant ADC et des employés y figurent. Ce sont de faux contrats. Nos employeurs profitent de l’analphabétisme de la plupart d’entre nous », regrette Mouhamed Thiaw, porte-parole des travailleurs. Il ajoute : « Ils font croire à certains employés qu’ils ont un contrat de six (6) mois. Après cette date, ils les congédient sans arrêter le pointage afin de récupérer les salaires de ces agents. De plus, le pointage se termine le 21 de chaque mois et pourtant, nous ne percevons nos salaires qu’à partir du 08. En outre, la pause d’une heure de temps n’est pas rémunérée. C’est cette mafia que nous avons ici ».

Comble de tout, Çalik Enerji fait miroiter au personnel des heures supplémentaires « inexistantes », selon M. Thiaw, qui décrie également une fraude sur l’Institution de Prévoyance Maladie (IPM). « Un groupuscule profite de la crédulité des employés pour créer à leur insu des factures avec des sommes variant de 97 000 F à 100 000, allant même jusqu’à 200 000 F CFA pour se remplir les poches », révèle-t-il.

Allant plus loin, Mouhamed Thiaw fustige le laxisme de l’Inspection du travail. « Nous n’avons aucunement senti leur présence alors que c’est eux qui doivent veiller au respect de nos droits », peste Mouhamed Thiaw. À ce propos, il interpelle directement le Premier ministre. « Nous avons voté pour eux car Sonko nous a fait croire qu’une fois au pouvoir, il mettra fin à l’injustice et à l’asservissement. Je me demande si lui et son Gouvernement sont au courant de l’existence de cette centrale électrique qui emploie des centaines de jeunes », affirme le sieur Thiaw qui renouvelle, par ailleurs, sa confiance en la justice et sa foi au Premier ministre.

Le Dakarois

Adji Mbergane Kanouté souligne l’importance de la déclaration de politique générale du Premier ministre : une question de respect pour le chef de l’État

Lors de son intervention sur le plateau de l’émission Jury Du Dimanche diffusée sur Iradio, Adji Mbergane Kanouté, députée de la coalition Benno Bokk Yakaar, a fait des déclarations marquantes concernant les responsabilités du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon elle, l’absence de déclaration de politique générale (DPG) de la part du Premier ministre pourrait être perçue comme une offense envers le chef de l’État.

Adji Mbergane Kanouté a mis en avant l’importance de cet exercice institutionnel, soulignant que la demande du chef de l’État pour une révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en est une preuve. « Le chef de l’État a sollicité le président de l’Assemblée nationale pour que nous puissions réactualiser le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et que le chef du gouvernement vienne faire sa déclaration de politique générale. Donc, si le chef du gouvernement ne se présente pas, on peut considérer que ce serait une offense au chef de l’État », a-t-elle déclaré avec fermeté.

Interrogée sur la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale, Kanouté a rappelé que cette prérogative est accordée au président de la République par l’article 87 de la Constitution, après deux ans de législature. Elle a précisé que, dès le 12 septembre, le président pourrait utiliser ce pouvoir. Cependant, la députée a assuré que la coalition Benno Bokk Yakaar est prête à faire face à toute éventualité, y compris des élections anticipées. « Nous irons vers des élections anticipées et c’est sûr que nous allons imposer la cohabitation », a-t-elle affirmé avec confiance.

Enfin, Adji Mbergane Kanouté a insisté sur la nécessité pour le Premier ministre de partager ses grandes orientations avec le peuple sénégalais. Elle a souligné l’importance de présenter les réformes et les mesures envisagées par le gouvernement, un exercice essentiel pour la transparence et la gouvernance démocratique.

Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu au Sénégal, où les relations entre le gouvernement et l’Assemblée nationale sont scrutées de près par les observateurs. La position de la coalition Benno Bokk Yakaar, et en particulier celle d’Adji Mbergane Kanouté, reflète une détermination à défendre les institutions et à maintenir un équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif.

TENSIONS AU PORT AUTONOME DE DAKAR : L’intersyndicale ne démord pas !

Les relations entre la direction générale du Port Autonome de Dakar et l’intersyndicale des travailleurs se trouvent dans une situation de tension croissante. L’intersyndicale, regroupant plusieurs syndicats influents du port, a réagi de manière véhémente à une déclaration récente de la direction générale, qu’elle accuse de minimiser les graves irrégularités relevées dans la gestion du port.

Les syndicats du port, qui ont critiqué ouvertement le directeur général Waly Diouf Bodian, estiment que la gestion actuelle du port est entachée de pratiques douteuses, notamment dans le cadre du marché de prestation intellectuelle lié à l’audit du fichier du personnel. Selon eux, ce marché est marqué par un conflit d’intérêts flagrant et par une violation du code des marchés publics ainsi que de la charte de transparence et d’éthique. Ces manquements, jugés graves par l’intersyndicale, sont inacceptables et doivent être corrigés sans délai.
L’intersyndicale dénonce également le refus persistant de la direction de reconnaître ces irrégularités, ce qui, selon elle, démontre une volonté de mépriser les principes fondamentaux de la bonne gouvernance. « Nous ne permettrons à personne de bafouer ces principes fondamentaux, sous aucun prétexte », ont-ils affirmé dans un communiqué.
Le traitement réservé aux travailleurs du port constitue un autre point de discorde majeur entre l’intersyndicale et la direction. Selon les syndicats, la suspension des contrats de travail, maintenue malgré plusieurs mises en garde, constitue une violation flagrante des dispositions du code du travail sénégalais. Cette mesure, jugée discriminatoire, a exacerbé les tensions sociales au sein de l’entreprise, alimentant un climat de mécontentement et d’inquiétude parmi les travailleurs.
L’intersyndicale souligne que les travailleurs concernés par ces suspensions sont des éléments essentiels au bon fonctionnement du port. « Les travailleurs qu’il traite avec tant de mépris sont la colonne vertébrale de cette institution », rappellent-ils, en appelant la direction à faire preuve de responsabilité et à respecter les droits de ceux qui assurent le bon déroulement des activités portuaires.
Face à la persistance des tensions, l’intersyndicale appelle la direction générale à adopter une approche plus inclusive et transparente. Les syndicats se défendent de toute volonté de nuire à la bonne gouvernance du port, affirmant au contraire qu’ils sont les garants du respect des droits des travailleurs et des lois en vigueur. Ils estiment que le directeur général aurait tout à gagner en collaborant avec eux plutôt qu’en adoptant une posture d’arrogance et de mépris.
« La gestion des ressources humaines n’est pas une affaire privée, mais une question d’intérêt général qui mérite transparence, dialogue et respect des règles », ont-ils martelé, en appelant à un changement d’attitude de la part de la direction.
Restant fermement ancrée dans ses positions, l’intersyndicale réitère plusieurs revendications essentielles. Elle exige avant tout l’arrêt immédiat de l’audit des ressources humaines, qu’elle considère comme étant entaché d’irrégularités, et la relance d’un nouvel audit conforme aux lois et règlements en vigueur. Cet audit est, selon eux, une vieille doléance des syndicats, qui réclament depuis longtemps une évaluation transparente et objective des ressources humaines du port.
De plus, l’intersyndicale exige la levée immédiate de la suspension des contrats à durée déterminée et le rétablissement des droits de tous les travailleurs affectés par cette mesure. Les syndicats affirment qu’ils ne se laisseront pas intimider par des accusations infondées et qu’ils continueront de défendre avec fermeté les intérêts des travailleurs du port.
La situation au Port Autonome de Dakar reste tendue, avec des perspectives incertaines quant à la résolution des conflits en cours. Si la direction persiste dans son refus de reconnaître les irrégularités et de répondre aux revendications des travailleurs, les tensions pourraient s’aggraver, avec des conséquences potentiellement lourdes pour le fonctionnement de l’institution.
L’intersyndicale, de son côté, semble déterminée à ne pas céder et à maintenir la pression jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites. Dans ce contexte, la balle est désormais dans le camp de la direction générale, qui devra décider si elle choisit la voie du dialogue et de la coopération ou si elle persiste dans une attitude qui, selon les syndicats, ne peut qu’aggraver la situation.

RÉPONSE DE L’ANCIEN DG DE L’ONAS : Selon Cheikh Dieng, le ministre Cheikh Tidiane Dièye fait dans la diversion

L’ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng, a réagi aux récents développements concernant l’acquisition d’un véhicule de 80 millions de FCFA. Dans un communiqué signé par la cellule de communication du mouvement « Fepp TAWFEKH », Dr Dieng accuse le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de tenter de détourner l’attention des véritables enjeux à travers ce qu’il qualifie de « contre-feu » médiatique.

Selon le camp de Dr Dieng, la publication du communiqué de l’ONAS, signé par sa cellule de communication, a été orchestrée par le ministre Cheikh Tidiane Dieye dans une tentative désespérée de minimiser l’impact des révélations faites par l’ancien DG. « Le ministre, acculé par les révélations sur les marchés de gré à gré, a fait travailler la cellule de communication de l’ONAS même le dimanche pour rédiger un communiqué visant à détourner le débat des véritables questions de gouvernance et de transparence », affirme le communiqué de « Fepp TAWFEKH ».
Dr Dieng et son camp rappellent que les marchés de gré à gré sont souvent perçus comme des terrains fertiles pour la corruption et le favoritisme, des accusations qu’ils estiment être au cœur du débat actuel. Ils insistent sur le fait que ces pratiques doivent être examinées de près pour garantir une gestion transparente des ressources publiques.
En réponse au communiqué de l’ONAS, Cheikh Dieng réitère que la prise en charge complète du fonctionnement de l’Unité de Coordination du Projet (UCP), y compris l’acquisition de véhicules, est bel et bien prévue dans les lignes budgétaires du projet. Pour soutenir ses dires, le camp de l’ex-DG a transmis aux journalistes les pièces justificatives lors de sa conférence de presse, y compris les documents budgétaires et la liste des acquisitions de véhicules.
« La carte grise au nom de l’entreprise qui exécute le projet PPP est la preuve tangible que tout est conforme aux prévisions budgétaires et aux règles en vigueur », souligne le communiqué. Ainsi, Dr Dieng et son équipe rejettent les accusations de l’ONAS, les qualifiant de tentatives de manipulation de l’opinion publique.
Le communiqué de « Fepp TAWFEKH » pose également des questions directes au ministre Cheikh Tidiane Dieye concernant les marchés d’Entente Directe. Dr Dieng demande si le ministre a effectivement négocié deux contrats d’Entente Directe avec les entreprises DELTA et VICAS, et si ces contrats ont été envoyés à l’ONAS pour exécution. Il suggère que son limogeage serait lié à son refus de se conformer à ces injonctions, une question centrale à laquelle il estime que le ministre n’a pas encore répondu.
Dr Cheikh Dieng persiste dans ses accusations et demande des réponses claires sur la gestion des marchés d’Entente Directe par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Il accuse ce dernier d’utiliser des manœuvres de diversion pour éviter de répondre aux véritables enjeux de gouvernance, tout en insistant sur la transparence de ses propres actions durant son mandat à l’ONAS. Cette affaire continue de susciter des réactions et pourrait entraîner des conséquences politiques significatives dans les semaines à venir.

Feuille de Match : Week-end des Lions

Ce week-end marquait le coup d’envoi des plus grands championnats européens, avec de nombreux Sénégalais en lice dans les compétitions d’élite.

Angleterre
Everton : Gana Gueye et Ilimane Ndiaye ont débuté leur saison avec Everton, mais l’équipe de la Merseyside a subi une lourde défaite à domicile contre Brighton (0-4) à Goodison Park. Ilimane Ndiaye a fait ses débuts, mais n’a pas pu empêcher la débâcle.
Crystal Palace : Ismaïla Sarr et son équipe ont raté leur entrée en lice, s’inclinant 2-1 face à Brentford.
Chelsea : Nicolas Jackson et les Blues ont chuté à domicile contre Manchester City, le champion en titre, sur le score de 2-0. Malgré plusieurs occasions créées par Jackson, Chelsea n’a pas réussi à trouver le chemin des filets.

France
Le Havre : Le club de Rassoul Ndiaye a été battu par le Paris Saint-Germain à domicile, 4-1.
Marseille : L’OM a écrasé le Stade Brestois du défenseur sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (5-1).
AS Monaco : Lamine Camara et Ismail Jakobs ont validé leur première victoire de la saison à domicile, en s’imposant 1-0 face au promu Saint-Étienne.
Strasbourg : Pape Daouda Diong a été titularisé pour son premier match en Ligue 1 avec Strasbourg, tandis qu’Habib Diarra a marqué un but crucial qui a permis à son équipe d’obtenir un match nul (1-1).
Lens : Nampalys Mendy et son équipe se sont imposés à l’extérieur face à Angers d’Ibrahima Niane.
Auxerre : Assane Dioussé et ses coéquipiers ont remporté leur match contre l’OGC Nice (2-1).

Espagne
Rayo Vallecano : Pathé Ciss a délivré une passe décisive qui a permis à son équipe de s’imposer 2-1 contre la Real Sociedad.

Arabie Saoudite
Al Hilal : Kalidou Koulibaly a remporté la Super Coupe d’Arabie Saoudite avec Al Hilal, en battant Al-Nassr de Sadio Mané 4-1.

Ce premier week-end de la saison a été riche en performances sénégalaises, avec des résultats contrastés mais une présence marquée de nos Lions sur les terrains européens et au-delà.

Ndèye Camara

COUPE CAF – SIERRA LEONE : Jaraaf rafle les trois points contre South End lions FC

L’ASC Jaraaf a décroché une précieuse victoire en s’imposant 1-0 face à l’East End Lions Football Club ce dimanche, lors du premier tour préliminaire de la Coupe CAF. Ce succès à l’extérieur, sur la pelouse de South Arena de Bo à Freetown, met le club sénégalais en bonne position avant le match retour.
L’équipe de la Médina, dirigée par l’entraîneur Malick Daff, a dû attendre le dernier quart d’heure pour faire la différence. Pape Souleymane Dione a inscrit l’unique but de la rencontre à la 75e minute, offrant ainsi les trois points à l’ASC Jaraaf. Ce résultat est d’autant plus significatif que l’East End Lions, pour sa première participation à cette compétition, a montré une belle solidité défensive, rendant la tâche difficile aux Sénégalais.
Malgré plusieurs occasions en fin de match, les Sierra-Léonais n’ont pas réussi à égaliser. Cette victoire à l’extérieur est un excellent début pour l’ASC Jaraaf, qui abordera le match retour, prévu la semaine prochaine, avec confiance.


Ndeye Camara

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°252 – du 19/08/2024

🔴 CONFRONTATION EN TERRE BATTUE ENTRE Dr CHEIKH DIENG ET CHEIKH TIDIANE DIÈYE : QUI MARQUERA LA BALLE DE SET ?
🔴 CENTRALE À GAZ DU CAP DES BICHES : LE TURC ÇALIK ENERJI ACCUSÉ D’ABUS

🔴 MOUHAMED CAMARA, AILIER DE LA NBA ACADEMY : « J’AI TRAVAILLÉ DUR POUR EN ARRIVER LÀ »
🔴 COUPE CAF – SIERRA LEONE : JARAAF RAFLE LES TROIS POINTS CONTRE SOUTH END LIONS FC

Polémique autour de l’achat d’un véhicule de 80 millions : L’ONAS dément les allégations de l’ex-DG Cheikh Dieng

Quarante-huit heures après les déclarations de l’ex-Directeur général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr. Cheikh Dieng, sur l’acquisition d’un véhicule Toyota Land Cruiser à 80 millions de FCFA, la direction actuelle de l’ONAS a réagi pour apporter sa version des faits et clarifier les allégations.

Dans un communiqué signé par la cellule de communication, l’ONAS a catégoriquement démenti les affirmations de l’ancien DG, selon lesquelles le véhicule aurait été acquis dans le cadre du projet de renouvellement du Collecteur Hann-Fann. Selon Cheikh Dieng, ce véhicule, immatriculé à son nom, aurait été fourni par une entreprise partenaire du projet, une affirmation que l’ONAS réfute avec fermeté.

Le communiqué de l’ONAS détaille les composantes du projet de renouvellement du Collecteur Hann-Fann, qui inclut également le renouvellement de 100 km de réseaux secondaires et tertiaires, ainsi que l’acquisition d’équipements spécifiques pour le diagnostic et le curage. Ce projet, développé dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP), comporte trois volets principaux :

La fourniture d’équipements et de matériels spécifiques pour le service d’exploitation, incluant notamment des véhicules pick-up, des camions hydrocureurs, des camions bennes, et d’autres matériels de diagnostic et de génie civil.

Le renouvellement intégral du collecteur Hann-Fann : un axe majeur du projet visant à moderniser l’infrastructure de gestion des eaux usées.

Le renouvellement de 100 km de réseaux secondaires et tertiaires pour améliorer la capacité d’évacuation et la qualité des services d’assainissement.

L’ONAS souligne que l’ensemble des équipements et matériels acquis dans le cadre de ce projet sont strictement destinés au renforcement des capacités d’exploitation. Chaque acquisition est spécifiquement documentée et liée à un poste de prix précis dans le cadre du devis. Le communiqué précise que le projet ne prévoyait en aucun cas l’acquisition d’un véhicule de fonction pour le directeur général, ni pour les autres membres de l’Unité de gestion du projet (UGP).

Le communiqué poursuit en indiquant que ni le Directeur du Projet, ni le Chef du projet, ni aucun autre membre de l’équipe ne disposent d’un véhicule dans le cadre de ce projet. Toute affirmation contraire, selon l’ONAS, pourrait nuire à l’image de l’institution vis-à-vis de ses partenaires financiers.

Face à ce qu’elle qualifie de fausse déclaration, l’ONAS n’exclut pas la possibilité de recourir à des poursuites judiciaires contre Cheikh Dieng pour diffamation. La nouvelle direction a réitéré son engagement à appliquer rigoureusement les règles et procédures en vigueur, assurant que la gestion des projets se fera de manière transparente et efficace.

Enfin, l’ONAS a annoncé qu’elle mettra à la disposition du public la liste complète des équipements roulants acquis dans le cadre du projet Hann-Fann. De plus, dans les prochains jours, l’ONAS, en collaboration avec d’autres structures du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, prévoit de revenir en détail sur le processus de passation des marchés liés à ce projet.

Ce développement souligne la volonté de l’ONAS de clarifier la situation et de protéger son intégrité face aux allégations de l’ancien directeur général, tout en rassurant ses partenaires et le public sur la gestion transparente et responsable des fonds publics.

Déclaration d’indépendance politique et engagement pour un Sénégal moderne

Après 18 ans au service de l’État, l’ex-ministre de l’Économie se concentre sur ses activités professionnelles tout en réaffirmant son engagement pour le développement du Sénégal.

Depuis mon départ de l’#APR et ma décision d’entamer une nouvelle étape dans la construction d’un nouveau projet stratégique pour le développement de notre #Sénégal, des informations de plus en plus persistantes, annoncent mon ralliement à certaines forces politiques.

Je voudrais préciser que je ne convoite présentement aucune forme d’alliance et n’aspire à aucune charge publique.

J’ai éprouvé en 2002, puis en 2012, un immense honneur et une grande fierté à servir mon pays aux côtés des Présidents Abdoulaye Wade et Macky SALL .

Pendant 18 années totalement investies au plus haut niveau de l’État, entre d’immenses défis relevés et de nombreux paris gagnés, j’ai mis toute mon énergie au service de mon pays.

Après avoir enchaîné plusieurs responsabilités publiques dont le dernier fut celui de Ministre l’Economie, du Plan et de la Coopération, j’ai aujourd’hui choisi de me concentrer exclusivement à mes activités professionnelles à l’international ainsi qu’à mon métier de banquier d’affaires.

Fidèle à mon engagement, je resterai toujours investi dans la construction d’un grand Sénégal, capable de créer de l’excellence, paré pour se projeter vers la promesse d’un avenir meilleur et prêt à relever le défi de la conquête des souverainetés utiles pour nos populations.

Parce qu’aucun Sénégalais ne peut dissocier son destin de celui du Sénégal, je resterai pour ma part toujours mobilisé pour donner à notre pays, sa place parmi les nations modernes.

DDKA

Thierno Alassane Sall dénonce un bicéphalisme dans la gestion du Sénégal

Dans une interview accordée au « Grand Jury » de la Radio Futurs Médias (RFM) ce dimanche 18 août 2024, Thierno Alassane Sall, président du parti la République des valeurs et ancien candidat à la dernière élection présidentielle, a pointé du doigt un bicéphalisme préoccupant dans la gestion actuelle du Sénégal. Selon lui, depuis le 24 mars 2024, les pouvoirs exécutifs semblent graviter de manière anormale autour du Premier ministre, malgré l’absence de dispositions constitutionnelles qui lui conféreraient une telle autorité.

Sall accuse le Premier ministre d’avoir accaparé une grande partie des pouvoirs traditionnellement réservés au président de la République. Il va plus loin en affirmant que ce dernier tente également de soumettre l’Assemblée nationale et de dominer la justice. En particulier, il critique les récentes décisions prises lors de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature, où plusieurs magistrats ont été affectés à de nouveaux postes.

Pour Thierno Alassane Sall, ces changements relèvent d’une logique de « vengeance » et remettent en cause l’inamovibilité des juges du siège, un principe pourtant inscrit dans la Constitution sénégalaise. Il dénonce ce qu’il considère comme une « justice des vainqueurs », où la notion de « nécessité de service » est utilisée pour justifier des manœuvres politiques qui sapent l’indépendance judiciaire.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions politiques accrues au Sénégal, où le rôle et les pouvoirs du Premier ministre semblent de plus en plus contestés. Pour Sall, cette situation pourrait menacer l’équilibre des institutions et la démocratie sénégalaise.

Sanction sévère infligée à une banque sénégalaise par la Commission bancaire de l’UEMOA

La Commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a récemment frappé fort en infligeant une sanction exemplaire à une banque sénégalaise pour de graves manquements à ses obligations régulatrices. Cette mesure, révélée par ConfidentielDakar dans son édition du 16 août, souligne la rigueur accrue des autorités régionales en matière de supervision du secteur bancaire.

L’établissement financier, dont le nom n’a pas été divulgué, se voit infliger une amende de 300 millions de Francs CFA. Cette pénalité fait suite à une série d’infractions relevées lors d’une mission de vérification menée par la Commission bancaire. Parmi les dysfonctionnements identifiés, la gouvernance de la banque, la gestion des risques, ainsi que son dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ont été particulièrement pointés du doigt. Ces lacunes constituent de graves violations des normes en vigueur au sein de l’UEMOA.

En plus de la sanction financière, un avertissement officiel a été adressé au Directeur général de l’institution incriminée. Ce dernier est accusé d’avoir entravé la mission de vérification, un acte qui a aggravé la gravité de la sanction. Cette décision met en exergue la volonté de la Commission bancaire de faire respecter les normes strictes qui régissent le secteur, et ce, sans compromis.

La sévérité de cette sanction envoie un message clair à l’ensemble des acteurs du secteur bancaire de la région : les manquements aux régulations ne seront pas tolérés. La confidentialité autour de l’identité de la banque et de son Directeur général a été maintenue, une pratique visant à éviter toute panique ou perte de confiance parmi la clientèle.

Cette affaire souligne l’importance d’une gouvernance rigoureuse et d’un respect strict des normes de gestion des risques. Les autres institutions bancaires de l’UEMOA sont ainsi incitées à renforcer leurs dispositifs internes afin de se conformer pleinement aux exigences régulatrices. La Commission bancaire de l’UEMOA réaffirme, à travers cette sanction, son engagement à maintenir la stabilité et l’intégrité du système bancaire de la région.

La décision de la Commission bancaire de l’UEMOA est un rappel à l’ordre significatif pour l’ensemble du secteur bancaire. Elle démontre que toute violation des régulations sera sévèrement sanctionnée, et souligne l’importance de maintenir une gestion saine et transparente des établissements financiers. Dans un contexte de surveillance accrue, les banques de l’UEMOA sont désormais averties : la tolérance zéro est de mise face aux manquements graves.

Visite de courtoisie du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba : Une rencontre spirituelle et stratégique avant le Grand Magal

Ce lundi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, effectuera une visite à Touba pour rencontrer le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette visite, connue sous le nom de « ziar », s’inscrit dans une tradition bien établie précédant le Grand Magal de Touba, un événement religieux d’importance majeure prévu le 23 août prochain. Le Grand Magal commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme, et rassemble des millions de fidèles.

Les préparatifs pour cette rencontre sont déjà en cours à la résidence Khadim Rassoul de Touba, qui a été soigneusement nettoyée et aménagée pour accueillir le Président. Les appartements réservés aux invités prestigieux ont été rafraîchis, et un service d’ordre a été mis en place pour assurer une circulation fluide autour de la résidence.

Au-delà de la dimension spirituelle de cette visite, le Président Faye espère recevoir des prières pour le développement du Sénégal et pour un mandat empreint de paix et de stabilité. Cette rencontre offre également une opportunité pour le Chef de l’État et Serigne Mountakha Mbacké de discuter des défis actuels du pays ainsi que des enjeux mondiaux, dans un contexte où la communauté mouride se prépare à commémorer, ce vendredi, le 130e anniversaire de l’exil de Cheikh Ahmadou Bamba au Gabon.

Ce ziar symbolise ainsi une double dimension, à la fois spirituelle et stratégique, renforçant les liens entre le pouvoir politique et l’influence religieuse au Sénégal. La visite du Président à Touba, en amont du Grand Magal, illustre l’importance de cet événement non seulement pour la communauté mouride mais aussi pour l’ensemble du pays, marquant une étape clé dans la préparation de cette grande célébration.

Vers une transformation du secteur des transports publics : Les États Généraux du Transport Publics prévus à Diamniadio

Sous l’impulsion du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le secteur des transports publics du Sénégal s’apprête à connaître une transformation en profondeur. Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens a été mandaté pour organiser les États Généraux des Transports Publics, une rencontre nationale de grande envergure prévue pour les 19, 20, 21 et 22 août 2024 au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.

Cet événement, qui réunira des acteurs clés du transport routier, a pour objectif principal de harmoniser les positions des différents intervenants du secteur. Le séminaire s’attachera à identifier les défis actuels et à proposer des solutions concrètes pour moderniser et améliorer l’efficacité des transports publics à travers le pays.

La cérémonie d’ouverture, présidée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, se tiendra le 19 août 2024 à partir de 08 heures 30. Ce sera l’occasion pour le ministre de rappeler les enjeux cruciaux de ces États Généraux et d’encourager une participation active et constructive de tous les acteurs présents.

Les discussions s’articuleront autour de thématiques essentielles telles que l’amélioration des infrastructures de transport, l’intégration des nouvelles technologies, ainsi que la sécurité et la régulation du secteur. Les conclusions de ces États Généraux devraient déboucher sur un plan d’action concret, soutenu par des réformes structurelles visant à rendre le système de transport public plus efficace, sûr et accessible à tous les citoyens.

Les participants, issus de divers horizons du transport routier, auront l’opportunité de partager leurs expériences, de débattre des problématiques spécifiques, et de proposer des initiatives en faveur d’une transformation durable du secteur.

Ce séminaire constitue une étape cruciale dans le processus de modernisation des transports publics sénégalais, un domaine vital pour l’économie nationale et pour l’amélioration des conditions de vie des populations.

Restez informés des développements à venir alors que le Sénégal s’engage sur la voie d’une réforme ambitieuse de son secteur des transports publics.

Le Port autonome de Dakar dément les accusations portées contre son Directeur Général

Le Port Autonome de Dakar (PAD) a publié un communiqué pour répondre fermement aux accusations formulées par les syndicats à l’encontre de son Directeur Général, Wally Diouf Bodian. Ces accusations concernent principalement une prétendue irrégularité dans la passation d’un marché d’audit du personnel et la suspension de 700 contrats temporaires. La direction générale du PAD a réfuté ces allégations en apportant des précisions détaillées.

La direction du PAD a tenu à clarifier que la procédure d’attribution du marché d’audit en question, qui concerne le fichier du personnel du Port Autonome de Dakar, est parfaitement régulière. Les syndicats ont avancé des arguments basés sur une confusion concernant le type de marché et la procédure applicable. Selon le communiqué, le marché en question relève d’une demande de renseignements et de prix à compétition restreinte, contrairement à ce que prétendent les syndicats, qui se basent sur une ancienne version du code des marchés, aujourd’hui caduque.

Le communiqué précise également que les accusations relatives à un éventuel conflit d’intérêt sont infondées. Le cabinet en charge de l’audit n’a aucun lien de parenté significatif avec les membres de la structure qui aurait pu constituer un conflit d’intérêt selon les termes du code des marchés publics.

Concernant la suspension des 700 contrats temporaires évoquée par les syndicats, la direction du PAD a également tenu à clarifier la situation. Il est jugé inapproprié de renouveler des contrats arrivés à échéance en pleine mission d’audit du personnel. Le nombre de contrats concernés par cette suspension a également été contesté par la direction, qui précise que seuls 170 contrats à durée déterminée sont en attente de signature, conformément à un protocole établi entre la direction et les syndicats.

Le communiqué rappelle que, depuis sa prise de fonction, le Directeur Général Wally Diouf Bodian s’est engagé à respecter scrupuleusement les procédures en vigueur, y compris en ce qui concerne le renouvellement des contrats.

En conclusion, la direction générale du PAD réitère sa volonté de repositionner le port comme un hub régional de premier plan, tout en respectant rigoureusement les règles de fonctionnement des sociétés publiques. Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de transparence et de respect des procédures, malgré les critiques portées par les syndicats.

Cet article met en lumière la volonté du PAD de défendre la régularité de ses procédures face aux accusations, tout en s’engageant à poursuivre son développement dans le respect des normes établies.

Tragique accident de la route à Koumpentoum : le bilan s’alourdit à 8 morts

Le tragique accident de la route survenu ce samedi 17 août 2024 à Koumpentoum continue de dévoiler des détails bouleversants. Ce qui avait d’abord été signalé comme un accident meurtrier avec 7 victimes a vu son bilan s’alourdir, portant désormais à 8 le nombre de décès confirmés. En plus de ces pertes tragiques, une douzaine de personnes ont été blessées, dont certaines sont dans un état critique.

Selon les premières informations, cinq des victimes ont été formellement identifiées. Le drame s’est produit lorsque le chauffeur du bus impliqué dans la collision aurait tenté un dépassement dangereux, causant ainsi une collision frontale avec un minicar circulant en sens inverse.

Après l’accident, le chauffeur du bus avait pris la fuite, laissant derrière lui un spectacle de désolation et des familles endeuillées. Selon la Radio Futurs Médias (RFM), il a été appréhendé alors qu’il tentait de quitter le pays pour se rendre au Mali. Les enquêteurs, qui ont rapidement pris l’affaire en main, s’efforcent de reconstituer les circonstances exactes de cette tragédie.

Ce drame vient rappeler une fois de plus la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes, notamment en ce qui concerne le respect des règles de circulation. L’accident de Koumpentoum, par son ampleur et ses conséquences, met en lumière les risques encourus lorsque les consignes de sécurité routière ne sont pas scrupuleusement respectées.

Les autorités locales et nationales sont désormais sous pression pour renforcer les mesures de sécurité sur les routes et éviter que de tels drames ne se reproduisent. En attendant, les familles des victimes attendent des réponses et, surtout, des actions concrètes pour que justice soit rendue.

Convoqués à la Sûreté Urbaine : Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop sous le feu des questions

Le lundi 19 août 2024, Mamoudou Ibra Kane et Alassane Samba Diop, figures éminentes du paysage médiatique sénégalais, ont été convoqués à la Sûreté Urbaine du commissariat central de Dakar, selon des informations obtenues par Seneweb d’une source autorisée.

Mamoudou Ibra Kane, ancien Directeur Général du groupe de presse Emedia Invest, et Alassane Samba Diop, son successeur à la tête de cette institution, sont tous deux impliqués dans une affaire qui suscite un vif intérêt. Ils devront répondre aux questions des autorités concernant une plainte déposée contre eux par Abdoulaye Sylla, un homme d’affaires bien connu.

Les raisons précises de cette plainte n’ont pas encore été rendues publiques, mais la convocation de ces deux personnalités médiatiques montre la gravité de la situation. Cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives, tant pour le groupe de presse que pour les individus concernés.

Les prochaines heures et jours seront déterminants pour comprendre les tenants et aboutissants de cette affaire, qui continue d’alimenter les spéculations au sein de l’opinion publique. Reste à savoir quelles seront les suites de cette convocation et si d’autres révélations viendront éclairer davantage les motivations derrière cette plainte.

Le déroulement de l’interrogatoire et les décisions qui en découleront seront suivis de près, tant par les acteurs du secteur médiatique que par l’ensemble du public sénégalais.

Le Ministre de l’Intérieur du Sénégal, Général Jean-Baptiste Tine, soutient sa thèse de doctorat à l’UCAD

Le Général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur du Sénégal, a franchi une étape importante dans sa carrière académique en soutenant sa thèse de doctorat. La soutenance s’est déroulée à l’Amphi Kocc Barma Faal de la Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation (FASTEF) à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD).

Sous la direction du Professeur Ibou Sane, affilié à l’Université pour la Paix (UPEACE), une institution rattachée à l’école doctorale ETHOS de l’UCAD, le ministre a consacré son travail de recherche à un sujet d’importance capitale. Bien que le thème précis de la thèse n’ait pas été divulgué, les attentes autour de sa soutenance étaient élevées, compte tenu du parcours professionnel et académique du Général Tine.

Le jury de la soutenance, présidé par l’ancien recteur de l’UCAD, le Professeur Saliou Ndiaye, comprenait des universitaires de renom, dont les expertises variées ont permis d’évaluer la pertinence et la rigueur du travail présenté par le ministre. Le Pr Saliou Ndiaye, connu pour son parcours académique exceptionnel, a encadré la session avec son expérience et sa vision.

Cette soutenance marque un moment clé pour le Général Jean-Baptiste Tine, illustrant la fusion entre engagement public et excellence académique. Elle témoigne également de la forte tradition intellectuelle du Sénégal, où les plus hauts responsables politiques et militaires continuent de valoriser la recherche et l’enseignement supérieur.

Le succès de cette soutenance pourrait avoir des répercussions positives non seulement sur la carrière du Général Tine, mais également sur la perception de la recherche académique au sein des institutions publiques sénégalaises.

LDC Africaine :1er Tour Préliminaires, Teugueth FC décroche le nul face au Stade d’Abidjan.

Après son sacre, au Sénégal, Teugueth FC est le représentant du Sénégal à la ligue des champions Africaine. Le champion du Sénégal se lance à la conquête de l’Afrique. Le club rufisquois était donc en déplacement en Côte d’Ivoire pour débuter sa compétition Africaine, face au Stade d’Abidjan dans le Stade de Félix Houphouet Boigny.

Les hommes du coach Sidath Sarr pourront avoir des regrets lors de ce match. Les rufisquois ont bien débuté la rencontre avec une solidité défensive et une série d’occasions mais en vain. A force de pousser devant le camps adverses, Teugueth a finit par se faire récompenser en inscrivant le premier but sur CSC d’un ivoirien à la 72e minutes. Chanceux sur ce coup, les visiteurs n’ont pas eu trop la chance de savourer que les ivoiriens les rattrapent en égalisant à la 80e minutes.

Un point important pour le champion du Sénégal qui ne revient pas les mains vides. Pour continuer l’aventure ils devront être prêt pour le match retour dans une semaine au Stade Lat Dior de Thies.

Ndeye Camara

Expulsion de 17 Étrangers en Gambie : La justice ordonnance l’expulsion de six Sénégalais

La justice gambienne, suite à une saisine du parquet, a ordonné l’expulsion de 17 étrangers, parmi lesquels figurent six ressortissants sénégalais. Cette décision, rendue publique récemment, a suscité de vives réactions dans les deux pays voisins.

Les Sénégalais concernés par cette expulsion sont identifiés dans une liste publiée par le journal Les Échos sous les noms de B. M. Mbengue, A. Dramé, D. Touré, M. Ndiaye, O. Ndiaye, et M. Konaté. Selon les informations rapportées, ces individus sont accusés d’avoir séjourné en Gambie sans avoir régularisé leur situation, une infraction qu’ils auraient tous reconnue lors de leur comparution devant la justice gambienne.

D’après les autorités, ces Sénégalais ont été appréhendés peu après leur arrivée en Gambie au mois d’août. N’ayant ni laissez-passer ni permis de séjour, ils se trouvaient dans un complexe situé dans le village de Sinchu Wurry, dans le district de Kombo Sud. Leur présence, considérée comme suspecte par les résidents locaux, a été signalée à la police, entraînant leur arrestation. Ils ont ensuite été transférés au poste d’immigration de Tanji avant d’être traduits en justice.

Lors de leur procès, la magistrate Fatou Darboe a clairement exprimé que, malgré leur origine africaine, les lois gambiennes doivent être appliquées sans discrimination. « Le tribunal était conscient de leur origine africaine », a-t-elle déclaré, avant de souligner que « la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur ».

Cette affaire intervient dans un contexte où la régulation de l’immigration reste une question sensible en Gambie, un pays où de nombreux étrangers, en quête de meilleures conditions de vie, tentent de s’installer souvent sans se conformer aux exigences légales locales. L’expulsion de ces 17 étrangers, dont les six Sénégalais, réaffirme la position stricte de la Gambie sur la question du respect des lois sur l’immigration.

Le Président Faye en visite à Yoff Layene : Un moment de recueillement et de bénédictions

le Président de la République, Monsieur Faye, s’est rendu à Yoff Layene pour une visite empreinte de spiritualité et de recueillement.

Accueilli chaleureusement par la communauté layenne, le chef de l’État a profité de cette occasion pour se recueillir et prier auprès de cette confrérie reconnue pour son engagement spirituel et son influence au Sénégal.

Lors de cette visite, le Président Faye a été reçu par le khalife général de la communauté layenne, Serigne Mouhamadou Makhtar Laye, représenté par son porte-parole. Ce dernier a formulé des prières ferventes, implorant la bénédiction divine pour accompagner le chef de l’État dans l’accomplissement de sa mission à la tête du pays. Les paroles prononcées ont résonné comme un appel à la paix, à la prospérité et à l’unité nationale, des valeurs chères à la confrérie layenne.

En signe de respect et d’estime, la communauté layenne a offert au Président Faye un exemplaire du Saint Coran en reliure spéciale, symbole de la foi et de la guidance divine. Cet ouvrage précieux était accompagné d’un support reproduisant la « Kaaba », lieu saint de l’Islam et symbole de la centralité de la foi dans la vie du musulman.

Cette visite du Président Faye à Yoff Layene s’inscrit dans une démarche de rapprochement et de dialogue avec les forces vives de la nation, dans le respect des valeurs religieuses et culturelles qui constituent le socle de la société sénégalaise. En ces moments marqués par des défis divers, le soutien spirituel et moral des autorités religieuses représente un atout inestimable pour le chef de l’État dans l’accomplissement de ses responsabilités.

La rencontre s’est achevée dans une atmosphère de sérénité et de gratitude, laissant entrevoir une collaboration renforcée entre le pouvoir temporel et les autorités spirituelles pour le bien-être et l’harmonie de la nation.

Inondations à Dakar : le projet BRT pris en défaut après une légère pluie

Une légère pluie s’est abattue sur Dakar, révélant une nouvelle fois les failles structurelles de la capitale sénégalaise face aux inondations. L’évacuation des eaux pluviales, déjà pointée du doigt depuis des années, a mis en lumière les défaillances du projet Bus Rapid Transit (BRT), un projet majeur censé révolutionner le transport urbain mais qui, ce jour-là, a montré ses limites.

Le BRT, conçu pour fluidifier la circulation dans une ville en proie à de nombreux embouteillages, est un projet phare du gouvernement sénégalais. Avec un investissement colossal de près de 400 milliards de francs CFA, ce projet devait offrir aux Dakarois une alternative de transport rapide et moderne. Cependant, après les premières averses du 17 août, une grande partie du tracé du BRT est devenue impraticable, submergée par les eaux.

Les images partagées sur les réseaux sociaux montrent des voies inondées, des bus immobilisés, et des usagers contraints de marcher dans l’eau pour rejoindre leur destination. Cet incident ravive les inquiétudes quant à la résilience des infrastructures urbaines de Dakar, face à un problème récurrent : les inondations.

La situation du BRT n’est qu’une partie visible de l’iceberg. Les inondations à Dakar sont un fléau qui, depuis des décennies, causent d’importants dégâts matériels et humains. Pour y faire face, l’État sénégalais avait lancé le Programme Décennal de Lutte contre les Inondations (PDLI). Ce programme, financé à hauteur de 717 milliards de francs CFA, visait à construire des ouvrages de drainage, à réhabiliter les zones inondables et à reloger les sinistrés.

Cependant, malgré ces investissements massifs, les résultats tardent à se faire sentir. Le conseil interministériel du 16 mai 2024, présidé par le Premier ministre Ousmane Sonko, avait déjà mis en lumière les failles de ce programme. « Les 717 milliards de FCFA investis par l’État dans la construction d’ouvrages de drainage, de stockage et de pompage des eaux pluviales, la réhabilitation des zones inondables et le relogement des sinistrés, sans résultats concluants, sont préoccupants et feront l’objet d’un audit approfondi », avait-il déclaré. Ce conseil s’était conclu par l’adoption de 22 mesures censées renforcer la lutte contre les inondations.

L’incident du 17 août 2024 soulève ainsi des questions cruciales. Comment expliquer que malgré les investissements colossaux, les infrastructures, y compris celles du BRT, restent vulnérables aux inondations ? L’audit annoncé par le Premier ministre sera-t-il en mesure de détecter les failles du système et de proposer des solutions concrètes pour que Dakar puisse enfin être à l’abri des eaux ?

En attendant, cet épisode relance le débat sur la nécessité de repenser entièrement la gestion des eaux pluviales à Dakar, et plus largement dans tout le Sénégal. Les autorités sont plus que jamais appelées à revoir leurs stratégies pour éviter que chaque pluie ne se transforme en catastrophe pour les habitants et les infrastructures de la capitale.

Marchés de gré à gré et corruption : les dessous du conflit entre Cheikh Tidiane Dièye et l’ex-DG de l’ONAS

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 16 août, Cheikh Dieng, ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a révélé les véritables raisons du conflit qui l’oppose au ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye. Selon Cheikh Dieng, ce conflit trouve son origine dans l’attribution controversée de marchés publics.

Cheikh Dieng accuse le ministre de lui avoir ordonné de retirer les marchés de travaux de curage attribués à deux entreprises, Tawfekh Taysir et Delgas, pour les réattribuer par procédure d’entente directe à deux autres sociétés, DELTA et VICAS, que le ministre aurait personnellement choisies. Selon l’ancien DG de l’ONAS, une évaluation de la performance de DELTA et VICAS menée par l’ONAS en 2023 avait pourtant conclu que ces deux entreprises avaient failli dans l’exécution des travaux de curage et de gestion de boue de vidange de 2021 à 2023.

Dans une lettre datée du 29 juillet 2024, le ministre aurait exigé de Cheikh Dieng qu’il mette un terme au processus d’attribution des marchés en cours, afin de favoriser les entreprises DELTA et VICAS. Cheikh Dieng affirme avoir refusé de se plier à cet ordre, dénonçant ce qu’il considère comme un acte de corruption qui va à l’encontre des principes de bonne gouvernance prônés par les nouvelles autorités.

Face à ce refus, Cheikh Tidiane Dièye aurait, selon Cheikh Dieng, porté l’affaire devant le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, en invoquant un risque d’inondations à Dakar et à Touba en raison d’un prétendu retard dans l’exécution des travaux de curage. Ce plaidoyer aurait conduit à la décision de limoger Cheikh Dieng.

Malgré son limogeage, Cheikh Dieng a réaffirmé sa fidélité au Président Bassirou Diomaye Faye et à la coalition Diomaye président, tout en déclarant qu’il continuerait à œuvrer pour la réussite du projet de Pastef.

Augmentation des accidents de la circulation : El Malick Ndiaye annonce de nouvelles mesures pour la sécurité routière

Face à la recrudescence des accidents de la circulation, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, dirigé par El Malick Ndiaye, a dévoilé une série de nouvelles mesures destinées à renforcer la sécurité routière. Malgré les nombreuses initiatives de prévention et les appels constants à la prudence, les accidents meurtriers continuent de se multiplier sur les routes du pays, causant de nombreuses victimes.

Le ministère a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Selon un communiqué officiel, les principales causes de ces accidents sont liées à des comportements humains irresponsables, tels que le non-respect du code de la route, la négligence, les excès de vitesse, et les dépassements dangereux. Les cinq derniers accidents majeurs, survenus récemment, sont tous attribuables à des erreurs humaines, notamment des dépassements irréguliers et l’endormissement au volant.

Renforcement des Contrôles Routiers :

  • Le ministère prévoit d’intensifier les contrôles sur les routes, en multipliant les points de contrôle et en renforçant les sanctions. Ces contrôles visent à dissuader les comportements dangereux et à garantir le respect des règles de sécurité.

Repos Obligatoire pour les Chauffeurs :

  • Les chauffeurs seront soumis à des périodes de repos obligatoires pour prévenir la fatigue, l’une des principales causes d’accidents. Cette mesure sera strictement appliquée, avec des sanctions sévères, y compris l’emprisonnement ou le retrait du permis de conduire pour les contrevenants.

Enquêtes Systématiques en Cas d’Accident Mortel :

  • Des enquêtes systématiques seront menées pour établir les responsabilités en cas d’accident mortel. Tous les acteurs impliqués seront tenus de rendre des comptes, ce qui devrait contribuer à renforcer la discipline sur les routes.

Responsabilisation des Opérateurs de Transport :

  • Le ministère exhorte les opérateurs de transport à assumer pleinement leurs responsabilités en matière de respect des normes techniques des véhicules, de formation et de sensibilisation des employés, ainsi que de gestion des heures de travail et de la fatigue.

Modernisation des Infrastructures :

  • Des projets liés au nouveau code de la route, à la vidéo-verbalisation, à la création de centres de formation et d’examen, à l’amélioration des centres de contrôle technique, et à la mise à niveau des routes nationales seront accélérés.

Le ministère rappelle à tous les usagers de la route l’importance de signaler tout comportement inapproprié de la part des chauffeurs. La coopération des citoyens est essentielle pour réduire le nombre d’accidents et préserver des vies.

Ces nouvelles mesures témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité routière et de réduire le nombre de victimes d’accidents de la route. Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens s’engage à poursuivre ses efforts pour assurer des conditions de circulation plus sûres pour tous les usagers.

Litige entre Jahman Xpress et le Ministère de la Communication : Le Tribunal Condamne l’État à Payer 5 Millions de Francs CFA

Le conflit juridique opposant l’artiste sénégalais Jahman Xpress au ministère de la Communication, des Télécommunications et des Postes a trouvé son épilogue le 14 août 2023. Cette affaire, débutée le 6 mai 2023, a mis en lumière les tensions croissantes entre les créateurs artistiques et les institutions publiques quant à l’utilisation de leurs œuvres et noms sans autorisation préalable.

L’artiste Jahman Xpress avait intenté une action en justice contre le ministère de la Communication, dirigé à l’époque par Moussa Bocar Thiam, maire de Ourossogui, sous l’ancien régime. La plainte portait sur l’utilisation non autorisée du nom de l’artiste dans le cadre de la promotion de la tournée « Sénégal Connect », un événement organisé par le ministère pour promouvoir la connectivité numérique dans les régions du Sénégal.

Selon l’artiste, son nom avait été utilisé à des fins promotionnelles sans son consentement, ce qui a engendré un préjudice notable à son image et à sa carrière. Estimant que ses droits avaient été bafoués, Jahman Xpress a saisi la justice pour obtenir réparation.

Après plusieurs mois de délibérations, le Tribunal a tranché en faveur de Jahman Xpress, déclarant le ministère de la Communication « responsable des préjudices subis » par l’artiste. La juridiction a condamné le ministère à verser une indemnité de 5 millions de francs CFA à l’artiste en guise de compensation pour les dommages occasionnés.

Cette décision marque un précédent important dans la reconnaissance des droits des artistes au Sénégal, en particulier dans leur relation avec les entités gouvernementales. Elle souligne également la nécessité pour les institutions publiques de respecter les droits de propriété intellectuelle et de demander l’autorisation préalable avant d’utiliser le nom ou les œuvres d’un artiste à des fins promotionnelles.

Pour Jahman Xpress, cette victoire judiciaire représente non seulement une réparation pour les préjudices subis, mais aussi une reconnaissance de ses droits en tant qu’artiste. Cette affaire pourrait également encourager d’autres artistes à revendiquer leurs droits face aux abus potentiels de certaines institutions.

Le ministère de la Communication, quant à lui, n’a pas encore réagi publiquement à cette condamnation. Il reste à voir si des mesures seront prises pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir, notamment par la mise en place de protocoles plus stricts en matière d’utilisation des noms et des œuvres des artistes.

En somme, ce verdict souligne l’importance du respect des droits des artistes et pose les bases d’une relation plus équitable entre les créateurs et les entités publiques au Sénégal.

Attaque armée à l’usine de fer de Keur Ndiaye Lo : Une nuit de terreur à Sangalkam

Dans la nuit du 16 au 17 août 2024, l’usine de fer de Keur Ndiaye Lo, située dans la commune de Sangalkam, a été le théâtre d’une attaque violente et spectaculaire. Aux alentours de 4 heures du matin, un groupe de malfaiteurs lourdement armés a pris d’assaut l’établissement, semant chaos et terreur parmi le personnel.

Selon les premières informations rapportées par Dakaractu, les assaillants, dont l’identité reste inconnue, ont pénétré dans les locaux de l’usine avec une brutalité sans précédent. Leur incursion s’est soldée par le vol d’une importante somme d’argent et le saccage des bureaux, laissant derrière eux une scène de destruction totale. Le montant exact des pertes financières n’a pas été communiqué, mais il est estimé à plusieurs millions de francs CFA.

Les dégâts matériels sont considérables, exacerbant la situation déjà tendue dans la région. Les bureaux de l’usine ont été ravagés, témoignant de la violence de l’attaque. L’incident a plongé la communauté locale dans un climat d’insécurité, alors que les autorités peinent à identifier les auteurs de cet acte criminel.

Sur le plan humain, l’agression a également fait une victime. Le gardien de l’usine, présent lors de l’attaque, a été grièvement blessé. Son état de santé demeure préoccupant, bien que les détails exacts sur ses blessures n’aient pas encore été divulgués. La communauté espère qu’il recevra rapidement les soins nécessaires et pourra se rétablir.

Face à cette situation, les autorités locales et les forces de l’ordre sont en état d’alerte maximale. Une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cette attaque et les traduire en justice. L’insécurité croissante dans la région appelle à une réponse rapide et ferme des autorités pour rassurer la population et prévenir de futures attaques.

Cet incident met en lumière les défis de sécurité auxquels sont confrontées les zones industrielles au Sénégal, particulièrement en périphérie des grandes villes. Les entreprises et les autorités doivent redoubler d’efforts pour renforcer la sécurité des sites sensibles et protéger les travailleurs et les biens matériels.

Alors que l’enquête se poursuit, la communauté de Sangalkam reste sous le choc, espérant que justice sera rapidement rendue et que de telles violences ne se reproduiront plus.

Le Tweet du Premier Ministre Ousmane Sonko : Une Victoire Symbolique dans l’Affaire Thiaroye 44

le fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, Alioune Tine, a salué l’impact du tweet de protestation du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’affaire Thiaroye 44, affirmant que ce message avait été reçu « 5 sur 5 » par la France. Dans son tweet, Ousmane Sonko demandait justice et vérité pour les tirailleurs sénégalais massacrés en 1944 à Thiaroye, un événement historique qui reste largement méconnu et insuffisamment reconnu.

Alioune Tine, une figure importante de la défense des droits de l’homme en Afrique, a souligné l’importance de ce geste symbolique. Selon lui, l’impact du tweet du Premier ministre est significatif et doit être accueilli avec enthousiasme. « Le Devoir de Vérité, de Justice et de Mémoire sur Thiaroye 44 est attendu des Africains », a-t-il écrit, rappelant que la reconnaissance de cet événement tragique est un impératif moral pour l’Afrique.

L’affaire Thiaroye 44, qui fait référence au massacre de soldats africains par l’armée française en 1944, est un épisode sombre de l’histoire coloniale. Ces soldats, appelés « tirailleurs sénégalais », avaient combattu pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale. De retour en Afrique, ils ont été abattus par l’armée française à Thiaroye, près de Dakar, après avoir revendiqué leurs arriérés de solde et une meilleure reconnaissance de leurs efforts.

Depuis, ce massacre a été entouré de silence et de déni, tant en France qu’au Sénégal. Cependant, la question de la justice et de la vérité pour ces soldats héroïques continue de hanter les relations entre les deux pays. Jusqu’à présent, seuls six tirailleurs ont été officiellement reconnus par Paris comme des « soldats tombés pour la France », un nombre dérisoire par rapport au nombre réel de victimes.

En réponse au tweet de Sonko, la France a exprimé son intention de travailler à la reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre. Cette déclaration représente un progrès, bien que tardif, vers la reconnaissance de la vérité historique.

Le tweet d’Ousmane Sonko a donc non seulement résonné en France, mais il a aussi ravivé les débats sur la mémoire et la justice pour les tirailleurs sénégalais. Il reste maintenant à voir si cette prise de position symbolique se traduira par des actions concrètes de la part des autorités françaises pour rétablir la vérité et rendre justice aux victimes du massacre de Thiaroye 44.

La publication de la dette fiscale de la presse par Aliou Sall : un acte de transparence ou de banditisme d’État ?

Dans un tweet incendiaire publié ce vendredi, Babacar Fall, journaliste de la RFM, a vivement critiqué la publication par le ministre de la Communication, Aliou Sall, des données fiscales des entreprises de presse sénégalaises. Selon le journaliste, cette divulgation constitue une atteinte grave à la confidentialité des données personnelles et relève, selon lui, du « banditisme d’État ».

Babacar Fall n’a pas mâché ses mots en appelant les entreprises de presse concernées à porter plainte contre le ministre Aliou Sall. « Les entreprises de presse doivent porter plainte contre ce ministre qui publie, sur la place publique, cette dette fiscale parce que ce sont des données personnelles. C’est du banditisme d’État. Nous sommes dirigés par de petits gens », a-t-il écrit.

Cette réaction fait suite à la récente sortie du ministre, qui a révélé des informations sensibles concernant la dette fiscale des entreprises de presse, lors d’une communication publique. Selon les chiffres divulgués, le Groupe Futurs Médias (GFM) se trouve en tête de la liste des entreprises endettées, représentant 40% du montant total dû, suivi par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) avec 28%, et Dmedia avec 11%.

La publication de ces données a déclenché un vif débat au sein du secteur médiatique et au-delà. Pour certains, il s’agit d’un acte de transparence visant à mettre en lumière la gestion financière des entreprises de presse, souvent accusées de ne pas s’acquitter de leurs obligations fiscales. Pour d’autres, cette initiative est perçue comme une tentative de discréditer les médias en les exposant publiquement, en violation du droit à la confidentialité.

Aliou Sall a également profité de l’occasion pour aborder la question de la répartition du Fonds d’appui au développement de la presse, un autre sujet sensible qui suscite régulièrement des controverses au sein de la profession. Cette nouvelle sortie du ministre risque de prolonger et d’envenimer le débat sur la relation entre le gouvernement et les médias, dans un contexte où la liberté de la presse est souvent mise à l’épreuve.

Le tweet de Babacar Fall a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, recueillant des réactions contrastées. Certains soutiennent l’appel du journaliste à une action en justice, tandis que d’autres estiment que la transparence fiscale est un impératif, même si elle peut nuire à certains acteurs.

Reste à voir si les entreprises de presse concernées suivront les recommandations de Babacar Fall et engageront des poursuites judiciaires contre le ministre, ou si elles choisiront de traiter cette affaire en interne, dans un climat déjà tendu entre les médias et les autorités. Ce bras de fer entre le pouvoir exécutif et les médias pourrait bien être le prélude à une bataille juridique et politique de grande envergure.

Kaolack/ Politique : Appel à une remobilisation générale des militants du PDS pour « conquérir » les assemblées locales

Le responsable politique du Parti Démocratique sénégalais ( PDS) par ailleurs secrétaire général de la fédération urbaine de Kaolack en l’occurrence Badou Ndour a lancé ce vendredi, un appel appuyé à leur coordonnateur régional Cheikh Mady Ibrahima Niass et les autres responsables  en vue dese remobiliser pour les prochaines élections législatives et locales. Pour lui, il est impératif pour les libéraux de reconquérir les sièges occupés dans les communes par l’ancien régime et le parti au pouvoir. Ce dernier s’est aussi prononcé quant au respect de la charte du parti.

Le sieur Ndour a ajouté que le parti démocratique sénégalais ( PDS) doit reprendre toutes ses activités à travers le département et préparer le retour de Karim Meissa Wade avant les prochaines élections.

Aussi, il a appelé à la remobilisation, et a exhorté les militants et sympathisants à un engagement « sans relâche et avec beaucoup de conviction à toutes les activités qui se tiendront dans les jours à venir.  Le parti va mettre un plan de communication convaincant et des messages pour toucher le maximum de nouveaux militants. 

Le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS à Kaolack compte s’allier avec ses camarades de parti pour aller à la rencontre des militants frustrés lors des dernières élections locales et présidentielle afin de les faire revenir au bercail.

Pour lui, l’ambition de tous les responsables est le retour du PDS au pouvoir.  Au-delà de la reconquête du pouvoir,  M. Ndour  invite le régime actuel à réfléchir et à repenser l’offre politique, faire en sorte que les préoccupations des sénégalais telles que l’accès à l’eau, l’éducation, la santé, la sécurité et les infrastructures puissent être au cœur de leur politique. 

Il a ajouté que le parti de Me Abdoulaye Wade en l’occurrence le Pds a eu à exercer le pouvoir, et à s’est confronté aux aspirations et revendications populaires, ; il estime que le PDS peut revenir au pouvoir, avec du mieux. Pour lui, le PDS reste toujours attractif, en raison surtout de son bilan dans la conquête démocratique  » a conclu Badou Ndour, secrétaire général de la fédération urbaine du PDS à Kaolack.

Tragique accident de la route à Koumpentoum : 7 morts et 13 blessés

La série noire continue sur les routes du Sénégal, marquée par une recrudescence inquiétante des accidents ces derniers jours. Ce matin, aux environs de 6h35, une nouvelle tragédie est survenue à la sortie de Koumpentoum, en direction de Koungheul. Une collision violente entre un bus et un minicar a fait 20 victimes, parmi lesquelles sept ont perdu la vie.

Selon le lieutenant Samba Athie, commandant de la 61e compagnie d’incendie et de secours de Tambacounda, six personnes sont décédées sur le coup. Parmi les 14 blessés, huit se trouvaient dans un état grave. Malheureusement, l’un d’entre eux a succombé à ses blessures peu après son évacuation, portant le bilan provisoire à sept morts.

Les victimes ont été transportées au district sanitaire de Koumpentoum où elles ont reçu les premiers soins. Les blessés les plus graves continuent de recevoir une attention médicale urgente.

Cet accident s’est produit à hauteur du poste de contrôle de la gendarmerie, un lieu malheureusement fréquenté par les tragédies routières. Les circonstances précises de cette collision restent pour l’heure inconnues, mais elle met en lumière une fois de plus l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière dans le pays.

Ce drame relance le débat sur l’état des routes, le respect du code de la route, et la nécessité d’une vigilance accrue de la part des conducteurs. Les autorités sont appelées à redoubler d’efforts pour prévenir de tels incidents et assurer la sécurité des usagers de la route.

Cheikh Dieng : « Mon limogeage a été orchestré par le ministre Cheikh Tidiane Dièye »

Le limogeage de Cheikh Dieng, qui n’a occupé le poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) que pendant trois mois, continue de susciter des réactions. Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris la décision de le démettre de ses fonctions, un acte qui a fait couler beaucoup d’encre. Ce vendredi 16 août, lors d’une conférence de presse tenue à Djida Thiaroye Kaw, son fief politique, Cheikh Dieng a tenu à éclaircir les circonstances de son départ.

Dans un discours sans détour, Cheikh Dieng a directement pointé du doigt le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, qu’il accuse d’être le principal instigateur de son limogeage. Selon l’ex-DG de l’ONAS, le ministre aurait mené une campagne de diabolisation contre lui auprès du président Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre Ousmane Sonko. Il soutient que cette campagne visait à le discréditer afin de justifier son éviction de la direction de l’ONAS.

Cheikh Dieng affirme également que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait tenté d’imposer son « poulain », Adama Sarr, à la tête de l’ONAS. Il rapporte que le jour même de son licenciement, le ministre aurait présenté le CV d’Adama Sarr, maire de la commune de Keur Massar, au président de la République, en vue de le faire nommer à la Direction générale de l’ONAS. Cependant, selon Dieng, cette tentative aurait échoué, le président Bassirou Diomaye Faye ayant préféré désigner Seny Diène pour occuper ce poste.

Ce limogeage rapide et les accusations qui en découlent soulignent les tensions et les manœuvres politiques au sein des institutions sénégalaises. Si les allégations de Cheikh Dieng sont avérées, elles révéleraient une tentative d’influence au plus haut niveau de l’État pour des intérêts personnels. Reste à voir si cette affaire connaîtra de nouveaux rebondissements dans les jours à venir.

Le ministre de l’Hydraulique mobilise pour le Magal de Touba : « Refusez d’acheter l’eau des camions citernes ! »

À quelques jours du Magal de Touba, un événement religieux rassemblant des millions de fidèles, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite cruciale dans la ville sainte. L’objectif était de s’assurer que tout est en place pour garantir un approvisionnement suffisant en eau potable, élément indispensable au bon déroulement de ce rassemblement massif.

En visite sur les installations hydrauliques, Cheikh Tidiane Dièye a inspecté les dispositifs mis en place pour prévenir toute pénurie d’eau durant le Magal. Conscient des enjeux, il a ordonné que tous les forages de la région soient opérationnels à pleine capacité. Le ministre a également annoncé la mobilisation de 135 camions citernes pour pallier d’éventuels manquements, précisant avec insistance que l’eau distribuée par ces véhicules sera gratuite.

« Je demande aux populations de refuser d’acheter l’eau proposée par les véhicules de l’OFOR (Office des Forages Ruraux) », a-t-il déclaré fermement. Cette mise en garde vise à empêcher toute tentative de spéculation ou de profit illicite de la part de chauffeurs véreux. Le ministre a assuré qu’il prendra en compte ces comportements indésirables et veillera à ce que les recommandations soient respectées.

Lors de cette visite, le Porte-parole du Khalife général des Mourides, s’exprimant au nom de Serigne Mountakha Mbacké, a salué les efforts du ministre et de son équipe. Cependant, il a profité de l’occasion pour rappeler la nécessité d’une solution durable à ce problème récurrent. Il a suggéré que l’État du Sénégal se penche sérieusement sur l’un des grands projets envisagés, tels que le canal du Baol, l’exploitation de l’eau du lac de Guiers ou encore celle de Touba Bogo, afin de mettre un terme définitif à ces soucis d’approvisionnement.

Ce plaidoyer pour un projet structurant s’inscrit dans une volonté de garantir une eau abondante et accessible à Touba, non seulement lors des événements religieux, mais tout au long de l’année. Une telle infrastructure permettrait de répondre efficacement aux besoins croissants de la ville, qui continue de s’agrandir et d’attirer de plus en plus de visiteurs.

Alors que le Magal approche, l’attention des fidèles et des résidents de Touba est fixée sur la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour la réussite de l’événement. Le ministre Cheikh Tidiane Dièye et son département sont désormais sous les feux des projecteurs, avec la mission de prouver que les mesures prises sont à la hauteur des attentes.

La vigilance des autorités et la coopération des populations seront essentielles pour éviter toute perturbation, dans un contexte où la demande en eau atteint des sommets inédits. L’État, de son côté, est invité à envisager des solutions pérennes, à même de soutenir le développement continu de cette cité religieuse de premier plan.

RÉINSTAURATION DE LA FONCTION DE PREMIER MINISTRE DANS LE RÉGIME INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : Quand est-ce que Sonko fera sa DPG ?

Ce vendredi 16 août, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté en plénière la proposition de loi n°10/2024, modifiant le règlement intérieur de l’Assemblée pour réintégrer les dispositions relatives à la fonction de Premier ministre. Cette décision marque un tournant significatif dans la gouvernance parlementaire et a été le sujet d’un débat houleux.
Présentée par Abdou Mbow, Mohamed Ayib Salim Daffé et Mamadou Lamine Thiam, respectivement présidents des groupes parlementaires Benno Bokk Yaakaar (BBY), Yewwi Askan Wi, et Liberté, Démocratie et Changement, la proposition a reçu le soutien d’une majorité de députés. Cependant, elle a également suscité des réserves notables, avec des abstentions de la part de Guy Marius Sagna, Babacar Mbaye et Cheikh Abdou Mbacké.
Cette révision fait suite à la demande du chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, qui avait exigé une modification du règlement intérieur avant de procéder à sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Le texte vise à moderniser les procédures parlementaires et à clarifier le rôle du Premier ministre dans les délibérations de l’Assemblée nationale.
Toutefois, certains députés expriment des doutes quant à l’efficacité de cette révision. Ababacar Mbaye, député de Taxawu Sénégal, a critiqué le processus, le jugeant vain et estimant que la révision n’aura que peu d’impact puisque le Premier ministre pourrait ne pas se présenter devant l’Assemblée nationale. Il a qualifié cette démarche de « déni de responsabilité » et a suggéré que des mesures plus substantielles auraient pu être prises.
De son côté, Alioune Souaré, ancien parlementaire, a soulevé des préoccupations relatives aux délais. Sur sa page Facebook, il a exprimé des doutes quant à la possibilité de tenir la DPG dans les délais impartis par la session extraordinaire en cours. Selon ses calculs, les délais requis pour l’examen et l’adoption de la loi, suivis de la promulgation et de l’organisation de la DPG, dépassent la durée de la session extraordinaire, fixée à 15 jours. Il juge donc improbable la tenue de la DPG durant cette période.
Ainsi, bien que la réintégration des dispositions relatives au Premier ministre ait été actée, le débat sur son efficacité et sa pertinence continue d’alimenter les discussions parmi les acteurs politiques.

SUITE À SON LIMOGEAGE POLÉMIQUE DE L’ONAS : Dr Cheikh Dieng traîne Cheikh Tidiane Dièye dans la boue

Dr Cheikh Dieng, face à la presse, ce vendredi, accuse Cheikh Tidiane Dièye de l’avoir diffamé en prétendant qu’il avait reçu un véhicule de fonction comme pot-de-vin. L’ex-DG de l’ONAS affirme que cette affirmation est fausse. Aussi, dénonce-t-il le favoritisme de son ancien ministre  de tutelle en faveur des entreprises Delta et Vicas dans l’attribution des marchés, malgré des décisions de justice favorables à d’autres sociétés.

Limogé le 13 juillet dernier par le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, après un bref passage à la tête de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng a récemment pris la parole pour clarifier les circonstances de son départ et dénoncer des manœuvres qu’il juge malveillantes.

Dr Cheikh Dieng a vivement critiqué Cheikh Tidiane Dièye, le ministre de l’Assainissement, qu’il accuse d’avoir orchestré une campagne de diffamation à son encontre. « Cheikh Tidiane Dièye a payé un journaliste pour qu’il parle du véhicule qu’on m’a offert », a déclaré l’ex-Directeur général.

Selon Dr Dieng, après son limogeage, des allégations ont circulé, prétendant qu’il avait reçu un véhicule de fonction en tant que pot-de-vin d’une entreprise soumissionnaire. Dr Dieng dément ces accusations, expliquant que la situation du véhicule de fonction était tout à fait régulière.

Il précise qu’en prenant ses fonctions, il a découvert que le véhicule du Directeur général était attribué à la Secrétaire générale par son prédécesseur. Ne pouvant retirer le véhicule à cette collaboratrice et en l’absence de budget pour un nouvel achat, une location temporaire a été mise en place. Jugée coûteuse, cette option a été abandonnée, et une demande d’achat de véhicule a été faite via le projet PPP « Collecteur Hann Fann ». Dr Dieng affirme que cette demande était conforme aux pratiques de gestion du projet et que le véhicule n’a jamais été offert par une entreprise soumissionnaire. Il ajoute que, lors d’une vérification, la carte grise du véhicule était à son nom par erreur, mais qu’il a rapidement rectifié cette anomalie avant même la réception d’une lettre d’interpellation du ministre.

FAVORITISME DANS L’ATTRIBUTION DES MARCHÉS

Outre les accusations de manipulation médiatique, Dr Dieng a révélé des pratiques de favoritisme dans l’attribution des marchés de l’ONAS. Selon lui, Cheikh Tidiane Dièye aurait ordonné l’arrêt d’un appel d’offres pour attribuer directement les marchés aux entreprises de son choix. Dr Dieng fournit des documents montrant que depuis 2019, les entreprises Delta et Vicas ont été favorisées au détriment de Delgas, malgré une décision de la Cour suprême ordonnant la restitution des marchés à Delgas. L’ONAS aurait, selon Dr Dieng, ignoré cette décision.

L’ancien DG accuse également Cheikh Tidiane Dièye d’avoir récidivé en 2024, en privant les entreprises Tawfekh Taysir et Delgas de leurs marchés pour les attribuer à Delta et Vicas. Dr Dieng considère ces pratiques comme une illustration du pouvoir des lobbies dans le secteur de l’assainissement et appelle à une enquête approfondie.

Dr Cheikh Dieng conclut en affirmant que les accusations portées contre lui sont infondées et invite toute personne intéressée à vérifier la véracité de ses affirmations. Avec ces révélations, il met en lumière ce qu’il considère comme des abus dans la gestion des marchés publics à l’ONAS, accentuant ainsi les tensions entre les parties concernées.

TRIBUNE DU WEEK-END : L’historicité des griefs contre la presse par Abdoul Aziz DIOP

A quelques mois d’une élection présidentielle – celle du 24 mars 2024 ne fait pas exception – la  presse écrite, l’Internet,  les radios et télévisions privées prennent goût, à l’instar de l’audiovisuel public, à l’inféodation à une chapelle, à un personnage, à une image ou à un slogan. Et les rédactions, démobilisées par le parti pris,  oublient les cinq bonnes questions que les bons journalistes – en conformité avec la recommandation des auteurs, H. Schulte et P. Dufresne, de la Pratique du journalisme (Nouveaux Horizons, 1999) doivent se poser au sujet des prétendants à un mandat électif le plus couru : «Quel est leur passé ? Qu’ont-ils fait de bon dans leur vie publique et dans leur vie privée ? Que dit leur programme et cela est-il compatible avec leur passé ? Quel genre de comportement ont-ils ? Quelle est la philosophie de chacun ? Qui les soutient et pourquoi ?»

Devrions-nous demander à chacun des quotidiens sénégalais la revendication politique, économique, sociale ou culturelle (légitime) qui se cache derrière les titres ou inspire le traitement auquel est soumise l’information avant qu’elle ne soit portée à la connaissance du public ? Peut-être pas ! En tout cas, les titres laissent très rarement transparaître une éthique, une idéologie ou un mouvement d’idées. A la prétendue neutralité correspondent des lignes éditoriales insaisissables. La généralité (imprécise) n’est-elle pas le propre des informations générales ? Beaucoup moins foisonnante depuis 2012,  la presse people fait, elle, le pari, peu flatteur, de «l’info sans infos». Mais on comprend encore moins les anciennes rédactions des gazettes people lorsqu’elles traitent avec légèreté de sujets aussi peu légers que les Finances publiques et tranchent le débat avant même de l’avoir suscité.

Le dérapage people se nourrit du dumping. On vend ! Les hebdos, plutôt rares, renvoient à un horizon dont les contours sont encore flous. Pour rappel, un hebdomadaire, au titre un peu trop sérieux aux yeux de son propriétaire, aurait changé de nom s’il n’y avait personne pour faire l’éloge des choses sérieuses au moment où la décision de travestir le journal avait été prise. Une idée reçue accrédite la thèse selon laquelle les Sénégalais préfèrent les titres qui vendent aux titres qui renseignent sur la propension d’un journal à protéger la société contre les assauts de l’Etat et du marché. Mais aucune étude sérieuse n’existe, qui conforte cette prénotion.

Les pères fondateurs du quotidien français Libération montrèrent à travers le choix d’un titre tout le respect que leur inspirait une certaine histoire de France. Les souscriptions des lecteurs, en faveur du journal en difficulté, montrent qu’il n’y a jamais eu de reniement absolu.

A la Une des journaux sénégalais, la photo recherchée et redondante d’un solvable suffit au déséquilibre et au marketing politique déloyal. La démocratie sort affaiblie de la saturation. En France, l’observatoire des médias Acrimed (Action-Critique-Médias) constatait il n’y a pas trop longtemps «une sur-représentation de deux personnalités omniprésentes : M. Sarkozy et Mme Royal» et faisait remarquer que sur «28 éditions, Nicolas Sarkozy est apparu 20 fois à la une du Monde et Ségolène Royal 10 fois». Chez nous, on se demande, depuis peu, à quoi sert encore le Comité pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CRED) ou ce qu’il en reste. L’immobilisme est naturellement de mise lorsque le critique des médias et le conseiller en communication ne font plus qu’un.

L’analyse, qui éclaire les faits, a le même statut que les faits. Mais – nous rétorque-t-on souvent – la compétence fait cruellement défaut dans des médias conviés à démêler l’affairiste de l’homme politique. La sur-médiatisation d’un solvable est le fait de médias qui surestiment le pouvoir auquel on les identifie en participant au polissage d’une mauvaise image. Sur la bande FM, bon nombre de polisseurs ne refuseraient d’ailleurs pas les services d’un percussionniste. Mais il est peu probable qu’un virtuose sorti de l’école d’un tambour-major se prête au jeu de piètre qualité éthique et déontologique.

Dans son avis, daté du 5 juillet 2004, qui «couvre les deux premiers trimestres de l’année 2004 (janvier-juin 2004)», le défunt «Haut conseil de l’audiovisuel relève (…) pour le déplorer que la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) n’a pas souvent, durant la même période, offert aux formations politiques de l’opposition l’occasion de se prononcer avec sa programmation actuelle qui fait très largement place à des pages spéciales, à des reportages, publi-reportages et autres émissions favorables au courant majoritaire». Tout s’est aggravé depuis en dépit du fait « »qu’aux termes des articles 14 à 18 non abrogés de la loi n° 92-57 du 03/02/1992 la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise à l’obligation » (…) d’organiser et de diffuser, au moins une fois par mois, une grande émission-débat portant sur un sujet d’actualité, et reflétant le pluralisme des opinions au Sénégal». La RTS ne respecte ni nos lois ni nos mœurs.  L’alternance audiovisuelle est presque toujours un bide. Les radios privées, elles, se font remonter les bretelles lorsque la tentation du rétablissement d’un équilibre rompu ailleurs provoque un nouveau déséquilibre. De ce côté-là, «il serait temps, ainsi que le suggérait Pierre Bourdieu, que les journalistes apprennent à reconnaître qu’un propos peut être très important intellectuellement ou politiquement, lors même qu’il émane d’un simple citoyen inconnu ou isolé, ou, au contraire, tout à fait insignifiant, lors même qu’il émane d’un homme politique « important » ou d’un porte-parole autorisé d’un « collectif », ministère (…) ou Parti». Si, à titre d’exemple, les émissions politiques (comme «Objection» sur Sud FM, «Opinion» sur Walf FM et «Grand jury» sur la RFM) étaient de véritables espaces publics, leurs animateurs devraient en être les gardiens et non les juges.

L’incompétence des médias serait doublée d’une infamie médiatique si «les cœurs [des journalistes étaient] à gagner».. Déjà nombreux sont celles et ceux qui se demandent ce qu’il reste de l’indépendance d’un reporter qui voyage à bord des véhicules d’un politicien, se restaure aux frais d’un de ses lieutenants, enregistre tout juste l’élément qu’on lui demande de sauvegarder et empoche au passage quelques billets de banque. Ce n’est pas en achetant aujourd’hui les journalistes qu’on les extirpera, après les avoir ligotés, des griffes d’un élu prédateur. Il nous arriverait n’importe quoi si des voix, plus autorisées que la nôtre, ne s’élevaient pas maintenant pour sauver le métier de journaliste.

Déjà en proie au dépeçage annoncé par le nouveau régime pour cause d’impôts et de taxes impayés, la presse répond à sa propre crise par la journée sans presse, plutôt réussie, du mardi 13 août 2024, forçant le pouvoir politique à envisager un «dialogue rénové» pour un retour à la normale démocratique. Au même moment, bon nombre de citoyens,  proches ou sympathisants du duo Diomaye-Sonko,  encouragent les deux têtes de l’exécutif à ne rien céder pour punir une presse dont les griefs contre elle ne peuvent être compris que dans l’historicité supra de leur énumération.

A.A.DIOP

Plateforme d’identification des médias : Le CORED salue l’initiative et appelle à l’enregistrement

Lors du lancement officiel de la plateforme numérique d’identification des entreprises de presse, Mamadou Thior, représentant du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a exprimé un soutien chaleureux à ce nouveau projet. Le CORED voit dans cette initiative un pas crucial pour assainir le milieu médiatique et renforcer la professionnalisation des médias au Sénégal.

« En tant qu’autorégulateur, le CORED applaudit des deux mains le lancement de la plateforme. Elle permettra d’assainir le milieu », a déclaré Mamadou Thior. Il a toutefois souligné que l’instauration de la carte de presse, introduite il y a trois ans, reste un défi, en raison des nombreuses attaques dont elle fait l’objet.
La nouvelle plateforme vise à faciliter l’identification des médias professionnels. Selon Thior, cette initiative permettra de distinguer clairement les médias légitimes et d’améliorer la transparence dans le secteur. « Nous espérons que les médias professionnels continueront à exercer leur travail comme il se doit, tout en assainissant ce secteur. Le métier de journaliste est noble et ne doit pas être utilisé comme un tremplin pour l’auto-promotion ou comme un outil de lobbying pour obtenir des avantages », a-t-il ajouté.
Thior a également encouragé les médias à s’enregistrer sur la plateforme, soulignant que les critères d’inscription ne sont pas compliqués. Il a précisé que le code de la presse est clair en matière d’enregistrement, notamment pour les radios et télévisions, qui doivent se conformer aux exigences du régulateur, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).
Pour la presse écrite et en ligne, Thior a mentionné que des problèmes persistent. Le code de la presse stipule que pour gérer un site de presse en ligne, il faut être un journaliste diplômé d’une école reconnue par l’État et posséder au moins dix ans d’expérience comme administrateur de site. La plateforme d’identification devrait contribuer à résoudre ces questions. Les médias étrangers doivent également se conformer à la législation en vigueur.
En résumé, le CORED considère cette nouvelle plateforme comme une avancée majeure pour la régulation des médias au Sénégal et encourage tous les acteurs du secteur à s’enregistrer afin de promouvoir un environnement médiatique plus transparent et professionnel.


F. BA

Nouvelle plateforme de déclaration : Un outil pour réguler les médias au Sénégal

Le paysage médiatique sénégalais se dote d’un nouvel outil pour mieux encadrer et dynamiser ses acteurs. Lors du lancement officiel de la plateforme de déclaration des médias, présidé par le ministre de la communication, Aliou Sall, ce vendredi 16 août, il a été révélé que 50 organes de presse écrite, 150 médias en ligne, 300 radios fm, et 35 télévisions tnt sont déjà recensés dans le pays. ce projet vise à renforcer la régulation des médias, en incitant les autres acteurs du secteur à s’inscrire sur cette nouvelle plateforme.

La création de cette plateforme s’inscrit dans une démarche de simplification, de transparence et de centralisation de la transmission de l’information. elle a pour mission de faciliter le processus d’enregistrement des médias, d’assurer leur conformité avec le code de la presse, de sécuriser les données, et d’améliorer l’efficacité administrative au sein de la direction des communications du ministère.
le ministre de la communication a rappelé que, lors d’un atelier organisé le 25 juin en partenariat avec différents acteurs du secteur, il a été convenu de publier une liste des médias tout en fixant un délai pour l’enregistrement des entreprises de presse. ces entreprises doivent notamment fournir des informations sur leur organe, leur numéro ninea, leur capital, ainsi que des détails sur leur répartition des parts et les responsables éditoriaux, conformément aux exigences du code de la presse.
La plateforme permettra également aux entreprises de presse écrite de se conformer aux articles 80 à 82 du code de la presse en facilitant le dépôt légal et la déclaration de parution. une fois toutes les informations déposées, l’entreprise recevra ses identifiants et un mot de passe pour accéder à son espace en ligne, où elle pourra effectuer le dépôt légal quotidien pour les publications, qu’il s’agisse de quotidiens, d’hebdomadaires, ou de magazines.
Cette initiative vise également à renforcer l’autorégulation par le biais du conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (cored), qui pourra s’appuyer sur la plateforme pour exercer son rôle. en parallèle, la commission nationale de la carte de presse a été reçue par le ministère, avec pour objectif de faciliter l’enrôlement des acteurs de la presse et la dématérialisation de la carte de presse.
Ce nouvel outil représente un pas en avant pour la régulation des médias au sénégal, en favorisant une meilleure organisation du secteur et en soutenant l’engagement pour une presse responsable et conforme aux normes en vigueur.


Fatoumata BA

Iliman Ndiaye promet de se révéler : « Cette saison, je vais montrer qui je suis »

L’attaquant sénégalais Iliman Ndiaye s’est confié à Sky Sports à la veille du début de la saison pour Everton, avec la ferme intention de se montrer sous un meilleur jour après une saison difficile à l’Olympique de Marseille. Bien qu’il admette que sa performance en France ait été en deçà des attentes, Ndiaye est convaincu qu’il n’a rien à prouver et qu’il est prêt à dévoiler une version plus authentique et efficace de lui-même.

L’aventure d’Iliman Ndiaye à l’Olympique de Marseille n’aura duré qu’une seule saison, une période qui a été marquée par des hauts et des bas. Arrivé avec beaucoup d’espoir après une excellente période à Sheffield United, où il avait émerveillé les fans par ses performances en Championship, Ndiaye n’a pas réussi à trouver la même régularité sous les couleurs marseillaises. Entre blessures, changements tactiques et concurrence féroce, l’attaquant sénégalais a connu une année 2023-2024 difficile, qui l’a finalement conduit à chercher un nouveau défi ailleurs.
« Ce n’était pas moi la saison dernière », a-t-il déclaré, faisant allusion à son passage en demi-teinte à l’OM. « Cette saison, je vais montrer qui je suis ». Ndiaye reconnaît que son expérience en Ligue 1 a laissé un goût d’inachevé, non seulement pour lui, mais aussi pour les supporters qui attendaient beaucoup plus de la part du talentueux sénégalais. Pourtant, loin de se laisser abattre par cette expérience, Ndiaye se tourne résolument vers l’avenir.
De retour en Angleterre, Ndiaye a rejoint les rangs d’Everton, un club de Premier League qui espère rebondir après une saison compliquée. Les Toffees n’ont pas hésité à débourser 18,5 millions d’euros pour s’attacher les services de l’attaquant sénégalais, faisant de lui l’un des transferts les plus attendus de l’été pour le club. À 24 ans, Ndiaye est à un moment crucial de sa carrière, où il doit démontrer qu’il peut briller au plus haut niveau en Premier League.
« Des choses à prouver après Marseille ? Je ne dirais pas ça. Je n’ai rien à prouver. Je me connais. Je sais ce que je peux atteindre. Je connais mes limites », a-t-il affirmé avec confiance. Ces mots témoignent de la détermination de Ndiaye à réussir dans cette nouvelle aventure, tout en restant fidèle à son propre jeu et à ses capacités. Il ne cherche pas à se justifier, mais plutôt à démontrer ce dont il est capable sur le terrain.
Pourtant, la tâche ne sera pas facile pour Iliman Ndiaye à Everton. L’équipe dirigée par Sean Dyche compte plusieurs attaquants talentueux, et la concurrence sera rude pour une place de titulaire. Ndiaye devra notamment faire face à des joueurs comme Jack Harrison, Dwight McNeil, et le prolifique Dominic Calvert-Lewin. Cependant, cette concurrence pourrait également servir de motivation supplémentaire pour le jeune attaquant sénégalais, qui est prêt à se battre pour gagner sa place et s’imposer dans le onze de départ.
Les supporters d’Everton attendent beaucoup de Ndiaye, dont la polyvalence et la capacité à créer des occasions de but seront des atouts précieux pour une équipe qui a parfois manqué de tranchant offensif la saison dernière. Avec son retour en Angleterre, Ndiaye espère retrouver la forme qui lui avait permis de se faire un nom à Sheffield United, où il avait été l’un des artisans de la montée du club en Premier League.
Alors qu’Everton s’apprête à entamer la nouvelle saison avec un match contre Brighton, Iliman Ndiaye est prêt à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. Conscient des attentes placées en lui, il aborde cette saison avec la ferme intention de prouver qu’il peut être un atout majeur pour les Toffees. Si ses débuts avec Everton se passent bien, il pourrait non seulement relancer sa carrière, mais aussi devenir l’un des piliers de l’équipe pour les années à venir.
Cette saison sera cruciale pour Iliman Ndiaye, tant sur le plan personnel que professionnel. Après une année difficile en France, il a désormais l’opportunité de se réinventer et de montrer au monde du football toute l’étendue de son talent. Avec sa détermination et son talent indéniable, Ndiaye semble prêt à relever ce défi et à briller en Premier League.


Boulaye Dia rejoint la Lazio : Un prêt de deux ans avec option d’achat obligatoire

L’attaquant sénégalais Boulaye Dia a officiellement quitté la Salernitana pour rejoindre la Lazio de Rome sous la forme d’un prêt de deux ans, assorti d’une option d’achat obligatoire. Cette transaction marque une étape significative dans la carrière de l’ancien joueur du Stade de Reims, qui continue de s’imposer comme un talent incontournable du football européen.

Boulaye Dia était très convoité sur le marché des transferts cet été. Plusieurs clubs, en particulier des équipes anglaises, avaient exprimé un vif intérêt pour l’acquérir. Cependant, contre toute attente, le joueur a choisi de rester en Italie et de s’engager avec la Lazio, l’un des clubs les plus prestigieux de Serie A. Ce choix souligne non seulement la volonté de Dia de s’imposer en Italie, mais aussi le respect qu’il voue au championnat italien, connu pour sa rigueur tactique et son exigence technique.
Ce transfert intervient après une période tumultueuse pour le joueur à la Salernitana. Dia avait été écarté de l’équipe pendant une grande partie de la saison, suite à une altercation avec l’entraîneur. Cet incident a précipité son départ, la Salernitana n’ayant d’autre choix que de le laisser partir. Malgré les rumeurs de vente immédiate, la Lazio, confrontée à des contraintes financières, a opté pour une formule de prêt de deux ans avec une obligation d’achat. Cette solution permet au club romain de bénéficier des talents de Dia tout en reportant le coût de son acquisition définitive.
Avant de faire ses valises pour Rome, Boulaye Dia a laissé une dernière empreinte indélébile à la Salernitana. Lors de son dernier match en Coupe d’Italie, il a inscrit un doublé, rappelant ainsi à tous son immense potentiel. Ce départ en fanfare souligne non seulement son professionnalisme, mais aussi la qualité qu’il apporte à chaque équipe pour laquelle il joue.
À la Lazio, Boulaye Dia portera le numéro 19, un chiffre qui pourrait devenir symbolique pour lui à mesure qu’il s’installe dans la capitale italienne. L’équipe romaine, qui cherche à renforcer son attaque après une saison marquée par des performances inconstantes, voit en Dia un atout essentiel pour atteindre ses objectifs. La Lazio espère que l’arrivée de Dia apportera une nouvelle dynamique à l’équipe, notamment en termes de créativité et d’efficacité devant le but.
Le Sénégalais pourrait faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs dès ce week-end, un événement très attendu par les supporters de la Lazio qui espèrent voir leur nouvelle recrue briller sur le terrain.
Boulaye Dia entre dans une nouvelle phase de sa carrière avec ce prêt à la Lazio. Après avoir fait ses preuves en France avec le Stade de Reims, puis en Italie avec Salernitana, il est désormais prêt à relever le défi dans l’un des clubs les plus compétitifs de Serie A. Ce transfert pourrait également représenter une opportunité pour Dia de s’imposer sur la scène européenne, notamment à travers les compétitions continentales dans lesquelles la Lazio est régulièrement engagée.
Le défi est grand, mais Boulaye Dia a déjà prouvé qu’il possède les qualités nécessaires pour réussir au plus haut niveau. À 27 ans, il est à un âge où l’expérience et le talent se conjuguent pour atteindre la maturité sportive. S’il parvient à s’intégrer rapidement dans l’effectif de la Lazio, il pourrait non seulement relancer sa carrière, mais aussi devenir une pièce maîtresse de l’équipe.
Les prochains mois seront déterminants pour Boulaye Dia, et ses performances à Rome seront scrutées de près par les observateurs du football européen. Mais une chose est certaine : en rejoignant la Lazio, il s’offre une nouvelle chance de démontrer toute l’étendue de son talent.


Ndeye Camara

Santé : Mesures renforcées pour faire face à l’épidémie de variole du singe

Le Sénégal a pris des mesures supplémentaires pour se protéger contre l’épidémie de variole du singe (Mpox), suite à la déclaration de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a qualifié la flambée de cette maladie d’urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024. Face à cette menace, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a réagi en adoptant une série d’initiatives destinées à renforcer la surveillance et la prévention sur tout le territoire national.

Le ministère a mis en avant l’importance de surveiller étroitement l’évolution de la situation, surtout dans le contexte des mouvements transfrontaliers. « Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère. Ces mesures incluent le renforcement de la surveillance épidémiologique, une étape cruciale pour détecter rapidement tout cas potentiel de variole du singe.
Le ministère a également annoncé la mise en alerte des structures sanitaires du pays. Le Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE) a été mobilisé pour coordonner les efforts de prévention et de réponse. De plus, des campagnes de sensibilisation régulières seront menées pour informer la population des risques associés à la variole du singe et des mesures à prendre pour se protéger.
Malgré l’absence de cas détectés au Sénégal, les autorités sanitaires invitent la population à rester vigilante, en particulier en ce qui concerne les voyageurs en provenance de pays où des cas de variole du singe ont été signalés. Le ministère recommande un recours précoce aux services de santé en cas d’apparition de symptômes tels que la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques, et l’éruption cutanée caractéristique de cette maladie.
Depuis plusieurs semaines, le nombre de cas de Mpox augmente sur le continent africain, suscitant des inquiétudes croissantes. Le Sénégal, en renforçant ses mesures de prévention, vise à protéger sa population et à éviter que la maladie ne se propage sur son territoire. Le ministère de la Santé a appelé tous les citoyens à suivre scrupuleusement les recommandations des autorités sanitaires pour limiter les risques de contagion.
Ces mesures témoignent de l’engagement du Sénégal à répondre de manière proactive aux menaces sanitaires mondiales, en mettant en place des mécanismes de prévention efficaces pour assurer la sécurité et la santé de sa population.

GAINDESAT-1A : Le Sénégal prend son envol dans l’espace avec son premier satellite

Le Sénégal vient d’écrire une nouvelle page de son histoire en réussissant le lancement de son tout premier satellite, Gaindesat. Conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais en partenariat avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), ce satellite est le fruit d’un travail acharné et marque l’entrée du Sénégal dans le domaine de l’exploration spatiale. Cette réalisation majeure témoigne des ambitions technologiques du pays et de son engagement à se positionner comme un leader dans le développement scientifique en Afrique.

Le lancement de Gaindesat a eu lieu le vendredi 16 août 2024, à 18h45, dans le cadre d’une mission de la fusée Falcon 9, qui a décollé depuis la base de Vandenberg en Californie, aux États-Unis. Au total, 116 mini-satellites et cubesats ont été mis en orbite lors de cette mission, parmi lesquels le Gaindesat-1A, symbole du savoir-faire sénégalais en matière d’aérospatiale.
Pour le Sénégal, ce lancement est bien plus qu’un simple événement scientifique : c’est un moment de fierté nationale et un signal fort envoyé au reste du monde. Le pays devient ainsi le deuxième État francophone subsaharien, après Djibouti, à posséder un satellite en orbite. Ce succès reflète la volonté du Sénégal de s’affirmer dans le domaine des sciences et technologies de pointe, et d’utiliser ces outils pour répondre aux défis nationaux.
Gaindesat ne se contente pas de représenter un exploit technologique ; il est aussi destiné à jouer un rôle crucial dans le développement du Sénégal. Plusieurs missions lui ont été assignées, couvrant des domaines essentiels pour l’avenir du pays.

Gestion des Ressources en Eau (DGPRE) : Gaindesat sera un outil précieux pour la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau. Il fournira des données cruciales permettant de mieux comprendre, surveiller et gérer les ressources hydriques du pays. Dans un contexte où l’eau devient de plus en plus une ressource stratégique, ce satellite pourrait contribuer à améliorer la résilience du Sénégal face aux défis climatiques.
Météorologie et Sécurité Aérienne (ANACIM) : L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie bénéficiera également des capacités de Gaindesat. En fournissant des informations météorologiques plus précises et en temps réel, le satellite contribuera à améliorer les prévisions météorologiques et à renforcer la sécurité des vols au Sénégal. Les données recueillies aideront également à anticiper et à gérer les phénomènes météorologiques extrêmes, qui sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique.
Surveillance des Lacs et Cours d’Eau (OLAC) : Gaindesat jouera un rôle clé dans la protection et la gestion des ressources en eau douce du Sénégal, notamment les lacs et les cours d’eau. L’Office des Lacs et des Cours d’Eau pourra utiliser les données fournies par le satellite pour surveiller l’état des écosystèmes aquatiques, prévenir les risques de pollution, et planifier des interventions pour protéger ces ressources vitales.
Le lancement de Gaindesat est également un symbole fort de l’indépendance technologique du Sénégal. En développant et en lançant son propre satellite, le pays montre qu’il est capable de prendre en main son destin technologique, sans dépendre exclusivement des infrastructures étrangères. Cette indépendance est cruciale pour renforcer la souveraineté du pays dans des domaines stratégiques comme la gestion des ressources naturelles, la sécurité nationale, et la recherche scientifique.
De plus, Gaindesat ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour la recherche scientifique et l’innovation au Sénégal. Les universités et centres de recherche sénégalais pourront accéder à des données de première main, ce qui stimulera les études en sciences de l’espace, en environnement, et en technologies de l’information. Cela pourrait également inspirer de nouvelles générations de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs sénégalais à s’engager dans des carrières technologiques.
Le succès du lancement de Gaindesat a été salué par les autorités sénégalaises, qui y voient une étape clé dans le développement du pays. Ce projet incarne la vision du Sénégal de devenir un acteur majeur dans les domaines de la science et de la technologie en Afrique. En se dotant de capacités spatiales, le Sénégal démontre sa volonté de s’engager pleinement dans la révolution technologique en cours, et d’en tirer des bénéfices pour son développement économique et social.
Les ingénieurs sénégalais impliqués dans le projet se sont également félicités de cette réussite, qui couronne des années de travail et de collaboration internationale. Le lancement de Gaindesat ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tant au niveau national qu’international. Il place le pays sur la carte des nations capables de contribuer activement aux efforts mondiaux en matière de science et d’innovation technologique.
Avec Gaindesat en orbite, le Sénégal ne compte pas s’arrêter là. Le pays a déjà exprimé son ambition de poursuivre sur cette lancée en développant d’autres satellites et en renforçant ses capacités en matière de technologies spatiales. Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie plus large de transformation digitale et technologique, qui vise à positionner le Sénégal comme un hub de l’innovation en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, le lancement de Gaindesat est un événement qui dépasse les frontières du Sénégal. Il incarne la montée en puissance du pays sur la scène internationale et la volonté de ses dirigeants de faire du Sénégal un leader dans les technologies de demain. Gaindesat, plus qu’un simple satellite, est le symbole d’un pays en marche vers un avenir où la science et la technologie seront au cœur de son développement.

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