Boulaye Dia rejoint la Lazio : Un prêt de deux ans avec option d’achat obligatoire

L’attaquant sénégalais Boulaye Dia a officiellement quitté la Salernitana pour rejoindre la Lazio de Rome sous la forme d’un prêt de deux ans, assorti d’une option d’achat obligatoire. Cette transaction marque une étape significative dans la carrière de l’ancien joueur du Stade de Reims, qui continue de s’imposer comme un talent incontournable du football européen.

Boulaye Dia était très convoité sur le marché des transferts cet été. Plusieurs clubs, en particulier des équipes anglaises, avaient exprimé un vif intérêt pour l’acquérir. Cependant, contre toute attente, le joueur a choisi de rester en Italie et de s’engager avec la Lazio, l’un des clubs les plus prestigieux de Serie A. Ce choix souligne non seulement la volonté de Dia de s’imposer en Italie, mais aussi le respect qu’il voue au championnat italien, connu pour sa rigueur tactique et son exigence technique.
Ce transfert intervient après une période tumultueuse pour le joueur à la Salernitana. Dia avait été écarté de l’équipe pendant une grande partie de la saison, suite à une altercation avec l’entraîneur. Cet incident a précipité son départ, la Salernitana n’ayant d’autre choix que de le laisser partir. Malgré les rumeurs de vente immédiate, la Lazio, confrontée à des contraintes financières, a opté pour une formule de prêt de deux ans avec une obligation d’achat. Cette solution permet au club romain de bénéficier des talents de Dia tout en reportant le coût de son acquisition définitive.
Avant de faire ses valises pour Rome, Boulaye Dia a laissé une dernière empreinte indélébile à la Salernitana. Lors de son dernier match en Coupe d’Italie, il a inscrit un doublé, rappelant ainsi à tous son immense potentiel. Ce départ en fanfare souligne non seulement son professionnalisme, mais aussi la qualité qu’il apporte à chaque équipe pour laquelle il joue.
À la Lazio, Boulaye Dia portera le numéro 19, un chiffre qui pourrait devenir symbolique pour lui à mesure qu’il s’installe dans la capitale italienne. L’équipe romaine, qui cherche à renforcer son attaque après une saison marquée par des performances inconstantes, voit en Dia un atout essentiel pour atteindre ses objectifs. La Lazio espère que l’arrivée de Dia apportera une nouvelle dynamique à l’équipe, notamment en termes de créativité et d’efficacité devant le but.
Le Sénégalais pourrait faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs dès ce week-end, un événement très attendu par les supporters de la Lazio qui espèrent voir leur nouvelle recrue briller sur le terrain.
Boulaye Dia entre dans une nouvelle phase de sa carrière avec ce prêt à la Lazio. Après avoir fait ses preuves en France avec le Stade de Reims, puis en Italie avec Salernitana, il est désormais prêt à relever le défi dans l’un des clubs les plus compétitifs de Serie A. Ce transfert pourrait également représenter une opportunité pour Dia de s’imposer sur la scène européenne, notamment à travers les compétitions continentales dans lesquelles la Lazio est régulièrement engagée.
Le défi est grand, mais Boulaye Dia a déjà prouvé qu’il possède les qualités nécessaires pour réussir au plus haut niveau. À 27 ans, il est à un âge où l’expérience et le talent se conjuguent pour atteindre la maturité sportive. S’il parvient à s’intégrer rapidement dans l’effectif de la Lazio, il pourrait non seulement relancer sa carrière, mais aussi devenir une pièce maîtresse de l’équipe.
Les prochains mois seront déterminants pour Boulaye Dia, et ses performances à Rome seront scrutées de près par les observateurs du football européen. Mais une chose est certaine : en rejoignant la Lazio, il s’offre une nouvelle chance de démontrer toute l’étendue de son talent.


Ndeye Camara

Santé : Mesures renforcées pour faire face à l’épidémie de variole du singe

Le Sénégal a pris des mesures supplémentaires pour se protéger contre l’épidémie de variole du singe (Mpox), suite à la déclaration de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui a qualifié la flambée de cette maladie d’urgence de santé publique de portée internationale le 14 août 2024. Face à cette menace, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a réagi en adoptant une série d’initiatives destinées à renforcer la surveillance et la prévention sur tout le territoire national.

Le ministère a mis en avant l’importance de surveiller étroitement l’évolution de la situation, surtout dans le contexte des mouvements transfrontaliers. « Compte tenu des flux migratoires de part et d’autre de nos frontières et, conformément au Règlement sanitaire international, le ministère a pris un certain nombre de mesures », a déclaré le ministère. Ces mesures incluent le renforcement de la surveillance épidémiologique, une étape cruciale pour détecter rapidement tout cas potentiel de variole du singe.
Le ministère a également annoncé la mise en alerte des structures sanitaires du pays. Le Comité National de Gestion des Épidémies (CNGE) a été mobilisé pour coordonner les efforts de prévention et de réponse. De plus, des campagnes de sensibilisation régulières seront menées pour informer la population des risques associés à la variole du singe et des mesures à prendre pour se protéger.
Malgré l’absence de cas détectés au Sénégal, les autorités sanitaires invitent la population à rester vigilante, en particulier en ce qui concerne les voyageurs en provenance de pays où des cas de variole du singe ont été signalés. Le ministère recommande un recours précoce aux services de santé en cas d’apparition de symptômes tels que la fièvre, les maux de tête et de dos, les douleurs musculaires, le gonflement des ganglions lymphatiques, et l’éruption cutanée caractéristique de cette maladie.
Depuis plusieurs semaines, le nombre de cas de Mpox augmente sur le continent africain, suscitant des inquiétudes croissantes. Le Sénégal, en renforçant ses mesures de prévention, vise à protéger sa population et à éviter que la maladie ne se propage sur son territoire. Le ministère de la Santé a appelé tous les citoyens à suivre scrupuleusement les recommandations des autorités sanitaires pour limiter les risques de contagion.
Ces mesures témoignent de l’engagement du Sénégal à répondre de manière proactive aux menaces sanitaires mondiales, en mettant en place des mécanismes de prévention efficaces pour assurer la sécurité et la santé de sa population.

GAINDESAT-1A : Le Sénégal prend son envol dans l’espace avec son premier satellite

Le Sénégal vient d’écrire une nouvelle page de son histoire en réussissant le lancement de son tout premier satellite, Gaindesat. Conçu et fabriqué par des ingénieurs sénégalais en partenariat avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), ce satellite est le fruit d’un travail acharné et marque l’entrée du Sénégal dans le domaine de l’exploration spatiale. Cette réalisation majeure témoigne des ambitions technologiques du pays et de son engagement à se positionner comme un leader dans le développement scientifique en Afrique.

Le lancement de Gaindesat a eu lieu le vendredi 16 août 2024, à 18h45, dans le cadre d’une mission de la fusée Falcon 9, qui a décollé depuis la base de Vandenberg en Californie, aux États-Unis. Au total, 116 mini-satellites et cubesats ont été mis en orbite lors de cette mission, parmi lesquels le Gaindesat-1A, symbole du savoir-faire sénégalais en matière d’aérospatiale.
Pour le Sénégal, ce lancement est bien plus qu’un simple événement scientifique : c’est un moment de fierté nationale et un signal fort envoyé au reste du monde. Le pays devient ainsi le deuxième État francophone subsaharien, après Djibouti, à posséder un satellite en orbite. Ce succès reflète la volonté du Sénégal de s’affirmer dans le domaine des sciences et technologies de pointe, et d’utiliser ces outils pour répondre aux défis nationaux.
Gaindesat ne se contente pas de représenter un exploit technologique ; il est aussi destiné à jouer un rôle crucial dans le développement du Sénégal. Plusieurs missions lui ont été assignées, couvrant des domaines essentiels pour l’avenir du pays.

Gestion des Ressources en Eau (DGPRE) : Gaindesat sera un outil précieux pour la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau. Il fournira des données cruciales permettant de mieux comprendre, surveiller et gérer les ressources hydriques du pays. Dans un contexte où l’eau devient de plus en plus une ressource stratégique, ce satellite pourrait contribuer à améliorer la résilience du Sénégal face aux défis climatiques.
Météorologie et Sécurité Aérienne (ANACIM) : L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie bénéficiera également des capacités de Gaindesat. En fournissant des informations météorologiques plus précises et en temps réel, le satellite contribuera à améliorer les prévisions météorologiques et à renforcer la sécurité des vols au Sénégal. Les données recueillies aideront également à anticiper et à gérer les phénomènes météorologiques extrêmes, qui sont de plus en plus fréquents en raison du changement climatique.
Surveillance des Lacs et Cours d’Eau (OLAC) : Gaindesat jouera un rôle clé dans la protection et la gestion des ressources en eau douce du Sénégal, notamment les lacs et les cours d’eau. L’Office des Lacs et des Cours d’Eau pourra utiliser les données fournies par le satellite pour surveiller l’état des écosystèmes aquatiques, prévenir les risques de pollution, et planifier des interventions pour protéger ces ressources vitales.
Le lancement de Gaindesat est également un symbole fort de l’indépendance technologique du Sénégal. En développant et en lançant son propre satellite, le pays montre qu’il est capable de prendre en main son destin technologique, sans dépendre exclusivement des infrastructures étrangères. Cette indépendance est cruciale pour renforcer la souveraineté du pays dans des domaines stratégiques comme la gestion des ressources naturelles, la sécurité nationale, et la recherche scientifique.
De plus, Gaindesat ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour la recherche scientifique et l’innovation au Sénégal. Les universités et centres de recherche sénégalais pourront accéder à des données de première main, ce qui stimulera les études en sciences de l’espace, en environnement, et en technologies de l’information. Cela pourrait également inspirer de nouvelles générations de scientifiques, d’ingénieurs et de chercheurs sénégalais à s’engager dans des carrières technologiques.
Le succès du lancement de Gaindesat a été salué par les autorités sénégalaises, qui y voient une étape clé dans le développement du pays. Ce projet incarne la vision du Sénégal de devenir un acteur majeur dans les domaines de la science et de la technologie en Afrique. En se dotant de capacités spatiales, le Sénégal démontre sa volonté de s’engager pleinement dans la révolution technologique en cours, et d’en tirer des bénéfices pour son développement économique et social.
Les ingénieurs sénégalais impliqués dans le projet se sont également félicités de cette réussite, qui couronne des années de travail et de collaboration internationale. Le lancement de Gaindesat ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, tant au niveau national qu’international. Il place le pays sur la carte des nations capables de contribuer activement aux efforts mondiaux en matière de science et d’innovation technologique.
Avec Gaindesat en orbite, le Sénégal ne compte pas s’arrêter là. Le pays a déjà exprimé son ambition de poursuivre sur cette lancée en développant d’autres satellites et en renforçant ses capacités en matière de technologies spatiales. Cette dynamique s’inscrit dans une stratégie plus large de transformation digitale et technologique, qui vise à positionner le Sénégal comme un hub de l’innovation en Afrique de l’Ouest.
En conclusion, le lancement de Gaindesat est un événement qui dépasse les frontières du Sénégal. Il incarne la montée en puissance du pays sur la scène internationale et la volonté de ses dirigeants de faire du Sénégal un leader dans les technologies de demain. Gaindesat, plus qu’un simple satellite, est le symbole d’un pays en marche vers un avenir où la science et la technologie seront au cœur de son développement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°251 – du 17 et 18/08/2024

🔴 RÉINTÉGRATION DU RÔLE DU PM DANS LE RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : À QUAND LA DPG ?
🔴 APRÈS SON LIMOGEAGE DE L’ONAS : Dr CHEIKH DIENG JETTE SON EX-MINISTRE DE TUTELLE DANS LES CANIVEAUX

🔴 FOOTBALL – SÉRIE A : BOULAYE DIA À LA LAZIO DE ROME POUR 2 ANS
🔴 ILIMAN NDIAYE PROMET UNE MEILLEURE VERSION DE LUI-MÊME : « CE N’ÉTAIT PAS MOI (…). CETTE SAISON, JE VAIS MONTRER QUI JE SUIS »

Départ de Dr Cheikh Dieng de l’ONAS : Les enjeux des 740 Milliards et les accusations autour d’un véhicule

Quelques jours après son départ de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Dr Cheikh Dieng a fait des révélations sur les raisons de son limogeage après seulement trois mois à la tête de cette institution. Lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 16 août 2024 à Djeddah Thiaroye-Kao, l’ancien directeur général a évoqué les circonstances qui ont conduit à son départ.

Dr Cheikh Dieng a affirmé que son éviction était liée à sa position sur les 740 milliards de francs CFA injectés par le Président Macky Sall pour lutter contre les inondations, un problème qui persiste malgré cet investissement massif. Dieng a laissé entendre que son questionnement sur l’utilisation de ces fonds a contribué à son départ forcé de l’ONAS.

Il a également mentionné une campagne de diffamation menée contre lui, y compris des accusations selon lesquelles il aurait accepté un véhicule d’une valeur de 80 millions de francs CFA pour des fins de corruption. Dieng a nié ces allégations, affirmant qu’il possède déjà plusieurs véhicules et que ces accusations faisaient partie d’une tentative de le discréditer.

Dr Dieng a aussi relaté un échange avec le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, qui lui avait demandé des explications concernant un véhicule enregistré à son nom. Dieng a répondu qu’il avait demandé que son nom soit retiré de la carte grise bien avant que cette question ne soit soulevée.

Assemblée nationale : Le règlement intérieur réactualisé !

C’est fait. Les députés se sont réunis ce vendredi 16 août 2024 pour se pencher sur la modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La proposition de loi organique 10/2024, modifiant et complétant la loi organique 2002-20 du 15 mai 2002, a été revue et votée par la majorité des parlementaires. Cette révision a été entreprise pour corriger certaines incohérences observées dans le règlement intérieur en vigueur.

Au cours des débats, qui se sont déroulés dans une atmosphère calme et sereine, la 14e législature a souligné la nécessité d’améliorer les règles encadrant la tenue des séances, notamment en ce qui concerne les questions préalables, les motions préjudicielles, et d’autres aspects procéduraux. Ces ajustements visent à renforcer l’efficacité et l’efficience du débat parlementaire, tout en garantissant le respect des droits de tous les groupes parlementaires, y compris ceux des non-inscrits.

Un autre point crucial abordé lors de cette session a été la modernisation des outils de travail des députés. L’objectif est d’améliorer la communication au sein de l’Institution, ainsi qu’avec le public, en adoptant des technologies plus avancées et des méthodes de travail plus transparentes.

En présence du ministre de la Justice et du ministre chargé des Relations avec les institutions, le Parlement a adopté la loi 10/2024. Comme il s’agit d’une loi organique, le Conseil constitutionnel devra intervenir avant que les procédures ne mènent à la déclaration de politique générale du Premier ministre.

État des lieux du secteur des médias au Sénégal : Entre dettes fiscales et aide publique

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a récemment dressé un bilan de la situation dans le secteur des médias au Sénégal. Ce rapport met en lumière deux aspects majeurs : la dette fiscale des entreprises de presse et la distribution du Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP).

Selon le ministère, plusieurs entreprises de presse sont confrontées à une dette fiscale considérable. Le Groupe futurs médias (GFM) se distingue par une part substantielle, représentant 40 % de cette dette. Il est suivi par la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS), qui détient 28 % de la dette, et par le groupe Dmedia avec 11 %. Cette concentration de la dette chez quelques acteurs clés soulève des questions sur la viabilité financière de ces entreprises et leur capacité à honorer leurs obligations fiscales.

En 2023, le FADP a permis à 227 entreprises de presse et 169 radios communautaires de bénéficier d’une aide publique. Ce soutien est crucial pour la survie de nombreux médias, particulièrement dans un contexte économique difficile. Le budget alloué au FADP a connu une augmentation significative ces dernières années, passant de 700 millions de francs CFA en 2012 à 1 milliard 900 millions de francs CFA en 2023.

Cependant, la répartition de ces fonds soulève des interrogations. Un tableau récapitulatif des aides allouées en 2023 révèle que 1 milliard 555 millions de francs CFA ont été attribués à des médias catégorisés « autres », sans que les noms des bénéficiaires ne soient précisés. Cette opacité pourrait susciter des critiques quant à la transparence et à l’équité dans la distribution de l’aide publique.

Un audit en cours, mené par l’Inspection Générale d’État (IGE), a mis en lumière des anomalies dans l’utilisation des fonds du FADP. Selon les premières constatations, plus de 800 millions de francs CFA ont été alloués à des activités ou structures qui ne sont pas directement des entreprises de presse. Cette situation pourrait indiquer des dysfonctionnements dans la gestion de ce fonds, ainsi qu’une possible déviation des ressources publiques de leur objectif initial.

Le rapport du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique jette une lumière crue sur les défis auxquels est confronté le secteur des médias au Sénégal. Entre une dette fiscale préoccupante et une répartition des aides qui manque de transparence, les enjeux sont multiples. Les résultats de l’audit de l’IGE seront donc attendus avec impatience pour clarifier ces points et proposer, espérons-le, des solutions pour une meilleure gestion des fonds publics et une régulation plus stricte du secteur.

Réformes pour la modernisation des médias au Sénégal : Le ministre de la Communication annonce quatre initiatives majeures

Le secteur des médias au Sénégal traverse une période difficile, marquée par une précarité croissante des journalistes, des défis fiscaux, et d’autres contraintes structurelles. Conscient de la gravité de la situation, le ministre de la Communication, Alioune Sall, a pris les devants pour proposer des réformes destinées à revitaliser et moderniser le secteur.

Lors d’une conférence de presse, Alioune Sall a exposé quatre réformes majeures qui, selon lui, sont essentielles pour garantir un avenir durable à la presse sénégalaise. Ces réformes visent non seulement à renforcer la viabilité économique des médias, mais aussi à améliorer la qualité de l’information et à assurer une meilleure régulation du secteur.

La première réforme porte sur le Fonds d’appui et de développement de la presse. Actuellement doté de 1,9 milliard de francs CFA, ce fonds est jugé insuffisant pour répondre aux besoins croissants du secteur. Le ministre a souligné la nécessité d’une révision à la hausse de ce montant, afin de permettre un soutien plus efficace aux organes de presse, notamment en termes de formation des journalistes, d’équipement, et de développement des médias numériques.

La deuxième réforme concerne l’évolution du régulateur vers une autorité de régulation des médias. Alioune Sall propose de renforcer les pouvoirs du régulateur pour en faire une véritable autorité capable de superviser l’ensemble des médias, tant audiovisuels que numériques. Cette évolution est perçue comme un moyen de garantir une meilleure équité dans l’accès à l’information et d’assurer le respect des normes professionnelles par tous les acteurs du secteur.

Le ministre a également abordé la question des redevances imposées aux opérateurs, distributeurs et éditeurs. Actuellement, TDS, l’opérateur de diffusion, paie 1,9 milliard de francs CFA pour les frais satellitaires. Alioune Sall propose une révision de ces redevances, afin de les rendre plus justes et adaptées aux réalités économiques du pays. Cette mesure vise à alléger le fardeau financier pesant sur les acteurs du secteur, tout en assurant un financement adéquat des infrastructures de diffusion.

Enfin, la quatrième réforme propose la création d’un fonds de développement de la diffusion et de la production audiovisuelle. Ce fonds serait dédié à soutenir la production de contenu local de qualité, favorisant ainsi l’essor de l’industrie audiovisuelle sénégalaise. Il permettrait également de renforcer les capacités techniques des acteurs du secteur, en facilitant l’accès aux équipements modernes et aux nouvelles technologies.

Ces réformes, si elles sont mises en œuvre, pourraient marquer un tournant décisif pour le secteur des médias au Sénégal. En augmentant les ressources disponibles et en renforçant la régulation, elles visent à assurer la pérennité et la qualité de l’information, tout en offrant aux journalistes des conditions de travail plus dignes et sécurisées. Le ministre de la Communication semble déterminé à faire avancer ces initiatives, conscient de l’importance d’un secteur médiatique fort et indépendant pour la démocratie sénégalaise.

Guy Marius Sagna critique vivement l’Assemblée nationale lors de la plénière sur la loi organique

Lors de la plénière de ce vendredi, le député Guy Marius Sagna, membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a exprimé une vive critique à l’égard de l’Assemblée nationale. À l’occasion de la discussion sur la proposition de loi organique 10/2024, modifiant et complétant la loi organique 2002-20 du 15 mai 2002 sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, Sagna a émis une motion préjudicielle.

« Si nous voulons corriger une injustice, on doit sanctionner une injustice », a déclaré Sagna, soulignant que les révisions proposées au règlement intérieur ne sont pas motivées par des raisons d’intégrité ou de justice, mais par des intérêts politiques particuliers. Le député a également remis en question l’attention portée par l’Assemblée aux véritables préoccupations des Sénégalais.

Se basant sur son expérience récente au sein du parlement de la CEDEAO, Sagna a dénoncé ce qu’il perçoit comme une déconnexion entre l’Assemblée nationale et les besoins du peuple. « En deux ans, j’ai soumis vingt propositions sur la situation des travailleurs au Sénégal. Le 17 mai dernier, j’ai émis une proposition de loi sur l’impact environnemental de la Falémé. Mais l’Assemblée ferme les yeux sur tout », s’est-il indigné.

Guy Marius Sagna a ainsi mis en lumière une frustration croissante face à ce qu’il considère comme une indifférence de l’Assemblée nationale aux enjeux cruciaux pour le pays. Ses propos résonnent comme un appel à une plus grande responsabilité et à une véritable prise en compte des préoccupations des citoyens.

Tensions à l’Assemblée nationale autour de la proposition de loi sur la dissolution

Lors de la session extraordinaire convoquée pour examiner la proposition de loi visant à dissoudre l’Assemblée nationale, les échanges ont été particulièrement tendus entre les députés. Réagissant à la motion présentée par le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, le président de la Commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains, Moussa Diakhaté, a rappelé l’importance du processus en cours, soulignant que « la décision du bureau est matérialisée par un arrêté ». Pour lui, la convocation de cette session répond à une procédure bien établie, laissant entendre que l’initiative de Dolly ne devrait pas être perçue comme une simple manœuvre politique.

Dans son intervention, Moussa Diakhaté a critiqué ce qu’il considère comme une tentative de « faire un show » pour gagner la faveur du Premier ministre, insinuant que le député Dolly cherche à se rapprocher des nouvelles autorités du pays pour des raisons purement opportunistes.

Prenant la parole après lui, le président du groupe parlementaire de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) a accentué cette critique en affirmant que l’Assemblée nationale devait se concentrer sur des affaires sérieuses qui concernent la République et le peuple sénégalais. Selon lui, les actions de Dolly relèvent davantage d’une stratégie pour regagner en visibilité politique, à un moment où son influence est en déclin. Il a ainsi averti contre les tentatives de certains politiciens en perte de vitesse d’utiliser l’Assemblée comme plateforme pour des ambitions personnelles, en vue des prochaines élections législatives.

Les échanges houleux ont mis en lumière les divergences profondes au sein de l’hémicycle, alors que le pays traverse une période de recomposition politique. La proposition de loi, au-delà de son contenu, semble ainsi devenir un terrain de confrontation entre les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée, chacune cherchant à marquer des points auprès de l’opinion publique.

La suite des débats promet d’être tout aussi passionnée, alors que la nation observe attentivement les évolutions au sein de sa représentation nationale.

Lancement officiel de la plateforme Déclaration Médias Sénégal par le ministre de la Communication

Ce vendredi 16 août 2024, le ministre de la Communication, Aliou Sall, a officiellement lancé la plateforme Déclaration Médias Sénégal, un outil destiné à structurer et réguler le paysage médiatique du pays. Lors de son discours inaugural, le ministre a fait le point sur l’état du secteur médiatique au Sénégal, soulignant l’existence de 50 hebdomadaires, 150 médias en ligne, 300 radios, et 35 chaînes de télévision enregistrées sur la TNT. Cette initiative s’inscrit dans un effort de transparence et de régulation pour mieux encadrer l’activité médiatique au Sénégal.

En réponse aux récentes critiques formulées lors de la journée sans presse, où certains ont accusé le gouvernement de tenter de museler la presse, le ministre a rejeté ces allégations, invoquant l’article 94 du Code de la presse pour appuyer ses propos. « L’article 94 du Code de la presse est clair », a-t-il déclaré, tout en précisant que cette disposition légale ne constitue pas une obsession pour le gouvernement. Aliou Sall a également tenu à rappeler la démarche inclusive adoptée par son ministère, impliquant divers acteurs de la presse tels que la CAP (Coordination des Associations de Presse), le CDEPS (Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal), le CORED (Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie), ainsi que des représentants de la société civile, le CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel), et le CCNP (Conseil de la Concurrence Nationale de la Presse).

Le ministre a également évoqué l’existence de certains organes de presse qui fonctionnent sans avoir obtenu l’aval du régulateur, un dysfonctionnement que la nouvelle plateforme vise à corriger. « Mon rôle, c’est de discuter avec tous les acteurs pour solutionner les problèmes », a-t-il assuré, réaffirmant ainsi son engagement à trouver des solutions concertées aux défis que rencontre le secteur de la presse au Sénégal.

Ce lancement marque une étape importante dans la mise en œuvre des réformes destinées à assainir et à structurer le secteur de la presse, tout en renforçant la collaboration entre les autorités publiques et les professionnels des médias.

L’affaire des 238 kg de cocaïne : révélations troublantes d’Ibrahima Thiam, alias « Toubey »

L’affaire des 238 kg de cocaïne saisie au Port de Dakar en juin 2019 avait défrayé la chronique, marquant une époque où les saisies de drogue étaient encore loin d’être banales. Aujourd’hui, Ibrahima Thiam, alias « Toubey », acquitté après plus de quatre ans de détention préventive, sort du silence pour dénoncer ce qu’il qualifie de « mensonges » et « injustices » dans cette affaire.

En juin 2019, les douaniers sénégalais interceptent un navire en provenance du Brésil, à destination de l’Angola, contenant 238 kg de cocaïne cachée dans des véhicules neufs de marque Renault. Mais rapidement, un scandale éclate : 74 kg de cocaïne disparaissent mystérieusement. Selon les informations rapportées à l’époque par Seneweb, cette drogue volée sera retrouvée plus tard au Port de Dakar, dans un véhicule importé de Belgique.

L’enquête, menée par le doyen des juges de l’époque, Samba Sall, se solde par l’arrestation et l’incarcération de plusieurs individus, dont des Allemands, des Italiens et des Sénégalais. Cependant, les Européens sont rapidement libérés et quittent le pays, tandis que les Sénégalais restent en détention.

La procédure judiciaire traîne en longueur, exacerbée par la mort du juge Samba Sall en plein milieu de l’instruction. Son successeur, Maham Diallo, reprend le dossier huit mois plus tard et décide finalement du sort des accusés : certains sont renvoyés devant la chambre criminelle, d’autres bénéficient d’un non-lieu. Ibrahima Thiam, accusé d’être le cerveau de l’opération, est finalement acquitté en janvier 2024 après quatre ans et cinq mois de détention.

Libéré mais non résigné, « Toubey » a récemment confié aux journalistes de Les Échos son intention de faire la lumière sur cette affaire. Il affirme avoir été « sacrifié » pour protéger des personnalités influentes, pointant du doigt des autorités douanières et politiques. Il mentionne même avoir en sa possession des preuves, dont un SMS incriminant le frère d’une haute personnalité de l’ancien régime. Selon lui, cette personne, autrefois considérée comme un ami, aurait en réalité agi pour protéger d’autres figures du scandale.

Dans son entretien, Ibrahima Thiam appelle les nouvelles autorités judiciaires et sécuritaires du Sénégal à revisiter ce dossier, dans l’espoir que justice soit enfin rendue. Malgré son acquittement, il attend toujours la restitution de ses biens, dont une Volvo, confisqués durant l’enquête.

L’affaire des 238 kg de cocaïne, loin d’être complètement élucidée, pourrait bien connaître de nouveaux rebondissements à mesure que les révélations de « Toubey » continuent de faire surface.

Absence du Président Bassirou Diomaye Faye à la commémoration du débarquement de Provence : une absence qui suscite des interrogations

Le 14 août, la France célébrait la commémoration du débarquement de Provence, un événement marquant de la Seconde Guerre mondiale. Cet hommage aux soldats africains, parmi lesquels de nombreux Sénégalais, avait initialement prévu la présence du Président Bassirou Diomaye Faye à Paris. Cependant, à la surprise générale, le successeur de Macky Sall n’a finalement pas fait le déplacement.

L’absence du président Faye a rapidement alimenté les spéculations. Le journaliste Madiambal Diagne, connu pour son regard acéré sur la politique sénégalaise, avance une hypothèse qui semble trouver un écho chez de nombreux observateurs. Selon lui, cette décision serait le résultat direct de la controverse suscitée par les récentes déclarations du Premier ministre Ousmane Sonko. « Le Sénégal sera représenté par le ministre le Général Birame Diop. On se doutait bien que la polémique déclenchée par le PM Sonko ne lui laisserait pas le choix », a affirmé Diagne.

La polémique à laquelle fait référence Madiambal Diagne remonte à quelques jours auparavant, lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko avait publiquement critiqué la participation du Sénégal à cet événement, arguant que les sacrifices des soldats sénégalais étaient trop souvent éclipsés par les récits européens. Une prise de position qui a divisé l’opinion publique sénégalaise, certains soutenant le besoin d’un regard critique sur l’histoire, tandis que d’autres estimaient qu’il s’agissait d’une opportunité de renforcer les relations diplomatiques avec la France.

En choisissant de ne pas se rendre à Paris, Bassirou Diomaye Faye semble avoir opté pour une solution prudente, évitant ainsi de s’exposer à une polémique qui aurait pu ternir sa jeune présidence. En confiant la représentation du Sénégal au ministre des Forces armées, le Général Birame Diop, le président a probablement cherché à calmer les tensions tout en assurant une présence sénégalaise à cet événement international.

Il reste à voir comment cette absence sera perçue sur la scène diplomatique et si elle influencera les relations entre le Sénégal et la France. Ce qui est certain, c’est que l’incident souligne une fois de plus la complexité des relations franco-sénégalaises, et la nécessité pour les dirigeants sénégalais de naviguer avec soin dans un paysage politique de plus en plus polarisé.

POUR ÉVITER LA « FOURNAISE » DE TAMBACOUNDA : Un magistrat sollicite un « xëlwë » pour contrer son affectation

Un magistrat a entrepris une action peu commune pour éviter sa mutation à Tambacounda. Il a fait recours à un marabout pour un « xëlwë » dans l’espoir de faire annuler cette affectation.

Une situation pour le moins insolite révélée par le Dakarois Quotidien, dévoile les démarches surprenantes entreprises par un magistrat pour éviter sa mutation à Tambacounda. Selon les informations obtenues par votre journal, ce magistrat, dont le nom reste volontairement anonymisé pour des raisons de confidentialité, a hébergé un marabout chez lui dans l’espoir de rester à Dakar.

Depuis le début de la semaine, le marabout, que Le Dakarois Quotidien nommera Serigne S., a été installé dans la résidence du magistrat, sise à Dakar. Celui-ci lui a affrété un véhicule avec chauffeur qui l’a pris de Kaffrine pour l’acheminer sur Dakar. Arrivé dans la capitale sénégalaise, le « faiseur de miracle » est d’abord allé chez la sœur du milliardaire S.M. pour terminer des prières qu’il lui faisait depuis Kaffrine. C’est d’ailleurs cette femme qui a présenté le marabout au magistrat.

Son rôle ? Entrer en retraite spirituelle – « xëlwë » en wolof – et mener des prières intensives pour que le magistrat puisse éviter la mutation qui le conduira à Tambacounda, une région à l’est du Sénégal, parfois décrite comme une « fournaise » en raison de ses conditions climatiques particulièrement éprouvantes. Cette démarche de recours aux prières met en exergue le stress associé à l’affecttation pour ce magistrat.

La situation est d’autant plus délicate que le magistrat en question a joué un rôle clé dans l’affaire Sweet Beauté, un dossier judiciaire hautement médiatisé et controversé. À cet effet, le magistrat a même demandé au marabout de veiller à ce que son nom ne soit plus mentionné dans ce dossier.

Cette affaire surgit dans un contexte plus large de réorganisation du système judiciaire sénégalais. Lors de la réunion du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) du 9 août au Palais de la République, plusieurs mesures individuelles ont été adoptées, entraînant des mutations significatives. Dans le cadre du dossier Sweet Beauté, opposant Ousmane Sonko à Adji Raby Sarr, les trois magistrats chargés du dossier ont été transférés à Tambacounda. Plus précisément, Oumar Maham Diallo, précédemment doyen des Juges d’Instruction au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été nommé président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Abdou Karim Diop, qui occupait le poste de procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été désigné Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Enfin, Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a également été affecté à la Cour d’Appel de Tambacounda en tant qu’Avocat général.

Le Dakarois Quotidien laisse à ses lecteurs le soin de découvrir l’identité du magistrat impliqué dans cette aventure saugrenue, voire rocambolesque.

La Dakaroise

Assemblée nationale : Vers une modification du règlement intérieur sous pression

Le président de l’Assemblée nationale, Dr Amadou Mame Diop, a convoqué la première session extraordinaire de l’année 2024 hier, marquant le début d’une procédure d’urgence pour l’examen d’une proposition de loi visant à modifier le Règlement intérieur de l’institution parlementaire. Cette initiative, portée par 79 députés, répond à une exigence cruciale du Premier ministre Ousmane Sonko, qui a conditionné sa Déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée à cette mise à jour.

Dr Amadou Mame Diop a également demandé aux présidents de groupe parlementaire de se réunir ce vendredi pour fixer les dates d’examen de cette proposition, tant en commission qu’en séance plénière. Cette réunion s’annonce déterminante pour l’avenir institutionnel du pays, alors que la modification du Règlement intérieur est devenue un sujet de débat intense.

En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a relancé la discussion sur la nécessité de réviser ce règlement, soulignant l’absence de reconnaissance formelle de son poste dans le texte actuel. Selon lui, la DPG, une étape cruciale de la vie politique sénégalaise, ne peut se dérouler sans cette modification.

L’argument a été renforcé par Mouhamed Ayib Salim Daffé, qui déclarait le 26 juin dernier : « L’audition du Premier ministre, à travers une Déclaration de politique générale, ne peut pas être faite sur la base du Règlement intérieur de l’institution parlementaire. Elle est impossible puisqu’elle ne figure pas dans le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. »

Le sort de cette modification rapide du règlement intérieur est désormais au cœur des préoccupations politiques. Si la procédure aboutit, elle permettra au Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa DPG devant les députés. À défaut, l’alternative pourrait être la dissolution de l’Assemblée nationale, un scénario qui marquerait un tournant décisif dans la vie politique sénégalaise.

Les regards sont tournés vers l’Assemblée nationale, où se joue une partie cruciale pour la stabilité des institutions du pays. Les jours à venir s’annoncent déterminants pour l’avenir politique du Sénégal.

Cheikh Dieng prend la parole : conférence de presse annoncée pour clarifier les circonstances de son limogeage de l’ONAS

Cheikh Dieng, ancien directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), tiendra ce vendredi une conférence de presse tant attendue, pour s’exprimer sur les circonstances de son limogeage survenu trois mois après sa nomination à la tête de l’institution. Cette rencontre avec les journalistes, initialement prévue la semaine dernière mais reportée sine die, aura finalement lieu à la Maison de la femme de Djeddah Thiaroye Kao à partir de 16 heures, selon le journal Les Échos.

La conférence de presse promet de lever le voile sur ce que Cheikh Dieng qualifie de « mystère » entourant son limogeage. Dans une annonce relayée par Les Échos, Dieng a affirmé qu’il apportera des « éclaircissements » sur cette situation, laissant entendre qu’il détient des informations susceptibles de remettre en question la version officielle des faits.

Selon plusieurs sources médiatiques, la destitution de Cheikh Dieng serait liée à des soupçons de surfacturations dans un marché de curage de canaux à Dakar et dans d’autres villes du pays. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, aurait annulé ce marché, pointant du doigt les termes de celui-ci dans une lettre adressée à Dieng.

En réponse, Cheikh Dieng aurait envoyé un courrier où il ne mâchait pas ses mots, insinuant que le ministre lui-même aurait enfreint le Code des marchés publics en intervenant dans la procédure.

Ce vendredi, tous les yeux seront tournés vers Djeddah Thiaroye Kao pour entendre la version de Cheikh Dieng. Ce dernier semble décidé à rétablir ce qu’il considère comme la vérité, dans un climat de tensions et de suspicions qui continue de planer sur cette affaire.

Accident tragique sur l’axe Diourbel-Mbacké : Le bilan s’alourdit avec 9 décès confirmés

Jeudi dernier, une scène tragique s’est déroulée sur le tronçon Diourbel-Mbacké, à proximité de Khourou Mbacké. Un accident d’une extrême gravité impliquant un camion et un minicar a bouleversé de nombreuses vies. Les premières informations faisaient état d’un bilan déjà lourd, mais les dernières nouvelles confirment une aggravation : parmi les 16 blessés recensés initialement, 3 ont succombé à leurs blessures, portant ainsi le nombre total de décès à 9.

Le minicar, qui transportait des membres d’une même famille résidant à Diourbel, revenait de Touba où ils s’étaient rendus le matin pour assister à une cérémonie de deuil à Darou Marnane. Leur retour a malheureusement pris une tournure tragique lorsque leur véhicule a été percuté de plein fouet par un camion circulant en sens inverse. Les causes de l’accident restent encore floues, mais les témoignages évoquent une perte de contrôle du camion impliqué, entraînant la collision fatale.

À l’hôpital de Diourbel, c’est la consternation. Les proches des victimes se sont précipités à l’établissement, espérant des nouvelles de leurs êtres chers, mais pour beaucoup, l’espoir a cédé la place au chagrin. Face à l’afflux de blessés graves, les autorités sanitaires ont appelé à une mobilisation générale. Une opération de don de sang est envisagée pour répondre aux besoins urgents des nombreux blessés nécessitant des transfusions.

Cet accident vient rappeler, une fois de plus, la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes, notamment sur cet axe particulièrement fréquenté et réputé dangereux. Les autorités locales et les services de sécurité routière sont appelés à renforcer les mesures de prévention pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.

Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cet accident. Les conclusions des premiers éléments de l’enquête sont attendues dans les prochains jours. En attendant, c’est toute une communauté qui pleure la perte de ses membres et qui se mobilise pour soutenir les survivants.

Cet événement tragique rappelle à tous la fragilité de la vie et l’importance d’une conduite prudente sur les routes, surtout sur des tronçons aussi périlleux que celui de Diourbel-Mbacké. Nos pensées vont aux familles endeuillées et aux blessés, en espérant que ceux qui luttent pour leur vie puissent s’en sortir.

Détournement de fonds à la Caisse de sécurité sociale : quatre agents arrêtés pour une fraude massive de 2 milliards de francs CFA

Quatre agents de la Caisse de sécurité sociale (CSS) sont actuellement en détention pour des accusations graves, incluant l’association de malfaiteurs et le détournement de deniers publics. Parmi les mis en cause figurent T. Bob, un comptable, et M. Sow, caissier, tous deux ayant officié à l’agence de Wiltord avant que T. Bob ne soit transféré à l’agence du Plateau en début d’année 2024.

L’affaire a pris une nouvelle tournure après l’interpellation de deux chefs d’agences, K. Fall, responsable de l’agence Wiltord, et M. Mbodj, chef de l’agence du Plateau. Ces arrestations font suite à une plainte déposée par la secrétaire générale de la CSS, O. Tine. Selon les informations rapportées par le journal Libération, O. Tine a révélé aux enquêteurs que T. Bob n’aurait pu orchestrer cette fraude massive sans la complicité directe de ses supérieurs hiérarchiques.

Les investigations ont mis en lumière que des chèques émis par l’entreprise Holding Bob, dont T. Bob est l’administrateur, ont été signés par K. Fall. Certains de ces chèques comportaient des montants largement supérieurs aux plafonds autorisés, renforçant les soupçons de malversation. O. Tine a également exprimé ses doutes quant à l’intégrité de M. Mbodj, qui aurait, selon elle, adopté les mêmes pratiques douteuses que K. Fall après l’arrivée de T. Bob à l’agence du Plateau.

Le préjudice initial était estimé à 1,8 milliard de francs CFA. Cependant, grâce à ce mode opératoire, les agents incriminés ont réussi à détourner un montant total de 2 milliards de francs CFA, une somme colossale qui a été soustraite des comptes bancaires des agences de Wiltord et Plateau. Cette fraude a été découverte lorsque la Section de recherches (SR) a mis au jour plusieurs transactions suspectes, dont un chèque de 15,6 millions de francs CFA émis au nom de la société « Promise », une entité qui n’a pourtant aucun dossier à la CSS.

L’enquête se poursuit et la justice devrait bientôt se prononcer sur le sort des agents arrêtés, dont l’implication dans cette affaire semble de plus en plus évidente. Cette situation met en lumière les failles dans le système de contrôle interne de la CSS, et appelle à une révision urgente des procédures pour éviter de tels détournements à l’avenir.

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES : Moussa Bala Fofana avertit, le syndicat maintient son mot d’ordre

La tension continue de monter entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales, alors que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, a pris position face à la grève en cours. Lors d’une récente déclaration, le ministre a clairement exposé les limites du gouvernement concernant les revendications financières des grévistes, tout en appelant à une gestion plus rationnelle des ressources au niveau municipal.

La tension continue de monter entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales, alors que le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Balla Moussa Fofana, a pris position face à la grève en cours. Lors d’une récente déclaration, le ministre a clairement exposé les limites du gouvernement concernant les revendications financières des grévistes, tout en appelant à une gestion plus rationnelle des ressources au niveau municipal.
« Nous voulons trouver des solutions, mais en nous conformant à la loi et aux possibilités qui s’offrent à tous les acteurs. Nous ne pouvons pas assurer de donner 61 milliards pour les travailleurs. Ceci n’est pas conforme à la marche des collectivités territoriales », a déclaré le ministre.
En outre, il a exhorté les maires à rationaliser les budgets municipaux, soulignant l’importance d’une gestion financière responsable pour éviter d’exacerber les tensions sociales au sein des collectivités.
Le ministre a également mis en garde certains agents des collectivités qui, selon lui, ne sont pas des fonctionnaires et n’ont donc pas le droit de participer à la grève. Il a demandé à ces travailleurs de retourner à leur poste, rappelant leur devoir de poursuivre leur mission de service public.
Balla Moussa Fofana a réitéré son engagement à soutenir les maires dans la gestion du capital humain et à garantir que les fonctionnaires reçoivent leurs indemnités. Cependant, il a dénoncé la participation de non-fonctionnaires à ce mouvement de grève, y voyant une violation du principe d’équité dans la fonction publique.
En réponse, le syndicat des travailleurs des collectivités territoriales, représenté par son secrétaire général, Ndiaga Diop, a fermement contesté la position du ministre. Le syndicat accuse Balla Moussa Fofana de ne pas maîtriser les dossiers et de ne pas prendre en compte l’importance de leur revendication pour la revalorisation des salaires, un engagement pris par l’ancien président Macky Sall.
« Il fait dans la menace. Nous allons continuer notre grève notamment sur la revalorisation des salaires qui avait été décidée par l’ancien président Macky Sall pour les agents du secteur public », a déclaré Ndiaga Diop.
Il a également rappelé que les agents des collectivités territoriales sont un démembrement de l’État et que la loi leur garantit les mêmes avantages que ceux des agents centraux. Le syndicat compte plus de 5000 agents à régulariser et prévoit de maintenir la pression sur le gouvernement pour obtenir satisfaction.
Malgré les avertissements du ministre, le syndicat a décidé de ne pas lever son mot d’ordre de grève. Ils estiment que le ministre aurait dû calmer le jeu plutôt que de durcir le ton. Un point de presse est prévu pour ce vendredi, où les représentants syndicaux reviendront en détail sur leurs revendications et sur les prochaines étapes de leur mouvement.
La situation reste donc tendue, avec un risque accru de voir les grèves se prolonger si aucun terrain d’entente n’est trouvé entre les deux parties. Le bras de fer entre le ministère et les travailleurs des collectivités territoriales semble loin d’être terminé, avec des implications potentielles sur la gestion quotidienne des municipalités et des services publics locaux.

Magal de Touba : Le ministre du commerce rassure sur l’approvisionnement en denrées et annonce des projets pour l’autosuffisance alimentaire

À l’approche du grand Magal de Touba, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a effectué une visite de terrain à Touba pour évaluer l’approvisionnement en denrées alimentaires et les prix pratiqués sur le marché. Cette visite, réalisée une semaine avant l’événement, a permis au ministre de rencontrer divers acteurs du marché, des grossistes aux détaillants, afin de s’assurer que les besoins des pèlerins seraient satisfaits.

Au terme de sa tournée, Serigne Guèye Diop a rassuré les populations que le marché de Touba est suffisamment approvisionné en denrées alimentaires, en particulier en produits périssables tels que la pomme de terre, l’oignon, ainsi que d’autres fruits et légumes. Il a souligné que la priorité a été donnée à la production locale, ce qui a permis de maintenir les prix à un niveau bas, notamment le sac d’oignon qui se vend actuellement entre 8 000 et 8 500 F CFA. « On n’a jamais eu ce type de prix depuis longtemps », a-t-il affirmé avec satisfaction.
Concernant les produits non périssables comme l’huile, le sucre et le riz, le ministre a également rassuré que les quantités disponibles sont largement suffisantes pour couvrir la demande pendant le Magal. Il a exprimé sa gratitude envers l’Agence de régulation des marchés (ARM) et tous les services de l’État qui ont contribué à cet effort d’approvisionnement.
Au-delà de la gestion des besoins immédiats du Magal, Serigne Guèye Diop a évoqué une vision à long terme pour la ville sainte de Touba. Il a souligné l’importance pour Touba de devenir autonome en matière de production de denrées alimentaires. « Ce n’est pas normal que la deuxième ville du Sénégal n’ait pas une zone industrielle », a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement envisage de collaborer avec les autorités religieuses pour créer des zones industrielles et agropoles à Touba. L’objectif est de permettre à la ville de produire localement des produits de base comme la tomate et l’oignon, réduisant ainsi la dépendance aux importations.
Le ministre a également souligné l’importance économique du Magal, un événement qui génère entre 250 et 300 milliards F CFA de consommation chaque année. Cette dynamique économique, selon lui, doit être soutenue par des infrastructures adéquates et une production locale renforcée, pour que Touba puisse pleinement bénéficier des retombées économiques de cet événement religieux majeur.
La visite de Serigne Guèye Diop à Touba avant le Magal démontre l’engagement du gouvernement à assurer que la ville soit bien préparée pour accueillir des millions de pèlerins. En plus de répondre aux besoins immédiats en matière de denrées alimentaires, le ministre a clairement exprimé une vision stratégique pour le développement économique de Touba, visant à renforcer son autosuffisance alimentaire et son rôle en tant que centre économique régional. Les discussions à venir avec les autorités religieuses sur la création de zones industrielles pourraient marquer le début d’une nouvelle ère de développement pour la ville sainte.

BAISSE DES DENRÉES DE PREMIER NÉCESSITÉ : Les fortes recommandations de l’UNACOIS  JAPPO à l’État

Ce mercredi, l’Union Nationale des Commerçants et Industries du Sénégal (UNACOIS JAPPO) a exprimé des recommandations fortes à l’État du Sénégal lors d’une conférence tenue à son siège à Colobane. Cette déclaration intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la baisse des denrées de première nécessité et la nécessité d’un soutien accru au secteur privé.

Ousmane Sy Ndiaye, directeur exécutif de l’UNACOIS JAPPO, a souligné l’importance du soutien de l’État au secteur privé pour renforcer l’économie nationale. Il a affirmé que le président Bassirou Diomaye Faye place de grands espoirs dans le développement d’une relation de confiance entre l’État et le secteur privé, en particulier pour la création d’emplois pour les jeunes, un défi majeur du mandat présidentiel.

Selon M. Sy Ndiaye, les trois priorités de l’UNACOIS sont :
Relance du dialogue Public-Privé (DPP)
: Encourager un dialogue constructif entre les secteurs public et privé pour favoriser un environnement économique stable.
Réduction des contraintes fiscales : Aborder la pression fiscale élevée qui freine le développement économique.
Accès aux opportunités de financement et formation : Améliorer l’accès aux financements bancaires et à la formation pour les entrepreneurs et les entreprises.

L’UNACOIS JAPPO appelle également à une révision urgente de la politique fiscale pour encourager le développement d’un tissu économique dynamique et résilient. M. Sy Ndiaye a exprimé des préoccupations concernant la collecte d’impôts, qui, selon lui, ne favorise pas suffisamment l’émergence d’un tissu économique solide.
La modernisation du secteur du commerce traditionnel est également une priorité. Le commerce représente la branche d’activité la plus répandue au Sénégal, avec un taux de 52,1 % selon le rapport de RGE de 2016.
Concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, l’UNACOIS se félicite des récentes mesures de réduction des prix du riz et du sucre. Grâce aux efforts des membres importateurs, le prix de la tonne de riz est passé de 375 000 F CFA à 360 000 F CFA, tandis que le sucre connaît également une baisse similaire. L’UNACOIS JAPPO a exprimé son souhait de voir ces tendances se poursuivre et a annoncé son intention d’examiner d’autres possibilités de réduction des prix pour d’autres produits essentiels.
L’UNACOIS JAPPO reste ferme sur ses exigences pour une meilleure gestion des prix et un soutien accru au secteur privé. L’organisation espère que ses recommandations seront prises en compte pour améliorer la situation économique du pays et garantir un accès abordable aux produits de première nécessité.


Fatoumata BA

THIÈS – APRÈS AVOIR POIGNARDÉ À MORT UN JAKARTAMAN : Un agresseur est lynché puis brûlé à mort

Ce jeudi matin, la cité Ousmane Ngom à Thiès a été le théâtre d’une tragédie qui a coûté la vie à deux personnes. L’incident, survenu près de la station Shell, non loin de la gare routière, a débuté par une agression suivie de représailles sanglantes.


Aux alentours de 6 heures du matin, les sapeurs-pompiers ont alerté les autorités sur le meurtre d’une personne, victime d’une attaque. Lorsque les policiers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé le corps de la victime, sans signe de vie.


L’agresseur présumé, identifié comme P. S. Dieng, a tenté de se réfugier dans une maison. Cependant, il a été poursuivi par des jeunes du quartier, en furie, qui l’ont sévèrement battu. Alors que la police mobilisait des renforts pour calmer la situation, des membres de la famille de la victime, L. Sylva, sont intervenus. Ils ont extrait P. S. Dieng de la maison et l’ont brûlé vif.


Il a été révélé que P. S. Dieng portait un bracelet électronique, suggérant qu’il était en liberté conditionnelle après une condamnation antérieure. Dans le chaos, un policier a été blessé au bras en tentant d’intervenir.
Le procureur a ordonné une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de cette violence extrême.

Les percepteurs Diomaye et Sonko vont ruiner le Sénégal

L’épée de Damoclès au-dessus de la tête des patrons de presse, tous médias confondus, et des dirigeants des PME/PMI accule les médias et le pays tout entier à la ruine.

En France, le secteur des médias – grace aux  consommateurs (60 %), à la publicité (30 %) et à l’État (10 % seulement) – ne représente que 1,2 % du PIB. Nous mettons au défi Ousmane Sonko de nous dire ce qu’il en est exactement du Sénégal au terme de sa propre investigation, qui, j’en suis sûr, l’orientera vers moins d’impôts à faire payer à la presse.

L’accroissement des recettes non fiscales permet à la presse d’être mieux soutenue par l’État – par des exonérations d’impôts notamment -, permettant aux médias de faire mieux participer les populations au développement économique et social sans que ne leur soit imposées des connaissances par en haut.

Les pays africains devraient accroître leurs recettes non fiscales. Des politiques sur mesure peuvent permettre d’optimiser les recettes provenant des revenus du patrimoine de l’État, de l’activité industrielle et commerciale de l’État, les rémunérations des

services publics et les emprunts de l’État.

«En 2021, les recettes non fiscales du Botswana représentaient 16,7 % du PIB et elles étaient supérieures à la moyenne [de] 33 pays africains (5.8 % du PIB).»

Source : OCDE/ATAF/CUA(2023)

Souvent cité en exemple par la Fondation Mo Ibrahim pour sa bonne gouvernance, le Botswana est une démocratie parlementaire stable. Selon Reporter sans frontières (RSF), «après la détérioration alarmante de la liberté de la presse sous l’ancien président Ian Khama – au pouvoir du 1er avril 2008 au 31 mars 2018 -, la situation s’est nettement améliorée depuis [son départ]».

De retour de Kigali où il se serait invité pour assister à la énième prestation de serment de Paul Kagamé, Ousmane Sonko, s’est fait remarquer par un crochet au Mali où le pouvoir militaire a suspendu, depuis avril 2024, les activités des partis politiques et interdit aux médias de traiter l’actualité politique. Entre le modèle botswanais et le contre-modèle du voisin malien, le choix du patron du gouvernement du Sénégal n’enchante pas une presse qui sort à peine d’une journée noire sans gazettes. Sans entrée d’argent en dépit d’une pression fiscale irrationnelle.A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°250 – du 16/08/2024

🔴 POUR NE PAS REJOINDRE LA « FOURNAISE » DE TAMBA : UN DES MAGISTRATS AFFECTÉS COMMANDE UN « XËLWË »
🔴 DOUBLE DRAME À THIÈS : UN AGRESSEUR BRÛLÉ VIF APRÈS UN MEURTRE

🔴 RÉVÉLÉ À LA COUPE DU MONDE U19 2019 AVEC LE CANADA : ABDOU KARIM MANÉ RÊVE DE PORTER LE MAILLOT DU SÉNÉGAL
🔴 MERCATO : DEUX SÉNÉGALAIS DU PROMU OSLO ACADEMY TRANSFÉRÉS EN NORVÈGE

Accident tragique sur la route de Touba : Le bilan s’alourdit à neuf morts

Un grave accident de la route s’est produit cet après-midi, aux alentours de 16 heures, sur la route reliant Diourbel à Touba, précisément entre Khourou Mbacké et Ndoulo. La collision a impliqué un camion en provenance de Farafegni et un minicar qui revenait de Touba. Le bilan est désormais tragiquement alourdi à neuf morts, alors que plusieurs personnes sont dans un état critique.

Un grave accident de la route s’est produit cet après-midi, aux alentours de 16 heures, sur la route reliant Diourbel à Touba, précisément entre Khourou Mbacké et Ndoulo. La collision a impliqué un camion en provenance de Farafegni et un minicar qui revenait de Touba. Le bilan est désormais tragiquement alourdi à neuf morts, alors que plusieurs personnes sont dans un état critique.

Le bilan des victimes est particulièrement lourd :
Modou Diop – Chauffeur du minicar, résident à Médinatoul, Diourbel.
Djiny Sylla – Homme.
Koty Thiam.
Aby Seck Thiam.
Fatou Diouf – Professeur d’EPS.
Fatou Diallo – Maman de Fatou Diouf.
Mariama Fall.
Marietou Sylla.

Six personnes sont décédées sur le coup, tandis que deux autres ont perdu la vie à l’hôpital Heinrich Lubke de Diourbel, où les blessés ont été évacués.
La nouvelle de l’accident a suscité une vive émotion dans la communauté. Un appel urgent au don de sang a été lancé pour faire face à l’afflux de blessés. L’hôpital régional Heinrich Lubke est actuellement envahi par des personnes venant de différentes régions pour répondre à cet appel vital. Les familles des victimes sont également en train de se préparer pour les formalités d’identification et la récupération des corps.
Quatre blessés graves sont pris en charge à l’hôpital régional de Diourbel, tandis que deux autres sont soignés à l’hôpital de Djanatou à Touba. Les deux bébés qui accompagnaient leurs mères sont sains et saufs, tandis que leurs mères reçoivent des soins intensifs.
Les autorités locales se sont rapidement rendues sur les lieux de l’accident pour apporter leur soutien et entamer les premières démarches. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes précises de l’accident et attribuer les responsabilités. Les autorités mettent tout en œuvre pour clarifier les circonstances de l’accident et éviter de telles tragédies à l’avenir.
Cet accident tragique met en lumière les graves problèmes de sécurité routière qui touchent le Sénégal. Les routes, souvent congestionnées et mal entretenues, deviennent des lieux de drame lorsque des mesures de sécurité adéquates ne sont pas en place. Les autorités devront intensifier les efforts pour améliorer les infrastructures routières, renforcer les contrôles de sécurité et sensibiliser les conducteurs aux dangers.
La recrudescence des accidents impliquant des gros porteurs souligne la nécessité d’une réforme urgente des normes de sécurité routière. Le renforcement des contrôles techniques pour les véhicules lourds et la formation continue des conducteurs sont essentiels pour prévenir de tels incidents.
Cet accident reste un douloureux rappel de la nécessité de réformes dans la gestion de la sécurité routière au Sénégal, ainsi qu’un appel à une prise de conscience collective pour garantir la sécurité des routes et la protection des vies humaines.


Ndeye Yacine Ndiaye
Correspondante à Diourbel

L’Intersyndicale du Port Autonome de Dakar en conflit ouvert avec Wally Diouf Bodian

L’Intersyndicale des travailleurs du Port autonome de Dakar (PAD) a lancé une offensive musclée contre le Directeur général Wally Diouf Bodian, dans un communiqué virulent publié ce jeudi. Le ton est ferme, et les accusations sont nombreuses, allant de la violation des procédures de passation des marchés à des décisions qui auraient laissé plus de 700 jeunes sénégalais au chômage.

L’un des principaux points de discorde concerne la « Mission d’audit des ressources humaines du Port autonome de Dakar et des services rattachés ». Selon l’Intersyndicale, cet audit s’est déroulé dans une totale opacité, en violation flagrante des procédures de passation des marchés, des délais impartis, ainsi que de la charte de transparence et d’éthique en matière de marchés publics. Plus encore, ils accusent Wally Diouf Bodian d’avoir utilisé cet audit comme prétexte pour licencier plus de 700 travailleurs, parmi lesquels des pères et mères de famille, les plongeant dans le chômage et l’incertitude.
Face à ce qu’ils considèrent comme des abus de pouvoir de la part du Directeur général, les syndicats ont décidé de hausser le ton. Ils sollicitent l’intervention directe du président de la République et du Premier ministre pour « mettre fin aux pratiques » de Wally Diouf Bodian. Les travailleurs du port se disent prêts à aller jusqu’au bout pour défendre leurs droits et ceux de leurs collègues.
En attendant une réaction des autorités, l’Intersyndicale ne compte pas rester les bras croisés. Elle a annoncé un plan d’action qui comprend une série de manifestations visant à exprimer leur mécontentement et à faire pression sur la direction du port. Ce plan d’action inclut une marche, un sit-in, et une grève générale, autant de mesures qui risquent de paralyser l’activité du Port autonome de Dakar, un nœud économique crucial pour le Sénégal.
Le conflit entre l’Intersyndicale et la direction du port s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes au sein de plusieurs secteurs stratégiques du pays, où les travailleurs se sentent de plus en plus marginalisés et victimes de décisions arbitraires. Ce bras de fer pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur le fonctionnement du port, mais aussi sur l’économie sénégalaise dans son ensemble, compte tenu du rôle central que joue le PAD dans les échanges commerciaux du pays.
L’Intersyndicale du Port autonome de Dakar est déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les droits des travailleurs face à ce qu’elle considère comme une gestion autoritaire et injuste de Wally Diouf Bodian. Le plan d’action annoncé pourrait marquer le début d’une crise sociale majeure si un compromis n’est pas rapidement trouvé. Les regards sont désormais tournés vers les autorités pour voir comment elles réagiront à cet appel à l’aide des travailleurs du port.

Rapprochement stratégique ou calcul politique : Macky Sall, Ousmane Sonko et le mystère d’un « deal » électoral

La scène politique sénégalaise a récemment été secouée par un rapprochement inattendu entre deux figures autrefois irréconciliables : Macky Sall, ancien président du Sénégal, et Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Ce dégel politique, survenu à quelques semaines de l’élection présidentielle, a culminé avec la promulgation d’une loi d’amnistie, la libération de plusieurs détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et finalement, l’élection de ce dernier.

Ce changement de cap, perçu comme une alliance de circonstance, a suscité des critiques au sein du camp de Macky Sall, certains allant jusqu’à l’accuser d’avoir précipité la défaite de son propre candidat, Amadou Ba. Un cadre influent de la coalition présidentielle n’a pas mâché ses mots : « Macky Sall, seul responsable de l’échec de notre candidat, doit venir faire le bilan et nous expliquer ce qu’il s’est passé ».

Cette accusation prend racine dans une observation partagée par de nombreux observateurs : durant la campagne présidentielle, Ousmane Sonko, habituellement très critique envers Macky Sall, a adopté un ton nettement moins vindicatif. Lors d’un meeting à Pire, il a même déclaré à ses partisans : « Laissez Macky Sall, c’est Amadou Ba, notre adversaire ». Cette posture a contribué à un climat de courtoisie entre les deux hommes, prolongé jusqu’à la cérémonie d’investiture, où le ton est resté résolument civilisé.

Malgré ce rapprochement apparent, le contenu exact du « deal » entre Macky Sall et Ousmane Sonko reste largement spéculatif. Toutefois, certains signes laissent entrevoir des tensions sous-jacentes. La justice sénégalaise semble s’intéresser de près à la famille de l’ancienne Première dame, Marième Faye Sall, qui aurait joué un rôle crucial dans le rapprochement entre les deux camps. Adama Faye, frère de Marième Faye Sall, a été arrêté, et leur mère a également été entendue par les enquêteurs.

En outre, Macky Sall semble avoir été marginalisé depuis son départ du pouvoir. D’après des sources fiables, il n’a pas été assigné d’agents de sécurité, une pratique pourtant habituelle pour les anciens chefs d’État sénégalais. Ce détail, anodin en apparence, pourrait témoigner d’un climat de méfiance entre l’ancien président et le nouvel exécutif.

Une contrepartie encore floue pour Macky Sall

Si ce rapprochement entre Macky Sall et Ousmane Sonko a pu aboutir à l’élection de Bassirou Diomaye Faye, la question demeure : quelle a été la réelle contrepartie pour Macky Sall ? Depuis son départ du pouvoir, l’ancien président n’est pas revenu à Dakar, une absence qui alimente les spéculations sur son avenir politique et personnel.

En conclusion, ce supposé « deal » entre Macky Sall et Ousmane Sonko soulève encore de nombreuses interrogations. S’il a permis une transition relativement pacifique, les motivations et les conséquences de cet accord demeurent floues. Dans ce contexte, l’avenir politique de Macky Sall reste incertain, et les tensions entre l’ancien et le nouveau régime pourraient se manifester plus ouvertement dans les mois à venir.

Accident Tragique entre Ndoulo et Khourou Mbacké : six morts et plusieurs blessés dans une collision

Un grave accident s’est produit entre Ndoulo et Khourou Mbacké, sur le tronçon reliant Diourbel à Mbacké. Un minicar en provenance de Touba, transportant des membres d’une même famille résidant à Diourbel qui s’étaient rendus à Darou Marnane le matin pour assister à une cérémonie de deuil, a été percuté par un camion circulant en sens inverse. Selon un membre du regroupement des transporteurs de Touba, l’accident a fait six morts, toutes des femmes, dont une mère et sa fille, ainsi que le chauffeur du minicar. De nombreux blessés ont déjà été évacués. Affaire à suivre…

Analyse des données sur la prévalence du VIH/SIDA chez les jeunes filles au Sénégal : réalité vs rumeurs

Récemment, une information alarmante a circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que plus de 22 000 filles âgées de 15 ans et plus sont atteintes du VIH/SIDA au Sénégal. Cette donnée, relayée par Pulse via son compte TikTok, a rapidement enflammé la toile et a été massivement partagée sur Facebook. Face à cette situation, le site d’information Seneweb a décidé de vérifier l’exactitude de ces chiffres en contactant des spécialistes du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Contrairement aux chiffres avancés par Pulse, les données officielles fournies par le Dr Karim Diop, secrétaire général du Centre régional de recherche et de formation à la prise en charge clinique de Fann (Crcf), montrent une réalité bien différente. Le Sénégal est classé parmi les pays à basse prévalence du VIH/SIDA, une distinction qui le démarque non seulement des autres pays de la sous-région, mais aussi de l’ensemble du continent africain.

Selon les dernières estimations de l’ONUSIDA via le logiciel Spectrum, la prévalence du VIH au Sénégal est estimée à 0,3 %. Rapporté à une population de plus de 18 millions de personnes, cela représenterait environ 41 584 personnes vivant avec le VIH/SIDA à travers le pays. Ces chiffres sont bien en deçà des 22 000 cas de jeunes filles atteintes évoqués par les rumeurs.

Le Dr Karim Diop a également souligné un aspect important de l’épidémie au Sénégal : sa tendance à se féminiser. En effet, le VIH/SIDA touche principalement les populations sexuellement actives, c’est-à-dire les personnes âgées de plus de 15 ans. Le nombre de femmes de plus de 15 ans vivant avec le VIH/SIDA est estimé à 19 024, tandis que celui des hommes dans la même tranche d’âge est de 18 931.

Cependant, il est crucial de mettre en perspective ces chiffres. Le Dr Diop rappelle qu’il faut considérer les valeurs relatives plutôt que les valeurs absolues, car ces chiffres représentent un cumul des cas existants, c’est-à-dire le nombre total de personnes vivant avec le VIH/SIDA, et non des nouvelles infections.

Cette affaire met en lumière l’importance de la vérification des sources d’information, surtout lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que la santé publique. Bien que le Sénégal soit effectivement confronté à une féminisation de l’épidémie de VIH/SIDA, les données officielles montrent que le nombre de jeunes filles touchées est bien inférieur aux chiffres alarmants relayés sur les réseaux sociaux.

Il est essentiel de continuer à sensibiliser la population et à renforcer les programmes de prévention et de prise en charge pour maintenir la basse prévalence du VIH/SIDA au Sénégal. En attendant, il est impératif de ne pas se laisser emporter par des chiffres non vérifiés et de toujours se référer aux données officielles pour obtenir une image précise de la situation.

Préparatifs du Grand Magal de Touba : Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur, appelle à l’anticipation et à la vigilance

En amont du Grand Magal de Touba, événement religieux majeur au Sénégal, Serigne Ousmane Mbacké, coordonnateur de l’organisation, a tenu un discours empreint de réalisme et de vigilance. Connu pour sa rigueur, le chef religieux a souligné l’importance de commencer les préparatifs bien avant les délais habituels, rappelant que le Magal ne peut se préparer en seulement deux ou trois mois. « Il reste beaucoup à faire », a-t-il martelé, ajoutant que l’engagement du gouvernement est un signe d’espoir, mais ne suffit pas à lui seul pour garantir le succès de l’événement.

Lors d’un face-à-face avec la presse organisé par Serigne Cheikh Abdou Lahad Mbacké Gaïndé Fatma, président de la commission Culture et Communication du Grand Magal, Serigne Ousmane Mbacké n’a pas hésité à pointer du doigt les défis encore à relever. Concernant la vidange des fosses sceptiques, il a exprimé ses doutes sur la capacité du dispositif actuel à répondre à la demande. « Jamais le dispositif en place n’a satisfait la demande », a-t-il affirmé, rappelant que le nombre de camions disponibles cette année est passé de 50 à 27. Malgré l’espoir d’une amélioration, il reste réaliste : « Même 100 véhicules qui fonctionnent matin et soir ne suffiraient pas. »

Sur la question cruciale de l’accès à l’eau potable, Serigne Ousmane Mbacké a cependant noté des progrès notables. Avec dix camions citernes ayant déjà effectué 256 rotations pour distribuer de l’eau gratuitement aux populations nécessiteuses, il reconnaît une avancée inédite. Toutefois, il a exhorté les populations à prendre des précautions en stockant de l’eau, rappelant son importance vitale.

Enfin, il a mis en lumière l’état préoccupant des routes de Touba, dont plusieurs sont devenues impraticables. « Plusieurs routes sont devenues impraticables. Cela fait assez longtemps que Ageroute n’a pas effectué de travaux dans la cité », a-t-il déploré, craignant une aggravation de la situation en cas de pluies. Pour lui, ces incertitudes ajoutent une couche de complexité aux préparatifs.

Le discours de Serigne Ousmane Mbacké, appuyé par la présence de l’ensemble des présidents de commissions, met en exergue les défis persistants dans l’organisation du Grand Magal de Touba, tout en appelant à une mobilisation accrue pour anticiper les imprévus.

Crise à l’ONAS : Retour sur les événements entourant le limogeage de Cheikh Dieng et la mystérieuse absence d’Ahmadou Bamba Fall

L’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) traverse une période tumultueuse depuis le limogeage soudain de son Directeur Général, Cheikh Dieng. Ce départ, qui a laissé l’institution dans une incertitude palpable, a été suivi d’une série d’événements qui continuent d’alimenter la controverse. En effet, l’absence inexpliquée d’Ahmadou Bamba Fall, Directeur Administratif et Financier (DAF) de l’ONAS, a semé davantage le trouble au sein de l’organisme.

Le départ de Cheikh Dieng de ses fonctions a été un choc pour les employés de l’ONAS, d’autant plus que les circonstances entourant son limogeage restent floues. Quelques jours après ce remaniement, l’absence de son cousin et DAF, Ahmadou Bamba Fall, a alimenté de nombreuses rumeurs. Selon des informations obtenues par SeneNews, Fall aurait quitté le territoire sénégalais dans la foulée, traversant la frontière nord par voie terrestre avant de s’envoler pour le Maroc via la Mauritanie.

Ce départ précipité, coïncidant avec l’installation du nouveau Directeur Général, Séni Diène, a soulevé des suspicions. L’absence de Fall lors de la cérémonie d’installation a été particulièrement remarquée et a conduit à des spéculations sur ses motivations réelles.

L’ONAS, en pleine transition, se retrouve dans une situation délicate. La nouvelle direction, en quête de stabilité pour poursuivre les projets en cours, se trouve entravée par l’absence d’informations cruciales détenues par le DAF. Cette situation a suscité des inquiétudes au sein de l’institution, d’autant plus que les autorités envisagent la possibilité de lancer un mandat d’arrêt international si la situation ne se résout pas rapidement.

Face à l’escalade médiatique, les proches d’Ahmadou Bamba Fall ont pris la parole pour défendre sa réputation. Selon eux, le DAF n’a pas fui le pays, mais se trouve actuellement au Maroc pour accomplir un pèlerinage (ziara) au mausolée de Cheikh Ahmed Tidiane à Fès. Ils expliquent qu’il s’agit d’un voyage à l’invitation d’organisations religieuses dédiées à la promotion des enseignements islamiques.

Ces proches dénoncent les rumeurs qui, selon eux, cherchent à ternir l’image d’un fonctionnaire dévoué. Ils rappellent que Fall a joué un rôle déterminant au sein de l’ONAS, notamment à travers ses contributions discrètes au développement des daaras et à la lutte contre les inondations, grâce à des mesures anticipées prises en 2023.

Malgré les spéculations, Ahmadou Bamba Fall a affirmé qu’il est prêt à reprendre ses fonctions dès son retour au Sénégal. En attendant, il a mandaté ses avocats et un huissier pour initier des poursuites judiciaires contre ceux qui l’accusent à tort. La situation reste donc en suspens, avec un organisme public en quête de stabilité et un responsable financier déterminé à défendre son honneur.

L’issue de cette crise sera déterminante pour l’avenir de l’ONAS, une institution essentielle pour le bien-être des Sénégalais, notamment en matière de gestion des eaux usées et de prévention des inondations. En attendant, l’attention reste focalisée sur le retour d’Ahmadou Bamba Fall et les clarifications qu’il apportera.

Macky Sall face aux accusations de scandales fonciers : L’ancien président se défend et se dit serein

Depuis la fin de son mandat, Macky Sall, président sortant du Sénégal, se trouve au centre d’une tempête médiatique autour de sa gestion foncière. Les nouvelles autorités, soucieuses de faire la lumière sur les litiges fonciers, ont ordonné la suspension des demandes de baux et l’arrêt des chantiers dans plusieurs zones sensibles du pays, notamment à Dakar, M’bour, Thiès et Saint-Louis. Ces actions visent à résoudre les scandales qui ont marqué la gouvernance foncière du pays sous Macky Sall, mais l’ancien chef d’État affirme qu’il n’a rien à se reprocher.

Selon des informations de Confidentiel Dakar, Macky Sall aurait exprimé à ses proches sa confiance dans la légitimité de ses actions, déclarant qu’il a toujours agi dans les limites de ses prérogatives en tant que président de la République. Il aurait insisté sur le fait que les procédures d’attribution des terrains, en particulier dans la zone de l’aéroport de Dakar, ont été menées dans les règles de l’art, sous la supervision des services compétents.

« Je n’ai rien à me reprocher », aurait-il confié à certains de ses proches bénéficiaires des terrains. Il a également déclaré qu’il n’avait tiré aucun bénéfice économique personnel de ces attributions foncières et qu’il ne cherche aucune protection, convaincu de l’intégrité de sa gestion.

Malgré ces assurances, les nouvelles autorités semblent déterminées à mener des enquêtes approfondies pour éclaircir les nombreuses zones d’ombre entourant la gestion foncière de l’ancien régime. La suspension des demandes de baux dans les zones littorales sensibles montre la volonté de l’État sénégalais de reprendre en main une situation devenue incontrôlable sous la présidence de Macky Sall.

Cependant, cette position de l’ancien président, qui affirme avoir agi en toute transparence, pourrait compliquer les efforts des nouvelles autorités pour ramener la confiance au sein de la population, qui reste divisée sur la question. Le dossier foncier pourrait bien rester une épine dans le pied du nouveau gouvernement, alors qu’il tente de mettre en œuvre des réformes et de restaurer la confiance dans les institutions sénégalaises.

Ainsi, tandis que Macky Sall se lave à grande eau, le débat sur la gestion foncière sénégalaise reste ouvert, avec des enjeux importants pour l’avenir de la gouvernance du pays. Les semaines et mois à venir seront cruciaux pour déterminer si ces scandales marqueront un tournant dans la gestion des affaires publiques au Sénégal, ou si, comme le soutient l’ancien président, ils ne sont que des tempêtes dans un verre d’eau.

Crise de la Presse au Sénégal : Un Environnement Hostile Sous Pression Fiscale ( Thierno Bocoum )

Tous les médias, publics et privés,  ont une mission de service public. Ils exercent une fonction de veille,  de facilitation du débat public, de consolidation de la démocratie,  d’éducation, d’information,  de divertissement,  etc.  

Nos gouvernants actuels le savent certainement,  mais ils ne parviennent pas à se départir de leurs réflexes d’inspecteurs des impôts.  Or le bon réflexe, c’est de créer d’abord un environnement favorable à la viabilité des Médias. Alors seulement, on pourra parler d’impôts. 

Cet environnement est vicié par un État mauvais payeur mais exigeant face à ses débiteurs.  
Les conventions de certains médias avec des structures de l’Etat ont été arrêtées et les autorités actuelles refusent de payer les montants dus à certains médias et le verse dans l’énorme dette qu’elles doivent aux entreprises.  

Parallèlement, le paiement des impôts est exigé avec des ATD ( L’Avis à Tiers Détenteur) sans tenir compte de l’environnement global des entreprises de presse qui traversent une crise sans précédent.  

Sur les 40 milliards de FCFA de dettes fiscales des entreprises de presse, 33 milliards sont dus par la RTS, Le Soleil et l’APS. Ces médias publics doivent à l’Etat plus de 75% de la dette fiscale des médias. Et pourtant ils bénéficient de tous les privilèges de l’Etat par comparaison aux médias privés.  

Ils sont financés par l’argent public et ont un avantage sur les conventions et les publicités. Malgré cela, ces médias sont en difficulté compte tenu de l’environnement de leur évolution.   

Il est important de trouver des solutions pour redresser le secteur de la presse.  
Ne penser qu’au paiement de l’impôt en grevant les maigres avoirs des entreprises de presse ne peut être une solution viable.  

Oui pour le paiement de l’impôt mais dans le cadre d’une démarche d’accompagnement des entreprises de presse. 

Un accompagnement qui doit sauvegarder les intérêts des travailleurs des médias ainsi que la viabilité des entreprises de presse.  

Que l’Etat s’oriente sur les véritables problèmes d’un secteur dont le rôle de service public sans contrepartie financière de l’Etat est connu de tous.  

Une bonne santé de la presse est le baromètre d’une démocratie viable.  

En Australie, une loi a été votée pour obliger les géants de la tech à payer les médias et ainsi les aider à surmonter les difficultés du secteur.  

En 2023, le ministère de la Culture de la France a versé 22,7 M€ à 374 titres de journaux dans le cadre des aides au pluralisme soit plus de 14 milliards de FCFA.  
Ces aides « visent à garantir la diversité des médias, essentielle à un paysage médiatique libre et indépendant, constitué d’opinions et d’idées diverses. » 

En Côte d’Ivoire, c’est en tout 1,588 milliard de F CFA que l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM) a octroyé en appui au titre de 2023 à plusieurs acteurs et entreprises des médias.  

 Au Sénégal, on met en demeure les médias et on bloque leurs comptes. 

Tout porte à croire que cette pression fiscale accompagnée de mesures coercitives ne vise en réalité qu’à  précipiter la chute de certains médias qui sont accusés d’avoir contribué à freiner un certain « projet » qui n’existe que de nom.  

Une campagne de propagande sur les réseaux sociaux est organisée pour ne réduire le problème des médias qu’à une question de paiement d’impôt.  

Si ce n’était que cela, pourquoi la rts, le soleil et l’aps qui bénéficient des privilèges de l’Etat se retrouvent dans des difficultés de paiements d’impôts ?  

Une politique de pensée unique et de règlement de comptes s’installe de plus en plus dans notre pays.  

Il est temps que tous les démocrates se donnent la main pour stopper le projet de liquidation de la liberté d’expression en général, de la liberté de la presse en particulier  et du choix de la diversité. 

La journée sans presse de ce mardi 13 Août est une tâche noire pour la démocratie sénégalaise.  

Cette presse combattue et malmenée a le droit de se battre avec les moyens dont elle dispose.  

Soutien totale à la presse sénégalaise ! 

NB : Je mets en illustration un de mes posts en date du 4 mars 2021, montrant mon attachement indéfectible à la liberté de la presse. 

Thierno Bocoum 
Président AGIR

Drame à la cité Ousmane Ngom : Un agresseur présumé tué et brûlé vif après avoir poignardé un conducteur de Jakarta

Un drame d’une rare violence s’est déroulé tôt ce matin, vers 6 heures, à la cité Ousmane Ngom. Un homme répondant au nom d’Alfred, récemment sorti de prison et circulant avec un bracelet électronique, est accusé d’avoir mortellement poignardé Laurent Sylva, un conducteur de Jakarta. La victime, qui revenait d’une soirée dansante, a été agressée pour des raisons encore inconnues.

La situation a rapidement dégénéré lorsqu’Alfred, l’agresseur présumé, a été rattrapé par une foule en colère. Des individus non encore identifiés l’ont alors lynché, avant de le brûler vif à l’aide de pneus. La brutalité de cet acte a suscité l’émoi au sein de la communauté, choquée par la tournure des événements.

Le corps de Laurent Sylva a été transporté à la morgue de l’hôpital de Thiès pour autopsie. Les forces de l’ordre, alertées par les habitants, se sont rapidement déployées sur les lieux du drame pour procéder aux constatations d’usage. Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de cette double tragédie.

Ce drame souligne la tension palpable au sein de certaines communautés, où la justice populaire, souvent expéditive, peut se substituer aux institutions. Les autorités appellent au calme et à la coopération pour que les responsables soient identifiés et traduits en justice conformément à la loi.

Le Président Bassirou Diomaye Faye annoncé en visite d’État en Chine avant le quatrième Sommet du Forum Sino-Africain

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, se rendra en Chine les 3 et 4 septembre 2024 pour une visite d’État, selon un communiqué officiel publié après la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette visite se déroulera en prélude au quatrième sommet du Forum de coopération sino-africain, prévu pour les 5 et 6 septembre 2024.

Cette visite d’État marque une étape importante dans les relations diplomatiques entre le Sénégal et la République populaire de Chine. Elle survient dans un contexte de renforcement des liens entre la Chine et les pays africains, un sujet qui sera au cœur des discussions lors du sommet de Beijing. Ce sommet réunira plusieurs chefs d’État africains et chinois pour discuter des enjeux économiques, politiques et stratégiques qui lient les deux continents.

Le communiqué du Conseil des ministres précise que cette visite de haut niveau permettra au Président Faye de consolider les relations bilatérales avec la Chine, tout en préparant le terrain pour les discussions multilatérales à venir. L’agenda précis du Président durant son séjour en Chine n’a pas encore été détaillé, mais il est attendu qu’il rencontre son homologue chinois et d’autres hauts responsables du gouvernement chinois.

Ce déplacement en Chine s’inscrit dans une série de visites diplomatiques que le Président Faye a effectuées ces derniers mois, visant à renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale et à attirer davantage d’investissements étrangers dans le pays.

La participation du Sénégal au Forum de coopération sino-africain est perçue comme une opportunité stratégique pour le pays de renforcer ses partenariats économiques et de développer de nouvelles collaborations dans divers secteurs, notamment les infrastructures, l’énergie, et les technologies.

La coopération sino-africaine est depuis longtemps un pilier des relations internationales pour de nombreux pays africains, et le Sénégal ne fait pas exception. La visite d’État du Président Faye pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement du pays, en ligne avec les objectifs de développement national.

En attendant, les préparatifs pour cette visite d’État sont en cours, et l’attention se tourne désormais vers le sommet du Forum de coopération sino-africain, où des annonces significatives pourraient être faites concernant l’avenir des relations sino-africaines.

Rapport sur le domaine public maritime à Dakar : 18 chantiers sur 81 autorisés à poursuivre les travaux

La Commission ad hoc chargée de la vérification des titres et occupations des anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la Région de Dakar a remis son rapport d’étude au Président de la République ce mardi. Ce document fait état d’une situation préoccupante concernant les constructions sur le littoral de Dakar.

Selon la revue quotidienne Confidential Dakar, sur les 81 chantiers examinés, seuls 18 ont été jugés conformes aux normes en vigueur, ce qui leur permet de continuer les travaux. Les 63 autres chantiers, en revanche, sont dans une situation critique. La plupart de ces édifices, dont certains ont été érigés sans aucune autorisation de construire, risquent d’être démolis. Cette éventualité met en lumière les nombreuses irrégularités qui entourent l’occupation du domaine public maritime à Dakar.

Le rapport souligne également le rôle central du secrétaire général du gouvernement, qui devra continuer à piloter ce dossier sensible. La Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) sera mobilisée pour rétablir l’ordre sur le littoral, avec un mandat clair : faire respecter la réglementation et, si nécessaire, procéder à la démolition des constructions illégales.

Cependant, la commission a admis ne pas avoir eu suffisamment de temps pour examiner en détail les anciennes constructions sur certains sites emblématiques, tels que ceux de l’Hôtel Terrou Bi, Azalaï et Radisson. Ces édifices, qui restent en place malgré les nouvelles régulations, continuent de susciter des débats sur leur légitimité à occuper le domaine public maritime.

Ce rapport met en exergue les défis auxquels est confrontée la gestion du littoral à Dakar, un enjeu crucial tant sur le plan environnemental que sur celui du développement urbain. Le gouvernement semble déterminé à restaurer l’ordre, mais la mise en œuvre de ces décisions pourrait s’avérer délicate face aux intérêts en jeu.

Libération d’Adama Faye : Une décision du Procureur de la République

Adama Faye a été libéré peu avant 2 heures du matin, suite à une décision du Procureur de la République. Cette libération fait suite à une enquête approfondie sur une affaire foncière où Faye était soupçonné de possession illégale de terrain.

Les services du cadastre ont joué un rôle crucial dans cette affaire en confirmant que le terrain en question n’était pas la propriété de l’État, mais bien celle d’Adama Faye. De plus, il a été vérifié que Faye avait suivi toutes les procédures nécessaires en demandant une autorisation de morcellement en bonne et due forme.

Face à ces preuves, les enquêteurs ont décidé de libérer Faye, en lui demandant de retourner chez lui tout en restant disponible pour toute nouvelle convocation. Cette affaire met en lumière l’importance de la vérification des titres fonciers et des procédures administratives en matière de propriété.

Prévisions météorologiques : Orages et pluies intenses sur l’intégralité du territoire à partir de…

Le Groupe de travail pluridisciplinaire (GTP) a alerté sur la survenue d’orages et de pluies intenses prévues pour l’ensemble du territoire sénégalais, à partir de ce mercredi 17 août jusqu’au vendredi 19 août 2024. Cette annonce est faite dans le cadre du dernier bulletin décennal agro-météorologique publié par le GTP.

Les prévisions indiquent que des phénomènes pluvio-orageux d’intensité variable affecteront toutes les régions du pays au cours de cette période. L’atmosphère sera globalement humide, marquant une période de conditions météorologiques instables.

Les régions du sud et du centre-sud, en particulier Fatick, Kaolack et Kaffrine, sont attendues pour les épisodes pluvieux les plus intenses. Les habitants de ces zones doivent se préparer à de fortes précipitations et à des conditions météorologiques potentiellement perturbatrices.

Le GTP, une entité composée d’agents de divers secteurs de l’État tels que l’agriculture, l’élevage, le Commissariat à la sécurité alimentaire, le Centre de suivi écologique et l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM), est responsable de la rédaction de ce bulletin. Ce groupe de travail s’appuie sur les contributions scientifiques des différentes institutions pour fournir des prévisions météorologiques fiables.

Les autorités locales et les populations sont donc invitées à prendre les précautions nécessaires pour faire face aux conditions climatiques prévues.

Le Premier ministre appelle à une analyse approfondie des déviances sur le domaine public maritime

Le Premier ministre a récemment présenté les conclusions et recommandations du rapport de la Commission Ad hoc, chargée d’évaluer l’occupation du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. Ce rapport, remis au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, met en lumière plusieurs déviances préoccupantes dans l’utilisation de ces espaces publics.

Lors de sa présentation, le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’une analyse approfondie des causes de ces déviances. Cette démarche vise à mieux comprendre les enjeux sous-jacents et à élaborer des solutions adaptées pour réguler et gérer efficacement ces espaces maritimes.

En parallèle, le Premier ministre a informé le Conseil de la finalisation de deux rapports importants préparés par le Comité technique chargé de la situation foncière dans plusieurs zones. Le premier rapport concerne les lotissements « BOA », « Hangars des Pèlerins », « Recasement 2 », ainsi que les zones « Eogen 1 et 2 » à Dakar. Le second rapport traite du lotissement « Mbour 4 » et du plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès.

Ces démarches visent à résoudre les problèmes fonciers et à garantir une gestion transparente et efficace des terres et des espaces publics au Sénégal.

UCAD : Journée de commémoration en mémoire de l’étudiant Bassirou Faye

Le 14 août 2024, le collectif des amicales des étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a organisé une journée de prière et de récital du Coran au pavillon A, en mémoire de Bassirou Faye. Décédé lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les étudiants en 2014, Bassirou Faye est toujours présent dans les pensées de ses camarades.

Cette commémoration annuelle a été l’occasion pour les étudiants de réfléchir sur deux axes majeurs : le souvenir de leur camarade disparu et la situation de l’association universitaire Socio-pédagogique de l’UCAD. Alla Kane, président de l’Amicale des étudiants de la faculté des Lettres et Sciences Humaines, a souligné l’importance de cet événement pour maintenir vivante la mémoire de Bassirou Faye tout en plaidant pour des améliorations au sein de l’université.

En plus des prières et des récitals, les étudiants ont profité de cette journée pour exprimer leurs préoccupations concernant la prise en charge médicale des étudiants. Ils ont demandé aux autorités universitaires de mettre en place des mesures pour améliorer l’accès aux soins et pour fournir des infrastructures adéquates, notamment des amphithéâtres et des salles de cours bien équipées.

Les étudiants ont également adressé un appel au nouveau gouvernement sénégalais pour réviser la loi 93 relative aux franchises universitaires, estimant que cette révision est nécessaire pour mieux répondre aux besoins des apprenants et garantir un environnement d’étude propice à la réussite académique.

Fatoumata BA

Le Président Diomaye Faye appelle à une réforme urgente pour sauvegarder la liberté de la presse au sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye a fait une déclaration importante lors de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi, appelant à des « mesures de redressement appropriées » pour la presse nationale. Cette déclaration survient après une journée de grève organisée par les médias sénégalais pour protester contre des mesures fiscales et économiques imposées par le gouvernement.

Dans son communiqué, le président Faye a souligné l’importance de la presse pour la démocratie et a exprimé sa préoccupation quant à la situation actuelle du secteur médiatique. « Le président a demandé au gouvernement, en particulier au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la presse et au bon fonctionnement des entreprises de presse », indique le texte. Il a également évoqué la nécessité d’un dialogue renouvelé avec la presse nationale, afin de résoudre les problèmes rencontrés par les médias.

Le communiqué du gouvernement ne fait pas directement mention de la « journée sans presse » qui a eu lieu le mardi, une initiative prise par les dirigeants des médias sénégalais. Cette journée de grève a vu une mobilisation importante, avec de nombreux journaux, radios et télévisions suspendant leurs activités pour dénoncer les mesures perçues comme hostiles à la liberté de la presse.

Les médias sénégalais ont exprimé leurs préoccupations concernant plusieurs actions du gouvernement, notamment le « blocage des comptes bancaires » des entreprises de presse pour non-paiement d’impôts, la « saisie de leur matériel de production », la « rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires » et le « gel des paiements » dus aux médias. Ces mesures, selon le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS), viseraient à contrôler l’information et à soumettre les acteurs des médias à une pression injustifiée.

Le président Faye a affirmé que le gouvernement est déterminé à garantir une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit, soulignant que ces principes sont essentiels pour le bon fonctionnement de la démocratie. Les détails sur les mesures spécifiques de redressement proposées n’ont pas été précisés dans le communiqué, mais le président a insisté sur l’importance de maintenir un dialogue ouvert avec les acteurs médiatiques.

Le contexte de cette déclaration est marqué par une tension croissante entre les médias et le gouvernement, exacerbée par les récentes actions administratives et économiques. La presse sénégalaise a exprimé des inquiétudes concernant les répercussions de ces mesures sur leur indépendance et leur capacité à fonctionner librement. La réponse du président et du gouvernement pourrait jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise et dans le maintien de la liberté de la presse au Sénégal.

La journée de grève des médias, suivie par une large partie du secteur, témoigne de la gravité des préoccupations soulevées. Les prochains développements dans cette affaire seront observés de près par les acteurs du secteur médiatique et par les citoyens, afin de garantir que les principes de liberté et d’indépendance de la presse soient respectés.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 14 Août 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 14 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne qui célèbre, demain 15 août 2024, la fête de l’Assomption. Il a prié pour un Sénégal de paix dans le renforcement permanent du vivre ensemble et du dialogue interreligieux exemplaire, marques d’un pays uni et solidaire.
 
En perspective du Grand Magal de Touba qui sera célébré le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller scrupuleusement à la mobilisation effective et optimale de tous les services de l’Etat impliqués pour un bon déroulement de cette grande manifestation religieuse d’envergure internationale. Il a indiqué l’impératif d’une action mieux coordonnée, cohérente et suivie des ministères et de toutes entités publiques concernées en relation avec le Comité d’organisation de ce grand évènement qui va fortement marquer la vie nationale. Dans cet esprit, il a indiqué la nécessité de maitriser, dans toutes leurs dimensions, les différents volets sécurité, santé, électricité, hydraulique, assainissement, approvisionnements et assistance alimentaire déployés par l’Etat avant, pendant et après le Grand Magal.
 
D’ailleurs, le Président de la République a informé qu’il se rendra, dans les prochains jours, à Touba pour une visite de courtoisie au Khalif général des Mourides et à la communauté mouride en prélude à ce grand rassemblement religieux, fête légale, chômée et payée.
 
Evoquant  la problématique de la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole alors que l’hivernage 2024 bat son plein, le Chef de l’Etat a salué le travail d’anticipation et de rectification accompli par le Premier Ministre ainsi que les efforts exceptionnels consentis par le Gouvernement pour, d’une part, auditer et apurer les dettes héritées du secteur et, d’autre part, soutenir les producteurs avec la mise en place, cette année, de façon pragmatique, des intrants et matériels agricoles sur l’étendue du territoire national grâce au concours notable des Forces armées. Dans cet élan, il a demandé au Ministre de l’Agriculture de veiller au suivi adéquat du développement et de la protection des cultures contre le péril acridien et les oiseaux granivores.  
 
Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la
Souveraineté alimentaire et de l’Elevage de veiller avec les Ministres concernés à la bonne préparation de la prochaine campagne de commercialisation des productions agricoles. Il lui a rappelé l’urgence de finaliser, dans l’esprit du PROJET, l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale. Il a aussi mis l’accent sur la priorité à accorder à la reconstitution du capital semencier national pour l’arachide et les principales cultures vivrières. 
 
Le Chef de l’Etat a souligné l’impératif de refonder la politique de recherche et de vulgarisation agricoles conformément aux standards internationaux. Il a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en relation avec son collègue de la Recherche et de l’Innovation, de revitaliser le système national de recherches agrosylvopastorales et de renforcer, à travers un Contrat d’Objectifs et de Moyens innovant, l’Institut sénégalais de Recherches agricoles (ISRA) en infrastructures technologiques de qualité et en ressources humaines et financières significatives afin de consolider la structure dans une posture de fer de lance de la politique agricole et de souveraineté alimentaire.
 
Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le Président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées. En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie. C’est dans ce sens qu’il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés.
 
Abordant son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’Etat en République populaire de Chine, les 03 et 04 septembre 2024, en prélude au 4ème sommet du Forum de coopération sino-africain, les 05 et 06 septembre 2024.
 
Dans sa communication, le Premier Ministre a rendu compte de sa participation, au nom du Chef de l’Etat, à la cérémonie d’investiture de Son Excellence, Monsieur Paul KAGAME, Président de la République du Rwanda. Il a également fait part de sa visite au Mali au cours de laquelle il a été reçu par Son Excellence, Monsieur Assimi GOITA, Président de la transition de la République du Mali et a eu des entretiens avec son homologue, le Premier Ministre Choguel Kokalla MAIGA.
 
Le Premier Ministre a ensuite relevé les principales conclusions ressorties de l’évaluation de la mise en œuvre des plans d’action d’urgence des ministères sur la période avril-juin 2024, en engageant les Ministres à accorder une attention particulière à la finalisation des actions portant notamment sur les questions énergétiques, la gestion des ressources pétrolières et gazières, l’accélération de la politique de désenclavement des territoires et la gestion de l’émigration irrégulière. Il en est de même de la prévention et de la gestion des inondations, de la gestion déconcentrée des forêts et de la lutte contre le trafic illicite de bois ainsi que du renforcement des équipements dans les services d’accueil des urgences au niveau des hôpitaux et des services dédiés aux usagers de la Justice.
 
Evoquant la question de la coordination du travail gouvernemental, le Premier Ministre s’est félicité de la qualité des interactions et de l’exécution des activités interministérielles, tout en engageant les Ministres et Secrétaires d’Etat à veiller à une synergie parfaite dans la planification de ces activités.
 
Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur les conclusions et recommandations ressorties du Rapport de la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime dans la Région de Dakar, remis au Président de la République ce mardi. Il a souligné l’importance à attacher, dans le cadre de leur mise en œuvre, à l’approfondissement de l’analyse des causes des déviances notées dans l’occupation du Domaine public maritime.
 
          Dans ce même registre des dossiers fonciers, le Premier Ministre a informé le Conseil de la finalisation, par le Comité technique chargé de faire la situation foncière de plusieurs zones, des deux rapports portant, d’une part, sur les lotissements dits « BOA », « HANGARS DES PELERINS », « RECASEMENT 2 », « EOGEN 1 et 2 », à Dakar et, d’autre part, sur le lotissement dit de « Mbour 4 » et le plan d’aménagement de la Nouvelle Ville de l’Axe, à Thiès. 
          Le Premier Ministre a également fait part de la réception du rapport sur la situation des acquisitions et des concessions d’immeubles bâtis de l’Etat, produit par le Ministère chargé des Finances et la SOGEPA, en application des directives du Conseil des Ministres en date du 22 mai 2024.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
 
•       Le Secrétaire général du Gouvernement a fait le point sur l’état d’exécution du Plan d’Action d’Urgence (avril-juin 2024) ;
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ; 
 
•       Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait le point sur l’approvisionnement du marché en riz par « appel d’offre » ;
 
•       Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le bilan à mi-parcours de la Campagne de production agricole 2024-2025.
 

Journée sans presse au Sénégal : Un mouvement qui résonne jusqu’au sommet de l’État

Le Sénégal a vécu une journée particulière ce 13 août avec la Journée sans presse, une initiative lancée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS). Ce mouvement d’humeur, largement suivi par la majorité des entreprises de presse du pays, visait à alerter l’opinion publique et à interpeller les plus hautes autorités sur les difficultés profondes que traverse le secteur médiatique.

L’impact de cette action n’est pas passé inaperçu, atteignant même les hautes sphères de l’État. Lors du conseil des ministres tenu le 14 août, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a évoqué la situation de la presse sénégalaise, soulignant l’urgence d’un dialogue rénové avec le secteur.

Dans son discours, le chef de l’État a exprimé sa préoccupation face à la situation critique de la presse nationale, appelant le Gouvernement à prendre des mesures de redressement adéquates. « Une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’État de droit demeure un pilier majeur de la démocratie », a-t-il affirmé. Le Président Faye a ainsi demandé au Ministre de la Communication de s’assurer de l’application intégrale du Code de la Presse et de veiller au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit de concertation et de respect des engagements pris.

Cette Journée sans presse a donc réussi à attirer l’attention des autorités sur les enjeux cruciaux auxquels fait face le secteur médiatique au Sénégal. Le geste fort des acteurs de la presse a permis de mettre en lumière les défis auxquels ils sont confrontés, en espérant que les promesses de dialogue et de réformes se traduiront bientôt par des actions concrètes pour renforcer ce pilier essentiel de la démocratie sénégalaise.

Grand-Magal de Touba : Dakar Dem Dikk dévoile les points de départ et horaires pour les pèlerins de Dakar

À l’approche du Grand-Magal de Touba, l’événement religieux le plus important pour la communauté mouride, la société de transport publique Dakar Dem Dikk (DDD) a annoncé les détails cruciaux concernant les déplacements des pèlerins depuis la région de Dakar vers la ville sainte de Touba. Ces dispositions visent à faciliter le voyage pour les nombreux fidèles qui se rendront à Touba pour cette célébration spirituelle annuelle.

Pour répondre à la forte demande de transport, Dakar Dem Dikk a mis en place quatre points de départ stratégiques à travers la région de Dakar. Les pèlerins pourront ainsi embarquer aux endroits suivants :

  1. Colobane : à la gare de Dem Dikk, située au cœur de la ville, ce point de départ est idéal pour les pèlerins venant du centre de Dakar et des environs.
  2. Pikine : à l’Arène Nationale, ce site permettra de desservir efficacement les pèlerins de la banlieue dakaroise, un secteur densément peuplé.
  3. Yoff : au terminus Dakar Dem Dikk de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, un point de départ conçu pour les fidèles de la zone nord-ouest de Dakar.
  4. Rufisque : au stade Ngalandou Diouf, ce site servira principalement les pèlerins résidant dans les zones périphériques et à l’est de la région de Dakar.

Les départs seront organisés de manière à optimiser le flux de voyageurs et à minimiser les encombrements sur les routes menant à Touba. Dakar Dem Dikk encourage les pèlerins à se présenter tôt aux points de départ pour garantir une place dans les véhicules et respecter les consignes de sécurité mises en place. Les horaires spécifiques des départs seront affichés sur les lieux et disponibles via les canaux d’information de la société de transport.

Dakar Dem Dikk, en tant qu’acteur clé dans le transport public sénégalais, s’engage à offrir un service de qualité pour permettre aux fidèles de se rendre à Touba dans les meilleures conditions possibles. Le Grand-Magal de Touba, événement de grande envergure, mobilise chaque année des millions de personnes, et cette organisation rigoureuse des transports joue un rôle crucial pour le bon déroulement des festivités.

Les pèlerins sont invités à suivre les instructions fournies par la société de transport et à respecter les consignes sanitaires en vigueur pour un voyage serein et sécurisé.

La France entame un processus de reconnaissance historique des tirailleurs sénégalais victimes du massacre de Thiaroye

La France a annoncé son intention de reconnaître officiellement tous les tirailleurs sénégalais tués lors du massacre de Thiaroye en 1944, une étape clé dans la reconnaissance des injustices commises pendant la période coloniale. Jusqu’à présent, seuls six tirailleurs étaient reconnus par l’État français comme « soldats tombés pour la France ». Cette annonce marque une avancée significative dans la relation entre la France et ses anciennes colonies africaines, en particulier en ce qui concerne le devoir de mémoire.

L’annonce, relayée par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), a été faite à Paris en marge des préparatifs du 80ᵉ anniversaire du débarquement de Provence, qui sera célébré le 15 août prochain. Cet événement historique, au cours duquel les troupes africaines ont joué un rôle déterminant, voit cette année une volonté renouvelée de la France d’honorer les soldats africains qui ont contribué à la libération du pays pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le massacre de Thiaroye, survenu le 1er décembre 1944, demeure un épisode tragique et longtemps ignoré de l’histoire française. Ce jour-là, des tirailleurs sénégalais, soldats africains ayant combattu pour la France, furent abattus par l’administration militaire coloniale à Thiaroye, près de Dakar. Ces soldats réclamaient le paiement de leur solde de captivité et d’autres primes qui ne leur avaient pas été versées. Cet événement, qualifié de « massacre » par la France, marque une réévaluation historique du traitement des troupes coloniales.

Cette démarche de reconnaissance s’inscrit dans un contexte plus large de réflexion sur le passé colonial de la France. « La porte est ouverte pour une reconnaissance de tous les tirailleurs sénégalais », a déclaré une source diplomatique française, soulignant la volonté de la France de « regarder l’histoire en face, d’être juste et de répondre à la demande des tirailleurs eux-mêmes et de leur descendance ».

Sous l’impulsion du président Emmanuel Macron, la France s’efforce d’honorer pleinement l’engagement des tirailleurs sénégalais. Ce processus vise à réparer les injustices du passé et à rendre hommage à ces hommes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté.

Le 15 août 1944, lors de l’opération Anvil, rebaptisée Dragoon, 250 000 volontaires africains ont participé à la libération de la Provence, dans le sud-est de la France. Cette contribution cruciale à la victoire alliée sera mise en lumière lors des commémorations du 80ᵉ anniversaire de cet événement, où le président camerounais, Paul Biya, prendra la parole au nom des chefs d’État et de gouvernement africains présents.

« L’esprit de cette célébration est une manière pour la France de n’occulter aucune mémoire, africaine notamment », a déclaré la source diplomatique française. Cette reconnaissance s’inscrit dans une volonté de renforcer les liens entre la France et l’Afrique, tout en soulignant l’importance de ne pas oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause juste. Cette initiative est perçue comme une étape importante vers une réconciliation historique et la reconnaissance des sacrifices des soldats africains dans la libération de la France.

Nominations en Conseil des ministres : Trois nouvelles personnalités à des postes clés

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République a procédé à la nomination de trois nouvelles personnalités à des postes stratégiques au sein de l’administration. Ces décisions s’inscrivent dans le cadre de la dynamique de renforcement de l’efficacité des institutions et de la gestion des ressources nationales.

Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA, Ingénieur des Eaux et Forêts, matricule de solde n° 627 951/F, a été nommé Secrétaire permanent du Comité national du CILSS. Il remplace Monsieur Baba BA, qui a été admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Le Lieutenant-Colonel Elhadji Maodo BA apporte avec lui une vaste expérience en gestion des ressources naturelles, un atout majeur pour le Comité dans la mise en œuvre de ses missions.

Monsieur Bakary FATY, Docteur en Hydrologie, matricule de solde n°711677/A, a été nommé Directeur de la Gestion de la Planification des Ressources en Eau. Il succède à Monsieur Niokhor NDOUR, qui a été appelé à d’autres fonctions. Bakary FATY, avec son expertise en hydrologie, est attendu pour impulser une nouvelle dynamique dans la gestion des ressources en eau, un secteur crucial pour le développement durable.

Enfin, Monsieur Sidy Mohamed SECK, Expert en politique agricole, a été désigné Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED). Il remplace à ce poste Monsieur Amadou NIANG. Avec son expérience en politique agricole, Sidy Mohamed SECK est bien positionné pour diriger la SAED dans ses efforts pour une gestion optimale des terres du delta et des vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des experts qualifiés pour assurer la gestion des secteurs clés du développement national.

Félicitations aux Chrétiens et Préparatifs pour le Grand Magal de Touba : Le Président de la République adresse un message de paix et de cohésion

À la veille de la fête de l’Assomption, célébrée ce 15 août 2024, le Président de la République a exprimé ses chaleureuses félicitations à l’ensemble de la communauté chrétienne. Dans son discours, il a souligné l’importance de maintenir un Sénégal en paix, mettant en avant les valeurs de vivre ensemble et de dialogue interreligieux qui caractérisent le pays. Ces valeurs, selon lui, sont les marques d’une nation unie et solidaire.

En perspective du Grand Magal de Touba, prévu le vendredi 23 août 2024, le Chef de l’État a donné des instructions précises au Gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation optimale de tous les services de l’État pour assurer le bon déroulement de cet événement religieux d’envergure internationale. Il a notamment souligné l’importance d’une coordination efficace entre les différents ministères et entités publiques impliquées, en collaboration avec le Comité d’organisation du Magal.

Le Président a également mis l’accent sur l’importance de la maîtrise de tous les aspects logistiques, notamment la sécurité, la santé, l’électricité, l’hydraulique, l’assainissement, ainsi que les approvisionnements et l’assistance alimentaire. Il a précisé que ces volets doivent être soigneusement gérés avant, pendant et après le Grand Magal.

Par ailleurs, le Président de la République a annoncé qu’il se rendra prochainement à Touba pour une visite de courtoisie au Khalife général des Mourides et à la communauté mouride, en prélude à ce grand rassemblement religieux, qui est une fête légale, chômée et payée.

En abordant la question de la redynamisation de l’économie rurale et de la recherche agricole en pleine saison hivernale, le Chef de l’État a félicité le Premier Ministre pour son travail d’anticipation et de rectification, ainsi que les efforts du Gouvernement pour auditer et apurer les dettes du secteur agricole. Il a également salué le soutien apporté aux producteurs par la distribution d’intrants et de matériels agricoles à travers le pays, grâce à l’appui des Forces armées. Enfin, il a exhorté le Ministre de l’Agriculture à veiller au suivi du développement et de la protection des cultures, notamment contre le péril acridien et les oiseaux granivores.

Cet ensemble de mesures montre l’engagement du Président de la République pour un Sénégal prospère, solidaire et en paix, en harmonisant les relations interreligieuses et en soutenant le développement rural.

La Presse réclame justice : Alassane Samba Diop dénonce une campagne de calomnies

Dans un contexte de tensions croissantes entre les autorités fiscales et les entreprises de presse, Alassane Samba Diop, directeur général du Groupe E-média, monte au créneau pour dénoncer ce qu’il considère comme une campagne de diabolisation à l’encontre du secteur médiatique. Accusée de refuser de s’acquitter de ses obligations fiscales, la presse se retrouve sous le feu des critiques, mais Diop réfute catégoriquement ces accusations qu’il qualifie de fausses et aberrantes.

« La presse n’a jamais refusé de payer les impôts ! », s’indigne Alassane Samba Diop. Selon lui, il est injuste de reprocher au secteur médiatique un refus d’acquitter ses droits fiscaux alors qu’il s’agit plutôt de retards accumulés, pour lesquels des moratoires ont été sollicités. « Vous n’avez vu ou entendu aucune déclaration dans le sens de refuser les impôts ! », insiste-t-il, rejetant avec force l’idée que les médias aient cherché à se soustraire à leurs responsabilités fiscales.

Au-delà de la question fiscale, Diop souligne l’absence de réaction des autorités face aux sollicitations du secteur de la presse. « Nous avons trouvé portes closes. Toutes les demandes d’audience auprès du Président et du Premier ministre sont restées lettres mortes », déplore-t-il. Cette situation, selon lui, ajoute aux difficultés financières que traverse le secteur, notamment avec le blocage des comptes des entreprises de presse par l’État.

Le responsable du Groupe E-média ne cache pas son amertume face à la situation actuelle. Il rappelle que, malgré les tentatives de dialogue pour trouver des solutions aux problèmes qui minent le secteur, aucune réponse positive n’a été obtenue. De plus, les entreprises de presse seraient confrontées à des arriérés de paiement de la part de certaines structures étatiques, aggravant ainsi leur situation financière déjà précaire.

En conclusion, Alassane Samba Diop appelle à une réconciliation entre les autorités et la presse, dans l’intérêt commun de sauvegarder un secteur vital pour la démocratie. Il plaide pour une reprise du dialogue afin de permettre aux médias de surmonter les défis actuels, soulignant que la presse est prête à honorer ses engagements fiscaux, pour peu qu’elle reçoive le soutien nécessaire des pouvoirs publics.

Soutien à la Presse Sénégalaise : Abdou Mbow dénonce une démocratie en péril

Le président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (Bby), Abdou Mbow, a exprimé son soutien inébranlable à la presse sénégalaise lors de la récente journée sans presse, un événement marquant qui souligne les tensions croissantes entre le pouvoir et les médias dans le pays.

Lors de cette journée symbolique, Abdou Mbow a rappelé son attachement profond à la liberté de la presse, en soulignant que lui-même est issu du milieu journalistique. « Personnellement, je suis un journaliste, et donc, je pourrais être aujourd’hui à votre place. La presse est un maillon essentiel de la démocratie, » a-t-il affirmé avec une émotion palpable.

Cette journée sans presse, organisée pour dénoncer les pressions croissantes sur les médias sénégalais, a une résonance particulière dans l’histoire politique du Sénégal. Mbow a rappelé qu’un tel événement ne s’était produit qu’une seule autre fois, en 2004, un fait qui, selon lui, est révélateur des défis actuels auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise.

« Il est déplorable de constater qu’au Sénégal, au 21ème siècle, nous en sommes arrivés à une journée sans presse, » a déploré le parlementaire. « Cela montre que l’horizon est sombre et que la démocratie traverse des difficultés. C’est un signe que l’on cherche à restreindre la liberté d’opinion. »

Mbow n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une tentative du pouvoir en place de détourner l’attention des véritables priorités du pays. « Aujourd’hui, au Sénégal, nous sommes confrontés à un pouvoir qui ne connaît pas les priorités, » a-t-il conclu, réitérant son appel à la défense des libertés fondamentales et à la protection du rôle crucial de la presse dans une société démocratique.

Cet appel à la vigilance de la part d’un acteur politique de premier plan souligne l’inquiétude grandissante autour de l’état de la liberté de la presse au Sénégal, et pose la question de l’avenir de la démocratie dans un contexte de plus en plus tendu.

Affaire d’escroquerie : Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall, au cœur d’un scandale foncier

L’affaire prend une tournure inquiétante pour la famille Faye, une des familles les plus influentes du Sénégal. Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall, est actuellement impliqué dans une affaire d’escroquerie liée à la vente controversée d’un terrain d’une valeur de 400 millions de FCFA. Cette affaire, qui s’apparente à un véritable feuilleton judiciaire, met également en lumière le rôle de certains membres de sa famille, rendant la situation encore plus complexe.

Le 12 août dernier, la Section de recherches de la gendarmerie a entendu plusieurs personnes clés en tant que témoins, notamment l’épouse d’Adama Faye ainsi que la mère de Marième Faye, l’actuelle Première Dame du Sénégal. Selon des sources proches de l’enquête, ces auditions visent à éclaircir le rôle de ces dernières dans la société impliquée dans la transaction foncière controversée. Il a été révélé que la société en question compte parmi ses actionnaires la mère et l’épouse d’Adama Faye, soulevant de nombreuses interrogations sur leur implication réelle dans cette affaire.

Selon les informations rapportées par Libération, Adama Faye aurait utilisé une structure spécifique pour vendre le terrain à un certain Moustapha Sow. Cependant, la transaction n’a jamais été finalisée, ce qui a poussé Moustapha Sow à porter plainte, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances de cette tentative de vente. Les enquêteurs cherchent désormais à démêler les fils de cette affaire complexe, où les intérêts financiers semblent s’entrelacer avec des relations familiales sensibles.

Ce scandale intervient dans un contexte politique déjà tendu, où chaque action de la famille présidentielle est scrutée de près. Les répercussions de cette affaire pourraient être lourdes, non seulement pour Adama Faye, mais aussi pour l’ensemble de la famille Faye, qui se trouve désormais sous les feux des projecteurs pour des raisons peu enviables.

L’enquête est en cours, et la justice sénégalaise devra déterminer les responsabilités de chacun dans cette affaire qui pourrait bien avoir des répercussions au-delà du cercle familial et toucher les plus hautes sphères du pouvoir.

Société SWAN : Un Pas en avant pour la géomatique au Sénégal avec la technologie CHCNAV

La Société SWAN (Senegal West African Navigation), distributeur agréé et représentant de la marque CHCNAV au Sénégal, a marqué un tournant décisif dans le secteur de la géomatique en organisant une exposition de matériel de dernière génération en technologie géospatiale. Cet événement, qui s’est tenu ce mardi à Dakar, a rassemblé des professionnels des BTP et du foncier autour d’une démonstration innovante des solutions géospatiales modernes.

Sous la direction de Mme Bendouma Fatou Thiaw, Directrice générale de SWAN, cette rencontre avait pour objectif de faire découvrir les avancées significatives que ces nouvelles technologies apportent au secteur. « Le but de cette rencontre est de faire découvrir le matériel innovant et les avancées significatives que ces nouvelles technologies représentent pour le secteur de la géomatique au Sénégal », a-t-elle déclaré.

Mme Thiaw a souligné l’importance de l’accompagnement des utilisateurs dans l’amélioration de la précision des mesures et de la réception des signaux. « Le problème qui se pose au niveau des géomètres, c’est le matériel de précision et la réception de signal. Même dans le domaine du foncier, c’est le matériel de précision qui se pose », a-t-elle ajouté. Les solutions proposées par SWAN visent à répondre à ces défis en fournissant des équipements de haute précision et en installant un réseau de stations permanentes pour une couverture GNSS optimale au Sénégal.

La mission de SWAN ne s’arrête pas à la simple distribution de matériel. L’entreprise ambitionne d’équiper l’ensemble des services du Cadastre du Sénégal, les instituts de formation, ainsi que les entreprises de BTP et les bureaux d’études topographiques avec les équipements de pointe de CHCNAV. La mise en place d’un réseau de stations permanentes GNSS figure également parmi les priorités de SWAN, un projet qui promet d’être un outil fondamental et fiable pour les professionnels du secteur.

Cet engagement de SWAN à moderniser le secteur de la géomatique au Sénégal à travers l’introduction de technologies géospatiales avancées témoigne de la volonté de l’entreprise de jouer un rôle clé dans le développement des infrastructures et la gestion foncière du pays.

Arrestation de deux convoyeurs de migrants clandestins à Mbour : un réseau démantelé

Les forces de la Brigade de recherches de Saly Portudal ont procédé à l’arrestation de Daouda Ndoye et Gora Diop, deux figures majeures dans l’organisation de voyages clandestins vers l’Europe. Leur interpellation intervient après une tentative avortée d’embarquement de 300 jeunes candidats à l’émigration clandestine depuis Mbour, un épisode qui souligne une nouvelle fois les risques mortels auxquels sont exposés les migrants.

Depuis plusieurs années, Daouda Ndoye, aidé de son complice Gora Diop, orchestrait des traversées illégales vers l’Espagne. La dernière en date, qui a eu lieu début août, a permis aux deux hommes d’empocher la somme colossale de 120 millions de FCFA, payée par les candidats désespérés. Ces derniers, originaires de diverses régions, avaient déboursé chacun 400 000 FCFA pour acheter leur place dans la pirogue censée les emmener vers une vie meilleure en Europe.

Toutefois, lors de l’embarquement au Quai de pêche de Mbour, un incident majeur a failli coûter la vie à des centaines de jeunes. La pirogue, surchargée, menaçait de chavirer avant même de quitter les côtes sénégalaises. Des tensions éclatent parmi les passagers, certains refusant de prendre part au voyage périlleux. Devant la pression croissante, les capitaines décident de prendre la mer avec une pirogue bondée, abandonnant une partie des candidats sur le quai. Les espoirs de ces derniers s’effondrent, et ils se tournent vers Daouda Ndoye pour récupérer leur argent.

Cependant, le convoyeur refuse de rembourser les sommes perçues, affirmant qu’il a honoré sa part du contrat. Cette situation dégénère rapidement, les candidats lésés transformant le domicile de Ndoye en un lieu de rassemblement quotidien, exigeant la restitution de leur argent. L’un d’eux, à bout de patience, décide alors de dénoncer l’organisateur aux autorités locales.

Sous la pression des enquêteurs, Daouda Ndoye finit par avouer son rôle dans l’organisation de ce voyage clandestin, révélant également l’implication de son complice Gora Diop. Cependant, il reste incapable de dire si les passagers ayant pris la mer sont arrivés à destination, n’ayant aucune nouvelle de l’équipage.

Les deux hommes ont été placés en garde à vue, puis déférés au parquet de Mbour où un mandat de dépôt a été émis à leur encontre. Cette affaire met en lumière les dangers auxquels s’exposent les candidats à l’émigration clandestine et le cynisme de ceux qui exploitent leur désespoir pour en tirer profit.

Décès de Babou Ngom : Le tambour major qui a marqué l’histoire de la lutte Sénégalaise s’en est allé

Le monde de la lutte sénégalaise est en deuil. Babou Ngom, l’un des tambours majors les plus emblématiques de ce sport, a tiré sa révérence. La nouvelle de son décès a été annoncée ce mercredi par Lutte TV, plongeant toute la communauté sportive dans une profonde tristesse.

Babou Ngom était un personnage incontournable de la lutte sénégalaise, un véritable monument dont le rythme envoûtant et la présence charismatique ont rythmé des générations de combats. Sa capacité à enflammer les arènes et à galvaniser les lutteurs en faisait une figure respectée et aimée par tous. Cependant, ces dernières années, Babou Ngom luttait contre une longue maladie qui l’avait contraint à s’éloigner des arènes.

Sa disparition laisse un vide immense, non seulement dans le cœur de sa famille, mais aussi parmi les amoureux de la lutte. Les hommages affluent de toutes parts, saluant un homme dont le talent et la passion ont marqué l’histoire de ce sport traditionnel sénégalais.

Le dekarois quotidien présente ses sincères condoléances à la famille de Babou Ngom, ainsi qu’à toute la communauté sportive sénégalaise. Une pensée particulière va à son fils, Momo Ngom, qui poursuit avec détermination l’héritage de son père dans le monde de la lutte.

Babou Ngom s’en va, mais son héritage résonnera encore longtemps dans les arènes sénégalaises, rappelant à tous l’importance de la tradition, de la passion, et de l’art du tambour dans la lutte sénégalaise. Que la terre lui soit légère.

La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en voie d’adoption en urgence

La procédure de modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale a été lancée ce mardi, avec l’ouverture de la session extraordinaire de l’institution parlementaire. Une proposition de loi portée par 79 députés, visant à modifier ce règlement, sera examinée en urgence, selon les informations rapportées par Les Echos, qui cite le député Yankhoba Diémé.

La commission des lois se réunira ce mercredi pour étudier en détail cette proposition. Par la suite, elle sera soumise au vote en plénière ce vendredi, selon la procédure d’urgence. Cette démarche accélérée témoigne de l’importance cruciale que revêt cette modification pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale.

La modification du règlement intérieur est un préalable essentiel à la déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, devant les députés. Cette déclaration, qui devrait marquer un moment fort de la vie politique nationale, interviendra, sauf revirement de dernière minute, après l’adoption des nouvelles dispositions du règlement intérieur.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des règles de procédure dans le fonctionnement des institutions démocratiques. La session extraordinaire de l’Assemblée nationale se place ainsi sous le signe de la réforme et de l’adaptation des textes régissant la vie parlementaire, en phase avec les défis politiques et institutionnels actuels.

L’évolution de la situation sera suivie de près, avec des conséquences potentiellement significatives sur la suite des événements politiques à venir.

Rapport accablant de la commission sur l’occupation du Domaine Public Maritime à Dakar : Une prédation confirmée

La commission ad hoc chargée d’examiner les titres et occupations du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar a soumis son rapport ce mardi au président Diomaye Faye. Ce rapport confirme certains soupçons de prédation foncière, soulevant des inquiétudes majeures sur la gestion de ce domaine stratégique.

Au cours de leur mission, les membres de la commission ont relevé des irrégularités massives. Selon Abdou Karim Mbengue, représentant de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire, l’enquête a mis en lumière 31 titres fonciers, 16 baux emphytéotiques, un arrêté portant autorisation d’occuper délivré par le ministre des Finances, et 33 occupations sans droits ni titres, dont 29 ont bénéficié d’une autorisation délivrée par les collectivités territoriales.

Les résultats de cette enquête sont édifiants : 41 % des occupations du DPM sont jugées irrégulières, dont 5 % sans aucun droit ni titre, et 36 % basées sur des autorisations délivrées par les collectivités locales. Pire encore, 57 % des dossiers présentent des défauts d’autorisation de construire, même pour des propriétés disposant de baux ou titres fonciers en règle. Cette situation révèle une gestion foncière chaotique, où l’État semble avoir perdu le contrôle de son patrimoine.

Le rapport souligne également des pratiques douteuses, telles que le découpage de sites en plus de quatre lots sans l’autorisation requise du ministre de l’Urbanisme, ce qui constitue une violation flagrante des règles en matière d’urbanisme et de gestion foncière.

Ce rapport accablant pose la question de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion du Domaine Public Maritime à Dakar. Les recommandations de la commission seront cruciales pour assainir ce secteur et éviter que la prédation foncière ne compromette davantage le développement urbain et l’équilibre écologique de la région.

Alors que la réaction du chef de l’État est attendue, ce rapport pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre l’accaparement illégal des terres et la mauvaise gestion du domaine public au Sénégal.

Accord historique entre le Sénégal et la Gambie : Un Déblocage pour les Transporteurs Transfrontaliers

La récente crise qui avait éclaté entre les transporteurs des frontières sénégalo-gambiennes, notamment entre Keur Ayip (Kaolack) et Senoba (Ziguinchor), semble avoir trouvé une résolution heureuse. Cette issue fait suite à une réunion de travail tenue ce mardi 13 août en Gambie, regroupant les autorités sénégalaises et gambiennes.

Parmi les participants figuraient le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, son collègue du Commerce, Serigne Guèye Diop, ainsi que leurs homologues gambiens des Transports, des Travaux publics et des Infrastructures, Monsieur Ebrima Sillah, et du Commerce, Baboucar Ousmaila Joof.

Lors de cette rencontre, les deux parties sont parvenues à un accord permettant la libération de 353 camions sénégalais qui étaient bloqués à la frontière sénégalo-gambienne. Ces camions pourront désormais traverser la frontière gratuitement avec une balise, un dispositif de suivi imposé par la Gambie.

Cependant, un tarif de balise de 16.000 FCFA a été introduit par la Gambie pour tous les camions sénégalais transitant en territoire gambien. Cette taxe permet de contrôler le mouvement des camions, mais des mesures supplémentaires ont été prises pour alléger les contraintes sur les transporteurs. Les autorités gambiennes se sont également engagées à publier prochainement une liste des produits exonérés de cette taxe.

Bien que la balise demeure en vigueur, elle sera harmonisée dans le futur avec l’introduction d’un tarif similaire par le Sénégal. En outre, plusieurs autres taxes et obstacles, tels que les frais de visa et les contrôles routiers excessifs, ont été levés. Désormais, les camions sénégalais ne paieront que les frais liés à la balise et au passage des ponts.

Une décision clé prise lors de cette réunion est que tous les véhicules, qu’ils soient sénégalais ou gambiens, devront payer un tarif uniforme au pont de la Sénégambie, que ce soit en F CFA ou en Dalasi. Les autorités gambiennes afficheront régulièrement ces frais pour informer le public.

L’accord comporte également des avantages pour la société de transport sénégalaise Dakar Dem Dik. Le coût de la traversée en Gambie a été réduit de 110.000 FCFA à 63.000 FCFA, un montant qui sera également appliqué à la compagnie gambienne équivalente.

De plus, les camions gambiens en transit au Sénégal, notamment ceux se rendant en Guinée-Bissau, Guinée-Conakry, et au Mali, ne paieront que les frais d’escorte à l’entrée du territoire sénégalais. Ils seront ensuite escortés sans frais supplémentaires jusqu’à leur sortie du Sénégal.

Les discussions entre les deux pays se poursuivent pour la mise en œuvre de nouveaux accords visant à faciliter encore davantage la circulation des personnes, des marchandises et des services. Ces initiatives illustrent la volonté des deux nations de renforcer leur coopération économique et d’assurer un commerce transfrontalier plus fluide et plus harmonieux.

Cet accord marque un tournant dans les relations sénégalo-gambiennes, offrant un soulagement bienvenu pour les transporteurs tout en posant les bases d’une collaboration renforcée entre les deux pays.

Grand Magal de Touba 2024 : Le gouvernement alloue 800 millions de francs CFA aux hôpitaux de la ville sainte

À l’approche du Grand Magal de Touba, prévu cette année pour le vendredi 23 août 2024, le gouvernement sénégalais a annoncé une contribution financière significative pour soutenir les services de santé de la ville sainte. Une enveloppe de 800 millions de francs CFA a été allouée aux hôpitaux de Touba, une décision qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour accueillir les millions de fidèles attendus.

Le Grand Magal, commémoration annuelle du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, attire chaque année des pèlerins de tout le pays et de la diaspora. Cette affluence massive exerce une pression importante sur les infrastructures locales, notamment les services de santé.

Selon les autorités, cette enveloppe de 800 millions de francs CFA sera destinée à renforcer les capacités des établissements de santé de la ville, notamment en matière de médicaments, d’équipements médicaux, et de personnel. « Il s’agit d’assurer une prise en charge adéquate des pèlerins, et de garantir que les structures sanitaires de Touba puissent faire face aux défis logistiques et médicaux liés à cet événement de grande envergure », a déclaré un responsable du ministère de la Santé.

La mobilisation des ressources pour le Magal ne se limite pas à cette contribution financière. En plus de cet appui, plusieurs initiatives sont mises en place, telles que la mobilisation d’unités médicales mobiles, la distribution de kits d’urgence, et la sensibilisation sur les mesures d’hygiène et de sécurité.

Les responsables des hôpitaux de Touba ont exprimé leur gratitude pour ce geste, tout en soulignant l’importance d’une gestion rigoureuse de ces fonds pour maximiser leur impact. Ils ont également rappelé l’importance d’une collaboration étroite entre les différents acteurs impliqués, y compris les autorités locales, les services de sécurité, et les organisations de la société civile, pour garantir le bon déroulement du Magal.

Le gouvernement sénégalais réitère son engagement à accompagner la communauté mouride dans la célébration de ce moment sacré, tout en veillant à la sécurité et au bien-être des millions de pèlerins qui convergeront vers Touba. Cette enveloppe de 800 millions de francs CFA, qui s’ajoute aux autres mesures prévues, témoigne de l’importance accordée à cet événement national.

Alors que le compte à rebours pour le Grand Magal 2024 se poursuit, les préparatifs s’intensifient, et les fidèles se préparent à vivre cet événement avec la dévotion et l’enthousiasme qui le caractérisent. Le soutien apporté aux hôpitaux de Touba constitue une assurance supplémentaire que cette grande fête religieuse se déroulera dans les meilleures conditions possibles.

APPEL AUX SECOURS DES TRAVAILLEURS DE LA SAVONNERIE SAF INDUSTRIES :  Cent soixante-cinq employés au chômage technique

Plus de cent cinquante employés de SAF Industries sont désormais en chômage technique. Ce qui a provoqué une grande colère. Ils dénoncent des irrégularités telles que le détournement de cotisations pour la retraite complémentaire, non versées à l’assureur NSIA depuis 2021, ainsi qu’une mise au chômage technique sans consultation préalable des représentants du personnel, en violation de la Loi.

La pression fiscale continue-t-elle de faire des ravages ? En tout cas, le nombre d’entreprises qui renvoient leurs personnels se multiplie alors qu’il y a un manque crucial d’emplois dans notre pays où l’on compte les investisseurs sur les doigts de la main. La dernière entreprise en date: SAF Industrie. La société SAF met au chômage technique cent soixante-cinq (165) employés. Ce qui a créé une colère noire du personnel.

Ce lundi 12 août, l’ambiance était hostile dans les locaux de l’usine. Devant la porte d’entrée principale, les travailleurs ont brandi des pancartes mentionnant : « détournement des cotisations du personnel par la direction », « retraite complémentaire », « un personnel dévoué et déterminé qui dit non au chômage technique », ou encore « l’entreprise a trahi la confiance de ses employés, mais aussi les lois du travail, tout en créant un environnement toxique au sein de cette structure ».

Les agents de SAF, déterminés à faire entendre leur voix, ont confié leur ras-le-bol au Dakarois Quotidien. « Nous sommes ici pour dénoncer une forfaiture de la part de la direction de SAF Industries. Depuis sa création en 1968, je pense que Saïd Fakhry se retournerait dans sa tombe à cause de l’incompétence de ses héritiers », a fustigé Ismaïla Ndiaye, délégué du personnel, tout en portant un brassard rouge.

M. Ndiaye a précisé que l’article 65 de la loi dispose qu’« aucun employeur ne peut envoyer son employé au chômage technique sans avoir consulté les responsables du personnel car personne parmi eux ne connaît ni la durée ni les indemnités à verser ». C’est d’ailleurs ce qui les a poussés à aller voir les inspecteurs vu que « l’entreprise n’a même pas déposé de préavis. Ce qui constitue un manque de respect envers [eux] ».

Outre ces revendications, s’ajoutent les retraites complémentaires depuis 2021. La direction ne verse plus cette somme à l’assureur NSIA et elle rétorque que cela se fait par tirage au sort. En effet, chaque mois, cinq personnes sont sélectionnées. Cependant, les travailleurs ne veulent plus de cette procédure ; ils souhaitent récupérer leur argent, car « c’est inadmissible que SAF Industries ne verse plus leur argent à la NSIA », ont-il clamé. Par conséquent, ils réclament la totalité de leur dû.

Les employés souhaitent que SAF Industries agisse avec intégrité et respect afin de favoriser un climat de confiance et de collaboration. Par ailleurs, ils estiment que cette industrie ne peut pas, du jour au lendemain, prendre une décision unilatérale concernant 165 employés, qui sont aujourd’hui envoyés au chômage technique sans avoir au préalable discuté avec les délégués du personnel. Cela constitue une violation des lois du travail, selon eux.

À ce propos, les agents de SAF Industries interpellent l’État du Sénégal et demandent une application du slogan « jub, jubal, jubaneti », exigeant un audit au sein de cette structure. Ils revendiquent également le paiement de leurs mois d’arriérés de salaire. Prêts à se battre pour faire valoir leurs droits, ils ont annoncé qu’une plainte sera déposée à l’Inspection du travail.

Fatoumata BA

JOURNÉE SANS PRESSE : Un appel largement suivi

Ce mardi 13 août, la quasi-totalité des médias sénégalais a observé une journée sans presse, en réponse à un mot d’ordre visant à protester contre les nouvelles mesures fiscales et économiques jugées menaçantes pour la liberté d’informer. Journaux, radios et télévisions ont majoritairement cessé leurs activités pour alerter sur la menace sérieuse à leur survie.
Beaucoup de journaux n’ont pas paru comme Le Dakarois Quotidien, Kritik, Sud Quotidien, Tribune, Lii Quotidien, etc. En outre, les principales radios privées telles que RFM et iRadio ont diffusé uniquement de la musique au lieu de leurs programmes habituels. Les chaînes de télévision privées dont TFM, ITV, et 7TV, ont affiché des visuels de soutien, incluant des slogans tels que « journée sans presse » et des symboles de solidarité comme des poings brandissant un crayon.
Toutefois, certains médias ont continué à fonctionner normalement. Le quotidien pro-gouvernemental Le Soleil, ainsi que les journaux Walf Quotidien et Yoor-Yoor, ont publié leurs éditions comme d’habitude, tout comme les chaînes de télévision RTS et Walf TV.

RÉACTION DE MAMADOU IBRA KANE, PRÉSIDENT DU CDEPS

Mamadou Ibra Kane, président du Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), a exprimé sa satisfaction quant à l’ampleur du mouvement. Dans une déclaration à SourceA, il a souligné que le succès de la journée sans presse a été inattendu et montre une solidarité notable parmi les médias sénégalais. Il a précisé que seuls les journaux pro-régime ont été publiés, mais avec des Unes consacrées à la journée, offrant ainsi une visibilité gratuite au mouvement de protestation. Le journaliste a également exprimé l’espoir que le nouveau régime comprendra le message des médias : « Nous ne sommes pas des hommes politiques, mais des défenseurs de principes. Nous attendons des autorités qu’elles respectent la liberté de presse et d’expression, garanties par la Constitution. » Il a insisté sur le fait que le CDEPS ne cherche pas la confrontation, mais plutôt un dialogue constructif pour résoudre les tensions actuelles.
Une réunion d’évaluation de cette journée est prévue pour vendredi prochain, où les responsables de presse discuteront de l’impact de l’action et des prochaines étapes à suivre. Les médias continuent de revendiquer un environnement respectueux de leur liberté de travail et de leur indépendance éditoriale.

FORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE : Une vingtaine de femmes journalistes à l’école

Une vingtaine de femmes journalistes ont récemment pris part à une formation spécialisée sur la sécurité numérique, organisée par « Info Elles » en collaboration avec l’Association des Femmes de Médias du Sénégal (AFMS). Cet événement, qui s’est tenu sous l’égide de la fondation Mode et de Wakssi, visait à renforcer les compétences des participantes en matière de protection des données et de cybersécurité.

Alice Diba, fondatrice d’Info Elles et Secrétaire Générale de l’AFMS, a souligné l’importance de cette formation dans un monde de plus en plus digitalisé. « Nous vivons dans une époque où les médias numériques jouent un rôle crucial dans notre quotidien. Il est essentiel que les femmes journalistes soient bien équipées pour se protéger contre les menaces numériques tout en tirant pleinement parti des outils numériques dans leur travail », a-t-elle déclaré.
La formation a abordé divers aspects de la sécurité numérique, allant de la protection des informations personnelles à la gestion des risques en ligne. Les participantes ont eu l’occasion d’échanger sur les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées et de découvrir des stratégies pour renforcer leur sécurité en ligne.
Alice Diba a expliqué que cet atelier était une réponse nécessaire aux évolutions rapides de la technologie et des médias numériques. « Les outils numériques offrent de nombreux avantages, mais ils comportent aussi des risques potentiels. Cette session visait à fournir aux journalistes les connaissances et les compétences nécessaires pour naviguer en toute sécurité dans cet environnement », a-t-elle ajouté.
En parallèle, la collaboration avec la fondation Mode et Wakssi a permis aux participantes de bénéficier d’une expertise pointue et de partager des expériences pratiques sur la manière de sécuriser leurs activités professionnelles en ligne. Cette approche collaborative a été saluée comme un modèle pour des initiatives futures visant à renforcer la sécurité numérique dans le secteur des médias.
La formation a été bien accueillie par les participantes, qui ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité d’améliorer leurs compétences en matière de cybersécurité. « Cette journée nous a permis de mieux comprendre les enjeux de la sécurité numérique et d’acquérir des outils précieux pour protéger notre travail et notre vie personnelle », a déclaré Fatoumata Ba, l’une des participantes.


Fatoumata BA

JOURNÉE SANS PRESSE : Sadibou Marong de RSF appelle au dialogue et à la réforme

En réponse aux pressions croissantes exercées par le gouvernement, plusieurs médias sénégalais ont observé une journée sans presse ce mardi, marquant une pause inédite dans leurs activités. Cette réaction a attiré l’attention de Reporters sans frontières (RSF), dont le directeur pour l’Afrique subsaharienne, Sadibou Marong, a exprimé ses préoccupations et appelé à un dialogue urgent entre les médias et les autorités publiques.

Invité sur les ondes de Radio Sénégal, Sadibou Marong a dénoncé la situation actuelle, soulignant qu’une telle réaction ne devrait pas se produire dans une démocratie comme celle du Sénégal, où des élections régulières et une alternance politique sont des réalités établies. Marong a noté que l’arrivée de nouvelles autorités aurait dû être l’occasion de rectifier les dérives observées, mais les faits indiquent une tendance inquiétante à la détérioration de l’indépendance des médias.
Selon Marong, les périodes électorales au Sénégal ont vu une pression croissante sur les médias, caractérisée par une ingérence éditoriale et la création de publications à vocation propagandiste. « L’indépendance éditoriale est cruciale pour garantir une information libre et impartiale », a-t-il affirmé. Il insiste sur la nécessité de renforcer cette indépendance pour préserver la qualité et l’intégrité de l’information.
Pour aborder ces problèmes, Marong recommande un dialogue constructif entre les acteurs des médias et les autorités publiques. Il plaide pour des propositions concrètes visant à surmonter les défis actuels et à rétablir un climat de confiance. Selon lui, un modèle économique durable pour la presse est essentiel, notamment à travers l’innovation digitale, afin de garantir une indépendance financière tout en préservant l’intégrité éditoriale.
Marong a également souligné l’importance de ne pas laisser la publicité influencer la ligne éditoriale des médias, afin de maintenir une séparation claire entre les intérêts commerciaux et les préoccupations politiques. « La publicité est cruciale pour la survie économique des médias, mais elle ne doit en aucun cas compromettre leur indépendance », a-t-il précisé.
L’appel de Sadibou Marong à la sérénité et à une réflexion collective vise à protéger la liberté de la presse au Sénégal, qu’il considère comme un pilier indispensable pour la démocratie et le développement du pays. Il a exprimé ses inquiétudes quant à la détérioration de la situation, notant que RSF a toujours considéré le Sénégal comme un modèle de liberté de la presse en Afrique de l’Ouest. Cependant, il fait état d’une détérioration préoccupante ces dernières années.
Un rapport publié par RSF en juin a révélé que le Sénégal avait enregistré 70 cas d’entraves à la liberté de la presse, incluant des arrestations, des emprisonnements et des attaques contre des journalistes. Cette situation souligne la nécessité urgente de réformes et de dialogue pour restaurer un environnement propice à une presse libre et indépendante.

Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal : Un leader entouré de ses fidèles conseillers

Depuis près d’une décennie, Ousmane Sonko a été le visage et la voix de Pastef, le parti politique qu’il a fondé et mené avec détermination. Cependant, en raison de démêlés judiciaires qui l’ont empêché de se présenter à l’élection présidentielle, Sonko a dû céder sa place de candidat à son proche collaborateur Bassirou Diomaye Faye, qui est devenu Président de la République. Désormais Premier ministre, Sonko continue de jouer un rôle central dans la gouvernance du Sénégal, en s’appuyant sur une équipe de conseillers de confiance pour mettre en œuvre le « Projet » qu’il a élaboré pour le pays.

À la tête de cette équipe, on retrouve naturellement Bassirou Diomaye Faye, le Président lui-même. Ami de longue date de Sonko, Faye travaille en étroite collaboration avec son Premier ministre, un partenariat essentiel pour la réussite de leur gouvernement. Ce duo dirigeant repose sur une relation de confiance forgée par des années de militantisme commun au sein de Pastef.

Sonko a également choisi de maintenir ses anciens compagnons de lutte dans des rôles clés au sein du gouvernement. Parmi eux, Birame Souleye Diop occupe le poste de ministre du Pétrole et des Mines, un secteur stratégique pour le Sénégal. Yacine Fall, une autre figure de Pastef, est à la tête du ministère des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, tandis que Cheikh Diba gère les Finances et le Budget. Ahmadou Al Aminou Lo, ancien directeur de l’agence sénégalaise de la BCEAO, est quant à lui ministre secrétaire général du gouvernement, un poste crucial pour la coordination des politiques publiques.

Le cercle des conseillers de Sonko comprend aussi des collaborateurs de confiance comme Ibrahima Guéye, son chef de cabinet, et Waly Diouf Bodian, désormais Directeur du Port de Dakar. Djibril Guéye Ndiaye, chef de protocole de Sonko, et Fadilou Keita, Directeur de la Caisse de Dépôts et de Consignations (CDC), font également partie de ce noyau dur.

Sonko n’oublie pas ses compagnons de lutte de la première heure, tels qu’Abass Fall, membre de Pastef et député, qui a joué un rôle déterminant dans les négociations entre Sonko et le Président sortant Macky Sall. Djibril Sonko, son remplaçant à la mairie de Ziguinchor, et Dialo Diop, vice-président de Pastef chargé des questions panafricanistes, restent des conseillers influents auprès de Sonko.

L’influence de Sonko dépasse les frontières du Sénégal, avec des conseillers basés à l’international. Mariama Dieng, cadre chez Air France et militante de Pastef, joue un rôle dans les relations entre Pastef et les formations politiques de la gauche française. Aux États-Unis, Aicha Touré, députée de la région Amérique du Nord et amie d’enfance de Sonko, apporte son expertise et son soutien. Chérif Diop, basé au Canada, a été un artisan clé des levées de fonds de Pastef avant de devenir secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur.

En tant que Premier ministre, Ousmane Sonko reste au cœur de l’action politique au Sénégal, entouré de fidèles conseillers issus des rangs de Pastef. Cette équipe, qui combine expérience, loyauté et expertise, est essentielle pour la mise en œuvre des ambitions politiques de Sonko et du Président Bassirou Diomaye Faye. Ensemble, ils forment un gouvernement résolument tourné vers l’avenir, déterminé à relever les défis du Sénégal contemporain.

Kaolack : Les maîtres contractuels en sit-in pour réclamer le paiement de leurs allocations familiales

Le lundi 12 août 2024, les maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaolack ont organisé un sit-in devant les locaux de la perception. Leur objectif était de dénoncer les retards récurrents dans le paiement de leurs allocations familiales et de demander des mesures urgentes au gouvernement sénégalais.

Les manifestants ont exprimé leur frustration face aux retards chroniques dans la perception de leurs allocations familiales, qui auraient dû être versées depuis le mois de juin. Selon Alboury Thiam, enseignant à l’IEF de Kaolack, ces retards sont devenus une routine chaque trimestre. Il a critiqué la justification apportée par la caisse de sécurité sociale concernant la numérisation des dossiers des bénéficiaires. Pour lui, ces procédures digitales ne devraient pas prendre autant de temps et les problèmes techniques devraient être résolus en une semaine au plus.
« On nous explique que l’enrôlement digital des bénéficiaires prend du temps, mais cela ne devrait pas durer aussi longtemps. Nous entendons toujours des excuses comme le manque de versement intégral des fonds par l’État, ce qui est inacceptable. Il reste encore deux IEF à payer, ce qui est loin d’être normal », a déploré M. Thiam.
Face à cette situation qui perdure depuis presque quatre ans, les enseignants ont appelé les nouvelles autorités à intervenir. Ils demandent au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre des mesures pour intégrer les allocations familiales directement dans les bulletins de salaire des décisionnaires afin de garantir des paiements en temps voulu. De plus, ils exhortent le Premier ministre à ordonner au Directeur Général de la caisse de sécurité sociale de vérifier les retards de paiement à Kaolack et de faire le nécessaire pour résoudre ce problème.
« Nous avons déjà entrepris de nombreuses démarches au niveau local, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons aux nouvelles autorités de prendre des mesures pour mettre fin à ces retards qui nous affectent gravement », a conclu Alboury Thiam.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Affaire Foncier : Convoquée à titre de témoin, la maman de Marième Faye Sall entendue à domicile

Un nouveau développement est survenu dans l’affaire foncière impliquant Adama Faye, le frère de l’ancienne Première Dame du Sénégal, Marième Faye Sall. Dans ce dossier sensible, une convocation inattendue a été adressée à la mère de cette dernière, qui a été entendue par les enquêteurs à titre de témoin.

Cette affaire remonte à la création d’une société en 2009, dont Adama Faye est le gérant. Cette société, engagée dans un projet de morcellement foncier, est aujourd’hui au cœur d’un litige après qu’un plaignant a contesté certaines transactions. C’est dans ce cadre que les enquêteurs de la Section de Recherches se sont rendus au domicile de la mère de Marième Faye Sall pour recueillir son témoignage.

Malgré son âge avancé, la dame, manifestant un profond respect pour les institutions, a tenu à répondre à la convocation des autorités judiciaires. Elle a affirmé qu’elle est actionnaire de la société concernée, mais a déclaré ignorer les détails des transactions effectuées par cette dernière.

Cette audition, bien que symbolique, marque une étape cruciale dans l’enquête, soulignant l’engagement des autorités à faire la lumière sur cette affaire, quel que soit le statut des personnes impliquées. Les investigations se poursuivent, et il reste à voir quelles seront les prochaines étapes dans ce dossier complexe.

Mercato : Sidi Bane officialisé au RC Lens après une attente prolongée

Le RC Lens a enfin confirmé l’arrivée de Sidi Bane, après des mois d’attente dus à des problèmes administratifs. Le défenseur sénégalais, qui avait été annoncé comme recrue potentielle depuis le mois de mai, a signé un contrat de quatre ans avec les Sang et Or.

Les difficultés liées aux documents administratifs ont retardé l’officialisation du transfert de Sidi Bane, mais le club lensois a annoncé ce mardi que le défenseur est désormais pleinement intégré dans l’effectif. Le joueur de 28 ans, originaire de Pire Gourey, apportera son expérience et ses compétences au RC Lens pour les prochaines saisons.
Sidi Bane, reconnu pour sa polyvalence et sa capacité à relancer le jeu, a su attirer l’attention des recruteurs lensois grâce à son parcours impressionnant. Pierre Dréossi, directeur général du RC Lens, s’est montré enthousiaste quant à l’arrivée du défenseur : « Nous sommes heureux d’officialiser l’arrivée de Sidi Bane au RC Lens. Défenseur prometteur, polyvalent et bon relanceur, Sidi tire également de son parcours atypique une grande force mentale. Malgré son jeune âge, il a déjà été confronté au haut niveau européen à plusieurs reprises. »
L’arrivée de Sidi Bane au RC Lens s’inscrit dans la volonté du club de renforcer son effectif en vue de la nouvelle saison. Le défenseur, avec son expérience et ses qualités techniques, devrait jouer un rôle clé dans la défense des Sang et Or. Son intégration rapide et réussie sera cruciale pour le club, qui ambitionne de réaliser une saison réussie tant sur le plan national qu’international.
Le RC Lens espère que Sidi Bane apportera une stabilité défensive et une solidité accrue à l’équipe, tout en contribuant à une dynamique positive au sein du groupe. Les supporters attendent avec impatience de voir le défenseur en action et d’observer l’impact de cette nouvelle recrue sur la performance de l’équipe.
Sidi Bane, désormais officiellement Lensois, rejoint le RC Lens avec des attentes élevées et un potentiel prometteur. Sa signature marque la fin d’une attente prolongée et le début d’une nouvelle aventure pour le défenseur sénégalais, qui aura l’occasion de se distinguer dans un championnat compétitif et de contribuer au succès du club lensois.

Racing Club de Lens sur X : « 𝗦𝗶𝗱𝗶 𝗕𝗔𝗡𝗘, nouvel athlète débloqué ✅ Défenseur prometteur, le joueur sénégalais de 20 ans a paraphé avec le Racing jusqu’en 2028. ✍️ #FiersDEtreLensois » / X


PRÉPARATION DU TOURNOI UFOA – U20 : Serigne Saliou Dia convoque 27 nouveaux joueurs

À l’approche du tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football (UFOA) U20, prévu du 15 au 30 septembre 2024 au Liberia, Serigne Saliou Dia, sélectionneur des Lionceaux, a dévoilé une liste de 27 nouveaux joueurs convoqués pour un stage préparatoire au Centre de Développement Technique Jules François Bocandé de Toubab Dialaw. Ce stage, qui se déroulera du 13 au 17 août 2024, est une étape cruciale dans la préparation de l’équipe pour ce tournoi régional majeur.

Le tournoi UFOA est un événement clé dans le calendrier du football ouest-africain, servant de tremplin pour les jeunes talents de la région. En tant que tenant du titre, le Sénégal se retrouve dans une position de responsabilité et de pression pour défendre son titre. La sélection nationale U20 du Sénégal est placée dans la poule B du tournoi, aux côtés de plusieurs adversaires de taille : le Mali, la Mauritanie et la Gambie.
Les Lionceaux débuteront leur campagne par un match contre le Mali, prévu pour les 15 ou 16 septembre. Ils affronteront ensuite la Gambie lors de la deuxième journée de la phase de groupes, les 18 ou 19 septembre, avant de clore les matches de poules contre la Mauritanie, les 21 ou 22 septembre. Les résultats de ces rencontres seront déterminants pour la qualification de l’équipe pour les phases finales du tournoi.
Le stage à Toubab Dialaw a pour but de permettre à Serigne Saliou Dia de se familiariser avec ses nouveaux joueurs et d’intégrer les derniers éléments dans le collectif. Cette phase de préparation sera essentielle pour affiner les stratégies, renforcer l’esprit d’équipe et optimiser la forme physique et technique des jeunes talents. Le sélectionneur vise à créer une synergie entre les joueurs et à les préparer mentalement pour les défis à venir.
Le tournoi UFOA représente également une occasion importante pour les jeunes joueurs de se montrer et d’attirer l’attention des recruteurs et des clubs. Pour Serigne Saliou Dia, la tâche est double : assurer la victoire dans le tournoi tout en offrant une plateforme de développement pour ces jeunes athlètes prometteurs.
Cette édition du tournoi UFOA U20 sera la deuxième compétition majeure sous la direction de Serigne Saliou Dia. En mars 2024, l’équipe avait été éliminée en demi-finale des Jeux africains après une défaite étroite (0-1) contre le Ghana, pays hôte. Cet échec a mis en lumière certains défis que l’équipe devra surmonter pour se redresser et performer au plus haut niveau.
Le retour de la sélection U20 au tournoi UFOA est attendu avec impatience par les supporters sénégalais. L’équipe, forte de son titre de champion, aura la responsabilité non seulement de défendre son titre, mais aussi de démontrer la profondeur et la qualité du football jeune au Sénégal. Le succès au tournoi UFOA pourrait ouvrir la voie à de futures compétitions internationales et renforcer la position du Sénégal comme une puissance montante dans le football africain.


DOMAINE PUBLIC MARITIME DE DAKAR : Le rapport de la commission ad hoc remis au président de la République

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu ce matin le rapport tant attendu de la commission ad hoc chargée de contrôler les titres et occupations du Domaine Public Maritime dans la région de Dakar. La remise du rapport s’est déroulée en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et d’autres hauts responsables.

Selon une source présidentielle, le rapport de la commission révèle plusieurs irrégularités préoccupantes dans la gestion du Domaine Public Maritime. Ces irrégularités concernent principalement les aspects environnementaux et socioéconomiques liés à l’occupation et à l’exploitation de ces terres.
Le rapport souligne des problèmes significatifs, notamment des impacts environnementaux négatifs dus à une gestion inadéquate et des perturbations dans les communautés locales affectées par ces occupations. Ces révélations ont conduit le Président de la République à réitérer son engagement à mener une rectification rigoureuse de la situation.
“Le Chef de l’État a réaffirmé son engagement à procéder à une rectification rigoureuse, sans acharnement mais avec fermeté, afin de restaurer l’orthodoxie et garantir un accès libre au Domaine Public Maritime pour tous,” a déclaré la source présidentielle.
En réponse aux constats faits par la commission, des recommandations ont été formulées pour renforcer le cadre législatif et institutionnel régissant le Domaine Public Maritime. Ces recommandations visent à améliorer la transparence dans l’attribution des titres et à renforcer les contrôles pour éviter de futures irrégularités.
Le Président Faye et le Premier ministre Sonko ont souligné l’importance de prendre des mesures appropriées pour garantir que le Domaine Public Maritime soit géré de manière équitable et durable. Les autorités ont exprimé leur volonté de suivre les recommandations du rapport et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour assurer une meilleure gestion de ces espaces cruciaux.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°249 – du 14/08/2024

🔴 165 EMPLOYÉS AU CHÔMAGE TECHNIQUE : APRÈS PREMIER BET, SAF INDUSTRIES MENACÉE DE FAILLITE ?
🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : UN TRIOMPHE !

🔴 PRÉPARATION DU TOURNOI UFOA – U20 : SERIGNE SALIOU DIA CONVOQUE 27 NOUVEAUX JOUEURS
🔴 LE DÉNOUEMENT SUITE AUX SOUCIS ADMINISTRATIFS : SIDI BANE ENFIN AU RC LENS !

Lancement d’une plateforme de recensement des médias au Sénégal : Un pas vers une meilleure organisation

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a dévoilé une nouvelle initiative destinée à transformer le paysage médiatique sénégalais : le lancement d’une plateforme officielle pour le recensement des médias. Cette plateforme, qui sera inaugurée lors d’un point de presse prévu le vendredi 16 août à 10 heures à la Maison de la Presse, a pour objectif de centraliser les informations relatives aux différents organes de presse du pays.

Cette nouvelle plateforme a été conçue pour offrir une vue complète et actualisée du secteur médiatique national. Elle regroupera toutes les informations nécessaires sur les médias opérant au Sénégal, allant des grands groupes de presse aux publications locales. L’objectif est de faciliter l’accès à ces informations, de renforcer la transparence et de promouvoir une meilleure régulation du secteur.

Le ministère de la Communication affirme que ce recensement est crucial pour la structuration et la coordination du paysage médiatique. En centralisant les données, la plateforme permettra d’optimiser la gestion des médias et d’assurer une meilleure organisation.

Le lancement de la plateforme sera marqué par un point de presse où les responsables du ministère présenteront en détail les fonctionnalités de l’outil, ainsi que les objectifs visés par le recensement. Cette rencontre se tiendra à la Maison de la Presse et offrira aux représentants des médias l’opportunité de découvrir les modalités d’inscription et de mise à jour des informations sur la plateforme.

Le point de presse permettra également de répondre aux questions des médias et de fournir des clarifications sur les aspects techniques et administratifs du recensement. Les professionnels du secteur seront invités à participer activement à cette nouvelle étape dans la gestion des médias au Sénégal.

La plateforme de recensement des médias vise à :

  • Centraliser les Informations : Rassembler les données sur tous les médias en un seul endroit pour une consultation facile et rapide.
  • Améliorer la Transparence : Offrir une vue claire et détaillée des acteurs et des activités du secteur médiatique.
  • Soutenir la Régulation : Faciliter la gestion et la régulation du secteur médiatique national.
  • Renforcer le Secteur : Aider les médias à se structurer et à accéder à des ressources adaptées.

Le lancement de cette plateforme représente une avancée majeure dans la gestion du secteur médiatique au Sénégal. En centralisant les informations et en facilitant l’accès aux données, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique espère non seulement renforcer la transparence et l’efficacité, mais aussi soutenir le développement d’un paysage médiatique plus organisé et mieux régulé. Les médias et les professionnels du secteur auront ainsi l’opportunité de bénéficier d’une meilleure structuration et d’une vue d’ensemble plus précise du domaine de la presse au Sénégal.

Déclaration de Patrimoine : L’OFNAC déclare la conformité des membres du gouvernement et des directeurs généraux

Serigne Bassirou Guèye, président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), a confirmé ce mardi que tous les membres du gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, ainsi que plusieurs directeurs généraux, ont respecté leurs obligations en matière de déclaration de patrimoine. Cette annonce a été faite lors d’un atelier de vulgarisation des réformes législatives récentes, organisé pour les professionnels des médias.

Le président Guèye a souligné que cette déclaration de patrimoine est une exigence légale et éthique, visant à garantir une gestion transparente et responsable des affaires publiques. Il a rappelé que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait également rempli cette obligation, et que sa déclaration avait été rendue publique récemment, affirmant l’engagement de l’État en faveur de la transparence.
“Le Premier ministre et l’ensemble des ministres ont fait leur déclaration de patrimoine ainsi que certains directeurs généraux,” a affirmé Serigne Bassirou Guèye. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des réformes introduites par les nouveaux textes législatifs modifiant la loi portant création de l’Ofnac et la loi sur la déclaration de patrimoine. Ces modifications ont pour objectif de renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions en promouvant une culture de responsabilité et de probité parmi les responsables publics.
L’atelier de vulgarisation a permis de présenter en détail les changements apportés aux lois régissant l’Ofnac et la déclaration de patrimoine. Les modifications incluent l’élargissement du champ d’application des lois, le renforcement des mécanismes de contrôle, et une amélioration générale de la transparence dans la déclaration des biens des acteurs publics.
Serigne Bassirou Guèye a souligné l’importance du rôle des médias dans cette dynamique. Il a encouragé les journalistes à diffuser largement les informations relatives à la déclaration de patrimoine et à sensibiliser le public sur l’importance de la lutte contre la corruption. “Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la promotion de la transparence et de l’intégrité au sein de la société,” a conclu M. Guèye.
L’Ofnac continue de collaborer étroitement avec tous les acteurs concernés pour veiller au respect des nouvelles dispositions légales et à la prévention de la corruption.

SAISIES DE PRODUITS PROHIBÉS : Les Douanes interceptent 92 kg de « yamba » et des médicaments d’une contrevaleur de 170 millions F CFA

Dans une série d’opérations décisives contre la criminalité pharmaceutique et le trafic de drogues, les agents des Douanes sénégalaises ont réalisé d’importantes saisies. Ces opérations mettent en lumière les efforts continus pour contrer les réseaux de contrebande qui menacent la santé publique et la sécurité nationale.

L’une des principales actions a été conduite par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, relevant de la subdivision de Kaolack dans la région douanière du Centre. Au cours d’une intervention nocturne entre le 10 et le 11 août 2024, les agents ont découvert un dépôt sauvage de médicaments, récemment débarqués d’une pirogue sur la rive du Baobolong, un affluent du fleuve Gambie, dans le département de Nioro du Rip. Les médicaments saisis comprennent :

196 pots contenant chacun 1000 comprimés de chlorphéniramine tablets,
137 pots de chlorphéniramine Maliate IP, également de 1000 comprimés par pot,
200 boîtes contenant chacune 10 paquets de 8 comprimés de Puregrey-100.

La valeur totale de cette saisie est estimée à plus de 170 millions de francs CFA. La chlorphéniramine est souvent utilisée pour traiter les allergies, tandis que le Puregrey-100 est un médicament dont les contrefaçons peuvent poser des risques graves pour la santé. La présence de ces produits sur le marché noir souligne l’urgence de renforcer les contrôles pour protéger la santé publique.
Les opérations antidrogue ont également été couronnées de succès. À Moussala, subdivision de Kédougou dans la région douanière du Sud-Est, les agents de la Brigade commerciale ont saisi 65 kg de chanvre indien. Ce dernier était dissimulé dans la cabine d’un porte-conteneur venant d’un pays voisin. La drogue, qui représente une menace sérieuse pour les jeunes et les communautés locales, a été estimée à 36 millions de francs CFA.
Dans une autre action à Ogo, dans la subdivision de Matam de la région douanière du Nord, la Brigade mobile des Douanes a intercepté un véhicule de transport de type Toyota Hiace en provenance de Bakel. Après une fouille minutieuse, les agents ont découvert 27 kg de chanvre indien conditionnés en 36 paquets, cachés dans une malle et un sac de voyage. La contrevaleur de cette saisie est également estimée à 36 millions de francs CFA.
Face à ces découvertes, l’Administration des Douanes sénégalaises appelle les citoyens à une plus grande collaboration avec les unités douanières. Cette coopération est cruciale pour lutter efficacement contre le trafic de produits prohibés, notamment les médicaments contrefaits et les drogues illicites.
Les récentes opérations montrent l’engagement des services douaniers dans la préservation de l’intégrité du marché local et la protection de la santé publique. Les saisies massives mettent en évidence la nécessité de maintenir une vigilance constante et de renforcer les efforts pour intercepter les activités illégales.
La Division de la Communication et Relations publiques de la Direction Générale des Douanes (DGD) insiste sur l’importance de ces actions pour garantir un environnement sûr et sain pour tous les Sénégalais. Les autorités douanières continuent de travailler sans relâche pour contrer les menaces posées par la contrebande et le trafic de drogues, et invitent le public à soutenir ces efforts en signalant toute activité suspecte.


Le Dakarois Quotidien N°248 – du 13/08/2024

🔴 JOURNÉE SANS PRESSE : Le Groupe Le Dakarois continue son combat face à la répression

Ce mardi 13 août 2024, le Sénégal observe une journée sans presse en réponse aux tentatives de musellement, de pression et d’oppression que subissent les acteurs des médias. Cette journée de protestation montre les défis auxquels font face les journalistes et les médias dans un contexte de restrictions croissantes. Tandis que certains, motivés par des intérêts personnels, se détachent de la solidarité professionnelle, le Groupe Le Dakarois réaffirme son engagement envers la cohésion et le soutien mutuel. Dans ce contexte difficile, la solidarité entre confrères est plus que jamais essentielle. Ensemble, affirmons notre force et notre détermination à défendre la liberté de la presse !

Basketball: Les Lions du Sénégal renversent la Tunisie à Marius Ndiaye (66-64)

Lundi, au stade Marius Ndiaye, les Lions du Sénégal ont signé une victoire spectaculaire face à la Tunisie lors d’un match amical. Les hommes de Desagana Diop ont su s’imposer 66-64 après un match intense qui s’est joué dans les dernières secondes.

Dès le début de la rencontre, les Lions ont affiché une domination apparente, mais les Tunisiens ont rapidement comblé l’écart. Le premier quart-temps a été remporté par les Lions avec un score de 19-15. Cependant, une série d’erreurs techniques et de maladresses des deux côtés a conduit les Sénégalais à rentrer aux vestiaires avec trois points de retard, le score étant de 32-35 en faveur des Tunisiens.

À la reprise, Brancou a inscrit deux paniers consécutifs, redonnant l’avantage aux Lions. Le troisième quart-temps a vu les Sénégalais creuser un écart de 4 points, avec un score de 49-45. Les Lions ont étendu leur avance à 10 points grâce aux performances de Abdou Karim Mané et Makhtar Gueye. Toutefois, une défense insuffisante a permis aux Tunisiens de revenir à seulement 4 points.

Dans un stade peu rempli, les Lions ont finalement remporté la rencontre sur le fil avec un score de 66-64.

Réactions des joueurs après la victoire

Abdou Karim Mané, meneur de jeu des Lions et auteur de sa première apparition avec l’équipe A, a déclaré : « Dans l’ensemble, c’était bon, on a gagné et c’est ce qu’on voulait. Il y a beaucoup de choses à améliorer avant le prochain match et les fenêtres de l’Afrobasket. Je suis fier de débuter ma carrière en équipe nationale avec une victoire. Je remercie Dieu et ma famille. L’intégration a été bien passée, les gars et les coachs m’ont bien accueilli. »

Baye Ndongo, ailier des Lions, a ajouté : « C’est une fierté de jouer avec l’équipe nationale. Nous avons voulu gagner ce match et c’est ce que nous avons fait. Malgré les erreurs, nous avons joué ensemble et nous apprendrons de ces erreurs pour le prochain match. Le jeu collectif était bon, et l’intégration s’est très bien passée. »

Babacar Sané, ailier, a commenté : « Nous avons mené de 10 points, mais ils nous ont rattrapés. Nous allons revoir les vidéos pour éviter les mêmes erreurs la prochaine fois. Bien que le match ait été serré, c’est une bonne impression. L’équipe est jeune, mais nous nous entraidons et nous croyons en notre force collective. »

Cette victoire difficile est un bon présage pour les coéquipiers d’Abdou Karim Mané avant les fenêtres des éliminatoires de l’Afrobasket. Les Lions affronteront à nouveau les Tunisiens ce mercredi à 19h30 au Marius Ndiaye.

Ndeye Camara

Consensus sur le parrainage : Les Organisations de la Société Civile appellent à des réformes pour les élections législatives

À l’approche d’éventuelles élections législatives anticipées au Sénégal, seize organisations de la société civile ont exprimé leurs préoccupations concernant le système de parrainage en vigueur. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi à Dakar, elles ont appelé les acteurs politiques à parvenir à un consensus pour corriger les lacunes identifiées dans le code électoral.

Les organisations ont proposé plusieurs réformes visant à simplifier et rendre plus équitable le processus de parrainage. Parmi les suggestions avancées :

  • Réduire le nombre de parrainages requis pour la candidature.
  • Simplifier le système de collecte et de contrôle des parrainages.
  • Permettre aux candidats de présenter le quitus attestant du dépôt de la caution lors du retrait des documents relatifs à la collecte des parrainages.

Moundiaye Cissé, directeur exécutif de l’ONG 3D, a souligné l’inadéquation entre les dispositions du code électoral et celles de la Constitution en cas de dissolution de l’Assemblée nationale. Selon l’article 87 de la Constitution, « en cas de dissolution, le scrutin a lieu soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après la date de publication du décret de dissolution ». M. Cissé a noté que ces délais pourraient être insuffisants pour collecter et valider le nombre requis de parrains, compromettant ainsi la participation de certains candidats.

« Il est évident que le code électoral n’a pas prévu la gestion des parrainages en cas de dissolution de l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré.

L’ONG 3D a également rappelé que, selon la loi électorale, le modèle de fiche de collecte des parrainages doit être fixé au plus tard 150 jours avant la date du scrutin. Les entités politiques et indépendantes doivent déposer des listes de parrainages représentant au moins 0,5% des électeurs, conformément à l’article L. 149 du code électoral.

Les organisations de la société civile ont lancé un appel pressant aux entités politiques représentées à l’Assemblée nationale pour entreprendre les réformes nécessaires afin d’assurer la paix et la sérénité des prochaines élections.

Ndiaga Sylla, expert électoral, a souligné l’importance d’automatiser le système d’enregistrement et de collecte des parrainages, citant le Mexique comme exemple de réussite dans un système similaire. Selon lui, la loi ne prévoit pas le parrainage des élus dans le cadre des élections législatives. « Avec l’état actuel du fichier électoral, il va falloir mobiliser 36 000 électeurs, même s’il est possible de réduire ce nombre », a-t-il précisé.

Les appels à réformer le système de parrainage mettent en lumière l’urgence d’adapter le cadre législatif pour garantir des élections inclusives et transparentes. Les organisations de la société civile espèrent que ces recommandations seront prises en compte pour éviter toute entrave à la participation démocratique.

ZLECAF : Un boost potentiel de 1,3 % au PIB du Sénégal sur dix ans

L’introduction de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) pourrait offrir une augmentation significative de 1,3 % du produit intérieur brut (PIB) du Sénégal au cours de la première décennie suivant son implémentation. C’est ce que révèle une étude approfondie réalisée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). Ce projet ambitieux de l’Union africaine vise à établir un marché unique pour les biens et services à travers le continent, et ses impacts sur l’économie sénégalaise sont largement analysés dans ce document.

L’étude de la DPEE indique que plusieurs secteurs de l’économie sénégalaise pourraient bénéficier considérablement de la ZLECAF. Par exemple, la production dans le secteur des raffineries pourrait augmenter de 27,3 %, tandis que les activités extractives et le secteur de la construction pourraient voir des croissances de 3,2 % et 1,5 % respectivement. Ces prévisions sont en grande partie attribuables à une croissance projetée de 8,1 % des exportations sénégalaises vers les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de 1,4 % vers d’autres États africains.

Malgré ces perspectives positives, des défis sont également identifiés. L’étude prévoit une diminution de 1,3 % dans la production des autres produits manufacturiers. Les exportations pourraient également enregistrer une baisse moyenne de 3,3 % à long terme, possiblement en raison d’une réorientation vers les partenaires africains au détriment des échanges avec d’autres continents.

L’augmentation moyenne des importations sénégalaises pourrait atteindre 4,2 % à long terme, avec une hausse notable de 11,8 % des importations en provenance des pays africains. Cette dynamique pourrait influencer les équilibres commerciaux du pays et nécessiter des ajustements stratégiques pour gérer ces nouvelles réalités économiques.

Pour maximiser les bénéfices de la ZLECAF, les experts de la DPEE recommandent une accélération des réformes prévues dans la Stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAF ainsi que dans le plan national de développement. Ces mesures sont cruciales pour permettre au Sénégal de profiter pleinement des opportunités offertes par cette zone de libre-échange et d’atteindre son objectif ambitieux d’augmenter ses exportations vers les pays africains de 46 %.

L’étude suggère également que la ZLECAF pourrait avoir des effets positifs sur le bien-être des ménages sénégalais. Une légère augmentation de 0,7 % du niveau général des prix à la consommation est prévue, accompagnée d’une hausse de 1,3 % des salaires et de 1,1 % de la consommation privée. Ces changements pourraient contribuer à une amélioration modeste du bien-être des ménages, soulignant les avantages économiques globaux de cette intégration accrue dans le marché africain.

En résumé, la ZLECAF représente une opportunité stratégique pour le Sénégal, avec des prévisions de croissance économique significative. Toutefois, pour pleinement tirer parti de cette initiative, il sera essentiel de gérer les défis identifiés et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour optimiser les bénéfices de cette zone de libre-échange.

Jeux Olympiques de Paris 2024 : L’Afrique brille avec 39 médailles dont 13 en or

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont conclus avec un bilan remarquable pour les athlètes africains, qui ont décroché un total de 39 médailles, dont 13 en or. Ce résultat marque une légère amélioration par rapport aux 37 médailles obtenues lors des Jeux de Tokyo 2020, bien que l’objectif de franchir la barre des 50 médailles n’ait pas été atteint. C’est la troisième meilleure performance africaine depuis les Jeux de Sydney en 2000.

En athlétisme, le Kenya a dominé avec 11 médailles, dont quatre en or. Beatrice Chebet a brillé en remportant l’or sur 5 000 et 10 000 mètres, tandis que Faith Kipyegon et Emmanuel Wanyonyi ont ajouté deux autres médailles d’or pour le Kenya respectivement sur le 1 500 mètres féminin et le 800 mètres masculin. Kipyegon, double championne du monde, a également pris la deuxième place du 5 000 mètres, prouvant une fois de plus la suprématie du Kenya en demi-fond et en fond.

L’Algérie a également brillé avec deux médailles d’or, toutes féminines. Kaylia Nemour a remporté l’or aux barres asymétriques en gymnastique, et Imane Khelif a triomphé en boxe dans la catégorie des moins de 66 kg. L’Algérie a complété son palmarès avec une médaille de bronze.

L’Afrique du Sud a remporté six médailles, dont trois en argent et deux en bronze. La nageuse Tatjana Smith a obtenu une médaille d’or au 100 mètres brasse, tandis que l’Éthiopien Tamirat Tola a brillé au marathon, l’Égyptien Ahmed ElGendy au pentathlon moderne, et le Tunisien Firas Katoussi au taekwondo dans la catégorie des moins de 80 kg.

Le Botswana a obtenu sa première médaille d’or grâce à Letsile Tebogo sur 200 mètres, tandis que Joshua Cheptegei de l’Ouganda a remporté l’or au 10 000 mètres. Soufiane El-Bakkali du Maroc a conservé son titre sur 3 000 mètres steeple, ajoutant ainsi à l’éclat du continent.

La Côte d’Ivoire, le Cap-Vert et la Zambie ont chacun décroché une médaille de bronze. Cheick Sallah Cissé, médaillé d’or à Rio, a pris la médaille de bronze dans sa catégorie. Daniel Varela de Pina du Cap-Vert a remporté la première médaille olympique de l’histoire de son pays en boxe, et Muzala Samukonga a offert à la Zambie une médaille aux 400 mètres, la première en 28 ans.

Le Sénégal, avec 11 athlètes présents, n’a pas remporté de médailles mais a montré des performances prometteuses. Cheikh Tidiane Diouf a battu le record national du 400 mètres, et Louis François Mendy a réalisé une belle performance lors des séries du 110 mètres haies.

Ces Jeux Olympiques ont été une occasion pour l’Afrique de montrer son talent et sa détermination sur la scène mondiale, malgré les défis et les obstacles. Les performances des athlètes africains continuent d’inspirer et de démontrer le potentiel du continent dans le sport mondial.

Economie mondiale : l’empire de l’immatériel

L’économie mondiale subit – elle une bourrasque du numérique. Ou assiste-t-on presque impuissants à la fin de l’histoire telle que prédit par Français Fukuyama.. ?

En tout cas…. Selon le célèbre magazine américain  de l’économie et de la finance Forbes dans sa liste annuelle des 500 plus grandes entreprises du monde, les GAFAM ont définitivement imposé leur forces et puissances pour devenir les maîtres absolus de l’économie mondiale grâce à leur domination de l’internet.. Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft – toutes américaines –  sont  parmi les  10  premières entreprises du monde par leur capitalisation boursière et leur domination absolue – presque concertée – sur les chaînes de valeur du numérique et malheureusement aucun concurrent chinois ou japonais n’arrivent à leur disputer cette mainmise absolue  sur la nouvelle économie centrée sur les  services immatériels et l’internet.  C’est inédit. C’est une nouvelle ère d’une économie dominée  par des géants  invisibles – économie virtuelle –  qui commence pour notre planète sans aucune régulation  ne parvienne à  entamer leur expansion fulgurante, pléthorique et globalisante.

La surreprésentation des entreprises américaines, qui ont généré 13 800 milliards de dollars US de revenus globaux dans un contexte de quasi- récession,  139 entreprises américaines dans ce classement  Global 500  dépassant  la Chine  juste 133 entreprises, conséquence  du  ralentissement de sa croissance économique…. La Chine peut-elle vraiment surclasser les USA pour s’imposer comme la 1ere économie du monde  au cours de la présente décennie  ?

Au cœur de ce développement spectaculaire des GAFAM, on trouve  les données numériques dont  la  collecte et  leur  exploitation sont des mines d’or et de diamant dans le  processus d’extension de ces entreprises vers de nouvelles activités plus ou moins éloignées de celles qui constituent leur cœur de métier, le tout  facilité par le Big Data. Leur dénominateur commun reste  le recours à de grandes quantités de données. Les GAFAM fonctionnent largement sur la base d’une économie participative, dans laquelle les utilisateurs, par leurs usages numériques, produisent nos données qui alimentent les applications, plateformes et autres services en ligne. Ces données constituent une ressource stratégique essentielle qui est utilisée pour améliorer l’offre grâce aux algorithmes, mais aussi pour inventer de nouveaux produits et services. À tel point que les GAFAM ont presque un potentiel de croissance illimité dès lors qu’ils se focalisent sur des activités qui génèrent massivement des données. C’est un niveau d’intelligence passive et collaborative jamais atteint par l’humanité.

Et déjà l’intelligence artificielle donne au GAFAM les moyens scientifiques de perpétuer leur ascendance sur toute autre activité humaine grâce au support de l’intelligence des machines.

Au regard de cette toute puissance presque irréversible, c’est l’avenir de notre continent qui n’a connu aucune révolution qui se pose, comme quoi malgré nos hydrocarbures la future économie a déjà migre’ dans les serveurs, les applications, le Cloud  et les applications numériques  qui remplacent les mines d’or , de gaz et pétrole dans un monde où l’économie à déjà subi un virage irréversible dans les méta- données.  Et si nos autorités politiques de l’éducation et la formation  sur tout le continent  ouvraient un peu les yeux ?

Moustapha DIAKHATE – Expert et Consultant Infrast..

Ousmane Sonko en visite à Bamako : Un soutien Inébranlable au Mali

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, est en visite officielle au Mali, où il a été chaleureusement accueilli par son homologue, Choguel Maiga, et le président malien, Assimi Goita. Cette visite marque un moment significatif dans les relations entre les deux pays, soulignant l’engagement du Sénégal envers son voisin malien.

Lors de cette visite, Ousmane Sonko a exprimé son soutien indéfectible au Mali et a abordé plusieurs sujets d’actualité concernant la politique régionale. « Je remercie le Premier ministre Choguel Maiga et les membres de son gouvernement pour leur accueil chaleureux. Cette rencontre a été très enrichissante et nous a permis de discuter ouvertement des questions actuelles en toute fraternité, » a déclaré Sonko. Il a également souligné le caractère familial de sa visite, en affirmant : « Lorsque je viens ici, je me sens chez moi et je parle à des frères. »

Sonko a pris position contre l’embargo imposé au Mali par certains pays, y compris le Sénégal, dans le passé. « En tant qu’opposants, nous avons été les premiers à dénoncer cet embargo. J’ai toujours été critique à l’égard de cette pratique, et sous notre régime, elle ne pourra jamais prospérer. Personne ne pourra passer par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou imposer des sanctions de cette nature, » a-t-il affirmé.

La question de la CEDEAO a également été abordée lors de cette visite. Sonko a soutenu le respect des choix souverains des pays, en indiquant : « Nous respectons les choix souverains de chaque nation, y compris ceux du Mali et du Burkina Faso. Travailler pour la cohésion et l’unité de l’Afrique ne devrait pas être critiqué pour un panafricaniste. Quelle que soit la décision prise, elle n’affectera pas nos relations avec le Mali et les autres pays frères. »

La visite de Sonko au Mali s’inscrit dans un contexte de renforcement des relations diplomatiques et de coopération régionale. Elle reflète l’engagement du Sénégal à soutenir ses voisins dans un environnement politique complexe, tout en affirmant son rôle dans la consolidation des liens africains.

L’ancien DG de l’ONAS, Dr. Cheikh Dieng, reporte sa conférence de presse

Initialement prévue pour le mardi 13 août à 16 heures, la conférence de presse du Dr. Cheikh Dieng, ancien Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), a été reportée.

Le Dr. Cheikh Dieng devait aborder son récent limogeage lors de cette rencontre avec les médias. Cependant, le report a été décidé en raison de la « Journée sans presse » annoncée pour le même jour par les patrons de presse. Cette journée a été organisée pour sensibiliser l’opinion publique et internationale sur les difficultés rencontrées par la presse sénégalaise.

Le nouveau calendrier pour la conférence de presse n’a pas encore été communiqué, mais Dr. Cheikh Dieng a exprimé son intention de se prononcer sur sa situation dès que possible.

Affaire foncière : La mère de Marieme Faye Sall convoquée par la gendarmerie

Dans une tournure surprenante, la maman de Marieme Faye Sall, l’ancienne première dame du Sénégal, a été convoquée par la Section de Recherches de la gendarmerie pour une affaire foncière impliquant son fils, Adama Faye. Cette convocation intervient malgré le fait que la mère de Marieme Faye Sall, âgée et en fauteuil roulant, n’a ni signé ni reçu de l’argent dans cette transaction controversée.

L’affaire remonte à 2009, lorsque Adama Faye, fils de la convoquée et frère de l’ex-première dame, a monté une société pour un projet de morcellement foncier. Un plaignant, ayant versé une somme d’argent à Adama Faye pour ce projet, réclame depuis des années le remboursement de son argent, affirmant que le projet n’a jamais abouti.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c’est que bien que le plaignant ait ciblé Adama Faye, c’est la mère de ce dernier qui a été convoquée par les autorités. Elle est actionnaire de la société en question, mais son rôle se limite à celui d’un actionnaire passif, sans implication directe dans les opérations de la société. De plus, la femme d’Adama Faye, également actionnaire, a été convoquée par les pandores.

Cette convocation soulève des interrogations quant à la raison pour laquelle Adama Faye, qui semble être au centre de la transaction, n’est pour le moment pas inquiété par les autorités. La situation devient d’autant plus complexe et sensible, étant donné l’état de santé de la mère de Marieme Faye Sall, qui a néanmoins décidé de répondre à la convocation, malgré son âge avancé et son ignorance des détails de l’affaire.

Cette affaire suscite des interrogations sur les procédures judiciaires en cours et les véritables motivations derrière cette convocation. Les prochains développements seront suivis de près, car ils pourraient jeter une lumière nouvelle sur cette affaire complexe.

Kaolack/Éducation : Les maîtres contractuels en sit-in hier devant les locaux de la perception pour réclamer leurs allocations familiales.

Les enseignants maîtres contractuels et les décisionnaires de l’Inspection d’Académie (IA) de Kaolack ont organisé un sit-in hier, lundi 12 août 2024, pour dénoncer les retards dans la perception des allocations familiales et demander au gouvernement du Sénégal de mettre fin à cette situation.

« À chaque trimestre, c’est toujours la même chose. On devait recevoir les allocations depuis le mois de juin, mais jusqu’à présent, nous n’avons rien reçu », a dénoncé Alboury Thiam, enseignant à l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) du département de Kaolack, selon nos confrères de Kaolackinfos.

Selon lui, la justification apportée par la Caisse de Sécurité Sociale n’est pas valable. « Il s’agit de l’enrôlement des bénéficiaires des allocations familiales au niveau digital. Cela ne devrait pas prendre plus d’une semaine pour régler ce problème. S’il y a des problèmes techniques, cela devait se résoudre en une semaine au moins, mais à chaque fois, ils nous fournissent des explications qui ne sont pas valables. Parfois, on nous dit que l’État n’a pas versé la somme qu’il doit ou qu’il ne l’a pas versée entièrement, donc on va payer telle IEF en priorité. Il reste deux IEF à payer, ce n’est pas normal », a poursuivi M. Thiam.

Face à cette situation qui dure depuis presque quatre ans, les enseignants décisionnaires et maîtres contractuels de Kaolack interpellent les nouvelles autorités. « Nous demandons à son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de prendre en charge les allocations pour les intégrer dans les bulletins de salaire des décisionnaires, car nous souffrons du retard dans le paiement des allocations. Ils ne paient pas à temps. Nous avons entrepris de nombreuses démarches au niveau local auprès des autorités administratives, mais jusqu’à présent, rien n’a été réglé. Nous demandons également au Premier ministre de dire au Directeur Général de la Caisse de Sécurité Sociale de presser la caisse de Kaolack pour vérifier ce qui cause ces retards de paiement », a conclu Alboury Thiam.

Rappelons que le département de Kaolack compte près de 300 enseignants décisionnaires et maîtres contractuels.

Baccalauréat 2024 au Sénégal : Un taux de réussite de 50,50 % avec des résultats contrastés selon les régions et les établissements

Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal a annoncé ce lundi 12 août les résultats du baccalauréat 2024. Avec un taux de réussite de 50,50 %, le nombre de bacheliers a atteint un record en valeur absolue, s’élevant à 78 246. Cependant, cette performance s’inscrit dans une tendance légèrement baissière sur les trois dernières années.

La meilleure moyenne au niveau national a été obtenue par un élève du lycée d’excellence de Diourbel, avec un score impressionnant de 17,85/20. Par ailleurs, le lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye se distingue en ayant produit le plus grand nombre de bacheliers en 2024.

Les établissements publics ont affiché un taux de réussite de 60,52 %, dépassant largement les établissements privés qui ont enregistré un taux de 45,22 %. Les disparités régionales sont également marquantes. La région de Matam s’est illustrée avec le meilleur taux de réussite du pays, à savoir 59,08 %, suivie de Dakar (57,33 %) et de Diourbel (53,39 %).

Malgré ces résultats encourageants, le nombre de bacheliers au Sénégal demeure faible par rapport aux standards internationaux. Avec seulement 1 587 étudiants pour 100 000 habitants, le pays est encore loin de la norme de l’UNESCO qui recommande 2 000 étudiants pour 100 000 habitants.

Ces chiffres mettent en lumière les défis persistants du système éducatif sénégalais, malgré les progrès réalisés. Le gouvernement est donc appelé à intensifier ses efforts pour améliorer davantage la qualité de l’enseignement et accroître l’accès à l’éducation supérieure dans tout le pays.

Le Sénégal se tourne vers la vidéo-verbalisation pour renforcer la sécurité routière

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a récemment annoncé un projet ambitieux de vidéo-verbalisation visant à moderniser et à dématérialiser le système de contrôle routier au Sénégal. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de réduire significativement le nombre d’accidents de la route, qui restent un véritable fléau dans le pays.

Lors de son intervention à la presse après la cérémonie officielle du Magal de Mbacké Barry, Malick Ndiaye a souligné l’importance de ce projet pour améliorer la sécurité sur les routes sénégalaises. « Le gouvernement du Sénégal a élaboré un projet sur la vidéo-verbalisation, qui consiste à dématérialiser tout le système du contrôle routier », a-t-il déclaré.

Cette nouvelle technologie ne se limitera pas seulement au contrôle des infractions routières. En effet, le projet inclut également la réglementation et la modernisation de la délivrance des permis de conduire, des cartes grises et des assurances. Ces mesures visent à créer un cadre plus rigoureux et transparent, tout en facilitant les démarches pour les usagers.

Le ministre a également mis en avant les trois principaux facteurs responsables des accidents de la route : la qualité des infrastructures, l’état des véhicules (y compris les motos et les charrettes), et le comportement des conducteurs. En s’attaquant à ces causes, le projet de vidéo-verbalisation pourrait jouer un rôle clé dans la réduction du nombre d’accidents.

En plus de la prévention des accidents, cette initiative répond à un autre défi majeur : la lutte contre la corruption. Lors du dernier Conseil interministériel, le Premier ministre a dénoncé la corruption qui gangrène certains services de l’État. Malick Ndiaye a réaffirmé l’engagement du gouvernement à mettre en place des mécanismes efficaces pour éradiquer ce fléau, en précisant que « des mécanismes seront mis en place pour empêcher la corruption de prospérer ».

Avec la mise en œuvre de la vidéo-verbalisation, le Sénégal s’engage résolument dans la modernisation de son système de contrôle routier. Ce projet, en plus de contribuer à une meilleure sécurité routière, pourrait également représenter un pas important vers une administration plus transparente et efficace. Les usagers de la route, quant à eux, devront s’adapter à cette nouvelle ère de régulation technologique, pour le bien de tous.

Aminata Touré salue la nomination des enquêteurs du Pôle judiciaire financier

Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice sous le président Macky Sall et théoricienne de la traque des biens mal acquis, a récemment exprimé son soutien à la nomination des enquêteurs du Pôle judiciaire financier (PJF). Cette nouvelle entité remplace la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) et a pour mission de lutter contre la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a écrit : « Je salue l’effectivité du Pôle financier avec la nomination des procureurs qui auront pour mission d’instruire les dossiers relatifs à la mauvaise gestion de nos deniers publics ». Elle voit en cette initiative « un pas important dans la lutte contre la grande délinquance en col blanc ».

En tant que figure emblématique de la lutte contre la corruption et fervente défenseure de la transparence dans la gestion des affaires publiques, Aminata Touré a toujours prôné des actions rigoureuses pour contrer l’enrichissement illicite et d’autres formes de malversation. Sa prise de position en faveur du PJF témoigne de son engagement continu dans cette lutte.

Aujourd’hui alliée du tandem politique Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye, Touré se positionne clairement pour un renforcement des mécanismes de contrôle et de sanction des pratiques de mauvaise gestion des fonds publics. Le PJF, en remplaçant la CREI, devrait selon elle jouer un rôle clé dans cette dynamique.

La mise en place du Pôle judiciaire financier et la nomination de ses enquêteurs marquent ainsi une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au Sénégal, un enjeu majeur pour la gouvernance et la transparence dans le pays. Reste à voir comment cette nouvelle institution sera opérationnalisée et quel impact elle aura sur les dossiers en cours et à venir.

Incendie d’un Bus de la compagnie nationale Dem Dikk sur la RN7 : Aucune perte humaine, mais des dégâts matériels importants

Un bus de la compagnie nationale de transport en commun, Sénégal Dem Dikk, a été ravagé par un incendie ce lundi matin sur la route nationale numéro 7 (RN7) au Sénégal. Le véhicule, qui assurait la liaison entre Kédougou et Salémata, a pris feu peu après avoir quitté le village d’Afia Magasin, situé dans le département de Salémata, dans le sud-est du pays.

Selon une source sécuritaire, l’incident, bien que spectaculaire, n’a heureusement pas causé de pertes en vies humaines. Cependant, les passagers ont vu tous leurs bagages être détruits par les flammes, provoquant des pertes matérielles importantes.

Alertés rapidement, les sapeurs-pompiers et la brigade de gendarmerie de Ninéfécha sont intervenus promptement sur les lieux pour maîtriser l’incendie et sécuriser la zone. L’origine du feu n’a pas encore été déterminée, mais une enquête a été ouverte pour en élucider les causes.

Cet incident met en lumière les défis auxquels sont confrontés les services de transport en commun dans cette région, où les infrastructures routières sont souvent précaires. En dépit de l’absence de victimes, la destruction des biens personnels des passagers rappelle l’importance des mesures de sécurité dans les transports publics.

La compagnie Dem Dikk n’a pas encore réagi publiquement à cet incident, mais il est probable qu’une enquête interne sera menée pour comprendre les circonstances ayant conduit à cet incendie et pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir.

Tragique accident à Dahra Djoloff : Un jeune homme Perd la Vie, un Autre Gravement Blessé

Dahra Djoloff a été le théâtre d’un accident tragique dans la nuit de samedi à dimanche. Aux alentours de minuit, une collision s’est produite entre une moto Jakarta et un véhicule de type « 7 places » au niveau du tristement célèbre « virage mortel » près de l’intersection Dahra-Touba et Dahra-Louga.

Le choc a été d’une violence inouïe, blessant grièvement les deux occupants de la moto. Malgré une prise en charge rapide et un transfert à l’hôpital local, Mamadou Mime, un jeune homme d’une vingtaine d’années, a succombé à ses blessures dans la nuit. Son compagnon de route, Matar Kandji, également âgé de 20 ans, a été transporté d’urgence à l’hôpital de Louga dans un état critique.

D’après les témoignages recueillis, la moto Jakarta roulait à une vitesse excessive, revenant du Magal de Mbacké Barry, une célébration religieuse qui s’était tenue plus tôt dans la journée. Cette vitesse, conjuguée à la dangerosité du virage, a conduit à ce drame.

Cet accident a ravivé la colère des habitants de Dahra Djoloff, qui réclament depuis longtemps l’installation de ralentisseurs et d’un éclairage adéquat sur ce tronçon de route particulièrement dangereux. Selon eux, ces mesures permettraient de réduire le nombre d’accidents souvent mortels à cet endroit, surnommé à juste titre le « virage mortel ». Les autorités locales sont désormais sous pression pour répondre à ces demandes et renforcer la sécurité routière dans la région.

Madiambal Diagne répond aux menaces de plainte d’Ousmane Sonko : « Je continuerai à m’exprimer librement »

Dans un climat politique déjà tendu, Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication, a pris la parole pour répondre aux menaces de plainte formulées par les avocats d’Ousmane Sonko. Ces derniers ont annoncé l’intention de leur client de poursuivre Diagne en justice pour ce qu’ils considèrent comme des « agressions systématiques ». En dépit de cette menace, Madiambal Diagne affirme qu’il continuera à exprimer ses opinions librement, avec la rigueur et le respect qui le caractérisent.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Madiambal Diagne a tenu à exprimer sa gratitude envers toutes les personnes qui lui ont manifesté leur soutien et leurs encouragements face à la menace de plainte. « Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui m’ont manifesté soutien et encouragements pour faire face à cette menace d’une plainte du PM Sonko, visant à museler ma liberté d’opinions », a-t-il écrit.

Madiambal Diagne ne compte pas se laisser intimider par la perspective d’une action en justice. « Je ferai face, en restant droit dans mes bottes et à continuer à m’exprimer librement sur toutes questions avec le respect, la courtoisie et la rigueur qui restent toujours mon credo », a-t-il ajouté. Ces propos reflètent sa détermination à continuer à jouer son rôle de journaliste et de leader d’opinion, sans céder aux pressions.

Les tensions entre Ousmane Sonko, leader de l’opposition et ancien Premier ministre, et Madiambal Diagne, remontent à plusieurs mois, avec des échanges parfois vifs dans l’espace public. Les critiques de Diagne à l’égard de Sonko sont perçues par ce dernier et ses partisans comme des attaques personnelles et politiques. En réponse, les avocats de Sonko ont indiqué que leur client envisage de déposer une plainte pour ce qu’ils qualifient d' »agressions systématiques ».

Alors que la menace de plainte pourrait en décourager plus d’un, Madiambal Diagne semble décidé à ne pas fléchir. Son message se veut un rappel de l’importance de la liberté d’expression, particulièrement dans un contexte où les voix critiques peuvent être confrontées à des tentatives de musellement. Ce nouvel épisode ne fait que raviver les tensions entre les deux personnalités, promettant des développements à suivre dans les semaines à venir.

Paul Kagame prête serment pour un quatrième mandat : le Sénégal représenté par Ousmane Sonko au Rwanda

Le Président rwandais Paul Kagame a prêté serment ce dimanche pour un quatrième mandat consécutif, consolidant ainsi son rôle de leader incontesté dans son pays et sur le continent africain. La cérémonie d’investiture, qui s’est tenue à Kigali, a attiré plusieurs chefs d’État et dignitaires africains venus témoigner leur soutien à un dirigeant souvent perçu comme l’un des plus influents de la région.

Le Sénégal, pour sa part, était représenté par Ousmane Sonko, envoyé spécial du président Bassirou Diomaye Faye. Bien que ce dernier n’ait pas pu se rendre en personne à la cérémonie, il a tenu à déléguer cette mission à Sonko, figure politique marquante au Sénégal.

Lors de cet événement, le Premier ministre sénégalais a également saisi l’opportunité pour avoir un entretien en tête-à-tête avec le Président Paul Kagame. Les discussions ont probablement porté sur des questions d’intérêt commun, notamment la coopération bilatérale entre le Rwanda et le Sénégal, ainsi que des sujets régionaux touchant à la sécurité, au développement économique et à l’intégration africaine.

À 66 ans, Paul Kagame continue de s’imposer comme une figure majeure sur la scène politique africaine, après avoir dirigé le Rwanda pendant près de trois décennies. Son leadership, souvent loué pour avoir transformé un pays marqué par un passé tragique en une économie émergente, reste cependant un sujet de débats, tant au niveau national qu’international.

L’absence du président Bassirou Diomaye Faye à cette cérémonie a été remarquée, mais la présence d’Ousmane Sonko témoigne de l’importance que le Sénégal accorde aux relations avec le Rwanda. Les liens entre Dakar et Kigali sont, en effet, devenus de plus en plus solides au fil des années, les deux nations partageant une vision commune de la stabilité et du développement en Afrique.

Avec ce quatrième mandat, Paul Kagame entame une nouvelle phase de son leadership, marquée par des défis tant internes qu’externes. Sa capacité à maintenir la stabilité et à poursuivre le développement du Rwanda sera scrutée de près, non seulement par les Rwandais, mais aussi par l’ensemble du continent africain et la communauté internationale.

Djamil Sané, maire des Parcelles Assainies, tire la sonnette d’alarme pour le PASTEF

Lors d’une intervention marquante ce dimanche, Djamil Sané, maire de la commune des Parcelles Assainies et responsable de la section locale du parti PASTEF depuis 2015, a lancé un avertissement fort aux dirigeants de son parti. Participant à une activité du Mouvement national des cadres de Pastef (MONCAP), il a exprimé ses préoccupations sur la gestion actuelle du parti sous la direction du premier ministre Ousmane Sonko.

Djamil Sané n’a pas mâché ses mots : « Je le dis en toute responsabilité. Il faut qu’on dise la vérité en face. Pas pour les beaux yeux de qui que ce soit. » Le maire a rappelé les sacrifices consentis par les membres du parti, allant jusqu’à perdre leur travail en raison de leur engagement politique. Face à cette situation, il a exhorté les nouveaux dirigeants du pays à ne pas affaiblir la base militante, élément central pour maintenir la dynamique du parti.

Sané a également déploré l’absence d’une écoute attentive aux préoccupations des militants de la base, qui sont en contact direct avec les populations. Il a souligné la légitimité de ces militants et l’importance de les soutenir afin de consolider leur position. « Dans le parti, il y a des gens qui ont la légitimité. Il faut les aider à asseoir leur base, » a-t-il insisté, appelant les hauts responsables à prendre ces préoccupations au sérieux.

Alors que le pays se dirige vers des élections cruciales, Djamil Sané a exprimé son inquiétude quant à la capacité du parti à mobiliser ses bases si les problèmes actuels ne sont pas résolus. « Nous nous acheminons vers des élections très importantes. Et on aura du mal à mobiliser si on n’y remédie pas, » a-t-il averti. Son discours, empreint de gravité, reflète une urgence pour le PASTEF de réévaluer sa stratégie et de renforcer ses liens avec les militants de la base pour espérer un succès électoral.

Les Salaires des personnalités publiques au Sénégal : Une plongée dans les émoluments des dignitaires de l’État

Dans une récente publication datée du 31 juillet, le journal L’Observateur a dévoilé les salaires perçus par les principaux dirigeants et titulaires de charges publiques au Sénégal. Cette transparence fait suite à la déclaration de patrimoine du président Diomaye Faye, révélant qu’il perçoit 4,8 millions de francs CFA par mois en tant que chef de l’État.

Ce montant, inscrit dans sa déclaration de patrimoine publiée le 29 juillet, correspondrait, selon L’Observateur, à ce que perçoivent mensuellement les dirigeants des autres institutions républicaines, tels que les présidents de l’Assemblée nationale, du Haut conseil des collectivités territoriales, et du Conseil économique, social et environnemental. En outre, ces responsables bénéficient de fonds sociaux variant entre 10 à 15 millions de francs CFA par mois, en plus de divers autres avantages.

Pour le Premier ministre, la situation diffère légèrement. Bien qu’il ne bénéficie pas de fonds politiques, son salaire mensuel de plus de 4 millions de francs CFA peut être complété par une ligne de crédit alimentée discrétionnairement par le président de la République.

Depuis 2012, les salaires des ministres ont été revus à la hausse, passant de 2,5-2,8 millions à 3,8 millions de francs CFA par mois, suite à la suppression des logements conventionnés. Les ministres d’État, quant à eux, perçoivent 4 millions de francs CFA. Certains ministres bénéficient de revenus supplémentaires liés à leurs responsabilités spécifiques. Par exemple, le ministre de l’Hydraulique reçoit une indemnité supplémentaire de 1,5 million en tant que membre du Conseil des ministres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le ministre des Finances, quant à lui, voit son salaire atteindre entre 20 et 25 millions de francs CFA, sans compter les fonds communs.

Les députés perçoivent des salaires qui varient en fonction de leur grade : 1,3 million pour un député simple, 1,7 million pour un président de commission, et 2 millions pour un membre du bureau, en plus d’une indemnité de 900 000 francs CFA. De leur côté, les élus locaux ont vu leurs rémunérations augmenter sous la présidence de Macky Sall, les maires touchant désormais 800 000 francs CFA, tandis que les édiles des villes et chefs-lieux de département gagnent respectivement 1,5 million et 1 million.

Les salaires des directeurs généraux, directeurs, et autres cadres dans les agences publiques et entreprises parapubliques sont également fixés selon des critères spécifiques. Ils varient de 2 à 5 millions de francs CFA par mois, en fonction de la catégorie de l’organisme concerné, prenant en compte des éléments tels que le budget, le positionnement stratégique, et l’effectif.

Ces révélations sur les salaires des hauts fonctionnaires du Sénégal mettent en lumière une réalité où les rémunérations varient considérablement selon les charges occupées, avec des écarts significatifs entre les différentes catégories de personnalités publiques. Malgré les augmentations notables sous la présidence de Macky Sall, ces montants soulèvent des questions sur la gestion des fonds publics et la répartition des richesses au sein de l’appareil d’État.

LE PROJET DE LA CENTRALE À GAZ DU CAP-DES-BICHES : Une réussite en péril face aux manœuvres politiciennes

Le projet de construction de la centrale à gaz au Cap des Biches, piloté par West African Energy (WAE), est en bonne voie avec des travaux achevés à 95% pour le cycle simple et 84% pour le cycle combiné. Ce projet ambitieux, dont le coût total est estimé à 283 milliards de francs CFA, est un tournant majeur pour le secteur énergétique du Sénégal et de la sous-région. Malgré les avancées significatives, des intérêts partisans et personnels semblent menacer cette réalisation.

Depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle 2024, des voix discordantes se sont élevées contre l’ambitieux projet de la centrale à gaz initié par WAE, un groupe d’investisseurs sénégalais, ayant obtenud un finacement totalement sur fonds privés. Il se trouve que le patron d’Akilee, Amadou Ly, paraît ne s’être pas encore remis de l’annulation de contrat de 187 milliards avec la SENELEC. Ce membre de la coalition « Diomaye President » ferait son possible, selon une source, pour saboter le partenariat liant WAE à la SENELEC. Par ailleurs, M. Ly est cité par un rapport de l’OFNAC qui a atterri sur la table du procureur après enquête. Quelles sont réellement ses motivations ? Voudrait-il se positionner comme Directeur général de la SENELEC ?

D’un autre côté, il y a des détracteurs de Samuel Sarr qui aimeraient voir capoter ce projet sans savoir que celui-ci a décidé de quitter la Direction de WAE car sollicité par quatre (04) pays africains.

UN CHEF-D’OEUVRE PRIVÉ DE GRANDE ENVERGURE

La centrale à gaz du Cap des Biches est entièrement financée par des fonds privés. WAE, en tant qu’initiateur du projet, a su mobiliser des ressources substantielles en collaboration avec des institutions financières de premier plan telles que l’African Finance Corporation (AFC), Afrexim Bank et la Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD). Ces soutiens financiers internationaux témoignent de la solidité et du potentiel du projet, qui ne bénéficie d’aucun financement public.

Le choix de la solution privée pour ce projet a permis de contourner les complexités et les lenteurs administratives souvent associées aux financements publics, garantissant ainsi une plus grande autonomie et une efficacité accrue dans la réalisation du projet.

RESPECT DES NORMES

Le projet de la centrale à gaz est strictement conforme aux normes réglementaires et techniques. La Commission de Régulation du Secteur de l’Energie (CRSE) a délivré un avis favorable à l’octroi d’une licence de production et de vente d’électricité à WAE, après une analyse rigoureuse du dossier et des consultations publiques. Aucun des avis soumis durant la période de consultation publique n’a remis en cause l’octroi de la licence, soulignant la transparence et la légitimité du processus.

La centrale, qui sera dotée d’une capacité de 366 MW, est conçue pour fonctionner à la fois au gaz naturel et au naphta. Elle comprendra deux turbines à gaz et une turbine à vapeur en cycle combiné, ce qui permettra une efficacité énergétique optimale et une meilleure stabilité du réseau électrique.

IMPACT SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL

Outre ses bénéfices techniques, le projet a des retombées positives significatives sur l’économie locale. La construction de la centrale a généré des emplois importants, avec un quota prévu de 40% pour les postes nécessitant des qualifications spécifiques et 100% pour les postes non qualifiés. Cette création d’emplois est cruciale dans une région où le taux de chômage est élevé, offrant des opportunités économiques locales et contribuant à la réduction des inégalités.

D’un point de vue environnemental, le projet utilise du gaz domestique plutôt que du fioul lourd, ce qui contribuera à une réduction substantielle des émissions de gaz à effet de serre. Cette approche s’inscrit parfaitement dans les objectifs du Sénégal en matière de développement durable et d’engagements climatiques internationaux.

AVANCÉES REMARQUABLES

Les turbines à gaz sont entièrement installées et les tests de mise en service sont en cours. Les équipements nécessaires à la centrale, dont la Turbine à Gaz n°2 (TAG 12), sont prêts pour le premier allumage. WAE a également signé un contrat de fourniture de combustible avec PETROSEN TRADING & SERVICES S.A., assurant l’approvisionnement en naphta et en gasoil pour la centrale. Des études sont en cours pour la mise en place d’un FSRU (Floating Storage and Regasification Unit) pour l’alimentation en gaz naturel liquéfié (GNL), afin de garantir un approvisionnement stable et continu.

Malgré les nombreux défis et les tentatives de sabotage, le projet de la centrale à gaz au Cap des Biches reste une réalisation exemplaire qui illustre le potentiel du secteur privé sénégalais dans le développement des infrastructures énergétiques. Les attaques visant à perturber ce projet ne doivent pas masquer les succès déjà obtenus et les bénéfices futurs pour la région. La réussite de ce projet est essentielle non seulement pour satisfaire la demande énergétique croissante, mais aussi pour stimuler l’économie locale et contribuer aux objectifs environnementaux du Sénégal.

Le Dakarois

La mère de Marième Faye Sall convoquée à la Section de recherches : Une affaire foncière en jeu

La mère de l’ex-Première dame du Sénégal, Marième Faye Sall, Madame Oumou Diallo, a récemment été convoquée à la Section de recherches de la gendarmerie, dans le cadre d’une affaire foncière. Cette information a été rapportée par le journal Le Quotidien dans son édition du lundi 12 août. L’audition de Mme Diallo, bien que le jour exact de la convocation n’ait pas été précisé, est décrite comme imminente par le journal.

Cette convocation suscite des inquiétudes au sein de la famille de Mme Diallo, notamment en raison de sa santé précaire. Selon Le Quotidien, la famille a exprimé ses préoccupations aux gendarmes, indiquant que l’état de santé de Mme Diallo pourrait l’empêcher de répondre à cette convocation. Cependant, la Section de recherches aurait répliqué que si elle ne pouvait pas se déplacer par ses propres moyens, un véhicule de la gendarmerie serait mis à sa disposition pour la transporter, soulignant ainsi qu’aucune exception ne serait faite, et que la loi s’appliquerait de manière égale à tous.

Il est également important de noter que cette convocation ne concerne pas uniquement Mme Diallo. Son fils, Adama Faye, serait également impliqué dans cette même affaire et a été convoqué pour être entendu.

Cette affaire foncière, qui implique directement des membres de la famille de l’ex-Première dame, attire l’attention en raison des personnalités concernées et des implications possibles. L’évolution de cette procédure sera suivie de près par l’opinion publique, tant en raison de la nature des accusations que des conséquences potentielles pour les personnes impliquées.

Abandon de plus de 250 migrants à Bambougare Malick : Une tragédie humaine en développement

Une situation alarmante s’est récemment déroulée à Bambougare Malick, un village situé dans la commune de Diossong, département de Foundiougne, dans la région de Fatick. Plus de 250 migrants ont été délaissés à leur sort par les capitaines des pirogues qui les transportaient, ces derniers ayant pris la fuite après avoir réalisé que leur tentative de traversée avait échoué.

Selon une source relayée par Dakaractu Mbour, ces migrants, parmi lesquels des hommes, des femmes, et des adolescents, ont survécu dans des conditions extrêmement difficiles pendant près de vingt jours. Le groupe comprend des personnes originaires de différentes localités telles que Sokone, Karang, Toubacouta, Djiffer, Mbour, ainsi que de la Gambie voisine.

Ces migrants, initialement en quête d’une vie meilleure, ont été abandonnés en pleine nature, sans nourriture ni eau suffisante pour subvenir à leurs besoins. La situation critique de ces personnes, majoritairement vulnérables, a alerté les autorités locales. Les sapeurs-pompiers sont actuellement sur les lieux, cherchant à apporter l’aide nécessaire à ces migrants en détresse.

Cet incident souligne une fois de plus la précarité et les dangers auxquels sont confrontés les migrants tentant de rejoindre l’Europe par des voies clandestines. Ces dernières années, la région de Fatick, tout comme d’autres zones côtières du Sénégal, est devenue un point de départ pour de nombreuses personnes espérant atteindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.

La communauté internationale est appelée à prêter une attention particulière à ce drame humanitaire en développement, qui met en lumière la nécessité de trouver des solutions durables aux causes profondes de la migration irrégulière. L’assistance humanitaire immédiate aux migrants abandonnés est cruciale, mais il est tout aussi vital d’œuvrer pour offrir des alternatives viables à ces populations désespérées, pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.

Les autorités sénégalaises, en collaboration avec les organisations humanitaires, doivent intensifier leurs efforts pour assurer la sécurité et le bien-être de ces migrants, tout en enquêtant sur les circonstances ayant mené à cet abandon massif et en poursuivant les responsables de cet acte inhumain.

JO 2024 : Le message de félicitations de Bassirou Diomaye Faye aux athlètes sénégalais

La compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024 s’est achevée, et malgré une absence de médailles pour la délégation sénégalaise, le soutien du président Bassirou Diomaye Faye envers ses athlètes est indéfectible.

Sur son compte X, le chef de l’État a adressé un message de félicitations à tous les membres de l’équipe sénégalaise. « Nos athlètes aux Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait preuve de courage et de détermination pour défendre les couleurs nationales », a-t-il écrit. En dépit des résultats, Bassirou Diomaye Faye a souligné la valeur de leur engagement et leur persévérance.

Il a également assuré le soutien continu du gouvernement : « Mon soutien et celui du gouvernement vous sont acquis, avec la conviction que les efforts d’aujourd’hui mèneront aux succès de demain ». Ce message souligne la reconnaissance de l’État pour les efforts fournis par les athlètes et exprime l’espoir que ces efforts porteront leurs fruits lors des futures compétitions.

Le président a ainsi réaffirmé son engagement en faveur du développement du sport au Sénégal, promettant un soutien constant aux athlètes pour les préparer aux prochains défis et objectifs sportifs.

Visite des infrastructures sportives à Sédhiou : La ministre des sports exprime son mécontentement face au retard des travaux

Le 12 août 2024, lors de sa visite des infrastructures sportives à Sédhiou, la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a exprimé une profonde indignation face à l’état des travaux du stade régional. Devant les responsables locaux et les acteurs du sport régional, la ministre n’a pas caché son mécontentement.

« Quel est le problème ? Je ne sais même pas quoi dire. Pour parler d’état d’avancement des travaux, il faut qu’il y ait des travaux », a lancé Khady Diène Gaye, visiblement frustrée. Elle a qualifié le site de « espace réservé à la construction d’une infrastructure sportive », déplorant le fait que le stade ne ressemble en rien à une véritable installation sportive.

La ministre a également exprimé son incompréhension quant à l’utilisation des fonds alloués aux travaux. « Je ne peux pas expliquer où sont passés les 60 % d’exécution des travaux », a-t-elle déclaré, soulignant l’absence de progrès significatif malgré les fonds investis.

En critiquant sévèrement le régime précédent, Khady Diène Gaye a plaidé pour une meilleure gouvernance, une reddition des comptes transparente et une utilisation plus rigoureuse des fonds publics. Elle a insisté sur le fait que les promesses faites aux jeunes de Sédhiou n’ont pas été tenues, évoquant une situation où il n’y a eu ni véritable début ni commencement des travaux.

La ministre a ensuite visité le stade municipal ainsi que les établissements publics relevant de son département. Elle a promis de veiller à ce que des actions concrètes soient entreprises pour avancer dans les projets sportifs de la région. Cette visite souligne l’urgence de résoudre les problèmes liés aux infrastructures sportives et de garantir que les investissements soient utilisés de manière efficace pour le développement du sport à Sédhiou.

Immigration irrégulière : 250 interpellés à Bambougar avant leur départ

Ce lundi 12 août 2024, une intervention des forces de sécurité a permis d’interpeller près de 250 personnes à Bambougar, une localité de la commune de Sokone dans la région de Fatick. Les individus étaient à bord d’une pirogue, prêts à quitter les côtes sénégalaises pour tenter une immigration clandestine.

L’opération a eu lieu au moment où les candidats à l’immigration s’apprêtaient à prendre le large. Les autorités locales, alertées par des renseignements sur un projet de départ imminent, ont réussi à stopper la pirogue avant qu’elle ne puisse s’aventurer en mer.

Les personnes interpellées ont été transférées aux autorités compétentes pour un traitement administratif et judiciaire. Cette intervention intervient dans un contexte où l’immigration irrégulière continue de poser des défis majeurs au Sénégal et dans la région de l’Afrique de l’Ouest.

Les autorités mettent en avant la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sensibilisation pour lutter contre ce phénomène. Elles rappellent que l’immigration clandestine expose les candidats à des dangers graves et met en péril leur sécurité.

Cette action fait également partie des efforts accrus pour contrôler les activités de trafic humain et assurer la sécurité des côtes sénégalaises. Les autorités locales continuent d’œuvrer pour trouver des solutions durables à ce problème complexe, tout en renforçant les collaborations avec les pays voisins et les organisations internationales.

Incidents de vandalisme à Thiaroye Tally Diallo : Un bus de la ligne 16 endommagé par un caillassage

Ce dimanche 11 août 2024, la ligne 16 de Dakar Dem Dikk a été victime d’un acte de vandalisme à Thiaroye Tally Diallo. Un bus de la société, identifié comme le n°6140, a été ciblé par un individu circulant à moto, qui a brisé le pare-brise arrière du véhicule en lançant des pierres. L’auteur de cet acte a rapidement pris la fuite après avoir commis les dommages.

La direction de Dakar Dem Dikk a réagi avec fermeté face à cet incident. Dans une déclaration officielle, elle a qualifié cet acte de « sabotage » et a exprimé sa préoccupation pour la sécurité des usagers, du personnel et du matériel de la société. L’incident met en lumière les défis croissants liés à la sécurité des transports publics dans la capitale sénégalaise.

« Ce comportement ne saurait rester impuni », a souligné la direction. « Nous nous réservons le droit de saisir la justice afin que les auteurs de telles forfaitures soient tenus responsables de leurs actes. » La société met un point d’honneur à protéger ses infrastructures et assure que des mesures seront prises pour renforcer la sécurité et éviter de futurs incidents.

Ce vandalisme survient dans un contexte où la sécurité des transports publics devient une préoccupation majeure pour les autorités et les entreprises de transport. Dakar Dem Dikk, qui gère une grande partie des lignes de bus de la ville, reste déterminée à assurer un service sûr et fiable malgré ces défis.

La société appelle également à la vigilance des citoyens et à la coopération avec les forces de l’ordre pour prévenir de tels actes qui mettent en péril non seulement la sécurité des passagers mais aussi l’intégrité des biens publics.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°247 – du 12/08/2024

🔴 EXÉCUTION À 95% D’UNE CENTRALE À GAZ À 283 MILLIARDS F CFA PAR WAE : TENTATIVE DE SABOTAGE PAR UN MEMBRE DE « DIOMAYE PRÉSIDENT »

🔴 RETARD DE L’EXÉCUTION DU STADE RÉGIONAL DE SÉDHIOU : KHADY DIÈNE GAYE « SIDÉRÉE »
🔴 FOOTBALL FÉMININ – UFOA-A : ASC AIGLES DE LA MÉDINA QUALIFIÉ IN EXTREMIS EN C1 AFRICAINE

Premières journées de concertation sur la régulation des communications électroniques : Un dialogue prometteur pour l’avenir des télécommunications au Sénégal

Les premières Journées de Concertation sur la Régulation des Communications Électroniques, organisées par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes du Sénégal (ARTP), se sont conclues sur des notes positives. Dirigées par Dahirou Thiam, Directeur Général de l’ARTP, ces journées ont permis de rassembler les acteurs clés du secteur des télécommunications autour d’une table pour échanger sur les défis et les opportunités qui se présentent dans ce domaine en constante évolution.

À l’issue des discussions, le Directeur Général de l’ARTP s’est montré rassurant quant aux prochaines étapes. Il a annoncé que les recommandations issues de ces journées seront soumises au Président de la République dans les plus brefs délais. Dahirou Thiam a donné une semaine à ses équipes pour finaliser le rapport qui synthétisera les préoccupations et les propositions des participants. Ce rapport vise à orienter les réformes nécessaires, alignées sur la vision du chef de l’État en matière de changement systémique.

Ces journées de concertation ont marqué un tournant significatif dans les relations entre les autorités de régulation et les acteurs du secteur des télécommunications. Dahirou Thiam a réitéré son engagement à rester à l’écoute des parties prenantes, soulignant l’importance d’une régulation agile, capable de s’adapter aux évolutions rapides des technologies de l’information et de la communication (TIC). Il a également insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les différents acteurs pour assurer un développement harmonieux et inclusif du secteur des communications électroniques au Sénégal.

Le succès de cette première édition laisse entrevoir une nouvelle dynamique dans la régulation des communications électroniques au Sénégal, avec pour objectif de répondre aux attentes des acteurs tout en soutenant les ambitions du pays en matière de TIC. L’ARTP, sous la direction de Dahirou Thiam, semble bien déterminée à accompagner cette transformation, en veillant à ce que les réformes soient à la hauteur des enjeux actuels et futurs.

Ziguinchor : Les commerçants du marché Tiléne réclament la réouverture du marché

En sit-in ce dimanche 11 août 2024, les commerçants du marché Tiléne ont réclamé la réouverture du marché. Ils ont dénoncé la lenteur des travaux, qui durent aujourd’hui depuis six ans, et qu’ils qualifient de souffrance. Ils appellent les nouvelles autorités, notamment le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à diligenter rapidement le dossier.

Selon Ousmane Faye, président du marché Tiléne : « Le marché abritait 615 commerçants, et 350 commerçants sont devenus sinistrés du jour au lendemain, se retrouvant avec une simple clé. Personne n’a même de quoi déjeuner, sans parler de quoi manger. Pendant six ans, nous avons galéré ici. Nous sommes dans les rues, dans les ravins, sous le soleil, la pluie, et les vents. Les femmes sont plus fatiguées, car leur situation est beaucoup plus précaire. Je remercie mes commerçants, car pendant six ans, ils ont été dans les difficultés, et personne ne les a entendus élever la voix. »

Ousmane Faye explique également : « L’ancien régime nous avait promis un marché en sept mois, mais six ans plus tard, nous n’avons toujours pas de marché, malgré de nombreuses promesses. Combien d’autorités sont venues nous voir pour nous promettre l’achèvement des travaux du marché, mais rien n’a été fait. Maintenant, le régime a changé. Il y a le régime de Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, qui connaît bien la Casamance, ayant été maire de la commune de Ziguinchor. Il connaît bien le marché Tiléne, il était ici avec moi en visite au marché Tiléne de Ziguinchor. Il avait l’espoir de terminer le marché, mais à l’époque, le marché n’était pas sous sa responsabilité. Il m’avait même promis de calculer la superficie de l’autre marché pour le reconstruire. »

Pour Ousmane Faye, président du marché Tiléne :
« Aujourd’hui, Ziguinchor étouffe parce que le marché Tiléne ne fonctionne pas. La majorité des commerçants du marché Tiléne squattent les alentours et les rues du marché de Saint-Maurs de Boucotte. C’est la raison pour laquelle nous nous trouvons dans des situations très précaires. Si le marché Tiléne n’existe pas, le marché de Grand Dakar est en chantier, le marché de Banéto est en mauvais état, et le marché de Boucotte est en ville. Ziguinchor n’a donc plus de marché. »

Les commerçants expriment le souhait de voir les travaux du marché achevés.

« Nous demandons à l’État, en l’occurrence Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre, de faire tout leur possible pour aider la Casamance. Aidez les populations de Ziguinchor, car ce ne sont pas seulement les commerçants qui sont concernés : le marché Tiléne concerne toutes les populations de Ziguinchor. C’était le deuxième marché de Ziguinchor, et depuis six ans, les commerçants sont dans les rues, errant comme des chiens. Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons, nous vous prions de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour nous aider à terminer le marché dans les plus brefs délais (deux mois). Connaissant votre enthousiasme et votre engagement pour Ziguinchor, Monsieur le Premier ministre, nous vous demandons de donner des directives pour que le marché Tiléne de Ziguinchor soit terminé dans les plus brefs délais. »

Pour rappel, le marché Tiléne de Ziguinchor a pris feu le 11 août 2018.

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