Enquête sur la gestion des fonds Covid : Les assurances du ministre de la Justice, Ousmane Diagne

Samedi dernier, lors d’une rencontre avec les représentants d’Article 19/Afrique de l’Ouest, une organisation de la société civile, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a apporté des clarifications sur l’avancée de la procédure judiciaire concernant la gestion controversée des fonds Covid. Selon le journal Wal fadjri, le ministre a affirmé que l’enquête suit son cours et qu’elle est sur la bonne voie.

Ousmane Diagne a précisé que l’information judiciaire ouverte progresse normalement et que, dans un avenir proche, les infractions identifiées par le rapport de la Cour des comptes seront traitées conformément à la loi. « Le juge sera saisi et le droit sera dit », a-t-il souligné, comme rapporté par Article 19 sur ses plateformes, information reprise par le journal du groupe de Front de terre.

La Cour des comptes a récemment publié un rapport accablant sur la gestion des fonds Covid, mettant en lumière de nombreuses irrégularités. Plusieurs ministères et autres organes de l’État sont concernés par ces révélations. Les nouvelles autorités avaient promis de prendre des mesures contre les responsables des malversations, mais beaucoup estiment que la procédure pour y parvenir stagne. Le régime de Diomaye Faye, cependant, réfute ces accusations de lenteur, affirmant que la justice ne doit pas être expéditive mais bien respecter le cadre légal.

Le ministre de la Justice a insisté sur l’importance de laisser la procédure judiciaire suivre son cours sans précipitation, afin de garantir que toutes les étapes légales soient respectées et que les responsables soient jugés de manière équitable. Cette déclaration vise à rassurer la population et les observateurs quant à l’engagement des autorités à faire toute la lumière sur cette affaire et à sanctionner les fautifs conformément à la loi.

La Ligue Démocratique renforce son opposition face au régime Diomaye-Sonko

La Ligue Démocratique (LD), fermement ancrée dans l’opposition, a réitéré sa détermination à renforcer sa mobilisation et à préparer les défis futurs lors de sa récente rencontre. Le parti a exprimé sa volonté de jouer un rôle prépondérant sur la scène politique nationale, en mettant l’accent sur une opposition forte et significative. À cet effet, la LD a annoncé la création du mouvement des enseignants de la LD, ajoutant ainsi une nouvelle dimension à son organisation.

Face au régime actuel incarné par le tandem Diomaye-Sonko, la LD a appelé à une mobilisation massive de la Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) et à une relance dynamique de la Confédération de la Gauche Plurielle. Le parti plaide pour la constitution d’un large front républicain capable de s’opposer fermement au pouvoir en place. Selon la LD, cette union est essentielle pour préparer efficacement les prochaines échéances électorales et pour garantir une opposition démocratique robuste.

Alors que le nouveau régime a franchi le cap des cent premiers jours depuis le 12 juillet 2024, la LD a saisi cette occasion pour évaluer les premières orientations du gouvernement et la mise en œuvre de ses engagements. Le parti exprime une vive préoccupation face à ce qu’il perçoit comme un éloignement des promesses électorales. La LD dénonce des dérives inquiétantes dans plusieurs domaines ainsi que des reniements sur des questions sociétales sensibles. Selon le parti, ces développements témoignent d’une déviation notable des principes de méritocratie, de transparence et d’équité.

En conclusion, la Ligue Démocratique semble déterminée à renforcer son opposition et à se préparer activement aux défis futurs, en appelant à une union large et dynamique des forces démocratiques et socialistes pour contrer le régime actuel.

Modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : une étape cruciale vers l’adoption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape significative vers la mise à jour de son règlement intérieur. En effet, le bureau de l’institution, réuni en session spéciale vendredi dernier, a déclaré « recevable » la proposition de loi visant à modifier le règlement intérieur. Cette proposition émane des trois présidents de groupe, Abdou Mbow (Benno), Lamine Thiam (Wallu) et Ayib Daffé (YAW), ainsi que du représentant des non-inscrits, Sanou Dione.

Selon le quotidien Les Échos, cette proposition de loi, déposée mercredi dernier sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, suit désormais la procédure législative en vigueur. Le président de l’Assemblée nationale va, dans un premier temps, consulter le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour recueillir son avis sur la question.

Ensuite, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale sera convoquée pour examiner la proposition de loi, qui sera défendue par l’un des présidents de groupe à l’origine du texte. Les Échos souligne que cette étape devrait mener à l’adoption de la proposition de loi, soulignant l’urgence de la situation : « tout le monde convient qu’il y a urgence à mettre à jour le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ».

Cette initiative intervient après que deux propositions de loi similaires, déposées il y a quelques semaines par Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo, ont été rejetées pour non-respect de la procédure. La modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est attendue pour permettre la tenue de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko, au sein de l’hémicycle.

La réforme du règlement intérieur s’annonce comme une étape cruciale pour le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale et la transparence des débats politiques au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour suivre l’évolution de cette proposition de loi et son adoption éventuelle.

Tensions diplomatiques autour de la reconnaissance des Tirailleurs Sénégalais : réactions et conséquences

En 1944, l’armée française a exécuté des dizaines de tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye, près de Dakar, un événement tragique longtemps resté dans l’ombre de l’histoire. Près de huit décennies plus tard, la France a accordé la reconnaissance « Mort pour la France » à six de ces tirailleurs, dans une démarche de réparation mémorielle. Cette décision récente a toutefois suscité une vive réaction du Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, qui a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas caché son indignation face à cette reconnaissance tardive et, selon lui, insuffisante. Dans une déclaration publique, il a souligné l’importance de traiter ce souvenir douloureux avec une sensibilité appropriée, et a critiqué l’approche unilatérale de la France. Sonko a rappelé que cet épisode tragique ne peut être apaisé par des gestes symboliques isolés, mais nécessite un dialogue respectueux et une reconnaissance complète des faits historiques.

Madiambale voit dans la prise de position de Sonko manœuvre t-il pour empêcher le prochain séjour du Président Diomaye Faye en France. Ce dernier est invité à la 80ème commémoration du Débarquement en Provence des Tirailleurs Sénégalais, prévue pour le 14 septembre 2024. Cette invitation revêt une importance particulière, car elle représente une occasion unique de parler de Thiaroye 44 dans un contexte de commémoration internationale.

La commémoration du Débarquement en Provence, où de nombreux tirailleurs sénégalais ont combattu, est un événement de grande envergure qui rassemble des dirigeants du monde entier pour rendre hommage aux soldats africains ayant contribué à la libération de la France. Pour le Président Diomaye Faye, cette invitation représente une opportunité de faire entendre la voix du Sénégal et de rappeler les sacrifices des tirailleurs sénégalais, y compris ceux de Thiaroye.

La question de la reconnaissance des tirailleurs sénégalais et des événements de Thiaroye reste sensible et complexe. La reconnaissance « Mort pour la France » de six tirailleurs est un pas vers la réconciliation, mais pour beaucoup, ce n’est qu’un début. Ousmane Sonko et d’autres leaders sénégalais appellent à une reconnaissance plus large et à des gestes concrets pour honorer la mémoire des victimes de Thiaroye.

La décision de la France de reconnaître six tirailleurs sénégalais comme « Morts pour la France » a ravivé des tensions historiques et diplomatiques entre les deux pays. Alors que le Sénégal se prépare à participer à la commémoration du Débarquement en Provence, les attentes sont élevées pour que cet événement serve de plateforme pour une reconnaissance plus complète et un dialogue sincère sur le passé colonial. Il reste à voir comment ces dynamiques influenceront les relations franco-sénégalaises à l’avenir.

Bougane Gueye Dany accuse Ousmane Sonko de trahison et de populisme dans l’affaire des 86 Martyrs

Dans une récente déclaration, Bougane Gueye Dany, leader de Guem Sa Bopp, a vivement critiqué Ousmane Sonko, le leader de Pastef, sur sa position concernant l’hommage de la France aux tirailleurs sénégalais de Thiaroye 44. Bougane Gueye Dany n’a pas mâché ses mots, accusant Sonko de trahir les idéaux panafricanistes et de dissimuler des vérités cruciales sur des événements tragiques récents au Sénégal.

« Thiaroye 44 oui, mais dis-nous d’abord la vérité sur les 86 martyrs (2021/2024) et sur le protocole avec Macky Sall. Sonko, tu as trahi le panafricanisme… » a lancé Bougane Gueye Dany, reprochant à Sonko d’avoir renoncé aux causes panafricanistes. Selon lui, Sonko, autrefois un camarade de l’opposition, ne peut plus prétendre parler au nom des Africains. Bougane l’accuse de « trahison » et d’abandon des luttes justes, le qualifiant de « client de l’abandon des bonnes causes ».

Bougane a aussi fustigé Sonko pour ses récentes actions politiques : « Ce n’est pas par un post que tu vas regagner la confiance de la jeunesse sénégalaise et celle des panafricains qui te conjuguent désormais au passé. » Il critique également la posture de Sonko, qu’il perçoit comme contradictoire et populiste, notamment en référence à ses relations avec des personnalités françaises.

Le leader de Guem Sa Bopp a exhorté Sonko à être transparent sur « le deal de l’amnistie » entre lui et le Président Macky Sall, une amnistie supposée négociée après la mort de 86 jeunes Sénégalais entre mars 2021 et février 2024. Bougane affirme que dans un État de droit, « ils seraient tous traînés devant la CPI ».

« Arrête ton cirque et dis-nous la vérité. Ainsi, ensemble, nous nous occuperons de la France pour qu’elle dégage comme vous l’aviez promis aux Sénégalais. Faites comme la France, reconnaissez votre responsabilité et celle des dignitaires de l’ancien régime sur la mort de 86 jeunes Sénégalais dont le sang a arrosé le tapis vous ayant conduit au Palais. Dites-nous la vérité sur le protocole de Terrou Baye Sogui signé avec Macky Sall. Pansez les plaies des familles éplorées qui attendent toujours la vérité » a conclu Bougane Gueye Dany.

Cette sortie de Bougane Gueye Dany accentue les tensions politiques au Sénégal et met en lumière des questions sensibles sur la gestion des récentes crises par Ousmane Sonko et ses alliés. Les réponses à ces accusations seront cruciales pour l’avenir politique du leader de Pastef et pour la confiance du public dans le processus politique sénégalais.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024

🔴 SÉNÉGAL / FRANCE : DIOMAYE RÉINVENTE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES, SONKO TIRE AILLEURS !
🔴 VISITE DU KHALIFE DE LA FAYDATIDIANIYA AU CAMEROUN : CHEIKH MAHI NIASS CONVERTIT PLUS DE 100 PERSONNES À L’ISLAM

🔴 CAN BEACH SOCCER : Le Sénégal qualifié pour la 11e fois
🔴 ÉCHOS DES JO 2024 : NDÈYE BINTA DIONGUE ET OUMY DIOP QUITTENT PARIS, YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW RESTENT

Président de la république des valeurs critique les voyages répétés du chef de l’état

Le président de la République des Valeurs (Rv), Thierno Alassane Sall, s’est exprimé vivement sur les récentes activités du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, dénonçant un manque d’actions concrètes face aux urgences nationales. Dans une déclaration publique, il a souligné que malgré les promesses de rupture avec l’allégeance à la France, le Président Faye a déjà effectué deux visites en France en seulement trois mois de présidence pour des événements qu’il qualifie de « folkloriques ».

Sall a rappelé que la promesse de rompre avec l’ancienne puissance coloniale était un des engagements phares du Président Faye. Cependant, ces visites rapprochées en France contrastent fortement avec cette promesse, surtout en présence de nombreuses urgences non traitées dans le pays. Selon Sall, cette situation démontre un décalage entre les paroles et les actes du président actuel.

Dans un second temps, Thierno Alassane Sall a élargi sa critique aux Jeux Olympiques, qu’il considère comme un symbole de l’arrogance de l’Occident. Le député sénégalais dénonce l’exclusion de la Russie pour sa guerre en Ukraine tout en accueillant Israël, accusé de génocide par le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) et condamné par la Cour internationale de justice (CIJ). Il a également critiqué l’interdiction du port du hijab pour certaines athlètes, qu’il voit comme une atteinte à la liberté de religion, tout en tolérant des représentations qu’il juge blasphématoires lors de la cérémonie d’ouverture.

L’ancien ministre de l’Énergie regrette que le Président Faye légitime ce qu’il considère comme des incohérences et une vision du monde coloniale, centrée sur l’Occident. Thierno Alassane Sall accuse le chef de l’État de ne pas tenir ses promesses de rompre avec cette vision unilatérale de la civilisation, et d’ignorer les véritables besoins et urgences du pays.

Les critiques de Thierno Alassane Sall mettent en lumière un mécontentement croissant concernant la direction actuelle du pays et l’attitude du Président Faye face aux engagements pris lors de son élection. Le président de la République des Valeurs appelle à une action concrète et immédiate pour traiter les urgences nationales et respecter les promesses de rupture avec l’influence coloniale française.

Reconnaissance des Tirailleurs Africains Tués en 1944 : Un geste mémoire contesté

En juillet 2024, la France a reconnu officiellement comme « morts pour la France » six tirailleurs africains tués au Sénégal en 1944. Ces soldats faisaient partie d’un groupe exécuté sur ordre d’officiers de l’armée française à Thiaroye, un épisode sombre de l’histoire coloniale française. Cette décision survient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et à l’approche du 80e anniversaire des évènements de Thiaroye.

Cependant, cette initiative mémorielle suscite des réactions mitigées. Ousmane Sonko, président du parti sénégalais Pastef Les Patriotes, a exprimé sa désapprobation sur sa page Facebook. « Les temps ont changé. Pourquoi cette subite « prise de conscience » alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » a-t-il déclaré.

Sonko critique le fait que la France semble vouloir dicter unilatéralement les termes de la reconnaissance de ce tragique événement. « Ce n’est pas à la France de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

Pour Sonko et d’autres voix au Sénégal, l’histoire de Thiaroye 44 ne peut plus être contée et commémorée uniquement par la France. Ils appellent à une réappropriation de ce récit par les Africains eux-mêmes, en insistant sur le fait que ce souvenir doit être remémoré autrement, avec une perspective et une reconnaissance authentiquement africaines.

Cette tension autour de la mémoire collective souligne les complexités et les sensibilités entourant les actes de reconnaissance et de réconciliation post-coloniale. La démarche française, bien que symbolique, doit s’accompagner d’un dialogue ouvert et inclusif pour véritablement honorer la mémoire des victimes de Thiaroye et d’autres évènements similaires.

BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la can Égypte 2024

L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.

Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.

Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.

Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

« Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

« À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

Me Aly Fall élu nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal

Dans une élection très attendue, Me Aly Fall a été élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, succédant à Me Mamadou Seck. Cette victoire a été obtenue avec une majorité claire de 175 voix contre 78 pour son adversaire, Me Papa Samba Bitèye.

Le scrutin, tenu jeudi, n’a pas été exempt de controverses. Me Mbaye Guèye, ancien Bâtonnier, avait été écarté de la course et avait déposé une plainte, alléguant un complot visant à l’empêcher de participer. Sa contestation portait sur la validation des candidatures par l’Ordre, qui n’avait retenu que celles de Me Samba Bitèye et Me Aly Fall. Me Guèye avait saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel pour annuler cette décision.

Cependant, la Cour d’appel a rejeté la demande de Me Guèye, permettant aux élections de se dérouler comme prévu. Ce verdict a ouvert la voie à une compétition entre Me Aly Fall et Me Papa Samba Bitèye, où Me Fall a émergé victorieux.

Le nouveau Bâtonnier, Me Aly Fall, est désormais chargé de diriger l’Ordre des avocats du Sénégal. Ses premières initiatives et priorités pour son mandat seront observées avec attention, alors qu’il prend la relève de Me Mamadou Seck, dont le mandat a été marqué par plusieurs réformes significatives visant à moderniser la profession juridique au Sénégal. Les défis à venir incluent la défense des droits des avocats, l’amélioration des conditions de travail, et l’adaptation aux évolutions législatives et technologiques.

Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

« Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre renouvelle ses recommandations à la veille du Magal

Comme chaque année, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, en sa qualité de Président du comité d’organisation du Magal, a délivré sa traditionnelle déclaration de veille de l’événement. Il a profité de cette occasion pour rappeler aux fidèles Mourides les épreuves endurées par Serigne Touba durant sa persécution par les colonisateurs. Cheikh Bassirou a évoqué les souffrances incroyables qu’a subies le Soufi, jusqu’à ce que Dieu décide de l’honorer à jamais.

Le 18 Safar, date marquant le début des atrocités, a été institué par Serigne Touba comme un jour de commémoration annuelle pour rendre grâce au Seigneur. Cheikh Bassirou a rappelé la recommandation du Cheikh, insistant sur le fait que le « mbérndé » (repas collectif) est l’activité principale attendue de chaque disciple lors du Magal. « Les talibés de Serigne Touba n’attendent personne pour célébrer le Magal. Chacun d’entre nous sait se débrouiller pour s’organiser par rapport à l’événement. Et quand on n’a pas de quoi cuisiner, il est recommandé d’aller vers ceux qui organisent ces berndés et de bien se régaler », a-t-il affirmé.

Cheikh Bass Abdou Khadre a également souligné que toutes les prières de Serigne Touba ont été exaucées. Il a invité les Mourides à se consacrer davantage au travail et à l’adoration de Dieu, rappelant ainsi l’importance de la spiritualité et de l’effort personnel dans la vie de chaque disciple.

En somme, ce message réitère les valeurs de solidarité et de dévotion qui sont au cœur de la commémoration du Magal, tout en encourageant les fidèles à poursuivre le chemin tracé par Serigne Touba.

Aminata Touré renforce Son engagement en tant que militante des droits de l’homme

Aminata Touré, ancienne ministre de la Justice et présidente du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance, continue de démontrer son engagement inébranlable pour les droits de l’homme. Malgré son passage marquant aux Nations Unies, elle n’a pas perdu de vue sa mission de défendre les causes justes.

Récemment, Touré a reçu une délégation du Collectif des Victimes des Violences Politiques, conduite par Boubacar Seye, président de l’organisation Horizon Sans Frontières (HSF). Cette rencontre a été l’occasion pour l’ex-garde des sceaux de réaffirmer son soutien sans réserve à la lutte contre l’impunité et pour le droit à la justice.

Lors de cette rencontre, Touré a exprimé sa volonté de soutenir activement le Collectif dans ses efforts pour obtenir justice pour les victimes de violences politiques. Elle a souligné l’importance de ne pas laisser les actes de violence impunis, et de veiller à ce que chaque victime ait accès à une justice équitable.

Le président de HSF, Boubacar Seye, a salué l’engagement de Touré, affirmant que son soutien est crucial dans la lutte contre l’impunité et pour la promotion des droits de l’homme. Il a également souligné que la collaboration avec des figures influentes comme Aminata Touré peut apporter une visibilité et un poids considérables à leur cause.

Cette rencontre marque une étape importante dans le combat pour les droits de l’homme au Sénégal. Aminata Touré, avec son expérience et sa détermination, reste une figure clé dans cette lutte, inspirant et mobilisant d’autres acteurs à s’engager pour une société plus juste et équitable.

Serigne Gueye Diop répond aux accusations de Népotisme : Une mise au point nécessaire

Serigne Gueye Diop, ministre de l’Industrie et du Commerce, a finalement pris la parole pour répondre aux accusations de népotisme qui pèsent sur lui. Il est accusé d’avoir recruté plusieurs proches dans son cabinet, notamment sa fille Daba Diop, ainsi que deux anciennes collaboratrices de Nestlé, Seynabou Kébé Ndiaye et Yacine Diakhaté, sans oublier son gendre. Face à ces allégations, le ministre a tenu à clarifier la situation lors de l’émission « Jury du Dimanche ».

Serigne Gueye Diop a fermement rejeté les accusations, affirmant que ses enfants sont des professionnels qualifiés récemment rentrés au Sénégal. « En réalité, mes enfants sont des professionnels qualifiés. Ils viennent tout juste de rentrer au Sénégal. Ce sont des ingénieurs agroalimentaires, des journalistes, des cadres qualifiés, et certains ne sont même pas au Sénégal. Je ne parle jamais de ma famille, mais de manière générale, dans mes activités politiques, je n’associe jamais ma famille », a-t-il déclaré.

Le ministre a également souligné qu’il a toujours favorisé le recrutement de jeunes talents qualifiés dans ses fonctions passées. « Depuis que j’étais à Sandiara, j’ai toujours, en tant que maire, cherché à recruter les jeunes les plus qualifiés. À Nestlé, j’ai fait de même, recrutant des personnes hautement qualifiées. Cette question concernant mes enfants est totalement fausse », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne la structure actuelle de son cabinet, Serigne Gueye Diop a précisé qu’il n’a pas encore nommé de directeur de cabinet. « Actuellement, si vous regardez mon cabinet, il y a six personnes, dont trois que je viens de recruter d’Australie, des États-Unis et de l’Angleterre. En fait, nous n’avons pas encore de directeur de cabinet. Je viens de proposer une nomination pour ce poste, qui devrait être confirmée dans une ou deux semaines », a-t-il ajouté.

Ces précisions visent à répondre aux critiques et à rassurer sur la transparence et la compétence des membres de son équipe. Le ministre de l’Industrie et du Commerce semble déterminé à dissiper les doutes et à se concentrer sur ses responsabilités professionnelles avec une équipe qualifiée et diversifiée.

Une nouvelle prouesse médicale pour l’hôpital Militaire de Ouakam

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO), géré par l’armée sénégalaise, a réalisé sa quatrième transplantation rénale avec succès ce samedi 27 juillet 2024. Cette avancée médicale remarquable témoigne de l’engagement et de l’expertise des professionnels de santé sénégalais.

Selon la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’équipe ayant mené cette opération était exclusivement composée de membres sénégalais. Le consortium HMO-Dantec, en collaboration avec un chirurgien vasculaire, a assuré le bon déroulement de la procédure. La DIRPA a également annoncé sur sa page X (anciennement Twitter) que le couple donneur-receveur se porte bien, une information qui souligne le succès de l’intervention.

La première transplantation rénale réalisée par l’Hôpital Militaire de Ouakam date de novembre 2023. Depuis, l’établissement n’a cessé de démontrer son savoir-faire et son dévouement pour l’amélioration des soins de santé au Sénégal. Avec quatre transplantations à son actif, le HMO se positionne comme un acteur clé dans le domaine des transplantations rénales dans le pays.

Cette série de réussites médicales met en lumière l’importance des collaborations entre les différentes structures de santé, ainsi que l’investissement dans la formation et le développement des compétences locales. L’excellence démontrée par l’équipe de l’Hôpital Militaire de Ouakam est un motif de fierté nationale et un encouragement à poursuivre sur cette voie d’innovations médicales.

L’Hôpital Militaire de Ouakam continue ainsi d’inscrire son nom dans l’histoire de la médecine sénégalaise, offrant un espoir renouvelé aux patients nécessitant des transplantations rénales et renforçant la confiance dans le système de santé du pays.

Touba : L’ancien PM Amadou BA reçu par Serigne Mountakha et Serigne Bass Abdou Khadre 

Après la Présidentielle du 24 mars 2024, l’ancien Premier Ministre Amadou BA a repris ses activités.
Ainsi, il a effectué ce samedi 27 juillet 2024 une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ ainsi que chez les dignitaires religieux de la localité en l’occurrence le porte-parole du Khalife Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ.
Accompagné par une forte délégation, le Chef de l’opposition sénégalaise a été chaleureusement accueilli par le Patriarche de Darou Miname qui a lui toujours réservé un accueil chaleureux. « Yaw sama woleuré nga té damako fonk téyéko, and bou rafet bou Matt seuk té ndiarigne la yemoul fène « ( Vous êtes un proche pour moi je continue de garder cette amitié), a indiqué le saint homme à l’endroit de Amadou BA.
Dans une atmosphère de ferveur et de piété l’ancien Chef du Gouvernement a réitéré ses ziars au Khalife de Cheikh Ahmadou BAMBA .
Ensuite, le ziar s’est terminé par les prières du
Khalife qui a magnifié cette visite de l’ancien PM et a prié pour lui dans sa nouvelle mission. Le Khalife a également eu un long tête à tête avec l’ancien PM Amadou BA.
Après cette visite au Khalife, l’ancien Premier Ministre et sa délégation ont fait cap vers le domicile de Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ, porte-parole du Khalife.
Accueilli chaleureusement, Amadou BA a rappelé ses amitiés avec Serigne Bass qui durent depuis plus de 20 ans, du temps de Serigne Saliou MBACKÉ. « C’est le mouton que vous m’avez donné pour la Tabaski que j’ai égorgé », a confié Amadou BA à l’assistance.
Prenant la parole, Serigne Bass a adressé des mots forts à l’endroit de Amadou BA. « Ngour douniou bolé ak nitt ….Serigne Touba diokhnaniou lepp » (C’est pas le pouvoir qui nous lie à quelqu’un …Serigne Touba nous a tout donné).
Des paroles pleines de sens qui ont ému l’assistance. Après ce ziar chez Serigne Bass, Amadou BA et sa délégation ont été gâtés par le « Berndé » de Sokhna Baly Mountakha comme à l’accoutumée.
Après ces visites ponctuées de ferveur, avec des Khassidas, l’ancien PM Amadou BA et sa délégation ont fait cap vers Dakar.

MAISON DE LA PRESSE : Les grandioses projets du Dg Sambou BIAGUI pour les acteurs des médias

Le nouveau directeur général de la Maison de la presse Babacar Touré a rencontré, ce week-end, de nombreuses associations de la presse sénégalaise et étrangère pour leur présenter ses projets destinés aux acteurs des médias.
Cette rencontre de prise de contact et d’information a permis à Sambou Biagui de présenter ses grands chantiers qui vont, désormais, ouvrir les portes de la maison de la Presse à toute la presse.

Dans son agenda, il sera d’abord question de la mise en œuvre d’un centre de perfectionnement et de renforcement de capacité destiné aux professionnels de l’information et de la communication. Ce centre permettra de développer le Programme « BAATU WOLOF » pour faciliter aux jeunes journalistes une meilleure compréhension de la langue de « Kocc Barma » qui, il faut le reconnaître, occupe de nos jours, une place primordiale dans le milieu médiatique.

Ensuite, sera mis en œuvre un programme intitulé « Carte Presse » qui devra permettre aux journalistes écrivains de mieux vulgariser leurs œuvres avec des séances de dédicaces et de présentation en partenariat avec les services de la Maison de la Presse Babacar Touré (MPBT).

Le nouveau Dg mettra aussi en compétition « le prix Babacar Touré », l’un de ses projets phares. Ce prix sanctionnera positivement l’entreprise de presse qui se sera occupé le mieux de ses employés sur le plan professionnel, organisationnel et social.

Parmi ses grandioses projets, figure en grande place l’organisation prochaine de la première édition du Salon International des Médias d’Afrique (SIMA) qui sera lancé au courant l’année 2025 en partenariat avec le ministère de la Communication et de la Culture du Sénégal.

Est aussi inscrit dans l’agenda de M. Biagui, le projet de dotation de siège ou de local aux Associations de Presse qui ne sont pas encore bénéficiaire à la MPBT pour servir de bureaux pour leurs réunions.

Le Dg de la Maison de la presse annonce également la mise en place d’un restaurant au 8ème étage, sur la terrasse panoramique avec un service de haute qualité et une parfaite vue sur mer dont les tarifs seront subventionnés par la MPBT dont l’ouverture est prévue le 1er Août prochain pour tous les professionnels de l’information et de la communication ainsi que le personnel de la MPBT et de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

A signaler aussi que le grand hall du rez-de-chaussée où se trouvait le restaurant sera transformé à un espace média avec toutes les commodités où les professionnels des médias pourront passer après un reportage au centre ville pour écrire leurs papiers et l’envoyer à leurs rédactions.

Parmi les projets phares de Sambou Biagui, on peut aussi noter sa volonté d’une prise en charge médicale de certains cas particuliers par la Maison de la presse pour l’allègement des factures médicales et le bien être des journalistes.

Une visite guidée des locaux de la MPBT, notamment, l’emplacement du nouveau restaurant au 8ème étage, des chambres et du hall qui va abriter l’espace média, a été le clou de la rencontre avec les associations de presse.

A. Saleh

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

Publication des rapports de l’inspection générale d’état : Un appel urgent de Birahime Seck

Le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, a récemment lancé un appel pressant à l’actuel régime pour qu’il procède à la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Selon Seck, cette publication est « trop attendue » et revêt une importance capitale pour la transparence et la lutte contre les flux financiers illicites.

Dans un post sur sa page X, anciennement connue sous le nom de Twitter, Birahime Seck a rappelé au président de la République l’engagement pris devant le peuple sénégalais de publier ces rapports. Cet engagement est perçu comme une promesse clé pour renforcer la gouvernance et prévenir la corruption au sein de l’administration publique.

Les rapports de l’IGE sont considérés comme des outils essentiels pour la prévention des flux financiers illicites. Ils offrent une évaluation indépendante et détaillée des pratiques financières et administratives des institutions publiques. La publication de ces documents permettrait non seulement de mettre en lumière les irrégularités, mais aussi de proposer des recommandations pour améliorer les systèmes en place.

Birahime Seck a souligné l’importance de cette démarche dans le contexte actuel, où la transparence et la reddition de comptes sont plus que jamais nécessaires pour assurer une gestion publique saine et équitable. En divulguant ces rapports, le gouvernement montrerait son engagement envers les principes de bonne gouvernance et de responsabilité.

Le Forum Civil, en tant qu’organisation de la société civile, joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la lutte contre la corruption au Sénégal. L’appel de son coordonnateur résonne comme un rappel fort à l’actuel régime de tenir ses promesses et de travailler activement à la mise en place d’un cadre de gestion publique exemplaire.

La publication des rapports de l’IGE serait un pas significatif vers la réalisation de ces objectifs, et permettrait de renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions. En attendant cette publication, Birahime Seck et le Forum Civil continuent de plaider pour une gouvernance plus transparente et responsable, fidèle aux engagements pris par les dirigeants du pays.

Amadou Ba rend visite au Khalife Général des Mourides à Touba

Ce samedi, Amadou Ba a effectué une visite de courtoisie chez le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, à Touba. Cet événement a été marqué par des témoignages poignants et des échanges chaleureux.

Lors de cette rencontre, Serigne Mountakha Mbacké a tenu à souligner la profondeur de sa relation avec l’ancien Premier ministre. « Que tout le monde sache qu’Amadou Ba est plus qu’un ami pour moi (sama wolëré leu, na sa xél dale), » a déclaré le patriarche de Darou Marname. Ce témoignage fort met en lumière une amitié sincère et durable entre les deux hommes.

Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte actuel, où les relations personnelles et spirituelles jouent un rôle clé dans la cohésion sociale. Amadou Ba, connu pour son dévouement et son engagement envers la communauté, a trouvé en Serigne Mountakha Mbacké un allié et un guide spirituel.

Au-delà des échanges cordiaux, cette rencontre a également été un moment de recueillement et de réflexion pour les deux hommes. Ils ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les défis actuels du pays et les moyens de promouvoir la paix et la solidarité au sein de la communauté mouride et au-delà.

La visite d’Amadou Ba chez le Khalife Général des Mourides témoigne de l’importance des liens personnels et spirituels dans la vie publique sénégalaise. Elle rappelle également le rôle crucial des guides religieux dans le maintien de la cohésion sociale et dans l’accompagnement des leaders politiques. Cette rencontre restera sans doute gravée dans les mémoires comme un moment de partage et de reconnaissance mutuelle.

L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

« L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

Nouvelle régulation de la circulation à Dakar : Mise en place du plan d’influence du BRT à partir du 29 juillet 2024

À compter du lundi 29 juillet 2024, un nouveau plan de circulation sera mis en œuvre dans la zone d’influence du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar, selon une annonce du préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Ce changement vise à améliorer la fluidité de la circulation dans cette zone stratégique. Les détails du plan sont accessibles sur le site du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD).

Modifications des Sens de Circulation

Les rues suivantes passeront en sens unique pour optimiser le flux de circulation :

  • Rue Escarfait
  • Rue Diaraf Mamadou Assane Faye (place 65)
  • Avenue Petersen
  • Rue du Liban
  • Rue Félix Éboué
  • Rue Place 127
  • Avenue Pr Macky Sall ex Faidherbe (entre Petersen et poste Médina)
  • Rue Abdou Cogna Diop CO-39
  • Limamoulaye (ME-37)
  • Rue FA-22 entre canal IV et rue FA-07
  • Rue Kaolack (PE-23)
  • Avenue Birago Diop (PE-27)
  • Rue SC-01
  • Rue SC-105
  • Rue Gy-332

Restrictions de Stationnement

Pour assurer la sécurité des piétons et des usagers de la route, le stationnement sera strictement interdit en dehors des emplacements désignés. Il sera également prohibé sur les voies de circulation, les trottoirs et la piste cyclable.

Interdictions de Circulation

Des restrictions supplémentaires seront appliquées pour certaines catégories de véhicules et modes de transport :

  • Les véhicules ou ensembles de véhicules de plus de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge (PTAC) affectés au transport routier de marchandises ne pourront circuler sur le corridor et la zone d’influence du BRT entre 06h00 et 21h00.
  • Les véhicules à traction animale (charrettes) et humaine (pousse-pousse) seront interdits de circulation sur l’ensemble du corridor et de la zone d’influence du BRT.

Respect des Signalisation et Panneaux

Les usagers de la route devront impérativement respecter la signalisation lumineuse, les panneaux d’indication et les marquages au sol pour assurer une circulation fluide et sécurisée.

Surveillance et Application du Plan

Le commissariat central de Dakar, la compagnie de sécurité du BRT, le CETUD et les services compétents seront chargés de veiller au respect et à l’application de ce nouveau plan de circulation.

Ce nouveau dispositif s’inscrit dans une démarche d’amélioration de la mobilité urbaine à Dakar, visant à fluidifier le trafic et à garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Les autorités invitent les populations et les usagers à se conformer aux nouvelles régulations pour une cohabitation harmonieuse sur les routes de la capitale.

Réaction de la ministre Yacine Fall à la nomination controversée de Sophie Nzinga Sy

La ministre de l’Intégration africaine, Yacine Fall, a réagi à la polémique suscitée par la nomination de sa fille, Sophie Nzinga Sy, à la tête de l’Agence pour la promotion et le développement de l’Artisanat (Apda). Dans un entretien avec Papé Alé Niang sur la RTS, elle a tenu à clarifier les circonstances de cette nomination.

« Croire que je peux influencer le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko pour qu’ils nomment ma fille, c’est mal les connaître. J’étais à Accra quand ma fille a été nommée, je n’étais même pas au courant. Chacun est libre de me croire ou pas », a déclaré Yacine Fall.

Elle a insisté sur le fait que la nomination de Sophie Nzinga Sy repose uniquement sur ses compétences en matière d’artisanat, en comparaison avec d’autres nominations fondées sur des compétences spécifiques, comme celle de Mabouba Diagne dans l’Agriculture. « Je suis ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et ma fille Sophie Nzinga Sy a été nommée au ministère de l’Artisanat parce qu’ils ont vu ses compétences en la matière, comme c’est le cas avec Mabouba Diagne dans l’Agriculture », a-t-elle ajouté.

La ministre a également précisé qu’elle n’était pas impliquée dans le processus de nomination. « On a présenté ma fille à son ministre de tutelle à mon insu, ils ont échangé. Elle a été nommée et je n’y suis pour rien », a-t-elle affirmé, mettant un terme aux spéculations sur une possible influence de sa part.

Ces déclarations visent à dissiper les doutes et les suspicions autour de cette nomination, en soulignant la transparence et le mérite comme seuls critères de choix.

Sénégal : Report du décaissement du FMI suite à l’absence du ministre des Finances

Le Sénégal, après avoir conclu début juin une émission d’Eurobonds d’un montant de 750 millions de dollars, soit environ 450 milliards de F CFA, s’apprêtait à recevoir un nouveau décaissement de 230 milliards avant celui de décembre portant sur 109 milliards. Cependant, ce décaissement a été reporté suite à l’absence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une réunion cruciale.

La dernière mission de revue du FMI, qui s’est déroulée à Dakar du 6 au 19 juin, avait conclu positivement quant à la présentation du dossier du Sénégal devant le Conseil d’administration de l’institution internationale en juillet 2024. LeQuotidien rappelle que la réunion de validation du décaissement était initialement prévue pour le 24 juillet dernier.

Cependant, cette réunion a été reportée au mois de septembre prochain. Selon le journal LeQuotidien, ce report est dû à l’absence du ministre sénégalais des Finances et du Budget. L’absence de Cheikh Diba a conduit l’institution de Bretton Woods à geler le décaissement prévu.

Des sources proches du journal de Madiambal Diagne indiquent que le ministre Diba aurait ressenti la nécessité de mieux se préparer pour expliquer aux bailleurs les raisons et les circonstances entourant le dernier Eurobond de 450 milliards de F CFA, auquel les partenaires internationaux n’avaient pas été associés. Cette absence stratégique pourrait être interprétée comme une volonté de renforcer la transparence et de mieux structurer les échanges avec les partenaires financiers.

Le report du décaissement du FMI représente un défi pour le Sénégal, qui comptait sur ces fonds pour soutenir ses projets de développement et stabiliser ses finances publiques. La situation met en lumière les exigences croissantes des institutions financières internationales en matière de transparence et de communication.

Le Sénégal devra désormais attendre la prochaine réunion en septembre pour espérer un déblocage des fonds. En attendant, il sera crucial pour les autorités sénégalaises de préparer une présentation convaincante afin de rassurer les partenaires internationaux et de garantir le soutien financier nécessaire.

L’incident souligne l’importance d’une préparation minutieuse et d’une communication transparente dans les relations avec les institutions financières internationales. Le Sénégal, en retardant ce décaissement, se donne l’opportunité de renforcer ses arguments et d’assurer une meilleure compréhension et collaboration avec ses partenaires financiers.

Dakar se prépare pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 : Un engagement renforcé par l’ouverture des JO de Paris

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a marqué sa présence à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, tournant déjà son regard vers un avenir sportif prometteur pour le Sénégal avec les Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026 prévus à Dakar. Lors de cet événement grandiose, Dias a exprimé sa gratitude envers la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son équipe pour une organisation exceptionnelle. La cérémonie, qui s’est déroulée sur la Seine, a été saluée pour son innovation et sa splendeur.

« Ces Jeux Olympiques sont un moment de célébration, d’unité et de partage entre les nations. Ils incarnent les valeurs d’excellence, de respect et de solidarité que nous chérissons tant à Dakar », a déclaré le maire de Dakar. Ses mots ont résonné comme une promesse de continuer à porter haut les valeurs de l’olympisme lors des prochains Jeux de la Jeunesse.

En marge de cet événement, Barthélemy Dias a également adressé un message de soutien et d’encouragement aux athlètes et participants. « Que ces Jeux Olympiques soient une source d’inspiration pour nous tous! » a-t-il reconnu, soulignant l’importance de l’engagement et de la passion des sportifs dans le rayonnement de ces compétitions internationales.

En outre, le maire de Dakar a profité de cette occasion pour discuter avec Rémy Rioux, Directeur Général de l’Agence Française de Développement (AFD), explorant les possibilités de financement pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Cet échange met en lumière l’engagement de la ville à organiser un événement mémorable et à mobiliser les ressources nécessaires pour assurer son succès.

L’anticipation des Jeux de la Jeunesse à Dakar reflète une période d’opportunité et de dynamisme pour le sport sénégalais. La capitale du Sénégal se prépare à accueillir le monde, en espérant que ces jeux soient non seulement une plateforme pour les jeunes talents sportifs, mais aussi un vecteur de développement et de coopération internationale.

Avec l’expérience des Jeux de Paris comme source d’inspiration, Dakar s’engage à offrir une édition inoubliable des Jeux Olympiques de la Jeunesse, mettant en avant les valeurs d’unité et de solidarité au cœur du mouvement olympique.

Oumy Diop échoue à se qualifier pour les demi-finales du 100 m papillon aux JO 2024

Ce samedi matin, Oumy Diop, la nageuse sénégalaise, a pris part à la compétition de 100 m papillon dans la piscine parisienne de la Défense Arena. Malheureusement, avec un temps de 1:01.82, elle n’a pas réussi à se qualifier pour les demi-finales des Jeux Olympiques 2024.

Diop a réalisé le quatrième temps de la première série, ce qui la place au 27e rang sur les 31 participantes. Pour accéder aux demi-finales, seules les 16 meilleures nageuses des préliminaires étaient retenues. Malgré son engagement et sa détermination, la performance de Diop n’a pas suffi à décrocher une place parmi l’élite mondiale de cette épreuve.

Cette performance reste néanmoins un exploit remarquable pour la nageuse sénégalaise, représentant son pays avec honneur et dignité sur la scène olympique. Participer aux Jeux Olympiques est en soi une réussite et une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes au Sénégal et en Afrique.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 continuent, et bien que Diop ne soit plus en lice pour le 100 m papillon, son parcours demeure un témoignage de la persévérance et de la passion nécessaire pour rivaliser au plus haut niveau de la natation mondiale.

Inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la MAC de Thiès par le ministre de la justice

Hier, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a présidé la cérémonie d’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès. Cette initiative novatrice vise à utiliser l’escrime comme outil de réinsertion sociale pour les jeunes mineurs en conflit avec la loi.

Lors de son discours, le Garde des Sceaux a souligné l’importance de cette académie dans la lutte contre les stéréotypes et les préjugés associés à la population carcérale. « Cette académie nous offre l’occasion de nous engager inéluctablement dans la voie de la déconstruction des mythes et stéréotypes attachés à la population carcérale et d’aboutir à une réponse adaptée au défi de la réinsertion », a-t-il déclaré.

L’académie « Escrime et Justice Réparatrice » s’appuie sur des notions psychothérapeutiques de l’escrime pour aider à la reconstruction mentale des mineurs. Ce concept unique au monde a montré des résultats remarquables, avec un taux de récidive de 0% chez les jeunes qui pratiquent cette méthode. « Convaincu que seule une forte institution nationale de protection des enfants pourra relever les défis de la déviance, de la délinquance juvénile, et de la maltraitance des enfants, je m’emploierai à ce que la méthode escrime et justice réparatrice puisse être généralisée dans tous les centres dédiés aux mineurs sous protection ou surveillance judiciaire », a affirmé le ministre.

Cette initiative ne se contente pas seulement de viser la réinsertion sociale, mais ambitionne également de former de futurs compétiteurs en escrime, avec l’espoir de voir émerger des champions à l’occasion des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus au Sénégal en 2026.

En conclusion, le ministre Ousmane Diagne a exprimé son optimisme quant à l’impact de cette académie sur les jeunes mineurs et a réitéré son engagement à soutenir et à étendre cette méthode novatrice à travers le pays.

L’inauguration de l’académie « Escrime et Justice Réparatrice » marque une étape importante dans la mise en place de solutions innovantes et humanitaires pour la réinsertion des jeunes en conflit avec la loi, démontrant une fois de plus l’engagement du Sénégal en faveur de la protection de l’enfance et de la justice réparatrice.

Ndeye Binta Diongue : Le parcours d’une escrimeuse Sénégalaise aux jeux Olympiques de Paris 2024

Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise prometteuse, a été la première athlète de la délégation sénégalaise à entrer en lice aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Malgré une performance impressionnante, Diongue a été éliminée en 32e de finale après un duel acharné contre l’Égyptienne Aya Hussein, qui s’est soldé par un score très serré de 14-15.

La rencontre a eu lieu sous la magnifique verrière du Grand Palais, un cadre emblématique pour ces Olympiades, ajoutant une touche historique et majestueuse à l’événement. Diongue a montré une détermination et une combativité exemplaires tout au long de la compétition, captant l’attention et l’admiration de nombreux spectateurs.

Ndeye Binta Diongue n’en était pas à sa première expérience olympique. Elle avait déjà participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, où elle avait rencontré un parcours difficile en étant éliminée par la vice-championne du monde, la Chinoise Lin Sheng. Cette première participation lui avait permis d’acquérir une précieuse expérience et de se préparer mentalement et physiquement pour les Jeux de Paris.

Le match contre Aya Hussein a été un véritable spectacle de talent et de stratégie. Les deux escrimeuses ont fait preuve d’une grande maîtrise technique, et chaque point a été disputé avec une intensité palpable. Le score final de 14-15 reflète bien la proximité du duel, où Diongue a manqué de peu une victoire qui aurait pu la propulser vers les phases suivantes de la compétition.

Malgré cette élimination précoce, Ndeye Binta Diongue peut être fière de son parcours. Sa performance à Paris 2024 démontre son potentiel et son talent indéniable. Elle représente une source d’inspiration pour de nombreux jeunes athlètes sénégalais et africains, prouvant que la persévérance et la passion peuvent mener à des réalisations remarquables.

En regardant vers l’avenir, Diongue pourra tirer des leçons précieuses de cette expérience et continuer à s’entraîner avec détermination. Son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 n’est qu’une étape parmi d’autres dans une carrière qui promet d’être riche en succès et en moments forts.

En somme, Ndeye Binta Diongue reste une figure emblématique du sport sénégalais, et ses exploits aux Jeux Olympiques sont le reflet de son dévouement et de son amour pour l’escrime. Nous suivrons avec intérêt ses futures compétitions et ses prochaines victoires.

TRIBUNE DU WEEK-END : Pourquoi les Sénégalais émigrent-ils ?

Par Abdoul Aziz DIOP

Se prononçant, le 6 juillet 2024 à l’’Université Gaston Berger de Saint-Louis sur «le naufrage meurtrier – [près de 90 personnes périssent sur un total de 170 passagers partis de Niodior] – d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, alors qu’ils tentaient de rallier les côtes espagnoles des Canaries», le Premier ministre Ousmane Sonko appelle la jeunesse à rester en Afrique. Analysée sérieusement, l’exhortation faite à la jeunesse sénégalaise par Sonko renvoie quoique courte à une analyse sans rides faite 25 ans plus tôt.

Le mot de la spécialiste des migrations

Le Monde diplomatique publie, en novembre 2000, une remarquable tribune de Saskia Sassen intitulée «Mais pourquoi émigrent-ils?» A la question, suscitée par «le travail mondialisé», la sociologue trouva les réponses inédites sous le prisme desquelles, nous examinâmes l’intervention de l’ancien président français, Jacques Chirac, au sommet Afrique-France, qui s’est tenu du 3 au 4 décembre 2005 dans la capitale malienne. Au mépris du thème central de la réunion – «la jeunesse africaine: sa vitalité, sa créativité, ses aspirations» -, Chirac parle surtout d’immigration.
L’ancien président français, Jacques Chirac, innovait-il vraiment à cette réunion lorsqu’il se disait prêt à accorder des «visas de longue durée» aux «chefs d’entreprise», aux «professeurs», aux «chercheurs», aux «cadres» et aux «artistes» africains ? Pas autant qu’on pouvait l’espérer en tout cas. «L’ami [d’alors] de l’Afrique» avait sans doute à l’esprit la gestion, dans les postes consulaires de son pays, des files d’attente selon des «critères d’âge, de diplômes, de connaissance linguistique et d’expérience professionnelle», définis par l’ancien ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Ce dernier annonçe, bien avant le sommet de Bamako, «la mise en place d’une mission d’évaluation des capacités d’accueil et des besoins économiques de la France, qui [devrait] remettre ses conclusions [en] mars 2006». A la tribune du Palais des congrès de Bamako, Jacques Chirac claironne «l’immigration choisie» par Sarkozy et de Villepin. «L’avenir des jeunes africains est d’abord en Afrique», déclare-t-il à l’attention des 53 délégations africaines qui firent le déplacement. Contrairement au chef de l’État malien qui se contenta de s’exclamer «Jacques, tu es vrai !», les intentions de M. Chirac en matière d’immigration n’échappèrent pas aux rédactions de Radio France internationale (RFI) et de la chaîne de télévision francophone TV5 MONDE. En juin 2004, le président Wade s’en prenait, lui, aux «niches de gaspillage» et préconisait «le contre-transfert des cerveaux» (du Nord au Sud plutôt que l’inverse), les «passeports d’affaires» et «la suppression des pots-de-vin». On sait très bien ce qu’il en reste aujourd’hui.

La tribune de la sociologue Saskia Sassen sur les flux migratoires montre que la jeunesse africaine, en raison justement de sa «vitalité», de sa «créativité» et de ses «aspirations» s’invitera encore longtemps dans les débats sur l’immigration. «Jadis chefs de terre, les patriarches [des] familles Touré et Niaré (…) [du Mali], sont aujourd’hui confinés dans des rôles de chefs de quartier ou d’imams. De génération en génération, certaines branches ont prospéré et répandu leurs patronymes dans la sous-région. D’autres végètent dans leur immuable carré de Bamako. Aujourd’hui, le grand chef des terres, c’est l’État. Et les bailleurs de fonds le pressent de privatiser tout ce qui peut l’être, à coup de Plans d’ajustement structurel (PAS)», écrit Monique Mass, journaliste à RFI. Saskia Sassen montra, entre autres, comment de telles mesures dans les pays du Sud dopent les flux migratoires.
En faisant irruption dans bien des créneaux porteurs pour les couches urbaines et rurales pauvres des pays en développement, certaines sociétés multinationales limitent «les perspectives de survie» et créent «une main-d’œuvre mobile». Les flux de migrants consécutifs aux conflits en Afrique sont révélateurs de la responsabilité des gouvernements des pays concernés et de certains gouvernements étrangers dont celui de la France.

En recevant sur son territoire des ressortissants français fuyant la Côte d’Ivoire en guerre, la France se trouva confrontée à une obligation dont elle se passerait en temps normal. Les migrants pouvaient bien être d’une autre nationalité. Il ne fait aucun doute qu’«il est (…) plus compliqué de tenir compte de l’impact des activités extérieures des États sur la constitution des flux migratoires que de voir dans l’émigration une simple conséquence de la pauvreté, le résultat du choix individuel des émigrants». «L’observation, sur le terrain, des causes de l’émigration tend à prouver que les flux s’inscrivent dans le temps et l’espace, et qu’ils dépendent largement des politiques menées dans d’autres sphères. De nombreuses études universitaires dans le monde entier l’attestent : il ne s’agit ni d’invasions de masse ni de mouvements spontanés de la pauvreté vers la richesse».
«Si l’Etat-nation dispose toujours du pouvoir d’écrire le texte d’une politique de l’immigration, ses différentes obligations internationales font que sa politique de l’immigration, au sens conventionnel de cette expression, n’affecte qu’à la marge les réalités migratoires». C’est que «par-delà la mondialisation de l’économie, précisait Saskia Sassen, une autre transformation majeure des relations internationales contrebalance le pouvoir des États en matière de contrôle de l’immigration : la montée en puissance des régimes juridiques liés aux droits humains, dans le cadre des États ou de conventions internationales». «(…) En confinant sa politique migratoire à la seule dimension policière, l’État voit se multiplier les contentieux plus que s’affirmer ses capacités de régulation des flux. (…) D’un côté, tout pousse au multilatéralisme et, de l’autre, le traitement des problèmes d’immigration demeure unilatéral : cette contradiction est surmontée par la croissance de facto (plutôt que de jure) du bilatéralisme et du multilatéralisme dans la gestion de certains aspects spécifiques des migrations internationales», ajoutait-elle.
«Les problématiques d’éducation, de formation et d’emploi méritent une réflexion à la fois nationale, dans les différents pays, et internationale, afin de faciliter les passerelles qui permettent à la jeunesse d’Afrique de concevoir un parcours professionnel entre plusieurs pays voire plusieurs continents», soutenait Saskia Sassen. Mais à Bamako, «l’immigration choisie» sonna, une fois encore, le glas du «dialogue franco-africain» dont Jacques Chirac présida le dernier en tant que chef d’État français.
Plusieurs ONG maliennes choisirent alors de défendre un point de vue altermondialiste dans un «sommet alternatif citoyen Afrique-France», un rassemblement franco-panafricain organisé en contrepoint au sommet des chefs d’État. «Sans emplois productifs fournis à une échelle suffisante, il n’y aura pas de développement l», rappela un participant. Il est vrai que le Mali ne paraissait toujours pas avoir tiré de profit durable de la kyrielle de petits projets montés par les très nombreuses ONG étrangères bien que ces dernières se soient multipliées depuis le début des années 90, lorsqu’un vent démocratique a soufflé sur le pays.

À l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Ousmane Sonko avait laissé entendre que «nous n’accepterons plus que nos ressources naturelles soient pillées pour nous laisser la pauvreté et le chômage qui va vous pousser à partir, vous les jeunes». En même temps, le chef du gouvernement n’est pas sans savoir qu’au Sénégal la crise que traverse la pêche artisanale montre comment les flux migratoires dépendent, dans une large mesure, des politiques menées par l’Union européenne. Au pays de la Téranga les jeunes, sommés de rester au pays, migrent donc comme le poisson parti on sait bien où. Celui qui n’accepte plus que nous ressources halieutiques soient pillées connaît donc au moins une direction à prendre parmi celles indiquées, il y a un quart de siècle maintenant, par l’universitaire Saskia Sassen dans les colonnes du très sérieux mensuel français diffusé en 25 langues.

A. A. DIOP

Bamba Ndiaye: Un entrepreneur sous le feu des projecteurs

Bamba Ndiaye, entrepreneur sénégalais et dirigeant de la société Bamba Ndiaye SA, se trouve actuellement au cœur d’une polémique judiciaire et médiatique. La société de Bamba Ndiaye, chargée de la réfection du Building administratif Mamadou Dia, ravagé par un incendie au 10e étage, est accusée de rétention de documents importants relatifs au projet.

Bamba Ndiaye a été gardé à vue pendant 48 heures par la Section de Recherches suite à une plainte déposée par l’État du Sénégal. La plainte concerne principalement la rétention de documents techniques cruciaux pour la finalisation du projet. Malgré sa libération pour raisons de santé, Bamba Ndiaye est toujours sous le coup d’une enquête et devra se présenter de nouveau à la Section de Recherches la semaine prochaine. L’État du Sénégal reproche également à la société Bamba Ndiaye SA un retard considérable dans la livraison des travaux.

Suite à l’incendie qui a endommagé le Building administratif Mamadou Dia, l’État avait confié les travaux de finition à l’Agetip, maître d’ouvrage délégué. Cependant, la société Bamba Ndiaye SA a refusé de remettre certains documents techniques et codes nécessaires pour la poursuite des travaux, aggravant ainsi les tensions entre les parties.

L’État, en réponse à cette situation, a porté plainte contre Bamba Ndiaye. Le procureur de la République, ayant reçu cette requête, a transmis l’affaire à la Section de Recherches de Colobane pour les besoins de l’enquête.

Un audit lancé par le nouveau régime pour examiner les coûts et le montage du marché n’a pas encore rendu ses conclusions publiques. Cet audit vise à clarifier les circonstances entourant les coûts jugés « faramineux » du projet et à déterminer les responsabilités éventuelles.

L’affaire Bamba Ndiaye met en lumière les défis et les tensions qui peuvent émerger dans la gestion de grands projets publics. En attendant les résultats de l’enquête et de l’audit, l’opinion publique suit de près l’évolution de cette affaire qui soulève des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics au Sénégal.

LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

Le Dakarois

PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

L’aéroport de Saint-Louis rejoint l’ASECNA : Un bond en avant pour la navigation aérienne au Sénégal

Après une décennie de démarches infructueuses, l’aéroport de Saint-Louis au Sénégal a officiellement intégré l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Cette décision a été adoptée lors de la 73ème session du Comité des Ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou. Le ministre sénégalais El Malick NDIAYE, accompagné de ses équipes, a su convaincre ses homologues grâce aux mises aux normes satisfaisantes de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) de l’aéroport de Saint-Louis.

Après trois mois de discussions intensives et de corrections des anomalies, le Ministre NDIAYE et son équipe ont réussi à obtenir l’aval des autorités de l’ASECNA. L’examen de la demande du Sénégal figurait parmi les points principaux de l’ordre du jour de cette session. Grâce à la résolution adoptée par le Comité des Ministres, l’aéroport de Saint-Louis sera intégré aux activités communautaires de l’ASECNA dès le 1er janvier 2025.

Cette intégration apportera une meilleure sécurité de la navigation aérienne et permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA. Ces économies couvriront les charges de personnel, la maintenance, et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie. L’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne à partir de janvier 2025, tandis que AIBD SA continuera à gérer les aspects commerciaux de l’aérogare de Saint-Louis, se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes.

Le ministre NDIAYE a également exprimé son accord de principe pour l’intégration future de la Gambie à l’ASECNA, sous réserve de la satisfaction des conditions nécessaires.

La cérémonie d’ouverture de la session a été honorée par la présence du Premier Ministre du Burkina Faso. À cette occasion, Monsieur Anûuyirtole Roland SOMBA, Ministre burkinabè chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais.

Les ministres présents ont été reçus par le Président burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORE, Chef de l’État du Faso, et ont rendu hommage au mémorial Thomas SANKARA.

L’examen et l’approbation des rapports des comités d’experts, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général de l’ASECNA, ont permis des discussions approfondies sur des sujets cruciaux, incluant la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet ambitieux de ciel unique pour l’Afrique.

Avec cette intégration, l’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959 et comptant aujourd’hui 19 États membres, renforce sa mission de sécurisation de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar.

L’AFTU manifeste son indignation contre le directeur général du CETUD

L’Association des Transporteurs de Bus TATA (AFTU) a exprimé une vive colère contre le directeur général du Conseil Exécutif des Transports Urbains de Dakar (CETUD) lors d’une conférence de presse tenue à leur siège situé dans la zone de captage. Les transporteurs ont déclaré leur stupéfaction et leur déception face à la récente décision du directeur du CETUD d’éliminer les bus TATA du corridor du Bus Rapide Transit (BRT).

L’AFTU, reconnue comme leader du transport interurbain à Dakar et dans les régions, revendique plus de 1,4 million de personnes transportées par mois. Selon l’association, cette décision met en péril leur position dominante et menace la viabilité de leurs opérations. Les membres de l’AFTU perçoivent cette mesure comme une tentative délibérée de « liquider l’AFTU » au profit d’entreprises étrangères.

Dans un discours teinté d’indignation, les représentants de l’AFTU ont exprimé leur incompréhension et leur colère face à cette initiative qu’ils considèrent comme injustifiée et préjudiciable. Ils ont dénoncé l’attitude du directeur du CETUD et ont exigé sa démission immédiate. En outre, l’AFTU a appelé les autorités compétentes, en particulier leur ministre de tutelle, à intervenir et à réagir promptement pour résoudre cette crise.

L’exclusion des bus TATA du corridor BRT pourrait avoir des répercussions significatives sur le transport urbain à Dakar. Les bus TATA jouent un rôle crucial dans la mobilité quotidienne des habitants, et leur absence pourrait entraîner des perturbations importantes. Les membres de l’AFTU craignent que cette décision n’affecte non seulement leur activité économique, mais aussi le confort et la commodité des usagers.

Face à ce qu’ils considèrent comme une situation intolérable, les transporteurs de l’AFTU ont appelé à une mobilisation générale pour défendre leurs intérêts et garantir la continuité de leurs services. Ils ont également annoncé leur intention de prendre des mesures supplémentaires si leurs revendications ne sont pas entendues.

Cette conférence de presse marque le début d’une série d’actions que l’AFTU envisage pour faire entendre sa voix et obtenir justice. Les prochains jours seront cruciaux pour l’avenir du transport urbain à Dakar, alors que les parties prenantes cherchent une solution à cette impasse.

L’AFTU a clairement exprimé son désarroi et sa détermination à lutter contre la décision du directeur du CETUD. Leur appel à la démission du directeur et à l’intervention des autorités montre l’ampleur de la crise actuelle. Il reste à voir comment cette situation évoluera et quelles seront les mesures prises pour répondre aux préoccupations des transporteurs et des usagers du service de bus TATA.

Découverte Macabre à Keur Katim Diama : Un corps en putréfaction avancée repêché d’un puits

Ce vendredi, un corps en état de putréfaction avancée a été repêché dans un puits à Keur Katim Diama, situé dans la commune de Médina Sabakh. La découverte macabre a été faite par les habitants du village, mettant fin à la recherche de plusieurs jours pour retrouver un cultivateur porté disparu depuis mercredi dernier.

Selon des sources locales, la victime, dont l’identité n’a pas été révélée, était connue pour souffrir de troubles psychiques depuis quelque temps. La disparition du cultivateur avait suscité l’inquiétude parmi les résidents, qui avaient lancé des recherches intensives pour le retrouver. Ce n’est que vendredi que son corps a été retrouvé flottant dans le puits, en état de décomposition avancée.

Alertés par les villageois, les pandores de la Brigade de Nioro se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Les sapeurs-pompiers ont ensuite été appelés pour procéder au repêchage du corps.

Les circonstances exactes de la mort demeurent encore floues, et une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire la lumière sur cet incident tragique. Les habitants de Keur Katim Diama restent sous le choc face à cette découverte tragique, qui vient troubler la quiétude de cette paisible communauté rurale.

Nous vous tiendrons informés des développements de cette affaire dès que nous aurons plus d’informations.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°234 – du 27 et 28/07/2024

🔴 RUFISQUE – LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : FARBA SENGHOR RESSUSCITÉ PAR UN SCANDAL FONCIER
🔴 SAISINE DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES : LE SEN APR SOLDE SES COMPTES AVEC LES DÉTRACTEURS DU MACKY

🔴 SOUTIEN FINANCIER : LA FSF ACCORDE 60 MILLIONS F CFA AUX CLUBS POUR LES COMPÉTITIONS INTERCLUBS DE LA CAF
🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE POUR 9,8 MILLIARDS F CFA

Serigne Bassirou Abdou Khadr à la presse : Préparatifs du grand magal de Touba 2024

Le dimanche 28 juillet 2024, à partir de 16h, Serigne Bassirou Abdou Khadr, président du Comité d’Organisation du Grand Magal de Touba et porte-parole du Mouridisme, tiendra une conférence de presse à la Résidence Cheikhoul Khadim, située en face de la Grande Mosquée de Touba. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre des préparatifs de l’édition 2024 du Grand Magal de Touba, événement phare de la communauté mouride.

La note accompagnant l’annonce souligne l’importance de cette conférence de presse, qui vise à informer et à mobiliser les fidèles et les partenaires autour des dispositions prises pour assurer le bon déroulement de cette manifestation religieuse. Le Grand Magal de Touba commémore le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du Mouridisme, et rassemble chaque année des millions de fidèles venus du monde entier.

Serigne Bassirou Abdou Khadr abordera les différents aspects logistiques, sécuritaires et sanitaires liés à l’organisation de l’événement. Il évoquera également les initiatives prises pour faciliter l’accueil et le séjour des pèlerins à Touba, ainsi que les mesures de coordination avec les autorités locales et nationales.

Les attentes sont grandes, car le Grand Magal de Touba représente non seulement un moment de dévotion et de communion pour les mourides, mais aussi un défi organisationnel d’envergure pour les organisateurs. La conférence de presse de ce dimanche permettra de faire le point sur les avancées et les défis restant à relever à moins de trois mois de l’événement.

La communauté mouride et les médias sont invités à suivre cette intervention de Serigne Bassirou Abdou Khadr pour s’informer des dernières nouvelles concernant l’édition 2024 du Grand Magal de Touba.

La délégation Sénégalaise brille lors du défilé au Stade sur les Quais de Seine

Le vendredi 26 juillet 2024, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a été marquée par le passage éclatant de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine. Cet événement a mis en lumière l’enthousiasme et la détermination des athlètes sénégalais, dirigés par Combe Seck et Louis-François Mendy, tous deux en quête de la première médaille olympique du Sénégal depuis 36 ans.

Combe Seck, âgé de 29 ans, et Louis-François Mendy, âgé de 25 ans, ont eu l’honneur de porter le drapeau sénégalais en tête de cortège. Leur sourire et leur fierté étaient palpables alors qu’ils marchaient accompagnés de leurs coéquipiers, représentant un espoir immense pour le pays. Ces deux athlètes, reconnus pour leur talent et leur persévérance, incarnent la nouvelle génération de sportifs sénégalais déterminés à marquer l’histoire.

Le Sénégal n’a pas remporté de médaille olympique depuis l’exploit d’Amadou Dia Ba en 1988. Aujourd’hui, la délégation sénégalaise espère renouveler cet exploit et même le surpasser. Avec des athlètes comme Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, les espoirs sont grands et les rêves audacieux.

La cérémonie d’ouverture, tenue dans le cadre pittoresque des quais de Seine, a offert un spectacle mémorable aux spectateurs du monde entier. Le passage de la délégation sénégalaise a été l’un des moments forts de la soirée, suscitant des applaudissements et des encouragements fervents. Ce moment de gloire est le prélude à des compétitions où les athlètes sénégalais donneront le meilleur d’eux-mêmes pour décrocher la victoire tant attendue.

Le défilé des athlètes sénégalais symbolise l’esprit de camaraderie, de détermination et de persévérance qui anime l’équipe. Avec Combe Seck et Louis-François Mendy à leur tête, la délégation sénégalaise se lance dans ces Jeux olympiques avec une énergie renouvelée et une ambition sans limite. Les prochains jours seront cruciaux, et tout le Sénégal retient son souffle en attendant les exploits de ses champions.

En somme, le passage de la délégation sénégalaise au Stade sur les quais de Seine n’était pas seulement un moment de célébration, mais aussi un rappel de la longue et riche histoire sportive du Sénégal, et un présage de futurs triomphes. Que les Jeux commencent, et que les rêves se réalisent !

Rencontre diplomatique au Sommet à l’Élysée

Ce vendredi, l’Élysée a été le théâtre d’une rencontre diplomatique de haut niveau. Le Président Emmanuel Macron a accueilli plus de 80 chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de leurs délégations, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Parmi les invités de marque, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye et son épouse ont attiré l’attention par leur présence.

La rencontre a débuté dans une atmosphère de convivialité et de coopération, reflétant l’esprit olympique de fraternité et de paix. Le Président Macron, dans son discours d’accueil, a souligné l’importance des Jeux Olympiques non seulement comme un événement sportif de grande envergure, mais aussi comme une plateforme de dialogue et de rapprochement entre les nations.

« Les Jeux Olympiques de Paris 2024 incarnent notre engagement envers la paix, la solidarité et l’excellence, » a déclaré le Président Macron. « C’est une occasion unique pour renforcer les liens entre nos pays et promouvoir des valeurs communes. »

Le Président Bassirou Diomaye Faye, lors de son arrivée, a exprimé sa gratitude pour l’invitation et son enthousiasme pour les Jeux. « C’est un honneur d’être ici à Paris pour célébrer l’ouverture des Jeux Olympiques. Cet événement est une véritable célébration de l’unité et de la diversité humaine, » a-t-il affirmé.

Les discussions entre les chefs d’État ont couvert divers sujets d’importance mondiale, notamment la coopération économique, la sécurité internationale et les défis environnementaux. Ces échanges ont permis de renforcer les relations bilatérales et de jeter les bases de nouvelles initiatives conjointes.

En marge de ces discussions, les invités ont eu l’occasion de profiter d’une visite guidée des installations olympiques, mettant en avant les préparations minutieuses et l’innovation technologique déployées pour cet événement historique.

La journée s’est conclue par un dîner de gala, où les convives ont pu savourer des mets préparés par des chefs renommés, tout en échangeant dans une ambiance détendue et amicale. La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui a suivi, a été un spectacle éblouissant, marquant le début de deux semaines de compétitions intenses et de moments mémorables.

En accueillant le monde à Paris, le Président Macron a réaffirmé la position de la France comme un acteur majeur sur la scène internationale, promouvant la paix, la coopération et l’amitié entre les peuples.

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

Recrudescence des Noyades à Dakar : Les solutions prônées par Abdoul Mbaye

Face à la montée alarmante des cas de noyades à Dakar et dans les autres régions, l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye a pris la parole pour proposer des solutions. En tant que président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), il a mis en avant l’importance de corriger les erreurs du passé en matière d’urbanisme.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Abdoul Mbaye a souligné la nécessité de repenser l’urbanisme, qui selon lui, s’est développé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements et des infrastructures nécessaires. « L’heure est venue de corriger un urbanisme qui s’est organisé autour d’une prédation foncière au détriment des aménagements, des infrastructures et surtout des espaces dédiés à notre jeunesse, et davantage pendant la période estivale, » a-t-il déclaré.

Pour lutter contre les noyades, Abdoul Mbaye propose également des solutions immédiates. Il plaide pour le recrutement et la formation de maîtres-nageurs. Selon lui, une véritable politique de jeunesse doit inclure des mesures provisoires telles que l’aménagement et la surveillance des plages.

« Une formation et un recrutement de maîtres-nageurs et de surveillants sur les plages sont des mesures de grande envergure urgence pour ne plus déplorer ces trop nombreuses morts par noyade, au moment où les plages sont quasiment devenues les seuls espaces de loisirs pour nos enfants, » a-t-il ajouté.

Les propos de l’ancien Premier ministre mettent en lumière la nécessité d’une action rapide et concertée pour protéger les jeunes et les populations des dangers liés à la baignade. Les plages, étant devenues les principaux lieux de loisirs, requièrent une surveillance accrue pour prévenir les incidents tragiques.

Abdoul Mbaye appelle ainsi à une révision urgente de l’urbanisme et à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des plages. Son intervention vise à sensibiliser les autorités et la population sur l’importance de la prévention des noyades, en espérant que ces recommandations seront suivies d’actions concrètes.

Déféré par la Sûreté Urbaine : Ameth Suzanne Camara en attente d’une décision du procureur

Ce vendredi matin, Ameth Suzanne Camara, membre actif du réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (Apr), a été déféré devant la Sûreté Urbaine. Selon les informations obtenues par Seneweb via son avocat, Me Michel Mahécor Diouf, M. Camara fait l’objet d’un retour de parquet. Il devra patienter jusqu’à lundi prochain avant de pouvoir comparaître devant le procureur, qui pourrait potentiellement requalifier le dossier en matière criminelle en ouvrant une information judiciaire.

Les charges retenues contre Ameth Suzanne Camara sont graves. Il est accusé d’offense ou de discrédit envers les hautes autorités de l’État ainsi que d’incitation des citoyens à enfreindre les lois. Ces délits, s’ils sont avérés, pourraient entraîner des sanctions sévères.

Ce développement survient dans un contexte politique tendu où les actions et déclarations des membres influents de l’Apr sont scrutées de près. Le réseau des enseignants de l’Apr, dont M. Camara fait partie, joue un rôle crucial dans la mobilisation et la formation des partisans du parti. Les répercussions de cette affaire pourraient donc avoir un impact significatif au sein du parti et au-delà.

L’attente jusqu’à lundi pour la décision du procureur laisse planer une incertitude sur le sort de M. Camara. Si une information judiciaire est ouverte, cela signifierait une enquête approfondie et possiblement un procès, ce qui pourrait prolonger considérablement son séjour en détention.

Les sympathisants de l’Apr et les observateurs politiques suivent de près cette affaire, qui pourrait avoir des implications importantes pour la dynamique politique actuelle. En attendant, Ameth Suzanne Camara reste en détention, dans l’expectative de connaître la suite des événements juridiques qui le concernent.

Pape Gueye dénonce les pratiques des dirigeants de l’OM sur Instagram

L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille, Pape Gueye, a récemment pris la parole sur Instagram pour dénoncer les pratiques de certains dirigeants du club phocéen. Le milieu de terrain sénégalais, désormais engagé avec Villarreal, critique sévèrement le traitement médiatique réservé aux joueurs jugés indésirables par l’OM.

Dans son message, Pape Gueye accuse certains dirigeants de propager de fausses informations sur les réseaux sociaux pour ternir la réputation des joueurs qu’ils souhaitent voir partir du club. Sans nommer explicitement les personnes ni le club, le joueur de 25 ans semble clairement pointer du doigt ses anciens employeurs marseillais.

Les tensions entre Pape Gueye et l’Olympique de Marseille ne datent pas d’hier. Lorsqu’il a refusé de prolonger son contrat avec le club, les dirigeants marseillais ont pris des mesures drastiques, écartant le joueur et le privant de la Ligue Europa. Cette situation a créé un climat de tension qui a perduré jusqu’à son départ.

En rejoignant Villarreal, Pape Gueye espérait tourner la page sur son expérience marseillaise. Cependant, les récentes accusations révèlent que les blessures sont encore vives. Selon lui, ces pratiques visent à manipuler l’opinion publique et à justifier des décisions controversées prises par la direction du club.

Pape Gueye conclut son message en appelant à plus de transparence et de respect dans les relations entre les clubs et les joueurs. Il exhorte les dirigeants à cesser d’utiliser les médias pour diffamer les joueurs et à privilégier des discussions honnêtes et directes.

Cette sortie médiatique de Pape Gueye pourrait bien avoir des répercussions sur l’image de l’Olympique de Marseille et sur la façon dont le club gère ses relations avec les joueurs. Les supporters et les observateurs du football suivront de près l’évolution de cette affaire, qui souligne une fois de plus les défis et les tensions inhérents au monde du football professionnel.

En attendant, Pape Gueye se concentre sur sa nouvelle aventure avec Villarreal, déterminé à prouver sa valeur sur le terrain loin des polémiques marseillaises.

Lac 2 Guiers Libéré : Retour sur l’affaire de trafic de visas

Le lutteur de l’écurie Wallo de Guédiawaye, Lac 2 Guiers, a retrouvé la liberté après plusieurs semaines de détention à la prison de Rebeuss. Emprisonné pour une affaire de trafic de visas, sa libération a suscité un vif soulagement parmi ses proches et supporters.

Lac de Guiers 2 avait été arrêté le 14 mai dernier par la police de Guédiawaye. Accusé d’escroquerie dans le cadre d’une affaire de trafic de visas, il a été placé en détention à la prison de Rebeuss. Cette arrestation avait plongé le monde de la lutte sénégalaise dans la stupéfaction, compte tenu de la notoriété du lutteur.

Les démarches pour sa libération ont été menées de front par ses proches et ses fans. Bécaye Mbaye, une figure influente, avait annoncé avoir réuni la somme de 25 millions de francs CFA nécessaire pour rembourser l’intégralité de la somme due aux plaignants de Lac 2. Cette action a joué un rôle crucial dans l’obtention de sa liberté provisoire.

La libération provisoire de Lac 2 ce vendredi marque une étape importante dans cette affaire. Ses fans, ses proches ainsi que l’ensemble du milieu de la lutte se réjouissent de cette nouvelle. Toutefois, cette libération n’efface pas les accusations portées contre lui, et le processus judiciaire suivra son cours.

Cette affaire met en lumière les défis et les responsabilités auxquels sont confrontés les sportifs de haut niveau au Sénégal, particulièrement dans le monde de la lutte. Lac 2 Guiers, maintenant libre, devra se concentrer non seulement sur sa défense mais aussi sur la reconquête de sa réputation dans l’arène.

En attendant le dénouement final de cette affaire, le lutteur de Guédiawaye peut compter sur le soutien indéfectible de ses fans et de son entourage pour traverser cette épreuve.

Le Grand Parti affiche un soutien inattendu au Président Bassirou Diomaye Faye

Dans une tournure inattendue de la scène politique sénégalaise, le leader du Grand Parti (GP), Malick Gakou, a exprimé son soutien ferme et inconditionnel au Président Bassirou Diomaye Faye. Cette déclaration, faite lors de la réunion du Bureau politique du GP tenue ce jeudi, a surpris plus d’un observateur qui s’attendait à voir le GP adopter une position d’opposition.

Malick Gakou, en réaffirmant son « soutien résolu et sans condition » au chef de l’État, a souligné que cette position était indiscutable et reflétait une conviction profonde. Il a déclaré sans équivoque : « Le soutien au Président Bassirou Diomaye Faye est donc une évidence. »

Cette allégeance va au-delà des simples mots, car Gakou a salué plusieurs mesures prises par le nouveau gouvernement, notamment celles visant la réduction du coût des denrées de première nécessité, l’amélioration de la reddition des comptes et les réformes du système judiciaire. Il a exprimé son appréciation pour ces initiatives en disant : « Nous saluons les mesures prises pour la réduction de certaines denrées de première nécessité, la reddition des comptes, les réformes du système judiciaire. »

Cependant, Malick Gakou a également lancé un appel aux nouvelles autorités pour qu’elles ne s’arrêtent pas là. Il a exhorté le Président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à poursuivre et à intensifier les réformes nécessaires pour répondre aux attentes du peuple sénégalais. Il a insisté : « Il est crucial d’entreprendre toutes les réformes nécessaires pour réaliser les espoirs du peuple sénégalais. »

Cette prise de position marque un tournant significatif pour le Grand Parti et pourrait avoir des répercussions importantes sur l’échiquier politique sénégalais. Le soutien de Malick Gakou au Président Faye pourrait renforcer la stabilité du gouvernement actuel et faciliter la mise en œuvre de ses réformes, tout en redessinant les alliances politiques au Sénégal.

Rapport Financier de la FSF pour 2023 : Un Bilan de Réalisations et de Défis

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a publié un rapport détaillé sur sa situation financière pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, répondant ainsi aux exigences légales et statutaires. Ce document de 18 pages, certifié par le commissaire aux comptes, a été transmis aux autorités compétentes, notamment le ministre des Sports, Khady Diène Gaye, pour approbation.

L’un des événements majeurs de l’année a été le lancement des travaux de rénovation du stade Demba Diop. Ce projet, crucial pour le développement des infrastructures sportives du pays, bénéficie d’un budget total de 5,113 milliards de FCFA. La FSF finance 63,03% de ce budget, tandis que la FIFA en couvre 36,97%.

Le Comité Exécutif de la FSF a pris la décision stratégique d’augmenter les subventions accordées aux clubs. Cette initiative vise à soutenir davantage les équipes locales et à anticiper les versements des subventions pour la saison 2023-2024.

Au 31 décembre 2023, la FSF affiche un solde de trésorerie de 4,213 milliards de FCFA. Les créances s’élèvent à 1,343 milliard de FCFA, provenant principalement de sponsors et partenaires commerciaux. Parmi ces créances, on trouve également le prize money de la Confédération Africaine de Football (CAF) et les financements des programmes Forward 3.0 et 2.0. Notons une dette de 877 millions de FCFA due par le ministère des Sports.

Le chiffre d’affaires a connu une baisse significative de 70% par rapport à l’exercice précédent, passant de 17,658 milliards de FCFA à 5,446 milliards de FCFA. Cette diminution s’explique par l’absence de compétitions majeures telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et la Coupe du Monde. En parallèle, les dépenses liées aux championnats et compétitions ont baissé de 17,48%.

Les subventions reçues par la FSF ont augmenté de 36,7%, en grande partie grâce à la participation de la FIFA au financement de la rénovation du stade Demba Diop. Les subventions versées par la FSF ont, quant à elles, connu une hausse impressionnante de 160%, reflétant l’engagement accru de la Fédération envers le développement du football local.

Ce rapport financier, accompagné des pièces comptables, sera soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire de la FSF, prévue le 21 septembre prochain. Cette assemblée sera l’occasion pour les membres de la Fédération de discuter des réalisations et des défis de l’année écoulée, tout en planifiant les futures stratégies de développement du football sénégalais.

En somme, malgré un contexte économique difficile marqué par la baisse des revenus liés aux compétitions, la FSF a su maintenir une gestion rigoureuse et initier des projets structurants pour l’avenir du football au Sénégal.

Visite au commissariat central et dénonciation des pratiques gouvernementales

Dans un contexte politique tendu, la nouvelle opposition sénégalaise ne manque pas de faire entendre sa voix. Récemment, l’une des figures emblématiques de cette opposition a rendu visite à Amath Suzanne Camara, un militant politique emprisonné, au Commissariat central de Dakar. Lors de cette visite, elle a décrit Camara comme un homme « digne, serein et convaincu de ses idées et de son combat envers ce régime d’apprentis dictateurs ».

Abdou Mbow, une autre figure de proue de l’opposition, a vivement critiqué le gouvernement, représenté par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Selon Mbow, ce gouvernement cherche à réduire au silence les opposants et à détourner l’attention publique de leurs échecs. « Je voudrais dénoncer la volonté manifeste de ce régime de reniement à vouloir casser de l’opposition. Amath Suzanne Camara est un otage politique et nous exigeons sa libération immédiate sans condition », a-t-il déclaré avec fermeté.

Mbow a poursuivi en affirmant que si une autorité souhaite se protéger, elle doit agir avec droiture et honnêteté. « Maintenant si des autorités passent leur temps au reniement et à ne pas respecter les promesses tenues, les citoyens sont dans l’obligation de les dénoncer. C’est tout simplement ce que Amath Suzanne a fait », a-t-il ajouté.

Le député a également souligné les crises que traverse le Sénégal, notamment les décès tragiques de jeunes dans l’océan et les inondations inquiétantes dès le début de la saison des pluies. « Au moment où nos enfants continuent de mourir dans l’océan et que les inondations prennent des proportions inquiétantes, ces autorités veulent détourner l’attention des Sénégalais en se permettant de vouloir créer d’autres otages politiques. Chères nouvelles autorités, tenez vos promesses et réglez le plus rapidement possible les difficultés auxquelles les populations sont confrontées », a-t-il conclu.

Les critiques de Mbow mettent en lumière les frustrations croissantes au sein de la population sénégalaise face à un gouvernement perçu comme déconnecté de la réalité des citoyens. La libération d’Amath Suzanne Camara est devenue un cri de ralliement pour l’opposition, symbolisant la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance.

Rapport 2023 de l’ONLPL : Augmentation de la population carcérale au Sénégal

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) a publié son rapport annuel pour 2023, révélant une hausse significative de la population carcérale au Sénégal. Selon ce rapport, le nombre de détenus dans les citadelles des 14 régions du pays a atteint 12.910 personnes, marquant une augmentation de 360 détenus par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation de la population carcérale est principalement attribuée à deux facteurs majeurs :

Le rapport mentionne que 965 personnes ont été arrêtées et placées sous mandat de dépôt pour participation à une manifestation interdite, mouvement insurrectionnel, et atteinte à la sûreté de l’État. Ces arrestations sont en grande partie le résultat des tensions politiques et des oppositions au régime de l’actuel président, Macky Sall.

Par ailleurs, 3339 individus ont été incarcérés pour des infractions liées à la traite de personnes et au trafic de migrants. Ces arrestations reflètent les efforts accrus des autorités sénégalaises pour lutter contre la migration irrégulière, un problème croissant dans le pays et la région.

Le rapport de l’ONLPL souligne la nécessité de réformes urgentes dans le système judiciaire et pénitentiaire sénégalais pour faire face à cette augmentation de la population carcérale. Il appelle également à une meilleure gestion des tensions politiques pour éviter que des manifestations pacifiques ne conduisent à des incarcérations massives.

En outre, la lutte contre la traite de personnes et le trafic de migrants doit être intensifiée avec une approche plus humaine et préventive, visant à protéger les droits des individus tout en s’attaquant aux réseaux criminels responsables de ces infractions.

La hausse de la population carcérale au Sénégal, telle que documentée par l’ONLPL, reflète des défis sociaux et politiques complexes. Elle met en lumière la nécessité de politiques plus équilibrées et de réformes pour garantir la sécurité tout en respectant les droits humains. La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme suivront de près l’évolution de cette situation pour s’assurer que les actions prises par les autorités sénégalaises respectent les normes internationales en matière de justice et de droits de l’homme.

La tragédie infinie de l’immigration irrégulière : Nouvelles interceptions et découvertes macabres

L’immigration irrégulière demeure un drame poignant, marqué par des pertes humaines incessantes et des départs désespérés. Ce vendredi matin, la Marine sénégalaise a intercepté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis, selon un communiqué de la DIRPA (Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées). Leur arrivée à Dakar est prévue aux environs de 13 heures, offrant un rare moment de répit dans une crise humanitaire qui ne cesse de s’aggraver.

Cette interception survient au lendemain d’une découverte macabre au large des côtes mauritaniennes où 25 corps de migrants ont été repêchés. Ce drame rappelle cruellement la réalité de l’immigration irrégulière, un phénomène qui endeuille quotidiennement les familles et les communautés.

Les chiffres des cinq premiers mois de 2024 sont édifiants et effrayants : plus de 5000 migrants ont péri en tentant de traverser les océans, soit une moyenne de 33 décès par jour. Ces statistiques ne font que souligner l’ampleur de la tragédie et l’urgence de trouver des solutions durables pour mettre fin à ces pertes humaines inacceptables.

Face à cette situation, il est impératif pour les gouvernements, les organisations internationales et les sociétés civiles de renforcer leurs efforts pour prévenir ces drames. Des solutions à long terme doivent être élaborées, incluant des politiques d’immigration plus humaines, une coopération internationale accrue, et des initiatives pour améliorer les conditions de vie dans les pays d’origine des migrants.

Les témoignages des rescapés sont souvent poignants, reflétant la détresse et le désespoir qui les poussent à entreprendre de tels voyages périlleux. Les réactions des autorités locales et internationales sont également variées, oscillant entre la compassion, l’indignation, et l’appel à des mesures concrètes pour faire face à cette crise.

La tragédie de l’immigration irrégulière est un rappel constant des défis mondiaux en matière de droits humains et de justice sociale. Chaque interception, chaque découverte de corps rappelle l’urgence d’agir pour sauver des vies et offrir des alternatives viables à ces âmes désespérées. Il est crucial de transformer cette douleur en actions concrètes pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de mort.

Rocambolesque affaire de trafic de drogue : Neuf Policiers en garde à vue pour vol et extorsion

Dans la nuit de samedi à dimanche, un signalement pour trafic de drogue a pris une tournure inattendue au commissariat de Zac Mbao, révélant des allégations de vol et d’extorsion impliquant des policiers. Une information avait été reçue concernant le passage imminent de deux ressortissants maliens, supposés trafiquants de drogue, dans le secteur.

Les deux Maliens ont été interpellés dans la soirée au niveau du rond-point « Sédima ». Cependant, ils n’ont été conduits au commissariat que le matin suivant. Contrairement aux attentes, ce ne sont pas des substances illicites mais deux sacs contenant 650 millions de Fcfa qui ont été trouvés dans leur véhicule.

L’un des suspects a affirmé au commissaire de police que 200 millions de Fcfa auraient été pris par les policiers lors de l’interpellation. Cette révélation a immédiatement conduit le commissaire à informer sa hiérarchie.

L’affaire a été confiée au commissariat de Guédiawaye, et les agents impliqués ont été consignés. Cependant, pour garantir une enquête impartiale, le dossier a été transféré à la Division des investigations criminelles (Dic). Neuf policiers, dont le chef de la brigade de recherches, ont été placés en garde à vue pour vol, séquestration et extorsion de fonds. Leur indicateur a également été arrêté.

Les deux Maliens, quant à eux, sont retenus pour blanchiment de capitaux, prétendant que l’argent proviendrait du commerce de l’or. Un élément crucial de cette affaire réside dans une série de vidéos compromettantes, montrant les policiers en très mauvaise posture, appuyant les déclarations des suspects.

Cette affaire rocambolesque met en lumière des dysfonctionnements au sein des forces de l’ordre et soulève des questions sur la probité des agents impliqués. L’enquête, désormais sous la responsabilité de la Division des investigations criminelles, devra faire toute la lumière sur ces événements pour rétablir la confiance du public envers les institutions policières.

Tragédie nocturne à Mbour 3 : Deux frères périssent dans une fosse septique

Une nuit tragique a bouleversé la commune de Thiès Ouest, particulièrement à Mbour 3, où deux jeunes frères ont trouvé la mort dans une fosse septique à ciel ouvert, remplie d’eau de pluie. Ce drame s’est produit dans la soirée d’hier, dans une construction inachevée, souvent fréquentée par les enfants du quartier pour leurs jeux.

Les deux garçons, dont l’identité n’a pas été révélée, jouaient dans cette zone lorsque l’accident mortel s’est produit. La fosse, dissimulée par les eaux de pluie, s’est transformée en piège mortel pour les deux frères. Incapables de s’en sortir, ils ont malheureusement perdu la vie avant l’arrivée des secours.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Thiès se sont rendus sur les lieux pour récupérer les corps des victimes. Ces derniers ont été transportés à la morgue de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Les familles et les voisins sont sous le choc, incapables de comprendre comment une telle tragédie a pu se produire.

Les autorités locales ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet incident tragique. Des interrogations subsistent sur les raisons pour lesquelles cette fosse septique, située dans une construction non achevée, n’avait pas été sécurisée pour éviter de tels accidents.

La communauté de Mbour 3 est en deuil, alors que les parents des deux garçons se préparent à faire face à une perte inimaginable. Ce drame met en lumière l’urgence de sécuriser les sites de construction inachevés et d’améliorer les mesures de prévention pour protéger les enfants des dangers invisibles dans leur environnement.

La municipalité de Thiès Ouest a promis de prendre des mesures pour prévenir de futurs incidents de ce genre, notamment en sécurisant les fosses septiques et les constructions inachevées. En attendant, les habitants de Mbour 3 restent unis dans la douleur, partageant leur tristesse et leur soutien envers les familles des victimes.

Aly Fall élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal

Me Aly Fall est le nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal. Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, il a été élu ce jeudi avec une majorité significative, obtenant 175 voix contre 78 pour son concurrent, Me Papa Samba Bitèye.

Me Fall succède à Me Mamadou Seck à la tête de l’Ordre. Le processus électoral n’a pas été sans controverse. En effet, la sélection des candidats avait fait l’objet d’une plainte déposée par Me Mbaye Guèye, un candidat écarté de la course. Me Guèye avait dénoncé ce qu’il considérait comme un complot, après que seules les candidatures de Mes Samba Bitèye et Aly Fall ont été retenues par l’Ordre.

L’ancien Bâtonnier, Me Guèye, avait alors saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel, espérant renverser la décision. Cependant, sa plainte n’a pas été couronnée de succès, sa demande ayant été rejetée par la Cour.

Cette élection marque un nouveau chapitre pour l’Ordre des avocats du Sénégal, avec Me Aly Fall désormais à sa tête, prêt à poursuivre les missions et les défis de la profession juridique dans le pays.

La Gouvernance du football Sénégalais au cœur des débats : Le collectif des clubs amateurs monte au créneau

Le Collectif des clubs du football amateur au Sénégal a récemment attiré l’attention du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture sur des manquements présumés dans la gouvernance de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Cette démarche a conduit la nouvelle ministre à demander le report de l’Assemblée générale de la FSF, initialement prévue le 13 juillet, au 21 septembre prochain.

Dans un climat de tension palpable, la Fédération vient de publier ses rapports d’activités et financiers, documents remis au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cependant, Moussa Diaw Dieng, membre influent du Collectif des clubs du football amateur, a exprimé dans les colonnes de Stades de sérieuses réserves concernant la gestion de Me Augustin Senghor, président de la FSF. Les griefs formulés par le Collectif portent principalement sur deux points : la taille du Comité exécutif (Comex) et les émoluments des membres de cet organe fédéral.

Diaw Dieng critique vivement la taille actuelle du Comex, qu’il juge non conforme aux statuts de l’instance. «L’article 34 des statuts stipule que le Comex doit compter 23 membres. Si ce nombre a été modifié, les procédures n’ont pas été respectées. Aucune disposition ne prévoit le passage de 23 à 31 membres», explique-t-il. Il insiste également sur le fait que les candidatures doivent être proposées par un membre de la même catégorie et envoyées au secrétariat de la FSF pour être partagées avec les membres, une procédure qui, selon lui, n’a pas été suivie. «Toutes les décisions prises par ce Comex dans sa composition actuelle sont irrégulières et doivent être nulles et non avenues», affirme-t-il.

Le second point de contestation de Diaw Dieng concerne les émoluments des membres du Comex, qu’il qualifie d’indus. «La FSF est une association de bénévolat. C’est la première fois que les membres du Comex perçoivent, sans aucune base légale, chaque année 3,6 millions FCFA. Les statuts de la FSF et le code des obligations civiles et commerciales ne prévoient pas de salaire pour les membres des associations sportives et culturelles», déclare-t-il. Diaw Dieng souligne également l’iniquité entre les montants reçus par les membres du Comex et les clubs amateurs qui peinent à financer leurs activités tout au long de la saison.

Il critique également les avantages financiers octroyés aux membres du Comex lors des campagnes des Lions, certains pouvant percevoir jusqu’à cinquante millions de FCFA par individu. «Nous espérons que la FSF apportera des éclaircissements sur toutes ces questions financières lors de la prochaine Assemblée générale», conclut-il.

Cette situation met en lumière des tensions croissantes au sein du football sénégalais, et l’Assemblée générale de septembre s’annonce décisive pour l’avenir de la gouvernance de la FSF.

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

Drame à Potou : Un talibé poignarde son maître coranique

Lundi dernier, un incident tragique a eu lieu dans une école coranique de Potou, impliquant le maître coranique Oumar Bâ et son talibé de 17 ans, Ch. S. B. Selon les informations rapportées par L’OBS, la journée a commencé comme n’importe quelle autre, avec Oumar Bâ enseignant la leçon du jour à ses nombreux élèves. Cependant, la situation a rapidement dégénéré lorsque certains élèves, dont Ch. S. B., ont montré des signes de distraction.

Mécontent de leur manque de concentration, Oumar Bâ a averti les élèves qu’ils ne pourraient quitter les lieux sans avoir récité correctement leur leçon. Ch. S. B., manifestant son mécontentement à voix basse, a attiré l’attention de son maître. En réponse, Oumar Bâ, pris d’une colère noire, a sévèrement battu l’élève.

Humilié et en colère après cette correction publique, Ch. S. B. a décidé de se venger. Cachant un couteau dans son boubou, il a guetté l’arrivée de son maître dans la cour de l’école. Saisissant l’occasion, il l’a attaqué en lui infligeant un coup de couteau au flanc. Grièvement blessé, Oumar Bâ s’est effondré, se vidant de son sang.

Dans un acte de panique et cherchant à éviter la vindicte populaire, Ch. S. B. s’est réfugié dans les locaux de la gendarmerie où il a avoué son acte. « Mon maître coranique ne me pardonne rien. Pour un rien, il s’acharne sur moi et m’humilie en public. Ne pouvant plus supporter ce manque de respect, j’ai décidé de me venger afin qu’il me laisse tranquille. Je précise que je n’ai pas attenté à sa vie… », a-t-il déclaré aux gendarmes.

Après avoir récupéré, Oumar Bâ a choisi de ne pas porter plainte contre son élève, tentant même de le défendre. Malgré cela, Ch. S. B. a été placé en garde à vue et déféré mercredi dernier au parquet de Louga.

Cet incident soulève des questions importantes sur les méthodes disciplinaires dans certaines écoles coraniques et les conséquences psychologiques de l’humiliation et de la violence physique sur les élèves.

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

Sénégal : Les autorités renforcent la transparence et la lutte contre la pêche illicite

La transparence, tant clamée par les nouvelles autorités sénégalaises dans le secteur de la pêche, commence à se matérialiser concrètement. Le Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires, à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP), a récemment intensifié ses efforts pour combattre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et pour préserver les précieuses ressources halieutiques du pays.

Dans un communiqué publié par Dakaractu, le ministre a annoncé des avancées significatives dans cette lutte. « 24 navires de pêche ont été arraisonnés pour diverses infractions, notamment pour pêche en zone interdite, transbordement illégal de produits de pêche, pêche sans autorisation, et non-détention de licence de pêche à bord, » a-t-il précisé. Ces actions s’inscrivent dans le cadre des dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015, qui régit le Code de la Pêche Maritime au Sénégal.

Les sanctions financières sont substantielles. Les amendes pour ces infractions varient entre 400 000 000 et 599 000 000francs CFA, selon les termes de la loi. En 2023, un montant de 103 000 000 de francs CFA a été versé dans les caisses du Trésor, un chiffre notable mais encore inférieur aux amendes imposées cette année.

Le ministère a assuré que des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises contre les contrevenants pour garantir la durabilité des ressources halieutiques. Cette initiative marque une étape importante vers une gestion plus transparente et responsable des ressources maritimes du Sénégal.

Ces efforts témoignent de la volonté des autorités de renforcer la surveillance et la protection des eaux sénégalaises, en s’assurant que les activités de pêche respectent les lois et régulations en place. Cette politique de transparence et de rigueur vise à préserver l’écosystème marin pour les générations futures tout en contribuant au développement économique durable du secteur de la pêche.

En conclusion, les actions entreprises par le Ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires démontrent un engagement ferme à lutter contre la pêche illicite et à promouvoir une exploitation responsable des ressources halieutiques. La transparence accrue et l’application rigoureuse des lois sont des pas essentiels vers un avenir où les ressources marines du Sénégal seront protégées et gérées de manière durable.

SERIGNE NDIAYE, PROCHE DE XARAÑ LÔ, FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « Modou Lô n’affrontera plus jamais Balla Gaye 2 »

L’espoir d’une troisième confrontation entre Modou Lô et Balla Gaye s’effondre après les récentes déclarations de Serigne Ndiaye, acolyte de Papiss Xaragne Lô. Dans une interview accordée à Albourakh TV, Serigne Ndiaye a mis fin aux spéculations en confirmant que le roi des Arènes, Modou Lô, n’affrontera plus jamais Balla Gaye.

Serigne Ndiaye a clairement affirmé : « Les affiches Modou Lô contre Balla Gaye, Modou Lô contre Eumeu Sène, ou Balla Gaye contre Eumeu Sène n’ont plus grand intérêt. Il faut maintenant ouvrir la voie à la jeune génération, comme Yékini et Bombardier l’avaient fait à leur époque. Que les gens ne se fatiguent pas, Modou Lô et Balla Gaye, c’est terminé ! » Cette déclaration marque un tournant décisif dans la carrière de Modou Lô, qui semble déterminé à ne pas revenir sur ses décisions.
Serigne Ndiaye a également révélé que Modou Lô est un homme de parole, affirmant que rien ne pourrait le pousser à changer sa décision, pas même une offre financière importante. « Récemment, on lui a proposé un contrat publicitaire de plus de 400 millions FCFA. Mais il a refusé, estimant que cette marque n’est pas en adéquation avec ses valeurs et ses convictions », a-t-il précisé.
Cette décision de Modou Lô de ne pas retourner sur le ring contre des adversaires qu’il a déjà affrontés, et de privilégier les jeunes talents de la lutte sénégalaise, marque une nouvelle ère dans la lutte sénégalaise, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles stars.
Après sa victoire sur Eumeu Sène en 2019, qui lui a valu le titre de roi des Arènes, Modou Lô avait déjà signalé son désir de se concentrer sur des combats contre des lutteurs de la nouvelle génération. Cette position renforce l’idée que les combats de revanche contre ses anciens adversaires sont désormais derrière lui.
Le monde de la lutte sénégalaise se prépare donc à une nouvelle ère, où la jeunesse pourrait bien prendre le devant de la scène, sous l’œil bienveillant des champions établis comme Modou Lô.

Procès en Appel pour la Tuerie de Boffa-Bayotte : Verdict attendu le 29 Août

Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.

Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°233 – du 26/07/2024

🔴 CESSATION D’ACTIVITÉ SUITE À UN REDRESSEMENT FISCAL : L’ÉPÉE DU « SONKO-DIOMAYE » TRANCHE LA TÊTE À PREMIER BET
🔴 NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS EN MAURITANIE : L’ATLANTIQUE RÉGURGITE 45 CORPS MÉCONNAISSABLES

🔴 JO PARIS 2024 – LUTTE CONTRE LE RACISME DANS LE SPORT : DIOMAYE PORTE LE COMBAT
🔴 LE PROCHE DE XARAÑ LÔ FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « MODOU LÔ N’AFFRONTERA PLUS JAMAIS BALLA GAYE 2 » (SERIGNE NDIAYE)

Vacances Agricoles : Driss Junior Diallo investit les champs de Sedhiou

Dans un contexte où l’agriculture se retrouve au cœur des préoccupations économiques et de souveraineté des autorités Sénégalaises, Driss Junior Diallo, Directeur Général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), se distingue par son engagement passionné. À la tête de son Groupement d’Intérêt Économique, le GROUPE AINDIA BUSINESS (GAB), il incarne l’esprit entrepreneurial et l’innovation nécessaires pour transformer le paysage agricole de la région de Sedhiou.

Dans un entretien exclusif, M. Diallo nous a ouvert les portes de son expérience et de sa philosophie. « Nous avons démarré cette aventure en 2014 sur un hectare avec seulement deux personnes », confie-t-il, une lueur de fierté dans les yeux. « Aujourd’hui, après neuf années d’efforts inlassables, nous avons étendu notre exploitation à 14,5 hectares et employons directement 17 jeunes », ajoute-t-il, soulignant ainsi l’impact socio-économique de son initiative.

Driss ne se contente pas de cultiver des terres ; il s’engage également à promouvoir l’agriculture dans la région. Son engagement envers l’agriculture durable se manifeste à travers une attention particulière à l’environnement et une volonté de former la jeunesse. « L’agriculture n’est pas seulement une question de production, c’est aussi une école de vie. Nous devons transmettre notre savoir aux générations futures », déclare-t-il avec conviction.

Sous sa direction, le GAB a su tirer parti des nouvelles technologies pour optimiser ses rendements. « L’intégration des outils numériques dans nos pratiques agricoles nous permet de suivre de près nos cultures et d’anticiper les défis », explique-t-il. Cette approche novatrice a non seulement amélioré la productivité, mais a également renforcé la résilience du GIE face aux aléas climatiques.

Par son dynamisme et sa détermination, Driss Junior prouve que l’agriculture peut être à la fois une source de souveraineté et un vecteur de développement social. Son parcours inspire et témoigne d’un avenir prometteur pour l’agriculture à Sedhiou.

Renforcement des relations entre le Cameroun et Médina Baye : Le Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass en tournée

Le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience ce mercredi 24 juillet par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’État, le Président Paul Biya. Cette rencontre intervient après les efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour, entre autres initiatives.

Au cours de l’audience, le fils de Mame Baye Niasse a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant le développement, la croissance et l’expansion du pays. Le Premier ministre, représentant le Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience symbolise une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a également profité de l’occasion pour discuter des perspectives de collaboration future visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale. La discussion a couvert divers domaines, y compris les projets éducatifs et de santé, qui sont essentiels pour le bien-être des communautés locales.

Cette rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais marque un moment significatif dans la diplomatie religieuse et témoigne de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. Le rôle des leaders religieux comme le Khalife est crucial dans la promotion de la paix et de l’harmonie sociale, en particulier dans des régions souvent marquées par des conflits et des tensions.

Le Khalife a mis en avant la nécessité d’une coopération continue pour assurer un avenir prospère pour le Cameroun et ses citoyens. Il a souligné que la paix durable et le développement ne peuvent être atteints que par une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris les leaders religieux, les gouvernements et la société civile.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à travailler en partenariat avec les leaders religieux pour atteindre ces objectifs. Il a reconnu l’importance des contributions du Khalife et de la communauté Tidjaniya dans la promotion de la paix et du développement durable.

La tournée du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass au Cameroun et son audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute représentent une avancée significative dans les relations entre le Cameroun et Médina Baye. Cette rencontre illustre l’importance de la diplomatie religieuse et son potentiel pour favoriser la paix et le développement dans la région. Les prières et les bénédictions du Khalife, ainsi que son engagement en faveur du dialogue interreligieux, sont des éléments essentiels pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un avenir harmonieux pour le Cameroun.

J.O Paris 2024 : Le Président Diomaye Faye plaide contre le racisme et pour le développement durable dans le sport

À la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le sommet « Sport4SD » a rassemblé, ce mercredi 25 juillet, une pléiade de leaders mondiaux pour discuter de l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable. Parmi les orateurs les plus remarqués, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait une intervention poignante qui a résonné dans l’auditoire composé de 500 participants, dont des Chefs d’État et des dirigeants sportifs de premier plan.

Le Président Diomaye Faye a profité de cette tribune pour dénoncer avec force « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport ». Il a souligné que, dans un contexte mondial où les discours haineux et xénophobes sont de plus en plus banalisés, il est impératif de rester « debout et intransigeants » face à ces dérives.

« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », a déclaré le Chef de l’État sous les applaudissements nourris des participants.

Le sommet « Sport4SD », qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), a servi de plateforme idéale pour le Président Faye afin d’interpeller les décideurs mondiaux sur des enjeux plus larges liés au développement durable. Il a insisté sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Le Chef de l’État a rappelé que cette rencontre inspirée de l’idéal olympique devrait « sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». Il a notamment évoqué des problématiques économiques cruciales telles que « l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites » qui, selon lui, privent les pays en développement de ressources vitales nécessaires au financement de leur développement.

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé, soulignant l’importance de réformer les systèmes financiers internationaux pour garantir une répartition plus équitable des ressources et une meilleure justice économique.

Au-delà de son plaidoyer contre le racisme et pour le développement durable, le Président Diomaye Faye a également exprimé sa gratitude envers le Comité international olympique (CIO) et son président, Thomas Bach, pour avoir choisi le Sénégal comme hôte des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026. Il s’est engagé à faire de cet événement « un rendez-vous historique » qui marquera positivement l’histoire sportive et culturelle du pays.

Le Chef de l’État a promis que le Sénégal mettra tout en œuvre pour organiser des Jeux qui reflètent les valeurs olympiques et promeuvent l’inclusion, la diversité et la durabilité. « Nous nous engageons à offrir un événement qui soit à la hauteur des attentes du CIO et des jeunes athlètes du monde entier », a-t-il affirmé.

Les propos du Président Faye ont trouvé un écho favorable parmi les participants du sommet. De nombreux dirigeants sportifs et politiques ont salué son discours comme un appel nécessaire à l’action collective contre le racisme et pour un développement durable. Le sommet « Sport4SD » a ainsi renforcé l’idée que le sport peut être un puissant vecteur de changement social et économique, et qu’il est essentiel de protéger ses valeurs fondamentales pour le bien-être de la société mondiale.

En conclusion, l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye au sommet « Sport4SD » a été un moment fort de la rencontre, marquant les esprits par son engagement et sa détermination à lutter contre le racisme et à promouvoir un développement durable à travers le sport. Son appel à une plus grande justice économique et sociale, ainsi que son ambition pour les JOJ Dakar 2026, ont réaffirmé le rôle crucial du sport comme levier de transformation positive dans le monde.

Déclaration de parution et dépôt légal : Ultimatum pour les médias à se conformer à la Loi d’ici le 29 Juillet

À travers un communiqué de presse rendu public ce jeudi, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Ousseynou Dieng, a lancé un appel ferme aux médias qui ne se sont pas encore conformés aux exigences légales en vigueur. Cette initiative vise à renforcer le respect des textes encadrant l’exercice de la presse écrite et digitale au Sénégal.

Selon le communiqué, il a été observé que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 de la presse digitale, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore fait de déclaration de parution ni respecté le dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse. « Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi », peut-on lire dans le document.

Le communiqué souligne également les obligations des éditeurs et des distributeurs selon l’article 94 du Code de la presse, qui stipule : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code. »

En outre, le directeur de la Communication rappelle que les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) doivent se rapprocher du ministère chargé de la Communication pour obtenir une licence conformément à la loi. « Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi », a déclaré Ousseynou Dieng.

Le communiqué précise que les médias qui ne se conformeront pas à ces exigences d’ici le 29 juillet 2024 s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Cette initiative vise à renforcer la réglementation et à garantir que tous les acteurs du secteur des médias respectent les normes en vigueur, assurant ainsi une presse libre, responsable et conforme aux exigences légales.

Cette action du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique souligne l’importance de la conformité aux lois et règlements pour assurer une gestion transparente et légale des médias au Sénégal. En respectant ces directives, les médias pourront continuer à jouer leur rôle crucial dans la société tout en adhérant aux normes juridiques et éthiques établies.

En somme, le directeur de la Communication appelle à une mise en conformité immédiate des médias avec les exigences légales, rappelant l’importance de respecter le Code de la presse pour maintenir une presse libre et responsable. Les médias ont jusqu’au 29 juillet 2024 pour se conformer, faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions légales. Cette initiative vise à garantir la transparence et le respect des normes dans le secteur médiatique sénégalais.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Ziguinchor : Découverte des corps sans vie de deux jeunes garçons dans des eaux de ruissellement

Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.

Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.

Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.

Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.

Assemblée Nationale : Convocation des membres du bureau

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion des membres du bureau, prévue pour ce vendredi 26 juillet 2024. La réunion se tiendra dans la salle de conférence de la Présidence.

La convocation, publiée ce jeudi 25 juillet, indique simplement « Informations » comme ordre du jour, sans fournir de détails supplémentaires.

Cette rencontre intervient dans un contexte où plusieurs sujets sensibles et importants pourraient être abordés, notamment les récentes affaires judiciaires, les discussions sur les réformes constitutionnelles, ou encore des questions économiques et sociales d’actualité.

Les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont donc appelés à se préparer pour cette réunion, qui pourrait avoir des implications significatives pour le fonctionnement de l’institution et la politique nationale.

Les détails supplémentaires et les décisions prises lors de cette réunion seront probablement suivis de près par les observateurs politiques et le public, compte tenu du flou entourant l’ordre du jour.

Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

Ismaïla Sarr quitte l’Olympique de Marseille pour Crystal Palace

Après des semaines de négociations, l’Olympique de Marseille a finalement donné son accord pour le transfert de l’attaquant sénégalais Ismaïla Sarr à Crystal Palace. Le président de l’OM, Pablo Longoria, a approuvé une proposition finale d’une valeur de 15 millions d’euros, mettant fin aux spéculations sur l’avenir du joueur.

Selon le journaliste Fabrizio Romano, Sarr est attendu à Londres dans les prochains jours pour passer sa visite médicale et signer un contrat de cinq ans avec le club anglais. L’accord entre toutes les parties a été entièrement conclu, et le transfert est désormais imminent.

Cette acquisition est une excellente nouvelle pour Crystal Palace, qui cherchait activement à renforcer son secteur offensif en vue de la saison à venir. À 26 ans, Ismaïla Sarr apporte avec lui une expérience significative et une marge de progression encore importante. Sa vitesse et sa capacité à percuter les défenses adverses seront des atouts précieux pour les Eagles.

Ismaïla Sarr, qui avait rejoint l’OM en 2022, a rapidement démontré son talent en Ligue 1, devenant un élément clé de l’attaque marseillaise. Son départ laissera un vide que l’OM devra combler, mais l’accord financier permet également au club de disposer de ressources pour éventuellement attirer de nouveaux talents.

Pour Crystal Palace, l’arrivée de Sarr s’inscrit dans une stratégie de renforcement de l’effectif pour viser une meilleure position en Premier League. Les supporters des Eagles peuvent se réjouir de cette nouvelle recrue qui promet de dynamiser l’attaque de l’équipe.

La prochaine étape pour Sarr est de réussir sa visite médicale et de s’adapter rapidement à sa nouvelle équipe. Avec un contrat de cinq ans en poche, le joueur sénégalais a désormais une opportunité en or pour briller sur la scène anglaise et contribuer aux succès futurs de Crystal Palace.

Abdou Mbow exige la libération des « otages politiques » au Sénégal

Ce matin, Abdou Mbow, Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a effectué une visite au commissariat central de Dakar pour rencontrer Ahmed Suzanne Camara, actuellement en garde à vue à la sûreté urbaine. Mbow a exprimé une vive condamnation des détentions en cours, qualifiant Ba Diakhaté, Imam Ndao, et Ahmed Suzanne Camara de « otages politiques ».

Lors de sa déclaration, Mbow a affirmé : « Nous sommes clairs. Nous allons nous dresser contre ce régime pour combattre cette dictature rampante que le Sénégal n’a jamais connue. Aujourd’hui, nous constatons que Ba Diakhaté, Imam Ndao et Ahmed Suzanne Camara sont des otages politiques et nous exigeons leur libération. »

Cette déclaration marque une intensification du débat politique au Sénégal, alors que les tensions autour des détentions prolongées de ces figures publiques continuent de susciter des réactions dans le pays. Mbow a appelé ses partisans et la communauté internationale à se mobiliser pour obtenir la libération immédiate de ces individus qu’il considère comme victimes d’un système politique injuste.

Scandale au commissariat de Zak Mbao : Neuf Policiers accusés de vol de 200 millions de francs CFA

Neuf policiers du commissariat de Zak Mbao sont actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), accusés d’avoir volé 200 millions de francs CFA lors d’une opération récente. L’affaire a éclaté après une saisie d’argent appartenant à deux ressortissants maliens, initialement soupçonnés de transporter de la drogue.

Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche dernier. Les deux Maliens ont été arrêtés par la brigade de Zak Mbao, et ce qui semblait être de la drogue s’est révélé être de l’argent liquide. Après leur arrestation, les suspects ont été conduits au commissariat de Zak Mbao pour enquête.

Lors du décompte de l’argent, les policiers ont initialement recensé 450 millions de francs CFA. Toutefois, l’un des Maliens a affirmé que les sacs contenaient en réalité 650 millions de francs CFA, alléguant que 200 millions avaient été subtilisés par les policiers.

Alertée par ces accusations, la hiérarchie a ordonné une enquête, et les policiers ainsi que les deux Maliens ont été transférés à la DIC. Une perquisition effectuée au domicile de l’un des policiers suspects à Almadies 2 a permis de découvrir deux coffre-forts, dont l’un contenait plus de 60 millions de francs CFA, tandis que l’autre était vide.

Les deux ressortissants maliens sont poursuivis pour blanchiment d’argent et autres infractions, tandis que les policiers sont accusés de vol présumé. L’affaire continue d’évoluer, avec une enquête en cours pour éclaircir toutes les implications de cette affaire de corruption et de détournement.

Triste accident à Matam : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye exprime sa compassion

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a exprimé sa profonde tristesse après le tragique accident survenu ce jeudi dans la région de Matam. En visite à Paris pour les Jeux olympiques, le chef de l’État a réagi sur le réseau social X pour faire part de ses condoléances et de son soutien aux victimes et à leurs familles.

Dans son message, le président a déclaré : « Je viens d’être informé du tragique accident entre Ndouloumadji et Ourossogui, faisant six morts et 14 blessés, dont sept blessés graves. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles à qui je présente mes condoléances les plus attristées. »

Il a également annoncé avoir donné des instructions pour une prise en charge rapide des blessés et a assuré qu’il continuera de suivre la situation de très près. L’accident s’est produit lorsqu’un minicar de 20 places, en provenance du village de Gaol et se dirigeant vers Ourossogui, est entré en collision avec un camion.

Cette tragédie a profondément affecté la communauté locale, plongeant de nombreuses familles dans le deuil. Le président a réitéré son engagement à veiller sur les blessés et à fournir tout le soutien nécessaire en ces moments difficiles.

Confrontation au procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

Le procès en diffamation opposant les anciens ministres Mansour Faye et Aminata Touré a donné lieu à des débats intenses. La partie civile, représentée par Me Adama Fall, a accusé Aminata Touré de diffamation en raison de propos jugés offensants à l’encontre de son client. L’accusation soutient que les déclarations de l’ancienne garde des sceaux constituaient une imputation diffamatoire.

Me Adama Fall et ses collègues ont fait valoir que le rapport en question se situe dans le domaine de l’allégation plutôt que de l’imputation directe. Ils ont souligné que le nom d’Amadou Mansour Faye n’était pas mentionné dans le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre le COVID-19, et ont critiqué l’usage des termes tels que « carnage financier », qui ne figurent pas dans le document officiel.

De leur côté, les avocats de la défense, Me Ciré Bathily et ses confrères, ont affirmé que les accusations portées contre Mansour Faye sont infondées. Ils ont rappelé que, au moment des faits, les Directeurs généraux des administrations étaient les ordonnateurs des fonds, et non les ministres. Me Ciré Bathily a insisté sur le fait que les Dages étaient responsables et non les ministres, et a critiqué l’absence de mention de ces faits dans le rapport.

La défense a également pointé du doigt le président Macky Sall, qu’elle considère comme le principal responsable du « carnage financier » évoqué par Aminata Touré. Me Moussa Sarr a souligné qu’un montant de 20 milliards FCFA était en jeu, ce qui justifie les accusations de « carnage financier ». Il a également rappelé que Mansour Faye avait été cité par son propre Dage dans le rapport.

En réponse aux accusations, les avocats de l’ancien Premier ministre ont plaidé pour une condamnation d’Aminata Touré, réclamant un milliard de FCFA en dommages et intérêts. Ils ont mis en garde contre les implications d’un jugement en faveur de Mansour Faye, suggérant que cela pourrait inciter d’autres dignitaires de l’ancien régime à poursuivre des citoyens pour des faits dont ils seraient responsables.

Enfin, la défense a demandé un milliard de FCFA pour procédure abusive, une somme qu’ils envisagent d’utiliser pour la construction d’hôpitaux.

La décision dans cette affaire sera rendue le 8 août prochain.

Lamine Camara: La Jeune Pépite Sénégalaise du FC Metz Courtisée par l’Arabie Saoudite

Dans un contexte de mercato estival en ébullition, le jeune milieu de terrain sénégalais, Lamine Camara, se trouve au cœur des convoitises. Âgé de seulement 20 ans, Camara est sous contrat avec le FC Metz jusqu’en 2026, malgré la récente relégation du club en Ligue 2. Le talent précoce du joueur attire les regards, et c’est le club saoudien d’Al Qadsiah qui a formulé une offre significative pour s’attacher ses services.

Selon le journal L’Équipe, Al Qadsiah a proposé une somme alléchante de 16 millions d’euros pour recruter Lamine Camara. Cette proposition témoigne de la reconnaissance croissante du talent du jeune Sénégalais sur la scène internationale. Al Qadsiah, en pleine expansion, semble prêt à investir massivement pour attirer des talents prometteurs.

Malgré l’attrait financier de l’offre saoudienne, Lamine Camara a choisi de rester fidèle à son club actuel. Selon des sources proches du dossier, le joueur préfère continuer son aventure avec le FC Metz pour le moment, en attendant de trouver une opportunité plus intéressante. Cette décision met en lumière la détermination de Camara à privilégier le développement sportif et la stabilité plutôt que les gains financiers immédiats.

Le club anglais de Southampton se positionne comme un prétendant sérieux dans ce dossier. La Premier League, réputée pour être l’un des championnats les plus compétitifs au monde, pourrait offrir à Camara une plateforme idéale pour faire éclore pleinement son talent. Southampton, à la recherche de jeunes talents pour renforcer son effectif, voit en Camara un atout potentiel pour ses ambitions futures.

Le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz, malgré les offres alléchantes, montre une maturité et une vision à long terme qui sont rares à son âge. Alors que le mercato est encore ouvert, il reste à voir si d’autres clubs se manifesteront pour le jeune milieu de terrain sénégalais. Une chose est sûre : Lamine Camara est un nom à surveiller de près dans les années à venir, et son évolution sera suivie avec grand intérêt par les amateurs de football du monde entier.

En conclusion, bien que l’offre d’Al Qadsiah représente une opportunité financière non négligeable, le choix de Lamine Camara de rester au FC Metz et de prendre le temps de choisir la meilleure option pour son avenir témoigne d’une sagesse et d’une détermination qui présagent d’une carrière prometteuse. Les supporters du FC Metz et les observateurs du football attendent désormais avec impatience de voir quelles seront les prochaines étapes de ce jeune talent en pleine ascension.

Diéguy Diop Fall Conteste la Passation de Service et Dénonce des Manœuvres Politiques

Accusée de détournement, l’ex-directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire riposte et pointe du doigt le ministre de tutelle

La démission de Diéguy Diop Fall, directrice de la Promotion de l’économie sociale et solidaire, n’a pas calmé les tensions au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire. En effet, une lettre datée du 22 juillet 2024, lui signifiant de préparer la passation de service pour le 25 juillet et de remettre les documents au plus tard le 26 juillet, a suscité la colère de l’ancienne directrice.

Cette lettre, signifiée par Maître Ngoné Faye Fall, huissier de justice, et remise par le secrétaire général du ministère, Gorgui Ndiaye, a été perçue par Diéguy Diop Fall comme une tentative de « manœuvre politique visant à évincer une adversaire politique ». Elle dénonce un « excès de zèle » de la part du ministre de tutelle, Alioune Dione.

Accusée dans un rapport d’inspection interne de détournement présumé de plusieurs millions de francs CFA, Diéguy Diop Fall réfute les accusations et critique la procédure. « Le rapport, je l’ai vu comme tout le monde sur la place publique. Alors qu’un rapport est censé être contradictoire. D’abord, c’est l’intéressé qui doit être le premier à être informé. Je n’ai pas été interpellée et je suis au même niveau d’information que tous les Sénégalais à propos de ce rapport », a-t-elle déclaré, soulignant la violation du principe du contradictoire.

Interrogée par Seneweb, Diéguy Diop Fall a exprimé son mécontentement face à la situation. « J’ai une cérémonie religieuse ce vendredi et demain samedi. Je n’ai même pas leur temps », a-t-elle lancé, manifestant son indignation avant d’ajouter, visiblement énervée, qu’elle compte bien se défendre contre ce qu’elle considère comme une injustice.

En attendant de voir comment cette affaire évoluera, la passation de service semble s’annoncer sous de vives tensions, mettant en lumière des divisions profondes au sein du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire.

Tragique accident à Hayré Sédo : Bilan de six morts et quatorze blessés

Un tragique accident s’est produit ce jeudi 25 juillet aux abords du village de Hayré Sédo, dans la région de Matam, entraînant la mort de six personnes et blessant quatorze autres, dont sept grièvement. C’est le bilan dressé par la brigade des sapeurs-pompiers.

Selon le lieutenant Ignace François Ndiaye, interrogé par l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), « l’accident a eu lieu aux environs de 10 heures dans le village de Hayré Sédo. Un camion a heurté un minibus à la sortie d’un croisement ». Les victimes ont été rapidement transportées à l’hôpital régional de Ourossogui pour y recevoir les soins nécessaires.

Le chef de l’État, BDF, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes dans un message publié sur X (anciennement Twitter). « J’ai donné instruction pour une prise en charge rapide des blessés et je continue de suivre la situation de près », a-t-il déclaré.

Les sapeurs-pompiers se sont rapidement mobilisés pour secourir les victimes et dégager la route. Le lieutenant Ndiaye a souligné l’importance de la vigilance sur les routes, particulièrement aux abords des villages où les croisements peuvent être particulièrement dangereux.

Les blessés, dont sept dans un état grave, sont pris en charge à l’hôpital régional de Ourossogui. Le personnel médical est mobilisé pour fournir les soins nécessaires et stabiliser les patients dans les plus brefs délais.

Cet accident tragique rappelle une fois de plus la nécessité de respecter les règles de sécurité routière et d’adopter une conduite prudente, surtout dans les zones à risque. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance pour éviter de tels drames à l’avenir.

La région de Matam est en deuil suite à ce terrible événement, et les pensées de la nation entière accompagnent les familles des victimes et les blessés en cette période difficile.

Tribunal de Grande Instance : Aminata Touré déclare Macky Sall responsable des harcèlements

Devant la barre du tribunal de grande instance, l’ancien premier ministre, Aminata Touré, a été interrogée sur un post partagé sur les réseaux sociaux, dans lequel elle accuse l’ancien ministre de l’équité sociale, Mansour Faye. Dès le début de l’audience, elle a été invitée à confirmer l’authenticité de ses propos.

Aminata Touré a confirmé avoir écrit le post incriminé. « J’ai absolument écrit cela. Cette affaire est la suite d’une longue série de harcèlement du président de la république Macky Sall dont Mansour Faye n’est qu’une infime partie. Je l’ai dit Macky Sall est le premier responsable », a-t-elle affirmé. Elle s’est appuyée sur les conclusions du rapport définitif de la Cour des comptes concernant les 1000 milliards de fonds covid-19, spécifiquement aux pages 100 et 101, pour étayer ses accusations contre Mansour Faye.

Le rapport de la Cour des comptes, au cœur du procès pour diffamation, évoque une surfacturation de riz de 2,7 milliards Fcfa. Aminata Touré a déclaré : « Je ne suis pas la seule à le dire, des centaines de sénégalais et des journalistes l’ont dit ». Elle a également mentionné que 20 députés ont demandé à ce que Mansour Faye soit traduit devant la haute Cour de justice pour cette surfacturation.

Interpellée par le procureur sur le terme « carnage », Aminata Touré a répondu : « Ça renvoie à la surfacturation. Pour le cas précis, il est dit dans le rapport qu’il y’a une surfacturation en riz pour 2,7 milliards Fcfa. […] Avec cette somme, on pouvait construire des hôpitaux ».

Lorsqu’un conseil de la partie civile a demandé si le rapport indiquait que Mansour Faye était coupable, l’accusée a répondu que le rapport mentionnait clairement une surfacturation par le ministère de l’équité sociale dirigé par Mansour Faye.

À la question de savoir si Mansour Faye travaillait seul au ministère, Touré a rappelé que les ministres sont les ordonnateurs des dépenses. Elle a ajouté que « une personne ne pouvait pas être engagée sans l’approbation du ministre en question ».

Lorsque l’avocat du plaignant a demandé si le terme « carnage financier » figurait dans le rapport, Aminata Touré a répondu que ce mot était un commentaire approprié à la situation. Elle a insisté sur le fait que le rapport constatait une surfacturation, et a demandé aux autorités de faire la lumière sur cette affaire.

Enfin, lorsqu’on lui a demandé si elle présenterait des excuses en cas de culpabilité, Aminata Touré a maintenu son innocence et a affirmé : « Je n’ai aucune excuse à présenter, c’est Mansour Faye qui doit présenter des excuses au peuple sénégalais. Je considère que je ne devais pas être là ». L’ancienne présidente du Conseil Économique Social et Environnemental (Cese) a conclu en clamant son innocence devant la cour.

Crise des otages sénégalais en Tunisie : L’indifférence des autorités déplorée

Le journaliste Adama Gaye a vivement réagi à la situation dramatique qui se déroule actuellement au Sénégal. Tandis que 70 de nos compatriotes sont retenus en otage par des bandes armées en Tunisie, le journaliste s’étonne de voir le Président Diomaye Faye s’adonner au tourisme sportif à Paris.

Cette révélation provient de l’ONG Horizon sans Frontière (HSF), dirigée par Boubacar SEYE. Pour HSF, cette situation est un véritable aveu d’échec pour un gouvernement dont la mission première devrait être de secourir les Sénégalais en détresse. Hélas, les autorités sénégalaises semblent totalement indifférentes à cette nouvelle alarmante.

Le 23 juillet 2024, lors d’une audience au siège de l’ONG, le maire de Thiaroye sur Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar SEYE ont rencontré le collectif des familles des victimes de cette prise d’otages. Au cours de leurs échanges, il a été révélé que plus de 70 Sénégalais, âgés de 18 à 35 ans et originaires de Thiaroye sur Mer, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw Rail, sont détenus en Tunisie à Gafsa depuis près de trois mois dans des conditions qui mettent leur vie en danger.

Malgré les nombreuses interpellations des autorités sénégalaises depuis des lustres, aucun acte concret n’a été posé en réponse à cette crise. Pour Adama Gaye, ces Sénégalais souffrent dans l’indifférence totale des autorités, tandis que le Président de la République se trouve en tourisme sportif à Paris, selon le journal Tribune.

Face à cette situation critique, il est urgent que le gouvernement sénégalais prenne des mesures immédiates pour venir en aide à ses citoyens en détresse et mettre fin à cette prise d’otages inacceptable.

Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

Le Port de Dakar résilie ses partenariats médiatiques : Quel avenir pour la Presse Sénégalaise ?

Dans un mouvement qui pourrait bien marquer un tournant décisif dans les relations entre les entreprises publiques et les médias sénégalais, le nouveau directeur général du Port de Dakar, Waly Diouf Bodian, a récemment annoncé la résiliation des contrats de partenariat avec plusieurs organes de presse. Cette décision, relayée par le journal Les Échos dans son édition de ce jeudi, soulève des questions sur les motivations et les conséquences potentielles d’une telle action.

Dans sa correspondance, Waly Diouf Bodian a informé les médias concernés de la fin des partenariats les liant au Port de Dakar. Bien que les raisons précises de cette décision n’aient pas été détaillées dans le communiqué, Les Échos n’a pas manqué de souligner les implications potentiellement préoccupantes de cette initiative. Le journal s’interroge sur la possibilité que cette résiliation vise à « asphyxier la presse », rappelant qu’une mesure similaire avait été prise récemment par la Loterie nationale sénégalaise (Lonase).

La décision du Port de Dakar n’est pas un cas isolé. En effet, la Lonase avait, il y a peu, également mis fin à ses contrats de partenariat avec plusieurs médias. Ces décisions successives de grandes entreprises publiques de couper les ponts avec les organes de presse interpellent sur une possible tendance visant à restreindre la liberté de la presse à travers des moyens financiers. La question qui se pose est donc de savoir si ces actions sont simplement des décisions de gestion interne ou s’il s’agit d’une tentative plus large de contrôle de l’information.

Face à ces résiliations en série, les médias sénégalais se trouvent dans une position délicate. La dépendance financière vis-à-vis de ces partenariats est réelle, et leur suppression pourrait mettre en péril l’équilibre économique de plusieurs organes de presse. La liberté de la presse, déjà fragile, pourrait en sortir encore plus affaiblie si ces entreprises publiques décident de continuer sur cette voie.

Il est crucial que les observateurs, les journalistes et les citoyens restent vigilants face à ces évolutions. La santé d’une démocratie repose en grande partie sur la liberté de la presse et la diversité des voix dans l’espace public. Si des entreprises publiques de premier plan comme le Port de Dakar et la Lonase prennent des mesures qui pourraient étouffer la presse, il en va de la responsabilité de tous de s’interroger et de veiller à ce que la pluralité de l’information soit préservée.

La résiliation des contrats de partenariat par le Port de Dakar et la Lonase est un signal d’alarme pour la presse sénégalaise. Les motivations exactes derrière ces décisions restent floues, mais les implications potentielles pour la liberté de la presse sont claires. Il est impératif que la société sénégalaise reste attentive et proactive pour garantir que ces actions ne mènent pas à une érosion de la diversité médiatique et de la liberté d’expression.

Ouverture du procès pour diffamation entre Mansour Faye et Aminata Touré

L’affaire de diffamation opposant le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, à l’ancien Premier ministre Aminata Touré, a débuté ce matin au palais de justice, dans une ambiance particulièrement tendue. À la salle 3, pleine à craquer malgré une chaleur écrasante, le procès a été appelé à la barre avant d’être temporairement suspendu pour permettre l’évacuation d’autres dossiers en cours.

Aminata Touré, vêtue de blanc, a fait une apparition remarquée. Éventail à la main pour lutter contre la chaleur, elle s’est installée au premier siège de la deuxième rangée, située à droite de la salle. En revanche, Mansour Faye a choisi de se faire représenter par son équipe d’avocats, s’abstenant d’assister en personne à l’audience.

L’atmosphère dans la salle était électrique, les spectateurs étant venus nombreux pour assister à ce procès qui attire l’attention médiatique depuis plusieurs semaines. Les tensions entre les deux personnalités politiques ont atteint leur paroxysme après une série de déclarations controversées, conduisant à cette confrontation judiciaire.

Le juge en charge du dossier a rapidement décidé de mettre l’affaire en suspens après l’appel initial, soulignant la nécessité de traiter les autres affaires en instance avant de se concentrer sur ce procès très médiatisé. Les observateurs s’attendent à ce que les débats soient âpres et que chaque partie présente des arguments solides pour défendre sa position.

La présence de nombreux journalistes et de citoyens curieux témoigne de l’intérêt public que suscite ce procès. La prochaine audience devrait permettre de dévoiler les premiers éléments de l’accusation et de la défense, dans un contexte où chaque détail pourrait peser lourd dans la balance.

L’affaire promet d’être longue et complexe, avec des implications potentielles pour les carrières des deux protagonistes et pour l’équilibre politique local. La suite des événements sera suivie de près par l’ensemble des observateurs politiques et juridiques du pays.

En attendant, la salle 3 du palais de justice de Saint-Louis reste le théâtre de toutes les attentions, avec une Aminata Touré déterminée à se défendre face aux accusations portées par Mansour Faye.

Thierno Bocoum dénonce l’arrestation de Ahmat Suzanne Camara : « Un malaise évident »

L’arrestation récente de Ahmat Suzanne Camara, à la suite de ses propos critiques envers le chef de l’État, a suscité une vague d’indignation parmi les acteurs politiques, notamment Thierno Bocoum, président du mouvement Alliance Générationelle pour les Intérêts de la République (AGIR). Dans une déclaration cinglante, Bocoum s’insurge contre ce qu’il considère comme une application de la loi à deux vitesses.

« C’est à un malaise que nous sommes en train d’assister quand des insulteurs sanctionnent l’insulte », a déclaré Bocoum, dénonçant l’hypocrisie et l’injustice du traitement réservé à Camara. Cette situation met en lumière, selon lui, une pratique préoccupante où ceux qui tiennent des discours virulents se voient protégés lorsqu’ils appartiennent au camp au pouvoir, tandis que les opposants subissent des répressions sévères.

L’ancien parlementaire a multiplié les interventions médiatiques ces derniers jours pour exprimer son désaccord avec le régime de Bassirou Diomaye Faye. Il accuse le gouvernement de restreindre la liberté d’expression et de cibler systématiquement les voix dissidentes.

Cette arrestation et les réactions qu’elle a engendrées soulèvent des questions cruciales sur l’état de la démocratie et des droits de l’homme dans le pays. Les critiques de Bocoum reflètent une inquiétude croissante parmi les citoyens et les observateurs internationaux concernant l’équité et la justice sous le régime actuel.

Les partisans de Camara appellent à sa libération immédiate et à la fin des poursuites qu’ils qualifient d’injustes et de politiquement motivées. Pendant ce temps, Thierno Bocoum et d’autres leaders de l’opposition continuent de dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une dérive autoritaire, appelant à une mobilisation pour défendre les libertés fondamentales et l’égalité devant la loi.

La situation reste tendue, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique national.

Affaire de diffamation : Aminata Touré et Mansour Faye devant la Justice

Ce jeudi 25 juillet 2024, l’ancienne Première ministre Aminata Touré, figure éminente de la coalition Diomaye Président, comparaîtra devant la justice pour une affaire de diffamation qui l’oppose à l’ancien ministre de l’Infrastructure et des Transports, Mansour Faye. Ce procès, très attendu, est le dernier rebondissement d’une querelle publique entre deux personnalités politiques influentes du Sénégal.

Aminata Touré, qui a également occupé la présidence du Conseil économique, social et environnemental (CESE), est accusée par Mansour Faye de diffamation. Ce dernier, maire de Saint-Louis et beau-frère de l’ancien président Macky Sall, a intenté cette action en justice suite à des déclarations de Mme Touré concernant la gestion des fonds Covid-19. Elle l’aurait accusé de malversations portant sur un montant de 1 000 milliards de francs CFA, alloués à la lutte contre la pandémie.

Les tensions entre les deux protagonistes ont éclaté au grand jour lors de débats publics, où Aminata Touré a pointé du doigt la gestion des fonds par Mansour Faye, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation appropriée des ressources publiques durant la crise sanitaire. Mansour Faye, de son côté, a fermement nié ces accusations, les qualifiant de diffamatoires et infondées, et a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux pour restaurer son honneur et sa réputation.

La comparution de ce jour s’annonce décisive, avec des enjeux politiques et personnels considérables pour les deux parties. Ce procès pourrait avoir des répercussions significatives sur leurs carrières politiques respectives et sur l’opinion publique, en particulier dans le contexte politique actuel marqué par des tensions et des luttes de pouvoir.

Les observateurs suivent de près cette affaire, qui reflète les défis persistants en matière de gouvernance et de transparence dans la gestion des fonds publics au Sénégal. Les résultats du procès pourraient également influencer les dynamiques politiques au sein de la coalition Diomaye Président et au-delà.

En attendant le verdict, les déclarations des deux camps et les preuves présentées devant la cour seront scrutées avec attention, alors que le Sénégal observe ce chapitre juridique important de son histoire politique contemporaine.

Affaire Boffa-Bayote : René Capin et Oumar Ampoï Badian clament leur innocence en appel

Le 24 juillet, la cour d’appel de Ziguinchor a examiné l’affaire dite Boffa-Bayote, où René Capin et Oumar Ampoï Badian ont une fois de plus comparu devant le juge lors du procès en appel. Condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité, les deux accusés se sont défendus vigoureusement, affirmant leur innocence. L’affaire, qui a vu l’arrestation de 22 personnes, dont 16 placées sous mandat de dépôt avant d’être libérées, porte sur des charges graves : association de malfaiteurs, assassinat, participation à un mouvement insurrectionnel, et détention d’armes à feu sans autorisation.

Lors de l’audience de ce matin, les avocats de la défense ont mis en avant des vices de procédure. « Il n’y a pas de justice dans cette affaire », a déclaré Me Ciré Clédor Ly après la suspension du procès. L’avocat a également dénoncé des violations des droits humains constatées dans le dossier.

La séance, qui a débuté à midi, a été suspendue à 21 heures. La cour a donné rendez-vous pour la reprise de l’audience le jeudi 25 juillet à 9 heures.

Pour rappel, le 6 janvier 2018, un groupe de personnes cherchant du bois dans la forêt de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, près de la frontière avec la Guinée-Bissau, a été attaqué par des assaillants armés présumés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). L’attaque a fait 14 morts, 7 blessés, et 3 personnes ont réussi à s’échapper indemnes, selon la gendarmerie nationale qui a qualifié l’incident d’« embuscade ».

Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer le sort des deux accusés, alors que la défense continue de plaider pour leur libération en raison de ce qu’elle qualifie de manquements graves dans la procédure judiciaire.

AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

Le ministre des Transports El Malick Ndiaye réfute les accusations de népotisme et annonce des poursuites judiciaires

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, a annoncé une plainte contre ses détracteurs qui l’accusent de népotisme dans le recrutement du personnel de son cabinet. Cette déclaration a été faite lors de l’émission « Faram faccé » animée par le journaliste Pape Ngagne Ndiaye sur la chaîne TFM.

L’affaire a pris de l’ampleur lorsque des accusations ont émergé, affirmant que le ministre aurait intégré des membres de sa famille au sein de son ministère. Ces accusations ont rapidement enflammé le débat politique, en particulier parmi les rangs de l’opposition, qui y voit un exemple flagrant de népotisme.

En réponse à ces allégations, El Malick Ndiaye a fermement rejeté les accusations, les qualifiant de sans fondement. Il a précisé que les recrues de son cabinet ont été sélectionnées sur la base de leur compétence et de leur expérience, et non en raison de leurs liens familiaux. Le ministre a également souligné que cette campagne de dénigrement vise à ternir sa réputation et celle de son ministère.

Pour appuyer la défense du ministre, Ousseynou Ly, conseiller spécial du Président Bassirou Diomaye Faye, a pris la parole. Il a affirmé qu’il ne s’agit pas de favoritisme, mais plutôt de la sélection d’hommes de confiance par le chef de l’État. Selon lui, ces nominations reposent sur la compétence et la confiance, et non sur des relations familiales. Ousseynou Ly a insisté sur le fait que le président et son gouvernement sont déterminés à choisir des personnes qualifiées pour occuper des postes stratégiques afin d’assurer le bon fonctionnement de l’administration.

La polémique autour de ces nominations reflète une fois de plus les tensions politiques croissantes dans le pays. L’opposition, utilisant ces accusations pour critiquer le gouvernement, appelle à plus de transparence dans les processus de recrutement au sein des ministères.

El Malick Ndiaye, en annonçant sa décision de porter plainte, espère non seulement rétablir son intégrité mais aussi dissuader les futurs détracteurs de propager des informations qu’il considère diffamatoires. Cette démarche judiciaire montre la volonté du ministre de défendre son honneur et de clarifier la situation auprès de l’opinion publique.

L’affaire est maintenant entre les mains de la justice, et les prochains développements seront suivis de près par l’ensemble du paysage politique national. En attendant, le ministre Ndiaye continue de se concentrer sur ses fonctions, insistant sur son engagement à servir le pays avec intégrité et transparence.

Ameth Suzanne Camara en garde à vue : Trois chefs d’accusation pour offense au chef de l’État


Ameth Suzanne Camara, membre du réseau des enseignants de l’APR, a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Dakar après son interrogatoire. Trois chefs d’accusation pèsent sur lui : offense au chef de l’État, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République, et incitation des citoyens à enfreindre les lois.


Ameth Suzanne Camara est poursuivi pour des propos tenus lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, visant le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko. Selon les sources, ses déclarations auraient été jugées offensantes envers les hautes autorités de l’État.


Lors de son interrogatoire, Ameth Suzanne Camara a reconnu être l’auteur des propos incriminés. Cependant, il a précisé que son intention n’était pas d’offenser ou de discréditer les autorités de l’État, ni d’inciter les citoyens à enfreindre les lois.


Le responsable républicain doit être déféré au parquet ce jeudi, sauf changement de dernière minute, selon des sources de Seneweb. Le procureur de la République s’est auto-saisi de l’affaire, ordonnant au commissaire Bara Sangharé, chef de la SU, d’arrêter M. Camara.


L’affaire suscite des réactions diverses au sein de la population et des acteurs politiques. La suite des événements sera déterminante pour Ameth Suzanne Camara, qui attend désormais son passage devant le parquet.

La Baie de Hann : Vers une restauration environnementale et une amélioration de la qualité de vie

Ce mercredi, Dr Cheikh Dieng, directeur général de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), a conduit une visite des travaux en cours du projet de dépollution de la baie de Hann. Accompagné de ses équipes, il a pu observer les installations modernes de traitement des eaux usées et industrielles, destinées à réduire l’impact nocif sur la zone côtière et marine, et à restaurer la faune locale.

Le projet de dépollution de la baie de Hann s’inscrit dans une dynamique de restauration de l’intégrité environnementale et d’amélioration de la qualité de vie des populations locales. En visitant le site, Dr Dieng a souligné l’importance du traitement des eaux extrêmement polluées provenant de la zone de Thiaroye, tout en promouvant l’économie circulaire. Un système de collecte des eaux usées est en cours de déploiement, bénéficiant à 2.000 ménages sur un réseau secondaire de 15 km. Les eaux traitées seront ensuite rejetées en mer, un aspect qui rassure le directeur général de l’ONAS.

Ce projet de grande envergure est soutenu par plusieurs partenaires stratégiques, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), l’Agence Néerlandaise Invest International Public Project, l’Union Européenne et la China Development Bank (CDB). Leur contribution financière s’élève à 94,129 milliards de francs CFA, permettant ainsi à l’ONAS de mener à bien l’exécution du projet dont les premiers ouvrages commencent à prendre forme.

À Mbao, la construction d’une station de traitement des eaux usées d’une capacité de 25.000 m³/jour est en cours. Destinée à traiter principalement des eaux industrielles, cette station sera l’une des plus performantes en Afrique de l’Ouest en matière de réduction de la pollution. Les contours des différents ouvrages se précisent, montrant une avancée significative du projet.

Les travaux de construction de l’intercepteur des stations de pompage à Hann-Montagne progressent également. Ce système comprendra un intercepteur principal de plus de 14 km avec des diamètres variant entre 500 mm et 1200 mm, sept stations de pompage, un émissaire marin de 3 km de diamètre 1000 mm, ainsi qu’un réseau secondaire de 15 km pour le raccordement des industriels. L’assainissement du canal 6 et du Port de Dakar sont aussi inclus dans ce vaste projet.

La mise en service des différents ouvrages transformera le cadre de vie de plus de 500.000 personnes dans les communes de Hann-Bel Air, Dalifort, Thiaroye Sur Mer, Mbao, Guinaw Rail Sud, Guinaw Rail Nord, ainsi que dans la zone du Port Autonome de Dakar. Ces améliorations environnementales et infrastructurelles marquent un tournant significatif vers un avenir plus propre et plus sain pour ces communautés.

En somme, la dépollution de la baie de Hann représente un projet phare pour le Sénégal, visant à restaurer une des plus belles baies au monde tout en améliorant la qualité de vie de ses habitants. Le soutien de partenaires internationaux et les efforts concertés de l’ONAS témoignent de l’engagement du pays à préserver son environnement et à promouvoir le développement durable.

Moderniser la Gestion des Carrières : Collaboration stratégique entre le MEN et le MFPRSP

En réponse à l’appel du Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Éducation Nationale (MEN) et son collègue de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public (MFPRSP) ont signé une déclaration d’intentions historique. Cette collaboration marque une étape cruciale dans la création d’un environnement éducatif plus efficace et harmonieux, répondant aux préoccupations des enseignants et améliorant la qualité de l’enseignement au Sénégal.

Reconnaissant l’importance d’une éducation de qualité et d’un climat social stable, les deux ministères s’engagent à travailler main dans la main pour relever les défis du secteur. Cette déclaration d’intentions témoigne de leur volonté de renforcer le dialogue, d’améliorer les conditions de travail des enseignants et de simplifier les processus administratifs.
Le MEN et le MFPRSP ont défini des objectifs clairs et des actions concrètes pour atteindre leurs ambitions communes. Parmi les initiatives clés figurent :

  1. Accélération des Procédures Administratives : Les deux ministères s’engagent à réduire les délais de traitement des dossiers des enseignants, tels que l’intégration, la validation, l’avancement, etc., afin de garantir une gestion plus efficace de leur carrière. Ce processus implique la mise en place de mécanismes agiles pour traiter les demandes et répondre aux besoins des enseignants dans les plus brefs délais.
  2. Digitalisation et Interopérabilité : La mise en place d’un système intégré et numérique permettra de simplifier les processus, d’améliorer la transparence et de faciliter la communication entre les différentes parties prenantes. Ce système permettra également une meilleure gestion des ressources humaines et une réactivité accrue face aux évolutions du secteur.
  3. Dialogue Social Renforcé et Permanent : Un mécanisme de dialogue permanent avec les organisations syndicales sera établi pour assurer une meilleure prise en compte des préoccupations des enseignants et favoriser un climat social apaisé. Ce dialogue constant vise à anticiper et résoudre les conflits potentiels, garantissant ainsi une atmosphère de travail sereine et collaborative.
  4. Projet de Création d’un Guichet Unique : Conscients de la complexité des circuits administratifs pour les enseignants, les ministères ont entamé des démarches pour la mise en place d’un guichet unique, centralisant et simplifiant la gestion de leurs dossiers. Ce guichet unique sera un point de référence pour toutes les démarches administratives, offrant un service rapide et efficace.
  5. Mise en Place d’un Comité de Gestion : Un comité de gestion conjoint sera créé pour superviser et coordonner les actions menées dans le cadre de cette déclaration d’intentions, garantissant ainsi une mise en œuvre efficace et efficiente des mesures prévues. Ce comité aura pour mission de suivre l’évolution des projets, d’évaluer leur impact et d’apporter les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
    Cette collaboration entre le MEN et le MFPRSP, soutenue par la vision du Président de la République, ouvre la voie à une nouvelle ère de progrès dans le secteur de l’éducation. En travaillant ensemble, les deux ministères sont convaincus qu’ils peuvent créer un environnement propice à l’épanouissement des enseignants et des élèves, contribuant ainsi à l’essor du Sénégal.
    Irama Djiba, président de la Ligue Régionale de Football, s’est également exprimé sur la nécessité d’améliorer les infrastructures sportives dans la région de Ziguinchor, soulignant que la région mérite mieux. Cette déclaration renforce la nécessité de collaboration et d’amélioration continue pour le développement du Sénégal.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian : Les accusés rejettent les charges

Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.

L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.

Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.

Déclarations des accusés

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.

Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.

Éléments de la défense et controverses

L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.

Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.

L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°232 – du 25/07/2024

🔴 AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : LE SÉNÉGAL S’OUVRE À L’EXPLOITATION LOCALE DU BRUT DE SANGOMAR
🔴 TUERIE DE BOFFA-BAYOTTE : LE SYNOPSIS DU PROCÈS EN APPEL

🔴 JO ET JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024 : KHADY DIÈNE GAYE REMET LE DRAPEAU À LA DÉLÉGATION SÉNÉGALAISE
🔴 JO PARIS 2024 – PORT DU VOILE : LA FRANÇAISE SOUNKAMBA SYLLA INTERDITE DE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Samba Sine alias Kouthia gravement malade : Le gouvernement sénégalais et Youssou Ndour se mobilisent

L’humoriste sénégalais Samba Sine, mieux connu sous le nom de Kouthia, traverse une période difficile alors que son état de santé est jugé préoccupant. Ancien employé de la Télévision futurs médias (TFM), Kouthia est actuellement pris en charge dans une structure sanitaire de Dakar.

Cette situation alarmante a été rendue publique par la journaliste Bineta Diallo. Suite à son intervention, le gouvernement du Sénégal a réagi rapidement. Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a annoncé que l’État s’engage à soutenir Kouthia dans cette épreuve.

Par ailleurs, Youssou Ndour, propriétaire du Groupe Futurs Médias (GFM), n’a pas été en reste. Malgré la démission de Bineta Diallo du GFM le 24 février dernier, elle a tenu à souligner le soutien constant de Youssou Ndour envers Kouthia depuis qu’il a appris la nouvelle de sa maladie.

Cette mobilisation montre un élan de solidarité nationale autour de l’une des figures emblématiques de l’humour sénégalais, rappelant ainsi l’importance de l’unité et du soutien mutuel en temps de crise.

10ème rencontre bilatérale des Douanes Sénégalaises et Gambiennes : Vers une intégration Douanière renforcée

À l’occasion de l’ouverture des travaux de la 10ème rencontre bilatérale entre les administrations des douanes sénégalaise et gambienne, l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye, a souligné la qualité des relations entre les deux pays. « Nous entretenons une relation bilatérale exemplaire. L’intégration devrait commencer par un cercle concentrique », a-t-il déclaré en ouverture de la rencontre qui se déroule sur trois jours à Dakar.

Durant cette rencontre, plusieurs grandes orientations ont été dégagées. Les discussions porteront principalement sur la facilitation du commerce entre le Sénégal et la Gambie, ainsi que sur le partage des systèmes d’informations pour simplifier les procédures douanières. « Nous réfléchissons ensemble pour la mise en place de postes de contrôle juxtaposés », a précisé Mbaye Ndiaye, mettant en avant l’importance de la collaboration pour améliorer l’efficacité des contrôles douaniers.

La Gambie étant un pays de transit important, les autorités locales ont exprimé les difficultés rencontrées en matière de contrôle et de facilitation du commerce. « Lors de ma visite, les autorités locales m’ont expliqué les tracasseries qu’elles rencontrent. J’ai proposé à mon retour au ministre du Budget le renforcement d’outils aux postes de Séléti et de Sénoba pour réduire les tracasseries », a conclu l’inspecteur principal des Douanes, Mbaye Ndiaye.

Cette rencontre bilatérale marque une étape importante dans le renforcement des relations douanières entre les deux pays, visant à faciliter les échanges commerciaux et à promouvoir une intégration régionale plus approfondie.

Senelec renforce sa relation clientèle à travers le système de prépaiement Woyofal

La Senelec continue de progresser dans sa mission d’électrification du Sénégal avec des résultats impressionnants. Actuellement, la société compte 2.500.000 clients, parmi lesquels 1.800.000 foyers (73%) utilisent déjà le système de compteur prépayé Woyofal. Ce dispositif vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité.

Lors de l’ouverture de l’atelier sur le renforcement, la compréhension et l’adhésion des clients aux initiatives de Senelec, Tabara Ndoye Ba, directrice principale du commercial, a souligné l’importance d’un tel événement. « Le Woyofal, système de prépaiement, vise à offrir plus de flexibilité et de contrôle aux consommateurs dans la gestion de leur consommation d’électricité. Cet atelier est une occasion unique d’écouter les retours de nos clients et de les informer sur les avantages de ce système », a-t-elle déclaré.

Cet atelier, organisé par la Senelec en collaboration avec les membres du Comité National de Dialogue avec la Clientèle (CNDC), s’est concentré sur les mécanismes du Woyofal, notamment en cette période de canicule. Les discussions ont abordé divers aspects du système, tels que son fonctionnement, ses avantages et les défis rencontrés par les utilisateurs. Des présentations détaillées ont permis de démontrer comment le Woyofal contribue à réduire les factures impayées, à éviter les coupures intempestives et à promouvoir une gestion plus efficace de la consommation d’électricité.

Les membres du CNDC ont saisi cette occasion pour poser des questions et exprimer leurs préoccupations, offrant à Senelec des suggestions précieuses pour l’amélioration continue de son service. Mbaye Ndiaye, président du CNDC, a affirmé : « Cet atelier nous permet non seulement de mieux comprendre le système, mais aussi de participer activement à son perfectionnement ».

Cet atelier fait partie d’une série d’actions entreprises par Senelec pour renforcer sa relation avec ses clients et répondre de manière proactive à leurs besoins. En promouvant l’innovation et l’efficacité dans la fourniture d’électricité, Senelec s’engage à améliorer continuellement ses services et à soutenir le développement durable au Sénégal.

Abdoulaye Niakhaté Ndiaye rejoint le Stade Brestois pour la saison 2024-2025

Le Stade Brestois 29 a officiellement annoncé l’arrivée du jeune défenseur sénégalais Abdoulaye Niakhaté Ndiaye pour la saison 2024-2025. Le joueur, en provenance de l’ESTAC Troyes, rejoint les rangs brestois sous forme de prêt avec option d’achat. Cette nouvelle recrue vient renforcer l’effectif du club breton, qualifié pour la prochaine Ligue des Champions.

À seulement 22 ans, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye s’apprête à découvrir l’élite du football français. Après deux saisons en Ligue 2, d’abord au Sporting Club de Bastia puis à l’ESTAC Troyes, le défenseur central va faire ses premiers pas en Ligue 1. Cette progression rapide témoigne de son talent et de son potentiel, repérés par les dirigeants brestois.

Le Stade Brestois, qui a terminé troisième de la Ligue 1 la saison dernière, se prépare à une saison historique avec sa qualification pour la Ligue des Champions. L’arrivée de Ndiaye est perçue comme un atout majeur pour l’équipe, qui vise à faire bonne figure sur la scène européenne. Le club a exprimé son enthousiasme dans un communiqué officiel :

« Le Stade Brestois 29 est heureux d’annoncer l’arrivée du jeune défenseur central Abdoulaye N’Diaye sous la forme d’un prêt avec option d’achat pour la saison 2024-25 en provenance de l’ESTAC Troyes. »

Avec ses 1,88 mètre, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye apporte une présence physique impressionnante à la défense brestoise. Sa capacité à lire le jeu et à intervenir de manière décisive sera un atout précieux pour le club, qui s’attend à des défis de taille tant en Ligue 1 qu’en Ligue des Champions.

Pour Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, cette opportunité représente une étape cruciale dans sa carrière. Jouer en Ligue des Champions est un rêve pour de nombreux jeunes footballeurs, et le défenseur sénégalais aura l’occasion de se mesurer aux meilleurs talents européens. Son adaptation rapide et ses performances seront déterminantes pour l’avenir de Brest sur la scène nationale et internationale.

Avec cette nouvelle recrue, le Stade Brestois 29 continue de renforcer son effectif en vue de la saison 2024-2025. Les supporters brestois attendent avec impatience de voir leur équipe évoluer en Ligue des Champions, et l’arrivée de Ndiaye suscite déjà beaucoup d’enthousiasme et d’espoir.

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