Le parc national du Niokolo-Koba retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco

Le parc national du Niokolo-Koba, le plus grand parc naturel du Sénégal, a été retiré de la liste du patrimoine en péril de l’Unesco ce mercredi, à la suite des « efforts encourageants » des autorités sénégalaises dans la conservation de cette réserve mondiale de biosphère.

Situé dans la région de Tambacounda, au sud-est du pays, et couvrant une superficie de 913.000 hectares, le parc de Niokolo-Koba avait été inscrit sur la liste des sites en péril en 2007 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Ce parc abrite des forêts-galeries, des savanes, ainsi qu’une faune diverse comprenant l’élan de Derby, des chimpanzés, des lions, des léopards, des éléphants, et de nombreux oiseaux et reptiles.

Réuni à New Delhi, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a décidé de retirer le parc de cette liste, reconnaissant les progrès significatifs réalisés par le Sénégal dans la préservation et l’amélioration de l’état de conservation de ce site naturel. « La diminution de la faune, le braconnage, l’exploitation du basalte ainsi que d’autres activités humaines ont menacé sa valeur universelle exceptionnelle et conduit le Comité du patrimoine mondial à l’inscrire en 2007 sur la liste des sites en péril », a rappelé l’Unesco.

En réponse à cette situation critique, le Sénégal a mis en œuvre un plan d’action ambitieux avec le soutien de l’Unesco et de la communauté internationale. Ce plan, déployé au cours des sept dernières années, a permis une amélioration notable de l’état de conservation du parc. Les efforts ont inclus le renforcement du suivi des espèces emblématiques, l’allocation de moyens considérables à la surveillance pour lutter contre le braconnage et l’orpaillage illégal, ainsi que l’organisation améliorée de la transhumance du bétail.

Un dispositif de contrôle de la pollution minière a également été instauré, avec l’installation d’équipements d’analyse de l’eau et des sols, et des actions ont été menées pour éradiquer une espèce invasive, Mimosa pigra.

Grâce à ces efforts, la faune commence à réinvestir le parc. Les éléphants, en particulier, reviennent en nombre, bien que certaines espèces, comme le lycaon, soient encore peu présentes.

L’inscription du parc du Niokolo-Koba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1981 avait souligné son importance écologique. Le retrait de la liste des sites en péril marque une nouvelle étape dans la préservation de ce trésor naturel, tout en soulignant l’importance de la vigilance continue et des efforts de conservation soutenus.

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

Arrestation de Ameth Suzanne Camara par la sûreté urbaine de Dakar

Ameth Suzanne Camara, un responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar. Cette arrestation fait suite aux propos tenus par M. Camara lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, diffusée hier.

Selon une source autorisée, M. Camara est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République durant son intervention. Ces déclarations ont rapidement suscité une réaction de la part des autorités judiciaires.

Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a ordonné au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine, de procéder à l’arrestation de M. Camara. Ce dernier sera placé en garde à vue après son interrogatoire initial.

L’arrestation de M. Camara survient dans un contexte politique sensible, où les propos tenus par les figures publiques sont scrutés avec attention. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique et social du pays.

L’affaire Ameth Suzanne Camara illustre la sensibilité actuelle autour des discours politiques au Sénégal. La suite des événements sera suivie de près, tant par les partisans de M. Camara que par ses détracteurs, ainsi que par l’ensemble de la population sénégalaise.

Tribunal correctionnel : A. Diallo Condamnée pour prostitution sans carnet sanitaire

La prévenue A. Diallo, née en 2000 et domiciliée aux Parcelles Assainies, a été reconnue coupable du délit de prostitution sans carnet sanitaire et condamnée à 15 jours d’emprisonnement ferme par le tribunal correctionnel.

Interpellée au courant du mois de juillet lors d’un contrôle de routine sur l’avenue Cheikh Anta Diop, A. Diallo a été arrêtée par la police alors qu’elle se trouvait à bord d’un taxi se dirigeant vers Sahm. Lors de la fouille, les policiers ont découvert 16 préservatifs en sa possession, répartis en quatre paquets de quatre unités chacun.

Lors de son audience, A. Diallo a expliqué les circonstances de son arrestation : « On m’a arrêtée dans un taxi vers 4 heures du matin. Je partais voir mon petit copain. Quand je suis arrivée vers l’hôpital Abass Ndao, je suis descendue pour entrer dans une pharmacie de la place acheter des préservatifs pour mon petit ami ». Elle a fermement nié les accusations de prostitution, précisant qu’elle avait acheté les préservatifs pour une rencontre prévue avec son petit ami.

En larmes devant le juge, elle a insisté sur son innocence et sur sa situation personnelle difficile. « Je ne me prostitue pas. Mon premier fils n’a même pas 1 an. J’avais ces préservatifs au cas où mon petit copain devait passer me voir à la maison », a-t-elle déclaré. Elle a également mentionné qu’elle vivait seule avec son grand-père malade et qu’elle avait récemment divorcé à cause du stress.

Malgré ses explications, le tribunal a retenu le délit de prostitution avec défaut de carnet sanitaire et a statué publiquement et contradictoirement pour la condamner à 15 jours de prison ferme. Cette décision met en lumière la rigueur avec laquelle les autorités traitent les cas de prostitution non réglementée et l’importance des documents sanitaires pour les travailleurs du sexe.

Drame à Ndiago 2 : Un jeune garçon tué par la foudre en jouant au football

Un tragique incident a secoué le village de Ndiago 2, situé dans la commune de Keur Mandogo, dans l’arrondissement de Wack Ngouna, ce mardi soir. Un jeune garçon, âgé d’une vingtaine d’années, a trouvé la mort après avoir été frappé par la foudre alors qu’il jouait au football avec ses amis sous la pluie.

Les faits se sont produits aux environs de 19 heures, selon les témoins présents sur les lieux. Le groupe de jeunes profitait de la pluie pour s’adonner à une partie de football lorsque la tragédie est survenue. La victime, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été immédiatement touchée par un éclair, provoquant une scène de panique parmi ses camarades.

Les éléments de la Brigade de proximité de la gendarmerie de Wack Ngouna se sont rapidement rendus sur place pour constater les faits. Après une évaluation initiale, la dépouille du jeune garçon a été transportée au district sanitaire de Nioro pour les formalités d’usage et une éventuelle autopsie.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers liés aux orages et la nécessité de prendre des précautions lors de phénomènes météorologiques extrêmes. La communauté de Ndiago 2 est en deuil, et une enquête a été ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de cet accident tragique.

Mia Guissé: L’éclosion d’une voix unique de la musique Sénégalaise

Après avoir tourné la page de Maabo, Mia Guissé, l’une des plus belles voix de la musique sénégalaise, revient avec force dans sa carrière solo. Cette transition, bien que marquée par de nombreux défis, a permis à Mia de se réinventer et de perfectionner son art. Elle se prépare désormais pour un méga concert au Casino de Paris le 7 septembre 2024, entourée d’un staff de professionnels expérimentés tels que Youssou Dieng, Gueun Man Xuman, Kruma, et son frère Djiby Guissé.

Mia Guissé, connue pour son talent exceptionnel au sein du groupe MAABO, ne se laisse pas définir par une seule identité musicale. Elle affirme : « Chaque chanson exige de nouvelles options. Je ne me limite à aucune spécificité. Durant cette transition, j’ai beaucoup entendu. Mais les critiques, je les vis positivement et naturellement ». Cette philosophie ouverte et exploratoire se reflète dans ses nouvelles créations, où elle fusionne diverses sonorités pour exprimer pleinement son identité artistique.

Née dans une famille où la musique occupe une place centrale, Mia Guissé a commencé à chanter dès l’âge de deux ans, interprétant des chansons de célébrités confirmées comme Baba Maal. Encouragée par son père, elle a pu concilier sa passion pour la musique avec ses études. Après avoir obtenu son baccalauréat, Mia a décidé de se consacrer entièrement à sa carrière musicale, se produisant sur scène et captivant le public par sa voix puissante et émotive.

Le divorce avec No Face, son ex-mari et partenaire musical dans MAABO, a marqué un tournant dans la vie de Mia Guissé. Cependant, plutôt que de se laisser abattre, elle a embrassé cette nouvelle phase avec détermination et créativité. Son retour en solo est marqué par une volonté de renouvellement et d’exploration, intégrant des influences variées qui enrichissent sa musique et touchent un public diversifié.

Mia Guissé se prépare activement pour son méga concert au Casino de Paris, une étape cruciale qui promet de marquer les esprits et de consolider sa place dans le paysage musical sénégalais et international. Avec l’appui de son staff expérimenté et sa passion inébranlable pour la musique, Mia est prête à conquérir de nouveaux sommets.

La voix de Mia Guissé, pleine d’émotions et de nuances, continue de résonner, promettant une carrière solo aussi éclatante que celle qu’elle a connue avec MAABO. Les amateurs de musique peuvent s’attendre à une soirée inoubliable le 7 septembre 2024, où Mia dévoilera toute l’étendue de son talent et de sa créativité.

Sénégal : Vers une renégociation des contrats d’hydrocarbures pour mieux servir l’intérêt national

Le directeur général de Petrosen Holding, Alioune Guèye, a récemment exprimé la nécessité de renégocier les contrats d’hydrocarbures, une initiative soutenue par les nouvelles autorités du Sénégal. Selon lui, les termes actuels de ces contrats sont défavorables à l’État du Sénégal et doivent être revus pour mieux servir l’intérêt national.

Actuellement, les retombées financières des projets en cours s’élèvent à 278 millions de dollars, soit environ 130 milliards de francs CFA. De cette somme, Petrosen empoche 48 milliards de francs CFA, tandis que l’État du Sénégal ne perçoit que 11 milliards de francs CFA. Alioune Guèye considère ces parts comme étant insignifiantes et injustes pour le Sénégal.

La renégociation des contrats est perçue comme une étape cruciale pour garantir que le Sénégal tire des bénéfices proportionnels à ses ressources naturelles. En revoyant les termes des accords, les autorités visent à accroître la part des revenus allouée à l’État, assurant ainsi une meilleure rentabilité des ressources pétrolières et gazières du pays.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal. En obtenant des parts plus équitables des revenus issus des hydrocarbures, le pays pourrait financer des projets de développement, améliorer les infrastructures et renforcer les secteurs clés de l’économie nationale.

La renégociation des contrats d’hydrocarbures est une priorité pour les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à rectifier les déséquilibres existants et à garantir une répartition plus juste des revenus. Pour Alioune Guèye et Petrosen Holding, cette initiative est essentielle pour assurer un avenir prospère et équitable pour le Sénégal, en maximisant les bénéfices tirés de ses ressources naturelles.

Conflit au gisement grand tortue Ahmeyim : BP et Cosmos en arbitrage International

Le gisement Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, est au cœur d’un conflit entre les multinationales BP et Cosmos. Selon Alioune Guèye, directeur général de Petrosen Holding, cette dispute a conduit les deux entreprises devant un tribunal d’arbitrage international.

Origines du Conflit Le litige trouve ses origines dans la hausse récente du prix du baril de pétrole. BP, via sa filiale GM, détenait l’exclusivité de la vente du pétrole extrait du bloc GTA. Cependant, cette situation est remise en question par Cosmos, qui estime être désavantagée par rapport à son concurrent. Cette perception d’injustice a poussé Cosmos à entamer des procédures de renégociation.

La montée des prix du pétrole sur le marché mondial a exacerbé les tensions entre les deux compagnies. BP, profitant de sa position dominante, a maintenu son monopole sur les ventes, ce qui a provoqué le mécontentement de Cosmos. La situation a atteint un point critique, nécessitant une intervention juridique pour trouver une solution équitable.

Petrosen Holding, société nationale du Sénégal, joue un rôle clé dans ce conflit. Alioune Guèye, son directeur général, a exprimé ses préoccupations concernant les implications de ce différend sur le développement et l’exploitation du gisement GTA. Il souligne l’importance de parvenir à un accord qui bénéficie à toutes les parties prenantes, y compris les économies locales du Sénégal et de la Mauritanie.

Les procédures engagées par Cosmos ont conduit les deux parties devant un tribunal d’arbitrage international. Ce recours à l’arbitrage vise à résoudre le différend de manière impartiale et à déterminer les droits et obligations de chaque partie concernant l’exploitation et la vente du pétrole extrait du gisement GTA.

Ce conflit pourrait avoir des répercussions importantes sur l’exploitation future du gisement Grand Tortue Ahmeyim. Une résolution rapide et équitable est cruciale pour garantir la stabilité des investissements et la poursuite des activités d’extraction. Les décisions qui seront prises par le tribunal d’arbitrage auront des conséquences non seulement pour BP et Cosmos, mais aussi pour les nations sénégalaise et mauritanienne, qui comptent sur les revenus générés par ce projet.

Le litige entre BP et Cosmos au sujet du gisement Grand Tortue Ahmeyim met en lumière les défis auxquels sont confrontées les multinationales opérant dans le secteur pétrolier. Alors que le monde assiste à une fluctuation des prix du pétrole, il est essentiel de trouver des mécanismes de coopération et de résolution des conflits pour garantir une exploitation équitable et durable des ressources naturelles. Le verdict du tribunal d’arbitrage international sera déterminant pour l’avenir de ce projet stratégique.

70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées

Le maire de la commune de Thiaroye-sur-Mer, Me El Mamadou Ndiaye, et Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans Frontières, ont alerté sur la situation préoccupante de 70 Sénégalais détenus en Tunisie par des bandes armées. Lors d’une audience tenue hier au siège de la commune, les deux responsables ont reçu les membres d’un collectif constitué de familles dont des proches ont embarqué clandestinement à bord d’une pirogue partie de Yenne le 5 mai 2024 en direction des rives européennes.

Les échanges ont révélé que plus de 70 jeunes Sénégalais, âgés de 19 à 35 ans et originaires de Thiaroye-sur-Mer, Yenne, Bargny, Saint-Louis, Pikine, Guédiawaye et Guinaw-Rails, sont détenus en Tunisie, à Gafsa, depuis près de trois mois dans des conditions mettant leurs vies en danger. Selon le journal EnQuête, ces personnes seraient aux mains de ravisseurs exigeant des rançons de leurs familles.

Face à cette situation critique, le maire de Thiaroye-sur-Mer a adressé, par correspondance bordereau n°51 datée du 10 juillet 2024, un rapport au représentant de l’État, appelant les autorités compétentes à intervenir pour secourir les victimes. Un appel solennel a également été lancé aux autorités étatiques et au président de la République pour qu’ils prennent en charge cette crise et organisent rapidement des assises sur l’émigration irrégulière, fléau qui décime la jeunesse sénégalaise depuis plusieurs décennies.

Cette affaire met en lumière l’urgence de trouver des solutions pérennes à l’émigration clandestine, phénomène qui continue de briser des familles et d’exposer des milliers de jeunes à des dangers mortels.

FAIM ET MALNUTRITION : Podor se retrouve avec le taux d’insécurité alimentaire le plus élevé du Sénégal (39%)

Le département de Podor (nord du Sénégal) est en proie à une grave crise alimentaire avec un taux d’insécurité alimentaire. Le retard dans les travaux de réaménagement des terres et d’autres facteurs ont exacerbé la situation plus que préoccupante.

Le département de Podor, situé dans la région de Saint-Louis au nord du Sénégal, fait face à une crise alimentaire alarmante avec un taux d’insécurité alimentaire atteignant les 39% ; le taux le plus élevé du pays selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation critique découle de divers facteurs : l’indisponibilité de certaines terres, les pertes post-récoltes significatives et des déficits en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et halieutiques.

Au cours du premier trimestre de 2024, les riziculteurs ont tiré la sonnette d’alarme. En raison de travaux de réaménagement entrepris par l’État depuis deux ans et demi, les terres qu’ils cultivaient n’étaient plus accessibles. Cette situation a particulièrement touché les périmètres irrigués villageois de l’Île à Morphil, une île composée de plusieurs villages entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué. Environ 3 000 hectares de terres ont été recensés, nécessitant un réaménagement urgent.

En 2022, les enquêtes SMART ont révélé un taux de malnutrition de 13,3% dans le département, indiquant une situation préoccupante pour la santé des habitants, en particulier des enfants. Les agriculteurs locaux, principalement des riziculteurs, ont également signalé des difficultés croissantes liées à l’accès aux terres cultivables. Les retards dans les travaux de réaménagement entrepris par l’État ont privé les périmètres irrigués villageois de ressources cruciales depuis plus de deux ans, exacerbant ainsi les tensions alimentaires.

Une récente étude menée par l’Initiative Prospective Agricole et Rural (IPAR) en collaboration avec des organisations locales (commune de Fanaye) et internationales telles que l’USAID et DAI met en avant l’urgence d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources alimentaires.

Face à cette crise, des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations vulnérables. En janvier 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 121 milliards F CFA) pour la troisième phase du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP–3) au Sénégal. Ce programme vise à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires, bénéficiant directement à environ 600 000 personnes, dont une forte proportion de femmes, ainsi qu’aux agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs agricoles.

Dans les villages comme Aram et Kénéne, des initiatives communautaires ont été lancées pour combattre la malnutrition infantile. Les greniers communautaires, alimentés par des contributions volontaires en nature et en espèces des habitants, représentent une réponse locale essentielle pour fournir une assistance immédiate aux enfants souffrant de malnutrition et d’insuffisance pondérale.

Le Dakarois

Audience sur la gestion des fonds Covid : Le Maire de Saint-Louis répond devant la justice

Le maire de Saint-Louis se retrouve sous les projecteurs alors qu’il doit répondre aux accusations portées contre lui par l’ancienne Première ministre concernant sa gestion des fonds Covid. Une audience est prévue ce jeudi 25 juillet au tribunal de Dakar, à 9h dans la salle 3.

Dans une note publiée par le mouvement MIMI 2024, il est clairement indiqué que cette session judiciaire est d’une importance capitale. Les militants de la coalition ont été invités à se mobiliser massivement pour soutenir leur leader. « À cet effet, nous exhortons toutes les structures et militants de MIMI 2024 à se mobiliser massivement très tôt le matin pour accompagner notre leader à cette audience », a déclaré le mouvement.

L’ancienne Première ministre a récemment pointé du doigt la gestion des fonds Covid par le maire de Saint-Louis, soulevant des questions sur la transparence et l’utilisation des ressources allouées pour faire face à la pandémie. Ces accusations ont déclenché une vague de réactions et ont poussé le maire à privilégier la voie judiciaire pour clarifier sa position et défendre son intégrité.

Le mouvement MIMI 2024, qui soutient le maire, appelle donc à une forte mobilisation de ses membres. Ce soutien est crucial non seulement pour montrer l’unité et la détermination du mouvement, mais aussi pour défendre l’honneur de leur leader face aux accusations. Les militants sont attendus en grand nombre dès les premières heures du matin devant le tribunal de Dakar.

L’audience de ce jeudi marquera une étape significative dans cette affaire, et beaucoup d’yeux seront tournés vers le tribunal de Dakar pour suivre l’évolution des événements. Le maire de Saint-Louis, déterminé à prouver son innocence, aura l’opportunité de présenter ses arguments et de répondre aux accusations dans un cadre officiel.

En attendant le verdict, l’appel à la mobilisation montre une fois de plus la solidarité et l’engagement des membres du mouvement MIMI 2024 envers leur leader. Reste à voir comment cette affaire évoluera dans les jours à venir.

Rapport de l’ONUSIDA 2023 : Le Sénégal enregistre des progrès significatifs dans la lutte contre le VIH/Sida

Le dernier rapport de l’ONUSIDA, publié le 23 juillet 2023, révèle que 39,9 millions de personnes vivent actuellement avec le VIH dans le monde. Ce document, qui met un accent particulier sur la situation en Afrique de l’Ouest et du Centre, offre des perspectives encourageantes pour le Sénégal.

Le Sénégal a enregistré une baisse notable de son taux de prévalence du VIH. De 2,1 % en 2021-2022, ce taux est passé entre 0,5 % et 0,3 % en 2023. Cette diminution reflète les efforts continus du pays dans la prévention et la lutte contre la propagation du virus. Les autorités sanitaires sénégalaises ont estimé à 44 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH, dont 42 000 sont âgées de 15 ans et plus.

Parmi les 44 000 personnes affectées, les filles de 15 ans et plus représentent une proportion significative, avec 24 000 cas. Les enfants de 0 à 14 ans, quant à eux, sont au nombre de 2200. Ces chiffres mettent en évidence la nécessité de stratégies ciblées pour les groupes les plus vulnérables de la population.

Le rapport de l’ONUSIDA note également une réduction de 46 % des nouvelles infections au VIH entre 2010 et 2023 en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au Sénégal, 2800 nouvelles infections ont été enregistrées en 2023, illustrant une amélioration continue mais montrant aussi qu’il reste des efforts à fournir pour éradiquer la transmission du virus.

Malgré les défis persistants, des progrès notables ont été réalisés en termes d’accès au traitement, particulièrement pour les enfants. Selon Berthilde Gahongayire, directrice régionale de l’ONUSIDA, ces avancées sont le fruit de politiques sanitaires efficaces et de campagnes de sensibilisation intensives. En 2023, environ 1000 personnes ont perdu la vie à cause du VIH/Sida au Sénégal, un chiffre qui reste préoccupant mais qui reflète une baisse par rapport aux années précédentes grâce aux progrès dans le traitement et la prise en charge des patients.

Les résultats présentés dans ce rapport démontrent que le Sénégal est sur la bonne voie dans sa lutte contre le VIH/Sida. Les efforts pour améliorer l’accès aux soins et la prévention doivent se poursuivre pour maintenir et amplifier ces avancées. Le soutien international et les initiatives locales continueront de jouer un rôle crucial dans la réalisation des objectifs de l’ONUSIDA en matière d’éradication du VIH.

Le rapport 2023 de l’ONUSIDA est une source d’espoir et un appel à redoubler d’efforts pour un avenir sans VIH/Sida. Les progrès réalisés par le Sénégal sont exemplaires et montrent qu’avec une volonté politique forte et des actions concertées, il est possible de faire reculer cette pandémie.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°231 – du 24/07/2024

🔴 TAUX D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE 39% : PODOR CRÈVE LA DALLE !
🔴 CRISE DU MARCHÉ DE LA FERRAILLE : LE CHINOIS METALSEN SUR LA SELLETTE

🔴 JO PARIS 2024 : 11 LIONS À LA CONQUÊTE DE TITRES
🔴 CLÔTURE DE SAISON DE LA LIGUE RÉGIONALE À ZIGUINCHOR : ENTENTE SUD CHAMPION !

Lat Diop se défend et contre-attaque : « Rien ne pourra me détourner de mon objectif »

Après son audition à la gendarmerie de Keur Massar, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a décidé de s’adresser directement aux Sénégalais pour clarifier sa position. Accusé de tentative de corruption, Lat Diop a vigoureusement nié les accusations portées contre lui et a annoncé des actions en justice contre son accusateur.

Dans une déclaration publique, Lat Diop a rappelé les nombreuses accusations qu’il a subies au fil des années, qu’il considère comme des tentatives de ternir sa réputation. « Je suis un fonctionnaire, un administrateur civil de classe exceptionnelle. J’ai travaillé pour mon pays et je me suis battu pour ce pays, et rien ne pourra me détourner de cet objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Il a ensuite révélé avoir introduit une citation directe contre son accusateur, qui prétend que Lat Diop a tenté de lui offrir un milliard de FCFA. « On ira au tribunal et l’affaire sera tirée au clair », a-t-il déclaré, exprimant sa confiance dans le système judiciaire pour établir la vérité.

Lat Diop a profité de cette occasion pour réitérer son engagement envers le service public et sa détermination à continuer à œuvrer pour le bien du Sénégal, malgré les obstacles et les accusations infondées auxquelles il fait face. Cette contre-attaque judiciaire marque une étape importante dans la défense de son intégrité et de sa carrière.

Révision du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une transparence renforcée

L’Assemblée nationale du Sénégal est en pleine révision de son règlement intérieur, une démarche attendue et réclamée par les citoyens sénégalais. Cette révision permettra notamment au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG).

Cheikh Omar Sy, ancien député, voit cette opportunité comme un moment crucial pour introduire des sous-commissions parlementaires, visant à mieux traiter les problèmes des populations. Il a exprimé son avis sur iRadio, suggérant que le budget de l’Assemblée nationale, voté en plénière, soit rendu public : « Les parlementaires doivent profiter de cette occasion pour créer des sous-commissions, ce qui devrait aider à mieux prendre en compte les problèmes des populations. Le budget de l’Assemblée nationale doit être transparent et accessible à tous. »

Pour Sy, la révision du règlement intérieur est essentielle non seulement pour la déclaration de politique générale du Premier ministre, mais aussi pour renforcer les commissions parlementaires et améliorer leur rendement.

« Un des points forts de la proposition est la création de sous-commissions dédiées. Actuellement, certaines commissions, comme celles de l’éducation, des sports et des loisirs, comptent jusqu’à 30 parlementaires. Cependant, cette organisation peut être inefficace. Je pense qu’il faut subdiviser ces grandes commissions en sous-commissions spécialisées, chacune composée de dix députés, pour une meilleure gestion et une plus grande efficacité », préconise-t-il.

Il ajoute que la mise en place de ces sous-commissions permettrait à chaque commission d’avoir un vice-président chargé de faire des rapports pour le président de la commission. Cette nouvelle structure, avec des assistants, pourrait rendre le travail plus performant et les députés plus accessibles aux populations.

Cheikh Omar Sy insiste également sur la transparence du budget de l’Assemblée nationale. « Les parlementaires ne peuvent pas être ceux qui contrôlent le budget des institutions et des dépenses publiques sans être transparents sur leur propre budget. Dès l’ouverture de la session parlementaire, le premier budget à examiner devrait être celui de l’Assemblée nationale, pour que les Sénégalais sachent exactement comment sont dépensés les fonds. D’ailleurs, j’estime que l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale pourrait renforcer l’équilibre entre l’Exécutif et le Législatif. Car cette voie est essentielle pour une gouvernance plus transparente et efficace au Sénégal », a détaillé l’ancien député.

Cette révision du règlement intérieur est donc perçue comme une étape cruciale pour renforcer l’efficacité et la transparence du travail parlementaire au Sénégal. Elle pourrait offrir des solutions à de nombreux problèmes en rendant l’Assemblée nationale plus responsable et plus en phase avec les besoins des citoyens.

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Kaolack/Koutal : Sortie de la 42ème promotion de l’ENSOA de Kaolack, présidée par le ministre des Forces armées

Le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a présidé, mardi, la cérémonie officielle de sortie de la 42ème promotion de l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA), constituée de 112 sous-officiers. Cette activité, qui s’est tenue dans l’enceinte de cette école basée à Koutal, dans la région de Kaolack, a enregistré la présence des autorités militaires, paramilitaires, des personnalités politiques, administratives, territoriales, diplomatiques, religieuses et coutumières.

Cette promotion a intégré l’ENSOA le 5 septembre 2022 avec 112 stagiaires dont 98 Sénégalais et 14 des pays amis du Sénégal. Parmi eux, 29 de la sixième promotion de l’École d’application du service de santé des armées ont rejoint l’établissement à l’issue de la première année. Le parrain de cette 42ème promotion est le sergent Mor Wade, tombé au champ de l’honneur le 25 juillet 1995 dans la forêt de Babonda, en Casamance. Incorporé le 1er août 1975, il a servi successivement au Prytanée militaire Charles N’Tchoréré de Saint-Louis, au 5e bataillon d’infanterie, au 22e bataillon de reconnaissance et d’appui, et au 3e bataillon d’infanterie. Il s’est fait remarquer par ses qualités de chef de groupe, particulièrement en opérations intérieures en zone militaire n° 5.

« Sergents de la 42ème promotion de l’ENSOA, vous serez bientôt devant vos personnels entièrement responsables de leur destinée dans un contexte sécuritaire aux défis multiples », a lancé le colonel Oumar Faye, commandant de cette école d’élite des Armées sénégalaises, aux nouveaux sous-officiers, les invitant à méditer sur leur statut et sur ce qu’ils représentent pour les armées. Cette promotion, à l’en croire, est sortie dans un contexte particulier marqué par de grandes tendances mondiales telles que la montée du terrorisme, le dérèglement climatique, et la compétition entre grandes puissances, entre autres, qui se reflètent sur le terrain par des phénomènes sécuritaires auxquels ces sous-officiers pourraient faire face.

« L’ENSOA, en pleine mutation, a continué de bénéficier de la bienveillante attention du commandement. Les mesures d’accompagnement mises en œuvre à cet effet devront permettre une montée en puissance cohérente, progressive et maîtrisée », a fait savoir le colonel Oumar Faye. « Depuis sa création, l’ENSOA a formé 42 promotions, soit un total de 2415 stagiaires dont 286 issus de 14 pays amis qui continuent de nous faire confiance », a précisé son commandant, citant le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo. D’après lui, depuis 2009, l’ENSOA a formé 124 sous-officiers féminins dont huit venant de pays africains. Les différentes actions de formation ont également profité aux corps civils et paramilitaires des directions de la Police, de la Douane, des Eaux, forêts, chasse et conservation des sols, de l’Administration pénitentiaire, du service national civique et de l’École nationale d’administration (ENA).

Le ministre des Forces armées a souligné que cette cérémonie constitue un « moment de recueillement, de bilan et d’espoir ». Le général Birame Diop a invité ces nouveaux sous-officiers à s’inspirer de leur parrain qui tomba, en 1995, avec sa section, dans une embuscade tendue par une bande armée du mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) largement en supériorité numérique. « Refusant de céder un seul pouce de terrain à l’ennemi et faisant montre de beaucoup de courage sous le feu, il fut mortellement touché par des tirs pendant qu’il tentait de porter secours à son binôme de tête blessé », a-t-il raconté. « Le destin implacable l’arracha hélas à notre affection. »

Népotisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce : Les preuves qui accablent Serigne Guèye Diop

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, est plongé dans un scandale de népotisme supposé, suscitant une vive controverse. Accusé d’avoir nommé sa fille, Mme Ndiaye Seynabou Kébé, au poste de Directrice de cabinet, le ministre se retrouve sous les feux de la critique.

En réponse à ces accusations, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet, présentant la nomination de six conseillers techniques. Cependant, cet arrêté omet de mentionner la position cruciale du Directeur de cabinet, laissant planer le doute sur la transparence de cette décision. Il semble que le ministère tente de détourner l’attention de cette nomination controversée.

Cet arrêté du 11 juillet intervient après la divulgation de l’affaire, qui a été relayée par plusieurs sites sénégalais dès le 1er juillet. Senenews, par exemple, a publié un article intitulé « Le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop », reprenant une information d’Africa Intelligence.

Internet, avec sa mémoire persistante, permet de vérifier facilement que Mme Seynabou Kébé Ndiaye est bien identifiée comme Directrice de cabinet sur le site officiel du ministère. Une simple recherche sur Google associant son nom à celui du ministère confirme cette information, rendant les tentatives de dissimulation inefficaces.

Le silence du ministre Serigne Guèye Diop sur cette affaire, associé à la publication tardive de l’arrêté du 11 juillet, renforce les soupçons de népotisme. Ces éléments rendent difficile pour le ministère de convaincre l’opinion publique du contraire, et la controverse continue de s’amplifier.

L’ancien Ministre des Sports Lat Diop auditionné par la endarmerie de Keur Massar

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, en réponse à une convocation reçue hier. L’audition, qui a débuté vers 15 heures, fait suite aux accusations portées contre lui par un ancien collaborateur du Guédiawaye FC, concernant une somme d’un milliard de Fcfa.

Lat Diop s’est présenté aux autorités cet après-midi et est rentré chez lui immédiatement après l’audition. La justice a ouvert une enquête suite aux allégations de détournement de fonds émanant de ce collaborateur, accusations qui ont suscité une vive réaction dans le milieu sportif sénégalais.

Les détails exacts des accusations n’ont pas été dévoilés, mais cette affaire attire déjà beaucoup d’attention, compte tenu du montant en jeu et de la stature de Lat Diop dans le monde du sport et de la politique.

Guédiawaye Foot Club, l’un des clubs de football les plus en vue du pays, se retrouve ainsi au centre de cette polémique. Lat Diop, qui a longtemps été une figure influente au sein du club, devra désormais faire face aux conséquences de ces accusations qui ternissent sa réputation.

L’enquête en cours devra déterminer la véracité des allégations et le rôle exact de Lat Diop dans cette affaire. En attendant, l’ancien ministre a réitéré sa confiance en la justice et son souhait de voir la vérité éclater.

Cette affaire, qui pourrait bien ébranler le paysage sportif sénégalais, est à suivre de près dans les jours et semaines à venir.

Gendarmerie de Keur Massar : Lat Diop libre après son audition

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, suite aux accusations portées par l’un de ses anciens collaborateurs au Guédiawaye Foot Club.

Lat Diop avait reçu sa convocation hier, en lien avec des allégations graves concernant une somme d’un milliard de francs CFA. Ces accusations proviennent d’un ancien collaborateur de Lat Diop au sein du Guédiawaye Foot Club, où Lat Diop a eu des responsabilités notables.

Arrivé à la gendarmerie de Keur Massar aux alentours de 15 heures, Lat Diop a déféré à la convocation sans incident. Son audition, qui a duré plusieurs heures, s’est déroulée dans un climat de coopération, selon des sources proches de l’enquête. Après l’audition, Lat Diop a pu rentrer chez lui.

Cette audition marque une étape importante dans l’enquête ouverte par la justice sénégalaise. Les autorités examinent les allégations financières portées contre Lat Diop, cherchant à déterminer la véracité des accusations et à identifier d’éventuelles irrégularités financières.

La convocation et l’audition de Lat Diop ont suscité de nombreuses réactions, tant au sein de la communauté sportive que parmi les citoyens. Certains expriment leur soutien à l’ancien ministre, soulignant son intégrité et son dévouement au sport sénégalais, tandis que d’autres appellent à une enquête rigoureuse et transparente.

Lat Diop, connu pour ses contributions significatives au développement du sport au Sénégal, fait face à une situation délicate. Ses proches et soutiens espèrent que la justice fera rapidement la lumière sur cette affaire, permettant à Lat Diop de se défendre contre ce qu’il pourrait considérer comme des accusations infondées.

L’issue de cette enquête sera déterminante pour l’avenir de Lat Diop, tant sur le plan personnel que professionnel. En attendant, l’ancien ministre des Sports reste libre, en attendant les prochains développements de l’enquête judiciaire.

L’affaire suit son cours, et le public attend avec impatience les conclusions de la justice sénégalaise sur ces allégations financières impliquant une figure importante du sport national.

Atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal : Vers une résilience financière

Les nouvelles autorités du Sénégal continuent de renforcer les dialogues entre l’État et les parties prenantes sur des questions d’intérêt national, dans le but de promouvoir une transformation systémique. C’est dans cette dynamique qu’a été initié l’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, visant à réfléchir et à trouver des solutions durables à ces périls qui affectent l’économie nationale et impactent directement le PIB.

Représentant le ministre des Finances, Alioune Ndiaye, conseiller technique du ministre, a ouvert la rencontre en soulignant les objectifs de cet atelier de deux jours. « Cet atelier a pour but de présenter les conclusions du diagnostic sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal, ainsi que les options stratégiques permettant d’améliorer la résilience financière du pays », a-t-il déclaré.

Pendant deux jours, experts et techniciens se réuniront pour discuter des stratégies de financement visant à renforcer la résilience financière du Sénégal face aux risques climatiques. Alioune Ndiaye a également mentionné l’importance de lancer les discussions sur une stratégie nationale de financement des risques climatiques et de catastrophes, ainsi que le processus national d’adhésion au Global Shield, une initiative internationale visant à protéger les économies contre les impacts des catastrophes naturelles.

Les discussions au cours de cet atelier devraient aboutir à des recommandations concrètes pour une meilleure gestion des risques climatiques. L’objectif est de doter le Sénégal d’une stratégie robuste et cohérente pour faire face aux catastrophes naturelles, tout en minimisant leurs effets dévastateurs sur l’économie nationale.

L’atelier sur le financement des risques climatiques et de catastrophes au Sénégal s’inscrit dans une démarche proactive pour anticiper et atténuer les impacts des changements climatiques. Les autorités sénégalaises, en collaboration avec des experts nationaux et internationaux, s’engagent ainsi à construire une résilience durable pour le pays.

Cet atelier représente une étape cruciale dans la mise en place d’une stratégie nationale visant à protéger l’économie sénégalaise des effets néfastes des catastrophes naturelles. Les efforts conjugués des différentes parties prenantes démontrent une volonté ferme de faire du Sénégal un modèle de résilience face aux défis climatiques, assurant ainsi une croissance économique stable et durable.

Médiation CEDEAO-AES : L’Audience des jeunes cadres de l’UNDD se félicite du choix porté sur Diomaye Faye

Dans une correspondance, adressée au président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye le 17 juillet 2024, l’Audience des jeunes cadres de l’Union pour la démocratie et le développement (UNDD), à travers les mots de son président Aimé Macaire Ouédraogo, a, depuis Ouagadougou, tenu tout d’abord à saluer son élection à la tête du pays, avant de rappeler la confiance placée en lui par le peuple sénégalais et les espoirs dont il est porteur.
Ainsi que les qualités humaines et politiques qui font de lui un dirigeant capable de relever les défis et lèvent tous les doutes sur son aptitude à tenir ses promesses à l’endroit du peuple sénégalais.

« Excellence Monsieur le président, depuis votre accession au pouvoir, par des voies de légitimations populaires unanimement félicitées, vous n’avez cessé de balayer les craintes premières relatives à votre mandature supposée menacée par l’inexpérience et l’intolérance inscrites dans votre jeune âge. Vous avez Dieu merci, commuté ces appréhensions par l’espoir d’une gouvernance nationale et communautaire, marquée par le dialogue, la solidarité et la réconciliation. Vos déclarations et actes empreints d’humilité, de justice et de responsabilité y seront pour beaucoup », soulignent les jeunes cadres de l’UNDD qui n’ont pas manqué pas de le « féliciter après cent jours d’exercice du pouvoir, pour ce signal d’espérance indispensable aux nécessaires retrouvailles tant dans l’espace Ouest africain, que dans ceux de nos États en butte à l’insécurité multidimensionnelle chronique et aux désarticulations socio-politiques conséquentielles ».

Mieux, les jeunes cadres de l’UNDD se réjouissent du choix porté sur lui par ses pairs africains pour conduire une mission de médiation de la CEDEAO auprès de l’AES.
« Nous avons apprécié favorablement les incitations des présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Bola Tinubu du Nigeria , à vous voir nommer comme médiateur dans la crise qui oppose la CEDEAO aux États membres de l’AES. De la même façon, nous nous sommes réjouis après le dernier sommet du dimanche 7 juillet 2024 de l’organisation communautaire tenu à Abuja, de votre nomination effective (corrélativement à celle du président togolais), en tant que facilitateur dans la dite crise.
Les propos que vous avez tenus à ce sujet, à l’occasion de votre rencontre avec la presse lors des cent jours de votre prise de fonction et qui ramollissent certaines ardeurs négatives, nous ont convaincu de la chance que vous représentiez non seulement pour une réconciliation dans la CEDEAO, mais surtout pour des gouvernances responsabilisées dans les organisations régionales et dans les États. Votre approche équitable et non partiale du différend, ainsi que les propositions partant de la réintégration pure à des systèmes de collaboration mais allant jusqu’à privilégier, en cas de consommation de la séparation les obligations liées aux enjeux collectifs régionaux, en ont édifié plus d’un qui n’en avaient que pour une rupture totale ouvrant la voie à une lutte d’influence sans merci avec la CEDEAO », se réjouissent les jeunes cadres de l’UNDD.

Louant son humilité et sa logique langagière, ils se disent convaincus que le président Diomaye Faye recèle toutes les qualités requises pour mener à bien la mission d’intermédiation qui lui a été confiée par l’Organisation sous-régionale.

Aly Saleh

Conflit Syndical chez SEN’Eau : Les syndicats se mobilisent pour la réintégration d’Oumar Ba

À la suite du licenciement d’Oumar Ba, Secrétaire général du Syndicat Autonome des Travailleurs des Eaux du Sénégal (SATES), la tension monte entre la direction de SEN’Eau et ses employés. Accusant la direction de motifs fallacieux, Ba dénonce une tentative de musèlement des droits syndicaux. La réponse des syndicats ne s’est pas fait attendre.

Le 23 juillet, le SATES a organisé un sit-in et arboré des brassards rouges devant les locaux de SEN’Eau. La Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA) a rejoint la manifestation, affichant une solidarité totale avec le SATES. Doudou Ndiaye, secrétaire général chargé des revendications dans les secteurs public et parapublic de la CSA, a déclaré : « Avec ce que nous venons d’entendre aujourd’hui, la CSA affirme solennellement que ce combat n’est plus le combat du SATES, mais c’est désormais celui de la CSA. L’ère de l’injustice et de l’impunité est révolue. Nous allons prendre le combat, nous allons prendre le relais pour remettre le secrétaire général du SATES dans ses droits. »

La CSA, en soutien aux travailleurs de SEN’Eau, menace d’organiser une grève générale si les autorités ne prennent pas rapidement des mesures pour rétablir Oumar Ba dans ses fonctions. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte plus large de défense des droits syndicaux, face à ce que les travailleurs considèrent comme des tentatives de répression de la part de la direction de SEN’Eau.

Cette affaire, au-delà du cas individuel d’Oumar Ba, souligne les tensions persistantes entre la direction et les employés au sein de SEN’Eau, ainsi que les défis auxquels font face les syndicats dans la défense des droits des travailleurs au Sénégal. Les prochains jours seront déterminants pour voir si un compromis sera trouvé ou si la situation mènera à des actions plus radicales de la part des syndicats.

Tragédie à Thiaroye/Mer : Trois enfants retrouvés morts dans un véhicule en panne

Un drame sans précédent a frappé la localité de Thiaroye/Mer avec la découverte tragique des corps de trois enfants disparus. Baye Daouda Diop, Mamadou Mar, et Maimouna Niang, âgés respectivement de 5 et 4 ans, ont été retrouvés morts ce mardi matin dans un véhicule en panne.

Les trois enfants, tous membres de la même famille et résidant dans le quartier Santhiaba à Thiaroye/Mer, avaient été portés disparus le lundi 22 juillet. Selon des sources de la Rfm, les enfants avaient été envoyés la veille pour apporter un repas à leur tante paternelle. Ils devaient récupérer le bol le lendemain, mais c’est lors de cette tâche que leurs traces ont été perdues.

La disparition des enfants a plongé la communauté dans l’angoisse et la consternation. Après des heures de recherches intensives, c’est finalement dans un véhicule en panne que les corps sans vie des enfants ont été découverts ce mardi matin.

La tragédie a provoqué une vague de chagrin et d’indignation au sein de la communauté locale. Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cette disparition et de la mort des enfants. Les parents, dévastés, demandent justice et vérité sur ce qui s’est passé.

Cet incident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue envers les enfants, particulièrement dans les quartiers où la sécurité peut être compromise. Les familles et les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de surveillance et de protection des enfants.

La communauté de Thiaroye/Mer est en deuil après cette perte dévastatrice. Les habitants se rassemblent pour soutenir les familles endeuillées et réclamer des réponses. En attendant les résultats de l’enquête, la solidarité et la vigilance restent de mise pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Grève illimitée des concessionnaires du nettoiement pour réclamer 14 Milliards de Francs CFA d’Arriérés

Le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé une grève illimitée à partir de jeudi, 8 heures, sur l’ensemble du territoire national, en raison d’arriérés de factures s’élevant à environ 14 milliards de francs CFA. Cette décision a été communiquée par Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif, lors d’une déclaration faite à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) ce lundi.

« Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations, » a déclaré M. Diallo.

Les arriérés concernent les prestations de l’année 2023, avec une dette de 1,9 milliard de francs CFA, et celles de 2024, atteignant 12,5 milliards de francs CFA. M. Diallo a souligné que les concessionnaires souhaitent seulement récupérer leurs fonds pour pouvoir poursuivre leurs activités.

« Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et pour engager des négociations visant à améliorer le fonctionnement du secteur, » a-t-il ajouté.

Cette grève risque de perturber gravement la propreté urbaine, affectant non seulement Dakar mais également les autres régions du pays. Les citoyens pourraient rapidement ressentir les effets de l’arrêt des services de nettoiement, avec une accumulation probable de déchets dans les rues.

Les autorités n’ont pas encore réagi officiellement à cette annonce. Toutefois, cette situation met en lumière les difficultés financières rencontrées par les entreprises de nettoiement et l’importance de régulariser les paiements pour assurer un service continu et efficace.

Les discussions entre le gouvernement et le collectif des concessionnaires seront cruciales pour dénouer cette crise et éviter une détérioration de la situation sanitaire dans les villes sénégalaises.

Lancement de l’examen du BFEM avec 1695 candidats

Depuis lundi, 1695 élèves de la classe de 3ème se sont lancés dans l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) à Kaffrine. La traditionnelle tournée du préfet dans les centres d’examen a révélé un taux de présence élevé de 97%, malgré les 35 absents enregistrés, selon l’Inspecteur de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Kaffrine.

L’IEF a précisé que les 1695 candidats inscrits sont répartis dans 12 centres situés dans la commune de Kaffrine, ainsi que dans les arrondissements de Katakel et de Gniby. Ces chiffres témoignent de l’importance et de l’ampleur de cet examen pour la région.

Le préfet, accompagné de diverses autorités locales, a visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves et encourager les élèves et le personnel encadrant. Il a salué l’engagement des enseignants et des surveillants, tout en soulignant l’importance de maintenir des conditions optimales pour que les candidats puissent passer leurs examens dans la sérénité.

Cette année, les autorités éducatives de Kaffrine ont mis un point d’honneur à garantir la sécurité et la régularité des examens, avec des mesures strictes pour prévenir toute forme de tricherie. Les élèves, quant à eux, se sont préparés avec assiduité tout au long de l’année scolaire, malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19 et les conditions d’apprentissage souvent difficiles.

L’examen du BFEM constitue une étape cruciale dans le parcours scolaire des élèves, ouvrant la voie à l’enseignement secondaire supérieur et aux opportunités futures. Les résultats, attendus avec impatience, détermineront la prochaine étape de leur éducation et de leur avenir professionnel.

La communauté éducative de Kaffrine espère que les efforts déployés par les élèves, les enseignants, et les autorités seront récompensés par des résultats positifs, reflétant le travail acharné et la résilience de tous les acteurs impliqués.

Bassirou Diomaye Faye se rendra à Paris pour une visite officielle

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer son deuxième voyage en France depuis son investiture le 2 avril dernier. Selon des informations rapportées par Enquête, il est attendu à Paris le jeudi 25 juillet.

Cette visite intervient après la participation de M. Faye au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales en juin dernier. Cependant, l’objet précis de ce déplacement reste encore incertain. Il pourrait s’agir de l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet, ou d’une visite d’amitié, voire d’une toute autre raison.

Cette seconde visite du chef de l’État sénégalais coïncide avec un événement mondial majeur, ce qui laisse présager diverses motivations possibles pour son voyage. Des sources indiquent que M. Faye pourrait également y rencontrer des personnalités politiques, dont le maire de Dakar, Barthélémy Dias. Ce dernier a été invité par la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, selon des informations relayées par Les Échos.

Quelle que soit la raison exacte de ce déplacement, il est clair que la présence de Bassirou Diomaye Faye à Paris témoigne de l’importance des relations bilatérales entre le Sénégal et la France. Cette visite pourrait renforcer les liens diplomatiques et ouvrir de nouvelles opportunités de coopération entre les deux pays.

En attendant des précisions officielles sur l’agenda du président sénégalais, cette visite suscite déjà beaucoup d’intérêt et de spéculations quant à ses objectifs et ses retombées potentielles.

Achèvement des travaux de réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale : Une ambiance constructive à Saly

Les discussions entourant la réforme du règlement intérieur de l’Assemblée nationale touchent à leur fin aujourd’hui. Depuis lundi, des députés représentant les groupes parlementaires Benno, Yewwi et Wallu se sont réunis en conclave à Saly pour peaufiner les modifications des textes régissant le Parlement.

Selon des informations relayées par Enquête, les travaux avancent dans une atmosphère qualifiée de constructive par des sources du quotidien. Un parlementaire, interrogé par le journal, se montre optimiste quant aux résultats à venir : « Nous travaillons. Vous aurez bientôt les résultats de nos travaux. »

Cette réforme est cruciale car elle devra aboutir à la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette étape est particulièrement attendue après la levée du point d’achoppement, marquant ainsi un tournant décisif dans le fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Les modifications apportées au règlement intérieur visent à améliorer le cadre de travail parlementaire et à renforcer les procédures démocratiques au sein de l’hémicycle. Les attentes sont grandes, tant du côté des parlementaires que du public, quant aux retombées positives de cette réforme.

Les détails de ces ajustements seront rendus publics prochainement, mettant ainsi un terme à une étape importante du processus législatif en cours. En attendant, les observateurs suivent de près l’évolution de ces travaux qui promettent de redéfinir les contours de la pratique parlementaire au Sénégal.

Les Travailleurs de la caisse de sécurité sociale face à la presse sur la situation financière et les enjeux internes

Le 22 juillet, les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS) affiliés à la CNTS se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour aborder la crise financière qui secoue leur institution, marquée par un détournement de fonds de 1,8 milliard FCFA.

Mahmoud Niang, secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la CSS, a exprimé ses regrets concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. Bien que l’affaire soit actuellement devant la justice, il a insisté sur le besoin de prévenir de tels incidents à l’avenir. Niang a également dénoncé les pressions subies par les employés des agences depuis la révélation de cette affaire.

Pour rassurer les allocataires, Mahmoud Niang a expliqué que la CSS a mis en place un nouveau système d’information destiné à améliorer continuellement la qualité du service. Désormais, les paiements se feront sur rendez-vous, remplaçant le système de paiement en temps réel, jugé risqué et inconvénient.

Le secrétaire général a souligné l’obsolescence de l’accord d’établissement datant de 2006, qui régit le personnel de la CSS. Pour remédier à cela, l’intersyndicale avait prévu un séminaire pour réviser cet accord, mais la rencontre a été reportée à août en raison du décès du PCA Mademba Sock.

En parallèle, une scission au sein des travailleurs de la CSS a été évoquée, notamment avec la création d’un nouveau syndicat par Oumar Foutah Badiane, ancien membre de la CNTS. Mahmoud Niang et ses collègues ont rejeté cette démarche, qualifiant l’acte de Badiane de dissension. En conséquence, Badiane a été exclu de la CNTS et déchu de sa qualité de délégué du personnel conformément à l’article 47 de la CNTS.

Cette conférence de presse met en lumière les défis financiers et organisationnels auxquels fait face la Caisse de Sécurité Sociale, tout en présentant les mesures prises pour améliorer le service et maintenir l’unité au sein de l’institution.

Balla Gaye 2 après son sacre contre Tapha Tine : « Je suis l’empereur des arènes. C’est la volonté divine »

Le lendemain de sa victoire éclatante contre Tapha Tine, Balla Gaye 2 a partagé ses réflexions lors de sa première apparition médiatique après le combat. Sur la chaîne d’Albourakh Events, le nouveau champion des arènes a analysé en détails les éléments qui ont contribué à son 23e succès en carrière.

Balla Gaye 2 a d’abord salué la performance de son adversaire, Tapha Tine, qu’il décrit comme un grand champion. « J’encourage Tapha Tine, car il est un lutteur exceptionnel. J’ai l’habitude de combattre des adversaires qui sont en pleine forme ou qui n’ont jamais perdu. Pour ce combat, je n’ai reçu aucune consigne particulière, comme c’est souvent le cas. Mon père et Baye Balla (mon ancien entraîneur) m’ont toujours conseillé de rester calme et de faire ce que je sais faire. J’ai donc pris les choses en main comme d’habitude. Nous avons échangé quelques coups, et j’ai réagi en étant plus mobile, plus rapide et plus stratégique que lui. Mon jeu de jambes a été déterminant pour le faire tomber », a-t-il révélé.

Concernant les contestations autour de son nouveau titre d’empereur des arènes, Balla Gaye 2 a affirmé : « Je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème. Ce titre, comme celui de roi des arènes, a été créé pour reconnaître la valeur des lutteurs. Je suis l’empereur des arènes, et c’est la volonté divine qui m’a conduit jusqu’ici », a-t-il affirmé avec conviction.

Cette victoire confirme non seulement la maîtrise technique de Balla Gaye 2 mais aussi son habileté à adapter sa stratégie pour surmonter des adversaires redoutables. Le lutteur continue de renforcer sa position de leader dans le monde de la lutte sénégalaise avec une combinaison de rapidité, de mobilité et de tactique.

La Diplomatie Religieuse : Une alternative pour stopper la saignée dans la CEDEAO, selon Cheikh Ibrahima Diallo

Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment traversé des crises sans précédent, avec la sortie de trois pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo, l’échec de l’intégration dans la région est dû en grande partie à la non-implication de la diplomatie religieuse et à l’absence de foi, un ciment crucial pour les peuples subsahariens.

« Les pays membres de l’organisation ont des problèmes de santé. Les états n’arrivent pas à nourrir leurs populations, tous les pays membres de l’organisation ont des problèmes d’éducation de leurs enfants, le taux de chômage des jeunes a augmenté dans tous les pays, les jeunes et les diplômés de tous les pays s’expatrient, » a déclaré M. Diallo.

En plus de ces défis, la signature des accords de partenariat avec l’Union Européenne prive les États africains membres de la CEDEAO des droits de douane que doivent verser les sociétés et entreprises européennes. De plus, la présence de bases militaires françaises dans certains pays aggrave l’insécurité au lieu de la résoudre, selon le guide religieux.

« Pour conjurer ce sort, la CEDEAO des chefs d’État doit faire place à la CEDEAO des peuples à travers une refondation et une transformation profonde avec de véritables changements. Sinon, nous assisterons à sa mort si ce n’est déjà fait. Le levier de la diplomatie religieuse doit être utilisé, sinon l’organisation continuera à échouer, » avertit le natif de Médina Baye.

Le secrétaire général du parti Justice et Développement cite les avancées des pays arabes en matière de diplomatie religieuse, tout en soulignant leur incapacité à surmonter les influences du sionisme et du capitalisme, qui ont des bases solides dans les enseignements judéo-chrétiens.

« Comment comprendre que l’enseignement et les études scientifiques sur les prouesses d’un guide religieux comme Cheikh Ibrahima Niass, qui a réussi à fédérer des dizaines de millions de disciples à travers les peuples de la CEDEAO, ne soient pas vulgarisés? Tant que ces leviers qui transcendent les considérations d’appartenance étatique ne sont pas utilisés, le panafricanisme restera limité aux discours, » a-t-il prévenu.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Résolution de la crise sous-régionale : Ne zappez pas Médina Baye ! ( Dr Samba Faye) 

Le Sénégal assure la médiation entre l’AES et la CEDEAO. Toutefois, il est curieux de voir que le Président et son PM se refusent de recourir à un atout majeur en la personne du Khalife de Médina Baye. Sinon comment expliquer que les nouvelles autorités ne daignent même pas s’y rendre après plus de 3 mois de gouvernance.
Pourtant, le Khalife Mahi Niasse est actuellement Président de l’union islamique africaine, Membre permanent de la ligue islamique mondial et a sous son égide une communauté estimée 300 millions à travers le monde dont les « Moufti » de Mauritanie Mahamadoul Hafiz Ould Nahwi, du Nigeria Cheikh Ibrahim Salih et l’Émir de Kano Cheikh Mouhamad Sanoussi … 
Il dispose d’une influence certaine dans tous les pays de L’AES et de la CEDEAO héritée de Baye Niasse. Effet, Baye Niasse a lancé  la rampe d’une diplomatie religieuse sous le sceau de « L’Afrique aux Africains » en créant la « Jamhiyatu Ansaarud Dîne »,  reconnue le 31 octobre  1960 par le Gouvernement du Sénégal sous le Récépissé 1333. Ainsi il sillonnait le Mali, Nigéria, Niger, Ghana, Cameroun, Tchad, Burkina Faso … pour matérialiser la paix entre les peuples.
A cela s’ajoute le fait que Baye Niasse a de la famille très influente dans toute la sous-région. Sa fille Sayda Oumoul Khairy Ibrahima Niass, mariée au défunt Cheikh Aboubacar Hassoumi, une figure de l’Islam au Niger ; fondatrice de plusieurs complexes scolaires et des groupements féminins à Niamey et au niveau de la ville de Kiota. Sans oublier Seyda Oumou Kalsoum Niasse au Mali auprès de son mari, un célèbre chérif.
Au Nigeria (plus forte économie de la CEDEAO), la communauté « Niassene » est estimée à plusieurs dizaines de millions.  On se rappelle du match Sénégal vs Nigeria de la CAN 2000 à Kano durant lequel des nigérians talibés de Baye Niasse supportaient le Sénégal. L’actuel khalife perpétue ce legs partout en Afrique.
Lorsque la CEADEAO avait menacé d’intervenir militairement au Niger , le député THIERNO ALASSANE SALL (Président du parti La République des Valeurs) avait saisi le Saint Homme (11 août 2023) qui s’était engagé à éteindre ce feu fratricide. Par la suite  la question à été résolue. En février 2023, il a été reçu par Assimi Goïta alors que la tension entre le Mali et le Sénégal était au summum  ; cela a contribué à  désamorcer la situation.  Bien avant cela il a été au Burkina où la Fondation Cheikh Al Islam de Bobo-Dioulasso avec Cheikh El Hadj Boubacar Sawadogo fait un excellent travail de pacification.  Mieux encore, on se rappelle tous de son rôle majeur dans l’apaisement des tensions au Darfour. 
En plus de son rôle de pompier, le Khalife Mahi Niasse préside l’événement religieux le plus important de la CEDEAO et de L’Afrique au Nigeria (au moins une dizaine de millions de fidèles présents) pour disséminer le culte de la tolérance. D’ailleurs, ce mercredi 17 juillet 2024, Yaoundé vibre de la présence de Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niasse.Fort de ces Constats, le journal LeQuotidien titrait déjà en octobre 2022 « Baye Niasse, un modèle de paix et de démocratie ».
Comment un gouvernement disposant d’un citoyen aussi influent décide de le boycotter ? 

Dr Samba FAYE
Enseignant-chercheur 
Porte-parole de la République 
des Valeurs 

Affaire Boffa Bayotte : Appel à une justice équitable pour René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian

Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.

Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.

Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.

Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.

L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.


A.S – Ledakarois Ziguinchor

Mercato : Où en est Lamine Camara ?

Un mercato bien rythmé du côté des Sénégalais, mais pas pour le joueur du FC Metz, Lamine Camara, qui a complètement disparu des radars depuis l’après CAN. Pourtant, il était bien présent et avait réalisé une belle compétition lors de cette édition, malgré l’élimination précoce du Sénégal. En moins d’un an, le milieu sénégalais a réussi à faire connaître son nom, après la CHAN et la CAN 2023 des moins de 20 ans, où il a été nommé meilleur joueur de la compétition. Il a également remporté le trophée de meilleur jeune joueur de la CAF, succédant à son compatriote Pape Matar Sarr. Lamine n’a pas perdu de temps et a été sélectionné par Aliou Cissé lors des éliminatoires de la CAN 2024. Le natif de Diouloulou s’est imposé au milieu sénégalais malgré la concurrence et l’ossature construite par le sélectionneur.

Après un passage par le Casa Sport, il a rejoint Génération Foot en 2021 avant de s’engager avec le club français, FC Metz, en Ligue 2 en 2023. Comme au Sénégal, le jeune de 20 ans a trouvé sa place au milieu des Grenats après seulement deux matchs joués en tant que remplaçant. Lamine a cumulé au total deux buts et six passes décisives en 32 matchs joués. Malgré son jeune âge et sa faible expérience dans l’élite du football français, Lamine a fait les beaux jours des Messins.

Révélation de la saison 2023-2024 en Ligue 1 française, l’ancien pensionnaire de Génération Foot devrait quitter le club de Lorraine cette saison selon les révélations de son agent Thierno Seydi. « Lamine Camara va quitter le FC Metz cette saison, » a-t-il dit lors d’une interview accordée à la chaîne d’Eric Favre.

Beaucoup de clubs s’arrachent les services du jeune Sénégalais, comme Monaco, Galatasaray, et des clubs anglais. Barcelone était aussi intéressé par la signature de Lamine Camara. Le club catalan envisage des transferts de qualité mais moins de dépenses, ce qui les amène à envisager l’achat de Lamine Camara dont la signature s’élève à 20 millions de livres. Le Barça envisage donc un prêt avec option d’achat.

Lamine serait ravi de porter le blason des rouges et bleus, mais il n’y a rien d’avancé dans son dossier.
Selon Taggat, Southampton est le mieux placé pour recruter le joueur malgré les rumeurs sur l’AS Monaco. Le club anglais a formulé une première offre de 10 millions d’euros, mais celle-ci a été rejetée par le FC Metz qui reste sur son prix fixe de 20 millions d’euros. De retour en Premier League, les Saints comptent bien renforcer leur milieu et Lamine est la cible principale. Le club anglais compte bien revenir à la charge avant la fin du mercato qui devrait se terminer dans quelques semaines.

Lamine ne dit pas non à Southampton et serait ravi de jouer dans ce club avec lequel s’est révélé Sadio Mané. Pour l’instant, le joueur a démarré sa pré-saison avec Metz. Reste à savoir si Lamine Camara quittera la Ligue 1 et relèvera d’autres défis. Réponse dans quelques semaines.


Ndeye Camara

ÉDITORIAL Par Abdoul Aziz DIOP : Le mérite expliqué aux ministres de Diomaye

Pris en flagrant délit de népotisme – favoritisme outrancier profitant aux proches en général (enfants, neveux, cousins, épouses, maris, beaux-parents, gendres, amis, etc.) – les membres du gouvernement épinglés gardent le silence pendant que les inconditionnels dont le nombre diminue montent au créneau, invoquant le mérite des nouvelles recrues. Quid du mérite ? Son usage inapproprié vaut un détour qu’on ne ferait pas aisément sans l’aide de ceux dont le métier à plein temps est de démêler les catégories philosophiques comme le mérite dans ses rapports avec l’égalité, les capacités, la chance, le groupe humain, etc.
L’universitaire français Yves Michaud – auteur de l’essai Qu’est-ce que le mérite ? (Bourin Editeur, 2009) – est un des rares philosophes contemporains à avoir consacré un sérieux travail de réflexion au mérite. Nous en avons eu vent pour la première fois en écoutant l’émission «Idées» sur RFI en novembre 2009. Un mois auparavant, le spécialiste de philosophie politique, s’adressant à des lycéens à Bordeaux, fit l’économie de ses intéressantes trouvailles sur le sujet. Au commencement, la notion de mérite, indissociable de la valeur d’égalité, est opposée au régime des castes dans le but de promouvoir le bien commun. La récompense de ceux qui pouvaient se prévaloir de vraies compétences prenait alors la forme d’une estime collective. Lorsqu’elle se matérialise par une rétribution, celle-ci, limitée, ne creuse pas les écarts de revenus déjà modérés. Il n’est plus possible d’en dire autant depuis que l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme sont devenus les traits dominants d’une époque – la nôtre – qui trouve dans les «excès de l’État-providence» (protecteur) les causes du dépérissement de la motivation et du dynamisme de chacun.
Quand, dans la nouvelle acception du mérite, on s’interroge sur son rapport avec les capacités de l’individu, il y eut un véritable écueil : comment identifier les capacités intellectuelles et cognitives de chacun et mesurer les aptitudes physiques et morales sur lesquelles gager toute idée de mérite ? L’incapacité pour les évaluateurs à faire le tour de la question maintint de larges franges de la société hors course. Ce fut notamment le cas pour les professions autres que militaires, scientifiques et industrielles. Plus grave encore : les capacités issues de «l’héritage social» restaurent la société des héritiers et des castes de l’Ancien régime. On pourrait en même temps rétorquer plusieurs choses à la fois à ceux qui seraient fondés d’invoquer la chance des héritiers. Quelles seraient leurs chances s’ils ne venaient pas de telle ou telle famille ou s’ils étaient nés à une époque différente de celle dont ils tirent leurs dividendes ? Il n’y a, aux yeux de Michaud, qu’une manière de faire l’impasse sur autant de difficultés à promouvoir quelques-uns seulement au détriment de plusieurs autres prétendants : «la reconnaissance truquée». Tout le problème du mérite est là. Les critères de la reconnaissance ne dépendent que des intérêts de celui qui les définit. Deux passages, tirés des bonnes feuilles (Le Quotidien, 15 juillet 2010) du livre L’intruse du Palais, témoignent de la bonne foi de son auteure – Amy Diouf – en même temps qu’ils éclairent la controverse sur le mérite. «Nous existions (…) de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret (…)», écrit-elle en parlant de l’équipe resserrée autour du président du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI). Plus loin, Amy écrit que l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, «nous a reçus dans la salle d’apparat et même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim». Pape Diop venait-il de perdre son fauteuil de maire de la capitale du Sénégal pour cause de «reconnaissance truquée» considérée comme une reconnaissance méritée ? On connaît la suite : aucun des deux – l’ancien maire et le jeune prétendant embusqué – ne fut élu maire à l’issue des locales de mars 2009. C’est que le pouvoir ne se mérite pas ; il se conquiert au terme d’un acte de légitimation dont les règles – égales pour tous – récusent l’idée d’un mérite de type nouveau qui justifie la mésestime pathologique des autres par l’estime démesurée de soi.
Yves Michaud ne récuse pas pour autant toute idée de mérite. Faute de vertu, le mérite serait même un passage obligé. Mais le philosophe ne manque pas de perspicacité lorsqu’il présente le sens moral ou religieux du concept polysémique. «Mériter, c’est avoir fait volontairement quelque chose de méritoire ou déméritoire qui vous vaut une récompense ou un châtiment», écrit-il. Amy Diouf réussirait son pari si son «satisfecit total» suffisait à maquiller les comptes déméritoires du héros de son livre. Aujourd’hui encore, on peut se demander pourquoi l’ancienne «directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français» ne se reconnaissait que la dignité d’une intruse. Michaud répond : le mérite (truqué) n’est pas celui du groupe humain dévoué mais celui d’un seul individu au sein du groupe.
Et si le mérite (non truqué bien sûr) était celui du groupe humain dévoué, aucun des ministres épinglés par les journaux et l’opinion pour népotisme ne pourrait se prévaloir du mérite des proches promus au détriment du groupe de méritants. Reste à savoir ce qu’il y a lieu de faire pour être quitte avec tous les membres d’un groupe de prétendants méritoires. Dans l’opposition, Diomaye et Sonko trouvèrent une bonne réponse connue de tous : «l’appel à candidatures». Ils y renoncèrent tous les deux au pouvoir, préférant le mérite truqué et téléphoné dont tout un gouvernement est passé maître. La rupture unilatérale du contrat avec tout le corps social ne fait plus aucun doute.


A.A.DIOP

Détournement de 1,8 Milliard FCFA à la Caisse de Sécurité Sociale : Pression et division subies par les travailleurs

Les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale affiliés à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) ont tenu une conférence de presse le 22 juillet pour aborder la crise financière de 1,8 milliard FCFA qui secoue leur institution. Cette affaire, impliquant des détournements de fonds, a engendré une forte pression sur les employés et divisé les travailleurs.

Mahmoud Niang, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), a exprimé son regret concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. « Le Bureau a appris avec beaucoup de regret ce qui s’est passé au niveau de l’agence Wiltord. Cependant, vu que l’affaire est pendante devant la justice, il ne peut se prononcer sur le sujet. Le Bureau espère que cela ne se reproduira plus jamais », a-t-il déclaré.

Niang a dénoncé la pression subie par les travailleurs de la CSS depuis la divulgation de cette affaire. Les employés font face à des demandes accrues de la part des allocataires inquiets. Il a rassuré ces derniers en soulignant que le nouveau système d’information mis en place vise à améliorer la qualité du service. Ce système repose désormais sur des rendez-vous, remplaçant le paiement en temps réel, jugé risqué et inadapté.

Le secrétaire général a également abordé la nécessité de réviser l’accord d’établissement de 2006, qu’il juge obsolète et responsable de nombreuses difficultés rencontrées par les travailleurs de la CSS. « Pour pallier les insuffisances constatées dans l’accord d’établissement, des démarches avaient été entamées par l’intersyndicale pour organiser un séminaire sur la révision de l’accord d’établissement », a-t-il expliqué. Ce séminaire, initialement prévu pour juillet, a été reporté à août en raison du décès du Président du Conseil d’Administration, Mademba Sock.

Une division interne est également apparue avec la création d’un nouveau syndicat au sein de la CSS, une initiative rejetée par Mahmoud Niang et ses collègues. « Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume la conférence de presse tenue le 11 juillet 2024 par l’ex-camarade Oumar Foutah Badiane se disant secrétaire général d’un nouveau syndicat créé au sein de l’Institution », a déclaré Niang. En réponse, le bureau a décidé d’exclure M. Badiane des instances de la CNTS, section CSS, et de lui retirer son statut de délégué du personnel.

Cette affaire de détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale a non seulement créé une pression considérable sur les travailleurs mais a aussi révélé des fractures internes. Le syndicat appelle à une révision urgente des accords d’établissement et à une meilleure gestion des ressources pour éviter de tels incidents à l’avenir.

POUR ÉVITER LE « RETOUR DE BÂTON : « Pape Alé Niang exhorte les nouvelles autorités à être transparentes

Le nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, n’a pas tardé à faire entendre sa voix depuis sa récente nomination par les nouvelles autorités, suite à l’élection présidentielle remportée par Bassirou Djomaye Faye. Bien qu’installé à la tête de l’une des plus importantes institutions médiatiques du pays, Niang conserve son rôle de critique et de défenseur de la vérité.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a adressé un appel pressant aux autorités sénégalaises, soulignant les défis immédiats auxquels elles sont confrontées. En seulement trois mois de pouvoir, il constate que les questions les plus élémentaires se révèlent être des urgences à résoudre.

Niang a insisté sur la nécessité d’une communication transparente avec le peuple sénégalais. Selon lui, la clé pour avancer est d’« dire la vérité au peuple » et de procéder à des ruptures nécessaires pour affronter la réalité complexe de la situation actuelle. Il met en garde contre les conséquences d’un manque de transparence, affirmant que cela pourrait entraîner un « retour de bâton ».

Cet appel à la vérité et à la transparence se veut également une mise en garde contre les risques de mécontentement populaire si les attentes des citoyens ne sont pas satisfaites. En tant que dirigeant de la RTS, Pape Alé Niang se positionne comme un acteur clé dans la diffusion d’une information claire et honnête, essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie et la confiance du public.
Le message de Niang souligne non seulement les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités, mais également la responsabilité des médias publics dans la gestion de ces défis et la communication avec la population. En mettant en avant l’importance de la transparence, Pape Alé Niang appelle à une gouvernance plus ouverte et réactive, afin d’éviter les pièges d’une crise de confiance qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°230 – du 23/07/2024

🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, CE JEUDI : DES PROCHES EXIGENT L’ACQUITTEMENT DE RENÉ BASSÈNE ET D’OMAR AMPOUYE
🔴 CHEIKH IBRAHIMA DIALLO ET Dr SAMBA FAYE SUR LA SURVIE DE LA CEDEAO : « LA DIPLOMATIE RELIGIEUSE EST LA SEULE ALTERNATIVE » – « NE ZAPPEZ PAS MÉDINA BAYE »

🔴 RÉVÉLATION DE LA LIGUE 1 : MONACO, GALATASARAY, BARÇA ET SOUTHAMPTON S’ARRACHENT LAMINE CAMARA
🔴 BALLA GAYE 2 APRÈS SON SACRE CONTRE TAPHA TINE : « JE SUIS L’EMPEREUR DES ARÈNES. C’EST LA VOLONTÉ DIVINE »

Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA

La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.

Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.

L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.

Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.

Fin de la grève de la faim des détenus du Camp pénal après la visite du DG de l’administration pénitentiaire

Dans le cadre de ses visites de prise de contact avec les services relevant de son département, le Directeur général de l’administration pénitentiaire, Alioune Ciss, s’est rendu à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel ainsi qu’au Camp pénal de Liberté 6.

Lors de ces visites, l’Inspecteur Alioune Ciss a pris le temps de s’entretenir avec les détenus et le personnel de ces établissements, afin de mieux comprendre leurs préoccupations et de renforcer les liens de communication.

À la suite de l’entretien avec les détenus du Camp pénal de Liberté 6, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim. Cette grève avait été déclenchée en réaction à une mesure de cloisonnement mise en place pour renforcer la sécurité après l’incident du 19 juin dernier.

L’initiative de l’Inspecteur Ciss a permis de rétablir un climat de dialogue et de confiance entre les détenus et l’administration pénitentiaire. Il a pu répondre aux préoccupations des détenus tout en assurant que les mesures de sécurité nécessaires seraient maintenues pour garantir le bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.

Cette démarche proactive du Directeur général de l’administration pénitentiaire souligne l’importance d’un leadership engagé et à l’écoute, capable de concilier sécurité et bien-être des détenus dans le respect des droits humains.

Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.

Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts  » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji.  » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024  » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que  » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Réponse de la Sonaged aux Concessionnaires : Vers une solution aux arriérés financiers

La tension monte dans le secteur de la gestion des déchets au Sénégal. En réaction à la menace du collectif des concessionnaires de suspendre la collecte des déchets à partir du 25 juillet 2024 en raison d’arriérés financiers, la Société nationale de gestion intégrée des déchets (Sonaged) a rapidement répondu par un communiqué.

La Sonaged a annoncé que le gouvernement a récemment versé une somme de 6.097.959.179 FCFA aux concessionnaires entre le 24 avril et le 13 juin 2024. Ce paiement couvre l’intégralité des dettes de l’année 2023 ainsi qu’une partie des créances du premier trimestre 2024. Malgré ce règlement, les concessionnaires continuent de rencontrer des difficultés techniques et financières, entravant la poursuite de la collecte des déchets.

Pour répondre à ces défis, le ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires a instauré des réunions hebdomadaires avec le collectif des concessionnaires. Ce mécanisme de concertation a pour but de traiter les problèmes de gestion des déchets et de trouver des solutions aux difficultés rencontrées. La Sonaged souligne que ce dialogue continuera avec une structuration améliorée.

La Sonaged rappelle que la politique de l’hygiène publique est une priorité pour les nouvelles autorités. Le communiqué précise que la procédure de règlement définitif des dettes est en cours et que le gouvernement accorde une grande importance à cette question.

Malgré les tensions actuelles entre les concessionnaires et les autorités, la Sonaged s’engage à maintenir le dialogue et à résoudre les problèmes de manière proactive. La société assure que tous les efforts sont déployés pour garantir une gestion efficace des déchets et répondre aux attentes des concessionnaires.

La gestion des déchets au Sénégal traverse une période de turbulences, mais la Sonaged reste déterminée à trouver des solutions durables. Le dialogue et la coopération entre les différentes parties prenantes seront essentiels pour surmonter les défis actuels et assurer un service de collecte des déchets efficace et continu.

Le Directeur Général de la RTS en Visite à Touba : Pape Alé Niang Sollicite les Prières du Khalife Général des Mourides

Ce lundi 22 juillet 2024, Touba, la cité religieuse des Mourides, a reçu la visite de Pape Alé Niang, le Directeur Général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS). Cette rencontre s’est inscrite dans le cadre d’une tournée de présentation de sa feuille de route et de demande de bénédictions pour mener à bien ses missions à la tête de la RTS.

Accompagné de sa délégation, Pape Alé Niang a été chaleureusement accueilli par le khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Lors de cette audience, le Directeur Général de la RTS a exposé les grandes lignes de sa vision pour l’avenir de la radiotélévision nationale, mettant en avant les projets de modernisation et d’amélioration des contenus destinés aux Sénégalais.

Conscient de l’importance des prières et des bénédictions dans la culture sénégalaise, M. Niang a sollicité les prières du khalife général des Mourides pour le succès de ses initiatives et pour la prospérité de la RTS. Serigne Mountakha Mbacké, fidèle à son rôle de guide spirituel, a prié pour que Dieu accompagne et guide le Directeur Général dans ses entreprises.

La visite de Pape Alé Niang à Touba ne s’est pas arrêtée là. En effet, il s’est également rendu à la résidence Khadim Rassoul, où il a rencontré Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole du patriarche de Darou Marnane. Cette visite a été l’occasion de renforcer les liens entre la RTS et la communauté mouride, une communauté influente et respectée au Sénégal.

La tournée de Pape Alé Niang à Touba symbolise non seulement un geste de respect envers les leaders religieux mais aussi une volonté de fédérer toutes les composantes de la société sénégalaise autour des projets de la RTS. Cette démarche inclusive est un signal fort de l’engagement de la nouvelle direction de la RTS à être à l’écoute de toutes les sensibilités du pays.

En somme, cette visite s’inscrit dans une dynamique de dialogue et de collaboration entre la RTS et les instances religieuses, marquant ainsi une étape importante dans la conduite des affaires de l’audiovisuel public au Sénégal.

Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.

Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.

Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.

« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.

Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.

Retards de Paiement : Le Collectif des Concessionnaires du nettoyage menace de paralysie

Le collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal a lancé un avertissement sévère : ils menacent de suspendre les services de collecte des déchets à l’échelle nationale à partir du jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, les concessionnaires dénoncent les retards persistants dans le règlement de leurs factures par les autorités compétentes. Cette situation avait déjà conduit à un arrêt de travail le 11 juin 2024.

« À la suite de concertations avec les autorités en charge du secteur et en raison de la proximité de la fête de l’Aid à l’époque, nous avions décidé de suspendre cet arrêt de travail et de continuer à négocier avec les autorités. Cependant, nous sommes au regret de constater que malgré l’audience que le ministre en charge du secteur nous a accordée, nous n’avons eu aucune avancée concrète concernant le règlement de nos dettes de 2023. De plus, les factures de 2024 continuent de s’accumuler. Nous avons également saisi la Direction générale de la Sonaged, mais nous n’avons reçu aucune réaction à ce jour », déplore le communiqué.

Les concessionnaires, en tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être et de la santé des populations, avertissent que sans solution pour apurer la dette, ils seront techniquement incapables de poursuivre leur travail.

Inondations à Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye annonce des mesures d’urgence

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite à Touba ce samedi pour apporter le soutien du gouvernement aux populations touchées par les récentes inondations. Lors de cette visite, il a rencontré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le maire de Touba, Abdou Lahat Ka, et d’autres responsables locaux afin de constater les dégâts causés par les fortes pluies.

Cheikh Tidiane Dièye a exprimé la solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du gouvernement envers les habitants affectés, assurant que des mesures seront prises pour atténuer les difficultés. Parmi ces mesures, les travaux en cours devant la mairie de Touba seront accélérés pour libérer les voies d’accès à la ville. De plus, la station de pompage de Keur Niang verra sa capacité augmenter de 2800 m³ à 6000 m³ dans les jours à venir pour mieux gérer les inondations.

Le ministre a également visité le bassin de Nguélémou, où les travaux avaient été interrompus en raison de retards de paiement. Les fonds ont été débloqués, et les travaux sont désormais en cours d’accélération.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné que le nouveau gouvernement ne pourrait pas résoudre tous les problèmes liés aux inondations en quelques mois. Il a insisté sur la nécessité d’une approche à long terme, avec des projets structurants pour améliorer de manière durable l’assainissement et la gestion des eaux. Un audit des dépenses passées sera réalisé pour évaluer l’efficacité des fonds investis et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Le ministre a exprimé sa volonté de transformer le système d’assainissement du pays et d’éviter la répétition des problèmes d’inondation année après année. Un grand plan directeur sera élaboré pour répondre aux besoins en matière d’assainissement de manière plus efficace.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué la résilience des habitants de Touba et leur mobilisation pour aider la communauté. Il a annoncé un don de matériel de pompage et d’équipement pour soutenir ces efforts. Une rencontre avec des associations locales sera organisée pour élaborer un plan d’action complémentaire.

Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les populations touchées et à travailler sur des solutions durables pour améliorer les conditions de vie à Touba et ailleurs.

KAOLACK – 394 MILLIONS F CFA DESTINÉS À LA RÉHABILITATION ROUTIÈRE : Les populations de Ndoffane demandent  des comptes

Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).

La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Démantèlement d’un réseau de trafic de crack par l’OCRTIS

L’Opération contre le Trafic de Stupéfiants (OCRTIS) a frappé un grand coup en démantelant un point de vente de crack, connu sous le nom de la « maison du crack », ainsi que son réseau de collaborateurs. L’OCRTIS a mis fin aux agissements de Seydina Omar Diop, alias « Keuz », le principal suspect de cette affaire.

D’après les informations du quotidien Libération, Seydina Omar Diop a été arrêté pour association de malfaiteurs, détention de crack en vue du trafic, complicité de trafic, usage collectif de crack, séquestration, détention de munitions sans titre, blanchiment d’argent et tentative de corruption.

Le 13 juillet, entre 10 heures 30 et 22 heures 50, après plusieurs tentatives, un membre de l’OCRTIS a réussi à s’infiltrer à l’intérieur de la maison après avoir gagné la confiance des gardiens de sécurité. Une fois à l’intérieur, il a accédé à une salle de consommation de crack et a pu acheter dix pierres de crack, identifiant ainsi les collaborateurs du suspect et les usagers présents sur place.

Lorsque la présence policière a été découverte, l’électricité de la maison, qui était complètement barricadée, a été coupée volontairement. Malgré cela, l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a donné l’assaut et a interpellé le principal suspect, ses acolytes, ainsi que plusieurs consommateurs présents pour s’approvisionner.

À 6 heures du matin, lorsque le dispositif a été levé, les notables du quartier ont salué l’action de la police. Ils ont exprimé leur soulagement, car Seydina Omar Diop et ses partisans avaient réussi à entraîner de nombreux jeunes dans la consommation de drogue et les avaient recrutés comme guetteurs.

En plus de Seydina Omar Diop, plusieurs autres personnes ont été interpellées : Ndeye Coumba Kaba Diakhaté, Ramatoulaye Diéchiou, Daouda Fall, Moustapha Fall, Modou Diop, Souleymane Tall, Ablaye Diagne, Khadidiatou Doukouré, Mouhadou Moustapha Fall, Mamadou Diop et Modou Diouf. Elles sont poursuivies pour association de malfaiteurs, complicité de trafic et usage collectif de crack.

L’enquête a révélé que Seydina Omar Diop bénéficiait du soutien financier et logistique de certains de ses voisins qui l’aidaient à faire fonctionner son réseau de trafic et de consommation de crack. Un dispositif de guetteurs était également mis en place pour surveiller les entrées et sorties, assurant ainsi la sécurité du trafic.

L’intervention de l’OCRTIS, avec l’appui de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), a permis de démanteler un réseau de trafic de crack bien organisé. Cette action a été saluée par les notables du quartier, mettant fin à une situation qui avait plongé de nombreux jeunes dans la toxicomanie.

Nomination d’Aïssatou Diallo à la Coordination du Programme National de Développement des Agropoles du Sénégal : Un remaniement controversé

Le 5 juin dernier, le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé un changement majeur au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal en nommant Aïssatou Diallo, ingénieur agro-industrielle, au poste de Coordonnateur. Cette décision a surpris beaucoup, y compris Djily Mbaye Lo, l’ancien coordonnateur qui avait conduit la phase de formulation des Agropoles entre 2018 et 2019.

Djily Mbaye Lo, recruté par voie compétitive en décembre 2020 après avoir dirigé la phase initiale de formulation des Agropoles, avait vu son contrat prolongé jusqu’en décembre 2028 suite à des évaluations positives en 2021 et 2022. Cependant, la décision du Président de le remplacer est survenue sans préavis ni explication détaillée.

Le 7 juin, avant même la publication officielle du décret, Djily Mbaye Lo a déposé un recours administratif auprès du Président de la République et du Premier ministre, soulignant son recrutement compétitif et la nature continue de son contrat. Le 14 juin, il a été reçu par le Ministre de l’Industrie et du Commerce, qui lui a proposé un poste de Conseiller Technique, une offre qu’il a décliné en raison de son engagement contractuel jusqu’en 2028.

Malgré la rencontre avec le Ministre, Djily Mbaye Lo a reçu le 9 juillet un courrier daté du 1er juillet, lui annonçant la résiliation de son contrat pour « cas de force majeure ». La nature de ce cas de force majeure n’a pas été précisée, ce qui a suscité des interrogations et des préoccupations.

Djily Mbaye Lo a réagi en envoyant une nouvelle lettre au Président de la République le 11 juillet, réitérant son engagement et informant de la résiliation de son contrat. Ce même jour, le Ministre de l’Industrie et du Commerce lui a également demandé de se rapprocher de ses services pour le paiement de ses indemnités.

Le 15 juillet, l’Inspecteur Administratif et Financier (IAF) du Ministère a contacté Djily Mbaye Lo pour l’informer d’un ordre de mission concernant la passation de service avec le nouveau coordonnateur. Lo a demandé à recevoir cette notification de manière officielle, et quelques heures plus tard, il a reçu un document sans date ni heure précise de passation.

Le 18 juillet, des représentants se sont présentés pour la passation de service. Djily Mbaye Lo a fait constater les faits par un huissier de justice, démontrant ainsi son attachement à la légalité et à la transparence.

Djily Mbaye Lo, fonctionnaire apolitique depuis 24 ans, a affirmé son respect pour la légalité et a déclaré qu’il se conformerait à la décision finale du Président de la République. Ce remaniement soulève néanmoins des questions sur la gestion et la transparence des nominations au sein du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal.

La nomination d’Aïssatou Diallo ouvre une nouvelle page pour le programme, avec l’espoir que cette transition se fasse dans l’intérêt supérieur du développement agricole et industriel du Sénégal.

Début des épreuves du BFEM 2024 : Un déroulement sans encombre

Ce lundi 22 juillet 2024 marque le début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) au Sénégal. Après le Cfee et le Baccalauréat, les élèves de troisième se retrouvent dans les centres d’examen pour cette étape cruciale de leur parcours scolaire. Pour s’assurer du bon déroulement de ces épreuves, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbamba Guirassy, a effectué une série de visites dans plusieurs centres d’examen de la banlieue dakaroise.

Le ministre, accompagné d’une délégation composée de responsables de différents services du département, s’est rendu au Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké de l’IEF Guédiawaye et au centre de Notre Dame du Cap Vert à Pikine. Après sa tournée matinale, il a affirmé que les épreuves se déroulent normalement sur l’ensemble du territoire national : « Nous avons reçu des informations globalement sur toute l’étendue du territoire et aucun incident et aucune difficulté n’est à signaler. Tout se déroule bien pour le moment. Toutes les dispositions ont été prises pour assurer le déroulement de tout le processus ».

Moustapha Mbamba Guirassy s’est félicité des innovations mises en place cette année, notamment la digitalisation de l’inscription des candidats et la proclamation des résultats. Il a précisé que les inspections d’académie sont désormais en mesure de suivre tout le processus de manière plus efficace grâce à ces avancées technologiques.

Le ministre a également souligné l’importance de l’implication des parents d’élèves dans le processus, les encourageant à tenir un discours motivant pour leurs enfants. Lors de ses échanges avec quelques élèves ayant terminé leur première épreuve de rédaction, il a constaté que ces derniers étaient confiants : « J’ai échangé avec quelques élèves mais ils ne semblent ni déroutés ni dépaysés. Ils gardent leur confiance et ceci est rassurant », a-t-il déclaré.

Des dispositions spécifiques ont été prises pour les élèves en situation de handicap afin de leur permettre de passer les épreuves dans les meilleures conditions. Le ministre a rassuré que les épreuves pour les non-voyants ont été traduites et des mesures adéquates ont été mises en place pour les mal-voyants. Il a également apprécié la vigilance et la surveillance dans les centres visités, garantissant ainsi une équité et une transparence pour tous les candidats.

Ainsi, cette première journée du BFEM 2024 s’est déroulée sans incidents majeurs, sous le signe de l’innovation et de l’organisation rigoureuse, augurant une session d’examens réussie pour tous les élèves.

Démarrage du BFEM : 191 362 candidats en lice

Ce lundi marque le début de l’examen du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) sur l’ensemble du territoire national sénégalais. Initialement prévu pour le 18 juillet 2024, l’examen avait été reporté au 22 juillet par le Ministère de l’Éducation nationale.

Pour cette session, 191 362 candidats sont inscrits et vont concourir pour obtenir leur diplôme. Afin d’assurer le bon déroulement des épreuves, le ministère a mis en place plusieurs mesures strictes. Parmi celles-ci, l’interdiction formelle d’introduire des téléphones portables dans les salles d’examen, une décision prise pour éviter les désagréments et incidents observés lors des examens du BAC.

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a déclaré que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement de l’examen. Il a également rassuré les élèves, les parents et les enseignants de la rigueur et de l’organisation mises en place pour cette session du BFEM.

Le lancement de l’examen ce jour symbolise un moment crucial pour des milliers d’élèves sénégalais, marquant la fin de leur cycle d’études moyennes et ouvrant la porte à de nouvelles opportunités académiques et professionnelles.

Trois délégués du personnel réintégrés à la CBAO après annulation de leur licenciement

Dakar, le 22 juillet 2024 – Mansour Diallo, Alioune Seck et Papa Doudou Tounkara peuvent enfin respirer. Ces trois délégués du personnel, dont le licenciement avait été approuvé par l’inspection régionale du travail de Dakar, viennent de voir cette décision annulée par le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.

Selon le journal Les Échos, le ministre a ordonné la réintégration immédiate des trois syndicalistes, affirmant qu’ils n’avaient fait que remplir leur rôle en défendant les droits et les conditions de travail de leurs collègues.

Diallo, Seck et Tounkara avaient été licenciés par la direction de la CBAO pour « fautes lourdes », une sanction qui a été perçue comme une répression de leur engagement syndical. Leur licenciement, prononcé en février 2024, se fondait sur des faits qui auraient été commis le 17 octobre et le 4 décembre 2023.

Cependant, Yankhoba Diémé a souligné que la sanction n’avait pas été prise dans un « délai raisonnable ». Cette considération a été déterminante dans la décision de réintégrer les délégués du personnel.

Cette nouvelle est accueillie avec satisfaction par les trois délégués, qui voient leur combat pour l’amélioration des conditions de travail reconnu par les autorités. Leur retour au sein de la CBAO marque une victoire pour les droits syndicaux et envoie un signal fort quant à la protection des travailleurs engagés dans la défense de leurs droits.

La réintégration de Diallo, Seck et Tounkara constitue une étape importante dans la lutte pour les droits des travailleurs au Sénégal. Cette décision souligne l’importance du respect des délais et des procédures justes dans le traitement des litiges liés au travail. Pour les trois syndicalistes, c’est un retour attendu et mérité dans une entreprise où leur engagement a été, selon le ministre, pleinement justifié.

Cheikh Bamba Dièye appelle à l’unité nationale et au soutien du Président Diomaye Faye

Lors d’une conférence de presse marquant les 100 premiers jours de Diomaye Faye à la tête de l’État, Cheikh Bamba Dièye, membre de la coalition « Diomaye Président », a souligné les défis urgents auxquels le gouvernement est confronté. Dans son discours, il a rappelé que les Sénégalais se sont battus pour préserver une démocratie inclusive, où toutes les couches sociales sont prises en compte.

Dièye a insisté sur l’importance de l’unité nationale, évoquant les cicatrices laissées par les récents événements qui continuent de marquer les esprits. « Nous devons plus que jamais souhaiter que notre pays et nos dirigeants réussissent. Nous avons vécu des moments difficiles. Ce qui nous attend ne se fera pas dans la division », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’AIBD a également souligné l’importance de soutenir le président et son équipe, jeune et dynamique, dans leur mission. « Nous travaillons pour plus de 18 millions de Sénégalais. Quand nous avons un président et une équipe jeune à la tête de l’État, il nous faut les soutenir car les défis sont énormes. Un président de la République est une lumière, un guide; un gouvernement, c’est de la stratégie », a-t-il ajouté.

Cet appel à l’unité et au soutien envers le président Diomaye Faye est crucial pour naviguer les défis futurs et garantir le succès de l’administration actuelle. En encourageant la solidarité et la coopération, Cheikh Bamba Dièye espère renforcer les efforts pour le développement du Sénégal et assurer un avenir prospère pour tous les citoyens.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024

🔴 CONTRATS NON RECONDUITS PAR WALY DIOUF BODIANG : AU MOINS 700 FAMILLES DANS LE DÉSARROI
🔴 AFFAIRE DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES : Me AÏSSATA TALL SALL ET ADAMA GAYE JOUENT LES PROLONGATIONS

🔴 BALLA GAYE 2 IMPITOYABLE FACE À TAPHA TINE : LE LION CHARCUTE LE BOUCHER DE L’ARÈNE

Éliminatoires CAN Beach Soccer : Le Sénégal écrase la Guinée 9-3

L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer a signé une victoire écrasante contre la Guinée, avec un score de 9-3, lors du match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la discipline. La rencontre a eu lieu ce dimanche à Conakry et a marqué une prestation impressionnante des champions d’Afrique en titre.

Le Sénégal, qui défend son titre de champion d’Afrique, a dominé le match avec une performance offensive redoutable. Les buts sénégalais ont été inscrits par plusieurs joueurs, démontrant l’efficacité et la profondeur de l’équipe. Cette victoire donne un avantage considérable au Sénégal avant le match retour, prévu dimanche prochain à Dakar.

Les éliminatoires de la CAN de beach soccer, qui se déroulent du 19 au 21 juillet pour la phase aller et du 26 au 28 juillet pour la phase retour, rassemblent au total 14 nations. Les sept équipes qui se qualifieront à l’issue de ces éliminatoires rejoindront les phases finales de la compétition continentale.

La Confédération africaine de football (CAF) annoncera prochainement la date exacte de la CAN de beach soccer, prévue cette année en Égypte. L’équipe sénégalaise, forte de son statut de champion en titre, est déterminée à conserver son titre et à poursuivre sa quête de succès sur le continent.

Le Ministre de l’intérieur condamne les violences d’après – combat et renforce les mesures de sécurité

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a fermement condamné les actes de violence survenus après les combats de lutte, et a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour protéger les amateurs et maintenir l’ordre public. Voici le communiqué officiel partagé par ledakarois.

Message spécial du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique

« La lutte sénégalaise est un vecteur de paix et de cohésion. Toutefois, force est de constater les indicibles désagréments d’après-combat. Ces actes de violence doivent cesser pour maintenir la paix publique, gage d’une nation soucieuse d’un avenir radieux pour ses enfants et promouvoir le respect des lois et des valeurs de notre République. Il est de notre devoir de préserver cet héritage précieux dans la sportivité.

Des dispositions exceptionnelles de sécurité ont été prises pour encadrer le combat de lutte et l’après-combat afin de sécuriser les citoyens. Nos forces de l’ordre sont déployées en nombre pour garantir la sécurité de tous et éviter tout débordement. Nous comptons sur la coopération de chacun pour que cet événement se déroule dans le calme et le respect des règles.

Ensemble, veillons à ce que notre patrimoine culturel continue de briller tout en assurant la sécurité et la tranquillité de tous. »

Le ministre a également rappelé que la lutte sénégalaise, symbole de paix et de cohésion, doit rester un événement sportif et festif, exempt de violence. La sécurité des citoyens et le respect des valeurs républicaines restent la priorité des autorités.

Ces mesures renforcées visent à dissuader toute forme de violence et à assurer que les événements de lutte se déroulent dans un environnement sûr et respectueux. Le ministre a appelé à la responsabilité et à la coopération de tous pour préserver la tranquillité publique et la réputation de la lutte sénégalaise.

Balla Gaye 2, nouvel empereur de l’arène, obtient un soutien exceptionnel !

Le combat tant attendu entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine a laissé une empreinte indélébile grâce à la victoire éclatante du Lion de Guédiawaye, qui a dominé le géant du Baol de bout en bout.

Cette performance remarquable a valu à Balla Gaye 2 le prestigieux titre d’Empereur de l’arène, accompagné de récompenses exceptionnelles. En plus de ce titre honorifique, il bénéficiera d’un salaire de 1 million de francs CFA pendant une période de six mois. Il recevra également un ravitaillement et le soutien précieux des sponsors, comme promis par le promoteur de l’événement, Baye Ndiaye, et sa structure Albourakh Évent.

Après une défaite lors de sa dernière sortie contre Boy Niang, qui avait suscité des doutes sur la suite de sa carrière, Balla Gaye 2 a su se reprendre de manière impressionnante. Cette victoire face au géant du Baol, souvent jugée improbable, marque un tournant décisif dans sa carrière. Désormais couronné Empereur de l’arène nationale, Balla Gaye 2 se distingue aux côtés de Modou Lô, qui demeure le roi des arènes.

Avec cette nouvelle distinction, Balla Gaye 2 prouve une fois de plus sa résilience et sa capacité à surmonter les défis, confirmant ainsi son statut de figure emblématique de la lutte sénégalaise.

Crise au Port de Dakar : 700 cas emplois menacés, 400 déjà au chômage

Le port autonome de Dakar traverse actuellement une crise sociale majeure. Le collectif des temporaires du port a alerté l’opinion publique sur une décision récente du nouveau Directeur général, M. Wally Diouf Bodian, de suspendre le renouvellement de leurs contrats de travail. Cette mesure, prise le 25 juin 2024, affecte directement plus de 700 travailleurs, dont 400 se retrouvent déjà au chômage.

Cette décision a des répercussions lourdes et variées. Les travailleurs touchés sont confrontés à une instabilité financière importante, menaçant la capacité de nombreux chefs de famille à subvenir aux besoins essentiels. Les salaires de ces employés sont cruciaux pour le paiement des loyers, la scolarité des enfants, la prise en charge des soins médicaux, et surtout, l’alimentation de leurs familles.

Selon le collectif, « plus de 400 jeunes ainsi que des pères et mères de famille sénégalais se retrouvent désormais au chômage, confrontés à une situation inattendue et désespérante qui engendre une véritable psychose parmi les travailleurs, incapables de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. »

Face à cette situation critique, le collectif a lancé un appel solennel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à observer attentivement cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une intervention, avertissant que si rien n’est fait dans les deux prochains mois, plus de 700 personnes se retrouveront au chômage.

Le collectif appelle également respectueusement le Directeur général du Port de Dakar, M. Wally Diouf Bodian, à revenir sur sa décision afin de préserver les emplois en jeu. Cette suspension des contrats, selon eux, ne peut qu’aggraver la précarité économique et sociale de nombreux travailleurs et de leurs familles.

La situation au port autonome de Dakar reste extrêmement tendue, avec des implications sociales et économiques significatives. Les appels à l’intervention des autorités gouvernementales et à la révision des décisions managériales sont nombreux et urgents. La gestion de cette crise sera déterminante pour le bien-être de centaines de familles sénégalaises et pour la stabilité sociale du pays.

Controverse grandissante : Serigne Guèye Diop accusé de népotisme

Au Sénégal, une vive polémique est née ces derniers jours autour de la nomination par le président Bassirou Diomaye Faye de membres d’une même famille dans divers départements ministériels, révélant une gestion qualifiée de « familiale ». L’ancien maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, récemment nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, est au centre des débats.

Nommé le 6 avril 2024, Serigne Guèye Diop, ancien directeur du Centre de recherche et développement de Nestlé en Côte d’Ivoire, a constitué son cabinet en y intégrant plusieurs membres de sa famille. Selon des informations rapportées par « Africa Intelligence », Seynabou Kébé Ndiaye, fille aînée de l’épouse du ministre et ancienne employée de Nestlé, a été nommée pour diriger le cabinet.

Seynabou Kébé Ndiaye n’est pas la seule à avoir rejoint le ministère. Yacine Diakhaté, également ancienne de Nestlé, a été désignée conseillère technique. Ces nominations, bien qu’elles puissent sembler justifiées par les compétences professionnelles, sont entachées par le fait que les deux personnes ont des liens familiaux directs avec le ministre.

Pour le volet des relations publiques, Serigne Guèye Diop a choisi de s’appuyer sur sa propre fille, Daba Diop. Diplômée de l’Institut d’études supérieures des arts (IESA) de Paris, Daba Diop a dirigé la communication de l’artiste et ancien ministre du Tourisme, Youssou Ndour, entre 2016 et 2022. Sa nomination soulève des questions sur le recours systématique à des proches pour des postes stratégiques au sein du ministère.

En outre, Ismaïla Ndiaye, consultant en stratégie et mari de Seynabou Kébé Ndiaye, a également été sollicité. Il a apporté son expertise lors de plusieurs réunions au ministère ces dernières semaines, toujours selon « Africa Intelligence ».

Ces nominations alimentent les débats sur le népotisme et la gestion familiale au sein des institutions publiques au Sénégal. Si les compétences professionnelles des personnes nommées ne sont pas remises en cause, leur lien familial avec le ministre soulève des questions d’éthique et de transparence.

Les critiques s’interrogent sur la capacité du gouvernement à gérer les affaires publiques de manière impartiale et sur l’impact de ces pratiques sur la confiance des citoyens envers les institutions. Le président Bassirou Diomaye Faye, interpellé sur ces nominations, n’a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet.

Le ministre Serigne Guèye Diop, quant à lui, se trouve dans une position délicate. Il devra justifier ces choix controversés et prouver que les compétences et l’intégrité de son cabinet priment sur les liens familiaux pour apaiser les tensions et rétablir la confiance dans son ministère.

En attendant, l’opinion publique reste divisée, oscillant entre la reconnaissance des compétences professionnelles des personnes nommées et la dénonciation de pratiques perçues comme favoritistes. Le débat sur le népotisme et la gestion familiale des affaires publiques au Sénégal est loin d’être clos.

Combat épique à l’arène nationale : Balla Gaye 2 face à Tapha Tine

Ce dimanche 21 juillet, l’Arène nationale de la lutte sénégalaise sera le théâtre d’un affrontement historique. Deux légendes vivantes, Balla Gaye 2, le lion de Guédiawaye, et Tapha Tine, le Géant du Baol, s’apprêtent à s’affronter dans un combat qui s’annonce épique. Cet événement promet d’être un moment inoubliable, chargé de suspense et d’intensité, marquant ainsi une nouvelle page dans l’histoire glorieuse de la lutte sénégalaise.

La rivalité entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine ne date pas d’hier. En juin 2013, Balla Gaye 2 avait triomphé de Tapha Tine, consolidant sa réputation grandissante après avoir défait le légendaire Yékini l’année précédente. Cette victoire avait propulsé Balla Gaye 2 au rang de maître incontesté des arènes, une position qu’il a depuis cherché à défendre malgré des défis considérables.

Depuis leur dernière rencontre, les parcours des deux lutteurs ont connu des hauts et des bas. Balla Gaye 2, après son règne triomphal, a dû faire face à des revers contre des adversaires redoutables tels que Bombardier, Eumeu Sène et Boy Niang. Cependant, sa résilience et sa détermination lui ont permis de rebondir avec des victoires notables, démontrant ainsi sa capacité à revenir au sommet.

De son côté, Tapha Tine a également consolidé sa position en évinçant des poids lourds comme Bombardier, Eumeu Sène et Boy Niang, le plaçant ainsi en bonne posture pour ce combat revanche tant attendu. Cependant, comme le dit l’adage dans la lutte, « un combat n’est jamais gagné d’avance », et la détermination de Balla Gaye 2 à réaffirmer sa suprématie est palpable.

Les semaines précédant le combat ont été chargées d’anticipation, alimentées par des joutes verbales entre les deux lutteurs. Leur préparation rigoureuse et leur condition physique optimale promettent un spectacle explosif, où chaque mouvement sera scruté par des milliers de fans passionnés.

Ce dimanche, les regards seront tournés vers l’Arène nationale pour ce combat qui s’annonce comme l’un des plus grands de l’histoire récente de la lutte sénégalaise. Que le meilleur gagne !

Une Situation Inédite à la Cité « Oubi deuk »

Faut-il en rire ou en pleurer ? Cette scène insolite, inédite, à la limite surréaliste, qui s’est passée à la cité « Oubi deuk », mérite une attention particulière. Des dizaines de familles entières ont rangé leurs clics et leurs clacs pour y loger, sans bourse délier, ni papiers administratifs. « On nous a dit que cette cité appartient à Marième Faye Sall et que l’État nous a autorisés à y accéder gratuitement ».

Teuss ! Décidément, on aura tout vu dans ce magnifique pays. Même si cette cité devait être mise à la disposition des Sénégalais, il faudrait quand même un semblant d’organisation, de grandes manœuvres et de multiples quotas aussi, parce que nous sommes toujours au Sénégal. Revenons sur terre.

Ces hallucinations, qui ont vite viré aux cauchemars, attestent par ailleurs de l’énorme espoir porté sur le tandem Diomaye-Sonko, les nouveaux messies qui devaient alors, du tic au tac, changer la vie des Sénégalais. Après avoir sanctionné sévèrement le système, des candides croyaient donc pouvoir enfin vivre dans un pays où l’accès au logement devient beaucoup plus facile, où le loyer devient moins cher. Dans un pays où des programmes ambitieux comme celui des 100 mille logements devaient être gérés avec plus de sérieux afin de servir aux millions de nécessiteux.

La situation de la cité « Oubi deuk » nous rappelle cruellement que les initiatives, même les plus nobles, doivent être accompagnées de structures organisationnelles robustes et de critères d’attribution transparents pour éviter le chaos. La bonne volonté ne suffit pas ; il faut des plans d’action concrets et des mécanismes de contrôle efficaces pour que les promesses politiques se traduisent en améliorations tangibles dans la vie des citoyens.

Cet épisode est un miroir des attentes et des désillusions des Sénégalais face à un système souvent perçu comme dysfonctionnel. Il met en lumière la nécessité d’une réforme profonde et d’une gestion rigoureuse des projets sociaux pour redonner confiance à une population en quête de changements réels et durables.

Augmentation des tentatives de migration irégulière vers les Îles Espagnoles en Juillet

Le mois de juillet connaît une recrudescence des tentatives de migration irrégulière vers les îles espagnoles. En effet, de nombreux candidats à l’émigration quittent les côtes sénégalaises à bord de pirogues de fortune dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Bien que la Marine Nationale sénégalaise ait intercepté plusieurs de ces embarcations ces derniers jours, certaines réussissent néanmoins à atteindre les îles espagnoles.

Helena Maleno Garzon, une activiste bien connue pour sa défense des droits des migrants, a révélé dans un post Facebook récent que « un convoi de 65 personnes, dont 3 femmes et 2 enfants, parti du Sénégal, est arrivé à Gran Canaria hier ». Cette source, établie sur l’île espagnole, souligne ainsi l’ampleur de ces mouvements migratoires malgré les risques encourus par les migrants.

Un second convoi, beaucoup plus important, composé de 145 personnes dont 8 femmes et 3 enfants, a également réussi à atteindre Gran Canaria. Selon la même source, parmi ces migrants, 9 ont dû être transférés à l’hôpital en raison de leur état de santé précaire à l’issue de cette traversée périlleuse.

Ces arrivées massives mettent en lumière les défis persistants que posent les migrations irrégulières pour les autorités espagnoles et sénégalaises. Les conditions souvent désastreuses dans lesquelles ces voyages se déroulent, associées aux risques inhérents à la traversée de l’Atlantique, soulignent l’urgence de trouver des solutions durables pour gérer ces flux migratoires et protéger les vies humaines.

Alors que les mois d’été voient traditionnellement une augmentation des tentatives de traversée en raison des conditions météorologiques plus clémentes, il est crucial que les efforts de coopération internationale soient renforcés pour traiter les causes profondes de cette migration et offrir des alternatives sûres et légales à ceux qui cherchent désespérément une vie meilleure en Europe.

Guy Marius Sagna interpelle la CEDEAO sur la présence de représentants américains et suisses

Lors d’une session parlementaire de la CEDEAO, le député sénégalais Guy Marius Sagna a exprimé son étonnement face à la présence de représentants d’organisations américaine et suisse. Il a demandé au président de la séance les raisons de leur participation et la nature des accords entre ces organisations et le parlement de la CEDEAO.

« Est-ce que c’est notre parlement qui a demandé à ces organisations de venir exposer devant les députés, ou est-ce que ce sont elles qui ont demandé à être invitées ? Quel est le lien entre le parlement de la CEDEAO et ces organisations ? Y a-t-il un contrat ou un accord justifiant leur présence ici ? » a interrogé le député.

Sagna a précisé qu’il n’avait rien contre ces représentants venus présenter des rapports sur les droits de l’homme en Afrique, mais il a critiqué la légitimité des pays qu’ils représentent pour aborder ce sujet.

Il a souligné les contradictions de la présence américaine en rappelant des événements historiques : « Washington, qui a largué la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki, vient nous parler de droits de l’homme. Une organisation basée aux États-Unis, dont le développement est fondé sur le génocide des Indiens et l’esclavage des Noirs, vient nous donner des leçons de droits de l’homme ? »

Quant à la Suisse, Sagna a dénoncé le fait que certains dirigeants africains y cachent de l’argent volé et a critiqué les pratiques de sociétés comme Nestlé : « La Suisse, c’est là où certains de nos dirigeants vont cacher l’argent du peuple qu’ils ont volé. Une organisation basée dans ce pays-là vient nous donner des leçons de droits de l’homme ? »

Sagna a également évoqué les valeurs historiques de l’Afrique de l’Ouest en matière de droits de l’homme : « En 1236, des Africains ont publié la charte de Kouroukan Fouga. Quand nos femmes et nos mères étaient reines, la femme blanche aux États-Unis n’avait pas le droit de vote. Si nous ne leur enseignons pas les droits de l’homme, ce n’est pas à eux de nous enseigner les droits de l’homme. »

Le député a conclu en appelant la CEDEAO à faire confiance aux organisations locales pour des perspectives critiques et authentiquement ouest-africaines sur les droits de l’homme.

Accusations de sur facturation : Adama Gaye et Me Aïssata Tall Sall s’affrontent sur Facebook

Ce samedi 20 juillet, une nouvelle polémique a éclaté sur les réseaux sociaux sénégalais, impliquant deux personnalités bien connues : Adama Gaye, très suivi pour ses prises de position politiques et sociales, et Me Aïssata Tall Sall, ancienne ministre de la Justice.

Adama Gaye a lancé de graves accusations sur sa page Facebook, alléguant que Me Aïssata Tall Sall aurait favorisé son gendre dans l’attribution d’un contrat « surfacturé » concernant des bracelets électroniques. Ces dispositifs, utilisés pour surveiller les individus sous contrôle judiciaire, sont au cœur d’un débat sur leur coût et leur gestion.

La réaction de Me Aïssata Tall Sall ne s’est pas fait attendre. Sur son compte Facebook, elle a publié une réponse ferme, niant catégoriquement les allégations de Gaye. « Je voudrais solennellement et publiquement demander à M. Adama Gaye d’arrêter de me diffamer. Il a, à plusieurs reprises, écrit que j’ai octroyé le marché de bracelets électroniques à mon gendre. Cela est absolument faux! Je n’ai jamais donné un marché à mon gendre ni celui-là, conclu des années avant mon arrivée à la justice, ni un autre », a-t-elle déclaré.

Cette affaire intervient dans un contexte où les tensions politiques au Sénégal sont exacerbées par les accusations de corruption et de favoritisme. Les réseaux sociaux, en particulier Facebook, sont devenus des plateformes clés où ces débats se déroulent, souvent de manière publique et intense.

Adama Gaye, connu pour son franc-parler et ses critiques acerbes, a souvent été au centre de controverses similaires. Toutefois, les accusations de cette nature, portées contre une ancienne ministre de la Justice, attirent une attention particulière et soulèvent des questions sur la transparence et l’intégrité des processus d’attribution de contrats publics.

Me Aïssata Tall Sall, avocate de profession, a un parcours distingué dans le domaine juridique et politique. Sa défense vigoureuse contre les accusations de Gaye vise non seulement à protéger sa réputation, mais aussi à clarifier les faits autour de ce contrat de bracelets électroniques.

Le public suit de près cette affaire, dans l’attente de nouvelles révélations ou de preuves concrètes qui pourraient éclaircir cette situation. En attendant, les accusations et les démentis continuent d’alimenter les discussions et les spéculations sur les réseaux sociaux et au-delà.

Première visite du Ministre de l’Agriculture chez Serigne Mountakha Mbacké

Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne, a marqué un moment significatif en effectuant sa première visite auprès de Serigne Mountakha Mbacké. Accompagné du député Cheikh Thioro Mbacké, Dr Diagne s’est rendu à la résidence de Darou Miname, où il attend d’être reçu par le Khalife général des mourides.

Cette visite revêt une importance particulière pour le Ministre, qui souhaite consolider les liens entre les autorités gouvernementales et les leaders religieux. L’accueil de Serigne Mountakha Mbacké, figure éminente de la communauté mouride, représente un moment de grande signification pour Dr Diagne, en quête de soutien et de bénédictions pour ses initiatives en matière de souveraineté alimentaire et d’élevage.

Parallèlement, Dr Cheikh Tidiane Diéye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, se trouve également à Darou Miname. Installé dans le salon du patriarche, Dr Diéye effectue une visite de terrain à Touba pour évaluer les dégâts causés par les récentes inondations. Son déplacement s’inscrit dans une démarche proactive pour trouver des solutions durables aux problèmes d’assainissement qui affectent la région.

Les deux ministres, par leur présence, démontrent l’engagement du gouvernement à collaborer étroitement avec les leaders religieux pour adresser les défis locaux et nationaux. Leurs visites témoignent également d’une reconnaissance de l’importance des conseils et des bénédictions des autorités religieuses dans la réalisation des objectifs de développement.

Cette journée symbolique à Darou Miname reflète la synergie nécessaire entre le gouvernement et les communautés religieuses pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Lancement de la Plateforme « SEN XALAAT » par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

Le Général Jean-Baptiste Tine, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, a récemment annoncé sur sa page Facebook le lancement de la nouvelle plateforme « SEN XALAAT ». Cette initiative innovante vise à recueillir les alertes, avis et suggestions des citoyens et citoyennes, afin d’améliorer les services offerts par le ministère.

« SEN XALAAT » est conçue pour être un canal direct de communication entre le public et les autorités, permettant à chacun de faire entendre sa voix. « Cette plateforme est pour vous, citoyennes et citoyens, afin de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace », a déclaré le ministre sur son compte Facebook.

Le ministre a encouragé tous les citoyens à participer activement en envoyant leurs messages via la plateforme, soulignant l’importance de leur contribution pour l’évolution des services publics dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI. Ce principe met en avant la transparence, l’intégrité et la responsabilité partagée entre les autorités et les citoyens.

En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, les citoyens sont invités à envoyer leurs messages directement via les messages privés (inbox). Cette approche temporaire permet de commencer à recueillir les avis et suggestions tout en finalisant les outils numériques à venir.

Avec « SEN XALAAT », le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique fait un pas significatif vers une gouvernance plus inclusive et participative. Chaque citoyen a désormais la possibilité de contribuer directement à la sécurité publique et à la gouvernance, renforçant ainsi le lien entre les autorités et la population pour un avenir plus sûr et efficace.

Participons activement et faisons entendre notre voix pour un meilleur service public !

Kaolack : Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo fait le bilan des 100 premiers jours du Président Diomaye Faye.

Le coordonnateur départemental du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » s’est prononcé sur ce qui a été fait dans plusieurs domaines à l’issue des trois premiers mois du Président Bassirou Diomaye Faye en tant que chef de l’État. Thierno Kébé et ses camarades se disent satisfaits. Ce parti allié de la coalition Diomaye Président, qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère, a listé quelques démarches inclusives dans plusieurs domaines.

« Nous listons ici quelques démarches inclusives et participatives des 100 premiers jours du Président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, à savoir : paiement de dettes des agriculteurs à hauteur de 43 milliards, couvrement de la CMU au niveau des hôpitaux estimé à 10 milliards, tournées du Président dans la sous-région qui ont commencé à enregistrer des consolidations dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Sénégal et les autres pays, récupération des passeports diplomatiques et véhicules de fonction aux membres du régime sortant, » a répertorié Thierno Kébé face à la presse ce vendredi.

Le coordonnateur du parti « Rassemblement pour la Vérité And Ci Déggo » du département de Kaolack a ainsi ajouté à la liste : la subvention des semences et engrais, nomination des personnes à des postes équivalents à leurs profils, baisse récente des prix des denrées alimentaires, vérification des agents de l’État, récupération des parcelles à usage d’habitation à Mbour 4, et la gestion du foncier entre autres.

Le président Bassirou Diomaye Faye a promis une gouvernance de rupture et de justice sociale sous le sceau « jub, jubbal, jubbanti » qui peut se traduire par droiture, transparence et exemplarité. Il s’est engagé à résoudre l’équation du chômage endémique des jeunes, qui favorise l’immigration irrégulière, à éradiquer la corruption, mais également à réformer la justice pour plus de démocratie et de liberté. Sur le plan international, le président Bassirou Diomaye Faye semble privilégier la diplomatie de proximité et de bon voisinage, marquée par une série de visites dans les pays voisins et ceux de la région, » a conclu Thierno Kébé.

Nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA : Entre Controverses et Compétences

La nomination de Sophie Nzinga Sy comme nouvelle directrice de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA) suscite un vif débat au sein de la société sénégalaise. Créatrice de mode, entrepreneure et éducatrice, Sophie Nzinga Sy a marqué son empreinte dans le domaine de l’économie créative en Afrique. En tant que fondatrice des marques Sophie Zinga et Baax Studio, elle a contribué au rayonnement de la mode et du design africains. Son engagement pour le développement de l’artisanat et l’insertion des jeunes est indéniable. Cependant, son parcours impressionnant n’a pas suffi à dissiper les suspicions entourant sa nomination.

Sophie Nzinga Sy, fille de la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, et du professeur Jacques Habib Sy, est reconnue pour son travail axé sur la valorisation du patrimoine culturel et de la créativité contemporaine du Sénégal et de l’Afrique. Elle a initié plusieurs projets nationaux et sous-régionaux, promouvant la mode africaine et le design, et contribuant à la création d’une industrie de la mode à Ndayane. Son implication dans le développement de l’artisanat et l’insertion des jeunes reflète sa volonté de dynamiser ce secteur crucial pour l’économie sénégalaise.

Malgré ses qualifications, la nomination de Sophie Nzinga Sy a été accueillie avec scepticisme par une partie de l’opinion publique, en particulier sur les réseaux sociaux. Certains observateurs, comme le journaliste Bachir Fofana, expriment leur frustration face à ce qu’ils perçoivent comme une contradiction dans les pratiques de nomination. Les critiques dénoncent une certaine incohérence de la part des militants de Pastef, qui, selon eux, dénonçaient auparavant les nominations familiales et claniques sous d’autres régimes.

« Nous sommes d’avis que les gens peuvent être qualifiés à occuper tel ou tel poste. Mais il faut être constant dans la démarche. Aliou Sall, frère de l’ancien président de la république, est diplômé de l’ENA de Paris ; Mansour Faye, de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, France ; Maguette Diouf, frère du président Abdou Diouf, également… Karim Wade et tant d’autres sont des diplômés de hautes écoles et ont une expérience professionnelle avérée », a déclaré Bachir Fofana. Selon lui, les défenseurs de Pastef doivent faire preuve de cohérence et d’intégrité.

La controverse met en lumière la nécessité de respecter les critères de qualification, de compétences et de confiance dans les nominations. Si Sophie Nzinga Sy possède indéniablement les compétences pour diriger l’APDA, sa nomination pose néanmoins la question de la transparence et de l’équité dans le processus de sélection des dirigeants publics.

La nomination de Sophie Nzinga Sy à la tête de l’APDA illustre la complexité des dynamiques politiques et sociales au Sénégal. Alors que son parcours professionnel et ses contributions à l’économie créative sont indéniables, la polémique entourant sa nomination souligne l’importance d’une approche transparente et cohérente dans la désignation des hauts responsables. Au-delà des débats, il est crucial de reconnaître et de valoriser les compétences des individus tout en veillant à préserver la confiance du public dans les institutions.

Guy Marius Sagna et la controverse parlementaire à Abuja

Lors de la première session ordinaire du parlement de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, le député sénégalais Guy Marius Sagna a vivement critiqué les gouvernements de plusieurs pays membres. Le fondateur du mouvement Frapp-France Dégage a particulièrement visé l’exécutif guinéen suite aux manifestations meurtrières ayant secoué le pays.

Guy Marius Sagna n’a pas mâché ses mots en accusant les autorités guinéennes de rester insensibles aux morts survenues lors des récentes manifestations. Selon lui, le gouvernement de transition ne prend pas les mesures nécessaires pour protéger les libertés fondamentales et les droits de l’homme.

La réaction de la délégation guinéenne ne s’est pas fait attendre. Une députée guinéenne, visiblement irritée par les propos de son homologue sénégalais, a pris la parole pour défendre l’action de son gouvernement. Elle a souligné que des enquêtes ont été ouvertes pour identifier les responsables des violences et qu’un gendarme a été condamné à dix ans de prison pour avoir abattu un manifestant.

Ne s’arrêtant pas là, la parlementaire guinéenne a rappelé à Guy Marius Sagna les événements récents au Sénégal, où des manifestations ont également été réprimées violemment, avec un bilan de plus de soixante morts. Elle a critiqué la persécution de l’opposition sénégalaise et la manipulation de la justice à des fins politiques, mentionnant même l’emprisonnement de défenseurs des droits de l’homme et de journalistes. La députée a insisté sur le fait que Guy Marius Sagna aurait dû également dénoncer ces actes dans son propre pays.

Les échanges tendus entre les députés sénégalais et guinéens ont mis en lumière les tensions et les défis auxquels sont confrontés les pays de la CEDEAO. Les propos de Guy Marius Sagna et la réponse véhémente de sa collègue guinéenne témoignent de la complexité des situations politiques et des droits de l’homme dans la région, soulignant la nécessité de dialogues plus constructifs pour surmonter les différends et promouvoir la démocratie et les libertés fondamentales.

Lompoul : 202 candidats à l’émigration irrégulière interceptés en mer par la Marine Nationale

Une nouvelle interception en mer met en lumière l’ampleur du phénomène migratoire irrégulier touchant la région. Ce jour, au large de Lompoul, le patrouilleur Cayor de la Marine Nationale a arrêté une pirogue transportant 202 migrants clandestins.

Parmi les personnes interceptées, on compte cinq femmes et un mineur. Après cette intervention, tous les migrants ont été conduits à Dakar et remis aux services compétents pour un traitement approprié de leur situation.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts constants des autorités sénégalaises pour lutter contre l’émigration clandestine, un fléau qui expose de nombreux jeunes à des risques majeurs. La Marine Nationale, grâce à ses patrouilles régulières, joue un rôle crucial dans la prévention de ces traversées dangereuses.

Les autorités sénégalaises rappellent que les voies irrégulières d’émigration mettent en danger la vie des candidats et les exposent à de nombreux périls, notamment des conditions de navigation périlleuses et des risques d’exploitation. Elles appellent à une prise de conscience collective et à une recherche de solutions locales pour offrir de meilleures perspectives d’avenir aux jeunes du pays.

La problématique de l’émigration irrégulière demeure un défi majeur pour le Sénégal et la région. Les jeunes, en quête d’un avenir meilleur, sont souvent attirés par le mirage de l’eldorado européen, ignorant les dangers qui les guettent sur ce chemin incertain. Les autorités sénégalaises continuent de travailler en collaboration avec les partenaires internationaux pour renforcer les mesures de prévention et offrir des alternatives viables à cette jeunesse désespérée.

Sénégal : Une médiation cruciale pour l’avenir économique et géopolitique

La situation géopolitique en Afrique de l’Ouest connaît un nouveau tournant décisif. Le professeur Abdoulaye Bathily, déjà connu pour ses interventions en Libye, est de nouveau sollicité pour une mission de médiation délicate entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette initiative est portée par le président Bassirou Diomaye Faye, qui a déclaré : « J’ai pu convaincre le professeur Abdoulaye Bathily d’être mon Envoyé spécial, pas seulement sur cette mission de médiation dans laquelle la CEDEAO m’a impliqué, mais aussi sur d’autres pour lesquelles j’aurai besoin de son expérience, de sa respectabilité et de sa stature. »

Les enjeux pour le Sénégal sont colossaux. Le dernier rapport de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, intitulé « Perspectives de développement en Afrique de l’Ouest : Renforcer la résilience face aux chocs récurrents », met en lumière les risques économiques pour le pays en cas d’échec de cette médiation. En effet, les exportations sénégalaises vers la région sahélienne pourraient être gravement affectées si le Burkina Faso, le Mali et le Niger mettent en œuvre leur décision de quitter la CEDEAO.

L’impact potentiel de ces ruptures économiques est alarmant. Le rapport souligne également un autre risque majeur : le retard dans la production de pétrole à partir des nouveaux champs, ce qui pourrait considérablement diminuer les perspectives de croissance économique du Sénégal. À cela s’ajoute la hausse persistante des prix du pétrole brut, qui bien que bénéfique en termes de recettes, menace sérieusement le secteur en raison de l’augmentation des coûts de production.

Les tensions au Moyen-Orient et les perturbations des raffineries russes suite aux attaques ukrainiennes exacerbent cette situation déjà fragile. Ces événements mondiaux ont un impact direct et négatif sur les économies d’Afrique de l’Ouest, aggravant les incertitudes économiques auxquelles le Sénégal doit faire face.

Face à ces défis, la mission de médiation du professeur Abdoulaye Bathily revêt une importance capitale. Sa capacité à naviguer dans ce contexte complexe et à trouver des solutions diplomatiques pourrait être déterminante pour l’avenir économique et politique du Sénégal et de la région. Le succès de cette mission pourrait non seulement stabiliser les relations entre la CEDEAO et l’AES, mais aussi renforcer la résilience économique du Sénégal face aux chocs externes récurrents.

La communauté internationale et les observateurs régionaux suivront de près cette médiation, dont les résultats auront des répercussions profondes sur la stabilité et la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

Route Koungheul – Kassewo coupée : Les populations isolées par les intempéries

Dans la commune d’Ida Mouride, plus précisément dans la zone de Kassewo, la situation devient critique en raison des fortes pluies qui ont récemment coupé la route reliant Koungheul à Keur Diouldé, Santhie Aladji, et Nianyène. Cette interruption des voies de communication a provoqué une grande inquiétude parmi les habitants, qui se retrouvent désormais isolés du reste du pays.

Les pluies torrentielles des mercredi et jeudi ont engendré des inondations sévères, rendant la route impraticable. Abdou Mbaye, coordonnateur du mouvement Kassewo Xam Sa Bopou, a exprimé son désespoir face à cette situation. « Les véhicules, les charrettes sont bloqués. Des personnes malades, ainsi qu’un corps sans vie devant être enterré à Kassewo, se retrouvent bloqués à hauteur de Koungheul », a-t-il déclaré. Cette situation entraîne une paralysie totale dans la région, affectant gravement les déplacements quotidiens et les activités économiques.
Les habitants de la zone déplorent le fait que la promesse de construction d’un pont entre Keur Diouldé et Campement, faite il y a plus de dix ans, n’ait jamais été concrétisée. Abdou Mbaye a souligné que cette promesse avait été réitérée chaque année par les autorités locales sans jamais se réaliser. « Nous avons épuisé toute forme de patience. La situation est extrêmement grave. La zone est en péril, car elle est complètement coupée du reste du Sénégal à cause des eaux de pluie », a-t-il ajouté.
L’impraticabilité de cet axe routier a des répercussions économiques majeures. Le commerce local est à l’arrêt, et les paysans se retrouvent dans l’incapacité d’accéder à leurs champs. Cette paralysie économique met en péril les moyens de subsistance des habitants, aggravant encore plus la crise.
Face à cette situation alarmante, les habitants ont organisé une conférence de presse au quartier Campement pour exprimer leur frustration et renouveler leur appel aux autorités. Ils réclament avec insistance la construction du pont promis pour améliorer leurs conditions de vie et rétablir la connectivité avec le reste du pays.
Les populations de Kassewo et des environs attendent désormais une réponse rapide de l’État pour résoudre cette crise et mettre en œuvre les infrastructures nécessaires à leur bien-être. Le manque d’infrastructures adéquates continue d’affecter gravement la vie quotidienne et l’économie de cette région, mettant en lumière l’urgence de solutions concrètes et immédiates.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024

🔴 AGENCE AMÉRICAINE DE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL (DFC) : ENVIRON 50 MILLIARDS F CFA RÉUNIS POUR L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR
🔴 CONVENTIONS DANS LES SECTEURS AGRICOLE, SANITAIRE ET SÉCURITAIRE : LE JAPON FAIT UN DON DE PLUS DE 18 MILLIARDS F CFA AU SÉNÉGAL

🔴 BALLA GAYE 2 VS TAPHA TINE : LE CHOC DES TITANS CE DIMANCHE !

Nomination de Bentaleb Sow comme Conseiller Spécial du Président Bassirou Diomaye Faye

Selon un récent communiqué de la RTS, Bentaleb Sow, de son vrai nom Alioune Ibnou Abitalib Sow, a été nommé conseiller spécial du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette nomination marque une étape importante dans la carrière de ce jeune talent reconnu pour sa perspicacité et son habileté stratégique.

Bentaleb Sow s’est forgé une réputation solide malgré son jeune âge. Connu pour être une « tête brûlée », il est respecté pour sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et sociales du pays. Son parcours est marqué par des collaborations avec des figures influentes telles que le doyen Alla Kane, l’activiste Guy Marius Sagna, le politicien Ousmane Sonko, et bien sûr, le président actuel, Bassirou Diomaye Faye.

Outre ses interactions avec des personnalités politiques, Bentaleb Sow a également côtoyé des économistes de renom comme Demba Moussa Dembélé et Ndongo Samba Sylla, ainsi que l’activiste panafricaniste Kemi Seba. Ces alliances et influences diverses témoignent de sa capacité à dialoguer avec des voix variées et à intégrer des perspectives multiples dans ses analyses et ses conseils.

Sa nomination en tant que conseiller spécial du Président Faye laisse entrevoir une nouvelle dynamique dans la gouvernance actuelle. Son approche stratégique et ses idées innovantes pourraient bien insuffler un vent de renouveau dans les politiques publiques et les initiatives gouvernementales.

Bentaleb Sow est ainsi appelé à jouer un rôle clé dans l’administration, apportant avec lui une combinaison de jeunesse, de dynamisme et d’expertise. Sa nomination est un signal fort de la volonté du Président Faye de s’entourer de talents prometteurs pour construire un avenir meilleur pour le pays.

En conclusion, l’ascension de Bentaleb Sow dans les sphères du pouvoir symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders au Sénégal, prêts à relever les défis contemporains avec détermination et clairvoyance.

Décès du Maestro Toumani Diabaté : Une Perte Inestimable pour la Culture Africaine

Le monde de la culture africaine, et plus particulièrement malienne, est en deuil suite à la disparition de Toumani Diabaté, légendaire joueur de kora et figure emblématique de la musique mandingue. Toumani Diabaté, père du talentueux Sidiki Diabaté, est décédé ce vendredi 19 juillet 2024, à l’âge de 59 ans, après une longue maladie. L’information a été confirmée par le site malijet.com, citant des sources familiales.

Le décès est survenu au Golden Life, un hôpital américain situé à Bamako. Cette triste nouvelle plonge dans le deuil non seulement la famille Diabaté mais aussi l’ensemble des amateurs de musique et de culture africaines à travers le monde.

Toumani Diabaté a marqué de son empreinte l’histoire de la musique africaine grâce à sa maîtrise exceptionnelle de la kora, une harpe-luth traditionnelle de l’Afrique de l’Ouest. Né dans une famille de griots, il a su perpétuer et moderniser cet héritage musical en collaborant avec de nombreux artistes internationaux et en remportant plusieurs distinctions prestigieuses. Son album « In the Heart of the Moon », réalisé avec Ali Farka Touré, a notamment reçu un Grammy Award.

Tout au long de sa carrière, Toumani Diabaté a travaillé sans relâche pour promouvoir la musique traditionnelle mandingue, tout en explorant de nouveaux horizons musicaux. Il a su attirer l’attention du monde entier sur la richesse culturelle de son pays, le Mali, et sur l’importance de préserver et de valoriser ce patrimoine unique.

En tant que père et mentor de Sidiki Diabaté, lui-même un virtuose de la kora et une figure montante de la scène musicale africaine, Toumani Diabaté a également joué un rôle crucial dans la transmission de son savoir et de sa passion. Leur collaboration père-fils a donné lieu à des œuvres mémorables qui continueront d’inspirer les générations futures.

Le départ de Toumani Diabaté laisse un vide immense dans le paysage musical, mais son héritage perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et l’influence qu’il a exercée sur tant de musiciens.

Les réactions de tristesse et les hommages affluent de partout, témoignant de l’impact profond qu’a eu Toumani Diabaté sur la culture et la musique. Le gouvernement malien, les artistes, et les fans du monde entier expriment leur chagrin et leur gratitude pour l’œuvre accomplie par ce grand artiste.

Alors que le Mali pleure la perte de l’un de ses plus illustres fils, il est certain que la musique de Toumani Diabaté continuera à résonner, rappelant à tous la beauté et la profondeur de la culture africaine.

Repose en paix, Maestro. Votre musique restera à jamais dans nos cœurs.

Le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement en visite à Touba pour évaluer les conséquences des inondations

Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Dr Cheikh Tidiane Diéye, se rendra à Touba demain, samedi, pour évaluer les conséquences des récentes inondations. Accompagné des services compétents de l’État, il parcourra les zones les plus touchées afin de constater de visu les dégâts causés par les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville.

Cette visite intervient après des précipitations intenses ayant provoqué des inondations dans plusieurs quartiers de Touba, une situation qui se répète chaque année pendant la saison des pluies. De nombreux habitants ont dû abandonner leurs maisons envahies par les eaux, cherchant refuge dans des lieux plus sûrs.

Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour apporter de l’aide aux sinistrés et tenter de limiter les dégâts. Cependant, la persistance des inondations met en lumière les défis continus en matière de gestion des eaux pluviales et d’infrastructure d’assainissement dans la région.

La visite du ministre Dr Cheikh Tidiane Diéye sera l’occasion de discuter avec les habitants et de coordonner les actions nécessaires pour répondre à cette crise. Des mesures à court terme, telles que le pompage des eaux stagnantes et l’assistance aux familles déplacées, ainsi que des stratégies à long terme pour améliorer les infrastructures hydrauliques, seront au centre des discussions.

Les inondations récurrentes à Touba soulignent l’urgence de mettre en place des solutions durables pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Le gouvernement est attendu sur des actions concrètes pour protéger les populations et améliorer leur qualité de vie face aux aléas climatiques.

Les résultats de cette visite et les décisions prises par les autorités seront suivis de près par les habitants de Touba, qui espèrent des changements significatifs et durables pour éviter la répétition de ces désastres.

L’ARTP annonce des initiatives pour dynamiser l’écosystème des Télécommunications au Sénégal

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des communications électroniques au Sénégal. Ces initiatives, destinées à soutenir les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA), visent à créer un environnement économique plus compétitif et innovant.

Pour favoriser le développement des MVNO et des SVA, l’ARTP a mis en place des offres spécifiques pour la voix, les SMS et les données. Les agrégateurs de SVA bénéficieront également de nouvelles offres de voix, SMS et USSD. Ces mesures sont conçues pour faciliter l’entrée de ces acteurs sur le marché et pour répondre à leurs besoins particuliers.

Les nouveaux tarifs des services pour les MVNO et les SVA ont été inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, avec une baisse significative des prix. Cette révision tarifaire vise à rendre les services de télécommunications plus abordables pour les consommateurs.

Mountaga Cissé, formateur en médias numériques, a expliqué l’impact de ces changements. « Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les coûts pour les plateformes de transfert d’argent seront également réduits, rendant les transactions plus économiques pour les utilisateurs.

Ces initiatives sont le résultat d’une étroite collaboration entre l’ARTP et les opérateurs de télécommunications, avec l’objectif de stimuler l’innovation, la concurrence et l’investissement dans le secteur. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa confiance dans l’impact positif de ces mesures. « Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a-t-il affirmé.

Les nouvelles mesures annoncées par l’ARTP représentent une avancée majeure pour le secteur des télécommunications au Sénégal. En créant des conditions plus favorables pour les MVNO et les SVA, l’ARTP espère dynamiser l’écosystème numérique du pays, promouvoir l’innovation et la concurrence, et offrir aux consommateurs des services de meilleure qualité à des prix plus accessibles.

Affaire Bah Diakhaté contre Me Ousseynou Fall : Jugement imminent devant le tribunal correctionnel

Après deux renvois successifs par le parquet, l’activiste républicain Bah Diakhaté est désormais fixé sur son sort dans l’affaire qui l’oppose à l’avocat Me Ousseynou Fall. L’affaire sera jugée devant le tribunal correctionnel, une décision qui marque un tournant significatif dans ce dossier très médiatisé.

Bah Diakhaté, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt de Rebeuss (MAR), a été réintégré dans cette prison après avoir été extrait pour répondre aux accusations portées contre lui. Ces accusations émanent de Me Ousseynou Fall, qui a déposé plainte pour injures publiques et diffamation. L’activiste avait été initialement présenté à la Sûreté Urbaine (SU) pour être interrogé sur les faits qui lui sont reprochés.

Lors de son interrogatoire devant les policiers, Bah Diakhaté a évoqué la Loi d’amnistie comme ligne de défense. Cette loi, qui permet de pardonner certains délits ou crimes sous des conditions spécifiques, pourrait jouer un rôle crucial dans la stratégie juridique de l’activiste. Cependant, l’efficacité de cet argument sera évaluée par le tribunal correctionnel lors du procès à venir.

L’origine de cette affaire remonte à des propos tenus par Bah Diakhaté qui ont été jugés offensants par Me Ousseynou Fall. Ce dernier a alors décidé de porter plainte, alléguant que les déclarations de Diakhaté constituaient des injures publiques et de la diffamation. Ces accusations, si elles sont avérées, peuvent entraîner des sanctions sévères selon le Code pénal sénégalais.

Le dossier de Bah Diakhaté, après avoir été examiné par le parquet, a été classé pour citation directe, ce qui signifie qu’il sera jugé sans enquête préalable devant le tribunal correctionnel. Cette procédure permet de traiter rapidement les affaires où les faits sont considérés comme suffisamment clairs pour justifier un jugement direct.

Le procès de Bah Diakhaté suscite une attention particulière en raison de son statut d’activiste et de la nature des accusations. Ce cas met en lumière les tensions entre la liberté d’expression et les limites légales posées par les lois sur la diffamation et les injures publiques.

Le jugement à venir pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les activistes et les citoyens expriment leurs opinions publiques au Sénégal. De plus, le recours à la Loi d’amnistie comme défense pourrait ouvrir des débats juridiques sur son application et ses limites dans des affaires de diffamation et d’injures publiques.

Alors que l’affaire se dirige vers le tribunal correctionnel, toutes les parties impliquées – Bah Diakhaté, Me Ousseynou Fall, et le grand public – attendent avec impatience l’issue du procès. Ce jugement pourrait non seulement déterminer le sort de Diakhaté, mais aussi avoir des implications plus larges sur la pratique de la liberté d’expression et l’application des lois sur la diffamation au Sénégal.

Le procès, dont la date n’a pas encore été fixée, sera suivi de près, tant par les médias que par les défenseurs des droits de l’homme et les observateurs juridiques. La communauté espère que la justice sera rendue de manière équitable et transparente.

JO Paris-2024 : L’ANPS organise une journée d’échange avec des experts et athlètes

Ce samedi 20 juillet 2024, à partir de 9h, l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) organise un panel à la Maison de la Presse Babacar Touré sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. À l’approche de cet événement mondial, l’ANPS renouvelle son engagement à soutenir et encourager les athlètes sénégalais qualifiés pour cette compétition prestigieuse.

Ce thème explorera le parcours des athlètes sénégalais aux Jeux Olympiques depuis 1988, mettant en lumière les moments marquants, les défis surmontés, et les succès obtenus au fil des décennies.

Une analyse du rôle crucial du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), des différentes fédérations sportives, et de l’État dans la préparation et le soutien des athlètes. Les discussions porteront sur les politiques mises en place, les financements, et les infrastructures disponibles.

Une discussion approfondie sur les obstacles spécifiques rencontrés par les athlètes sénégalais, notamment en termes de financement, d’infrastructure, et de formation. Des solutions potentielles pour améliorer les conditions des athlètes seront également abordées.

Plusieurs personnalités sportives, dirigeants et athlètes participeront à ce panel, offrant ainsi une variété de perspectives et d’expertises :

Ces spécialistes partageront leurs connaissances sur les meilleures pratiques pour préparer les athlètes aux compétitions internationales.

Ils discuteront des stratégies et des politiques mises en place pour soutenir le sport sénégalais et préparer les athlètes aux défis olympiques.

L’objectif principal de ce panel est de renforcer le soutien aux athlètes sénégalais et de créer un environnement propice à leur succès aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En réunissant divers acteurs du sport sénégalais, l’ANPS espère :

  • Encourager un échange constructif d’idées et de solutions pour surmonter les défis actuels.
  • Inspirer et motiver les athlètes qualifiés à donner le meilleur d’eux-mêmes.
  • Sensibiliser le public et les autorités à l’importance de soutenir le sport au Sénégal.

La journée d’échange organisée par l’ANPS représente une opportunité précieuse pour discuter des enjeux et des opportunités liés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En rassemblant des experts, des dirigeants, et des athlètes, cet événement vise à galvaniser le soutien pour le sport sénégalais et à assurer que les athlètes du pays sont bien préparés pour briller sur la scène mondiale.

Avec cette initiative, l’ANPS réaffirme son engagement à promouvoir et à développer le sport au Sénégal, en créant des plateformes de discussion et de soutien pour les athlètes, et en mettant en lumière les efforts nécessaires pour leur permettre de réaliser leurs ambitions olympiques.

Exploitation du gaz à Saint-Louis : Les pêcheurs exigent une nouvelle étude d’impact environnemental

L’exploitation du gaz au large de Saint-Louis, qui promet des retombées économiques significatives, suscite également de vives inquiétudes parmi les pêcheurs locaux. Ce jeudi, une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne ont manifesté contre les compagnies BP et KOSMOS, accusées d’être responsables de la dégradation écologique et économique de la région.

Les pêcheurs de la langue de Barbarie, fortement dépendants de la richesse des récifs naturels pour leur subsistance, expriment leur profonde inquiétude face aux conséquences de l’exploitation gazière. Mame Moussa Ndiaye, secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, a déclaré : « La faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. » Il ajoute que la pollution des fonds marins, souvent ignorée par les autorités, aggrave encore la situation.

Les capitaines de pirogues exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels pour compenser la perte de biodiversité. Ces mesures sont jugées essentielles pour préserver le secteur de la pêche et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

Les pêcheurs et les experts locaux estiment que les études d’impact réalisées par BP et KOSMOS sont inadaptées et ne tiennent pas compte des réalités environnementales et économiques de la région. « Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l’étude d’impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette Mame Moussa Ndiaye.

La rentabilité de la pêche à Saint-Louis est déjà en déclin, les zones les plus poissonneuses étant devenues inaccessibles. Les pêcheurs rapportent une diminution notable des captures, aggravée par les activités gazières. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a déploré Ndiaye.

Les pêcheurs de Saint-Louis posent des questions essentielles sur leur avenir. Ils s’interrogent sur les impacts futurs des opérations de transport de gaz, notamment les risques de collision avec les tankers méthaniers et les dangers de fuites de gaz dans l’environnement marin. BP et KOSMOS n’ont pas encore fourni de réponses satisfaisantes à ces préoccupations légitimes.

Les pêcheurs interpellent les nouvelles autorités pour qu’elles prennent en compte leurs préoccupations et agissent rapidement pour sauver le secteur de la pêche. La mise en place de mesures de protection environnementale et de compensation économique est jugée cruciale pour garantir la durabilité des ressources marines et la sécurité des pêcheurs.

L’exploitation du gaz à Saint-Louis représente un défi majeur pour la région. Si les retombées économiques sont prometteuses, elles ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Une nouvelle étude d’impact environnemental indépendante, accompagnée de mesures compensatoires, pourrait permettre de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, garantissant ainsi un avenir durable pour tous les habitants de la langue de Barbarie.

Atelier de Sensibilisation des Parlementaires sur la Gouvernance du Secteur Extractif au Sénégal

Dans le cadre du Programme pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal, le Forum Civil, en partenariat avec l’USAID, a organisé un atelier de sensibilisation des parlementaires sur les enjeux et défis liés à la gouvernance du secteur extractif. Cette rencontre de trois jours, qui se tient à Toubab Dialaw, a pour objectif d’échanger avec les parlementaires sur leur implication dans la gouvernance du secteur extractif.

Le député Abass Fall, président de la commission Énergie et ressources minières, a déclaré : « Cette rencontre peut nous permettre de mettre sur la table toutes les difficultés rencontrées dans le secteur. Au-delà des efforts qui ont été faits, il reste beaucoup à faire en matière de transparence de la gestion des ressources extractives, de recevabilité et surtout de l’opérationalisation des fonds existants au niveau du Ministère des Mines. Les entreprises exploitantes peinent à respecter leurs engagements contractuels. C’est dans ce cadre que cet atelier est organisé pour permettre aux députés de mieux comprendre ces difficultés. Ainsi, ils pourront porter ce plaidoyer. »

Lors de cet atelier, les parlementaires ont pu avoir un aperçu de l’état d’avancement des projets pétro-gaziers et des réseaux gazoducs, du régime de partage de production et des mécanismes de contrôle des coûts pétroliers, de l’initiative JETP et de la stratégie Gas to Power au Sénégal. À la fin de cette rencontre, ils pourront produire un document de recommandations à adresser au Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

Selon Birahim Touré, coordonateur du Forum Civil, « nous avons constaté sur le terrain que dans les zones d’extraction minière et d’hydrocarbures, les populations peinent à profiter des retombées. Avec notre partenaire USAID, nous avons eu l’opportunité de former les jeunes, les femmes, mais également des parlementaires. Cela nous a permis de constater que des fonds prévus par la réglementation ne sont pas opérationnalisés. »

En se basant sur les engagements du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, qui est venu présider la cérémonie de cet atelier, Birahim Touré ajoute : « Nous sommes rassurés par le discours du ministre qui a pris l’engagement de mettre tout en œuvre pour que les fonds soient définitivement opérationnels. Il nous a annoncé que certaines entreprises témoignent de bonne foi, et que des fonds d’appui soient définitivement opérationnels. C’est ce que le Forum Civil demande. C’est pourquoi nous sommes rassurés aujourd’hui. »

Cet atelier marque une étape importante dans la sensibilisation des parlementaires et dans la promotion de la transparence et de la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal. Les recommandations qui en émergeront pourraient jouer un rôle crucial dans l’amélioration de la gouvernance et le développement socio-économique des zones extractives du pays.

Falla Fleur remercie ses supporters et décline une nomination gouvernementale

Ndèye Fatou Fall, mieux connue sous le nom de Falla Fleur, a récemment exprimé sa gratitude envers ses nombreux followers ainsi qu’au Président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Dans une publication récente sur sa page, l’activiste et militante de Pastef a tenu à remercier chaleureusement ceux qui la soutiennent. « Je vois que vous me souhaitez le meilleur, le Président de la République et le Premier ministre aussi, je ne vous remercierai jamais assez. D’ailleurs, ces derniers m’ont nommée Directrice générale en mai dernier mais j’ai décliné le poste pour des raisons personnelles », a-t-elle rédigé.

Cette reconnaissance publique survient après que Falla Fleur a gagné en notoriété suite à sa détention et son licenciement de Dakarnave. Considérée par beaucoup comme une victime de l’ancien régime, son parcours a suscité une vague de soutien populaire. Son engagement et sa résilience ont renforcé son image de militante déterminée, prête à se battre pour ses convictions malgré les épreuves.

Sa décision de décliner la nomination en tant que Directrice générale témoigne de ses choix personnels et de son désir de rester fidèle à ses principes. Cette annonce a suscité des réactions variées parmi ses partisans, certains exprimant leur compréhension et leur respect pour son choix, tandis que d’autres regrettent qu’elle n’ait pas saisi cette opportunité de changement au sein du gouvernement.

Falla Fleur continue de bénéficier d’un large soutien et reste une figure influente et inspirante dans le paysage politique et social sénégalais.

Réception du rapport annuel de l’ONLPL par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye : Une première historique

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu ce vendredi le rapport annuel de l’Observatoire national des lieux de privation de liberté (ONLPL), marquant ainsi une première depuis la création de cette institution. Cet événement revêt une importance particulière pour l’évaluation des conditions de détention et des droits des détenus dans notre pays.

Le rapport, un document crucial pour l’amélioration du système pénitentiaire national, a été remis en présence de plusieurs personnalités de la présidence. La Présidence de la République a souligné que ce document vise à apporter des recommandations concrètes pour améliorer les conditions de détention et assurer le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.

Lors de cette cérémonie, le Chef de l’État a réitéré son engagement à inscrire désormais la remise de ce rapport dans l’agenda républicain de notre pays. Il a également salué les recommandations formulées par l’ONLPL, affirmant que celles-ci seront examinées avec une attention particulière et mises en œuvre pour garantir un meilleur respect des droits des détenus et améliorer les infrastructures pénitentiaires.

« Ce document, crucial pour l’évaluation des conditions de détention et des droits des détenus, vise à améliorer le système pénitentiaire national », a déclaré la Présidence de la République, mettant en avant l’importance de ce rapport pour le renforcement de la justice et de l’humanisme dans le traitement des détenus.

Cette première réception du rapport annuel de l’ONLPL par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye marque une étape significative dans l’évolution de notre système pénitentiaire. Elle témoigne de la volonté des autorités de prendre en compte les défis et les besoins du secteur pénitentiaire, en vue d’une réforme globale et durable.

Le Président de la République a conclu en exprimant son désir de voir ces recommandations traduites en actions concrètes, pour que les conditions de détention dans notre pays soient conformes aux standards internationaux et respectueuses des droits humains. Cette initiative promet de marquer un tournant décisif pour l’avenir des lieux de privation de liberté dans notre pays.

Guy Marius Sagna dénonce la CEDEAO : « Un demi-siècle de déceptions »

Dans une intervention vidéo publiée sur la plateforme X par le média AJ+ français, le député sénégalais Guy Marius Sagna a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Lors d’une session parlementaire, il a dressé un bilan sévère de l’organisation, à la veille de son cinquantième anniversaire.

Sagna a commencé par rappeler les récents départs de trois États membres de la CEDEAO, qu’il voit comme un échec significatif de l’organisation. Il accuse la CEDEAO de pousser ses membres à signer des accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne, facilitant l’entrée de 85% des marchandises européennes en Afrique de l’Ouest sans droits de douane. Selon lui, ces accords désavantagent les économies locales.

Le député a également pointé du doigt la CEDEAO pour son soutien tacite au maintien des bases militaires françaises et à l’accueil de soldats américains et d’autres forces étrangères sur le sol ouest-africain. Paradoxalement, il estime que l’organisation n’apporte pas une aide suffisante aux pays en proie à des problèmes de sécurité, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Guy Marius Sagna conclut en s’interrogeant sur la pertinence de l’appartenance à une telle organisation, laissant entendre que la CEDEAO, dans son état actuel, ne donne pas envie à ses membres de rester. Ses critiques soulignent un besoin urgent de réforme et de réévaluation des priorités de la CEDEAO pour répondre efficacement aux défis économiques et sécuritaires de la région.

Saccage de la Paroisse Sainte Agnès de Rufisque : Une Enquête en Cours

La communauté de Rufisque est en émoi après l’acte de vandalisme perpétré contre la paroisse Sainte Agnès ce vendredi 19 juillet. L’annonce a été faite par le curé de la paroisse, l’Abbé Stanislas Diouf, dans un communiqué de presse.

« Nous avons eu la surprise d’une intervention malveillante au sein de notre église où certains matériels ont été volontairement endommagés », a déclaré l’Abbé Stanislas Diouf, visiblement bouleversé par cet incident.

Aussitôt informée, la police a rapidement réagi en se rendant sur les lieux pour mener les premières investigations. Les forces de l’ordre ont collecté divers indices pouvant les aider à identifier les auteurs de cet acte de vandalisme. « Nous sommes déterminés à faire la lumière sur cette affaire et à retrouver les coupables », a indiqué un responsable de la police.

Le bilan matériel de cet acte de vandalisme est encore en cours d’évaluation, mais il est déjà certain que de nombreux objets sacrés ont été endommagés. Le curé n’a pas manqué de souligner l’impact moral de cet incident sur les fidèles : « Cet acte malveillant n’atteint pas seulement les biens matériels, mais aussi le cœur de notre communauté. »

Face à cette situation, la solidarité s’organise. Les paroissiens et les habitants de Rufisque expriment leur soutien à l’égard de la paroisse Sainte Agnès. Plusieurs initiatives sont déjà en cours pour aider à réparer les dégâts et soutenir la paroisse dans cette épreuve.

L’Abbé Stanislas Diouf a appelé au calme et à la vigilance, demandant aux fidèles de ne pas céder à la peur ou à la colère. « Nous devons rester unis et forts face à cette épreuve, et faire confiance aux autorités pour mener à bien cette enquête », a-t-il affirmé.

Cet incident rappelle la nécessité de protéger les lieux de culte et de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir de tels actes. En attendant, la communauté de Rufisque reste mobilisée et solidaire pour surmonter cette épreuve.

Cheikh Oumar Anne quitte l’APR et ambitionne un nouveau cadre politique

Dans une récente apparition sur la 7tv, Cheikh Oumar Anne, maire de la commune de Ndioum et ancien ministre, a annoncé qu’il ne fait plus partie de l’Alliance pour la République (APR). « Moi, je ne me considère plus aujourd’hui comme membre de l’APR. Je ne suis plus membre de l’APR. Je travaille à la mise sur pied d’un autre cadre politique », a-t-il déclaré, marquant ainsi un tournant dans sa carrière politique.

Cheikh Oumar Anne, en se projetant sur les prochaines élections législatives, a exprimé son soutien à Amadou Ba, souhaitant le voir à la tête de la liste. Il a affirmé que ce dernier bénéficie actuellement du soutien de la majorité des militants et responsables de l’APR. Ce soutien manifeste illustre la volonté d’Anne de rassembler autour d’un nouveau projet politique, en s’appuyant sur des figures influentes.

Profitant de l’occasion, Anne n’a pas manqué de critiquer Aminata Touré, dite Mimi, qu’il accuse de viser la présidence de l’Assemblée nationale pour des raisons personnelles. « Elle s’agite, parce que tout simplement, elle veut devenir présidente de l’Assemblée nationale. La coalition Diomaye Président n’a qu’à faire d’elle sa tête de liste et on verra le résultat. Elle a quitté l’APR parce qu’elle n’a pas été installée à la tête de l’Assemblée nationale. Elle savait pertinemment qu’elle n’allait pas être désignée », a-t-il affirmé.

Cheikh Oumar Anne a également dévoilé son objectif principal : faire de l’ancien Premier ministre et actuel chef de l’opposition sénégalaise, président de la République en 2029. Pour atteindre cet objectif, il envisage de ratisser large et de s’entourer de tous ceux qui partagent cette ambition.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans la carrière politique de Cheikh Oumar Anne et ouvre la voie à de nouvelles dynamiques au sein du paysage politique sénégalais.

Un Bidonville au Cœur des Almadies : Le cri de détresse des habitants de « Piste Bi »

Plus de quarante abris de fortune, construits à partir de cartons et de toiles, constituent désormais une partie intégrante du paysage des Almadies, un quartier résidentiel huppé de Dakar. Cet ensemble précaire, communément appelé « Piste Bi », est devenu un refuge pour de nombreuses familles nigériennes haoussas, en quête d’un toit.

Abdou Aziz, originaire du Niger, est l’un des habitants de ce bidonville. Dans une interview accordée au site d’information « Art Work », il exprime les difficultés auxquelles lui et ses compagnons font face. « Nous sommes des haoussas et faute de moyens pour louer des appartements ou des chambres, nous nous sommes installés ici aux Almadies avec nos familles. Nous savons que notre mode d’habitation n’est pas réglementaire mais nous n’avons pas le choix, » confie-t-il.

Pour la plupart, ces habitants sont des maçons et des ouvriers qui espèrent trouver du travail dans les nombreux chantiers de construction de la région. Malheureusement, la précarité de leur situation les empêche souvent de subvenir adéquatement aux besoins de leurs familles.

La présence de ce bidonville au cœur des Almadies soulève de nombreuses préoccupations parmi les riverains. « Ce bidonville niché au cœur de cette cité résidentielle paisible est un contraste qui pose des problèmes d’irrégularité sur le plan de la loi, de sécurité et de suspicion des résidents, » explique un intervenant anonyme.

Les résidents des Almadies appellent l’État à prendre ses responsabilités. Ils craignent que ce type d’habitat précaire entraîne une augmentation de l’insécurité et compromette l’harmonie de leur quartier. Ils demandent des actions concrètes pour régulariser la situation et offrir des solutions de logement décentes à ces familles démunies.

La situation à « Piste Bi » est un exemple poignant des défis liés à l’urbanisation rapide et à la crise du logement dans les grandes villes africaines. Elle met en lumière la nécessité d’une approche plus inclusive et solidaire pour résoudre ces problèmes.

Les autorités sont ainsi invitées à trouver des solutions durables pour ces familles en détresse. Des mesures pourraient inclure la construction de logements sociaux, la création de programmes de formation pour faciliter l’intégration professionnelle des travailleurs précaires, et une meilleure régulation des chantiers pour garantir des conditions de travail dignes.

En fin de compte, il s’agit de restaurer la dignité de ces familles tout en préservant la tranquillité et la sécurité des quartiers résidentiels. La situation des habitants de « Piste Bi » aux Almadies est un appel à l’action, à la solidarité et à une réflexion profonde sur les politiques urbaines et sociales du pays.

Mame Gor NGOM nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement

Le journaliste Mame Gor NGOM, détenteur d’une maîtrise en communication, a été nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV). Cette nomination marque une nouvelle étape dans sa carrière professionnelle, déjà riche en expériences et en contributions significatives dans le domaine de la communication.

En sa qualité de Directeur général du BIC-GOUV, Mame Gor NGOM sera chargé de rendre disponible l’information publique à travers une communication gouvernementale cohérente et stratégique. Sa mission principale consistera à garantir une bonne définition et une mise en œuvre efficace des politiques publiques. Cette responsabilité est cruciale dans un contexte où la transparence et l’accessibilité de l’information publique sont des éléments clés pour renforcer la confiance entre le gouvernement et les citoyens.

Mame Gor NGOM apporte avec lui une expertise avérée en communication, acquise au cours de ses années d’expérience dans le journalisme et la gestion de l’information. Sa maîtrise des enjeux communicationnels et sa capacité à articuler des messages clairs et précis seront des atouts majeurs pour le BIC-GOUV.

Sous sa direction, le Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement aspire à établir un canal de communication fiable et efficace, permettant une meilleure diffusion des informations relatives aux politiques publiques. Cette approche vise non seulement à informer les citoyens mais aussi à les impliquer davantage dans le processus décisionnel, en leur offrant des informations précises et transparentes.

La nomination de Mame Gor NGOM est saluée par ses pairs et les acteurs du secteur de la communication, qui voient en lui un professionnel compétent et dévoué, capable de relever les défis de la communication gouvernementale.

En somme, cette nouvelle fonction représente non seulement une reconnaissance des compétences et de l’engagement de Mame Gor NGOM, mais aussi une opportunité pour le gouvernement de renforcer sa stratégie de communication et d’améliorer l’accès à l’information pour tous les citoyens.

Une panne mondiale des services Microsoft paralyse des entreprises

Vendredi, une panne majeure des services Microsoft a provoqué des perturbations dans le monde entier, affectant de nombreuses entreprises et services. Microsoft a annoncé prendre des « mesures d’atténuation » pour résoudre le problème, mais les conséquences se font déjà lourdement sentir.

Parmi les secteurs les plus touchés, les compagnies aériennes subissent de plein fouet cette interruption. Des aéroports comme ceux de Berlin, Amsterdam-Schipol, ainsi que tous les aéroports espagnols, ont été affectés. Des compagnies aériennes telles que Delta, United, American Airlines, Air France, Ryanair et plusieurs compagnies indiennes ont rapporté des problèmes. À Berlin, les vols ont été suspendus jusqu’à dix heures en raison de l’incident technique.

La Bourse de Londres, ainsi que celle de Milan, ont également été impactées, ne pouvant afficher leurs indices à l’heure habituelle d’ouverture. Les opérations boursières ont commencé avec une vingtaine de minutes de retard, ajoutant à l’inquiétude des investisseurs déjà préoccupés par des incertitudes économiques et politiques.

La télévision australienne ABC a également rencontré des problèmes de télécommunication. De son côté, l’opérateur ferroviaire britannique a averti d’éventuelles annulations de dernière minute et de perturbations sur ses plateformes d’information en temps réel.

Microsoft, dans un message intitulé « Dégradation du service », a reconnu que les utilisateurs peuvent être incapables d’accéder à diverses applications et services Microsoft 365. L’entreprise a déclaré rester mobilisée pour résoudre ce problème en urgence.

En Espagne, le gestionnaire des aéroports Aena a signalé de possibles retards et a indiqué avoir recours à des systèmes manuels pour certaines opérations. Ryanair a conseillé à ses passagers d’arriver à l’aéroport au moins trois heures avant leur départ prévu.

Cette panne démontre la dépendance des entreprises et services publics aux technologies de Microsoft et souligne l’impact majeur que de telles interruptions peuvent avoir à l’échelle mondiale.

Bassirou Diomaye Faye : Une nouvelle impulsion pour la gouvernance au Sénégal

Lors du Conseil des ministres tenu jeudi soir, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé que le second semestre de 2024 marquera une phase cruciale de rectification, d’ajustement, de réforme audacieuse des politiques publiques et de reddition des comptes. Cette initiative vise à instaurer des conditions propices à la construction durable d’une souveraineté pleinement assumée, dans le cadre d’une démocratie exemplaire et d’un État de droit de référence, selon le communiqué officiel.

Le Président Faye a clairement fait de la reddition des comptes une priorité centrale de son mandat. Le 10 avril 2024, il a ordonné une série de mesures visant à renforcer la transparence et la responsabilité au sein du gouvernement. Parmi ces mesures, on compte des vérifications approfondies et des audits du fonctionnement des différents ministères, ainsi qu’un examen détaillé de la situation des finances publiques du pays. Chaque passation de service au sein des ministères fera l’objet d’un rapport précis.

Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de réforme des politiques publiques. L’objectif est de dynamiser tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle du Sénégal. Le Président Faye souhaite créer un environnement où la souveraineté du pays est affirmée et durable, soutenue par une démocratie solide et un État de droit exemplaire.

Cette accélération des réformes et de la reddition des comptes est perçue comme une étape essentielle pour le développement du Sénégal. En renforçant la transparence et en améliorant la gouvernance, le gouvernement espère instaurer un climat de confiance et de responsabilité qui favorisera le développement durable et l’engagement civique.

Le second semestre de 2024 promet donc d’être une période de transformation significative pour le Sénégal, marquée par des réformes audacieuses et une gouvernance renforcée sous l’impulsion déterminée du Président Bassirou Diomaye Faye.

UTILISATION DES MÉDIAS « FANTÔMES » : Désinformation, mésinformation ou malinformation ?

Le Dakarois Quotidien a remarqué les agissements d’un médium prétendument existant, sous les noms « Confidentielle Dakar », ConfidentialDakar » ou encore « ConfidentielDakar », repris par un certain site d’information malgré son inexistence vérifiable en ligne. Ceci soulève des préoccupations sur la crédibilité journalistique et nécessite une enquête pour prévenir la propagation de fausses informations qui peut s’avérer désastreuse.

Récemment, Le Dakarois Quotidien a remarqué une tendance troublante dans le paysage médiatique sénégalais : l’émergence d’un prétendu organe de presse sous plusieurs dénominations différentes telles que « Confidentielle Dakar », « ConfidentialDakar », ou encore « ConfidentielDakar ». Ce média, pourtant, demeure inexistant sur la toile. Malgré cela, un site d’information en ligne est tout le temps le premier à citer cette source douteuse, conduisant à une chaîne de diffusion qui touche plusieurs autres médias sans vérification préalable de l’authenticité de la source.

Le Dakarois Quotidien a identifié pas moins de quatre articles attribués à cette mystérieuse « revue » – identification donnée par le site en ligne qui le cite comme source -. Des titres surprenants comme « Liquidité au Sénégal : Dakar suspendu à un décaissement du FMI », « Ousmane Sonko veut éviter que ces entreprises tombent entre les mains des étrangers », « Retrait des bases françaises à Dakar: Ce que les militaires Sénégalais ont conseillé à Ousmane Sonko » et « Pape Alé Niang chez Amadou Ba: Les dessous d’une médiation du DG de la RTS » ont attiré l’attention tandis que la véritable origine de ces informations reste mystérieuse et non vérifiable.

Cette pratique mérite une réflexion poussée. Quelles sont les intentions derrière cette utilisation de médias « fantômes » ? Est-ce de la désinformation, de la malinformation, ou simplement une mésinformation innocente due à une mauvaise vérification des sources ? Ce qui est sûr, en tout état de cause, est que cette situation est d’autant plus préoccupante que ces articles peuvent influencer l’opinion publique et même orienter les décisions politiques et socio-économiques.

La montée en puissance de la cyberguerre de l’information rend ce phénomène encore plus grave. Les acteurs malveillants exploitent la vitesse et l’accessibilité des plateformes numériques pour propager des informations non vérifiées, sapant, dès lors, les fondements de l’information juste, vraie et vérifiable.

Dans un paysage médiatique déjà fragilisé par la prolifération des « fake news », cette affaire met en jeu la crédibilité de la presse et peut avoir des conséquences fâcheuses. Le génocide rwandais déclenché par un cas de désinformation est l’exemple le plus probant. C’est la raison pour laquelle la responsabilité des médias de vérifier rigoureusement leurs sources est plus qu’importante pour maintenir la confiance du public, préserver l’intégrité journalistique et la paix sociale.

Face à cette réalité inquiétante, il est impératif que les autorités compétentes mènent une enquête afin d’identifier les auteurs et leurs modi operandi obscurs.

Plus que jamais, la protection de l’intégrité journalistique et la préservation de la confiance du public doivent être des priorités absolues dans cette ère du numérique où la véracité des faits est de plus en plus difficile à discerner des mensonges délibérés.

La Dakaroise

Nouveau Directeur Général des Élections : Birame Séne prend la tête

Le paysage politique sénégalais voit une nouvelle figure à la tête de la Direction Générale des Élections (DGE). En effet, le magistrat Birame Séne a été nommé comme le nouveau Directeur Général des Élections, succédant ainsi au contrôleur général de police Thiendella Fall.

Birame Séne, qui occupait précédemment le poste de directeur de la formation et de la communication au sein de la DGE, apporte avec lui une riche expérience et une connaissance approfondie des rouages de l’institution électorale. Cette nomination a été officialisée lors du dernier conseil des ministres, comme en témoigne le communiqué publié ce jeudi.

« Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL », indique le communiqué du gouvernement.

Le parcours de Birame Séne est marqué par son engagement et son expertise dans le domaine électoral. En tant que directeur de la formation et de la communication, il a joué un rôle crucial dans la mise en place de stratégies de formation pour les agents électoraux et dans la gestion de la communication de l’institution. Sa nomination à ce poste stratégique est perçue comme un gage de continuité et de renforcement des capacités institutionnelles de la DGE.

En prenant la tête de la DGE, Birame Séne aura la lourde tâche de superviser et de garantir la transparence, l’équité et le bon déroulement des processus électoraux au Sénégal. Dans un contexte où les élections revêtent une importance cruciale pour la stabilité et la démocratie du pays, son rôle sera déterminant pour assurer des élections libres et crédibles.

La communauté politique et les observateurs attendent avec intérêt de voir les actions et les réformes que Birame Séne mettra en œuvre pour renforcer le système électoral sénégalais. Sa nomination ouvre une nouvelle ère pour la DGE, avec l’espoir d’une gestion encore plus efficace et transparente des processus électoraux.

En conclusion, la nomination de Birame Séne à la tête de la DGE marque un tournant important pour l’institution électorale du Sénégal. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour relever les défis à venir et pour assurer des élections justes et équitables dans le pays.

Kaolack : La commune de Ndiédieng en péril face à la dégradation des ponts

La situation des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux villages environnants du département de Kaolack est devenue critique, suscitant une vive inquiétude parmi les populations locales. La dégradation avancée de ces infrastructures menace de couper complètement la commune de Ndiédieng du reste du monde, particulièrement en période de pluies.

Le maire de Ndiédieng, Dr. Abdoul Aziz Mbodji, a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi. Il a souligné que les axes routiers, notamment entre Lamarane et Ndiédieng, sont presque impraticables pendant la saison des pluies, ce qui a un impact significatif sur l’économie locale. « Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période d’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique », a-t-il déclaré.

Selon le maire, deux ouvrages sur la route sont dans un état de déchéance avancée. Bien que le grand pont ait été réhabilité l’année dernière, il a de nouveau été endommagé par le passage de l’eau, rendant la traversée dangereuse. « Si aucune solution n’est apportée, cela va créer des répercussions sur l’économie des populations », a ajouté M. Mbodji.

Le deuxième pont, de dimensions plus modestes, présente également des trous inquiétants, rendant les déplacements extrêmement difficiles pour les habitants. « Aujourd’hui, pour se déplacer, c’est un véritable parcours du combattant pour les populations », a-t-il poursuivi.

Ndiédieng est également coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et même en saison sèche. Seuls deux ponts, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, permettent de traverser cette vallée, mais ils font partie d’un projet qui n’a pas encore démarré.

Face à cette situation critique, le maire de Ndiédieng a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier ministre. Il a rappelé que la commune de Ndiédieng a toujours été enclavée, même sous les précédents régimes de Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall. « En attendant une solution définitive, nous avons déversé des chargements de pierres même avec la présence de l’eau pour faciliter le déplacement des populations et de leurs biens », a-t-il expliqué.

Les villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram sont particulièrement touchés, les habitants étant contraints de contourner les zones inondées sur plusieurs kilomètres pour atteindre leurs champs. « Nous avons fait des démarches au niveau de la FERA, qui nous tient toujours des promesses. Face à cette situation, nous lançons un appel au chef de l’État et à son Premier ministre pour qu’ils agissent rapidement », a conclu le maire.

La réhabilitation des ponts et l’amélioration des infrastructures routières sont essentielles pour désenclaver Ndiédieng et permettre aux habitants de reprendre une vie normale et de soutenir l’économie locale.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Nomination de 81 cadres par le Président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 18 juillet 2024

Lors du Conseil des ministres tenu ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination, promouvant ainsi 81 cadres à divers postes de responsabilité. Parmi les nominations les plus notables figurent celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne.

Mame Gor Ngom
Le journaliste Mame Gor Ngom, ancien rédacteur en chef de La Tribune et d’Africa Check, a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Titulaire d’une maîtrise en communication, Ngom apportera son expertise et son expérience dans le domaine de la communication gouvernementale.

Ngouda Mboup
Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en droit constitutionnel, a été nommé président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar. Il succède à Moussa Sy, ancien maire des Parcelles assainies. Mboup, reconnu pour sa rigueur académique et son expertise juridique, est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la gestion du port.

Outhmane Diagne
Militant du Pastef, Outhmane Diagne, a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Diagne, connu pour son engagement politique et social, prendra en charge les responsabilités liées à l’entretien et au développement des infrastructures routières du pays.

Ces nominations interviennent dans un contexte de renouvellement et de dynamisation des structures étatiques. Le Président Bassirou Diomaye Faye, en nommant ces personnalités, semble vouloir insuffler un nouveau souffle à l’administration publique, en misant sur des profils diversifiés et compétents.

Les 81 cadres nommés aujourd’hui seront chargés de diverses missions stratégiques visant à renforcer l’efficacité et la transparence de l’administration publique, tout en répondant aux attentes des citoyens en matière de services publics.

Les nominations de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne ont suscité des réactions positives au sein de la société civile et des milieux professionnels. Leur expertise respective dans les domaines de la communication, du droit constitutionnel et de l’infrastructure routière est perçue comme un atout pour la mise en œuvre des réformes nécessaires au développement du pays.

Avec ces nouvelles nominations, le gouvernement affiche sa volonté de s’entourer de compétences variées pour relever les défis actuels et futurs. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de ces changements et la capacité des nouveaux cadres à impulser une dynamique de progrès et de modernisation.

Orientation des nouveaux bacheliers : Mesures et défis

Lors du dernier conseil des ministres, tenu ce jeudi, le Premier ministre a abordé la délicate question de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sénégalaises. Face à l’afflux croissant des étudiants, il a souligné l’importance d’harmoniser les décisions d’orientation avec les profils et les choix des bacheliers. Cette démarche vise à garantir une adéquation optimale entre les aspirations des étudiants et les filières disponibles.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures et les campus sociaux dans les régions. Cette mesure s’avère cruciale pour alléger la pression exercée sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), actuellement saturée. En développant des pôles universitaires régionaux bien équipés, le gouvernement espère offrir des conditions d’études décentes et attractives à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, de son côté, a mis en lumière l’importance d’une transparence totale dans l’allocation des bourses d’études et des logements étudiants au sein des campus sociaux. Pour lui, il est impératif de disposer d’une méthodologie rigoureuse garantissant l’équité et la justice dans la distribution de ces ressources essentielles. Une telle transparence est indispensable pour prévenir les abus et les discriminations, assurant ainsi que chaque étudiant méritant puisse bénéficier du soutien nécessaire pour réussir ses études.

Le défi majeur reste donc la mise en place effective de ces mesures, dans un contexte où les infrastructures existantes sont souvent vétustes et insuffisantes. Le renforcement des capacités d’accueil dans les universités régionales pourrait non seulement décongestionner l’UCAD, mais également dynamiser l’enseignement supérieur en régions, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes bacheliers.

Les initiatives discutées lors de ce conseil des ministres témoignent de la volonté des autorités de répondre aux besoins croissants des étudiants sénégalais. La réussite de ces mesures dépendra cependant de leur mise en œuvre rigoureuse et de l’engagement de tous les acteurs concernés.

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