Nomination de 81 cadres par le Président Bassirou Diomaye Faye lors du Conseil des ministres du 18 juillet 2024

Lors du Conseil des ministres tenu ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination, promouvant ainsi 81 cadres à divers postes de responsabilité. Parmi les nominations les plus notables figurent celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne.

Mame Gor Ngom
Le journaliste Mame Gor Ngom, ancien rédacteur en chef de La Tribune et d’Africa Check, a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Titulaire d’une maîtrise en communication, Ngom apportera son expertise et son expérience dans le domaine de la communication gouvernementale.

Ngouda Mboup
Ngouda Mboup, enseignant-chercheur en droit constitutionnel, a été nommé président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar. Il succède à Moussa Sy, ancien maire des Parcelles assainies. Mboup, reconnu pour sa rigueur académique et son expertise juridique, est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à la gestion du port.

Outhmane Diagne
Militant du Pastef, Outhmane Diagne, a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Diagne, connu pour son engagement politique et social, prendra en charge les responsabilités liées à l’entretien et au développement des infrastructures routières du pays.

Ces nominations interviennent dans un contexte de renouvellement et de dynamisation des structures étatiques. Le Président Bassirou Diomaye Faye, en nommant ces personnalités, semble vouloir insuffler un nouveau souffle à l’administration publique, en misant sur des profils diversifiés et compétents.

Les 81 cadres nommés aujourd’hui seront chargés de diverses missions stratégiques visant à renforcer l’efficacité et la transparence de l’administration publique, tout en répondant aux attentes des citoyens en matière de services publics.

Les nominations de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup et Outhmane Diagne ont suscité des réactions positives au sein de la société civile et des milieux professionnels. Leur expertise respective dans les domaines de la communication, du droit constitutionnel et de l’infrastructure routière est perçue comme un atout pour la mise en œuvre des réformes nécessaires au développement du pays.

Avec ces nouvelles nominations, le gouvernement affiche sa volonté de s’entourer de compétences variées pour relever les défis actuels et futurs. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’impact de ces changements et la capacité des nouveaux cadres à impulser une dynamique de progrès et de modernisation.

Orientation des nouveaux bacheliers : Mesures et défis

Lors du dernier conseil des ministres, tenu ce jeudi, le Premier ministre a abordé la délicate question de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sénégalaises. Face à l’afflux croissant des étudiants, il a souligné l’importance d’harmoniser les décisions d’orientation avec les profils et les choix des bacheliers. Cette démarche vise à garantir une adéquation optimale entre les aspirations des étudiants et les filières disponibles.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de renforcer les infrastructures et les campus sociaux dans les régions. Cette mesure s’avère cruciale pour alléger la pression exercée sur l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), actuellement saturée. En développant des pôles universitaires régionaux bien équipés, le gouvernement espère offrir des conditions d’études décentes et attractives à travers tout le pays.

Ousmane Sonko, de son côté, a mis en lumière l’importance d’une transparence totale dans l’allocation des bourses d’études et des logements étudiants au sein des campus sociaux. Pour lui, il est impératif de disposer d’une méthodologie rigoureuse garantissant l’équité et la justice dans la distribution de ces ressources essentielles. Une telle transparence est indispensable pour prévenir les abus et les discriminations, assurant ainsi que chaque étudiant méritant puisse bénéficier du soutien nécessaire pour réussir ses études.

Le défi majeur reste donc la mise en place effective de ces mesures, dans un contexte où les infrastructures existantes sont souvent vétustes et insuffisantes. Le renforcement des capacités d’accueil dans les universités régionales pourrait non seulement décongestionner l’UCAD, mais également dynamiser l’enseignement supérieur en régions, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes bacheliers.

Les initiatives discutées lors de ce conseil des ministres témoignent de la volonté des autorités de répondre aux besoins croissants des étudiants sénégalais. La réussite de ces mesures dépendra cependant de leur mise en œuvre rigoureuse et de l’engagement de tous les acteurs concernés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°227 – du 19/07/2024

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Réformes financières et relance économique : Directives claires de BDF

Lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024, le Président de la République a donné des directives claires au Premier Ministre, soulignant l’importance de renforcer les réformes visant à assainir les finances publiques et à rationaliser le fonctionnement de l’État. L’accent a été mis sur la nécessité d’adopter des mesures pour protéger et relancer l’économie nationale dans une perspective de prospérité durable et de progrès social inclusif.

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’intensifier la mise en œuvre des réformes pour assainir les finances publiques. Cette initiative vise à établir une gestion financière plus rigoureuse et transparente, essentielle pour maintenir la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs. Le Premier Ministre a été chargé de veiller à ce que ces réformes soient appliquées de manière efficace, en mettant en place des mécanismes de contrôle renforcés pour éviter les gaspillages et améliorer la gestion des ressources publiques.

En parallèle, le Président a appelé à une relance endogène de l’économie, soulignant que le développement économique doit reposer sur des initiatives locales et durables. Le Gouvernement est encouragé à promouvoir des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat local, et le soutien aux secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie et les services. Cette approche vise à renforcer l’autonomie économique et à stimuler une croissance inclusive qui bénéficie à l’ensemble de la population.

Une attention particulière a été portée à la réduction des prix des produits et services de consommation courante. Le Président a ordonné au Gouvernement d’accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix pour alléger le fardeau économique sur les ménages. En outre, il est crucial d’assurer une maîtrise efficace des approvisionnements en denrées essentielles et en hydrocarbures pour éviter les pénuries et garantir la stabilité des prix.

Le Président a également insisté sur l’importance de suivre de près l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays. Il a exhorté le Premier Ministre à travailler en étroite collaboration avec les ministres responsables du Pétrole, des Finances et du Commerce pour garantir l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures.

Cette approche vise à optimiser les revenus générés par ces ressources stratégiques, tout en assurant une gestion transparente et efficace. Le suivi quotidien des opérations est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques et garantir que les revenus sont investis de manière productive pour soutenir le développement national.

Les directives émises lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024 marquent un engagement clair en faveur d’une gestion plus rigoureuse et d’une relance économique durable. Le Premier Ministre et les ministres concernés sont désormais chargés de mettre en œuvre ces réformes et de veiller à leur application effective, afin de garantir une prospérité durable et un progrès social inclusif pour le pays.

Régulation des Coûts du Loyer : Les orientations du Président Diomaye Faye

Lors du conseil des ministres de ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les nouvelles orientations concernant la politique de promotion de l’accès au logement. Il a rappelé que la gestion des loyers et la construction de logements sociaux sont des priorités sociales urgentes.

Mesures Annoncées :

Évaluation des dispositifs de régulation des loyers : Le Président a demandé au Premier Ministre de lancer immédiatement, en collaboration avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, une évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer, en tenant compte des spécificités de chaque zone. Cette initiative vise à garantir des logements abordables pour toutes les couches sociales.

Bilan de la loi de 2016 sur l’habitat social : Le Président a souligné l’urgence de réaliser un bilan exhaustif de l’application de la loi 2016-31 du 08 novembre 2016, portant loi d’orientation sur l’habitat social. Il a insisté sur l’importance de réévaluer la gestion des pôles urbains créés et les projets de construction de logements sociaux déjà exécutés sur le territoire national.

Renforcement des institutions clés : Le Président a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Cela passera par l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, définie par l’État sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux, avec une approche territoriale renforcée.

L’objectif principal de ces mesures est de rendre les logements plus accessibles et abordables pour les citoyens, tout en s’assurant que les politiques mises en place sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque région. Le Président Bassirou Diomaye Faye entend ainsi améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à des logements décents.

Les nouvelles orientations annoncées par le Président de la République en matière de régulation des coûts du loyer et de promotion du logement social témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population. La collaboration avec les associations de consommateurs et le renforcement des institutions clés seront déterminants pour la réussite de ces initiatives.

Les nominations en conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 

1. Monsieur Cheikh Ahmed Bamba DIAGNE, Enseignant chercheur, maître de conférences à l’UCAD, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Malick SALL ;

PRIMATURE

2.         Monsieur Mor FALL, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO ;
3.         Monsieur Mame Gor NGOM, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV) ;
4.         Monsieur Birom Holo BA, titulaire d’un doctorat en optimisation et sûreté des systèmes, est nommé Chef du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes.

MINISTERE DE L’ENERGIE DU PETROLE ET DES MINES

       Monsieur Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds Spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Monsieur Cheikhna ANNE.
5.         Monsieur Pape Moctar SARR, Ingénieur centralien, est nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Thierno NDIAYE ;
6.         Joseph Sambesene DIATTA, Professeur assimilé des universités en physique, est nommé Président du Conseil d’administration de (PETROSEN Holding) en remplacement de Aymérou GNING ;
7.         Monsieur Cheikh BITEYE, titulaire d’un master en administration des entreprises, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant;
8.         Monsieur Adama DIAWARA, Professeur d’histoire et de géographie, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Energies renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY ;
9.         Monsieur Pape Momar LO, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Monsieur Joseph Oufame MEDOU;
10.     Monsieur Cheikh Moulaye Idriss FALL, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur de l’Electricité, poste vacant ;
11.     Monsieur El hadj NDIAYE, Titulaire d’un Doctorat en énergies renouvelables, est nommé Directeur du développement des Energies renouvelables, en remplacement de Monsieur Demba GAYE ;
12.     Madame Oumou Khaïry DIOP, titulaire d’un master en économie, régulation et énergie, est nommée Secrétaire permanent à l’Energie, poste vacant ;
13.     Monsieur Fidèle Djissibone DIEME, Ingénieur électromécanicien, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant ;

MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS TERRESTRES ET AERIENS

14.      Monsieur Tahir NDIAYE, Consultant international en transport aérien, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société AIBD Assistance Services (2AS), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE ;
15.      Monsieur Ndiogou NDIAYE, Inspecteur principal de l’aviation civile, est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIENG ;

16.      Mor Talla NDIAYE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en remplacement de Monsieur Mamadou Mory DIAW ;
17.      Monsieur Bara SOW, titulaire d’un master en finances, audit et contrôle de gestion, est nommé Directeur général du Fonds pour le Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Babacar GAYE ;
18.      Monsieur Mamadou GOUDIABY, spécialiste des transports, est nommé Président du
Conseil d’administration de la Société Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Habibou TIMBO ;
19.      Monsieur Outhmane DIAGNE, Titulaire d’un Master II en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome
(FERA), en remplacement de Monsieur Pape Songdé DIOP ;

MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

20. Monsieur Mady BATHILY, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), en remplacement de Monsieur Maodo Malick NDAO ;

MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

21.     Monsieur Cheikh Mouhamadou MBAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), poste vacant;
22.     Monsieur Mouhamadou Makhtar DIA, Enseignant-Professeur, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR ;
23.     Monsieur Malick SY, Cadre administratif à la retraite, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), en remplacement de Monsieur Fossar Banding SOUANE;
24.     Monsieur Demba DIOUM, Ingénieur en systèmes et réseaux, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), poste vacant ;

MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

25. Monsieur Ahmad Iyane SOW, Professeur titulaire en médecine, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), en remplacement de Monsieur Souleymane Barka BA ;

MINISTERE DES PECHES ET DES INFRASTRUCTURES MARITIMES ET PORTUAIRES

26.      Monsieur Ismaïla NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur des Pêches maritimes, en remplacement de Monsieur Diène FAYE ;
27.      Monsieur Ahmadou Tidiane CAMARA, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de Formation des Techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Monsieur Samuel Joseph Waly FAYE ;
28.      Mohamed Ngouda MBOUP, enseignant-chercheur, est nommé Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar (PAD), en remplacement de Monsieur Moussa SY ;

MINISTERE DE L’URBANISME, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

29.     Monsieur Abdou Khadre FOFANA, titulaire d’une maitrise en géographie et en géomatique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Talla CISSE ;
30.     Monsieur Ibrahima DIOP, Analyste financier, est nommé Administrateur du Fonds pour l’Habitat social (FHS), en remplacement de Monsieur Ousmane WADE ;
31.     Monsieur Assane DIOP, titulaire d’une licence professionnelle en comptabilité publique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et Rénovation urbaine (SAFRU) en remplacement de Monsieur Gorgui CISS ;
32.     Monsieur Serigne Kosso SENE, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Aliou Badara LY ;

MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

33.     Monsieur Alioune Ibnou Abou Talib DIOUF, Pharmacien, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Madame Oumy Kalssoum Ndiaye NDAO ;
34.     Monsieur Mamadou DIOP, Professeur agrégé en anatomie et organogénèse, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio;
35.     Monsieur Abdallah WADE, Médecin urgentiste, est nommé Directeur du Service d’Assistance médicale d’Urgence (SAMU en remplacement de Professeur Mamadou Diarra BEYE ;
36.     Médecin-colonel Bécaye FALL, Professeur agrégé en pharmacie, est nommé Directeur des Laboratoires, en remplacement de Monsieur Amadou Mouctar DIEYE ;
37.     Monsieur Boucar DIOUF, Médecin, est nommé Directeur général de l’Action sociale (DGAS), en remplacement de Madame Arame Top SENE;
38.     Monsieur Fallou NIANG, Médecin, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Djibril YANSANE ;
39.     Monsieur Yoro DIAGNE, Docteur en médecine, titulaire d’un master en management des établissements de santé est nommé Directeur de l’hôpital Abdoul Aziz SY DABAKH de Tivaone en remplacement de Madame Bineta Diop BADIANE

MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’ELEVAGE

40.      Sémou Pathé DIOUF, Spécialisé en gestion de projets et ingénieur technique en agriculture, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), en remplacement de Monsieur Aliou LECOR ;
41.      Monsieur Alassane BA, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Aboubacry SOW ;
42.      Monsieur Moustapha GUEYE, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Momar Talla SECK ;
43.      Monsieur Mbaye Sylla KHOUMA, Ingénieur en agronomie tropicale, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Ngagne SENE ;
44.      Monsieur Ousmane SYLLA, statisticien, est nommé Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), en remplacement de Monsieur Ibrahima MENDY ;
45.      Monsieur Bounama DIEYE, Ingénieur hydraulicien, est nommé Directeur du Matériel et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Oumar SANE ;
46.      Monsieur El hadj FAYE, Sociologue, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Madame Mariama DRAME ;
47.      Monsieur Mamadou CISSOKHO, Expert en Agriculture, est nommé Président du
Conseil d’administration de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR), en remplacement de Mamadou Camara ;
48.      Monsieur Taha SOW, Administrateur de sociétés, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), en remplacement de Monsieur Youssou DIALLO ;
49.      Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba NGOM, Agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Djimo SOUARE ;
50.      Monsieur Abdou Mbacké SAMB, Enseignant, est nommé Président du Conseil de surveillance du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIENG ;
51.      Monsieur Modou Guèye SECK, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Monsieur Serge MALOU ;
52.      Alfred Kouly SENE, Spécialiste en science des sols, est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP), en remplacement de Monsieur Mamadou SOW ;

MINISTERE DE LA MICROFINANCE ET DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

53.     Madame Mariama DIENG, Sociologue, est nommée Directeur de la Promotion de
l’Economie sociale et solidaire, poste vacant ;
54.     Monsieur Seydina Oumar NDIAYE, Economiste, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective, en remplacement de Monsieur Mohamet DIOP ;
55.     Monsieur Demba THIAM, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil d’orientation du Fonds national de la Microfinance, en remplacement de Ismaïla DEMBELE ;

MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

56.     Madame Soda DIARRA, Spécialiste en marketing et management touristique, est nommée Directeur de la Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mohamadou Manel FALL ;
57.     Madame Marie Ndéye Gnilane DIOUF, Economiste est nommée Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba SARR ;
58.     Monsieur Hady TOURE, Spécialiste en comptabilité et finances, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles, en remplacement de Monsieur Mamadou DJITE ;
59.     Madame Sophie Nzinga SY, spécialiste en design, est nommée Directeur général de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO ;
60.     Monsieur Birame SARR, spécialiste en tourisme, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique, en remplacement de Monsieur Moussa THIOR ;
61.     Monsieur Sissao DIANE, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mamadou CISSOKHO ;
62.     Monsieur Elhadji Malick MBAYE, Expert en tourisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mamadou DIALLO ;
63.     Monsieur Ibrahima TALL, Economiste statisticien, est nommé Coordonnateur du Projet Mobilier national, en remplacement de Monsieur Saloum NDIAYE ;

MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

64. Monsieur Mamadou COULIBALY, titulaire d’un master en ingénierie financière, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et
de la gare des gros Porteurs (SEMIG), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG;

MINISTERE DE LA JUSTICE

65. Monsieur Alassane GUEYE, titulaire d’un doctorat en finance et économie, est nommé Directeur de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Arona SARR.

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

66.     Monsieur Alioune SENE, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba FALL ;
67.     Monsieur Aliou SENE, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de l’Université Alioune Diop de Bambey en remplacement de Monsieur Moustapha GUEYE.
68.     Monsieur Jean Amédé DIATTA, Diplôme d’études approfondies en sociologie, est nommé Directeur des Bourses, en remplacement de Monsieur Khalifa GAYE ;

MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

69. Monsieur François NDIAYE, inspecteur du cadastre, est nommé Directeur du Cadastre, en remplacement de Monsieur Ibrahima AW ;

MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

70.     Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL. 
71.     Monsieur Ousmane NGOM, spécialiste en passation des marchés publics, finances et gestion publiques, matricule de solde n° 624 961/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Malick SARR appelé à d’autres fonctions.


72.     Monsieur Laïty MBENGUE, titulaire d’un master en Comptabilité et gestion financière, matricule de solde n° 625 060/O, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.


73.     Madame Ndéye Yacine GUEYE, Docteur en Economie de l’Education, matricule de solde n° 677 090/O, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale.

74.     Monsieur Louis Benoit MBAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, matricule de solde n° 666 139/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, en remplacement de Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI appelée à d’autres fonctions.

75.     Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO, Spécialiste en gestion de projets et en Finances publiques, matricule de solde n° 634 436/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mandiaye DIOP appelé à d’autres fonctions.

76.     Madame Fatou DIOUF, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 661 673/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Education nationale.

77.     Monsieur Ibrahima NGOM, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 611 781/F, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

78.     Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 100/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

79.     Monsieur Omar Ben Khatap DANFAKHA, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 600 620/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

80.     Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception, Spécialiste en Science de la Vie, de la Santé et de l’Environnement, matricule de solde n° 515 420/G, précédemment Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

81.     Monsieur Malick THIAM, Juriste, matricule de solde n° 715191/R, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

Communiqué du conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a renouvelé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et particulièrement à la communauté musulmane du Sénégal à l’occasion de la fête de Tamkharite (Achoura).  
 
Le Chef de l’Etat a adressé ses vives félicitations et réitéré sa confiance au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres et Secrétaires d’Etat pour le travail exceptionnel accompli, depuis leur installation, dans la prise en charge des urgences économiques et sociales et la mise en œuvre du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement sa détermination constante à ne ménager aucun effort pour la réalisation, avec le soutien du peuple, d’un Sénégal souverain, juste et prospère.                     
 
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Il a, sous ce rapport, appelé à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables. A cet égard, il a invité le Gouvernement à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures. 
 
Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés.  
 
          Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes. L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive. C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
 
Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales. Il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone. 
 
Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée. 
 
A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
 
Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine.  
 
Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement. 
 
         Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
 
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
 
         À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé les vives félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa démarche pédagogique d’explicitation du PROJET lors de l’entrevue, hautement appréciée par le peuple, qu’il a accordée à la presse sénégalaise, le samedi 13 juillet 2024, à l’occasion de ses premiers 100 jours à la tête du pays.
 
        Abordant la problématique de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes Universités sénégalaises, le Premier Ministre a jugé indispensable de veiller à la mise en adéquation des décisions d’orientation avec les profils et choix des bacheliers ainsi qu’au renforcement des infrastructures et des campus sociaux dans les régions afin de décongestionner l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a également soulevé l’exigence de disposer d’une méthodologie à même de garantir la transparence absolue de l’allocation des bourses d’études et des locaux d’hébergement des étudiants dans les campus sociaux.
 
        Évoquant le suivi des directives présidentielles sur la période avril-juin 2024, le Premier Ministre a fait part de la prise en charge satisfaisante, par les départements ministériels, des diligences portant sur l’état des lieux des programmes, projets et capital humain. Ce qui a facilité le démarrage rapide des audits. Il a également relevé, avec satisfaction, les efforts déployés par les départements ministériels pour la résolution de problématiques urgentes dans divers secteurs. Il a engagé les Ministres à s’assurer de la bonne préparation des projets de textes portant notamment sur les lanceurs d’alerte et l’accès à certaines hautes fonctions dans les secteurs publics et parapublics. Il a aussi demandé la finalisation du dossier relatif aux victimes des événements de janvier 2021 à février 2024 et du site internet dédié au recueil des profils de compétences des Sénégalais et des idées de projets. 
 
         Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil de la réception du pré-rapport ayant sanctionné les travaux de la Commission chargée de passer en revue les occupations du Domaine public maritime de la Région de Dakar, en vue de restituer aux citoyens les rivages protégés de la mer et de préserver ses fonctions écologiques. Le Rapport final sera soumis à la très haute appréciation du Président de la République.
 
         Enfin, le Premier Ministre a évoqué l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) au titre de l’année 2024. Il a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, aux Ministres concernés et l’administration de l’ENA à engager des concertations en vue de l’augmentation des effectifs à recruter et de formuler des propositions de modernisation de l’ENA. L’objectif est de renforcer les ressources humaines de l’administration pour la prise en charge satisfaisante des réformes nécessaires à la transformation systémique du Sénégal.
 
     AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
 
•       Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur la problématique liée aux processus d’exploitation et de maintenance du TER dans une perspective de renégociation des contrats ; 
 
•       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le processus de classement du Lac Rose en réserve naturelle urbaine ;
 
•       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur la situation du Programme national de Bourses de Sécurité familiale et du Registre national unique.  
 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté :
 
•       Le Projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé ;
 
•       Le Projet de décret fixant les conditions d’élaboration et de mise à jour du Plan intégré à moindre coût dans le secteur de l’électricité.

Appel au Président Diomaye Faye : Les victimes du litige foncier à Mbour-4 demandent la levée de la suspension

Des milliers d’occupants du site de Mbour-4, victimes d’un litige foncier persistant, appellent à l’intervention du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour lever les mesures de suspension provisoire qui bloquent leurs projets de construction. Cette levée est essentielle pour que ces résidents puissent obtenir les documents nécessaires attestant de leur propriété sur les parcelles destinées à l’habitation. Bien que les nouvelles autorités aient pris certaines mesures, les occupants soulignent l’urgence de résoudre leur situation pour éviter des conséquences socio-économiques graves.

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La crise foncière à Mbour-4 trouve ses racines dans une série de décisions administratives et de conflits d’intérêts. Une note de service, suspendant les constructions sur plusieurs sites, y compris Mbour-4, avait été signée le 29 avril 2024. Cette décision visait principalement à régulariser et à redistribuer les terres de manière équitable. Cependant, elle a eu pour effet de paralyser les projets de construction de nombreux résidents.

Aliou Badji, chargé de communication du collectif des victimes, rappelle que le 28 juin 2024, le bureau exécutif du collectif a participé à un comité ad hoc national pour l’établissement des documents administratifs en instance. Cette réunion visait à trouver des solutions pour accélérer le processus de régularisation, mais les résultats tardent à se concrétiser.

Pape Cissé, président du collectif, explique que les occupants de Mbour-4 possédaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation foncière. Ceux destinés à être relogés sur le site d’extension de 196 hectares vivent une situation particulièrement difficile. Depuis la suspension, ils sont plongés dans le désespoir, ne pouvant ni construire ni obtenir des titres de propriété. Certains habitants, qui avaient déjà commencé leurs travaux de construction, ont dû tout arrêter, subissant ainsi des pertes financières considérables.

Le site de Mbour-4 comprend 3 643 lots, dont 2 025 ont été régularisés. Cependant, de nombreuses personnes attendent encore les documents de propriété. Ces résidents se retrouvent dans une impasse, incapables de faire valoir leurs droits sur leurs terres et de continuer leurs projets de vie.

Face à cette situation, le collectif des victimes appelle à une intervention rapide et décisive du Président Diomaye Faye. Ils demandent la levée immédiate des mesures de suspension provisoire pour permettre la reprise des constructions et la délivrance des titres de propriété. Le collectif plaide également pour le dédommagement des personnes qui ont perdu leur maison et subi des dommages financiers à cause de cette suspension.

Le président du collectif, Pape Cissé, insiste sur l’importance de cette action pour éviter une détérioration sociale et économique de la région. Il rappelle que les familles affectées par ce litige sont nombreuses et que leurs conditions de vie se dégradent chaque jour. « Les occupants de Mbour-4 avaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation », dit-il. « Ceux devant être recasés au site d’extension de 196 hectares sont dans une situation de désespoir depuis que cette mesure a été prise. »

La suspension des constructions à Mbour-4 a des répercussions économiques significatives. L’arrêt des travaux de construction impacte non seulement les propriétaires des parcelles, mais aussi les travailleurs du bâtiment et les commerces locaux. En outre, la situation crée un climat d’incertitude qui freine les investissements et le développement de la région.

Le collectif souligne également que la suspension affecte la cohésion sociale. Les familles déplacées ou incapables de terminer leurs maisons se retrouvent dans des conditions précaires, souvent obligées de vivre chez des proches ou dans des logements temporaires inadéquats. Cette situation entraîne des tensions et des conflits au sein des communautés.

Pour les victimes du litige foncier à Mbour-4, il est impératif que le Président Diomaye Faye prenne des mesures immédiates pour lever la suspension. La régularisation des terres et la délivrance des titres de propriété sont cruciales pour restaurer la confiance des résidents et relancer l’économie locale. Le collectif espère que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront mises en place rapidement pour résoudre cette crise.

En conclusion, la situation à Mbour-4 nécessite une attention urgente et une intervention décisive des autorités pour garantir les droits des résidents et soutenir le développement durable de la région. Le collectif des victimes, en collaboration avec les nouvelles autorités, est prêt à travailler ensemble pour trouver des solutions durables et équitables pour tous.

Aser : l’intelligence d’une nomination

C’est un joli coup d’œil audacieux , presque un  clin à toute la jeunesse du Sénégal qui constitue presque 65% de notre population de 18 millions d’habitants… La nomination d’un ingénieur de moins de 30 ans à l’ASER, dix ans de moins que la moyenne d’âge,  est une vraie gageure.

Notre population est très jeune et le nouveau DG de l’Aser à 30 ans est  déjà  senior selon l’actuelle pyramide des âges.  Avec notre classe politique  fossilisée,  le nouveau  DG de l’Aser  peut être considéré  jeune, ce qui est loin d’être le  cas,  le Président L Sedar Senghor n’avait ‘il pas en son temps surpris son monde en nommant au poste de gouverneur de la région de Kaolack un administrateur civil avec  presque le même âge que l’actuel de l’ASER.  

En piochant dans notre très vaste diaspora, le Président de la République et son chef de gouvernement ont trouvé  une rare pépite au parcours hybride : ingénieur avec une immersion professionnelle et surtout des projets de recherche futuristes dans l’énergie et la mobilité.

Au-delà de l’agence chargée de l’électrification, les autorités anticipent avec cette nomination  la transition énergétique et la mobilité électrique en plein essor. Il est très loin donc du surdiplômé classique – bardé de diplômes-   souvent âgé sans l’empreinte et la qualification professionnelle précises.   

Dans son parcours déjà si riche l’étape d’ingénieur d’application  reste le graal ,  Il collabore comme praticien et chercheur  avec  le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), EDF (Électricité de France), la DGA (Direction Générale de l’Armement), et Orano – acteur nucléaire-  c’est  l’ étape ou  il est initie’ au  3D, au big data et l’informatique quantique en prélude l’intelligence artificielle.

 Il trouve ainsi sa place au cœur du système énergétique français – le 1er en Europe  avec son parc nucléaire –   en pleine recomposition avec l’accélération de la transition énergétique. Il est exposé aux nouveaux métiers et process que nos formations classiques – ici en Afrique – n’ont pas suffisamment pris en compte, la mise en place des réseaux convergents et intelligents est encore balbutiante faute de production électrique suffisante et d’investissement sur les réseaux.

Heureusement sur le continent  notre pays caracole en tête avec plus de 70% pour la pénétration rurale de l’électricité, et 95% pour les zones urbaines ce qui accélère le  dépérissement progressif de l’Aser au profit de concession d’électrification  rurale plus opérante et des ERILS,  dans cet objectif son parcours transversal et hybride pourra aider l’agence à opérer sa mue. Le gaz dont notre pays est si riche va lubrifier  cette mutation dans le secteur de l’électricité qui sera reconfiguré en segments métiers autour de la production ; du transport et de la vente- distribution.

Il est presque établi que même un appel à candidature n’aurait abouti à un choix aussi judicieux pour  l’Aser tant le parcours du natif de la petite est si brillant, presque taillé sur mesure face aux challenges auxquels fait face l’agence  c’est d’ailleurs  toute l’intelligence de cette nomination.    

Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années.

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructure et  Politique Energie

Inondations à Touba : La deuxième pluie de la saison dévaste plusieurs quartiers

Touba et Mbacké sont confrontées à une situation critique après une pluie qui s’est abattue depuis la nuit dernière, causant de terribles inondations dans plusieurs quartiers de la région. Après une courte accalmie ce matin entre 7 heures et 14 heures, les pluies ont repris de plus belle, exacerbant une situation déjà précaire.

Les quartiers les plus touchés incluent Darou Khoudoss, Ndamatou, Darou Miname, Sourah, et Guédé. À proximité de la grande mosquée de Touba, le quartier de Touba-Mosquée est également gravement affecté. L’eau a envahi plusieurs maisons, rendant la situation insoutenable pour les résidents.

Parmi les maisons touchées, on note celle de Serigne Mame Mor Mbacké Ibn Serigne Mourtadha, située à quelques pas de l’un des mausolées de la grande mosquée. Les images montrent les dégâts considérables causés par l’inondation, avec des maisons partiellement submergées.

Les premières estimations indiquent que plus de 300 concessions devront probablement être abandonnées dans les heures à venir en raison de l’ampleur des inondations. Les habitants se préparent à quitter leurs maisons pour chercher refuge ailleurs, face à une situation qui ne semble pas s’améliorer.

Les autorités locales et les services de secours sont mobilisés pour évaluer les dommages et organiser les évacuations nécessaires. Les habitants de Touba et Mbacké attendent avec anxiété de voir comment la situation évoluera, espérant une intervention rapide pour limiter les dégâts et assurer leur sécurité.

La communauté est appelée à faire preuve de solidarité et à soutenir ceux qui sont touchés par cette catastrophe. Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent ensemble pour apporter une aide immédiate aux familles affectées.

Ces inondations rappellent l’importance d’une infrastructure adéquate pour la gestion des eaux pluviales dans les zones à risque. La situation à Touba et Mbacké nécessite une attention urgente et des mesures à long terme pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Affaire à suivre…

Assemblée nationale : Macky Sall empêche la révocation du pouvoir de dissolution du Président Diomaye Faye

Dans un geste stratégique, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’empêcher une proposition de loi controversée de voir le jour. Le quotidien L’AS, dans son édition de ce jeudi, rapporte que Macky Sall a freiné les ardeurs des députés de son camp, Benno Bokk Yakaar (BBY), qui projetaient d’introduire une proposition de loi visant à ôter au président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

L’AS révèle que Macky Sall s’est personnellement investi pour que cette proposition ne puisse jamais arriver sur la table du président de l’Assemblée nationale. En effet, l’ancien chef de l’État aurait contacté directement le président du groupe parlementaire BBY, Abdou Mbow, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de surseoir à cette initiative législative.

Cette proposition de loi a été évoquée en plein conflit entre l’exécutif et les députés de l’opposition, notamment ceux de la coalition Yewwi Askan Wi (YAW), à propos de la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Le projet de loi visait à restreindre les pouvoirs du président Diomaye Faye en matière de dissolution de l’Assemblée nationale, une mesure perçue comme une tentative de limiter l’autorité présidentielle dans un contexte de tensions politiques croissantes.

La décision de Macky Sall de stopper cette proposition de loi a été accueillie par des réactions mitigées. Pour certains, il s’agit d’un geste sage visant à préserver la stabilité institutionnelle du pays. Pour d’autres, c’est une démonstration de l’influence persistante de l’ancien président sur la scène politique sénégalaise.

La capacité du président de la République à dissoudre l’Assemblée nationale est un pouvoir constitutionnel essentiel, souvent considéré comme un outil de dernier recours pour résoudre les impasses politiques. Le débat autour de cette proposition de loi reflète les tensions actuelles et les défis auxquels le Sénégal est confronté en matière de gouvernance et de démocratie.

Alors que le Sénégal se prépare pour les prochaines échéances électorales, la question du pouvoir présidentiel et des relations entre les différentes branches du gouvernement demeure un sujet de préoccupation majeur. La capacité de Macky Sall à intervenir de manière décisive sur des questions législatives souligne l’importance de son rôle dans la politique sénégalaise, même après avoir quitté la présidence.

Le blocage de cette proposition de loi par Macky Sall pourrait avoir des répercussions sur les futures initiatives législatives et sur les dynamiques de pouvoir au sein du Parlement. La vigilance et la mobilisation des acteurs politiques et de la société civile seront cruciales pour garantir que les institutions démocratiques du Sénégal continuent de fonctionner de manière transparente et efficace.

En définitive, cette intervention de Macky Sall pour protéger le pouvoir de dissolution du président Diomaye Faye met en lumière les enjeux politiques complexes du Sénégal. Elle illustre également les défis que le pays doit relever pour maintenir un équilibre institutionnel et démocratique dans un contexte de tensions politiques accrues.

Kaolack : La commune de Ndiédieng menacée d’isolement à cause de la dégradation des ponts

La commune de Ndiédieng, située dans le département de Kaolack, risque d’être coupée du reste du monde en raison de la dégradation avancée des ponts sur les pistes de production reliant Lamarane à Ndiédieng et aux autres villages. L’état de ces infrastructures inquiète profondément les populations locales. Leur réhabilitation représenterait un soulagement majeur et permettrait à des milliers de personnes d’acheminer leurs productions agricoles.

« Nous, les populations de la commune de Ndiédieng, vivons dans une situation très alarmante, surtout en période de l’hivernage. L’axe entre Lamarane et Ndiédieng est complètement chaotique. Il est presque impraticable pendant la saison des pluies, ce qui impacte gravement l’économie de la commune », a déclaré le maire de Ndiédieng, Dr Abdoul Aziz Mbodji, lors d’une conférence de presse mercredi dernier.

Le maire a souligné que deux ponts sur cette route sont en état de déchéance. « Le grand pont a été réhabilité l’année dernière, mais malheureusement, lors de ma visite sur le site il y a quelques jours, j’ai constaté que le passage de l’eau avait endommagé le pont jusqu’à l’effondrement. Si aucune solution n’est apportée, cela va lourdement impacter l’économie des populations », a-t-il ajouté.

L’an dernier, l’Agéroute était intervenue suite à une demande pour rétablir ce pont. Il y a également un deuxième pont, de dimension réduite, dont l’état est préoccupant avec des trous çà et là. « Cette situation complique les déplacements des populations, obligeant souvent à des détours de plusieurs kilomètres », a expliqué M. Mbodji.

Sur les 9 km de l’axe concerné, la commune de Ndiédieng est coupée en deux par une vallée de 20,5 km qui reste inondée pendant l’hivernage et la saison sèche. « Nous avons deux ouvrages sur cette vallée, Thiago Djigane et Afé Mbitène Keur Biram, inclus dans un projet qui n’a pas encore démarré. Du point de vue géographique, Ndiédieng risque d’être radiée de la carte de la région de Kaolack », a alerté le maire.

En attendant une solution définitive, des chargements de pierres ont été déversés, même en présence de l’eau, pour faciliter les déplacements des populations et de leurs biens. Les habitants des villages de Mboudaye Keur Boydo et Mboudaye Daga Biram peinent à rejoindre leurs champs, traversant l’eau avec des risques ou faisant des détours longs et difficiles.

Le maire a lancé un appel solennel au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et à son premier ministre pour intervenir en urgence. « Ndiédieng a toujours souffert sous les magistères des présidents Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, et Macky Sall. Ce chef-lieu de l’arrondissement reste enclavé jusqu’à présent », a conclu Dr Abdoul Aziz Mbodji.

Bah Diakhaté : Un deuxième retour de parquet reporte son audience avec le procureur

Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de la coalition Benno Bokk Yaakaar, vient d’être soumis à un deuxième retour de parquet. Cette information a été confirmée par son avocat, Me Alioune Badara Fall, à Seneweb. Par conséquent, Diakhaté devra patienter encore une journée avant de pouvoir comparaître devant le procureur de la République, prévue désormais pour demain, vendredi.

Ce développement judiciaire intervient après que Bah Diakhaté a été extrait de prison avant-hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire en cours contre lui. Cette fois, c’est Maître Ousseynou Fall qui a porté plainte contre lui, l’accusant d’injures publiques et de diffamation.

Le parcours judiciaire de Bah Diakhaté continue de captiver l’attention, alors qu’il fait face à des accusations sérieuses qui pourraient avoir des conséquences significatives. En attendant l’audience de demain, ses partisans et observateurs restent en haleine, suivant de près les développements de cette affaire.

Nous vous tiendrons informés des prochaines évolutions concernant cette affaire et de l’audience de Bah Diakhaté avec le procureur de la République.

Appel à l’action judiciaire après la publication des rapports de l’OFNAC

Le directeur général de la Radio Télévision Sénégalaise (RTS) a exhorté le procureur de la République à prendre des mesures judiciaires en réponse à la publication des 45 rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette demande intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant la lutte contre la corruption au Sénégal.

Pape Alé Niang, une figure influente du journalisme d’investigation, a exprimé sur le réseau social X que les individus mentionnés dans ces rapports doivent répondre de leurs actes devant la justice. « Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instruction. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a-t-il insisté.

Les rapports de l’OFNAC, qui ont été publiés récemment, contiennent des informations détaillées sur divers cas de fraude et de corruption impliquant des personnalités publiques et des institutions. Cependant, malgré la gravité des accusations, ces documents n’ont pas encore entraîné d’actions judiciaires significatives.

Le directeur général de la RTS, en appuyant la position de Pape Alé Niang, souligne l’importance d’une réponse rapide et décisive pour restaurer la confiance du public dans le système judiciaire et les institutions de l’État. « Il est crucial que la justice fasse son travail de manière transparente et efficace. Nous ne pouvons pas permettre que ces dossiers restent sans suite », a-t-il déclaré.

Cette situation met en lumière les défis persistants de la lutte contre la corruption au Sénégal, où des appels à une plus grande transparence et à des actions concrètes se multiplient. Les citoyens attendent désormais de voir si ces appels seront suivis d’effets concrets.

L’OFNAC, créée pour combattre la corruption et promouvoir l’intégrité au sein des institutions publiques, se retrouve au centre de cette controverse. Sa capacité à agir de manière indépendante et à mener des enquêtes approfondies est cruciale pour renforcer l’État de droit et assurer une gouvernance éthique.

Cheikh Bara Ndiaye s’adresse à la presse pour marquer les 100 jours du Président Bassirou Diomaye FAYE

Ce vendredi à 16h, Cheikh Bara Ndiaye, chroniqueur et allié fidèle du nouveau régime, prendra la parole devant la presse pour évoquer les 100 premiers jours de la présidence de Bassirou Diomaye FAYE. Cette déclaration est attendue avec impatience dans un contexte politique où les débats sont particulièrement vifs.

La semaine dernière, le Chef de l’État avait accordé une interview à la presse nationale, une intervention qui a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opposition. Des figures politiques telles que Bougane Gueye Dany, Thierno Bocoum et Abdou Mbow ont rapidement répliqué aux propos du Président Faye, critiquant ses premières actions et exprimant leurs inquiétudes sur la direction que prend le pays.

L’allocution de Cheikh Bara Ndiaye sera donc scrutée de près, non seulement pour ce qu’il dira des réalisations du Président Faye, mais aussi pour la manière dont il répondra aux critiques de l’opposition. Ndiaye, connu pour son soutien indéfectible au régime actuel, pourrait utiliser cette plateforme pour défendre les initiatives de l’administration Faye et contrer les arguments de ses détracteurs.

En ces temps où chaque déclaration politique est analysée avec minutie, l’intervention de Cheikh Bara Ndiaye pourrait bien jouer un rôle clé dans le façonnement de l’opinion publique sur les premiers mois du mandat de Bassirou Diomaye FAYE. Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi, avec l’espoir de mieux comprendre les enjeux et les perspectives du nouveau régime.

Macky Sall Intervient pour Freiner la Proposition de Loi de Benno Bokk Yakaar

Dans une démarche surprenante, l’ancien président de la République, Macky Sall, a stoppé net les ardeurs des députés de son propre camp, Benno Bokk Yakaar, qui envisageaient d’introduire une proposition de loi visant à retirer au Président Diomaye Faye le pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale.

Selon le quotidien L’AS dans son édition de ce jeudi, Macky Sall s’est personnellement impliqué pour que cette proposition ne puisse jamais voir le jour au sein de l’hémicycle. En effet, il aurait directement contacté Abdou Mbow, le président du groupe parlementaire Benno, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, pour leur demander de suspendre cette initiative.

Le projet de proposition de loi a été évoqué en pleine controverse entre l’exécutif et les députés de Yewwi Askan Wi (YAW) concernant la Déclaration de politique générale du Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce contexte de tensions politiques a poussé les députés de Benno Bokk Yakaar à envisager cette mesure drastique.

L’intervention de Macky Sall est perçue comme une tentative de calmer les esprits et de prévenir une escalade de la crise politique actuelle. En freinant cette proposition, Macky Sall semble vouloir éviter une confrontation directe avec l’opposition et maintenir une certaine stabilité institutionnelle.

Cette intervention de l’ancien président pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Les membres de Benno Bokk Yakaar pourraient voir cela comme une tentative de maintenir l’équilibre des pouvoirs, tandis que les opposants pourraient interpréter ce geste comme une manœuvre politique visant à préserver l’influence de l’ancien président.

Le geste de Macky Sall montre une fois de plus l’importance de la diplomatie et de la prudence dans le paysage politique sénégalais. En demandant la suspension de cette proposition de loi, il démontre son engagement à éviter les conflits inutiles et à promouvoir une gouvernance plus apaisée. Reste à voir comment cette décision sera perçue et quelles seront les prochaines étapes pour les députés de Benno Bokk Yakaar et leurs adversaires politiques.

États généraux des transports publics : lancement des séminaires préparatoires à Dakar

Dans le cadre de la préparation active des états généraux des transports au Sénégal, le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a organisé, ce jeudi 18 juillet 2024, à Dakar, un séminaire des états généraux des transports publics avec les structures étatiques. Cette importante rencontre de quatre jours, du 18 au 23 juillet, marque le début d’un dialogue essentiel pour façonner les politiques et initiatives futures dans ce secteur vital pour le pays et ses populations.

L’objectif principal de ce séminaire est d’harmoniser les positions des différentes structures de l’État afin de trouver les consensus indispensables à la transformation des transports publics et de juguler les divergences. Le séminaire porte sur les sous-secteurs routiers, ferroviaires et aériens, tout en abordant les interactions avec le sous-secteur des transports maritimes.

Le diagnostic du secteur des transports révèle plusieurs défis à relever. Pour les transports terrestres, les problèmes majeurs incluent une modernisation inachevée, une gouvernance fragmentée, un déficit de financement, et une offre de transport public de mauvaise qualité, sauf pour le TER et le BRT. La vétusté des véhicules contribue à l’insécurité routière, et la gestion des infrastructures par des entreprises étrangères pose des questions de souveraineté nationale et de pérennité des investissements locaux. La faible digitalisation des systèmes de transport entrave également l’efficacité des prestations fournies.

Les transports aériens, bien que mieux organisés, doivent encore relever des défis de conformité aux normes internationales en matière d’aviation civile. Les enjeux économiques sont également importants, avec des pertes annuelles estimées à 900 milliards de francs CFA, soit environ 6 % du PIB, en raison des dysfonctionnements des transports routiers à Dakar.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a souligné l’importance de ces états généraux des transports publics. « Nous sommes à un moment charnière où les défis et les opportunités sont nombreux : du financement des infrastructures à leur gestion, de la qualité à l’interopérabilité des systèmes de transport, de la digitalisation à la sécurité routière. Ensemble, nous devons élaborer des stratégies qui non seulement répondent aux besoins présents, mais préparent également nos systèmes de transport pour les générations futures, » a-t-il déclaré lors de la cérémonie de lancement.

Ce séminaire de préparation sera suivi d’un second séminaire, prévu du 5 au 8 août, élargi aux acteurs du transport, aux partenaires sociaux et autres parties prenantes. Cette seconde rencontre permettra de recueillir les sentiments et recommandations des différents acteurs concernant les problèmes actuels du secteur des transports et les solutions potentielles.

En septembre prochain, les états généraux des transports publics se tiendront avec la détermination et la préparation nécessaires pour trouver les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public au Sénégal.

Tragédie à Dahra Djoloff : Un jeune talibé perd la vie dans un accident de charrette

Un drame poignant s’est déroulé dans l’après-midi de ce mercredi au cœur de Dahra Djoloff. Un jeune talibé du nom d’Ousmane Ba, âgé de seulement douze ans, a tragiquement perdu la vie après le renversement d’une charrette.

Selon les informations recueillies, Ousmane Ba était monté sur une charrette tirée par un cheval, accompagné de deux de ses camarades. Ce qui semblait être une promenade ordinaire s’est transformé en cauchemar lorsque l’animal, pris de panique, a soudainement fait une fausse course. La charrette a alors basculé violemment sur le trottoir, écrasant le jeune talibé sous son poids.

Ousmane Ba n’a pas survécu à ses blessures et est décédé sur le coup. La tristesse et la consternation ont rapidement envahi la communauté locale en apprenant cette nouvelle tragique.

Alertés, les gendarmes de la brigade de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage. La dépouille du jeune Ousmane Ba a ensuite été transportée à la morgue du centre de santé de Dahra par les sapeurs-pompiers.

Cet incident rappelle tragiquement les dangers auxquels peuvent être exposés les jeunes talibés et souligne l’importance de veiller à leur sécurité dans toutes les circonstances. La communauté de Dahra Djoloff est en deuil, pleurant la perte d’un enfant dans des conditions aussi tragiques.

Drame à Sédhiou : Une fille perdue dans les caniveaux retrouvée morte

Un tragique incident s’est produit mardi dans le quartier Santassou de Sédhiou.

Une jeune fille, dont l’identité reste inconnue, a tragiquement perdu la vie après être tombée dans un canal lors de fortes pluies. Selon le quotidien Walfadjri, les habitants du quartier, témoins de l’accident, ont rapidement alerté les autorités locales.

Le lieutenant Adama Diop, commandant de la 43e Compagnie d’incendie et de secours de Sédhiou, a confirmé l’incident au téléphone : « Quand la fille est tombée dans les caniveaux, les gens se sont déplacés jusqu’à la caserne pour nous alerter ». Les efforts de sauvetage se sont malheureusement soldés par la découverte du corps sans vie de la jeune fille.

Ce tragique événement rappelle l’importance de la vigilance en période de fortes pluies. Les autorités météorologiques, en particulier l’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim), émettent régulièrement des bulletins météo pour alerter la population sur les dangers potentiels.

Bien que les circonstances exactes de l’accident n’aient pas été détaillées par le lieutenant Adama Diop, cet incident tragique soulève des questions sur la sécurité des infrastructures de drainage dans la région. Les autorités locales et les citoyens sont appelés à collaborer pour prévenir de tels accidents à l’avenir.

La perte de cette jeune vie est une tragédie pour la communauté de Sédhiou. Il est crucial que les recommandations de l’Anacim soient prises au sérieux pour éviter de futurs drames. La population est invitée à redoubler de vigilance et à signaler toute situation dangereuse aux autorités compétentes.

Sénégal : Le Fisc réclame 24 milliards aux entreprises Turques Summa et Limak

Il y a quelques mois, le journal sénégalais Libération dévoilait que le fisc réclamait 4 milliards de francs CFA à Summa. Cependant, ce montant n’est qu’une fraction de ce que la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) réclame à trois entreprises turques majeures impliquées dans la gestion aéroportuaire et la construction au Sénégal. En effet, selon Sika Finances, les entreprises Summa, Limak, et Summa Sénégal doivent un total de 24 milliards de francs CFA en arriérés de paiement.

Pour récupérer cette somme conséquente, les autorités sénégalaises n’ont pas hésité à employer des méthodes fortes. Selon Sika Finances, le fisc sénégalais a saisi de nombreux équipements de ces entreprises, incluant des camions, des engins de construction, des centrales à béton, des pelles hydrauliques et mécaniques, des chargeurs et des bulldozers.

La nouvelle politique fiscale stricte du Sénégal n’a pas épargné l’entreprise française Eiffage Génie Civil Marine. Deux semaines avant les saisies effectuées sur les entreprises turques, Eiffage a été redressée à hauteur de 17,6 milliards de francs CFA.

Cette politique fiscale rigoureuse ne se limite pas aux entreprises de construction et de gestion aéroportuaire. Les comptes de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) ont également été bloqués pour des raisons similaires. Des médias privés ont subi le même sort, témoignant de la détermination des autorités sénégalaises à recouvrer les arriérés fiscaux.

Ces actions illustrent la fermeté des autorités sénégalaises face aux entreprises en défaut de paiement fiscal. Le recouvrement de ces arriérés est crucial pour les finances publiques du pays, mais les méthodes employées soulèvent des questions sur leur impact à long terme sur l’investissement étranger au Sénégal. Les entreprises concernées devront désormais s’ajuster à cette nouvelle réalité fiscale stricte imposée par Dakar.

Les étudiants du pavillon A de l’UCAD organisent un concert de casseroles pour dénoncer leurs conditions de Vie

Les étudiants du Pavillon A de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) ont manifesté hier après-midi leur mécontentement à travers un concert de casseroles. Cette manifestation bruyante et symbolique visait à attirer l’attention sur les difficultés persistantes qu’ils rencontrent quotidiennement sur le campus.

Dans un communiqué, le collectif des étudiants du Pavillon A a exprimé sa frustration face à plusieurs problèmes récurrents :

  1. Le manque répétitif d’eau : Une pénurie d’eau qui affecte non seulement les conditions d’hygiène mais également la vie quotidienne des étudiants.
  2. L’absence de Wifi : Dans une ère où la connectivité est essentielle pour les études et les recherches, l’absence d’accès à Internet constitue un obstacle majeur à la réussite académique.
  3. Le manque d’éclairage : L’insuffisance de l’éclairage sur le campus pose des problèmes de sécurité et rend difficiles les études nocturnes.

Le collectif a rappelé que sa vocation première est la défense des intérêts matériels et moraux des étudiants. Ils appellent les autorités à prendre des mesures urgentes pour améliorer leurs conditions de vie sur le campus.

Ce concert de casseroles est le premier de son genre à l’Université Cheikh Anta Diop sous le régime du Président Bassirou Diomaye Faye et l’administration du Directeur général du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD), Ndéné Mbodji. Cette manifestation est donc non seulement une plainte contre les conditions de vie actuelles, mais aussi un message direct aux nouveaux dirigeants, les incitant à prendre des actions concrètes pour remédier à ces problèmes.

Le collectif des étudiants du Pavillon A espère que ce concert de casseroles sera un catalyseur pour le changement et incitera les autorités universitaires et gouvernementales à prendre des mesures immédiates pour résoudre ces problèmes. Ils soulignent que ces conditions de vie inadéquates compromettent sérieusement leur bien-être et leur succès académique.

La mobilisation des étudiants de l’UCAD, illustrée par ce concert de casseroles, est un rappel poignant que l’amélioration des conditions de vie et d’étude est essentielle pour garantir une éducation de qualité et un environnement propice au développement académique et personnel.

Les 100 Jours de pouvoir de la coalition « Diomaye Président » : Perspectives et premières réalisations

Dr. Babacar Diop, leader du parti Forces démocratiques du Sénégal (Fds-Les Guelewars) et maire de la ville de Thiès, a partagé ses impressions sur les 100 premiers jours de la nouvelle administration dirigée par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une interview accordée au journal Observateur, il a exprimé ses points de vue sur les efforts et les réformes initiés par le nouveau régime.

Selon Dr. Babacar Diop, il est encore prématuré de dresser un bilan complet des actions du gouvernement. Cependant, il reconnaît les efforts significatifs déployés par l’administration de Diomaye pour aborder certaines urgences nationales. Les premiers pas de ce régime montrent une volonté de changement et la mise en œuvre de mesures destinées à améliorer la bonne gouvernance, combattre la corruption et réduire le coût de la vie.

L’une des initiatives marquantes du Président Bassirou Diomaye Faye est l’accent mis sur des réformes judiciaires cruciales. Dr. Diop souligne également la promesse du président de s’attaquer à des problématiques clés telles que l’emploi des jeunes et la réforme du foncier, secteur dont la gestion par les régimes précédents a été jugée désastreuse.

Pour Dr. Babacar Diop, l’élément le plus crucial à ce stade est la volonté manifeste de changement affichée par le nouveau gouvernement. Poser les bases pour relever des défis majeurs tels que les inégalités sociales structurelles et le chômage élevé est fondamental pour la réussite à long terme du pays.

Sur le plan international, les efforts diplomatiques du Président Faye sont également notables. Dr. Diop apprécie la continuité de la politique de bon voisinage du Sénégal sous la direction de Faye, ce qui renforce les relations diplomatiques traditionnelles du pays.

En conclusion, bien qu’il soit encore tôt pour évaluer pleinement les réalisations de la nouvelle administration, les premiers signes indiquent une direction positive et un engagement à résoudre les problèmes urgents du Sénégal. Dr. Babacar Diop reste optimiste quant à l’avenir, espérant que les initiatives en cours mèneront à des réformes profondes et durables pour le pays.

Le littoral et M’bour 4 en toute transparence : aussi une demande sociale (Cheikh Ibrahima Diallo)

Après l’arrêt des travaux à Mbour 4 dans la région de Thiès, ce lundi 15 juillet 2024, le pré-rapport de la commission ad hoc, chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, est dans les mains du Premier ministre. En attendant le rapport final qui sera transmis au Président de la République, des leaders politiques prodiguent des conseils aux autorités de la République.

Nous avons été parmi les citoyens et leaders politiques sénégalais qui ont appuyé les démarches du Président de la République, son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre Ousmane Sonko, visant à suspendre toutes les actions foncières sur les terrains de Mbour 4 et à arrêter toutes les constructions sur la Corniche de Dakar.

Ces décisions suspensives visaient à effectuer les investigations objectives nécessaires pour bien clarifier les dénonciations diffusées par les populations riveraines du littoral et celles de la ville de Thiès. Effectivement, il était difficile pour le Président de la République et le Premier ministre de demeurer sourds face aux nombreuses critiques formulées par la rumeur populaire, par la presse et par les réseaux sociaux.

J’avais aussi souligné ma satisfaction lorsqu’il avait été annoncé la mise en place de comités ad hoc de travail composés de personnes compétentes et diversifiées pour analyser objectivement les litiges, en dehors de toute partisanerie et de tout jeu politicien de représailles, afin d’établir un état des lieux clair et de distinguer les différents cas, en informant sur les attributions illégales, abusives, non justifiées de celles qui sont conformes au droit, à la loi et aux processus réglementaires normaux.

Des repères légaux, des règlements existent bel et bien pour classer les non ayants droits par rapport aux ayants droits légaux. S’agissant de Mbour 4, l’intelligence citoyenne ne peut tolérer certains abus, s’ils sont avérés. Mais aussi, la justice de notre pays ne peut autoriser le délestage, l’annulation de droits de citoyens dont les dossiers ont traversé toutes les exigences légales, administratives et financières de traitement.

Il faut aussi tenir compte du fait que le problème foncier avec ses abus n’est pas particulier à Dakar et à Mbour 4. On ne peut passer sous silence dans les analyses ce qui se passe ailleurs dans d’autres régions.

Je le redis encore : j’appuie toute démarche qui met de l’ordre dans la gestion du foncier. Mais les décisions qui seront prises doivent être justes, conformes au droit et non pas sombrer dans le populisme. Le « Jub, Jubal, Jubanti » ne doit pas laisser de place au flou et à la partisanerie.

Je termine en félicitant le Président de la République pour son face à face avec la presse sénégalaise après 100 jours à la tête du pays. L’exercice a été apprécié par la grande majorité des Sénégalais.

Annonce de la création d’un ministère du Culte dès l’année prochaine

Le gouvernement sénégalais s’apprête à introduire un nouveau ministère du Culte à partir de l’année prochaine. Cette annonce a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, lors d’une audience accordée à une délégation de «Jama-atoun nour assouniya», l’association coordonnant les travaux d’achèvement de la Grande mosquée de Tivaouane.

Cette décision marque une étape importante dans la reconnaissance et le soutien des activités religieuses par l’État. En effet, le Premier ministre a précisé que l’année 2025 verra l’introduction du premier budget élaboré par son gouvernement, incluant des fonds spécifiquement alloués aux affaires religieuses. « Il y aura dans ce nouveau budget des fonds spécifiquement alloués au culte, » a-t-il promis, selon le journal Les Échos.

Cette initiative est accueillie favorablement par les associations religieuses, qui voient en elle une opportunité de mieux structurer et financer leurs activités. Le chef du gouvernement a assuré que ces fonds prendront en compte toutes les préoccupations liées à l’exposition et aux interlocuteurs des diverses confessions.

La création de ce ministère vise à offrir un cadre institutionnel pour la gestion des affaires religieuses et à répondre aux besoins croissants de coordination et de soutien des diverses communautés de foi au Sénégal. Cela reflète également une volonté de l’État de renforcer les liens avec les organisations religieuses et de garantir une meilleure gestion des lieux de culte et des événements religieux.

L’année 2025 s’annonce donc comme une période de changement significatif dans la politique religieuse du Sénégal, avec l’espoir que cette nouvelle approche favorisera une cohabitation harmonieuse entre les différentes croyances et soutiendra le développement des infrastructures religieuses à travers le pays.

EXPORTATION DU PÉTROLE DE SANGOMAR : Shell International Trading, premier revendeur du brut sénégalais

Les premières cargaisons de pétrole brut du Sénégal, extraites du projet Sangomar, sont préparées pour leur transit vers les raffineries situées aux Pays-Bas et en Italie. Ainsi, le Sénégal fait officiellement son entrée dans le cercle restreint des pays exportateurs de pétrole avec cette première série de cargaisons destinées aux marchés européens. Le projet Sangomar, dirigé par Woodside Energy, a été plus qu’important pour l’extraction et le démarrage de l’exportation de cette ressource stratégique à Rotterdam (Pays-Bas) et à Trieste (Italie). Cette initiative historique ouvre une nouvelle ère dans l’exploitation pétrolière du pays, promettant des retombées économiques majeures.

Le 1er juillet, le pétrolier grec Maran Poseidon a chargé la première cargaison de brut moyen-acide provenant du projet Sangomar. Selon les données de S&P Global Commodities at Sea, reprises par Energynews, ce navire devrait quitter le Sénégal avant le 20 juillet pour rejoindre le hub néerlandais de Rotterdam. Une deuxième cargaison est également programmée, avec pour destination finale, la ville portuaire italienne de Trieste.

Shell International Trading, agissant comme affréteur du Maran Poseidon, se positionne comme le premier acheteur de ce brut sénégalais. Cette toute première expédition est destinée à être raffinée à la raffinerie Pernis de Shell à Rotterdam, une des plus grandes d’Europe avec une capacité de 404,000 barils par jour.

L’arrivée du pétrole sénégalais en Europe intervient à un moment crucial où la concurrence est rude. En effet, l’alliance des producteurs OPEC+ cherche à stabiliser les prix du pétrole par des réductions de production. Avec une capacité de production initiale de 100,000 barils par jour, le pétrole de Sangomar offre une nouvelle source non-OPEC+ pour le marché européen.

Le Sénégal espère donc que ce nouveau secteur contribuera à contenir l’émigration légale comme illégale en offrant aux jeunes des opportunités économiques attrayantes sur place. Selon Thierno Ly, directeur de la compagnie nationale Petrosen, cette première exportation de pétrole de Sangomar marque une ère nouvelle pour l’économie et le développement social du Sénégal.

Outre le projet Sangomar, le Sénégal attend avec impatience le démarrage du projet LNG Greater Tortue Ahmeyim, un projet gazier développé par BP et Kosmos Energy à la frontière avec la Mauritanie. Ce projet promet de renforcer davantage la position du Sénégal sur la scène mondiale de l’économie minière.

Le Dakarois

Réunion entre les présidents des groupes parlementaires : vers une pacification des relations entre l’exécutif et le législatif

Les présidents des trois principaux groupes parlementaires de l’Assemblée nationale sénégalaise, Abdou Mbow (Benno), Ayib Daffé (YAW) et Lamine Thiam (Wallu), se sont rencontrés mardi dernier dans le bureau d’Abdou Mbow. Cette rencontre, tenue dans un contexte de tensions croissantes entre l’exécutif et le législatif, avait pour objectif de trouver des solutions afin de calmer la situation.

Au terme de cette réunion, un accord a été trouvé concernant la correction du Règlement intérieur du Parlement et la Déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko, qui devra être présentée devant les députés. Le quotidien Les Échos, dans son édition du jeudi 18 juillet, rapporte que la prochaine étape sera la convocation d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale et de la conférence des présidents par le président de l’Assemblée nationale, afin de déclencher la procédure nécessaire.

Par ailleurs, Les Échos informe qu’une nouvelle proposition de loi sera initiée, suivie par la convocation d’une session extraordinaire. En conséquence, les propositions de loi déposées précédemment par les députés Cheikh Abdou Mbacké Dolly et Nafy Diallo seront laissées de côté.

Cette initiative conjointe des leaders parlementaires semble être un effort concerté pour apaiser les tensions politiques et renforcer la collaboration entre les différentes branches du gouvernement. La suite des événements dépendra de la rapidité avec laquelle le président de l’Assemblée nationale convoquera les réunions nécessaires pour mettre en œuvre les accords trouvés lors de cette rencontre.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°226 – du 18/07/2024

🔴 COMMERCIALISATION DU PÉTROLE DE SANGOMAR : SHELL INTERNATIONAL TRAIDING, « FIRST » CLIENT
🔴 « SON CV, C’EST D’ÊTRE LE BEAU FRÈRE DE MACKY » : APRÈS ALIOU SALL, MIMI TOURÉ LÂCHE UNE NOUVELLE BOMBE SUR MANSOUR FAYE

🔴 YOUSSOUPHA DIOUF, ALIOU DRAMÉ, EDMOND SANKA ET IDRISSA KEÏTA : CES « LIONS » QUI RUGIRONT AUX JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024

Baccalauréat 2024 au Sénégal : Taux de réussite de 48,71% et statistiques détaillées

Les résultats provisoires du Baccalauréat 2024 ont été annoncés par l’Office du Baccalauréat, mettant en lumière un taux de réussite national de 48,71%. Sur les 159.499 candidats inscrits, 75.462 ont obtenu leur diplôme après les épreuves écrites de la session de juillet. Ces résultats reflètent une variété de performances et de succès à travers toutes les régions du pays.

Répartition des candidats et des réussites par académie

À travers le pays, les académies ont enregistré des réussites significatives, contribuant à ce taux de réussite global. Voici quelques points saillants :

Dakar : Sur 15.704 inscrits, 9.052 candidats ont réussi, avec 1.948 mentions. Les séries S et T ont compté 4.365 admis, tandis que les littéraires étaient au nombre de 10.367.

Kolda : 2019 admis, dont 111 mentions, soulignant une performance notable dans cette région.

Diourbel : Taux de réussite de 50,84% avec 832 mentions parmi les 7.721 candidats inscrits en séries S et T, série tertiaire et littéraire.

Fatick : 4.337 admis sur 10.062 inscrits, avec 334 mentions, représentant un taux de réussite de 44,12%.

Kaffrine : 1.433 nouveaux bacheliers avec 112 mentions parmi les 3.708 inscrits.

Kédougou : 512 admis, dont 21 mentions, sur 1.413 inscrits.

Kaolack : 4.745 admis avec 628 mentions parmi les 11.982 candidats.

Répartition par série et mentions

Au niveau national, parmi les 75.462 diplômés, 9.450 ont obtenu une mention, dont 169 mentions « Très bien », 1.584 « Bien », et 7.697 « Assez-bien ». Ces distinctions reflètent la diversité des performances des candidats à travers les différentes disciplines académiques.

Les résultats du Baccalauréat 2024 démontrent non seulement les succès individuels des candidats mais aussi l’engagement continu du système éducatif sénégalais à fournir des opportunités équitables pour tous. Les efforts des enseignants, des administrateurs et des étudiants eux-mêmes ont contribué à cette réussite collective, soulignant l’importance continue de l’éducation pour le développement national.

Ces résultats provisoires seront confirmés après les épreuves du second tour, illustrant l’impact positif de l’enseignement et de l’apprentissage dans la société sénégalaise contemporaine.

Renforcement de la coopération entre le Sénégal et les États-Unis : Projets d’investissement majeurs à Dakar

Le Président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a accueilli aujourd’hui Kurt Campbell, Secrétaire d’État adjoint des États-Unis d’Amérique, pour une visite officielle de quarante-huit heures à Dakar. Cette rencontre historique a marqué un pas significatif dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, mettant en lumière des projets d’investissement ambitieux qui façonnent l’avenir économique et infrastructurel du Sénégal.

Accompagné par le ministre sénégalais des Mines, de l’Énergie et du Pétrole, Birame Souleye Diop, et le directeur général du MCA-Sénégal, Oumar Diop, Kurt Campbell a visité ce matin les chantiers financés par les États-Unis à la centrale du Cap des Biches. Ce projet stratégique de transport d’électricité, financé à hauteur de 214 milliards de francs CFA, vise à moderniser l’infrastructure électrique du Sénégal. L’objectif est de renforcer la fiabilité et la capacité du réseau, permettant ainsi une distribution électrique plus efficace et accessible à tous les Sénégalais, 24 heures sur 24.

Le Secrétaire d’État adjoint a salué les progrès réalisés, soulignant l’importance de cette initiative pour le développement économique du pays. Cette modernisation permettra de réduire significativement les coûts de production d’électricité, soutenant ainsi la croissance industrielle et commerciale du Sénégal.

Dans l’après-midi, Kurt Campbell a participé à la cérémonie de signature d’un accord de financement entre la US International Development Finance Corporation (DFC) et Vacap SA pour la transformation de l’ancien hôtel des Almadies à Dakar en un complexe hôtelier de renommée internationale. Ce projet de 162 millions de dollars comprend la construction d’un hôtel Sheraton 5 étoiles de 250 chambres et d’un hôtel Aloft 3 étoiles luxe de 150 chambres.

Vacap Hospitality, dirigée par l’homme d’affaires sénégalais Amadou Loum Diagne, a obtenu un prêt de 81 millions de dollars de la DFC pour financer une partie significative de ce projet hôtelier d’envergure. La transformation de cet emplacement emblématique des Almadies en un complexe hôtelier moderne et luxueux témoigne de l’engagement envers le développement touristique du Sénégal.

La signature de cet accord, en présence du ministre sénégalais du Tourisme et de l’Artisanat, Mountaga Diao, marque une étape cruciale dans l’essor du tourisme au Sénégal. Ces nouveaux complexes hôteliers contribueront non seulement à attirer davantage de visiteurs internationaux, mais aussi à stimuler l’économie locale en créant des emplois et en développant les infrastructures connexes.

Dans un contexte où les investissements étrangers jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du Sénégal, Kurt Campbell a souligné l’engagement continu des États-Unis à soutenir des initiatives qui renforcent la croissance durable et inclusive. Les projets discutés illustrent non seulement la confiance des États-Unis dans le potentiel économique du Sénégal, mais aussi leur volonté d’établir des partenariats durables qui bénéficient à toutes les couches de la société sénégalaise.

Le Secrétaire d’État adjoint a exprimé sa satisfaction quant aux discussions fructueuses avec les autorités sénégalaises, soulignant la coopération étroite entre les deux nations. Il a également évoqué la poursuite des négociations pour de futurs compacts du Millenium Challenge Corporation (MCC), visant à renforcer encore davantage les relations bilatérales à travers des projets innovants et transformateurs.

En conclusion, la visite de Kurt Campbell à Dakar marque un jalon significatif dans l’histoire des relations sénégalo-américaines, symbolisant un partenariat renforcé et une vision commune pour un avenir prospère et inclusif pour le Sénégal.

Tragique décès d’une étudiante Tchadienne à Dakar : Enquête en cours

Dimanche dernier, Steffi Kaguer, une étudiante en sixième année de médecine âgée de 26 ans et enceinte de cinq mois, est décédée dans des circonstances troublantes à Dakar. Après une dispute avec son petit ami de nationalité libanaise, Warren Mansour, elle est tombée du balcon de leur appartement situé au deuxième étage. Transportée d’urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, elle n’a pas survécu à ses blessures.

Les gendarmes de la brigade de la Foire, après avoir effectué les constats d’usage, ont arrêté Warren Mansour pour nécessité d’enquête. Selon des sources de Seneweb, les résultats de l’autopsie n’ont révélé aucune trace de lutte sur le corps de Steffi Kaguer, mais l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances de cette tragédie.

L’Association des stagiaires, étudiants et élèves tchadiens au Sénégal rejette fermement l’hypothèse du suicide. « Une fille qui a fait six ans en médecine ne peut pas se suicider à la suite d’une dispute liée à une crise de jalousie », déclare le porte-parole de l’association, réclamant justice pour leur compatriote.

Selon des témoignages recueillis par Seneweb, Steffi Kaguer et Warren Mansour étaient en couple depuis neuf mois, mais leur relation était tumultueuse. Mansour, décrit comme turbulent et violent, aurait mordu Steffi lors d’une altercation précédente. Le couple s’était disputé lors d’une soirée dansante aux Almadies la nuit du drame.

De retour à leur appartement, où la sœur et le frère de Steffi dormaient, une nouvelle dispute aurait éclaté. Selon les témoignages, Steffi Kaguer serait alors tombée du balcon du deuxième étage. Certains soupçonnent Warren Mansour de l’avoir poussée, tandis que d’autres pensent qu’elle se serait suicidée.

L’Association des stagiaires, étudiants et élèves tchadiens au Sénégal trouve le comportement de Warren Mansour suspect. « Il était ivre le jour du drame, et a transporté Steffi à l’hôpital sans avertir sa sœur et son frère. Il a aussi refusé de répondre aux appels du frère de Steffi », raconte un membre de l’association.

Les enquêteurs de la brigade de la Foire poursuivent leurs investigations pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort de Steffi Kaguer. La communauté tchadienne au Sénégal attend des réponses et réclame justice pour cette jeune femme dont la vie a été tragiquement écourtée.

Sénégal: Premier producteur pétrolier avec le projet Sangomar

Le Sénégal a officiellement rejoint le cercle des pays producteurs de pétrole depuis la première quinzaine du mois de juin, marquant un tournant historique pour le pays et le continent africain. Cette avancée significative est le fruit du projet Sangomar, un gisement offshore situé à environ 130 kilomètres de Dakar, en mer. Exploité par la compagnie australienne Woodside Energy, ce gisement promet de produire quelque 100 000 barils de pétrole par jour.

L’exploitation du gisement de Sangomar représente une étape cruciale pour l’économie sénégalaise. Les premiers barils de brut, de type moyen-acide, reconnus pour leur qualité, ont commencé leur voyage vers les raffineries européennes début juillet. Ce développement ouvre de nouvelles perspectives pour le Sénégal, non seulement en termes de revenus, mais aussi en matière de développement industriel et d’emplois locaux.

Selon Energeek, un site spécialisé dans l’actualité du secteur de l’énergie, les premiers barils ont quitté le Sénégal début juillet à bord du pétrolier grec Maran Poseidon. Affrété par Shell International Trading, ce pétrolier transporte la première cargaison de pétrole sénégalais destinée à être raffinée en Europe. Le Maran Poseidon a pour destination la raffinerie Shell-Pernis à Rotterdam, l’une des plus grandes installations de ce type en Europe, avec une capacité impressionnante de 404 000 barils par jour. Située sur 400 hectares, la raffinerie de Shell-Pernis joue un rôle clé dans le traitement de ce pétrole de haute qualité.

L’entrée du Sénégal dans le secteur pétrolier mondial est porteuse de nombreuses promesses. Les revenus générés par la vente de pétrole peuvent stimuler la croissance économique, financer des projets d’infrastructure et améliorer le niveau de vie des Sénégalais. Cependant, ce développement s’accompagne également de défis, notamment en termes de gestion durable des ressources, de gouvernance transparente et de protection de l’environnement.

Le succès du projet Sangomar pourrait servir de modèle pour d’autres pays africains, montrant comment une gestion efficace et transparente des ressources naturelles peut contribuer au développement économique et social. Le Sénégal, désormais producteur de pétrole, se trouve à l’aube d’une nouvelle ère prometteuse mais complexe, où les opportunités devront être saisies avec prudence et stratégie.

Saisie de 40 Kg de Cocaïne à l’AIBD: Une Française interpellée

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a effectué une saisie majeure de cocaïne, le dimanche 14 juillet 2024, vers 23h. La Subdivision des Douanes de l’AIBD, sous la Direction régionale Ouest, a annoncé cette prise dans un communiqué officiel.

La saisie porte sur 36 plaquettes de cocaïne pesant au total 40,3 kilogrammes, d’une contrevaleur estimée à 3 milliards 200 millions de francs CFA. La drogue était soigneusement dissimulée dans deux valises appartenant à une ressortissante française, prête à embarquer pour l’Europe.

« Le test positif à la cocaïne effectué par les agents des Douanes a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique », précise le communiqué.

Cette opération réussie découle d’un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS). La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire est en cours.

Il convient de rappeler que cette saisie est la deuxième de l’année effectuée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 08 juin 2024, portant sur vingt (20) kilogrammes de cocaïne destinée à l’exportation. Ces opérations démontrent l’efficacité des services douaniers sénégalais dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

Arrestation de Trente-Huit migrants Africains en Tunisie après des heurts avec les forces de sécurité

Mercredi, trente-huit migrants africains ont été arrêtés en Tunisie suite à des affrontements avec les forces de sécurité, lors de l’interception d’une tentative d’émigration irrégulière vers l’Europe par la mer. Les médias locaux ont rapporté que les migrants, originaires de pays d’Afrique subsaharienne, ont été impliqués dans des violences contre les gardes-côtes tunisiens qui ont mis fin à leur tentative de traversée depuis les côtes de Sfax, dans le centre de la Tunisie.

Hichem Ben Ayyad, porte-parole du tribunal du gouvernorat de Sfax, a déclaré que lors de leur encerclement, les migrants ont lancé des pierres sur les agents et se sont emparés d’un petit bateau à bord duquel ils ont trouvé un agent de sécurité. « Ils ont ligoté les mains de l’agent et ont également poussé un autre agent de sécurité à la mer après l’avoir blessé au niveau de la poitrine avec un objet tranchant. Son état est stable », a-t-il précisé.

La Tunisie est devenue un point de départ majeur pour les migrants qui risquent la traversée périlleuse de la Méditerranée dans l’espoir de rejoindre l’Europe. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, environ 23.000 migrants irréguliers se trouvent actuellement en Tunisie. Les tentatives de migration clandestine ont augmenté après un discours xénophobe du président tunisien Kais Saied en février 2023, visant les migrants subsahariens en situation irrégulière.

À l’été 2023, l’Union européenne et la Tunisie ont conclu un « partenariat stratégique » qui inclut une aide de 105 millions d’euros pour lutter contre l’immigration irrégulière, incluant le financement du « retour volontaire » de 6.000 migrants irréguliers.

Aminata Touré appelle à la dissolution de l’Assemblée nationale

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Aminata Touré, ancienne Premier ministre et figure politique de premier plan, a vivement exhorté le président de la République à dissoudre l’actuelle Assemblée nationale. Selon elle, cette institution a perdu toute légitimité après les récentes élections, où les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) ont subi une défaite cuisante dans leurs circonscriptions respectives.

« Cette Assemblée n’a plus de légitimité. Les députés de BBY ont tous été laminés dans leur bureau de vote », a déclaré Aminata Touré. Elle a exprimé son mécontentement face à la situation actuelle et a mis en cause l’efficacité et la représentativité de l’Assemblée.

A.Toure a également adressé un message clair au Premier ministre Ousmane Sonko, l’encourageant à ne pas présenter sa déclaration de politique générale devant cette Assemblée. « À la place du PM Ousmane Sonko, je ne ferai pas ma déclaration de politique générale devant ces députés », a-t-elle ajouté.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique accrue, où la légitimité et la composition de l’Assemblée nationale sont de plus en plus contestées. Les appels à une refonte de l’institution législative se multiplient, reflétant un mécontentement général envers le processus électoral et les résultats qui en découlent.

La position de Touré, connue pour son franc-parler et sa détermination, risque de raviver les débats sur la nécessité d’une réforme politique en profondeur au Sénégal. Ses propos mettent en lumière les fractures au sein de la classe politique et soulignent la nécessité d’une action rapide pour restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques.

Mimi Touré accuse Macky Sall d’orchestrer les attaques contre Diomaye-Sonko

L’ancien Premier ministre du régime de Macky Sall, Mimi Touré, a rapidement réagi aux attaques des responsables de l’Alliance pour la République (Apr) contre Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, elle a directement accusé Macky Sall d’ingérence dans la gestion de Diomaye.

Selon Mimi Touré, les membres de l’Apr qui prennent la parole cherchent simplement à se faire remarquer pour obtenir une place sur la liste nationale lors des prochaines législatives. « Tous ceux qui prennent la parole au sein de l’Apr veulent tout simplement se faire remarquer pour espérer se voir investir sur la liste nationale lors des législatives qui se profilent à l’horizon. Je vous assure que toutes les activités faites par l’Apr sont diligentées par le président Macky Sall, seul détenteur de l’ordre pour l’ouverture du siège de Mermoz. Personne n’a l’audace de prendre des initiatives sans son aval ou ses ordres », a-t-elle affirmé.

Mimi Touré a également dénoncé ces attaques, qu’elle qualifie d’injustifiées et orchestrées, contre le régime en place. Elle appelle à plus de transparence et de responsabilité de la part des dirigeants de l’Apr.

Cette déclaration souligne une fois de plus les tensions croissantes au sein de l’Apr, à l’approche des élections législatives, où les enjeux politiques sont de plus en plus élevés.

Aminata Touré réagit à la menace de plainte de Mansour Faye : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye »

Lors d’une conférence de presse, l’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a répondu avec assurance à la menace de plainte annoncée par l’ancien ministre Mansour Faye. Elle a exprimé son indifférence face à cette menace, affirmant avec conviction : « J’ai pas peur d’une plainte de Mansour Faye. Il ne peut rien contre moi. »

Aminata Touré a critiqué Mansour Faye en soulignant que sa seule distinction était d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. « Sa seule qualité, c’est d’être le beau-frère de l’ancien Président Macky Sall. Point barre. Mansour Faye ne comprend toujours pas que nous sommes dans un autre Sénégal, » a-t-elle déclaré.

Elle a également lancé un défi à l’ancien ministre en l’exhortant à être transparent sur sa situation financière. « Je lui conseille d’amener avec lui sa déclaration de patrimoine quand nous devrons nous confronter devant Dame Justice, » a-t-elle ajouté, insinuant que la confrontation judiciaire mettrait en lumière des éléments cruciaux concernant les biens de Mansour Faye.

Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension politique où la transparence et la responsabilité sont au cœur des préoccupations citoyennes au Sénégal. Aminata Touré, en affirmant sa confiance face aux menaces de plainte, se positionne comme une figure résolue à défendre ses convictions et à promouvoir un Sénégal plus transparent et équitable.

Reste à voir comment Mansour Faye réagira à ces propos et si cette confrontation judiciaire aura lieu, apportant potentiellement des révélations sur les deux figures politiques.

PERSONNES ÉPINGLÉES PAR LES RAPPORTS DE L’OFNAC : Pape Alé Niang réclame l’ouverture d’instruction judiciaires

Le journaliste Pape Alé Niang, figure de proue de l’investigation au Sénégal, a appelé, mercredi, à travers un tweet, à l’ouverture d’instructions judiciaires suite à la publication des rapports des corps de contrôle. Dans son message, il a exprimé une forte demande pour que les rapports de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) ne se limitent pas à une simple divulgation publique mais soient suivis de procédures judiciaires rigoureuses.

« Les 45 rapports de l’OFNAC qui dorment dans les tiroirs du procureur doivent aller en instructions. Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple publication. Les personnes qui ont été épinglées doivent faire face à la justice pour apporter toutes les réponses nécessaires », a affirmé Pape Alé Niang dans son tweet.

Cette déclaration fait écho à une préoccupation majeure sur l’efficacité des mesures anti-corruption dans le pays. Le fait que ces rapports demeurent sans suite judiciaire compromet les efforts de transparence et de lutte contre la corruption.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a récemment ordonné la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État et de l’OFNAC couvrant les cinq dernières années. Cette initiative vise à renforcer la transparence et à rassurer l’opinion publique sur l’engagement des autorités à lutter contre les pratiques illicites.

Cependant, la publication de ces documents ne constitue qu’une première étape. Pape Alé Niang et plusieurs acteurs de la société civile insistent sur la nécessité d’une mise en œuvre concrète des recommandations contenues dans ces rapports par le biais de poursuites judiciaires. Ils estiment que seules des actions en justice permettront de sanctionner les responsables et de dissuader les comportements corrompus.

Dans la continuité de sa politique de transparence, le président Bassirou Diomaye Faye a également donné des directives pour l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles. Cette mesure vise à instaurer une surveillance régulière et rigoureuse, afin de prévenir les dérives et de maintenir une gestion saine et exemplaire des ressources publiques.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel crucial de la nécessité de ne pas se limiter à la publication des rapports mais de poursuivre les personnes épinglées. La crédibilité des institutions de contrôle et de justice en dépend. La balle est désormais dans le camp des autorités judiciaires qui doivent prendre des mesures concrètes pour traduire ces recommandations en actions tangibles et restaurer ainsi la confiance des citoyens dans le système judiciaire et la gouvernance du pays.

Le FMI va au secours du Sénégal avec de nouveaux financements

Le Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à intervenir de nouveau pour soutenir le Sénégal. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, attend avec impatience la réunion du conseil d’administration du FMI, prévue pour la deuxième quinzaine de juillet, qui pourrait déboucher sur un décaissement de plusieurs centaines de millions de dollars dans le cadre des accords existants. Selon ConfidentialDakar, le Sénégal est bien parti pour obtenir les crédits demandés, les projections économiques étant jugées satisfaisantes par le FMI.

Lors de sa récente mission à Dakar, l’équipe du FMI a salué l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises à poursuivre les programmes en cours, soutenus par le Fonds. Ces autorités sont déterminées à mettre en œuvre des politiques visant à réduire les vulnérabilités liées à la dette par un assainissement budgétaire favorable à la croissance. Elles se concentrent également sur le renforcement de la gouvernance, la promotion d’une croissance inclusive et riche en emplois, ainsi que sur l’amélioration de la résilience face au changement climatique.

Le FMI a noté que la situation économique s’est améliorée suite à la tenue pacifique de l’élection présidentielle de mars. Les prévisions économiques sont prometteuses, avec une croissance attendue de 7,1 % en 2024 et de 10,1 % en 2025. L’inflation devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la BCEAO d’ici la fin de 2025. Le déficit du compte courant, bien que toujours élevé, devrait se réduire grâce au début de la production d’hydrocarbures et aux efforts d’assainissement budgétaire.

Les résultats des programmes soutenus par le FMI ont été globalement satisfaisants malgré les tensions politiques pré-électorales et un environnement extérieur difficile. Tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés, sauf un objectif indicatif. Des progrès ont également été réalisés en matière de réformes structurelles, avec trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme MEC/FEC déjà atteints. Une des deux mesures de réforme prévues dans le cadre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) devrait être achevée avant la réunion du conseil d’administration.

Ainsi, le Sénégal se prépare à recevoir un soutien financier supplémentaire du FMI, signe de la confiance de l’institution dans les perspectives économiques du pays et dans les efforts des autorités pour renforcer la stabilité économique et la croissance inclusive.

Enzo Fernandez au Coeur d’une Polémique: Racisme Présumé Secoue Chelsea

Enzo Fernandez, milieu de terrain de Chelsea, se retrouve au centre d’une controverse majeure après avoir partagé une vidéo sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation à la suite de commentaires insultants présumés envers des joueurs noirs de l’équipe de France. Cette vidéo a provoqué une réaction en chaîne, entraînant une procédure disciplinaire initiée par le club londonien et une enquête ouverte par la FIFA.

La situation a rapidement divisé les fans et les joueurs de Chelsea, certains exprimant ouvertement leur désapprobation envers Fernandez, tandis que d’autres, comme l’international sénégalais Nicolas Jackson, ont pris la défense de leur coéquipier argentin. Jackson a contre-attaqué sur Instagram en partageant une vidéo montrant Fernandez interagissant positivement avec un fan noir, soulignant ainsi un aspect différent de sa personnalité et contesté les accusations de racisme.

Pour Chelsea, cette affaire représente non seulement un défi disciplinaire interne mais aussi une gestion délicate des relations publiques et des valeurs de diversité et d’inclusion. La réaction de la FIFA reste attendue, alors que l’impact sur la réputation de Fernandez et de Chelsea dans son ensemble demeure à surveiller de près.

Le ministre de l’Éducation nationale annonce un audit et rassure les animateurs polyvalents et décisionnaires

Diamniadio, mardi – Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a annoncé l’ouverture d’un audit concernant l’effectif des animateurs polyvalents dans les cases de tout-petits. Cette déclaration a été faite lors de la cérémonie de présentation des arrêtés et décisions de nomination.

M. Guirassy a expliqué que cette initiative fait suite à des interpellations concernant les animateurs polyvalents. « Nous avons eu des réunions avec la direction de la formation et de la communication, ainsi que des discussions avec la direction des ressources humaines. Il s’agira de faire un petit audit car nous avons une liste assez importante, » a-t-il déclaré. Le ministre a évoqué des suspicions de personnels fictifs parmi les animateurs. « En une semaine à une dizaine de jours, nous serons fixés. Une fois les résultats obtenus, nous réglerons naturellement le cas de ces animateurs polyvalents. »

Moustapha Guirassy a également tenu à rassurer les décisionnaires. « Ce problème n’est pas spécifique au ministère de l’Éducation nationale. Il s’étend à la fonction publique en général, y compris au ministère de la Santé, » a-t-il souligné. Le ministre a indiqué qu’une collaboration étroite est en cours avec le ministre de la Fonction publique, sous l’instruction du Premier ministre, pour trouver une solution rapide à cette situation.

Cette initiative vise à assainir la gestion des ressources humaines et à garantir la transparence au sein des ministères concernés. Les résultats de l’audit seront attendus avec impatience par les parties prenantes pour éclaircir et résoudre les problèmes actuels.

Vers une révision des accords militaires avec la France ?

Le séjour des militaires français sur le territoire sénégalais pourrait être sur le point de changer de manière significative. Selon des informations récentes, le Premier ministre du Sénégal et l’État-major des armées sont en discussion pour reconsidérer les modalités de la coopération militaire avec la France, ainsi qu’avec la Grande-Bretagne et le Canada. Cette réflexion fait suite à une demande formulée par Ousmane Sonko, qui souhaite examiner les conditions de poursuite de cette coopération.

D’après ConfidentialDakar, l’État-major sénégalais a proposé une mise à jour des accords de défense existants. Leur souhait est de maintenir les aspects essentiels de coopération et de formation, tout en demandant le retrait des titres et des terrains actuellement occupés par les militaires français. Ces terrains, situés dans des zones stratégiques telles que Ouakam, Mermoz, Rufisque, et le centre-ville de Dakar, offrent des bases militaires étendues aux forces françaises.

Une partie importante des officiers sénégalais est favorable à ce que l’État récupère ces terrains et que les soldats français soient hébergés dans des installations militaires sénégalaises dédiées à la coopération et à la formation. Cette suggestion intervient alors que le Premier ministre Ousmane Sonko avait déjà évoqué en mai dernier, lors d’une conférence de presse avec le leader de La France Insoumise Jean-Luc Mélenchon, la possibilité de fermer les bases militaires françaises sur le territoire sénégalais.

Ces discussions pourraient marquer un tournant dans les relations militaires entre le Sénégal et la France, et reflètent une volonté croissante de renforcer la souveraineté nationale tout en continuant de bénéficier des programmes de formation et de coopération internationale. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’avenir de cette coopération et les nouvelles modalités qui en découleront.

AUDIENCE AU PALAIS : le chef de l’état a reçu la vise secrétaire général de l’ONU

Cet après-midi, le Président de la République du Sénégal, S.E.M. Bassirou Diomaye Faye, a accueilli la Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Madame Amina Mohamed, au Palais présidentiel.

Lors de cette rencontre, Madame Amina Mohamed a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Président Faye dans la réalisation de sa vision pour le Sénégal. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et l’ONU, visant à promouvoir le développement durable et la stabilité dans le pays.

Madame Mohamed a salué les efforts du Président Faye en matière de gouvernance et de développement, soulignant les avancées significatives réalisées dans divers secteurs clés, notamment l’éducation, la santé et les infrastructures. Elle a également réitéré la disponibilité de l’ONU à fournir une assistance technique et financière pour accompagner le Sénégal dans ses projets de développement.

Le Président Faye a, quant à lui, exprimé sa gratitude envers les Nations Unies pour leur soutien continu. Il a partagé avec Madame Mohamed les priorités de son administration, notamment la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des services publics et la promotion de la paix et de la sécurité.

Cette audience marque une étape importante dans la collaboration entre le Sénégal et l’ONU, démontrant une volonté commune de travailler ensemble pour le bien-être du peuple sénégalais et la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Mouhamadou Lamine Bara Lo rencontre le Khalife Général des Mourides après sa nomination à la tête de l’ONFP

Touba, Sénégal – Dans le cadre de sa récente nomination en tant que directeur général de l’Office national de formation professionnelle (ONFP), Mouhamadou Lamine Bara Lo a eu l’honneur d’être reçu par le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Cette visite avait pour but de solliciter les bénédictions et les prières du guide religieux afin de réussir la mission qui lui a été confiée par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, sous la coordination du Premier ministre Ousmane Sonko.

Lors de cette rencontre, M. Lo a tenu à rappeler au khalife la convention signée entre l’ONFP et le complexe Cheikh Ahmadoul Khadim, également connu sous le nom de l’Université de Touba. Cette collaboration vise à renforcer les liens entre les institutions éducatives et professionnelles du Sénégal, dans le but de promouvoir une formation de qualité et adaptée aux besoins du marché du travail.

Serigne Mountakha Mbacké a formulé des prières pour Mouhamadou Lamine Bara Lo, exprimant ainsi son soutien à ce fils de Touba récemment promu. Le khalife a souligné l’importance de l’éducation et de la formation professionnelle comme piliers du développement socio-économique du pays. Il a encouragé M. Lo à poursuivre son travail avec dévouement et intégrité, afin de contribuer à l’épanouissement de la jeunesse sénégalaise.

Mouhamadou Lamine Bara Lo, fort de l’appui spirituel de Serigne Mountakha Mbacké, se dit déterminé à accomplir sa mission avec succès. Il a exprimé sa gratitude envers le khalife pour ses prières et ses conseils, et a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour améliorer la formation professionnelle au Sénégal.

Cette rencontre marque un pas significatif dans la nouvelle mission de Mouhamadou Lamine Bara Lo à la tête de l’ONFP, symbolisant à la fois la continuité et l’innovation dans le domaine de la formation professionnelle au Sénégal.

En visite au Sénégal : Des leaders palestiniens plaident la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et Israël

Deux leaders de la résistance Palestinienne, présents au Sénégal, se sont entretenus avec la presse ce mardi à Dakar.
L’objet de leur visite est de s’entretenir avec les autorités sénégalaises et la société civile sur la situation qui prévaut au Proche Orient.

« Nous sommes là en tant que délégation du Hamas à Dakar pour rencontrer les autorités du pays le Sénégal qui a des positions très connues pour son soutien à la cause palestinienne.
Récemment, nous avons suivi et écouté le discours courageux du Président Bassirou Diomaye Faye lors du sommet islamique en Gambie. On le remercie et le félicite pour son engagement.
Il est clair, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une résistance contre une colonisation, un génocide, une occupation d’Israël contre le peuple palestinien. Il était clair que les sionistes n’ont pas du tout voulu profiter d’une occasion qu’ils ont eue durant des décennies, ils préfèrent rester dans des crimes contre l’humanité en massacrant des femmes et des enfants. La réalité est que ces crimes sont commis depuis plus de 75 ans, c’est à dire de 1948 à nos jours par l’Etat sioniste. Ce que le peuple palestinien demande, c’est simplement la liberté, l’indépendance pour décider seul de son avenir et c’est un droit absolu et légitime pour la Palestine. On réclame notre indépendance. Malgré tous ces crimes commis, le peuple montre qu’il ne va pas quitter son territoire. Ça doit être un message très fort pour la communauté internationale de comprendre qu’on ne laissera jamais nos droits et on continuera la lutte. Mais encore une fois, on félicite le peuple sénégalais et son président qui ont toujours soutenu la cause palestinienne dans plusieurs étapes et devant l’instance régionale. On souhaite que la position du Sénégal de toujours rester plus forte. C’est un pays leader en Afrique. Et Le droit international est très clair, la Palestine a le droit d’avoir son indépendance. Et Israël profite du soutien des puissances européennes et des États-Unis pour commette ses crimes contre l’humanité », a indiqué Dr Osama Hamdan leader de la cause palestinienne.

Pour sa part, Dr Sami Abuzuhri s’est dit heureux d’être au Sénégal pour la première fois et félicite le peuple sénégalais pour sa maturité démocratique démontrée une fois de plus lors des dernières élections présidentielles.
« Le Sénégal est un pays modèle pas seulement en Afrique mais partout à travers le monde. Et on est sûr que ce pays qui a toujours soutenu la cause palestinienne va toujours continuer sur cette lancée de soutenir les droits des peuples palestiniens. Parce que ce qui se passe en Palestine notamment à Gaza, nous n’avons pas d’autres choix que de continuer la résistance et la défense des droits du peuple palestinien. Certainement que tout le connaît l’occupation palestinienne depuis 75 ans et il est grand temps que cette occupation termine pour que notre peuple recouvre sa liberté, retouve ses droits d’un Etat palestinien indépendant.
Nous sommes victimes d’une situation pas seulement à Gaza qui est en blocus depuis 17ans mais, ce qui s’est passé à Al-Aqsa que tout le monde a suivi est terrible. La mosquée ce n’est pas seulement pour les palestiniens mais pour tous les musulmans. Nous avons à peu près 10 mille prisonniers palestiniens en Israël même avant cette dernière guerre. Nous avons senti que tout le monde a presque oublié la cause palestinienne, c’est pour cela qu’on était obligé de faire une action qui va faire comprendre à tout le monde, qu’il est temps de penser à la cause palestinienne et qu’il est temps de trouver une solution à cette situation très difficile que notre peuple vit sous l’occupation israélienne », a expliqué Dr Sami Abuzuhri, leader de la résistance palestinienne.

Ces deux leaders de la cause palestinienne qui comptent beaucoup sur la position des pays africains à continuer à soutenir la Palestine, souhaitent la fin des relations diplomatiques entre les pays africains et les sionistes israéliens.

Aly Saleh

Amadou Bâ honore la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng lors de l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste à Colobane

Ce lundi, Colobane a été le théâtre d’un événement marquant avec l’inauguration de la grande salle de la maison du Parti socialiste, désormais dédiée à la mémoire de feu Ousmane Tanor Dieng. Cette cérémonie, empreinte d’émotion, a été rehaussée par la présence notable du chef de l’opposition, Amadou Bâ.

Dans son allocution, Amadou Bâ a rendu un vibrant hommage à Ousmane Tanor Dieng, soulignant l’ampleur de son parcours et l’impact significatif de son travail au sein du Parti socialiste et de la politique sénégalaise en général. « Feu Tanor Dieng était un pilier de notre parti et un homme d’État exceptionnel. Son dévouement et son intégrité resteront gravés dans nos mémoires et continueront d’inspirer les générations futures », a-t-il déclaré.

Amadou Bâ a également profité de l’occasion pour aborder brièvement les 100 jours de la présidence de Diomaye Faye. Il a promis de revenir très prochainement avec une communication détaillée sur cette période, laissant entrevoir des analyses et des perspectives importantes pour l’avenir politique du pays.

La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance solennelle, marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et de militants venus rendre hommage à celui qui fut une figure emblématique du Parti socialiste.

Bah Diakhaté présenté au procureur pour injures publiques et diffamation

La Sûreté urbaine a finalisé l’enquête concernant la plainte déposée par Me Ousseynou Fall contre Bah Diakhaté, accusé d’injures publiques et de diffamation. L’activiste, connu pour son association avec le parti Benno Bokk Yaakaar, a été déféré au parquet ce mardi par les forces de l’ordre sous la direction du commissaire Bara Sangharé.

Actuellement, Bah Diakhaté se trouve dans la cave du tribunal, en attendant sa comparution devant le procureur de la République. Cette information a été rapportée par une source proche du dossier à Seneweb.

Il est important de noter que ce déferrement intervient après que Bah Diakhaté ait été extrait de sa cellule de prison hier et conduit au commissariat central de Dakar pour répondre à une troisième procédure judiciaire ouverte contre lui.

L’affaire met en lumière les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et de l’activisme politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le climat politique du pays.

Kaolack le quartier Tabangoye sous les eaux : le MPR tire la sonnette d’alarme

Invité de l’émission « Tvs Matin » de la première chaîne régionale de Kaolack, le coordinateur régional du parti En Marche pour la Renaissance du Sénégal (MPR) du président Hamidou Thiaw, M. Pape Demba Ndiaye, a fait un fort plaidoyer pour le quartier Tabangoye, commune de Kaolack. Confrontées à la stagnation des eaux pluviales, les populations vivent dans des conditions difficiles, a-t-il dénoncé.

« Que ce soit le poste de santé, l’école élémentaire Tanor Dieng, ou les abords de la maison du notable M. Balla Ndiaye, aucun coin du quartier Tabangoye n’est épargné par les eaux pluviales. Même si le service des sapeurs-pompiers consent à des efforts pour régler cela, nous appelons aussi la municipalité et les autorités locales à mettre la main à la pâte, » a invité Pape Demba Ndiaye du MPR.

Pour corroborer ses propos, le leader politique de l’opposition rappelle que des notabilités comme la famille du feu guide religieux Serigne Cheikh Oumar Ndiaye vivent à Tabangoye. « Les vieux ont du mal à accéder aux lieux de culte, certains utilisent des briques pour se frayer un passage sur l’eau, ce qui est loin d’être prudent pour des personnes âgées, » a regretté M. Pape Demba Ndiaye.

Rappelons que le leader régional du parti du président Hamidou Thiaw était invité à se prononcer sur les 100 jours de pouvoir de son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.

Rencontre Diplomatique entre le Sénégal et l’Allemagne : Renforcement des Liens et Perspectives de Coopération

Hier après-midi, le Président de la République du Sénégal a accueilli avec chaleur la Ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Mme Annalena Baerbock, marquant ainsi une étape significative dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Lors de cette rencontre diplomatique, Mme Baerbock a salué la maturité politique et la solidité démocratique du Sénégal, soulignant le rôle exemplaire du peuple sénégalais dans la consolidation des institutions démocratiques en Afrique de l’Ouest. Elle a exprimé la volonté ferme de l’Allemagne de renforcer et d’approfondir la coopération bilatérale avec le Sénégal dans divers domaines stratégiques.

La Ministre allemande a mis en avant l’importance de cette coopération, non seulement pour les deux pays mais aussi pour la promotion de la paix et du développement en Afrique. Elle a souligné la nécessité d’explorer de nouvelles opportunités de partenariat économique, scientifique et culturel, visant à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises.

De son côté, le Président de la République a exprimé sa profonde gratitude envers l’Allemagne pour son engagement continu envers le Sénégal et sa contribution positive au développement socio-économique du pays. Il a réaffirmé l’engagement du Sénégal à consolider les relations avec l’Allemagne et à travailler ensemble pour relever les défis communs, tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire et la gestion des ressources naturelles.

Cette rencontre marque un nouveau chapitre dans l’histoire des relations sénégalo-allemandes, caractérisé par une vision commune de prospérité partagée et de coopération constructive. Elle ouvre la voie à des initiatives innovantes et à des projets concrets qui bénéficieront à la fois aux citoyens sénégalais et allemands, renforçant ainsi les liens d’amitié et de partenariat entre les deux nations.

En conclusion, la visite de Mme Annalena Baerbock au Sénégal témoigne de la volonté résolue des deux pays à travailler ensemble pour un avenir meilleur et plus durable, basé sur des valeurs communes de paix, de démocratie et de prospérité partagée.

Augustin Senghor clarifie les rumeurs et projette l’avenir du football Sénégalais

Lors d’une récente interview sur Galaxy Sports, RTS1, Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) et premier vice-président de la CAF, a abordé plusieurs sujets, notamment sa candidature aux prochaines élections présidentielles de la FSF et l’avenir de l’entraîneur national Aliou Cissé.

Senghor a vivement démenti les rumeurs selon lesquelles il se retirerait de la course à la présidence prévue en août 2025, affirmant : « L’information selon laquelle je ne serai pas candidat est infondée. J’ai même ri quand on a prétendu que j’avais mentionné cela en présence de Djibril Wade, qui n’était même pas à Nouakchott. » Il a confirmé qu’il annoncera sa candidature en mars 2025, soulignant qu’il reste encore une année de travail.

À la tête de la FSF depuis août 2009, Senghor a également dissipé les spéculations récentes sur sa démission après quatre mandats, affirmant son engagement envers la continuité de la fédération.

Concernant l’équipe nationale de football, Senghor a abordé la décision de maintenir l’entraîneur Aliou Cissé malgré les spéculations sur son avenir. « Aujourd’hui, nous avons des besoins urgents de qualification. Par conséquent, changer d’entraîneur n’était pas une option. Nous avons opté pour la continuité avec l’équipe que l’entraîneur connaît bien, tout en intégrant de nouveaux joueurs », a-t-il expliqué. Le comité exécutif a exprimé unanimement sa confiance envers Cissé, avec des plans pour prolonger son contrat en raison des changements dans le calendrier de la CAN 2025.

Initialement prévue pour l’été 2025, la CAN a été reportée à décembre 2025 – janvier 2026, entraînant des ajustements dans le contrat de Cissé, qui expire en août 2024.

Senghor a également exprimé des regrets concernant le report de l’assemblée générale de la FSF, initialement prévue pour le 13 juin. Il a attribué ce report à des controverses sur des questions de procédure, entraînant des pertes financières pour la fédération. « Nous avons perdu 15 millions de FCFA parce que nous n’avons pas pu tenir l’assemblée. Nous avons accepté la décision du ministre de manière fair-play », a-t-il remarqué.

Le report a été demandé par un collectif de présidents de clubs de football amateurs, citant des irrégularités de procédure et des ordres du jour vagues.

Alors que le Sénégal traverse ces défis, Senghor reste concentré sur la gestion de la FSF lors d’une période cruciale, assurant la stabilité et le progrès du football sénégalais.

Kylian Mbappé signe au Real Madrid : Un nouveau chapitre commence

Ce mardi 16 juillet 2024 restera gravé dans l’histoire du Real Madrid, alors que Kylian Mbappé a été formellement introduit au Santiago-Bernabéu sous les acclamations des supporters madrilènes. Après une illustre carrière de sept saisons au Paris Saint-Germain, l’attaquant français a choisi de poursuivre son chemin dans la capitale espagnole, rejoignant ainsi les rangs prestigieux du Real Madrid.

Accompagné par le président emblématique Florentino Pérez, Mbappé a signé un contrat le liant au club jusqu’en 2029. La cérémonie de présentation a été marquée par la remise symbolique d’objets représentant l’identité madrilène : une réplique du stade Santiago-Bernabéu, une montre distinctive, ainsi qu’un maillot floqué de son nom, arborant le numéro 9 qu’il portera sur le terrain.

Dans un communiqué officiel, le Real Madrid a exprimé sa satisfaction quant à cette acquisition majeure : « Kylian Mbappé est désormais un joueur du Real Madrid. Nous sommes ravis d’accueillir ce talent exceptionnel au sein de notre effectif », a déclaré Florentino Pérez. Cette signature clôture une saga du mercato suivie avec passion par les supporters et les observateurs du monde entier, permettant à Mbappé de se concentrer pleinement sur les défis à venir avec le club le plus titré d’Europe.

L’arrivée de Mbappé vient renforcer un effectif déjà impressionnant, promettant des saisons à venir empreintes de spectacle et d’ambition pour le Real Madrid. Les attentes sont grandes pour celui qui est déjà considéré comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération, et les supporters madrilènes peuvent désormais rêver de nouveaux succès sous les couleurs merengues.

Cette journée restera sans aucun doute comme un chapitre mémorable dans l’histoire du Real Madrid, marquant le début d’une nouvelle ère avec Kylian Mbappé au cœur de ses aspirations sportives.

Marième Faye à Dakar pour le mariage de son fils : Un événement discret mais significatif

Selon une récente publication des Échos, Marième Faye, l’ex-Première dame du Sénégal, était présente à Dakar pour assister au mariage de son fils, Ibrahima Sall. L’événement s’est déroulé dans la plus grande discrétion, et elle était accompagnée de sa fille, comme rapporté par le journal.

Le mariage a uni Ibrahima Sall à la fille de Tahirou Sarr, un homme d’affaires réputé proche de l’ancien couple présidentiel. La cérémonie a eu lieu à Yoff, chez le père de la mariée, ajoutant une touche familiale et intime à l’événement. Contrairement aux attentes, le Président Macky Sall n’a pas assisté personnellement à la cérémonie. Sa représentation a été assurée par le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et d’autres personnalités du régime précédent.

Depuis la fin de sa présidence le 2 avril, Macky Sall et sa famille ont établi leur résidence au Maroc. Bien que leur vie se déroule principalement à l’écart des projecteurs, l’ancien chef de l’État a récemment pris un nouveau rôle en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P). Sous cette nouvelle casquette, il parcourt le monde, partageant et promouvant les initiatives en faveur de l’environnement et du développement durable.

L’événement du mariage de Ibrahima Sall et les circonstances entourant la présence de Marième Faye à Dakar ont offert un rare aperçu de la vie post-présidentielle de la famille Sall. Tout en continuant de jouer un rôle significatif sur la scène internationale, Macky Sall et sa famille restent aussi attachés aux moments importants de leur vie familiale, comme en témoigne ce mariage célébré dans la discrétion mais avec une grande signification pour ceux impliqués.

Paul Kagame réélu avec 99,15% des voix au Rwanda : un soutien écrasant ou une démocratie en question ?

Lundi soir, la Commission électorale nationale du Rwanda a annoncé des résultats partiels de l’élection présidentielle, montrant que le président sortant Paul Kagame a remporté 99,15% des voix. Ces chiffres, basés sur le dépouillement de 79% des bulletins, ont placé Frank Habineza du Parti Démocratique Vert du Rwanda à 0,53% et l’indépendant Philippe Mpayimana à 0,32%.

Paul Kagame, à la tête du Front patriotique rwandais, a été confronté aux mêmes adversaires qu’en 2017 : Frank Habineza et Philippe Mpayimana. Lors de l’élection précédente, il avait obtenu 98,79% des voix, ce qui soulève des questions sur la diversité et la compétitivité du paysage politique rwandais.

Ces résultats préliminaires ont suscité diverses réactions, certaines saluant la stabilité et les progrès économiques sous la présidence de Kagame, tandis que d’autres critiques soulignent un manque de pluralisme politique véritable. Le Rwanda est souvent cité comme un exemple de relèvement post-conflit et de développement économique en Afrique, mais ses élections font également l’objet de débats sur la démocratie et la liberté d’expression.

La présidente de la Commission électorale, Oda Gasinzigwa, a annoncé que les résultats finaux seraient proclamés le 27 juillet, après la publication des résultats complets le 20 juillet. Ces élections marquent un moment clé pour le Rwanda, où la stabilité politique et la croissance économique vont de pair avec des critiques persistantes concernant la gouvernance et les droits politiques.

À propos de Paul Kagame : Paul Kagame, au pouvoir depuis 2000, est largement crédité pour avoir dirigé le Rwanda hors du génocide de 1994 vers une période de relèvement économique et de modernisation. Cependant, ses critiques soulignent une gouvernance parfois autoritaire et des restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition.

Contexte politique du Rwanda : Depuis le génocide de 1994, le Rwanda a connu une transformation remarquable sur les plans économique et social. Cependant, le pays est souvent critiqué pour ses restrictions sur la liberté d’expression et l’activité politique de l’opposition. Les élections, bien que souvent jugées libres et équitables sur le plan technique, font face à des critiques concernant le pluralisme politique réel et la liberté d’expression.

La réélection attendue de Paul Kagame soulève des questions essentielles sur la démocratie et la gouvernance au Rwanda, mettant en lumière les défis persistants entre la stabilité politique et les normes démocratiques internationales.

EMPRUNT OBLIGATAIRE VERT ET DURABLE : La BIDC injecte plus de 12 milliards F CFA dans l’accès universel à l’électricité au Sénégal

La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a lancé ce lundi 15 juillet 2024 une initiative ambitieuse destinée à mobiliser des fonds pour des projets verts et durables au sein de la zone UEMOA à travers une émission obligataire verte. Cette émission, d’un montant cible de soixante-dix (70) milliards de francs CFA, représente une première dans le marché financier régional, visant à soutenir des secteurs clés tels que l’infrastructure, l’énergie et la santé.

L’un des principaux bénéficiaires de cette initiative est le Sénégal, qui recevra une contribution significative de douze milliards deux cents millions (12 200 000 000) de francs CFA pour son projet d’accès universel à l’électricité. Ce programme, inscrit dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE), vise à fournir à tous les citoyens un accès fiable, abordable et de qualité à l’électricité d’ici 2025. Actuellement, seuls 42 % de la population rurale a accès à l’électricité, un chiffre que le gouvernement s’efforce de porter à 100 % dans les zones rurales d’ici la date butoir.

Le projet bénéficiera d’une stratégie élaborée incluant des solutions techniques spécifiques et des fiches de projets détaillées par région, département et localité. Le gouvernement précédent, sous la direction de Macky Sall, avait établi, en 2017, un Plan opérationnel pour l’accès universel, bâti sur des données du cabinet Gesto et adapté au contexte actuel en prenant en compte 7 000 hameaux non couverts précédemment.

À l’heure actuelle, le nouveau gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye n’a pas encore officiellement exprimé ses ambitions sur ce projet ambitieux. Il reste à voir si les nouvelles autorités maintiendront le cap fixé par leurs prédécesseurs ou si elles chercheront à renégocier les termes de l’accord, conformément aux engagements du chef de l’État sur certains contrats.

Le Dakarois

VIVES RÉACTIONS APRÈS LA SORTIE DU PRÉSIDENT DIOMAYE

L’APR apporte une réplique salée…

Les dernières  déclarations du président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont suscité une vague de critiques  au sein de la classe politique sénégalaise, en particulier de la part de l’Alliance pour la République (Apr) qui a organisé une conférence de presse, ce lundi.

Les récentes déclarations du président Bassirou Diomaye Faye ont provoqué une avalanche de réactions au sein de la classe politique sénégalaise, avec des critiques acerbes provenant de divers secteurs de la société. Après la première vague de réponses de la part de Bougane Gueye Dany, l’attention s’est rapidement tournée vers l’Alliance pour la République (Apr), qui a émis des réserves profondes et des reproches sévères contre le président en place.

Lors d’une conférence de presse hier, lundi, Seydou Gueye et ses camarades de parti ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils ont qualifié de « mise à terme inélégante » de la trêve politique par le président de la République. Le porte-parole nationale du parti de l’ex-mouvance presidentielle a insisté sur le fait que l’initiative de rompre cette trêve venait directement du chef de l’État lui-même, créant ainsi une rupture de courtoisie républicaine perçue comme inappropriée.

Il a également souligné une série de manquements attribués aux premiers cent jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, a-t-il déploré une « absence de cap » clair et d’orientation sur les politiques publiques, critiquant sévèrement les « reniements en cascade, dénigrements, menaces, inquisitions et perquisitions fiscales, pertes d’emplois » qui ont caractérisé cette période initiale.

ABCENSE DE VISION CLAIRE DU NOUVEAU RÉGIME

Malgré quelques avancées comme la poursuite du Plan Sénégal Émergent (PSE), l’exploitation de Sangomar pour le pétrole et le lancement du Bus Rapid Transit (BRT), Seydou Gueye trouve que ces premiers mois ont été marqués par « l’incompétence, les bavardages, les tâtonnements et les confusions de rôle ». Il a critiqué le président Diomaye pour n’avoir pas réussi à présenter un projet politique clair et à répondre efficacement aux attentes de la population.

Par ailleurs, la sortie médiatique du président de la République a été critiquée pour ce que l’APR, par la voix de Seydou Gueye, décrit comme une tentative de dénigrement infondé des performances économiques et budgétaires réalisées par le régime précédent. Il a pointé du doigt une « faiblesse conceptuelle » dans la vision future du président actuel et une incapacité à maîtriser les règles budgétaires et d’exécution.

NON SUPPRESSION DES FONDS SPÉCIAUX ET RENÉGOCIATION DES CONTRATS

Seydou Gueye a également contesté la gestion des fonds politiques par Bassirou Diomaye Faye, accusant ce dernier d’avoir renié sa promesse de les supprimer immédiatement en arrivant au pouvoir. Il a souligné que ces fonds étaient déjà inscrits et votés par l’Assemblée nationale depuis plusieurs années, rejetant l’idée que ces sommes représentaient de « l’argent frais » inexploité.

Sur d’autres points, Seydou Gueye a critiqué les affirmations du cher de l’État concernant les stocks de sécurité, qualifiant ses propos d' »hérésie ».Aussi, a-t-il exprimé des préoccupations quant aux implications juridiques des initiatives de renégociation de contrats dans des secteurs clés comme la santé, l’eau et les industries extractives.

Pour terminer, les membres de l’Apr ont appelé à une gouvernance plus transparente et cohérente, soulignant l’importance de respecter les règles et valeurs de l’État de droit pour préserver la stabilité du Sénégal et son attrait pour les investissements étrangers.

…Serigne Modou Bousso Dieng dénonce la « dévolution pastéfienne »…

Serigne Modou Bousso Dieng, coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare), a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse à Touba, ce lundi, en réponse aux récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La figure politico-religieuse, lmpar la même occasion, s’est aussi adressé au Premier ministre, Ousmane Sonko.

Pour Serigne Modou Bousso Dieng, Bassirou Diomaye Faye n’a pas rempli son rôle constitutionnel de manière adéquate, en adoptant une posture plus proche d’un militant politique que de celle d’un gardien neutre de la Constitution. Il critique également la déclaration de politique générale du Premier ministre, accusant le chef de l’État de ne pas respecter suffisamment la loi fondamentale du pays.

« L’attitude de Bassirou Diomaye Faye montre une dévolution vers une politique partisane, plutôt que de servir objectivement les intérêts de la nation », a déclaré le responsable politique lors de la conférence de presse. Il a qualifié cette dynamique de « dévolution pastéfienne », mettant en lumière une collaboration qui, selon lui, ne bénéficie ni à la nation ni à ses principes de gouvernance démocratique.

Serigne Modou Bousso Dieng a insisté sur le fait que le peuple sénégalais a toujours rejeté les tentatives de dévolution politique, qu’elles soient monarchiques, ethniques ou basées sur des alliances partisanes inappropriées. Il a exhorté Bassirou Diomaye Faye à revenir à une position de respect envers les institutions démocratiques et à servir la nation sans partialité.

…Thierno Bocoum critique BDF, le qualifiant de “président par intérim”

Thierno Bocoum, leader du mouvement « Agir », a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse, ce lundi 15 juillet, concernant la relation entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Il a déclaré que le chef de l’État agissait comme un « président par intérim ».

« Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim, » a affirmé Thierno Bocoum, relevant une perception selon laquelle Bassirou Diomaye Faye ne remplirait pas pleinement le rôle de président de la République.

Il a ajouté : « Nous l’avons écouté pour savoir s’il a choisi d’être le président de la république ou bien un président auprès du Premier ministre. Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim. »

Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président Bassirou Diomaye Faye avait évoqué ses relations avec Ousmane Sonko, affirmant : « J’ai évolué pendant 10 ans sous son ombre avec loyauté, je l’encourage pour le fauteuil présidentiel car il s’est beaucoup sacrifié pour notre Projet. » Ces déclarations illustrent l’estime et la reconnaissance que le président Faye porte à son Premier ministre, malgré les critiques émanant de certains membres de l’opposition.

Le Dakarois

Seydou Guèye critique les premiers 100 jours du Président Diomaye : « Incompétence, discours creux et confusion »

Dans une critique virulente, Seydou Guèye a vivement critiqué les premiers 100 jours du Président Diomaye, accusant l’administration d’incompétence, de discours excessif et de confusion des rôles. Selon Guèye, ces débuts ont été entachés d’indécision et d’un manque de compétence élémentaire en matière budgétaire.

S’exprimant auprès de SourceA, Guèye a souligné ce qu’il perçoit comme des signes alarmants de l’incapacité de l’administration à comprendre les principes budgétaires fondamentaux et les règles d’exécution. « Il ne s’agit pas de fonds frais cachés dans les coffres de la présidence », a-t-il précisé.

Les critiques soutiennent que le discours du gouvernement ne s’est pas traduit par une gouvernance efficace, avec des promesses non tenues et des rôles ambiguëment définis. Les remarques de Guèye mettent en lumière des préoccupations croissantes quant à la direction de l’administration et à sa capacité à tenir ses engagements.

Alors que le Président Diomaye approche de la fin de ses premiers 100 jours, la critique de Seydou Guèye témoigne d’un mécontentement plus large parmi certaines parties de la population et les observateurs politiques. Les prochains jours verront probablement un examen plus intense alors que l’administration s’efforce de relever ces premiers défis.

Sénégal : Vers une révolution écologique avec un cadre réglementaire pour les voitures électriques

Le lundi 14 juillet, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a annoncé un nouveau cadre réglementaire visant à promouvoir et encadrer l’usage des voitures électriques au Sénégal. Cette initiative marque un tournant significatif dans les efforts du pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et adopter des technologies de transport plus durables.

Lors d’un atelier dédié à la mise en place de ce cadre réglementaire, M. Ndiaye a souligné l’importance d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques. « Il est nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire permettant d’inciter les concessionnaires, les importateurs et les usagers à opter pour les véhicules électriques », a-t-il déclaré.

Le nouveau cadre vise à favoriser le développement des voitures électriques au Sénégal tout en luttant contre les émissions de gaz à effet de serre. « Le cadre de réglementation examiné aujourd’hui concourt résolument au développement des voitures électriques au Sénégal et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports », a affirmé le ministre.

L’introduction des véhicules électriques nécessite une stratégie bien réfléchie et coordonnée en matière de réglementation. M. Ndiaye a annoncé que le Sénégal bénéficie du soutien de l’Angleterre, notamment par le biais de la société Manufacturing Africa, une entreprise anglaise. « Avec l’aide de la société Manufacturing Africa, nous allons chercher les voies et moyens de doter notre pays non seulement d’un cadre réglementaire, mais aussi des dispositifs nécessaires pour pousser les Sénégalais à utiliser davantage les véhicules électriques », a-t-il ajouté.

En parallèle, le ministre a annoncé l’élaboration d’un « schéma directeur global » des infrastructures et des systèmes de transport au Sénégal. Ce plan vise à assurer une multimodalité et une intermodalité entre les différents types de transport, particulièrement à Dakar. « L’objectif de ce schéma est d’avoir une multimodalité et une certaine intermodalité entre les types de transport afin de reconfigurer les infrastructures et les transports, particulièrement à Dakar », a-t-il expliqué.

La transition vers la voiture électrique est perçue comme une opportunité de réduire les coûts et d’améliorer le confort des transports publics. « La transition vers la voiture électrique permettra non seulement de réduire les coûts mais aussi d’impacter positivement les populations, parce qu’il y aura des transports de masse très confortables, avec des tarifs préférentiels », a assuré Malick Ndiaye.

Le ministre a également exhorté le secteur privé national à investir dans les infrastructures de recharge pour voitures électriques. « Je l’invite […] à ne pas être attentiste au risque de laisser le vide actuel aux multinationales et de perdre cette grande opportunité », a-t-il averti. Il a précisé que les offres locales seront étudiées avec diligence par les ministères concernés.

La mise en place de ce cadre réglementaire pour les voitures électriques au Sénégal représente une étape clé vers un avenir plus vert et plus durable. En combinant le soutien international, une réglementation claire et une invitation ouverte au secteur privé, le Sénégal se positionne comme un pionnier de l’adoption des technologies de transport écologiques en Afrique de l’Ouest.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°225 – du 16/07/2024

🔴 LE SÉNÉGAL PARMI LES 1ERS À BÉNÉFICIER DE L’EMPRUNT OBLIGATAIRE VERT DANS LA ZONE UEMOA : LA BIDC MOBILISE PLUS DE 12 MILLIARDS F CFA POUR L’ACCÈS UNIVERSEL À L’ÉLECTRICITÉ
🔴 SORTIES MUSCLÉES APRÈS L’ENTRETIEN DU PRÉSIDENT AVEC LA PRESSE : BDF LIVRÉ À LA VINDICTE POPULAIRE ?

🔴 FSF : FIN DE RÈGNE POUR AUGUSTIN SENGHOR
🔴 ÉLIMINATOIRES AFROBASKET U18 : LES LIONCEAUX DÉBUTENT LEUR STAGE

Primature : Remise du Pré-rapport sur le contrôle et la vérification des titres et occupations du domaine public maritime

Le lundi 15 juillet 2024, la Commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar a officiellement remis son pré-rapport au Premier Ministre, Monsieur Ousmane SONKO. La cérémonie s’est déroulée dans la salle de conférence de la Primature.

Instituée par arrêté n° 006632 du 13 mai 2024, la commission a travaillé intensivement pendant deux mois pour élaborer ce document. La remise du pré-rapport a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, dont le Ministre, Secrétaire Général du Gouvernement et Président de ladite Commission, ainsi que le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, accompagnés des autres membres de la commission.

Le pré-rapport présenté constitue une étape cruciale avant la finalisation du rapport définitif. Ce dernier sera transmis au Président de la République dans le courant de cette semaine, après son approbation par le Premier Ministre. Ce document est le résultat d’un travail rigoureux visant à clarifier et réguler les titres et occupations sur le DPM, afin d’assurer une gestion transparente et équitable des terres publiques.

Lors de la cérémonie, le Premier Ministre Ousmane SONKO a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du travail accompli et l’engagement démontré par les membres de la commission. Il a souligné l’importance de ce rapport pour la bonne gouvernance et la préservation des ressources publiques. En félicitant les membres de la commission, il a également réaffirmé son soutien à la mise en œuvre des recommandations qui seront formulées dans le rapport final.

Le Domaine Public Maritime constitue une ressource précieuse et sensible pour le développement économique et environnemental de la région de Dakar. La commission ad hoc a pour mission de vérifier la légitimité des titres et des occupations, qu’ils soient anciens ou nouveaux, afin de prévenir les abus et d’optimiser l’utilisation de ces espaces. Le rapport final, attendu avec impatience, devrait fournir des recommandations claires et applicables pour améliorer la gestion du DPM.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de réformes administratives et de transparence, prônée par le gouvernement sénégalais. La remise du pré-rapport marque une étape décisive vers une meilleure régulation et une utilisation plus responsable des terres publiques dans la région de Dakar.

Insolite à la crise à la cité du Lac Rose : Occupations illégales des 100 000 logements

Depuis vendredi dernier, la tranquillité de la Cité du Lac Rose a été perturbée par un événement inédit. Des groupes de personnes occupent illégalement les habitations du programme des 100 000 logements, un projet du régime du Président sortant Macky Sall. Cette occupation illégale a suscité des réactions et continue d’alimenter des rumeurs.

Selon certaines informations, ces habitations seraient la propriété de l’ancienne Première Dame, Marième Faye Sall, et que le Président aurait donné son approbation tacite pour que ces maisons soient occupées. Cependant, cette affirmation a été démentie par Ababacar Chimère Diouf, le véritable propriétaire des terrains et des logements en question.

Dans une déclaration publique, Ababacar Diouf a exprimé son indignation face à cette situation chaotique. « Ces terrains et logements m’appartiennent. Ces occupations sont totalement illégales et doivent cesser « , a-t-il déclaré avec fermeté. Il a également exhorté les autorités compétentes à intervenir pour mettre fin à cette anarchie.

L’occupation illégale de ces logements soulève de nombreuses questions concernant la sécurisation des projets immobiliers publics. Le programme des 100 000 logements, lancé pour répondre à la demande croissante en habitations, se trouve désormais confronté à un défi majeur. Les autorités locales et nationales sont appelées à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et protéger les projets immobiliers publics.

En plus des préoccupations liées à la légitimité de ces occupations, des résidents locaux et des observateurs craignent que cette situation ne crée un précédent dangereux pour d’autres projets de logements à travers le pays. La capacité des autorités à gérer efficacement ce type de crise sera déterminante pour l’avenir des initiatives immobilières publiques au Sénégal.

Ababacar Chimère Diouf a également annoncé qu’il entreprendrait des actions légales pour récupérer ses biens et garantir que les occupants illégaux soient évacués. « Nous ne pouvons pas permettre que l’anarchie règne dans nos projets de développement. Il est essentiel que la loi soit respectée pour le bien de tous, » a-t-il affirmé.

Les résidents de la Cité du Lac Rose, de leur côté, appellent à une solution rapide pour rétablir la paix et la sécurité dans leur communauté. Les autorités locales sont sous pression pour prendre des mesures concrètes et mettre fin à cette occupation illégale, afin de protéger l’intégrité des projets immobiliers publics et de garantir le respect de la propriété privée.

En attendant une réponse officielle des autorités, les populations locales continuent de se mobiliser pour dénoncer cette situation. Des rassemblements pacifiques et des manifestations sont prévus dans les jours à venir pour attirer l’attention sur ce problème et exiger des actions immédiates.

Le programme des 100 000 logements, destiné à répondre à une demande croissante en logements abordables, se retrouve ainsi au centre d’une crise sans précédent. La résolution de ce conflit sera cruciale pour la crédibilité et l’avenir des projets de développement immobilier au Sénégal.

Le Bilan Économique de Macky Sall : Entre Héritage et Critiques

L’Alliance pour la République (APR) a récemment défendu le bilan économique du président sortant, Macky Sall, en le qualifiant de résilient et dynamique malgré les critiques émanant de diverses sources, notamment du président actuel, Bassirou Diomaye Faye. Lors d’une sortie médiatique le 15 juillet, les responsables de l’APR ont souligné les réussites économiques et budgétaires des trois dernières années, tout en critiquant sévèrement les tentatives de discrédit de Faye.

Selon Seydou Guèye et Abdou Mbow, porte-paroles de l’APR, la gestion économique sous Macky Sall a été marquée par une croissance robuste de 6,5%, malgré les défis socio-politiques de 2021. Ils ont mis en avant une gestion financière prudente, une stratégie efficace pour renforcer l’attrait du Sénégal et des réformes structurelles significatives. Ces efforts, soutenus par des partenaires techniques et financiers, ont permis des investissements majeurs dans les infrastructures routières, aéroportuaires, portuaires, sportives, sanitaires, universitaires, judiciaires, sécuritaires et scolaires.

Les républicains ont également souligné les prévisions optimistes pour l’avenir économique du Sénégal, avec une croissance projetée à 8,8% pour 2023, qui aurait pu être atteinte si les projets de pétrole et de gaz avaient été exécutés selon le plan. Malgré ces ambitions, ils anticipent une croissance stable entre 6 et 7% pour l’année à venir, positionnant ainsi l’économie sénégalaise parmi les plus dynamiques du continent.

En conclusion, l’APR insiste sur l’héritage de stabilité et de croissance laissé par Macky Sall, tout en dénonçant les critiques de Bassirou Diomaye Faye comme infondées et indignes de sa position actuelle. Cette controverse souligne les tensions politiques persistantes au Sénégal, alors que le pays navigue à travers des transitions gouvernementales et des défis économiques cruciaux pour son avenir.

Fonds Politiques Vides : Réplique de l’APR au Président Diomaye Faye

Une polémique enflamme la scène politique sénégalaise suite aux déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant les fonds politiques. Dans une récente interview accordée à la presse nationale, le Président de la République a déclaré n’avoir trouvé aucun fonds politiques à son arrivée au pouvoir. Une affirmation rapidement contestée par l’Alliance pour la République (APR), qui accuse le président Faye d’ignorance des procédures et de manque de coordination avec ses propres services.

Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a précisé lors d’une conférence de presse que les fonds politiques sont bel et bien prévus dans la loi de Finances initiale de 2024, totalisant environ 8 milliards de francs CFA. Ces fonds se répartissent en trois catégories : le Fonds de solidarité africaine, les fonds spéciaux de la présidence et les fonds d’intervention sociale. Gueye a souligné que contrairement à ce qu’a affirmé le président Faye, ces fonds ne sont pas simplement ignorés mais sont régulièrement utilisés, comme en témoigne le rapport d’exécution budgétaire qui indique une utilisation à hauteur de 24,3% seulement jusqu’à présent pour l’année 2024.

La réaction de l’APR ne s’est pas limitée aux chiffres. Abdou Mbow et d’autres membres influents ont vivement critiqué le non-respect de la promesse du président Faye de supprimer ces fonds politiques une fois élu. Ils accusent le président d’avoir renié ses engagements en les rebaptisant simplement en « fonds secrets », tout en avouant avoir commencé à les utiliser malgré ses précédentes déclarations.

Cette controverse souligne les tensions persistantes autour de la transparence financière et de la gouvernance politique au Sénégal, mettant en lumière des divergences notables entre les promesses électorales et les actions gouvernementales réelles. Alors que les débats se poursuivent au sein de la classe politique, la population reste en attente de clarifications sur l’utilisation des fonds publics et sur l’engagement des dirigeants à respecter leurs engagements de campagne.

Bah Diakhaté Extraté de Prison pour Interrogatoire: Nouveaux développements dans ses affaires judiciaires

Bah Diakhaté, activiste notoire proche de Benno Bokk Yakaar, a été récemment extrait de sa cellule de prison par les éléments de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Cette action fait suite à une plainte déposée par Me Ousseynou Fall pour injures publiques et diffamation à l’encontre de M. Diakhaté.

Le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a spécifiquement confié l’enquête à Bara Sangharé, commissaire et chef de la Sûreté urbaine, chargé de superviser le cas. Bah Diakhaté a été conduit au commissariat central de Dakar afin de répondre aux interrogations dans le cadre de cette affaire.

Il convient de rappeler que M. Diakhaté est également impliqué dans une autre procédure judiciaire, cette fois suite à une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup.

Cette série de développements judiciaires souligne l’intensification des tensions entourant Bah Diakhaté, connu pour ses prises de position controversées au sein de la scène politique sénégalaise. Sa comparution devant les autorités judiciaires pourrait avoir des répercussions significatives sur son avenir politique et ses activités publiques.

Les autorités continuent de suivre de près l’évolution de cette affaire, alors que le débat sur la liberté d’expression et les limites du discours politique fait rage au Sénégal.

Tensions et évacuations dans une cité occupée près du Lac Rose

Depuis le début de la semaine dernière, une situation tendue prévaut dans une cité située juste avant le Lac Rose, derrière la cité Socabec. Ce quartier, initialement vacant, a été investi sans formalités par plusieurs personnes, déclenchant une série d’incidents violents.

L’origine du conflit remonte à la revendication de plusieurs familles affirmant être les premières à avoir occupé les maisons abandonnées. Les tensions ont rapidement escaladé en altercations entre les occupants, exacerbées par l’intervention de tiers tentant de s’approprier de force les logements.

Face à cette montée de violence, les autorités locales sont intervenues par le biais de la gendarmerie pour rétablir l’ordre. Les opérations d’évacuation ont été menées sans distinction, touchant même les occupants établis depuis plusieurs années.

Cette situation soulève des questions sur la gestion des logements vacants et sur la sécurité des habitants dans cette région. Les autorités ont indiqué poursuivre leurs efforts pour éviter de nouvelles confrontations et pour traiter les revendications des familles concernées.

À ce jour, la cité demeure sous haute surveillance, tandis que les autorités locales cherchent des solutions durables pour éviter toute résurgence de conflits similaires à l’avenir.

Crise Foncière au Sénégal : Le parti au pouvoir réfute les accusations

Lors d’une récente conférence de presse au siège de l’APR, Abdou Mbow, porte-parole du parti présidentiel sénégalais dirigé par Macky Sall, a vivement contesté les allégations du Président Diomaye concernant la spoliation foncière. Accompagné de ses collègues, Mbow a catégoriquement qualifié les déclarations de Diomaye de « fantasmes purs et simples », soulignant que les preuves fournies par les décrets 2022-1441 et 2023-266 démontrent l’absence de toute spoliation réelle.

Selon l’APR, le tandem Diomaye – Sonko, avec ses accusations, vise délibérément à discréditer les dignitaires de l’ancien président et à semer le doute parmi le peuple sénégalais. « Pour gouverner, il est essentiel d’avoir une éthique de responsabilité et non de désignation de boucs émissaires », a déclaré Mbow, soulignant la nécessité d’une mobilisation des forces républicaines pour préparer les prochaines échéances électorales dans l’intérêt supérieur des populations.

La crise foncière reste un sujet brûlant au Sénégal, exacerbé par des allégations et contre-allégations politiques. Tandis que le gouvernement insiste sur la transparence de ses actions et la légalité des décrets en vigueur, l’opposition continue de marteler sur la nécessité d’une véritable justice foncière pour tous les Sénégalais.

Thierno Bocoum Affirme sa Détermination à Mener l’Opposition Contre le Régime Actuel

Dans un discours passionné devant la presse ce lundi, Thierno Bocoum, président du mouvement AGIR, s’est exprimé avec fermeté sur son rôle d’opposant vis-à-vis du régime en place. Affichant une volonté inébranlable, il a clairement défini sa mission : « Nous avons toujours combattu pour la rupture. Nous ne devons pas être des spectateurs de ces dérives qui sont en train d’être posées par les nouveaux dirigeants. »

Thierno Bocoum a insisté sur l’importance d’une opposition debout et forte pour contrer ce qu’il perçoit comme des dérives autoritaires et un culte de la pensée unique. « L’apologie de la pensée unique ne sera plus acceptée et la détermination sera de mise, » a-t-il martelé. Il a également averti ceux qui le critiquent : « Ceux qui m’attaquent vont souffrir… »

L’opposant a appelé les forces vives de la nation à se mobiliser pour protéger l’État de droit et les institutions démocratiques. « Il faut que nous soyons tous des sentinelles, » a-t-il souligné, affirmant qu’il restait imperturbable dans sa quête pour faire respecter ces principes fondamentaux.

Thierno Bocoum a conclu en assurant qu’il ne cherche pas à plaire, mais à défendre les valeurs qu’il estime essentielles pour l’avenir du pays. Ses propos reflètent une détermination sans faille à s’opposer activement au régime en place, avec pour objectif déclaré de restaurer une véritable démocratie et un respect strict de l’État de droit.

Crise Institutionnelle au Sénégal : L’Alliance de la République critique la gestion de la présidence Diomaye Faye

Lors d’une récente conférence de presse, l’Alliance de la République (APR) a vivement critiqué les 100 premiers jours de la présidence de Diomaye Faye, mettant en lumière une série de tensions institutionnelles croissantes au Sénégal. Abdou Mbow, porte-parole de l’APR, a exprimé un profond mécontentement face aux récentes déclarations du président, notamment en ce qui concerne la gestion des relations avec l’Assemblée nationale.

Selon M. Mbow, il est « inadmissible » que le président, en tant que garant constitutionnel, soutienne le comportement jugé « irresponsable » de son Premier ministre à l’égard de l’Assemblée nationale, deuxième institution la plus importante du pays. L’APR conteste les affirmations du président Diomaye, affirmant que c’est en fait le bureau de l’Assemblée nationale qui a mandaté le président de cette institution pour faciliter un dialogue consensuel avec l’exécutif.

« M. Diomaye a mal interprété les faits. La rencontre entre le président de la République et le président de l’Assemblée nationale était une initiative de cette dernière pour trouver une solution constructive », a déclaré M. Mbow, soulignant que les efforts pour résoudre la crise demeurent infructueux, notamment concernant la tenue du Discours de Politique Générale (DPG) du Premier ministre.

De plus, M. Mbow a fait mention de l’ultimatum de Ousmane Sonko concernant la présentation publique de son DPG, révélant que cette situation pourrait aggraver les tensions politiques déjà palpables dans le pays.

Cette crise souligne les défis persistants auxquels est confronté le président Diomaye Faye dans ses premiers mois au pouvoir, avec une opposition croissante et des critiques internes quant à sa gestion des institutions républicaines clés. L’avenir politique du Sénégal semble incertain, alors que les tensions entre l’exécutif et le législatif continuent de s’intensifier.

Pour l’APR, la résolution de ces différends institutionnels reste une priorité absolue afin de restaurer la stabilité et l’efficacité du gouvernement dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais.

Thierno Bocoum de « Agir » critique le Président Bassirou Diomaye Faye, le qualifiant de « président par intérim »

Lors d’une conférence de presse ce lundi 15 juillet 2024, Thierno Bocoum, leader du parti politique « Agir », a vivement critiqué le Président Bassirou Diomaye Faye, l’accusant de jouer un rôle de « président par intérim ». Cette déclaration fait suite aux récentes déclarations du chef de l’État sénégalais sur sa relation avec son Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Dans ses propos, Thierno Bocoum a exprimé des doutes sur les intentions de Bassirou Diomaye Faye, affirmant que ses récentes actions et déclarations suggéraient qu’il n’avait pas l’intention de remplir pleinement le rôle de président de la République. Selon Bocoum, Diomaye Faye semble plutôt incliné vers une réforme constitutionnelle visant à renforcer les pouvoirs du Premier Ministre. Cette position, selon Bocoum, remet en question la légitimité et l’engagement du président vis-à-vis de sa fonction actuelle.

Les tensions entre les deux figures politiques ont été exacerbées par les commentaires précédents de Bassirou Diomaye Faye sur son soutien à Ousmane Sonko. Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président avait publiquement encouragé Sonko pour la présidence, saluant son dévouement et son sacrifice pour leur projet commun.

La critique de Bocoum intervient dans un contexte politique tendu, où les alliances et les ambitions pour les prochaines élections présidentielles de 2025 commencent à façonner le paysage politique sénégalais. Alors que Diomaye Faye semble soutenir Sonko pour lui succéder, Bocoum et son parti « Agir » semblent préoccupés par ce qu’ils perçoivent comme une indécision ou une stratégie ambiguë de la part du président actuel.

Cette controverse souligne les divisions croissantes au sein du gouvernement sénégalais et pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité politique et la direction future du pays, alors que les électeurs s’apprêtent à choisir leur prochain chef d’État.

Déception et Critiques : Moustapha Diakhaté évalue les cent premiers jours de Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a exprimé une profonde déception à l’égard des premiers 100 jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Dans une récente intervention sur les ondes d’iRadio, Diakhaté a critiqué vivement le chef de l’État pour ce qu’il considère être une réponse inadéquate aux défis actuels du Sénégal et aux stratégies nécessaires pour les surmonter.

Au cœur de ses critiques se trouve le manque de clarté et de vision de la part du président Faye. Selon Diakhaté, le président aurait dû profiter de cette période pour exposer sa vision globale pour le pays, ainsi que les moyens concrets par lesquels il compte réaliser ses objectifs dans des secteurs cruciaux tels que l’éducation, la santé, l’agriculture et l’économie. « Je m’attendais à ce qu’il s’adresse à la presse, donc au peuple sénégalais, qu’il nous dise où il veut conduire le pays et comment il compte le faire », a-t-il souligné.

Diakhaté a également exprimé sa frustration quant à la relation entre l’exécutif et l’Assemblée nationale, pointant du doigt une approbation présumée par le président des comportements jugés inappropriés de son Premier ministre, Ousmane Sonko, envers l’Assemblée. Il a rappelé l’importance constitutionnelle de l’Assemblée nationale comme représentante du peuple sénégalais et a critiqué l’idée de privilégier une assemblée d’experts pour recevoir la déclaration de politique générale plutôt que l’Assemblée nationale elle-même.

« Non seulement il a adoubé les extravagances de son Premier ministre envers l’Assemblée nationale, mais il est allé jusqu’à considérer une assemblée d’experts comme étant mieux pour recevoir une déclaration de politique générale », a-t-il déploré.

Diakhaté a conclu en exprimant son attente d’une direction claire de la part du président Faye, ainsi que des moyens concrets pour atteindre les objectifs fixés. Il a également appelé à un rappel à l’ordre du Premier ministre concernant son comportement envers l’Assemblée nationale.

En attendant d’autres réactions attendues dans l’après-midi, notamment lors de la conférence de presse de l’Alliance pour la République (APR), ces critiques soulignent les tensions persistantes et les attentes élevées à l’égard de la nouvelle administration présidentielle sénégalaise.

Fin de la subvention des semences écrémées : Mabouba Diagne annonce de nouvelles réformes agricoles

Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, a annoncé une série de réformes majeures dans le secteur agricole, notamment la fin de la subvention des semences écrémées. Cette décision, qui vise à réorienter les subventions vers des secteurs plus stratégiques, a été communiquée lors de sa visite dans les départements de Diourbel et de Gossas.

Lors de sa tournée, Mabouba Diagne a souligné la nécessité de réformer le système actuel des subventions agricoles. « Nous allons entamer des réformes sur les subventions, sur les semences. Mais, ce sera dans le bon sens. On va réorienter les subventions. Je ne veux plus subventionner des semences écrémées. Mon département entend se lancer dans la production de semences certifiées pour atteindre l’autosuffisance dans ce domaine, et ainsi avoir une agriculture durable et rentable », a-t-il déclaré devant des producteurs locaux.

Le ministre a annoncé le lancement du programme Agridiambar, visant à créer des coopératives agricoles communales et intercommunales pour accélérer les objectifs de souveraineté alimentaire. Il a encouragé les maires à former des coopératives et à collaborer pour renforcer la production agricole.

Mabouba Diagne a exprimé son mécontentement face au faible taux de distribution des semences et des engrais dans la région de Diourbel, signalant un niveau de distribution à seulement 30%. Il a menacé de rompre les contrats des opérateurs défaillants pour améliorer cette situation critique.

Pour faciliter la mise en œuvre des projets agricoles, le ministre a annoncé la création prochaine d’un portail en ligne destiné à recenser les projets dans chaque région. Cette initiative vise à améliorer la transparence et l’efficacité des interventions dans le secteur agricole.

Les autorités locales ont exprimé leur soutien aux réformes proposées par Mabouba Diagne. Le maire de Pattar Lia a notamment formulé des doléances pour lutter contre la salinité des terres, tandis que le maire de Tocky Gare a salué la visite du ministre, soulignant l’importance d’identifier les champions agricoles pour atteindre la souveraineté alimentaire.

Ces réformes et initiatives représentent un tournant décisif dans la politique agricole du Sénégal. En mettant fin à la subvention des semences écrémées et en promouvant la création de coopératives agricoles, Mabouba Diagne vise à instaurer une agriculture plus durable et rentable, contribuant ainsi à l’autosuffisance alimentaire du pays.

Conflit au Barreau de Dakar : La contestation de Me Mbaye Guèye devant la Cour d’appel

Le conflit qui agite le Barreau de Dakar a pris une nouvelle tournure avec le dépôt d’un recours par Me Mbaye Guèye devant la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel. Ce dernier conteste la décision du Conseil de l’ordre des avocats qui l’a exclu de la course à la succession du bâtonnier actuel, Me Mamadou Seck.

Selon les informations relayées par le journal Libération, le Conseil de l’ordre a jugé recevables les candidatures de Me Samba Bitèye et Aly Fall pour la fonction de bâtonnier. En revanche, les candidatures de Me Ousseynou Fall ont été déclarée irrecevable pour forclusion, et celle de Me Mbaye Guèye en raison de la non-renouvelabilité du mandat du bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement numéro 05/Cm/Uemoa.

Me Mbaye Guèye a vivement contesté cette décision, la qualifiant de « complot » contre sa candidature. Pour défendre ses droits, il a saisi la Chambre mixte paritaire de la Cour d’appel de Dakar, une instance compétente pour statuer sur les décisions du Conseil de l’ordre des avocats, composée à la fois d’avocats et de magistrats.

La Chambre mixte paritaire devra donc se prononcer sur ce litige dans les prochains jours, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral pour le prochain bâtonnier du Barreau de Dakar.

Bougane Guèye Dany Accuse Ousmane Sonko de Collusion avec Macky Sall

Dans les manœuvres politiques complexes qui suivent l’accession au pouvoir de Pastef-Les Patriotes, Bougane Guèye Dany s’est positionné dans l’opposition émergente en portant de graves accusations contre Ousmane Sonko et en impliquant une alliance secrète avec le président sortant, Macky Sall.

« Il y a un accord entre le président sortant, Macky Sall, et Ousmane Sonko », a affirmé Bougane Guèye Dany, leader de Geum Sa Bopp, sans nommer directement Sonko. Il a fait référence à des réunions présumées entre Sonko et Sall, laissant entendre l’existence d’accords secrets préjudiciables au paysage politique du pays. « Certains ont parlé du ‘Protocole du Cap Manuel’, mais il y a aussi un ‘Protocole de Teeru Naaye Sogui’… », a-t-il ajouté de manière énigmatique.

Accusant Sonko de multiples rencontres clandestines avec Sall, Bougane Guèye Dany a déclaré avec assurance : « Ils ne peuvent le nier. J’ai des preuves pour étayer mes allégations. » Cette affirmation audacieuse souligne son intention de perturber l’équilibre politique perçu et d’affirmer sa position au sein de l’opposition.

Alors que les tensions politiques s’intensifient autour de ces allégations, le paysage politique sénégalais subit une transformation profonde, Bougane Guèye Dany émergeant comme un critique vocal remettant en question l’intégrité de la nouvelle direction et ses prétendus liens avec l’ancien régime.

Mbaye Diagne signe un contrat juteux avec Neom SC en Arabie Saoudite

Le talentueux attaquant sénégalais Mbaye Diagne a pris une décision audacieuse pour sa carrière en rejoignant Neom SC, un club saoudien évoluant en deuxième division. Après avoir dominé la seconde ligue saoudienne en tant que meilleur buteur la saison précédente avec Al Qadisiyah, Diagne a choisi de saisir une nouvelle opportunité avec Neom SC malgré la descente de son ancien club en Saudi Pro League.

Ce transfert marque un tournant significatif pour Diagne, âgé de 32 ans, qui a résilié son contrat avec Al Qadisiyah pour embrasser cette nouvelle aventure. En plus d’une prime de résiliation lucrative de 1,5 million de dollars, le contrat signé avec Neom SC lui garantit des revenus impressionnants estimés à près de 5,7 milliards de francs CFA sur une période de deux ans.

Bien que Neom SC reste en deuxième division, ce choix financier stratégique offre à Diagne une stabilité financière et la possibilité de continuer à exceller sur le terrain dans un nouveau cadre compétitif. L’officialisation de cet accord a été faite ce dimanche, confirmant ainsi une phase excitante et prometteuse dans la carrière de cet attaquant prolifique.

Le football saoudien, en plein essor, continue d’attirer des talents internationaux comme Mbaye Diagne, illustrant ainsi sa capacité à rivaliser sur la scène mondiale du football. Restez à l’écoute pour suivre l’évolution de cette nouvelle étape dans la carrière de Mbaye Diagne avec Neom SC.

Alioune Tine appelle à la libération du Président Bazoum et des détenus Politiques au Niger

Lundi dernier, Alioune Tine, fondateur du Think-Thank Afrikajom Center, a lancé un appel pressant pour la libération immédiate et inconditionnelle du président Bazoum ainsi que de tous les détenus politiques nigériens. Dans une déclaration passionnée, il a souligné que la détention du président Bazoum et d’autres figures politiques ne contribue en rien à la paix, à la stabilité ou à la sécurité du Niger.

« Président Thiani, qu’est-ce que le Niger gagne en terme de paix, de stabilité, de sécurité? Absolument rien, » a déclaré Alioune Tine. « Il faut libérer immédiatement et sans condition le Président Bazoum, libérer tous les détenus politiques nigériens, autoriser le retour de tous les Nigériens exilés de force, pour apaiser, réconcilier et rassembler ton peuple contre les défis sécuritaires, politiques, démocratiques et économiques auxquels le Niger est confronté. »

Alioune Tine a également plaidé en faveur de la construction d’une unité nationale par le dialogue et le consensus afin de restaurer l’ordre constitutionnel. Selon lui, c’est la seule voie pour sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique actuelle.

« Faire peuple, faire Nation, organiser par le dialogue et le consensus le retour à l’ordre constitutionnel. C’est la seule manière de sortir de l’impasse politique, sécuritaire et diplomatique, » a-t-il ajouté.

Cet appel intervient dans un contexte tendu au Niger, marqué par des défis multiples incluant des troubles politiques et sécuritaires. Alioune Tine, réputé pour son engagement en faveur des droits humains en Afrique, continue ainsi de plaider pour une résolution pacifique et inclusive des crises que traverse le pays.

Réplique et Réaction : Diomaye Faye Critique l’Ancien Régime

Lors de la célébration de ses 100 jours au pouvoir, le Président Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’administration précédente. Samedi dernier, lors d’une conférence de presse marquante, il a vivement critiqué l’ancien régime dirigé par Macky Sall, affirmant n’avoir trouvé aucune trace des fonds politiques destinés au chef de l’État à son arrivée au pouvoir.

Les propos du Président Faye ont rapidement suscité une réaction ferme de la part des soutiens de l’ancien président. Selon les informations rapportées par Les Échos, une conférence de presse est prévue cet après-midi, où les principaux responsables de l’ancien pouvoir prendront la parole pour répondre aux accusations lancées par leur successeur.

« Pour l’occasion, ce sont les grands responsables qui vont sortir de leur trou pour répondre », indique le journal, soulignant une réunion de coordination prévue dans la matinée à Dakar avant la conférence de presse.

Cette confrontation verbale marque une nouvelle étape dans la transition politique du pays, mettant en lumière les tensions persistantes entre l’ancienne et la nouvelle garde dirigeante. Alors que le Président Faye tente d’affirmer son autorité et de tracer une nouvelle voie pour le pays, ses critiques envers l’administration précédente risquent de prolonger les débats houleux autour de la gestion des affaires publiques et des finances gouvernementales.

L’issue de cette confrontation reste à voir, mais elle témoigne déjà de la vivacité du débat politique au Sénégal, où les enjeux de transparence, de responsabilité et de continuité demeurent au cœur des préoccupations nationales.

Mamoudou Ibra Kane Interpelle Macky Sall : Réclamations de Transparence et Reddition de Comptes

Dans une déclaration poignante ce samedi, Mamoudou Ibra Kane, leader du parti politique Demain c’est maintenant, a vigoureusement réagi aux récentes déclarations du Président Bassirou Diomaye Faye concernant l’administration précédente de Macky Sall. Kane a mis en lumière les questions pressantes auxquelles l’ancien président doit répondre, soulignant l’importance cruciale de la transparence pour le peuple sénégalais.

Lors de son entrevue avec la presse nationale, le Président Faye a mis en avant le manque de fonds politiques découvert par son administration après son investiture, un constat qui a suscité des réactions dans tout le pays. Kane a exprimé que Macky Sall ne devrait pas seulement rendre des comptes à ce sujet, mais aussi répondre aux allégations de surfacturation entourant plusieurs contrats approuvés sous son mandat.

« Les Sénégalais ont le droit de savoir », a déclaré Mamoudou Ibra Kane, soulignant la nécessité pour la justice d’intervenir si nécessaire pour garantir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. Il a insisté sur le fait que ces questions ne devraient pas être ignorées, et que l’ex-président Macky Sall devrait être appelé à rendre des comptes de manière approfondie.

L’appel de Kane pour une gouvernance plus transparente et responsable résonne dans un contexte où la lutte contre la corruption et l’administration prudente des finances publiques sont des priorités cruciales pour beaucoup au Sénégal. Avec son engagement envers la justice et la vérité, Mamoudou Ibra Kane continue de jouer un rôle clé dans le dialogue national sur l’avenir politique et économique du pays.

En attendant une réponse claire de l’ancien président, les attentes pour une plus grande transparence dans la gestion publique demeurent élevées, avec une vigilance accrue de la part des citoyens et des acteurs politiques comme Kane, qui reste déterminé à défendre les intérêts du peuple sénégalais.

Cette prise de position marque une étape importante dans le débat politique en cours au Sénégal, mettant en lumière la nécessité d’une gouvernance éthique et responsable pour assurer le bien-être de tous les citoyens.

POSSIBILITÉ D’UNE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE 2029 : Diomaye maintient le suspense

Dans son premier entretien avec la presse nationale, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye a discuté de divers sujets y compris la possibilité d’une candidature présidentielle en 2029, tout en exprimant son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a accordé, samedi dernier, son premier entretien à la presse nationale, marquant, dès lors, une étape significative dans ses cent jours à la tête du pays. Lors de cette rencontre, le chef de l’État a abordé un large éventail de questions importantes et a dressé des perspectives sur sa vision politique.

Parmi les sujets abordés, la probabilité d’une deuxième candidature présidentielle en 2029 a particulièrement retenu l’attention. Face à cette question épineuse, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a choisi une réponse teintée d’humour et de prudence. « Un président de la République qui vient de boucler trois mois à la tête du pays et vous lui posez cette question pour sans doute créer une polémique comme vous savez si bien le faire vous les journalistes. C’est déraisonnable », a-t-il commenté avec un sourire qui en dit long.

Cette réponse évasive du chef l’État semble cacher une intention claire de maintenir le suspense et de ne pas précipiter les annonces importantes. « Je me prononcerai tardivement sur cette question. Espérez longuement que j’en parle. Je ne le ferai pas ! Vous pouvez encore attendre, » a-t-il ajouté, laissant percevoir qu’il voudrait peut-être reconquérir les voix des Sénégalais en 2029.

Pourtant, dans le même entretien, Diomaye a exprimé publiquement son soutien à son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour qu’il aspire à devenir président de la République à son tour, visant à apaiser toute spéculation sur d’éventuelles tensions entre les deux figures politiques. Le chef de l’État a clairement déclaré qu’il encourageait Sonko à viser haut, mettant l’accent sur leur collaboration loyale et leur ambition partagée pour la stabilité du Sénégal. « Je ne peux avoir de divergence avec mon Premier ministre parce qu’il me fait de l’ombre comme le disent certains. En effet, j’ai évolué sous son ombre pendant dix ans à me battre en toute loyauté. Je l’encourage non pas à l’orgner le fauteuil présidentiel ; mais à le regarder. J’avais souhaité à ce qu’il devienne président de la République car je que je le connais ; je sais qu’il en a les capacités et je mets en avant la stabilité du Sénégal, affirmé le locataire du Palais.

Concernant les pouvoirs actuels du Premier ministre qui est qualifié de « puissant » par certains opposants et observateurs, le président de la République a relevé a redéfini les angles. « Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, il est faible. J’avais suggéré de réduire les prérogatives du président de la  République et d’accorder au Premier ministre quelques pouvoirs pour rétablir un équilibre », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le président Diomaye, renforçant les responsabilités du Premier ministre, désire établir un système de gouvernance plus dynamique, améliorant la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif. Cette réforme vise également à mieux répondre aux attentes des citoyens tout en assurant une coordination plus efficace des politiques publiques.

Le Dakarois

Bougane Guèye Dany Critiques Diomaye et le Pouvoir en Place

Lors de sa conférence de presse dominicale au Grand Théâtre, Bougane Guèye Dany, leader charismatique du mouvement Geum Sa Bopp, a vivement critiqué le gouvernement actuel dirigé par Diomaye. Il a dénoncé l’incapacité perçue des fonctionnaires à transformer le pays, affirmant que leur leadership était défaillant et manquait de résultats concrets.

Bougane Guèye Dany a reproché au Président de ne pas avoir honoré ses promesses électorales, soulignant en particulier l’absence de baisse significative des prix des loyers malgré les engagements pris. Il a également critiqué le manque de transparence dans les poursuites judiciaires et a remis en question les accusations portées par le Premier ministre contre le gouvernement précédent.

Le leader de Geum Sa Bopp a mis en lumière les contradictions apparentes du Président, qui loue à la fois le travail de son Premier ministre tout en se plaignant du peu de temps écoulé pour évaluer son bilan. Il a exprimé son scepticisme face aux déclarations de l’excellence gouvernementale dans les cent premiers jours, affirmant que ces affirmations manquaient de crédibilité.

En appelant les Sénégalais à se préparer à des difficultés supplémentaires sous le gouvernement actuel, Bougane Guèye Dany a proposé Geum Sa Bopp comme une alternative crédible à la direction actuelle. Il a pointé du doigt la gestion des fonds politiques, la non-réforme monétaire, le maintien du FCFA, ainsi que d’autres engagements non respectés comme preuves de l’échec du gouvernement en place.

Geum Sa Bopp sous la direction de Bougane Guèye Dany se présente comme une voix dissidente et une alternative sérieuse à ce qu’il qualifie de « troisième alternance ». Avec un accent sur la transparence, la responsabilité et le changement substantiel, le mouvement espère convaincre les électeurs sénégalais de leur capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Les 100 Jours du Président Bassirou Diomaye FAYE : Un début historique et prometteur

L’élection historique du Président Bassirou Diomaye dès le premier tour de la présidentielle avec 54, 28% , portée par la coalition Diomaye Président, a marqué un tournant significatif dans l’histoire politique du pays. Proposé par le leader du Pastef, Ousmane Sonko, comme candidat, Diomaye a immédiatement nommé Sonko au poste de Premier ministre, une décision qui semble une suite logique pour diriger le gouvernement.
Cependant, il est important de noter que ce bilan de 100 jours n’est pas nécessairement un indicateur fiable pour juger un mandat de cinq ans. Il s’agit avant tout d’un outil de communication et de marketing, un effet de mode destiné à marquer les esprits et impulser une dynamique. Nous nous inscrivons dans cette tradition pour partager notre point de vue.

Une Victoire porteuse d’espoir

La victoire éclatante de Bassirou Diomaye et de son équipe témoigne de l’espoir incarné par le gouvernement Diomaye/Sonko. Il s’agira de redonner espoir au peuple, notamment à la jeunesse découragée par le système clientéliste et népotiste de l’ancien régime. Ils héritent d’une situation socio-économique catastrophique, caractérisée par une mal gouvernance et un gangstérisme étatique. La création de castes affairistes et de prébendiers avait pris l’État en otage, transformant les détournements de deniers publics et la corruption en un système de gouvernance.

Premières décisions diplomatiques et sociales

Les premières décisions prises par le Président Diomaye ont été d’ordre diplomatique, prônant l’intégration africaine avec des visites d’État chez nos voisins : Gambie, Mali, Mauritanie, Guinée-Bissau, etc. Le panafricanisme figure parmi les axes majeurs du PROJET Pastef. En outre , des mesures sociales ont été adoptées pour réduire le coût de la vie, notamment la diminution des prix des denrées de première nécessité comme le riz, le pain, le sucre et l’huile. Ces initiatives visent à soulager les citoyens et à restaurer leur confiance en l’avenir.

La gestion foncière et la rationalisation des dépenses publiques

Le gouvernement précédent avait bradé le patrimoine foncier du Sénégal, créant une bombe sociale avec des pratiques telles que le « tong tong » à M’bour, la vente de la bande des filaos de Guédiawaye, et d’autres projets controversés sur la corniche et à travers le pays. Le gouvernement Diomaye/Sonko a vaillamment ordonné l’arrêt de ces chantiers .de même que , tous les contrats publics suspicieux et léoniens . Manifestement, le Président Macky a voulu saboter l’Etat en l’engageant dans des contrats mirifiques et inopportuns .Ainsi , le gouvernement du premier Ousmane Sonko se doit donc de renégocier les gros contrats de l’État dans les domaines stratégiques et de rationaliser les dépenses publiques.

Une thérapie à long terme

Le duo Diomaye/Sonko a hérité d’un État à genoux, où tous les secteurs stratégiques sont gangrenés par des maux structurels et endémiques. La thérapie projetée à travers le PROJET ne pourra pas se faire à court terme. Il faudra s’inscrire dans une dynamique de changement fondée sur le triptyque Juub, Juubanti et Juubal.
Les axes majeurs de cette trajectoire d’émergence s’articuleront autour de la redéfinition et de l’édification de l’homo senegalensis, porteur de réelles valeurs sociales et d’un état d’esprit novateur.

Une vision d’avenir

Le discours des leaders Diomaye et Sonko nous rassure quant à l’application de la bonne gouvernance, la souveraineté économique, la restauration de l’état de droit, et une justice équitable. Aussi , la reddition des comptes est une priorité, et le cadre juridique doit être revu pour être en phase avec ces urgences.
Les attentes sont particulièrement vives dans le domaine de l’emploi des jeunes, du coût de la vie, de la restructuration des marchés urbains, et de la réorganisation des transports, notamment les « thiak tiakh » dans la capitale. Ces défis constituent des goulots d’étranglement pour notre économie, mais le gouvernement Diomaye/Sonko semble déterminé à les relever avec efficacité et détermination.
Ainsi, les 100 premiers jours du Président Diomaye sont marqués par des initiatives courageuses et prometteuses, posant les bases d’un avenir meilleur pour le Sénégal.
Guédel MBODJI
Expert en Communication et Marketing

EDITO : De Senghor à Diomaye, toujours combattue, la Presse reste debout !

Les relations entre les politiques et la presse sénégalaise survivent le temps d’une rose. Courtisée par tous les opposants, elle devient infréquentable par tout politique qui accède au pouvoir. De Senghor, qui plongea la presse dans la clandestinité, à Abdou Diouf, qui permit de se déclarer et de paraître plus souvent, de Abdoulaye Wade, le père de la libération des médias, à Macky Sall, qui vécut l’ère des médias 2.0, aucun régime ne s’est fait l’économie de conduire des journalistes à la case prison. Aujourd’hui, le plus jeune des présidents élus du Sénégal souhaite son asphyxie fiscale.

Que n’a-t-on pas vu et subi, dans les épreuves imposées par l’État et les présidents de cette République ? À quand que le président de la République, son chef de gouvernement et ses ministres publient leurs fiches de paie pour nous faire savoir le montant de leurs impôts, on verrait qui contribue le plus en impôt sur le revenu. Surtout le premier ministre qui avait dénoncé avec vigueur l’impôt prélevé aux députés et resté muet devant le montant inscrit sur son bulletin de salaire.

Alors que ce soit Senghor, Diouf, Wade, Macky ou Diomaye, aucun pouvoir n’a jamais pu remporter un combat contre la presse et, au bout du compte, c’est toujours la presse qui gange. Car les présidents passent, cette presse demeure. Les geôles qui en ont tant accueillis, des journalistes emprisonnés par tous les régimes sont inscrits au tableau des héros de nos luttes contre les pouvoirs. Ils se nomment Mame Less Dia,feu Boubacar Diop, feu Sidy Lamine Niasse, Madiambal Diagne, Pape Alé Niang, Pape Ndiaye…………………………………..

La presse sénégalaise incarne la résilience. Elle a survécu aux attaques, aux tentatives de musellement et aux défis imposés par chaque régime. La relation entre le pouvoir et la presse a connu des tensions majeures sur la liberté d’informer et de dénoncer. Que ce soit pour limiter la couverture médiatique de la crise en Casamance, ou pour voter des lois d’amnistie après l’assassinat d’un haut magistrat, ou encore pour « reporter » des élections qu’elles soient législatives sous Wade et Présidentielle sous Macky, chaque tentative de restreindre la presse a été un échec.

Inspirée par les recommandations du vénéré Serigne Mountakha Mbacké, la presse sénégalaise a appris la résilience. Car, au bout de la résilience se trouve le bonheur absolu dans une liberté méritée. La presse est et restera le phare de la démocratie sénégalaise. Malgré les pressions, elle continue de se tenir debout, fidèle à sa mission d’informer et de dénoncer les abus de pouvoir.

Restons vigilants et soutenons cette presse qui, malgré tout, continue de se tenir debout pour tous, pour la vérité, pour le Sénégal. Les présidents passent, mais la presse demeure. Aujourd’hui plus que jamais, la Presse mérite respect et solidarité.

Pape Diogaye Faye

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°224 – du 15/07/2024

🔴 CANDIDATURE EN 2029 : BDF, ÉVASIF : « ESPÉREZ LONGUEMENT QUE J’EN PARLE. JE NE LE FERAI PAS ! »
🔴 ACCUSATIONS DE DIOMAYE SUR LES FONDS SPÉCIAUX : « C’EST 22 MDS QUI ONT ÉTÉ CONSOMMÉS. OÙ SE TROUVE LE RESTE » ?, S’INTERROGE BOUGANE

🔴 EURO 2024 : « ESPAÑA POR LA CUATRO »
🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL : MBOUR PETITE CÔTE SUCCÈDE À JAARAF

Euro2024:  « España por la quãrte »

L’Espagne remporte son quatrième trophée continental, l’euro 2024, après sa victoire face aux Threes Lions (2-1), ce dimanche 14 Juillet au stade Olympique de Berlin. Une finale qui a tenu toutes ses promesses.

De loin l’équipe la plus convaincante de cette compétition depuis le début, la Roja s’est montrée dangereuse face au derniers finaliste de l’édition passé pendant 90mn. Deux finales consécutives pour l’Àngleterre qui s’est inclinée ce soir, malgré le magnifique but de Cole Palmer, qui a redonner le souris aux siens après le but inscrit par Nico Williams pour les espagnols à la 47e minutes. Le sourire disparaît aussi vite qu’il n’est apparu sur les lèvres des threes Lions. Le Capitaine de la Roja Morata cède sa place a Oyarzabal, qui inscrit le but de la victoire à quatre (4) minutes de la fin. Portez par ses pépites, notamment le jeune attaquant de 17 ans Lamine Yamal et Nico Williams, la Roja retrouve le toit de l’Europe douze ans, après son dernier sacre.

La malédictions continue pour Harry Kane et ses compatriotes anglais qui ne sont toujours pas championne d’Europe malgré deux finales consécutives. Depuis sa victoire lors de la coupe du monde 1966, l’Angleterre n’est pas parvenue à débloquer son compteur de trophée. Devenant ainsi la première nation à perdre deux finales consécutives.

Sept match, sept victoires pour les hommes de la Fuentes, qui mérite amplement ce sacre. Les Espagnols raflent tout après le trophée.

Lamine Yamal 17ans: le meilleur jeunes joueur ,

Rodri: Meilleur joueur

Dani Olmo (3buts) Co-meilleur buteur avec Gakpo, Harry Kane, Jamal Musiala, Schranz, Mikautadze.

Ndeye Camara

L’Espagne remporte l’Euro 2024 : Oyarzabal héros d’une finale intense

Dimanche dernier, l’Espagne a ajouté une nouvelle page glorieuse à son histoire en remportant l’Euro pour la quatrième fois, surpassant l’Angleterre 2-1 dans une finale épique. Mikel Oyarzabal est entré en scène en tant que super-sub pour marquer le but décisif à la 86e minute, propulsant ainsi son équipe vers la victoire.

L’Espagne, sous la houlette de Luis de la Fuente, a dominé le tournoi avec une série de performances éblouissantes, notamment contre des équipes de premier plan comme la France et l’Allemagne. Leurs jeunes talents comme Nico Williams et Lamine Yamal ont brillé, apportant fraîcheur et dynamisme à une équipe déjà renommée pour son jeu de possession et de technique.

La finale à Berlin a débuté sur un rythme tendu, l’Angleterre ayant réussi à égaliser après l’ouverture du score par Williams pour l’Espagne. Cependant, c’est Oyarzabal qui a eu le dernier mot, assurant la consécration d’une équipe qui a su combiner talent individuel et esprit d’équipe.

Pour les Anglais, battus à nouveau en finale après leur déception à Wembley trois ans auparavant, la quête d’un titre majeur continue de les eluder depuis 1966, contrastant avec la réussite continue de l’Espagne sur la scène européenne.

La victoire de l’Espagne n’était pas seulement un triomphe sportif mais aussi une affirmation de leur style de jeu distinctif et de leur profondeur de banc, symbolisée par des joueurs tels que Oyarzabal, qui ont su répondre présents dans les moments critiques du tournoi.

À l’issue du match, les supporters espagnols ont célébré avec ferveur, tandis que l’Angleterre doit une fois de plus se résoudre à attendre pour briser leur malédiction. Pour l’Espagne, cependant, cette victoire marque un nouveau chapitre dans leur histoire footballistique, confirmant leur statut parmi les meilleures nations du football mondial.

Bougane Guèye Dany interpelle le président sur les « fonds spéciaux » : Qu’en est-il réellement ?

Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche, Bougane Guèye Dany, président du mouvement Guem Sa Bop, a vivement réagi aux récentes déclarations du chef de l’État concernant les « fonds politiques ». Cette réaction fait suite aux propos du président de la République qui avait affirmé la veille que le nouveau régime n’avait pas trouvé de fonds politiques dans les caisses de l’État.

M. Guèye Dany a saisi l’occasion pour mettre en avant un aspect différent de la question, en évoquant spécifiquement les « fonds spéciaux ». Il a fait référence au rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024, soulignant que pas moins de 22 milliards ont déjà été utilisés. Interpellant directement le président, il a défié : « C’est 22 milliards qui ont été consommés, où se trouve le reste ? ».

Le président du mouvement Guem Sa Bop a exprimé sa préoccupation quant à la transparence autour de ces fonds spéciaux, notant que souvent, les politiciens trouvent des moyens détournés pour gérer ces ressources. Il a appelé le président à clarifier la situation et à fournir des explications sur ce qu’il entend par « fonds spéciaux », suggérant que cette clarification est nécessaire pour dissiper les malentendus et instaurer une meilleure gouvernance financière.

La question des fonds spéciaux reste donc au cœur du débat politique, soulevant des interrogations sur la gestion des finances publiques et l’obligation de rendre compte des dépenses gouvernementales. Bougane Guèye Dany, par ses déclarations franches, cherche à stimuler un débat plus approfondi et transparent sur ces aspects financiers cruciaux pour le pays.

Révision du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une mise à jour pour la déclaration de politique générale

Les présidents des groupes parlementaires se sont engagés à se réunir mardi prochain afin de discuter des modalités de mise à jour du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette initiative vise à permettre au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale.

L’annonce a été faite par le président de la République lors d’un entretien avec la presse nationale samedi dernier et confirmée par Mohamed Ayib Daffé, député proche du pouvoir et président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

Selon M. Daffé, les présidents des groupes parlementaires se sont déjà réunis il y a une semaine pour initier le processus. Chaque président a été chargé de consulter son groupe sur la révision du règlement intérieur. Le délai fixé pour finaliser cette consultation est mardi.

Bien que le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) ne s’oppose pas à la révision, il a demandé davantage de temps. De son côté, le groupe Liberté Démocratie et Changement a été plus actif en déposant des propositions de loi par l’intermédiaire de deux de ses députés.

M. Daffé a souligné qu’il existe un consensus sur la nécessité de modifier la version actuelle du règlement intérieur, en réintégrant notamment les dispositions concernant le Premier ministre. Il a également indiqué que les discussions porteront désormais sur les délais et les modalités pratiques pour effectuer ces révisions.

Concernant d’autres questions politiques majeures telles que la dissolution de l’Assemblée nationale ou les réformes constitutionnelles, M. Daffé a laissé le choix au président de la République, tout en se montrant ouvert aux discussions parlementaires ou à une voie référendaire pour ces réformes.

En résumé, cette réunion des présidents de groupe parlementaire représente une étape cruciale pour préparer l’Assemblée nationale à recevoir la DPG du Premier ministre, marquant ainsi un potentiel tournant dans la politique nationale du pays.

Akon City : Réduction drastique du projet initial suite à des défis financiers

Le projet grandiose d’Akon City, porté par le célèbre rappeur sénégalais Akon, subit actuellement des ajustements majeurs qui pourraient marquer un tournant significatif dans son développement. Selon les derniers rapports de Africa Intelligence, le gouvernement sénégalais prévoit de retirer à Akon 50 hectares de terres à Mbodiène à la fin du mois de juillet. Ces terres avaient été initialement octroyées en bail pour soutenir la construction d’une ville nouvelle ambitieuse, mais des difficultés financières ont freiné sa progression.

Initialement lancé en 2018 avec un soutien enthousiaste des autorités sénégalaises, le projet Akon City visait à créer un centre urbain moderne et durable, symbolisant une vision futuriste pour le Sénégal et l’Afrique. Cependant, les plans semblent avoir pris une tournure plus modeste. Actuellement, Akon ne conservera que 5 hectares de terrain qu’il a acquis en titre foncier, selon les informations fournies par la même source.

Les défis financiers sont au cœur des difficultés rencontrées par Akon pour concrétiser son ambition. Malgré le soutien initial et l’intérêt médiatique international, le rappeur n’a pas pu mobiliser les milliards de dollars nécessaires pour lancer pleinement Akon City. Au lieu d’une ville complète, le projet pourrait maintenant se réduire à une résidence avec des villas, suggérant un recadrage significatif de ses ambitions initiales.

Cette évolution marque un revirement notable depuis l’annonce initiale du projet, où Akon bénéficiait du soutien personnel du président sénégalais Macky Sall. En fin d’année 2023, le gouvernement avait déjà averti qu’il prendrait des mesures pour récupérer les terres si des progrès substantiels n’étaient pas réalisés. Cette décision de retrait des terres à la fin du bail reflète ainsi une réalité économique et logistique complexe pour le projet.

À présent, l’avenir d’Akon City semble être en réévaluation, alors que le rappeur et son équipe se concentrent sur une version plus restreinte du concept initial. Reste à voir comment ces ajustements influenceront non seulement le projet lui-même, mais aussi les perceptions autour de l’investissement étranger et du développement urbain au Sénégal.

Député Abdou Mbow appelle à la démission du président et à des élections anticipées

Suite à une récente interview accordée par le Président Bassirou Diomaye Faye à la presse nationale pour marquer ses 100 jours au pouvoir, le député Abdou Mbow a vivement réagi sur les ondes de RFM. Il a exprimé une profonde déception face aux déclarations du président, appelant même à sa démission immédiate et à l’organisation d’élections anticipées pour élire Ousmane Sonko.

Dans son intervention, Abdou Mbow a critiqué le manque de clarté du président concernant l’orientation future de son gouvernement et l’avancement des projets nationaux. Il a également remis en question la capacité de leadership du président, citant ses propos sur Ousmane Sonko comme preuve de son inaptitude à diriger le Sénégal.

« Nous avons vu un président de la République qui a montré qu’il n’est pas l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Il l’a dit en soutenant : ‘Ousmane Sonko, je lui dis pas de lorgner le fauteuil mais de le regarder. Mais, s’il n’est pas capable de diriger le Sénégal, au nom de Dieu, il n’a qu’à démissionner et organiser des élections anticipées pour élire Sonko comme il le souhaite », a déclaré Abdou Mbow, selon les propos rapportés par Senego.

Le député a également critiqué les commentaires du président sur l’Assemblée nationale et son soutien affirmé à son Premier ministre, affirmant que cela ne reflétait pas la réalité. Il a promis une déclaration officielle prochaine pour clarifier les faits et rétablir la vérité sur cette question sensible.

Cette réaction marque une nouvelle tension politique au Sénégal, alors que les critiques envers le président et son administration montent en intensité. La demande d’élections anticipées pour répondre aux préoccupations exprimées par Abdou Mbow souligne l’ampleur des défis politiques actuels dans le pays.

Réforme du pouvoir exécutif en vue : Le Président Bassirou Diomaye Faye prône un renforcement du rôle du Premier Ministre

Lors d’une conférence de presse nationale tenue ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé en profondeur la question des attributions du Premier ministre au sein du gouvernement. Critiquant ouvertement le statu quo constitutionnel, le président Faye a qualifié le Premier ministre de « faible » sur le plan constitutionnel, soulignant ainsi la nécessité urgente de réformer la structure du pouvoir exécutif.

« Il faut distinguer les choses. Le Premier ministre n’a aucun pouvoir. Constitutionnellement, le PM est faible. J’avais dit qu’il fallait diminuer les pouvoirs du président et accorder au PM quelques pouvoirs pour équilibrer, » a déclaré le président Diomaye Faye.

Le chef de l’État a insisté sur l’importance cruciale de cette réforme, visant à rééquilibrer les prérogatives entre la présidence et le poste de Premier ministre. En envisageant de renforcer les attributions du Premier ministre, le président Faye aspire à instaurer un système de gouvernance plus dynamique et efficace. Cette mesure vise également à améliorer la responsabilité et la transparence au sein de l’exécutif, tout en répondant de manière plus efficace aux attentes des citoyens.

En soulignant l’urgence d’une telle réforme, le président Bassirou Diomaye Faye s’engage à remodeler le paysage politique pour mieux répondre aux défis actuels et assurer une coordination optimale des politiques publiques.

Cette déclaration marque un pas significatif vers une potentielle révision constitutionnelle, suscitant des discussions nationales sur l’avenir de la gouvernance et de l’équilibre des pouvoirs au sein de la République.

Note aux rédacteurs : L’article ci-dessus est rédigé à partir des déclarations officielles du président Bassirou Diomaye Faye lors de sa conférence de presse du samedi. Pour toute mise à jour ou évolution ultérieure de cette situation, veuillez consulter nos futures publications.

Nouveau Président du Sénégal : Bassirou Diomaye Faye pointe du doigt les irégularités et promet des réformes

Lors de sa première rencontre avec la presse ce samedi, le Président Bassirou Diomaye Faye n’a pas mâché ses mots en décrivant les défis rencontrés au début de son mandat. Il a vigoureusement dénoncé les pratiques douteuses et les décisions controversées prises par l’administration précédente.

Dès son entrée en fonction, le président a exposé les problèmes critiques qu’il a découverts dans plusieurs secteurs clés de l’économie. Il a souligné avoir rapidement pris des mesures pour stabiliser la situation, incluant le règlement de dettes urgentes pour éviter des interruptions de services essentiels comme l’électricité.

Une des révélations les plus frappantes de son discours a été la découverte d’un décret signé par son prédécesseur, Macky Sall, augmentant les tarifs de l’eau à quelques jours de la transition. Le Président Faye a exprimé sa préoccupation quant à l’impact potentiellement négatif sur les citoyens sénégalais, promettant une gestion plus transparente et prévisible des affaires publiques à l’avenir.

En plus de ces défis immédiats, Bassirou Diomaye Faye a également critiqué la gestion des contrats gouvernementaux, dénonçant des niveaux de surfacturation qu’il a jugés inacceptables. Il a fermement ordonné le blocage de ces contrats afin de protéger les intérêts économiques du Sénégal.

Le Président a conclu en rappelant son engagement à réformer et à assainir le gouvernement, promettant une gestion plus responsable et axée sur l’intérêt public. Cette première prise de parole marque un ton résolu pour son administration, alors qu’elle s’attaque aux défis complexes hérités de l’ancienne présidence.

100 jours au pouvoir : Adji Mergane Kanoute évalue le début de mandat du Président Diomay Faye

À l’occasion de ses 100 premiers jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé face à la presse, suscitant de nombreuses réactions, dont celle de la vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Adji Mergane Kanoute. Sa réaction s’est distinguée par une évaluation équilibrée, comprenant des louanges, des critiques constructives et des suggestions.

Adji Mergane Kanoute a salué la clarté et la structuration des propos du président, affirmant qu’il a montré « une sérénité et une maîtrise de certains dossiers ». Elle a noté que le président a reconnu les défis posés par « la pandémie de la Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et les tensions au Moyen-Orient », héritage du précédent gouvernement de Macky Sall.

Revenant sur les réalisations modestes de ces premiers mois, Kanoute a indiqué que le président a apporté des éclaircissements sur divers sujets tels que « la fiscalité et l’agriculture ». Cependant, elle a remarqué qu’il a évité de répondre à la question des Eurobonds, laissant un point d’interrogation sur cette question financière cruciale.

Concernant l’emploi des jeunes, Kanoute a noté que le président semble poursuivre les initiatives de son prédécesseur, notamment dans « la formation professionnelle et l’agriculture », reconnaissant ainsi « la pertinence du PSE et le travail remarquable du Président Macky Sall ». Elle a souligné l’importance de ces programmes pour le développement économique du pays.

Toutefois, la vice-présidente a exprimé plusieurs préoccupations :

Transparence sur les Contrats : Kanoute a demandé plus de transparence concernant les contrats évoqués par le président, notamment ceux « avec surfacturations ». Elle a insisté sur la nécessité de clarté pour éviter toute suspicion de mauvaise gestion.

Respect de l’Assemblée Nationale : Elle a critiqué la déclaration du président sur l’Assemblée nationale, rappelant que « les 165 députés, élus au suffrage universel, représentent le peuple souverain ». Selon elle, la suggestion du président selon laquelle le Premier ministre pourrait s’adresser à un jury populaire est « à condamner ». Elle a insisté sur le fait que « le Président de la République n’est pas élu par tous les Sénégalais mais il est le président de tous les Sénégalais », et que cette déclaration pourrait être mal interprétée, suggérant que n’importe qui pourrait « prendre les prérogatives de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye ».

Adji Mergane Kanoute a offert un retour équilibré sur les 100 premiers jours de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Tout en reconnaissant les réalisations et la clarté des propos du président, elle a souligné l’importance de la transparence et du respect des institutions démocratiques. Ces suggestions et critiques constructives visent à renforcer la gouvernance et à assurer un développement équitable pour tous les Sénégalais.

ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOUSSA KANTÉ : « Mon objectif est de représenter mon pays à la CAN et au Mondial »

En vacances actuellement, l’international sénégalais Moussa Kanté, footballeur à l’Olympique Lyonnais, a accordé une interview au Dakarois Quotidien au cours de laquelle il a abordé la question de son adaptation lors de sa première saison en France, de ses objectifs de progression vers l’équipe première de Lyon, ainsi que de ses aspirations à jouer dans des championnats renommés comme ceux d’Espagne et d’Angleterre.

Vous êtes en vacances, comment se déroulent vos journées ? 

Les vacances se passent bien, je profite de la famille et des amis, car une fois la saison commencée, je n’aurai pas beaucoup de temps pour les voir. Il faut rester en forme pour la prochaine saison.

Vous êtes aussi passionné d’élevage et d’ailleurs vous éleviez des lapins à Dakar Sacré-Cœur, votre ancien centre de formation

J’aime beaucoup les lapins, je peux dire. Quand j’étais au DSC, depuis la classe de CE1, il y avait un moment où je ne voulais plus vivre au centre. Tous mes amis étaient sortis de l’internat sauf moi. Comme j’habitais tout près, je pensais que je rentrerais chez moi et que je reviendrais au centre pour les entraînements. Quand les dirigeants m’ont demandé ce que je voulais faire, je leur ai répondu que j’élevais des lapins chez moi et que je désirais m’occuper d’eux. Ils m’ont proposé de les amener au centre. Au début, c’était juste une excuse pour sortir, mais finalement, ils ont accepté que je les ramène au centre. Je n’avais plus d’excuses et j’étais obligé de m’en occuper.

Qu’est-ce qui vous a le plus affecté dans votre carrière ?

Je dirais que c’était lorsque nous sommes allés à Linguère et que nous avons perdu 5-0. Cette défaite a été difficile à encaisser, surtout après un long trajet pour y arriver, suivi d’une panne sur la route de retour à Dakar.

Bilan de la saison 2023 / 2024 ?

C’était ma première saison en France et j’ai beaucoup appris. L’intégration s’est bien passée, Alhamdoulilah. Malgré quelques hauts et bas, la saison était satisfaisante dans l’ensemble.

Vos objectifs collectif et individuel pour la saison prochaine ?

Individuellement, mon objectif est de jouer avec l’équipe première de Lyon en Ligue 1. J’ai été titulaire indiscutable avec l’équipe réserve, mais maintenant, je vise à performer au plus haut niveau. Collectivement, Lyon vise certainement des succès après une saison avec des défis.

Comment s’est passée votre intégration dans l’équipe lyonnaise ?

L’intégration a été un peu difficile. En France, c’est différent du Sénégal où l’accueil est plus chaleureux. Il faut être patient, car les joueurs voient souvent les nouveaux comme des concurrents. Mais avec le temps, les relations s’améliorent.

Peu après la Chan, s’en est suivie la coupe d’Afrique des moins de 20 ans et vous n’étiez pas sélectionné ? Y avait-il des échanges avec Malick Daff ?

Non. Nous n’avons jamais parlé de ça. Il fait ses choix et je les respecte.

En tant que footballeur, est-ce que vous avez rencontré des difficultés depuis le début de votre carrière ? Genre des disputes avec des coéquipiers ou un entraîneur ?

Je ne crois pas que j’ai une fois eu des problèmes avec qui que ce soit. Le football, c’est ma passion. Même si j’y rencontre des difficultés, je me dis que c’est ma passion. C’est moi qui le veux et c’est moi qui veut réussir dans ce métier.

Très talentueux, mais souvent remplaçant en sélection, comment gérez-vous la concurrence dans l’équipe nationale ?

Il n’y a pas vraiment de concurrence, le coach me place souvent sur les côtés alors que je me sens plus à l’aise au milieu. C’est une question de rôle tactique.

Quelle est votre relation avec l’entraîneur de Lyon ? Avez-vous discuté d’une possible promotion en équipe première ?

Nous avons une relation professionnelle. Nous discutons souvent du travail et il me donne des conseils précieux pour m’améliorer. Nous avons évoqué la possibilité de jouer avec l’équipe première à l’avenir.

Votre contrat incluait-il spécifiquement de jouer avec l’équipe réserve ?

Je ne savais pas exactement à quoi m’attendre, mais j’ai joué des matchs amicaux avec l’équipe première pendant la saison. Cela m’a beaucoup aidé à gagner en confiance et à progresser.

Prévoyez-vous de rester à Lyon longtemps ou envisagez-vous de relever de nouveaux défis ?

Pour l’instant, je me concentre sur la saison prochaine. Après cela, je verrai quelles opportunités se présentent. J’aimerais relever de nouveaux défis dans des championnats comme l’Espagne ou l’Angleterre.

En tant que joueur polyvalent, quels aspects de votre jeu personnel cherchez-vous à améliorer ?

Je dois travailler sur ma patience et mes capacités de récupération de balles. Ce sont des aspects que je souhaite renforcer pour être plus efficace sur le terrain.

Quels sont vos objectifs pour le reste de votre carrière ?

Mon objectif est de jouer la Ligue des Champions, de représenter mon pays à la CAN et à la Coupe du Monde. Ce sont des défis qui me motivent et que je souhaite réaliser dans ma carrière.

Quel est votre passe-temps quand vous n’êtes pas sur le terrain ?

Quand il n’y a pas de match, mes occupations principales sont de jouer à la playstation et de passer du temps avec mes amis.

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Ndèye CAMARA

Bassirou Diomaye Faye : Une vision pour l’emploi des jeunes au Sénégal

L’emploi des jeunes reste au cœur des préoccupations du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui a récemment marqué ses 100 premiers jours au pouvoir en mettant en lumière ses ambitions lors d’une conférence de presse nationale.

Dans un discours adressé à la nation ce samedi, le chef de l’État a souligné la nécessité urgente d’identifier des secteurs économiques susceptibles d’absorber une grande partie de la main-d’œuvre disponible. « Il faut accompagner à la fois ceux qui ont été formés et ceux qui ne l’ont pas été », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de la formation continue et de l’accessibilité aux opportunités économiques pour tous les jeunes sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a également mis en avant l’engagement de son gouvernement à élaborer des stratégies inclusives visant à créer des emplois durables. Cette approche inclusive cherche à garantir que tous les segments de la société, y compris ceux historiquement marginalisés, puissent bénéficier des opportunités économiques et contribuer ainsi au développement national.

En effet, le président a souligné que le développement économique durable ne peut être atteint que par la création d’emplois stables et bien rémunérés, offrant ainsi une sécurité économique aux jeunes générations. Cette vision ambitieuse comprend également des mesures visant à renforcer l’entrepreneuriat local et à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme des moteurs essentiels de croissance économique et de création d’emplois.

À cet égard, Bassirou Diomaye Faye a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, le secteur privé et la société civile pour concrétiser ces objectifs ambitieux. Il a affirmé que le dialogue continu avec toutes les parties prenantes serait essentiel pour développer des politiques efficaces et adaptées aux besoins réels du marché du travail sénégalais.

En conclusion, les déclarations du président sénégalais témoignent d’une détermination ferme à transformer les défis économiques en opportunités, en particulier pour les jeunes. En plaçant l’emploi au centre de son programme politique, Bassirou Diomaye Faye cherche à construire un avenir où chaque jeune sénégalais peut non seulement survivre mais aussi prospérer dans une économie en plein essor.

Révélation de scandale foncier à Mbour 4 : Neuf individus se partagent 1104 parcelles

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a dénoncé lors d’une récente allocution un scandale foncier majeur sur le site de Mbour 4, révélant que neuf personnes seulement se sont approprié un total de 1104 parcelles. Cette annonce fracassante a été faite lors d’un face-à-face avec des journalistes, où le Chef de l’État a exprimé son indignation face à cette spoliation manifeste des ressources foncières.

Le Chef de l’État a souligné que son intérêt pour ce site a été éveillé lors de l’incarcération d’une personne, le conduisant à suspecter une grave irrégularité foncière à Mbour 4. Il a reçu le rapport détaillé sur cette affaire ce samedi 14 juillet et prévoit de recevoir le rapport sur la situation du littoral la semaine prochaine.

Cette révélation met en lumière une distribution de terres controversée qui nécessite une enquête approfondie et des mesures urgentes pour remédier à cette injustice.

Bassirou Diomaye Faye intervient pour reporter la DPG de Ousmane Sonko

Le président Bassirou Diomaye Faye a révélé son intervention discrète concernant la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, initialement prévue pour lundi. Face à la presse ce samedi, Faye a expliqué ses actions pour régler la situation tendue à l’Assemblée nationale.

« Je n’ai pas été silencieux sur ce qui se passe à l’Assemblée nationale. Mais je ne l’ai pas fait savoir à la presse », a déclaré Faye. Il a précisé que, bien que le Premier ministre Sonko ait été prêt à faire sa DPG, il a été interpellé par le député Guy Marius Sagna. Cette interpellation a déclenché un débat sur la légalité de la démarche de Sonko.

Pour résoudre la situation, Faye a convoqué le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, au palais. « J’ai dit à Amadou Mame Diop de rectifier le règlement intérieur le plus rapidement possible pour que le Premier ministre puisse venir faire sa DPG », a-t-il expliqué. Suite à cette discussion, Diop a organisé une réunion pour mettre à jour le règlement intérieur.

Le président a également parlé directement à Ousmane Sonko, lui demandant de reporter sa déclaration prévue pour lundi. « Ousmane Sonko avait dit vouloir faire sa DPG devant une assemblée populaire lundi, je lui ai dit de sursoir puisque j’ai discuté avec les membres de l’Assemblée », a ajouté Faye. Sonko a accepté cette demande, permettant ainsi de modifier le règlement intérieur avant de procéder à la DPG.

L’intervention de Bassirou Diomaye Faye a permis de désamorcer une situation potentiellement conflictuelle à l’Assemblée nationale. En agissant en coulisses et en facilitant la mise à jour du règlement intérieur, Faye a assuré que le Premier ministre Ousmane Sonko pourra faire sa déclaration de politique générale dans un cadre légal et ordonné. Cette action démontre la volonté du président de maintenir la stabilité institutionnelle et de respecter les procédures légales.

Bassirou Diomaye Faye : «Je n’ai rien trouvé» dans les fonds spéciaux et politiques

Dans une interview marquant ses 100 premiers jours au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye a révélé des informations troublantes concernant l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence. Selon ses déclarations, les caisses sont totalement vides, soulevant des questions sur la gestion de son prédécesseur, Macky Sall.

Interrogé par cinq médias sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a été clair : « Je n’ai rien trouvé. » Ces fonds, connus pour leur caractère secret et leur gestion opaque, étaient estimés à 10 milliards de F CFA par an sous la présidence de Macky Sall. À titre de comparaison, ils étaient de 8 milliards F CFA sous Abdoulaye Wade et de 500 millions F CFA sous Abdou Diouf. Leur opacité a toujours suscité des critiques, notamment en raison de l’absence de traçabilité et de contrôle.

Lors de sa campagne, Faye avait promis de supprimer ces fonds spéciaux pour plus de transparence. Cependant, il semble maintenant réévaluer cette promesse. Le président envisage désormais de transformer ces fonds en fonds secrets, gérés par un comité restreint. Cette décision vise à maintenir une certaine flexibilité tout en assurant un contrôle plus strict.

Les révélations du président Bassirou Diomaye Faye sur l’état des fonds spéciaux et politiques de la présidence posent des questions importantes sur la gestion précédente et l’avenir de ces fonds. En optant pour une gestion par un comité restreint, Faye cherche à équilibrer la nécessité de transparence avec la réalité des besoins de gestion de l’État. Les Sénégalais attendent maintenant de voir comment cette nouvelle approche sera mise en œuvre et si elle apportera la transparence et la responsabilité promises.

Bassirou Diomaye Faye justifie la non-suppression du CESE et du HCCT : explications du Président

Lors de sa campagne électorale, Bassirou Diomaye Faye avait promis de supprimer certaines institutions mises en place par son prédécesseur, Macky Sall, jugées inutiles pour le pays. Pourtant, cent jours après son investiture, le Conseil économique, environnemental et social (CESE) et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) sont toujours en fonction. Face aux questions des médias, le président Faye a expliqué les raisons de ce retard.

Interrogé sur le maintien du CESE et du HCCT, Bassirou Diomaye Faye a assuré qu’il n’a jamais renoncé à sa promesse. « Nous avons pris des engagements pour ces institutions. Nous n’avons jamais changé d’avis sur ces institutions. Mais pour les changer, il faudrait changer la charte fondamentale et ceci n’est possible que si nous sommes majoritaires à l’Assemblée nationale. Or, tout le monde sait que nous ne sommes pas encore majoritaires à l’Assemblée », a-t-il expliqué.

La suppression de ces institutions nécessite une modification de la charte fondamentale, un processus complexe qui dépend de la composition de l’Assemblée nationale. « Nous devons prendre tout notre temps pour faire les meilleurs choix pour le Sénégal. Pas pour moi, ni pour ceux qui m’ont accompagné, mais pour le Sénégal », a souligné le président Faye.

Le président a indiqué que la suppression du CESE et du HCCT devrait intervenir après la dissolution de l’Assemblée nationale et l’installation d’une nouvelle législature. Cette étape cruciale permettra d’obtenir la majorité nécessaire pour effectuer les changements promis.

Malgré les promesses de campagne, Bassirou Diomaye Faye se heurte à des obstacles législatifs pour supprimer le CESE et le HCCT. En attendant une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, le président reste déterminé à tenir ses engagements, soulignant la nécessité de prendre des décisions réfléchies et bénéfiques pour l’ensemble du pays. Les prochains mois seront déterminants pour l’avenir de ces institutions et la réalisation des réformes annoncées.

Les premières révélations du nouveau président : Bassirou Diomaye Faye accuse Macky Sall de surfacturations inacceptables

Cent jours après son investiture, le président Bassirou Diomaye Faye a accordé sa première interview à la presse sénégalaise, dressant un tableau préoccupant de la situation économique héritée de son prédécesseur, Macky Sall. Lors de cette entrevue, Faye n’a pas mâché ses mots, révélant des contrats douteux et des surfacturations qu’il juge inacceptables.

Dès son arrivée au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye a pris la mesure des défis économiques auxquels le Sénégal fait face. « Nous avons trouvé des comptes quasiment au rouge, notamment à cause des contrats signés par mon prédécesseur », a-t-il déclaré. Le président a immédiatement ordonné un examen approfondi des secteurs sensibles et a sollicité plusieurs responsables pour faire un état des lieux.

Pour éviter une crise énergétique, Faye a rapidement pris des décisions cruciales. « Nous avons payé certaines dettes, notamment celle de la Société Africaine de Raffinage (SAR), pour qu’il n’y ait pas de coupure d’électricité », a-t-il expliqué. Il a également découvert qu’un arrêté avait été signé par Macky Sall le 29 mars pour augmenter le prix de l’eau. « Les Sénégalais allaient se lever un jour, constater la hausse et nous accuser », a-t-il ajouté, soulignant ainsi la nécessité d’agir pour prévenir un mécontentement populaire.

Le président Faye a également révélé l’existence de contrats douteux avec des niveaux de surfacturations qu’il juge inacceptables. « J’ai demandé à ce que ces contrats soient bloqués parce que les intérêts du Sénégal n’étaient plus assurés », a-t-il affirmé. Cette décision vise à protéger les finances publiques et à garantir que les ressources du pays soient utilisées de manière transparente et efficace.

Les révélations de Bassirou Diomaye Faye mettent en lumière des pratiques de gestion financière douteuses sous l’administration de Macky Sall. En prenant des mesures rapides pour stabiliser l’économie et bloquer les contrats suspectés de surfacturations, Faye cherche à instaurer une gouvernance plus transparente et responsable. Ces premières actions sont cruciales pour restaurer la confiance des citoyens sénégalais dans leurs institutions et assurer un avenir économique plus stable pour le pays.

Finale coupe du Sénégal: MPC, succède à Jaaraf.

Le stade MR Abdoulaye à abriter ce samedi 13 Juillet, la 63e édition de la finale de la coupe du Sénégal entre Mbour petite Côte ( MPC) et l’Academie les férus du foot de Louga (A2F). L’équipe de la petite Côte a battu (1-0) les férus du foot et a remporté le trophée national.

Une victoire sans surprise pour l’équipe mbourois qui a été favori de cette rencontre. Malgré un début de match difficile des deux côtés, une pelouse méconnaissant pour les 22 acteurs, sous les yeux des centaines de supporters qui chantaient et donner de la force à leurs équipes. Mais l’ambiance n’a pas fait beaucoup d’effets lors de la première partie du matchs qui s’est joué avec seulement une occasions et un but de Mor Talla Mbaye à la 27e mais hélas, le but a été annulé pour faute de main.

Les deux équipes , reviennent aux vestiaires avec un nouveau visage et de nombreuses occasions. Quelques changements on était effectué du côté des férus du foot après l’occasion de Cheikh Sall, le nouveau entrant, les lougatois était à deux doigts de la victoire. Réponse des mbourois, qui ratent à leurs tours l’occasion de prendre l’avantage. Quelques minutes sont passées et les pélicans climatisent les académiciens grâce à l’ouverture du score de Serigne Fall qui trompe la vigilance du gardien Mandiaye Mbengue à la 66e minutes, sur une passe de baye Sidy Fall. Ce dernier délivre les siens, et donne l’avantage à son équipe

Malgré leurs parcours exceptionnels, les académiciens du férus du foot se sont inclinés en finale. Un soulagement pour la petite côte qui remporte sa troisième coupe du Sénégal, lors de la 63e édition

Ndeye Camara

Détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale : Révélations choc des cadres implication

La Caisse de sécurité sociale (CSS) est au cœur d’un scandale de détournement de fonds, avec deux de ses cadres, T. Bop et M. Sow, impliqués dans une affaire de malversations financières à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Les deux hommes ont été arrêtés par la Section de recherches (SR) de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte déposée par la direction de la CSS.

M. Sow, caissier à l’agence Wiltord de Colobane, a rapidement reconnu sa culpabilité. Il a expliqué aux enquêteurs que, chargé d’approvisionner la caisse, il avait constaté que Bop, délégataire comptable à l’agence de Plateau, soustrayait systématiquement des montants qui n’étaient pas retracés dans la base de données. Lorsqu’il a confronté Bop, ce dernier lui aurait expliqué que s’il ne le faisait pas, la hiérarchie le ferait, les encourageant ainsi à collaborer dans ces détournements.

Sow a déclaré avoir perçu environ 150 millions de francs CFA grâce à ces manœuvres frauduleuses. Il a également affirmé que Bop lui avait assuré de l’intraçabilité de leurs opérations et avait montré des preuves écrites de malversations impliquant leurs supérieurs.

De son côté, T. Bop a détaillé son rôle dans l’affaire. Arrivé en 2020 à l’agence Wiltord de Colobane, il était responsable des retraits d’argent des comptes de la CSS auprès de plusieurs banques, dont la Société Générale (Sgbs), la Banque de Dakar (Bdk) et la Banque Islamique du Sénégal (Bis). Il devait ensuite procéder au paiement des allocations familiales.

Bop a avoué avoir eu l’idée de profiter des transactions financières importantes et récurrentes pour redynamiser son entreprise, Transport Holding Bob. Avec la complicité de Sow, il détournait des fonds, enregistrant des chèques d’alimentation au profit de son caissier. Environ 500 millions de francs CFA ont été détournés, utilisés pour acquérir des camions, des bus et des terrains à Bambilor, Ndiakhirate et Keur Ndiaye Lô.

T. Bop a également accusé ses supérieurs de mauvaise gestion. Il a évoqué un rapport « explosif » de la Cour des comptes datant de 2014, qui aurait révélé des malversations financières au sein de la CSS, mais qui n’a jamais eu de suite. Bop affirme que cette impunité l’a motivé à imiter les pratiques de ses supérieurs.

Ce scandale met en lumière des problèmes de gouvernance au sein de la CSS et pose des questions sur l’intégrité des systèmes de contrôle internes. Les aveux de Bop et Sow devraient inciter à une enquête plus approfondie pour éradiquer la corruption au sein de l’institution. En attendant, la CSS doit prendre des mesures immédiates pour restaurer la confiance du public et assurer une gestion transparente et responsable des fonds publics.

Sécurité renforcée pour les Jeux Olympiques de Paris : Plus de 770,000 personnes écartées

Lors d’une déclaration samedi dernier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé que plus de 770,000 enquêtes administratives avaient été menées en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Ces enquêtes visaient à écarter toute personne présentant une potentielle menace pour la sécurité de l’événement.

Au total, 3,512 individus ont été exclus après avoir été jugés comme risquant de compromettre la sûreté des Jeux. Parmi eux, figuraient 130 personnes fichées pour sûreté de l’État (fichées S), 16 pour radicalisation islamiste, ainsi que plusieurs autres individus affiliés à des mouvances radicales telles que l’ultra-gauche et l’ultra-droite.

Les mesures de sécurité pour les Jeux, qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août pour les Jeux Olympiques et du 28 août au 8 septembre pour les Paralympiques, comprennent des vérifications approfondies pour près d’un million de participants potentiels. Cela inclut non seulement les athlètes et leurs entraîneurs, mais aussi les journalistes, volontaires, agents de sécurité privée, et même les riverains des sites des événements.

Ces efforts soulignent l’engagement des autorités françaises à assurer la sécurité maximale lors de cet événement mondial de premier plan, malgré les défis logistiques et les préoccupations sécuritaires croissantes à l’échelle internationale.

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