Imam toute sa vie : Serigne Abdou Khadre Mbacké, guide spirituel et humanitaire

La ville de Touba est actuellement en effervescence alors qu’elle se souvient de Serigne Abdou Khadre Mbacké. Le Magal célèbre non seulement sa vie, mais aussi les circonstances extraordinaires entourant sa naissance. Né une nuit de vendredi en 1914 à Daroul Alim à Ndame, il a rapidement commencé à être perçu comme un bienfaiteur pour ses contemporains, sous la tutelle de Cheikh Ahmadou Bamba.

Dès sa naissance, il a été destiné à un destin exceptionnel, comme en témoigne la parole de Cheikh Ahmadou Bamba à son frère et confident, Mame Thierno Ibra Faty. Ce dernier a été chargé de veiller sur le nouveau-né et a reçu la bénédiction spéciale de Cheikh Ahmadou Bamba, assurant ainsi la protection contre les flammes de l’enfer pour tous ceux qu’il rencontrerait lors de son voyage.

Durant ses 75 ans sur terre, Serigne Abdou Khadre Mbacké a incarné la piété et la dévotion. Pendant 21 ans, il a officié en tant qu’Imam à la Grande Mosquée de Touba, prenant la relève après la disparition de Cheikh Mouhamadou Fallilou Mbacké en 1968. Sa présence était constante, sauf lors de ses déplacements pour le pèlerinage en terre saoudienne.

Son rôle d’Imam était plus qu’une simple fonction religieuse : c’était une manifestation vivante de sa profonde humanité et de son engagement envers le soulagement et le bonheur des musulmans. Il était connu pour ses prières ferventes et son enthousiasme palpable à l’approche des heures sacrées. Sa dévotion à la prière était telle qu’il se préparait avec minutie, considérant chaque prière comme une comparution devant le Trône Suprême.

Mais Serigne Abdou Khadre Mbacké était aussi un guérisseur spirituel et physique pour ceux qui le sollicitaient. Sa générosité se manifestait non seulement par ses prières, mais aussi par des gestes concrets comme le paiement des frais médicaux des malades nécessiteux.

À l’image de son père, il était aimé et respecté de tous à Touba, où il était considéré comme un guide spirituel et un exemple de piété. Sa vie et son héritage continuent d’inspirer et de guider les fidèles, rappelant que la foi véritable s’exprime à travers l’action positive et l’amour pour son prochain.

Que le souvenir de Serigne Abdou Khadre Mbacké perdure comme une source d’inspiration et de bénédiction pour tous ceux qui le vénèrent à Touba et au-delà.

Incident sur l’autoroute de l’avenir : Embouteillage monstre après l’incendie d’un poids lourd

Ce matin, la circulation sur l’axe Rufisque-Dakar a été paralysée par un incident dramatique : un poids lourd a pris feu à hauteur de Zac Mbao, créant un embouteillage colossal. L’accident s’est produit aux premières heures de la journée, perturbant significativement le trafic dans la région.

Selon les informations fournies par le service de communication de l’autoroute de l’Avenir, l’incident a entraîné une interruption momentanée du flux de véhicules. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour contenir la situation et assurer la sécurité des usagers.

À l’heure actuelle, les autorités travaillent activement pour rétablir la circulation dans les meilleurs délais. Les usagers sont invités à suivre les directives des autorités locales et à éviter la zone affectée si possible. Des mises à jour régulières seront communiquées afin d’informer les conducteurs du retour à la normale.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance lors de la conduite. Nous recommandons à tous les conducteurs de respecter les règles de sécurité et de coopérer avec les autorités en cas de situations d’urgence sur la route.

Nous continuerons de surveiller de près l’évolution de la situation et de fournir des informations actualisées dès qu’elles seront disponibles.

Visite du Premier Ministre Ousmane SONKO à Tivaouane : Rencontrez avec le Khalif Général des Tidianes

Ce mardi 9 juillet, le Premier Ministre Ousmane SONKO a été chaleureusement accueilli à Tivaouane par le Khalif Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, pour une visite privée d’une importance significative. Cette rencontre revêtait un caractère exceptionnel, marquant ainsi un moment clé dans le paysage politique et religieux du Sénégal.

Les échanges entre le Premier Ministre et le Khalif ont principalement porté sur la vision ambitieuse du « PROJET », une initiative stratégique destinée à favoriser la prospérité et le développement durable du Sénégal. Cette initiative, dont les détails précis n’ont pas été dévoilés publiquement, semble être une réponse aux défis socio-économiques actuels du pays.

La présence d’Ousmane SONKO à Tivaouane souligne l’importance de la coopération entre le gouvernement et les autorités religieuses dans la formulation de politiques nationales. Cette rencontre privée a permis d’approfondir les discussions sur les moyens de renforcer la stabilité et la croissance économique du Sénégal, tout en respectant les valeurs culturelles et religieuses profondément enracinées dans la société sénégalaise.

Serigne Babacar Sy Mansour, en accueillant le Premier Ministre SONKO, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives offertes par le « PROJET », soulignant l’importance d’une approche inclusive pour répondre aux aspirations de tous les citoyens sénégalais.

Cette visite à Tivaouane intervient à un moment crucial pour le gouvernement et pour la nation sénégalaise, marquant ainsi une nouvelle étape dans la quête commune de progrès et de développement harmonieux.

Mission impossible pour Bassirou Diomaye Faye : Les défis du rapprochement entre la CEDEAO et l’AES

Les dirigeants de la CEDEAO ont récemment nommé le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye comme « facilitateur » dans les efforts visant à réconcilier l’Alliance des États du Sahel (AES) avec la communauté ouest-africaine. Cependant, cette nomination intervient dans un contexte où les espoirs de réconciliation semblent minces et où les tensions persistent.

La décision de l’AES de se retirer de la CEDEAO a été catégoriquement affirmée par le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, lors d’une récente interview à l’ORTM, télévision nationale du Mali. Selon lui, ce choix est irréversible et marque un point de non-retour pour ces pays. Malgré cela, il reste ouvert au dialogue avec les autres nations de la région pour trouver des moyens bénéfiques de coopération tout en maintenant leurs objectifs distincts.

Le président Faye, dans son rôle de facilitateur, a exprimé sa volonté d’apaiser les tensions par le dialogue et la compréhension mutuelle. Cependant, les réticences de l’AES à réintégrer la CEDEAO semblent fermes et cohérentes avec leur vision stratégique différente pour la région.

La nomination de Faye intervient dans un contexte où les tentatives antérieures de rapprochement ont échoué, mettant en lumière la difficulté de surmonter les divergences profondes entre ces organisations régionales. Malgré les défis apparents, la CEDEAO maintient une ouverture au dialogue, reconnaissant l’importance de la coopération régionale pour le développement et la stabilité.

En conclusion, bien que la nomination de Bassirou Diomaye Faye soit un signe d’engagement envers la paix et la coopération, les obstacles à surmonter sont nombreux et la perspective de réconciliation entre la CEDEAO et l’AES reste incertaine. La diplomatie et la persévérance seront essentielles pour avancer dans ce dossier complexe et crucial pour l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Début des épreuves du second groupe du baccalauréat général le 10 juillet 2024

Dans un communiqué officiel publié ce mardi, la direction de l’Office du Baccalauréat a annoncé le début des épreuves du second groupe du baccalauréat secondaire général pour le Mercredi 10 juillet 2024. Les candidats autorisés à participer à ces épreuves sont conviés à se présenter à partir de 7h30.

L’Office du Baccalauréat a également adressé ses félicitations chaleureuses aux candidats admis d’office. Pour ceux qui n’ont pas réussi lors du premier tour, l’Office les encourage à persévérer et à donner le meilleur d’eux-mêmes dans cette seconde chance qu’ils ont l’opportunité de saisir. Enfin, l’Office du Baccalauréat souhaite bonne chance à tous les candidats qui vont affronter les épreuves du second tour.

Les épreuves du second groupe du baccalauréat revêtent une importance cruciale pour de nombreux candidats, leur offrant une dernière possibilité de valider leurs compétences et d’obtenir le précieux sésame vers l’enseignement supérieur ou le marché du travail. La rigueur et la préparation sont essentielles pour ces épreuves, et l’Office du Baccalauréat encourage tous les candidats à aborder cette étape avec sérieux et détermination.

En conclusion, la date du Mercredi 10 juillet 2024 marque le début d’une nouvelle phase pour les candidats du baccalauréat secondaire général, une étape décisive qui déterminera leur avenir académique.

Condamnation du Maire de Tivaouane : Diop Sy déclaré responsable des destructions

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de destruction de biens appartenant à Abdou Samba Sy et d’autres personnes. Demba Diop, plus connu sous le nom de Diop Sy, maire de la commune de Tivaouane, a été déclaré responsable des dommages infligés et condamné à payer une somme substantielle en réparation du préjudice subi.

La décision a été prise par la deuxième chambre civile du tribunal, qui a statué en faveur des plaignants, attribuant à Diop Sy la responsabilité des destructions sur les biens litigieux. Le montant de la réparation a été fixé à 1.093.634.155 FCFA.

Cette affaire a suscité une réaction vive de la part de Diop Sy, qui a initialement nié toute implication dans les événements, déclarant n’avoir aucun lien avec les plaignants ni jamais avoir été convoqué devant la justice à ce sujet. Cependant, malgré ses dénégations, le tribunal a conclu différemment, mettant fin à une procédure judiciaire qui a déjà été tranchée.

Les réactions locales à cette décision sont variées, certaines exprimant la satisfaction que justice soit faite, tandis que d’autres soulignent les implications pour l’image publique du maire de Tivaouane. Cette affaire illustre les complexités et les enjeux des litiges civils, en particulier lorsque des personnalités publiques sont impliquées.

Condamnation du Maire de Tivaouane : Diop Sy déclaré responsable des destructions

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de destruction de biens appartenant à Abdou Samba Sy et d’autres personnes. Demba Diop, plus connu sous le nom de Diop Sy, maire de la commune de Tivaouane, a été déclaré responsable des dommages infligés et condamné à payer une somme substantielle en réparation du préjudice subi.

La décision a été prise par la deuxième chambre civile du tribunal, qui a statué en faveur des plaignants, attribuant à Diop Sy la responsabilité des destructions sur les biens litigieux. Le montant de la réparation a été fixé à 1.093.634.155 FCFA.

Cette affaire a suscité une réaction vive de la part de Diop Sy, qui a initialement nié toute implication dans les événements, déclarant n’avoir aucun lien avec les plaignants ni jamais avoir été convoqué devant la justice à ce sujet. Cependant, malgré ses dénégations, le tribunal a conclu différemment, mettant fin à une procédure judiciaire qui a déjà été tranchée.

Les réactions locales à cette décision sont variées, certaines exprimant la satisfaction que justice soit faite, tandis que d’autres soulignent les implications pour l’image publique du maire de Tivaouane. Cette affaire illustre les complexités et les enjeux des litiges civils, en particulier lorsque des personnalités publiques sont impliquées.

Décès de Fatma Biagui : Sambou Biagui, Directeur général de la Maison de presse, endeuillé

Le Directeur général de la Maison de presse, Sambou Biagui, traverse une période de deuil après le décès de son épouse, Fatma Biagui. Cette triste nouvelle a été confirmée aujourd’hui, suscitant une profonde émotion au sein de la communauté journalistique et au-delà.

La levée du corps de feu Fatma Biagui est prévue ce mardi à 17h à la morgue de Ouakam. De là, ses proches et ses collègues se réuniront pour lui rendre un dernier hommage avant l’enterrement, qui aura également lieu aujourd’hui au cimetière de Ouakam.

En cette période difficile, groupe ledakarois tient à exprimer ses plus sincères condoléances à Sambou Biagui et à toute sa famille. Nous partageons votre peine et vous souhaitons force et réconfort dans ces moments douloureux.

Visite discrète du Premier Ministre à Touba: Échanges fraternels avec Serigne Mountakha Mbacké

Ce mardi matin, le Premier Ministre a effectué une visite matinale discrète à Touba, où il a été chaleureusement accueilli par Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides, en présence du député Cheikh Thioro Mbacké.

La rencontre, qui s’est déroulée à huis-clos dans la résidence de Serigne Mountakha Mbacké au quartier Darou Tanzil, a été marquée par des échanges prolongés et cordiaux entre les deux leaders. Selon les informations rapportées par Seneweb, Ousmane Sonko, accompagné de plusieurs membres de son gouvernement, a partagé un petit-déjeuner avec le guide religieux, renforçant ainsi les liens traditionnels et respectueux entre l’État et la communauté mouride.

À cette occasion, Serigne Mountakha Mbacké a généreusement offert à son visiteur des symboles importants de la foi mouride, notamment un exemplaire du saint Coran, une natte de prière, un chapelet et des parfums, en signe d’estime et de bienveillance.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la relation entre l’État sénégalais et la confrérie mouride, soulignant l’importance du dialogue et de la coopération mutuelle pour le développement harmonieux du pays.

La communauté mouride, qui joue un rôle central dans la vie économique, sociale et religieuse du Sénégal, continue de représenter un pilier essentiel dans la construction de la nation sénégalaise, en prônant des valeurs de paix, de solidarité et de progrès.

Cette rencontre entre le Premier Ministre et Serigne Mountakha Mbacké témoigne de l’engagement de l’État à maintenir des relations ouvertes et constructives avec toutes les composantes de la société sénégalaise, dans le respect des traditions et des croyances qui forgent l’identité nationale.

En conclusion, cette visite à Touba marque un moment de communion et de respect réciproque, consolidant ainsi les liens de confiance entre les autorités et la confrérie mouride, pour le bénéfice de tous les citoyens sénégalais.

Mansour Faye : Son engagement à ramener Macky Sall au pouvoir

Dans une récente interview accordée à L’Observateur, Mansour Faye, maire de Saint-Louis et ancien ministre des Infrastructures du Sénégal, a clairement exprimé son soutien indéfectible à Macky Sall, ancien président du pays. Son principal objectif politique est de voir Macky Sall revenir à la tête de l’État sénégalais.

Faye, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclaré : « Je suis derrière le Président Macky Sall et y demeurerai jusqu’à mon dernier souffle ». Il est convaincu que Macky Sall conserve la confiance du peuple sénégalais et affirme que son engagement quotidien est de faciliter son retour au pouvoir.

L’ancien ministre a souligné que son soutien à Macky Sall ne se limite pas à lui seul : « Mon travail tous les jours, c’est qu’il puisse revenir et je ne suis pas le seul ». Cette déclaration reflète son dévouement à la cause politique de l’ancien président et son engagement envers l’avenir politique du Sénégal sous la direction de Macky Sall.

Faye, qui a occupé des postes clés dans l’administration sénégalaise, y compris celui de ministre des Infrastructures, entend utiliser toute son énergie et ses ressources pour soutenir l’APR et ses objectifs politiques. Son rôle en tant que maire de Saint-Louis renforce son influence et son potentiel à mobiliser un soutien local en faveur de Macky Sall.

En conclusion, Mansour Faye se positionne comme un fervent défenseur de Macky Sall et de l’APR, mettant en avant son engagement personnel à travailler pour le retour de l’ancien président à la tête du Sénégal, arguant que celui-ci conserve une confiance populaire significative.

Changements à la section de recherches de Colobane : Le commandant Alexandre Diouf prend les rênes

La Section de Recherches de la gendarmerie de Colobane se prépare à accueillir un nouveau leader. Le Commandant Alexandre Diouf, précédemment à la tête de la compagnie de gendarmerie de Ziguinchor, a été nommé pour diriger cette unité stratégique, selon les informations rapportées par Seneweb.

Cette nomination marque un tournant pour la SR de Colobane, où le Lieutenant-Colonel Arona Sarr, l’ancien chef respecté, prendra dorénavant les fonctions de commandant de la légion de gendarmerie de Thiès. Ces changements interviennent dans le cadre des ajustements réguliers au sein des forces de sécurité, visant à renforcer l’efficacité opérationnelle et à dynamiser les performances dans diverses régions du pays.

Le Commandant Alexandre Diouf apporte avec lui une expérience notable dans la gestion des affaires sécuritaires, ayant fait ses preuves à Ziguinchor. Sa nomination est perçue comme une réponse stratégique aux défis croissants en matière de sécurité dans la région de Colobane, connue pour son rôle clé dans les enquêtes criminelles et la lutte contre la criminalité organisée.

Les attentes sont élevées pour le nouveau commandant, qui devra poursuivre le travail accompli par son prédécesseur et maintenir la réputation de la SR de Colobane en tant que pilier essentiel de la sécurité nationale.

En conclusion, cette transition marque non seulement un changement de leadership à la SR de Colobane, mais aussi un engagement renouvelé envers l’excellence opérationnelle et la sécurité publique dans la région.

LES 100 JOURS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, DIOMAYE : « L’heure n’est pas au bilan, nous sommes élus pour cinq ans (…) »

Papa Ibrahima Senghor, membre du Secrétariat exécutif de la coalition Diomaye Président, a accordé une interview au Dakarois Quotidien. Il a précisé que malgré les critiques, il est trop tôt pour faire un bilan des cent (100) premiers jours de la présidence Diomaye, affirmant que leur mandat est de cinq ans. Il a, mar ailleurs, mis en avant plusieurs réalisations : la réforme de la justice, la transparence financière, les mesures agricoles et la réduction des prix des denrées de première nécessité. Il a également abordé les défis économiques hérités de l’ancien régime et les efforts pour promouvoir la bonne gouvernance malgré les ressources limitées.

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Quel est aujourd’hui le bilan de la coalition Diomaye Président après trois mois à la tête du Sénégal ?

L’heure n’est pas au bilan car nous sommes élus pour cinq ans et nous venons à peine de franchir le cap des trois mois. Cependant, nous avons déjà accompli plusieurs avancements significatifs, particulièrement en matière de bonne gouvernance. Le président Diomaye a d’abord initié les assises de la justice, répondant ainsi aux fortes critiques sur son fonctionnement. Cela inclut une réorganisation complète de tous les secteurs judiciaires : administration pénitentiaire, parquet, et magistrature.

Nous avons également rendu publics les rapports des organes de contrôle, mettant en lumière la gestion antérieure des ressources du pays. Des mesures cruciales ont été prises pour réguler le secteur foncier, et dans l’agriculture, nous avons apporté des améliorations notables telles que l’apurement des dettes des opérateurs et une distribution équitable des engrais en collaboration avec les forces de défense et de sécurité. Nous avons aussi travaillé à réduire les prix des denrées essentielles, et explorons actuellement des solutions pour abaisser les coûts de la connexion internet. Tout ceci n’est que le commencement, notre gouvernement se concentre sur une bonne gouvernance inclusive.

Nous sommes maintenant en hivernage et certains estiment que la qualité des semences reste insatisfaisante et que la réduction des prix des denrées n’est qu’une façade. Qu’en pensez-vous ?

Il est important de se rappeler que nous avons hérité d’une situation économique extrêmement précaire. Notre déficit budgétaire s’élève à 840 milliards par trimestre. Les marges de manœuvre sont minces : nos revenus douaniers et fiscaux tournent autour de 60 à 80 milliards par mois, alors que nous devons assumer des dettes mensuelles de près de 140 milliards ainsi que des dépenses salariales de 150 milliards. La situation est complexe et nos options sont limitées. Nous continuons à dialoguer avec tous les acteurs pour explorer des moyens d’alléger cette charge. L’État a déjà consenti à une perte de 54 milliards pour baisser les prix.

Concernant la Déclaration de la Politique Générale (DPG), pourquoi cela tarde-t-il encore ?

Rien n’oblige le Premier ministre à se présenter à l’Assemblée nationale. En 2022, Guy Marius Sagna a conseillé au Premier Amadou Ba de ne pas comparaître, comme il l’avait fait avec Ousmane Sonko. Ce dernier n’a pas refusé de se rendre à l’Assemblée, mais a simplement demandé une correction du règlement intérieur. Une fois cette formalité accomplie, sa DPG pourra être achevée et présentée aux députés.

Les députés de BBY ont proposé une loi pour empêcher au Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. Quelle est votre opinion sur cette initiative ?

À partir de juillet, le Président aura la prérogative constitutionnelle de dissoudre l’Assemblée. BBY détient une majorité relative, mais je doute qu’ils puissent réunir les 99 députés nécessaires pour adopter cette loi, car il y a parmi eux des patriotes qui ne soutiendront pas cette démarche.

Comment percevez-vous l’opposition actuelle ?

Chaque démocratie a besoin d’une opposition. Nous avons besoin d’une opposition républicaine au Sénégal, qui engage des débats constructifs et propose des solutions. Cependant, notre opposition actuelle ne semble pas s’engager dans cette voie constructive.

Beaucoup affirment qu’il y a un manque de coordination au sein du gouvernement. Comment répondez-vous à ces critiques ?

Il y a une bonne coordination au sein du gouvernement. L’arrêté du Ministre de l’Intérieur n’était pas destiné aux maires, mais aux gouverneurs et préfets. Les maires qui en ont profité pour agir de leur propre initiative ont simplement cherché à saboter nos efforts. Pour régler ces situations, nous devons soutenir activement les jeunes en leur offrant des financements et un encadrement adéquat.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Je remercie Le Dakarois Quotidien pour cette opportunité. J’appelle tous les Sénégalais à soutenir le gouvernement dans sa quête de changement et de rupture, tout en faisant preuve de patience. Les transformations nécessaires ne peuvent se réaliser du jour au lendemain.

 Le Dakarois

Appréhension du présumé meurtrier d’Awa Cissé : Un soulagement pour la population de Kafountine

Les habitants de Kafountine respirent enfin un air de soulagement avec l’arrestation du présumé meurtrier d’Awa Cissé, victime tragique d’une série d’agressions dans la région. La nouvelle a été confirmée par les autorités, indiquant que l’homme en question a été appréhendé par la gendarmerie locale.

Selon les informations recueillies, l’individu a été arrêté par la section de recherches de Ziguinchor et a été interrogé ce lundi après-midi. Face aux enquêteurs, il aurait avoué sa culpabilité dans le meurtre d’Awa Cissé, une mère de trois enfants, survenu la nuit du 28 juin dernier à Kafountine, quartier Nafacounda.

La tragédie avait suscité une vague d’indignation parmi les habitants, confrontés à une série d’agressions nocturnes perpétrées par le même individu, avec un total de onze plaintes enregistrées par les autorités locales. La brigade de Diouloulou avait pris en charge ces plaintes, avant que la section de recherches de Ziguinchor ne prenne le relais pour identifier et capturer le suspect.

Actuellement en garde à vue à Ziguinchor, le présumé coupable sera bientôt présenté devant le parquet pour répondre de ses actes. Cette arrestation marque un pas décisif vers la justice pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’un signe d’espoir pour la communauté de Kafountine, désormais tournée vers la résolution de cette série d’agressions.

Les autorités continuent leur travail pour assurer que toutes les victimes obtiennent justice, dans un climat où la sécurité et la tranquillité sont essentielles pour tous.

Assemblée Nationale : Bras de fer autour du règlement intérieur

Une semaine après le dépôt de deux propositions de loi visant à réformer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, aucune réaction officielle n’a encore été observée. Cette inertie législative survient malgré les tensions grandissantes entre le gouvernement et une partie de la majorité parlementaire.

Les propositions en question visent à rectifier une lacune dans le règlement intérieur actuel, crucial pour permettre au Premier Ministre de prononcer son discours de politique générale hors de l’hémicycle si les modifications ne sont pas effectuées d’ici le 15 juillet 2024. Cette date butoir a été posée comme ultimatum par le Premier Ministre lui-même, menaçant de sacrifier à la tradition républicaine en agissant ainsi.

Cependant, l’Assemblée nationale semble pour l’instant préférer un bras de fer obstiné avec le gouvernement, retardant toute révision du règlement intérieur malgré l’urgence perçue. Cette situation laisse entrevoir un conflit potentiellement prolongé entre le pouvoir exécutif et une fraction déterminée de la majorité parlementaire, jetant ainsi une ombre sur l’avenir des réformes législatives cruciales.

Les prochains jours seront décisifs pour déterminer si un compromis peut être trouvé ou si le conflit s’intensifiera davantage, compromettant ainsi la stabilité politique à un moment crucial pour le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°219 – du 09/07/2024

🔴 PAPA IBRAHIMA SENGHOR, SUR LES 100 JOURS DE LA PRÉSIDENCE DIOMAYE : « L’HEURE N’EST PAS AU BILAN, NOUS SOMMES ÉLUS POUR 5 ANS (…) »
🔴 TENSIONS ENTRE LA CEDEAO ET L’AES : DIOMAYE DÉSIGNÉ FACILITATEUR PAR SES PAIRS

🔴 FOOTBALL / COUPE DU SÉNÉGAL DAMES : LES AIGLES DE LA MÉDINA TRIOMPHENT EN FINALE


Dahra Djoloff : Huit candidats déférés au parquet de Louga pour fraude au baccalauréat

Huit candidats au baccalauréat du jury 1050 du lycée ex-CEM1 de Dahra ont été déférés ce lundi matin au parquet de Louga. Ils sont accusés d’avoir partagé des épreuves corrigées de l’examen dans un groupe WhatsApp, après avoir été arrêtés en possession de téléphones portables lors des épreuves de langue vivante 2 et de mathématiques.

L’affaire a débuté mardi, lorsque le coordinateur du jury 1959 a surpris un candidat en possession d’un téléphone portable connecté à internet pendant l’épreuve de LV2. Arrêté et conduit à la gendarmerie, son téléphone a révélé six complices du même jury, qui ont également été appréhendés au centre d’examen.

Un autre candidat du jury 1047, au centre d’examen docteur Daouda Sow, a été arrêté mercredi, portant le total à huit. La gendarmerie de Dahra est toujours à la recherche du cerveau de ce vaste réseau, identifié comme étant un étudiant de la faculté de Droit à l’UCAD. Quatre autres candidats impliqués dans cette fraude ont réussi à s’échapper.

100 jours du tandem Sonko-Diomaye : Bougane dépeint un bilan sombre

Cent jours après l’arrivée au pouvoir du tandem Bassirou Diomaye Faye-Ousmane Sonko, Bougane Guèye a fait son procès. Le président du mouvement Gueum Sa Bopp a dressé un bilan sombre pour le nouveau régime. 

« 100 jours de songes
100 jeunes meurent à
100 pas de St-Louis
100 gênes pour Sonko

Le projet illusoire aux promesses viles cède la place à une misère accrue et généraliséeLe PM, en déplacement à Ndar,  pour un concept ayant échoué depuis sa 1re édition, n’a pas daigné saluer la mémoire de cette jeunesse qui a pourtant donné de son sang pour le triomphe de la démocratie contre la dictature de Macky Sall. Inhumain !  Inadmissible !

Le silence de Sonko sur la tragédie des migrants du 1er juillet est la preuve d’un échec et le symbole du désespoir de jeunes Sénégalais braves, plus particulièrement les marchands ambulants.

100 jeunes Sénégalais périssent en mer ! C’est plus qu’une tragédie ! Diomaye et Sonko doivent agir pour stopper cette hémorragie.Au sang des jeunes s’ajouteront les larmes des femmes et des enfants vivant dans des eaux pluviales qui ont englouti les promesses d’une bande d’impôtiers plus enclins à racketter le secteur privé sénégalais qu’à panser les maux d’un peuple escroqué.
Fenn dou péxé… »


Bougane Guèye Dany
Leader du mouvement Gueum Sa Bopp « Les Jambaars »

Affaire Famara Ibrahima Cissé : Nouveau rebondissement judiciaire

Demain, mardi, une nouvelle étape cruciale se profile pour Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif). Convoqué au tribunal de grande instance de Dakar, M. Cissé fait face à des accusations persistantes d’abus de confiance. Cette affaire découle d’allégations portées par Pathé Mboup, directeur de la société « Mboubène Transport logistics », concernant une somme de deux millions de francs CFA.

Malgré une précédente libération sous caution après le versement de deux millions FCFA par sa famille au plaignant, le parquet a choisi de continuer la procédure judiciaire en invitant M. Cissé à se présenter devant le tribunal des flagrants délits.

L’Association des clients et sociétaires des institutions financières, dirigée par M. Cissé, est reconnue pour son rôle dans la défense des droits des consommateurs et des épargnants. Cette affaire, cependant, jette une ombre sur sa réputation et soulève des questions sur les accusations portées contre lui.

À suivre demain pour les développements de cette affaire qui suscite déjà beaucoup d’attention et d’interrogations dans les milieux judiciaires et au sein de l’opinion publique sénégalaise.

Dr. Youssou Ndour , nouveau Docteur Honoris Causa de l’Université Berklee Valencia

Aujourd’hui, le 08 juillet 2024, marque une nouvelle étape significative dans la carrière déjà illustre de Youssou Ndour, avec la prestigieuse reconnaissance de l’Université Berklee Valencia en Espagne. L’institution a décerné à [Votre Nom] le titre honorifique de Docteur Honoris Causa, rejoignant ainsi une liste impressionnante de distinctions telles que le Praemium Imperiale, qui célèbrent son influence musicale mondiale.

En acceptant cette distinction, Youssou Ndour a souligné l’importance de cette reconnaissance comme un rappel constant de persévérer dans son engagement envers la préservation de l’identité culturelle africaine et la promotion de la compréhension mondiale à travers la musique et les actions quotidiennes.

« Pour moi, chaque récompense est une incitation à continuer de plaider pour ces causes essentielles, » a déclaré Youssou Ndour, reflétant son dévouement à utiliser sa musique comme un moyen de connecter les cultures et d’inspirer un dialogue interculturel profond.

Au cours de sa carrière, [Votre Nom] a non seulement redéfini les frontières de la musique, mais a également été un défenseur passionné de la diversité culturelle et de l’inclusion. Cette dernière distinction de l’Université Berklee Valencia vient renforcer son impact durable sur la scène musicale mondiale et son engagement envers un monde plus harmonieux et inclusif.

Gabriel Attal maintenu à son poste de Premier ministre après les élections législatives : Emmanuel Macron opte pour la stabilité

Après la défaite du camp présidentiel aux élections législatives du 7 juillet, Gabriel Attal avait présenté sa démission à Emmanuel Macron, cherchant à assumer la responsabilité politique des résultats décevants. Cependant, dans une décision inattendue, le président de la République a refusé cette démission ce lundi matin, optant plutôt pour la continuité et la stabilité gouvernementale.

Reçu à l’Élysée à 11h15, Gabriel Attal s’attendait à voir son mandat de Premier ministre prendre fin. Au contraire, Emmanuel Macron a prolongé sa confiance en lui et lui a expressément demandé de continuer à diriger le gouvernement « pour le moment ». Cette décision vise à « assurer la stabilité du pays » dans une période post-électorale délicate.

La déclaration du président Macron intervient dans un contexte où la France fait face à des défis économiques et sociaux significatifs, amplifiés par les résultats électoraux qui ont redistribué les cartes à l’Assemblée nationale. En maintenant Gabriel Attal à son poste, Emmanuel Macron envoie un signal fort de continuité et de volonté de stabiliser la gouvernance du pays malgré les turbulences politiques récentes.

La réaction des principaux acteurs politiques est attendue dans les heures à venir, alors que la France s’engage dans une nouvelle phase de son paysage politique avec un gouvernement resserré autour de Gabriel Attal.

Effondrement tragique à Médina Baye : Un jeune travailleur perd la vie

Ce lundi matin, aux alentours de 10 heures, un incident dramatique a frappé Médina Baye. La dalle d’un bâtiment en cours de démolition s’est effondrée, coûtant la vie à un travailleur. La victime, un ressortissant Haoussa de moins de 30 ans, était activement engagée sur le chantier lors du drame.

Le corps sans vie a été rapidement transporté au centre hospitalier de Kaolack, tandis que les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de cet accident dévastateur. Les premières informations indiquent que l’effondrement soudain de la dalle a été à l’origine de ce tragique décès.

Les habitants de Médina Baye ainsi que la communauté environnante sont profondément attristés par cette perte regrettable. Des mesures de sécurité renforcées sont attendues dans la zone concernée, alors que les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour assurer la justice et la sécurité des travailleurs dans de tels environnements à risque.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons de nouvelles informations dès qu’elles seront disponibles.

La CEDEAO face à la crise au Sahel : Médiation et Réformes en Vue

Lors du récent sommet de la CEDEAO à Abuja, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a été désigné comme médiateur pour faciliter le dialogue entre la CEDEAO et les pays de l’Alliance des Etats Sahélo-Sahariens (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Cette désignation intervient dans un contexte tendu marqué par le retrait annoncé de ces trois pays de la CEDEAO, une décision préoccupante pour l’intégration régionale et la stabilité au Sahel.

Dans son discours lors du sommet, le président Faye a souligné l’importance de maintenir l’ancrage du Sénégal au sein de la CEDEAO en tant que membre fondateur, tout en plaidant pour des réformes nécessaires pour adapter l’organisation aux défis contemporains. Il a critiqué les sanctions sévères envisagées par la CEDEAO, soulignant leur impact négatif sur les populations et appelant à une approche plus nuancée et à un dialogue constructif avec les régimes militaires en question.

Les sanctions potentielles incluraient des restrictions diplomatiques, des exigences de visas pour les déplacements régionaux, ainsi que des implications pour les entreprises et les institutions régionales opérant dans ces pays. La perte des infrastructures régionales de la CEDEAO dans ces pays pourrait également compromettre l’intégration et le développement régional.

La mission de Bassirou Diomaye Faye en tant que médiateur est cruciale pour éviter le retrait des pays de l’AES, ce qui serait préjudiciable à l’idéal panafricain et à la cohésion régionale. Sa tâche est complexe, nécessitant un équilibre délicat entre la préservation des intérêts de la CEDEAO et la reconnaissance des préoccupations souverainistes des pays concernés.

En conclusion, la situation au Sahel et les défis auxquels fait face la CEDEAO exigent des ajustements institutionnels et une diplomatie proactive pour maintenir l’unité régionale et promouvoir la stabilité dans l’ensemble de la région ouest-africaine.

Tragédie en Mer : Amadou Bâ appelle à des solutions durables pour dissuader la migration irrégulière

L’ancien Premier Ministre sénégalais, Amadou Bâ, exprime une profonde tristesse à la suite du drame survenu au large des côtes mauritaniennes, où 89 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe. Pour lui, cet événement douloureux met en lumière les dangers extrêmes de la migration irrégulière et les conditions inhumaines auxquelles sont confrontés ceux qui choisissent ce chemin désespéré.

Dans un message poignant, Amadou Bâ a souligné qu’il est impératif de créer des conditions de vie dignes, des opportunités économiques et des structures de soutien afin de dissuader les jeunes de se risquer dans de telles aventures périlleuses. Il a adressé ses condoléances et sa solidarité aux familles endeuillées, appelant à l’unité dans la peine et dans l’action pour transformer cette réalité sombre.

La pirogue, partie récemment de la frontière sénégalaise avec la Gambie, transportait 170 passagers au total. Malheureusement, seuls 9 ont survécu, parmi lesquels une fillette de 5 ans, mettant en évidence la gravité de la situation et l’urgence de solutions concrètes.

Amadou Bâ a conclu en invitant tous les acteurs concernés à coopérer dans la recherche de solutions durables pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Ce drame, selon lui, devrait servir de catalyseur pour des actions concertées visant à changer le cours de cette histoire tragique qui coûte trop de vies innocentes chaque année.

Tragédie en mer : Message de l’ancien Premier Ministre Amadou Ba

C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que j’ai appris le drame survenu au large des côtes mauritaniennes, où 89 de nos frères et sœurs ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe. Ces hommes, femmes et enfants, en quête d’un avenir meilleur, ont tragiquement péri dans les eaux de l’Atlantique.

 

Cette pirogue, partie il y a quelques jours de notre frontière avec la Gambie, transportait 170 passagers, tous animés par le désir d’une vie meilleure, fuyant la misère et les difficultés de leur quotidien. Leur périple tragique, loin d’être un cas isolé, reflète une réalité poignante : le désespoir qui pousse tant de nos concitoyens à risquer leur vie en mer.

 

Les garde-côtes mauritaniens ont repêché les corps de ces 89 migrants. Ils ont également réussi à secourir 9 survivants, dont une fillette de 5 ans. Nous devons à ces sauveteurs toute notre gratitude pour leurs efforts courageux.

 

Ce drame nous rappelle cruellement les dangers de la migration irrégulière et les conditions inhumaines auxquelles sont confrontés ceux qui choisissent cette voie désespérée. Il est de notre devoir de créer des conditions de vie dignes, des opportunités économiques et des structures de soutien qui dissuadent nos jeunes de se lancer dans de telles aventures périlleuses.

 

À toutes les familles endeuillées par cette catastrophe, j’adresse mes condoléances les plus sincères et toute ma solidarité. Que nos prières et notre soutien leur apportent réconfort en ces moments de douleur.

 

Puisse ce drame éveiller nos consciences et renforcer notre détermination à bâtir un Sénégal où chacun peut espérer et prospérer.

 

Restons unis dans la peine et l’action. Ensemble, nous pouvons et devons changer cette sombre réalité.

 

 Dakar, le 6 juillet 2024

Amadou BA

Ancien Premier Ministre du Sénégal

REFORMES DE LA JUSTICE POUR UN SYSTEME JUDICIAIRE EFFICACE ET EFFICIENT

J’ai espoir que le Sénégal de demain – et demain pour moi c’est maintenant – sera un Sénégal fort, développer où les règles permettront de vivre en harmonie. Pour cela quelles réformes pendre pour une rupture radicale et sans complaisance de ce qui plombe encore notre développement et notre vivre ensemble ? Il faut prendre en compte plusieurs secteurs d’activités notamment la justice, la politique et surtout l’économie. Dans cet exercice, je ne parlerais que de la « Justice ». C’est pourquoi je tenterai de faire l’état des lieux et de proposer des pistes de solutions.

A. Analyse ou constat de la situation actuelle

Le titre III de la constitution sénégalaise du 7 janvier 2001 sous l’égide du Président Abdoulaye Wade fait de la justice un pouvoir judiciaire au même titre que le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Et son article 88 stipule que le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. À l’instar de nombre de pays africains, le Sénégal a consacré l’indépendance de la Justice à travers son érection en « Pouvoir » par la Constitution de 1963.  Or depuis les cas Mamadou Dia sous Senghor, Abdoulaye Wade sous Abdou Diouf et aujourd’hui les cas Karim Meïssa Wade, Ababacar Khalifa Sall, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye et les militants du Pastef (Mille prisonniers politiques) sous Macky Sall, nous nous rendons compte sans aucune irrévérence que les opposants ont toujours fait l’objet de poursuites, de liquidation politique par la voie judiciaire. Le cas Ousmane Sonko depuis 2021 l’atteste sans nul conteste. Alors qu’il est reconnu au magistrat, même nommé par le Président de la République après avisconsultatif du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), de n’être soumis qu’à l’autorité de la loi dans l’exercice de sa fonction ou de sa mission de rendre la justice (Cf. Art. 90 de la constitution de 2001). Et mieux la constitution dit que le pouvoir judiciaire est gardien des droits et libertés définis par elle. 

A l’analyse de la réalité des faits et de la pratique judiciaire l’on peut dire sans être contredit que cela est toujours et reste un vœu pieux. En effet il y a une rupture de confiance du peuple à l’égard de la justice, des justiciables à son égard et voire même parfois une défiance de la justice par le peuple qui ne croit plus en celle-ci quand bien même qu’il est par ailleurs dit que la justice est rendue au nom du peuple.

L’hyper-judiciarisation de l’espace politique restera un des héritages les plus marquants de la présidence de Macky Sall. L’histoire de la magistrature sénégalaise révèle que cette dernière est plus un appareil au service du Pouvoir exécutif voire politique qu’une institution dévouée à sa société. Le pouvoir judiciaire est en principe indépendant du pouvoir exécutif et législatif. Donc les juges ne peuvent être soumis à une « injonction » de l’État. Bien entendu s’il s’agit de magistrats du siège en théorie. Cette séparation du pouvoir judiciaire avec le pourvoir exécutif et législatif constitue le fondement d’un État de droit.

L’indépendance du pouvoir judiciaire ne doit pas être entendue dans un sens absolu : les juges rendent leurs décisions sur la base des lois ou de la Constitution, bref à partir de textes qu’ils n’ont pas eux-mêmes faitsou votés. L’indépendance de la justice renvoie à sa capacité à fonctionner à l’abri de tout parti pris, de toute pression et de toute interférence.L’indépendance de la Justice est, en effet, consubstantielle à la séparation des pouvoirs et à l’État de droit. Sans une Justice indépendante, l’édifice de l’État de droit devient fragile et peut à tout instant s’écrouler. Par sa fonction d’arbitre et de protection des droits et libertés, la Justice joue tout à la fois une fonction de maintien de la cohésion sociale et de gardienne des valeurs et principes fondamentaux de la démocratie et un rôle de contrôle des actes de l’état par le conseil constitutionnel.

Mais qu’en est-il dans la pratique et les faits ?

Les injonctions données au procureur par l’exécutif dans les poursuites pénales et la violation permanente de la règle de l’inamovibilité, vidée de sa substance par le recours à deux notions à savoir la nécessité de service et l’intérim devenues la règle, affaiblissent la justice dans son fonctionnement normal. Par ces notions les juges peuvent être déplacés avec la même facilité que n’importe quel magistrat du Ministère public. Certains, à peine installés, sont mutés tandis que d’autres sont affectés du siège au Parquet et vice-versa sans aucune explication logique. En un mot, c’est l’aléa et la précarité qui règnent en maître, excluant toute possibilité de se tracer un plan de carrière. A la violation de cette règle de l’inamovibilité se pose le problème des nominationssurtout des chefs de juridictions qui restent du domaine exclusif du Ministre de la justice et du Président de la République, de même que la prolongation de l’âge de la retraite de 65 à 68 ans. Aucun critère de transparence n’est défini à l’avance pour justifier les choix et nomination.

L’une des critiques que l’on peut faire à l’indépendance de la justice porte d’abord sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature qui dans sa porte les germes de sa dépendance vis-à-vis de l’exécutif. Ainsi, s’agissant de sa composition, le CSM est dirigé par le Président de la République qui en est le président et le Ministre de la Justice qui y fait office de vice-président. Il s’y ajoute que sur les seize magistrats qui siègent au sein de cet organe, douze (12) sont des membres de droit nommés par l’exécutif (le Président de la République). En outre, dans la répartition des attributions, on note que la part du lion est réservée au Ministre de la Justice et au Président de la République qui exercent respectivement le pouvoir de proposition et de nomination, les magistrats se contentant de donner leur avis qui est consultatif etqui, dans certains cas, ne lient pas l’autorité de nomination. Au regard d’une telle configuration, il est clair que le CSM du Sénégal ne peut ni incarner, ni assumer le rôle de sentinelle de l’indépendance que l’on est en droit d’attendre de lui. 

Ensuite l’autre manque d’indépendance de la Justice correspond à la situation du Parquet. Les magistrats du parquet jouent un rôle important dans l’administration de la justice. Étant chargé de l’exercice de l’action publique, le Ministère public est la vitrine de la justice pénale. Sous ce rapport, le Parquet conditionne pour une large part, l’idée que le peuple se fait de la justice. Or, au Sénégal, le Ministère public reste subordonné au pouvoir exécutif. Ainsi, l’article 28 du Code de procédure pénale précise que « le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, peut dénoncer au Procureur général les infractions à la loi pénale dont il a connaissance, lui enjoindre d’engager ou de faire engager les poursuites, ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions écrites que le Ministre juge opportunes ». Aux termes de l’article 25 du même Code « Le Ministère public est tenu de prendre des réquisitions écrites conformes aux instructions qui lui sont données dans les conditions prévues aux articles 28 et 29 ». D’autre part, le ministère public, qui peut recevoir des instructions écrites de la part du Ministre, dispose d’énormes pouvoirs. Cette subordination hiérarchique du parquet, permet indirectement, au Ministre de la Justice de s’immiscer dans le traitement des affaires pénales. Surtout que dans certains cas le juge d’instruction un magistrat du siège est tenu de placer sous mandat de dépôt si le ministère public le requiert sans pourvoir d’appréciation (Art. 139 CPP et Art. 50 à 155 et 255 CP). Ce qui, à l’évidence, pose un sérieux problème pour l’indépendance institutionnelle du magistrat du siège par rapport au magistrat du parquet.

En définitive, force est de constater que si l’indépendance du pouvoir judiciaire est consacrée par la Constitution, son effectivité reste tributaire des insuffisances ci-dessus énumérées qui gagneraient à être corrigées. D’où l’urgence qu’il y a à mettre en œuvre des réformes susceptibles de renforcer l’indépendance de la Justice.

Il convient alors de se poser la question pertinente : quelles réformes pour notre justice ?

B. Les réformes institutionnelles, fonctionnelles et organisationnelles

La justice pour répondre à sa mission et pour être bien perçue par le peuple doit faire l’objet d’une réforme profonde. D’où les réformes pertinentesproposées dans ce sujet de réflexion.

• Première réforme : Mise en place d’une autorité judiciaire, renforcement de CSM et création d’un organe de contrôle du CSM appelé HCM (Haut conseil de la magistrature)

Il s’agit de faire de la justice non plus un pouvoir mais une autorité judiciaire. En effet le pouvoir judiciaire ne peut dépendre ni de l’exécutif ni du législatif, car la séparation de pouvoir fait qu’ils sont d’égale dignité. Être indépendant, c’est n’avoir « rien à craindre ni à désirer de personne » (Thierry RENOUX). La Constitution ne reconnaît explicitement que l’indépendance de l’autorité judiciaire. Il faut faire soit de la justice une autorité réellement indépendante dans son fonctionnement et dans son organisation. 

Pour cela il faut que : 

– le CSM soit un organe délibérant avec un secrétariat exécutif et un secrétariat général géré par les Magistrats eux-mêmes notamment les hauts magistrats ;

– le CSM dispose d’un organe de gestion des carrières et d’un organe de sanction disciplinaire ;

– les membres du CSM soient élus par leur paire et non plus nommés par le Président de la République;

– le pouvoir de proposition du Ministre de la justice soit supprimé et revienne aux magistrats eux-mêmes ;

– un appel à candidature ou une postulation pour chaque poste de chef de juridiction ; cette proposition à l’heur de mettre en concurrence ou en compétition les magistrats entre eux selon leur grade et ancienneté. Par ailleurs on peut utiliser deux systèmes :

1. la sélection de trois dossiers à soumettre au président pour leur nomination, ou

2. l’élection par leurs pairs puis confirmation par le Président par décret après avis favorable du HCM.

L’avantage de ce système serait de fixer une durée ou un mandat pour chaque chef de juridiction et pour cela j’estime que 5ans suffisent. L’autre avantageserait que le chef de juridiction est tenu de travailler avec les magistrats nommés dans sa juridiction sans être en mesure de choisir ses collaborateurs, ce qui diminuerai largement la redevabilité ou le lien de subordination entre magistrats. 

A côté du CSM, il faut mettre en place un Haut Conseil de la Magistrature (HCM) qui comprendrait le CSM représenté par le bureau exécutif d’une part et le Président de la République, le Ministre de la justice, le Bâtonnier de l’ordre des Avocats ou son représentant, le Responsable du syndicat des travailleurs de la justice et éventuellement un ou deux membres de la société civile d’autre part. ce Haut conseil de la magistrature jouera le rôle d’organe de contrôle de la régularité des actes pris par le CSM concernant la carrière, les nominations et les sanctions disciplinaires des magistrats.

Remarque : Il faut à ce niveau faire attention à la promesse donnée lors de la campagne électorale par les gouvernants actuels : Sortir du CSM. Le premier désamour de Macky avec le peuple fut son dédit sur le fait de ramener son mandat de 7 à 5ans. Le même cas s’est produit avec Wade sur la question du troisième mandat. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. C’est pourquoi le président doit respecter sa parole donnée : Gor thiawokh ba. L’idée de la création d’un HCM et de renforcement du CSM me parait plus adéquate que de lui suggérer d’y rester. Ce serait une erreur politique d’y rester. Si la modification ne porte pas les fruits escomptés, là sans honte il pourra revenir à l’ancienne méthode. Mais il faut éviter le wokhwokhète.

Deuxième réforme : la spécialisation des juridictions et des magistrats pour une bonne qualité des décisions de justice 

S’agissant de la spécialisation des juridictions, àl’image du tribunal du commerce, il faut des juridictions spécialisées dans tous les domaines notamment administrative, civile, pénale, correctionnelle, criminelle, sociale, pétrolière, gazière et minière etc… Il faut également des juridictions spécialisées pour la poursuite du blanchiment, du détournement des deniers publics et des crimes connexes notamment des crimes économiques,financiers, cybercriminels, et de terrorisme…

Concernant les magistrats, dans une société au fonctionnement de plus en plus complexeaujourd’hui, les juges doivent se spécialisés. Cela est une nécessité. La non prise en compte de la spécialisation du juge entraine une conséquence fâcheuse dans la qualité des décisions. C’est pourquoi leur recrutement doit se faire en fonction des besoins des juridictions spécialisées et ce dès le CFJ. Ce qui suppose la réforme des modes de recrutement et du mode de formation au CFJ.

La spécialisation des juridictions et des juges conduit à une plus grande compétence et efficacité de la justice. L’avantage principal de la spécialisation est de faire juger les litiges par… des spécialistes ! C’est-à-dire par des magistrats ou des juges rompus à certains contentieux car certains contentieux sont techniques. Elle conduira à une bonne qualité des décisions de justice donc moins de contestations.

Pour exemple, un tribunal de Dakar (TGI) a jugé une affaire de droit maritime en tenant compte du COCC, alors que cette matière est régie par la convention de Hambourg et le Code de la marine marchande du Sénégal. Il méconnaissait que le « connaissement » ou le « bill of lading » est à la fois titre de voyage et titre de propriété de la marchandise. D’où l’importance de la spécialisation.

• Troisième réforme : Le mode de nomination des magistrats

La première règle de transparence est « un appel à candidature » ou « une postulation », puis une élection par les pairs sur une liste de trois candidats arrêtée par le CSM ou une commission indépendanteet enfin une enquête de moralité. Le juge ainsi élu par ses pairs sera nommé par le CSM au poste. Le second arrivé sur la liste des élus sera le vice-président ou l’adjoint ou le procureur adjoint. Par ailleurs, il faut fixer une durée de mandat et un an avant la fin du mandat faire une autre élection pour permettre au nouvel entrant de se préparer comme le dauphin chez les avocats.

• Quatrième réforme : Le mode d’affectation

La pratique a montré qu’à chaque nouvelle nomination, le chef de juridiction vient avec ses hommes (parfois de paille ou de main ou à tout faire). L’affectation ne dépendra plus du ministre ou du président mais du conseil supérieur de magistrature, après avis du Bâtonnier (Conseil de l’Ordre), de l’UMS, du syndicat des travailleurs de la justice et du HCM. Il faut bannir l’affectation des magistrats hors des juridiction notamment les ministères, les ONG et surtout les sociétés nationales comme PDG ou DG.  Cette interdiction se justifierait par le nombre non suffisant -déficit- de magistrats dans les juridictions de jugements. Pour optimiser les ressources humaines, il faut réduire au maximum le détachement des magistrats – comme c’est le cas actuellement à l’AJE avec une pléthore de magistrats – ou le supprimer. En effet le statut de magistrat est incompatible avec le statut de subalterne ou de subordonné à une quelconque autorité administrative. 

Cinquième réforme : L’introduction de l’opinion dissidente ou contraire ou séparée des juges pour une sécurité juridique des décisions rendues

C’est quoi une opinion dissidente ? En formation au centre de formation des avocats d’Afrique francophones au Bénin appelé CIFAF en Août et Septembre 2006, j’avais appris que pour une sécurité des décisions de justice, le Canada avait institué l’opinion dissidente. En effet lorsqu’un juge de la collégialité n’est pas du même avis que les autres (2)il le fait mentionner dans la décision de justice. Les opinions judiciaires dissidentes sont les motivationsdes juges qui n’arrivent pas à la majorité des voix. Elles ne constituent donc pas le droit. Le premier bienfait est de favoriser la motivation des décisions de justice. Le second bienfait des opinions séparées, lié au précédent, est de favoriser l’acceptabilité de la décision de justice. Juger, disait Paul Ricoeur, est un acte de distribution dans lequel chaque partie doit pouvoir se reconnaître, celle qui a gagné, mais aussi celle qui a perdu parce qu’elle a pu entendre et qu’elle peut lire, dans l’opinion séparée, que ses prétentions avaient une valeur juridique reconnue et discutée au moment de la délibération ou du délibéré. L’opinion dissidente (au Canada) ou séparée (en France) affecte la sécurité juridique en offrant des perspectives nouvelles et en remettant en question le raisonnement de la décision unanime du Président qui préside. Cela a pour effet de mettre en place une sécurité juridique mais aussi de pousser les juges à rendre de façon responsable une décision en âme et conscience parce que connue et lue de tous. En sus, en raison de la collégialité même si le délibéré est secret celui-ci doit se faire en présence d’un greffier qui prend note de toutes les positions dans un plumitif signé à la fin par chaque juge ayant participé au délibéré. 

Sixième réforme : La responsabilité pénale des magistrats

Le principe voudrait que « Les magistrats ne sont responsables que de leurs fautes personnelles ». Ce qui sous-entend qu’ils ne sont pas responsables des décisions qu’ils rendent au nom du peuple. « Ce que vous deviez désirer le plus, ce qui pouvait rendre surtout à votre ordre sa gloire, et aux tribunaux la considération, vous est accordé, vous est offert aujourd’hui, non par les hommes mais j’ose le dire, par les dieux (le peuple au nom duquel ils jugent) mêmes, dans les circonstances les plus décisives pour la République. » C’est en ces termes que Cicérons’adressait aux juges en prenant la défense de citoyens siciliens contre Verrés, un ancien gouverneur de l’île mis en cause dans des affaires de corruption (70 av. J-C.) Rendre la justice, décider du sort d’un justiciable, d’un citoyen doit être non pas un métier mais un « sacerdoce » : serviteur du droit. C’est pourquoi lorsqu’ un juge au-delà de ses privilèges et malgré eux, cause un trouble manifeste par les décisions qu’il rend, doit voir sa responsabilité personnelle engagée et doit être sanctionné à la hauteur de la faute commise. Ne nous a-t-on pas appris que l’on prêche par les actes cela sous-entend par l’exemple. Il est inconcevable que le magistrat sanctionne la corruption, la malhonnêteté et que lui-même soit à l’abri lorsqu’il est corrompu par une partie ou par l’état. C’est pourquoi, le juge ne doit plus bénéficier d’aucun privilège de juridiction ni d’aucune immunité en cas de corruption flagrante ou d’abus d’autorité ou de prise d’intérêt dans un procès. Le cas échéant il faut engager sa responsabilité au pénal.  Ces infractions constituent une violation à la règle déontologique et à la dignité du magistrat. Ce qui est incongru que le magistrat soit la seule personne à n’être responsable de rien dans ce Sénégal alors qu’il est un « fonctionnaire »,là où le Président élu par le peuple ou un Député élu par le peuple peuvent être poursuivi pénalement.  C’est totalement aberrant !

• Septième réforme : Revoir ou réviser tous les codes 

En effet le code pénal date de 1965 (Loi n°65-60 du 21 juillet 1965), le code de procédure pénale (Loi n°65-61 du 21 juillet 1965) etc… en effet il fait revoir le code de la famille, le COCC dont on ne voit plus la pertinence, le code de procédure civile… 

Il est urgent pour une meilleure harmonisation des textes de réactualiser les codes et de les adapter à notre réalité sénégalaise et non aux réalités françaises. Revoir les lois pour éviter les contrariétés de textes préjudiciables aux citoyens. 

• Huitième réforme : Création de crimes spéciaux et de chambres criminelles et chambres criminelles d’appel pour juger lesdits crimes

Il faut en sus mettre en place non pas un pôle financier mais un code de crimes spéciaux avec une chambre criminelle et une chambre d’appel criminelle chargées de juger ces crimes spéciaux. Il faut un code des crimes de droit commun et un code des crimes spéciaux.  Comme crimes spéciaux il faut viser les crimes économiques comme DDP, Corruption de fonctionnaires…), financiers (prise d’intérêt dans les marchés publics et les marchés de gré-à-gré, fonciers (spoliation et bradage de terrains, vent illégale de terrain appartenant à autrui, du domaine national, du domaine privé de l’état, de modification de plan cadastral pour dépossession de propriété…) dans un dossier judiciaire par un magistrat. Faire en sorte que ces crimes dits spéciaux soient imprescriptibles. Ce qui conduira à la reddition des comptes et à la naissance d’une nouvelle mentalité : servir et non se servir.  Ces crimes doivent être poursuivis quel que soit la date de commission à compter de la date de leur découverte. Il faudrait pour ces crimes qu’aucune immunité ne puisse être opposable pour leur poursuite. Quel que soit le moment, quel que soit la fonction, quel que soit le degré de pouvoir, la personne pourra être poursuivie par cette juridiction à l’exception de toute autre notamment haute cour de justice (Président de la République). Nul ne pourra invoquer une quelconque immunité ou privilège de juridiction pour les crimes spéciaux (économiques, financiers et fonciers).

 

• Neuvième réforme : la rupture de la primauté du magistrat du parquet sur le juge d’instruction 

Il faut réviser les articles 25, 28 et 139 CPP pour rompre le lien Ministre -Parquet d’une part et rompre la subordination Parquet-juge d’instruction qui oblige ce dernier à placer sous mandat de dépôt quand le premier le requiert sans pourvoir d’appréciation.  

Conclusion 

Cette réflexion ne se veut pas et ne se prétend pas exhaustive. C’est juste une ébauche qu’il faudra parfaire par la réflexion et par les contributions de tout un chacun. Car je ne parle pas de l’égalité des armes entre le parquet et les avocats dans l’exploitation des pièces du dossier où généralement ce n’est qu’à l’audience que le parquet dévoile ses armes au grand dam des avocats et des prévenus.

Il a été bon de faire les assises de la justice, car la Bible dit au livre aux Romains « ce n’est pas pour leurs bonnes actions, mais pour leurs mauvaises actions que les magistrats sont à redouter.  Le magistrat est serviteur de Dieu pour ton bien. Mais si tu fais le mal, crains ; car ce n’est pas en vain qu’il porte l’épée, étant serviteur de Dieu pour exercer la vengeance et punir celui qui fait le mal (Romains 13, 1-4). Il est donc nécessaire d’être soumis, non seulement par crainte de la punition, mais encore par motif de conscience. Si nous devons nous soumettre à l’autorité judiciaire faudrait-il que cela soit fait avec la conscience que cette autorité fait bien et est au-dessus de toute iniquité. Nous voulons des juges à l’image de Salomon rempli de sagesse et d’amour. Le magistrat est un serviteur de Dieu ou un ministre de Dieu entièrement appliqué à cette fonction, un sacerdoce divin. En effet le magistrat a une autorité, celle de juger ses semblables, mais une autorité de service. 

Henri Valentin B. GOMIS

Avocat à la cour

1er Secrétaire de Conférence

Maitrise en Droit Public option Relations Internationales

Master II en Droit de l’Homme

Master II en Droit et Gestion Maritime

Master II en Management de l’Energie et des Ressources Pétrolières

Grave accident près de Ngaye : Deux morts et plusieurs blessés

Hier soir, une tragédie a frappé la route entre Ngaye et Tivaouane lorsqu’un bus en direction de Keur Momar Sarr Wallo a été impliqué dans un accident grave. Le drame a débuté par une collision avec un 4×4, qui a entraîné la perte d’un pneu du bus, le projetant violemment contre un arbre.

Les conséquences ont été dévastatrices : deux personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que plusieurs autres passagers ont été grièvement blessés. L’évacuation des victimes vers l’hôpital de Tivaouane a été marquée par un nouvel incident lorsque l’ambulance transportant les blessés a été impliquée dans un choc secondaire. Ce tragique enchaînement d’événements a malheureusement conduit à des blessures supplémentaires, dont deux fractures pour un brancardier.

Les autorités locales et les équipes de secours ont immédiatement réagi sur les lieux, déployant des efforts intenses pour prendre en charge les victimes et coordonner les opérations de sauvetage. Les détails exacts de l’accident et les causes précises sont actuellement en cours d’enquête, alors que la communauté locale exprime sa profonde tristesse face à cette terrible perte de vies et aux blessures infligées.

Cette tragédie rappelle l’importance de la sécurité routière et de la vigilance constante au volant. Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes, ainsi qu’aux blessés qui luttent actuellement pour leur rétablissement à l’hôpital.

Révision du code pénal et du code de la famille : les propositions des assises confrontées à l’opposition des acteurs religieux

Les conclusions des Assises nationales récemment transmises au chef de l’État ont suscité un débat animé autour de la réforme du Code pénal et du Code de la famille au Sénégal. Parmi les principales recommandations, les participants ont exigé une révision significative de plusieurs articles jugés obsolètes ou non conformes aux normes internationales.

Un des points de friction concerne l’article 305 du Code pénal, qui traite de l’avortement. Les propositions visent à aligner cette disposition sur les standards du Protocole de Maputo, permettant ainsi l’avortement médicalisé dans les cas de viol ou d’inceste suivis de grossesse. Cette initiative vise à répondre aux normes internationales, bien que des résistances soient observées de la part de certains groupes religieux.

Un autre sujet sensible est l’article 300 du Code pénal, qui concerne les relations sexuelles impliquant des mineurs de moins de 13 ans dans le cadre du mariage coutumier. Les débats ont porté sur l’ajustement de cet article pour refléter l’âge de la majorité sexuelle à 18 ans, conforme aux conventions internationales ratifiées par le Sénégal. Cette proposition n’a cependant pas trouvé de consensus favorable auprès des représentants religieux.

En parallèle, les Assises ont également recommandé des modifications au Code de la famille, notamment pour faciliter la procédure de divorce en l’absence de certificat de mariage, en acceptant des attestations de mosquée ou des actes de l’Église comme preuves valables. Cette mesure cherche à simplifier l’accès à la justice dans les affaires familiales, mais elle est également sujette à des désaccords.

En conclusion, bien que les propositions des Assises visent à moderniser le cadre juridique sénégalais et à le rendre conforme aux normes internationales, les divergences persistantes avec les acteurs religieux posent un défi significatif à leur adoption. L’issue de ces débats influencera directement la direction future des réformes législatives dans le pays.

La Loterie Nationale Sénégalaise clarifie la fin de contrats de prestation : Aucun licenciement selon la direction

La Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) a récemment fait face à des allégations de licenciement massif par certains médias, qu’elle tient à rectifier fermement. Dans un communiqué adressé à Seneweb, la direction générale a spécifié que les départs en question ne sont pas des licenciements, mais plutôt la conclusion naturelle de contrats de prestation.

Selon le communiqué, 173 prestataires arrivant à la fin de leurs contrats verront ceux-ci non renouvelés à la fin de juillet. Cette décision, conforme aux dispositions légales et aux conventions collectives en vigueur, s’inscrit dans une stratégie de rationalisation des effectifs et de gestion efficiente des ressources humaines, comme l’a souligné Toussaint Manga, directeur général de la LONASE. Il a insisté sur le respect scrupuleux des procédures légales tout au long du processus, assurant qu’aucun droit n’a été enfreint.

Reconnaissant les défis que cette décision peut engendrer pour les personnes concernées, la LONASE a exprimé sa volonté de répondre aux exigences du contexte actuel, affirmant son engagement continu envers le développement national à travers des initiatives sociétales, notamment dans le domaine du sport.

Cette clarification vise à dissiper toute confusion entourant la récente annonce, réaffirmant la transparence de la LONASE dans sa gestion des ressources humaines et son respect des lois en vigueur.

Emmanuel Macron retient Gabriel Attal à Matignon pour assurer la stabilité après la défaite du camp présidentiel

Le président français Emmanuel Macron a pris une décision stratégique en demandant à son Premier ministre Gabriel Attal de rester en fonction malgré sa démission annoncée. Cette décision vise à maintenir la stabilité du pays après les résultats décevants du camp présidentiel lors des élections législatives récentes.

Lundi midi, le palais présidentiel a confirmé qu’Emmanuel Macron avait demandé à Gabriel Attal de prolonger son mandat « pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays ». Cette requête intervient après que l’union des partis de gauche ait remporté une victoire significative lors du second tour des élections législatives anticipées, reléguant le camp présidentiel ainsi que l’extrême droite.

Gabriel Attal, réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, avait initialement annoncé sa démission dimanche soir, exprimant toutefois sa volonté de continuer « aussi longtemps que le devoir l’exigera ». Son maintien en poste semble marquer une tentative de stabilisation au sein du gouvernement, en réponse aux défis politiques actuels.

La présidence a souligné l’appréciation d’Emmanuel Macron pour le travail de Gabriel Attal lors des récentes campagnes électorales, notamment aux élections européennes et législatives.

Les tensions politiques sont palpables avec la gauche qui exerce déjà une pression sur Matignon. Marine Tondelier, cheffe des écologistes, a appelé Macron à solliciter un nom de Premier ministre de la gauche. De son côté, Olivier Faure du parti socialiste a annoncé que le Nouveau front populaire proposerait un candidat pour le poste de Premier ministre cette semaine, suggérant un processus soit de consensus soit de vote.

Dans ce contexte, les choix stratégiques futurs du président Macron et les évolutions au sein de son gouvernement seront scrutés de près alors que la nouvelle législature s’apprête à débuter avec l’ouverture de l’assemblée prévue cet après-midi à 14 heures.

Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour déterminer l’orientation politique et le leadership au sein de l’exécutif français, alors que les différents courants politiques cherchent à s’affirmer dans un paysage post-électoral en mutation.

Accident tragique à Allou Kagne : Un car « Ndiaga-Ndiaye » impliqué, bilan dévastateur

Hier soir, une tragédie a frappé la localité d’Allou Kagne lorsqu’un car « Ndiaga-Ndiaye » a été impliqué dans un accident dévastateur. Selon les derniers rapports officiels, l’incident a causé la perte tragique d’une vie humaine, avec 25 victimes au total. Parmi celles-ci, 8 personnes sont grièvement blessées et 16 autres ont subi des blessures légères.

L’accident s’est produit après que l’une des lames arrières du véhicule se soit brusquement détachée alors qu’il circulait sur la route principale. Cette perte soudaine d’équilibre a entraîné le car dans une dérive incontrôlable, culminant avec sa chute spectaculaire dans un ravin voisin.

Les autorités locales et les secouristes ont immédiatement répondu à l’urgence, mobilisant des efforts considérables pour évacuer et soigner les blessés. Les survivants ont été transportés d’urgence vers les établissements de santé les plus proches pour recevoir des traitements appropriés.

À mesure que les détails émergent et que l’enquête progresse, des questions sur la sécurité et l’entretien des véhicules routiers sont susceptibles d’être soulevées. Les habitants d’Allou Kagne et des environs sont profondément choqués par cet événement tragique, qui rappelle la fragilité de la vie humaine face aux accidents routiers.

Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer les causes exactes de cet incident et pour prendre les mesures nécessaires afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.

Ousmane Sonko secours aux victimes d’accident à Kelle Guèye

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été témoin d’un accident tragique survenu samedi dernier à Kelle Guèye, alors qu’il revenait d’une visite à Saint-Louis. Un bus en provenance de Louga a dérapé et s’est renversé, causant des blessures à dix personnes, dont deux grièvement.

Selon le quotidien Les Échos, qui rapporte les détails dans son édition du lundi 8 juillet, Ousmane Sonko a immédiatement réagi en descendant de son véhicule pour apporter son aide. Il s’est rendu sur les lieux de l’accident, où il a pris des nouvelles des blessés et inspecté les dégâts à bord du bus. Le Premier ministre a également échangé avec le chauffeur impliqué dans l’incident.

Les blessés ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers et évacués vers l’hôpital Sakhir Diéguène de Louga pour recevoir les soins nécessaires. L’accident a suscité une mobilisation rapide des secours et une intervention immédiate des autorités locales et des services médicaux.

Cette réaction proactive d’Ousmane Sonko souligne l’importance de la gestion efficace des situations d’urgence et de l’engagement personnel envers le bien-être des citoyens.

Victoire du Nouveau Front Populaire à Dakar : Une réaffirmation de la politique de barrage contre l’extrême droite

Lors des récentes élections législatives anticipées dans la 9e circonscription de Dakar, le Nouveau Front Populaire a émergé victorieux, consolidant ainsi son rôle central dans la scène politique locale. Avec un impressionnant taux de soutien de plus de 74% des suffrages exprimés, Karim Ben Cheikh a maintenu sa position dominante, confirmant la tendance amorcée dès le premier tour.

Au premier tour, l’Union de la Gauche avait déjà affirmé sa prépondérance avec 53,22% des voix, tandis que le mouvement Ensemble avait obtenu un peu plus de 15%. Cette avance s’est non seulement maintenue, mais s’est renforcée au second tour, reléguant la majorité présidentielle à une position secondaire avec seulement 25,47% des voix.

Ce résultat marque non seulement une victoire électorale significative pour le Nouveau Front Populaire, mais aussi un rejet clair des politiques représentées par l’extrême droite, symbolisée ici par le Rassemblement National. La 9e circonscription de Dakar illustre ainsi la volonté affirmée des électeurs de faire barrage à l’extrémisme, préférant une voie politique ancrée dans les valeurs de la gauche unie.

À l’échelle nationale, ce scrutin contribue à une Assemblée nationale française sans majorité claire, soulignant les défis à venir en termes de gouvernance et de coalition politique. Néanmoins, une chose demeure certaine : le Rassemblement National ne gouvernera pas, confortant ainsi la position du Nouveau Front Populaire en tant que force politique émergente et influente.

En conclusion, la victoire du Nouveau Front Populaire à Dakar est bien plus qu’un simple succès électoral ; c’est un témoignage de la résilience de la coalition de gauche et de sa capacité à mobiliser un large soutien populaire face aux défis politiques contemporains.

Assainissement au Sénégal : Entre promesses et réalités

Lors de sa récente visite à l’occasion de la deuxième journée « Settal Sunu Reew », le Premier ministre a mis en lumière les déficiences persistantes dans le domaine de l’assainissement, notamment dans des quartiers comme Pikine. Ousmane Sonko a vivement interpellé les autorités sur la nécessité d’accélérer les efforts, pointant du doigt un projet évalué à 60 milliards destiné à assainir plusieurs localités, mais dont la réalisation suscite des interrogations sous l’actuel régime.

En réponse, le maire Mansour Faye a défendu son bilan, rappelant que le programme d’assainissement des dix villes avait été initié par le président Macky Sall en 2017 à Louga. Malgré l’achèvement des travaux dans certaines régions, des problèmes persistent à Saint-Louis et particulièrement à Pikine. Mansour Faye a exprimé sa volonté de voir ces chantiers aboutir pour améliorer les conditions de vie des populations affectées par leur arrêt prolongé.

« L’État a tous les moyens nécessaires pour mener les audits requis », a souligné Mansour Faye, faisant référence aux mécanismes de contrôle comme l’Inspection générale d’État (Ige) et la Cour des comptes, se disant prêt à coopérer pleinement pour garantir la transparence de sa gestion.

Par ailleurs, Mansour Faye a vigoureusement nié toute irrégularité dans la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et à l’assainissement, rejetant toutes les accusations portées contre lui.

Alors que les débats sur la transparence et l’efficacité des projets d’assainissement au Sénégal continuent de faire rage, la question demeure : les promesses gouvernementales se traduiront-elles par des améliorations tangibles dans la vie quotidienne des citoyens de Pikine et d’ailleurs ?

ENTRETIEN AVEC MOMO MBAYE DU CADIZ FC : Une trajectoire entre passion et détermination

Passé par le centre de formation dirigé par Cheikh Fall puis par Linguère en petite catégorie, ensuite à Dakar Sacré Cœur, Mamadou Mbaye, dénommé affectueusement Momo Mbaye, évoluant au Càdiz FC, en Espagne, a accordé un entretien au Dakarois Quotidien.

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Mamadou Mbaye, vous avez eu un parcours intéressant, passant par plusieurs clubs et pays avant de vous établir en Espagne avec Càdiz FC. Parlez-nous de vos débuts dans le football.

Mon aventure dans le football a commencé dès mon enfance à Linguère, où j’ai découvert ma passion pour ce sport en jouant avec mes amis. J’ai ensuite rejoint Dakar Sacré Cœur (DSC) pour affiner mes compétences et c’est là que j’ai commencé à envisager le football comme une carrière sérieuse.

Votre famille a-t-elle joué un rôle dans votre choix de devenir footballeur professionnel ?

Oui, absolument. Bien que personne dans ma famille n’ait été footballeur professionnel, le soutien de mes parents a été crucial. Mon père était initialement réticent, mais il a fini par soutenir ma décision lorsque j’ai montré ma détermination et ma passion pour le football.

Vous avez quitté le Sénégal pour rejoindre Càdiz FC en Espagne. Comment cette opportunité s’est-elle présentée ?

Après avoir été repéré lors de compétitions internationales des jeunes, j’ai été invité à faire un essai en Europe. Initialement, j’étais censé aller en Belgique, mais Càdiz m’a offert une opportunité que je ne pouvais pas refuser. J’ai donc saisi cette chance et je suis reconnaissant pour tout ce que j’ai appris et vécu depuis.

Parlez-nous de votre adaptation en Espagne. Quels ont été les défis auxquels vous avez été confronté ?

L’adaptation a été difficile au début, surtout à cause de la langue et de la culture différentes. Heureusement, mes coéquipiers et le staff de Cadiz m’ont beaucoup soutenu. Sur le terrain, le football est un langage universel, ce qui m’a beaucoup aidé.

Vous avez gravi les échelons à Càdiz, passant de l’équipe réserve à l’équipe première et montant de la Liga 2 à la Liga 1. Comment avez-vous vécu cette progression ?

C’était un rêve devenu réalité. Commencer en équipe réserve et ensuite être appelé pour rejoindre l’équipe première pendant une pré-saison décisive a été un moment crucial pour ma carrière. Jouer en Liga 1 était un grand défi mais aussi une immense fierté.

En parlant de votre avenir, êtes-vous en pourparlers pour prolonger votre contrat avec Cadiz ?

Oui, mon agent et moi sommes en discussions avec Cadiz pour prolonger mon contrat. Je suis heureux à Cadiz, mais je reste ouvert à d’autres opportunités si elles se présentent.

Vous avez également représenté le Sénégal au niveau des moins de 20 ans, étant même capitaine de l’équipe. Quels souvenirs gardez-vous de cette expérience ?

C’était un honneur immense de représenter mon pays et de porter le brassard de capitaine. Nous avons vécu des moments inoubliables ensemble, notamment lors des compétitions internationales. Ces expériences m’ont beaucoup appris et m’ont aidé à grandir en tant que joueur et en tant qu’homme.

Quels sont vos objectifs à court et à long terme dans votre carrière ?

À court terme, mon objectif principal est de trouver un club où je pourrai jouer régulièrement et continuer à progresser. À long terme, bien sûr, j’aimerais continuer à jouer au plus haut niveau possible et peut-être un jour représenter l’équipe nationale sénégalaise en équipe A.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes joueurs qui aspirent à une carrière professionnelle dans le football ?

Je leur dirais de croire en eux-mêmes, de travailler dur et de ne jamais abandonner, même face aux obstacles. Il est important de bien gérer l’équilibre entre le sport et les études, car une éducation solide est également précieuse.

Ndèye CAMARA

Demba Diop alias Diop Sy condamné à payer plus d’un milliard de francs CFA

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict dans l’affaire opposant Demba Diop, également connu sous le nom de Diop Sy, à « Abdou Samba Sy et consort ». Le député et maire de Tivaouane a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, et condamné à verser la somme de 1 milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA, selon les informations divulguées par Libération dans son édition du lundi 8 juillet.

L’affaire, qui a pris place devant les tribunaux, a vu les demandeurs, « Abdou Samba Sy et consort », partiellement satisfaits de leur requête, ayant été déboutés du surplus de leur demande. Bien que les détails précis du différend n’aient pas été explicitement mentionnés par Libération, il est signalé que le tribunal a exonéré l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, qui étaient également parties poursuivies dans cette affaire.

Cette décision judiciaire marque une étape significative dans le litige opposant Demba Diop à ses accusateurs, avec des implications potentielles importantes pour toutes les parties concernées.

AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : Le duo Diomaye-Sonko déploie un PROJET à l’horizon 2027

Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.

À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.

Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.

La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.

En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors  la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.

Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.

Le Dakarois

Vent de changement à la Gendarmerie nationale du Sénégal : Nouvelles têtes et mutations attendues

Selon des informations exclusives obtenues par Dakaractu, un remaniement significatif est prévu dans les prochains jours au sein de la Gendarmerie Nationale du Sénégal. Cette réorganisation fait suite à la nomination du nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale et Directeur de la Justice Militaire, le Général Martin Faye.

Le changement de leadership à ce niveau stratégique signifie que de nouvelles figures occuperont des postes clés, de Dakar à Ziguinchor, en passant par Saint-Louis et Tamba, parmi d’autres régions. Cette initiative vise à insuffler un vent de renouveau et de dynamisme, aligné avec les directives du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour renforcer l’efficacité et la performance de l’institution.

Une source proche du dossier indique que le chef du commandement de la Gendarmerie à Dakar verra l’arrivée d’un nouveau patron, tandis que des mutations profondes sont également prévues dans les autres commandements de légion de l’État-Major. Ces ajustements sont destinés à optimiser les opérations et à répondre de manière proactive aux défis sécuritaires actuels et futurs du pays.

Ce remaniement représente un tournant stratégique pour la Gendarmerie Nationale du Sénégal, marquant un engagement fort envers l’amélioration continue et l’adaptation aux besoins évolutifs de sécurité nationale. Les détails spécifiques des nouvelles nominations et des mutations seront annoncés dans les jours à venir, reflétant ainsi un effort concerté pour consolider et moderniser l’institution gendarmique.

Crise des Médias : Mamadou Ibra Kane président du CDEPS adresse une lettre à Diomaye Faye

Recevant la Convention des jeunes reporters du Sénégal, le président de la République a invité les responsables des médias à lui adresser une correspondance en vue de solutions pour sortir le secteur de la crise dans laquelle il est plongé. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le texte porte la signature du président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane. Nous vous le proposons en intégralité.

«Excellence, M. le président de la République,

Le patronat de la presse sénégalaise voudrait saisir l’opportunité que vous lui offrez de vous proposer des solutions dans la crise que connaissent les médias. Nous saluons vos propos à ce sujet à l’issue de l’audience que vous avez accordée, vendredi 5 juillet 2024, à la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).

Dans ce sens, le patronat de la presse avait introduit, le 1er mai 2024 et le 6 juin 2024, deux demandes d’audience, pour alors s’en référer à votre Haute Autorité, afin de proposer des solutions à la crise structurelle que vivent les médias sénégalais.

Après l’avènement des alternances politiques, auxquelles elle a grandement contribué, la presse sénégalaise connaît une crise économique structurelle depuis plus d’une décennie, exacerbée ces dernières années par la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine.

Des entreprises de presse, jadis florissantes, sont aujourd’hui en situation de quasi-faillite au point qu’elles n’arrivent plus à honorer leurs engagements auprès de leurs travailleurs, des institutions sociales et médicales, des fournisseurs nationaux et étrangers.

Cette crise économique et sociale, qui perdure, risque d’hypothéquer l’impératif d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. Cette précarité économique et sociale du secteur des médias est une menace pour la démocratie, la liberté de la presse, toute politique de souveraineté, le développement économique et social, la stabilité politique, la voix du Sénégal en Afrique et dans le monde.

Pourquoi la presse est un secteur névralgique

C’est de ce point de vue que la presse est stratégique et névralgique pour le Sénégal, au même titre que tous les autres secteurs dans lesquels notre pays ne peut exercer une politique de souveraineté.

L’agriculture est un secteur stratégique et névralgique, parce que notre pays importe tout ce qu’il mange. L’éducation est un secteur stratégique et névralgique, parce que nous avons une population analphabète à plus de 50%, de surcroît jeune, qui ne peut pas valablement jouer son rôle dans notre développement économique, social et culturel. D’autres domaines sont érigés en secteurs stratégiques et névralgiques en rapport avec notre niveau de développement et nos objectifs de souveraineté.

Tous ces secteurs stratégiques et névralgiques bénéficient d’une politique spécifique de la part de l’État, en matière de fiscalité, de financement et autres.

C’est pourquoi au Sénégal, le financement est bonifié pour le secteur de l’agriculture et de l’élevage, du logement social. Des exonérations d’impôts, de taxes et autres avantages sont accordées, y compris aux entreprises étrangères dans les secteurs agricoles et industriels, qui évoluent dans ces secteurs stratégiques et névralgiques.

Même le tourisme, pour les emplois créés et son apport en devises, a une fiscalité spécifique.

Ces secteurs stratégiques et névralgiques méritent le soutien de l’État pour, à terme, assurer la souveraineté nationale dans ces domaines.

Apport de la presse pour le Sénégal

À combien de milliers de milliards peut-on estimer le rôle de la presse ?

La presse sénégalaise est un bien immatériel inestimable, qui a permis les alternances politiques, qui nous fait l’économie de guerres civiles, qui garantit la stabilité politique et sociale, promeut le vivre ensemble, la préservation des catastrophes sanitaires…

La presse a une mission de service public. À ce titre, c’est la presse qui informe le citoyen, vulgarise les politiques publiques, impulse la conscience citoyenne, favorise la transparence dans la gestion publique, garantit la pluralité politique, participe à la lutte contre les pandémies, diffuse les connaissances techniques et scientifiques, raffermit le sentiment national…

Beaucoup de pays environnants, économiquement plus puissants, ont une presse dévoyée, au service de partis, d’ethnies et de lobbys.

La déchéance de la presse sénégalaise pourrait créer l’instabilité politique et sociale que connaissent nos voisins, dans une situation larvée de guerre civile permanente.

Excellence, M. le président de la République, la politique de souveraineté, que vous prônez, a comme condition première la consolidation ou la réémergence d’une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement. C’est un enjeu de souveraineté nationale et internationale.

Dans le cadre de votre volonté de changement systémique, notre presse peut façonner l’homo senegalensis et vendre le rêve sénégalais. Nous attendons de vous cette volonté politique pour permettre créer les conditions de cette presse libre et indépendante.

Veuillez, M. le président de la République, recevoir l’expression de notre considération républicaine.»

Mamadou Ibra KANE, président du
Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS).
Dakar, le 7 juillet 2024.

Diop Sy condamné à payer plus d’1 Milliard F CFA à Abdou Samba Sy et consorts

Le tribunal de Dakar a rendu son verdict concernant l’affaire opposant Demba Diop, dit Diop Sy, à Abdou Samba Sy et consorts. Le député et maire de Tivaouane a été condamné à verser la somme d’un milliard 93 millions 634 mille 155 francs CFA aux plaignants, révèle le journal Libération dans son édition de ce lundi 8 juillet.

Diop Sy a été reconnu coupable de destruction de biens appartenant à autrui, selon les informations fournies par le journal. Cependant, les demandeurs ont été déboutés du surplus de leur demande.

Libération ne donne pas de détails sur le fond du contentieux, mais précise que le tribunal a exonéré de toute responsabilité l’État du Sénégal et la commune de Sangalkam, également poursuivis dans cette affaire.

INONDATIONS À KAOLACK : Des défaillances au niveau du canal de Médina Mbaba pointées du doigt

Hier, Dimanche, Kaolack a été frappée par des averses torrentielles, laissant dans leur sillage des scènes de chaos. Plusieurs quartiers de la commune tels que les Parcelles Assainies, Sara Ndiougary, Ndar Gou Ndaw, les Abattoirs Ndangane, Médina Baye, Médina Mbaba, Darou Rahmaty, Thioffack, ont été durement touchés par des inondations qui ont causé d’importants dégâts matériels.

Les habitants ont été pris au dépourvu alors que les eaux pluviales envahissaient leurs maisons, atteignant parfois les chambres à coucher et entraînant des pertes matérielles considérables. Les témoignages des résidents mettent en lumière la défaillance du canal de Médina Mbaba, incapable de gérer efficacement le volume d’eau accumulé, surtout lorsque les eaux usées se mêlent aux eaux de pluie, exacerbant ainsi les risques d’inondations.

À Koutal Malick Ndiaye, dans la commune de Ndiaffat, les habitants expriment leur inquiétude et appellent les autorités étatiques à intervenir de manière urgente avec un programme de canalisation robuste pour prévenir de futures catastrophes. Ils soulignent la nécessité pressante de renforcer l’infrastructure de drainage pour protéger les habitants et leurs biens des caprices des conditions météorologiques saisonnières.

Face à cette crise, les autorités locales sont appelées à agir rapidement et efficacement pour mettre en place des mesures préventives durables. Il est crucial de renforcer la résilience communautaire et de garantir la sécurité des zones vulnérables contre les impacts des événements climatiques extrêmes.

Ces inondations à Kaolack rappellent l’urgence de stratégies d’adaptation et de prévention face à l’hivernage qui promet d’être pluvieux selon la météo. C’est pourquoi il urge de développer un réseau d’assainissement pour contenir les inondations à Kaolack.

Mariama MASSALY, correspondante à Kaolack

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
🔴 INONDATIONS DÉSASTREUSES À KAOLACK : LE CANAL DE MÉDINA MBABA MIS EN CAUSE

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOMO MBAYE DU CÀDIZ FC : UNE TRAJECTOIRE ENTRE PASSION ET DÉTERMINATION
🔴 COURSES HIPPIQUES : SELON LA MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE, L’HIPPODROME NATIONAL EST UN IMPÉRATIF

Mélenchon appelle au changement après les élections législatives : rejette les négociations avec le parti présidentiel

À l’issue du second tour des élections législatives dimanche, Jean-Luc Mélenchon a lancé un appel vibrant en faveur du changement politique. Le leader de La France Insoumise a exhorté le Premier ministre Gabriel Attal à démissionner, affirmant que le président Emmanuel Macron porte désormais la responsabilité d’inviter un nouveau gouvernement de « Front populaire ».

« Notre peuple a clairement rejeté le pire des scénarios », a déclaré Mélenchon, soulignant qu’aucune forme de manœuvre ou de compromis ne serait acceptable. Il a catégoriquement refusé d’engager des négociations avec le parti au pouvoir, marquant une position ferme contre toute alliance potentielle.

Les résultats des élections législatives ont posé les bases d’une réorientation des dynamiques politiques en France, Mélenchon se positionnant en tête de l’opposition à l’administration actuelle. Alors que les appels au changement résonnent à travers le spectre politique, le chemin à suivre promet d’être tumultueux alors que des visions concurrentes de la gouvernance s’affrontent à la suite de ce moment électoral décisif.

Accident tragique à Allou Kagne : Un véhicule en provenance de Thiès se renverse, faisant un mort et plusieurs blessés graves

Dans un incident dévastateur survenu aujourd’hui à Allou Kagne, un véhicule de type « ndiaga-ndiaye » en provenance de Thiès a tragiquement fait une embardée, se précipitant dans un ravin après avoir mal négocié un virage. Les premiers rapports indiquent qu’au moins une personne a perdu la vie dans l’accident, tandis que plusieurs autres ont été grièvement blessées, parmi lesquelles des femmes.

Le bilan actuel reste provisoire, et les autorités locales ainsi que les services médicaux continuent de travailler sur place pour évaluer l’étendue des dommages et fournir une assistance médicale urgente aux blessés. Des informations supplémentaires sur les circonstances exactes de l’accident et sur l’identité des victimes seront communiquées dès qu’elles seront disponibles.

Nous suivons de près l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

Adama Bèye et Zeyna Ndour scellent leur union lors d’une belle cérémonie

Adama Bèye, PDG du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, fille de Bouba Ndour, directeur des programmes au Groupe Futurs Médias (GFM), ont échangé leurs vœux ce dimanche 7 juillet 2024 à la mosquée de Fann Résidence, près du Ministère de la Santé, à 16h30. La cérémonie sacrée scellant leur union s’est déroulée en présence de leurs proches.

Le couple était entouré de leur famille et de leurs amis alors qu’ils célébraient leur jour spécial dans un cadre empreint d’amour et de joie. À la suite de la cérémonie, les félicitations sont reçues au Boulevard de la République, angle Corniche, où une réception est organisée pour honorer les nouveaux mariés.

Adama Bèye, reconnu pour son leadership au sein du Groupe AB Corporation, et Zeyna Ndour, respectée pour ses contributions au GFM, ont entamé ce nouveau chapitre de leur vie ensemble, marquant le début d’un voyage prometteur en tant qu’époux et épouse.

Inondations à Kaolack : La population déplore l’incompétence de l’équipe municipale

Il a suffi des premières pluies pour révéler l’incompétence de l’équipe municipale de Kaolack. Ce matin, les habitants ont découvert leur ville submergée par les eaux, suscitant des questions sur la préparation de la mairie pour la saison des pluies.

Inondations à Kaolack : La population déplore l'incompétence de l'équipe municipale

Après les fortes pluies, les résidents se demandent si des opérations pré-hivernales ont été menées par la municipalité. Il semble que les caniveaux n’ont pas été curés, aggravant les problèmes d’inondation.

Face à cette situation critique, le mouvement Kaolack Bi Gueune a lancé un appel aux autorités centrales pour venir en aide aux populations de Kaolack. Des quartiers comme Thioffack, Bongré, Kassaville, Passoire, Kasnack, Médina Mbaba sont totalement inondés, mettant en danger les biens et la sécurité des habitants.

Le mouvement Kaolack Bi Gueune appelle également toutes les bonnes volontés et les fils de Kaolack à s’organiser en urgence pour fournir aux populations inondées des motopompes nécessaires à l’évacuation des eaux.

Les inondations à Kaolack ont mis en lumière les lacunes de l’équipe municipale en matière de gestion des eaux pluviales. La mobilisation des autorités centrales et des citoyens est urgente pour aider les populations touchées et éviter de nouvelles catastrophes. La situation appelle à une meilleure préparation et à des actions concrètes pour protéger la ville contre les futures intempéries.

RAPPORTS NOUVEAU RÉGIME/PRESSE : « Diomaye et Sonko veulent museler les journalistes pour faire dans le populisme… », selon Yoro Dia

« Le combat de Pastef contre la presse est perdu d’avance », c’est la ferme conviction de Yoro Dia, ancien ministre conseiller du président Macky Sall. Ce dimanche, sur Rfm, le politologue soutient que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko veulent « museler les journalistes pour faire dans le populisme comme l’avait fait Hitler en Allemagne ».
Selon lui, les nouvelles autorités veulent faire le deuil prématuré de la presse nationale. Mais, « c’est peine perdue », défend-il.

« Le combat de Pastef contre la presse est un combat perdu d’avance, à la limite, c’est un projet fou de penser que l’on peut caporaliser la presse, c’est un projet perdu, ils vont tenter mais ils ne réussiront pas. La presse, qui a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir, va sauver le pays. Parce que dans un pays aussi ouvert que le Sénégal, dans une société aussi ouverte, Pastef ne peut pas réussir son projet. C’est quoi son projet? Cela veut dire faire peur à la presse classique pour s’adresser directement aux sénégalais par les réseaux sociaux. Et ça, c’est la logique de tous les populistes », a décrié l’ancien ministre conseiller en communication du régime précédent qui n’a pas manqué de comparer le projet de Pastef au projet nazi.
« Je compare toujours le projet de Pastef et le projet nazi. Regardez le cheminement populisme chez les nazis, populisme, coup d’Etat raté de Munich en 23, prison, élection, pouvoir. Ici populisme, insurrection ratée, prison, démocratie, victoire et c’est à partir de ce moment que l’analyse devient intéressante. Hitler a dit : »je veux supprimer la démocratie parce qu’on ne peut pas gouverner avec la démocratie. Pour supprimer la démocratie, il me faut un gouvernement sans presse ». Mais c’est exactement ce qu’est en train de faire Pastef en s’attaquant à la presse. Et après avoir détruit la presse, Hitler à terrorisé les magistrats pour imposer le régime totalitaire. Pastef sait que pour imposer un régime totalitaire, il a besoin de calmer la presse, il a besoin de détruire la presse ou bien de faire peur à la presse », a souligné Yoro Dia qui trouve que le Sénégal est en « mode pause et nous avons un premier ministre incompétent et encombrant qui anime les petites querelles…, »

Pour le journaliste politologue, les nouvelles autorités, après 100 jours de gouvernance, laissent entrevoir du pilotage à vue et de l’amateurisme: « ils doivent arrêter les traques, les menaces et autres intimidations, cela bloque nos économies et le Sénégal n’a pas besoin de cela. C’est l’incertitude totale chez les chefs d’entreprise, la presse est à genoux…, tout est bloqué ».

Et l’ancien ministre conseiller sous Macky Sall se dit prêt à se battre pour que la presse ne passe pas de vie à trépas.

Aly Saleh

« Diomaye et Sonko veulent museler les journalistes pour faire dans le populisme », selon Yoro Dia

« Le combat de Pastef contre la presse est perdu d’avance », c’est la ferme conviction de Yoro Dia, ancien ministre conseiller du président Macky Sall. Ce dimanche, sur Rfm, le politologue soutient que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko veulent « museler les journalistes pour faire dans le populisme comme l’avait fait Hitler en Allemagne ».
Selon lui, les nouvelles autorités veulent faire le deuil prématuré de la presse nationale. Mais, « c’est peine perdue », défend-il.

« Le combat de Pastef contre la presse est un combat perdu d’avance, à la limite, c’est un projet fou de penser que l’on peut caporaliser la presse, c’est un projet perdu, ils vont tenter mais ils ne réussiront pas. La presse, qui a été le tremplin de Pastef pour accéder au pouvoir, va sauver le pays. Parce que dans un pays aussi ouvert que le Sénégal, dans une société aussi ouverte, Pastef ne peut pas réussir son projet. C’est quoi son projet? Cela veut dire faire peur à la presse classique pour s’adresser directement aux sénégalais par les réseaux sociaux. Et ça, c’est la logique de tous les populistes », a décrié l’ancien ministre conseiller en communication du régime précédent qui n’a pas manqué de comparer le projet de Pastef au projet nazi.
« Je compare toujours le projet de Pastef et le projet nazi. Regardez le cheminement populisme chez les nazis, populisme, coup d’Etat raté de Munich en 23, prison, élection, pouvoir. Ici populisme, insurrection ratée, prison, démocratie, victoire et c’est à partir de ce moment que l’analyse devient intéressante. Hitler a dit : »je veux supprimer la démocratie parce qu’on ne peut pas gouverner avec la démocratie. Pour supprimer la démocratie, il me faut un gouvernement sans presse ». Mais c’est exactement ce qu’est en train de faire Pastef en s’attaquant à la presse. Et après avoir détruit la presse, Hitler à terrorisé les magistrats pour imposer le régime totalitaire. Pastef sait que pour imposer un régime totalitaire, il a besoin de calmer la presse, il a besoin de détruire la presse ou bien de faire peur à la presse », a souligné Yoro Dia qui trouve que le Sénégal est en « mode pause et nous avons un premier ministre incompétent et encombrant qui anime les petites querelles…, »

Pour le journaliste politologue, les nouvelles autorités, après 100 jours de gouvernance, laissent entrevoir du pilotage à vue et de l’amateurisme: « ils doivent arrêter les traques, les menaces et autres intimidations, cela bloque nos économies et le Sénégal n’a pas besoin de cela. C’est l’incertitude totale chez les chefs d’entreprise, la presse est à genoux…, tout est bloqué ».

Et l’ancien ministre conseiller sous Macky Sall se dit prêt à se battre pour que la presse ne passe pas de vie à trépas.

Aly Saleh

Fortes pluies au Sénégal : Le Ministre de l’hydraulique et de l’assainissement, Dr Cheikh Tidiane Dieye, en mission à Kaolack

L’hivernage s’est fermement installé au Sénégal, marqué par des précipitations intenses qui ont récemment touché plusieurs régions du pays. La ville de Kaolack, dans la région du Saloum, a particulièrement souffert des effets de ces pluies torrentielles au cours des dernières 24 heures. Dr Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu en urgence sur place pour évaluer les dégâts et coordonner les efforts de secours.

« J’étais ce matin en route vers le Lac de Guiers où je devais effectuer des visites avec les services techniques du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Après l’étape du barrage de Diama, j’ai décidé de changer de route pour me rendre à Kaolack. La forte pluie qui s’est abattue sur Kaolack a créé des difficultés dans plusieurs quartiers », a déclaré le ministre, soulignant l’ampleur des défis rencontrés par la population locale.

Le ministre Dieye a également annoncé son intention d’évaluer de près la situation sur le terrain et de renforcer les mesures d’assistance en collaboration étroite avec la mairie et les autorités administratives locales. Cette initiative vise à répondre aux besoins urgents des communautés affectées et à prévenir de futures crises liées aux conditions météorologiques extrêmes.

Les pluies saisonnières, bien que cruciales pour l’agriculture et les réserves d’eau, peuvent entraîner des défis importants en matière d’infrastructures et de sécurité publique. Le gouvernement sénégalais, par le biais du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’engage à assurer une réponse efficace et rapide face aux situations d’urgence causées par les intempéries.

En cette période critique, la solidarité nationale et la coopération entre les différents niveaux de gouvernement sont essentielles pour atténuer les impacts des catastrophes naturelles et protéger les communautés vulnérables.

Intempéries à Dakar : Les pluies perturbent les transports et la circulation

Depuis ce matin, la capitale sénégalaise, Dakar, est confrontée à des conditions météorologiques difficiles alors que de fortes pluies s’abattent sur la région. Vers 10 heures, plusieurs quartiers de la banlieue tels que Rufisque, Keur Massar, Tivaouane Peul, et Malika ont été les premiers touchés par les averses. Par la suite, aux alentours de midi, les localités d’Ouest-Foire, Yoff, Almadies ainsi que le centre-ville ont également été affectées, entraînant des perturbations majeures dans les transports et la circulation urbaine.

Les Bus Rapid Transit (BRT), une composante essentielle du réseau de transport urbain, ont été sévèrement impactés par les conditions météorologiques adverses. Des passagers ont rapporté que les bus étaient à l’arrêt en raison des importantes accumulations d’eau sur les voies, notamment sur l’avenue Hyacinthe Thiandoum à Grand Yoff et l’avenue Bourguiba en direction de la station Castors, rendant ces routes quasiment impraticables.

Les témoignages recueillis à Ouest-Foire et dans les quartiers comme Castors confirment un tableau similaire : des rues inondées perturbant la mobilité des résidents et des véhicules. La gestion de cette situation d’urgence est cruciale alors que les autorités locales s’efforcent de minimiser les impacts sur la vie quotidienne des citoyens.

Les habitants sont invités à la prudence et à éviter les déplacements non essentiels jusqu’à ce que les conditions météorologiques s’améliorent. Les équipes de secours sont mobilisées pour répondre aux urgences éventuelles causées par ces intempéries. Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies pourraient se prolonger dans les prochaines heures, nécessitant une vigilance continue de la part de tous les résidents de Dakar.

En conclusion, ces précipitations abondantes soulignent l’importance de l’infrastructure urbaine résiliente face aux aléas climatiques et appellent à une réponse coordonnée pour atténuer les impacts sur la vie quotidienne et les infrastructures essentielles de la capitale sénégalaise.

Inondations à Kaolack : Les effets dévastateurs de l’hivernage

Les récentes pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kaolack ont engendré d’importants dégâts matériels et des situations de crise pour de nombreux résidents. Tôt ce dimanche matin, Mbossé Coumba Djiguèn et plusieurs quartiers environnants ont été durement touchés par des inondations, laissant les habitants dans une situation précaire.

De Parcelles Assainies à Sara Ndiougary, en passant par Ndar Gou Ndaw et les Abattoirs Ndangane, les effets des eaux de pluie se sont fait sentir à travers toute la commune. Des résidences ont été submergées, certaines jusqu’à ce que l’eau pénètre dans les chambres, créant des conditions difficiles et souvent dangereuses pour les habitants.

Une des principales raisons avancées pour ces inondations est l’incapacité du canal de Médina Mbaba à drainer efficacement les eaux pluviales. La combinaison des eaux de pluie avec les eaux usées a exacerbé la situation, créant un cocktail destructeur qui a affecté de nombreux quartiers de la ville.

Les habitants affectés, comme ceux de Koutal Malick Ndiaye dans la commune de Ndiaffat, appellent désespérément les autorités étatiques à intervenir rapidement. Ils réclament un programme de canalisation urgent afin de prévenir de futures catastrophes similaires. Pour eux, l’heure est à l’action pour protéger les vies et les biens des résidents de Kaolack.

En réponse à cette crise, les autorités locales devront travailler de concert avec les communautés affectées pour développer des solutions durables. Cela pourrait inclure des mesures d’infrastructure améliorées, telles que la rénovation et l’extension des systèmes de drainage, ainsi que des programmes éducatifs pour sensibiliser les résidents aux pratiques de gestion des eaux pluviales.

Alors que la saison des pluies continue de sévir, il est impératif que des mesures concrètes soient prises rapidement pour atténuer les effets des inondations à Kaolack. La coordination efficace entre les autorités locales, les résidents et les organisations civiles sera cruciale pour assurer la résilience de la ville face aux défis futurs posés par l’hivernage.

En conclusion, la situation actuelle à Kaolack souligne l’urgence d’une planification urbaine proactive et de l’investissement dans des infrastructures robustes pour faire face aux impacts croissants du changement climatique.

Appel du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko aux jeunes : « Votre avenir ne se trouve pas dans les pirogues »

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays, les exhortant à ne pas risquer leur vie en empruntant la périlleuse route de l’Atlantique vers l’Europe. Son appel survient après le récent naufrage tragique d’un bateau transportant des migrants au large de la Mauritanie, qui a coûté la vie à près de 90 personnes.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, diffusé sur sa page Facebook, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cette nouvelle tragédie et a souligné que « votre solution ne se trouve pas dans les pirogues ». Il a insisté sur le fait que les jeunes africains doivent trouver des opportunités en Afrique même, malgré les difficultés économiques.

Le Premier ministre a également critiqué les conditions précaires et les dangers inhérents à cette route migratoire, où les migrants voyagent souvent sur des bateaux surchargés et parfois non adaptés à la navigation en haute mer. « La route de l’Atlantique est particulièrement dangereuse en raison de ses forts courants et du manque d’eau potable à bord des embarcations », a-t-il expliqué.

M. Sonko a également mis en garde contre l’illusion d’une vie meilleure en Europe, soulignant que de nombreux pays européens font face à leurs propres défis économiques et sociaux. « Les pays que certains jeunes veulent rejoindre sont eux-mêmes en crise ou en début de crise », a-t-il affirmé.

Enfin, le Premier ministre a appelé la jeunesse africaine à croire en l’avenir de leur continent. « L’avenir du monde est en Afrique », a-t-il déclaré, insistant sur le potentiel de croissance et de développement que l’Afrique représente.

Cette intervention intervient dans un contexte où de plus en plus de jeunes africains tentent la traversée vers l’Europe, malgré les risques élevés de naufrage et les pertes humaines tragiques qui en découlent. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes sont décédées en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, marquant ainsi un sombre record.

En conclusion, le message fort de M. Sonko résonne comme un appel à la responsabilité et à la prise de conscience collective pour trouver des solutions durables aux défis auxquels sont confrontés les jeunes africains, tout en les encourageant à explorer les opportunités disponibles sur leur propre continent.

La Nouvelle Lune Marque le Début du Mois de Mouharam

Aujourd’hui, samedi, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire s’est réunie pour observer attentivement le ciel. Réunissant des rapports de ses représentants à travers le pays et en concertation avec les leaders religieux, la Commission a conclu que le croissant lunaire n’a été aperçu dans aucune localité nationale.

En conséquence, la Commission annonce que le lundi 08 juillet marquera le premier jour du mois lunaire de Mouharam. Cette déclaration est cruciale pour la communauté musulmane, car elle fixe également la date de la célébration de la Tamxarit, prévue pour la nuit du mardi 16 juillet 2024.

Le mois de Mouharam est un temps de réflexion et de respect dans la tradition musulmane, marqué par des pratiques de piété et de commémoration. La décision de la Commission est le résultat d’une évaluation méticuleuse et d’une coordination étroite avec les observateurs locaux et les autorités religieuses, visant à assurer l’exactitude du calendrier lunaire pour l’ensemble de la nation.

Les membres de la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont contribué aux observations et ont appelé à l’unité et à la fraternité parmi tous les fidèles pour ce début de nouveau cycle lunaire.

Serigne Modou Kara Mbacké promet des révélations imminentes : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! »

Hier, lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage « Phénoménal Général Kara », Serigne Modou Kara Mbacké a captivé l’audience avec une déclaration énigmatique : « J’ai beaucoup de choses à dire dans ce pays! » Le président du Parti de la vérité et du développement (PVD) a suscité l’anticipation en promettant des révélations sur l’actualité nationale dans les jours à venir.

Accompagné de son épouse, auteure de l’ouvrage célébré, et entouré d’invités attentifs, Cheikh Modou Kara a déclaré que trente minutes ne suffisaient pas à aborder tous les sujets qui lui tiennent à cœur. Ainsi, il a choisi de prendre date pour une conférence de presse prochaine où il prévoit de livrer ses perspectives sur les développements récents.

La communauté politique et médiatique est en effervescence suite à cette annonce. Connu pour ses prises de position marquantes et son influence dans les cercles politiques et religieux, Serigne Modou Kara Mbacké semble prêt à partager des analyses et des commentaires qui pourraient potentiellement redéfinir le débat public.

En attendant cette conférence de presse très attendue, les observateurs spéculent sur les sujets que le leader politique abordera et l’impact potentiel de ses déclarations sur la scène nationale. Restez à l’écoute pour plus de détails alors que Serigne Modou Kara Mbacké s’apprête à faire entendre sa voix de manière spectaculaire dans les jours à venir.

3 ème Camp de codage : L’ONU femmes sénégal forme 25 femmes aux métiers du numérique…

L’ONU Femmes, en collaboration avec le Groupe Polaris Asso et grâce au soutien crucial des ministères de la famille et de la solidarité, ministère de l’enseignement supérieur, et le ministère de la communication et du Numérique a organisé le troisième camp de codage de l’initiative African Girl Can Code, donc 25 seront formé pour une durée de 10 jours. Le camp, qui a rassemblé 25 de jeunes filles, et femmes s’est déroulé à Dakar et va permettre aux participantes d’acquérir des compétences en technologies de l’information.

Selon Mme Dieynaba Sow, l’Initiative AGCCI a été commandée par ONU Femmes, la Commission de l’Union africaine (CUA) et l’Union internationale des télécommunications (UIT). L’objectif est de former et d’habiliter un minimum de 2000 filles âgées de 17 à 25 ans, à travers l’Afrique, à devenir des programmeuses, des créatrices et des conceptrices informatiques, les mettant sur la bonne voie pour entreprendre des études et poursuivre des carrières dans l’information, la communication et la technologie (TIC), les secteurs de l’éducation et du codage. L’initiative a deux stratégies clés, à savoir : les camps de codage et l’intégration des TIC, du codage et du genre dans les programmes scolaires nationaux. En outre, elle encourage la mise en œuvre de campagnes médiatiques nationales impliquant des modèles et utilise une plate-forme en ligne qui sera hébergée sur l’Académie de l’UIT avec des capacités et des fonctionnalités améliorées pour soutenir la mise en réseau entre les filles, les formateurs et parrains. L’initiative est déployée dans 11 pays prioritaires (Burundi, RDC, Kenya, Mali, Mozambique, Niger, Rwanda, Sénégal, Afrique du Sud, Ouganda et Tanzanie).

 » Nous en sommes à la troisième édition ; en mai 2023 à l’Espace Numérique Ouvert, de l’Université Cheikh Amidou Kane avec une cohorte de 50 filles, en décembre 2024 ici même avec encore 50 filles ; avec 25 pour la clôture de la phase 2 au Sénégal. Avec l’appui de Polaris Asso et l’accompagnement des ministères partenaires du projet (Ministère de de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ministère de la Famille et des solidarités) et de l’AUF. La culture digitale des jeunes filles de 100 jeunes fille a été améliorée afin de réduire les inégalités entre les garçons et les filles concernant l’accès aux technologies. Elles ont été considérablement renforcées sur la base de cours et d’exercices de groupe participatifs et se sont enrichies avec le partage d’expériences de brillantes personnes ressources qui évoluent dans la thématique pour partager leur vécu, leur montrer la voie et renforcer leur confiance en soi. Elles ont été aussi dotées d’ordinateurs portables. L’objectif est d’avoir les mêmes résultats que les deux premiers camps, et même d’optimiser les performances… » a déclaré Mme Dieynaba Sow, avant d’ajouter que la disparité entre les femmes et les hommes, et entre les filles et les garçons en ce qui concerne l’adoption du numérique et les possibilités d’accès, d’utilisation et de bénéfice de la technologie y relative restent un obstacle majeur à une participation égale dans la conception et la gouvernance de la technologie. Les femmes et les filles restent sous-représentées dans toute la création, l’utilisation et la réglementation de la technologie. Elles sont moins susceptibles d’utiliser les services numériques ou d’entamer des carrières liées à la technologie, et beaucoup plus susceptibles de faire face au harcèlement et à la violence en ligne. Cela limite non seulement leur propre autonomisation numérique, mais également le potentiel transformatif de la technologie et de l’innovation dans son ensemble. 

Mme Aissatou Ba, represente du ministère de l’enseignement supérieur et de l’innovation affirme que l’initiative d’ AGCCI s’aligne parfaitement avec la politique nationale, stimulant de nouveaux moteurs de développement.  » Vous avez été choisies parmi tant d’autres pour bénéficier de cette formation en TIC et codage, organisée sur une durée de dix jours avec des formateurs expérimentés. Je vous adresse toutes mes félicitations et vous souhaite un excellent camp. Le MESRI réitère sa collaboration avec ONU Femmes pour accompagner les filles dans l’acquisition de connaissances technologiques susceptibles de dynamiser des secteurs vitaux de l’économie. Le secteur de l’éducation ambitionne de contribuer à votre autonomisation pour faciliter votre insertion professionnelle.Ce programme de codage pour les filles revêt une importance particulière dans la promotion de l’égalité des sexes dans notre pays. Il stimule également le leadership et la confiance chez les jeunes filles sénégalaises, inspirant ainsi les décideurs politiques et les législateurs à intégrer les TIC, le genre et le codage dans les programmes nationaux pour un développement humain fondé sur la participation et l’égalité… » a-t-elle assuré.

Mme Dieynaba a terminé par faire savoir que l’innovation technologique peut permettre aux femmes d’acquérir des compétences, et d’avoir des opportunités pour prendre le contrôle de leur vie et de leur avenir.  » Cela inclut l’émancipation économique, l’accès à l’éducation et à la formation, la participation à la prise de décision politique et sociale, la reconnaissance de l’égalité des sexes… » A-t-elle conclu

Affaire de diffamation : Aminata Touré convoquée par le tribunal de Dakar

L’ancienne Première Ministre Aminata Touré a récemment annoncé sur sa page Facebook avoir reçu une convocation du tribunal de Dakar pour répondre à une plainte en diffamation déposée par Mansour Faye, ancien ministre du régime de Macky Sall. Cette action fait suite à des déclarations publiques de Mme Touré concernant la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, dont Faye avait la charge.

La polémique a éclaté après la publication du rapport final de la Cour des Comptes sur la gestion de ces fonds pour les années 2020-2021. Ce rapport a suscité une vive réaction parmi les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, qui ont déposé une proposition de résolution visant à traduire en justice dix ministres, dont Mansour Faye, devant la Haute Cour de Justice. Ces parlementaires ont été soutenus par Aminata Touré, bien que celle-ci ne puisse plus siéger en raison de divergences avec le président Macky Sall.

Dans sa déclaration sur Facebook, Mme Touré a exprimé son étonnement face à la plainte de Mansour Faye, soulignant que de nombreux autres citoyens sénégalais avaient exprimé des préoccupations similaires quant à la gestion des fonds COVID. Elle a affirmé sa volonté de se défendre vigoureusement devant le tribunal.

Cette affaire promet de révéler davantage de détails sur la gestion controversée des fonds destinés à la riposte contre la Covid-19 au Sénégal. La confrontation prévue entre Aminata Touré et Mansour Faye le 27 juillet prochain attisera certainement l’intérêt public et médiatique.

Restez informés pour suivre l’évolution de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la scène politique sénégalaise.

Macky Sall aux rencontres d’Aix-en-Provence : Plaidoyer pour des réformes financières en faveur de l’Afrique

Du 5 au 7 juillet, la France a accueilli la 24e édition des Rencontres d’Aix-en-Provence. Lors de cet événement, l’ancien président sénégalais Macky Sall, désormais envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), a pris la parole pour partager sa vision du développement de l’Afrique et appeler à une réforme de l’architecture financière internationale.

Dans une interview exclusive accordée à La Tribune, Macky Sall a souligné l’inefficacité de l’aide publique au développement (APD) traditionnelle pour l’Afrique, critiquant notamment la réduction de l’APD de 800 millions d’euros par la France. « L’aide publique au développement n’a pas donné les résultats escomptés et ne peut pas être la réponse attendue par les Africains pour le développement. Nous parlons plutôt aujourd’hui de partenariats et d’accès aux marchés des capitaux dans des conditions soutenables, » a-t-il affirmé.

Macky Sall a insisté sur la nécessité de permettre à l’Afrique d’accéder aux marchés financiers internationaux sans être pénalisée par des perceptions de risques exagérées, qui entraînent des coûts prohibitifs pour les pays en développement. « Ce qu’elle demande, c’est de pouvoir avoir accès à ces marchés, avec des conditions qui ne soient pas handicapées par le système de notation sur la perception des risques, » a-t-il déclaré. Bien que l’Afrique soit riche en ressources naturelles, l’accès aux capitaux reste un défi majeur pour son développement économique.

Le Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), lancé lors du sommet de Paris en 2023 sous l’égide du président Emmanuel Macron, est une initiative visant à repenser les mécanismes de financement du développement. Ce pacte réunit 32 pays déterminés à apporter une réponse collective et à repenser le multilatéralisme pour le rendre plus inclusif et transparent.

Macky Sall a expliqué que le 4P vise à réformer les institutions financières internationales, héritées du consensus de Bretton Woods, pour mieux intégrer les préoccupations des pays du Sud global, incluant les pays africains, asiatiques et latino-américains. « Il faut que les institutions issues du consensus de Bretton Woods tiennent compte de la présence des nouveaux arrivants : les pays africains, asiatiques, d’Amérique latine, qui sont du Sud global comme on dit. Il faut qu’on tienne compte de leurs préoccupations dans le financement de leur développement, dans la transition climatique, » a-t-il précisé.

Malgré des avancées telles que l’admission de l’Afrique au G20 et l’obtention d’un troisième siège au conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI), Macky Sall estime que ces efforts restent insuffisants pour répondre aux vastes besoins du continent africain. « Les besoins sont tels, pour ceux qui veulent assurer le développement d’un vaste continent, de 30 millions de kilomètres carrés, d’un milliard quatre cent millions d’habitants, qu’il ne faut pas régler ces besoins avec l’aide publique au développement. Il faut donc des solutions innovantes que l’on doit inventer ensemble, » a-t-il déclaré.

En conclusion, Macky Sall a rappelé l’objectif du 4P : créer des plateformes de dialogue pour développer des solutions nouvelles et inclusives pour le développement durable de l’Afrique. Il espère que l’Afrique sera reconnue non seulement comme un réservoir de ressources naturelles, mais aussi comme un acteur économique majeur à part entière.

#REAIX2024 | Macky SALL - Ancien Président de la république du Sénégal

Ousmane Sonko répond aux accusations de populisme : « Si c’est ça le populisme, alors nous serons les premiers populistes du Monde »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a fermement répondu aux accusations le qualifiant de « populiste » lors de son discours à Saint-Louis, où il participait à la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew ». Accueilli chaleureusement par les populations locales, il a saisi cette occasion pour clarifier sa position face aux critiques.

S’exprimant devant une foule enthousiaste, Ousmane Sonko a déclaré : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. Si c’est ça le populisme alors nous serons les premiers populistes du monde ».

Le Premier ministre a souligné l’importance d’un engagement direct avec les citoyens pour mieux comprendre et résoudre leurs problèmes. Il a rappelé que le président de la République, Macky Sall, a également choisi cette approche, préférant descendre sur le terrain et tendre l’oreille aux populations pour mieux répondre à leurs besoins.

En insistant sur la nécessité de rester connecté aux réalités quotidiennes des Sénégalais, Ousmane Sonko a renforcé son image de leader proche du peuple. Il a affirmé que cette proximité est essentielle pour un gouvernement qui se veut à l’écoute et réactif aux préoccupations des citoyens.

Cette déclaration du Premier ministre intervient après une visite à Colobane et répond directement aux critiques récentes. Ousmane Sonko a affirmé que rester dans des bureaux éloignés des réalités du terrain n’est pas une solution viable pour résoudre les défis auxquels le pays est confronté.

La prise de position du Premier ministre pourrait également renforcer son soutien populaire, en montrant qu’il est prêt à défier les conventions pour rester au service des Sénégalais. En soulignant l’importance de l’action de terrain et de l’écoute active, Ousmane Sonko se positionne comme un leader déterminé à apporter des solutions concrètes aux problèmes du pays, malgré les critiques qu’il considère comme infondées.

Naufrage de migrants au large de la Mauritanie : Le Premier Ministre Ousmane Sonko appelle les jeunes à rester en Afrique

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé un appel poignant aux jeunes du pays, les exhortant à éviter les périlleuses traversées de l’Atlantique vers l’Europe. Cet appel intervient à la suite du naufrage tragique d’un bateau de migrants au large de la Mauritanie, ayant causé la mort de près de 90 personnes et laissant des dizaines de disparus.

Le drame s’est produit cette semaine, lorsqu’un navire transportant environ 170 migrants a chaviré. Ce bateau avait quitté la région frontalière entre la Gambie et le Sénégal. Les garde-côtes mauritaniens ont récupéré les corps de 89 victimes, mais les chiffres exacts des personnes disparues restent incertains.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, diffusé sur sa page Facebook, le Premier ministre Sonko a exprimé son désarroi face à cette tragédie. « C’est dommage, c’est déplorable. Je lance encore un appel à la jeunesse : votre solution ne se trouve pas dans les pirogues », a-t-il déclaré devant des centaines de jeunes.

M. Sonko a souligné la dangerosité de la route de l’Atlantique, accentuée par les forts courants et les conditions précaires des embarcations souvent surchargées et mal équipées. Malgré ces risques, cette route est de plus en plus empruntée en raison du renforcement de la surveillance en Méditerranée.

Le Premier ministre a insisté sur le potentiel de l’Afrique pour offrir des opportunités de croissance et de développement. « L’avenir du monde est en Afrique, et vous devez en être conscients, vous les jeunes. Le seul continent qui a encore une marge de progression et de croissance importante, c’est l’Afrique », a-t-il affirmé.

Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5 000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, ce qui représente 33 décès par jour, le taux le plus élevé depuis le début de la collecte des données en 2007. Cette situation met en lumière l’urgence de trouver des solutions locales et durables pour les jeunes Africains.

Le Premier ministre Sonko a conclu son discours en réitérant l’importance de saisir les opportunités sur le continent africain plutôt que de risquer leur vie en mer.

Appel urgent du Premier ministre sénégalais après un naufrage meurtrier de migrants

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a lancé un appel émouvant aux jeunes de son pays samedi dernier, les exhortant à éviter la dangereuse traversée de l’Atlantique vers l’Europe. Son discours intervient quelques jours après un tragique naufrage au large de la Mauritanie, où près de 90 migrants ont perdu la vie.

Lors d’un discours à l’université Gaston Berger de Saint Louis, M. Sonko a exprimé sa consternation face à cet incident, déplorant la perte de nombreuses vies jeunes. Il a souligné que les solutions pour l’avenir des jeunes ne résidaient pas dans les pirogues risquées qui tentent la traversée périlleuse vers l’Europe.

Le naufrage en question s’est produit lorsque 170 personnes à bord d’un bateau de pêche traditionnel ont chaviré au large de la côte mauritanienne. Jusqu’à présent, 89 corps ont été récupérés, laissant 72 personnes toujours portées disparues. Les conditions difficiles de cette route maritime, avec des courants forts et des embarcations surchargées et parfois inadaptées à la navigation, rendent cette traversée extrêmement dangereuse.

M. Sonko a également mis en lumière les défis économiques et sociaux que rencontrent également les pays européens, soulignant que l’Afrique offre elle-même des opportunités de développement et de croissance. Il a encouragé les jeunes à envisager un avenir prometteur sur leur continent d’origine.

Les chiffres alarmants de décès en mer Méditerranée soulignent l’ampleur de la crise humanitaire en cours. Selon l’ONG espagnole Caminando Fronteras, plus de 5.000 personnes ont péri en tentant de rejoindre l’Espagne par la mer au cours des cinq premiers mois de l’année, soit en moyenne 33 décès par jour, le bilan le plus lourd depuis le début de leur collecte de données en 2007.

En conclusion, le discours poignant de M. Sonko reflète l’urgence d’une action collective pour dissuader les jeunes de risquer leur vie dans des voyages clandestins périlleux et pour promouvoir des alternatives sécurisées et viables au développement sur le continent africain.

Les Patriotes Riders : Des passionnés de moto au service de la communauté

C’est avec enthousiasme que les Patriotes Riders, un groupe dynamique de jeunes bénévoles, ingénieurs, docteurs, entrepreneurs et cadres, se sont réunis sous le pont des Maristes pour une grande opération de nettoyage et de sensibilisation à l’importance de maintenir un environnement propre.

Les Patriotes Riders partagent une passion commune pour la moto, mais leur engagement va bien au-delà de cette passion. Ils se consacrent également à des actions citoyennes visant à préserver et améliorer leur cadre de vie. Leur récente initiative sous le pont des Maristes en est une illustration éloquente.

L’une des missions principales de cette opération était de lutter contre l’affichage sauvage, une pratique illégale qui dégrade nos espaces publics. Les publicités, enseignes et préenseignes ne peuvent être placées n’importe où, sous peine de sanctions. Les Patriotes Riders se sont donc mobilisés pour enlever ces affichages non conformes et rappeler aux citoyens l’importance de respecter la réglementation en vigueur.

Le travail effectué par les Patriotes Riders sous le pont des Maristes a été salué par de nombreux habitants. Leur action ne se limite pas à la simple suppression d’affiches. Ils cherchent également à sensibiliser la population à la nécessité de préserver la propreté de nos espaces communs.

Les efforts des Patriotes Riders n’ont pas été vains. Ils ont reçu de nombreux messages de félicitations et de soutien de la part des résidents et des autorités locales. Leur dévouement et leur esprit communautaire sont des exemples inspirants pour tous.

L’action des Patriotes Riders sous le pont des Maristes montre que la passion et l’engagement citoyen peuvent aller de pair pour créer un impact positif sur la communauté. Leur exemple devrait inspirer d’autres groupes et individus à s’investir dans la préservation de notre environnement et à contribuer activement à l’amélioration de notre cadre de vie.

« L’Angleterre triomphe aux tirs au but et se qualifie pour les demi-finales de l’Euro 2024 ! »

L’Angleterre s’est qualifiée avec bravoure pour les demi-finales de l’Euro 2024 après une lutte acharnée contre la Suisse lors des quarts de finale. Dans un match tendu qui a nécessité les tirs au but pour départager les deux équipes, les Three Lions ont finalement triomphé 5-3 après un score de 1-1 à la fin du temps réglementaire.

L’ambiance était électrique alors que les deux équipes se disputaient une place tant convoitée dans le dernier carré. Breel Embolo avait ouvert le score pour la Suisse, mais l’Angleterre a répondu grâce à Bukayo Saka, ramenant ainsi l’égalité qui perdurera jusqu’à la fin du temps réglementaire.

La tension a atteint son paroxysme lors de la séance de tirs au but, où la précision et la résilience des joueurs anglais ont fait la différence. Gareth Southgate, le sélectionneur, a exprimé sa fierté après cette victoire difficile mais méritée, soulignant la détermination de son équipe à aller jusqu’au bout dans cette compétition.

Maintenant, l’Angleterre se tourne vers une autre bataille cruciale en demi-finale, où elle affrontera le vainqueur du match entre la Turquie et les Pays-Bas. Les supporters anglais retiennent leur souffle alors que leur équipe nationale poursuit son chemin vers le sommet de l’Euro 2024, portée par l’espoir d’ajouter un nouveau chapitre glorieux à leur histoire footballistique.

Crise au Sahel : Le Niger et ses voisins rejettent la Cedeao pour former une nouvelle alliance

Le chef du régime militaire au Niger, le général Abdourahamane Tiani, a déclaré lors d’un sommet historique à Niamey que le Niger, le Burkina Faso et le Mali avaient « irrévocablement tourné le dos à la Cedeao ». Cette déclaration marque un nouveau chapitre dans les relations tendues entre ces pays sahéliens et l’organisation ouest-africaine.

Lors du sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES), nouvellement formée, le général Tiani a appelé à la création d’une « communauté souveraine des peuples » indépendante des influences étrangères. Cette alliance regroupe des nations dirigées par des gouvernements militaires, tous arrivés au pouvoir à la suite de coups d’État.

Les tensions entre l’AES et la Cedeao se sont intensifiées après le coup d’État de juillet 2023 qui a porté le général Tiani au pouvoir au Niger. En réponse, la Cedeao a imposé des sanctions économiques sévères et a menacé d’intervenir militairement pour restaurer le président déchu, Mohamed Bazoum. Bien que les sanctions aient été levées en février, les relations demeurent glaciales entre les deux camps.

L’AES affirme être une alternative efficace dans la lutte contre le terrorisme, critiquant la Cedeao pour son manque d’engagement dans cette lutte cruciale pour la région sahélienne.

Le sommet de Niamey a marqué la première réunion des présidents de l’Alliance des États du Sahel depuis sa création en septembre 2023. Les dirigeants ont discuté des défis sécuritaires communs, notamment la menace persistante des groupes jihadistes dans la région.

La Cedeao prévoit quant à elle de tenir un sommet à Abuja pour discuter des relations avec l’AES, mettant ainsi en lumière les divergences profondes qui continuent de marquer le paysage politique et sécuritaire de l’Afrique de l’Ouest.

Cette fracture croissante entre l’AES et la Cedeao reflète les défis complexes auxquels la région est confrontée, mêlant politique intérieure, sécurité régionale et relations internationales dans un contexte de lutte contre le terrorisme et de gestion des influences post-coloniales.

En conclusion, l’évolution de cette crise souligne la nécessité d’une coopération régionale renforcée et d’une diplomatie agile pour stabiliser une région aux prises avec des défis sécuritaires de plus en plus complexes.

Affaire de diffamation : Aminata Touré affronte Mansour Faye en justice

Le 27 juillet 2024 marquera un face-à-face judiciaire très attendu entre l’ancienne Première Ministre du Sénégal, Aminata Touré, et l’ancien ministre Mansour Faye. Ce dernier a déposé plainte contre Touré pour diffamation, suite à des critiques portées sur sa gestion des fonds COVID-19, totalisant 1000 milliards de francs CFA.

Sur sa page Facebook, Aminata Touré a vivement réagi, se déclarant victime d’une vendetta orchestrée par la famille Faye, qui est la belle-famille de l’ancien président Macky Sall. Elle a dénoncé une série de persécutions politiques, accusant notamment la Première Dame pour avoir brisé des carrières et le frère de cette dernière, Adama Faye, pour avoir interféré dans des affaires municipales à Dakar.

Touré a également affirmé que Mansour Faye aurait influencé son renvoi de l’Assemblée Nationale après qu’elle ait proposé une loi sur les incompatibilités familiales. Elle a appelé à une transparence totale de la part de Faye et de sa famille, exigeant la déclaration de leur patrimoine tant au Sénégal qu’à l’étranger.

La saga judiciaire entre Aminata Touré et Mansour Faye intervient dans un contexte post-Macky Sall, après une mobilisation populaire ayant conduit au départ de ce dernier et de sa belle-famille du pouvoir. La confrontation devant le juge le 27 juillet s’annonce comme un moment crucial dans cette affaire aux ramifications politiques et judiciaires importantes pour le Sénégal.

Restez connectés pour les développements de cette affaire qui continue d’attirer l’attention nationale et internationale.

SCANDALE AU SEIN DE LA FSKDA : Les effarantes révélations du Pdt de la Ligue Régionale de Karaté de Dakar

Dans une lettre adressée aux karatékas et journalistes sénégalais, le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar est, à nouveau, monté au créneau. Dans le document, il pour indique avour adressé un courrier au Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture pour lui faire part de sa plainte déposée à l’OFNAC contre la FSKDA pour des « détournements avérés » de fonds publics entre autres.

« Chers karatékas et journalistes, de prime abord, je vous informe que j’ai officiellement déposé un courrier auprès du Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture en date du 24 juin 2024 pour lui faire part de la plainte que j’ai adressée à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) contre la FSKDA pour des détournements avérés de fonds publics, des conflits d’intérêts et des actes de corruption. Ensuite, je vous informe que j’ai également porté à la connaissance du Ministre les graves dérives actuellement en cours au sein de la FSKDA, se caractérisant par l’exclusion injustifiée de cinq membres du comité directeur pour les museler, car ils ont osé demander des comptes sur les détournements de deniers publics. Enfin, j’ai informé le Ministre des manœuvres orchestrées par les instances dirigeantes de la FSKDA pour déstabiliser la Ligue Régionale de Karaté de Dakar et en prendre le contrôle, menaçant ainsi non seulement l’intégrité de notre discipline, mais également la cohésion de la communauté des karatékas », lit-on dans cette note adressée à la presse et aux karatékas.

Dans le document, M. Bescaye Diop affirme aussi avoir informé leur Ministre de tutelle « qu’un membre du Bureau Fédéral, en collaboration avec ces mêmes fauteurs de trouble, a entrepris des actions pour déstabiliser et contrôler la Ligue de Karaté de Dakar ».

Selon lui, « le Ministre sait maintenant officiellement que les insultes d’un membre du Bureau Fédéral envers une autorité publique et les membres du Comité Directeur de la Ligue de Karaté de Dakar, y compris moi-même, m’ont contraint à porter plainte contre ledit membre fédéral auprès de la Division des Investigations Criminelles (DIC) le 10 juin 2024 ».

« Chers karatékas, en raison des enjeux financiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) de 2026 qui se tiendront au Sénégal, d’une part, et face aux actes irresponsables de la FSKDA qui portent un coup sévère à la réputation du karaté sénégalais et à l’esprit d’unité qui devrait prévaloir parmi les karatékas, d’autre part, il est impératif de trouver des solutions à la crise actuelle dans les meilleurs délais », a expliqué le président de la ligue de Dakar dans sa lettre. Il propose, ainsi, de proposer trois solutions: d’abord, la démission de tous les membres du Bureau Fédéral impliqués dans les malversations financières. Ensuite la dissolution immédiate de la FSKDA et son remplacement par un Comité National de Gestion Provisoire mis en place par le Ministère. Et enfin, il demande l’organisation immédiate d’une Assemblée Générale Extraordinaire élective sous la supervision du Ministère, « comme déjà réclamée par plus de deux tiers des clubs en règle affiliés à la FSKDA ».

Le président de la Ligue régionale de karaté de Dakar qui appelle les karatékas à faire bloc « pour que seules des personnes intègres » conduisent le karaté sénégalais aux JOJ 2026, se dit « prêt à sacrifier toute ma vie pour obtenir gain de cause.

Pour rappel, M. Bescaye Diop, se considère comme un membre inactif du Comité Directeur de la Fédération Sénégalaise de Karaté et Disciplines Associées (FSKDA) depuis l’Assemblée Générale de la FSKDA tenue le 30 septembre 2023 « jusqu’à ce que justice soit rendue ».

Aly Saleh

Tragédie dans le monde du football égyptien : Ahmed Refaat décède à l’âge de 31 ans

Le football égyptien est en deuil suite au décès tragique d’Ahmed Refaat, attaquant international égyptien, survenu samedi à l’âge de 31 ans. Refaat avait souffert d’un arrêt cardiaque lors d’un match en mars dernier, alors qu’il jouait pour son club, le Modern Future FC au Caire.

L’incident grave s’était produit le 11 mars lors d’une rencontre de championnat contre Al-Ittihad Alexandrie. Après avoir été transporté en urgence à l’hôpital, Refaat avait été réanimé et placé en soins intensifs pendant près d’un mois. Malgré des efforts médicaux, son état de santé restait préoccupant.

Après son hospitalisation, Ahmed Refaat avait repris espoir de retourner sur le terrain, exprimant son désir lors d’une interview télévisée. Un stimulateur cardiaque lui avait été implanté pour réguler son rythme cardiaque, mais malheureusement, son parcours professionnel a été interrompu prématurément.

Refaat avait débuté sa carrière au Caire avec l’ENPPI, avant de jouer pour des clubs renommés tels que Zamalek, Al-Ittihad Alexandrie, et Al-Masry. En 2021, il avait rejoint le Modern Future FC, où il espérait continuer à contribuer au football égyptien.

Au niveau international, Ahmed Refaat avait représenté l’équipe nationale d’Égypte à sept reprises, marquant deux buts. Sa dernière participation avec les Pharaons remontait à la Coupe arabe au Qatar en novembre 2021, laissant derrière lui un héritage sportif honorable malgré sa courte carrière.

La communauté du football égyptien et au-delà pleure la perte d’un talent prometteur et se souvient d’Ahmed Refaat comme d’un joueur dévoué et passionné. Ses contributions sur le terrain et son ambition indomptable resteront gravées dans les mémoires des fans et de ses collègues.

En ces moments difficiles, les condoléances affluent pour sa famille, ses amis, ainsi que pour tous ceux qui ont été touchés par sa personnalité et son talent. Ahmed Refaat laisse derrière lui un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connu et admiré.

Journée nationale « Setal Suñum Rew » : La commune de Cambérène citée en exemple

Munis de pelles, de râteaux, de brouettes, de balais entre autres, les populations de Cambérène se sont encore mobilisées derrière leur maire, Doune Pathé Mbengue, pour répondre à l’appel du chef de l’Etat lors de cette deuxième journée nationale d’investissement « Setal Suñum Rew ».

« Il s’agit effectivement d’un acte très symbolique pour nous autres, maires, premiers magistrats des collectivités territoriales de répondre à l’appel du président de la République son excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. C’est un appel qui a retenti à Cambérène et un instrument qui a été pris pour donner du contenu à l’environnement et le cadre de vie au niveau de Cambérène. Donc, globalement je l’ai dit tout à l’heure, c’est un acte très fort et nous pensons que la réussite qui est recherchée à travers cet appel, cette vision, c’est que chaque sénégalais et chaque sénégalaise puisse en faire sa propre affaire. Et c’est pourquoi nous avons mobilisé les équipes de la commune, les services de l’Etat qui se déploient au niveau de la commune pour traduire en actes concrets cette journée du 06 juillet. C’est l’occasion aussi pour nous de remercier et de féliciter les nouvelles autorités de la République, son excellence et son premier ministre pour les actes qui sont en train de poser au Sénégal qui peuvent impacter le développement. C’est donc avec plaisir qu’on reçoit ces messages et c’est une occasion pour nous d’en profiter pour mobiliser nos compatriotes à l’échelle locale pour qu’un Sénégal propre, « Setal Suñu rew » puisse se traduire en actes très concrets. Et c’est surtout un plaisir de recevoir M. le ministre du travail, accompagné de M. le préfet de dakar et M. le sous-préfet de l’arrondissement des Parcelles, qui nous a trouvés sur le terrain, c’est une agréable surprise pour nous. C’est véritablement une tradition perpétuée régulièrement à Cambérène autour de l’environnement », a indiqué Doune Pathé Mbengue, maire de Cambérène.

Pour sa part, le ministre de l’emploi et du travail, invité surprise de l’édile de la ville de Cambérène, s’est dit heureux et agréablement surpris d’avoir trouvé des rues et avenues propres.

« Nous sommes là en notre qualité de ministre du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, accompagné du préfet du département de Dakar et du sous-préfet de l’arrondissement des Parcelles Assainies. Nous sommes là à Cambérène, deuxième étape de la tournée du préfet. Et qui dit Cambérène pense au Khalife général des Layénes que nous saluons au passage avec tout le plus grand respect. Mais heureux d’avoir été accueilli par le premier magistrat de la commune de Cambérène, M. Mbengue qui nous a reçus. Moi je retiendrai de cette journée ici à Cambérène qu’il a impacté au moins cinq ministères. Nous sommes là dans le cadre de l’opération « Setal Sénégal » mais, il a rendu la rue propre avec toute la jeunesse et les populations mais, il a fait mieux. Aujourd’hui, il a planté de très beaux arbres tout le long de l’avenue et qui nous inspire l’espoir quant à la propreté. Donc, il fait pour le ministre de l’environnement sur ce coup. Qui ne se rappelle pas sur cette avenue, les fameuses remorques qui se garaient du rond point « Case ba » jusqu’à Cambérène avec une situation d’insalubrité notoire et également d’insécurité. Donc, il a s’agit, pour le ministère du travail, pour celui du transport et pour le ministère de l’intérieur et ce n’est pas tout, puisqu’il s’agit aussi pour le ministère de la santé que cela impacte et nous en sommes fiers. Il a associé toutes les couches de la population dont la jeunesse et c’est sûr qu’il y’a des élèves, donc c’est l’éducation qui impacte parce que la propreté longue durée c’est là que le président de la République nous appelle. Le mot d’ordre de cette opération c’est que ce ne soit pas une opération coup de point, c’est une opération qui doit s’inscrire dans la continuité en nous-mêmes traduite en réflexe », a soutenu le ministre du travail, de l’emploi et des relations avec les institutions, Yankhoba Diémé.

Aly Saleh

Mobilisation citoyenne à Pire : Le maire Mamadou Ndoye Bane et les habitants nettoient la commune

Suivant les recommandations du Président de la République, le maire Mamadou Ndoye Bane, son conseil municipal, et les habitants de Pire ont organisé une grande opération de nettoyage de la commune.

Le maire Mamadou Ndoye Bane a exprimé sa satisfaction face à cette mobilisation citoyenne. Il a salué l’engagement des habitants de Pire qui ont contribué à rendre la commune plus propre et plus agréable à vivre.

Le maire a particulièrement remercié les travailleurs du Programme de Modernisation de la Gestion des Déchets (PROMOGED), de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (FERA), et de la Société Nationale de Gestion des Déchets (SONAGED) pour leur participation active et leur soutien lors de cette opération de nettoyage.

Cette initiative de nettoyage à Pire est un exemple de l’importance de l’engagement citoyen pour améliorer le cadre de vie dans les communes. Le maire Mamadou Ndoye Bane espère que cette mobilisation inspirera d’autres communes à suivre cet exemple et à organiser des opérations similaires.

Le Président Bassirou Diomaye Faye participe au 65ème Sommet de la CEDEAO à Abuja

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce samedi pour se rendre à Abuja, capitale du Nigeria, où il prendra part au 65ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette réunion, prévue pour le dimanche 7 juillet 2024, sera présidée par le Président nigérian Bola Ahmed Tinubu et rassemblera les dirigeants de la région ouest-africaine.

L’objectif principal de cette session est de discuter des défis socio-économiques et politiques actuels qui touchent la région, ainsi que de renforcer la coopération régionale pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Des questions cruciales telles que la sécurité régionale, l’intégration économique et la gouvernance seront au cœur des discussions.

Le Président Faye, représentant le Sénégal, contribuera aux délibérations visant à trouver des solutions concertées aux défis communs auxquels sont confrontés les États membres de la CEDEAO. Parmi les points à l’ordre du jour figurent également les initiatives visant à promouvoir l’intégration régionale à travers des projets d’infrastructures transfrontalières et des programmes de développement économique.

En tant que pilier de la stabilité et du progrès dans la sous-région ouest-africaine, la CEDEAO continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la coopération multilatérale et de la gouvernance démocratique. Le Sommet de cette année offre une occasion précieuse pour les dirigeants de renforcer les liens et de trouver des solutions innovantes aux défis émergents, dans un contexte mondial en constante évolution.

Le retour du Président Faye à Dakar est prévu peu après la conclusion du Sommet, où il rendra compte des résultats des discussions et des engagements pris par la délégation sénégalaise pour renforcer la coopération régionale et promouvoir le développement durable en Afrique de l’Ouest.

Ousmane Sonko défend sa politique de proximité : « Si c’est ça le populisme, alors nous serons les premiers populistes du monde »

Le Premier Ministre Ousmane Sonko a répondu vigoureusement aux critiques qui l’accusent de populisme lors de sa récente sortie à Colobane, soulignant que sa stratégie de terrain vise à rester proche des réalités des Sénégalais. Lors de son passage à Saint-Louis dans le cadre de la deuxième journée de « Sétal Sunu Réew », il a affirmé : « J’entends des gens avancer que nous sommes dans le populisme. Nous avons décidé d’être proches de la population et pour cela, nous ne devons pas rester dans nos bureaux entre quatre murs pour prétendre résoudre les problèmes des Sénégalais. »

Cette déclaration forte intervient alors que Sonko et son équipe gouvernementale ont été vivement critiqués pour leur style de gouvernance axé sur la présence de terrain et l’écoute directe des préoccupations des citoyens. « Si c’est ça le populisme, alors nous serons les premiers populistes du monde », a-t-il ajouté, défendant ainsi une approche qu’il considère comme nécessaire pour une gouvernance efficace et inclusive.

Le Premier Ministre a également rappelé que cette approche est soutenue par le Président de la République lui-même, soulignant que ce dernier a également choisi de descendre sur le terrain pour écouter attentivement les besoins et les aspirations de la population sénégalaise.

L’engagement de Sonko en faveur d’une proximité accrue avec les citoyens constitue un élément central de sa politique, visant à rompre avec les pratiques politiques traditionnelles souvent critiquées pour leur éloignement des réalités quotidiennes des Sénégalais. Cette démarche semble répondre à une demande croissante de transparence et de responsabilité de la part des électeurs, même si elle suscite également des interrogations quant à ses véritables implications politiques et stratégiques à long terme.

En conclusion, alors que le débat sur le populisme et ses implications politiques continue de diviser les observateurs, Ousmane Sonko et son équipe maintiennent leur cap sur une gouvernance directement ancrée dans les préoccupations de la population, affirmant que cette approche est essentielle pour construire un Sénégal plus juste et plus prospère pour tous.

Départ de Mamadou Mbengue de Free Sénégal : Nouveaux horizons en vue

Mamadou Mbengue, qui a occupé le poste de Directeur général de Free Sénégal, a récemment annoncé son départ pour explorer de nouvelles opportunités. Vendredi dernier, il a officiellement fait ses adieux à ses collègues, marquant ainsi la fin d’une ère notable dans le paysage des télécommunications sénégalaises.

Son successeur désigné, Kamal Okba, apporte avec lui une vaste expérience en tant que Directeur général de Tigo Tanzanie, une filiale du groupe AXIAN Telecom, également propriétaire de Free Sénégal. Cette nomination souligne l’engagement continu d’AXIAN à renforcer sa présence et son influence dans le secteur des télécommunications au Sénégal.

La transition intervient après une série de changements significatifs au sein de Free Sénégal. En juillet 2023, le fondateur français Xavier Niel a cédé ses 40 % de parts dans l’entreprise, connue sous Saga Africa Holding, à AXIAN Telecom. Cette transaction a permis à AXIAN de consolider sa position en tant que principal actionnaire avec 80 % de contrôle sur le deuxième plus grand opérateur de télécommunications du pays.

Pour Free Sénégal, ces évolutions représentent une nouvelle phase de croissance et d’innovation sous la direction de Kamal Okba. Son leadership stratégique et son expertise devraient jouer un rôle crucial dans l’expansion continue des services télécoms offerts aux consommateurs sénégalais.

En conclusion, alors que Mamadou Mbengue tourne la page pour de nouvelles opportunités, l’avenir de Free Sénégal semble prometteur avec l’arrivée de Kamal Okba à la barre. Les prochains mois promettent d’être passionnants alors que l’entreprise continue de façonner l’avenir numérique du Sénégal.

Ousmane Sonko assure les pêcheurs sénégalais concernant l’exploitation des ressources naturelles

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.

« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.

Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.

Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.

Ousmane Sonko assure les pêcheurs sénégalais concernant l’exploitation des ressources naturelles

Lors d’une récente déclaration à Saint-Louis, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a adressé des assurances aux pêcheurs locaux quant à l’impact de l’exploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole et le gaz, sur leur activité. En marge de la journée de nettoiement (Set-setal), il a promis de prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir toute perturbation de l’activité de pêche due aux projets d’exploitation en cours, notamment au large des côtes Saint-Louisiennes et à Sangomar.

« Nous prendrons toutes les dispositions pour que l’exploitation des ressources gazières au large des cotes Saint-Louisiennes et ailleurs, l’exploitation des ressources pétrolières pour Sangomar, ne puisse pas avoir un impact sur l’activité de la pêche, » a déclaré Sonko, soulignant l’importance de ne pas sacrifier des secteurs essentiels comme la pêche, l’agriculture et l’élevage au profit d’industries plus éphémères.

Le Premier ministre a également mis en garde contre les conséquences à long terme de l’exploitation des ressources fossiles, rappelant que le pétrole et le gaz sont des ressources épuisables. Cette position souligne une volonté politique de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles essentielles à la vie des communautés locales.

Les engagements de Sonko interviennent dans un contexte où le Sénégal cherche à maximiser les bénéfices de ses découvertes en hydrocarbures tout en protégeant les industries traditionnelles qui sont vitales pour de nombreuses populations côtières. La déclaration du Premier ministre témoigne d’une approche équilibrée visant à assurer la durabilité et la coexistence harmonieuse des différentes activités économiques dans la région.

Mort suspecte à Golf Sud : Deux personnes inculpées pour homicide volontaire

La commune de Golf Sud, située dans le département de Guédiawaye, est le théâtre d’un drame poignant qui a secoué la région ces derniers jours. L’affaire implique L. F. Mbodji, chanteur religieux respecté, et K. Baldé, amie de la défunte, Y. Ngom, toutes deux déférées pour homicide volontaire au Parquet de Guédiawaye-Pikine.

Le tragique incident a été découvert dans la nuit du 2 au 3 juillet, lorsque le corps sans vie de la commerçante Y. Ngom a été retrouvé dans la chambre de son amie K. Baldé, située à la Cité Fadia. Alertés, les officiers du poste de police de Golf Sud ont immédiatement investi les lieux, découvrant une scène troublante : des bouteilles d’alcool jonchaient le sol et une odeur de drogue planait dans l’air. Le lit était en désordre, ainsi que les meubles.

Simultanément, une équipe était dépêchée à l’hôpital Mame Abdou Aziz Sy des Parcelles assainies, où le corps avait été transporté. Le médecin de garde a confirmé que le corps avait été déposé tôt le matin, accompagné par L. F. Mbodji et d’autres individus.

Lors des interrogatoires, K. Baldé a expliqué qu’elle avait prêté sa chambre à Y. Ngom et à L. F. Mbodji. Elle a déclaré avoir été alertée par ce dernier vers 4 heures du matin, signalant que Y. Ngom avait subitement pris un malaise et qu’il avait tenté en vain de la réanimer. Arrivant sur les lieux, elle trouva son amie inerte sur le sol.

Lors de son interrogatoire, L. F. Mbodji a admis avoir consommé de la drogue et de l’alcool avec Y. Ngom avant que celle-ci ne succombe. Dans la panique, il a ventilé la chambre et tenté de rafraîchir la victime à l’eau, en vain. Il a ensuite alerté la logeuse avant de conduire Y. Ngom à l’hôpital avec l’aide d’amis.

Malgré l’autopsie initiale concluant à une mort naturelle, la police a émis une réquisition pour de nouveaux examens à l’hôpital Fann, notamment suite aux témoignages de voisins affirmant avoir entendu des bruits suspects cette nuit-là. Des enquêteurs de la police scientifique ont également relevé des traces de blessures et une joue tuméfiée sur le corps de la victime.

Y. Ngom, mère célibataire, résidait à la Cité Douanes selon ses proches.

L’affaire continue de susciter l’émoi dans la communauté de Golf Sud, tandis que les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette tragédie qui a coûté la vie à Y. Ngom.

Mobilisation pour l’environnement : RTS à l’avant-garde lors de la journée nationale de nettoiement à Saint-Louis

Ce samedi, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a pris part activement à la deuxième journée nationale de nettoiement, communément appelée Sét-sétal, à Saint-Louis. Le Directeur Général, Pape Alé Niang, s’est rendu sur le terrain aux côtés des équipes de la télévision nationale pour soutenir cette initiative environnementale cruciale.

Au cours de cette journée dédiée au nettoyage et à la sensibilisation, Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent à pérenniser cette action. Il a particulièrement insisté sur l’importance de ne pas se limiter à une participation sporadique chaque premier samedi du mois, mais plutôt d’intégrer le nettoyage régulier dans les habitudes citoyennes.

Le président de la RTS, Bassirou Diomaye, qui avait initialement prévu de se joindre à cet événement à Saint-Louis, a malheureusement dû y renoncer en raison de ses obligations au sommet ordinaire de la CEDEAO à Abuja. Cependant, son soutien indéfectible à l’initiative de nettoiement a été souligné par Pape Alé Niang.

Cette journée a été l’occasion pour la RTS de démontrer son engagement envers la préservation de l’environnement et le bien-être des communautés locales. En participant activement à Sét-sétal, la RTS a montré l’exemple en tant qu’acteur clé dans la promotion des pratiques durables et de la responsabilité sociale envers l’environnement.

À l’avenir, la RTS continuera à jouer un rôle de premier plan dans la sensibilisation et la mobilisation pour des actions concrètes en faveur de la propreté et de la préservation des ressources naturelles au Sénégal.

Scandale Financier à la Caisse de Sécurité Sociale : Deux cadres arrêtés pour détournement de 1,8 Milliard

La Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal est au cœur d’un scandale financier d’envergure. Un détournement de fonds estimé à 1,8 milliard de francs CFA a été mis au jour par la Section de Recherches (SR), suite à une plainte déposée par la direction de l’institution.

Selon les révélations du quotidien Libération, deux cadres travaillant aux agences de Plateau et de Wiltord ont été arrêtés dans le cadre de cette enquête. Les suspects auraient admis leur implication lors des interrogatoires menés par les gendarmes-enquêteurs, qui ont découvert un vaste réseau de détournements de fonds actifs depuis plusieurs années.

Ce scandale met en lumière des failles importantes dans les systèmes de contrôle interne de la Caisse de Sécurité Sociale. L’enquête se poursuit pour identifier d’autres complices potentiels et déterminer l’ampleur exacte des sommes détournées. Cette affaire suscite des interrogations sur la gouvernance et la transparence au sein de cette institution vitale pour le système de protection sociale sénégalais.

Lancement du Projet Parec-Cc : 15 Milliards pour la Grande Muraille Verte

Le projet d’amélioration de la résilience des écosystèmes et des communautés face au changement climatique (Parec-Cc) a été officiellement lancé sur le tracé de la Grande Muraille Verte. Financé par le gouvernement canadien à hauteur de 25 millions de dollars, soit plus de 15 milliards de francs CFA, et soutenu techniquement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce projet vise à lutter contre la dégradation des terres et à promouvoir la résilience écologique dans certaines régions du Sénégal.

Le Parec-Cc intervient dans 18 communes des régions de Louga, Matam et Tambacounda. Ses principaux objectifs incluent :

Réduction de l’Insécurité Alimentaire : Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, le projet vise à réduire de 5% la prévalence de l’insécurité alimentaire dans les zones d’intervention.

Augmentation des Revenus : Une hausse de 6% des revenus des communautés locales est attendue grâce aux initiatives agrosylvopastorales promues par le projet.

Augmentation du Stock de Carbone : Le projet a également pour but d’augmenter de 5% le stock de carbone dans les zones concernées, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

Le Parec-Cc sera mis en œuvre par l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la Grande Muraille Verte (ASERGMV). Le projet mettra l’accent sur la restauration des bases de production, la promotion des chaînes de valeur agrosylvopastorales, et l’utilisation de solutions basées sur la nature pour améliorer l’adaptation des communautés locales aux effets du changement climatique.

Couvrant une superficie de 20 395 km², le Parec-Cc devrait avoir un impact significatif sur environ 400 000 personnes. En améliorant les conditions écologiques et économiques des régions ciblées, le projet vise à créer des communautés plus résilientes face aux défis environnementaux actuels et futurs.

Le ministre Daouda Ngom a déclaré que ce nouveau programme est une preuve de l’engagement du gouvernement sénégalais à restaurer les terres dégradées et à créer des conditions de vie meilleures pour les populations locales. En associant des financements internationaux à une mise en œuvre locale efficace, le Parec-Cc représente un pas important vers une résilience écologique et économique durable.

Le lancement du Parec-Cc marque une étape cruciale dans la lutte contre la dégradation des terres et le changement climatique au Sénégal. Il démontre l’importance de la coopération internationale et de l’engagement local pour relever les défis environnementaux et améliorer les conditions de vie des communautés affectées.

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Dialogue inédit sur les Législatives françaises

Le moins qu’on puisse dire c’est que le président MACRON n’a pas réussi son coup politique en répandant un épais brouillard dans le champ politique français. Sept ans après son arrivée au pouvoir, le clivage Gauche-Droite qu’il pensait pouvoir démanteler, en recrutant à droite comme à gauche, est de retour comme jamais.

Résultat des courses : RN Versus NFP

Le Rassemblement national (RN) xénophobe est aux portes du pouvoir. Face à l’extrême droite, le Nouveau front populaire (NFP) doit faire barrage au RN en dépit de la diabolisation de la composante La France Insoumise (LFI) de Jean Luc Mélenchon.

L’électorat se radicalise !

Dans cette configuration inédite, il n’y aurait donc plus d’économie possible selon l’économiste français Nicolas BOUZOU qui renvoie dos à dos RN et NFP. En même temps, M. BOUZOU doit bien en inventer une ne serait-ce que pour exister en tant que spécialiste. Une chose est sûre : les résultats définitifs du dimanche, 7 juillet 2024, obligeront les sciences sociales à se réinventer ou à disparaître du débat politique franco-français.

L’analyse agace le Docteur en Sagesse de l’experience, le Français Bernard MOLAR qui, d’autorité, intervient dans le débat qu’il a lui même initié en ces termes : «La France est en crise, c’est une évidence mais nous nous en sortirons car notre histoire est pavée de crises combattues. Le Sénégal a aussi ses problèmes politiques et ce que j’ai vu en début d’année 2024 n’est pas non plus le reflet d’une démocratie apaisée. Je vous invite à concentrer votre énergie sur le Sénégal qui a besoin de votre grande hauteur de vue !»

À cela, je réponds : «Vous n’êtes pas sans savoir que les relations plus qu’anciennes entre la France et le Sénégal expliquent au moins en partie notre intérêt pour la France, qui, j’en suis sûr, y arrivera en dépit des turbulences. Non, je ne m’intéresse pas qu’au Sénégal. Je ne m’intéresse pas non plus qu’à la France. Je m’intéresse à la vie contre laquelle il est indécent d’ériger des barrières.»

La France serait-elle sur le point de basculer ?

RV le dimanche, 7 juillet 2024,  à 20 heures précises.

A. A.DIOP

TRIBUNE DU WEEK-END : Cent illisibles jours avec Diomaye ( Par Abdoul Aziz DIOP)

Invité, le dimanche 2 juin 2024, de l’émission «Objection» sur la radio Sud Fm, deux mois après la prestation de serment du président Bassirou D. D. FAYE, l’historien Mamadou DIOUF trouva «prématurées les critiques» faites au président FAYE et à son premier ministre SONKO. Le Professeur DIOUF expliquait que le délai de 100 jours requis est celui au terme duquel les critiques sont fondées. À la décharge du nouveau régime, Mamadou DIOUF disait même tolérer «l’amateurisme et les erreurs» des trois premiers mois d’exercice du pouvoir par le tandem FAYE-SONKO.

Dans 12 jours au plus, c’est-à-dire 100 jours après la troisième alternance politique au Sénégal, les critiques pour cause d’amateurisme et d’erreurs au sommet s’expliqueront alors moins par la durée que par l’absence de méthode.

Pas de programme, pas de méthode

En matière de gouvernance, l’ossature du programme sur lequel un.e candidat.e à l’élection présidentielle a fait campagne en dit long sur la méthode d’exercice du pouvoir.

Le programme est le document pensé et élaboré dans lequel un.e candidat.e atteste d’une bonne connaissance du pays, mis en exergue dans un état exhaustif des lieux, et propose un plan pour la transformation du réel trouvé sur place. Second volet de tout programme dont le premier volet est le diagnostic, le plan fait état de la vision, correspondant  à la réponse à la question bien connue de base : «Quel sera le visage du pays transformé au bout de 25 ans au moins ?» Ledit plan présente ensuite les valeurs (conditions subjectives du succès) qui sous-tendent l’action et montre la disponibilité incontestable des ressources financières et humaines (conditions objectives du succès). Vision et conditions (subjectives et objectives) supposent un agenda au terme duquel le produit fini (un Sénégal nouveau et souhaité) est livré à la collectivité tout entière. Dans cette optique, les projets – il y en a plusieurs, pas un seul – renvoient aux modalités pratiques d’exécution du plan. À titre d’exemple, le Plan Sénégal émergent (PSE) est exécuté à travers les Projets d’Actions Prioritaires (PAP).

Après avoir longuement abusé les citoyens (militants, sympathisants, indépendants, etc.) de ce qu’ils appellent tous les deux «Le Projet», Diomaye et SONKO arrive au pouvoir en empruntant le chemin inverse à celui d’un programme tel que nous l’avons présenté ici. L’amateurisme et les erreurs dans le jugement et l’action au quotidien s’expliquent alors par la méconnaissance de la situation du Sénégal au 02 avril 2024. Les deux inspecteurs des Impôts et des Domaines Bassirou D. D. FAYE et Ousmane SONKO n’obtinrent pas de l’ancien premier ministre Amadou BA ce dont un  autre ancien premier ministre, Mamadou Lamine LOUM, gratifia le régime du président Abdoulaye Wade, à savoir la situation du Sénégal au 02 avril 2000. Autre temps, autres bonnes mœurs que les profanes du politique – tous des inconditionnels de SONKO – fustigent sans en avoir la moindre idée.

Illisibilité

En l’absence totale de programme et de méthode, nous ne savons des cent premiers jours du nouveau régime que les fuites en avant dont le premier ministre est passé maître depuis son entrée en fonction. C’est du chef du gouvernement lui-même que tout le monde apprend que le ministre de l’Intérieur a agi seul dans l’opération de déguerpissement des occupants de la voie publique dans plusieurs localités du pays. En même temps, l’annonce d’une descente à la mythique plage Anse Bernard – au lieu de Hans au goût de SONKO – n’aura de sens que si tous les entrepreneurs du domaine maritime sont traités à la même enseigne. On en est bien loin ! C’est du moins ce qu’explique un opposant stupéfié par le séjour long du chef du gouvernement à l’hôtel Azalaï aux frais du contribuable sénégalais déjà averti du dépeçage fiscal drastique au cours des prochaines semaines..

Et comme si tout cela ne suffisait pas, le Président de la République dit ne pas faire de son maintien au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) une obsession au moment même où les amateurs de la VAR diffusent la vidéo de l’opposition farouche de SONKO à l’idée d’un tel maintien. Ajouté à ce qui est dit, l’accusé de réception si peu clair des conclusions des Assises de la Justice, commanditées par le Président, en dit assez sur les cent illisibles jours de Diomaye comme président de tous les Sénégalais.

En attendant «Le Projet» et la méthode qui va avec.

A.A.DIOP

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°217 – du 06 ET 07/07/2024

🔴 CONFLIT FONCIER TRIPARTITE : LE SG DE AND DEFAR KEUR MOUSSA EXPLIQUE L’ORIGINE DU MAL
🔴 INDIGNÉS PAR LES PROPOS D’ISMAÏLA MADIOR FALL : LES FRÈRES D’ARMES DE FEU FULBERT SAMBOU RÉCLAMENT JUSTICE

🔴 MMA – KETCHUP MIS KO : REUG REUG N’EN FAIT QU’UNE BOUCHÉE

CONFLIT FONCIER TRIPARTITE : Le collectif And Defar Keur Moussa défend ses terres

And Defar Keur Moussa a récemment protesté contre le transfert contesté de 900 hectares de terres à Fili fili et à l’archidiocèse local. Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, précise que ce différend remonte à 1889.

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Le collectif And Defar Keur Moussa a organisé dimanche dernier une manifestation pour attirer l’attention sur un différend foncier persistant qui les oppose à Fili fili et à l’archidiocèse local. Selon les habitants, environ 900 hectares de terres, traditionnellement détenus par les sept villages de Keur Moussa et ses environs, auraient été cédés illégalement à ces entités par les autorités.

La racine du conflit remonte loin dans l’histoire locale. Selon Mamadou Diop, secrétaire général du collectif, qui s’est ouvert au Dakarois Quotidien, tout a commencé en 1889 lorsqu’un conseiller français de la Cour de Dakar, Léon Verdier, obtint 900 mètres carrés pour cultiver des fleurs destinées au marché Kermel. « C’est ainsi que 900 m2 lui ont été attribués de temps du Lamane Ndiagne Ciss, établi à Sébikotane. En 1937, un collègue du député Thiaw Ibra Abdoulaye, François Klimix, a réclamé 900 hectares au lieu des 900 mètres carrés déclarés. Après qu’il a été rectifié, son ami parlementaire l’a amené à Sébikotane pour lui montrer le terrain. C’est cet espace là que Fili Fili a élargi à 900 hectares. En 1956, Nadra Filfili a demandé un bail emphytéotique. Ce qui inclut qu’il ne détient pas totalement la propriété », explique le SG de And Defar Keur Moussa. Mamadou Diop poursuit : « La même année, le même François s’est allié à l’archidiocèse pour introduire une requête d’immatriculation qui fut rejetée (…). C’est l’histoire racontée par les moines de Keur Moussa alors que François est décédé depuis 1946 au Maroc. Comment est-ce possible qu’un défunt, dix ans après sa mort, introduise une telle demande ? C’est illogique ». Le représentant des populations de la localité ne s’arrête pas là. « Nous avons vu ensuite une copie collationnée où il est mentionné que Fili Fili détient 700 hectares au lieu des 900 énoncés. Quand ils ont été interrogés, ils ont affirmé que sur les 900 hectares, ils ont octroyé 200 hectares aux moines. Cependant, c’est  leur version, pas celle des moines, qui ne se sont pas encore prononcés sur la question », avance-t-il. D’après lui, ceci est à l’origine d’un conflit tripartite entre les populations, Fili Fili et les moines de Keur Moussa.

Pour rappel, selon lui, en 1989, il y a eu un précédent conflit entre les habitants de Keur Moussa et Fili Fili. L’État est intervenu et a nommé le juge Henry Grégoire Diop pour une intruction qui a duré trois ans. Une décision portant perdant Fili Fili a été prononcé, d’après le porte-parole des populations. Donc, à l’en croire, la logique est que si Fili Fili n’a rien dans la bourgade, il en sera de même pour l’abbaye qui ne s’est installée qu’en 1964.

Malgré les démarches auprès des autorités compétentes, incluant la saisine de la justice et le médiateur de la République, aucune résolution définitive n’a été obtenue. Cependant, les membres du collectif restent fermement déterminés à protéger leur héritage et sont prêts à sacrifier tout pour y parvenir. Mamadou Diop et ses camarades continueront, selon eux, de mener cette bataille jusqu’à ce que justice soit rendue, quel qu’en soit le coût.

Le Dakarois

Pénurie d’eau à Fass Barigo : La population manifeste contre Flex’Eau et interpelle Diomaye Faye

Les habitants de la commune de Fass Barigo, dans le département de Guinguineo, région de Kaolack, ont exprimé leur mécontentement en manifestant contre le manque d’eau et les factures élevées de Flex’Eau. La population appelle les autorités, notamment le Président Diomaye Faye, à intervenir de toute urgence pour résoudre cette crise.

Selon Ibra Samb, porte-parole des habitants de Fass Barigo, le forage qui alimentait plus de 21 villages est en panne depuis 2021. Ce problème persistant a exacerbé la situation des résidents, qui souffrent d’une pénurie d’eau sévère.

En plus du manque d’eau, les habitants dénoncent la cherté des factures émises par Flex’Eau. Ils estiment que l’entreprise n’a pas été en mesure de fournir un service adéquat et qu’il est injuste de leur demander de payer des montants élevés pour un service inexistant.

La population de Fass Barigo interpelle les autorités locales et nationales, en particulier le Président Diomaye Faye, pour qu’ils prennent des mesures immédiates afin de rétablir l’approvisionnement en eau et de réviser la politique tarifaire de Flex’Eau.

La situation à Fass Barigo met en lumière les défis liés à l’accès à l’eau potable dans certaines régions du Sénégal. Les habitants espèrent que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront prises pour améliorer leur quotidien. La résolution rapide de cette crise est essentielle pour garantir la santé et le bien-être des résidents de cette commune.

Pénurie d'eau à Fass Barigo : La population bat le macadam contre Flex'Eau et interpelle Diomaye

Escroquerie : Famara Ibrahima Cissé libéré après remboursement

Famara Ibrahima Cissé, président de l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif), a été libéré ce matin après avoir été déféré au commissariat de Bel-Air pour abus de confiance et escroquerie portant sur deux millions de francs CFA.

Après une garde à vue de trois jours, Famara Ibrahima Cissé a été déféré ce vendredi matin par le commissariat de Bel-Air. Cependant, grâce à une médiation pénale, il a pu bénéficier d’une liberté provisoire. Selon une source proche du parquet, la famille de M. Cissé a remboursé la somme de deux millions de francs CFA, ce qui a conduit à sa libération. Le plaignant, P. Mboup, directeur général d’une société, s’est désisté de l’affaire après avoir reçu le remboursement.

P. Mboup avait déposé une plainte contre Famara Ibrahima Cissé, lui reprochant de ne pas avoir honoré son engagement après avoir reçu un acompte de deux millions de francs CFA. Le plaignant espérait obtenir un prêt de cinquante millions de francs CFA. Cependant, M. Cissé n’avait pas tenu sa promesse et ne répondait plus aux appels téléphoniques de M. Mboup.

P. Mboup a expliqué avoir connu Famara Ibrahima Cissé à travers une émission télévisée où ce dernier était invité pour discuter des contentieux entre clients et banquiers. Impressionné par ses connaissances, P. Mboup avait pris contact avec lui et avait fini par le choisir comme conseiller financier.

Interrogé par la police de Bel-Air le 2 juillet dernier, Famara Ibrahima Cissé avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Sa reconnaissance des faits et le remboursement de la somme due ont facilité la médiation pénale et sa libération.

L’affaire Famara Ibrahima Cissé, bien que résolue par une médiation pénale, souligne l’importance de la vigilance dans les transactions financières et les relations professionnelles. La promptitude de la famille Cissé à rembourser la somme et le désistement du plaignant ont permis de clore ce chapitre, mais elle rappelle également les risques liés à la confiance aveugle dans les relations d’affaires.

Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un communiqué important concernant le baccalauréat 2024. Ce communiqué informe que les inscriptions pour la session de remplacement de cet examen sont ouvertes de manière exceptionnelle, du 8 au 10 juillet 2024.

La session de remplacement du baccalauréat 2024, à l’exception des options T, 53, 54, 55, STIDD et F6 pour lesquelles cette session n’est pas prévue, débutera le mardi 1er octobre 2024. Cet examen se tiendra dans un centre unique à Dakar.

Pour être éligibles à cette session de remplacement, seuls les candidats remplissant les conditions spécifiées à l’article 12 du décret n°95-947 du 18 octobre 1995, portant sur l’organisation du baccalauréat et ses modifications ultérieures, seront autorisés à se présenter.

Le communiqué précise que la mise en œuvre de cet arrêté sera sous la responsabilité du directeur de l’Office du baccalauréat, et que toutes les informations nécessaires seront diffusées de manière appropriée.

Cette annonce est cruciale pour les étudiants concernés, leur permettant de se préparer adéquatement pour cette session de remplacement et de respecter les délais d’inscription établis.

Tragédie à Ndiago : ADHA, MET et MIAMSI-SENEGAL appellent à une action urgente suite au naufrage d’une pirogue de migrants

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CONJOINT

C’est avec beaucoup de tristesse que l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA), le Mouvement pour l’Éthique et la Transparence (MET), et MIAMSI-SENEGAL ont appris le naufrage d’une pirogue transportant près de 184 candidats à la migration dite irrégulière.

Cet incident dévastateur et poignant s’est produit au large de la plage de Niago, au sud-ouest de la Mauritanie, alors que des migrants tentaient de rejoindre les îles Canaries.

Nos trois organisations déplorent la perte de 87 vies humaines, dont une majorité de sénégalais, 36 secourus et expriment leur vive inquiétude pour la soixantaine de portés disparus pour lesquels les autorités mauritaniennes poursuivent les recherches. 

La pirogue aurait quitté Niodior au Sénégal.

Cet énième drame met en lumière les conditions de désespoir qui poussent de nombreux jeunes à risquer leur vie dans des traversées périlleuses, avec l’objectif de trouver de meilleures opportunités ailleurs.

Il y a assurément un besoin impératif de changement de paradigme en mettant en place une politique de jeunesse plus efficace, capable de faire face à ce sérieux drame qui affecte cruellement le Sénégal. Nous rappelons que malgré les dispositifs mis en place par FRONTEX dans le cadre des accords de coopération entre l’Union Européenne et le Sénégal, les financements, les rencontres et la création de structures comme le Conseil National pour la Jeunesse, le Conseil National pour l’Insertion et l’Emploi de la Jeunesse, ainsi que les nombreuses directions visant à contrer la migration dite irrégulière, les résultats attendus n’ont guère été au rendez-vous.

Nous lançons un appel aux nouvelles autorités sénégalaises à intensifier leurs efforts pour prévenir de telles tragédies. 

Il est certes crucial de renforcer les mécanismes de surveillance et de secours en mer, mais il faut surtout mettre l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des populations sénégalaises et la promotion de voies de migration sûres et légales.

L’ADHA, le MET, et MIAMSI-SÉNÉGAL réaffirment leur engagement à œuvrer pour la protection des droits des migrants et à sensibiliser les populations aux dangers des migrations irrégulières.

Fait le 4 juillet 2024, à Dakar

Les signataires :

Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Mouvement pour l’Ethique et la Transparence (MET)

–  Mouvement International d’Apostolat des milieux indépendants (MIAMSI SÉNÉGAL).

Baccalauréat 2024 : Une deuxième chance pour les candidats forclos en raison de problèmes d’État Civil

Les candidats forclos à la session de juillet du baccalauréat bénéficieront exceptionnellement d’une seconde chance lors de la session d’octobre. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourakhmane Diouf, a annoncé que les inscriptions se feront du 8 au 10 juillet.

« Il y a des catégories qui n’ont pas pu faire le bac en juillet, forclos parce qu’ils devaient déposer leur dossier depuis janvier pour des problèmes d’état civil. Exceptionnellement, le gouvernement, sur les instructions du Président de la République et du Premier ministre, a décidé de leur donner une seconde chance », a-t-il déclaré.

Cette annonce a été faite en marge de l’installation, vendredi à Diamniadio, de la commission d’orientation des bacheliers 2024. Un arrêté a été pris jeudi, chargeant l’Office du bac de l’exécution de cette directive.

« On ne parle pas de ceux qui avaient de fausses pièces d’état civil mais de ceux qui avaient de vrais problèmes d’état civil et qui les ont résolus entre temps », a-t-il précisé.

Les inscriptions se feront à l’Office du bac et dans les établissements ou centres académiques de l’orientation scolaire et professionnelle (Caosp).

Dès la semaine prochaine, tous ceux qui n’avaient pas pu s’inscrire en janvier pour la session de juillet seront habilités à participer à la session de rattrapage d’octobre.

Pour cette session prévue le lundi 1er octobre, le ministre a souligné qu’un seul centre sera ouvert à Dakar pour accueillir tous les candidats retenus pour cet examen de rattrapage.

En prenant cette mesure, le gouvernement montre son engagement à offrir des solutions justes et équitables aux élèves confrontés à des problèmes administratifs, afin qu’ils puissent avoir une chance de poursuivre leur parcours éducatif sans être pénalisés pour des raisons indépendantes de leur volonté.

Touba : L’Institut Pasteur ouvre son premier laboratoire hors de Dakar

L’Institut Pasteur de Dakar a franchi une étape significative en inaugurant un nouveau laboratoire de biologie médicale à Touba, marquant ainsi sa première implantation hors de la capitale sénégalaise.

Situé à Touba Madiyana, ce laboratoire représente une avancée majeure pour la ville et pour l’Institut Pasteur. Lors de l’inauguration, plusieurs dignitaires, dont le gouverneur de la région, ont souligné les bénéfices en termes de gains de temps et d’avantages médicaux pour la prévention et la surveillance épidémiologique. Ibrahima Fall, représentant le ministre de la Santé empêché, a mis en avant les objectifs sanitaires du gouvernement pour Touba, soulignant son potentiel en tant que hub sanitaire.

Raisons du Choix de Touba : Ibrahima Fall a expliqué que le choix de Touba pour cette infrastructure était motivé par son poids démographique et sa position géographique stratégique. Il a affirmé que l’ouverture de ce laboratoire permettra de renforcer la surveillance épidémiologique des maladies transmissibles comme la rougeole et les méningites, tout en réduisant les délais pour les résultats d’analyse.

Équité Sociale et Territoriale : Le gouverneur a également insisté sur l’importance de cette initiative pour répondre aux critères d’équité sociale et territoriale. La visite du laboratoire a montré qu’il est équipé pour réaliser des analyses dans diverses spécialités de la biologie clinique, telles que la biochimie générale, l’immunologie, l’hormonologie, et l’hématologie.

Objectifs et Collaboration : Dr. Amadou Sall, directeur de l’Institut Pasteur de Dakar, a rappelé que la vocation de ce laboratoire est non seulement de fournir des services aux patients, mais aussi de mener des activités de surveillance épidémiologique. Il a souligné la collaboration étroite avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale, particulièrement démontrée durant la gestion de la pandémie de Covid-19.

Importance de l’Implantation : « En matière de santé, la rapidité et la qualité sont essentielles, ce qui justifie notre implantation ici », a expliqué Dr. Amadou Sall. Cette infrastructure permettra à Touba, deuxième ville du Sénégal en termes de population, de bénéficier d’un soutien sanitaire crucial, consolidant ainsi son rôle dans le système de santé national.

Décoration du Général Souleymane Kandé : FRAPP critique la France

Le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a exprimé son mécontentement suite à la décoration du général de brigade Souleymane Kandé par la France, qui l’a élevé au rang d’officier de la Légion d’honneur. Dans une lettre adressée à l’ambassadeur de France au Sénégal, déposée ce vendredi 5 juillet, le FRAPP condamne fermement cet acte qu’il considère comme une tentative de perpétuer l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales.

Selon le FRAPP, cette décoration est perçue comme une manœuvre néocoloniale. Le mouvement panafricain exige des explications claires sur les motivations derrière cette distinction. « Cet acte illustre une tentative de perpétuation de l’influence française en Afrique sous le couvert de relations bilatérales », peut-on lire dans la lettre.

Le mouvement, fondé par le député Guy Marius Sagna, a également demandé à la France de mettre fin immédiatement à toutes ses manœuvres néocoloniales en Afrique. Il estime que ces actions vont à l’encontre des principes de souveraineté et d’autodétermination des peuples africains. « Il est impératif que la France respecte pleinement l’indépendance et la dignité des nations africaines », a déclaré le FRAPP.

En outre, la lettre exige des explications sur des accusations portées contre la France concernant l’introduction de faux billets au Mali, un pays voisin. Le FRAPP qualifie cette action, si elle est avérée, d’acte criminel et de tentative de déstabilisation économique délibérée. Cette accusation ajoute une dimension supplémentaire aux tensions entre le mouvement panafricain et la France, renforçant leur appel à une cessation des activités perçues comme néocoloniales.

La lettre du FRAPP reflète un sentiment croissant de méfiance et de rejet de l’influence française en Afrique, appelant à une plus grande indépendance et autodétermination des nations africaines face à toute ingérence extérieure.

Louga : Arrestation de sept individus pour diffusion de vidéos obscènes impliquant des mineures

Le commissariat central de Louga a procédé à l’arrestation de sept individus suite à la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo virale mettant en scène des mineures, dont certaines sont des petites filles âgées de six à dix ans. Cette information a été confirmée dans un communiqué de presse du parquet près du tribunal de grande instance de Louga.

L’interpellation de ces individus fait suite à une instruction du parquet, qui a ordonné une enquête approfondie pour élucider toutes les circonstances entourant ces faits et procéder à l’arrestation de tous les présumés mineurs impliqués. Les investigations menées par le commissaire central de Louga ont permis l’identification des enfants concernés et l’interpellation de sept individus impliqués dans la publication des images et l’organisation du spectacle.

Les faits incriminés, susceptibles d’être qualifiés d’atteinte aux bonnes mœurs par les moyens d’une communication électronique, d’outrage publié à la pudeur et de collecte illicite de données personnelles, entre autres délits, sont d’une gravité particulière. Le procureur de la République a souligné que ces actes, eu égard à la vulnérabilité des victimes, nécessitent une application rigoureuse de la loi pour éviter leur réitération et prévenir la commission d’actes similaires à l’avenir.

Le procureur a également déclaré que la diffusion de telles vidéos constitue une violation flagrante des droits des enfants et porte atteinte à la dignité humaine. Les autorités locales réitèrent leur engagement à lutter contre toute forme d’abus et à protéger les membres les plus vulnérables de la société.

Cette affaire met en lumière l’importance de la vigilance et de la coopération communautaire pour signaler les actes répréhensibles et assurer la protection des enfants contre de tels abus. Les autorités encouragent les citoyens à continuer de signaler toute activité suspecte pour maintenir la sécurité et le bien-être des jeunes dans la région.

Session de remplacement du Baccalauréat 2024 : Inscriptions ouvertes du 8 au 10 juillet

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a publié un arrêté concernant la session de remplacement du Baccalauréat 2024. Cette session exceptionnelle se déroulera du 1er octobre 2024 à Dakar, à l’exception des options T, S3, S4, S5, STIDD et F6 pour lesquelles elle n’est pas organisée.

Les inscriptions aux épreuves de remplacement seront ouvertes du 8 juillet 2024 au 10 juillet 2024. Conformément à l’article 12 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995, seuls les candidats remplissant les conditions requises seront autorisés à participer à cette session.

Les candidats intéressés sont invités à se préparer en conséquence et à soumettre leur dossier d’inscription dans les délais impartis. Le centre unique à Dakar accueillera l’examen, assurant ainsi des conditions équitables et sécurisées pour tous les participants.

Pour de plus amples informations, les intéressés sont priés de consulter les publications officielles du Ministère et de suivre les directives émises.

Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Réclamation de Justice : Les Frères d’armes de Fulbert Sambou appellent à la vérité

Dans une récente déclaration poignante tenue dans le jardin des HLM Patte d’Oie, les amis et frères d’armes de Fulbert Sambou, ainsi que de Didier Badji, ont exprimé leur indignation face aux déclarations de l’ancien ministre de la Justice. Celui-ci a affirmé que les décès de Fulbert Sambou et Didier Badji faisaient partie des faits amnistiés, provoquant une onde de choc parmi les proches des défunts et au sein de la société sénégalaise.

Les familles, soutenues par de nombreuses personnalités politiques et citoyens engagés, ont immédiatement réagi pour réclamer justice. Ils exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant la mort tragique de ces hommes de tenue respectés. « Comment peuvent-ils prétendre que cette noyade est amnistiée ? » s’interroge Boubacar Sèye, l’un des frères de Fulbert Sambou, exprimant ainsi le désarroi et la frustration des proches des victimes.

Les témoignages des frères d’armes de Fulbert Sambou sont directs : ils pointent du doigt l’ancien régime, incluant le président Macky Sall, le Cemga de l’époque Cheikh Wade, le Général Moussa Fall, l’ancien ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, ainsi que l’ancien ministre de la justice Ismaïla Madior Fall. Leur appel est clair et urgent : que la vérité soit établie et que justice soit rendue pour leurs camarades disparus.

L’appel est également adressé au Pr Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour prendre des mesures immédiates afin d’élucider cette affaire qui continue de susciter l’émoi et l’incompréhension au sein de la société sénégalaise. La détermination des proches et des camarades de Fulbert Sambou et Didier Badji est palpable, leur quête de vérité et de justice étant une priorité absolue pour honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus.

En attendant une réponse concrète des autorités, les familles et les soutiens continueront à faire pression pour que la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji ne soit pas laissée impunie, défendant ainsi les principes fondamentaux de justice et de transparence au Sénégal.

La critique de Pape Alé Niang envers ses confrères journalistes : Réflexions sur le processus de recrutement à la RTS

Pape Alé Niang, Directeur général de la RTS, a récemment suscité la controverse en exprimant ses opinions franches sur le processus de recrutement au sein de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise. Sur sa plateforme médiatique, il a partagé ses réflexions ce vendredi 5 juillet, mettant en lumière ce qu’il perçoit comme une contradiction parmi ses pairs journalistes.

Dans ses déclarations, M. Niang a critiqué le comportement de certains journalistes qui, selon lui, sollicitent activement des opportunités de recrutement à la RTS tout en dénonçant publiquement le processus de recrutement comme étant partiel ou injuste. Il a déclaré : « Ce pays est vraiment bizarre. Les journalistes vous appellent en disant ‘Je veux travailler à la RTS’ ou passent par des autorités pour des recommandations. En retour, ils seront les premiers à dire ‘il ne fait que recruter’. »

Cette remarque pointe du doigt une potentielle hypocrisie au sein de la profession, où les journalistes peuvent chercher à influencer ou à faciliter leur recrutement à travers des recommandations politiques ou personnelles, pour ensuite critiquer le processus de recrutement comme étant non transparent ou partial.

Cependant, Pape Alé Niang a également souligné que malgré ces critiques, les besoins en personnel à la RTS seront évalués de manière objective et professionnelle. Cette déclaration laisse entendre que malgré les influences externes, l’équité et les compétences resteront au centre des décisions de recrutement à la RTS.

Il est important de noter que ces commentaires ont généré diverses réactions au sein de la communauté journalistique et au-delà, soulignant des questions fondamentales sur la transparence et l’éthique dans le secteur des médias au Sénégal.

En conclusion, les propos de Pape Alé Niang soulèvent un débat nécessaire sur les pratiques de recrutement et l’intégrité professionnelle dans le journalisme, invitant à une réflexion collective sur l’éthique et les normes de conduite au sein des institutions médiatiques du pays.

Rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et les jeunes reporters : Engagement pour une presse libre et éthique au Sénégal

Aujourd’hui, au palais de la République, le président Bassirou Diomaye Faye a accueilli une délégation de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), marquant ainsi un engagement fort envers la presse sénégalaise.

Lors de cette rencontre significative, présidée par Migui Maram Ndiaye, président de la CJRS, plusieurs défis majeurs auxquels font face les journalistes sénégalais ont été abordés. Parmi eux figurent la précarité salariale, les besoins en formation continue et les questions de sécurité. Les jeunes reporters ont également plaidé pour une révision de la fiscalité appliquée aux médias, tout en insistant sur l’importance du strict respect du Code de la presse.

En réponse, le président Faye a chaleureusement salué l’engagement de la CJRS en faveur d’une presse éthique et dynamique, soulignant que ces préoccupations rejoignent la vision gouvernementale pour une bonne gouvernance. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité d’une justice fiscale équitable et du respect rigoureux des lois, des fondements essentiels pour renforcer la démocratie au Sénégal.

Le chef de l’État a réaffirmé son soutien sans faille à la presse, la considérant comme un pilier central de la société sénégalaise. Il a souligné l’importance vitale du travail journalistique pour la nation, exprimant sa détermination à promouvoir une presse libre et responsable.

Cette rencontre revêt une importance particulière alors que la CJRS célèbre son 20e anniversaire cette année, marqué par un gala et la prestigieuse remise du prix Mame Less Camara récompensant l’excellence en journalisme d’investigation.

« Votre contribution est cruciale pour notre nation, et nous sommes engagés à soutenir une presse libre et responsable », a déclaré le président Faye, soulignant ainsi l’engagement continu du gouvernement envers un journalisme de qualité au Sénégal.

Cette rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et les jeunes reporters représente un pas significatif vers le renforcement de la liberté de la presse et de l’intégrité journalistique au Sénégal, promettant un avenir prometteur pour la profession dans le pays.

Abdoulaye DIAW dit BABA  : le parcours inspirant d’un fondateur de Petrosen………

Peul du Cayor, Abdoulaye Diao fut d’abord un très brillant potache au lycée dans son thiès natal .  baccalauréat avec la mention très bien  il obtient une bourse du Fond d’Aide et de Coopération en 1968  pour les classes préparatoires du prestigieux  lycée parisien Louis-le-Grand , de loin l’établissement le plus sélectif  pour les apprenants aux concours des grandes écoles.

 Après les prépa il entre à  l’École centrale de Lille puis à  l’Institut français du pétrole (IFP), il cumule aussi une licence de sciences physiques et de sciences économiques, un éternel étudiant donc…. 

Aussitôt remarque’ par le Président Léopold Sedar Senghor qui le convainc de rentrer au bercail, il est affecte’ comme ingénieur dans le cabinet du Ministre de l’Energie et des Hydrocarbures Cheikh Amidou KANE comme conseiller technique dans son domaine. Et auprès du ministre et premier mentor il excella par son intelligence vive, sa discipline de travail avec de longues heures au bureau et ses capacités de synthèse. Un des plus brillants physiciens de sa génération trouve ainsi son espace dans le cercle fermé des administrateurs civils. 

D’ailleurs ses notes techniques sont si bien rédigées et si bien argumentées que le Président de la Républiques Abdou Diouf  lui demande de jeter les bases de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) surtout après les périodes difficiles du choc pétrolier de 1976 – 1977  . Mission qu’il accomplit haut la main non sans travailler sur ses  ambitions de se mettre à son propre service en quittant l’administration sénégalaise pour les affaires. Son éthique ne lui permettait pas l’inverse. Aujourd’hui le ‘brainchild’ de BABA Diaw est un opérateur public dans l’amont et l’aval pétrolier avec un premier baril du champ pétrolier de Sangomar . 

Depuis plus de 40 ans  fondateur et PDG d’International Trading Oil and Commodities (Itoc), c’est un compatriote discret et qui pourtant trône sur un sous- secteur avec son entreprises privée et familiale qui dépasse les milliard de dollars de Chiffre d’affaires. Il est le principal fournisseur de pétrole à la SAR et à la Senelec et bien d’autres pays africains via les filiales suisses de son entreprise. 

Bosseur, discipliné et surtout discret, c’est un magnat du négoce des hydrocarbures qui à su adapter son entreprises aux mutations en cours dans l’aval pétrolier . Il n’hésite pas  souvent aux risques des intérêts de son groupe d’assouplir les règles  et principales dans le négoce pétrolier pour permettre un approvisionnement correct du pays en pétrole ou  produits pétroliers. D’ailleurs c’est le sens de ses nominations comme sherpa des hydrocarbures auprès des Présidents au SENEGAL.

Éleveur passionné et viscéralement attaché à ses origines thiessoises, Abdoulaye Diaw BABA n’a jamais coupé le lien avec son terroir de naissance d’où les investissements dans la région et surtout les actions en faveur des populations. 

Aujourd’hui c’est un  compatriote studieux, travailleur, discipliné et humble que nous pleurons.   Dors et dors du sommeil du juste et surtout du généreux………à Firdaws .  

Moustapha DIAKHATE 

 Expert en Infrastructure et Energie

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a reçu aujourd’hui au palais de la République la délégation de la Convention des Jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).

Migui Marame Ndiaye, président de la CJRS, a exposé les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais, notamment la précarité salariale, les besoins en formation et les questions de sécurité. Les jeunes reporters ont également plaidé pour une fiscalité plus flexible pour les groupes de presse, tout en appelant au respect strict du code de la presse.

Le Président Faye a salué l’engagement de la CJRS pour une presse éthique et dynamique, affirmant que ces enjeux s’alignent sur la vision gouvernementale de la bonne gouvernance. Le Chef de l’État a également insisté sur l’importance de la justice fiscale et du respect des lois, des éléments cruciaux pour la consolidation de la démocratie sénégalaise.

Dans ce contexte, le Président a réitéré son soutien indéfectible à la presse, qu’il considère comme un pilier essentiel de la société sénégalaise. Cette rencontre intervient alors que la CJRS célèbre cette année son 20e anniversaire avec un gala et la remise du prix Mame Less Camara pour l’excellence en journalisme d’investigation.

« Votre travail est vital pour notre nation, et nous sommes déterminés à soutenir une presse libre et responsable », a déclaré le Président.

CHAVIREMENT D’UNE PIROGUE A ST LOUIS : 30 corps retrouvés, enterrés en Mauritanie

Une embarcation en provenance de Niodior avec, à son bord, 167 passagers a chaviré au large de Ndiago. Trente corps sans vie ont été retrouvés puis enterrés dans ce village de la République islamique de Mauritanie, situé à moins de dix kilomètres de St Louis. L’information a été donnée par le président de l’union nationale des pêcheurs artisanaux du Sénégal UNAPAS.

« La pirogue était remplie de migrants irréguliers. Elle a quitté Niodior d’après nos sources pour se rendre en Espagne. Mais malheureusement, l’embarcation s’est renversée depuis le 1er juillet. Au total, ils étaient 167 passagers à bord. Mercredi, 30 corps ont été retrouvés sur la plage. Je peux dire que sur les 167 personnes qui étaient à bord, seules 30 ont été retrouvées saines et sauves. C’est le moment de lancer un message aux autorités. Ousmane Sonko et son gouvernement doivent tout faire pour stopper ce fléau. C’est le moment d’appeler la jeuessse pour la conscientiser et les parents doivent aussi sensibiliser leurs enfants », indique Macka Diéye, président de l’UNAPAS.

Aly Saleh

MÉMORIAL : Rokhaya Eugènie Aw immortalisée à travers un recueil

Un hommage a été rendu à la regrettée ancienne Directrice du Cesti et ex-coordonnatrice du projet Yali à Warc, Rokhaya Eugènie Aw, décédée le 3 juillet 2022, dans un recueil de 68 pages. Plusieurs personnalités politiques et du monde de la presse ont témoigné leur gratitude envers l’une des pionnières du journalisme et militante de la cause féminine et de la démocratie au Sénégal.

« Je crois que quelque part s’il y avait un panthéon des sénégalais méritants qui devraient être des exemples pour les sénégalais, Madame Eugènie Aw serait là-bas.
Un peu partout dans le monde, particulièrement en Afrique, si vous posez son nom là, on vous parle de compétence, on vous parle d’humanité, on vous parle d’un cœur large comme la mer mais ce n’est pas surprenant. Parce qu’elle était d’une religiosité discrete mais profonde mais aussi son parcours a fait qu’elle était disposée à se mettre au service des humains sans rien demander », a expliqué Pr Ousmane Séne, directeur du Warc, initiateur de l’hommage rendu à Rokhaye Eugènie Aw.

Pour sa camarade de lutte Marie Angélique Sagna, la génération actuelle doit beaucoup s’inspirer de celle qui a été la première directrice du Cesti.

« Ce que la jeune génération doit retenir d’un tel personnage comme Eugènie Rokhaya Aw, c’est le sens de l’engagement et le sens du service. On s’engage, on a une parole parce qu’on prône quelque chose, on va jusqu’au bout. On ne calcule pas les retombées personnelles qu’on peut en avoir mais, on a une démarche collective. On croit en son pays, on pense qu’on peut développer son pays. Dans les témoignages qu’on a eu à recevoir ici par les jeunes, elle a eu à travailler pour former des jeunes », a témoigné Marie Angélique Sagna, camarade de lutte de l’ancienne directrice du Cesti.

À signaler que ce recueil de 68 pages, publié sous la direction de Mamadou Mignane Diouf et avec le soutien du groupe de presse ‘’Avenir communication’’, regroupe des témoignages de l’Eglise, de sa famille et de ses amis mais surtout de ses confrères journalistes, du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) dont elle a été la directrice, du Tribunal des pairs qu’elle a présidé, entre autres.

Aly Saleh

Passy : Le tout nouveau directeur général de l’agence de construction des Bâtiments et Édifices Publics, Baye Niasse s’engage à mettre l’agence sur la bonne voie et remercie le Président Diomaye Faye

Quelques heures après sa nomination en tant que directeur général à la direction de l’agence de construction des Bâtiments et Édifices Publics , Baye Niasse , maire de la commune de Passy région de Fatick s’exprime :  » c’est avec honneur, humilité et satisfaction que j’accueille ma nomination à la direction de construction des Bâtiments et Édifices Publics. Je ferai tout pour mettre l’agence sur la bonne voie. Je remercie le président de la République Son Excellence Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko pour la confiance placée à moi  » a souligné Baye Niasse. Pour cet ingénieur de formation, le jeune maire de la commune de Passy, fut un ancien responsable du syndicalisme estudiantin, ancien leader de la jeunesse politique, véritable acteur de développement, chef d’entreprise dans le BTP. Il a également rappelé le rôle de l’ agence.  » La création de l’Agence de Construction de Bâtiments et Édifices Publics répond à un besoin, pour l’Etat, de mettre en place une structure, chargée de l’exécution de ses programmes de construction et de permettre, à cet effet, une plus grande efficacité d’utilisation de ressources financières et d’absorption des crédits du budget entre autres. A ce sujet, nous engagerons à respecter toutes les directives du chef de l’État et de son premier ministre pour mener à bien cette direction » a indiqué le tout nouveau directeur général de l’ACBEP ,Baye Niasse.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°216 – du 05/07/2024

🔴 MONTÉE EN PUISSANCE DU POPULISME : DAKAR, LA NOUVELLE CIBLE DES PANAFRICONS
🔴 TRAQUE DES DÉLINQUANTS ÉCONOMIQUES ET FINANCIERS : ACTIVATION PROCHAINE DU POOL JUDICIAIRE FINANCIER

🔴 MODOU LO VS SITEU : LE FACE-À-FACE PRÉVU DIMANCHE EN HUIS CLOS
🔴 MERCATO : LYON OFFICIALISE LA SIGNATURE DE MOUSSA NIAKHATÉ POUR UN MONTANT RECORD

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°215 – du 04/07/2024

🔴 DYNAMISATION ET OPTIMISATION DE LA PRODUCTION D’ÉLECTRICITÉ :
SONKO INSISTE SUR LA RÉALISATION RAPIDE DU GAZODUC DAKAR / SAINT-LOUIS
🔴 SEXUALISATION INFANTILE AVEC DES DANSES OBSCÈNES DE « SABAR » :
TROIS INTERVENANTS ARRÊTÉS À LOUGA

🔴 TIRAGE DES ÉLIMINATOIRES CAN 2025 : LE SÉNÉGAL ENTRE ATTENTES ET CRAINTES
🔴 PRIVÉ DE DOJO NATIONAL : LA FÉDÉRATION SÉNÉGALAISE DE JUDO ESTE EN JUSTICE

MONTÉE  EN PUISSANCE DES DOCTRINES POPULISTES : Dakar, cible des attaques des panafricanistes

Le Sénégal est la cible des militants panafricanistes sur les réseaux sociaux depuis la visite au Mali du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et son refus de rejoindre le Mali, le Burkina et le Niger dans l’Alliance des États du Sahel (AES). La bronca a été démultipliée quand il a effectué le 20 juin dernier son premier voyage hors de l’Afrique, à Paris, pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Si certains expriment leur déception, d’autres vont plus loin et décochent des flèches contre le numéro un parmi les Sénégalais, le qualifiant de « traître » et de « vendu » à la France. 

Pour rappel, les mêmes qui fustigent cef d’État démocratiquement élu, tressent des lauriers à des régimes putschistes qui violent au quotidien les droits de l’homme. 

Au Mali et au Burkina, l’agenda anti-impérialiste est un leurre pour installer les pays sous le joug d’une puissance elle-même impérialiste.

Là-bas, les militaires au pouvoir sont dans l’incapacité de répondre aux préoccupations de leurs concitoyens mais vivent sur la rente de la manipulation, de l’intimidation et du fameux complot français. 

D’ailleurs, même quand 107 soldats burkinabè sont tués par des groupes armés terroristes, Ibrahim Traoré fait usage de la post-vérité en niant l’attaque et en accusant les médias comme TV5, depuis suspendu dans le pays.

Au Mali, l’électricité est disponible quatre heurespar jour et les populations du Centre et du Nord vivent sous la peur d’attaques de miliciens, de l’armée et de ses alliés du groupe Wagner. Au lieu de protéger les Maliens en proie à une insécurité endémique, Assimi Goïta vient de faire décoller des avions chargés de militaires et de membres de Wagner, direction Ouagadougou afin de maintenir le capitaine Traoré au pouvoir.

Pendant ce temps, le Sénégal vient de réaliser sa 3ème alternance en vingt-quatre ans. Dakar a aussi récemment obtenu deux prêts successifs pour financer son économie, ce qui confirme la confiance des partenaires au développement.

Le Sénégal va aussi inaugurer la première usine de production de vaccins en Afrique, sur financement notamment de l’Agence française de développement, pour poser le premier jalon de la souveraineté vaccinale du continent.

Momo CISSÉ

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