Abdoulaye Sylla, leader de la coalition « And Bessal Sénégal », défie Ousmane Sonko et critique Amadou Bâ

Abdoulaye Sylla, tête de liste de la coalition « And Bessal Sénégal » et candidat à la dernière élection présidentielle du 24 mars, a lancé un défi direct à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Sylla a proposé un débat public avec Sonko, affirmant que son expérience de businessman lui permettrait de démontrer une meilleure compréhension des mécanismes de création de richesse et de valeur ajoutée. Dans une déclaration audacieuse, il a déclaré : « Qu’il accepte de débattre avec moi, je vais lui montrer qu’il n’a rien compris. Le Businessman que je suis va lui montrer comment on crée de la richesse et de la valeur ajoutée. »

Ce défi intervient dans un contexte politique intense où plusieurs candidats cherchent à se positionner face à Sonko, une figure incontournable de l’opposition sénégalaise. La proposition de débat de Sylla pourrait attirer l’attention des électeurs, en mettant en avant son approche économique et sa vision pour la croissance du Sénégal. Sylla semble ainsi vouloir se démarquer par son pragmatisme économique, contrastant avec le discours de Sonko axé principalement sur la gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.

En plus de son défi lancé à Sonko, Abdoulaye Sylla s’en est également pris à l’ancien Premier ministre Amadou Bâ. Selon lui, « le temps de Amadou Bâ est révolu », affirmant que ce dernier, ayant déjà bénéficié des ressources et opportunités que lui a offertes le Sénégal, devrait maintenant se retirer de la scène politique pour laisser place à une nouvelle génération de leaders.

Cette double attaque de Sylla, à la fois envers Sonko et Amadou Bâ, marque une volonté de repositionnement dans l’arène politique sénégalaise. Avec ces déclarations, Sylla semble vouloir incarner un leadership différent, fondé sur l’expérience économique et la promesse d’une meilleure gestion des ressources du pays. Reste à voir si Sonko répondra à cet appel au débat et si cette stratégie de Sylla saura convaincre les électeurs à quelques mois des prochaines échéances électorales.

En conclusion, les propos de Sylla pourraient agiter la scène politique et créer un débat sur les compétences et les orientations des différents candidats. Sa promesse de « montrer comment on crée de la richesse » fait écho aux aspirations de nombreux Sénégalais pour un avenir plus prospère.

Abass Fall convoqué par la gendarmerie après des propos controversés : une affaire qui divise l’opinion

Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar pour les législatives, a été convoqué par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette convocation intervient après ses propos tenus lors du lancement de la campagne électorale, où il avait incité les militants de son parti à se munir de couteaux et de machettes pour réagir aux violences présumées ayant ciblé leur caravane.

Selon le quotidien L’Observateur, bien que convoqué, Abass Fall n’a pas répondu présent à cette injonction des forces de sécurité. Ces propos, qui ont suscité une large indignation au sein de l’opinion publique et des acteurs de la société civile, ont été perçus comme une incitation à la violence, dans un contexte politique sénégalais déjà tendu à l’approche des élections.

Face à la vague de critiques, Abass Fall a fait son mea culpa, présentant ses excuses et expliquant la réaction comme le reflet d’une colère spontanée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé », a-t-il déclaré, tentant de désamorcer la polémique.

L’incident met en lumière les tensions autour des élections législatives, où les actes et paroles des candidats sont minutieusement scrutés. La réaction des autorités, notamment de la gendarmerie de Colobane, sera déterminante pour l’issue de cette affaire, dans un contexte où les appels à la retenue et à la paix sont multipliés pour éviter les débordements.

Amadou Ba à Soumbédioune : Promesses de soutien aux travailleurs de la Médina

En campagne dans les rues animées de la Médina, Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarim, a profité d’une halte à Soumbédioune pour s’adresser directement aux habitants, notamment aux travailleurs des secteurs informel et de la pêche. L’ancien Premier ministre, accompagné du maire de la Médina, Bamba Fall, a promis un soutien financier aux marchands ambulants, aux conducteurs de Jakarta (motos-taxis) et aux pêcheurs, espérant mobiliser leur soutien en vue des prochaines élections législatives.

Face à un groupe attentif de marchands et de travailleurs informels, Amadou Ba a critiqué le gouvernement en place, qu’il accuse d’inertie et d’incompétence. Il a dépeint son programme comme une alternative plus dynamique, orientée vers des résultats concrets pour la population. « Ceux qui dirigent le pays sont lents et incompétents », a-t-il martelé, faisant écho aux frustrations ressenties par de nombreux Sénégalais.

L’ancien Premier ministre a annoncé des projets spécifiques pour faciliter l’accès aux financements des travailleurs de la Médina. Les marchands ambulants, qui constituent une part essentielle du tissu économique local, pourraient ainsi bénéficier de lignes de crédits dédiées, destinées à les aider à développer leurs activités. Ce soutien financier s’étendrait également aux conducteurs de Jakarta, qui jouent un rôle clé dans la mobilité urbaine de la Médina.

Amadou Ba a aussi tendu la main aux pêcheurs de Soumbédioune et aux mareyeuses, ces femmes chargées de la transformation et de la commercialisation des produits de la pêche. Il a promis de mettre en place des dispositifs pour renforcer leurs moyens de subsistance et améliorer leurs conditions de travail. Les mareyeuses, souvent confrontées à des difficultés d’accès aux équipements et à des conditions précaires, pourraient ainsi bénéficier de nouveaux outils pour développer leurs activités.

La caravane d’Amadou Ba à Soumbédioune a rassemblé un grand nombre d’habitants de la Médina, témoignant de l’engouement que suscite sa candidature. En promettant des réformes et un accompagnement financier, il ambitionne de faire de Jam Ak Njarim une voix de changement pour ceux qu’il estime oubliés par les politiques actuelles.

À l’approche des élections législatives, l’engagement d’Amadou Ba auprès des travailleurs informels et des pêcheurs pourrait s’avérer décisif pour mobiliser des électeurs aspirant à un changement tangible dans leur quotidien.

Ousmane Sonko intensifie son offensive contre Amadou Ba lors d’un meeting à Mbour

Lors d’un meeting tenu le lundi 28 octobre 2024 à Mbour, le candidat à la présidence Ousmane Sonko a lancé de nouvelles accusations à l’encontre de son principal adversaire, Amadou Ba, remettant en question son intégrité. Le leader du Pastef affirme que Ba, qui prône une transparence sans faille, serait impliqué dans des affaires troubles révélées par des rapports de l’inspection générale d’État (IGE) et par le dossier controversé des 94 milliards de francs CFA.

Pour Sonko, des preuves concrètes existent et seront bientôt mises à la disposition du public. Selon lui, ces rapports épinglent Amadou Ba pour des pratiques qu’il juge « compromettantes ». Le rapport de l’IGE et celui sur les 94 milliards contiendraient, d’après Sonko, des informations qui ternissent l’image de transparence et de probité que revendique Ba, actuel chef de file de la coalition Jam AK Ndierin.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte électoral marqué par des échanges tendus entre les deux figures politiques. L’enjeu pour Sonko est d’instiller le doute quant à la sincérité et à l’intégrité de son adversaire, alors que la question de la transparence devient un thème central de la campagne.

Outre les accusations de corruption, Ousmane Sonko a critiqué la réticence apparente d’Amadou Ba à débattre publiquement. Sonko déplore qu’en dépit de ses déclarations assurées, Ba refuse un véritable face-à-face. « Il feint d’en piaffer d’impatience », ironise Sonko, interprétant cette attitude comme un manque de courage de la part de l’ancien ministre des Finances.

Pour Sonko, ce refus de débat constitue une tentative d’éviter des questions délicates qui pourraient mettre à mal la réputation de Ba. Ce dernier, toutefois, se défend de tout acte répréhensible et continue de se présenter comme un candidat attaché à la transparence.

Ces accusations marquent un tournant dans la campagne, mettant en lumière les divergences de style et de stratégie entre Sonko et Ba. Alors que Sonko prône une campagne sans concession, basée sur la transparence et la redevabilité, Ba s’efforce de maintenir une image de sérénité face aux critiques. Reste à voir si ces nouvelles accusations influenceront les électeurs indécis ou si elles provoqueront une réponse de la part d’Amadou Ba dans les jours à venir.

En attendant, les regards se tournent vers la publication éventuelle des rapports mentionnés par Sonko, qui pourraient avoir des répercussions décisives sur la perception publique des deux candidats.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°309 – du 29/10/2024

🔴 TENSIONS ÉLECTORALES : UNE CAMPAGNE CENT HEURTS
🔴 HISTOIRE DES « 1 000 MILLIARDS DANS UN COMPTE BANCAIRE » : ÇA FAIT JASER !

🔴 BALLON D’OR 2024 : RODRI SACRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS, AITANA RÉALISE LE DOUBLÉ
🔴 ZONE 9 DE DIAMNIADIO / LES PRÉVENUS JUGÉS MERCREDI : L’ASC MANKOO REGRETTE L’« INACTION » DU PRÉSIDENT IBRAHIMA CISS

Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre le ministre de l’Investissement saoudien, Khalid Al-Falih

Dans le cadre de sa participation au Future Investment Initiative Forum (FII) 2024, tenu à Riyad, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu, ce lundi 28 octobre, son Excellence Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement d’Arabie Saoudite. Cette rencontre de haut niveau a permis aux deux dirigeants d’échanger sur de potentielles opportunités de coopération et d’investissement au Sénégal, pays que le Président Faye a présenté comme un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest, selon les informations transmises par la Présidence.

Durant cette audience, le Président Faye a mis en avant la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement ambitieuse articulée autour de trois axes principaux : l’industrialisation, le développement d’infrastructures modernes, et la transition énergétique. Ce programme vise à transformer profondément l’économie sénégalaise pour répondre aux défis du futur tout en assurant une croissance inclusive et durable.

Dans ce cadre, le Président Faye a invité les investisseurs saoudiens à explorer les multiples opportunités qu’offre le Sénégal pour contribuer à cette transformation. De son côté, le ministre Khalid Al-Falih a exprimé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour des partenariats dans des secteurs stratégiques, avec un focus particulier sur les énergies renouvelables et les infrastructures, domaines dans lesquels le royaume saoudien dispose d’une expertise reconnue.

Les échanges se sont également portés sur les possibilités de collaboration dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, et du tourisme, des domaines clés pour le développement du Sénégal.

Le chef de l’État sénégalais a mis en exergue les atouts de son pays, qui bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une stabilité politique, rendant le Sénégal attractif pour les investisseurs internationaux. Le Président Faye a aussi souligné les efforts entrepris pour améliorer le climat des affaires, un aspect essentiel pour sécuriser et attirer des capitaux étrangers.

Avec la Vision Sénégal 2050, le Sénégal vise à devenir un modèle de développement durable et un leader en matière d’innovation en Afrique. En s’associant avec des partenaires internationaux comme l’Arabie Saoudite, le Sénégal souhaite consolider son rôle dans l’économie de la sous-région et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs.

Cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite. En multipliant les échanges au plus haut niveau, les deux pays espèrent établir des bases solides pour une coopération renforcée qui pourrait profiter non seulement aux économies nationales mais aussi aux populations en termes d’emplois et de développement socio-économique.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

Kaolack / Élections législatives anticipées : La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce le tâtonnement du pouvoir en place

« En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté », a expliqué Ahmeth Youssouf Benzallou, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, lors d’un point de presse organisé ce lundi. « Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes de Kaolack pour voter pour la liste Takku Wallu Sénégal. « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack. »

Prenant la parole, Madame Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées dans le département pour la coalition Takku Wallu Sénégal.

Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal. » Elle a également évoqué le non-respect de la constitution par le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.

Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

Le projet Sangomar : une production de plus de 8 millions de barils de pétrole en quatre mois

Le Sénégal connaît un tournant historique dans son secteur énergétique avec la montée en puissance de la production pétrolière sur le champ de Sangomar. Depuis le début des opérations en juin 2024, le pays a produit 8,17 millions de barils en seulement quatre mois, de juin à septembre, selon un rapport récent du ministère de l’Énergie.

Grâce à la mise en activité de 11 des 12 puits producteurs, le champ de Sangomar a atteint, dès août, un rythme de production d’environ 3 millions de barils par mois. Ce lancement a permis le chargement de huit cargaisons de brut, totalisant 7,69 millions de barils vendus sur le marché international depuis le navire FPSO Léopold Sédar Senghor.

Les projections pour la fin de l’année restent prometteuses, avec un objectif de stabilisation de la production à 100 000 barils par jour au quatrième trimestre. Cette performance renforce l’ambition du Sénégal de faire de Sangomar un pilier de son économie et un moteur de croissance, en garantissant des pratiques transparentes, soutenues par des partenaires comme l’ITIE Sénégal, Petrosen et Woodside Energy.

Licenciement de 44 employés au ministère de l’Énergie : le collectif s’engage dans un combat international

Après l’interdiction de leur sit-in jeudi dernier par le préfet de Dakar, les 44 travailleurs licenciés du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines intensifient leur mobilisation pour réclamer justice. Ces ex-employés, réunis en collectif, ont soumis un mémorandum au Président de la République, incluant le Premier ministre, le Médiateur de la République, le président du Haut Conseil du Dialogue Social, les syndicats, et diverses organisations de droits humains, dans l’espoir de rétablir leurs droits.

Le coordonnateur du collectif, Monsieur Dramé, a annoncé un tournant dans leur lutte, avec l’internationalisation du conflit. Le collectif prévoit, dès demain, de saisir le Bureau International du Travail (BIT) et le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour sensibiliser la communauté internationale à leur cause. Cette démarche vise à amplifier la pression sur les autorités nationales pour obtenir une réintégration.

En parallèle, le collectif continue d’appeler au dialogue. « Nous réitérons notre demande au ministre de l’Énergie, Biram Souleye Diop, de nous recevoir pour trouver une solution à ce problème », a déclaré M. Dramé. Le collectif espère qu’une issue rapide et pacifique pourra être trouvée grâce à des négociations directes, avant que cette affaire ne prenne davantage d’ampleur sur la scène internationale.

1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

YouTube video player

La CNDH lance « Woté Ci Jam » pour des élections apaisées

Alors que la campagne électorale a débuté au Sénégal, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) exprime déjà son inquiétude face aux premières violences verbales constatées. Sous la direction de la professeure Amsatou Sow Sidibé, la CNDH a ainsi mis en place l’initiative « Woté Ci Jam » pour promouvoir des élections pacifiques et un climat de tolérance.

Cette campagne repose sur plusieurs mesures, notamment un programme de suivi des médias pour observer les discours diffusés tout au long de cette période électorale. Jakob Sêq Ngom, chargé de programme à la CNDH, a présenté ce projet lors de la matinale Salam Sénégal, soulignant que ce monitoring vise à surveiller les propos tenus dans les médias afin d’encourager un discours respectueux et constructif.

Grâce à cette démarche, la CNDH souhaite prévenir les débordements et garantir que le débat électoral reste centré sur les idées plutôt que sur les tensions, permettant ainsi aux citoyens de voter en toute sérénité.

Attaque du siège de son parti : Khalifa Ababacar Sall annonce une plainte

Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu », a fermement dénoncé l’attaque violente perpétrée contre le siège de son parti politique. Face à la presse ce lundi, l’ancien maire de Dakar a qualifié cet acte de « dangereux, grave, lâche, criminel et horrible » en constatant les dégâts par lui-même.

Visiblement affecté, Khalifa Sall a exprimé son incompréhension : « Qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles », a-t-il déclaré avec un ton dur. Selon ses explications, l’attaque a été particulièrement choquante car, au moment des faits, des personnes dormaient dans le bâtiment. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus d’électricité, et la voiture d’un voisin a été endommagée », a-t-il précisé.

Les caméras de surveillance ont capté l’incident, révélant la présence d’une trentaine d’assaillants. Fort de ces informations, Khalifa Sall a annoncé son intention de porter plainte, assurant qu’il ne laissera pas cette affaire sans suite. Il a également interpellé les autorités étatiques, estimant que ces dernières doivent « prendre leurs responsabilités et garantir la sécurité de tous ». Pour lui, la campagne électorale devrait rester un espace de débat d’idées, sans place pour la violence.

Il a conclu en appelant à la retenue de toutes les parties impliquées, rappelant que la confrontation des idées doit primer sur les affrontements physiques, et a exhorté ses partisans à ne pas répondre à cette agression par des actes de violence.

1er jour campagne électorale : Mouhamadou Madana Kane, de la coalition Dundu, appelle les Sénégalais à une « Assemblée nationale de rupture »

À l’occasion du lancement de sa campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Mouhamadou Madana Kane, tête de liste nationale de la coalition Dundu, a exprimé des préoccupations profondes quant à l’état actuel du Sénégal. Dans un discours passionné, il a plaidé pour une transformation radicale du système politique, soulignant que le pays est à un tournant décisif qui nécessite l’engagement des citoyens pour une gouvernance responsable et équitable.

Kane a dressé un constat alarmant de la situation socio-économique du pays, affirmant que les Sénégalais continuent de vivre dans des conditions difficiles malgré les promesses d’un changement radical suite aux dernières élections présidentielles. « Le Sénégal est à la croisée des chemins, et tous les pans de la société montrent des signes de déliquescence. Sept mois après l’arrivée d’un nouveau gouvernement, nous devons reconnaître que les conditions de vie des Sénégalais n’ont pas réellement changé, » a-t-il déclaré.
Les défis demeurent nombreux : des inondations récurrentes aux hausses des prix des biens de première nécessité, en passant par l’accès limité aux soins de santé et au financement. Kane a particulièrement insisté sur le sort des jeunes, qui continuent de prendre des risques insensés pour fuir le pays dans l’espoir d’une vie meilleure. « Les jeunes prennent encore les pirogues pour fuir les difficultés, les femmes peinent à accéder aux financements, et les personnes âgées rencontrent des problèmes pour se soigner, » a-t-il déploré.
Pour Kane, il est impératif de rompre avec les anciennes pratiques qui ont conduit à la situation actuelle. Il a dénoncé les alliances contre nature au sein des coalitions politiques, où des adversaires d’hier se retrouvent à défendre des intérêts communs au détriment des préoccupations des Sénégalais. « Nous devons être conscients que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui étaient dans l’opposition hier et ont promis beaucoup de choses. Mais où sont ces promesses? » s’est-il interrogé.
En tant que leader de la coalition Dundu, Kane se présente comme un acteur du changement et appelle à la vigilance des électeurs. « Il est urgent que les Sénégalais prennent conscience de leur pouvoir et de leur responsabilité dans le choix de leurs représentants, » a-t-il souligné. Il appelle à une Assemblée nationale qui ne soit pas simplement une extension du pouvoir exécutif, mais un véritable contre-pouvoir capable de défendre les intérêts du peuple.
L’idée centrale de Kane est celle d’une « Assemblée nationale de rupture ». Selon lui, une telle assemblée doit être composée de représentants qui comprennent les réalités du pays et qui sont prêts à travailler pour le bien-être des Sénégalais. « Nous avons besoin de députés intègres, compétents et engagés à défendre les intérêts de leurs concitoyens. Notre mission sera de voter des lois qui répondent aux besoins des Sénégalais et non aux intérêts personnels de certains, » a-t-il affirmé.
Kane a insisté sur le fait que l’avenir du pays dépend d’un renouvellement des visages et des idées à l’Assemblée nationale. « Ceux qui étaient au pouvoir pendant les douze dernières années ne peuvent pas être les mêmes personnes à qui nous confions l’avenir du pays. Nous devons voter pour des personnes qui ont fait leurs preuves et qui sont prêtes à relever les défis actuels, » a-t-il ajouté.
À l’approche des élections, Kane lance un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent pleinement dans ce processus électoral. « Les élections législatives ne doivent pas être vues comme un simple exercice démocratique, mais comme une opportunité historique de changer notre trajectoire, » a-t-il déclaré. Il exhorte chaque citoyen à réfléchir à l’importance de son vote et à l’impact qu’il peut avoir sur le destin du pays.
« Nous avons la chance de créer une belle surprise le 17 novembre, en élisant une Assemblée nationale qui sera réellement à l’écoute des préoccupations des Sénégalais. Je vous demande de nous soutenir, de croire en nous et de faire entendre votre voix, » a-t-il conclu.
En somme, le discours de Mouhamadou Madana Kane est un appel à la mobilisation et à la prise de conscience collective. Il rappelle que le changement ne viendra pas de la seule volonté des politiciens, mais de l’engagement actif des citoyens à choisir des représentants qui auront à cœur de défendre leurs intérêts. À l’aube des élections, les Sénégalais sont invités à se poser la question : quel avenir souhaitent-ils pour leur pays ? Le choix qu’ils feront le 17 novembre pourrait bien être déterminant pour la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.


M. Coly DIAGNE

Attaque au Siège de Taxawu Sénégal : Khalifa Sall Appelle à la Sérénité et Dénonce une Violence « Meurtrière »

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, s’est rendu ce lundi soir au siège de son parti pour constater les dégâts suite à une attaque perpétrée dans la nuit. Marqué par les violences subies, le leader de Taxawu et ses responsables ont exprimé leurs regrets et dénoncé ce qu’ils qualifient de « tentative meurtrière ». Face à la presse, Khalifa Sall a fermement condamné cette attaque qu’il juge inacceptable et criminelle.

Selon lui, les auteurs de cet acte sont déjà identifiés : « Nous avons toutes les images et savons ceux qui sont à l’origine de cet acte. Ce qu’ils veulent nous imposer est inique et criminel. Il aurait pu y avoir des morts aujourd’hui. » Khalifa Sall, visiblement déterminé, a annoncé le dépôt d’une plainte, assurant que « cet acte ne restera pas impuni ». Interpellant l’État, il a exigé une réaction des autorités face à cette escalade de violence dans le climat politique actuel. « L’État doit prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré, ajoutant avec insistance que « les responsables répondront de leur acte ».

Un Appel à la Retenue malgré la Tension

Dans le même sillage, la coalition Sàm Sa Kàddu, alliée de Taxawu Sénégal, semble également avoir identifié les instigateurs de cette attaque. « Nous savons ce qui se passe. Nul besoin de chercher qui sont les auteurs. Nous avons vu et entendu », a dénoncé un de ses porte-paroles, en réitérant l’appel aux autorités pour une réaction rapide.

Malgré la gravité des événements, Khalifa Sall a tenu à rappeler ses militants à la retenue. En appelant au calme, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de sérénité et de responsabilité : « Il faut plus de responsabilité et de sérénité, car la violence n’a pas sa place dans ce champ politique. » Un message clair en faveur d’un débat apaisé dans un contexte politique déjà tendu.

Cette attaque, qui survient à quelques mois des échéances électorales, ajoute une pression supplémentaire sur le climat politique au Sénégal. Les appels de Khalifa Sall et de ses alliés à une réaction de l’État mettent en lumière les tensions croissantes dans le pays, où la sécurité des partis politiques devient une préoccupation de premier plan.

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Ameth Anna Ndoye, Chroniqueur à la Sen TV, déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

Les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane ont procédé ce lundi 28 octobre au déferrement du chroniqueur et animateur de télévision Ameth Anna Ndoye au parquet. Ce dernier est attendu devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar, où son cas sera examiné.

Ameth Ndoye, personnalité bien connue des téléspectateurs de la chaîne Sen TV, est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Ces infractions, si elles sont avérées, pourraient entraîner des sanctions importantes. Le procureur statuera aujourd’hui sur les suites judiciaires de cette affaire.

Cet événement suscite un vif intérêt parmi le public, notamment en raison de la notoriété d’Ameth Ndoye et de sa popularité en tant qu’animateur. Le déroulement de cette procédure judiciaire et les éventuelles sanctions qui pourraient en découler seront scrutés de près par ses fans et le grand public.

L’affaire met également en lumière des problématiques liées aux comportements de certaines personnalités publiques vis-à-vis des règles légales, un sujet qui fait souvent débat dans la société sénégalaise.

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

Affaire Aser : Aae Power Espagne dépose plainte contre son sous-traitant sénégalais pour fraude et demande 1,4 milliard de F CFA

Le marché de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), destiné à l’électrification de plus d’un millier de villages, connaît une nouvelle tournure suite à une plainte déposée par Aae Power Espagne contre son sous-traitant, Aae Power Sénégal, dirigé par Saïdou Kane. Ce développement relance un litige financier impliquant des accusations de fraude et des montants colossaux qui pourraient avoisiner les 1,4 milliard F CFA, selon l’édition de ce lundi 28 octobre du quotidien Les Échos.

La société espagnole accuse Saïdou Kane d’avoir tenté d’intercepter des fonds destinés au démarrage des travaux. Selon Les Échos, Kane aurait essayé d’intercepter les avis de tirage émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (Dodp) vers la Banco Santander SA pour le versement de l’avance nécessaire au projet.

Par la suite, Aae Power Sénégal aurait adressé des factures à Aae Power Espagne pour des montants élevés, incluant 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) pour des avances de démarrage, ainsi qu’une facture supplémentaire de 2,3 millions d’euros (environ 1,5 milliard F CFA) pour des frais divers. Ces frais comprenaient des honoraires d’expertise pour l’évaluation du projet, l’enregistrement du marché, et une redevance auprès de l’Autorité de régulation des contrats de partenariat (Arcop).

Alertée par les montants réclamés, Aae Power Espagne a exigé des pièces justificatives de la part de son partenaire sénégalais. Après vérifications auprès des autorités sénégalaises, notamment du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté et de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp), il a été révélé que les documents fournis par Aae Power Sénégal étaient falsifiés. Ces révélations ont accru les soupçons de fraude et déclenché une série de réactions de la part de l’entreprise espagnole.

Face à cette situation jugée « particulièrement grave », Aae Power Espagne a mis un terme à son partenariat avec Aae Power Sénégal. La résiliation de ce contrat, officialisée par lettre et exploit d’huissier le 21 juin 2024, s’est accompagnée d’une nouvelle plainte déposée par la société espagnole, qui se constitue désormais partie civile. Elle accuse son ancien sous-traitant d’avoir frauduleusement utilisé son enseigne et son nom de domaine, ce qui pourrait causer de sérieux dommages à sa réputation.

En parallèle, Aae Power Sénégal avait déjà saisi la justice, contestant la rupture unilatérale de leur partenariat par l’entreprise espagnole. Cette bataille judiciaire s’annonce longue et complexe, impliquant des accusations mutuelles et des demandes de réparations conséquentes. Le montant total en jeu et les accusations de faux documents pourraient également amener les autorités à enquêter plus en profondeur sur l’attribution et la gestion des fonds de ce projet d’électrification.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, car elle pourrait affecter la mise en œuvre du projet d’électrification de l’Aser, un programme essentiel pour le développement rural au Sénégal. Les prochains rebondissements dans cette affaire s’annoncent cruciaux pour déterminer les responsabilités de chaque partie dans cette affaire au cœur d’un contentieux de plus de 1,4 milliard F CFA.

Ameth Ndoye déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

L’affaire fait grand bruit dans le milieu médiatique. Ameth Anna Ndoye, chroniqueur bien connu de la chaîne Sen TV, a été arrêté et déféré ce lundi 28 octobre au parquet par les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane. Le célèbre animateur est poursuivi pour des accusations graves, incluant défaut de permis de conduire ainsi que faux et usage de faux.

Selon les informations recueillies, les faits reprochés à Ameth Ndoye portent sur des documents suspects liés à la détention de son permis de conduire. Ces accusations d’irrégularité dans les papiers administratifs sont passibles de sanctions lourdes selon le code pénal sénégalais. Le défaut de permis de conduire, une infraction déjà pénalisante, se voit ici aggravé par l’usage présumé de faux documents.

L’animateur, qui s’est forgé une réputation dans le milieu audiovisuel pour ses prises de position et ses chroniques souvent audacieuses, se retrouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. Le parquet de Dakar a été saisi du dossier, et le procureur de la République devrait statuer sur son cas au cours de la journée.

Ce déferrement de l’animateur de Sen TV au parquet a suscité de nombreuses réactions dans le milieu médiatique et sur les réseaux sociaux. Certains observateurs rappellent que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité publique se retrouve impliquée dans des affaires de faux documents, ce qui pose la question de la régularité des papiers de nombreux citoyens.

Ameth Ndoye comparaîtra dans les prochaines heures devant le procureur de la République, qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. Si les charges sont retenues, il pourrait être poursuivi pour défaut de permis de conduire et usage de faux, deux infractions qui peuvent entraîner des peines de prison, des amendes, et des interdictions de conduire.

Ousmane Sonko lance sa campagne électorale à Thiès avec des promesses de transparence et de réformes

Dans un climat politique en pleine ébullition, le Premier ministre Ousmane Sonko a donné le coup d’envoi de la campagne nationale du parti Pastef depuis la région de Thiès, au Sénégal. C’est devant une foule nombreuse qu’il a révélé publiquement le montant de son salaire mensuel, soit 4 300 000 francs CFA. Un acte de transparence qui a suscité l’intérêt du public, rappelant la démarche similaire du président Diomaye Faye, qui avait révélé ses revenus de 4 800 000 francs CFA dans une déclaration de patrimoine.

Ce geste de transparence s’inscrit dans une stratégie de communication visant à asseoir la crédibilité et la proximité d’Ousmane Sonko avec les Sénégalais. Pendant cette caravane électorale, qui s’est déplacée de Keur Ndiaye Lo à Mékhé, en passant par Sangalkam, Tivaouane, et Darou Khoudoss, Sonko a multiplié les rencontres directes avec les populations locales pour écouter leurs préoccupations et réaffirmer ses engagements.

À Darou Khoudoss, l’une des étapes majeures de sa tournée, Sonko a abordé des enjeux cruciaux pour cette région minière, comme l’accès à l’eau et le développement de la production horticole. La question des contrats miniers, particulièrement ceux relatifs au secteur du phosphate, a été un point fort de son discours. Il a annoncé la mise en place d’une « Commission de relecture et de renégociation des contrats » chargée de réviser les accords existants et d’assurer une exploitation plus équitable des ressources naturelles du pays. « Nous avons des solutions concrètes pour cette région », a-t-il déclaré en réponse aux préoccupations des habitants sur ces questions fondamentales.

L’étape de Thiès a également été marquée par des attaques contre l’opposition, que Sonko accuse de privilégier les insultes et la diffamation au lieu du débat d’idées. « Certains ont choisi de faire de la politique par l’invective et la violence verbale, pensant que cela leur gagnera les cœurs des Sénégalais », a-t-il lancé, appelant ses adversaires à éviter la violence et à privilégier le calme dans les échanges politiques. Sonko a affiché une vision à long terme pour son parti, assurant que « Pastef est là pour plus de 50 ans », signifiant ainsi une ambition de stabilité durable pour son mouvement et son équipe.

Le Premier ministre a également évoqué son programme ambitieux, « Sénégal 2050 ». Distinct du Plan Sénégal Émergent (PSE) initié par ses prédécesseurs, ce programme est, selon Sonko, conçu pour anticiper les défis futurs du pays avec des réformes concrètes et de long terme. « Notre programme n’est pas une copie de ce qui a été fait auparavant ; il s’agit d’une vision stratégique pour le Sénégal de demain », a-t-il affirmé, promettant un développement axé sur des solutions pérennes, loin des approches à court terme.

Avec cette campagne, Sonko entend consolider sa place dans le paysage politique sénégalais en offrant une alternative politique axée sur la transparence, la réforme et la gestion responsable des ressources. Les prochaines étapes de la campagne donneront certainement plus de détails sur ses engagements spécifiques et sur la manière dont il compte redessiner l’avenir du Sénégal d’ici 2050.

Abdoulaye Sylla, la figure montante de Touba-Mbacké, mobilise les foules et critique sévèrement le régime en place

Abdoulaye Sylla, figure influente de la coalition And Bessal Sénégal, a fait une entrée remarquée à Mbacké, où un accueil chaleureux et une forte mobilisation l’attendaient. À l’initiative de personnalités locales telles que Serigne Fallou Mbacké, Serigne Saliou Sylla, Sokhna Amy Tine et Abdou Aziz Ndiaye, l’événement a rassemblé une foule importante, attirée par un programme riche en animations. Des artistes populaires tels que Bass Thiounck et Jah Man ont rythmé ce meeting, qui s’est vite transformé en un espace de revendication politique.

Dans son discours, Abdoulaye Sylla n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’actuel gouvernement, dénonçant l’absence d’initiatives concrètes pour l’amélioration des conditions de vie dans la région de Mbacké. Il a notamment déploré le manque de services de base tels que l’assainissement et l’éclairage public, tout en fustigeant ce qu’il appelle des « tintamarres » de promesses non tenues. « L’État n’a rien fait dans cette agglomération. Il n’y a ni assainissement, ni éclairage, et l’on nous assomme avec des promesses vides. Cela fait à peine sept mois qu’ils sont en place, et la population est déjà exaspérée », a-t-il affirmé avec ferveur.

Sylla a également souligné son engagement à redonner toute leur dignité aux chefs religieux de la région, qui, selon lui, sont souvent victimes de propos irrespectueux. « Notre première priorité sera de redorer le blason de nos chefs religieux et mettre un terme aux attaques verbales dont ils sont victimes », a-t-il promis.

Fier de ses racines, Abdoulaye Sylla a rappelé aux habitants de Touba-Mbacké qu’il est un « fils du terroir » sans autre ambition que de servir sa communauté et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes actuels. Directeur de la société Ecotra, il a été chaleureusement reçu dans la journée, renforçant ainsi sa position et son influence en vue des prochaines échéances électorales.

Ce rassemblement à Mbacké marque un tournant pour la campagne d’Abdoulaye Sylla, qui cherche à s’imposer comme une alternative crédible face à un régime qu’il juge inefficace et déconnecté des réalités locales.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

ACCORD À L’AMIABLE DANS L’AFFAIRE DES « CINQ MILLIARDS DE L’ASER » : Abass Fall décide de renoncer aux poursuites contre Penda Thiam

À l’issue d’une médiation, Abass Fall, membre du parti au pouvoir « Pastef », a décidé d’abandonner sa plainte déposée contre Penda Thiam, directrice de la Rédaction du « Dakarois Quotidien ».

Des bonnes volontés à l’instar de Papa Alioune Sakho, patron du « GP Quotidien », se sont engagés à apaiser les tensions dans l’affaire judiciaire opposant Abass Fall, membre du « Pastef » au « Dakarois Quotidien ». C’est ainsi qu’après des pourparlers avec le directeur de publication, El Hadji Kane, ce week-end, le politicien a décidé de retirer sa plainte, évitant ainsi une confrontation judiciaire.

Tout est parti d’une information concernant l’affaire Aser, relayée par Adama Gaye. En partageant cette information déjà virale, le journal a souhaité questionner les faits, sans intention d’accuser ou de nuire directement à Abass Fall. Cette approche a toutefois été perçue par le politicien comme une atteinte à son honneur, entraînant le dépôt d’une plainte contre Penda Thiam.

Mais, lors des échanges, M. Fall a compris qu’il ne s’agissait aucunement d’une attaque personnelle. Le directeur de publication a précisé que l’intention était de rester dans le cadre du journalisme d’information et non de diffamation.

Sensible à ces explications, Abass Fall a finalement décidé de retirer sa plainte ce lundi.

Une décision louable qui met ainsi un terme à une possible bataille judiciaire et permet aux deux parties d’enterrer la hache de guerre.

Cependant, Penda Thiam reste convoquée par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). En effet, Abass Fall n’a pu retirer sa plainte du fait du week-end.

Le geste d’Abass Fall pourrait servir de modèle dans un contexte où les différends entre hommes politiques et presse prennent parfois des proportions disproportionnées. Cette médiation réussie devrait entre Abass Fall et le directeur de publication du « Dakarois Quotidien » prouve qu’il serait nécessaire d’organiser des fora entres les politiques et les médias pour la pérennité de la démocratie.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°308 – du 28/10/2024

🔴 AFFAIRE DES « 5 MILLIARDS F CFA DE L’ASER » : ACCORD À L’AMIABLE ENTRE ABASS FALL ET « LE DAKAROIS QUOTIDIEN »
🔴 POINT DE PRESSE DE LA COALITION « DUNDU » : MADANA KANE LANCE LES HOSTILITÉS CONTRE « PASTEF »

🔴 DÉFAITE DU CASA SPORTS – HLM RÉUSSIT UN EXPLOIT
🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE BOXE : LE SÉNÉGAL BRILLE AVEC 7 MÉDAILLES DONT UN EN OR

Thierno Bocoum ignore Dethié Fall et se concentre sur la coalition Samm Sa Kaddu

Dans un contexte politique marqué par les alliances et repositionnements en vue des élections sénégalaises, Thierno Bocoum, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, a pris une position claire concernant le départ de Dethié Fall de la coalition. Interrogé sur iRadio lors de l’émission « Le Jury du Dimanche », Bocoum a écarté toute considération pour son ancien camarade de parti, choisissant de se concentrer uniquement sur son propre engagement politique et celui de sa coalition.

Après la démission de Dethié Fall de la liste Samm Sa Kaddu, survenue suite à une audience avec le Premier ministre et tête de liste de Pastef, Bocoum a affiché une posture de détachement. À la question du présentateur sur l’éventuel « mépris » envers Fall, Bocoum a répondu, presque avec ironie, qu’il adopterait un « système de mépris ». Il a ensuite réaffirmé que le départ de Fall n’altérait en rien l’objectif de Samm Sa Kaddu : « Nous continuons à nous concentrer sur notre coalition. Aujourd’hui, le plus important, d’abord, c’est qu’il faut comprendre que nous sommes dans l’urgence », a-t-il précisé, soulignant les défis de la coalition dans le contexte actuel.

Bocoum a également tenu à rappeler qu’aucun différend personnel ne l’avait opposé à Dethié Fall lors de leur parcours commun au sein du parti Rewmi d’Idrissa Seck. « Nous étions dans le même parti ; nous n’avons jamais eu de problème », a-t-il déclaré. Selon lui, les divergences politiques relèvent du droit de chaque leader à exprimer ses choix, sans juger ceux des autres. Il en a profité pour réitérer son approche axée sur l’autonomie de pensée et la responsabilité politique collective.

Répondant sur la question de la « transhumance » politique – phénomène courant sur la scène sénégalaise – Bocoum a affirmé qu’il s’agissait d’une « responsabilité individuelle », en contraste avec la « responsabilité collective » qu’il souhaite voir émerger pour l’intérêt des populations. Il laisse entendre que les nombreux changements de camp sont le signe d’un manque de conviction.

Dans un paysage politique en constante évolution, marqué par des alliances de circonstances et des ambitions personnelles, la posture de Thierno Bocoum témoigne d’une volonté de recentrer son action sur les priorités de sa coalition, laissant les choix de ses anciens camarades dans le passé. La stratégie est claire : concentrer les énergies et les réflexions sur la construction d’une alternative politique pour les Sénégalais, plutôt que sur les va-et-vient internes au microcosme politique.

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de l’Ocrtis, obtient la liberté provisoire après un mois de détention

Après plus d’un mois de détention provisoire, l’ancien commissaire Cheikhouna Keïta, précédemment chef de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), a obtenu sa liberté provisoire. C’est ce qu’a confirmé un de ses avocats contacté par DakarActu.

Arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur, Cheikhouna Keïta avait été placé sous mandat de dépôt le 12 septembre dernier par le juge du 10e Cabinet d’instruction de Dakar. Son arrestation faisait suite à des déclarations largement diffusées sur les réseaux sociaux, évoquant une prétendue altercation physique au palais présidentiel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le chef du gouvernement Ousmane Sonko.

Cette affaire avait suscité une vive polémique, alimentant les débats sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux. Keïta faisait ainsi face à une accusation de « diffusion de fausses nouvelles », selon le réquisitoire du procureur de la République, une charge passible de sanctions lourdes au Sénégal, surtout lorsque l’information concerne des institutions de l’État.

L’affaire de l’ancien commissaire Keïta a soulevé des questions cruciales sur la liberté d’expression et la régulation des informations dans un contexte où les fausses nouvelles peuvent avoir des répercussions sur la stabilité nationale. La diffusion d’informations sans fondement, notamment autour de personnalités publiques de premier plan, peut affecter la perception de la gouvernance et susciter des tensions au sein de la population.

Pour ses défenseurs, cette arrestation soulève également la question de la protection des droits individuels face à des accusations portant sur des informations non vérifiées. L’obtention de la liberté provisoire pour Cheikhouna Keïta marque ainsi un tournant dans cette affaire, mais le dossier demeure ouvert et des suites judiciaires sont toujours possibles.

Cette affaire résonne comme un appel pour des politiques de contrôle plus strictes autour de la diffusion d’informations sensibles, en particulier à travers les réseaux sociaux. Les autorités sénégalaises, tout en affirmant l’importance de la liberté d’expression, réitèrent la nécessité de responsabiliser les citoyens quant aux informations qu’ils partagent publiquement.

Pastef lance sa campagne pour les élections législatives de novembre : Sonko en tête avec une grande mobilisation à Thiès

Le parti Pastef-Les Patriotes, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a lancé ce dimanche 27 octobre 2024 sa campagne électorale en vue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Cette élection est cruciale pour l’avenir du Sénégal, car elle pourrait renforcer la position de Pastef sur la scène politique nationale.

C’est à travers une caravane colorée et animée que le parti Pastef a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale, marquant le début d’une série d’activités destinées à rallier les électeurs. Cette caravane a sillonné plusieurs quartiers de Thiès, attirant des centaines de sympathisants, avant de se clôturer par un grand meeting prévu à 17h00 dans la même ville.

Ousmane Sonko, qui figure en tête de liste nationale de Pastef, prend la responsabilité de défendre le programme du parti. Premier ministre depuis les dernières élections, Sonko reste l’une des figures les plus influentes et polarisantes de la politique sénégalaise. Avec cette nouvelle candidature, il affirme vouloir proposer une alternative pour un Sénégal où les valeurs de travail, d’éthique et de fraternité sont au cœur de la gouvernance.

En choisissant Thiès pour lancer sa campagne, Pastef semble vouloir renforcer ses soutiens dans cette région clé. Ce choix est stratégique : Thiès, troisième ville la plus peuplée du Sénégal, est un centre économique et politique crucial. La ville a souvent été considérée comme un baromètre des élections nationales, et elle représente un enjeu important pour Pastef, qui vise à obtenir une majorité parlementaire.

Pastef a axé sa campagne sur plusieurs thèmes majeurs tels que la bonne gouvernance, la transparence, l’amélioration des conditions de vie et la réforme du système de santé et d’éducation. Ousmane Sonko et ses partisans promettent de s’attaquer à la corruption, aux inégalités sociales et à l’emploi des jeunes, autant de problématiques qui préoccupent de nombreux Sénégalais.

Alors que la campagne se poursuit, d’autres partis ont également mobilisé leurs forces et organisé des événements similaires pour séduire l’électorat sénégalais. L’opposition et les partis traditionnels espèrent contrer l’élan de Pastef en proposant des programmes alternatifs et en multipliant les meetings à travers le pays.

Ces élections législatives constituent une étape décisive pour Pastef et Ousmane Sonko. La formation d’une majorité parlementaire pourrait non seulement renforcer le pouvoir de Sonko en tant que Premier ministre, mais aussi marquer un tournant pour la vision politique du Sénégal. Les semaines à venir seront déterminantes pour mesurer l’impact de cette campagne et la réponse de la population sénégalaise.

En attendant les résultats, l’engouement autour de ce lancement de campagne montre un intérêt croissant de la part des citoyens pour les élections législatives à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Visite Officielle en Arabie Saoudite et en Turquie : Focus sur la Diplomatie Économique

Le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar ce matin pour entamer une visite officielle en Arabie Saoudite, du 27 au 31 octobre 2024, à l’invitation de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salmane. Cette visite sera marquée par la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum, un événement international consacré aux opportunités d’investissement et aux perspectives économiques mondiales.

La participation du Président Faye au Future Investment Initiative Forum souligne l’importance de l’Arabie Saoudite dans la stratégie économique sénégalaise, notamment pour attirer des investissements dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures. Ce forum, souvent surnommé « Davos du désert », rassemble chaque année les leaders mondiaux, des investisseurs et des décideurs de premier plan. Il vise à explorer les opportunités d’investissement et à répondre aux enjeux économiques et environnementaux du XXIe siècle.

La délégation sénégalaise inclura plusieurs ministres et acteurs économiques stratégiques, mettant ainsi en avant la volonté du Sénégal de renforcer ses partenariats avec le monde arabe et d’attirer des capitaux étrangers pour accélérer son développement.

À la suite de son passage en Arabie Saoudite, le Président Faye se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, M. Recep Tayyip Erdoğan. Cette étape s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre les deux pays, marqué par des initiatives de coopération en matière de commerce, d’infrastructures et de défense.

Les relations sénégalo-turques ont pris une ampleur significative ces dernières années, avec une série d’accords bilatéraux visant à faciliter les échanges et les investissements. Le programme de la visite devrait inclure des discussions sur de nouveaux projets d’infrastructure, l’ouverture d’opportunités commerciales et la collaboration dans les secteurs technologique et éducatif.

Avec ces deux étapes cruciales, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement à positionner le Sénégal comme un acteur influent sur la scène internationale, en diversifiant les alliances économiques et en consolidant les partenariats stratégiques. Ces initiatives s’inscrivent dans la vision d’un Sénégal émergent et dynamique, capable de saisir les opportunités de la mondialisation tout en valorisant ses ressources et ses potentialités.

Cette tournée pourrait marquer une nouvelle ère pour la diplomatie sénégalaise, alors que le pays se positionne comme un modèle de stabilité et de croissance en Afrique de l’Ouest. Les résultats attendus de cette visite, qu’il s’agisse d’accords de coopération ou de promesses d’investissements, devraient apporter une impulsion significative au développement économique et social du Sénégal.

L’ancien Président Macky Sall raillé pour sa campagne à distance, à quelques heures des législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le Sénégal assiste à des échanges tendus entre acteurs politiques. L’ancien président Macky Sall, à la tête de la liste de la coalition Takku Xallu Sénégal, se retrouve au centre d’une controverse après les propos acerbes du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité de proximité (ANSP), Seydina Oumar Touré. À quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, M. Touré a fustigé la stratégie à distance de Macky Sall, toujours hors du Sénégal.

Dans une publication sur Facebook, Seydina Oumar Touré, ancien officier de la gendarmerie nationale et aujourd’hui en charge de l’ANSP, a critiqué l’approche de Macky Sall en utilisant une rhétorique marquée par l’ironie : « L’ex-président, Monsieur Macky Sall, a battu tous les records. En effet, après s’être illustré dans la dictature en enregistrant le plus grand nombre d’arrestations, d’emprisonnements, de radiations et de morts, entre autres incommodités, il sera la première tête de liste de l’histoire du Sénégal à battre campagne sur WhatsApp et TikTok. »

Cette sortie critique s’ajoute aux tensions déjà palpables autour des élections. Pour Seydina Oumar Touré, l’ancien président sénégalais, en menant une campagne principalement numérique, s’éloigne d’une pratique politique traditionnelle de proximité, laissant les réseaux sociaux comme principal canal d’interaction avec les électeurs.

Macky Sall, en s’appuyant sur des plateformes comme WhatsApp et TikTok pour véhiculer son programme, semble innover en adoptant des outils de campagne modernes, une première dans le contexte politique sénégalais. Cependant, cette décision soulève des questions : s’agit-il d’une stratégie délibérée pour se démarquer et toucher un électorat jeune, ou d’une nécessité en raison de sa présence hors du pays ?

Cette stratégie d’une campagne à distance rappelle la montée en puissance des réseaux sociaux comme instruments de communication politique. L’approche a le potentiel de mobiliser une audience plus jeune et connectée, mais certains observateurs craignent qu’elle renforce aussi la distance entre Macky Sall et une partie de la population sénégalaise, habituée aux meetings de proximité.

En dépit des critiques, Macky Sall demeure une figure influente de la scène politique sénégalaise. Après dix ans de pouvoir marqués par des réformes controversées, mais aussi par des projets économiques ambitieux, l’ancien président garde une base électorale fidèle. Il est à voir si sa campagne numérique suffira à convaincre un électorat plus diversifié pour les législatives de novembre.

Avec les législatives qui s’annoncent, les acteurs politiques multiplient les échanges tendus. La campagne à distance de Macky Sall, qui suscite une réaction vigoureuse chez certains responsables comme Seydina Oumar Touré, reflète les enjeux politiques et les divisions au sein de la société sénégalaise.

Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de la coalition Takku Xallu Sénégal, mais aussi pour l’ancien président lui-même, qui, malgré la distance, reste un acteur majeur de la vie politique du pays.

Les révélations de Madiambal Diagne sur l’accord de libération d’Ousmane Sonko : un protocole controversé ?

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a jeté un pavé dans la mare politique en révélant, lors de l’émission Grand Jury sur RFM, des détails sensibles concernant la libération de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, des négociations secrètes se seraient déroulées entre Sonko et l’ancien président Macky Sall, donnant lieu à un « protocole du Cap Manuel ». Ce prétendu accord aurait permis au leader politique de retrouver sa liberté à une semaine de l’élection présidentielle, et serait accompagné d’un soutien matériel et financier de Macky Sall, ainsi que de l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur.

Madiambal Diagne, candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024 sous la bannière de Jam Ak Jariñ, affirme détenir des informations précises sur ces discussions « nocturnes ». « Nous savons qui a négocié quoi, qui a signé quoi, quand et comment, et quels étaient les programmes », a-t-il déclaré. Pour lui, une enquête publique devrait être ouverte afin de faire toute la lumière sur ce dossier, et il se dit prêt à témoigner en faveur de la transparence.

Il ajoute qu’Ousmane Sonko n’a jamais évoqué publiquement ce protocole, ce qui alimente les suspicions du journaliste. Selon lui, « il est facile d’accuser les gens alors qu’on est trempé jusqu’au cou », suggérant que Sonko aurait bénéficié de cet accord tout en omettant de le mentionner devant les Sénégalais.

Outre le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne s’est également exprimé sur la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko. Le journaliste estime que Sonko devrait publier ses biens pour prouver sa transparence. Selon lui, cette initiative permettrait aux Sénégalais de juger si la déclaration est « sincère et exhaustive ».

Cette intervention de Madiambal Diagne vient raviver des débats houleux autour de la personnalité et de la trajectoire politique d’Ousmane Sonko, un acteur qui a souvent suscité des controverses dans le paysage politique sénégalais. Bien qu’aucune déclaration de Sonko n’ait encore été faite en réponse à ces accusations, le public attend désormais de voir si le Premier ministre prendra l’initiative de publier son patrimoine, comme l’a suggéré le journaliste.

Avec ces révélations, Madiambal Diagne entend bousculer le débat autour de l’intégrité et de la transparence des dirigeants politiques sénégalais. À l’approche des législatives de novembre, ces propos pourraient influencer les électeurs et accentuer les tensions déjà vives autour de la figure de Sonko.

Le Sénégal lance officiellement sa campagne électorale pour les législatives anticipées : enjeux et espoirs d’un tournant démocratique

Le Sénégal entre dans une phase décisive avec le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées. Ces trois semaines de campagne permettront aux partis, coalitions et candidats indépendants de se disputer les sièges de la future Assemblée nationale, un enjeu crucial pour l’avenir politique du pays. Ce scrutin suscite une grande attente parmi les citoyens, qui aspirent à une Assemblée plus représentative et apte à relever les défis sociaux, économiques et politiques de la nation.

Dans un contexte où les tensions peuvent facilement monter, le président Bassirou Diomaye a lancé un appel à la retenue et à la responsabilité. Lors d’un face-à-face avec la presse au Palais de la République, il a souligné l’importance de mener une campagne pacifique, dépourvue de discours clivants et de comportements susceptibles de créer des violences. Il a invité les leaders politiques, les médias et les citoyens à faire preuve de civisme pour démontrer la maturité démocratique du Sénégal.

Les électeurs, de leur côté, attendent des candidats qu’ils présentent des solutions concrètes aux défis auxquels fait face le Sénégal. L’emploi, le développement économique, la sécurité, et l’éducation font partie des sujets prioritaires qui dominent les discussions. Cette élection est également l’occasion pour les citoyens de s’assurer que leurs voix seront représentées par des députés à l’écoute et capables d’agir efficacement en faveur du bien-être collectif.

De nombreux observateurs espèrent que la future Assemblée sera plus inclusive et proactive, en promouvant un dialogue ouvert et des prises de décision participatives. Les candidats sont encouragés à proposer des programmes qui mettent l’accent sur l’inclusion et l’innovation, afin de bâtir une gouvernance en phase avec les aspirations du peuple.

Les semaines à venir s’annoncent intenses et déterminantes pour l’avenir politique du Sénégal. Ce rendez-vous électoral offre aux citoyens l’opportunité de faire entendre leur voix et d’exprimer leur volonté de voir émerger une gouvernance plus juste et plus équitable. Le

Arrivée dramatique d’une pirogue de migrants à El Hierro : un mort et plusieurs personnes en détresse

Ce samedi 26 octobre 2024, une nouvelle tragédie migratoire s’est produite aux Îles Canaries. Une pirogue en provenance d’Afrique de l’Ouest a accosté au port de La Restinga, sur l’île d’El Hierro, avec à son bord 175 personnes, dont 39 femmes, 10 mineurs, et 9 bébés de moins d’un an. Tragiquement, les autorités ont également découvert un corps sans vie parmi les passagers, décédé après neuf jours en mer.

Vers 15h05, l’embarcation a été repérée à proximité des côtes d’El Hierro. L’équipe de secours du Salvamar Adhara est intervenue pour escorter la pirogue jusqu’au port. Une fois sur place, les services sanitaires ont constaté l’état de santé précaire de nombreux passagers. Trois personnes, dont un mineur souffrant de déshydratation, ont dû être transférées d’urgence à l’hôpital. Un adulte souffrait d’hypothermie sévère et un autre de déshydratation.

Cette pirogue marque également un changement notable dans les routes migratoires utilisées par les candidats au départ depuis le Sénégal. Face à des mesures de sécurité renforcées dans des villes côtières comme Mbour, de nouveaux points de départ émergent dans la région du Sine Saloum, notamment à Niodior et Bassar. Cette embarcation provenait de Bassar, un village de cette région, illustrant le déplacement progressif des itinéraires de migration en réponse aux mesures de surveillance.

Les passagers, originaires de plusieurs pays d’Afrique, comprenaient des ressortissants des Comores, de la Sierra Leone, du Nigeria, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Gambie et du Bénin.

Les Îles Canaries continuent d’être l’une des principales portes d’entrée en Europe pour les migrants en quête de sécurité ou d’une vie meilleure. Cependant, le trajet reste périlleux et de nombreux migrants y perdent la vie. Les conditions de navigation, l’insuffisance d’eau potable et de nourriture rendent ces voyages extrêmement risqués.

Cette arrivée dramatique rappelle l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger les vies humaines. Pour les migrants, la traversée vers les îles Canaries est souvent l’ultime espoir d’une existence meilleure, mais elle exige un lourd tribut.

PASTEF KOLDA: Abdourahmane Baldé déclaré nersona non grata

Le PASTEF a clairement affirmé sa position concernant Abdourahmane Baldé, connu sous le nom de Doura, en le déclarant persona non grata dans le parti. Dans un communiqué publié le 26 octobre 2024, le président Ousmane Sonko a précisé que le PASTEF reste ouvert à tous ceux qui soutiennent son projet, mais se montre ferme envers ceux impliqués dans des pratiques douteuses ou hostiles envers le parti.

Le communiqué souligne les antécédents de Baldé, notamment son rôle en tant qu’argentier de la campagne présidentielle d’Amadou Bâ et les accusations de gestion scandaleuse à son encontre, avec un audit en cours. Son comportement, jugé opportuniste et destructeur pour le PASTEF, a été fortement critiqué.

Les responsables du PASTEF rappellent les attaques passées de Baldé contre Ousmane Sonko et ses tentatives de discréditer les militants du parti. Selon le communiqué, il a non seulement renié son affiliation au PASTEF, mais a également collaboré avec des membres de l’APR pour tenter de nuire à l’image du parti.

Les cadres du PASTEF à Kolda affirment leur détermination à mener campagne sans Baldé, en se félicitant de leurs succès passés et de leur engagement envers une politique éthique et digne. Ils remercient Baldé pour sa déclaration de soutien, qu’ils rejettent, et réaffirment leur confiance dans leur capacité à obtenir une victoire aux élections du 17 novembre 2024 sans son implication.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

Rencontre Inter-Coalition à Thiès : Macky Sall justifie sa participation aux législatives

Lors de la rencontre de l’inter-coalition Sàmm Sa Kàddu Takku Wallu Sénégal à Thiès, Macky Sall a exposé les raisons de son engagement en tant que candidat. S’adressant aux responsables et militants présents, il a affirmé qu’il avait décidé de diriger une coalition non pas dans le but de se faire élire, mais pour l’intérêt du Sénégal.

Macky Sall a souligné l’importance de consolider la démocratie et de préserver les acquis économiques du pays. Il a rappelé que Thiès, ville du refus, a marqué l’histoire avec des événements comme la grève des cheminots, qui souligne son rôle stratégique dans la dynamique politique. « Le combat réside dans la proximité avec les populations », a-t-il ajouté, mettant en avant l’importance d’être à l’écoute des citoyens.

Il a également remercié les alliés de l’inter-coalition et a salué le soutien des leaders locaux, notamment Augustin Tine, Abdou Mbow et Abdoulaye Dièye. En évoquant Dièye, il a qualifié son soutien d’acte de générosité et de courage.

Macky Sall a conclu en réitérant que chaque action menée doit viser le bien du Sénégal, appelant ainsi à une mobilisation collective autour des enjeux cruciaux pour le pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie : des partenariats renforcés pour le Sénégal

À l’invitation de son Altesse Royale le Prince Héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud, le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, entame une visite officielle en Arabie Saoudite du 27 au 31 octobre 2024. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, sera marquée par des échanges de haut niveau avec les autorités saoudiennes et la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum.

Le Future Investment Initiative Forum, également surnommé « Davos du désert », est une rencontre internationale de premier plan réunissant des décideurs politiques et économiques venus du monde entier pour débattre des enjeux de l’investissement global. Le Président Bassirou Diomaye Faye aura l’occasion de promouvoir les atouts économiques du Sénégal et de tisser de nouveaux liens avec des partenaires internationaux. Cette participation confirme l’ambition du Sénégal de s’affirmer comme un acteur de l’investissement en Afrique de l’Ouest, en explorant des opportunités de coopération et d’investissements dans des domaines stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie et la technologie.

Outre le forum, des entretiens bilatéraux avec des responsables saoudiens sont prévus, visant à renforcer les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Cette visite devrait également aboutir à la signature de plusieurs accords visant à encourager le commerce, les investissements et à renforcer la coopération dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’éducation.

À l’issue de son séjour en Arabie Saoudite, le Président sénégalais se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la coopération croissante entre le Sénégal et la Turquie. Les relations entre les deux pays se sont intensifiées au cours de la dernière décennie, notamment à travers des partenariats dans le secteur des infrastructures, avec la construction de plusieurs ouvrages majeurs réalisés par des entreprises turques au Sénégal.

Durant son séjour, le Président Faye aura des discussions avec son homologue turc sur divers sujets bilatéraux et internationaux, en vue de renforcer les relations économiques, sécuritaires et culturelles entre Dakar et Ankara. Les deux chefs d’État aborderont également des sujets de coopération régionale et internationale, en phase avec les enjeux de paix et de stabilité dans leurs régions respectives.

Cette tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye à diversifier les partenaires du Sénégal et à consolider son rôle sur la scène internationale. En participant à des forums économiques majeurs et en multipliant les échanges avec des puissances telles que l’Arabie Saoudite et la Turquie, le Sénégal ambitionne d’accélérer son développement tout en consolidant sa souveraineté et son attractivité en tant que pôle d’investissement en Afrique.

Ces visites marquent une nouvelle étape dans la diplomatie sénégalaise et témoignent de l’importance accordée par le Sénégal à l’établissement de partenariats solides et diversifiés, favorisant un développement inclusif et durable pour ses citoyens.

Mobilisation autour de Bougane Guéye Dany : Ses soutiens en visite à Touba pour solliciter des prières

À quelques jours du procès de Bougane Guéye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du Groupe D-média, une délégation de ses soutiens s’est rendue à Touba pour mobiliser des prières. Ce geste témoigne d’une détermination inébranlable de ses partisans qui, dans un élan de solidarité, espèrent une issue favorable au procès imminent de leur leader.

La délégation, composée de membres de la coalition « Samm Sa Kaddu », a été accueillie par des personnalités religieuses de premier plan. Abdoulaye Mbaye Pékh, l’un des porte-parole de cette coalition, a pris la parole devant le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il a brièvement relaté les circonstances de l’arrestation de Bougane Guéye Dany et a imploré des prières pour sa libération. Selon lui, cette intervention divine serait un soutien précieux pour celui qui s’est fait un nom dans les médias et la scène politique sénégalaise.

En plus de cette rencontre, la délégation a été reçue par le khalife de Darou Khoudoss, Serigne Ahmadou Mokhtar Mbacké. Une nouvelle fois, Mbaye Pékh a sollicité des prières pour Bougane Guéye, insistant sur l’importance de cette bénédiction dans la quête de justice. Ce pèlerinage religieux à Touba, lieu sacré et influent du mouridisme, symbolise la dimension spirituelle de la mobilisation.

La visite à Touba s’inscrit dans une stratégie de mobilisation morale et spirituelle autour du leader de Gueum Sa Bopp. Ses soutiens espèrent que la ferveur religieuse, couplée aux prières des dignitaires mourides, contribuera à renforcer la défense de Bougane Guéye Dany.

Le procès de Bougane Guéye Dany suscite un vif intérêt au Sénégal, où il demeure une figure controversée mais influente dans les débats politiques et médiatiques.

Les bus de Dakar Dem Dikk arborent un nouveau look : vers un transport inclusif et durable

Dakar Dem Dikk, société emblématique du transport public au Sénégal, s’offre un nouveau visage. Lors de l’ouverture des Assises du transport le 21 octobre, une série d’initiatives a été lancée pour « bâtir un système de transport inclusif, moderne et durable », et parmi elles, la présentation des nouveaux bus de la société a fait sensation. Ce changement marque un tournant dans l’approche du transport public au Sénégal.

Les bus de Dakar Dem Dikk, jusqu’alors reconnaissables à leurs couleurs marron et beige, arboreront désormais un design aux couleurs nationales. Le vert, le jaune et le rouge, posés sur un fond blanc, incarnent l’identité sénégalaise et témoignent d’un engagement en faveur de l’inclusivité. Cette refonte visuelle a été pilotée par El Malick Ndiaye, le ministre des Transports, dans un souci de transparence et de neutralité des services publics. « Ce changement vise à briser l’image de monopolisation des biens publics par les partis au pouvoir et à ancrer Dakar Dem Dikk dans une démarche républicaine et inclusive », explique le ministre.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des Assises du transport, qui ambitionnent de redéfinir le système de mobilité urbaine au Sénégal en le rendant plus accessible et écologique. Les nouveaux bus sont équipés de technologies visant à réduire leur empreinte carbone et à garantir une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cette modernisation est une réponse aux besoins croissants d’une population urbaine en pleine expansion, qui dépend de plus en plus des transports publics.

La présentation des nouveaux bus aux couleurs du Sénégal par le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, marque un engagement fort du gouvernement pour un service public plus équitable et performant. Ce projet est aussi un appel aux citoyens pour qu’ils se réapproprient leur patrimoine public, avec l’espoir que ces nouvelles initiatives contribuent à renforcer la cohésion sociale.

Ce changement de design, au-delà de l’esthétique, symbolise une ambition : celle d’un transport public où chacun trouve sa place, où l’on respecte l’environnement, et qui reflète une nation en marche vers un avenir moderne et durable.

Keur Yoro Soumbou : Coupée du reste du monde, les populations alertent l’État du Sénégal

Keur Yoro Soumbou, une localité de la commune de Ndiaffate, dans le département de Kaolack, risque de disparaître de la carte du Sénégal en raison de la négligence des autorités territoriales et étatiques. C’est le constat amer de ses habitants.

« Nous sommes à quelques encablures de Ndiaffate, le chef-lieu de la commune, mais cette zone est confrontée à tous les problèmes, simplement en raison de la négligence des autorités étatiques. Depuis longtemps, notre localité est abandonnée, ce qui fait que nous manquons de piste praticable pour relier Ndiaffate ou les autres parties du département de Kaolack. Actuellement, les habitants ne peuvent plus sortir de la zone à cause de l’état de cette piste. Depuis plus de quatre ans, pendant la période des récoltes, nous avons toutes les difficultés du monde pour acheminer nos produits vers les grands marchés de la région. Nous n’avons jamais bénéficié d’un programme de réhabilitation des pistes de production dans le cadre du PUDC », a dénoncé Saidou Diallo, imam ratib de Keur Yoro Soumbou, face à la presse ce samedi.

« Nous ignorons les raisons de cette négligence de la part des autorités étatiques et communales. Ce qui est encore plus grave, c’est l’évacuation de nos malades vers les structures sanitaires. Aucun véhicule ne peut accéder à notre village, et encore moins les taxis-motos « Jakarta », » a-t-il ajouté.

« Bientôt la période des récoltes arrive, et déjà, nous craignons de ne pas pouvoir transporter nos produits vers les centres de vente. Si cette situation persiste, nous ne saurons quoi faire. Les autorités ne considèrent pas Keur Yoro Soumbou comme faisant partie de la commune de Ndiaffate et ne se préoccupent même pas de notre survie. Si le Président Bassirou Diomaye Faye ne vient pas à notre secours, Keur Yoro Soumbou risque de subir des maux que nous ne souhaitons pas, car les pauvres paysans n’ont pas les moyens de réhabiliter cette piste », a alerté Saidou Diallo.

Nomination de Samba Ndiaye : Le ministre Balla Moussa Fofana se défend et appelle à l’unité

La nomination de Samba Ndiaye continue de susciter des vagues au sein des cercles politiques, mettant sous les feux des projecteurs le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana. Accusé d’avoir proposé cette nomination controversée au président Diomaye, le ministre a finalement décidé de sortir de son silence pour clarifier la situation.

Le ministre Fofana a fait face à des accusations lourdes, le présentant comme celui qui aurait influencé le Président Diomaye dans cette décision. Cependant, le débat a pris un nouveau tournant lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko, par une déclaration remarquée, a affirmé que la proposition de nomination de Ndiaye provenait d’alliés politiques. Cette précision a eu pour effet d’atténuer les critiques adressées au ministre de l’Urbanisme, tout en soulevant des questions quant à l’origine exacte de cette initiative.

Dans une déclaration apaisante, Balla Moussa Fofana a souligné la transparence de sa démarche : « Après la révélation de l’origine véritable de la proposition de nomination par mes supérieurs, beaucoup m’appellent pour me présenter des excuses. Mes chers, je tenais à vous dire que j’accorde mon pardon à ceux qui m’ont accusé à tort. »

Avec ces mots, le ministre semble vouloir tourner la page des accusations pour appeler à une unité retrouvée. « Vous étiez dans votre rôle salutaire de sentinelle, Pastef est une famille que personne ne peut diviser », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de rester solidaires malgré les tensions internes.

Dans le contexte actuel, cette affaire met en lumière les défis liés à la cohésion des alliances politiques et les risques de division. Le ministre de l’Urbanisme a, pour sa part, choisi de répondre par la réconciliation, dans l’espoir que cette polémique ne ternisse pas l’unité du mouvement.

CAN de Beach Soccer Égypte 2024 : Le Sénégal écrase la Mauritanie en finale et décroche son 8e titre continental

Le Sénégal continue de dominer le Beach Soccer en Afrique avec une nouvelle victoire éclatante lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer, disputée ce samedi 26 octobre 2024 en Égypte. Après une défaite surprise face à la Mauritanie en phase de poules, les « Lions du sable » ont su prendre leur revanche en triomphant de leurs voisins mauritaniens sur un score sans appel de 6-1.

Dès le coup d’envoi, les Sénégalais ont imposé leur rythme, sous la houlette de leur entraîneur Ngalla Sylla. Mamour Diagne a ouvert le score en début de match, donnant ainsi le ton d’une finale maîtrisée. Seydina Laye Gadiaga a rapidement doublé la mise, plaçant le Sénégal en tête dès la première pause. Cette entame parfaite a permis aux champions en titre de renforcer leur confiance face à une équipe mauritanienne qui n’a pas su contenir l’élan offensif sénégalais.

Le deuxième tiers-temps a été particulièrement intense avec une pluie de buts. Ninou Diatta a marqué dès la 3e seconde de jeu, une frappe spectaculaire depuis le rond central. L’équipe sénégalaise a continué sur sa lancée, Gadiaga marquant à nouveau pour porter le score à 4-0. La Mauritanie a tenté de réagir avec un but de Wedou, mais le Sénégal a repris le contrôle avec deux nouvelles réalisations signées Mamour Diagne et Mandione Diagne. À la fin du deuxième tiers-temps, le score était de 6-1, assurant quasiment la victoire des « Lions du sable ».

Le dernier tiers-temps n’a vu aucun but inscrit, les Sénégalais se contentant de gérer leur avantage pour finalement s’imposer 6-1. Ce succès marque le cinquième titre continental consécutif du Sénégal et le huitième de leur histoire, confirmant leur suprématie en Beach Soccer africain.

Les « Lions du sable » entrent ainsi un peu plus dans l’histoire de cette discipline, et leur performance en Égypte restera marquée par leur résilience après le revers en poules. Avec ce nouveau sacre, le Sénégal consolide son statut de référence sur le continent et envoie un message fort en vue des prochaines compétitions internationales.

Grève de 72 heures au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : le Syntras persiste face au silence des autorités

Le Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras) du Centre hospitalier régional de Ziguinchor a annoncé un mouvement de grève de 72 heures à compter du lundi 28 octobre 2024. Cette action vise à interpeller les autorités sénégalaises sur les conditions de travail des agents de santé, souvent marquées par des infrastructures insuffisantes, des salaires non alignés avec les exigences du métier et un manque de matériel médical.

Dans un communiqué, Siméon Faye, secrétaire général du Syntras, a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie d’indifférence des autorités malgré les précédentes mobilisations. « Devant l’indifférence des autorités après la reprise de nos plans d’action, le Syntras se voit dans l’obligation de poursuivre le mot d’ordre de grève pour le lundi 28 octobre 2024, le mardi 29 octobre 2024 et le mercredi 30 octobre 2024 », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Les Échos.

Le mot d’ordre de grève se déroulera de 08 heures le matin jusqu’à la même heure le lendemain, chaque jour de cette période. Un service minimum sera assuré par les agents de santé, reconnaissables à leur brassard rouge, pour garantir une continuité des soins de base. Cette disposition, souligne le Syntras, vise à minimiser l’impact de la grève sur les patients tout en permettant aux agents de faire entendre leurs revendications.

La grève, qui s’inscrit dans une série de mobilisations initiées par le Syntras, met en lumière des demandes récurrentes : l’amélioration des infrastructures hospitalières, une revalorisation salariale et un approvisionnement suffisant en matériel médical de qualité. Selon le syndicat, ces conditions sont cruciales pour le bon fonctionnement du secteur de la santé, particulièrement dans une région aussi stratégique que Ziguinchor, où les besoins en soins sont élevés.

Les agents de santé déplorent les promesses non tenues et l’inaction des autorités malgré les précédentes actions syndicales. « Nos conditions de travail sont précaires. Comment offrir des soins de qualité aux patients si nous-mêmes n’avons pas les outils nécessaires ? » interroge un infirmier mobilisé pour l’occasion.

Les Échos rappelle que ce n’est pas la première fois que le Syntras mène une mobilisation de cette envergure. Ces derniers mois, plusieurs appels à la grève ont déjà eu lieu sans qu’aucune mesure concrète ne soit adoptée par les autorités pour répondre aux doléances des agents de santé.

Le Syntras espère que cette nouvelle grève de 72 heures permettra enfin de débloquer la situation. « Nous ne demandons rien d’exceptionnel, seulement des conditions décentes pour accomplir notre mission », conclut Siméon Faye.

Chroniqueur de Sen TV en garde à vue : les dessous de l’affaire

Le chroniqueur bien connu de la Sen TV se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui suscite l’attention. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Sébikotane, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Selon les informations rapportées par le quotidien Source A, il a été auditionné vendredi, accompagné de ses avocats.

Dès le début de son audition, le chroniqueur a insisté sur la présence de ses avocats avant de répondre à toute question, une exigence qui a été respectée par les enquêteurs. Durant l’interrogatoire, l’employé de D-Média a fermement rejeté les accusations portées contre lui, déclarant détenir un permis de conduire en règle. D’après ses dires, ce permis aurait été retiré lors d’une contravention par un policier dans le quartier de la Médina.

Pour appuyer ses propos, le chroniqueur a fourni le document de la contravention. Cependant, malgré cette preuve, les enquêteurs n’ont toujours pas pu mettre la main sur le fameux permis de conduire, qui reste « introuvable », comme le souligne Source A.

L’affaire, qui mêle des accusations de fraude et de non-possession de permis, reste donc ouverte à de nombreuses interprétations. Les autorités devront déterminer si le chroniqueur possède bien un permis valide ou s’il y a eu effectivement une infraction.

Ce nouvel incident risque d’ajouter une dose de pression médiatique autour de l’affaire, tout en posant des questions sur la transparence et la véracité des documents administratifs de certains citoyens influents.

Annulation des galas de lutte : Un coup dur pour les promoteurs Badiane et Mbewane Productions

La nouvelle est tombée comme un couperet pour les amateurs et professionnels de la lutte sénégalaise : les galas prévus ce week-end sont annulés. C’est dans une note officielle que la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a informé les promoteurs concernés de cette décision. Parmi eux, Ibra Diouf, patron de Badiane Productions, et le dirigeant de Mbewane Productions, se retrouvent aujourd’hui sans événement à organiser, malgré des mois de préparation.

Selon le quotidien Record, cette annulation est liée à l’expiration du mandat du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et de son président, Bira Sène. L’institution, chargée de la régulation et du développement de ce sport emblématique, a vu son mandat expirer le 30 septembre. Afin d’éviter toute perturbation des événements en cours, la ministre des Sports avait temporairement prolongé la mission du CNG jusqu’au 23 octobre pour permettre la gestion des affaires courantes.

Cependant, l’échéance étant désormais atteinte, le Sénégal se retrouve sans direction officielle pour sa lutte nationale. Et, sans nomination d’un nouveau président et d’une équipe dirigeante, aucune manifestation ne peut légalement être organisée.

Cette situation inattendue constitue un coup dur pour les deux promoteurs de lutte, qui avaient déjà finalisé leurs préparatifs pour les galas de ce week-end. Ces événements, attendus par des milliers de fans et représentant un investissement considérable pour les organisateurs, sont reportés sans nouvelle date fixée. « Un coup dur pour les promoteurs qui avaient déjà finalisé leurs projets », déplore Record, qui souligne l’impact financier et logistique de cette décision.

La nomination d’un nouveau président du CNG est maintenant cruciale pour éviter un blocage prolongé des activités de lutte. La ministre des Sports est sous pression pour trouver une solution rapide, d’autant que la lutte occupe une place prépondérante dans la culture sénégalaise et attire un public fidèle.

En attendant, l’incertitude plane sur le calendrier des manifestations de lutte et sur les perspectives des promoteurs, qui espèrent pouvoir reprogrammer leurs galas prochainement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°307 – du 26 ET 27/10/2024

🔴 MAINTIEN DE SAMBA NDIAYE À SON POSTE MALGRÉ LES « MESURES CORRECTIVES » ÉNONCÉES PAR LE PM : DIOMAYE N’EST-IL PLUS SONKO
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’ASER : JEAN MICHEL SÈNE VISÉ PAR UNE SOMMATION INTERPELLATIVE DU DG D’AEE POWER SÉNÉGAL

🔴 TOURNOI UFOA-A / U17 : LES « LIONCEAUX » FILENT EN DEMI-FINALE
🔴 SÉBIKOTANE / VAGUE D’ARRESTATIONS APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LE PRÉSIDENT DE L’ASC MANKOO DANS LES FILETS DE LA GENDARMERIE

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Bassirou Diomaye Faye : « Je suis le président de tous les Sénégalais, sans distinction »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est adressé à la nation dans un discours marquant, rappelant son engagement envers chaque citoyen sénégalais, indépendamment de ses opinions politiques. Faisant écho aux valeurs de cohésion nationale, il a insisté sur sa volonté de se placer au-dessus des intérêts partisans pour incarner une présidence de rassemblement.

« J’ai pris l’engagement de servir solennellement chaque Sénégalais sans distinction que vous ayez voté pour moi ou non, je suis votre président », a déclaré le chef de l’État. Dans une démonstration de cette volonté d’unité, Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa décision de renoncer à ses fonctions de secrétaire général du Parti Pastef Les Patriotes, montrant ainsi son désir de se détacher de tout lien partisan.

Cette décision, perçue comme une preuve de maturité politique, vise à garantir que son mandat s’articule autour des intérêts de la nation dans son ensemble et non d’une partie. « Afin de me placer au-dessus des querelles partisanes, consacrant toute mon énergie au service exclusif de ma nation », a-t-il affirmé avec conviction.

Conscient des nombreux défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le pays fait face, le président Faye a invité les Sénégalais à faire preuve d’unité et de solidarité, dénonçant les divisions et manipulations qui pourraient affaiblir le tissu social national. « Face aux nombreux défis qui se dressent devant nous, j’exhorte chaque Sénégalais à résister aux tentatives de la division et aux manipulations. C’est dans l’unité que nous trouverons la force nécessaire pour relever ces défis. Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous serons plus forts. »

Ce message fort de Bassirou Diomaye Faye résonne comme un appel à dépasser les clivages pour construire ensemble un Sénégal plus fort, plus juste, et plus solidaire. En rappelant son rôle de président de tous les Sénégalais, il souhaite insuffler une nouvelle dynamique fondée sur le respect mutuel et la coopération nationale.

En plaçant son mandat sous le signe du rassemblement et de l’inclusivité, Bassirou Diomaye Faye affirme sa vision d’un Sénégal uni, où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance politique, se sent représenté et respecté.

Barthélemy Dias critique sévèrement Ousmane Sonko : « La maladie imaginaire de Sonko a coûté 83 vies au Sénégal »

Lors d’une conférence de presse ce vendredi pour présenter la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin, et Takku Wallu à Dakar, Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est lancé dans une critique acerbe du Premier ministre Ousmane Sonko. En utilisant le sobriquet « MIMI », acronyme pour « Menteur, Incompétent dans la Manipulation et Incapacité », Dias a visé le chef de file du parti Pastef en l’accusant d’avoir mis en péril la stabilité du pays.

Pour appuyer ses critiques, Barthélemy Dias a ajouté un nouveau terme : « Mi » pour « Maladie imaginaire ». « La maladie imaginaire de Sonko nous a malheureusement conduits à 83 morts. Je ne rigole pas, ce que je dis est extrêmement sérieux. Ceux qui ont perdu un enfant, un ami, ou un voisin sur la base de ces mensonges n’ont pas le cœur à rire. Voilà pourquoi nous devons faire en sorte que, si Dieu nous donne la victoire aux prochaines élections, l’Assemblée nationale soit entre des mains responsables », a déclaré le maire.

Dias a également élargi sa critique à ce qu’il qualifie de promesses non tenues du Premier ministre, notamment sur des sujets cruciaux pour les Sénégalais tels que l’emploi des jeunes, la cherté de la vie, et la réduction du train de vie de l’État. « Je suis désolé de le dire, mais ni le Coran ni la Bible n’encouragent le mensonge. Pourquoi la société sénégalaise devrait-elle l’accepter ? Nous sommes une société construite sur la base des religions révélées. Il est inacceptable que les engagements pris envers le peuple soient sans cesse bafoués », a-t-il martelé.

Pour Barthélemy Dias, cette élection représente une chance pour le Sénégal de rejeter les fausses promesses et de rediriger l’avenir du pays vers plus de transparence et d’intégrité.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Affaire Samba Ndiaye : Thierno Alassane Sall critique Ousmane Sonko pour avoir publiquement corrigé Bassirou Diomaye Faye

La récente prise de parole d’Ousmane Sonko, visant à rectifier la nomination de Samba Ndiaye par le Président Bassirou Diomaye Faye, a provoqué une réaction de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall (TAS). Celui-ci a dénoncé ce qu’il considère comme une « humiliation publique » infligée au président par son Premier ministre.

Dans une déclaration cinglante, TAS reproche à certains membres de la coalition d’avoir ignoré d’autres nominations « plus controversées ». Il critique ce qu’il décrit comme une indignation sélective des « pastefiens », qui auraient fermé les yeux sur des nominations de personnes accusées de malversations ou ayant des liens douteux. « Ces indignés de dernière minute étaient absents lors des nominations de personnalités présumées impliquées dans des scandales de visas ou visées par des rapports d’audit », a-t-il souligné.

Selon Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye a montré des signes d’autonomie en prenant cette décision sans consulter Sonko, mais il est désormais confronté à ce qu’il décrit comme un rappel à l’ordre public de la part de son mentor. « Diomaye, en agissant comme un président autonome, s’est attiré une réprimande publique. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier », conclut-il dans sa déclaration.

Avec cette critique, TAS remet en question la cohésion au sein de la coalition, soulevant des interrogations sur le fonctionnement et l’indépendance réelle des dirigeants de la coalition Diomaye Président.

Affaire ASER : AEE Power Sénégal et Saidou Kane lancent une sommation contre Jean Michel Sene

L’affaire autour de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) prend une nouvelle tournure. AEE Power Sénégal, représentée par son directeur général Saidou Kane, a déposé une sommation interpellative à l’encontre de Jean Michel Sene, directeur de l’ASER. Le document a également été adressé à la Radio Télévision Walfadjri (RTW) et à la journaliste Khady Sylla, pour des propos jugés diffamatoires envers AEE Power et son dirigeant.

Selon des sources de Ledakarois.sn, cette action intervient après des déclarations de M. Sene sur RTW le 2 septembre 2024, dans lesquelles il aurait émis des propos pouvant entacher la réputation de M. Kane et de sa société. AEE Power Sénégal a lancé un projet d’électrification de 928 localités réparties dans plusieurs régions, dont Kaffrine, Louga, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou, et affirme que les allégations du directeur de l’ASER ont porté atteinte à son honneur et à sa crédibilité.

Dans ce document interpellatif, AEE Power demande des éclaircissements pour rétablir l’image de son projet, et invite M. Sene à répondre aux questions posées pour lever toute ambiguïté.

Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.

Législatives 2024 : Madiambal Diagne craint une suspension du scrutin dans certains départements

Alors que les élections législatives se profilent dans trois semaines, le journaliste Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, exprime son inquiétude quant à une possible suspension partielle du scrutin. Diagne a mis en garde sur les réseaux sociaux, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye pourrait envisager de restreindre le vote dans des départements où son camp est moins populaire, notamment Matam, Bakel, et Kédougou.

Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Madiambal Diagne a écrit : « Alerte ! Que le président Bassirou Diomaye Faye n’annonce pas des élections partielles, pour suspendre le scrutin dans les départements de Matam, Bakel et Kédougou où son camp semble faible ! Ces électeurs doivent participer à l’élection des députés sur les listes nationales. »

Cette déclaration intervient peu avant une adresse à la Nation du président Faye, qui pourrait clarifier ou écarter ces soupçons. Les législatives de 2024 s’annoncent cruciales pour l’équilibre politique national, et toute modification de leur déroulement pourrait susciter des réactions tant au niveau local qu’international.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké en détention provisoire, procès fixé au 31 octobre

L’affaire Dieynaba Ndiaye prend une nouvelle tournure avec le placement sous mandat de dépôt du Dr Alioune Badara Mbacké. Le procureur de Matam a retenu contre lui les charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que des accusations de menace et de voies de fait. L’incident a suscité un intérêt public considérable, attirant l’attention sur les circonstances entourant cette altercation.

Alors que les autres prévenus impliqués dans l’affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, Dr Mbacké restera en détention jusqu’au procès, prévu le 31 octobre au tribunal de grande instance de Matam. Cette audience devrait éclaircir les faits reprochés au médecin, qui fait face à des accusations graves pouvant entraîner des sanctions pénales importantes en cas de condamnation.

Les détails de l’incident restent encore partiellement flous, mais cette mise en détention montre la fermeté avec laquelle les autorités souhaitent traiter ce dossier, soulignant la volonté de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Le Forum Civil s’engage pour de meilleures conditions de détention : Visite à Bougane Guèye Dany à la prison de Tambacounda

Le Forum Civil, organisation sénégalaise de veille citoyenne, a récemment rendu visite à Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique « Geum Sa Bop », actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda. Cette initiative visait à s’enquérir des conditions de détention du responsable politique, tout en prenant la mesure des conditions de vie des détenus dans cette prison.

Dans un communiqué, le Forum Civil a exprimé sa gratitude envers Bougane Guèye Dany pour avoir accepté de rencontrer ses membres. Cette visite a permis de rassurer l’organisation sur l’état d’esprit du leader, malgré les difficultés inhérentes à sa détention. Néanmoins, la délégation a exprimé une vive inquiétude face à l’état préoccupant des infrastructures de la prison de Tambacounda, marquées par la vétusté, le délabrement et une forte promiscuité. Ces conditions, selon l’organisation, exposent les détenus et le personnel à des risques sanitaires et sécuritaires graves.

Le Forum Civil a également tenu à remercier le régisseur de la prison pour ses efforts, en l’encourageant à persévérer dans la gestion des lieux malgré le manque de moyens. Saluant son professionnalisme, l’organisation citoyenne a reconnu les défis auxquels il fait face pour subvenir aux besoins de tous les détenus dans un environnement aussi dégradé.

Suite à cette visite, le Forum Civil a affirmé son engagement à œuvrer pour la modernisation des infrastructures carcérales au Sénégal. En collaboration avec les entités compétentes, l’organisation prévoit de mener un plaidoyer en faveur d’une réforme des lieux de détention sur l’ensemble du territoire national. Une telle modernisation serait essentielle pour garantir des conditions de vie dignes et respectueuses des droits humains pour les détenus, ainsi qu’un environnement de travail sécurisé pour le personnel pénitentiaire.

Ce plaidoyer rejoint les préoccupations exprimées ces dernières années par de nombreux acteurs de la société civile et des organisations internationales de défense des droits de l’homme, concernant l’amélioration des conditions de détention dans les prisons sénégalaises.

Ousmane Sonko réagit à la polémique autour de la nomination de Samba Ndiaye et appelle ses partisans à la vigilance

« Chers militants et sympathisants,

Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment.

En tant que président du parti, je me réjouis de votre vigilance qui témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu.
Soyez convaincus que ce souvenir est plus vivant et tenace en nous qu’en chacun de vous.
Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.

Je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres.

Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.

Chers militants et sympathisants,

À 48 heures du début de la campagne pour les élections législatives, je vous demande à tous de rester mobilisés et concentrés pour garantir une victoire éclatante et une majorité écrasante au soir du 17 novembre 2024. »

Communiqué de Presse du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Le MEEFAS, une structure engagée depuis une dizaine d’années pour la défense des intérêts des arabophones et franco-arabophones, exprime sa vive inquiétude face à l’annonce récente concernant le concours de l’École Nationale d’Administration (ENA). Sur 125 places disponibles, seulement 3 sont réservées aux candidats arabophones.

Cette situation illustre une lacune inacceptable dans la prise en compte de la diversité linguistique au Sénégal. L’arabe est non seulement une langue essentielle pour des millions de citoyens, mais il constitue aussi une part intégrante de notre patrimoine culturel et de notre identité collective. Ignorer cette réalité en limitant les opportunités pour les arabophones dans des concours aussi cruciaux est une forme d’exclusion qui nuit à l’équilibre et à la représentativité dans notre administration.

Nous appelons les autorités à maximiser les chances des candidats arabophones dans tous les concours organisés au Sénégal. La diversité linguistique doit être valorisée et intégrée dans les processus de sélection, afin de garantir que tous les citoyens, quelle que soit leur formation, aient une chance équitable de contribuer à la gouvernance de notre pays.

Nous demandons également une révision immédiate des politiques d’attribution des places pour assurer une représentation adéquate des arabophones. Il est essentiel d’engager un dialogue constructif avec les acteurs concernés pour créer des conditions favorables à l’inclusion de toutes les communautés linguistiques.

Nous ne cesserons de défendre ces principes avec détermination et appelons à l’unité pour une société plus juste et inclusive.

Mactar FALL, Président National du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Les militants de Pastef s’opposent fermement à la nomination de Samba Ndiaye à la SN-HLM

La récente nomination de Samba Ndiaye en tant que Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité un vif tollé parmi les militants et sympathisants du parti Pastef Les Patriotes. Ces derniers s’opposent avec fermeté à ce choix, qualifiant cette nomination de « transhumance politique » inacceptable, et appellent de manière catégorique à son limogeage.

Un mouvement de contestation s’est rapidement organisé, et une pétition intitulée « Non à la transhumance et oui au limogeage de Samba Ndiaye » a été lancée. En moins de 48 heures, elle a recueilli plus de 25 123 signatures de partisans de Pastef, exprimant leur mécontentement et leur rejet de la décision. Le communiqué de la section Pastef de Grand Dakar reflète cette indignation collective, soulignant que l’arrivée de Samba Ndiaye à la tête de la SN-HLM est perçue comme une trahison des valeurs du parti.

La nomination de Samba Ndiaye est perçue par de nombreux partisans comme un acte de transhumance politique, une pratique que le Pastef a toujours dénoncée dans son discours. Ce terme de transhumance désigne, au Sénégal, les changements fréquents d’allégeance politique en fonction des opportunités, un phénomène critiqué pour sa déloyauté envers les idéaux partisans. Pour les partisans de Pastef, ce recrutement est une concession aux pratiques politiques qu’ils ont combattu, et qui va à l’encontre de l’image d’intégrité défendue par le parti.

La réaction des militants illustre le malaise profond qui semble diviser certains cadres du parti et la base militante. Pour de nombreux sympathisants, Pastef doit maintenir sa ligne politique intransigeante face aux pratiques classiques du champ politique sénégalais. C’est pourquoi cette nomination, perçue comme un reniement, est particulièrement mal acceptée.

Pour Ousmane Sonko, le leader du Pastef, cette affaire s’annonce complexe. Devra-t-il céder face à la pression de sa base militante ou défendre cette nomination ? Le leader de l’opposition, toujours très suivi, est aujourd’hui placé devant un dilemme : entendre l’appel de ses militants, qui réclament une pureté idéologique, ou adopter une approche plus pragmatique de la politique. Face aux accusations de transhumance, Ousmane Sonko est contraint de jongler entre les valeurs du parti et les nécessités politiques.

En tout état de cause, la mobilisation des militants semble démontrer que cette question ne peut pas être ignorée. Si Ousmane Sonko souhaite maintenir l’unité et l’engagement de ses sympathisants, il lui faudra sans doute prendre une décision rapide. Le choix de maintenir ou de révoquer Samba Ndiaye pourrait constituer un tournant dans l’orientation future du Pastef et dans la manière dont il est perçu par ses propres partisans.

Alors que les partisans du Pastef attendent une réponse, le parti fait face à une épreuve de cohésion interne. Cette mobilisation autour de la pétition démontre l’importance de la transparence et de la fidélité aux valeurs prônées. En fin de compte, le traitement de cette situation par Ousmane Sonko et les instances dirigeantes de Pastef pourrait bien déterminer la suite des événements.

CAN 2025 : Duel pour la première place entre le Sénégal et le Burkina Faso

Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc, les équipes nationales du Sénégal et du Burkina Faso s’affrontent le 14 novembre prochain. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires, revêt un enjeu crucial : décrocher la première place du groupe B.

C’est au stade du 26 Mars de Bamako, au Mali, que les « Lions de la Teranga » et les « Étalons » se retrouveront pour ce duel au sommet. La décision de jouer à Bamako a été prise par la Fédération burkinabé de football, qui avait déjà délocalisé le match de la 4e journée contre le Burundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison de l’indisponibilité des infrastructures locales.

Abdoulaye Seydou Sow, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a confirmé cette information, marquant ainsi la volonté des deux fédérations de garantir les meilleures conditions de jeu pour cet affrontement attendu.

Les deux équipes sont à égalité dans le groupe B avec un parcours sans faute, assurant ainsi leur présence à la CAN Maroc 2025. Ce match est l’occasion de s’assurer une meilleure position dans le classement, un avantage psychologique avant de retrouver la compétition l’année prochaine.

Le Sénégal, fort de sa victoire à la CAN 2022 et de ses joueurs de renommée mondiale, est motivé pour conserver son statut de leader. De son côté, le Burkina Faso, qui a fait preuve de régularité dans les dernières éditions, aspire à se hisser en tête du groupe et à prouver sa valeur sur le continent africain.

Le choix du Mali comme terrain d’accueil pour cette rencontre entre les deux géants de l’Afrique de l’Ouest témoigne des liens sportifs solides entre les trois pays. Bamako, avec son stade du 26 Mars, devient ainsi l’épicentre du football ouest-africain pour cette journée décisive.

Le 14 novembre s’annonce donc comme une date marquante pour les supporters et observateurs du football africain. Le Sénégal et le Burkina Faso, bien que qualifiés, se livreront une bataille intense pour défendre leur rang dans le groupe B, et sans doute affirmer leur ambition pour la CAN 2025. Les regards seront tournés vers Bamako pour voir quel pays prendra l’ascendant avant le grand rendez-vous au Maroc.

En attendant, les fans des « Lions » et des « Étalons » espèrent assister à un match à la hauteur de leurs attentes, entre deux équipes prêtes à en découdre pour la suprématie du groupe B.

Anta Babacar Ngom minimise le départ de Déthié Fall et affirme la solidité de la coalition Samm Sa Kaddu

Après le départ de Déthié Fall, ancien président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef, Anta Babacar Ngom, présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc), réagit avec assurance. Investie en deuxième position sur la liste de la coalition, elle affirme dans un entretien avec L’Observateur que ce départ n’affaiblira en rien la dynamique de leur campagne. Ngom se dit résolue à maintenir le cap sur les objectifs fondamentaux de la coalition.

Selon elle, chaque leader politique est libre de faire ses choix, et Samm Sa Kaddu repose sur des principes et des valeurs solides, bien plus que la simple alliance de personnalités. « Notre coalition incarne une mission collective : répondre aux aspirations des Sénégalais et servir leurs intérêts », affirme-t-elle, soulignant l’importance des valeurs de transparence, d’intégrité et de justice sociale dans leur programme politique.

La présidente du groupe Sedima révèle que le départ de Déthié Fall ne l’a pas surprise. Elle mentionne des « signes de distanciation » de sa part au cours des dernières semaines, illustrés par son absence répétée lors de réunions stratégiques et un désengagement progressif dans les activités de la coalition. Elle considère cette rupture comme regrettable, mais anticipée, et assure que des mesures avaient été prises pour que la campagne reste structurée et fluide.

Anta Babacar Ngom a également commenté l’arrestation de Bougane Guèye Dani, un autre leader de l’opposition, dénonçant « une tentative d’instrumentalisation de la justice pour faire taire l’opposition ». Cette prise de position reflète la détermination de la coalition Samm Sa Kaddu à se maintenir comme une force politique cohérente et engagée malgré les turbulences internes et les tensions avec les autorités.

Face aux défis actuels, Ngom conclut en affirmant que la coalition est concentrée sur « l’essentiel », soit la défense des intérêts du peuple sénégalais, et que le départ d’un membre ne remettra pas en cause leur mission collective ni leur détermination.

Déclaration de presse du Président Bassirou Diomaye Faye ce vendredi à 21h00

Ce vendredi 25 octobre à 21h00, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera à la presse pour aborder divers sujets de grande importance.

Bougane Gueye Dany en grève de la faim : Une crise politique en plein cœur de la campagne électorale sénégalaise

La scène politique sénégalaise est secouée par la situation alarmante de Bougane Gueye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux prochaines élections législatives. Depuis le 19 octobre, ce leader politique est détenu suite à une arrestation controversée, alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux victimes des inondations dans la région orientale du Sénégal. En signe de protestation, Bougane Gueye Dany a entamé une grève de la faim depuis le début de la semaine, une décision qui illustre la tension croissante entre son mouvement et les autorités.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Alioune Coumba Diop, chef de protocole du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé un cri d’alarme en révélant que Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter depuis lundi. Selon lui, cette grève de la faim témoigne d’une profonde méfiance envers les autorités sénégalaises, perçues comme les instigatrices de son incarcération pour des raisons politiques. Alioune Coumba Diop a également adressé un message cinglant aux personnes qui pourraient se réjouir de cette situation : « Pour ceux qui jubilent, calmez-vous. Dites à vos supérieurs que le président Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter par méfiance ».

La situation de Bougane Gueye Dany prend un tour particulièrement grave dans le contexte actuel des élections législatives, prévues pour le 17 novembre. Candidat très en vue et critique acerbe du pouvoir en place, son arrestation a suscité des réactions vives de la part de son avocat, Me El Hadj Diouf, qui dénonce une « volonté manifeste » d’entraver la campagne électorale de son client. Selon Me Diouf, l’incarcération de Bougane Gueye Dany s’inscrit dans une stratégie visant à fragiliser un opposant de poids à la veille d’échéances électorales cruciales.

La prochaine audience de Bougane Gueye Dany, fixée au 30 octobre, sera suivie de près par l’opinion publique et les acteurs politiques. D’ici là, l’incertitude plane autour de l’évolution de sa grève de la faim, et les implications de cette crise s’étendent au-delà de sa propre personne pour toucher les fondements même du débat démocratique au Sénégal.

Alors que les partisans de Gueum Sa Bopp dénoncent un acharnement politique, les sympathisants du président Bougane Gueye Dany appellent à la solidarité et à la vigilance face à une situation de plus en plus tendue. Alioune Coumba Diop a tenu à rappeler aux « jubilants » que cette grève de la faim est avant tout un acte de défiance. Cette crise soulève d’importantes questions sur l’équilibre des forces politiques et les pratiques de gestion de la contestation au Sénégal, à un moment où le climat politique est déjà fragile et marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.

L’affaire Bougane Gueye Dany rappelle ainsi les défis liés à la consolidation démocratique dans un contexte où les libertés politiques sont parfois perçues comme menacées. Le déroulement de sa prochaine audience et l’issue de cette grève de la faim seront des indicateurs forts du climat politique sénégalais en amont des élections législatives.

Fadilou Keita s’engage à restaurer la transparence dans les nominations contestées au sein de Pastef

En réponse aux tensions récentes au sein de son parti, Fadilou Keita, conseiller influent du Pastef et proche collaborateur d’Ousmane Sonko, a pris la parole ce vendredi pour apaiser les inquiétudes. La nomination de Samba Ndiaye, ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS), au poste de Président du Conseil d’administration de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité de vives critiques parmi les militants de Pastef, certains d’entre eux dénonçant un processus de sélection opaque et sans concertation.

Cette décision, officialisée mercredi en Conseil des ministres, a rapidement provoqué un tollé, certains cadres et militants estimant que les valeurs de transparence, au cœur du programme de Pastef, n’ont pas été respectées. En réaction, Fadilou Keita a cherché à rassurer les membres du parti, affirmant que la nomination de Samba Ndiaye serait réévaluée. Selon Keita, cette nomination aurait été proposée sans un examen complet des informations nécessaires, et il a promis une révision du processus pour éviter de telles incompréhensions à l’avenir.

Pour restaurer la sérénité au sein de Pastef, Fadilou Keita a également souligné que les personnes ayant recommandé la nomination de Samba Ndiaye devront expliquer leurs choix et clarifier les objectifs de leurs décisions. Dans ses déclarations, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de confiance et de cohérence, rappelant que Pastef prône des valeurs de transparence et de sérieux dans la gestion publique.

« Cette nomination sera revue. Ceux qui ont fait ces recommandations devront justifier leurs motivations pour démontrer la conformité de leurs choix avec nos valeurs et nos principes, » a-t-il déclaré.

Keita a conclu en réaffirmant son engagement pour un processus de nomination plus rigoureux, mettant l’accent sur la transparence. Il a assuré que le parti s’efforcera de corriger les décisions qui pourraient paraître contraires aux idéaux de Pastef, en vue de maintenir la confiance de sa base militante.

Avec cette prise de parole, Fadilou Keita espère désamorcer les tensions et rétablir un climat d’harmonie, en promettant des ajustements concrets.

Affaire Jérôme Bandiaky : Détention provisoire et mesures d’expulsion pour l’ex-garde de l’Apr

L’ex-garde rapproché de l’Alliance pour la République (Apr), Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », se trouve désormais sous les verrous. Inculpé pour des faits d’escroquerie, de détention illégale d’arme à feu et d’usurpation de fonction, il a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre dernier. Dans cette affaire qui secoue les cercles politiques sénégalais, des accusations lourdes pèsent sur celui qui était autrefois un membre influent du dispositif sécuritaire de l’ancien président Macky Sall.

Figure emblématique des «Marrons du feu», les gros bras qui assuraient la sécurité du parti Apr, Bandiaky aurait abusé de sa position pour occuper illégalement une maison de fonction en plein centre-ville de Dakar, selon le journal Les Echos. Cet ancien homme de main, également accusé d’usurpation de fonction, est soupçonné d’avoir utilisé son statut de manière frauduleuse pour maintenir sa résidence dans cette villa réservée aux fonctionnaires de l’État. La justice sénégalaise a dès lors pris la décision de récupérer cette propriété.

Cette affaire ne concerne pas uniquement Jérôme Bandiaky : les autorités sénégalaises ont en effet pris des mesures visant également sa famille. Les Echos rapporte que l’épouse de Bandiaky a reçu, ce jeudi, une notification d’expulsion. Elle et ses proches devront donc quitter les lieux occupés de manière illicite dans les jours qui viennent. Ce développement souligne l’intention des autorités judiciaires de mettre fin à toutes les formes de privilèges illégitimes et d’usurpations de biens publics.

Le cas Jérôme Bandiaky reflète les défis posés par les pratiques parfois controversées dans le domaine de la sécurité et du maintien de l’ordre en politique. Au sein du Sénégal, l’implication d’un ancien membre influent de l’Apr dans de telles activités jette une lumière crue sur les pratiques de gestion des privilèges dans les hautes sphères politiques.

Cette affaire soulève également des questions sur l’intégrité de certains membres des réseaux de sécurité et sur la nécessité de garantir la transparence et la rigueur dans la gestion des biens publics et des postes de fonction.

Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Sénégal

Quatre nouveaux diplomates ont officiellement pris leurs fonctions en tant qu’ambassadeurs au Sénégal. Ce jeudi, les ambassadeurs de l’Argentine, du Canada, du Luxembourg et du Mali ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, dans un cérémonial de rigueur au Palais présidentiel de Dakar.

Cette cérémonie traditionnelle, symbole de l’amitié et de la coopération internationale, marque l’entrée en fonction officielle des ambassadeurs. Ces lettres de créance, envoyées par les chefs d’État respectifs, leur confèrent le statut de représentants officiels de leur pays. En présence des autorités sénégalaises et de membres du corps diplomatique, le cérémonial s’est déroulé dans une ambiance empreinte de solennité.

Chaque diplomate accrédité aura pour mission de renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Sénégal. Ces nouvelles nominations témoignent du dynamisme des relations diplomatiques du Sénégal, et soulignent l’importance des échanges économiques, culturels et politiques avec des partenaires de diverses régions du monde.

Le Président a exprimé, à cette occasion, l’intérêt que le Sénégal porte à la coopération internationale, rappelant les nombreux domaines où des collaborations peuvent être approfondies, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la sécurité, et du développement économique.

  • L’Argentine : Le nouvel ambassadeur argentin a réaffirmé l’intérêt de son pays pour le renforcement des liens économiques et culturels avec le Sénégal. Les deux nations, bien que distantes géographiquement, partagent des valeurs communes et un attachement à la coopération Sud-Sud.
  • Le Canada : L’ambassadeur du Canada a quant à lui mis en avant la continuité des programmes de développement en matière d’éducation et de santé, dans le cadre de la coopération canadienne au Sénégal, qui a toujours été particulièrement active.
  • Le Luxembourg : L’ambassadeur luxembourgeois a souligné l’importance de l’appui au développement durable et aux initiatives sociales, deux domaines où le Luxembourg s’engage depuis longtemps au Sénégal, notamment dans les zones rurales.
  • Le Mali : L’ambassadeur malien a insisté sur l’amitié fraternelle entre le Mali et le Sénégal. Ces deux pays voisins partagent une histoire et des cultures imbriquées, rendant la coopération transfrontalière et sécuritaire essentielle pour le bien-être de leurs populations.

La présence de ces nouveaux ambassadeurs reflète l’engagement renouvelé de leurs pays à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour relever les défis communs et renforcer les liens d’amitié qui unissent leurs peuples.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°306 – du 25/10/2024

🔴 PÉTITION LANCÉE CONTRE LA NOMINATION DU PCA DE LA SN/HLM : SAMBA NDIAYE VOMI PAR DES « PASTÉFIENS »
🔴 DÉFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE, FAUX ET USAGE DE FAUX : AMETH NDOYE PLACÉ EN GARDE À VUE

🔴 CAN BEACH SOCCER / EN FINALE CONTRE LA MAURITANIE : LE SÉNÉGAL EN QUÊTE D’UN CINQUIÈME SACRE
🔴 TROPHÉE ANPS DU MEILLEUR LUTTEUR AVEC FRAPPE : MODOU LÔ S’OFFRE UN TRIPLÉ

Gendarmerie de Sébikotane : Ameth Ndoye placé en garde à vue

Ameth Ndoye, chroniqueur à la Sen TV, a été placé en garde à vue ce jeudi dans les locaux de la brigade de recherches de Sébikotane. Selon les informations obtenues par Ledakarois.sn, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Les autorités ont déjà entamé les démarches nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire, et Ndoye devrait être déféré au parquet demain, vendredi.

Les faits remontent au 21 octobre dernier, lorsque Ameth Ndoye a été impliqué dans un accident de la route. Un motocycliste avait percuté le véhicule qu’il conduisait. Les gendarmes dépêchés sur les lieux pour effectuer les constats d’usage ont alors demandé à Ndoye de présenter son permis de conduire. À défaut, il leur aurait remis une attestation dont le numéro de permis de conduire s’est avéré appartenir à une autre personne, selon une source autorisée.

Après cette découverte, les gendarmes de Sébikotane ont lancé un avis de recherche contre le chroniqueur, qui a finalement été appréhendé par la brigade de recherches de Faidherbe. La gendarmerie a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances entourant l’usage de ce faux document et déterminer si d’autres infractions sont en cause.

Cette affaire met en lumière la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre l’utilisation de documents falsifiés, surtout en ce qui concerne la conduite sur la voie publique, un enjeu majeur de sécurité routière.

Ameth Ndoye pourrait être inculpé pour ces faits dès son défèrement au parquet. Le délit de faux et usage de faux est sévèrement réprimé par la loi sénégalaise, et il risque une peine pouvant aller jusqu’à plusieurs mois de prison si les faits sont avérés. Le défaut de permis de conduire est également passible de sanctions. L’évolution de cette affaire sera suivie de près, notamment en raison de la notoriété de l’accusé dans le milieu des médias.

Kaolack / Politique : La jeunesse de Kaolack recadre les jeunes du parti PASTEF qui s’opposent à la nomination de Samba Ndiaye

Suite à sa nomination comme président du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM), Samba Ndiaye, ancien maire de la commune de Ndoffane (Kaolack), fait face à des critiques de la part des militants du PASTEF.

« Il est temps de mettre fin aux accusations infondées et aux attitudes d’ingratitude à l’égard de Samba Ndiaye. Monsieur Ndiaye est un digne fils du Saloum qui a servi notre pays avec loyauté et dévouement pendant plus de 20 ans, sous les régimes de Me Abdoulaye Wade et du président Macky Sall. Il est important de reconnaître que M. Ndiaye a consacré toute sa carrière à l’amélioration des infrastructures et au développement de notre nation », a souligné Cheikh Tidiane Diaw, membre de Mankoo Yessal Kaolack.

Ses compétences et son engagement envers l’État ne sont plus à prouver. Si le président Bassirou Diomaye Faye souhaite instaurer une dynamique de développement harmonieux et en synergie, la nomination de Samba Ndiaye est un choix judicieux et mérité, a rappelé M. Diaw.

« Le développement de notre pays ne se fera pas dans la division ou la haine. Je vous invite à mettre de côté les querelles inutiles et à nous concentrer sur l’essentiel », a plaidé Cheikh Tidiane Diaw

Interpellation d’Ahmed Ndoye, chroniqueur à Sen TV : Mystère autour des raisons de son arrestation

Ahmed Ndoye, chroniqueur à la chaîne Sen TV, a été interpellé par des agents de la Brigade de recherches (BR) de Faidherbe. L’arrestation est survenue peu après un point de presse animé par Cheikh Yerim Seck auquel Ndoye prenait part nous dis DakarActu .

À l’heure actuelle, aucun détail officiel n’a été communiqué concernant les motifs de cette interpellation. Ndoye a été conduit dans les locaux de la BR à Faidherbe, et l’incertitude plane sur les circonstances exactes de cet événement. Plusieurs hypothèses circulent déjà, mais rien n’a été confirmé par les autorités.

L’affaire a rapidement suscité des réactions, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, où les soutiens au chroniqueur affluent. La chaîne Sen TV, pour l’instant, n’a pas fait de déclaration publique.

Ce type d’arrestation en plein événement public attire l’attention, surtout lorsqu’elle concerne des personnalités médiatiques. Affaire à suivre de près, alors que l’on attend plus de clarté de la part des autorités compétentes.

Kawéthiane : Le parti « En Avant » de Pape Biram Ciss améliore les conditions de vie des populations rurales grâce au projet des 250 papayers par commune

« Dans le cadre du projet du parti En Avant, intitulé Chaque commune 250 plants de papayers, ce projet a été lancé par le président Pape Biram Ciss. Après les régions de Thiès et de Fatick, nous sommes aujourd’hui dans celle de Kaolack pour voir comment accompagner les populations à travers ce projet ambitieux. La bénéficiaire de ces 250 plants de papayers se nomme Madame Karlou Diallo, originaire du village de Kawéthiane, commune de Keur Socé, département de Kaolack », a expliqué Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant.

Cette initiative vise à garantir la sécurité alimentaire des personnes vivant en milieu rural dans la région de Kaolack. De plus, ces 250 plants de papayers permettront non seulement la vente de produits frais sur les marchés locaux, mais aussi l’approvisionnement des unités locales de transformation. Il s’agit donc d’un écosystème complet que nous souhaitons construire, afin de valoriser les terres locales, a-t-il ajouté.

« Toutefois, au nom des populations, nous plaidons pour la construction d’infrastructures sociales de base, d’une chambre froide, et de pompes scolaires. Un autre point de plaidoyer est de demander aux autorités locales de permettre aux femmes d’accéder à la terre, compte tenu de l’importance du projet dans la région. Ce projet nourrira non seulement les villageois, mais améliorera également leurs capacités techniques et financières, tout en luttant contre l’immigration irrégulière. La vision du parti En Avant est de permettre à la population de vivre dans les meilleures conditions possibles », a conclu Alassane Diallo, coordonnateur régional du parti En Avant dans la région de Kaolack.

Zahra Iyane Thiam réplique fermement aux critiques d’Ousmane Sonko contre Amadou Ba

Après les propos incisifs d’Ousmane Sonko à l’encontre du Premier ministre Amadou Ba, Zahra Iyane Thiam, ancienne Directrice générale de l’ASEPEX et soutien de Ba, n’a pas tardé à réagir. Elle critique vivement les déclarations de Sonko, affirmant son désaccord avec ses positions et défendant le bilan du chef du gouvernement.

« Vous avez été grandement surpris par l’acceptation de votre invitation à un débat public par le candidat de la coalition JÀMM AK NJARIÑ. Votre publication est la mise à nu ultime de ce que vous avez vous-même avoué au monde entier et au peuple sénégalais, lors de votre prestation à l’Arena. Tel un gladiateur sans glaive, vous manipulez et fabulez pour avancer. Monsieur le PM,  donnez les éléments et avançons, sans dérobade ni raillerie. Le Sénégal vous observe et se désole chaque jour un peu plus. J’espère ardemment que vous ne ferez pas subir à ce débat, auquel vous avez appelé Amadou Ba, le même sort que celui de la DPG. Amadou Ba est Maître de son agenda », a-t-elle écrit sur X.

Nomination de Mame Samba Ndiaye à la SN/HLM : polémique au sein du Pastef

La nomination de Mame Samba Ndiaye, ancien maire de Ndoffane, comme Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN/HLM) par le Président Bassirou Diomaye Faye, a suscité une vive controverse au sein du parti Pastef. Ce choix est particulièrement décrié par plusieurs membres influents du parti, notamment en raison du passé politique de Ndiaye, marqué par son opposition virulente à Ousmane Sonko, leader de Pastef.

En effet, Mame Samba Ndiaye était membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar et s’était illustré par des attaques virulentes contre Sonko. Lors d’un meeting, il avait même publiquement accusé le président de Pastef d’homosexualité, une déclaration qui avait provoqué de vives réactions à l’époque.

Cette nomination, perçue comme un affront par les militants de Pastef, a été immédiatement dénoncée. Galissa Boully, secrétaire général de Pastef West Coast (États-Unis), a été l’une des premières voix à s’élever contre cette décision. Sur le réseau social X (anciennement Twitter), il a qualifié cette nomination de « sabotage », exigeant une révision rapide de cette décision. « Je ne sais pas qui a inséré le nom de cet énergumène dans la liste. Mais il faut corriger ça le plus rapidement possible », a-t-il déclaré.

L’indignation de Galissa Boully ne s’est pas arrêtée là. Dans une nouvelle publication accompagnée d’une vidéo montrant les propos insultants de Samba Ndiaye à l’encontre d’Ousmane Sonko, il a lancé un ultimatum de 72 heures pour exprimer leur désaccord et exiger le retrait de cette nomination. « Nous décrétons 72 heures pour exprimer notre désaccord suite à la nomination de Samba Ndiaye. Il doit sauter et les responsabilités doivent être situées. Respectez notre conscience un peu waay. Patriote un jour, patriote pour toujours », a-t-il martelé.

En parallèle, la section Pastef/Grand Dakar a également publié un communiqué exprimant son indignation. Le texte qualifie la nomination de Mame Samba Ndiaye d’« affront » envers le parti et ses militants, et appelle à une rectification immédiate de cette décision.

Cette affaire met en lumière des tensions internes au sein de Pastef, déjà fragilisé par les récentes turbulences politiques au Sénégal. Le choix de Mame Samba Ndiaye, figure autrefois alliée de la majorité présidentielle, semble raviver les divisions et suscite un sentiment de trahison parmi les patriotes les plus fidèles à Sonko.

Reste à voir si les protestations du Pastef et de ses partisans suffiront à provoquer un revirement dans cette nomination ou si cette décision marquera un nouveau tournant dans les relations internes du parti.

Débat public : Ousmane Sonko dénonce les exigences de son opposant Amadou Bâ

Alors que le débat public attendu entre l’ancien Premier ministre Amadou Bâ et le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à se concrétiser, Sonko est revenu sur sa page Facebook pour clarifier sa position. Selon lui, son camp n’a posé aucune condition pour la tenue de ce face-à-face, contrairement à son adversaire. Une nouvelle sortie qui relance les tensions autour de cet échange crucial pour la scène politique sénégalaise.

Voici son post.

Je me réjouis de l’acceptation annoncée par M. Amadou BA du débat auquel je l’ai convié.
Je suis étonné qu’il ait attendu des rumeurs d’interdiction du débat par le CNRA pour donner une réponse somme toute timorée, et enrobée de conditionnalités et dérobades, comme à son habitude.

Les éventuelles lacunes du code électoral ou de la loi sur le CNRA avec des dispositions obsolètes quant à l’organisation des débats à l’occasion des élections au Sénégal, ne sauraient constituer un obstacle dirimant à sa tenue. Nous n’avons posé aucune condition à M. Amadou Ba, qu’il en fasse de même.

Chacun présentera ses arguments au peuple sénégalais le jour J, et je puis vous promettre, que les stigmates de mauvaise gestion de l’ancien Premier ministre seront aussi criards que les rayures d’un zèbre.

Tout est référencé, sourcé et renseigné à partir de documents officiels irréfutables (y compris des rapports qui l’ont mis en cause) et sera mis à la disposition du peuple sénégalais.

Samba Ndiaye nommé Président du Conseil d’Administration de la SN-HLM

Lors du conseil des ministres de ce mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Samba Ndiaye, ingénieur en génie civil, à la tête du Conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ancien maire de Ndoffane (Kaolack), il succède à Moustapha Fall dans cette fonction stratégique.

Le Sénégal domine à nouveau l’Égypte et se qualifie pour la finale de la CAN Beach Soccer 2024

Ce jeudi, les « Lions du Sable » du Sénégal ont une nouvelle fois affirmé leur suprématie sur les Pharaons d’Égypte lors de la demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer 2024, organisée en Égypte. Grâce à une performance solide et un match acharné, les Sénégalais se sont imposés 2-1 et ont décroché leur place en finale.

Dès les premières minutes, le Sénégal a pris l’avantage. Mandione Diagne, l’une des figures phares de cette équipe, a rapidement ouvert le score. Quelques minutes plus tard, Ninou Diatta a creusé l’écart avec un second but à la 9e minute, permettant aux « Lions » de mener 2-0 à la fin de la première période.

Les Égyptiens, malgré une résistance constante, n’ont pu réduire le score qu’à la suite d’un penalty transformé par Paulo en seconde période. Malgré quelques tentatives offensives, le score est resté inchangé, permettant aux Sénégalais de l’emporter et de se qualifier pour leur septième finale de CAN Beach Soccer.

En s’imposant face à l’Égypte, le Sénégal confirme non seulement sa place parmi les géants du beach soccer africain, mais assure également sa qualification pour la prochaine Coupe du monde de Beach Soccer. Avec un palmarès impressionnant de sept titres de champions d’Afrique, les « Lions du Sable » continuent de faire la fierté de tout un pays et d’écrire l’histoire du sport africain.

La finale à venir promet d’être spectaculaire, alors que le Sénégal vise un nouveau sacre continental.

Amadou Bâ accepte le défi d’Ousmane Sonko pour un débat public : vers une confrontation d’idées

L’ancien Premier ministre Amadou Bâ a officiellement accepté l’invitation de l’opposant Ousmane Sonko à un débat public, marquant ainsi un tournant significatif dans la scène politique sénégalaise. Cette réponse intervient après que Sonko lui a lancé le défi lors d’une déclaration publique, exprimant son souhait de débattre sur des sujets essentiels pour le pays.

Dans sa réponse, Amadou Bâ a manifesté son intérêt pour ce face-à-face, tout en faisant une allusion subtile à ce qu’il décrit comme une « nostalgie légitime » de Sonko à vouloir se mesurer à lui. « J’accepte volontiers son invitation à un débat public et contradictoire », a déclaré Amadou Bâ, ajoutant que leurs équipes respectives se rencontreront pour déterminer les modalités pratiques du débat.

Le débat annoncé ne se contentera pas de répondre aux sujets définis par Ousmane Sonko. Amadou Bâ a demandé à ce dernier de fournir les rapports mentionnés dans ses récentes interventions, afin que la discussion puisse être éclairée et fondée sur des faits tangibles. « J’espère qu’il mettra à ma disposition les rapports qu’il a évoqués et rendra publics tous les échanges entre le Premier ministre que j’étais et les ministres concernés par les allégations », a-t-il affirmé.

Amadou Bâ propose d’élargir le champ de la discussion, au-delà des thèmes économiques et des ressources naturelles évoqués par Sonko. Il souhaite aborder des questions touchant l’ensemble des aspects de la vie nationale : l’économie, les finances publiques, l’emploi, les libertés publiques, les institutions, la justice, la sécurité, et même les défis liés aux inondations. Pour lui, ce débat doit permettre de confronter les idées afin de proposer des solutions concrètes aux problèmes auxquels fait face le Sénégal.

Cette invitation à un échange approfondi reflète la volonté de l’ancien Premier ministre de replacer le débat politique sur le terrain des idées et des propositions, loin des polémiques stériles. Ce face-à-face s’annonce donc comme un moment clé, offrant aux citoyens sénégalais une opportunité unique d’évaluer les visions des deux leaders sur l’avenir du pays.

En acceptant ce défi, Amadou Bâ semble prêt à défendre son bilan et ses propositions face à un adversaire déterminé. Le débat, dont les détails pratiques restent à définir, pourrait devenir un moment charnière dans la course politique au Sénégal, en particulier à l’approche des prochaines échéances électorales.

Affaire de mœurs à Torodio : un homme agressé par son voisin dans une chambre conjugale

Le calme habituel du village de Torodio, dans la commune de Thiamène (département de Louga), a été perturbé par une affaire de mœurs qui a frôlé le drame. Dans la nuit, un jeune homme identifié comme D.S. s’est introduit dans la chambre conjugale de son voisin, S.B., déclenchant une violente altercation.

Tout a commencé aux alentours de 22 heures, lorsque D.S., soupçonné d’entretenir une liaison avec la femme de S.B., a profité de l’obscurité pour pénétrer dans la maison de ce dernier. Persuadé que son voisin était absent, il s’est introduit discrètement dans la chambre. Cependant, S.B. se trouvait sur place, et l’irruption inattendue a rapidement tourné à la confrontation.

Surpris et paniqué, D.S. aurait sorti une machette pour se défendre face à S.B., qu’il a grièvement blessé à plusieurs reprises avant de prendre la fuite sous le couvert de la nuit. S.B., gravement touché, s’est effondré, perdant beaucoup de sang. Il a été rapidement évacué au centre de santé de Coki, où les médecins ont constaté des blessures lui occasionnant une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours.

Suite à cette agression, S.B. a déposé plainte auprès des gendarmes, identifiant clairement son voisin comme l’agresseur. « Je l’avais déjà averti à plusieurs reprises au sujet de sa relation avec ma femme, mais il a persisté. Cette nuit-là, il m’a attaqué avec une machette », a déclaré S.B. lors de son témoignage.

Malgré les dénégations de D.S., qui a affirmé que l’obscurité avait pu semer la confusion, un témoin clé a confirmé avoir vu D.S. entrer chez S.B. peu avant l’incident. Face à ces éléments, D.S. a été arrêté et inculpé pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une ITT de 10 jours. Il a été placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Louga, en attendant son procès.

Cette affaire a provoqué un vif émoi dans le village de Torodio, où l’adultère et la violence qui en a découlé ont secoué la communauté locale.

L’affaire Déthié Fall : Barthélémy Dias dénonce une stratégie de déstabilisation électorale

Dans un entretien accordé au Quotidien, Barthélémy Dias, maire de Dakar et tête de liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu pour les élections législatives du 17 novembre, s’est exprimé avec fermeté sur ce qu’il appelle « l’affaire Déthié Fall ». Selon lui, le retrait de Déthié Fall de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle du Pastef est le fruit d’une manœuvre politique orchestrée par le pouvoir en place.

L’édile dakarois impute cette situation au tandem formé par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, figures emblématiques de la coalition Pastef. Il estime que cet épisode n’est pas anodin et constitue, selon ses termes, « une opération visant à saborder [leurs] bases électorales ».

Barthélémy Dias s’indigne du fait que pour la première fois, un Premier ministre ait publiquement reçu un membre d’une liste concurrente, une action qu’il qualifie de « coup de communication ». Pour lui, ce geste traduit l’état d’inquiétude du gouvernement actuel, qui craint de perdre du terrain lors des prochaines législatives. « L’affaire Déthié Fall est un bon baromètre et une mesure de l’état d’affolement des tenants du pouvoir », déclare-t-il.

Dias dénonce également les tentatives de débauchage de maires et d’élus locaux par le pouvoir en place, une stratégie qu’il juge inefficace. « Je peux vous assurer qu’ils se trompent de stratégie », martèle le maire de Dakar, confiant dans les chances de son camp aux prochaines élections.

Alors que la campagne électorale s’intensifie, cette affaire vient jeter une lumière crue sur les tensions entre les différentes coalitions en lice et sur les stratégies employées pour séduire les électeurs.

Le mouvement Gueum Sa Bopp mobilisé pour la libération de Bougane Guèye Dany

Le mouvement Gueum Sa Bopp a réaffirmé son engagement dans la défense des libertés politiques en soutenant fermement son leader, Bougane Guèye Dany, arrêté récemment à Bakel lors d’une mission humanitaire. Dans un communiqué rendu public, le mouvement a informé de l’envoi d’une délégation au siège du Forum du Justiciable pour appeler à la libération de son président, candidat à la prochaine élection présidentielle.

Au cours de cette rencontre, Babacar Bâ, président du Forum du Justiciable, a dénoncé l’arrestation de Bougane Guèye Dany, qu’il juge incompatible avec les principes d’un processus électoral libre et équitable. « Nous avons interpellé le gouvernement lors de l’arrestation de Bougane Guèye Dany. Il est essentiel de protéger un candidat à l’élection », a-t-il déclaré. Babacar Bâ a également rapporté les propos de Ndiaga Sylla, expert électoral, qui a critiqué la décision de maintenir en détention un leader politique pour des motifs qu’il qualifie de « banals », alors que les autorités avaient affirmé leur engagement pour une liberté de candidature.

De son côté, Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International, a exprimé sa préoccupation face à cette arrestation, soulignant que Bougane Guèye Dany doit pouvoir participer pleinement à la campagne électorale, au même titre que les autres candidats. Il a appelé à la libération immédiate du leader de Gueum Sa Bopp.

Le mouvement s’est également réjoui du soutien exprimé par le Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), qui a dénoncé la détention de Bougane Guèye Dany. Gueum Sa Bopp a appelé à une mobilisation générale pour exiger la libération immédiate de son président et pour garantir un environnement politique libre et équitable, essentiel au bon déroulement de la campagne électorale.

Cette arrestation soulève des interrogations sur l’espace accordé aux candidats de l’opposition dans la course à la présidentielle et sur la volonté des autorités de respecter les règles démocratiques. Pour Gueum Sa Bopp, il est urgent de rétablir Bougane Guèye Dany dans ses droits afin qu’il puisse participer pleinement à l’élection, et par extension, garantir la transparence et l’équité du scrutin.

Le Sénégal condamne fermement l’attentat en Turquie : le président Bassirou Diomaye Faye exprime solidarité et soutien

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a fermement dénoncé l’attentat tragique survenu ce mercredi 23 octobre en Turquie, qui a causé la mort de cinq personnes et fait 22 blessés. L’attaque, perpétrée devant le siège de Turkish Aerospace Industries (TUSAS) à proximité d’Ankara, a bouleversé la communauté internationale.

Dans un communiqué, le président Faye a exprimé son indignation face à cet « acte lâche et barbare », réaffirmant son rejet total du terrorisme. Il a tenu à adresser un message de compassion et de solidarité au peuple turc et à son homologue, le président Recep Tayyip Erdogan.

« Je condamne fermement l’attaque terroriste en Turquie. C’est un acte lâche et barbare. Au nom du peuple sénégalais, j’exprime notre compassion et notre solidarité au président Erdogan, aux familles des victimes et au peuple turc ami », a déclaré Bassirou Diomaye Faye.

Le président sénégalais a également prié pour le repos des âmes des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés. Il a réaffirmé la volonté du Sénégal de continuer à soutenir les efforts internationaux pour éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes.

Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes en Turquie, où les forces de sécurité poursuivent des efforts intenses pour contenir les menaces terroristes. La solidarité exprimée par le Sénégal vient renforcer les liens entre les deux pays, déjà unis par des relations diplomatiques et économiques de longue date.

Le Sénégal, tout en partageant la douleur du peuple turc, réitère son engagement en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde, dénonçant toutes formes de violences extrémistes.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Société nationale de Recouvrement : Ndèye Fatou Fall, alias Falla Fleur, nommée PCA

Ndèye Fatou Fall, plus connue sous le nom de Falla Fleur, a été nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de la Société nationale de Recouvrement (SNR) ce mercredi 23 octobre 2024. Elle succède à Pape Diouf, qui occupait cette fonction jusqu’à présent.

Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, Ndèye Fatou Fall s’est forgée une solide réputation dans le secteur des affaires au Sénégal. En mai dernier, elle avait refusé une proposition pour un poste de Directrice générale, préférant attendre une opportunité plus en phase avec ses aspirations professionnelles.

Sa nomination à la tête de la SNR marque une nouvelle étape dans sa carrière. À ce poste stratégique, Falla Fleur aura pour mission de superviser la gestion et le recouvrement des créances au sein de cette institution publique, un rôle crucial pour l’économie sénégalaise.

OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME : Mbaye Jacques Diop retrace l’épopée des champions sénégalais avec sa plume

Le brillant journaliste et enseignant-chercheur, Mbaye Jacques Diop, reconnu pour ses analyses pointues et contributions dans le domaine du sport, a décidé de partager une partie de l’expérience acquise au fil des années à travers des œuvres écrites. C’est ainsi que dans le cadre de la préservation et de la promotion de l’histoire sportive du Sénégal, un ouvrage inédit sur la participation du pays aux Jeux Olympiques est sur le point de voir le jour. Prévu pour une prochaine publication, ce livre, intitulé “Tokyo 1964 – Paris 2024 :

60 ans d’histoire avec l’Olympisme”, retrace l’histoire du Sénégal aux Jeux Olympiques, marquant ainsi six décennies de participation aux Jeux Olympiques. L’auteur va apporter un éclairage sur les moments forts de cette aventure. Ceci, en mettant en exergue les performances et défis relevés par nos légendes.


En parallèle, Mbaye Jacques Diop travaille sur un autre projet d’enverguré. Il s’agit d’une publication dédiée à l’athlétisme, sport roi des Jeux Olympiques. Co-écrit avec le docteur Hameth Dieng, “Ces étoiles sénégalaises de la première discipline olympique” reviendra sur les exploits des athlètes sénégalais médaillés depuis les premiers Championnats d’Afrique à Dakar (Sénégal) en 1979 jusqu’à ceux de Douala (Cameroun) en 2024. Prévue pour le premier trimestre de 2025, cette œuvre s’annonce comme, la première, un hommage aux champions sénégalais ayant marqué l’histoire de l’athlétisme africain et mondial.


Enfin, un annuaire du sport sénégalais verra également le jour au début de l’année 2025. Ce recueil sera un guide des fédérations sportives nationales du Sénégal, comportant les coordonnées téléphoniques et électroniques ainsi que l’adresse du siège de chaque entité. Les mêmes informations seront disponibles sur les présidents, secrétaire généraux et directeurs techniques nationaux. Ce document, d’une grande utilité pour les professionnels et acteurs du sport, permettra de faciliter les collaborations.


Ces trois projets initiés par Mbaye Jacques Diop qui a été conseiller technique en communication (CT Com) des anciens ministres des Sports Abdoulaye Makhtar Diop, El Hadji Malick Gakou, Mbagnick Ndiaye, Matar Ba, Yankhoba Diatara, Amadou Bâ, Lat Diop et Mame Mbaye Niang, sont de véritables contributions à la mémoire sportive. Ils ne manqueront sans doute pas de faire date dans l’histoire de la littérature sportive du Sénégal et celle du monde.

La Dakaroise

Aide humanitaire à Bakel : Les forces armées soutiennent les victimes des inondations

Les Forces armées sénégalaises intensifient leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, gravement touchées par des inondations dévastatrices. Ces dernières semaines, de fortes pluies ont causé des dégâts considérables aux habitations et aux infrastructures locales. En réponse à cette situation d’urgence, une opération humanitaire a été lancée pour fournir une aide directe aux victimes.


Dans le cadre de cette opération, des vivres ont été distribués dans le village de Diawara et sur le site de recasement des sinistrés. En collaboration avec le préfet de Bakel, les militaires ont mobilisé 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre. Cette aide alimentaire a été essentielle pour soulager les familles dont les conditions de vie se sont détériorées à la suite des inondations. Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les Forces armées pour ce soutien.
En plus de la distribution de vivres, des hôpitaux mobiles ont été installés dans la région pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires, équipées de médecins et de matériel médical, sont cruciales pour traiter les malades et prévenir les épidémies dans un contexte de crise sanitaire. Les responsables médicaux soulignent l’importance de cette initiative pour garantir l’accès aux soins.


Cette action humanitaire s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises face aux intempéries. Le gouvernement a mis en place d’autres mesures d’urgence pour aider les sinistrés dans plusieurs régions. Le préfet de Bakel a salué l’engagement des Forces armées, affirmant que cette solidarité nationale fait une réelle différence dans la vie des victimes.
L’engagement des Forces armées à Bakel illustre l’importance de la solidarité face aux crises. La mobilisation collective des militaires et des autorités locales apporte une lueur d’espoir aux familles touchées, leur permettant de commencer à reconstruire leurs vies après cette catastrophe.


LIVRE SUR « L’IDÉE DE LA CASAMANCE AUTONOME » : Karthala annule la séance de dédicace

La séance de dédicace du livre « L’Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chercheuse au CNRS, a été reportée à une date ultérieure. L’événement, initialement prévu ce samedi 24 octobre à la librairie Aux 4 Vents à Dakar – Mermoz, a été suspendu sine die par les éditions Karthala en raison des réactions vives qu’il a suscitées.

Dans un communiqué, Karthala a précisé que le report vise à prévenir tout risque de perturbation. Ce livre, qui explore la question de l’autonomie de la Casamance à travers une analyse historique et des dettes morales liées à la période coloniale, semble avoir ravivé des tensions dans un contexte politique sénégalais particulièrement sensible.
Les éditions Karthala, tout en regrettant le report de cet événement littéraire, ont réaffirmé que la publication de l’ouvrage, prévue de longue date, est indépendante de la conjoncture politique actuelle. Elles encouragent le public à lire l’ouvrage pour se forger une opinion réfléchie sur cette thématique complexe et historiquement chargée.
Ce report intervient alors que le débat autour de l’autonomie de la Casamance reste un sujet sensible au Sénégal, bien que le livre se penche avant tout sur des perspectives historiques plutôt que sur des revendications contemporaines. Le report de la dédicace montre à quel point ce sujet continue de susciter des réactions passionnées, au-delà des cercles académiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°305 – du 24/10/2024

🔴 PRÉSENCE MILITAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST : MACRON RÉDUIT SES EFFECTIFS AU SÉNÉGAL
🔴 RUSE POLITIQUE : TAS BAPTISE DÉTHIÉ FALL « JUDAS » ET DÉNONCE LE « MACHIAVÉLISME PASTÉFIEN »

🔴 LIGUE DES CHAMPIONS / DÉFAITE CUISANTE DU BAYERN (4-1) : LE BARÇA RENOUE AVEC LA MAJESTUOSITÉ
🔴 OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME SÉNÉGALAIS : MBAYE JACQUES DIOP CÉLÈBRE NOS CHAMPIONS

Nomination : Sadikh Top nommé PCA de l’APS

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a désigné Monsieur Sadikh Top comme Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS). Cette décision a été prise lors du Conseil des Ministres du 23 octobre 2024, où il a été annoncé que Sadikh Top remplace Monsieur Moustapha Samb.

Cette nomination marque une étape importante pour l’APS, qui joue un rôle crucial dans la diffusion d’informations au Sénégal. Monsieur Top, reconnu pour son expertise et son engagement dans le secteur des médias, est attendu pour apporter une vision nouvelle et renforcer le rôle de l’agence dans le paysage médiatique national.

Le président Faye a exprimé sa confiance en la capacité de Sadikh Top à diriger l’APS vers de nouveaux horizons, en mettant l’accent sur l’importance d’une information de qualité et d’un service public efficace.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

•       Présidence de la République :
Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.

•       Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;
Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;

•       Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE)  en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;
Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;
MonsieurSadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ; 

Ministère des Finances et du Budget (MFB) :

Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP – SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;
MadameNdèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;
MonsieurMoustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;
Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA)en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;
Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;
Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du
Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP)en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;

•       Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé
Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA)en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;
Monsieur Youssoupha CISS, Enseignantest nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;

•       Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du
Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;

•       Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.

•       Ministère de la Famille et des Solidarités :

Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.
 Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.
Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
            Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues. 
   Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.
   Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ. 
          Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.
        Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.
          Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.
         Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant. 
      Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
•       Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;
 
•       Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ; 
 
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

Kaolack : Octobre Rose – Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent dans la lutte

Comme chaque année, le mois d’octobre est une occasion pour le monde d’organiser des campagnes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, sous le nom d’« Octobre rose ». Les animateurs relais volontaires du service civique s’engagent activement dans ce grand rendez-vous mondial de lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

« C’est notre première participation à cette activité qu’est « Octobre rose ». Une activité de grande importance, initiée par les animateurs relais volontaires du service civique, qui sont des collaborateurs du CDPS de Kaolack. Ils ont compris que le cancer fait des ravages à travers le monde. Au niveau de la région de Kaolack, ils ont jugé nécessaire d’organiser cette activité de sensibilisation et d’orientation, afin de toucher un maximum de jeunes, leur cible principale », a expliqué Aliou Badara Sarr, chef du service départemental de la jeunesse et directeur du CDPS de Kaolack.

Selon Aliou Badara Sarr, ces animateurs relais volontaires du service civique vont continuer à multiplier les causeries dans les établissements scolaires, afin de sensibiliser les jeunes sur les dangers du cancer du sein et du col de l’utérus, a-t-il ajouté ce mercredi lors de la journée dédiée à la célébration d’Octobre rose.

« Une autre mission de ces animateurs relais volontaires du service civique est de former une jeunesse unie, soudée, ambitieuse, responsable, engagée et solidaire, fière de défendre et de construire son pays. J’apprécie les initiatives de ces jeunes qui se réveillent, qui veulent prendre leur destin en main, et qui tentent d’apporter un changement positif. Nous savons tous que les jeunes peuvent également avoir leur mot à dire sur cette maladie qu’est le cancer du sein et du col de l’utérus, et, ensemble avec leurs partenaires, trouver des solutions urgentes », a conclu M. Sarr.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Le Procureur de Matam Passe à l’Action, le Docteur Alioune B. Mbacké Arrêté

Dans une affaire qui a récemment secoué les réseaux sociaux, le nouveau procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Matam a pris des mesures rapides suite à la plainte déposée par Dieynaba Ndiaye contre son mari, le docteur Alioune B. Mbacké. Selon des sources recueillies par Seneweb, le chef du parquet local a donné l’ordre d’arrêter le médecin-chef du district de Matam, accusé de coups et blessures volontaires.

Les policiers du commissariat central de Matam, sous la direction du commissaire Abdou Faye, ont procédé à l’arrestation du docteur Mbacké. Ce dernier est poursuivi pour avoir causé des blessures ayant entraîné une incapacité temporaire de dix jours à la plaignante.

L’affaire, initialement confiée à la police de Matam, a pris une nouvelle tournure avec l’implication directe du procureur, qui a rapidement réagi face à l’indignation générale suscitée sur les réseaux sociaux. Après avoir auditionné les parties, le dossier avait été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire. Toutefois, le procureur a décidé d’agir en ordonnant l’arrestation du docteur Mbacké, qui sera déféré devant le Tribunal de Grande Instance demain, jeudi.

Sauf changement de dernière minute, Alioune Badara Mbacké pourrait être directement incarcéré dans les jours à venir. Cette affaire, qui a attiré l’attention du public, continue de susciter des réactions dans la région et au-delà.

Les prochaines étapes judiciaires seront suivies de près, alors que la justice est appelée à faire la lumière sur les faits reprochés.

Criminalité à Kédougou : Cinq braqueurs arrêtés, armes et stupéfiants saisis

Dans la nuit du 21 au 22 octobre 2024, les forces de la gendarmerie nationale ont frappé un grand coup dans la lutte contre la criminalité à Kédougou. Sous la direction du commandant Galaye Sow, les éléments de la brigade territoriale de Khossanto, appuyés par le GARSI 2, ont réussi à démanteler un réseau de braqueurs, procédant à l’arrestation de cinq individus.

L’opération, menée vers 2 h du matin, a permis de saisir deux pistolets, deux chargeurs remplis de neuf cartouches de calibre 9 mm, ainsi qu’un étui de 9 mm. En plus des armes, les forces de l’ordre ont découvert 24 cornets de chanvre indien et une somme de 2 000 F CFA.

Ces arrestations ont été saluées par la population de la région de Kédougou, où un sentiment de soulagement a prévalu après cette intervention décisive. La gendarmerie nationale poursuit ses efforts pour garantir la sécurité des citoyens à travers tout le territoire, avec une intensification des opérations de lutte contre la criminalité.

La sécurisation des biens et des personnes demeure une priorité pour les forces de l’ordre, qui redoublent d’efforts pour protéger les populations locales.

Matam : Une nouvelle victime des inondations à Dondou

Les inondations continuent de faire des ravages à Matam, avec un nouveau décès tragique signalé dans la localité de Dondou. Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie après que sa petite embarcation a chaviré alors qu’il tentait de traverser le fleuve. La forte pression des eaux de crue a déséquilibré la pirogue, entraînant la noyade du jeune homme. Son corps a été retrouvé par les villageois avant d’être remis aux sapeurs-pompiers.

Ce drame marque la deuxième victime des inondations à Matam, après qu’une fillette de 9 ans a également été retrouvée noyée. Pendant ce temps, les sinistrés continuent de subir les conséquences de cette catastrophe naturelle, aggravant la situation dans cette région du Nord du Sénégal.

Université de Bambey : Les étudiants décrètent une grève de 72 heures pour dénoncer la mauvaise qualité des repas

Les tensions montent dans les universités du Sénégal. Après la récente protestation des étudiants de l’UCAD concernant le paiement de leurs bourses, c’est au tour des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey d’entrer en grève.

Selon la Rfm, les étudiants ont décrété une grève de 72 heures à partir de ce mercredi. Leur principale revendication porte sur la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Les grévistes exigent ainsi la rupture du contrat avec le prestataire actuel, qu’ils jugent incapable de répondre à leurs attentes alimentaires.

Cette nouvelle grève met en lumière les difficultés persistantes dans les universités sénégalaises, où la qualité de vie des étudiants devient un enjeu récurrent.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Seydi Gassama soutient la décision du CNRA sur le débat Ousmane Sonko-Amadou Ba : « Le CNRA a pris la bonne décision »

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel sénégalais (CNRA) a tranché en interdisant le débat qui devait opposer Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, à Amadou Ba, son prédécesseur. Cette décision a été saluée par Seydi Gassama, défenseur des droits humains et acteur influent du débat public au Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Seydi Gassama a exprimé son accord avec la décision du CNRA, expliquant qu’un tel débat aurait été inéquitable pour les autres candidats aux Législatives du 17 novembre 2024. « Le CNRA a pris une bonne décision. Il aurait été injuste d’organiser un débat entre seulement deux têtes de liste parmi les 40 engagées dans cette compétition électorale », a-t-il déclaré.

Ousmane Sonko avait initialement lancé cette invitation à Amadou Ba dans le but de débattre des chiffres financiers du Sénégal, y compris les questions liées à la dette publique, au déficit et à la croissance. Des proches de l’ancien Premier ministre, tels que Zahra Iyane Thiam et Madiambal Diagne, avaient confirmé la disponibilité d’Amadou Ba pour ce face-à-face.

Toutefois, la décision du CNRA semble mettre fin à cette confrontation tant attendue, au grand soulagement de certains, qui estiment qu’elle aurait désavantagé les autres listes présentes dans cette course électorale cruciale.

Débat Sonko-Amadou Ba : Le Premier ministre propose deux dates pour la confrontation

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est dit disponible pour un débat avec son prédécesseur, Amadou Ba, ancien Premier ministre. Selon les déclarations d’Amadou Ba, le débat pourrait avoir lieu soit le lundi 28, soit le mardi 29 octobre 2024.

Amadou Ba, aujourd’hui figure de Pastef, a mis en avant l’importance de cette rencontre, soulignant que « la question de la sincérité des données budgétaires relatives à la dette, au déficit et à la croissance est cruciale pour la crédibilité du Sénégal, tant auprès de ses citoyens que de ses partenaires techniques et financiers. »

Pour lui, ce débat revêt une dimension démocratique majeure. « La démocratie va se draper de ses habits les plus nobles avec des débats techniques sur les questions d’intérêt national, équilibrés et apaisés », a-t-il déclaré, appelant à un échange transparent et constructif sur les grandes questions économiques du pays.

Cette confrontation d’idées entre les deux hommes politiques promet d’être un moment fort de l’actualité sénégalaise, dans un contexte où la gestion économique du pays est au cœur des préoccupations.

Déthié Fall rejoint Pastef : Thierno Alassane Sall dénonce une « trahison »

La décision de Déthié Fall, cinquième sur la liste de la coalition Samm sa Kaddu pour les élections législatives, de se retirer de cette alliance pour rejoindre le Pastef, après une rencontre avec le Premier ministre Ousmane Sonko, a provoqué une vague de réactions, notamment celle de Thierno Alassane Sall (TAS). Ce dernier n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une « traîtrise » flagrante.

Sur son compte X (anciennement Twitter), Thierno Alassane Sall a exprimé sa profonde désapprobation face à cette décision, qu’il a comparée à un acte de trahison similaire à celui de Judas. Il a souligné l’incohérence entre les principes affichés par le Pastef et ses récentes manœuvres politiques. Selon TAS, ceux qui affirmaient vouloir remettre la morale au centre du jeu politique ont fini par céder à des pratiques qu’ils dénonçaient autrefois.

« Ils se piquaient de réglementer les voiles des écolières, détestaient les combines politiques au point de refuser toute coalition, et voilà qu’ils s’associent à celui qu’ils considèrent comme leur Judas, non pas pour le bien qu’il peut apporter, mais pour le mal qu’il inflige à sa coalition d’origine, à la morale et à la démocratie », a fustigé TAS.

Thierno Alassane Sall a également dénoncé ce qu’il considère comme un usage cynique et opportuniste des alliances politiques. Il est allé jusqu’à comparer les récents mouvements du Pastef, à commencer par la gestion de la dissolution de l’Assemblée nationale et la déclaration de politique générale de Diomaye, à une stratégie machiavélique qui, selon lui, n’est pas différente des pratiques qu’ils critiquaient dans le passé.

Cette sortie de TAS illustre les tensions grandissantes au sein de la classe politique sénégalaise, alors que les alliances et les ruptures se multiplient à l’approche des prochaines échéances électorales.

Quitter la version mobile