À Thiès, le maire Dr Babacar Diop et l’Université Iba Der Thiam (Uidt) sont embourbés dans un différend concernant le Palais des Congrès, longtemps prêté par la mairie à l’Uidt pour ses activités académiques, faute d’infrastructures adéquates.
Le Conseil de ville a récemment autorisé le maire à récupérer le Palais des congrès lors d’une session le 27 juin 2024. Dr Babacar Diop a précisé que cette décision faisait suite à une demande initiale de prêt datant de 2010, en réponse aux besoins urgents d’étudiants confrontés au manque d’espace sur le campus.
Malgré les tentatives de médiation et les preuves de propriété municipale, telles qu’un titre foncier de juillet 2022, l’Uidt continue d’insister pour transformer le Palais en Rectorat. Le maire a rappelé le soutien passé du ministère de l’Enseignement supérieur pour résoudre le conflit conformément aux lois.
La municipalité de Thiès persiste dans sa demande de restitution, insistant sur l’importance du Palais pour la communauté.
Ce différend a perturbé les activités municipales et universitaires, limitant l’utilisation du Palais pour des événements communautaires approuvés par la Ville.
En effet, ce conflit a lourdement retardé les chantiers du Palais des Congrès où devraient être construites d’autres infrastructures municipales autorisées par le Conseil de ville, lors de sa séance du 6 août 2024.
Étiquette : Sénégal
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°211 – du 29 ET 30/06/2024
Sokhna Dieng Mbacké célèbre la vie et l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké dans son nouvel ouvrage
Dans un hommage poignant et passionné, Sokhna Dieng Mbacké, épouse du guide spirituel Mouride Cheikh Modou Kara Mbacké, présente un récit captivant de leur vie commune à travers son dernier livre. Intitulé « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », cet ouvrage est bien plus qu’une simple biographie. Il témoigne des multiples décennies partagées avec celui qu’elle considère non seulement comme un époux, mais aussi comme un guide spirituel et un leader politique.
Selon les premières informations relayées par Dakarposte, le livre de Sokhna Dieng Mbacké s’annonce comme un best-seller, captivant ses lecteurs par son originalité et sa profondeur émotionnelle. Chaque page est imprégnée d’une passion dévorante et d’un profond respect pour la vie et l’œuvre de Cheikh Modou Kara Mbacké, président du Parti de la Vérité et du Développement (PVD).
La cérémonie de lancement de cet ouvrage très attendu est prévue pour le samedi 6 Juillet prochain au Musée des Civilisations Noires, situé à proximité du Grand Théâtre national Doudou N’diaye Coumba Rose de Dakar. Cet événement promet d’être un moment solennel où Sokhna Dieng Mbacké partagera avec le public les motivations et les inspirations qui l’ont poussée à écrire ce livre poignant.
À travers « Cheikh Modou Kara Mbacké : Un Homme, Une Vie, Une Légende », Sokhna Dieng Mbacké offre non seulement un témoignage personnel mais aussi un éclairage précieux sur la vie intime et publique d’un leader spirituel et politique majeur au Sénégal. Ce livre est destiné à devenir une référence incontournable pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire contemporaine et à la spiritualité mouride.
En attendant sa sortie officielle, les attentes sont grandes autour de ce livre qui promet de toucher le cœur et l’âme de ses lecteurs, captivant par son récit vibrant et son regard unique sur l’héritage de Cheikh Modou Kara Mbacké.
Crise Politique au Sénégal : Ousmane Sonko Défie la Constitution et Provoque une Tempête Institutionnelle
Il l’a voulu. Il l’a fait!
M. Ousmane Sonko, 1er Ministre et co- Président de la République du Sénégal, a décidé de s’affranchir des exigences de notre Constitution et de s’auto- déterminer des couloirs, en marge des Institutions de la République.
Le Proconsul de la scène politique et ses souteneurs adeptes de la servitude volontaire, ont franchi une nouvelle ligne rouge. Il est affligeant d’entendre les Députés de Yewwi, les intellectuels organiques du pouvoir et les aras de la Presse de déférence et de connivence, tenir des discours d’une grave indignité républicaine.
Dire que le Premier Ministre Ousmane Sonko a raison de ne pas se soumettre à l’obligation constitutionnelle de procéder à une Déclaration de Politique Générale (DPG), ou de la conditionner à un réajustement de certains Articles du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, est plus qu’une simple fuite en avant. Il s’agit, incontestablement, d’une dangereuse forfaiture politique !
Prétendre que les « fraudes » et autres « manipulations » d’Articles du Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale, rendent impossible l’application de l’Article 55 de notre Constitution, est une offense à la santé mentale de nos Compatriotes, un ersatz aussi infecte que pernicieux !
L’incohérence positionnelle de M. Ousmane Sonko (MOS) et de son clan, est manifeste.
Les faquins et autres loufiats qui accompagnent MOS dans son entreprise de désacralisation de nos Institutions, soutiennent avoir averti l’ancien Premier Ministre, Amadou BA, du caractère illégal de faire une DPG.
Pourquoi alors, les Députés de Yewwi étaient- ils présents lors de cet exercice ?
Pourquoi alors, avaient- ils déposé une Motion de Censure ?
Autant de comportements propres au fonctionnement normal d’une Assemblée Nationale !
Convoquer le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale dans ses insuffisances pour refuser de se conformer à une obligation Constitutionnelle, n’est – ce pas soutenir que toutes les décisions, toutes les Lois votées par L’Assemblée Nationale depuis 2022, sont frappées du sceau de l’illégalité ? Donc non – valables?
De fait, cet argument spécieux est une dérive anti – républicaine, une violente charge contre l’Etat de Droit.
Car, la Constitution est notre Charte Fondamentale, notre Loi Suprême face à laquelle, aucune autre loi n’est opposable !
Plus qu’une simple hiérarchie des normes à respecter, c’est le rappel de notre commune acceptation de la place centrale et unique de notre Constitution dans la République et dans la validation de l’Etat de Droit.
Récuser notre Constitution en prenant appui sur un Règlement Intérieur, fût- il celui de l’Assemblée Nationale, est un mensonge outrageant.
A la vérité, le refus de MOS de faire face à la Représentation Nationale, s’explique doublement :
D’abord, parce que MOS montrerait à nos Compatriotes, que de » Projet », il n’en existe point. Et que, ce faisant, il mettrait en péril l’avenir d’un pouvoir bâti sur des bases mensongères
Ensuite, faire cette DPG serait, dans le fond, une simple reconduction des grands Axes et Orientations du PSE du Président Macky Sall. Un désastre et, surtout, un risque fatal à ne pas courir !!!
Ainsi, MOS se pense au – dessus des Lois.
Maître du pouvoir et bénéficiant de la désertion du champ de bataille par une Opposition tétanisée par sa défaite électorale, de l’affaissement d’une bonne partie de la Presse, du mutisme coupable de certaines Institutions, de la Société Civile et des Universitaires farouchement agressifs contre Macky Sall, MOS est en pleins délires.
Le pouvoir peut rendre fou et, au fond de lui – même, MOS répète sans cesse, la célèbre phrase de Louis XIV: » L’Etat, c’est moi »!
Pourtant, par ses positions et ses comportements, MOS ressemble plutôt, à l’autre Napoléon, « Le Petit « .
Alors, autant le baptiser « Ousmane le Petit »!!!
La CAVE
(Cellule d’Appui à la Veille Stratégique) de L’APR.
« Bougane Gueye Dani et Mimi Touré : Deux Destins Politiques Contrasts au Sénégal »
Bougane Gueye Dani, une figure majeure du second tour, suscite des préoccupations sérieuses pour le Sénégal. Ses récentes attaques, caractéristiques de cet homme aux multiples facettes et de ses ambitions présidentielles, révèlent un politicien loin d’incarner les valeurs morales en politique.
Il est notoire que Bougane Gueye Dani est souvent critiqué pour ses mensonges, notamment lorsqu’il aborde des sujets économiques et politiques. Ses détracteurs soulignent ses propos souvent dénués de vérité et ses déclarations fallacieuses, remettant en question sa crédibilité et sa compétence.
Par ailleurs, ses relations passées avec Macky Sall, notamment les accusations de deals non démenties, ont jeté une ombre sur sa réputation. Cela soulève des interrogations sur sa capacité à diriger de manière intègre et transparente.
En comparaison, Mimi Touré se distingue comme une figure politique d’une autre envergure. Contrairement à Bougane Gueye Dani, elle est louée pour son intégrité, sa compétence et son honnêteté. Sa résilience et son engagement envers la démocratie sénégalaise sont largement reconnus et appréciés.
Les partisans de Mimi Touré appellent à ce qu’elle continue son excellent travail pour renforcer la démocratie au Sénégal. Ils critiquent fermement les tactiques de Bougane Gueye Dani et prédisent que ses méthodes politiques ne trouveront pas de succès dans le contexte d’une nouvelle gouvernance.
En conclusion, Bougane Gueye Dani semble confronté à des défis importants, tandis que Mimi Touré continue de se profiler comme une force inébranlable dans le paysage politique sénégalais, défendant l’intégrité et l’indépendance avec détermination.
Déclaration de Politique Générale au Sénégal : Un Débat Politique enflammé entre les Députés
La scène politique sénégalaise est en ébullition alors que le Premier ministre Ousmane Sonko se prépare à faire sa déclaration de politique générale, un événement attendu avec une grande anticipation nationale. Cependant, des désaccords profonds entre les différentes factions parlementaires ont éclaté, alimentant un débat passionné sur les procédures parlementaires et la constitutionnalité des actions entreprises.
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a exprimé une critique cinglante à l’égard des députés du groupe « Yewwi Askan Wi », les accusant d’essayer d’exonérer le Premier ministre de l’obligation constitutionnelle de faire sa déclaration de politique générale. Mbow a souligné l’importance du respect de la constitution et du principe de la séparation des pouvoirs, insistant sur le fait que toute tentative de contourner ces principes constitue une violation grave de la démocratie parlementaire.
Les députés de « Yewwi Askan Wi » ont soulevé des questions sur l’application du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, arguant qu’il n’y avait pas de délai strict pour la déclaration de politique générale après la révision constitutionnelle de 2019 qui a supprimé le poste de Premier ministre. Guy Marius Sagna, parmi les voix les plus critiques, a accusé la législature en cours d’utiliser un Règlement intérieur falsifié depuis la 13e législature, rendant ainsi les procédures parlementaires actuelles potentiellement illégales.
Ce débat souligne des tensions croissantes entre les partis politiques quant à l’interprétation des règles parlementaires et à l’exercice du pouvoir exécutif dans un contexte post-réforme constitutionnelle. Alors que le Sénégal navigue à travers ces eaux politiques troubles, l’issue de cette querelle pourrait potentiellement redéfinir les normes et les pratiques parlementaires pour les années à venir.
Les observateurs politiques et les citoyens sénégalais sont maintenant en attente de voir comment cette dispute se résoudra, et quel impact elle pourrait avoir sur la stabilité politique et institutionnelle du pays.
Abdoul Mbaye Critiques Ousmane Sonko sur la Démocratie Directe
L’ancien Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye a récemment critiqué Ousmane Sonko, le nouveau Premier ministre, pour ses vues sur la démocratie directe. Alors que Sonko n’a pas encore présenté officiellement la feuille de route du gouvernement devant l’Assemblée nationale, Mbaye a exprimé son opinion lors de la déclaration de politique générale déjà en cours.
Mbaye a souligné l’importance pour le Premier ministre de respecter la démocratie représentative, arguant que le Sénégal fonctionne sur ce principe. Il a averti contre l’illusion de privilégier la démocratie directe, affirmant que cela pourrait entraîner une crise institutionnelle inutile dans le pays, malgré la troisième alternance démocratique récente.
En tant que président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT), Mbaye a également insisté sur le respect de la tradition républicaine et de l’obligation constitutionnelle entourant la Déclaration de Politique Générale. Il a conclu en soulignant que le gouvernement doit rendre des comptes à la représentation nationale et par extension au peuple sénégalais, qui demeure observateur et juge de ces processus démocratiques.
Cette intervention marque une réponse critique notable de la part d’un ancien Premier ministre face aux premiers pas politiques de Sonko, soulignant des différences fondamentales dans leurs visions de gouvernance et de démocratie au Sénégal.
Débat Présidentiel Américain de 2024 : Biden et Trump s’affrontent sur CNN
Ce vendredi 28 juin 2024 a marqué un moment crucial dans la course à la Maison-Blanche avec le débat très attendu entre Joe Biden et Donald Trump. Organisé exceptionnellement tôt, à quatre mois du scrutin présidentiel du 5 novembre, cet affrontement a captivé l’attention nationale.
Joe Biden, âgé de 81 ans, avait préparé minutieusement sa défense à Camp David, visant à contraster avec son prédécesseur tout en rassurant sur sa vigueur et ses capacités. Cependant, dès les premières minutes du débat, lors d’une question sur la dette publique, Biden a semblé désorienté, peinant à articuler ses réponses. Ce moment de faiblesse a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à mener un second mandat, alimentant les critiques des analystes et des observateurs.
En revanche, Donald Trump s’est montré étrangement discipliné, délivrant ses arguments avec assurance et captivant son auditoire avec son style caractéristique. Malgré des raccourcis et des inexactitudes notables, Trump a maintenu un rythme rapide qui a souvent dépassé les modérateurs. Même sur des sujets sensibles comme l’avortement, il a réussi à arrondir les angles en affirmant son soutien à certaines exceptions, promettant de ne pas entraver l’accès à la pilule abortive.
Le débat a également abordé les politiques internationales, notamment l’Ukraine et le Proche-Orient. Trump a affirmé sa volonté de résoudre les conflits sans toutefois fournir de détails concrets, tandis que Biden a été critiqué pour son prétendu manque de soutien envers Israël.
À mesure que le débat progressait, les échanges devenaient de plus en plus tendus, chaque candidat accusant l’autre d’être le « pire président » de l’histoire. Biden a attaqué Trump sur ses condamnations pénales et ses scandales personnels, tandis que Trump a riposté en évoquant les problèmes judiciaires du fils de Biden, Hunter.
À la clôture du débat, les critiques envers Biden étaient sévères. Au sein même du Parti démocrate, des voix se sont élevées pour exprimer des inquiétudes, certaines appelant même à sa retraite de la course présidentielle. Julian Castro, ancien maire de San Antonio, a souligné que Biden n’avait pas réussi à dépasser une barre fixée très bas.
Malgré les efforts de figures démocrates comme Kamala Harris et Gavin Newsom pour limiter les dégâts, les faiblesses révélées lors du débat pourraient peser lourdement dans les mois à venir, laissant les démocrates à la recherche de stratégies pour renforcer leur position face à un Trump déterminé.
En conclusion, le débat de ce jour a clairement mis en lumière les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir, avec des implications potentiellement décisives pour l’avenir politique des États-Unis.
Le service régional du commerce de Kaolack a averti les commerçants qui ne respecteraient pas les prix fixés par l’État.
Le conseil régional de la consommation de la région de Kaolack s’est réuni ce vendredi à la gouvernance de Kaolack pour dévoiler les prix de certains produits alimentaires en présence du gouverneur de région, Ousmane Kane. « Nous nous sommes réunis en conseil régional de la consommation pour la région de Kaolack afin de déterminer les prix plafonds de certains produits alimentaires, notamment le riz ordinaire, l’huile raffinée, le sucre cristallisé, la farine, le pain et le ciment. Nous avons mené des travaux préparatoires avec les différents acteurs, notamment les associations de consommateurs et les associations de commerçants, pour structurer les prix en intégrant les différentes chaînes de transport entre Dakar et Kaolack », a expliqué Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack.
« Cette rencontre avec les acteurs nous a permis de fixer les prix que nous avons présentés aujourd’hui. Ainsi, l’huile raffinée en bidon sera vendue à 19 140 FCFA et à 1000 FCFA le litre au détail. Pour le riz brisé ordinaire, le sac de 50 kg sera vendu à 19 600 FCFA et à 420 FCFA le kilogramme. Concernant le sucre, le sac sera vendu à 29 200 FCFA et à 610 FCFA le kilogramme. Pour la farine de type 55, le sac sera vendu à 15 530 FCFA et pour la farine améliorée à 16 030 FCFA. Pour le pain, nous avons ajusté la baguette de 190 g qui était vendue à 175 FCFA en l’augmentant à 180 g pour 150 FCFA », a-t-il détaillé. « Il est à noter qu’à Dakar, la baguette de 190 g est vendue à 150 FCFA tandis qu’à Kaolack, celle de 180 g est fixée au même prix. Concernant le ciment, nous avons retiré une taxe de 2000 FCFA pour fixer les prix applicables dans les régions. Nous mettons l’accent sur le département de Kaolack et Guinguinéo. Pour le département de Nioro du Rip, une légère majoration sera appliquée en raison de la distance, incluant les coûts de transport supplémentaires », a rappelé M. Mbaye.
« À l’issue de cette réunion, nous lancerons une campagne d’affichage de ces prix ce week-end. Dès lundi, si Dieu le veut, ces prix seront appliqués dans la région de Kaolack », a annoncé le chef du service régional du commerce de Kaolack. « L’administration du commerce agit sur deux fronts : l’accompagnement, l’encadrement et le conseil d’une part, et la répression contre les commerçants qui ne respectent pas les prix fixés d’autre part. Face à cette situation, nous sommes tenus d’appliquer la réglementation économique en vigueur. Dans le cadre du contrôle, les volontaires de la consommation soutiennent naturellement notre service, en coordination avec les forces de défense et de sécurité qui sont à nos côtés sur demande, ainsi que les populations qui sont les premiers consommateurs. Nous les encourageons donc à signaler tout non-respect des prix fixés », a invité Adama Mouhamed Mbaye, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional du commerce de Kaolack, à l’issue de cette réunion tenue ce vendredi à la gouvernance de Kaolack.
Controverse autour de la DPG : Madiambal Diagne accuse Ousmane Sonko de préparer un Coup d’État
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé que sa déclaration de politique générale (DPG) se tiendra le 15 juillet prochain. Cette date a été communiquée dans une lettre réponse adressée au député Guy Marius Sagna, qui l’avait questionné sur le sujet.
Cependant, Sonko a ajouté une note controversée : en cas de persistance des « carences » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il se présentera devant « une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques ».
Cette décision a provoqué une réaction virulente de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe Avenir Communication. Sur la plateforme X, Diagne a exprimé son indignation, accusant Sonko de préparer un « coup d’État ».
« Ousmane Sonko annonce son coup d’État pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire : ‘En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal et d’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Ce sera l’occasion d’un débat libre, ouvert et, à coup sûr, de qualité largement supérieure’ », a publié Diagne.
Cette initiative de Sonko, perçue comme une tentative de contourner les procédures parlementaires traditionnelles, a déclenché un débat intense sur sa légitimité et sa constitutionnalité. Les critiques craignent que cette approche ne fragilise davantage les institutions démocratiques du pays.
En attendant le 15 juillet, les discussions autour de cette DPG ne cessent de s’intensifier. Les partisans de Sonko voient en cette initiative une manière innovante de promouvoir un débat plus inclusif et transparent, tandis que ses détracteurs y voient une menace pour l’ordre constitutionnel.
Le 15 juillet promet d’être une journée décisive pour la politique sénégalaise, avec des enjeux majeurs pour l’avenir du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Ousmane Sonko annonce son coup d'Etat pour le 15 juillet 2024. Il a osé écrire :
— Diagne Madiambal (@MadiambalD) June 28, 2024
"En cas de carence de l’Assemblée, d’ici le 15 juillet 2024, je tiendrai ma Déclaration de Politique générale devant une assemblée constituée du peuple sénégalais souverain, de partenaires du Sénégal…
Zeyna Ndour Fiancée : Un Mariage Royal en Préparation à Dakar
Zeyna Ndour, la fille aînée de la célèbre Viviane Chidid, figure emblématique de la musique africaine, s’apprête à unir sa destinée avec celle d’Adama Bèye, PDG d’une agence de communication et ancien manager de Wally Balago Seck. L’annonce de leurs fiançailles lors d’une cérémonie remarquable hier soir a captivé l’attention de nombreux proches et admirateurs de la famille Chidid.
Le mariage religieux est programmé pour le 7 juillet à Dakar, un événement attendu avec impatience par ceux qui suivent de près la carrière et la vie privée de Zeyna Ndour. Ayant grandi dans l’ombre de sa mère, connue pour son flair inégalé en matière d’événements marquants, Zeyna est sur le point de célébrer son amour dans une cérémonie qui promet d’être aussi somptueuse que mémorable.
En prévision de cette union sacrée, une dot significative de 10 millions de FCFA ainsi que des parures en or ont été présentées à la future belle-mère de Zeyna Ndour, symbole traditionnel d’accueil et de respect au sein de nombreuses cultures sénégalaises.
Ce mariage ne se limite pas à l’alliance de deux individus, mais représente aussi un moment de fête et d’unité pour la communauté artistique sénégalaise. L’attente est palpable pour un événement qui s’annonce comme un point culminant de l’année sociale et culturelle à Dakar.
Restez à l’écoute pour plus de détails sur cette célébration exceptionnelle, qui promet d’être un hommage à l’amour, à la tradition et à la musique qui unit les cœurs.
Abdou Mbow : BBY se prépare à bloquer toute tentative de dissolution et de Motion de Censure
Le groupe parlementaire « Benno Bokk Yaakaar » (BBY), dirigé par Abdou Mbow, se prépare à contrer les actions du Premier ministre Ousmane Sonko et de ses partisans. Abdou Mbow a annoncé que BBY travaille sur des réformes visant à empêcher la dissolution de l’Assemblée nationale et à interdire le dépôt de motions de censure contre le gouvernement.
Mbow a souligné la nécessité de préserver le principe de la séparation des pouvoirs et le respect de la constitution. « Face à ce qui apparaît comme une volonté manifeste de se soustraire à la règle constitutionnelle de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, que je préside, a enclenché une réflexion de réformes tendant à supprimer les articles qui permettent au président de la république de dissoudre l’Assemblée nationale. Mais également qui va empêcher l’Assemblée nationale de déposer une motion de censure à l’endroit du gouvernement », a-t-il déclaré.
Cette initiative vise à prévenir toute tentative du Premier ministre et de ses députés de contourner les mécanismes constitutionnels établis. En proposant ces réformes, BBY souhaite garantir que le gouvernement reste responsable devant l’Assemblée nationale sans risque de dissolution ou de motion de censure.
Crise Politique au Sénégal : Le Groupe Parlementaire BBY Prévoit un « Blocage »
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Abdou Mbow, a annoncé des mesures radicales face à ce qu’il qualifie de tentative de contournement des règles constitutionnelles par le Premier ministre Ousmane Sonko et ses alliés parlementaires.
Dans une déclaration récente, Abdou Mbow a affirmé que BBY est en train de préparer une série de réformes législatives visant à supprimer les dispositions permettant au président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale et à bloquer la possibilité pour celle-ci de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Ces réformes, selon M. Mbow, visent à protéger le principe de la séparation des pouvoirs et à renforcer la stabilité politique du pays.
« Face à ce qui semble être une volonté manifeste de contourner les mécanismes constitutionnels de responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire BBY que je préside a lancé une réflexion sérieuse », a déclaré M. Mbow lors d’une conférence de presse tenue au siège du parlement.
La proposition de BBY intervient dans un contexte tendu où les tensions politiques sont exacerbées par des différends sur des questions clés de gouvernance et de leadership. Cette initiative législative pourrait potentiellement remodeler le paysage politique sénégalais en limitant les pouvoirs exécutifs et législatifs et en consolidant le contrôle parlementaire sur le gouvernement.
Les réformes envisagées par BBY sont susceptibles de susciter un vif débat au sein de la classe politique sénégalaise et parmi les citoyens, alors que le pays cherche à naviguer dans une période d’incertitude politique croissante.
Bougane Guèye Déclare Préférer le Vol au Mensonge, un Drame pour la Politique Sénégalaise
Dans une déclaration récente, Bougane Guèye a choisi le vol comme préférence par rapport au mensonge, suscitant des critiques sévères concernant ses ambitions politiques.
Bougane GUÈYE, dans sa nouvelle vocation qui est de s’attaquer au Président Ousmane SONKO, a fait une déclaration dans laquelle il a avoué préférer le vol au mensonge. Tout le monde sait que le vol et le mensonge sont des contre-valeurs qui sont proscrites et rejetées par toutes les sociétés humaines partout dans le monde. Mais lui a jeté son dévolu sur l’un (le vol) tout en réservant l’autre à Ousmane SONKO.
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Le vol sous toutes ses formes n’est admis nulle part dans le monde. Pour quelqu’un qui aspire à devenir président de la République, préférer le vol, c’est faire l’apologie de la kleptomanie. Avec Bougane comme président, ce serait la continuation de la cleptomanie qui a été le mode de gestion des ressources de notre pays pendant 12 ans. La meilleure preuve, c’est qu’après le départ de Macky Sall, il a laissé près d’une centaine de rapports des corps de contrôle qui sont au tribunal pour jugement.
Avec Bougane, ce serait le retour au régime de la kleptocratie que les sénégalais ont combattu avec vigueur et jeté à la poubelle de l’histoire. Le régime de Macky n’a pas sa place dans le riche palmarès historique du Sénégal
Pour ce qui concerne le mensonge.
Bougane a attaqué Ousmane SONKO de menteur en faisant allusion au verdict dans l’affaire de diffamation dans laquelle, Mame Mbaye Niang l’avait accusé de l’avoir diffamé. C’est à la suite de ce verdict qu’Ousmane avait été éliminé de la liste des candidats à la présidentielle de 2024.
C’est comme s’il se réjouissait de l’élimination d’Ousmane SONKO de la présidentielle de 2024. Oui mais, Ousmane SONKO est devenu premier ministre à la suite de cette élection. Une des preuves du mensonge judiciaire.
L’AFFAIRE MAME MBAYE NIANG
Le procès relatif à cette affaire requiert un certain nombre de remarques :
-La toute première remarque sur cette affaire est que le procès avait été mené aux pas de charges : le but, c’était de le boucler avant l’élection de 2024 pour éliminer Ousmane SONKO. Ils avaient réussi in extremis, comme au marathon à faire retirer sa candidature. Comme ils l’avaient fait avec Karim Wade et Khalifa Sall.
-L’implication par substitution du parquet à Mame Mbaye Niang, en faisant appel à la place de Mame Mbaye Niang.
L’objet de la plainte du plaignant portait sur l’existence et le statut du rapport. La partie civile, avec le soutien du parquet avait chargé SONKO de recel de rapport, de faux et usage de faux.
-Par rapport à d’autres cas de diffamation de même nature qui dorment toujours dans les bureaux des magistrats. Il y’a le cas de diffamation Madiambal Diagne et le juge Teliko, qui n’a pas encore connu son épilogue.
Il y’a le cas de Ba Diakhaté qui a passé tout son temps a insulté la famille d’Ousmane SONKO durant tout le règne de Macky Sall. Jamais il n’avait été inquiété. Pour la première fois que le procureur a enfin daigné l’arrêter, il été tout simplement condamné à une peine légère avec une somme dérisoire et il n’a pas perdu ses droits comme ils l’avaient fait avec SONKO. La peine infligée à SONKO : c’est la première fois que l’on condamne quelqu’un à une peine aussi lourde pour diffamation : 200 millions plus perte de ses droits politiques.
Au finish, Ousmane SONKO a été éliminé.
Ousmane SONKO, lors de sa rencontre avec la jeunesse au Grand Théâtre, a informé qu’il avait déjà ce rapport sur son bureau. Cette déclaration d’Ousmane SONKO est une manière pour faire comprendre que ce rapport a bel et bien existé, malgré tout ce qui a été dit pour le condamner.
Cette déclaration concerne également Amadou BA, le ministre qui avait commandité l’inspection du PRODAC, avec bien l’intention de faire la lumière sur cette affaire. Il avait reconnu l’existence de ce rapport. Mais il n’a pas eu le courage de prendre ses responsabilités quand l’affaire avait été portée devant la justice. Il n’avait pas eu le courage de dire la vérité alors que c’est lui-même qui avait demandé le contrôle.
En faisant cette révélation, SONKO voulait montrer à l’opinion publique que le procès dit Mame Mbaye Niang est un procès mensonger, fabriqué par le parquet pour l’empêcher de se présenter. Au total, Ousmane SONKO a été victime de toutes sortes de mensonges de la part du régime de Macky Sall, dont les plus célèbres sont l’affaire Adji SARR et l’affaire Mame Mbaye Niang.
Le fait pour Ousmane SONKO de devenir PM et la présence du rapport dans son bureau montrent qu’il s’agit d’un gros mensonge d’État.
L’AFFAIRE ADJI SARR
Elle a mis le pays à feu et à sang et elle s’était soldée par un acquittement : c’est un dossier mensonger qui avait quitté la gendarmerie sans preuves de viol ni de menaces de viol mais le procureur de la République et le juge d’instruction l’avaient fait parvenir à la chambre criminelle. Sachant en âme et conscience qu’il n’y a rien dedans. Quand le juge a reçu et ouvert le dossier, il n’y a trouvé qu’un tissu de mensonges. Il ne pouvait alors qu’acquitter Ousmane SONKO.
*
Où est Adji SARR ? Ils l’ont exilée.
Mame Mbaye Niang aurait également quitté le pays.
L’accusation de terrorisme, Ousmane et Diomaye : ils sont arrivés à la tête du pays, malgré les moyens importants qu’ils avaient mis en œuvre pour les en empêcher.
Dans l’affaire Adji Sarr, si SONKO avait violé Adji Sarr, le capitaine Touré allait l’arrêter et dans ce cas, aucun citoyen n’aurait protesté parce que dans ce cas, ils auraient toutes les preuves irréfutables du viol.
Si Ousmane SONKO et DIOMAYE étaient réellement des terroristes, ce sont les forces nationales de défense et de sécurité qui les auraient arrêtés parce que dans ce cas, ce sont elles qui auraient les preuves, dans la mesure où ce sont elles qui veillent sur notre sécurité de façon inlassable et permanente.
Ousmane SONKO et DIOMAYE doivent leur salut au patriotisme des forces nationales de défense et de sécurité qui avaient refusé de se mêler de ces affaires parce que n’ayant pas de preuves. Ces affaires sont des fabrications des politiciens pour se débarrasser des opposants et qui avaient été couverts par par une pincée de magistrats sur quelques 500 que compte la magistrature.
Ce sont ces mensonges qui sont à l’origine de la mort de près d’une centaine de personnes. Peut-être même plus. Le mensonge tout court n’est pas bon. Et si ce sont les autorités chargées de la destinée du pays qui s’adonnent à ces contre-valeurs, cela peut aboutir à la tragédie. C’est la situation que nous avons vécue sous le régime de Macky Sall.
Au total, Bougane GUÈYE, en cherchant à discréditer SONKO, lui a au contraire rendu un grand service, en se tirant en même temps une balle, quand il donne sa lettre de noblesse au vol qui a ruiné l’économie de notre pays.
Par Honorable député Dr Ismaila Diallo
Ousmane Sonko renforce les liens diplomatiques avec la Belgique et le Koweït
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a franchi une étape significative dans les relations diplomatiques du Sénégal en recevant aujourd’hui, le 28 juin 2024, les ambassadeurs respectifs de la République de Belgique et du Koweït. Ces audiences marquent une volonté affirmée de renforcer et d’approfondir les liens bilatéraux avec ces nations partenaires.
L’objectif principal de ces rencontres était de consolider les relations historiques et amicales entre le Sénégal, la Belgique et le Koweït, tout en explorant de nouvelles opportunités de coopération dans divers domaines d’intérêt commun. Les discussions stratégiques ont notamment visé à promouvoir des échanges économiques, culturels et technologiques enrichissants, dans le but de favoriser le développement socio-économique et la prospérité mutuelle des peuples concernés.
L’audience avec l’ambassadeur de la République de Belgique a mis en lumière l’importance de la coopération bilatérale dans des secteurs clés tels que le commerce, l’éducation et la santé. De son côté, la réunion avec l’ambassadeur du Koweït a exploré les opportunités de partenariat dans les domaines de l’investissement, de l’énergie et de l’infrastructure, selon les informations recueillies par Kewoulo.
Ces initiatives soulignent l’engagement du Premier ministre Ousmane Sonko à renforcer les relations internationales du Sénégal, tout en jetant les bases d’une coopération fructueuse et durable avec la Belgique et le Koweït.
Mission d’audit à l’AIBD : Scrutin sur la gestion financière et les recrutements
Une mission d’audit a été déclenchée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE) selon les informations rapportées par la Source A. Cette initiative intervient alors que l’AIBD traverse des difficultés financières notables.
Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission principale d’examiner minutieusement la gestion des ressources financières de l’aéroport. En particulier, ils se pencheront sur les opérations et les décisions de gestion sous les mandats des anciens directeurs généraux, Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, pendant la période de 2017 à 2024. Un aspect crucial de l’audit sera également d’analyser de près les processus de recrutement sur cette même période.
Le quotidien précise que les inspecteurs ont déjà entamé des rencontres avec la direction actuelle de la société aéroportuaire, placée sous la direction de Cheikh Bamba Dièye depuis l’arrivée du nouveau régime. Ces échanges visent à recueillir des informations clés et à mieux comprendre le fonctionnement actuel de l’AIBD.
Le rapport issu de cette mission d’audit est destiné directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance stratégique de ses conclusions potentielles pour les décisions futures concernant l’aéroport.
Cette initiative reflète une volonté claire d’assainir la gestion financière et opérationnelle de l’AIBD, tout en évaluant les pratiques passées et en s’assurant de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale
Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.
Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.
Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.
Ousmane Sonko répond à Guy Marius Sagna : Précisions sur la Déclaration de Politique Générale
Le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu à l’interpellation de l’Honorable député Guy Marius Sagna concernant la déclaration de politique générale (DPG). Dans une communication claire et détaillée, Sonko a apporté les précisions suivantes :
- Déclaration de Politique Générale Prête Ousmane Sonko a affirmé que sa déclaration de politique générale est prête. Il a exprimé son impatience à présenter les grands axes des politiques publiques et de l’action gouvernementale, conformément aux orientations du Président de la République.
- Obligations Constitutionnelles Selon l’article 55 de la Constitution, le Premier ministre est tenu de faire sa DPG devant l’Assemblée nationale. Toutefois, cet article ne précise ni les délais ni la procédure, qui relèvent du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
- Modifications du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui fixait les délais et la procédure de la DPG, a été modifié en 2019 suite à la suppression du poste de Premier ministre. Par conséquent, toutes les références au Premier ministre ont été abrogées.
- Actualisation Nécessaire du Règlement Intérieur Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale n’a pas été actualisé après la restauration du poste de Premier ministre en décembre 2021. Ainsi, il ne tient pas compte des dispositions relatives au Premier ministre.
Respect de la Séparation des Pouvoirs
Dans le respect de la séparation des pouvoirs et du principe de légalité, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne tiendrait sa DPG devant l’Assemblée nationale qu’une fois que la majorité parlementaire aura amendé le Règlement intérieur pour y réinscrire les dispositions relatives au Premier ministre.
Ultimatum et Déclaration Alternative
En cas d’inaction de l’Assemblée nationale d’ici le 15 juillet 2024, Sonko a annoncé qu’il ferait sa Déclaration de Politique Générale devant une assemblée composée du peuple sénégalais, de partenaires du Sénégal, et d’un jury d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. Il a promis un débat libre, ouvert et de haute qualité.
Ousmane Sonko a conclu sa réponse en réaffirmant son engagement envers la transparence et la participation citoyenne dans les affaires publiques.
Dissolution de l’Assemblée Nationale : Thierno Bocoum répond à Mimi Touré
La proposition de dissolution de l’Assemblée nationale avancée par Aminata Touré, ancienne Première ministre, continue de susciter des réactions. Se prononçant sur cette question, Thierno Bocoum, ancien parlementaire et leader du mouvement Agir, a vigoureusement répliqué.
Aminata Touré a récemment déclaré que l’Assemblée nationale actuelle ne reflète pas la volonté populaire, préconisant sa dissolution dès le 31 juillet. Selon elle, les résultats des élections présidentielles du 24 mars dernier, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix contre une majorité nette de 54 % pour Bassirou Diomaye Faye, démontrent un désir de changement non représenté au sein de l’Assemblée.
Thierno Bocoum ne partage pas ce point de vue. Selon lui, « la légitimité d’une Assemblée nationale ne dépend pas de celle d’un président de la République ». Dans un post sur ses réseaux sociaux, il a précisé que cette légitimité s’exerce durant tout un mandat. « Les députés d’aujourd’hui sont ceux du peuple », a-t-il affirmé, soulignant que la dissolution de l’Assemblée n’est pas justifiée par les résultats des élections présidentielles.
L’ancien parlementaire a également lancé une pique à Aminata Touré, déclarant qu’ »un ancien Premier ministre devrait le savoir ».
Cette polémique autour de la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko et la légitimité de l’actuelle législature montre la vivacité du débat politique au Sénégal. Les propositions de dissolution et les réponses qui s’ensuivent témoignent des tensions et des divergences d’opinions concernant la représentation politique et la légitimité des institutions.
Le débat reste ouvert, alors que la date du 31 juillet approche, avec des enjeux importants pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.
Doro Gaye placé sous contrôle judiciaire après accord avec la partie civile
L’homme d’affaires Doro Gaye, qui avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 3 juin dernier, a été placé sous contrôle judiciaire ce vendredi 28 juin. Cette décision intervient après un accord signé avec la partie civile, Zakiloulahi Sow, selon des informations obtenues par ledakarois.sn.
Doro Gaye était accusé par M. Sow de l’avoir escroqué lors d’une opération de vente de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le montant de la transaction incriminée s’élève à 1,2 milliard de FCFA.
La libération de Doro Gaye est le résultat d’un accord conclu avec M. Sow, mettant fin au différend qui les opposait. Les termes de cet accord n’ont pas été divulgués, mais il a permis à Gaye de bénéficier d’une remise en liberté sous contrôle judiciaire.
L’évolution de cette affaire sera suivie de près, alors que Doro Gaye reste sous le contrôle des autorités judiciaires en attendant les prochaines étapes de la procédure.
Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire
L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.
Appel à la Dissolution
Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. « Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens », a-t-elle déclaré.
Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.
Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.
Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.
Une Assemblée Nationale modernisée : Rénovation et digitalisation complètes
L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale dans sa modernisation avec l’achèvement récent de son projet de rénovation. Lancée officiellement le 17 mai 2023, cette transformation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de modernisation soutenu par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).
La phase opérationnelle du projet a été amorcée le 2 février 2023, suite à la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Sénégal et la KOICA. Ce partenariat a permis de réimaginer l’architecture intérieure de l’hémicycle, optimisant la distribution de l’espace et introduisant des technologies de pointe.
Les travaux, réalisés par une entreprise coréenne et deux entreprises sénégalaises, ont inclus l’installation d’équipements audio et vidéo modernes. Ces dispositifs facilitent la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage des voix. De nouvelles cabines d’interprétation et des plateformes digitales ont également été mises en place, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence des délibérations parlementaires.
Selon la direction de la communication de l’Assemblée nationale, ces améliorations répondent à la vision du Président Amadou Mame Diop. Dès son installation, il a manifesté sa volonté de moderniser le cadre de travail des députés et de rendre les travaux parlementaires plus accessibles au public.
Cette rénovation marque un tournant significatif pour l’Assemblée nationale du Sénégal, qui se dote désormais d’outils à la pointe de la technologie pour une meilleure gouvernance. Cette modernisation est une étape majeure dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence parlementaire, renforçant le lien entre l’institution et les citoyens.
« Pour Mimi Touré, la DPG d’Ousmane Sonko doit attendre une Assemblée nationale légitime »
L’ancienne Premier ministre Aminata (Mimi) Touré a exprimé son opinion sur la récente controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) que le Premier ministre Ousmane Sonko tarde à faire. Pour Mimi Touré, cette déclaration ne devrait pas être présentée devant une Assemblée nationale actuelle qu’elle estime dépourvue de légitimité populaire depuis les élections de mars.
Selon Mimi Touré, « une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens ». Elle souligne que l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence avec 54% des voix marque une nette volonté de changement de la part des Sénégalais. Cette élection, selon elle, invalide la légitimité actuelle de l’Assemblée nationale dominée par la coalition Benno Bokk Yakaar.
Elle va plus loin en proposant que l’Assemblée nationale soit dissoute dès le 31 juillet, ouvrant la voie à de nouvelles élections. « Une nouvelle Assemblée nationale élue refléterait alors véritablement la volonté populaire, et seulement à ce moment-là la DPG du Premier ministre aurait du sens », a-t-elle affirmé.
Mimi Touré conclut en soulignant l’importance d’une représentation parlementaire légitime pour le processus démocratique, suggérant que toute présentation de politique générale devrait se faire devant des députés nouvellement élus pour garantir la validité et la pertinence de ces déclarations gouvernementales.
Sanctions de la FIFA contre la Fédération Congolaise de Football
La FIFA a récemment pris des mesures sévères à l’encontre de la Fédération Congolaise de Football suite à un incident majeur lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Le Congo a été sanctionné pour ne pas s’être présenté à son match contre le Niger, initialement prévu le 6 juin 2024. En conséquence, la FIFA a attribué une victoire par forfait 3-0 en faveur du Niger, conformément à l’article 58 du Code disciplinaire de l’organisation mondiale du football.
En plus de cette défaite administrative, la Fédération congolaise a été frappée d’une amende significative s’élevant à 6 847 900 Francs CFA. Cette décision fait suite à une série de mesures disciplinaires rigoureuses visant à maintenir l’intégrité et la discipline au sein des compétitions internationales.
Malgré cette sanction, les Diables Rouges ont continué leur campagne en affrontant le Maroc peu de temps après, se soldant par une défaite cuisante de 6-0. Néanmoins, ils ont évité une disqualification immédiate des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 dans le Groupe E, ce qui pourrait être considéré comme un répit temporaire dans cette période de turbulences pour le football congolais.
Ces événements soulignent l’importance cruciale de la conformité aux règlements internationaux et de l’engagement des fédérations nationales envers le respect des calendriers et des obligations compétitives établis par la FIFA.
Le Défi de Faire Appliquer la Baisse des Prix : Un Test pour Diomaye Faye et Sonko
Répondre à l’annonce du gouvernement concernant les nouveaux prix des denrées essentielles comme le riz, le sucre et l’huile n’est que la première étape d’un défi bien plus ardu pour les nouvelles autorités sénégalaises, Diomaye Faye et Sonko. Fixer les prix depuis leurs bureaux est une chose, mais s’assurer que ces prix soient effectivement respectés par les grossistes, demi-grossistes et détaillants en est une autre, bien plus complexe.
Les tentatives antérieures de réguler les prix sous le régime de Macky Sall n’ont pas été couronnées de succès. Malgré l’affichage obligatoire des prix homologués, les détaillants ont souvent ignoré ces mesures, vendant parfois bien au-dessus des tarifs fixés. Même l’existence d’un numéro vert pour signaler les abus n’a pas suffi, confrontant les consommateurs à des lignes saturées et à une efficacité limitée.
La résistance des détaillants est particulièrement redoutable. Contrairement aux industriels, moins nombreux et plus centralisés, les détaillants sont nombreux et dispersés, rendant le contrôle complexe et exigeant une surveillance minutieuse.
Le gouvernement actuel a déjà décidé que les prix doivent être affichés de manière visible dans les boutiques. Cependant, cela rappelle les échecs précédents : afficher les prix réglementés ne garantit pas leur application réelle. Les défis sont multiples, allant de l’insuffisance des contrôleurs des prix à la corruption potentielle des agents chargés de faire respecter les règles.
De plus, il ne suffit pas de contrôler uniquement les prix ; la quantité des produits doit également être surveillée. Certains commerçants pourraient respecter les prix imposés mais diminuer la quantité vendue, contournant ainsi les règles pour maximiser leurs profits.
Le succès de Diomaye Faye et Sonko dans cette entreprise délicate déterminera en grande partie leur crédibilité et leur popularité. Les attentes des Sénégalais en matière de pouvoir d’achat reposent largement sur cette baisse des prix des produits essentiels. Un échec pourrait sérieusement compromettre leur image et leur capacité à gouverner efficacement jusqu’à la fin de leur mandat.
En conclusion, l’application effective de la régulation des prix des denrées essentielles représente un défi crucial pour les nouvelles autorités. La tâche nécessite non seulement de la fermeté et de la rigueur, mais aussi une approche stratégique pour surmonter les obstacles pratiques et institutionnels rencontrés dans le passé.
Keur Massar : Le Ministre Cheikh Tidiane Dieye et l’ONAS au chevet des populations
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à une mobilisation massive des citoyens pour la deuxième journée nationale d’investissement humain, prévue le 6 juillet 2024. Cet appel a été relayé par le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, lors d’une visite à Keur Massar avec les services de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Cette initiative souligne l’importance de l’engagement citoyen dans la transformation durable du pays.
Le ministre a rappelé la forte participation observée lors de la première journée d’investissement et a exprimé le souhait du Président Faye de voir une mobilisation encore plus significative pour cette deuxième édition. Il a encouragé les citoyens, des plus jeunes aux plus âgés, à se munir de pelles, de râteaux et de brouettes pour participer activement au curage et au nettoyage des caniveaux. Cette initiative, soutenue par les nouvelles autorités étatiques, vise à impliquer durablement les citoyens dans l’amélioration de leur cadre de vie.
Pour cette deuxième journée, le président Faye insiste sur une meilleure organisation et une efficacité accrue dans la collecte des déchets et le curage des caniveaux, selon le ministre. Il appelle à une mobilisation communautaire dans toutes les communes du Sénégal. M. Dièye a précisé que cette initiative inclut la participation de tous les ministères, de l’administration territoriale, des structures de lutte contre les inondations et des collectivités territoriales, assurant ainsi une coordination optimale.
La tenue de la déclaration de presse à Jaxaay n’est pas un hasard. Cette zone, fortement touchée par des problèmes d’assainissement, a été choisie pour attirer l’attention sur les défis spécifiques de cette région. Cheikh Tidiane Dièye a expliqué que la présence de la nappe phréatique affleurante justifie une attention particulière à Jaxaay. Il a annoncé la réalisation de canalisations pour traverser l’hivernage, promettant des ouvrages structurants après cette période pour améliorer l’assainissement local.
Avant cette journée nationale, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a visité Jaxaay pour évaluer la situation. Ce fut également l’occasion de relayer l’appel du président Faye aux Sénégalais à participer massivement à cette journée citoyenne. Les autorités réitèrent leur engagement à améliorer les conditions de vie des populations et appellent à une participation active de tous.
En somme, cette deuxième journée d’investissement humain est un appel à l’action pour renforcer la mobilisation citoyenne en faveur du nettoyage et de l’assainissement des espaces publics. Cette démarche s’inscrit dans un projet plus vaste de transformation durable du Sénégal, impliquant directement les citoyens dans l’amélioration de leur environnement quotidien.
Accusation de collusion avec le MFDC : Trois soldats devant le Tribunal Militaire
Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.
Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».
Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.
Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.
Déclaration de Politique Générale : Doudou Wade interpelle les députés du Pastef
La polémique continue autour des modalités d’organisation et de tenue de la Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko. Doudou Wade, ancien président du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie », a récemment exprimé son avis sur la question, estimant que « le délai de trois mois importe peu ».
Dans une interview accordée à Source A TV, Doudou Wade a souligné que l’essentiel est que le Groupe parlementaire « Yewwi Askan Wi », dominé par le parti Pastef, « réunisse les conditions » nécessaires pour permettre à leur leader de présenter son projet.
Pour résoudre cet imbroglio, Doudou Wade propose une solution rapide : « En une semaine maximum, tout cela peut être terminé. Il suffit de convoquer une session extraordinaire. Il faut la signature des députés et préparer la loi. »
Il poursuit en détaillant les étapes nécessaires : « Il faut simplement reprendre ce qui était dans le règlement intérieur et expliquer pourquoi c’est fait. Ensuite, étudier la loi par le bureau le matin, convoquer la conférence des présidents à midi, examiner le texte de loi le lendemain en commission, et le surlendemain, convoquer une plénière. »
Selon Doudou Wade, une fois le texte adopté, il sera envoyé au président de la République, puis au Conseil constitutionnel pour approbation finale.
TDS SA : Licenciements en série sous la nouvelle Direction
Depuis la prise de fonction de la docteure Aminata Sarr à la direction générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS) le 21 mai dernier, le personnel dénonce une vague de licenciements qui suscite de vives tensions au sein de l’entreprise.
Aminata Sarr, membre du parti Pastef, a remplacé la journaliste Nafissatou Diouf à la tête de TDS. Selon le quotidien Bes Bi, la nouvelle directrice a procédé à plusieurs licenciements, une action que le personnel interprète comme une tentative de caser ses proches. « Elle dit que TDS ne peut pas supporter des gens que Nafissatou Diouf avait recrutés alors qu’elle procède à de nouveaux recrutements depuis quelques jours. Ce sont des actes d’acharnement », a déclaré un membre du personnel, repris par la source.
L’interlocuteur du journal a également exprimé son indignation face au licenciement de plusieurs agents sous Contrat à Durée Déterminée (CDD), accusant la directrice de vouloir placer ses compagnons à leur place.
Contactée par Bes Bi, Aminata Sarr a rejeté ces accusations, évoquant des « raisons économiques » pour justifier les licenciements. Elle a expliqué : « Nous avons trouvé un recrutement qui n’a pas respecté l’avis du Conseil d’administration, et d’autres qui n’ont pas non plus respecté la procédure. Il y a également des agents plus ou moins inactifs. C’est pourquoi nous sommes en train de prendre des mesures de compression face à l’importante masse salariale ».
Les mesures de compression et les explications de la nouvelle directrice n’ont pas apaisé la colère du personnel, qui continue de dénoncer ce qu’il perçoit comme des décisions injustes et arbitraires.
Crise politique au Sénégal : Les enjeux autour de la déclaration de politique générale du Premier Ministre
Au Sénégal, la scène politique est marquée par une tension croissante alors que le Premier Ministre, Ousmane Sonko, se trouve confronté à une opposition déterminée. L’enjeu principal réside dans la déclaration de politique générale (DPG) que Sonko doit présenter devant une assemblée nationale où l’opposition détient la majorité.
L’origine du conflit remonte à la falsification du règlement intérieur de l’assemblée par l’ancien régime, une manœuvre qui compromet la légalité du processus parlementaire actuel. Cette situation complexe pousse certains opposants à exiger de Sonko qu’il se conforme à la tradition républicaine en présentant sa DPG. Cependant, l’opposition, accusée d’être responsable du chaos actuel, semble prête à tout pour bloquer les actions du gouvernement.
Une motion de censure menace également de plonger le gouvernement dans une crise institutionnelle majeure. Cette manœuvre pourrait profiter à une opposition déterminée à mettre à mal la légitimité du nouveau régime.
Dans ce contexte tendu, le Premier Ministre Sonko se retrouve dans une position délicate : respecter les exigences démocratiques en risquant de provoquer une crise politique sans précédent ou faire face à une opposition prête à détourner ses obligations de transparence.
Alors que les Sénégalais attendent des actions concrètes pour sortir le pays de l’impasse actuelle, la résolution de cette crise politique semble plus que jamais urgente. La légitimité démocratique et la stabilité institutionnelle sont mises à l’épreuve dans un climat où chaque décision politique pourrait avoir des conséquences profondes pour l’avenir du pays.
En attendant, la population observe avec inquiétude l’évolution de cette confrontation politique, consciente que les décisions prises dans les prochains jours pourraient façonner le paysage politique sénégalais pour les années à venir.
AIBD : Mission d’audit lancée pour examiner la gestion
Une mission d’audit a été lancée pour examiner la gestion de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, actuellement confronté à des problèmes financiers. Cette initiative a été confiée à l’Inspection générale d’Etat (IGE), selon des informations rapportées par le quotidien Source A.
Les auditeurs, au nombre de cinq, ont pour mission de « fouiller » la gestion des ressources financières de l’AIBD et de « scruter de près les recrutements durant la période 2017-2024 ». Cette enquête se concentre sur les mandats des anciens directeurs généraux Doudou Ka et Abdoulaye Dièye, sous l’ancien régime.
Dans le cadre de cette mission, les inspecteurs du corps de contrôle ont déjà rencontré le top management de la société aéroportuaire, actuellement dirigée par Cheikh Bamba Dièye depuis l’avènement du nouveau régime.
Le rapport de cette mission d’audit sera remis directement au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce document vise à apporter une transparence accrue sur la gestion de l’AIBD et à identifier les éventuelles irrégularités ou inefficacités dans l’administration de l’aéroport.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de renforcement de la gouvernance et de l’efficacité des institutions publiques sénégalaises.
Mor Talla Gaye Quitte TFM : Youssou Ndour Perd un Pilier de la Rédaction
Aujourd’hui, la Télévision Futurs Médias (TFM) de Youssou Ndour est confrontée au départ d’un de ses journalistes éminents. Mor Talla Gaye, coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », a décidé de quitter le Groupe Futurs Médias (GFM) pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, dont les détails restent encore à préciser.
L’annonce de son départ a été faite ce matin sur les ondes de la TFM par l’équipe de la matinale. Les journalistes présents sur le plateau ont unanimement salué son expérience et son professionnalisme, soulignant l’impact significatif de Mor Talla Gaye au sein de la chaîne.
Mor Talla Gaye a occupé un rôle central en tant que coordonnateur de l’émission « Infos du Matin », apportant son expertise et sa rigueur journalistique à la programmation quotidienne de la TFM. Son départ marque la fin d’une époque pour l’équipe de Youssou Ndour, qui perd non seulement un professionnel aguerri mais également un pilier de la rédaction.
À ce jour, aucune information n’a été divulguée quant aux raisons précises de son départ ni sur ses projets futurs. Cependant, son influence durable sur la chaîne et son héritage journalistique resteront gravés dans les mémoires des collègues et des téléspectateurs.
La communauté journalistique et les amateurs de médias souhaitent à Mor Talla Gaye tout le succès dans ses futures entreprises, tout en espérant que son départ ne marquera qu’un chapitre parmi de nombreux autres à venir dans sa carrière remarquable.
Ngoné Ndour annonce sa candidature pour un second mandat à la présidence de la SODAV
Lors de l’assemblée générale ordinaire de la Société sénégalaise du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) qui s’est tenue aujourd’hui à la Sorano, Ngoné Ndour a confirmé son intention de se représenter comme candidate au poste de Présidente du Conseil d’Administration. Après trois ans à la tête de la SODAV, elle a exprimé sa détermination à poursuivre sa mission au service de la communauté culturelle, malgré les appels pour limiter les mandats présidentiels.
Ngoné Ndour a souligné que la question des mandats ne relève pas des statuts actuels de la SODAV, indiquant que toute modification serait du ressort d’une assemblée générale extraordinaire. Elle a également rendu hommage à ses collègues pour leur soutien au cours de son mandat, affirmant sa confiance dans la capacité du conseil d’administration renouvelé à accomplir les objectifs de la société.
L’annonce de sa candidature à sa propre succession marque un nouveau chapitre potentiellement décisif pour la SODAV, alors que l’organisation continue de jouer un rôle crucial dans la protection et la promotion des droits d’auteur au Sénégal.
Lutte de la plage : Le Sénégal sur le toit de l’Afrique
La deuxième édition du championnat d’Afrique de Beach Wrestling, surnommé la lutte de la plage, s’est déroulée à Dakar du 22 au 23 juin 2024, marquant un triomphe éclatant pour le Sénégal. Les athlètes sénégalais ont brillé avec un total de 10 médailles, dont 6 en or, dans cette compétition qui a réuni des participants de 33 pays différents.
Comparé à la première édition qui s’était tenue en Tunisie, où l’équipe sénégalaise était rentrée avec huit médailles, dont 4 en or, les Lionnes et Lions de la lutte de plage ont montré une nette amélioration. Ils ont dominé toutes les catégories grâce à des performances individuelles exceptionnelles, tant chez les hommes que chez les femmes, sur le sable dakarois.
Le ministre des Sports, Mme Khady Diène Gaye, a exprimé sa fierté, ainsi que celle du président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, envers l’équipe nationale de Beach Wrestling. Elle a souligné que ces succès renforcent la réputation du Sénégal dans le domaine sportif et témoignent des progrès constants de l’écosystème sportif national.
« L’équipe nationale de Beach Wrestling a hissé notre pays sur le toit du continent à l’issue de la 2ème édition des Championnats d’Afrique de cette discipline, organisée du 22 au 23 juin 2024 à Dakar. Nos Lionnes et Lions se sont illustrés dans presque toutes les catégories avec un total de dix médailles, dont six en or, trois en argent et une en bronze. Ces succès sont d’autant plus remarquables que les médailles d’or ont été remportées à égalité entre athlètes femmes et hommes, parmi plus d’une centaine de concurrents venus de 33 pays d’Afrique de l’Ouest, du Maghreb, d’Afrique du Sud, etc. De plus, nos combattants ont surpassé leurs performances de la première édition tenue en 2023 en Tunisie, où ils étaient revenus avec huit médailles, dont 4 en or.
Ces distinctions sont une source de fierté supplémentaire dans la nouvelle dynamique de modernisation de notre écosystème sportif, toutes disciplines confondues, avec pour objectif une professionnalisation accrue bénéfique à tous les acteurs. C’est pourquoi, au nom du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhare FAYE, du gouvernement et de l’ensemble du peuple, j’adresse mes vives félicitations à notre équipe de Beach Wrestling, à son encadrement technique ainsi qu’aux dirigeants du Comité national de gestion de la Lutte (CNG). »
Cette victoire marque un moment historique pour le Beach Wrestling sénégalais, affirmant sa position dominante sur le continent et promettant un avenir brillant pour les sports de plage au Sénégal.
Ndeye Camara
MARCHÉ DES OBLIGATIONS DE L’UEMOA : Le Sénégal lance avec succès trois nouvelles obligations sur la BRVM
Ce mercredi 26 juin 2024, la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a accueilli trois nouveaux titres de l’État du Sénégal sur son marché des obligations, marquant un retour significatif de l’État sénégalais dans le paysage financier régional.
Les emprunts « État du Sénégal 6,25 % 2024-2029 », « État du Sénégal 6,45 % 2024-2031 » et « État du Sénégal 6,65 % 2024-2034 » ont été introduits lors d’une cérémonie de première cotation organisée au siège de la BRVM à Abidjan. Cette initiative a été saluée par le Directeur Général de la BRVM, qui a souligné le retour remarqué de l’État du Sénégal et son récent titre de « Metteur obligataire de l’Année », décerné lors des BRVM Awards.
Ces obligations ont rencontré un franc succès sur le Marché Financier Régional de l’UEMOA, mobilisant plus de 265 milliards de FCFA à travers trois tranches avec des taux variant de 6,25 % à 6,65 % et des maturités s’échelonnant de 5 à 10 ans. Les fonds ainsi levés sont destinés à financer les investissements prévus dans le budget 2024, démontrant la capacité de l’État du Sénégal à mobiliser des ressources locales pour soutenir l’économie nationale.
L’opération a été orchestrée par la Société de Gestion et d’Intermédiation Invictus Capital & Finance SA, en tant que Chef de file, avec le soutien des SGI, CGF Bourse et ABCO BOURSE en qualité de co-chefs de file. Cette démarche témoigne de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux et régionaux dans la solidité et les perspectives de croissance économique de la sous-région.
Cette nouvelle émission d’obligations marque une étape importante pour l’État du Sénégal, renforçant sa position sur le marché financier régional.
Le Dakarois
PREMIÈRE INDICATION GÉOGRAPHIQUE NATIONALE : Le madd de la Casamance fait la fierté du Sénégal à l’international
Le madd de la Casamance devient la première Indication Géographique du Sénégal par le biais d’un certificat décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, caractérisé par son goût unique et cultivé dans les forêts de Casamance, bénéficie désormais d’un label de qualité qui renforce son identité régionale et stimule le développement économique local.
LeSénégal célèbre un événement historique avec l’enregistrement du madd de la Casamance comme première Indication Géographique (IG) du pays par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ce fruit sauvage, issu de la saba senegalensis et cultivé dans les forêts luxuriantes du sud du Sénégal, est désormais reconnu pour ses qualités distinctives à l’échelle nationale et internationale grâce à cette IG.
L’obtention de cette IG témoigne de l’engagement collectif des acteurs de la chaîne de production du madd de la Casamance, incluant les cueilleurs, les transformateurs et les membres de l’Association pour la Protection et la Promotion de l’Indication Géographique Madd de Casamance (APPIGMAC). Avec plus de 900 membres, cette association joue un rôle crucial dans la préservation des méthodes traditionnelles et dans le maintien des standards de qualité élevés définis par le cahier des charges strict de l’IG.
Au-delà de son impact économique en stimulant le développement local et en créant des opportunités pour les producteurs, l’IG du madd de la Casamance renforce également l’identité culturelle de la région. Elle démontre la richesse du patrimoine naturel sénégalais et la capacité de notre pays à promouvoir des produits de qualité sur les marchés nationaux et internationaux.
Les indications géographiques, telles que celle du madd de la Casamance, jouent un rôle capital dans la préservation de la diversité des produits locaux et exotiques. Elles garantissent aux consommateurs que les produits labellisés respectent des normes spécifiques et proviennent d’une région géographique précise, favorisant ainsi le développement durable et équitable.
Avec plus de 9 200 produits bénéficiant d’une IG à travers le monde, le madd de la Casamance se joint à une communauté mondiale de produits de qualité, protégés par leur origine géographique. Ce succès ouvre la voie à d’autres initiatives similaires au Sénégal, stimulant l’innovation, la durabilité et la fierté nationale dans le secteur agricole et artisanal.
L’enregistrement du madd de la Casamance en tant qu’Indication Géographique représente un pas décisif pour le Sénégal, affirmant son engagement à valoriser et à protéger ses ressources naturelles.
La Dakaroise
Communiqué de presse : Autoroute Mbour Fatick Kaolack : La sortie à Médina Dokh, Khondiogne tant clamé par les populations connait un début de Solutions…
Le collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a, depuis près de deux mois, été au coeur de ces revendications. C’est-à-dire obtenir une sortie et une entrée de l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne dans la commune de Tattaguine.Vu le poids démographique (6 Communes en terres fermes et 3 communes en haute mer, les îles du Saloum);Vu le tourisme dans la zone avec les complexes hôteliers,Vu le poids économique avec l’exploitation des produits de mer, les fruits et légumes et l’horticulture,Vu l’exploitation du gaz et du pétrole de Sangomar, sans tenir compte du désencombrement sur tous les plans de cette partie, poumon économique de la région de Fatick, il serait impensable de ne pas avoir accès sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh dans le village de Khondiogne,Tattaguine. C’est pourquoi, les fils de la zone, à travers ce collectif, ont engagé la lutte pour une rectification des erreurs commises par le régime sortant par rapport aux travaux de ces infrastructures d’envergures.
Sur ce, après avoir tenu un point de presse, une visite de terrain avec les responsables de l’ageroute et le sous-préfet de l’arrondissement de Tattaguine, un sit in et une correspondance adressée au ministre. Les responsables du collectif viennent de voir le bout du tunnel.
En effet, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens El Malick Ndiaye a effectué une descente dans la zone, le mardi 25 Juin 2024 à Khondiogne pour s’enquérir de la situation et comment y remédier.
Face aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére et après écouter avec intérêts les explications de Birama NDIAYE, président du dit collectif, le ministre des infrastructures les a proposé un début de solutions à leurs préoccupations.
Il s’agit de maintenir la bretelle allongée qui quitte Thiadiaye jusqu’à Médina Dokh. En ce qui concerne l’accès à l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack à hauteur de Médina Dokh, Khondiogne, le ministre El Malick Ndiaye annonce que les doléances du collectif sont prises en compte mais la réalisation sera à long terme. Selon lui, à l’étape actuelle des travaux, la priorité c’est d’amener l’autoroute à péage jusqu’à Tambacounda et après ils se pencheront sur ce qu’il y a lieu à parfaire.
Sur la réalisation de la sortie et l’entrée sur l’autoroute, les techniciens de l’ageroute ont déjà fait l’évaluation du coup du rond-point demandé par le collectif. Il est estimé à hauteur de 3,5 milliards de Francs CFA. De son côté, le ministre a dit que c’est faisable mais pas à l’immédiat. Par contre, il va accorder une audience aux responsables du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére pour rentrer sur les détails.
A la fin de cette discussion avec les responsables président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére a hauteur de Médina Dokh, Khondiogne dans la commune de Tattaguine, le ministre des infrastructures, des transports terrestres et aériens a continué son périple à Fatick, point de chute de sa visite sur l’autoroute à péage Mbour Fatick Kaolack.
Signé Birama NDIAYE, initiateur et président du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone -Fimela -Palmarin-Djiffére.
Lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes : Lancement de la Phase 2 du Programme Conjoint Sénégal-UE
Le Sénégal et l’Union européenne ont récemment inauguré la Phase 2 du Programme Opérationnel Conjoint (POC2), marquant une étape cruciale dans leur partenariat visant à renforcer la sécurité nationale et à combattre les crimes transnationaux.
Doté d’un financement substantiel de 3,5 milliards de francs CFA, le POC2 concentre ses efforts sur la lutte contre le trafic de migrants et la traite des personnes. Ce programme s’attache particulièrement au renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense sénégalaises pour la surveillance efficace des frontières. Une formation approfondie sera dispensée aux forces de sécurité et de défense, visant à améliorer leurs compétences en matière d’investigation policière et judiciaire.
Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a souligné l’importance stratégique du POC2 dans la réponse aux défis complexes de sécurité auxquels le Sénégal est confronté. Ce programme ne se limite pas au trafic de migrants, mais s’étend également à la lutte contre le trafic de drogue, au blanchiment d’argent et à d’autres formes de criminalité transnationale organisée.
Pour consolider les succès de la première phase du programme, cette nouvelle étape représente une réorientation stratégique majeure. Le gouvernement sénégalais affiche un engagement ferme envers le POC2, promettant un soutien total aux forces de défense et de sécurité qui en bénéficieront directement.
De son côté, l’Union européenne considère ce programme comme un pilier essentiel de sa politique migratoire globale. Jean-Marc Pussani, ambassadeur de l’UE, met en avant une approche intégrée impliquant les ministères clés de l’Intérieur, des Forces armées, de la Justice et des Finances.
Avec une enveloppe financière conséquente garantissant sa mise en œuvre sur une période de deux ans, cette initiative conjointe promet de renforcer durablement la sécurité et la stabilité régionales, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union européenne dans la lutte contre la criminalité transnationale et la protection des droits humains.
DRAFT NBA 2024 : Babacar Sané et Baye Ndongo absents.
L’édition 2024 de la Draft NBA a démarré la nuit dernière à Barclays de Brooklyn et s’est poursuivi cette nuit à Manhattan. Les deux sénégalais qui étaient en lice n’ont pas été retenue
Babacar Sané et Baye Ndongo ne joueront finalement pas l’élite du basketball la saison prochaine. Malgré la belle saison réalisé par Baye Ndongo a Géorgie Tech, le jeune basketteur s’attendait à être choisi par l’une des clubs de la NBA, une déception majeur pour le natif de Darou khoudoss qui voit son rêve de jouer dans les plus grands parquets mais aussi de défier des cadors se faire ralentir.
Même coup a aussi frapper l’ancien de la NBA academy qui évolue actuellement à IGNITE en Gleague. Babacar Sané a également fait une saison exceptionnelle avec les siens. Mais cela n’a pas suffit à l’ancien de la DUC d’être Parmis les 58 jeunes choisis pour concrétiser son objectif.
Un coup dur pour les jeunes sénégalais qui devront fournir plus d’efforts et de patience avant la prochaine DRAFT pour intégrer la National Basketball Association.
Ndeye Camara
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°210 – du 28/06/2024
Lamb : Zoss prêt à tout pour renouer avec la victoire contre Liss Ndiago
Le chef de file de l’écurie Door Doorat, Zoss, a tenu son open press ce jeudi aux Parcelles Assainies. Abordant son combat contre Liss Ndiago prévu ce dimanche, Zoss a assuré qu’il fera tout pour gagner et renouer avec la victoire pour la première fois depuis dix ans.
Zoss est bien conscient qu’il n’a d’autre choix que de gagner ce dimanche s’il ne veut pas voir sa carrière sombrer. Sur une série de six défaites consécutives (Gouy Gui, Tapha Tine, Ama Baldé, Siteu, Ada Fass, Alioune Sèye 2), celui qui se faisait appeler le showman n’a plus goûté au succès depuis 2014. Il doit impérativement renouer avec la victoire pour ne pas tomber aux oubliettes.
À trois jours de sa confrontation avec le teigneux Liss Ndiago, Zoss s’est montré confiant tout en reconnaissant la dureté de son adversaire. Liss Ndiago, lutteur de Diamageune, reste sur une défaite (par avertissement) contre Pokola, mais avait émerveillé les amateurs de lutte par son courage et sa ténacité. Zoss, au crépuscule de sa carrière, veut s’offrir un dernier baroud d’honneur et est déterminé à y parvenir.
« Je dois gagner pour renouer avec le succès. Mais je dois aussi gagner ce combat pour ouvrir la voie aux jeunes lutteurs des Parcelles comme Talfa, Niang Ballo, Tapha Mbeur, Guiro Séras, qui sont de grands champions. Aujourd’hui, je suis très fier d’accorder une chance aux jeunes lutteurs mais sachez que c’est un combat que je respecte. Je demande à Liss de ne pas fuir. S’il le fait, le combat ne va pas durer. Je me suis entraîné sérieusement pour ce combat et j’espère que le travail va payer le jour J. J’ai plus travaillé la boxe qu’autre chose car je dois démontrer mes qualités. Liss est mon jeune frère et il le restera. Mais il m’a défié et je n’aime pas qu’on me défie. Je vais donc tout donner dans ce combat et pourquoi pas le mettre KO, » a déclaré Zoss.
À Moins de trois jours du combat contre Ama Baldé, Gris Bordeaux rassure ses fans
À quelques jours de son duel très attendu contre Ama Baldé, Gris Bordeaux a tenu un point de presse ce jeudi pour rassurer ses supporters.
Après l’Open press d’Ama Baldé ce mercredi au stade Alassane Djigo, Gris Bordeaux a à son tour communié avec son public en vue du derby Pikine – Fass. Le troisième tigre de Fass a partagé son avis sur le soutien des lutteurs de Pikine à son adversaire et a promis la victoire à ses supporters.
« C’est normal que les lutteurs Pikinois apportent leur soutien à mon adversaire car ils habitent tous la même localité. Mais je tiens à rappeler que j’ai battu des rois des arènes à Pikine. J’ai terrassé feu Tyson Jr qui était invaincu à l’époque, Tyson et Eumeu Séne qui était champion d’Afrique. Pour vous dire la qualité des lutteurs que j’ai battu à Pikine. Par contre, à Fass, mon adversaire n’a battu que des lutteurs plus faibles que lui. S’il plaît à Dieu, j’obtiendrai ma quatrième victoire à Pikine. J’ai hâte d’en finir car le combat a trop duré, presque deux ans. On l’a renvoyé à trois ou quatre reprises car mon adversaire était à chaque fois blessé. J’appelle mes supporters à être fair-play et je ferai le nécessaire pour obtenir la victoire », a déclaré Gris Bordeaux.
Les fans de Gris Bordeaux attendent avec impatience de voir leur champion monter sur l’arène et affronter Ama Baldé pour un combat qui s’annonce palpitant.
Apaisement du climat social : Le Ministre Olivier Boucal rencontre des Syndicats de plusieurs secteurs
Olivier Boucal, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, a tenu une réunion de prise de contact avec les partenaires sociaux des secteurs de l’Éducation, de la Formation, de la Justice et du Primaire. Cette rencontre s’est déroulée au Centre national de Formation et d’Action (CNFA) de Rufisque, le jeudi 27 juin 2024.
Au cours de cette réunion, le Ministre Boucal et ses collaborateurs ont écouté les secrétaires généraux des syndicats présents. Ces derniers ont salué l’initiative tout en soulignant l’importance d’ouvrir des négociations dans les meilleurs délais, à travers des rencontres périodiques. Ils ont également demandé la mise en place d’un mécanisme de prévention des conflits, en réactivant le comité de suivi des accords et le monitoring.
En réponse, le Ministre Boucal a indiqué qu’un calendrier est en cours d’élaboration pour organiser des rencontres sectorielles afin de trouver des solutions en vue de l’apaisement du climat social.
Ont pris part à la rencontre, côté éducation, le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEM), l’Union démocratique des enseignants du Sénégal (UDEN), le Syndicat des enseignants libre du Sénégal (SELS), le Syndicat des inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale (SIENS), le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), le Syndicat national des enseignants en langue arabe du Sénégal (SNELAS/FC), et le Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire / authentique (CUSEM/A).
L’intersyndicale du secteur primaire, regroupant pêche, agriculture et élevage, ainsi que le secteur de la justice avec le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ) étaient également présents.
En marge de la rencontre, le Ministre Boucal a profité de l’occasion pour visiter les locaux du CNFA, rencontrer les agents et signer le livre d’or du Centre.
DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi
La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.
Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.
De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.
Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.
La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.
Farine de blé : entre archaïsme et cupidité
Le Sénégal importe 800 000 tonnes de blé en moyenne chaque année répartis entre une dizaine de minoteries dont les plus significatives par leur capacités de transformation du blé – 50% importé de l’ex URSS – en farine sont les Grands Moulins de Dakar, GMS, FKS, NMA, OLAM, Sedima, MDS. Presque 60% de capitaux et de l’actionnariat du secteur sont étrangers avec le carre’ d’or autour de GMS, GMD, FKS et OLAM qui ont fini d’imposer une entente assimilable à un oligopole imposant leur prix et quotas aux quelques 3 500 boulangers du pays. Ils osent engager le bras de fer avec l’État régulateur.
Portée par une démographie croissante et une urbanisation rapide, la consommation de blé, et en particulier de pain, est en progression constante au Sénégal comme un peu partout en Afrique ce qui accentue les risques et vulnérabilité de la sécurité alimentaire des populations face aux fluctuations des prix de cette denrée sensible.
Depuis la covid 19 et surtout la guerre russo – ukrainienne les cours mondiaux ont drastiquement baissé. En 2022 la tonne de blé, qui était de 280 euros avant le conflit, a atteint un pic en juin, à plus de 500 euros, mais aujourd’hui le cours du blé tendre est coté à 217 Euro / T – référence CEREALIS – . Pour le blé russe c’est même beaucoup moins tant les stocks russes sont excédentaires et à la recherche de clients avec l’embargo.
Les cours et les stocks mondiaux ont retrouvé leurs niveaux d’avant Covid -19 et mieux les récoltes records des USA exercent une pression sur les cours mondiaux et l’offre des négociants de blé .
Malheureusement faute de centrale d’achat des minoteries locales, de cotation centralisée des cours de blé en Afrique de l’Ouest pour cette denrée essentielle pour nos populations ; de terminaux céréaliers adéquats sur nos ports et corridors et d’une régulation inexistante du secteur comme au Sénégal , les pays d’Afrique au Sud du Sahara avec le Sénégal en tête paie toujours un prix très onéreux pour le sac de farine que rien ne peut justifier si ce n’est les archaïsmes dans nos circuits de commerce avec des législations obsolètes et une cupidité du patronat de la farine qui veut maximiser les profits en investissant toujours un peu dans le process et la distribution.
Et pourtant les bénéfices explosent avec les tendances baissières observées sur le marché mondial du blé depuis 2022. Le Sénégal importe pour 200 milliards de blé pour la farine de pain et l’aliment de bétail avec un chiffre d’affaires des meuniers qui approchent 800 milliards ce qui leur assure un niveau de profitabilité record de 35 % ; un retour sur capitaux propres exceptionnel que seul nos économies trop peu régulées peuvent permettre. Il faut augmenter la pression fiscale sur le secteur au profit des céréales locales comme le mil.
Il est donc urgent comme le préconise le gouvernement de baisser au moins le sac de farine de 20 % permise par la forte baisse sur les cours internationaux et de mettre en place un mécanisme de péréquation pour les fluctuations des cours mondiaux. En attendant le prix de la baguette et même de l’aliment de bétail doivent beaucoup baisser au moins de 30 %. Il faut faire jouer le déflateur de l’indice des cours mondiaux du ble’.
Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Premier Ministre
Expert en Infrastructure et Énergie
Renforcement des Liens entre le Sénégal et l’Espagne : Engagement Renouvelé
Ce jeudi, dans un geste significatif de coopération internationale, le Président de la République du Sénégal a accueilli José Manuel Albares Bueno, Ministre des Affaires étrangères, de l’UE et de la Coopération du Royaume d’Espagne. Cette rencontre a souligné l’importance des liens d’amitié et du partenariat stratégique entre Dakar et Madrid, tout en réaffirmant l’engagement continu de l’Espagne à soutenir les priorités nationales du Sénégal.
Au cours de cette réunion diplomatique, José Manuel Albares Bueno a exprimé un soutien ferme aux projets prioritaires du gouvernement sénégalais, soulignant la volonté de son pays de renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines clés. Cette initiative reflète une vision commune visant à promouvoir le développement économique et social, ainsi qu’à consolider les échanges culturels et éducatifs entre les deux nations.
Le dialogue constructif entre les hauts représentants des deux gouvernements a également mis en lumière l’importance de la solidarité internationale dans un contexte mondial en évolution rapide. En témoignant de leur engagement envers la stabilité régionale et la prospérité mutuelle, le Sénégal et l’Espagne ont réaffirmé leur partenariat stratégique, marquant ainsi une nouvelle étape dans leurs relations bilatérales.
À l’avenir, cette rencontre promet de catalyser des initiatives conjointes visant à répondre aux défis mondiaux communs, tout en renforçant les fondements d’une coopération mutuellement bénéfique. Le Sénégal et l’Espagne continuent de tracer la voie vers un avenir de partenariat dynamique et de collaboration fructueuse, fondée sur des valeurs partagées et une vision commune pour un monde plus juste et durable.
DPG: C’EST LE PM QUI A PEUR SINON Y’A RIEN…
Le débat sur la DPG du Premier Ministre fait à la une des quotidiens et reste le thème central des discussions de rue et de bureaux. La sortie du Président du groupe parlementaire Yewwi, vient rajouter de l’huile sur le feu quant à la nature caduque du règlement intérieur de l’Assemblée nationale édition Juillet 2021 donnant ainsi au PM la latitude de choisir quand il voudra à venir décliner la vision et les orientations de son gouvernement.
Toutefois, face à un vide juridique, argument défendu et démonté, un premier ministre démocrate, soucieux d’une alchimie entre l’exécutif et le législatif devrait favoriser toutes les synergies possibles pour rendre transparente l’action du gouvernement et permettre au peuple souverain d’interagir par le biais de ses élu(e)s au niveau de l’Assemblée nationale, car ce qui se fait pour nous sans nous, ce fait de facto contre nous.
Ci-dessous sont quelques points qui peuvent nous permettre de mieux apprécier le fait qu’un premier ministre, sous l’effet de l’éthique, de son intégrité morale et de son patriotisme devrait avoir hâte de venir faire sa Déclaration de Politique Générale à l’Assemblée Nationale:
1- POUR LE RESPECT DU DELAI RAISONNABLE
D’après la réalité sacrosainte de notre République, la déclaration de politique générale ne devrait pas dépasser le délai raisonnable suivant la pratique parlementaire. Et pour la bonne marche de la démocratie, le premier ministre peut souligner l’importance de respecter les valeurs symboliques de nos Institutions et de renforcer la séparation des pouvoirs. En faisant sa déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale, il démontre son engagement pour une gouvernance transparente et responsable.
2- POUR LA VITALITÉ DE SA RESPONSABILITÉ POLITIQUE
En mettant en exergue son devoir de rendre compte des actions gouvernementales et sa vision politique à travers le PROJET, aux représentants du peuple Sénégalais, par une présentation de son programme, il prouve sa volonté d’assumer la lourde tâche de gouverner envers le pays et ses citoyens.
3- POUR LE DIALOGUE ET LA CONSULTATION
La tradition républicaine exige pour la concrétisation de la collaboration entre l’exécutif et le législatif, le dialogue et la consultation pour une meilleure prise en compte des aspirations du peuple sénégalais.
En présentant sa politique générale à l’Assemblée Nationale, il offre aux représentants du peuple l’opportunité de débattre librement des enjeux nationaux et de contribuer à la prise de décision.
4- POUR LA REVALORISATION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Le premier ministre peut exprimer son souhait de renforcer l’image de l’Assemblée nationale en tant qu’institution sentinelle et vitale de la démocratie.
En y faisant sa Déclaration de Politique Générale, il démontre sa reconnaissance envers le pouvoir législatif donc, le peuple qui a fait qu’il soit et sa volonté de lui reconnaitre son pouvoir.
5- POUR L’INTÉRÊT NATIONAL
Le premier ministre peut souligner que sa Déclaration de Politique Générale vise avant tout à présenter ses engagements en faveur du développement et de l’intérêt national.
En exposant ses priorités et objectifs devant l’Assemblée nationale, il montre sa détermination à œuvrer pour le bien-être du pays.
6- POUR LA CONFIANCE DES PTF
Au-delà de la population locale soucieuse de comprendre la direction du nouveau gouvernement, la DPG s’adresse également au PTF qui s’attendent à être clarifié sur la mise en œuvre du « PROJET ». Depuis l’installation du Président Diomaye Faye la feuille de route du PROJET reste aérienne. Ainsi le premier ministre Ousmane SONKO doit saisir l’opportunité pour apporter des reponses rassurantes afin que les PTF s’engagent à accompagner le PROJET
En effet, le rapport entre la déclaration de politique générale (DPG) du premier ministre et le débat d’orientation budgétaire (DOB) est étroit. En général, le premier ministre devrait d’abord présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, en exposant ainsi la vision et les grandes lignes de la politique gouvernementale. Il en sera suivi par le débat d’orientation budgétaire, au cours duquel le ministre des finances présente les grandes lignes de la politique budgétaire et financière du gouvernement pour l’année à venir. Cela permet de donner une vision plus globale de la politique gouvernementale avant d’entrer dans les détails financiers. Ce débat d’orientation budgétaire permet aux députés de se familiariser avec les projets de dépenses et de recettes du gouvernement, de poser des questions et de formuler des recommandations.
Il est donc peu probable et inapproprié pour nous les députés de cette 14ème Législature qu’un ministre des Finances puisse être invité à présenter un débat d’orientation budgétaire sans avoir préalablement reçu la déclaration de politique générale du nouveau premier ministre.
Il est connu que la déclaration de politique générale est souvent considérée comme un préalable indispensable pour comprendre les objectifs et les priorités du gouvernement, elle sert de cadre pour les discussions budgétaire subséquentes.
Mais toutefois, d’après la déclaration du groupe parlementaire Yewwi, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale edition Juillet 2021, distribué à tous les députés de cette 14ème Législature est caduc, raison pour laquelle le premier ministre n’a pas l’obligation de venir faire sa déclaration dans les 90 jours impartis et a le choix sur la date qui lui conviendra.
Pourtant, c’est ce même règlement intérieur que nous évoquions pour faire venir le PM Monsieur Amadou Ba à 5 jours de la date limite des 90 jours. C’est ce même règlement intérieur reconnu subitement faux à la date du mercredi 26 juin 2024 qui est servi comme prétexte pour un premier ministre apparemment pas prêt à venir affronter ses anciens collègues de la deuxième institution du pays.
Pour l’intérêt de nos populations et le sens de notre rôle de suivi et de contrôle de l’action gouvernementale, nous serons patients à vous accueillir à la date que vous aurez choisie, car cette DPG ne peut être qu’une information sur votre vision politique si elle existe, les enjeux politiques d’opposition responsable et constructive sont ailleurs.
Mme MARIETOU DIENG
DEPUTE NON INSCRITE 14EME LÉGISLATURE
Thierno Alassane Sall: Pour une Gouvernance Fondée sur le Respect Constitutionnel
Le député Thierno Alassane Sall, président de la République des Valeurs, s’est récemment exprimé au sujet des récentes controverses entourant la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Critiquant ses collègues de la coalition Yewwi Askan Wi pour avoir, selon lui, contourné la Constitution, Sall a souligné l’importance de respecter scrupuleusement les préceptes constitutionnels.
En particulier, il a mis en lumière l’article 55 de la Constitution sénégalaise qui stipule que le Premier Ministre doit présenter sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale après sa nomination. Pour Sall, ce principe fondamental ne doit pas être enfreint, même sous prétexte de règlement intérieur parlementaire.
Sall a vigoureusement défendu la nécessité pour le nouveau régime de se reconstruire sur des bases solides, en rétablissant la primauté de la Constitution et en renforçant les institutions affaiblies. Il a souligné que cette démarche ne nécessite pas de ressources financières particulières, mais plutôt un engagement résolu à respecter l’héritage démocratique du pays.
En conclusion, Thierno Alassane Sall a appelé à une gouvernance où l’histoire et les principes démocratiques guident toutes les actions gouvernementales, rejetant fermement tout compromis qui pourrait compromettre ces valeurs fondamentales.
Cette déclaration marque une contribution importante au débat public sur la gouvernance constitutionnelle et démocratique au Sénégal, positionnant Thierno Alassane Sall comme un défenseur éminent de l’état de droit et de la transparence institutionnelle.
Avis de recherche : Disparition de Diounéydy Dia à Rufisque
Diounéydy Dia, résident de la cité Razél à Rufisque Est, a disparu le mercredi 13 juin vers 2h30 du matin. Inquiète, sa famille lance un appel à témoins pour le retrouver. Il réside à la villa numéro 07 de la cité Razél.
Toute personne ayant des informations est priée de contacter ses proches au numéro suivant : 77 669 65 65.
La solidarité de tous est précieuse pour retrouver Diounéydy Dia sain et sauf.
Sénégal : Samba Sy critique sévèrement les premiers mois du nouveau gouvernement
Samba Sy, ancien ministre et actuel Secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), n’a pas mâché ses mots lorsqu’il a qualifié le nouveau gouvernement sénégalais de « fébrile ». Dans une récente déclaration à l’émission « Politique en vérité » sur Radio Sénégal, il a exprimé ses préoccupations quant à la gestion actuelle des affaires publiques.
Selon Samba Sy, la fébrilité qui caractérise ce gouvernement est source d’inquiétude. Il a souligné que cette nervosité apparente n’est pas constructive et ne témoigne pas d’une approche sage et réfléchie nécessaire pour diriger un pays comme le Sénégal, avec ses millions de citoyens dépendant des décisions prises par leurs dirigeants.
« Il y a beaucoup d’effets de manche et de démonstrations, et ce n’est pas de bon augure », a-t-il critiqué. Pour lui, il est crucial que les actions et les paroles des membres du gouvernement soient empreintes de tempérance et de lucidité. Il a exprimé des réserves quant à la mesure avec laquelle les décisions sont prises et communiquées, soulignant qu’il est essentiel de faire preuve de contenance et de retenue dans l’exercice du pouvoir.
En conclusion, Samba Sy a appelé à une réflexion profonde sur les implications de chaque action entreprise par le gouvernement. Il a insisté sur la nécessité d’une approche plus mesurée et calculée, affirmant que le gouvernement actuel n’a pas encore atteint ce niveau de prudence nécessaire pour inspirer la confiance et le respect des citoyens sénégalais.
Cette critique franche de Samba Sy intervient à un moment où le nouveau gouvernement cherche à établir sa légitimité et à répondre aux attentes élevées de la population en matière de leadership et de gouvernance efficace.
Le ministre Serigne Gueye Diop appelle à la multiplication des entreprises hors de Dakar pour renforcer l’industrialisation
Les récents développements lors des assises des entreprises ont été marqués par l’engagement du ministre du commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop, en faveur d’une expansion industrielle significative à travers le Sénégal. Lors de la 20e édition de ces assises, centrée sur l’économie numérique et la digitalisation, le ministre a souligné l’importance de diversifier la présence des entreprises au-delà de Dakar.
Le ministre Diop a exprimé sa satisfaction quant à la pérennisation de cet événement clé pour le secteur entrepreneurial sénégalais, le qualifiant de moment exceptionnel. Il a affirmé que le soutien aux entrepreneurs dans leur diversité est une priorité pour le gouvernement actuel, soulignant que la souveraineté nationale, qu’elle soit agricole, industrielle ou politique, est un objectif soutenu par les politiques en place.
Dans son discours, le ministre a insisté sur l’importance cruciale du développement industriel pour renforcer cette souveraineté économique. À cet effet, il a annoncé un ambitieux plan visant à établir de nouvelles zones industrielles à travers le pays, encourageant ainsi les entreprises à s’implanter dans les régions.
De plus, Dr Serigne Gueye Diop a révélé que le gouvernement envisage sérieusement la création d’une industrie pharmaceutique et la modernisation du commerce. Il a évoqué la nécessité de mettre en place une structure dédiée à la recherche et à l’innovation, avec un accent particulier sur le renforcement des moyens alloués à l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME).
En conclusion, le ministre a annoncé la création prochaine d’un fonds de soutien aux entreprises et à l’industrie, soulignant que les recommandations issues de ces assises seront attentivement prises en compte par le gouvernement. Ces initiatives marquent une étape cruciale vers la diversification économique du Sénégal et le renforcement de son secteur industriel à l’échelle nationale.
Le Groupe Parlementaire BBY Prépare une Réponse à la Déclaration de Politique Générale de Ousmane Sonko
Hier, l’Assemblée nationale s’est enflammée avec la prise de parole du député Ayib Daffé et ses collègues, marquant ainsi le début d’un débat animé. Aujourd’hui, Abdou Mbow, un membre influent du Groupe Parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a mobilisé les troupes en vue d’une réponse attendue à la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko.
La coalition BBY, forte de son poids politique, prévoit de tenir un point de presse ce vendredi après celui de Yewwi Askan Wi, afin de présenter sa position officielle. Ce rendez-vous médiatique s’annonce crucial dans le contexte actuel où les débats sur l’orientation politique du pays sont particulièrement intenses.
La déclaration de politique générale de Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a suscité une série de réactions passionnées au sein de l’Assemblée nationale et au-delà. BBY, fidèle à sa tradition de coalition gouvernementale, entend donc clarifier sa position et potentiellement défendre les politiques en cours contre les critiques formulées.
La séance prévue ce vendredi sera l’occasion pour BBY de présenter ses arguments, de mobiliser ses soutiens et de projeter une image unie face aux défis politiques du moment. La pression est palpable, et les attentes sont élevées quant à la nature de la réponse qui sera apportée.
En attendant, l’Assemblée nationale continue de jouer un rôle central dans le paysage politique sénégalais, offrant une plateforme cruciale pour le débat démocratique et la formulation des politiques publiques.
Étudiant condamné après un accident sur la voie réservée du Brt à Dakar
Ahmat Mahhamat, un étudiant en troisième année à Dakar, a été condamné à trois mois de prison, dont un ferme, après avoir provoqué un accident sur la voie du Bus Rapide Transit (Brt). L’incident s’est déroulé près de l’arrêt Sacré-Cœur, quand Mahhamat, apparemment pressé, a contourné un embouteillage en empruntant la voie réservée au Brt. Malheureusement, il a été violemment heurté par un bus Brt arrivant au même moment, causant des blessures à deux passagers du bus.
Les autorités ont découvert que Mahhamat conduisait sans permis, sans assurance et sans carte grise lors de son arrestation le 19 juin. Présenté devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, il a exprimé des regrets, mais le procureur a jugé sa défense insuffisante. Malgré la requête de trois mois d’emprisonnement ferme, il a finalement été condamné à un mois de prison ferme.
Cet incident souligne les dangers de la conduite sans respect des règles et des exigences légales. Mahhamat devra purger sa peine tout en réfléchissant aux conséquences de ses actes sur la sécurité publique.
Guy Marius Sagna appelle à la conformité constitutionnelle avant la DPG
Dans une lettre adressée au Premier Ministre Ousmane Sonko, le député de la 14e législature, Guy Marius Sagna, soulève une préoccupation majeure quant à la légalité du cadre parlementaire actuel. Au cœur de son appel se trouve la question du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qu’il accuse d’être falsifié depuis la 13e législature.
Sagna fait référence à l’article 6 de la Constitution, soulignant que l’Assemblée nationale, en tant qu’institution de la République, doit fonctionner en conformité avec des règles clairement établies. Il pointe du doigt l’absence de mise à jour du Règlement intérieur depuis la révision constitutionnelle de 2019, qui a initialement supprimé le poste de Premier Ministre avant de le restaurer ultérieurement par une nouvelle réforme.
Selon Sagna, cette incohérence entre la Constitution et le Règlement intérieur compromet sérieusement la légalité des travaux parlementaires, notamment en ce qui concerne les procédures liées à la déclaration de politique générale du Premier Ministre. Il exhorte donc solennellement Ousmane Sonko à différer sa déclaration de politique générale jusqu’à ce que le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale soit amendé pour réintégrer les dispositions pertinentes sur le Premier Ministre.
Cette position de Sagna découle de sa conviction que toute activité parlementaire doit respecter scrupuleusement les principes constitutionnels et les règles internes établies. Il rappelle également avoir précédemment adressé une requête similaire à l’ancien Premier Ministre Amadou Ba, en décembre 2022, concernant cette même question.
En conclusion, Guy Marius Sagna soulève une alerte cruciale quant à la validité du cadre législatif actuel et appelle à une réforme immédiate du Règlement intérieur pour garantir la conformité avec la Constitution, assurant ainsi la légalité et la légitimité des processus parlementaires à venir.
Aly Bathily, Directeur de la SODAV : « Pas de limitation des mandats prévue par les textes »
Ce matin, lors d’une intervention devant la presse, Aly Bathily, directeur de la Société de Gestion Collective des Droits d’Auteurs et des Droits Voisins (SODAV), s’est exprimé sur divers sujets concernant le fonctionnement et l’évolution de l’organisation.
M. Bathily a d’abord salué l’assemblée générale récente comme un exemple de démocratie, soulignant la diversité des opinions exprimées et l’acceptation de cette diversité au sein de la SODAV. Il a également noté une augmentation des droits domestiques collectés au niveau national, ce qu’il considère comme une source de satisfaction.
Interrogé sur les tensions observées lors de l’assemblée générale, il a reconnu des divergences d’opinion mais a souligné que dans l’ensemble, il y a eu un soutien clair malgré quelques désaccords mineurs.
Sur la question spécifique de la limitation des mandats, Aly Bathily a précisé que cette mesure n’est pas actuellement prévue par les textes régissant la SODAV. Cependant, il a ajouté que les statuts ne sont pas immuables et peuvent être modifiés par le biais d’une assemblée générale extraordinaire, bien que cela nécessite une démarche spécifique et organisée.
En réponse à une demande exprimée lors de l’assemblée générale, M. Bathily a insisté pour que cette proposition soit consignée dans le procès-verbal, reconnaissant ainsi son importance et sa pertinence aux yeux des membres de l’organisation.
La position de M. Bathily reflète un engagement envers la transparence et le dialogue au sein de la SODAV, tout en respectant les procédures établies pour toute modification des règlements internes.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la gouvernance et les politiques internes des organisations de gestion collective sont de plus en plus scrutées, soulignant l’importance de la participation démocratique et de la régulation statutaire dans le secteur culturel et artistique.
DPG : faut-il «fusiller» nos politiciens, Sonko en premier ?
En décembre 2023, les mêmes députés de Yewi, sous la houlette de leur mentor, avaient pourtant déposé une motion de censure contre le gouvernement d’Amadou Ba en faisant fi du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, ils veulent légitimer une forfaiture en convoquant ce même règlement intérieur pour tirer d’affaires un Premier ministre qui, en vérité, n’a pas de projet de gouvernance à défendre.
Dans quelques jours, le Premier ministre aura épuisé son délai de grâce pour un exercice alléchant que chaque chef de gouvernement prépare et franchit avec le sentiment d’avoir rassuré ses compatriotes par la délivrance d’un discours et des orientations claires explicitant le projet de société de son gouvernement. Le seul Premier ministre à briller par ses discours contradictoires, le seul à avoir vendu un projet qui n’existe que dans l’imagination de son auteur, est désormais disqualifié par le législateur.
En effet, en sus de l’article 55 de la Constitution, le règlement intérieur instruit les parlementaires de ne plus le reconnaître comme Premier ministre et de ne pas recevoir sa déclaration de politique générale (DPG), synonyme de serment. Toute une décennie durant, il a décrié la majorité mécanique du médiocre camp présidentiel d’alors. Normal, me dira-t-on, mais aujourd’hui, sa minorité parlementaire l’exaspère. Ses calculs politiciens le rattrapent et montrent sa véritable nature.
Quand le populisme et le mensonge sont légion dans un discours politique, cela engendre une succession de faits irréels qui sont de nature à tromper le peuple pour un temps bien déterminé. Mais ils ne tromperont pas le peuple tout le temps.
Bougane Gueye Dany
Président du Mouvement Gueum Sa Bopp « les jambaars »
DPG: Thierno Alassane Sall appelle les nouvelles autorités au respect de la constitution
L’article 55 de notre Constitution dispose : « Après sa nomination, le Premier Ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. »
Cette obligation constitutionnelle n’a pas besoin d’être ensérée dans des délais. Le Premier ministre doit faire sa déclaration de politique générale avant que le Gouvernement ne pose des actes dans le sens de l’exécution d’un quelconque programme et il va sans dire c’est déjà le cas.
Invoquer le règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour se dérober à une disposition constitutionnelle n’est franchement pas le chemin de la rupture.
Le nouveau régime est, d’abord, attendu dans le respect scrupuleux de la Constitution et la reconstruction des institutions abîmées. Cela ne demande ni financement ni ressources. Sauf celles que l’on doit avoir en propre : se mettre à la hauteur de l’histoire et garantir une gouvernance démocratique.
Thierno Alassane Sall
DPG : Irons-nous vers une autre violation de la constitution ?( Thierno Bocoum)
Nous rappelons que jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes le président de la République n’a pas encore fait sa déclaration de patrimoine conformément aux dispositions de la constitution en son article 37 dernier alinéa qui dispose : « Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»
Une violation flagrante de la constitution que rien ne justifie quand on fait du « juub, jubbal, jubanti » un slogan.
Nous avons assisté à une conférence de presse de députés proches du Premier ministre qui cherchent à nous faire croire que le règlement intérieur de l’Assemblée nationale ne permet pas d’accueillir ce dernier pour sa DPG.
D’après eux, ce règlement qui ne prévoit pas une DPG serait falsifié.
Il est évident qu’il faudra prendre au sérieux cette affaire et situer les responsabilités, le cas échéant.
Cependant, quel lien avec la DPG ?
Les députés sont convoqués en plénière pour un débat d’orientation budgétaire ce samedi 29 juin 2024.
Ce débat est prévu dans quel article du règlement intérieur de l’Assemblee nationale ?
Aucun.
Le DOB a été juste évoqué, en passant, à l’article 41 bis en ces termes : « Les rapports issus de ces auditions servent à l’information des députés, notamment dans le cadre du Débat d’Orientation budgétaire (DOB) »
Ni le délai ni les modalités d’organisation n’ont été prévus dans le règlement intérieur de l’assemblée nationale.
Le débat d’orientation budgétaire est prévue à l’article 56 de la loi organique relative aux lois de finances : « (…) ces documents sont publics et soumis à un débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale, au plus tard à la fin du deuxième trimestre de l’année. »
L’Assemblée nationale applique cette disposition de la loi sans l’inscrire dans son règlement intérieur.
Ainsi, vouloir nous faire croire que le fait que la DPG ne figure pas dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale est une raison pour ne pas recevoir le Premier ministre procède d’une méconnaissance.
Cette exigence déjà prévue dans la constitution doit être appliquée.
En effet, l’Art 55 al1 dispose : « Après sa nomination, le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale. Cette déclaration est suivie d’un débat qui peut, à la demande du Premier ministre, donner lieu à un vote de confiance. »
Cet article est inséré au titre IV intitulé « Du GOUVERNEMENT ». Il s’est agi de légiférer sur les prérogatives et obligations du Premier ministre et son gouvernement et non sur ceux de l’Assemblée nationale.
C’est le Premier ministre qui a l’obligation de faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Les dispositions constitutionnelles sur la DPG ont un caractère impératif et non facultatif.
Le législateur peut fixer un délai comme ce fut le cas dans le règlement intérieur de 2019. Cela ne compromet en rien le caractère impératif et l’absence de délai ne rend pas non plus inopérant ce caractère édicté par les dispositions de la constitution.
Le silence d’un règlement intérieur ne peut pas freiner l’application des dispositions claires de la charte fondamentale.
Encore que l’organisation des séances est déjà prévue dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Les rôles du bureau et de la conférence des présidents sont clairement établis.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été possible d’organiser un débat d’orientation budgétaire sans que cela ne soit spécifiquement encadré par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Le Premier ministre doit dans un délai raisonnable faire sa déclaration de politique générale.
Il serait honteux qu’il cherche à s’agripper sur le silence d’un règlement intérieur qui avait naguère servi de base légale à ses partisans pour introduire une motion de censure contre l’un de ses prédécesseurs.
Thierno Bocoum
Ancien parlementaire
Président AGIR
Polémique sur la Déclaration de Politique Générale : Moussa Diakhaté Clarifie la Situation
Dans une récente intervention sur sa Page Facebook, Moussa Diakhaté, président de la Commission des lois à l’Assemblée nationale, a abordé la controverse entourant la Déclaration de Politique Générale (DPG) du Premier ministre. Il a souligné qu’il n’existe aucune disposition légale imposant un délai de 90 jours pour la réalisation de cette déclaration, contrairement à ce qui était en vigueur avant la suppression du poste de Premier ministre en 2019.
Selon Diakhaté, cette exigence a été omise lors du rétablissement du poste de Premier ministre, laissant ainsi au Premier ministre le discernement du « délai raisonnable » pour présenter sa DPG. Il a noté avec regret que ceux qui sont actuellement au pouvoir avaient précédemment insisté pour que cette déclaration soit faite dans les délais fixés par un règlement intérieur obsolète et non soutenu par une base légale claire.
Évoquant la nécessité d’une DPG préalable aux débats d’orientation budgétaire, Moussa Diakhaté a souligné l’importance d’un cadre général permettant une appréciation adéquate de ces débats. Il a conclu en exprimant l’attente de l’Assemblée nationale quant à la présentation de cette déclaration par le Premier ministre, soulignant son rôle crucial dans le processus législatif.
Cette intervention de Moussa Diakhaté intervient dans un contexte de discussions vives autour de la gouvernance et des procédures parlementaires, mettant en lumière des ambiguïtés persistantes dans le cadre juridique entourant les responsabilités du Premier ministre après sa récente nomination.
La clarification apportée par le président de la Commission des lois vise à éclaircir les attentes parlementaires et à souligner l’importance d’un cadre législatif clair pour guider les actions gouvernementales dans le respect des normes démocratiques et institutionnelles.
Moussa Niakhaté : Un Retour Prometteur à la Ligue 1 avec l’Olympique Lyonnais
Le défenseur international sénégalais Moussa Niakhaté, âgé de 28 ans et fort de 11 sélections avec son pays, est sur le point de rejoindre l’Olympique Lyonnais en provenance de Nottingham Forest, selon les informations de Foot Mercato. Un accord de transfert évalué à environ 15 millions d’euros a été conclu entre toutes les parties concernées.
Formé à Valenciennes, Niakhaté avait précédemment fait ses preuves lors de la saison 2017-2018 avec Metz, où il avait disputé 35 matchs en Ligue 1. Son expérience et sa compétence dans la défense centrale sont des atouts indéniables pour l’OL, qui voit en lui une occasion de renforcer son effectif pour la saison à venir.
Après une saison mitigée en Angleterre, ce transfert représente pour Niakhaté une opportunité de relancer sa carrière au plus haut niveau du football français. L’ancien capitaine de Mayence a attiré l’attention de plusieurs clubs, mais c’est vers Lyon qu’il a choisi de se tourner, repoussant ainsi les offres de Lille et de Crystal Palace.
Prochainement, Moussa Niakhaté devrait passer sa visite médicale avec l’OL, marquant ainsi une étape cruciale avant de s’engager officiellement avec le club. Les supporters lyonnais peuvent désormais anticiper l’arrivée d’un défenseur solide et expérimenté, prêt à contribuer au succès de l’équipe dans les compétitions nationales et internationales à venir.
En conclusion, le transfert de Moussa Niakhaté à l’Olympique Lyonnais promet d’ajouter une nouvelle dimension à la défense du club, tout en offrant au joueur l’occasion de faire valoir ses talents sur la scène de la Ligue 1 française une fois de plus.
Déguerpissement des marchands à Dakar : Tension croissante et appel à la résistance
Les récentes opérations de déguerpissement visant les marchands ambulants à Dakar suscitent une vague de contestations et de critiques véhémentes. Cheikh Wagane Wade, coordonnateur des Associations du secteur informel, exprime une opposition ferme à ces mesures, les qualifiant de contre-productives pour l’emploi des jeunes, une promesse centrale du nouveau régime.
Selon Wade, ces actions risquent de transformer des milliers de vendeurs de rue en chômeurs, alors que le secteur informel représente un pilier économique significatif, contribuant à plus de 50% du PIB et employant environ 6 millions de personnes, dont 3 millions sont des vendeurs de rue.
Malgré la reconnaissance des problèmes causés par l’occupation anarchique des artères, Wade critique la méthode du déguerpissement comme étant inefficace. Il attribue cette situation à l’échec des politiques de jeunesse et appelle les nouvelles autorités à engager des discussions avec les représentants du secteur informel pour trouver des solutions viables.
« Nous avons des solutions à proposer. Les autorités doivent s’asseoir avec nous pour organiser cela correctement. Sinon, nous reprendrons la rue, peu importent les conséquences. Ousmane Sonko nous a montré la voie de la résistance. Nous sommes prêts à résister », avertit Wade.
Cette déclaration souligne une tension croissante entre les autorités et le secteur informel, mettant en lumière des enjeux économiques et sociaux cruciaux pour l’avenir de nombreux travailleurs urbains à Dakar.
Tension et division au Barreau de Dakar : L’élection du futur bâtonnier sous haute pression
L’élection imminente du nouveau bâtonnier au Barreau de Dakar, prévue pour le 25 juillet prochain, est devenue le théâtre d’une profonde division parmi les avocats. Selon les informations rapportées par le journal Libération, une ambiance électrique règne au sein de la communauté juridique, exacerbée par des controverses entourant les candidatures acceptées et rejetées lors d’une récente réunion du conseil de l’Ordre.
Deux avocats, Mes Samba Bitèye et Aly Fall, ont été jugés admissibles pour participer à l’élection, alors que leurs collègues, Me Ousseynou Fall et l’ancien bâtonnier Me Mbaye Guèye, ont été disqualifiés. Me Ousseynou Fall a été exclu pour forclusion, tandis que Me Mbaye Guèye se voit confronté aux dispositions strictes concernant le caractère non renouvelable du mandat de bâtonnier, tel que stipulé par l’article 11 du Règlement n°5/CM/UEMOA.
Cependant, la décision de Me Mbaye Guèye de contester cette disqualification témoigne d’une opposition farouche. Libération rapporte que Me Guèye, soutenu par plusieurs avocats, accuse ouvertement l’actuel bâtonnier, Me Mamadou Seck, de manœuvres politiques visant à l’écarter de la course à sa propre succession. Cette accusation n’est pas nouvelle, Me Guèye ayant déjà alerté les membres de la Conférence des barreaux de l’espace UEMOA sur un prétendu complot ourdi contre lui.
La situation s’est intensifiée ces dernières semaines, la tension atteignant son paroxysme à mesure que l’élection approche. L’issue de ce conflit intra-barreau reste incertaine, alimentant des spéculations sur l’impact potentiel sur la cohésion et l’image du Barreau de Dakar.
Dans cette atmosphère de division et de suspicion, l’élection du futur bâtonnier pourrait non seulement redéfinir les dynamiques de pouvoir au sein de l’institution, mais aussi influencer le paysage juridique sénégalais dans les années à venir.
Des dissensions au sein du PDS : Des femmes contestent les nominations de Me Wade en justice
Un groupe de femmes membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) a lancé une procédure judiciaire contre les récentes nominations faites par Abdoulaye Wade, le secrétaire général national du parti. Les nominations de Fatou Sow en tant que présidente et de Ndèye Astou Camara en tant que secrétaire générale de la Fédération nationale des femmes du PDS ont provoqué une réaction ferme parmi certaines membres du parti.
Selon un rapport de Igfm, ces femmes, mécontentes de la décision de Wade, ont saisi le juge des référés pour demander l’annulation de ces nominations. Elles argumentent que ces nominations vont à l’encontre des règlements internes du parti, qui stipulent que ces postes devraient être électifs plutôt que nominatifs.
Yandé Fall, l’une des porte-parole du groupe contestataire, a exprimé leur position dans une vidéo publiée récemment : « Ces décisions sont en porte-à-faux avec les textes qui régissent notre formation politique, précisément notre règlement intérieur. C’est pourquoi […] avons saisi le juge des référés pour annuler les décisions qui nomment la présidente et la secrétaire générale des femmes du parti. Parce que ces postes ne sont pas nominatifs, mais électifs ».
Elle a également déclaré que l’audience devant le juge des référés est prévue pour le mois de juillet, et malgré des obstacles rencontrés lors du dépôt de l’assignation à la permanence du parti, ils ont réussi à faire parvenir le courrier à la ville de Dakar conformément à la loi.
La contestation interne semble se durcir, avec des membres influents comme Woré Sarr ayant déjà démissionné en signe de protestation. Yandé Fall a averti que le parti ne pourrait pas ignorer la convocation du juge, une fois que celle-ci sera effectuée.
Cette affaire met en lumière des tensions croissantes au sein du PDS, exacerbées par des divergences sur la manière dont les nominations et les décisions administratives sont prises, en particulier en ce qui concerne les postes clés au sein de la fédération des femmes du parti.
Ouverture des Assises des Entreprises : Baïdy Agne Appelle à un Secteur Plus Fort et Plus Productif
Ce matin, sous la présidence du ministre de l’économie, du plan et de la coopération, Abdourahmane Sarr, ont débuté les assises de l’entreprise édition 2024. L’événement a été marqué par la remise de Labels honorant les entreprises exemplaires dans divers domaines tels que la gouvernance, l’éthique, l’environnement, le développement durable et l’engagement communautaire. Le thème retenu cette année, « le partenariat public-privé et contenu local », a été au cœur des discours d’ouverture.
Baïdy Agne, président du conseil national du patronat (CNP), a souligné les défis auxquels sont confrontées les entreprises sénégalaises : investir, créer des emplois durables et renforcer la protection sociale. Il a salué l’élan patriotique et citoyen instauré par la récente élection présidentielle, affirmant que le Sénégal entre dans une nouvelle ère de justice sociale et de cohésion propice au développement des entreprises.
« Pour aimer le Sénégal, il faut investir au Sénégal », a déclaré Baïdy Agne, soulignant le rôle crucial des entreprises comme contributeurs fiscaux et moteurs de croissance économique. Il a plaidé pour un renforcement du partenariat entre le secteur privé et l’État, appelant à préserver les acquis tout en adaptant les entreprises aux exigences croissantes du marché local.
Les discussions lors de ces assises mettront en lumière les moyens de renforcer le secteur privé national tout en favorisant une coopération internationale bénéfique. Baïdy Agne a insisté sur l’équité et la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour réduire les litiges et encourager un environnement d’affaires sain pour tous les acteurs.
En conclusion, Baïdy Agne a exhorté les entreprises à comprendre leurs responsabilités tout en appelant l’État à soutenir activement leur croissance. Ces assises promettent ainsi de catalyser de nouveaux paradigmes pour un secteur privé sénégalais plus fort et plus productif.
[Note : Cet article est une synthèse des propos de Baïdy Agne lors de la cérémonie d’ouverture des Assises des Entreprises édition 2024, centrée sur les thèmes du partenariat public-privé, du contenu local et du développement économique durable au Sénégal.]
Djibril Sonko nommé successeur de Ousmane Sonko à Ziguinchor
Dans une tournure inattendue des événements, Djibril Sonko a été désigné comme successeur de Ousmane Sonko à la tête de la municipalité de Ziguinchor. Cette décision intervient après la démission d’Ousmane Sonko de son poste électif, annoncée peu avant l’élection prévue ce 27 juin.
Djibril Sonko, membre fondateur du PASTEF et inspecteur du trésor de profession, a été unanimement choisi pour occuper cette position stratégique jusqu’à la fin du mandat en cours. En plus de ses responsabilités municipales, Djibril Sonko assume également le rôle de deuxième adjoint au maire, renforçant ainsi son expérience dans la gouvernance locale.
Cette nomination a été saluée pour son caractère consensuel, reflétant la confiance placée en Djibril Sonko au sein de la communauté locale. Sonko hérite d’un mandat municipal crucial, avec la responsabilité de poursuivre et de développer les projets initiés par son prédécesseur.
Ziguinchor, ville stratégique du sud du Sénégal, se tourne maintenant vers une nouvelle ère sous la direction de Djibril Sonko, où les défis et les opportunités locales seront au cœur de son agenda municipal.
La transition marque un chapitre significatif dans la politique locale de la région, mettant en lumière la continuité et la stabilité dans la gestion municipale malgré les changements imprévus.
RTS : Les premières mesures anti-gaspillage de Pape Alé Niang
Pape Alé Niang, récemment nommé directeur général de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), a initié une série de réformes visant à corriger les dysfonctionnements financiers et organisationnels au sein de la chaîne publique. Depuis sa prise de fonction il y a deux semaines, des premières mesures significatives ont été prises, selon les informations rapportées par le quotidien Libération.
Réduction des coûts superflus
L’audit financier, organisationnel et du personnel lancé par Pape Alé Niang a déjà donné lieu à des découvertes importantes. Notamment, 253 lignes téléphoniques, précédemment prises en charge par la RTS et attribuées à des individus non éligibles, ont été résiliées. Parmi les bénéficiaires inappropriés figuraient des retraités, ce qui constituait un gaspillage de ressources. Cette action vise à rationaliser les dépenses et à assurer une allocation plus efficace des ressources financières.
Réorganisation du parc automobile
Une autre initiative clé de Pape Alé Niang a été la récupération de véhicules attribués de manière illégale à certains directeurs de la RTS. Ces véhicules ont été réintégrés dans le parc automobile de manière transparente, conformément aux règlements en vigueur. Cette mesure vise à éliminer les privilèges injustifiés et à promouvoir une gestion responsable des actifs de la chaîne publique.
Audit en cours
Les efforts de réforme ne s’arrêtent pas là. Des audits approfondis se poursuivent dans d’autres secteurs de la RTS afin d’identifier d’autres sources de gaspillage et d’améliorer la gestion générale de l’entreprise. Ces initiatives sont cruciales pour restaurer la confiance du public dans la RTS en tant qu’institution médiatique responsable et transparente.
En conclusion, sous la direction de Pape Alé Niang, la RTS entreprend des réformes significatives pour corriger les pratiques inefficaces et assurer une gestion plus responsable de ses ressources. Ces mesures devraient non seulement optimiser les opérations internes de la chaîne, mais aussi renforcer sa crédibilité et son efficacité dans le paysage médiatique sénégalais.
Souveraineté et Innovation : Diomaye Faye catalyse le futur du Sénégal à Paris
Le récent séjour à Paris du Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a marqué une étape cruciale dans les relations bilatérales entre le Sénégal et la France, ainsi que dans la coopération multilatérale avec d’autres partenaires internationaux.
À la fin de juin 2024, le Président Faye a participé à plusieurs rencontres de haut niveau, incluant des discussions stratégiques avec des leaders mondiaux et des représentants d’organisations clés. Parmi les moments forts de sa visite figure une rencontre avec le Président Emmanuel Macron, soulignant l’engagement renouvelé des deux nations à renforcer leurs liens historiques et stratégiques.
Le Chef de l’État sénégalais a également eu des échanges fructueux avec d’autres figures influentes telles que le Président Paul Kagame du Rwanda, la Secrétaire générale de la Francophonie, et le Directeur général de l’OCDE. Ces discussions ont permis de consolider les partenariats existants et d’explorer de nouvelles opportunités de coopération, notamment dans les domaines du développement économique, de la sécurité et de la santé publique.
Un moment particulièrement significatif de la visite du Président Faye a été sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales à Paris. À cette occasion, il a mis en avant l’initiative soutenue par l’Institut Pasteur de Dakar à Diamniadio, visant à renforcer les capacités locales en recherche médicale et production pharmaceutique. Cette plateforme, bénéficiant d’un investissement majeur de plus de 250 millions de dollars, représente un engagement fort en faveur de l’autonomie sanitaire du Sénégal et de l’Afrique dans son ensemble.
En parallèle de ces engagements diplomatiques et économiques, le Président Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise résidant en France, exprimant son soutien et son engagement envers ses compatriotes à l’étranger.
La visite du Président Diomaye Faye à Paris marque ainsi une avancée significative dans la stratégie de consolidation des relations internationales du Sénégal, mettant en lumière sa vision ambitieuse pour le développement durable et la coopération régionale et internationale.
Retard de la déclaration de politique générale de Sonko : Madiambal Diagne critique les juristes
Depuis sa nomination en tant que Premier ministre il y a trois mois, Ousmane Sonko n’a pas encore prononcé sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale sénégalaise. Ce retard suscite des critiques et des spéculations quant aux raisons qui pourraient le motiver.
Certains observateurs estiment que M. Sonko n’est pas légalement obligé de faire cette déclaration, tandis que d’autres suggèrent que le chef de Pastef craint une éventuelle motion de censure qui pourrait mettre en péril son gouvernement.
Madiambal Diagne, connu pour ses prises de position vigoureuses, a récemment pris pour cible les juristes qui, selon lui, ne se manifestent pas suffisamment sur cette question cruciale. Dans une tribune acerbe, il dénonce leur silence et accuse la classe politique de compromission.
« Il est étrange de constater que tous les grands juristes, naguère très prompts à défendre le respect des institutions et des règles de la République, se terrent sous les tables des amphithéâtres. Je vous avais prévenu que Sonko trouverait le prétexte le plus fallacieux ou farfelu pour éviter de faire sa déclaration de politique générale », écrit-il.
M. Diagne insiste sur le fait que la déclaration de politique générale devrait se conformer à l’article 55 de la Constitution sénégalaise, lequel prime sur le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Il souligne également l’importance du principe de la hiérarchie des normes juridiques, qui établit que la Constitution prévaut même si le règlement intérieur est imparfait.
En attendant, l’attente persiste quant à quand et comment Ousmane Sonko présentera sa déclaration de politique générale, une étape cruciale pour définir les orientations de son gouvernement et recevoir la confiance du Parlement.
Nouvelles nominations d’Inspecteurs des Affaires administratives et financières dans les secteurs clés de l’administration sénégalaise
Lors du conseil des ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, plusieurs nominations importantes ont été annoncées pour renforcer l’administration publique dans les domaines cruciaux de l’environnement, de l’urbanisme et de l’agriculture.
Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique
Monsieur El Hadj Sall, Économiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, a été nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa solide expertise dans le domaine de l’environnement promet de renforcer la gestion administrative et financière au sein du ministère, crucial dans la mise en œuvre des politiques environnementales.
Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires
Monsieur El Hadji Mamadou Guèye, Juriste de formation, prend les rênes en tant qu’Inspecteur des Affaires administratives et financières. Sa connaissance approfondie du droit et son expérience seront des atouts précieux pour assurer une gestion efficace des ressources financières et administratives dans le cadre du développement urbain et territorial.
Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage
Au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Monsieur Mamadou Boye DiaIlo, Juriste financier chevronné, a été désigné comme Inspecteur des Affaires administratives et financières. Son expertise dans les questions financières et son engagement envers la souveraineté alimentaire seront essentiels pour soutenir les programmes agricoles stratégiques du pays.
Ces nominations, qui entrent en vigueur immédiatement après leur annonce le 26 juin, illustrent l’engagement du gouvernement sénégalais à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Les nouveaux inspecteurs apportent avec eux des compétences diversifiées et complémentaires qui seront cruciales pour répondre aux défis complexes auxquels le pays est confronté dans ces secteurs clés.
Fadel Barro critique la « gouvernance du buzz » de Diomaye-Sonko et appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie
Fadel Barro, ancien coordonnateur du mouvement citoyen « Y’en a marre », a vivement critiqué le nouveau régime incarné par le tandem « Diomaye-Sonko », dénonçant ce qu’il qualifie de « gouvernance du buzz ». Lors de son intervention à l’émission « Sen dose matinale » sur SourceA Tv, Barro a exprimé son désaccord avec la façon dont les autorités actuelles gèrent les affaires publiques, en privilégiant les spectacles médiatiques plutôt que des solutions concrètes aux problèmes quotidiens des Sénégalais.
Barro a spécifiquement critiqué le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, pour avoir attendu la veille de la fête de la Tabaski pour déployer des bus de Dakar Dem Dikk (DDD) afin de faire face à l’augmentation des prix des transports. Selon lui, cette approche aurait pu être évitée en agissant plus tôt de manière préventive.
Par ailleurs, l’activiste a regretté que le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’ait toujours pas fixé de date pour sa Déclaration de politique générale (DPG), une annonce cruciale attendue pour éclaircir les orientations stratégiques du gouvernement sur des questions essentielles telles que le logement, la santé, et la gestion foncière.
Barro a également soulevé la question de la loi d’amnistie, accusant le président Bassirou Diomaye Faye de ne pas clarifier les allégations concernant un accord présumé entre lui et l’ancien président Macky Sall à ce sujet. Il s’est engagé à mener un combat pour l’abrogation de cette loi, affirmant que cela permettrait de rendre justice aux victimes des événements survenus entre 2021 et 2024.
En conclusion, Fadel Barro demeure une voix critique au sein du paysage politique sénégalais, prônant la transparence, la responsabilité et des actions gouvernementales plus concrètes en réponse aux besoins urgents de la population.
Incinération de Drogue: 700 Milliards de Francs CFA Réduits en Cendres
Ce mercredi 26 juin 2026 restera gravé comme une journée décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en [nom du pays]. Dans une opération coordonnée par les Forces de Défense et de Sécurité, une quantité significative de stupéfiants, accumulée entre juin 2022 et juin 2024, a été soumise à l’incinération.
Les agences impliquées, comprenant les Douanes, la Gendarmerie, la Police, les Eaux et Forêts, ainsi que la Marine, ont uni leurs efforts pour éliminer ces substances illicites. L’estimation de la valeur de ces produits prohibés oscille entre 400 et 700 milliards de francs CFA, reflétant l’ampleur colossale du commerce clandestin combattu par les autorités.
Cette action déterminante souligne l’engagement ferme du gouvernement à éradiquer le trafic de drogue et à protéger la société contre les ravages de la criminalité organisée. La destruction par incinération a été effectuée dans le respect strict des procédures légales et environnementales, garantissant ainsi une fin appropriée à ces substances néfastes.
Le ministre de la Sécurité, [nom du ministre], a présidé cette cérémonie, exprimant la détermination continue du gouvernement à maintenir la sécurité et la stabilité dans le pays. Cette initiative marque non seulement une victoire dans la guerre contre la drogue, mais aussi un message clair aux criminels : aucune tolérance ne sera accordée à ceux qui menacent la sécurité nationale et le bien-être de nos citoyens.
À mesure que les Forces de Défense et de Sécurité intensifient leurs efforts, la population est encouragée à soutenir cette lutte cruciale en signalant toute activité suspecte. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus sûr et plus résilient pour tous.
Crise État-meuniers : Président de la République accepte le dialogue proposé par le patronat
Lors du dernier conseil des ministres, une décision cruciale a été prise par Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République, concernant la maîtrise des prix des denrées de grande consommation. Cette mesure vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens face à l’augmentation des coûts alimentaires et des hydrocarbures essentiels.
La politique gouvernementale, désormais enclenchée, inclura l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements nationaux, une initiative visant à stabiliser les prix et à assurer un approvisionnement régulier des produits essentiels à travers tout le pays. Cette étape représente un soutien significatif au secteur privé, en particulier aux meuniers et aux boutiquiers, principaux acteurs économiques concernés.
Dans un souci de transparence et de concertation, le président a également insisté sur la nécessité de poursuivre les discussions avec tous les partenaires économiques impliqués. L’objectif est d’assurer une application uniforme et rigoureuse des nouveaux prix homologués, garantissant ainsi une réduction effective du coût de la vie pour tous les citoyens.
Parallèlement à ces mesures immédiates, le gouvernement s’engage dans l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à renforcer la protection des entreprises opérant dans des secteurs stratégiques, tout en accordant au gouvernement un pouvoir de supervision accru sur les éventuelles modifications au sein de ces entreprises.
Cette initiative marque une étape décisive dans les efforts du gouvernement pour stabiliser l’économie nationale et protéger les intérêts des citoyens face aux défis économiques actuels.
MESURES PRÉVENTIVES CONTRE DE PROCHAINS CHANTAGE : Diomaye déclare la guerre aux industriels
Le président de la République a vigoureusement réagi aux menaces infructueuses des meuniers qui voulaient suspendre la production de farine. Alors que ceux-ci ne représentent qu’une partie de l’industrie, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, décide de prendre des mesures drastiques concernant tout le secteur secondaire, lors du Conseil des ministres de ce mercredi. Il a, entre autres, ordonné l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique pour protéger les domaines économiques stratégiques.
La tension monte entre l’État et le secteur industriel après la controverse impliquant l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), qui a menacé de cesser la production de farine suite à une nouvelle homologation des prix. Bien que l’AMIS ait finalement baissé les armes, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, semble déterminé à réaffirmer l’autorité de l’État sur les affaires économiques nationales.
Mesures radicales en Conseil des ministres
Lors du Conseil des ministres d’hier, mercredi, le président de la République a initié une série de directives visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal et à contrôler plus étroitement les secteurs stratégiques de l’économie, notamment celui de l’industrie. Il a chargé le Premier ministre, Ousmane Sonko, de superviser l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique. Cette législation vise à protéger les entreprises des secteurs clés et à accorder au gouvernement un droit de regard accru sur les modifications du capital des entreprises.
Le chef de l’État également insisté sur la mise en place d’une politique rigoureuse pour maîtriser les prix des produits de grande consommation. À court terme, des appels d’offres seront utilisés pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels tels que le riz, l’huile, le sucre, ainsi que les hydrocarbures. Cette mesure vise à stabiliser les prix sur le marché intérieur et à réduire la dépendance vis-à-vis des importateurs qui font dans le chantage.
Dans un souci de transparence et de gouvernance efficace, le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dresser un inventaire complet des entreprises industrielles au Sénégal, en incluant les emplois réels générés et les bilans sociaux. Cette démarche permettra à l’État de mieux cibler ses interventions pour soutenir un secteur privé national robuste et bien encadré.
Création et réhabilitation d’industries pour booster la concurrence
Un autre axe crucial de la nouvelle politique est la promotion de la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation. Le président de la République a relevé l’importance du consommer local et de la modernisation du commerce de proximité à travers des boutiques et magasins de référence.
Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.
La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au chef du Gouvernement superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.
À cet effet, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières sera préparée pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.
La Dakaroise
ENTRETIEN – Moussa Wagué : « C’est dans mes projets de revenir en sélection »
Moussa Wagué, a commencé sa carrière depuis tout petit à Bignona dans une école de foot. Il a rejoint l’école de football de ASPIRE à Mbour à l’âge de 14ans où il a passé cinq ans et demi avant d’aller en Belgique pour la saison 2016 / 2017 où il a commencé sa carrière professionnelle. Rejoignant la sélection nationale en équipe A, il aparticipé à la Coupe du monde 2018 avant de s’envoler pour le FC Barcelone pour atterrir maintenant en Chypre. Dans cet entretien accordé au Dakarois Quotidien, Moussa Wagué explique qu’il désire fort revenir en sélection.
Comment avez-vous intégré ASPIRE qui était l’un des meilleurs centre de formation ?
ASPIRE faisait des détections dans tout les localités au Sénégal et en Afrique. À l’époque j’étais à Bignona et je me suis présenté ; j’ai la chance d’être pris. On était trois personnes à représenter Bignona et puis j’ai eu la chance d’être conservé.
Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir footballeur ?
C’est une passion depuis tout petit. On rêvait d’être un footballeur professionnel quand on voyait les autres jouer à la télé. Donc c’est tout naturel pour moi et pour les autres aussi. Et chaque gamin qui joue au foot rêve d’être professionnel un jour alors je pense que c’est naturel pour moi.
Comment avez-vous réussi à convaincre votre famille ?
Oui c’était un peu compliqué. Comme vous le savez les parents étaient très stricts pour les études. Mais comme Aspire c’était études et sport c’était beaucoup plus facile et on les a convaincus qu’on allait continuer les études.
Partagez-nous votre ressenti lors de votre premier contrat pro
C’était incroyable parce que c’était l’effort de beaucoup d’années de travail. Précisément, cinq ans et demi en formation dans les centres. Et cela signifie que tout tes efforts ont payé, tu es presque arrivé au bout de l’effort. C’était un honneur et une fierté pour moi et ma famille avec tous les sacrifices qu’on a fait donc c’était vraiment exceptionnel pour moi et mon entourage.
En Chypre depuis une année (2023 / 2024) et vous faites partie de l’équipe type. Quel bilan tirez vous de votre première saison à Anorthosis?
C’est un bilan positif pour moi. Après ma blessure c’était difficile pour moi. Quand suis je suis allé à Chypre je me suis fixé un objectif : faire une bonne saison pour retourner au devant de la scène. Donc j’ai beaucoup travaillé pour revenir et c’était un grand plaisir quand j’ai reçu le trophée donc je pense que je vais continuer encore à travailler plus dur pour retrouver mon niveau.
Absent pendant deux ans à cause de votre blessure. Est-ce que cela a joué sur votre choix de rejoindre le championnat chypriote ?
Oui c’était difficile, rester deux ans en dehors des terrains. Et il me fallait un bon temps de jeu pour retrouver le haut niveau. Alors il fallait que je rejoigne un championnat comme Chypre pour jouer plus de matches et retrouver ma forme. Je suis content pour ça ; je vais continuer à travailler. Je pense que c’est tout à fait normal. Après deux ans de blessure les équipes ont un peu de réticence pour te recruter. Donc j’ai choisi Chypre pour montrer que je suis là et que je suis toujours compétitif et que je suis prêt pour pouvoir rebondir dans les grands championnats.
Aspire à KAS Eupeun en Belgique, puis Barcelone et Nice, Paok en Grèce, ensuite Anorthosis en Chypre ? Comment s’est passé votre intégration? Surtout en Grèce et Chypre ?
Quand je suis parti en Belgique c’était pas facile même si ce n’était pas ma première fois en Europe. Mais c’était la première fois que je m’installe en Europe pour de bon et commencer ma vie professionnelle. Heureusement pour moi j’ai retrouvé des frères là-bas, des coéquipiers et ça a facilité un peu mon adaptation. Concernant la Grèce aussi, ce n’était pas facile. Nouvelle langue, nouveau environnement, ce n’était pas du tout facile. Mais bon, comme on parlait en anglais dans l’équipe, c’était un peu facile. Vu que je parlais déjà anglais, ce n’était pas terrible pour moi. Mais on n’ a pas le choix, on peut changer de destination à tout moment. On est des professionnel et on doit s’adapter le plus vite pour pouvoir progresser. Donc je pense que c’est dans notre mentalité et on se prépare pour ça.
Revenons sur votre passage au Fc Barcelone. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Comme je l’avais dit, c’était surprenant pour beaucoup de Sénégalais, notamment mes supporters. Mais Barça quand ils sont venus ils ont présenté un projet pour moi, avec mon équipe aussi et je crois que c’était la meilleure option pour moi. Aussi dans le contrat je devais d’abord commencer avec l’équipe B mais je pouvais jouer en même temps avec l’équipe A. Je devais faire un an avec l’équipe A et c’est ce qui s’est passé. Je ne l’ai pas regretté. J’étais dans la bonne voie, mais avec la blessure tout a été ralenti. Ça fait partie du foot et c’est comme ça mais on va continuer à bosser dur. Il n’y a pas de regret parce que j’ai fait le choix moi-même et je l’assume. Et je pense que j’ai beaucoup travaillé pour avoir cette opportunité donc je n’ai pas de regrets.
Ça fait quoi de jouer avec les meilleurs tels Messi, Suarez et d’autres joueurs de grande renommée ?
C’est toujours un plaisir de jouer avec Messi, Suarez et les autres. Messi même avant de jouer avec lui on le voyait jouer à la télé et on l’admirait. Alors c’était un plaisir de partager avec lui le même vestiaire. Et on a appris beaucoup de choses avec lui. Tout le monde sait que c’est le meilleur joueur au monde donc c’était vraiment des moments exceptionnels pour moi et j’ai beaucoup appris durant cette période.
Alors Moussa, vous avez été absent des terrains presque deux ans. Comment avez vous vécu ce moment de votre vie ?
C’était très difficile pour moi. C’est ton travail et on t’informe que tu resteras deux ans sans jouer ce n’est pas du tout facile. Heureusement que j’avais ma famille derrière. Ils m’ont facilité la tâche. Avec leur soutient, je tenais le coup. Ils m’ont beaucoup aidé mentalement et physiquement. Mais je remercie le bon Dieu aujourd’hui j’en suis là et je continue ma passion
Quel championnat vous a le plus impressionné ?
C’est un peu difficile mais bon la Belgique c’est la où tout à commencé. J’’ai débuté là-bas, j’ai joué beaucoup de matches et je pense que c’est l’endroit qui m’a propulsé parce que c’est là-bas que j’ai commencé ma carrière et ma progression. Quand j’étais au Barcelone aussi j’étais bien. C’est un pays que j’aime bien et j’aime aussi le football espagnol. Le temps que j’ai passé avec l’équipe B, ça m’a beaucoup plu. Et je crois que c’est le championnat qui me convient le plus et que je regarde depuis même avant d’être professionnel.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?
C’est en équipe nationale, le but que j’ai marqué lors du Mondial 2018. C’était un moment fort pour moi, ma famille et mes amis. Tout le monde se rappelle de ça jusqu’à présent. Marquer un but pour ton équipe, pour le maillot national c’était un moment inoubliable. Je ne pourrai l’oublier, ni moi, ni ma famille, ni mes amis.
Vous avez participé aux J.O. 2015 et avez été demi-finaliste à la Coupe du monde avec les U20. Comment avez vous vécu votre première convocation en équipe nationale A?
C’était exceptionnel parce que c’était la première fois que le Sénégal joue une demi-finale de Coupe du monde même si c’est la petite catégorie. Alors être les premiers Sénégalais à jouer une demi-finale de Coupe du monde c’était incroyable. Et j’ai continué ma progression jusqu’à rejoindre ma première convocation avec l’équipe première. C’était vraiment top parce que chaque joueur qui joue la petite catégorie rêve de jouer avec l’équipe A ; cétait notre objectif. C’était très sympa. Toute ma famille et mes amis étaient très contents. Ce sont des choses qui ne s’oublient pas et ce sont des moments très important pour nous. Aliou Cissé m’avait appelé d’abord pour me féliciter avant de me dire que je suis convoqué. Mais avant, mes agents et mes amis m’en avaient informé. C’était incroyable. Déjà on avait tous le numéro du sélectionneur et quand tu voyais son appel tu comprends ce qui t’attendais. Je ne trouvais même pas les mots et j’ai tout de suite appelé ma famille pour leur dire la bonne nouvelle. C’est des moments forts parce que tout joueur qui joue dans les championnats rêvait de porter le blouson de l’équipe. On est comme des ambassadeurs. Représenter le pays c’est quelque chose de grand. Porter le maillot du Sénégal devant ta famille, tes amis et des millions de Sénégalais c’est quelque chose de grand pour moi. Et quand on représente le pays on donne tout pour rendre fier la famille et tous les supporters.
Comment avez-vous vécu la défaite lors de la finale de la Coupe d’Afrique 2019 ?
On a tous cru en la victoire, remporter notre premier trophée continental. Mais Dieu l’a voulu ainsi. Mais ça a ouvert une grande porte à la CAN 2021. Il y avait des regrets mais aussi de l’envie qui nous a accompagné jusqu’à la finale qu’on a remporté en 2021. On a bien travaillé, on a tout donné mais ça n’a pas aboutit. Le sélectionneur n’a pas baissé les bras et les joueurs non plus. On a appris qu’il ne faut jamais lâcher dans la vie et qu’il faut toujours continuer à travailler et ce qui va arriver arrivera. Et voilà le résultat : on a eu notre premier trophée.
Parlez-nous de votre concurrence avec Lamine Gassama ?
Le football professionnel c’est toujours comme ça. Jusqu’à la retraite c’est la concurrence. Je ne dirai pas que c’était une concurrence avec Lamine Gassama parce que c’était un grand-frère et on avait tous envie de jouer. A mon arrivée dans la Tanière, j’avais très envie de jouer et j’ai travaillé trop dur pour ça. Et puis, tous les Sénégalais ont leur choix ; chacun son joueur, chacun choisis qui il préfère voir jouer. Nous on était conscient de cela et on savait aussi qu’il fallait beaucoup travailler pour gagner sa place et on a tous les deux bien travailler. Et moi j’ai fait de mon mieux pour pouvoir être titulaire dans cette équipe.
Vous avez perdu la finale 2019 et le Sénégal a remporté son premier sacre en 2022 sans Moussa Wagué, vos impressions
Je voulais être avec l’équipe puisque j’ai joué les qualifications et je me suis blessé juste après. Mais je me considérais comme si j’étais dans l’équipe. J’étais content quand ils ont remporté le trophée. C’est toujours difficile de voir ses coéquipiers jouer sans toi mais c’est la loi du foot. Ça peut arriver à tout le monde. Je suis très content pour l’équipe ; j’avais beaucoup jubiler ce jour-là.
Champion d’Afrique 2022, éliminé en huitièmes lors de la dernière CAN, qu’est-ce qui était à l’origine selon vous ?
En tant que professionnel je ne parlerai pas des détails mais il se trouve que c’est le foot. On avait fait de très bon matches de poule. Ce n’était pas prévu que le Sénégal serait éliminé par la Côte d’Ivoire mais comme je dis c’est le foot. Ils ont tout fait pour se qualifier. Et il y a avait aussi beaucoup d’erreurs d’arbitrage qui n’était pas en notre faveur. Mais, nous travaillerons beaucoup plus dur pour revenir en force à la prochaine CAN au Maroc.
Est-ce dans vos projets de revenir en sélection ?
C’est toujours un objectif de revenir avec l’équipe nationale. Je suis entrain de beaucoup travailler pour y retourne. Donc, je pense que ce n’est même pas la peine de le dire. Tout le monde veut représenter l’équipe nationale. Avec ma blessure, c’était un peu compliqué de revenir mais j’y travaille et ça me fera plaisir pour redorer le blason.
Que pensez-vous de l’intégration des jeunes joueurs dans la Tanière?
C’est quelque chose de très bien parce que ces jeunes seront l’avenir. Il y a toujours les anciens qui accueillent les jeunes et leurs montrent la voie. Il assureront la relève d’ici quelques années et ils sont entrain de bien travailler.
Votre relation avec Aliou Cissé ? Êtes-vous toujours en contact ? Parlez-vous ensemble de la sélection ?
Oui on est toujours en contact. On a une très bonne relation parce que j’étais avec lui depuis les olympiques avec les U23. Cependant, on ne parle pas de la sélection. Il a eu un équipe à gérer et moi je continue à travailler dur de mon côté pour revenir aussi vite que possible car l’envie est toujours là.
Ndeye O. Camara
FACE À L’EMPÊCHEMENT DE SONKO POUR SA DPG : Les députés de YAW dénoncent une « falsification » du règlement intérieur de l’Assemblée nationale
La Déclaration de politique générale (DPG) d’Ousmane Sonko est impatiemment attendue par l’opinion publique, surtout l’opposition politique. Non effectuée jusqu’à présent, les députés de Yewwi Askan Wi (YAW), par la voix d’Ayib Daffé ont évoqué une « fraude à la loi ».
Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW) a révélé une « impossibilité » pour Ousmane Sonko d’effectuer sa Déclaration de politique générale (DPG), mettant en avant ce qu’ils qualifient de « falsification » du règlement intérieur qui compromet sérieusement le fonctionnement de l’Hémicycle. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi, Ayib Daffé, porte-parole du groupe, a vigoureusement dénoncé les conséquences de cette manipulation législative.
Selon lui, la crise trouve son origine dans une série d’événements législatifs et réglementaires complexes. En 2021, le régime précédent a adopté une loi pour restaurer le poste de Premier ministre, rétablissant ainsi une fonction clé dans l’architecture gouvernementale du Sénégal. Toutefois, cette réforme constitutionnelle n’a pas été accompagnée d’une révision correspondante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, nécessaire pour intégrer les nouvelles dispositions, ajoute-t-il.
D’après Ayib Daffé, depuis leur installation en septembre 2022, les députés ont reçu une version du règlement intérieur datée de juillet 2021, une édition qu’il qualifie de « fraude à la loi ». Cette édition obsolète ne tient pas compte des changements constitutionnels récents. Ce qui crée un vide juridique concernant les procédures parlementaires essentielles telles que la DPG, les motions de censure et les questions de confiance. « Dans cette version du règlement intérieur, les délais et les modalités pour la tenue de la DPG ont été omis, ce qui rend impossible sa convocation dans le cadre actuel », a-t-il révélé devant les journalistes. Ayib Daffé de préciser que des dispositions cruciales, telles que le délai de trois mois pour la DPG après la nomination du Premier ministre, ont été supprimées sans aucune mise à jour formelle.
La conséquence directe de ce qu’il qualifie de « falsification » est l’incapacité actuelle du Premier ministre, Ousmane Sonko, à présenter sa DPG devant l’Assemblée nationale, une étape clé pour définir les orientations politiques du gouvernement. Ayib Daffé a accusé le gouvernement de passer outre les avertissements préalables concernant ces lacunes réglementaires, qualifiant leur approche de « passage en force ».
Face à cette situation, la coalition présidentielle appelle à une révision immédiate et transparente du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour rétablir l’intégrité constitutionnelle, garantir le bon fonctionnement des institutions démocratiques et restaurer la confiance du public envers le processus parlementaire.
« Nous sommes engagés à rétablir l’ordre constitutionnel et à corriger cette anomalie qui mine la crédibilité de notre institution parlementaire », a déclaré Ayib Daffé.
La Dakaroise
Relance de l’Industrie Nationale : Un programme national de réhabilitation du tissu industriel annoncé par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 26 juin 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a dévoilé un ambitieux plan visant à relancer le tissu industriel du Sénégal. Ce projet, inscrit comme une priorité absolue dans son programme de gouvernance « PROJET », vise à réhabiliter et restructurer l’ensemble du secteur industriel national.
Le chef de l’État a chargé le Premier ministre et les ministres en charge de l’Industrie et de l’Économie de mettre en œuvre un programme national dédié à cette réhabilitation. L’objectif principal est d’accélérer la transformation des produits agricoles locaux par le biais de l’industrialisation, tout en promouvant la consommation des produits locaux et en modernisant le commerce de proximité à travers des boutiques et des magasins de référence.
Dans un contexte où la maîtrise des prix des produits de grande consommation est cruciale, le président a également préconisé l’utilisation d’appels d’offres pour les approvisionnements en produits alimentaires essentiels et en hydrocarbures, afin de stabiliser les marchés intérieurs.
Pour Bassirou Diomaye Diakhar Faye, la souveraineté alimentaire et économique du Sénégal repose essentiellement sur la valorisation du potentiel industriel national, tout en renforçant et en diversifiant le tissu industriel à travers le pays.
Cette annonce intervient dans un contexte où la relance économique et la consolidation de l’indépendance économique nationale sont des priorités majeures du gouvernement, visant à créer des emplois durables et à stimuler la croissance économique à long terme.
Commémoration du massacre des Tirailleurs : L’État met en place un comité Ad Hoc
En Conseil des ministres ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la décision du président de la République d’organiser la commémoration du 80e anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais en 1944 au camp de Thiaroye.
« Un comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport dudit comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024 », a déclaré le chef du gouvernement.
Le massacre des Tirailleurs sénégalais est célébré chaque 1er décembre au Sénégal, marquant un moment solennel de réflexion et d’hommage aux victimes de cette tragédie historique.
Athlétisme : Saly Sarr championne d’Afrique du Triple Saut
L’athlète sénégalaise Saly Sarr a remporté, mercredi, la finale du triple saut, avec une marque de 14,06 mètres aux championnats d’Afrique d’athlétisme en cours à Douala, au Cameroun.
Le Sénégal continue de briller à cette 23e édition des Championnats d’Afrique d’athlétisme, ajoutant une troisième médaille d’or à son palmarès grâce à Saly Sarr.
La jeune spécialiste du triple saut, âgée de 21 ans, a été sacrée championne d’Afrique, devançant les Camerounaises Anne Suzanne Foster (13,45m) et Véronique Kossendra Rey (13,35m). Cette victoire suit celles de ses compatriotes Cheikh Tidiane Diouf et Louis François Mendy, médaillés d’or respectivement aux 400 mètres et aux 110 mètres haies.
Cette nouvelle médaille confirme la position dominante du Sénégal dans ces championnats, renforçant le prestige de son équipe d’athlétisme.
Et si on se préparait à la cohabitation (Dr Yoro Dia, Politologue)
Le refus du Premier Ministre de se soumettre à une déclaration de politique générale qu’il a pourtant abordée plusieurs fois en conseil des ministres confirme le Projet Nakhebaye de Pastef. Comme son nom l’indique la DPG exige une vision, une ambition et des orientations claires que notre Premier Ministre n’a jamais eues. Sonko joue la montre en attendant que les hauts fonctionnaires qu’il appelle, par ignorance ou mauvaise foi, le Système, rédigent le projet. Un projet que Pastef , par indigence intellectuelle, a mis dix ans pour lui trouver un nom. Comme pour le PSE, ce seront nos brillants hauts fonctionnaires qui vont rédiger le Projet qui s’appelle Vision 2050 et va s’inscrire inévitablement dans la continuité du PSE. Si le Premier Ministre, comme le disent ses proches attend la nouvelle assemblée qui sera installée après les élections issues de la dissolution, il est de bon aloi de lui rappeler deux choses. Premièrement, il n’appartient au Premier Ministre de choisir son « assemblée » parce que même s’il en a les instincts et les réflexes, Monsieur Sonko n’est pas Caligula qui méprisait tellement le Senat qu’il y avait nommé son cheval ou François 1er dont le bon plaisir devenait la loi. Secundo, qu’est ce qui fait croire à Monsieur Sonko qu’il sera encore en poste après les législatives anticipées ? Le charme de la démocratie réside dans l’incertitude des élections et l’exercice du pouvoir est le plus grand ennemi du populisme. C’est pourquoi le bilan des 100 jours de Pastef se résument à deux mots chers à Talleyrand : « excès » et « insignifiance ». Excès quand Sonko menace la presse et les juges et qualifie nommément et publiquement le Président du Conseil constitutionnel de corrompu…Insignifiance quand il rabaisse sa fonction et la réduit au petit privilège du tapis rouge confirmant Talleyrand qui disait « Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite. » De quoi a peur le Premier Ministre ? D’une motion de censure ? Aucun Premier du Sénégal n’a jamais été renversé par une motion de censure lors d’une DPG même si la motion de censure reste un moyen de créer un débat devant l’opinion sur la vision et les orientations. La révolte, si elle n’est pas parlementaire, sera populaire et démocratique.La révolte démocratique viendra des législatives. Pastef n’a pu prospérer que dans la tension permanente ; l’accalmie et la clarté brutale de l’exercice du pouvoir ont montré que le fameux projet n’était qu’un deep fake et donc, en réalité, Pastef n’a pas de vision, encore moins une ambition pour le pays. La meilleure façon de sanctionner de ce deep fake qu’incarne Sonko est de sanctionner démocratiquement Pastef aux législatives en imposant au Président de la République une cohabitation en l’aidant démocratiquement à se débarrasser de son encombrant et incompétent Premier Ministre. De toute façon en cas de cohabitation, rien va changer pour le Président de la République car comme aujourd’hui à l’image du Roi d’Angleterre, il va continuer à régner mais ne pas gouverner. Aujourd’hui avec Sonko, il est plus le « Résident de la République » que Président de la République. Avec la cohabitation, il le sera moins et sera plus Président de la République. Naturellement, on nous dira que notre constitution et nos institutions ne prévoient pas la cohabitation. La constitution et les institutions de la Ve République en France n’ont jamais prévu la cohabitation parce que De Gaule a toujours pensé qu’un Président désavoué devait s’en aller comme il le fit quand le Non l’emporta au referendum de 1969. En 1986, malgré le désaveu aux législatives Mitterrand qui n’était pas De Gaule choisit de rester et les institutions s’adaptèrent à la cohabitation. Et la France n’a jamais été aussi bien gouvernée que pendant la cohabitation Chirac- Jospin (1997-2002). Nos institutions qui ont fait la preuve de leur solidité et notre Etat qui, comme le roseau, plie mais ne rompt pas, sont prêts à gérer cette cohabitation. Comme l’alternance devenue la respiration de notre démocratie, la cohabitation qui s’annonce sera soluble dans nos institutions comme l’alternance.
Autopont de Lobatt Fall : Le Ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens condamne les actes de vandalisme
Un acte d’incivisme intolérable a été signalé à l’autopont de Lobatt Fall. L’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute) a condamné fermement les récents actes de vandalisme et de vol impliquant l’enlèvement des écrous de liaison des piles aux semelles de l’autopont.
Selon un communiqué publié ce mercredi 26 juin, ces actes d’incivisme et d’indiscipline ont été observés dans la quasi-totalité des ouvrages routiers du pays. L’Ageroute a souligné que ces actions irresponsables peuvent avoir des conséquences graves pour la sécurité des populations et des usagers, entraînant une dégradation prématurée des infrastructures.
L’enlèvement des écrous de liaison compromet sérieusement l’intégrité structurelle des ponts et peut causer des accidents potentiellement mortels. L’Ageroute a averti que les conséquences de tels actes pourraient être catastrophiques, non seulement en termes de sécurité publique, mais aussi en ce qui concerne les coûts de réparation et de maintenance.
Les autorités concernées ont été informées de ces actes répréhensibles. L’Ageroute a assuré que des mesures strictes seront prises pour appliquer la loi dans toute sa rigueur afin de punir les auteurs de ces actes de vandalisme. Des enquêtes sont en cours pour identifier et appréhender les responsables.
L’Ageroute a lancé un appel à la responsabilité civique de tous les citoyens, les exhortant à signaler tout acte de vandalisme ou de comportement suspect aux autorités. L’Agence a également insisté sur l’importance de la coopération de la communauté pour protéger les infrastructures publiques qui sont essentielles au bien-être et à la sécurité de tous.
Les actes de vandalisme à l’autopont de Lobatt Fall représentent une menace sérieuse pour la sécurité publique et la durabilité des infrastructures routières. Le Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, ainsi que l’Ageroute, restent déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir de tels incidents à l’avenir et assurer la sécurité des usagers des routes.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°209 – du 27/06/2024
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal remis en question : Yewwi Askan Wi dénonce une « fraude à la loi »
Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a soulevé de sérieuses préoccupations quant à l’édition de juillet 2021 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal. Selon ses déclarations, ce document présenterait des lacunes substantielles, qualifiées de « fraude à la loi ».
M. Daffé a mis en lumière le fait que le règlement intérieur distribué aux parlementaires ne serait pas en conformité avec les textes législatifs actuellement en vigueur. Il a spécifiquement mentionné que des modifications cruciales apportées par la loi organique de 2019, incluant la suppression du poste de Premier ministre, ne sont pas reflétées dans ce document. Cette omission aurait, selon lui, engendré un vide juridique concernant des procédures essentielles telles que la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance.
En outre, le président du groupe Yewwi Askan Wi a souligné que le règlement intérieur actuel ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre opérée en 2021 par une révision constitutionnelle. Il a noté que des articles abrogés depuis 2019 sont encore mentionnés, rendant ainsi caduques certaines procédures parlementaires.
Face à cette situation, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité urgente de réviser le règlement intérieur afin qu’il soit en adéquation avec les changements constitutionnels récents et qu’il assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale. Il a appelé ses collègues parlementaires à assumer leurs responsabilités et à agir rapidement pour corriger ces anomalies, garantissant ainsi la légitimité et la transparence des actions parlementaires au Sénégal.
Cette initiative vise non seulement à éviter toute confusion future dans l’application des lois mais aussi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions parlementaires du pays.
Saisie de 793 Comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib
Le 24 juin 2024, la Brigade commerciale de Keur Ayib a effectué une saisie majeure dans la lutte contre le trafic de drogue. Aux environs de 20 heures, les autorités ont intercepté un bus en provenance de Gambie et à destination de Dakar, transportant une cargaison illégale de 793 comprimés d’Ecstasy. Cette prise, totalisant un poids de 396,500 grammes, est estimée à une valeur de 15 860 000 francs CFA sur le marché illicite.
L’opération a été menée par les forces de l’ordre locales, qui ont agi sur des renseignements précis. La fouille du bus a révélé les comprimés dissimulés parmi les bagages des passagers. Le chauffeur du bus a été appréhendé sur place, ajoutant un coup significatif aux réseaux criminels opérant dans la région.
Cette intervention réussie est le fruit d’une coopération étroite entre les forces de l’ordre locales et les services de sécurité. Elle démontre l’engagement ferme des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. La Brigade commerciale de Keur Ayib, en particulier, a été saluée pour son efficacité et sa vigilance, jouant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières et la protection de la population contre les dangers des drogues illicites.
Le trafic de drogue reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, en particulier dans les zones frontalières. La proximité avec la Gambie, un point de transit pour les stupéfiants, rend la vigilance constante indispensable. Les récentes saisies, y compris celle de Keur Ayib, témoignent des efforts continus pour perturber les activités des trafiquants et assurer la sécurité des citoyens.
Le succès de cette opération envoie un message clair aux réseaux de trafic de drogue : les autorités sont déterminées et bien équipées pour lutter contre ce fléau. Les mesures de sécurité et de surveillance renforcées continueront d’être mises en œuvre pour prévenir de telles activités criminelles à l’avenir.
Cette saisie de 793 comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la coopération inter-agences et de la vigilance des forces de l’ordre.
Communique du conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national.
Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.
Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.
Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence.
Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.
Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries.
Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.
La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.
Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.
Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la
République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques.
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.
Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.
Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.
Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.
Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.
Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.
Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars.
En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président
Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.
Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec :
– Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
– La Secrétaire générale de la Francophonie ;
– Le Directeur général de l’OCDE ;
– Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
– La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ; – Le Directeur général de l’AFD ;
– Le Président du Groupe Eiffage.
Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.
Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.
Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.
Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.
Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie.
Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.
Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion.
La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.
Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.
Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;
• Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;
• Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ;
• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;
• Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES :
Le Conseil a examiné et adopté :
• Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;
• Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;
• Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;
• Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;
• Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »
Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°
616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;
• Madame Marième GUEYE, Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624
689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
• Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
• Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
• Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.
Ziguinchor : L’intersyndicale des travailleurs de collectivités territoriales arpente les artères de la ville
Ce mercredi 26 juin 2024, l’autorité préfectorale de Ziguinchor a autorisé une marche pacifique organisée par l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. La manifestation a débuté à la place de Gao, a traversé le Rond-point Bélal Ly Esso, la place publique Korentas, pour finalement atteindre le Rond-point Jean Paul 2.
Les travailleurs, en grève depuis plus de deux ans, ont choisi cette nouvelle forme de protestation dans l’espoir d’attirer l’attention des nouvelles autorités étatiques. Le secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor, Abib Goundiam, a exprimé leur détermination : « Nous ne pouvons pas accepter que l’État se joue des travailleurs des collectivités territoriales. Nous sommes importants dans le secteur du travail aujourd’hui. »
Abib Goundiam a appelé les autorités étatiques à appliquer la fonction publique locale. Il a rappelé que les nouvelles autorités, y compris le ministre de tutelle, Fofana, et le Premier ministre Ousmane Sonko, connaissent bien le dossier, ce dernier ayant été maire de Ziguinchor. Les manifestants ont insisté sur le fait que l’actuel régime sait exactement quelles mesures prendre pour appliquer cette fonction publique locale et ont demandé que la loi votée à l’Assemblée nationale soit mise en œuvre rapidement et pacifiquement.
Les travailleurs, vêtus en rouge et arborant des brassards de la même couleur, ont averti qu’ils pourraient bloquer la délivrance des actes d’état civil si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand les gens veulent un acte d’état civil, c’est déjà compliqué. Si les autorités ne font pas attention, cela pourrait devenir impossible », a averti Abib Goundiam. Il a ajouté que deux ans de grève témoignent de la mauvaise volonté de l’État et de son manque de considération pour ses travailleurs.
La marche a reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la SG des travailleurs de la Sonacos, l’Union régionale de la CNTS de Ziguinchor, et des membres de la société civile, notamment le mouvement Vision Citoyenne. De nombreuses populations locales sont également sorties pour apporter leur soutien aux manifestants.
En conclusion, la marche de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor a été une démonstration de solidarité et de détermination pour faire entendre leurs revendications légitimes et obtenir l’application de la fonction publique locale. Les travailleurs attendent maintenant une réponse des autorités pour mettre fin à leur long combat.
Dakar : Incinération de Drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA
Le Sénégal a franchi une étape significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce mercredi 26 juin, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La valeur estimée de cette marchandise se situe entre 400 et 700 milliards F CFA.
La destruction de cette importante quantité de stupéfiants a été réalisée sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque. L’événement a vu la présence de plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que des autorités administratives du département de Rufisque.
Quantités et Types de Drogues
Le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a précisé les types et quantités de drogues incinérées, couvrant une période de deux ans, de juin 2022 à juin 2024. Les substances détruites incluent :
- Près de 4 tonnes de chanvre indien
- Plus de 7 tonnes de cocaïne
- 901 grammes d’héroïne
- Un peu plus de 56 kilogrammes de haschich
- 7 251 pilules d’ecstasy
- 900 grammes de méthamphétamine
- 91 grammes de crack
- 4,5 tonnes de kétamine
- 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques
Selon le commissaire Sène, la majorité de la cocaïne provient de l’Amérique du Sud, avec la plupart des saisies effectuées par voie maritime, bien que des prises aient également été réalisées sur la voie terrestre. En ce qui concerne le cannabis, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région. Les autres variétés de drogues proviennent aussi bien de la sous-région que de l’extérieur du continent.
Cette opération d’incinération marque une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, en éliminant une quantité massive de substances illicites du marché. Elle démontre également l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer le contrôle migratoire et à appliquer des sanctions strictes contre les contrevenants.
La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour les autorités sénégalaises, qui continuent de collaborer étroitement avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer la sécurité publique et protéger la population des effets dévastateurs des drogues.
Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison
Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.
Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.
Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.
Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.
Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.
Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.
La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.
Baisse du Prix de la Farine : Rencontre entre le Ministre du Commerce et les Meuniers
Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une rencontre importante ce mercredi avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette réunion fait suite à la récente décision du Conseil national de la consommation, qui a annoncé une baisse du prix de la farine boulangère.
Les meuniers avaient exprimé une vive opposition à cette décision, suspendant même leur production en guise de protestation. Ils ont justifié leur position en soulignant que cette décision a été prise à un moment où le coût moyen du blé avait dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Selon eux, la baisse du prix de la farine n’était pas justifiable dans ce contexte de hausse des coûts des matières premières.
Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a été ferme dans ses déclarations, insistant sur la nécessité pour les meuniers de se conformer aux nouveaux prix décidés. «Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché», a-t-il affirmé.
La réunion visait à trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et les meuniers pour éviter une pénurie de farine sur le marché, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie et les consommateurs. Le ministre a réitéré l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour maintenir la stabilité des prix et assurer un approvisionnement constant en farine.
Il reste à voir comment les meuniers vont réagir aux injonctions du gouvernement. Si la suspension de la production persiste, le gouvernement pourrait être contraint de prendre des mesures plus drastiques pour garantir l’approvisionnement en farine et stabiliser les prix sur le marché.
Cette rencontre entre le ministre du Commerce et les meuniers industriels est cruciale pour résoudre la crise actuelle. La coopération et la négociation seront essentielles pour trouver une solution viable qui bénéficie à toutes les parties concernées, en particulier les consommateurs qui dépendent de la farine pour leur alimentation quotidienne.
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Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives
Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.
« Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.
« C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.
Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.
Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.
La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.
Problèmes d’affrètement de vol perturbent les passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal
Plus de 88 passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal sont actuellement en proie à des retards prolongés à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Depuis plusieurs heures, ces voyageurs expriment leur frustration face à l’incapacité de Transair, qui a vendu les billets, à assurer les vols prévus par Air Sénégal. Certains passagers, présents depuis la nuit précédente, déplorent le manque d’informations claires et fiables concernant l’heure d’embarquement et les raisons précises des retards.
« On est là depuis hier soir. D’autres depuis le 15 et le 22 dernier. Depuis que nous avons obtenu nos tickets que Transair nous a vendus, nous n’avons toujours pas de vols d’Air Sénégal. Certains nous parlent de manque de pilotes, d’autres de vols. Depuis plusieurs heures personne ne parvient pas à nous tenir un langage de vérité sur l’arrivée des avions. »
Mme Keita, une passagère devant se rendre au Mali, exprime sa déception quant à l’absence d’assistance de la part des services de la compagnie : « C’est Transair qui nous vend les tickets, mais nous ne parvenons pas à disposer des vols d’Air Sénégal. Ils devaient bien nous éviter ce calvaire en nous trouvant des vols bien avant. »
Le vol CH 3043, destiné à Bamako et Brazzaville, devait initialement partir hier soir, mais les passagers sont toujours en attente, certains envisageant même de demander un remboursement si la situation ne se résout pas rapidement.
« Ils n’ont qu’à nous rembourser où nous trouver un avion. Nous avons passé plus de 24h dans cet aéroport sans que personne ne puisse nous donner des assurances », s’indigne Aïssatou Diallo, une passagère du même vol.
Les passagers affectés s’interrogent sur les raisons de ces retards persistants, évoquant des problèmes de programmation des vols ou d’autres difficultés opérationnelles non spécifiées. À ce stade, aucun représentant officiel d’Air Sénégal n’a commenté la situation, laissant les passagers dans une incertitude anxiogène quant à leur départ imminent.
En conclusion, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les passagers lorsqu’ils dépendent de l’affrètement de vols par des tiers, soulignant le besoin crucial d’une communication transparente et d’une gestion efficace des problèmes opérationnels pour garantir une expérience de voyage sans heurts.
Affaire d’escroquerie liée à l’exploitation du pétrole : Le tribunal examine un litige financier de 62 millions Fcfa
Le prévenu M. Talla comparaissait ce jour devant la chambre correctionnelle pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 62 millions Fcfa. L’affaire, qui a été portée à l’attention du tribunal ce 26 juin, oppose le plaignant M. Ngoma à M. Talla, accusé d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses dans le cadre d’un projet immobilier conjoint.
Selon les déclarations faites devant le tribunal, le projet envisagé concernait la construction de chambres d’hôtes à Saint-Louis, dans le cadre de l’exploitation future du pétrole au Sénégal. M. Ngoma affirme avoir remis la somme de 62 millions Fcfa à M. Talla, qui aurait alors détourné cet argent en lui faisant miroiter des perspectives de profitabilité rapide et en prétendant disposer des compétences nécessaires pour mener à bien le projet.
La défense de M. Talla, quant à elle, a soutenu qu’il n’y avait aucune intention frauduleuse et que les deux parties avaient initialement convenu de collaborer sur ce projet, dans le cadre plus large de l’exploitation pétrolière. L’avocat de la défense a également fait valoir que des efforts avaient été faits pour rembourser une partie des fonds investis, bien que le projet ait finalement échoué.
Au cours des plaidoiries, la partie civile a insisté sur la réalité de l’escroquerie alléguée, soulignant le manque de preuves concrètes avancées par M. Talla pour justifier l’utilisation des fonds ou l’avancement du projet immobilier.
La réquisition du parquet a souligné les manœuvres frauduleuses présumées de M. Talla, arguant que celui-ci n’avait pas fourni de justificatifs adéquats pour les sommes reçues ni démontré l’existence d’un projet viable à Saint-Louis. Le procureur a requis une peine de trois ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de l’accusé.
Polémique entre Kayz Fof et Foniké Mengué : Accusations de Dénonciation Calomnieuse et Diffamation
Une récente controverse secoue la scène médiatique entre le polémiste sénégalais Lansana Fofana, plus connu sous le nom de Kayz Fof, et l’activiste guinéen Foniké Mengué. Ce dernier, coordinateur national du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a déposé une plainte contre Kayz Fof pour « dénonciation calomnieuse et diffamation ».
Contexte de la Plainte
La plainte découle d’une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, intitulée « Coup d’Etat contre Mamadi Doumbouya », dans laquelle Kayz Fof accuse publiquement Foniké Mengué d’être impliqué dans un complot visant à renverser le gouvernement guinéen. Plus précisément, il affirme que Mengué aurait des liens avec l’ex-général Sadiba Koulibaly, supposément impliqué dans un coup d’État avorté à Conakry.
Réactions des Parties Concernées
Dans une interview récente accordée à « Médiaguinée », Kayz Fof a répondu à cette action en justice en affirmant son respect pour les institutions de la République de Guinée et sa volonté de coopérer si convoqué par la justice guinéenne. Il a cependant ajouté qu’il ne se laisserait pas intimider.
De son côté, Foniké Mengué a exprimé son désir de rétablir son honneur, qualifiant les accusations de Kayz Fof de « tendancieuses et grotesques ». La plainte vise à obtenir réparation pour les préjudices causés par ces allégations diffamatoires.
Conclusion
Cette affaire met en lumière les tensions médiatiques et politiques exacerbées entre le Sénégal et la Guinée, ainsi que les implications sérieuses de l’accusation de diffamation dans le contexte des relations interétatiques en Afrique de l’Ouest. Elle souligne également l’importance du respect des normes journalistiques et de la vérification des faits dans un paysage médiatique souvent volatile.
Les développements futurs de cette affaire seront suivis de près, alors que les deux parties préparent leurs arguments pour ce qui pourrait devenir un procès médiatisé et symbolique pour la liberté d’expression et l’intégrité personnelle en Afrique de l’Ouest.
Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses
Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.
L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.
Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.
En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.
La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé
Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.
Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.
Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.
Décès en détention en Guinée : Le général Sadiba Koulibaly
Le général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne et numéro deux de la junte au pouvoir, est décédé en détention le 24 juin dernier, selon les autorités judiciaires militaires. Condamné à cinq ans de prison pour désertion et détention illégale d’armes, Koulibaly aurait succombé à un arrêt cardiaque causé par un « psycho-traumatisme important et un stress prolongé », d’après une autopsie ordonnée par la justice.
Son avocat, Me Mory Doumbouya, remet en question cette version, affirmant que son client était en bonne santé et serein jusqu’à son arrestation début juin. Il dénonce également les conditions de détention de Koulibaly, retenu dans un lieu secret hors du système carcéral légal, empêchant tout contact avec lui.
Koulibaly avait occupé des postes de responsabilité au sein de l’armée guinéenne, y compris celui de chef d’état-major jusqu’en mai 2023, avant de devenir chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée à Cuba. Son arrestation en juin faisait suite à des accusations de désertion et de possession illégale d’armes.
Ce décès survient dans un contexte de tensions politiques en Guinée, marqué par des critiques internationales concernant le pouvoir autoritaire de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya, désormais président. Malgré les engagements initiaux de céder le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024, ces perspectives semblent désormais incertaines.
L’opposition, déjà réprimée, voit dans le décès de Koulibaly une nouvelle illustration des méthodes contestées du régime en place.
Analyse de la Situation Économique du Sénégal en Juin 2024 : Perspective de la Banque Mondiale
La Banque Mondiale a récemment publié un diagnostic approfondi sur l’économie du Sénégal en juin 2024, mettant en lumière plusieurs défis critiques ainsi que des recommandations stratégiques pour le gouvernement sénégalais.
Défis Économiques Actuels
- Tensions Politiques et Inflation Persistante: Le Sénégal fait face à des tensions politiques et une inflation persistante, amplifiées par des facteurs à la fois internes et externes. Ces éléments ont exacerbé les difficultés économiques du pays.
- Besoin d’Assainissement Budgétaire: Pour atteindre les critères de convergence de l’UEMOA, la Banque Mondiale estime nécessaire un ajustement budgétaire correspondant à 3,6 points de pourcentage du PIB pour les années 2024-2025. Cela implique des efforts significatifs pour stabiliser les finances publiques.
- Recettes Domestiques et Développement: L’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est cruciale pour soutenir les ambitions de développement du Sénégal. Cela nécessite des réformes fiscales efficaces et une meilleure gestion des finances publiques.
- Surendettement Public: Le Sénégal présente un risque modéré de surendettement public, avec des marges limitées pour absorber d’éventuels chocs économiques futurs. Cela souligne l’importance de politiques de gestion de la dette prudentes et durables.
- Pauvreté et Inclusion Sociale: Bien que l’incidence de la pauvreté ait stagné, le nombre absolu de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté, indiquant des défis persistants en matière d’inclusion sociale et économique.
Perspectives de Croissance et Réformes Structurelles
Pour surmonter ces défis, la Banque Mondiale recommande la mise en œuvre de réformes structurelles majeures. Celles-ci devraient être centrées sur :
- Stabilité Macroéconomique : Rétablir la stabilité macroéconomique à travers des politiques prudentes de gestion budgétaire et monétaire.
- Viabilité de la Dette : Améliorer la viabilité de la dette en adoptant une politique fiscale axée sur l’augmentation des recettes et la rationalisation des dépenses publiques.
- Développement Axé sur l’Inclusion : Promouvoir un agenda de développement qui exploite les opportunités économiques tout en favorisant l’inclusion sociale pour réduire la pauvreté et les inégalités.
En conclusion, la situation économique actuelle du Sénégal requiert des actions décisives et coordonnées pour relever les défis complexes tout en capitalisant sur les opportunités de croissance. Le gouvernement sénégalais est appelé à engager des réformes audacieuses pour garantir une croissance économique durable et inclusive dans les années à venir.
La Suède renforce sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar
Le gouvernement suédois a récemment annoncé sa décision de fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso tout en initiant le processus de création d’une nouvelle ambassade à Dakar, au Sénégal. Cette reconfiguration diplomatique vise à optimiser l’engagement de la Suède dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, en déplaçant ses ressources vers des zones où elles peuvent avoir un impact plus significatif.
Les ambassades à Bamako et à Ouagadougou étaient historiquement centrées sur la coopération bilatérale en matière de développement. Cependant, avec la décision de la Suède de mettre fin à son aide au développement pour le Mali et le Burkina Faso, la justification d’une présence permanente dans ces pays a diminué. Les relations bilatérales resteront néanmoins maintenues malgré la fermeture des ambassades d’ici la fin de l’année 2024.
Dakar a été choisie comme emplacement stratégique pour la nouvelle ambassade en raison de ses conditions favorables à la mise en œuvre de la politique étrangère suédoise et à la promotion des intérêts nationaux. Le Sénégal, doté d’institutions démocratiques solides et partageant des valeurs communes avec la Suède, est considéré comme un partenaire clé dans une région en proie à des défis croissants.
En tant que l’une des économies les plus dynamiques et ouvertes de l’Afrique de l’Ouest, Dakar offre un potentiel significatif pour accroître les échanges commerciaux et les investissements suédois dans la région. De plus, la capitale sénégalaise joue un rôle central dans les discussions régionales sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, en accueillant diverses agences internationales et missions diplomatiques européennes.
L’ouverture prévue de l’ambassade suédoise à Dakar en 2025 marque une étape importante dans le renforcement des liens entre la Suède et les pays de l’Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi l’engagement continu de la Suède à contribuer à la stabilité et au développement durable de la région. Les discussions sont actuellement en cours entre la Suède et le Sénégal pour finaliser les conditions de cette ouverture diplomatique, soulignant l’importance stratégique de cette initiative pour les relations internationales suédoises.
Marche Pacifique à Thiès : Les Travailleurs des Collectivités Territoriales Réclament Leurs Droits
Dans un acte de mobilisation historique, les travailleurs des collectivités territoriales de la région de Thiès se sont rassemblés aujourd’hui à Thiès Ville pour revendiquer leurs droits légitimes. Sous la direction de Mouhamed Ndiaye, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la mairie Ville de Thiès, cette manifestation pacifique est venue intensifier la pression sur le gouvernement sénégalais pour l’application immédiate des dispositions de l’article 29 de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, concernant le statut général des agents des collectivités territoriales.
Les revendications des travailleurs sont claires et réfléchies. Ils exigent une augmentation salariale structurée par catégorie (A, B, C, D, E), ainsi qu’une revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43. De plus, ils demandent une augmentation des primes de santé pour les travailleurs affectés dans les structures sanitaires locales, soulignant l’importance cruciale de ces mesures pour leur bien-être économique et social.
M. Ndiaye a exprimé avec émotion le désarroi des travailleurs, soulignant que leur lutte pour des droits légitimes dure depuis plus de deux ans, sans réponse concrète des autorités compétentes. « C’est deux années de lutte, d’amertume et de désarroi qui ont causé d’énormes préjudices aux travailleurs », a-t-il déclaré. Il a également appelé à une plus grande solidarité de la part de l’association des maires du Sénégal envers les agents des collectivités territoriales, soulignant l’importance d’un soutien collectif pour résoudre cette situation critique.
Les travailleurs ont rappelé au gouvernement son engagement électoral de résoudre cette question pendante, espérant que cette manifestation pacifique marquera un tournant dans leurs conditions de travail et de vie. La détermination affichée aujourd’hui à Thiès Ville illustre leur volonté de persévérer jusqu’à ce que justice leur soit rendue.
En conclusion, cette marche pacifique à Thiès résonne comme un appel urgent à l’action, mettant en lumière les défis quotidiens des travailleurs des collectivités territoriales et leur quête juste pour des conditions de travail dignes et équitables.