Renforcement de la transformation digitale du port de Dakar : signature d’un partenariat stratégique avec Huawei Technologies Sénégal

Le Port autonome de Dakar (PAD) franchit une étape majeure dans sa transformation numérique avec la signature d’un Memorandum d’Entente (MoU) avec Huawei Technologies Sénégal. Ce partenariat, officialisé le 8 octobre en Chine, vise à accélérer l’automatisation et la digitalisation du port, en s’appuyant sur les solutions innovantes proposées par Huawei en matière de ports intelligents (smart ports).

Lors de sa visite de travail en Chine, le Directeur Général du Port autonome de Dakar, M. Waly Diouf Bodiang, accompagné de ses collaborateurs, a exploré les technologies avancées de Huawei à Shenzhen. Cette coopération s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de modernisation des infrastructures portuaires, évoquée par le président de la République, S.E. Bassirou Diomaye Faye, lors du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en septembre 2024.

Le partenariat avec Huawei permettra au Port de Dakar de se positionner en tant que hub logistique sous-régional, grâce à l’amélioration de sa connectivité et à la gestion automatisée des flux de camions et de conteneurs. Les innovations technologiques intégrées dans ce projet visent à optimiser les opérations portuaires, réduire les temps d’attente et améliorer l’efficacité des services offerts aux usagers.

M. Diouf Bodiang a également souligné que ce projet contribuera à renforcer l’attractivité du port sur le marché international, tout en favorisant le développement économique du Sénégal. En poursuivant sa mission, le Directeur Général du PAD visitera également les ports de Tianjin et de Qingdao pour renforcer la coopération entre le Sénégal et la Chine, et découvrir d’autres technologies portuaires de pointe.

Ce partenariat avec Huawei représente une opportunité significative pour le Sénégal de moderniser ses infrastructures et d’intégrer des technologies de pointe dans ses opérations portuaires, favorisant ainsi un environnement commercial plus dynamique et compétitif.

Communiqué de presse : Synergie républicaine condamne l’agression verbale contre Macky Sall et appelle à la retenue

Synergie républicaine condamne avec la dernière énergie l’agression verbale perpétrée par Mme Aicha Camara contre le Président Macky Sall dans un avion de la RAM, qui transportait des passagers de différentes nationalités. Cet acte, teinté d’une indiscipline caractérisée et d’une insouciance qui frise le suicide, aurait pu virer au pire si le Président Macky Sall ne s’était pas retenu pour adopter la posture de calme et de sérénité qui sied à son rang, lui qui a incarné le statut de père de la nation pendant douze années consécutives.

Malheureusement, la réaction du ministre des affaires étrangères, Yassine Fall, qui n’honore pas le Sénégal, est un précédent dangereux qui incite tacitement les Sénégalais à s’en prendre gratuitement et lâchement à d’anciennes autorités. C’est une posture à effet boomerang, puisque les autorités actuelles sont souvent dans des avions et y croisent des militants de l’opposition.

Sous un autre registre, Synergie républicaine demande au Président Bassirou Diomaye Faye de mettre fin aux agissements de tous ceux qui demandent l’arrestation du Président Macky Sall dès son retour en terre sénégalaise. Macky Sall est un ancien Président de la République protégé par la constitution, qui est au cœur de la gouvernance mondiale et qui bénéficie encore d’une popularité incontestable dans son pays. Une tentative de mise aux arrêts de Macky Sall serait immédiatement fatale à tout régime qui s’y aventurerait. À bon entendeur !

Aussi, imputer au président Macky Sall l’entière responsabilité des conséquences des événements malheureux de mars 2021 à février 2024 procède d‘une logique simpliste et très sélective. Qui a incité les jeunes à participer à des manifestations interdites, à s’en prendre à des autorités, à saccager des biens publics, des maisons, des commerces, des stations-services, des véhicules de particuliers, etc. ? Qui a incendié le bus à bord duquel on a retiré deux corps carbonisés d’enfants innocents ? Qui a tué tous ces jeunes ? L’Etat ? Des infiltrés ? Des forces occultes ?

Enfin, Synergie républicaine demande au gouvernement de surseoir aux mesures de pression fiscale qui asphyxient les entreprises, de suspendre les chantiers et les conventions en cours d’exécution qui font grimper le taux de chômage, ainsi que de bloquer les comptes bancaires avec des ATD. Ces décisions impopulaires et contre-productives ont fini d’exercer leurs effets néfastes sur les conditions socio-économiques des Sénégalais, qui se sont gravement détériorées. Nous demandons par ailleurs qu’il soit mis fin aux interdictions de sortie du territoire sans cause et aux convocations arbitraires pour des supposés délits d’opinion ou de libre expression.

Dakar, le 9 octobre 2024
Pour le Parti Mohamed Moustapha Diagne
Citoyen Président

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 09 Octobre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
•       Madame Seynabou GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde n°608 876/G, est nommé Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Sékou Vieux DIATTA, Instituteur, matricule de solde n°630 591/F, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Taïf, Département de Mbacké, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, poste vacant ;
 
•       Monsieur Abdou Khadre DIALLO, Instituteur, matricule de solde n°675 797/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Thillé Boubacar, Département de Podor, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, poste vacant ;
 
•       Monsieur Anaby Moussa TOURE, Instituteur, matricule de solde n°612 954/A, précédemment Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouolof, Département d’Oussouye, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bounkiling, poste vacant ;
 
•       Monsieur Ngor POUYE, Instituteur, matricule de solde n°517 772/I, précédemment
Adjoint au Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ndorna, Département de Médina Yoro Foulah, est nommé Adjoint au Préfet du Département de Bakel, poste vacant ;
 
•       Monsieur Ousmane SANE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde  n°519 212/J, précédemment Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou,
Département de Goudomp, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff, Département de Linguère, poste vacant ; 
 
 
•       Monsieur Jean Paul Sylvain DIATTA, Secrétaire d’Administration, matricule de solde n°661 427/H, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Bakel, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Simbandi Brassou, Département de Goudomp, en remplacement de Monsieur Ousmane SANE, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Ibrahima NDIAYE, Secrétaire d’Administration, matricule de solde           n°517 694/J, précédemment en service à la Direction générale de l’Administration territoriale, est nommé Sous-Préfet de l’Arrondissement de Ouadiour, Département de Gossas, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDAO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
 
 
 
 
 
Au titre Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
•       Monsieur Mamadou GAYE, Général de division (2s), titulaire d’un Master en sciences militairesest nommé Délégué général au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Boubacar SARR ;
 
•       Monsieur Assane NDIAYE, précédemment Premier Conseiller à l’Ambassade du Sénégal à RYAD et à la Représentation permanente du Sénégal auprès de l’Organisation de la Conférence islamique, est nommé Premier Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Khadim SYLLA ;
 
•       Monsieur Mohamed Mansour NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en traduction et interprétation de conférence, est nommé Délégué général adjoint au pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, en remplacement de Monsieur Ousmane NDOYE ;
Au titre du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
•       Monsieur Habibou DIA, titulaire d’un Master 2 en Journalisme et Communication, est nommé Directeur de la communication au Ministère de la Communication, des télécommunications et du Numérique, en remplacement de Monsieur Ousseynou DIENG ;
 
•       Monsieur Serigne Abdoul Ahad NDIAYE, Ingénieur en informatique et industriel, est nommé Président du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Aly Coto NDIAYE ;
 
•       Monsieur Mamadou Lamine SENE, Ingénieur en électronique et technologies numériques, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Cheikh MBACKE ;
 
•       Madame Ndeye Seynabou SY, titulaire d’un Master 2 en business and corporate law, est nommée Membre du Comité directeur du Fonds de Développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Mme Sophie NDIAYE ;
 
•       Madame Sira Niang SY, titulaire d’un Master 2 en management et négociation, est nommé membre du comité directeur du Fonds de développement du service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NGOM ;
 
•       Monsieur Souleymane NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en informatique et réseau est nommé Membre du Comité directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Yaya BA ;
 
•       Monsieur Amadou Moctar NDIAYE, Ingénieur des télécommunications, est nommé Membre du comité Directeur du Fonds de développement du Service universel (FDSUT), en remplacement de Monsieur Mamadou Al Hadji LY.
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage :
•       Monsieur Aboubakar Sidy SONKO, Ingénieur informaticien, Expert en Agritech, est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel du Sénégal (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Alpha Bocar BALDE ;
 
•       Monsieur Fafa SOW, titulaire d’un Doctorat en sciences vétérinaires, est nommé Directeur des Industries animales au Ministère de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, en remplacement de Madame Fat Cheikh NDIONE. 
 
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle : 
•       Docteur Mamadou KANE matricule de solde 625481/L, précédemment Chef de Division du budget et de la comptabilité au Ministère de la Formation professionnelle, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement, en remplacement d’Amadou Diallo, appelé à d’autres fonctions ;
 
•       Madame Mame Diarra DIOP, Inspecteur de Spécialité de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 514396/H, précédemment Directeur du Service national d’orientation professionnelle, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle et technique en remplacement de Madame Maïmouna Kanté, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur El hadji Mamadou GNINGUE, Psychologue conseiller de 4ère classe – 1ème échelon, matricule de solde n° 714148/E, précédemment Chef de bureau SuiviEvaluation, est nommé Directeur de la Planification et du suivi-évaluation, en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmadou Abdoul GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
 
 
•       Madame Aminata NDOYE, Psychologue conseiller de 2ère classe – 2ème échelon, matricule de solde n° 632978/E, précédemment Chef du bureau du suivi au secrétariat général du ministère de la Formation Professionnelle, est nommée Directeur de l’Insertion, en remplacement de Monsieur Abdourahmane LY, appelé à d’autres fonctions. 
 
 
 
 
 
 
Au titre Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique :
•       Monsieur Abdou DIONGUE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n° 613 282 /L est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique en remplacement de Madame Ndèye SENE ;
 
•       Lieutenant-Colonel Assane NDOYE, Conservateur des Parcs nationaux, matricule de solde n°510 886/B est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique.  
Au titre du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation :
•       Monsieur Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire en droit privé, est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur, en remplacement de Monsieur Amadou Abdoul SOW, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur Hamidou DATT, Professeur titulaire de mathématiques, est nommé Directeur général de la Recherche et de l’Innovation, en remplacement de Monsieur Amadou Gallo DIOP, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
 
•       Monsieur Pape Abdoulaye DIAW, Maître de conférences titulaire, est nommé
Directeur de l’Institut supérieur d’Enseignement professionnel de Richard Toll, en remplacement de Madame Awa Niang, appelée à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Alassane DIEDHIOU, Professeur titulaire, matricule de solde 102524/D, précédemment vice-recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor est nommé Recteur de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :
•       Monsieur Seydina Alioune NDJIM, titulaire d’un Master professionnel en Management et Administration des entreprises, est nommé Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics, en remplacement de Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, appelée à d’autres fonctions ;
 
•       Madame Aminata WANE, titulaire d’un Master 2 en Urbanisme et Aménagement, est nommée Directeur de la Planification urbaine et de la Réglementation, en remplacement de Monsieur Youssouph MANE, appelé à d’autres fonctions ;
 
 
•       Monsieur Sécou Oumar DIEDHIOU, titulaire d’un Doctorat en Géographie et d’un Master en Aménagement urbain, est nommé Directeur de la Promotion du Développement des Territoires, en remplacement de Monsieur Mbagnick DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
•       Monsieur Arona BA, titulaire d’un diplôme d’études approfondies (DEA) en Politiques économiques et gestion et Ingénieur en travaux de planification, est nommé Directeur des Collectivités territoriales, en remplacement de Madame Fatoumata Bintou CAMARA, appelée à d’autres fonctions ;
 
•       Monsieur Momar NDIAYE, Ingénieur en gestion des travaux de développement urbain, est nommé Directeur de l’Aménagement urbain et de la Restructuration, en remplacement de Madame Seynabou Oumy GOUMBALA, appelée à d’autres fonctions.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Octobre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 09 octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République, s’est réjoui de la bonne tenue de la 5ème édition de la journée citoyenne « Setal sunu réew » dédiée à l’Ecole. Il a particulièrement félicité les populations du département de Mbour, les autorités administratives, les élus locaux et la communauté éducative pour l’accueil chaleureux dont il a fait l’objet et salué la mobilisation exceptionnelle notée lors de cette journée dont le point d’orgue fut le Lycée Demba DIOP. Il a également félicité le Ministre de l’Education nationale, les responsables de l’Académie, le Proviseur du lycée, le corps enseignant et les élèves de cet établissement scolaire de référence. Pour clore ce chapitre, il a relevé l’engagement permanent du Gouvernement à améliorer durablement le cadre de vie dans nos écoles, collèges et lycées en vue de contribuer aux conditions de réussite des élèves.
S’interrogeant sur l’efficacité du dispositif public de solidarité nationale, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement l’urgence de refonder la politique de solidarité nationale et de protection sociale par un meilleur ciblage et une mutualisation des interventions publiques auprès des couches les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société. Il a insisté sur l’impérieuse nécessité d’actualiser et d’élargir à de nouveaux bénéficiaires les programmes des bourses de sécurité familiale, de cartes d’égalité des chances, de couverture sanitaire universelle et de transferts sociaux en général. Ce qui devra assurer, à court terme, une convergence des objectifs et une optimisation soutenue des ressources globalement destinées à la protection sociale.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, demandé au Ministre du Travail de veiller à l’évaluation prospective des politiques et programmes sectoriels de protection sociale conformément aux normes internationales. A ce titre, il a rappelé l’importance de l’actualisation régulière du Registre national unique (RNU), de la revue de l’application de la loi d’orientation sociale n° 2010 – 15 du 6 juillet 2010 relative à la promotion et à la protection des droits des personnes handicapées ainsi que la finalisation prochaine du Code unique de Sécurité sociale devant faciliter la mutualisation des activités de la Caisse de Sécurité sociale et de l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES). A ce sujet, il a souligné la nécessité, pour le Gouvernement, d’engager une réflexion stratégique sur la gestion des retraites au Sénégal. 
Abordant la question de la nouvelle politique de gestion et d’accompagnement des
Sénégalais de l’extérieur, le Chef de l’Etat a indiqué que leur situation quotidienne doit rester une préoccupation majeure du Gouvernement à travers notamment une mobilisation plus soutenue de nos missions diplomatiques et consulaires. Il a demandé au Gouvernement de veiller à l’accélération des procédures pour l’obtention des documents administratifs de base, les passeports et les cartes nationales d’identité en particulier. Il a également exhorté le
Gouvernement à faire le suivi de la situation des étudiants sénégalais à l’étranger et le recensement systématique des compétences nationales vivant et servant à l’extérieur du Sénégal. Il a indiqué, en outre, la nécessité de mettre en place un nouveau dispositif d’assistance au retour et à la réinstallation des Sénégalais de l’extérieur. 
        Evoquant l’importance stratégique de l’Elevage dans notre politique de souveraineté alimentaire, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat en charge des Organisations paysannes de finaliser, avec les acteurs des filières, l’évaluation consensuelle des programmes, projets et conventions de concession en matière d’élevage et de production animale. Il a souligné la nécessité, comme indiqué dans le PROJET, d’assurer, à moyen terme, la couverture des besoins du Sénégal en produits d’élevage et de limiter, à terme, les importations qui pèsent lourdement sur la balance commerciale de notre pays.  
           Dans sa communication, le Premier Ministre a rappelé la haute priorité accordée par Monsieur le Président de la République à l’évaluation périodique de l’action gouvernementale. À cet égard, il a demandé aux Ministres d’élaborer l’état de mise en œuvre, à fin septembre
2024, des plans d’action prioritaires de leurs départements ministériels respectifs. L’accent devra être mis sur la différenciation imprimée à l’approche gouvernementale des politiques publiques, comparativement aux précédentes. Il conviendra, dans ce cadre, de présenter de manière factuelle et documentée, les résultats satisfaisants obtenus, en si peu de temps, dans différents domaines. Dans ce sillage, le Premier Ministre a demandé aux Ministres et Secrétaires d’Etat de veiller à l’exécution satisfaisante du programme de travail du quatrième trimestre 2024 de leurs départements ministériels respectifs. Il s’agira d’assurer la prise en charge, dans les délais requis, des questions cruciales récurrentes, notamment la campagne de commercialisation agricole, la surveillance des engagements contractuels à échéance de fin d’année ainsi que le suivi rapproché des programmes et projets. 
          De manière plus spécifique, une attention particulière devra être accordée à la célébration du 80ème anniversaire du massacre de « Thiaroye 44 » ainsi qu’à la finalisation de certains travaux d’audit et du chantier du Port de Sendou. Il en est de même du contrôle du respect scrupuleux de l’interdiction de l’exploitation aurifère le long de la Falémé, de la poursuite de l’accompagnement du retour des déplacés de Casamance, du suivi de l’application des mesures de baisse des prix des denrées de consommation courante, ainsi que de l’organisation de la prochaine Biennale des Arts de Dakar.
 
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la situation hebdomadaire de la gestion des inondations. 
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
Le Conseil a examiné et adopté :
•       Le Projet de décret portant application de certaines dispositions de la loi n°2023-15 du 2 août 2023 portant Code de l’Environnement.

Mame Diarra Fam appelle à un soutien massif pour la liste PASTEF : une alliance pour le redressement national

Dans un communiqué de presse récent, Mame Diarra Fam, présidente du Mouvement Alternative Future (MAF) et figure parlementaire influente, a lancé un appel vibrant aux membres de son mouvement, tant au niveau national qu’international, les exhortant à voter massivement en faveur de la liste du parti PASTEF. Selon elle, cette mobilisation est essentielle pour permettre la poursuite du plan de redressement du pays.

Mame Diarra Fam a souligné que cette décision stratégique bénéficie de l’accord unanime des responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dont elle est issue. Elle a fermement rejeté toute idée de rapprochement avec l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, qualifiant une telle alliance d’ »incohérente, incompréhensible et indéfendable ».

Dans son communiqué, la parlementaire n’a pas mâché ses mots, déclarant qu’une coalition avec l’APR serait un véritable « suicide » pour les valeurs fondamentales du PDS. Elle s’oppose catégoriquement à tout compromis qui pourrait diluer les idéaux de son parti dans une collaboration avec le pouvoir en place.

Soutien aux nouvelles autorités pour un redressement national

Désormais, Mame Diarra Fam se place résolument aux côtés des nouvelles autorités issues de PASTEF, qu’elle considère comme les mieux positionnées pour redresser le Sénégal. Elle réaffirme sa volonté de les accompagner dans cette mission, assurant que le MAF jouera un rôle actif dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, l’appel de Mame Diarra Fam marque un tournant politique important, soulignant l’alignement entre le MAF, le PDS et PASTEF dans une dynamique de rupture avec le régime actuel. Le communiqué de la parlementaire montre clairement son engagement à œuvrer pour un avenir meilleur pour le Sénégal, sous l’égide de forces politiques qu’elle estime en adéquation avec ses convictions.

Thierno Bocoum défend Barthélémy Dias face aux rumeurs d’invalidation de sa candidature

Des rumeurs persistantes sur l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàmm Sa Kàddu, ont suscité des réactions au sein de l’opinion publique et des instances politiques ce matin. En effet, bien que des informations aient circulé sur une possible irrecevabilité de sa candidature, le Conseil Constitutionnel n’a pas encore statué sur le recours déposé contre celle-ci. Thierno Bocoum, chargé de communication de la coalition, a tenu à clarifier la situation.

Dans une déclaration, Bocoum a souligné que « nous tenons à préciser qu’aucune décision n’a été prise par le Conseil constitutionnel dans ce sens. Nous disposons d’un délai de 48 heures à compter de la notification du recours en contestation de candidature pour déposer nos mémoires de réponse, conformément aux dispositions de l’article 14 alinéa 3 de la loi organique n° 2016-23 du 14 juillet 2016 sur le Conseil constitutionnel ».

Cette déclaration vise à rassurer les partisans de Barthélémy Dias et à mettre fin à la désinformation qui peut nuire à l’image de la coalition. Thierno Bocoum a également profité de l’occasion pour alerter sur la nécessité d’une presse responsable, en appelant à « plus de vigilance dans le traitement de l’information en ces périodes de manipulation et de tentatives de déstabilisation d’adversaires politiques ».

Selon lui, les rumeurs qui circulent peuvent être interprétées comme une stratégie pour déstabiliser le camp adverse à l’approche des élections législatives. Dans un contexte politique déjà tendu, la diffusion d’informations non vérifiées ne fait qu’aggraver la situation, selon Bocoum.

Cette situation met en lumière les défis auxquels les partis politiques font face lors des périodes électorales, où la désinformation peut avoir des répercussions significatives sur la perception du public. En outre, cette affaire souligne l’importance de la transparence et de l’intégrité dans le processus électoral, des valeurs que la coalition Sàmm Sa Kàddu défend ardemment.

Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel, les membres de la coalition et leurs sympathisants sont appelés à rester mobilisés et à faire preuve de solidarité face aux rumeurs et à la désinformation.

Législatives 2024 : Mame Diarra Fam appelle à voter pour Pastef

Après des concertations avec les responsables des cellules de son mouvement, Alternative Future (MAF), et les représentants des 33 secteurs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Mame Diarra Fam a officiellement pris position pour les législatives de 2024. Dans une déclaration intitulée « Déclaration de Dubaï », elle appelle ses soutiens à voter en faveur de la liste de Pastef.

S’adressant à ses sympathisants au niveau national et international, notamment les membres de son mouvement, les habitants de sa commune Guinaw Rails Nord, et les Sénégalais de la diaspora, en particulier ceux établis en Italie, Mame Diarra Fam a souligné l’importance de soutenir Pastef pour « permettre la poursuite du plan de redressement du pays ».

Cette déclaration marque une prise de position forte de la députée et responsable politique, qui mise sur la coalition dirigée par Ousmane Sonko pour apporter des changements significatifs à la situation politique et économique du Sénégal.

Règlement intérieur des écoles : le voile et la croix désormais autorisés selon un arrêté ministériel

Un nouvel arrêté du ministère de l’Éducation nationale, dont Ledakarois.sn a obtenu une copie, stipule que les règlements intérieurs des établissements publics et privés au Sénégal doivent désormais respecter les croyances religieuses des élèves, en incluant l’acceptation du port de signes religieux tels que le voile, la croix et les perles sacrées.

Cet arrêté fixe les principes directeurs auxquels doivent se conformer les règlements intérieurs des établissements d’éducation et de formation, qu’ils soient publics ou privés. L’objectif est de garantir le respect des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution sénégalaise, notamment en matière de liberté religieuse. L’arrêté souligne également que le contrôle et l’approbation de ces règlements intérieurs relèvent des autorités académiques compétentes. Ainsi, tout règlement intérieur doit être soumis à l’approbation de l’inspection d’Académie, qui dispose d’un délai de 60 jours pour valider ou non les propositions soumises. En l’absence de cette approbation, les règlements intérieurs ne seront pas applicables.

Le texte précise que le port des signes religieux ne doit pas entraver l’identification nette des élèves au sein des établissements, notamment dans les salles de classe et lors des activités pédagogiques. Ce respect de la diversité religieuse ne dispense pas les élèves de leur participation aux activités pédagogiques et sportives obligatoires, sauf en cas de justifications objectivement fondées.

Cette décision marque un tournant dans les débats concernant le port de signes religieux dans les écoles, en particulier le voile, qui a souvent suscité des controverses dans certains établissements, notamment confessionnels. Cet arrêté vise à instaurer une coexistence pacifique des croyances religieuses et à garantir la liberté de chaque élève de porter des symboles religieux, tout en maintenant un cadre éducatif harmonieux.

Le respect de la diversité religieuse, tel qu’énoncé dans ce texte, reflète l’engagement du ministère de l’Éducation nationale à promouvoir une école inclusive, ouverte à tous les élèves quelles que soient leurs convictions, dans le respect des lois et règlements en vigueur au Sénégal.

Règlement intérieur dans les établissements publics et privés : Le voile et la croix acceptés (arrêté ministériel)
Règlement intérieur dans les établissements publics et privés : Le voile et la croix acceptés (arrêté ministériel)
Règlement intérieur dans les établissements publics et privés : Le voile et la croix acceptés (arrêté ministériel)

COMMUNIQUE DE PRESSE DU MOUVEMENT GEUM SA BOPP

« Le pantalon Maculé, souillé dans les eaux puantes du jacuzzi de Sweet Beauty condamné pour « corruption de la jeunesse » et ses sbires sur pied de diversion
L’ex Agent de comptoir , le plus nul des ministres du Gouvernement du Sénégal, Monsieur El Malick NDIAYE et sa bande d’incompétents ont tenu une conférence de presse pour s’attaquer au Président Bougane Gueye DANI leader de notre mouvement Geum Sa Bop et candidat aux élections législatives sur la liste de SAAM SA KADDU.

En effet, leur inquiétude et leur manque de sérénité témoignent de leur échec lamentable suite à leur tentative de freiner l’élan populaire autour du Président Bougane Gueye DANI. La légèreté de leurs propos est suffisante comme preuve de leur incompétence face aux difficultés qui harcèlent les sénégalais dans les foyers, dans les marchés, dans les bureaux etc.
Le Sénégal est en faillite.

Vous ne pourrez jamais étouffer votre échec à travers des attaques contre le président Bougane Gueye est plus préoccupé à apporter des solutions aux préoccupations de ses compatriotes. Le président Bougane Gueye DANI n’a pas le temps de payer des séances de massage. Il travaille constamment.
Illustrons l’échec du Gouvernement de Sonko :
Nous sommes le 09 Octobre et les étudiants n’ont toujours pas reçu leur bourse. Cela n’est jamais arrivé. Ce gouvernement est une bande d’incapables un fardeau pour le peuple
Est-ce qu’on a besoin de majorité à l’assemblée pour :

  • Réduire le train de vie de l’état ?
  • ⁠rationaliser les directions et agences ?
  • ⁠pour supprimer les fonds politiques du PR et du PM ?
  • ⁠sortir du Francs CFA ?
  • ⁠demander le retrait des militaires ? Français du Sénégal ?
  • ⁠réduire le coût de la vie ?
  • ⁠appels à candidature pour les postes à pourvoir ?
  • ⁠criminaliser l’homosexualité ?
  • ⁠poursuivre en justice les autorités épinglées par les rapports ?
  • ⁠abroger la loi d’amnistie
    -supprimer le haut conseil du dialogue social ?
    Toutefois, Tu as la latitude de jouer avec ta parole, si cela relève d’un choix politique. En revanche, la crédibilité des institutions reste à préserver on ne fait de la com politique Avec les finances publique.
    Les sénégalais vous réclament des éclairages sur :
    Le scandale des 91 milliards de l’ASER envenimé par un supposé pot de vin de plus de 4 milliards 500.000
    Le scandale de l’ONAS
    Le scandale des 450 milliards d’Eurobond , les commissions et les critères de choix de JP Morgan.
    Le scandale des marchés de L’AIBD octroyé à un rappeur devenu PCA.
    Le scandale du TER qui n’arrive plus à satisfaire les usagers dont la majeure partie sont en danger de mort à cause des conditions difficiles de transport. Aujourd’hui, des filles ont échappé à une mort par étouffement.
    Qui plus est, Les sénégalais attendent aussi la publication de la déclaration de patrimoine du Premier ministre Ousmane Sonko. A cet effet, nous demandons au Conseil constitutionnel de publier la fortune d’Ousmane Sonko.
    Tandis que le Pauvre El Malick NDIAYE, le ministre des Transports qui a enregistré le triste bilan de 1200 accidents et plus de 350 morts depuis son arrivée à la tête de ce département, accuse les transporteurs de vampires.
    « L’opposition cœur brisée « comme ironise El Malick NDIAYE, est prête à affronter « le pantalon Maculé « souillé dans les eaux puantes du jacuzzi de Sweet Beauty condamné pour « corruption de la jeunesse ».
    Sachant que l’espoirs du peuple est brisé, le projet brisé le conséquence logique est que nos cœurs sont brisées
    Nous cesserons par soucis de transparence et de bonne gouvernance, de réclamer ceci :
    Le Conseil constitutionnel doit publier la déclaration de patrimoine du PM
    Pastef est derrière 23 coalitions pour participer aux législatives dont celle qui a déposé le recours contre Barthélemy. SONKO est derrière le recours déposé contre Barthélemy . Il manque de courage pour affronter Barth après qu’il ait échoué avec le Pdt Bougane. Nous invitons le conseil constitutionnel à se démarquer de la tutelle de SONKO qui cherche à écarté Barthélemy.

D’ailleurs, Il est important qu’on nous disent où est ce qu’on en est avec cette histoire de corruption au conseil constitutionnel lors de la présidentielle ?
Ce pouvoir cherche à installer le chaos dans le pays à l’occasion de ces législatives. Ainsi, nous invitons l’armée à rester du côté du peuple à tout instant. Aussi, nous invitons les officiers de l’armée à rester vigilants.
Car, Jean Baptiste TINE ne peut pas organiser des élections crédibles . C’est un Général partisan il est devenu élève de Sonko. Pathétique !
Ce qui est plus scandaleux, c’est le transferts d’électeurs qui est en train de se dérouler au niveau de certains centres de vote du stade Iba Mar Diop à l’insu des électeurs. C’est le cas dans plusieurs autres localités dont Touba .
Nous sommes en train de collecter d’avantage d’informations sur ça.
C’est scandaleux cette aux allures de fraudes qui hante la Démocratie.

Fait à Dakar le 09 Octobre
Cellule des Cadres de Guëm Sa Bopp
Les Jambaars

Port du voile à Sainte Bernadette : La directrice de l’école s’exprime sur l’incident

Un récent incident impliquant une élève musulmane voilée à l’école Sainte Bernadette a suscité de vifs débats. Selon plusieurs informations relayées sur les réseaux sociaux, la jeune fille aurait été renvoyée de la classe pour avoir porté un voile, ce qui a alimenté la polémique sur le respect des pratiques religieuses dans les écoles confessionnelles.

Face à ces allégations, la directrice de l’établissement, Sœur Thérèse Marie Philipe Diouf, a tenu à réagir publiquement pour donner sa version des faits. Dans un communiqué, elle a clarifié la situation et tenté de dissiper tout malentendu.

« À la suite du message qui a circulé dans les réseaux sociaux mardi dernier, concernant une élève en classe de 4ème de notre établissement, il est important de rétablir les faits », a-t-elle affirmé. Selon elle, il ne s’agissait pas d’une exclusion de l’élève pour des motifs religieux, mais plutôt d’une infraction au règlement intérieur de l’école, notamment en ce qui concerne la tenue vestimentaire.

La directrice a précisé que cette élève avait été interpellée pour ne pas avoir respecté l’article du règlement qui stipule un code vestimentaire spécifique pour les élèves. « Elle était la seule à ne pas se conformer à la tenue réglementaire », a expliqué Sœur Thérèse Marie. Cependant, elle a souligné que l’élève n’a pas été renvoyée de la classe comme cela a été prétendu, mais simplement interpellée et reçue par un responsable de l’école, avant de se conformer aux règles en vigueur. « Elle a finalement fini son cours comme ses camarades, sans aucune exclusion », a-t-elle ajouté.

Selon la directrice, l’élève est inscrite dans l’établissement depuis la classe de sixième et a toujours respecté le règlement intérieur jusque-là. « Cela nous laisse penser qu’il y a ici une volonté délibérée de provocation », a avancé Sœur Thérèse Marie, tout en se demandant à quelles fins cette situation a été orchestrée.

Ce n’est pas la première fois que la question du port du voile suscite des débats dans les écoles confessionnelles du Sénégal. Plusieurs incidents similaires avaient déjà provoqué des discussions sur l’équilibre entre le respect des croyances religieuses des élèves et l’application des règlements internes des établissements.

Dans son intervention, la directrice a également rappelé l’importance du respect des règles pour maintenir l’harmonie dans l’établissement. Elle a invité à éviter toute forme de provocation ou d’escalade inutile qui pourrait compromettre la cohésion sociale au sein de l’école. « Nous voulons maintenir un environnement où règne la paix et le respect mutuel, au-delà des différences religieuses ou culturelles », a-t-elle conclu.

Cette clarification de la part de la direction de l’école vise à calmer les tensions et à rappeler que la question du port du voile dans l’établissement relève avant tout du respect du règlement intérieur et non d’une discrimination religieuse. Cependant, l’incident pourrait relancer les discussions autour de la place des signes religieux dans les écoles confessionnelles, où la question de l’équilibre entre la laïcité et les croyances des élèves reste un sujet sensible.

Escroquerie et charlatanisme : Moustapha Dramé « Yallay Kassé » risque 2 ans de prison ferme

Moustapha Dramé, plus connu sous le pseudonyme « Yallay Kassé », est accusé d’escroquerie et de charlatanisme portant sur la somme de 4,675 millions F CFA. Jugé devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le marabout risque 2 ans de prison ferme si le juge suit la réquisition du procureur de la République. La décision sera rendue le 16 octobre prochain.

Le marabout de 34 ans s’est fait connaître pour ses séances de voyance sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, où il prédisait des événements en politique et en sport. C’est dans ce contexte qu’il a escroqué Omar Thiam, à qui il avait promis d’obtenir un visa pour le Canada en échange de plusieurs sacrifices et sommes d’argent.

Moustapha Dramé a nié les accusations d’escroquerie, mais a reconnu avoir encaissé l’argent, affirmant qu’il avait mis Omar Thiam en contact avec un ami pour les démarches de visa et avait effectué des prières pour faciliter l’obtention du document. Omar Thiam, de son côté, a confirmé avoir versé 4,675 millions F CFA à Dramé pour ces services.

Le procureur a qualifié cette escroquerie via les réseaux sociaux de « nouvelle forme d’escroquerie », réclamant une peine de 2 ans de prison ferme. L’avocat de la défense, Me Alioune Badara Fall, a plaidé pour une clémence, soulignant que Dramé a commencé à rembourser la somme due, avec 2,5 millions F CFA déjà restitués. La suite du jugement est attendue pour le 16 octobre.

Suspension en attente : Le Conseil Constitutionnel n’a pas encore tranché sur la candidature de Barthélémy Dias

Le recours visant l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias a été déposé ce mardi 8 octobre 2024 par le mandataire de la coalition « And Liggey Sunu Rew / A.L-S.R. ». Cependant, aucune décision officielle n’a encore été rendue par le Conseil constitutionnel. En effet, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Sam Sa Kaddù », dispose encore d’un délai de 48 heures pour déposer ses arguments en réponse.

Le Conseil constitutionnel a officiellement notifié à la coalition « Sam Sa Kaddù » qu’elle a jusqu’à demain, jeudi après-midi, pour soumettre ses mémoires en réponse. Une fois ces documents reçus, la juridiction se prononcera sur la validité ou l’invalidation de la candidature de Barthélémy Dias.

Pour l’instant, la situation reste en suspens, et toutes les parties attendent que le Conseil constitutionnel statue sur ce dossier crucial pour les législatives à venir.

Adapter la formation professionnelle aux besoins de l’économie : un défi pour le gouvernement

Dans un entretien accordé ce mercredi 9 octobre au journal Le Soleil, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, ministre de la Formation professionnelle, a exposé les grands enjeux de son département. À l’heure où l’économie mondiale et nationale évoluent à un rythme effréné, la formation des jeunes Sénégalais doit impérativement s’adapter pour répondre aux besoins du marché du travail. « L’orientation stratégique du ministère, en droite ligne avec la vision du président de la République Bassirou Diomaye Faye, est d’arrimer les formations aux besoins de l’économie », a-t-il affirmé.

Nommé il y a six mois par le Premier ministre Ousmane Sonko, Sarré fait face à une tâche ardue. Il reconnaît que, bien que des efforts aient été réalisés pour ajuster les curricula, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des attentes. « Force est de constater que les formations actuelles ne répondent pas toujours aux besoins du marché du travail en évolution rapide », a-t-il concédé.

En effet, les entreprises, notamment dans des secteurs porteurs comme les technologies de l’information et la transformation numérique, se trouvent parfois confrontées à un décalage entre les compétences des jeunes diplômés et les exigences des postes à pourvoir. Ce constat fait écho aux critiques souvent formulées par le secteur privé sur le manque de compétences adaptées à la réalité économique.

Pour remédier à cette situation, le ministre prône une approche plus collaborative. « Il est donc crucial d’instaurer une collaboration plus étroite avec les entreprises afin d’actualiser régulièrement les programmes de formation en fonction des nouvelles demandes du marché », a-t-il suggéré. Cette dynamique permettrait non seulement de répondre aux besoins actuels, mais aussi d’anticiper les futures tendances du marché du travail.

Le ministère de la Formation professionnelle se retrouve ainsi au cœur d’une stratégie nationale qui vise à offrir aux jeunes une meilleure employabilité. En adaptant les formations aux réalités économiques, le gouvernement espère réduire le chômage tout en stimulant des secteurs clés de l’économie sénégalaise. Mais comme l’a souligné le ministre Sarré, « le pari est loin d’être gagné ». La route est encore longue pour assurer une adéquation totale entre l’offre de formation et les exigences du marché, surtout dans un contexte de mutation accélérée des technologies et des métiers.

Toutefois, avec une vision claire et des réformes bien pensées, la formation professionnelle pourrait devenir un moteur de développement économique et d’insertion pour des milliers de jeunes au Sénégal.

Retard dans le paiement des bourses de sécurité familiale : la ministre Maïmouna Dièye s’explique et rassure les bénéficiaires

Après plusieurs mois de manifestations et de frustration de la part des 300 000 bénéficiaires du programme des bourses de sécurité familiale, la ministre de la Famille et de la Solidarité, Maïmouna Dièye, est sortie du silence pour éclaircir la situation. En effet, ces bourses, qui visent à soutenir les personnes vulnérables, connaissent un retard de versement depuis six mois, suscitant l’inquiétude des bénéficiaires.

Lors de son intervention ce mercredi sur les ondes de la RFM, Maïmouna Dièye a attribué ce retard à des tensions de trésorerie qui ont affecté la gestion des finances publiques en 2023. « Pour les bourses de sécurité familiale, c’est des allocations sociales destinées aux personnes vulnérables. Pour l’année 2023, effectivement, il y avait un décalage du calendrier dû à des tensions de trésorerie que nul n’ignore, pour des raisons que nous connaissons concernant l’état dans lequel on a trouvé le pays », a-t-elle expliqué.

Malgré cette situation, la ministre a apporté une lueur d’espoir en assurant que le processus de paiement est en cours de régularisation. « Heureusement, on est en train de rattraper la situation. L’année 2023 est presque totalement réglée », a-t-elle affirmé.

Maïmouna Dièye a également précisé que les fonds pour le dernier trimestre de 2023 sont déjà disponibles et que leur distribution ne devrait plus tarder. Concernant les trois premiers trimestres, elle a informé que le troisième trimestre est actuellement en cours de paiement et sera bientôt clôturé, suivi du quatrième.

En conclusion, la ministre a tenté de rassurer les bénéficiaires en promettant des mesures pour éviter de futurs retards et a annoncé que des dispositions seront prises pour l’année 2024, afin que le programme continue d’apporter son soutien aux ménages vulnérables.

Les bénéficiaires attendent désormais que ces promesses se concrétisent, espérant retrouver rapidement leur aide sociale, indispensable à leur survie dans un contexte économique difficile.

Plan National de Relance pour la Casamance : Une Lueur d’Espoir pour la Zone Sud

La région Sud du Sénégal, comprenant les régions de Ziguinchor, Sédhiou, et Kolda, s’apprête à bénéficier d’un ambitieux Plan national de relance. Ce projet a été au centre de la réunion interministérielle pour la Casamance, présidée hier par le Premier ministre, Ousmane Sonko. Ce plan vise à restaurer l’économie de cette zone marquée par des décennies de conflit.

Le plan met un accent particulier sur la situation des déplacés, qui, depuis longtemps, souffrent des conséquences de l’instabilité dans la région. L’objectif est de rétablir les bases d’une économie locale dynamique en mettant en œuvre des projets structurants. Le Premier ministre a instruit les ministères concernés à s’investir dans la construction d’infrastructures sociales de base et à préparer le retour des services déconcentrés de l’État, évacués en raison de l’insécurité.

Le plan, chiffré à 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Ce dispositif vise à optimiser l’utilisation des ressources allouées et à coordonner les différentes actions des départements ministériels. Le budget est réparti sur deux ans avec 22,6 milliards FCFA en 2024, et 30,9 milliards FCFA en 2025.

Pour l’année 2024, Ziguinchor recevra 9 milliards FCFA, Sédhiou 3,8 milliards FCFA, et Kolda 9,8 milliards FCFA. En 2025, ces montants passeront à 20,1 milliards FCFA pour Ziguinchor, 6,9 milliards FCFA pour Sédhiou et 3,9 milliards FCFA pour Kolda.

Ce plan marque un tournant important pour la Casamance, longtemps laissée à la marge en raison des conflits, et pourrait insuffler une nouvelle dynamique économique et sociale à cette région clé du Sénégal.

Les Lionceaux U20 du Sénégal Honorés après leur Triomphe au Tournoi UFOA A

La sélection nationale U20 du Sénégal, surnommée les Lionceaux, a récemment marqué les esprits en remportant le prestigieux tournoi de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines de Football (UFOA A), qui s’est déroulé au Libéria. En reconnaissance de cette performance exceptionnelle et de leur qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récompensé chaque joueur de l’équipe avec une prime individuelle de 1 500 000 FCFA.

Cette distinction a été annoncée par la FSF pour saluer le parcours impressionnant de ces jeunes talents tout au long du tournoi. Sous les applaudissements du comité exécutif de la Fédération, les Lionceaux ont présenté fièrement, ce mercredi, le trophée remporté au Président de la FSF, lors d’une cérémonie solennelle.

Le tournoi UFOA A 2024 a vu le Sénégal débuter en force avec une victoire éclatante de 2-0 face au Mali. Les Lionceaux ont ensuite confirmé leur suprématie tout au long de la compétition, terminant en beauté avec un triomphe face à la Sierra Leone en finale. Cette victoire renforce la position du Sénégal en tant que l’une des nations dominantes du football ouest-africain, notamment dans les catégories de jeunes.

La FSF, à travers cette récompense, a souligné l’importance d’encourager les jeunes talents du pays. Ces primes visent non seulement à récompenser les efforts fournis sur le terrain, mais aussi à motiver les joueurs à s’engager pleinement pour porter haut les couleurs du Sénégal dans les compétitions internationales.

Ce succès des Lionceaux n’est pas seulement une victoire pour l’équipe, mais aussi une source de fierté nationale, témoignant du potentiel croissant du football sénégalais. La CAN U20, à laquelle ils se sont qualifiés, représente désormais un nouvel objectif pour cette génération prometteuse.

Le Port Multifonctionnel de Ndayane : Un Catalyseur du Développement Économique et Social au Sénégal

Le projet du port multifonctionnel de Ndayane, situé à environ 50 km au sud de Dakar, représente une étape décisive dans la transformation de l’infrastructure maritime du Sénégal. Avec un investissement colossal de 1,2 milliard de dollars, ce projet, porté par DP World, constitue le plus grand investissement privé dans l’histoire du pays depuis son indépendance. Il marque également l’initiative la plus ambitieuse de la multinationale à l’échelle mondiale.

Le port de Ndayane offrira des capacités bien supérieures à celles de l’actuel port de Dakar, qui s’étend sur 29 hectares. Avec ses 300 hectares, Ndayane pourra accueillir des navires d’une taille encore inédite pour le pays. Le tirant d’eau passera de 13 mètres à 18 mètres, permettant ainsi l’accostage de navires transportant jusqu’à 22 000 EVP (Équivalent Vingt Pieds), contre seulement 6 000 EVP à Dakar. Cette capacité permettra de recevoir simultanément deux navires de 14 000 EVP, augmentant considérablement l’efficacité des opérations portuaires et réduisant les coûts du fret. Ces gains d’échelle devraient avoir un impact direct sur le prix des marchandises dans le pays, contribuant ainsi à l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais.

Le projet de Ndayane est également un moteur d’emploi. Selon Mactar Diallo, secrétaire général du port autonome de Dakar, environ 1 600 emplois directs seront créés pendant la phase de construction, avec des perspectives à long terme atteignant jusqu’à 22 000 emplois. Cette initiative inclut également des infrastructures sanitaires et un centre de formation dédié aux métiers portuaires. En s’attaquant à des enjeux sociaux tels que la migration irrégulière, ce projet offrira aux jeunes et aux femmes des communes environnantes — notamment Diass, Yène et Poponguine — des opportunités d’emploi, soulignant l’engagement à maximiser les retombées locales.

Alassane Diop, directeur régional pour l’Afrique de l’Ouest de DP World, a réitéré l’importance de donner la priorité aux jeunes et aux femmes dans le recrutement, une démarche essentielle pour favoriser l’inclusion sociale et assurer que les communautés locales bénéficient pleinement de cette transformation économique.

Outre ses aspects économiques et sociaux, le port de Ndayane se distingue par son engagement en faveur de la durabilité environnementale. Des technologies de pointe seront utilisées pour minimiser l’empreinte écologique du port, notamment à travers la réduction des émissions de CO2 et l’adaptation aux défis du changement climatique. Cet engagement s’aligne avec les priorités mondiales en matière de développement durable, tout en répondant aux besoins spécifiques du Sénégal en matière de protection environnementale.

Le port de Ndayane est bien plus qu’un projet portuaire. Il incarne une vision stratégique pour l’avenir du Sénégal, visant à améliorer la compétitivité maritime du pays, créer des emplois et développer des infrastructures modernes et durables. En intégrant les dernières innovations technologiques et en répondant aux défis économiques, sociaux et environnementaux contemporains, Ndayane se positionne comme un vecteur crucial pour le développement à long terme du Sénégal.

Le soutien des communautés locales sera un facteur clé dans la réussite de ce projet ambitieux. Si la participation active de la population est assurée, le port multifonctionnel de Ndayane pourrait bien devenir un modèle de développement pour toute la région ouest-africaine, renforçant ainsi la position du Sénégal sur la scène économique mondiale.

En somme, le port de Ndayane est non seulement une réponse aux besoins logistiques croissants du Sénégal, mais aussi un levier pour une transformation durable et inclusive du pays.

Assemblée nationale : Salaires des députés enfin versés, mais les avantages coupés

Les députés ont reçu une bonne nouvelle en ce début de semaine. Après des retards inquiétants, leurs salaires ont finalement été virés le lundi 7 octobre. Habituellement payés avant le 2 de chaque mois, les parlementaires commençaient à exprimer des préoccupations quant au retard des virements.

Cependant, tout n’est pas rose pour les élus. Selon Les Échos, bien que les salaires aient été versés, plusieurs avantages qui les accompagnaient ont été supprimés. Parmi ces coupes figurent le carburant, les crédits téléphoniques, et d’autres avantages matériels. De plus, même les fonds politiques du président de l’Assemblée nationale, évalués à 150 millions de francs CFA par trimestre, ont été réduits.

Cette décision pourrait avoir un impact notable sur le train de vie de certains députés, habitués à bénéficier de ces facilités.

Aucune décision du Conseil constitutionnel concernant la candidature de Barthélémy Dias

Une information erronée circule concernant la candidature de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Contrairement à ce qui est affirmé dans certains cercles, le Conseil constitutionnel n’a pris aucune décision à ce jour concernant les recours déposés contre certaines listes électorales, notamment celle de Barthélémy Dias.

Cette confusion est née d’un document où Serigne Mondou Dieye, mandataire de la liste And Liggey Sunu Reew, demande au Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de Barthélémy Dias et d’invalider la liste nationale de la coalition Samm Sa Kaddu. Il est important de noter que cette requête ne constitue en aucun cas une décision officielle. Il s’agit simplement d’une proposition faite aux sages du Conseil constitutionnel.

À ce stade, il convient d’attendre les délibérations et la publication des décisions du Conseil constitutionnel, qui est la seule institution habilitée à statuer sur la validité des candidatures et des listes pour les élections législatives. Les citoyens sont donc invités à ne pas se fier aux rumeurs et à attendre une communication officielle de l’organe compétent avant de tirer des conclusions.

En période électorale, la propagation de fausses informations peut troubler le bon déroulement du processus démocratique. Il est donc essentiel de vérifier les sources et de se référer aux canaux officiels pour toute actualité concernant les élections.

Proposition de débat télévisé au Sénégal : une révolution médiatique en perspective ?

Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, propose l’organisation d’un débat télévisé réunissant quatre grandes figures politiques sénégalaises : Ousmane Sonko, Barthélémy Dias, Macky Sall et Amadou Ba. Selon lui, un tel événement constituerait une « véritable révolution médiatique, politique et démocratique ». Ce débat, qui pourrait être organisé en collaboration avec le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), permettrait de donner une nouvelle dynamique au paysage politique sénégalais. L’idée est de créer une plateforme où les leaders politiques pourraient confronter leurs idées en direct, devant la nation.

Cette proposition s’inscrit dans un contexte de tension accrue au Sénégal, alors que le pays se prépare pour les élections législatives du 17 novembre. Les listes des candidats viennent d’être publiées, et les rivalités politiques sont plus vives que jamais. La coalition d’opposition « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien président Macky Sall, a récemment déposé un recours contestant l’éligibilité d’Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, en raison de ses condamnations judiciaires.

Dans ce climat politique en ébullition, le débat télévisé pourrait devenir un tournant pour la démocratie sénégalaise. Il offrirait aux citoyens une occasion unique d’entendre directement les arguments et les visions des principaux acteurs politiques. Ce format pourrait non seulement dynamiser la campagne électorale, mais aussi encourager une culture politique plus transparente et participative.

Si l’initiative de ce débat venait à se concrétiser, elle pourrait inaugurer une nouvelle ère dans la manière de faire de la politique au Sénégal, avec des discussions publiques plus ouvertes et des confrontations d’idées constructives. Alioune Tine envisage déjà la possibilité d’autres débats entre différents leaders politiques, renforçant ainsi l’idée que l’espace médiatique pourrait devenir un lieu central du dialogue démocratique au Sénégal.

Lancement de la circulation simultanée des trains miniers et du TER à Diamniadio : Un nouveau souffle pour le trafic ferroviaire sénégalais

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a inauguré une étape cruciale pour le transport ferroviaire au Sénégal avec la mise en circulation simultanée des trains des opérateurs miniers (ICS et GCO) et du Train Express Régional (TER) à la gare ferroviaire de Diamniadio. Cette avancée, saluée par le ministre, marque une étape significative dans la redynamisation du trafic ferroviaire, essentielle à la croissance économique du pays.

Lors de cet événement, El Malick Ndiaye a félicité les équipes ayant permis cette réalisation, soulignant que ce progrès va stimuler le secteur des transports et renforcer l’économie nationale. « La concomitance des trains miniers et du TER va optimiser l’utilisation des infrastructures ferroviaires et augmenter la capacité de transport des marchandises et des passagers », a déclaré le ministre. Il a rappelé que l’absence de cette simultanéité avait durement impacté l’économie, causant une perte estimée à 7 milliards de francs CFA par an pour les sociétés minières depuis la mise en service du TER en janvier 2022.

Le ministre est également revenu sur les perturbations récentes du TER, notamment dues à la défaillance du poste de signalisation de Rufisque. Cet équipement clé, qui régule le trafic ferroviaire entre Yeumbeul et Diamniadio, a subi des dommages suite aux fortes pluies. « Le poste de signalisation, d’une importance capitale pour la sécurité des trajets, souffre d’une erreur de conception, étant situé dans une zone basse sujette aux inondations », a précisé El Malick Ndiaye.

Pour remédier à cette situation, des travaux de rénovation sont en cours et une solution structurelle durable est en préparation. « En plus des mesures d’urgence, nous concevons un nouveau poste de signalisation sur un étage, à l’abri des inondations, garantissant ainsi une meilleure résilience face aux intempéries futures », a-t-il ajouté.

La reprise simultanée des activités ferroviaires pour les trains miniers et le TER représente un soulagement pour les opérateurs économiques. En effet, le ralentissement du trafic ferroviaire avait considérablement affecté le secteur minier et la circulation des passagers, engendrant des pertes pour l’État du Sénégal.

Ce projet marque ainsi un tournant dans l’optimisation des infrastructures de transport et réaffirme l’engagement des autorités à moderniser le réseau ferroviaire du pays, en garantissant sécurité, fiabilité et durabilité des équipements. Grâce à cette relance, le Sénégal espère voir son trafic ferroviaire reprendre de l’élan et jouer un rôle central dans l’économie nationale et régionale.

Avec ces mesures en cours, le gouvernement du Sénégal montre sa volonté de renforcer le transport ferroviaire, contribuant ainsi à la relance économique et à l’amélioration du quotidien des usagers du TER et des opérateurs miniers.

Thierno Bocoum dénonce les contradictions d’Ousmane Sonko : Entre promesses et réalité du pouvoir

Dans une déclaration écrite, Thierno Bocoum, leader de l’Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (Agir), a vivement critiqué la gestion du pouvoir par Ousmane Sonko, président depuis six mois. À travers des extraits tirés du livre Solutions pour un Sénégal nouveau, Bocoum met en lumière un décalage frappant entre les promesses faites par Sonko et leur mise en œuvre.

Thierno Bocoum a pointé plusieurs engagements pris par Sonko dans son ouvrage, dénonçant une « démagogie » et un « populisme » qui, selon lui, s’éloignent de la réalité actuelle. Il commence par évoquer un extrait de la page 96 du livre où Sonko s’engageait à instaurer des appels à candidature pour les emplois supérieurs soumis au choix présidentiel, garantissant ainsi une présélection rigoureuse basée sur l’ancienneté, la compétence et la probité. Cependant, selon Bocoum, cette promesse reste lettre morte.

L’ancien parlementaire enchaîne avec les pages 94 et 95, où Sonko critiquait vigoureusement l’existence des fonds spéciaux, qualifiant leur utilisation discrétionnaire par le Président de « fonds de corruption politique ». Dans son livre, Sonko proposait de supprimer ces fonds qu’il considérait comme un instrument de clientélisme. Bocoum déplore qu’à ce jour, aucune réforme sérieuse n’ait été mise en place pour respecter cet engagement.

Bocoum aborde ensuite la page 106 du livre de Sonko, qui préconisait l’incompatibilité entre les fonctions techniques dans les structures publiques et toute implication politique, afin de garantir la neutralité de la fonction publique. Cependant, Bocoum regrette que, dans la pratique, les militants du parti de Sonko « se disputent pour de l’argent et occupent des postes sans appel à candidature », tout en poursuivant leur engagement politique actif.

En conclusion, Thierno Bocoum appelle à une prise de conscience avant qu’il ne soit trop tard, fixant l’échéance du 17 novembre comme date limite pour rectifier la trajectoire. « Il faudra freiner le mal avant qu’il ne gangrène définitivement notre pays », avertit-il.

Par ces critiques, Bocoum semble dresser un tableau inquiétant de la gouvernance de Sonko, accusé de ne pas tenir ses promesses et de succomber aux mêmes pratiques qu’il dénonçait auparavant. Le débat est ainsi relancé sur la crédibilité des engagements pris par les leaders politiques une fois arrivés au pouvoir.

Nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Togo

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a annoncé la nomination de la Sénégalaise Coumba Sow au poste de Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo. Cette décision, prise en accord avec le gouvernement togolais dirigé par Bassirou Diomaye Faye, marque une nouvelle étape dans la carrière impressionnante de Mme Sow, qui apporte avec elle une expertise solide acquise au sein de plusieurs agences onusiennes.

Un parcours académique et professionnel remarquable

Coumba Sow possède un riche parcours académique qui témoigne de sa spécialisation dans les politiques publiques et l’économie agricole. Titulaire d’un master en gestion des politiques publiques de Sciences Po, elle a également obtenu des diplômes en économie agricole de l’Université de Londres et en agro-industries à Montpellier. Ces formations ont été les fondements d’une carrière internationale dédiée au développement durable, à la sécurité alimentaire et à l’assistance humanitaire.

Une expérience de 20 ans au sein de l’ONU

Avant sa nomination au Togo, Coumba Sow a occupé plusieurs postes de haut niveau au sein de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Elle a été représentante de la FAO au Rwanda et à Djibouti, et a assuré la coordination des urgences et de la résilience pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, des régions particulièrement vulnérables aux crises climatiques et alimentaires. En tant que Responsable pour l’Afrique au Bureau du Directeur général de la FAO, elle a contribué à l’élaboration de stratégies pour soutenir le développement agricole et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Une mission ambitieuse au Togo

Avec plus de 20 ans d’expérience dans le domaine du développement et de l’assistance humanitaire, Coumba Sow est parfaitement qualifiée pour remplir sa nouvelle mission au Togo. Son expertise dans les questions de résilience, de développement durable et de gestion des urgences sera un atout majeur pour les initiatives des Nations Unies dans le pays.

Le Togo, comme plusieurs pays de la région, fait face à des défis socio-économiques et environnementaux croissants. Sous la direction de Coumba Sow, les Nations Unies devraient renforcer leur appui aux priorités nationales, notamment en matière de développement durable, d’inclusion sociale et de résilience face aux crises. Sa nomination est saluée comme une reconnaissance des efforts continus des femmes africaines dans les hautes sphères des organisations internationales.

Conclusion

La nomination de Coumba Sow comme Coordonnatrice résidente de l’ONU au Togo illustre la confiance des Nations Unies en ses capacités à piloter les actions humanitaires et de développement dans ce pays. Forte de son expérience et de ses compétences, elle s’apprête à relever les défis avec une vision stratégique, en partenariat étroit avec le gouvernement togolais et les différentes parties prenantes.

Nouvel arrêté du ministère de l’Éducation nationale : Encadrement des règlements intérieurs dans les établissements scolaires du Sénégal

Le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a récemment pris un arrêté, dont Dakaractu a obtenu une copie, précisant les principes directeurs auxquels doivent se conformer les règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation. Cet arrêté vise à harmoniser les règlements intérieurs avec les dispositions fondamentales de la Constitution de la République du Sénégal.

L’arrêté souligne l’importance d’un contrôle d’approbation des règlements intérieurs par les autorités compétentes. Désormais, tous les établissements scolaires relevant de l’Éducation nationale doivent soumettre leurs règlements intérieurs à l’inspection d’Académie. Celle-ci disposera d’un délai de 60 jours pour valider ou refuser le document. En l’absence d’une approbation officielle, le règlement intérieur est considéré comme non applicable, précisent les directives du ministre.

Parmi les points clés de cet arrêté, le respect des croyances religieuses des élèves est mis en avant. Ce principe inclut l’acceptation du port de signes religieux tels que le voile, la croix ou les perles sacrées, à condition que ces éléments ne compromettent pas l’identification claire des élèves à l’intérieur de l’établissement, en classe ou lors des activités pédagogiques. L’arrêté rappelle également que cette tolérance religieuse n’exonère pas les élèves de participer aux activités obligatoires, qu’elles soient pédagogiques ou sportives, sauf dispense justifiée.

Cette nouvelle mesure vise à promouvoir un environnement scolaire inclusif tout en maintenant des standards académiques rigoureux dans tous les établissements du Sénégal.

Candidature de Barthélémy Dias : Une nouvelle contestation portée devant le Conseil constitutionnel

Après la polémique autour de la candidature de l’opposant Ousmane Sonko, c’est désormais au tour de Barthélémy Dias de voir son éligibilité remise en question. Ce dernier, qui est tête de liste de la coalition Samm sa kaddu pour les prochaines élections, fait face à une contestation formelle déposée ce mardi auprès du Conseil constitutionnel.

La coalition Liggey Sunu Rew/ALSER, par l’intermédiaire de son mandataire Serigne Modou Dieye, a saisi l’instance juridique suprême pour contester la candidature de Dias. Ce recours repose sur la condamnation de Barthélémy Dias dans l’affaire Ndiaga Diouf, qui a marqué la scène politico-judiciaire au Sénégal. Cette condamnation, selon les plaignants, remet en cause sa capacité à briguer une fonction publique, conformément aux dispositions légales régissant l’éligibilité des candidats.

Le débat fait rage depuis plusieurs jours au sein de l’opinion publique et des cercles politiques, certains considérant que la condamnation de Dias constitue un obstacle juridique majeur à sa candidature, tandis que d’autres estiment que ses droits politiques devraient être préservés.

Le Conseil constitutionnel saisi

Le Conseil constitutionnel, qui avait déjà été sollicité pour trancher sur la candidature d’Ousmane Sonko, se trouve une nouvelle fois au centre des débats. Il lui incombe désormais de statuer sur ce recours, et de déterminer si Barthélémy Dias est en mesure de participer à la course électorale. La décision à venir pourrait redéfinir l’échiquier politique sénégalais en vue des prochaines élections.

Cette affaire s’inscrit dans un contexte électoral tendu, marqué par des contestations judiciaires et des débats sur l’éligibilité de plusieurs figures de l’opposition. Barthélémy Dias, connu pour son franc-parler et son engagement politique, n’a pas encore réagi publiquement à cette contestation, mais ses partisans dénoncent une tentative d’écarter des adversaires politiques par des moyens judiciaires.

Le verdict du Conseil constitutionnel sera crucial, non seulement pour l’avenir politique de Barthélémy Dias, mais aussi pour la crédibilité du processus électoral.

Les Députés Soulagés Par Le Virement De Leurs Salaires, Mais Perdant Certains Avantages

Les députés peuvent enfin souffler : leurs salaires, qui tardaient à être versés, ont finalement été crédités sur leurs comptes ce lundi 7 octobre, après une période d’inquiétude liée au retard. En effet, habitués à être payés avant le 2 du mois, les parlementaires se demandaient ce qui expliquait ce retard inhabituel.

Selon le journal Les Échos, qui rapporte l’information dans son édition du mercredi, les virements ont bien été effectués, ce qui est une bonne nouvelle pour les députés. Cependant, tout n’est pas rose pour autant. En effet, certains avantages annexes, dont bénéficiaient les parlementaires, ont été supprimés.

Parmi les avantages supprimés, le journal cite notamment le carburant et le crédit de téléphone, des éléments qui faisaient partie de leur package salarial. Même les fonds politiques du président de l’Assemblée, une allocation de 150 millions de francs CFA par trimestre, n’ont pas échappé à ces restrictions budgétaires, subissant également des coupes.

Cette mesure risque de créer un mécontentement chez les parlementaires habitués à ces avantages. Elle reflète peut-être une volonté des autorités de réduire certaines dépenses ou de revoir à la baisse les privilèges accordés aux élus. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle situation pourrait susciter des débats sur l’équité et la gestion des fonds publics dans le cadre des fonctions parlementaires.

Ainsi, bien que le retour des salaires soit accueilli avec soulagement, l’ambiance au sein de l’Assemblée nationale pourrait être assombrie par ces réductions inattendues. Reste à voir comment ces décisions affecteront les prochaines discussions au sein de l’hémicycle.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°292 – du 09/10/2024

🔴 APRÈS UNE VICTOIRE AVEC L’ARRÊT DU PROJET D’ÉLECTRIFICATION DE 1600 VILLAGES PAR L’ARCOP : AEE POWER SENEGAL ÉTALE LES CAFARDS DE L’ESPAGNOLE AEE POWER EPC
🔴 POSTURE DE LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE SUITE À L’AGRESSION DE L’EX-COUPLE PRÉSIDENTIEL AU MAROC : HARO SUR LE MINISTRE YASSINE FALL !

🔴 ACCRÉDITATION ANNUELLE DES JOURNALISTES SPORTIFS : L’ANPS ET LA LSFP INNOVENT !
🔴 DEUXIÈME GALOP POUR LA DOUBLE CONFRONTATION CONTRE LE MALAWI : ABDOULAYE SECK ET ABDALLAH SIMA BRILLENT PAR LEUR ABSENCE

La coalition Pastef réagit au recours de Macky Sall : Ousmane Sonko confirmé comme tête de liste

Quelques heures après le dépôt d’un recours par la coalition Takku Wallu, dirigée par Macky Sall, contestant la légitimité d’Ousmane Sonko, la coalition Pastef a répondu vigoureusement. Ce mardi, Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a pris la parole lors d’une conférence de presse pour clarifier la position de Pastef et réaffirmer la candidature de Sonko.

Dans sa déclaration, Ayib Daffé a été catégorique : « Ousmane Sonko est naturellement la tête de liste de Pastef. Il est pleinement légitime pour diriger cette liste, et nous sommes convaincus que la victoire est certaine. C’est pourquoi l’opposition persiste dans l’absurde et la manipulation, ce qui nous amuse. Il est de notoriété publique qu’Ousmane Sonko est électeur et éligible, preuve en est qu’il a voté le 24 mars dernier. » Cette affirmation vient en réponse aux doutes émis par la coalition de Macky Sall concernant l’éligibilité de Sonko, qui avait été récemment au centre d’affaires judiciaires.

Ayib Daffé a ensuite rappelé que la récente loi d’amnistie adoptée par le gouvernement avait levé tout obstacle juridique à la candidature de Sonko. Selon lui, cette loi efface effectivement les accusations et condamnations contre le leader de Pastef, rendant ainsi les tentatives de disqualification caduques. « Cela démontre bien que cette opposition s’engage dans la manipulation », a-t-il ajouté, critiquant la stratégie de Macky Sall et de ses alliés.

L’ancien député a également dénoncé l’alliance jugée contre-nature entre Macky Sall et Karim Wade, autre figure politique controversée. Daffé a rappelé que ces deux leaders avaient autrefois accusé les juges constitutionnels de corruption, mais qu’aujourd’hui, ils se tournent vers ces mêmes juges pour tenter de faire invalider la liste de Pastef. Une autre ligne d’attaque de la coalition Takku Wallu concerne la parité de la liste Pastef, que Daffé rejette comme une nouvelle tentative de déstabilisation.

Cette conférence de presse marque donc un nouveau chapitre dans la bataille politique entre Ousmane Sonko et ses adversaires. Pastef semble déterminé à maintenir Sonko en course pour les élections, malgré les nombreuses tentatives pour entraver sa candidature.

Lancement du « Plan Diomaye pour la Casamance » : une initiative pour restaurer l’équilibre et relancer la région

Le Premier ministre Ousmane Sonko a présidé, mardi, une réunion interministérielle consacrée au retour des déplacés en Casamance. À l’issue de cette rencontre, 22 mesures ont été adoptées pour répondre aux besoins des populations déjà de retour et de celles en attente de rapatriement. Ces mesures seront mises en œuvre dans le cadre du « Plan Diomaye pour la Casamance » (PDC), qui vise à soutenir durablement ces communautés dans leur processus de réintégration.

Dans ses déclarations, le Premier ministre a souligné que le « Plan Diomaye pour la Casamance » n’est pas une faveur accordée à la région, mais une initiative pour rétablir un équilibre longtemps perturbé par la situation sécuritaire. Ces dernières années, plusieurs programmes, notamment l’électrification rurale, ont été suspendus au détriment de la Casamance, exacerbant ainsi les inégalités. Avec ce plan, l’État entend réparer ces injustices et soutenir les déplacés dans leur retour à une vie normale.

Le retour des déplacés, facilité par l’amélioration de la sécurité dans la région, est déjà en cours. À Ziguinchor, 117 villages ont été réoccupés, représentant 4 047 ménages, tandis que 20 villages et 743 ménages sont encore en attente de retour. À Kolda, 39 villages et 754 ménages sont déjà de retour, tandis que Sédhiou compte 41 villages et 854 ménages réinstallés.

Pour garantir le succès du plan, un budget global de 53,6 milliards de Francs CFA sera mobilisé pour soutenir les efforts en Casamance. Sur ce montant, 22,6 milliards seront débloqués pour la fin de l’année 2024, dont 9 milliards pour Ziguinchor, 3,8 milliards pour Sédhiou et 9,8 milliards pour Kolda. Pour l’année 2025, un besoin additionnel de 30,9 milliards sera nécessaire pour poursuivre les efforts de réintégration des déplacés.

Avec ce plan ambitieux, le gouvernement sénégalais affiche clairement sa volonté d’assurer une réintégration durable des déplacés en Casamance, tout en stimulant le développement socio-économique de cette région longtemps en proie aux conflits. Cette initiative marque un tournant dans les efforts de reconstruction et de réconciliation, en offrant de nouvelles perspectives d’avenir aux populations affectées par les troubles passés.

Le Gouvernement Lance un Plan National de Relance Économique pour la Casamance

Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé lundi, lors d’une réunion interministérielle, la mise en place d’un ambitieux plan national visant à relancer l’économie des régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, dans le sud du Sénégal, à travers une initiative intitulée « Plan du Président de la République pour la Casamance ». Ce programme, d’une durée de deux ans (2024-2025), s’inscrit dans une dynamique de réhabilitation et de développement après plusieurs décennies de conflit dans cette région.

Le Premier ministre a souligné que cette relance économique est orchestrée sur « instructions du président de la République » et que son objectif est de « restaurer l’équilibre au niveau de cette région impactée par plusieurs années de conflit ». La Casamance, en proie à une rébellion indépendantiste depuis le début des années 1980, a vu de nombreux villages désertés par leurs habitants, fuyant l’insécurité.

Le plan de relance, doté d’un budget total de 53,6 milliards de francs CFA, sera piloté par l’Agence nationale de relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC). Il prévoit la construction d’infrastructures de base ainsi que le rétablissement des services déconcentrés de l’État dans les zones touchées. En outre, Ousmane Sonko a précisé que des comités de pilotage seront créés dans chaque région concernée, sous la supervision des gouverneurs locaux, afin d’assurer une meilleure coordination des efforts de développement.

Le Premier ministre a également mis en avant les progrès réalisés en matière de sécurité, notamment grâce à l’engagement de l’armée nationale, qui a permis le retour des populations dans 197 villages, représentant 5.655 ménages. Cependant, il reste encore 33 villages, soit 992 ménages, qui n’ont pas pu revenir à cause des séquelles du conflit. Le gouvernement a promis de tout mettre en œuvre pour assurer leur retour dans les meilleures conditions possibles.

Un autre volet crucial de ce plan est la déminage de la région, une opération essentielle pour garantir la sécurité des habitants. À cet effet, le gouvernement a alloué un budget spécial de 10 milliards de francs CFA pour mener à bien cette mission, qui permettra d’accélérer le retour à une vie normale pour les populations locales.

Ce plan de relance économique marque un tournant pour la Casamance, une région longtemps marginalisée en raison de son instabilité. Il symbolise l’engagement du gouvernement sénégalais à rétablir la paix et la prospérité dans cette partie du pays.

Accréditation annuelle des journalistes sportifs : l’ANPS et la LSFP mettent en place un nouveau système

L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) et la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) ont décidé, à l’issue d’une rencontre, de mettre en place un système d’accréditation annuelle pour la couverture médiatique de la saison 2024-2025. Cette initiative vise à améliorer l’organisation et la gestion des accès des journalistes sportifs aux différentes compétitions.

La réunion, qui s’est tenue lundi, a réuni des délégations de l’ANPS, dirigée par son président Abdoulaye Thiam, et de la LSFP, conduite par Mohamed Djibril Wade. À cette occasion, les deux entités ont convenu que l’ANPS fournirait à la LSFP une base de données des journalistes à accréditer. Ce dispositif inclut un journaliste de la presse écrite, deux journalistes de la radio et de la télévision, ainsi que dix photographes pour chaque rencontre. Cependant, certaines exceptions pourront être faites en fonction des stades et des rencontres spécifiques.

Un point important à noter est l’exclusion des médias digitaux du processus d’accréditation, selon les termes de l’accord. Pour chaque stade accueillant un match, l’ANPS désignera un point focal pour assurer une meilleure coordination entre les journalistes et les clubs.

La LSFP s’est engagée à mettre en place des espaces de presse sécurisés pour les interviews et à désigner un point focal dans chaque club pour faciliter la communication avec les médias. Un dispositif spécial sera mis en place pour faciliter l’accès des journalistes aux stades, avec des emplacements réservés et l’assistance des responsables.

Les deux parties ont également convenu d’organiser un atelier pour partager ces nouvelles mesures avec tous les acteurs concernés. Une évaluation de ces dispositifs sera faite après les sept premières journées de championnat pour ajuster et améliorer le système si nécessaire.

Cette démarche conjointe entre l’ANPS et la LSFP marque une avancée dans l’encadrement de la couverture médiatique du football sénégalais, assurant ainsi une meilleure organisation pour les journalistes sportifs.

Législatives anticipées 2024 : le format traditionnel des bulletins de vote sera maintenu

Le ministre de l’Intérieur, général Jean Baptiste Tine, a annoncé lundi que le bulletin de vote traditionnel sera utilisé lors des législatives anticipées du 17 novembre 2024. Cette décision intervient à l’issue d’une rencontre avec des acteurs politiques et la société civile, où aucun consensus n’a pu être atteint concernant une proposition de modification du format des bulletins.

« Il n’y a pas eu de consensus sur la question, donc nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel. Il n’y a pas de débat à poser, donc pas de changement sur le format du bulletin de vote », a affirmé le ministre.

Cette réunion de concertation, la troisième en son genre dans le cadre des préparatifs des élections, a pour objectif d’assurer la transparence et l’inclusivité du processus électoral. Bien qu’une proposition ait été formulée pour réviser le format du bulletin en raison de l’inflation potentielle des listes électorales, aucun accord n’a pu être trouvé entre les différents participants. En effet, la situation logistique était complexe, avec 46 listes déposées nécessitant environ 2.000 tonnes de papier pour imprimer près de 360 millions de bulletins, dont seuls 7 millions seraient utilisés.

Le général Tine a également assuré que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour garantir des élections « transparentes, claires et démocratiques ». Il a appelé les citoyens à voter massivement et pacifiquement.

Lors de cette rencontre, une enquête de satisfaction a été lancée pour recueillir les avis des acteurs politiques sur le travail de la Direction générale des élections (DGE). Cette initiative vise à identifier les points à améliorer ou à maintenir dans le processus électoral. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant au bon déroulement de ces consultations.

Bien que le consensus sur le changement du format des bulletins ait échoué, cette réunion a permis de renforcer la collaboration entre les différents acteurs et de réaffirmer l’engagement de l’État à organiser des élections dans un climat de paix et de transparence.

Kafountine : 24 candidats à l’immigration irrégulière arrêtés, le convoyeur en fuite

La gendarmerie de Kafountine, dans le département de Bignona, a procédé à l’arrestation de 24 candidats à l’immigration irrégulière ce mardi matin. Parmi eux, cinq personnes sont d’origine malienne, dix sont des ressortissants gambiens, et le reste des Sénégalais. Une fillette gambienne de deux ans fait également partie des individus interceptés.

Selon des sources locales, les personnes arrêtées sont actuellement interrogées par les enquêteurs du détachement de la Gendarmerie de Kafountine. Le convoyeur, quant à lui, est en fuite et fait l’objet d’une intense recherche par les forces de l’ordre. La gendarmerie semble déterminée à lutter contre le phénomène d’immigration clandestine qui continue de faire de cette partie sud du Sénégal un point de départ vers l’Europe.

La région de Kafountine, jadis connue pour être une zone majeure de départ de migrants, reste sous haute surveillance des autorités. Ces dernières multiplient les actions pour freiner l’immigration irrégulière, souvent risquée et coûteuse en vies humaines.

Suspicion de marchés irréguliers à l’ASER : la Banque SANTANDER et l’ARCOP soulèvent des doutes sur AEE Power EPC

L’affaire des marchés d’électrification rurale impliquant la société AEE Power EPC et l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) a pris une nouvelle tournure. Selon un courrier du 30 septembre 2024, adressé à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARCOP), la Banque SANTANDER a soulevé de sérieuses interrogations concernant la gestion financière du contrat signé entre AEE Power EPC et ASER.

La Banque SANTANDER, partenaire financier du projet, a exprimé ses préoccupations après avoir sollicité des éclairages de la part de la société espagnole AEE Power EPC sur l’utilisation des fonds débloqués pour ce marché. Cependant, la banque affirme n’avoir reçu aucune réponse de la part de l’entreprise. Cela a renforcé les doutes sur la transparence financière du projet et la manière dont les fonds sont gérés.

En plus de ces interrogations, la banque espagnole a également demandé des clarifications concernant l’éligibilité de l’entreprise AEE Power EPC à la garantie souveraine de l’État sénégalais en cas de résiliation du contrat. SANTANDER souhaite savoir si cette garantie est valable, en particulier en ce qui concerne les primes qui devaient être payées au moment de la souscription, conformément au code CIMA, une législation en vigueur dans les États membres de la Conférence Interafricaine des Marchés d’Assurance.

Dans cette affaire, l’ARCOP a pris la décision de suspendre l’exécution du marché jusqu’à ce que le Comité de Règlement des Différends (CRD) rende sa décision. Plusieurs éléments justifient cette suspension : ASER n’a toujours pas transmis les documents exigés par le CRD, et la société AEE Power Sénégal a dénoncé la signature d’un protocole d’accord entre ASER et AEE Power EPC, craignant le début des travaux sans garantie sur la régularité des procédures.

De plus, la Banque SANTANDER et la compagnie d’assurance CESCE ont exprimé leurs inquiétudes concernant des transferts d’argent constatés sur le compte destiné au dépôt de l’avance de démarrage, bien que les travaux n’aient pas encore débuté. Ces mouvements financiers non justifiés et l’absence de communication de la part d’AEE Power EPC ont accentué les suspicions de gestion douteuse autour de ce projet.

En attendant la décision finale du Comité de Règlement des Différends, cette affaire continue de soulever de nombreuses questions quant à la transparence des marchés publics au Sénégal et à la gestion des fonds engagés dans ce projet d’électrification rurale.

Attaque contre Macky Sall : La ministre des Affaires étrangères sous le feu des critiques pour avoir défendu une militante du Pastef

Les propos de Yacine Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, ont suscité une vague d’indignation au sein de la population sénégalaise. La ministre est critiquée pour avoir pris position en faveur d’une militante de son parti, le Pastef, qui avait publiquement accusé l’ancien président Macky Sall d’être un « assassin de nos enfants ». Cet épisode a choqué de nombreux Sénégalais, qui dénoncent un comportement inapproprié de la part de la cheffe de la diplomatie.

Dans un communiqué, Abdou Mbow, porte-parole adjoint de l’Alliance pour la République (APR) et ancien président du groupe parlementaire BBY, a fermement condamné la position de Yacine Fall. Selon lui, la ministre semble cautionner les insultes envers Macky Sall, ce qui serait inacceptable, d’autant plus qu’il s’agit d’un ancien chef de l’État ayant servi le pays.

Mbow s’est dit profondément choqué par le fait que la ministre ait publiquement soutenu une militante qui, selon lui, cherche à instaurer « l’insulte comme mode d’expression ». Il souligne que cette défense de la militante est perçue par beaucoup comme une tentative d’institutionnaliser le recours à des propos injurieux, particulièrement en période de tensions politiques.

« Les Sénégalais ont été outrés par les mots de la cheffe de la diplomatie sénégalaise, qui tendent, de fait, à encourager les militants de son parti Pastef à insulter et à traiter un ancien président de la République de ‘tueur d’enfants’, » a-t-il ajouté. Abdou Mbow regrette que cette posture devienne un outil de campagne pour le parti au pouvoir, Pastef, soulignant que les nouvelles autorités encourageraient ainsi la banalisation des insultes.

Cette affaire intervient dans un contexte où plusieurs citoyens sénégalais ont été emprisonnés pour avoir critiqué publiquement des personnalités ou dénoncé des faits perçus comme des mensonges. Mbow déplore la « dérive » des nouvelles autorités, qui, selon lui, semblent plus préoccupées par la diffusion de messages violents que par la recherche de solutions aux nombreux défis auxquels le pays est confronté.

La réaction de Yacine Fall a également ravivé le débat sur la responsabilité des responsables politiques dans le maintien d’un discours respectueux, surtout à l’approche des élections. Beaucoup craignent que la campagne électorale soit marquée par une absence de propositions concrètes, remplacée par des attaques personnelles et des insultes, ce qui pourrait aggraver les divisions au sein de la société sénégalaise.

Port de Dakar : La Douane réclame plus de 800 milliards F CFA à McDermott et ses partenaires pour infractions douanières

Dans une affaire révélée par Libération, la Douane sénégalaise a exigé une somme colossale de 822 milliards 917 millions 816 mille 365 francs CFA à trois entreprises : McDermott Marine Construction, Oma Sénégal, et Oma Logistics. Ce montant découle d’un contrôle douanier mené sur plusieurs navires opérant sous le régime d’admission temporaire exceptionnelle dans les eaux sénégalaises.

McDermott, une société américaine spécialisée dans l’ingénierie sous-marine, et ses partenaires sénégalais, Oma Sénégal et Oma Logistics, sont accusés de ne pas avoir respecté leurs engagements douaniers. Les navires sous admission temporaire étaient censés opérer dans les eaux sénégalaises sans être soumis aux droits et taxes d’entrée. Cependant, après des investigations approfondies, notamment auprès de la Marine nationale, la Douane a découvert que ces navires avaient quitté le territoire sans s’acquitter de leurs obligations fiscales ni obtenir l’autorisation formelle de sortie.

Selon le rapport de la Douane, les entreprises en question sont accusées d’avoir fait sortir les navires du territoire sénégalais en violation des engagements liés au régime d’admission temporaire. McDermott, représentée par Oma Sénégal et Oma Logistics, est notamment épinglée pour cette infraction, ce qui a entraîné une demande de sanctions financières massives.

La Douane sénégalaise exige, en premier lieu, la confiscation à l’équivalent des navires concernés, dont la valeur totale est estimée à 387 milliards 148 millions 811 mille 668 francs CFA. En plus de cette confiscation, une amende supplémentaire de 424 milliards 702 millions 246 mille 399 francs CFA est demandée, représentant la valeur des navires sur le marché intérieur.

En outre, des droits et taxes non acquittés, s’élevant à 11 milliards 66 millions 758 mille 298 francs CFA, viennent s’ajouter à la somme totale réclamée par la Douane, portant ainsi la demande globale à plus de 800 milliards de francs CFA.

Ce n’est pas tout. La Douane demande également des peines de prison pour les dirigeants d’Oma Sénégal et d’Oma Logistics, respectivement Madame Dapina et Cooshna Sandeep. Ils risquent des peines allant de six mois à cinq ans pour exportations sans déclarations et blanchiment de capitaux.

Face à ces accusations, le parquet a requis l’ouverture d’une information judiciaire, afin d’examiner plus en profondeur les infractions supposées et de faire la lumière sur les pratiques des entreprises concernées. Cette affaire pourrait avoir des répercussions majeures sur le secteur maritime et les relations commerciales au Sénégal.

Ayib Daffé : « Ousmane Sonko est bel et bien électeur et éligible »

La coalition Takku Wallu Sénégal, dirigée par Macky Sall et Karim Wade, a lancé une nouvelle offensive contre Ousmane Sonko en déposant, le lundi 7 octobre, un recours auprès du Conseil constitutionnel pour contester l’éligibilité du leader de Pastef. Ce recours s’appuie sur une condamnation passée de Sonko à six mois de prison avec sursis et à une amende de 200 000 F CFA, en plus d’un état de contumace présumé.

Réagissant à ces accusations, Ayib Daffé, ancien président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi et membre influent de Pastef, a tenu une conférence de presse ce mardi 8 octobre pour défendre la légitimité de la candidature de Sonko aux élections législatives. « Ousmane Sonko est bel et bien électeur et éligible. Il a voté lors de la dernière élection présidentielle du 24 mars 2024, ce qui prouve qu’il remplit toutes les conditions requises pour être candidat », a martelé Ayib Daffé, en réponse aux accusations portées par l’opposition.

Daffé n’a pas manqué de pointer du doigt ce qu’il considère comme des manœuvres politiques de la part de l’opposition, accusant ses adversaires de chercher à écarter Sonko de la course par des moyens détournés. « Ils savent qu’ils ne peuvent pas battre Ousmane Sonko sur le terrain politique, alors ils essaient de le faire tomber par des recours fallacieux. Ce recours contre sa candidature est la preuve qu’ils sont dans la manipulation et la peur d’affronter notre leader aux urnes », a-t-il ajouté.

L’un des points soulevés par Ayib Daffé concerne la loi d’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale. Il rappelle que, lors des débats autour de cette loi, il avait été explicitement mentionné que l’affaire Ousmane Sonko était effacée, ce qui, selon lui, rend caduque toute tentative de contestation de son éligibilité. « Ceux qui avaient autrefois accusé les juges constitutionnels de corruption, comme Macky Sall et Karim Wade, reviennent aujourd’hui pour déposer une requête devant ces mêmes juges. C’est de l’hypocrisie pure », a-t-il lancé.

Au cours de la conférence de presse, Ayib Daffé a également évoqué le processus d’investiture des candidats au sein de Pastef. Il a reconnu que ce processus n’a pas été simple, en raison des critères stricts mis en place pour sélectionner les candidats les plus compétents. « Nous avons des critères de sélection rigoureux car nous voulons une Assemblée nationale qui représente réellement les intérêts des Sénégalais. Nous ne voulons plus de députés qui ne servent qu’à faire de la figuration, comme ceux que l’on trouve actuellement », a souligné Daffé.

En réponse aux critiques de l’opposition sur la parité sur certaines listes du Pastef, Daffé a affirmé que tout a été fait dans le respect des lois électorales. « Contrairement à ce qu’ils disent, nous avons respecté la parité. C’est leur propre désorganisation qui les pousse à déposer des recours sans fondement », a-t-il précisé.

Pour conclure, Ayib Daffé a annoncé que le programme politique de Pastef sera officiellement dévoilé le 14 octobre prochain par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ce programme, appelé « Le Projet », sera axé sur le développement économique, la justice sociale et la transparence dans la gestion des affaires publiques. Selon Daffé, ce plan ambitieux constituera une réponse directe aux attentes des Sénégalais et marquera un tournant dans l’histoire politique du pays.

Ayib Daffé conclut en exhortant les sympathisants de Pastef et les Sénégalais à ne pas se laisser distraire par les manœuvres de l’opposition. « Ils savent que la victoire de Sonko est inévitable, c’est pour cela qu’ils s’agitent. Mais nous sommes prêts et déterminés à mener cette campagne et à remporter ces élections », a-t-il assuré, en invitant l’opposition à concentrer ses efforts sur un véritable programme politique, plutôt que sur des attaques infondées.

Incident sur le port du voile : une élève exclue des Cours Sainte Bernadette

Le port du voile dans les écoles catholiques du Sénégal continue d’alimenter les débats. Ce mardi 8 octobre 2024, une nouvelle polémique a éclaté aux Cours Sainte Bernadette, à Dakar, où une élève a été interdite de suivre ses cours en raison de son voile. L’affaire a rapidement pris de l’ampleur, ravivant les discussions sur la compatibilité entre les convictions religieuses des élèves et les règlements des établissements confessionnels.

La mère de l’élève, qui s’est exprimée sur PressAfrik, a déclaré que sa fille a été empêchée d’entrer en classe parce qu’elle portait un voile. « On vient de m’informer que ma fille a été empêchée de suivre ses cours à l’école Cours Sainte Bernadette. La surveillante lui a demandé de retirer son voile, et comme elle a refusé, elle n’a pas pu assister aux cours », a expliqué la mère de l’élève.

Interrogées sur l’incident, les autorités de l’école ont justifié leur décision en se basant sur les règlements internes de l’établissement. Elles ont précisé que le port du voile est strictement interdit dans leur école. Selon le proviseur, si l’école avait été informée que l’élève comptait porter le voile, elle n’aurait pas été acceptée lors de son inscription.

La mère de l’élève a expliqué que sa fille avait pris la décision de se voiler durant les vacances scolaires. Cette nouvelle situation semble avoir pris de court l’administration de l’école.

Cet incident intervient alors que le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, avait récemment lancé un appel au respect des sensibilités religieuses, notamment dans les écoles confessionnelles, afin de préserver la cohésion sociale. Il avait souligné l’importance pour chaque établissement de trouver un équilibre entre ses principes éducatifs et le respect des croyances des élèves.

Le cas de cette élève relance ainsi le débat sur le port du voile dans les écoles catholiques au Sénégal, une question sensible qui continue de susciter des tensions entre les établissements et les familles concernées. Pour l’heure, aucune solution définitive n’a été trouvée, mais l’affaire attire l’attention sur la nécessité de trouver des solutions inclusives qui respectent à la fois les règles internes des écoles et les choix religieux des élèves.

Marché de 91 milliards suspendu : Bougane Gueye Dany dénonce une nébuleuse autour de l’électrification rurale

Un nouveau rebondissement secoue le secteur de l’électrification rurale au Sénégal, suite à la décision de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) de suspendre l’exécution du marché de 91 milliards de francs CFA attribué à AEE Power Espagne et AEE Power Sénégal pour l’électrification de 1600 villages. Ce projet, initialement financé par la banque espagnole Santander avec une avance de démarrage de 37 milliards de francs CFA, est désormais bloqué. La banque elle-même a suspendu son financement, laissant planer des doutes sur la continuité du projet.

Le 30 septembre 2024, les autorités sénégalaises ont été informées de la décision de suspension par la banque partenaire, Santander. Ce marché, encadré par une garantie souveraine de l’État du Sénégal, a suscité de nombreuses interrogations sur la transparence et les pratiques entourant l’attribution du contrat.

Dès l’origine, des voix critiques, dont celle de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, ont dénoncé la gestion opaque du dossier et les multiples irrégularités qui l’entourent. Selon Gueye Dany, les manquements flagrants observés dans ce projet concernent notamment des violations des procédures, particulièrement en matière d’assurance et de respect des normes contractuelles.

L’une des questions soulevées dans cette affaire est le limogeage soudain de Saer Niang, directeur de l’ARCOP, au lendemain de la suspension du marché par le Comité de Règlement des Différends (CRD). Ce départ brusque laisse planer des doutes sur d’éventuels intérêts menacés, d’autant plus que l’ARCOP joue un rôle clé dans la régulation et la transparence des marchés publics.

Certaines voix critiques estiment que ce limogeage pourrait être lié à des pressions ou des intérêts économiques en jeu, mettant en lumière la sensibilité de ce marché, d’autant plus que des irrégularités avaient déjà été pointées dans d’autres projets, comme l’affaire ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal).

La suspension du projet d’électrification des 1600 villages pose désormais des questions cruciales sur l’avenir de l’électrification rurale dans les régions concernées, et sur l’impact financier pour l’État sénégalais, qui avait accordé une garantie souveraine pour ce projet. De plus, la décision de la banque Santander de suspendre son financement est un signal d’alerte quant aux doutes qui entourent la gestion du marché.

Bougane Gueye Dany, dans son communiqué, promet de revenir sur les détails de cette affaire, mettant en garde contre d’éventuelles autres révélations qui pourraient émerger dans les jours à venir. Ce scandale, selon lui, pourrait encore réserver bien des surprises et renforcer le climat de suspicion autour de la gestion des grands projets publics au Sénégal.

L’affaire du marché de 91 milliards entre l’ASER et AEE Power s’ajoute à une liste croissante de scandales liés aux marchés publics au Sénégal. Alors que la lumière est encore à faire sur les raisons profondes de la suspension et sur les responsabilités des différents acteurs, le limogeage de Saer Niang, directeur de l’ARCOP, et la décision de la banque Santander de geler ses financements laissent entrevoir une affaire complexe et potentiellement lourde de conséquences pour l’État sénégalais.

Suspension du marché d’électrification rurale : l’ARCOP intervient suite à des soupçons d’irrégularités entre ASER et AEE Power EPC

L’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a pris une décision importante, le 2 octobre 2024, en suspendant à titre conservatoire l’exécution du marché public attribué à AEE Power EPC. Ce contrat porte sur l’électrification rurale des régions de Kaffrine, Saint-Louis, Kédougou, Louga et Tambacounda. Cette mesure découle de soupçons d’irrégularités soulevés autour du processus d’attribution et de l’exécution du marché, mettant en cause l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) et AEE Power EPC.

La décision de suspension de l’ARCOP, officialisée par la publication de la décision n° 107/2024/ARCOP/CRD/DEF le 7 octobre 2024, répond à une requête déposée par la société AEE Power Sénégal, représentée par un cabinet d’avocats. Ce dernier conteste la gestion du contrat par ASER et AEE Power EPC. Selon les informations relayées par Dakaractu, AEE Power Sénégal s’oppose à la résiliation de son contrat initial et pointe l’irrégularité du nouvel accord signé entre ASER et AEE Power EPC, soulevant ainsi de nombreux doutes sur la transparence de l’opération.

Parmi les principales préoccupations mentionnées dans la plainte figurent des interrogations concernant le rôle de la Banque SANTANDER dans le financement de ce projet et des doutes exprimés par la société CESCE, un organisme espagnol spécialisé dans la garantie des exportations. Ces deux entités ont exprimé des réserves quant aux conditions de gestion financière du contrat et aux risques potentiels liés à son exécution.

AEE Power Sénégal, qui se trouve évincée du projet, dénonce la signature d’un protocole d’accord entre l’ASER et AEE Power EPC sans que les dispositions légales et réglementaires relatives à la transparence du processus d’attribution aient été respectées. La société redoute que le démarrage des travaux dans ces conditions compromet le bon déroulement du projet, notamment en termes de conformité et de respect des engagements initiaux.

AEE Power Sénégal a ainsi saisi le Comité de Règlement des Différends (CRD), demandant un examen approfondi des faits. En réponse à cette saisine, le CRD a sollicité de l’ASER les documents relatifs au marché. Toutefois, l’ASER n’a pas encore fourni les éléments requis, ce qui a conduit l’ARCOP à suspendre l’exécution du contrat en attendant que le CRD se prononce sur la validité de l’accord.

La suspension de ce marché soulève plusieurs questions, non seulement sur le plan juridique, mais aussi sur le plan financier. Le projet d’électrification des régions concernées repose sur des partenariats financiers internationaux, notamment avec la Banque SANTANDER, qui a émis des inquiétudes concernant l’avancement du projet dans des conditions floues.

Cette situation risque de retarder les travaux d’électrification rurale dans des régions qui, pour beaucoup, dépendent encore de sources d’énergie insuffisantes. Cela pourrait également entraîner une instabilité politique, le projet étant une initiative clé du gouvernement pour améliorer l’accès à l’électricité dans les zones les plus reculées du pays. De plus, la gestion controversée de ce marché public pourrait nuire à la réputation des institutions impliquées, en particulier l’ASER, dont la mission est de promouvoir l’électrification rurale.

L’ARCOP a souligné que cette suspension est provisoire et sera maintenue jusqu’à ce que le CRD rende sa décision finale sur les plaintes déposées par AEE Power Sénégal. Le Comité dispose de 72 heures après réception de tous les documents demandés pour trancher sur l’affaire. Il est donc possible que cette situation évolue rapidement, à mesure que les différentes parties impliquées fournissent des éclaircissements.

En attendant, l’exécution du marché d’électrification dans ces cinq régions reste suspendue, en attente de la résolution des différends. Les retards dans la mise en œuvre de ce projet essentiel pourraient avoir des conséquences importantes sur le terrain, notamment sur les habitants des zones concernées qui comptaient sur une amélioration rapide de leur accès à l’électricité.

La suspension du marché d’électrification rurale entre l’ASER et AEE Power EPC met en lumière des questions plus larges sur la transparence et la gestion des marchés publics au Sénégal. Alors que le Comité de Règlement des Différends est appelé à clarifier cette affaire, l’avenir du projet reste en suspens, avec des enjeux financiers et politiques majeurs en jeu.

Kaolack/Politique : Oubliés des listes de la coalition « Takku Wallu Sénégal », le secrétaire général de la fédération urbaine du PDS, Badou Ndour, et ses compagnons contestent les investitures

Les choix de la liste « Takku Wallu Sénégal », dirigée par l’ancien Président Macky Sall, sont vivement contestés par certains responsables de la Fédération urbaine du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) à Kaolack. Oubliés des listes, Badou Ndour et d’autres responsables locaux du PDS ont exprimé leur désapprobation face à ces décisions.

Badou Ndour et ses compagnons déplorent « la manière dont les investitures ont été organisées. » Selon eux, ceux qui se sont battus dès les premières heures pour renforcer le PDS depuis 2012 ont été écartés au profit de responsables de l’APR (Alliance pour la République). « Cette façon de faire nous a profondément touchés. Si ces méthodes persistent, nous suspendrons simplement nos activités en vue des élections législatives de 2024 », a averti le secrétaire général de la Fédération urbaine du PDS de Kaolack lors d’une conférence de presse tenue ce mardi.

Ils rejettent fermement la liste de la coalition « Takku Wallu Sénégal » et déplorent ces choix. « Nous voulons dire aux responsables de la coalition que s’ils ne corrigent pas cette injustice, Takku Wallu Sénégal sera le grand perdant à Kaolack. Nous rejetons catégoriquement cette liste et affirmons avec conviction que nous ne soutiendrons en aucun cas ces investis », a insisté M. Ndour. Pour lui, la priorité reste le bien-être des populations et non des intérêts personnels.

Retour de Macky Sall dans l’arène politique : Un aveu d’échec selon Cheikh Oumar Sy

Moins de sept mois après avoir quitté la présidence du Sénégal, Macky Sall est déjà de retour sur la scène politique. L’ancien chef de l’État, désormais tête de liste de la coalition « Takku Wallu », brigue un poste de député, un mouvement qui suscite diverses réactions. Parmi elles, celle de Cheikh Oumar Sy, ancien parlementaire et membre de la coalition « Jamm ak Njarin », qui voit dans cette décision un « aveu d’échec ».

Invité sur l’émission « Salam Sénégal » de la Radio Sénégal International (RSI), Cheikh Oumar Sy n’a pas mâché ses mots. Selon lui, ce retour précoce de Macky Sall dans l’arène politique constitue un échec sur plusieurs fronts. D’une part, l’ancien président n’aurait pas réussi à préparer un successeur politique. « Le fait que Macky Sall revienne aussi tôt montre qu’il n’a pas réussi à préparer de dauphin politique, un héritier de son pouvoir, comme il aurait dû le faire depuis des années », a-t-il déclaré.

Cette absence de stratégie de succession, pour Cheikh Oumar Sy, symbolise une défaillance majeure dans la gestion du leadership au sein du pouvoir de Macky Sall. En règle générale, un président sortant devrait, selon lui, « prendre de la hauteur », permettant ainsi à ceux qui prennent la relève de déployer leur action. « Le président de la République, par décence, doit prendre de la hauteur pendant au moins une ou deux années, laisser ceux qui sont au pouvoir dérouler, et revenir plus tard s’il le souhaite », a ajouté Cheikh Oumar Sy.

En outre, l’ancien parlementaire critique la récente réconciliation entre Macky Sall et certaines figures politiques qu’il avait autrefois écartées du jeu électoral, à savoir Karim Wade et Khalifa Sall. Ce rapprochement inattendu est perçu comme une manœuvre opportuniste, qui détonne avec les actions passées de Macky Sall à l’égard de ces deux figures emblématiques de la politique sénégalaise, autrefois exclues de la course présidentielle.

Pour Cheikh Oumar Sy, ce retour hâtif de Macky Sall trahit l’absence de continuité et de vision à long terme pour le pays. La place de l’ancien président dans les premières joutes électorales post-présidence suscite de nombreuses interrogations sur la stabilité et l’avenir politique du Sénégal, dans un climat où les alliances, souvent éphémères, rythment la scène politique.

Le débat est lancé, et ce retour en politique de Macky Sall pourrait bien redéfinir les équilibres et les dynamiques des élections à venir.

Libération d’Aicha Camara après une altercation avec l’ancien président Macky Sall à l’aéroport du Maroc

Aicha Camara, une ressortissante sénégalaise, a recouvré la liberté après avoir été brièvement arrêtée à la suite d’une altercation survenue à l’aéroport du Maroc. Cet incident l’a opposée à l’ancien président sénégalais Macky Sall, perturbant ainsi le déroulement de son vol. Selon des sources diplomatiques, Mme Camara a bénéficié de l’assistance juridique du gouvernement sénégalais, sous la direction de la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères.

L’altercation s’est produite à bord d’un vol que partageaient Macky Sall et Aicha Camara. Cette dernière aurait interpellé l’ancien président sur son bilan politique, l’accusant d’être responsable de la mort de plusieurs Sénégalais durant son mandat. Les échanges, apparemment tendus, ont rapidement dégénéré, entraînant l’intervention des autorités marocaines, qui ont procédé à l’arrestation de Mme Camara.

Dès que l’incident a été signalé, la Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères du Sénégal a immédiatement réagi en instruisant l’Ambassade du Sénégal à Rabat ainsi que le Consulat général à Casablanca de fournir une assistance juridique à la ressortissante sénégalaise. Selon un communiqué de l’ambassade, cette intervention a permis la libération rapide de Mme Camara, confirmant l’engagement du Sénégal à protéger ses citoyens, quel que soit le lieu où ils se trouvent.

Cet événement pourrait potentiellement prendre une dimension politique, alors que Macky Sall, qui a quitté ses fonctions en 2023, reste une figure influente au Sénégal. Les accusations formulées par Mme Camara à l’encontre de l’ancien président reflètent des tensions encore vives autour de son mandat, marqué par des contestations et des débats sur son héritage.

L’assistance juridique fournie à Aicha Camara témoigne de l’efficacité des services consulaires sénégalais à l’étranger. Ce soutien s’inscrit dans une démarche plus large de protection des droits des ressortissants sénégalais, particulièrement dans des situations délicates comme celle-ci.

Aucune poursuite n’a finalement été retenue contre Mme Camara, et elle a pu quitter les locaux de la police marocaine après quelques heures de détention.

Cheikh Issa Sall Bloqué à la Frontière Sénégalaise : Un Acte aux Relents Politiques

Le 3 octobre 2024, Cheikh Issa Sall, maire de Mbour et président de l’Union nationale pour l’intégration, le travail et l’équité (Unité), a été empêché de quitter le territoire sénégalais alors qu’il se rendait en Mauritanie pour se recueillir auprès de son guide religieux, Cheikhna Cheikh Sadbou Aidara, à Nimzatt. Cette interdiction soulève des questions sur les dérives autoritaires et l’atteinte aux libertés fondamentales sous le nouveau régime en place.

Selon Cheikh Issa Sall, arrivé à la frontière nord du Sénégal, il a été informé par les services de contrôle qu’une directive avait été donnée de remonter les informations sur les personnalités politiques liées à l’ancien régime et d’attendre des instructions. Ce retard inhabituel a rapidement éveillé des soupçons chez l’édile. « Le temps qu’a pris le contrôle des papiers et de mes pièces d’identité ne laissait aucun doute sur une intention délibérée de retarder mon voyage », explique-t-il.

Face à cette situation, Cheikh Issa Sall a finalement rebroussé chemin, après avoir récupéré ses documents, préférant rentrer à Mbour en passant par NGoumba Gueoul, où reposent deux fils de son guide religieux.

L’interdiction de quitter le territoire, sans justification claire et sans décision judiciaire, suscite l’indignation du maire de Mbour. « Le fait de priver d’honnêtes citoyens de la liberté de circulation est une atteinte grave aux droits les plus élémentaires », déclare Cheikh Issa Sall, soulignant que cette restriction devient d’autant plus préoccupante lorsqu’elle touche à l’exercice des convictions religieuses.

L’édile s’interroge également sur la gestion de l’information au sein des instances de gouvernance. Il déplore le fait qu’un journaliste ait été informé de son blocage avant même qu’il n’en soit lui-même averti. « Cela pose des questions sur la sécurité du circuit de l’information dans nos institutions », critique-t-il.

Dans sa déclaration, Cheikh Issa Sall n’a pas hésité à dénoncer ce qu’il considère comme des « dérives autoritaires » orchestrées par le nouveau régime. Selon lui, des actes tels que celui dont il a été victime traduisent une méconnaissance flagrante des principes de l’État de droit. « L’émission d’interdiction de quitter le territoire national est un acte de nature judiciaire encadré par la législation sénégalaise », rappelle-t-il, accusant le pouvoir en place d’utiliser des pratiques contraires aux normes légales.

En dépit de ce qu’il considère comme une tentative d’intimidation, Cheikh Issa Sall reste ferme. Il réaffirme son engagement à défendre les droits des citoyens et à lutter contre les dérives du pouvoir. « Je ne céderai ni à l’intimidation ni à la pression psychologique », prévient-il. Il invite par ailleurs les nouvelles autorités à se concentrer sur les vrais problèmes qui préoccupent les Sénégalais, notamment la cherté de la vie et les difficultés économiques croissantes.

Le maire de Mbour appelle ainsi à une prise de conscience collective face à ce qu’il qualifie d’abus de pouvoir. Ce blocage à la frontière marque un nouvel épisode dans les tensions entre l’opposition et le pouvoir en place, dans un contexte de crise politique et sociale au Sénégal.

Recours de Takku Wallu au Conseil Constitutionnel : L’affaire Mame Mbaye Niang, une menace pour Ousmane Sonko

La scène politique sénégalaise est en ébullition avec le recours déposé par la coalition Takku Wallu Sénégal auprès du Conseil Constitutionnel. Ce recours pourrait mettre en péril la candidature d’Ousmane Sonko, leader de la coalition des Patriotes, dans la course aux élections. Le spectre de sa condamnation dans l’affaire Mame Mbaye Niang plane désormais sur son avenir politique.

Ousmane Sonko, figure de proue de l’opposition sénégalaise, a été condamné dans cette affaire très médiatisée, une décision qui pourrait entraîner sa disqualification dans la course électorale. La coalition Takku Wallu Sénégal, en saisissant le Conseil Constitutionnel, espère que cette condamnation jouera un rôle déterminant dans l’examen de la validité de sa candidature.

Les membres de la coalition des Patriotes, quant à eux, sont sur le qui-vive. Leurs partisans dénoncent une tentative d’élimination politique orchestrée par leurs adversaires, tandis que les observateurs appellent à une justice impartiale et à une application stricte de la loi, quelles que soient les personnalités concernées. La situation est d’autant plus tendue que la condamnation de Sonko dans l’affaire Mame Mbaye Niang a exacerbé les tensions entre les différentes forces politiques du pays.

Si le Conseil Constitutionnel tranche en défaveur de Sonko, cela pourrait marquer un tournant décisif dans la campagne électorale. Les Patriotes se préparent à toutes les éventualités, tout en réaffirmant leur confiance dans les institutions et en appelant leurs militants à rester mobilisés. Pour eux, l’enjeu dépasse de loin la simple question de la candidature de leur leader : c’est l’avenir même du jeu démocratique au Sénégal qui est en question.

Les jours à venir seront cruciaux. Les yeux sont tournés vers le Conseil Constitutionnel, dont la décision pourrait bouleverser l’échiquier politique sénégalais.

DÉMISSIONS, MISES À L’ÉCART : L’APR amputée avant les législatives

L’Alliance pour la République (APR) est dans la tourmente avec une cascade de départs. Awa Guèye et Doudou Sène ont claqué la porte tandis qu’Abdoulaye Diouf Sarr est dans les dispositions de les suivre suite à la publication provisoire des listes pour les législatives du 17 novembre 2024.

À la surprise générale, Mamadou Lamine Massaly, Abdou Lahad Seck Sadaga et Diéguy Diop, infatigables défenseurs de l’ex-mouvance présidentielle, malgré les nombreuses attaques subies de leurs adversaires, ont été zappés de la liste de « Takku Wallu Senegal ». Une situation déplorée par certains militants et proche de Massaly qui disent ne pas comprendre ce choix vu tous les combats de principe que leur leader a mené. La dernière en date : la démissionné de son poste de Président du conseil d’administration (PCA) après la perte du pouvoir.

Quant à Zahra Iyane Thiam, Amy Ndiaye Gniby et Victorine  Ndèye, elles ont été investies par la coalition « Jam ak Jariñ » d’Amadou Ba. Figures emblématiques de l’APR, ces dernières ont tourné le dos a Macky Sall après la perte du pouvoir. Ce qui pourrait fragiliser Macky Sall.

Pour rappel, sur 49 dossiers déposés, 41 ont été retenus par la Direction générale des élections (DGE) qui a publié, ce lundi, la liste des candidatures retenues pour les législatives anticipées du 17 novembre. Toutefois, il faut signaler que « les recalés ont 24 heures pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitiv ».

Affaire Dermond Oil : Khadim Bâ incarcéré, Coris Bank sous pression pour une dette de 700 milliards de FCFA

L’affaire Dermond Oil, qui secoue actuellement le monde des affaires au Sénégal, prend un tournant inquiétant pour certains acteurs financiers de premier plan. Le patron de Locafrique, Khadim Bâ, a été placé sous mandat de dépôt vendredi dernier. Il est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment faux et usage de faux dans un document administratif, importation sans déclaration de marchandises prohibées, violation de la règlementation de change, et escroquerie portant sur des deniers publics.

Cette affaire retentissante a attiré l’attention du public, d’autant plus que l’un des autres protagonistes, le directeur général de Coris Bank, Ibrahima Mar Fall, a pour sa part été relâché. Libéré sur ordre du Pool judiciaire financier (PJF), sa situation reste cependant sous haute surveillance. Selon les révélations du journal Source A, cette affaire pourrait avoir des implications beaucoup plus vastes pour l’ensemble du secteur bancaire.

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) est entrée dans le dossier à la suite d’une réclamation choquante de la Douane sénégalaise, qui exige 700 milliards de francs CFA de la part de Coris Bank. Cette dette colossale menace non seulement la santé financière de la banque panafricaine, mais également l’équilibre du secteur bancaire dans toute la région UEMOA.

Un tel montant est jugé impossible à honorer par la banque sans courir le risque de faire faillite. Selon les observateurs, une faillite de cette envergure aurait un effet domino qui pourrait déstabiliser le secteur bancaire et financier de toute la zone UEMOA. C’est pour cette raison que la BCEAO, en tant que régulateur, a senti le besoin d’intervenir pour éviter une crise systémique.

Si Khadim Bâ se retrouve actuellement derrière les barreaux, Ibrahima Mar Fall, quant à lui, n’est pas encore directement inquiété malgré la menace des 700 milliards de francs CFA qui pèse sur son établissement. Cette divergence dans le traitement des deux hommes reflète peut-être la complexité de l’affaire, qui touche à la fois les secteurs pétrolier, bancaire et douanier.

Le dossier Dermond Oil, avec ses ramifications financières et judiciaires, met en lumière les fragilités et les interconnexions de l’économie sénégalaise, tout en soulevant de graves questions sur la gouvernance des affaires publiques et privées.

L’implication de la BCEAO est un signe que les autorités financières de la région prennent cette affaire très au sérieux. Toutefois, la capacité de Coris Bank à surmonter cette tempête reste incertaine. D’autres banques, bien qu’indirectement concernées, surveillent de près l’évolution du dossier, craignant des répercussions potentielles sur leurs propres opérations.

L’affaire Dermond Oil est loin d’avoir livré tous ses secrets. Pour l’heure, c’est l’ensemble du paysage économique sénégalais et ouest-africain qui retient son souffle, tandis que la justice poursuit son travail dans cette affaire aux multiples facettes.

Kaolack / Éducation : Une rentrée scolaire timide dans certaines écoles publiques du département de Kaolack – L’UDEN dénonce le non-respect des engagements par certains maires

La rentrée scolaire n’a pas été effective dans certaines écoles publiques comme prévu lors du CDD (Comité Départemental de Développement). Cette situation est due au non-respect des engagements pris par certaines collectivités territoriales, d’après Abdoulaye Dia, Secrétaire général de l’Union Démocratique des Enseignantes et Enseignants du Sénégal (UDEN).

« Suite à une tournée que nous avons l’habitude de faire à chaque rentrée des classes dans le département de Kaolack, il en ressort que plusieurs écoles sont impraticables, non désherbées, et même inondées. Ce qui compromet le concept « Ubi Tey Jang Tey ». Nous dénonçons le fait que certaines collectivités territoriales avaient pris des engagements lors du CDD pour accompagner les écoles, mais malheureusement, ces engagements ne sont restés que des discours », a déploré Abdoulaye Dia en marge de cette tournée.

Selon le Secrétaire général de l’UDEN du département de Kaolack, l’appel du chef de l’État pour le nettoyage des écoles n’a pas été respecté par certaines collectivités territoriales. « Au-delà du non-respect des consignes du chef de l’État, nous avons également constaté l’absence de certains enseignants administratifs et élèves. Dans un établissement comptant 1000 élèves, la moitié ne s’est même pas présentée. Cela montre un faible taux de participation des élèves », a ajouté M. Dia.

Il a également salué l’exemple du maire de la commune de Sibassor, qui a, selon lui, dégagé des moyens pour accompagner les élèves et le personnel, permettant ainsi de concrétiser le concept « Ubi Tey Jang Tey ». « Nous invitons les autres maires à respecter leurs engagements. Nous lançons aussi un appel solennel aux parents d’élèves pour qu’ils envoient leurs enfants à l’école », a plaidé Abdoulaye Dia.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°291 – du 08/10/2024

🔴 ENTRE DÉMISSIONS ET NON INVESTITURE DE SES PLUS VIRULENTS DÉFENSEURS AUX LÉGISLATIVES : L’APR MAL EN POINT
🔴 FRUSTRATIONS AUTOUR DES INVESTITURES AUX LÉGISLATIVES : JPS-TOUBA FACE À UNE FRONDE ET JAM AK JARIÑ MENACÉE D’UN BOYCOTT À KAOLACK

🔴 ISMAIL JAKOBS DÉCLARÉ FORFAIT PUIS ALIGNÉ PAR GALATASARY : LA FSF EXIGE LA LIBÉRATION DU SÉNÉGALAIS
🔴 MERCATO : PAPE ABOU CISSÉ À LA CONQUÊTE DU QATAR AVEC AL SHAMAL


Moustapha Mamba Guirassy : « Très satisfait » de la rentrée des classes 2024-2025

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, s’est déclaré « très satisfait » de la rentrée scolaire 2024-2025 après avoir visité plusieurs établissements de l’académie de Dakar ce lundi. Il a salué la mobilisation des enseignants, élèves, et communautés, qui ont contribué au bon démarrage des cours.

Selon le ministre, les écoles étaient prêtes à accueillir les élèves, et la plupart des enseignants ont répondu présent, permettant la mise en œuvre du concept « oubi tay, jang tay » (rentrée immédiate des classes et début des cours). Il a souligné que l’innovation de cette année réside dans le déploiement massif du personnel administratif et des inspecteurs d’académie à travers le pays pour s’assurer de la réussite de cette rentrée.

Cependant, Guirassy a reconnu certains défis, notamment les départs massifs d’enseignants dans certaines régions, avec des pertes allant de 200 à 300 enseignants. Mais il a rassuré que le ministère a anticipé ces mouvements en mettant en place une approche efficace pour assurer le remplacement des enseignants affectés à d’autres localités.

Le ministre a également salué l’engagement des communautés locales, des associations sportives et culturelles, ainsi que des « bajenu gox » (marraines de quartier), qui ont répondu à l’appel du président de la République en participant à la journée de nettoiement dédiée aux écoles. Cette initiative a permis de rendre les établissements plus propres et prêts à accueillir les élèves.

Toutefois, il a noté que certaines écoles dans certaines régions sont encore touchées par des inondations, mais il a assuré que le ministère travaille activement sur cette question pour y apporter des solutions rapides.

Lors de sa visite au Collège Cathédrale, Moustapha Mamba Guirassy a réaffirmé l’engagement de l’État à accompagner le système éducatif dans son ensemble, en soulignant l’importance de préserver la diversité culturelle du pays. « Il s’agit d’une seule école, l’école sénégalaise, et tout sera fait pour que cette cohésion soit renforcée », a-t-il affirmé.

Le ministre a insisté sur la nécessité de ne laisser aucun enfant de côté, quel que soit son lieu d’origine ou sa culture. « Chaque enfant, peu importe la région d’où il vient, peu importe sa religion ou sa culture, l’école doit l’accompagner pour développer ses talents et compétences afin de participer au développement de notre nation », a-t-il conclu.

Grâce à cette mobilisation générale et aux mesures prises, la rentrée scolaire 2024-2025 s’annonce prometteuse, avec une volonté claire de l’État de faire de l’éducation un levier du développement national.

Exclusif : Arrêté ministériel déclare irrecevables les listes de Macky à Bakel et en Afrique de l’Ouest pour les législatives

L’arrêté ministériel portant publication des déclarations de candidatures en vue des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 a été récemment publié, révélant que plusieurs listes de candidatures ont été déclarées irrecevables. Parmi elles figurent les listes départementales de la coalition « TAKKU WALLU SÉNÉGAL », dirigée par Macky Sall, notamment dans le département de Bakel et la circonscription d’Afrique de l’Ouest.

Le document précise que la candidature de la coalition pour le scrutin majoritaire dans le département de Bakel a été rejetée car elle ne comportait qu’un seul candidat sur les listes des titulaires et des suppléants, alors que la réglementation exige deux candidats pour chaque liste. Ce manquement constitue une violation du décret n°2024-1982 du 13 septembre 2024, qui établit les règles de répartition des sièges de députés à élire.

De même, la liste pour le scrutin majoritaire d’Afrique de l’Ouest a été déclarée irrecevable car elle ne comptait que deux candidats sur les listes des titulaires et des suppléants, au lieu des trois prévus. Cela va à l’encontre des articles L.149 et L.173 du Code électoral, qui régissent les conditions d’éligibilité.

Outre la coalition de Macky Sall, d’autres entités politiques ont également été touchées par ces décisions. Par exemple, la coalition « ALLIANCE SAMM SUNU SÉNÉGAL », dirigée par l’ancien ministre du Commerce Alioune Sarr, a vu sa liste rejetée pour avoir présenté une candidature incomplète au scrutin proportionnel. L’entité indépendante « FRONT ETHIQUE RÉPUBLICAIN AVEC MAMADOU SIDIBÉ (FERMS) » a également été sanctionnée pour avoir soumis une liste proportionnelle incomplète, ne comportant que quinze titulaires sans liste de suppléants.

Le parti « EN AVANT CA KANAAM » a été déclaré irrecevable pour ne pas avoir présenté la quittance confirmée du dépôt de son cautionnement, tandis que le parti « EN MARCHE POUR LA RENAISSANCE DU SÉNÉGAL (M.P.R.) » a été sanctionné pour l’absence de liste de suppléants sur ses candidatures.

D’autres entités, comme la coalition « RV NAATANGUE » et « DEFAR SA GOKH », ont également été rejetées pour des raisons de non-respect des dispositions de parité et de dépôt de liste de suppléants.

Enfin, l’entité indépendante « ALSAR » a vu sa candidature à Thiès rejetée pour avoir investi deux candidats sur les listes, alors que la réglementation exigeait quatre candidats.

Ces déclarations d’irrecevabilité soulignent une certaine désorganisation au sein des coalitions en lice pour les élections législatives. Les conséquences de ces décisions pourraient avoir un impact significatif sur le paysage politique du Sénégal, surtout à l’approche des élections anticipées. Les coalitions concernées devront revoir leurs stratégies et s’assurer de respecter scrupuleusement les dispositions réglementaires afin de garantir leur participation au scrutin.

APPEL demande au ministre de la Communication de revoir la création de la commission de validation des entreprises de presse

L’Association des Éditeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL) a récemment réagi à la création de la Commission d’examen et de validation de la déclaration des entreprises de presse, mise en place par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette commission a pour but d’organiser le secteur médiatique et de garantir que seules les entreprises de presse respectant les critères légaux puissent exercer au Sénégal.

Cependant, APPEL a exprimé des préoccupations majeures concernant cette initiative, la qualifiant d’« arrêté élaboré de manière cavalière ». Dans un communiqué, l’association a critiqué l’absence de concertation avec les acteurs du secteur avant la mise en place de cette commission, soulignant que cet arrêté donne au ministre des pouvoirs trop étendus, « s’arrogeant un droit de vie ou de mort sur les entreprises de presse ».

APPEL a également soulevé la question de la légitimité de la commission à valider ou rejeter les demandes d’enregistrement, un rôle qui, selon eux, outrepasse les prérogatives du ministère de la Communication. L’association a mis en avant l’importance du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), qui, selon elle, se trouve marginalisé dans cette nouvelle structure. De plus, la présence des ministères de l’Intérieur et de la Justice au sein de la commission a suscité des interrogations sur la transparence et l’indépendance de cette initiative.

APPEL a rappelé que l’enregistrement des entreprises de presse n’a jamais posé de problème majeur, notamment lors de la campagne d’enregistrement de 40 jours lancée en décembre 2022 par le prédécesseur de l’actuel ministre. Ils estiment que cette initiative de création d’une nouvelle commission est redondante et que l’énergie aurait pu être mieux investie dans le renforcement de la Direction de la Communication, pour étudier les dossiers de manière conforme au Code de la presse et à ses textes d’application.

L’association a donc invité le ministre à surseoir à la mise en œuvre de cet arrêté, avertissant que si cette décision n’est pas revue, ils n’hésiteront pas à recourir à tous les moyens légaux pour contester la création de cette commission.

APPEL a également souligné que les objectifs communs entre le ministère et les acteurs du secteur doivent être l’assainissement et la professionnalisation du secteur médiatique au Sénégal, et qu’une concertation ouverte aurait permis d’éviter les « errements » constatés dans cette décision.

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«Carnage financier» sous Macky Sall : Birame Soulèye Diop dénonce l’opacité dans la gestion des finances publiques

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, a tiré la sonnette d’alarme sur la gestion opaque des finances publiques sous le régime de l’ancien président Macky Sall. Une semaine après les révélations du Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre a exposé de nouvelles informations qui montrent l’ampleur de cette opacité, notamment dans le secteur de l’énergie.

Lors d’une intervention au lycée Malick Sy de Thiès à l’occasion de la journée “Setal Sunu Reew”, Birame Soulèye Diop a affirmé que 38 des 44 contrats signés dans son secteur entre 2019 et 2023 ont été attribués sans appel d’offres, via entente directe. Il a révélé que 5400 milliards de francs CFA ont été engagés dans ces contrats, ce qui représente 88% des 5900 milliards investis sur cette période.

Selon le ministre, cette pratique a permis au ministre de l’époque de choisir ses partenaires sans aucune concurrence, au détriment de la transparence et de l’efficacité. « Ce sont des choix personnels qui ont déterminé ces contrats, alors qu’un appel d’offres aurait pu permettre d’obtenir “le meilleur coût et une meilleure qualité de travail”« , a-t-il déclaré.

Birame Soulèye Diop a également remis en question les justifications de certains qui continuent de nier ces chiffres. Il a insisté sur la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des ressources publiques et sur le rôle crucial des appels d’offres dans la bonne gouvernance.

Ces révélations interviennent dans un contexte où le nouveau gouvernement cherche à réformer en profondeur la gestion des finances publiques et à instaurer des pratiques de bonne gouvernance, afin de renforcer la confiance du public et des partenaires internationaux dans les institutions sénégalaises.

Takku Wallu saisit le Conseil Constitutionnel pour contester la candidature d’Ousmane Sonko

Le mouvement politique Takku Wallu dépose un recours afin de bloquer la participation d’Ousmane Sonko à l’élection présidentielle, invoquant des motifs d’inéligibilité.

Élections législatives : Les listes nationales dévoilées pour le scrutin du 17 novembre

La Direction générale des élections (DGE) a publié les listes nationales des principaux partis et coalitions en lice pour les législatives du 17 novembre 2024. Parmi elles, figurent la liste du parti Pastef d’Ousmane Sonko, la coalition « Jamm ak Njariñ » menée par Amadou Ba, la coalition « Samm Kassy Yi » dirigée par Barthélémy Dias, ainsi que celle de l’ex-chef de l’État Macky Sall, qui est la tête de liste de sa formation.

Ces coalitions se disputeront les 53 sièges du scrutin proportionnel, tandis que les 112 autres sièges seront attribués au niveau départemental dans le cadre du scrutin majoritaire. Les listes comptent des candidats issus de divers horizons politiques, reflétant la diversité et l’intensité des enjeux pour cette élection législative.

Les électeurs sont invités à consulter les noms des titulaires dans leurs circonscriptions respectives pour découvrir les candidats en lice et leur programme pour ces élections déterminantes.

Kaolack / Éducation : Les collectivités territoriales invitées à mobiliser davantage de ressources pour l’école à temps

Le gouverneur de la région de Kaolack, Mohamadou Moctar Watt, a exhorté, ce lundi, les collectivités territoriales à mobiliser et mettre à la disposition de l’école les ressources nécessaires, dans le but de contribuer à la victoire dans la bataille pour le développement.

« Il incombe également aux collectivités territoriales de fournir des ressources à l’école, de manière générale. Si nous voulons remporter la bataille du développement, il est impératif que d’importantes ressources soient mobilisées et mises à disposition du secteur de l’éducation. C’est un facteur décisif », a-t-il déclaré.

S’exprimant lors de la traditionnelle tournée de rentrée des classes, l’autorité administrative a renouvelé son appel aux maires et présidents des conseils départementaux, leur demandant de tout mettre en œuvre pour assurer une rentrée scolaire effective à travers toute la région.

« Depuis plus d’une semaine, les sapeurs-pompiers sont à pied d’œuvre. Cependant, nous avons constaté une reprise des pluies, un aléa que nous ne maîtrisons pas. Dans ce contexte, il est crucial que les collectivités territoriales restent vigilantes et fassent preuve de proactivité pour répondre aux attentes des populations », a-t-il ajouté.

À la tête d’une délégation composée d’autorités administratives, académiques et scolaires, ainsi que de représentants des associations de parents d’élèves, des organisations syndicales et d’autres acteurs du système éducatif, le chef de l’exécutif régional a visité plusieurs écoles pour vérifier l’effectivité de la rentrée des classes.

« En dressant un bilan provisoire, nous ressentons une satisfaction au vu de ce que nous avons constaté sur le terrain », a souligné le gouverneur. Il s’est rendu au lycée Ibrahima Diouf de Bongré, à l’école Mboutou Sow de Léona et au complexe scolaire Moussa Sow de Kassaville, où il a pu observer la tenue des cours avec une présence « satisfaisante » des élèves.

Il a toutefois noté que les travaux d’assainissement se poursuivent encore dans les cours des établissements scolaires.

Bougane Guèye Dany : Critique acerbe du gouvernement et appel à une gouvernance responsable

Le patron de presse et président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye Dany, ne cache pas son mécontentement face à la gestion actuelle du pays par les nouveaux occupants du palais présidentiel. Dans une récente déclaration, il a vivement critiqué la décision de l’agence Moody’s de baisser la note de crédit du Sénégal à B1, pointant du doigt des choix gouvernementaux jugés « irréfléchis » et destructeurs pour l’image du pays.

Selon Bougane, cette dégradation de la note de crédit découle d’une gestion financière désordonnée et d’un amateurisme flagrant de la part des dirigeants, en particulier du président et du Premier ministre. Il a déclaré : « Cette évaluation de Moody’s souligne que la détérioration de l’image du pays résulte de six mois de décisions peu réfléchies. Cela témoigne d’une gouvernance désordonnée et de déclarations inappropriées. »

Le leader de Gueum Sa Bopp a également exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de solutions concrètes face aux problèmes pressants des Sénégalais. Pour lui, le président et le Premier ministre semblent piégés dans une approche rétrograde, se concentrant sur des théories du complot plutôt que sur des résultats tangibles. Il a déclaré : « Nous avons un président sans vision et un Premier ministre incapable d’établir une direction stratégique. »

Bougane a mis en exergue la question de la crédibilité des institutions, notamment la Cour des comptes, en remettant en cause le rapport sur la dette publique entre 2018 et 2022. « Il est légitime de se demander quel crédit accorder à la Cour des comptes quand on conteste des chiffres pourtant préalablement validés par des institutions compétentes », a-t-il affirmé.

Le leader de Gueum Sa Bopp a également dénoncé ce qu’il considère comme une « confusion des rôles au sommet de l’État », appelant les Sénégalais à exiger plus de sérieux de la part du gouvernement dans la gestion des informations économiques. Il insiste sur la nécessité de définir des choix stratégiques clairs dans un cadre crédible.

Il a également rappelé l’importance de la démocratie et de la transparence, en évoquant la dissolution de l’Assemblée nationale par Ousmane Sonko, une action qu’il qualifie de violation de la Constitution. Selon Bougane, les prochaines élections législatives représentent la dernière chance pour « sauver le Sénégal ».

Ainsi, son message reste clair : le gouvernement doit prendre des décisions responsables et transparentes pour rétablir la confiance et garantir un avenir meilleur pour le pays.

Madiambal Diagne entre en politique et cède la présidence de l’UPF

Le journaliste sénégalais de renom, Madiambal Diagne, se lance officiellement en politique. Candidat aux élections anticipées prévues pour le 17 novembre prochain au Sénégal, il a décidé de se retirer de ses fonctions de président de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) afin de se concentrer sur sa nouvelle mission.

Dans un communiqué publié ce lundi, Madiambal Diagne a déclaré : « En raison de mon nouvel engagement politique au Sénégal, j’ai décidé de passer la main à la tête de L’UPF. » Il a proposé la journaliste marocaine Meriem Oughiri pour assurer l’intérim de la présidence internationale, un choix qui a été validé à l’unanimité par les membres du Bureau international de l’organisation.

Madiambal Diagne, administrateur général du groupe de presse Avenir Communication et du journal Le Quotidien, avait été reconduit à la tête de l’UPF en juillet 2023, après avoir quitté cette fonction en juillet 2022 à l’expiration de son dernier mandat. Il avait alors occupé la présidence de l’organisation pendant huit ans. Sur ses réseaux sociaux, il s’était exprimé avec fierté : « Le satisfecit de mes pairs me rattrape ! », en référence à la reconnaissance de son travail à la tête de l’UPF.

Ce passage de témoin marque une nouvelle étape dans le parcours de Madiambal Diagne, qui met désormais son expérience et son engagement au service de la politique sénégalaise. Sa décision de rejoindre la scène politique intervient dans un contexte d’élections anticipées, où il s’apprête à relever de nouveaux défis.

L’annonce de sa candidature pourrait avoir un impact significatif, compte tenu de son influence dans les médias et de sa réputation en tant que défenseur de la liberté de la presse. Avec cette nouvelle voie, Madiambal Diagne semble prêt à faire entendre sa voix sur des sujets qui dépassent les frontières du journalisme, et à peser sur les débats politiques à venir au Sénégal.

Moody’s sur le Sénégal : les oublis qui biaisent la note de l’agence (Omar Diop)

Moody’s s’est basé sur le déficit budgétaire réel de l’État du Sénégal (10 % au lieu de 5,5 %) et sur le taux d’endettement réel (87 % au lieu de 73 %) pour abaisser la note du pays, passant de Ba3 (catégorie spéculative) à B1 (catégorie très spéculative). Cette révision aura pour conséquence une augmentation du risque lié aux crédits alloués au Sénégal, et donc une hausse du taux d’intérêt appliqué à ces derniers. L’agence de notation évalue ainsi la solvabilité du Sénégal, c’est-à-dire sa capacité à rembourser ses dettes.

Cependant, la découverte de gaz au Sénégal, estimée à 910 milliards de mètres cubes, place le pays au 5e rang des producteurs de gaz en Afrique et au 20e rang mondial. De plus, l’exploitation d’un champ pétrolier au large des côtes sénégalaises espère atteindre une production de 100 000 barils par jour. La production d’or du Sénégal en 2023 est estimée à plus de 9 tonnes, représentant une contribution économique de plus de 219 milliards de FCFA par la société minière responsable de son exploitation.

Le Sénégal possède également un important potentiel en métaux précieux, métaux de base, minéraux industriels et matériaux de construction. En 2023, le secteur minier a généré plus de 1 000 milliards de FCFA. Si l’on se base sur le potentiel exceptionnel du Sénégal en ressources naturelles, on peut affirmer, sans risque de se tromper, que ce pays est solvable, toutes choses étant égales par ailleurs. L’analyse de Moody’s aurait dû tenir compte de tous ces aspects avant d’attribuer une note au Sénégal.

Heureusement, la nouvelle orientation des autorités préconise la construction d’un modèle économique endogène, qui repose sur le financement de la politique économique sur des fonds propres et sur des partenariats public-privé, plutôt que sur un endettement contreproductif et inefficace.

Kaolack/ politique : Sérigne Momar Sokhna, président de la fédération du pds de kaolack quitte le Parti Démocratique Sénégalais avec l’ensemble des 29 secteurs

À quelques semaines des élections législatives du 17 novembre 2024, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) dans la région de Kaolack vient de perdre le président du Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal (GMDS). Cela montre que ce parti traverse une tempête politique. De son côté, l’ancien président de la Fédération rurale de Latmingué, Sérigne Momar Sokhna, dénonce une injustice dont il serait victime depuis des années. Il affirme que cette action résulte d’un complot politique orchestré par ses camarades, notamment Lamine Thiam, président du groupe parlementaire Wallu, Saliou Dieng et Famara Senghor. Ces derniers n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale lors des dernières élections. M. Sokhna souligne qu’il s’agit d’une injustice flagrante, sans fondement.

Sérigne Momar Sokhna estime qu’il n’a plus d’avenir au sein du PDS. Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, M. Sokhna a décidé de quitter la formation politique de Me Abdoulaye Wade avec l’ensemble des 29 secteurs et la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène. « À partir d’aujourd’hui, je vous annonce ma décision de quitter le PDS avec l’ensemble des 29 secteurs, la présidente des femmes de la section communale de Kaolack, Mariama Sène, le responsable des jeunes de la commune de Keur Socé, Sérigne Niasse Thiam, et la présidente des femmes de la section communale de Ndoffane, Mame Sèye Ndour. Nous allons continuer à élargir mon mouvement dénommé Le Grand Mouvement pour le Développement du Sénégal, déjà implanté dans les 45 départements du pays », a précisé Sérigne Momar Sokhna, président du mouvement (GMDS).

Le président du GMDS, par ailleurs président des exportateurs de métaux du Sénégal, a déjà annoncé son soutien, avec l’ensemble des 70 000 ferrailleurs, au candidat qui prendra en compte les préoccupations des paysans du Saloum et des ferrailleurs, a-t-il ajouté. Cette décision, relayée par l’ancien président de la fédération départementale du PDS de Kaolack, Sérigne Momar Sokhna, laisse présager une implosion imminente au sein du parti de Me Abdoulaye Wade dans la région de Kaolack. M. Sokhna souhaite désormais jouer un rôle central dans le débat politique et contribuer activement à façonner l’avenir du département de Kaolack, et plus largement celui du pays.

Élections législatives 2024 : Macky Sall en tête de liste pour Takku Wallu

L’ancien président du Sénégal mène la coalition Takku Wallu, marquant son retour sur la scène politique et ambitionnant de jouer un rôle clé dans la prochaine Assemblée nationale.

Liste complète de Takku Wallu avec Macky Sall tête de liste

Législatives 2024 : 41 dossiers retenus par la DGE, les recalés ont 24 heures pour faire recours

La Direction Générale des Élections (DGE) a rendu sa première décision concernant les candidatures aux élections législatives de 2024. Sur les 49 dossiers de candidature déposés, 41 ont été validés, tandis que 8 ont été recalés pour diverses raisons administratives ou de conformité.

La validation des candidatures par la DGE constitue une phase clé dans la préparation des législatives, marquant le passage vers la campagne officielle. Pour les candidats dont les dossiers ont été rejetés, tout n’est pas encore perdu. Ils disposent d’un délai de 24 heures pour introduire un recours auprès du Conseil constitutionnel, qui aura le dernier mot sur la publication de la liste définitive des candidats.

Bien que les détails exacts des motifs de rejet des 8 dossiers n’aient pas encore été communiqués de manière officielle, les raisons habituelles incluent des erreurs dans la documentation, des irrégularités dans le parrainage ou des omissions dans les critères d’éligibilité. Les candidats concernés devront agir rapidement pour corriger ces défauts, s’ils espèrent encore figurer sur la liste officielle.

Une fois saisi, le Conseil constitutionnel dispose d’un délai relativement court pour examiner les recours déposés. Sa décision sera sans appel, et sa publication permettra de confirmer la liste définitive des candidats pour ces élections cruciales. Ce processus vise à garantir la transparence et l’équité dans le déroulement du scrutin, tout en assurant que seules les candidatures conformes aux exigences légales sont retenues.

Avec cette sélection des candidatures, le paysage politique se dessine progressivement, et les partis comme les coalitions affûtent leurs armes pour une campagne qui s’annonce intense. Les législatives de 2024 sont particulièrement attendues dans un contexte où les enjeux socio-économiques et politiques sont nombreux.

La prochaine étape, après la validation définitive des candidatures, sera le lancement officiel de la campagne électorale, durant laquelle chaque candidat pourra défendre son programme et convaincre les électeurs. Les recalés, eux, espèrent encore pouvoir se frayer un chemin via le Conseil constitutionnel.

Ismail Jakobs : forfait ou confusion autour de sa blessure ?

La situation d’Ismail Jakobs, international sénégalais évoluant à Galatasaray, suscite la controverse à la veille des prochaines rencontres du Sénégal contre le Malawi, prévues les 11 et 15 octobre dans le cadre des qualifications pour la CAN 2025. Annoncé officiellement forfait en raison d’une blessure, Jakobs a néanmoins été titularisé par son club ce week-end lors d’un match de championnat contre Alanyaspor, où il a disputé l’intégralité de la rencontre (victoire 1-0).

Ce retournement de situation a plongé la Fédération sénégalaise de football (FSF) dans l’incompréhension, d’autant que le joueur avait été remplacé dans la liste des Lions par Abdoul Aziz Ndiaye du Jaraaf, en raison de sa supposée indisponibilité. La presse sénégalaise, notamment Le Quotidien, rapporte que la FSF n’a pas pris à la légère cet épisode, qualifié de « bizarrerie ». Les autorités sportives du Sénégal exigent ainsi la présence de Jakobs au rassemblement des Lions qui commence ce lundi à Diamniadio.

L’incohérence entre les déclarations du club turc et l’alignement du joueur sur le terrain laisse place à des interrogations. Selon des sources proches de la Fédération, les dirigeants turcs auraient joué un jeu ambigu, ce qui a suscité la colère des responsables sénégalais.

Dans ce contexte, la FSF semble bien décidée à clarifier la situation autour de Jakobs. Le Sénégal, qui entame une campagne de qualification importante pour la CAN 2025, veut pouvoir compter sur ses joueurs clés, et ne tolérera pas les incertitudes autour des blessures.

La suite des événements, et surtout la réponse du joueur et de son club, devrait permettre de dissiper les doutes. Mais cette affaire met en lumière une certaine tension entre la Fédération sénégalaise et certains clubs européens, qui, parfois, manquent de transparence concernant l’état de santé de leurs joueurs internationaux.

Blocage des Salaires des Députés Sortants : Une Directive Polémique du Premier Ministre ?

Les députés de la 14e législature se retrouvent dans une situation inédite : privés de salaires et de carburant depuis plusieurs jours. Selon le quotidien Bés Bi, les élus, habitués à être payés dès le 2 de chaque mois, n’ont toujours pas reçu leurs émoluments à ce jour, dimanche 7 octobre. Le Trésor public, qui aurait été interpellé à plusieurs reprises, affirme attendre des « instructions », sans préciser de quelle autorité ces directives doivent émaner.

Cependant, des rumeurs circulent, attribuant ce blocage à une décision du Premier ministre. Ce dernier, dans une posture ferme, avait déjà annoncé la suspension des salaires des membres du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) et du Conseil économique, social et environnemental (Cese), des institutions qu’il n’a pas pu dissoudre en raison de l’opposition du groupe parlementaire Benno et d’une partie de l’opposition.

Une situation contraire à la Constitution ?

Ce blocage des salaires semble toutefois aller à l’encontre des dispositions constitutionnelles. En effet, comme le rappelle Bés Bi, l’article 87 alinéa 4 de la Constitution stipule que le mandat des députés sortants ne prend fin qu’à la date de proclamation des résultats des élections législatives. Cela signifie que les élus actuels sont en droit de percevoir leurs salaires et avantages jusqu’à la proclamation des résultats des élections prévues pour le 17 novembre prochain.

Si ces mesures sont confirmées, elles risquent de soulever des questions juridiques et politiques. S’agit-il d’une volonté de l’exécutif de sanctionner certains membres de la majorité parlementaire, ou simplement d’une mesure administrative en attente de clarification ? Le flou persiste. Toutefois, pour l’heure, les députés se retrouvent sevrés de leurs ressources, dans un climat de tension croissante à l’approche des élections législatives.

Le gouvernement se retrouvera probablement sous pression pour clarifier la situation rapidement, afin d’éviter que cette affaire ne prenne une tournure politique plus grave.

Diomaye Faye et Serigne Mbaye parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde selon Time Magazine

Dans son édition récemment publiée, Time Magazine a désigné deux Sénégalais parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde. En effet, le Président Diomaye Faye et le Chef cuisinier Serigne Mbaye figurent dans ce prestigieux classement, respectivement dans les catégories «Leader» et «Innovateur», selon un rapport relayé par Les Échos.

Diomaye Faye, âgé de 44 ans, est désormais le plus jeune président de l’histoire du Sénégal. Son accession au pouvoir a suscité l’enthousiasme aussi bien au niveau national qu’international. Le Time Magazine souligne que sa victoire électorale est perçue comme une victoire pour la démocratie en Afrique de l’Ouest, une région récemment marquée par plusieurs coups d’État militaires. Plus encore, elle symbolise l’émergence d’une nouvelle génération de leaders politiques dans un pays où la population est majoritairement jeune, avec une médiane d’âge de 19 ans. Ce changement générationnel ouvre la voie à de nouvelles perspectives pour l’avenir du Sénégal.

En plus de son impact politique, Diomaye Faye incarne un modèle de gouvernance jeune et dynamique, ce qui fait de lui une figure de proue non seulement pour son pays mais aussi pour la sous-région ouest-africaine. Sa présence dans ce classement rehausse l’image du Sénégal comme une démocratie stable et en pleine mutation.

Outre le chef de l’État, Serigne Mbaye, un talentueux Chef cuisinier sénégalais, s’est distingué dans la catégorie des «Innovateurs». Installé aux États-Unis, Mbaye a su conquérir les palais les plus exigeants en revisitant la cuisine sénégalaise avec une touche d’innovation. Son inclusion dans ce classement met en lumière l’influence croissante des talents sénégalais sur la scène internationale, notamment dans le domaine culinaire.

Ces distinctions marquent une reconnaissance importante pour le Sénégal, dont les fils et filles continuent de briller sur la scène mondiale dans des domaines variés.

Nouvelle saignée à l’APR : Awa Guèye et Abdoulaye Diouf Sarr sur le départ ?

Le parti de l’Alliance pour la République (APR), dirigé par le président Macky Sall, traverse une nouvelle zone de turbulences à l’approche des législatives du 17 novembre. Selon Les Échos, Awa Guèye, membre fondateur et figure influente de la formation beige-marron, a récemment démissionné du parti. Cette décision serait le résultat d’un désaccord profond sur la manière dont elle a été écartée des investitures pour les prochaines élections législatives.

Après avoir joué un rôle prépondérant au sein de l’APR, notamment en assurant l’intérim à la tête de l’organisation des femmes de son camp politique, Awa Guèye n’aurait pas digéré son exclusion jugée « cavalière » par certains de ses proches. Cette mise à l’écart intervient après une législature qualifiée d’« excellente » par plusieurs observateurs.

Mais Awa Guèye ne serait pas la seule figure à envisager un départ de l’APR. Abdoulaye Diouf Sarr, ancien ministre et membre de l’APR depuis 2009, serait également en réflexion. Selon les informations relayées par Les Échos, l’ancien ministre de la Santé et de l’Action sociale, qui a traversé plusieurs gouvernements sous Macky Sall, serait mécontent de la manière dont les investitures pour les législatives ont été gérées. Cette frustration viendrait s’ajouter à d’autres désaccords accumulés au fil des années, notamment après avoir dû avaler plusieurs « couleuvres » pendant ses fonctions.

Ces défections, si elles se confirment, marqueraient une nouvelle étape dans les tensions internes de l’APR, à un moment crucial où le parti doit faire face à des défis électoraux de taille. La gestion des investitures, qui semble cristalliser de nombreux mécontentements, pourrait provoquer une véritable saignée au sein du parti, affaiblissant son unité à l’approche des élections.

La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres cadres influents suivront le mouvement initié par Awa Guèye et peut-être bientôt Abdoulaye Diouf Sarr, ou si l’APR parviendra à contenir cette fronde interne. Le parti de Macky Sall, déjà secoué par des tensions autour de la succession du président sortant, devra réagir rapidement pour éviter une crise politique majeure à quelques semaines des législatives.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°290 – du 07/10/2024

🔴 SORTIE MÉDIATIQUE DE BIRAME SOULÈYE DIOP SUR LES MOTIFS DE LIMOGEAGE : DÉMENTI DU COLLECTIF DES LICENCIÉS
🔴 ACCUSATIONS DE SONKO CONTRE L’ANCIEN RÉGIME : L’APR DÉPLORE CES « PROPOS IRRESPONSABLES »

🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL DE HANDBALL – DAMES : GOLF HBC REMPORTE LA PALME FACE À DIAMONO

Diourbel : Le mouvement « Yonou Deugu » voit le jour pour un changement politique

À quelques jours des élections législatives, le mouvement « Yonou Deugu » a fait son apparition sur la scène politique de Diourbel, promettant de donner un nouveau souffle à la commune. Lors d’une rencontre grandiose au quartier Serigne Mbaye Sarr, le mouvement a été lancé dans une ambiance festive, attirant l’attention des médias et des habitants.

Le président du mouvement, Pape Diagne, a expliqué que « Yonou Deugu » est composé essentiellement de jeunes, mais aussi de femmes, de travailleurs du secteur informel et de sages. Titulaire d’un master en droit maritime et président sortant de l’amicale de la faculté de droit, Pape Diagne a souligné la nécessité de redonner à Diourbel un nouveau visage, face à un constat alarmant : « Diourbel est laissé en rade. Rien ne marche ici et rien n’a changé. Le maire, Malick Fall, je ne le dénigre pas, mais il a montré ses limites. Diourbel mérite mieux, et nous sommes là pour relever les défis. »

Pape Diagne a précisé que, bien qu’ils ne soient pas candidats aux prochaines élections législatives, leur objectif est d’orienter les Diourbellois vers les meilleurs choix. « Nous veillerons au grain et nous appelons les jeunes à prendre conscience. Les Diourbellois sont fatigués, surtout les femmes », a-t-il affirmé.

Le mouvement « Yonou Deugu » se veut être un véritable acteur de changement, visant à inciter les citoyens à s’impliquer dans le processus politique et à revendiquer leurs droits. « Nous tenons à remercier tous les membres qui ont porté leur choix sur ma personne et appelons les Diourbellois à venir adhérer au mouvement pour redonner à Diourbel le respect et la considération mérités », a ajouté Pape Diagne.

Le lancement du mouvement « Yonou Deugu » s’inscrit dans un contexte où les citoyens de Diourbel expriment un besoin croissant de changement et d’initiatives qui répondent aux défis socio-économiques auxquels ils font face. En mobilisant les différentes couches de la population, le mouvement aspire à créer une dynamique participative pour améliorer les conditions de vie dans la commune.

Ainsi, avec des valeurs de solidarité et de responsabilité, « Yonou Deugu » se positionne comme un nouvel espoir pour les habitants de Diourbel, appelant à une mobilisation collective pour bâtir un avenir meilleur.

“Setal Souniou Rew” à Diourbel : Moussa Bala Fofana mobilise les troupes pour des ecoles propres

Dans le cadre de l’initiative « Setal Souniou Rew » lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Moussa Bala Fofana, a mobilisé les jeunes de Diourbel le 5 octobre 2024 pour une journée dédiée au nettoyage et à l’entretien des établissements scolaires de la commune.

Cette journée, placée sous le signe de l’engagement civique, a vu la participation active de nombreux patriotes, qui ont répondu présent à l’appel du ministre avec du matériel de nettoyage. Le gouverneur de la région, Ibrahima Fall, le préfet Abdou Khadre Diop, ainsi que des acteurs de l’éducation, des élèves et des parents d’élèves, ont également pris part à cette initiative.

Parmi les établissements qui ont bénéficié de cette opération, le Collège d’Enseignement Moyen (CEM) ex-CEMT a été particulièrement mis en avant. Les jeunes du quartier Demba Welle, accompagnés des patriotes, se sont attelés au désherbage et à l’évacuation des ordures, contribuant ainsi à rendre l’établissement plus accueillant.

L’École Maternelle Fatoumata Ka, située au centre-ville, a également été nettoyée. L’ambiance était empreinte d’émotion, surtout après le passage des bénévoles qui ont amélioré considérablement le cadre de vie de l’établissement.

Le ministre a également visité l’École Serigne Bassirou, située au quartier Médinatoul, où il a félicité les enseignants et la direction pour les résultats remarquables obtenus lors des examens du CFEE et de l’entrée en sixième cette année.

D’autres établissements comme le Centre de Formation Professionnel CRETEF et le CEM Mouhamadou Moustapha Mbacké ont également reçu la visite du ministre, renforçant ainsi le soutien aux acteurs éducatifs de la région.

Un moment particulièrement touchant a eu lieu à l’École Algor Dioum, où le ministre a fait ses premiers pas dans le monde de l’éducation. S’asseyant sur une table-banc de sa classe de CM2, Moussa Bala Fofana a partagé ses souvenirs d’enfance, entouré de ses anciens camarades de classe, illustrant ainsi le lien fort qui unit les générations.

La journée s’est conclue dans le quartier Demba Welle, où le ministre a tenu une session d’investissement humain avec les jeunes et les femmes, renforçant ainsi l’esprit communautaire et le sens du devoir.

La cinquième édition du programme « Setal Souniou Rew » à Diourbel a été couronnée de succès, le ministre Moussa Bala Fofana ayant réussi à mobiliser les troupes autour d’une cause noble : le service à la nation et la promotion d’un cadre éducatif sain et propice à l’apprentissage. Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités à améliorer les conditions de vie et d’apprentissage des élèves à Diourbel, tout en renforçant les liens communautaires.

Ziguinchor : l’école Francisco Carvalho a abrité officiellement la journée de Set-Setal le samedi 05 octobre 2024

L’école Francisco Carvalho se situe dans le quartier de Santhiaba, dans la commune de Ziguinchor. Elle est localisée dans une zone où la nappe phréatique est affleurante, rendant les lieux envahis par des eaux stagnantes et des herbes, sans compter l’état de délabrement des toilettes. Cela présage une rentrée scolaire certainement difficile.

La journée de Set-Setal a vu la participation du ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, la déléguée générale de la DER Aïda Mbodj, des autorités administratives et locales, ainsi que de représentants d’autres secteurs professionnels, entre autres. L’objectif était de trouver une solution pour faciliter la rentrée scolaire des élèves et enseignants de cet établissement.

« Nous sommes ici à Santhiaba, dans une zone où la nappe phréatique est affleurante. Chaque année, c’est la situation que nous vivons à la rentrée des classes. Malheureusement, cette année, l’hivernage n’étant pas encore terminé, et avec la nappe affleurante, les pluies continuent de tomber. Hier encore, il a plu, et selon les prévisions météorologiques, d’autres pluies sont attendues. Malheureusement, nous continuerons peut-être à observer cette situation difficile. Cependant, nous, l’État, la communauté éducative, la mairie et le conseil départemental, allons mobiliser tous les moyens nécessaires pour créer des conditions acceptables afin que, dans les plus brefs délais, les élèves de cet établissement puissent réintégrer les classes et commencer leur année scolaire, comme d’autres élèves dans le pays, et même ici à Ziguinchor », a expliqué le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye.

Il a assuré qu’un suivi adéquat serait mis en place pour faciliter la rentrée scolaire.

« Pour nous, il ne s’agit pas seulement de donner un coup de râteau ou d’autres petites actions. Il s’agit aussi de rester présents à l’école pour continuer à mobiliser des ressources pour désherber, nettoyer, et les sapeurs-pompiers sont ici pour pomper l’eau. Nous ferons tout pour que les conditions soient moins difficiles que ce que nous avons observé. Tout le monde constate l’état d’envahissement par les herbes et les eaux. Nous espérons que d’ici les prochains jours, ou même les prochaines heures, avec l’aide de Dieu, nous allons au moins créer les conditions pour que la rentrée se fasse rapidement. Je ne peux pas m’engager sur une date précise, mais nous ferons tout ce qui est possible pour permettre la reprise des cours. »

Pour le ministre Cheikh Tidiane Dieye, « Il n’y a pas meilleur endroit que la devanture d’une école pour parler du sens et de l’enjeu de cette journée, tel que le président de la République l’a défini. Ce n’est pas seulement un acte symbolique de nettoiement mensuel, mais aussi un acte de gouvernance, aussi important que les grands projets. »

Il a ajouté que « les projets du gouvernement, qu’il s’agisse de construction de routes, d’autoroutes de l’eau ou de grandes infrastructures, de financement de l’économie, tout cela est important. Mais il n’y a rien de plus crucial que de former des citoyens de qualité grâce à l’éducation. Toutes les nations qui se sont développées ont commencé par éduquer leur peuple. »

De son côté, la déléguée générale de la DER, Aïda Mbodj, a souligné l’importance de réfléchir à l’implantation des écoles pour éviter les zones à problèmes. « Après ces journées de nettoiement, il ne s’agit pas simplement de quitter l’école et de la laisser à son sort. Il est nécessaire de mener une réflexion sur l’implantation des écoles, notamment dans les zones comme Ziguinchor, où il pleut beaucoup. Une meilleure collaboration entre les ministères de l’Urbanisme et de l’Éducation nationale est indispensable pour éviter ces situations. »

Elle a également insisté sur l’impact des toilettes délabrées, notamment sur la fréquentation des filles à l’école. « Nous ne pouvons pas tourner le dos à cette situation. Nous allons continuer à suivre ce dossier, et personnellement, je m’engage à contribuer à la réfection de ces toilettes. »

Enfin, pour marquer leur soutien, « la DER a offert 15 brouettes et 20 balais à Monsieur le ministre », a conclu Aïda Mbodj, en réaffirmant que la DER soutiendra les initiatives des pouvoirs publics.

« Ubi tey jang tey » : Podor Nouvelle Vision au chevet de l’école Donaye 1

Le mouvement Podor Nouvelle Vision a mis la main à la pâte ce dimanche 6 octobre en organisant une importante journée de reboisement à Wouro Madiwou, ainsi qu’une cérémonie où les meilleurs élèves de l’école Donaye 1 ont été primés.

« Cet événement marque une nouvelle étape dans notre engagement pour la protection de l’environnement et la préservation de notre patrimoine naturel. Dans un contexte de réchauffement climatique, avec des conséquences comme l’érosion côtière et les inondations, la mobilisation citoyenne est plus que jamais nécessaire », a expliqué M. Mamadou Seydou Sall, membre de Podor Nouvelle Vision.

En parallèle de cette action écologique, le président du mouvement, Monsieur Mamadou Seydou Sall, qui est également le parrain de l’école Donaye 1, a honoré les meilleurs élèves en leur attribuant des prix d’excellence. Ce geste souligne son engagement en faveur de l’éducation et son encouragement à la réussite scolaire.

« Ces deux initiatives montrent notre volonté de bâtir un avenir meilleur pour les jeunes et pour notre département. En investissant dans l’éducation et en agissant pour l’environnement, Podor Nouvelle Vision continue de se battre pour une société plus juste et durable », a-t-il expliqué en évoquant les raisons de son action. Il a également remercié les participants pour leur engagement et leur détermination, qui ont fait de cette journée un succès.

Manipulation des chiffres des finances : L’Apr dénonce des « accusations sans preuves »

L’Alliance pour la République (Apr) s’est exprimée ce dimanche sur le rapport d’audit des finances publiques du Sénégal, récemment publié par le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Ce rapport fait état d’une manipulation supposée des chiffres économiques, en particulier sur la situation financière du pays.

Dans un communiqué, l’Apr a rejeté ces accusations, dénonçant des « jugements hâtifs » qui, selon elle, ne sont pas encore validés par la Cour des comptes. « Il est inacceptable que des accusations soient portées sans preuves tangibles, mettant ainsi en péril la confiance du public envers nos institutions », peut-on lire dans le texte.

L’Apr rappelle que seule la Cour des comptes a l’autorité nécessaire pour évaluer la régularité des finances publiques et déterminer si des irrégularités ont eu lieu. « La Cour des comptes dispose d’un délai de trois mois pour valider les conclusions d’un rapport d’audit et ne se prononcera qu’après avoir recueilli les observations des anciens ministres des Finances et des acteurs concernés, dans le cadre du principe du contradictoire », ajoute le communiqué.

Les partisans de l’ancien président Macky Sall ont également salué « la retenue des anciens ministres des Finances, injustement accusés par le Premier ministre ». Ils critiquent par ailleurs l’empressement d’Ousmane Sonko à tirer des conclusions d’un rapport qui n’est, selon eux, « que provisoire ».

Dans ce contexte, l’Apr a tenu à rappeler que « prudence, retenue et discrétion » sont des vertus essentielles dans l’exécution des missions de l’État, et a déploré ce qu’elle qualifie de « manque de respect » envers l’administration économique et financière du pays.

L’Apr appelle donc à attendre la validation définitive du rapport par les autorités compétentes avant de se prononcer sur la gestion des finances publiques.

Sensibilisation à l’économie d’énergie : l’AEME forme les journalistes sur les bonnes pratiques

Ce vendredi 3 octobre 2024, l’Agence pour l’Économie et la Maîtrise de l’Énergie (AEME) a organisé un atelier destiné aux membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et aux journalistes spécialisés dans l’environnement. L’objectif était de les sensibiliser aux bonnes pratiques et à l’importance de la maîtrise de l’économie d’énergie.

Mme Mame Coumba Ndiaye, directrice générale de l’AEME, a profité de cette occasion pour présenter les solutions d’efficacité énergétique disponibles, notamment dans le secteur du bâtiment et des technologies performantes. Elle a insisté sur l’importance d’adopter des systèmes de gestion intelligente des équipements et des installations solaires, ainsi que des pratiques de sobriété énergétique qui, ensemble, permettront de réduire les dépenses énergétiques à tous les niveaux.

Elle a souligné la nécessité pour les journalistes de mieux comprendre ces enjeux afin de transmettre l’information avec précision. « Nous voulons que vous ayez une meilleure connaissance des programmes de l’AEME en rapport avec la maîtrise de l’énergie. Cela inclut les bonnes pratiques d’économie d’énergie et les comportements à adopter pour réduire la consommation, » a-t-elle précisé.

Mme Ndiaye a également mis en avant le rôle clé des technologies et solutions de digitalisation dans la gestion de l’énergie dans les ménages et les administrations. Elle a insisté sur l’importance d’outiller les journalistes pour qu’ils puissent mieux informer le public sur les solutions concrètes d’économie d’énergie qui peuvent être appliquées à tous les niveaux.

Cette session marquait une première étape pour mieux faire connaître l’étendue des missions et interventions de l’AEME, visant à intégrer davantage l’efficacité énergétique dans les discours médiatiques et les pratiques quotidiennes des citoyens.

Audit des Finances Publiques : Le Président Bassirou Diomaye Faye salue la coopération avec le FMI et réaffirme l’engagement du Sénégal

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé, ce dimanche, sa gratitude envers le Fonds Monétaire International (FMI) pour l’esprit de coopération qui a prévalu après la publication des premiers résultats de l’audit des finances publiques du Sénégal. Cet audit, couvrant la période 2012-2024, fait état de la gestion des finances publiques sur plus d’une décennie.

Sur son compte X (anciennement Twitter), le Président Faye a déclaré : « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, concernant la gestion 2012-2024. »

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est engagé dans une série de réformes économiques visant à améliorer la gestion de ses finances publiques. L’audit a mis en lumière certaines faiblesses en termes de déficit budgétaire et d’endettement, avec des recommandations à suivre pour assainir les finances de l’État.

« Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai exprimé lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a ajouté le Chef de l’État, rappelant ainsi sa détermination à mener des réformes structurelles ambitieuses pour renforcer l’économie du pays.

Le gouvernement du Sénégal, en étroite collaboration avec le FMI, prévoit de mettre en œuvre des mesures correctives afin de redresser la situation économique. Des réformes en matière de gouvernance financière, de gestion de la dette et de réduction du déficit budgétaire sont au cœur de cette coopération.

MOODY’S corrobore et conforte l’option des nouvelles autorités pour une transparence budgétaire à toute épreuve

La note à long terme du Sénégal de Ba3 à B1, en raison d’une situation budgétaire et d’un endettement nettement plus faibles que prévu selon MOODY’S est un baisse d’un cran pas une dégradation.

 Une dégradation a lieu lorsque l’agence de notation considère que les perspectives se sont affaiblies par rapport à la recommandation originelle, généralement en raison d’un changement important et fondamental

Or pour ce qui concerne le Sénégal nous avons un cran inférieur de Ba à B1 gardant toutefois notre le banc de la stabilité c’est-à-dire B.

Il y’a trois agences principales  1er Standard et Poor’s, le 2eme Fitch et le dernier Moody’s donc si le Sénégal est revu d’un cran inférieur par Moody’s, notre pays garde exactement son ranking et notation auprès des deux premiers cad S et P et Fitch

Il est clair  notre futur taux d’endettement sera plus qu’eleve’ mais relativement – pour ne pas dire faiblement –   dans la mesure que les deux autres agences ne s’alignent pas encore sur  Moody’s .

La dette du Sénégal est constituée à 65% de concessionnel et juste moins de 20% pour la dette commerciale et privée d’où l’impact limité sur la partie variable du la dette commerciale et privée indexée .

Évidemment nous devons travailler à consolider les fondamentaux des finances publiques pour revenir à la discipline budgétaire surtout à l’endroit des investisseurs étrangers , cette catégorie d’investisseurs pourrait être séduite par l’option de transparence sur la situation budgétaire réelle du pays mise en avant par les nouvelles autorités.

Moustpaha Diakhate

Ex Conseil Special PM

Expert et Consultant finance d’infrastructure

Les 44 agents en cessation d’activité du Ministère de l’Énergie répliquent aux déclarations du ministre Birame Souleye Diop

Suite aux récentes sorties médiatiques du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, les 44 agents mis en cessation d’activité depuis le 12 août 2024 ont vivement réagi à travers un communiqué. Ces agents dénoncent ce qu’ils qualifient d’« allégations » de la part du ministre et expriment leur profond désaccord avec les propos tenus lors de son intervention le 5 octobre 2024 à Thiès.

Dans leur communiqué, les agents reprochent au ministre de persister dans sa décision de les mettre en cessation d’activité de manière qu’ils jugent « illégale ». Ils affirment que leur mise à l’écart ne respecte pas le cadre juridique établi par le code du travail. Citant l’article L.53, ils rappellent que toute rupture de contrat à durée indéterminée sans préavis ou sans indemnisation entraîne une obligation pour l’employeur de verser une « indemnité de préavis », correspondant à la rémunération et aux avantages dont auraient bénéficié les employés durant la période de préavis.

Les agents réfutent également les déclarations du ministre concernant la source de leur rémunération. Selon eux, les salaires ne proviennent pas d’une simple caisse d’avance mais d’un fonds spécifique, dénommé « fonds de développement minier et géologique », inscrit dans le budget de l’État depuis plus de quarante ans. Ce fonds, affirment-ils, a permis de rémunérer des générations d’employés, dont certains sont désormais à la retraite. Ils contestent également la notion de « dépassement » budgétaire avancée par le ministre, expliquant qu’un fonds de relance de 3 milliards de francs CFA avait été prévu pour couvrir les charges supplémentaires, y compris les cotisations sociales.

Par ailleurs, les agents mettent en lumière ce qu’ils considèrent comme une incohérence dans les propos du ministre au sujet des dépenses. Ils affirment que les chiffres avancés – 5.400 milliards de dépenses engagées par entente directe de 2019 à 2024 – ne correspondent pas à la réalité du budget du ministère, qui s’élève à 8 milliards par an. Ils en concluent que le ministre aurait confondu les dossiers ou mal interprété certains éléments.

Le collectif des agents exprime également son inquiétude quant à leur avenir au sein du ministère, faisant état de rumeurs concernant des recrutements liés au parti Pastef et un audit en cours. Certains d’entre eux craignent de ne pas être retenus après cet audit, malgré leurs années de service et leur rôle actif dans la collecte des recettes minières.

Pour conclure, les agents insistent sur la régularité de leurs contrats et rappellent que leurs recrutements ont été faits dans le respect des lois en vigueur. Ils réfutent toute irrégularité et affirment que la signature des contrats n’exigeait pas l’approbation du ministre, contrairement aux déclarations de ses conseillers.

Dans une déclaration empreinte de dignité, les 44 agents en cessation d’activité martèlent qu’ils ne demandent qu’à travailler et à voir leurs droits respectés. Ils considèrent comme injuste le traitement qu’ils subissent et réclament simplement de pouvoir continuer à subvenir aux besoins de leurs familles.

Le bras de fer entre les agents et le ministère semble donc loin d’être terminé, laissant planer des incertitudes sur le dénouement de cette affaire.

Audit des Finances Publiques du Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Réaffirme Son Engagement pour la Transparence

Le dimanche 6 octobre 2024, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a réagi publiquement aux résultats provisoires de l’audit des finances publiques couvrant la période de gestion de 2012 à 2024. Cet audit, commandité en collaboration avec le Fonds Monétaire International (FMI), est perçu comme un moment décisif dans l’évaluation de la gestion économique du Sénégal sous les précédents gouvernements.

Dans un message publié sur son compte X (anciennement Twitter), le chef de l’État a salué le soutien et la coopération du FMI tout en soulignant l’importance de cet exercice de transparence. « Je salue l’esprit collaboratif du FMI, suite à la divulgation des résultats provisoires de l’audit des finances publiques du Sénégal, après la gestion 2012-2024. Je réaffirme mon engagement ferme, comme je l’ai dit lors de ma prestation de serment, à faire du Sénégal un partenaire sûr et fiable », a-t-il déclaré.

Depuis son investiture, Bassirou Diomaye Faye s’est positionné comme un fervent défenseur de la bonne gouvernance et de la transparence budgétaire. La gestion efficace des ressources publiques est un élément central de son programme, et cette première étape d’audit vise à restaurer la confiance des partenaires internationaux et des citoyens. Cette action fait suite à sa promesse d’éradiquer la mauvaise gestion financière qui, selon de nombreuses critiques, a entaché les administrations précédentes.

La coopération avec le FMI, au-delà de l’audit, témoigne de la volonté du gouvernement actuel de renforcer les relations avec les institutions financières internationales. En réaffirmant cet engagement pour la transparence, le président Faye souhaite offrir une nouvelle dynamique aux relations économiques du Sénégal. L’audit provisoire, bien qu’attendant encore ses résultats définitifs, pourrait jouer un rôle crucial dans la formulation des futures politiques économiques et financières du pays.

Les défis sont nombreux pour l’administration Faye, qui a hérité d’une économie marquée par des controverses autour de la gestion des fonds publics. Le président a déjà montré sa détermination en prenant des mesures concrètes pour redresser la situation économique et pour poser les bases d’un développement durable. Cet audit s’inscrit ainsi dans une volonté plus large de renforcer la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale, notamment auprès des bailleurs de fonds et des investisseurs étrangers.

Les résultats définitifs de cet audit sont attendus avec impatience. Ils auront un impact significatif non seulement sur l’image du gouvernement, mais aussi sur les orientations économiques futures du Sénégal. L’audit, qui vise à mettre en lumière les zones de mauvaise gestion et à promouvoir une meilleure allocation des ressources, pourrait ouvrir la voie à des réformes profondes dans le cadre de la gestion publique.

Le peuple sénégalais, ainsi que les observateurs internationaux, surveillent de près cette évolution, espérant voir des changements concrets qui amélioreront la situation économique et la gestion des finances publiques. Pour le président Faye, il s’agit d’une étape clé pour consolider son mandat et pour démontrer que la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion est bien plus qu’une promesse électorale, mais une réalité politique en cours de réalisation.

En somme, cet audit des finances publiques représente une occasion pour le Sénégal de prouver son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, deux piliers essentiels pour attirer de nouveaux investissements et consolider la confiance des partenaires économiques internationaux. Le président Bassirou Diomaye Faye, en réitérant son attachement à ces principes, envoie un signal fort pour l’avenir économique du Sénégal.

Abdoul Mbaye sur la gestion économique du Sénégal : « Des lendemains difficiles se profilent »

Lors de son passage dans l’émission « Grand Jury » diffusée sur la Radio Futurs Médias (RFM), Abdoul Mbaye, président de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) et ancien Premier ministre du Sénégal, a fait part de ses inquiétudes concernant la situation économique du pays. Il a rappelé qu’il avait depuis plusieurs années averti sur des « lendemains difficiles » pour le Sénégal, anticipant des ajustements douloureux. Cependant, il critique sévèrement la manière dont le régime actuel, dirigé par Diomaye Faye, gère et communique sur cette crise.

Abdoul Mbaye a exprimé son scepticisme face aux récentes déclarations du gouvernement, qui semble accuser trop rapidement certains acteurs sur la gestion des finances publiques. Il déplore un climat de « procédure à charge anticipative », qui, selon lui, donne l’impression que le gouvernement cherche coûte que coûte à désigner des coupables pour apaiser la population. « Il faut être plus serein car la justice n’a pas besoin de publicité inutile », a-t-il insisté, appelant à une gestion plus rigoureuse et moins théâtrale des dossiers publics.

Pour l’ancien Premier ministre, il est essentiel de laisser la justice suivre son cours sans interférences ni pression médiatique, afin d’avoir une vision claire et juste de la situation réelle des finances du pays. Cette approche, selon lui, permettrait d’éviter des décisions hâtives qui pourraient aggraver les difficultés.

En analysant la situation économique actuelle, Abdoul Mbaye a fait état de prévisions sombres pour l’avenir du pays. Il pointe du doigt la nécessité pour le Sénégal de faire face à des ajustements structurels inévitables, en particulier dans le secteur des subventions. « On ne peut pas fonctionner sans remettre en cause les subventions, notamment celles de l’énergie », a-t-il déclaré.

L’ancien chef de gouvernement a souligné que ces ajustements ont déjà commencé, notamment au niveau des douanes et des redressements fiscaux. Il avertit que la situation de la trésorerie de l’État ne permet plus de couvrir efficacement la dette intérieure, et que les réductions ou suppressions des subventions entraîneront inévitablement une hausse des coûts de l’énergie et du transport, affectant le quotidien des Sénégalais.

Ce qui inquiète le plus Abdoul Mbaye, c’est l’incapacité perçue du régime actuel à proposer des solutions rapides et efficaces face aux défis économiques. « Nous allons vers des heures beaucoup plus difficiles », a-t-il prévenu, insistant sur le fait qu’un changement de stratégie s’impose de toute urgence.

Dans cet appel lancé au président et à son équipe, le leader de l’ACT estime que les mesures jusqu’ici adoptées sont loin de répondre aux besoins pressants de la population. Il exhorte ainsi le gouvernement à changer de cap avant que la situation ne se détériore davantage, invitant à une révision profonde des politiques économiques et fiscales pour éviter une crise plus grave.

Les propos d’Abdoul Mbaye dressent un tableau préoccupant de l’avenir économique du Sénégal. Alors que des réformes structurelles semblent inévitables, l’ancien Premier ministre appelle à une gestion plus sereine et réfléchie des finances publiques, loin des accusations précipitées. Face à l’urgence, il plaide pour des décisions responsables et justes afin d’atténuer les effets de la crise sur la population.

Lat Diop frappé par un nouveau coup dur : Son père Codé Diop s’éteint après une crise

Le destin semble s’acharner sur Lat Diop. Après son arrestation le samedi 21 septembre 2024, suivie de son défèrement au parquet du Pool judiciaire financier le jeudi 26 septembre, et de l’émission d’un mandat de dépôt deux jours plus tard, l’ancien directeur de la Lonase et ex-ministre des Sports doit maintenant affronter une autre épreuve. Son père, Codé Diop, est décédé ce dimanche 6 octobre 2024, aux environs de midi, dans une clinique de Dakar.

Selon les informations recueillies par DakarActu, Codé Diop luttait contre la maladie depuis plusieurs jours. Son état de santé déjà précaire s’est brutalement dégradé après qu’il a appris l’arrestation de son fils, seulement quatre jours avant son décès. Incapable de supporter la nouvelle, il a fait une crise violente, plongeant encore plus la famille dans la tristesse.

Les proches, dans un souci de protection, avaient choisi de ne pas l’informer plus tôt de la situation de son fils, de crainte que cela ne précipite la tragédie. Mais le sort en a décidé autrement.

Cette perte vient alourdir une série de malheurs qui frappent Lat Diop, qui se trouve actuellement derrière les barreaux. La famille, déjà secouée par les événements judiciaires, doit à présent faire face à la douleur de cette disparition.

Lat Diop traverse ainsi une période des plus sombres, devant désormais concilier sa propre défense avec le deuil d’un être cher. Le monde politique et sportif est sous le choc, et des messages de soutien affluent vers la famille Diop en ces heures difficiles.

Sétal Sunu Réew : Cheikh Baye Mbaye Niass « Al Kaolakhi » invite les patriotes à « rester concentrés et éviter les polémiques inutiles »

Comme de coutume, le Coordonnateur départemental du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) du département de Kaolack a participé à la journée « Sétal Sunu Réew » dédiée à l’embellissement des établissements scolaires. À l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw, commune de Kaolack, il a appelé les patriotes à s’investir dans les programmes lancés par l’État et à ne pas perdre leur temps dans des occupations futiles.

« La journée de ‘Sétal Sunu Réew’ est symbolique car elle mobilise la communauté, surtout la jeunesse, autour d’actions utiles. Ces journées participent également à éveiller le sens du patriotisme et à pérenniser le sens du devoir chez les différentes couches de la population. Sans ces attitudes citoyennes, il sera difficile de mener nos villes à des niveaux de salubrité comparables à ceux de certaines cités africaines comme Accra au Ghana ou Kigali au Rwanda, car l’État ne peut pas tout faire sans l’implication des populations, » a plaidé le porte-parole de Pastef Médina Baye.

Revenant sur les polémiques politiques soulevées constamment contre les leaders de l’opposition, de la société civile ou du gouvernement, M. Niass a appelé ses camarades de parti à écouter Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko en relayant et en s’impliquant dans les programmes étatiques qui font la promotion de l’assainissement, de la souveraineté alimentaire et de l’éducation citoyenne. Pour lui, les patriotes doivent « s’investir et éviter la diversion » car les priorités sont ailleurs.

Après avoir participé à l’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo, le candidat à la candidature pour le poste de député du Pastef dans le département de Kaolack a procédé à un reboisement et à la réfection des tableaux des classes. « Notre candidature n’est que le prolongement de notre engagement communautaire au service des populations. Notre présence à l’Hémicycle ne sera qu’un moyen supplémentaire de relayer les préoccupations des administrés que nous côtoyons quotidiennement. Toutefois, nous tenons à préciser que notre engagement à vulgariser et à défendre le projet ne souffrira d’aucun grief, qu’il émane de notre investiture ou non, » a précisé Cheikh Baye Mbaye Niass, dit « Al Kaolakhi ».

Pour conclure, le Coordonnateur du Mouvement des Domou Daara Patriotes (MODDAP) a appelé les citoyens sénégalais à être conscients que les réformes phares de l’État en matière agricole, judiciaire et économique ne pourront se réaliser qu’avec une majorité solide à l’Assemblée nationale pour promouvoir les lois nécessaires. « Pour porter le plaidoyer du monde rural afin qu’il puisse bénéficier de plus que les 10% du budget national promis, il nous faut un soutien populaire, matérialisé par une victoire sans équivoque le soir du 17 novembre 2024. »

Rappelons que la journée d’assainissement de l’école élémentaire El Hadj Abou Diallo de Ndargoundaw s’est déroulée en présence du directeur de l’établissement Malick Diop, du corps enseignant, des élèves et du président du comité de gestion de l’école (CGE), Amadou Lyndor Mbaye.

Moustapha Cissé Lô appelle à la préservation des acquis démocratiques et plaide pour une alternance générationnelle

Moustapha Cissé Lô, ancien député et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, sort de son silence. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, il salue les avancées démocratiques réalisées par le peuple sénégalais, qu’il qualifie de mature. Cependant, l’ancien président du Parlement de la CEDEAO exhorte tous les acteurs à préserver ces acquis. Il se déclare partisan de l’Alternance Générationnelle et encourage la jeunesse à s’investir pleinement dans la construction nationale.

Lettre adressée à son S.E M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal et son Premier Ministre Ousmane Sonko.

Après avoir observé avec attention les 6 (six) premiers mois de votre exercice du pouvoir, je voudrais exprimer toute ma solidarité avec le peuple sénégalais. Le 24 mars 2024, lors de l’élection présidentielle, les citoyens sénégalais ont souverainement choisi de vous porter avec brio à la tête du Sénégal pour un mandat de 5 ans et ce, dès le premier tour de ce scrutin.

En tant que citoyen, je voudrais inviter tous à lutter pour préserver notre acquis démocratique envié à travers l’Afrique et dans le monde. Notre cher pays reste un modèle de paix, de démocratie et de stabilité dans un océan de tumultes qu’est devenue la sous-région ouest-africaine.
Oui ! Ceux qui nous gouvernent doivent rester toujours vigilants et ne jamais verser dans la haine, la vengeance et la précipitation qui sont des poisons mortels. La justice a souvent été utilisée comme arme pour liquider des adversaires politiques depuis notre indépendance.

Est-ce-que nos dirigeants qui avaient été victimes des décisions controversées de cette même justice-là, doivent continuer les procédés en ne changeant que les hommes qui ne les arrangent et en plaçant ceux qui les obéissent au doigt et à l’œil ?

Nous pensons bien que non ! Les Sénégalais ont trop souffert des méthodes peu orthodoxes utilisées par Dame justice qui rend souvent des décisions controversées, dictées par l’Exécutif. Ses anciennes pratiques peu orthodoxes sont révolues et doivent être jetées aux musées de l’histoire ancienne, ne serait-ce que, pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la concorde nationale. Aucun pays ne s’est jamais développé sans la justice, la paix, la transparence et l’équité. Ce sont des leviers indispensables pour bâtir un Sénégal fort économiquement.

Aujourd’hui, nous voulons lancer un vibrant appel aux nouvelles autorités et à tout le peuple sénégalais. Que tout le monde reste vigilant, tolérant transparent, mais surtout, patient face aux grands défis de l’heure qui nous interpellent. Nous conseillons aussi aux autorités étatiques de ne plus nommer à des fonctions de haute responsabilité des hommes et femmes de plus de 65 ans. Nous sommes au temps de la vitesse et il urge de compter sur une jeunesse saine, bien formée, dynamique et expérimentée (entre 30 et 40 ans) pour le décollage économique de notre cher Sénégal. L’énergie jeune doit être placée au centre de notre politique pour propulser davantage le Sénégal vers l’émergence. Il est alors grand temps de nous débarrasser des papys politiques, ces gens-là qui veulent manger à tous les râteliers. Pour dire, ils ont été comptables de la gestion de presque tous les régimes politiques qui se sont succédés au Sénégal.

Les jeunes ont massivement voté en mars 2024 pour une Alternance Générationnelle qu’il faut donner forme. Nous devons, de toute évidence, respecter leur choix. La jeunesse, c’est l’avenir. Elle est le fer de lance de tout développement digne de ce nom. Mettons les bouchées doubles et œuvrons ensemble pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, j’invite toute la jeunesse à plus de vigilance. Elle est appelée à se mobiliser comme un seul homme, avec courage et abnégation, pour voter les listes où figureront plus de candidats jeunes, corrects, sérieux et dévoués à la cause de notre République. Moi, personnellement, je n’ai pas encore choisi ma liste et je communiquerai dès que les listes des candidats seront publiées et affichées.

Pour conclure, sachez dès à présent que je ne serai l’otage ou l’esclave d’aucun homme ou d’une quelconque chapelle politique. J’entends toujours être du côté de la vérité.

Macky Sall démissionne de son poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris

L’ancien président sénégalais se retire pour se concentrer sur les élections législatives anticipées, où il conduit la coalition Takku Wallu Sénégal.

« Monsieur le Président,

Comme vous le savez probablement, les circonstances de la vie politique sénégalaise, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, m’ont amené à être investi tête de liste de la Coalition Takku Wallu Sénégal pour les élections législatives prévues le 17 novembre 2024.

Dans ces conditions, et pour éviter tout risque d’incompatibilité et de conflit d’intérêts, je voudrais porter à votre aimable attention que j’ai décidé de me mettre en retrait par rapport à mes activités d’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, à compter du 9 octobre, après le sommet de Hambourg sur la durabilité pour lequel j’avais déjà pris des engagements.

Mobiliser la communauté internationale autour des objectifs du Pacte de Paris pour les peuples et la planète aura été pour moi une tâche exaltante. Je tiens à vous remercier vivement pour votre confiance, en vous renouvelant mon fidèle attachement à notre amitié. Soyez assuré que je reste toujours disposé à travailler avec vous sur des sujets d’intérêt commun.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma haute et amicale considération ».

Macky Sall

La Chute Économique du Sénégal : Un Réquisitoire contre la Gouvernance Sonko

Six mois après l’alternance de mars 2024, le Sénégal fait face à une dégradation sans précédent de sa note économique, plongeant le pays dans une crise aux conséquences lourdes pour la population.

Selon un communiqué en date du 04 octobre 2024 du ministère des Finances et du Budget, l’agence Moody’s a revu à la baisse la note économique du Sénégal. Dans la foulée de la sortie du Premier ministre, M. Ousmane Sonko himself, qui a déclaré urbi et orbi que le Sénégal est une façade qui cache une structure en ruines, notre pays est passé de Ba3 pays stable à B1 pays sous surveillance.

En français facile, cette agence internationale de notation, suivant la logique du Premier ministre, a fait chuter le Sénégal du statut de pays économiquement stable à celui de pays failli à placer sous surveillance.

Dans un article au titre évocateur (« Own goal ou but contre son camp »), Youssou Diallo, président du Club Sénégal Émergent, a exprimé en réalités palpables le jargon de l’agence de notation: « Les conséquences immédiates et non exhaustives de cette dégradation pour le Sénégal sont: l’augmentation immédiate des intérêts de la dette commerciale ; un accès de plus en plus difficile aux prêts multilatéraux et bilatéraux ; un accès extrêmement limité ou à des taux usuraires aux marchés financiers ; une pression plus contraignante pour la prise immédiate de mesures drastiques de redressement qui seront insupportables pour la masse des pauvres de notre peuple ; un climat des affaires encore plus morose. »

À tous ceux qui demandaient d’attendre avant de dresser un bilan de l’action du régime issu de l’alternance de mars 2024, on ne peut s’empêcher d’opposer ce résultat tangible: une  dégradation sans précédent de la réputation financière et économique du Sénégal au bout des six premiers mois du mandat.

Si l’objectif d’Ousmane Sonko consistait à saccager le label Sénégal, il l’a atteint avec brio. Il était, en effet, difficile de faire mieux pour abîmer l’économie de ce pays.

Les chiffres du déficit budgétaire et du ratio de la dette par rapport au PIB avancés par Ousmane Sonko – dont la contestation m’a valu deux jours de garde-à-vue – ont produit des effets plus destructeurs que la destruction.
Alors que les Sénégalais ne voient plus le diable pour lui tirer la queue, cette note dégradée vient repousser encore plus loin l’horizon d’une sortie de la crise économique.

Sur ce registre, au moins, vous avez réussi, M. le Premier ministre.
Votre retentissante conférence de presse a produit un effet plus dévastateur que la dévastation. Chapeau bas, chef ! Bravo, M. Sonko !

Cheikh Yérim Seck

Autorisation accordée à Dangote pour les tirs de mines dans la carrière : tensions avec les populations de Ngomène

Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines a récemment annoncé avoir délivré une autorisation à l’entreprise Dangote pour l’utilisation de tirs de mines dans une carrière située à proximité de Ngomène. Cette décision intervient alors que la multinationale rencontre des difficultés techniques liées à ses machines d’extraction, toutes actuellement hors service, mettant en péril ses engagements de production.

Selon les propos du ministre, cette autorisation a été accordée dans le cadre légal, en toute transparence, afin de permettre à Dangote de respecter ses obligations. En effet, l’entreprise utilise normalement des machines pour l’extraction des ressources, mais ces dernières étant en panne, les tirs de mines ont été jugés nécessaires pour éviter des retards supplémentaires. Le ministre a également souligné que le chef de village de Ngomène, Cheikh Ngom, a été impliqué dans les discussions menées avec Dangote afin de trouver une solution à la situation. Il l’a encouragé à communiquer ces décisions à sa communauté.

Cependant, la population de Ngomène ne partage pas cet avis et a manifesté son opposition face à l’usage des tirs de mines dans la région. Les habitants dénoncent les conséquences potentiellement néfastes sur leur environnement, leurs habitats et leur santé. Les récentes manifestations témoignent d’une inquiétude croissante quant à l’impact de ces activités minières sur la qualité de vie dans le village.

Cette situation met en lumière un conflit entre les impératifs industriels et les préoccupations locales liées à la protection de l’environnement et à la santé publique. Alors que l’État et Dangote tentent de rassurer la population sur la transparence et la légalité du processus, il semble que le dialogue devra être intensifié pour apaiser les tensions et trouver un compromis acceptable pour toutes les parties prenantes.

Goudomp : Journée nationale de Sétal Sunu Rewmi dédiée à l’école. Le ministre Olivier Boucal retourne dans son royaume d’enfance.

« Je voudrais d’abord féliciter toute la population de Goudomp qui s’est mobilisée massivement. Et au-delà de la population, nous devons également tirer un bilan de satisfaction quant au taux de participation. Nous avons vu les forces de défense et de sécurité participer massivement à cette journée d’investissement humain. Il faut rappeler que cette journée est dédiée à l’éducation et à l’enseignement professionnel », a expliqué M. Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique, à l’occasion de la journée de Sétal Sunu École.

Les autorités déconcentrées ont choisi le Lycée de Goudomp. Pour moi, natif de Goudomp, revenir participer dans un lieu où j’ai étudié et enseigné est un grand plaisir. Ce que je peux dire, c’est qu’il faut vraiment magnifier tout le travail et le niveau de compréhension de l’idée du Président de la République », a ajouté le ministre Olivier Boucal.

« Nous n’avons jamais rencontré ce problème à Goudomp pour la réouverture, mais je sais que les élèves sont suffisamment sensibilisés. Aujourd’hui, nous avons nettoyé les salles de classe, rangé les tables-bancs, et nous sommes en train de finir le désherbage. Nous pensons donc que le Lycée de Goudomp est fin prêt, comme les autres établissements de la ville. Nous pensons que les élèves viendront lundi pour la rentrée, car nous devons concrétiser le concept ‘Oubi Tey, Jang Tey’. J’ai fait le tour avec le proviseur et nous avons constaté que le Lycée de Goudomp, qui a ouvert ses portes il y a seulement cinq ans, est dans un état de délabrement très avancé. Je ne comprends pas l’origine de cette dégradation, mais il est surprenant qu’un lycée livré il y a seulement cinq ans soit dans un tel état », s’est interrogé M. Boucal.

« De toute façon, nous avons fait le constat et nous porterons ce que nous avons observé à l’attention du ministre de l’Éducation afin qu’il prenne les dispositions nécessaires », a conclu le ministre de la Fonction publique.

Sétal Sunu Réew : Le président des « 72 heures du Sine Saloum » s’implique pour la réussite du « Ubi tey jang tey »

La 5e édition du « Sétal Sunu Réew », dédiée à l’embellissement des établissements scolaires, s’est déroulée ce 5 octobre. Comme à l’accoutumée, M. Fallou Kébé a répondu à l’appel du Président de la République et du Premier ministre, en s’investissant à l’école élémentaire Guédel Mbodji, dans la commune de Kaolack.

Accompagné des éléments de l’armée, des supporters et dirigeants de l’Asc Saloum, ainsi que de la communauté éducative, le président des « 72 heures du Sine Saloum » a contribué activement à l’amélioration de l’environnement scolaire pour faciliter la mise en œuvre du « Ubi tey jang tey », prévue pour le lundi 7 octobre.

« L’école élémentaire Guédel Mbodji est symbolique car elle a formé de nombreux cadres du pays, ce qui justifie notre choix de cet établissement historique aujourd’hui », a expliqué El Hadji Fallou Kébé, président des « 72 heures du Sine Saloum ».

En outre, le mécène et acteur social a critiqué l’absence de mesures préventives durant l’hivernage pour protéger les écoles élémentaires. Sur ce point, la municipalité de Kaolack est pointée du doigt, car responsable de la gestion de l’éducation à l’échelle locale.

« Nous avons réussi à soulager l’école Amadou Tanor Dieng en évacuant l’eau avec la collaboration du Génie militaire. Cependant, de nombreux autres établissements sont dans la même situation, car les autorités compétentes n’ont pas su anticiper. Nous craignons donc que certaines écoles ne puissent pas démarrer les enseignements et apprentissages à temps », a ajouté El Hadji Fallou Kébé.

En marge de la journée de « Sétal Sunu Réew », le président de l’Asc Saloum a fait don de matériel de nettoyage et de charrettes pour le ramassage des ordures dans les zones enclavées, à la Direction du Cadre de vie de Kaolack.

Bassirou Diomaye Faye exhorte les élèves du lycée Demba Diop à l’humilité et au travail

Ce samedi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rendu visite aux élèves du lycée Demba Diop de Mbour, un établissement où il a fait une partie de son parcours. À cette occasion, il a prodigué des conseils précieux aux jeunes apprenants, les invitant à adopter des valeurs fondamentales telles que l’humilité et le travail acharné pour réussir dans la vie.

« Il y a deux domaines dans lesquels j’ai appris que l’effort ne se perd jamais », a déclaré le chef de l’État. Il a illustré ses propos en évoquant d’abord le sport, un milieu où les résultats de l’effort sont rapidement perceptibles. « Le sportif qui s’entraîne le plus progresse plus que celui qui s’entraîne moins, car il fait davantage d’efforts pour acquérir des aptitudes », a expliqué Bassirou Diomaye Faye. Il a ainsi insisté sur l’importance de la persévérance dans la quête d’une amélioration continue.

Le second domaine dans lequel l’effort est toujours récompensé, selon le président, est celui de l’apprentissage. Il a encouragé les élèves à faire preuve de sérieux dans leurs études et à consacrer du temps à l’acquisition de connaissances. « Celui qui y met plus de sérieux, consacre plus de temps et est conscient des objectifs qu’il cherche à atteindre à travers ses efforts, est celui qui devient le meilleur », a-t-il ajouté.

Pour conclure, Bassirou Diomaye Faye a invité les élèves à allier humilité et travail pour se distinguer dans leur parcours académique et dans la vie. Ses propos ont laissé une impression marquante sur les élèves, qui ont accueilli ces conseils avec enthousiasme et motivation.

Affaire ONAS : Les révélations accablantes de Thierno Alassane Sall sur l’attribution des marchés publics

L’affaire ONAS continue de faire couler beaucoup d’encre, avec de nouvelles révélations issues de l’audition de Thierno Alassane Sall, ancien ministre de l’Énergie, devant la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette enquête, qui s’inscrit dans le cadre d’une plainte déposée contre le ministre de l’Assainissement, commence à dévoiler certains aspects troublants de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement au Sénégal.

Lors de son audition, Thierno Alassane Sall a rappelé que le ministre Cheikh Tidiane Dièye aurait «outrepassé ses prérogatives» en intervenant directement dans des marchés publics relevant de l’ONAS, notamment en faveur des entreprises Delta et Vicas. Selon lui, cette intrusion dans la gestion des marchés constitue une «faute grave» et soulève des soupçons quant aux motivations réelles de ces actions.

L’ancien ministre de l’Énergie a insisté sur la responsabilité de ces deux entreprises, Delta et Vicas, qui, selon lui, détiennent un monopole sur les contrats de l’ONAS depuis des années. Thierno Alassane Sall a également pointé du doigt leur part de responsabilité dans les défaillances récurrentes du système d’assainissement du pays, notamment lors des périodes d’inondations.

Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Selon L’Observateur, Thierno Alassane Sall a évoqué des accusations de surfacturations dans les contrats attribués, soulignant que celles-ci devaient être constatées par un huissier pour être valides. Toutefois, ces irrégularités, bien qu’évidentes pour l’ancien ministre, n’ont jamais conduit à des actions concrètes contre Delta et Vicas.

Thierno Alassane Sall a également rappelé un épisode marquant datant de 2019, où la société Delgas avait intenté un recours contre les lots attribués à Delta-Vicas. Les instances judiciaires, du Comité de règlement des différends (CRD) à la Cour suprême, avaient ordonné la reprise de la procédure d’attribution, jugeant que les lots n’étaient pas conformes à la réglementation. Cependant, ces décisions n’ont jamais été appliquées, l’ONAS continuant à travailler avec Delta et Vicas, ce que l’ancien ministre qualifie de «baraka suspecte».

Ces déclarations renforcent les interrogations autour de la gestion des marchés publics dans le secteur de l’assainissement, et ouvrent une nouvelle page dans l’enquête sur l’ONAS, avec de possibles implications politiques majeures. Le dossier, désormais entre les mains des enquêteurs, pourrait révéler des irrégularités graves et poser la question de la transparence dans l’attribution des marchés publics au Sénégal.

Macky Sall quitte ses fonctions à la tête du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P) pour se consacrer aux élections législatives anticipées

Macky Sall, ancien Président de la République du Sénégal, a annoncé son départ de ses fonctions d’envoyé spécial et de président du comité de suivi du Pacte de Paris pour la planète et les peuples (4P). Une décision qui intervient à un moment clé de la politique sénégalaise, alors que des élections législatives anticipées se profilent à l’horizon. Sall occupait ce rôle depuis la fin de son mandat présidentiel, suite à sa nomination par Emmanuel Macron, président de la République française.

Selon une source proche de Macky Sall, celui-ci a fait le choix de « répondre aux sirènes nationales » en se concentrant sur la situation politique de son pays. « Il a répondu à l’appel du pays en montrant que le Sénégal prime sur l’international », a expliqué cette source, précisant que l’ancien chef d’État se prépare pour les élections législatives prévues pour le 17 novembre.

Désigné comme tête de liste nationale de la coalition Takku Wallu Sénégal, Macky Sall a officiellement mis fin à ses fonctions au sein du 4P ce 9 octobre. Cette coalition, largement perçue comme une force de l’opposition au sein du paysage politique sénégalais, espère jouer un rôle clé dans ces élections anticipées qui s’annoncent cruciales pour l’avenir du pays.

Le départ de Macky Sall du 4P intervient dans un contexte où la scène politique sénégalaise connaît d’importantes tensions, avec des appels à une réforme électorale et des manifestations populaires. Son retour actif dans la politique nationale est vu comme un signal fort de son engagement pour le futur du Sénégal, un pays qu’il a dirigé pendant deux mandats successifs.

Pour de nombreux observateurs, cette décision démontre que Macky Sall souhaite désormais se recentrer sur les enjeux internes du Sénégal, après avoir occupé une fonction internationale symboliquement importante au sein du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, une initiative visant à promouvoir des actions durables à l’échelle mondiale.

Les semaines à venir seront donc cruciales pour Macky Sall et la coalition Takku Wallu Sénégal, qui devra mobiliser ses forces pour espérer peser dans ces élections législatives anticipées, où les enjeux sont de taille pour la stabilité et le développement du pays.

Kaolack/ Sétal Sunu École : La cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, a choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Niasse

« Comme vous le savez, dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi initiée par son excellence le président Bassirou Diomaye Faye, l’objectif est de rendre le Sénégal propre. Cette journée est dédiée aux écoles sous le slogan Sétal Sunu École, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey initié par la Cosydep soit effectif le 7 octobre 2024. Nous, militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, avons choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour organiser cette journée de Sétal Sunu École, afin que les élèves puissent accéder aux salles de classe dès lundi », a expliqué Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack, ce samedi face à la presse.

Dans le cadre de la journée nationale Sétal Sunu Rewmi, les militants et sympathisants de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membres de la zone 8 PASTEF Kaolack, ont choisi l’école élémentaire publique Cheikh Ahmed Tidiane Ibrahima Niasse pour la rendre propre et accessible aux élèves, afin que le concept Oubi Tey Jang Tey soit une réalité, comme dans les autres écoles du pays.

Le choix de l’école élémentaire de Fasse Cheikh Tidiane s’explique par l’état critique dans lequel elle se trouve, notamment la vétusté des salles de classe et l’environnement dégradé, en particulier la cour de l’établissement qui est envahie par les eaux de pluie, transformant l’enceinte en une sorte de marigot. « C’est pourquoi nous avons décidé de venir combler les trous dans la cour et de nettoyer les salles de classe », a ajouté M. Kébé.

« L’éducation est la base du développement de toute société. Elle est donc l’affaire de toute la nation. La politique des autorités de notre pays en matière d’éducation a toujours été guidée par l’impératif d’un accès démocratique à l’école pour tous les enfants du pays, sans discrimination, avec une attention constante portée à l’amélioration des enseignements et des apprentissages », a-t-il rappelé.

Cependant, selon lui, l’éducation connaît aujourd’hui plusieurs difficultés, notamment le manque d’infrastructures, les inondations dans les écoles, l’insuffisance de tables-bancs, l’absence de points d’eau et d’électricité dans certaines établissements.

« Il est de notre devoir d’engager davantage de discussions directes avec les habitants du quartier, la famille du parrain de l’école, ainsi que toutes les bonnes volontés et la mairie de Kaolack, afin de trouver d’urgence des solutions adéquates pour sortir l’école de cette situation », a conclu Djim Kébé, coordonnateur de la cellule numéro 3 Fasse Cheikh Tidiane, membre de la zone 8 PASTEF Kaolack.

Sénégal : Moody’s abaisse la note de crédit du pays après les annonces alarmantes du gouvernement

La situation économique du Sénégal traverse une période critique après la récente annonce de Moody’s. En effet, l’agence de notation a dégradé la note souveraine du pays, la faisant passer de Ba3 à B1. Cette révision intervient dans un contexte de turbulences économiques provoquées par des révélations inquiétantes sur l’état des finances publiques héritées de l’administration de Macky Sall. Le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, avait commandé un audit financier qui a révélé un déficit budgétaire de 2023 dépassant les 10%, soit le double de ce qui avait été initialement rapporté par le précédent gouvernement.

Cette chute de la note sénégalaise a des répercussions immédiates sur les obligations en dollars émises par le pays. Dès l’annonce du nouveau président sur l’état ‘’désastreux’’ des finances publiques lors de l’allocution du ministre Ousmane Sonko, les obligations sénégalaises ont connu une chute vertigineuse. La situation est d’autant plus préoccupante que Moody’s justifie sa décision par une détérioration de la position fiscale et un endettement « nettement » aggravé.

L’agence de notation met ainsi en lumière les risques économiques accrus qui pèsent sur le pays, avec un endettement qui dépasse les projections antérieures. La baisse de la note à B1 signifie une hausse du risque pour les investisseurs internationaux, rendant l’accès aux financements externes plus coûteux pour Dakar.

Les conséquences de cette dégradation de la note ne se limitent pas aux cercles financiers. L’ancien journaliste et désormais acteur politique Mamoudou Ibra Kane (M.I.K), ex-Directeur Général d’Emedia Invest, n’a pas tardé à réagir. Sur la plateforme X (anciennement Twitter), il a directement imputé cette situation aux récentes annonces alarmantes du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

« Baisse de la note du Sénégal décidée par l’agence de notation Moody’s. Il fallait s’y attendre après les annonces alarmantes du gouvernement. La gestion d’un État ne s’improvise pas. Bienvenue aux mesures d’austérité comme la fin des subventions », a-t-il déclaré. Cette prise de position met en exergue les divergences politiques croissantes concernant la gestion des finances publiques et les mesures à prendre pour redresser la barre.

Alors que le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye tente de rassurer la population et les investisseurs, la perspective de mesures d’austérité semble de plus en plus inévitable. Les subventions, particulièrement dans les secteurs sensibles comme l’énergie, pourraient être réduites, affectant directement le quotidien des Sénégalais. Une telle démarche risque d’aggraver les tensions sociales dans un pays où le coût de la vie a déjà considérablement augmenté ces dernières années.

Pour le nouveau gouvernement, le défi est de taille. Il s’agit non seulement de restaurer la confiance des investisseurs internationaux, mais aussi de stabiliser les finances publiques tout en évitant un choc social majeur. La révision à la baisse de la note du Sénégal par Moody’s met en lumière les urgences économiques auxquelles le pays doit faire face.

Il reste à voir comment Bassirou Diomaye Faye et son équipe s’y prendront pour redresser la situation, et si la politique économique du nouveau gouvernement saura convaincre à la fois les acteurs locaux et internationaux. Une chose est sûre : les mois à venir seront déterminants pour l’avenir économique et politique du Sénégal.

Découverte macabre sous le pont de l’Émergence : Une enquête en cours

Ce vendredi, une scène troublante a eu lieu sous le pont de l’Émergence, où un corps sans vie a été découvert, plongeant les habitants de la Patte d’Oie et des environs dans l’émoi. Immédiatement alertée, la police scientifique s’est rendue sur place pour mener les premières investigations.

Selon les premiers éléments recueillis, le défunt est un homme d’une quarantaine d’années, habillé d’un jean gris et de deux tee-shirts. Le corps ne présentait aucune trace de blessures béantes ni de signes apparents de violences, rendant la cause du décès mystérieuse.

Le procureur de la République a ordonné que la dépouille, non encore identifiée, soit transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour une autopsie, dans l’espoir d’éclaircir les causes du décès. Cependant, les premiers rapports des médecins légistes ont souligné « le caractère non exploitable du corps », ce qui complique davantage l’enquête.

Le commissariat de police des Parcelles Assainies a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cette découverte. La zone environnante de la Patte d’Oie est en effervescence, les spéculations allant bon train parmi les riverains, tandis que les autorités continuent leurs investigations pour lever le voile sur cette affaire troublante.

Le mystère reste entier, et les habitants, inquiets, attendent avec impatience les résultats de l’enquête et de l’autopsie pour obtenir des réponses sur ce drame.

Eumeu Sène : Vers une prolongation de carrière à 45 ans ?

Le monde de la lutte sénégalaise suit de près le cas d’Eumeu Sène, vétéran et figure emblématique de l’arène. Né le 4 février 1979, le lutteur de l’écurie Tay Shinger a atteint l’âge de 45 ans, marquant ainsi le seuil de la retraite fixé par le Comité national de gestion (CNG) de la lutte. Toutefois, une nouvelle règlementation pourrait permettre à Eumeu Sène de prolonger sa carrière au-delà de cet âge.

D’après Le Soleil, cette disposition exceptionnelle n’est pas inédite. Bombardier, un autre lutteur emblématique, avait bénéficié de cette mesure en présentant un certificat médical attestant de son aptitude à continuer à pratiquer la lutte. Âgé de 48 ans, Bombardier avait ainsi pu disputer quatre combats supplémentaires après avoir prouvé qu’il était toujours apte physiquement. Désormais, cette même mesure pourrait s’appliquer à Eumeu Sène, à condition qu’il remplisse les exigences médicales imposées par le CNG.

Interrogé par Le Soleil, Landiang, agent d’Eumeu Sène, se montre confiant quant aux démarches à venir. « Eumeu Sène ne se fait pas de souci par rapport à un certificat médical d’aptitude à la pratique du sport. Le moment venu, il se rendra au CNG pour suivre la formalité administrative et obtenir sa licence », a-t-il déclaré. L’optimisme de l’équipe autour du lutteur est évident, d’autant que, selon son agent, les promoteurs s’activent déjà pour organiser le prochain combat de la star de la lutte.

Bien que le nom de son futur adversaire ne soit pas encore dévoilé, l’annonce de ce combat suscite déjà une vive attente chez les fans. Eumeu Sène, qui a marqué l’histoire de la lutte sénégalaise par son talent et sa ténacité, pourrait bien remonter dans l’arène et prouver une fois de plus qu’il a encore de l’énergie à revendre, même à l’aube de ses 46 ans.

Dans un sport où la force et la résistance sont primordiales, cette dérogation ouvre la voie à une prolongation de carrière pour les lutteurs les plus expérimentés, et pourrait bien redéfinir la longévité des carrières dans la lutte sénégalaise. Reste à voir si Eumeu Sène pourra, comme Bombardier avant lui, défier le poids des années et offrir aux amateurs de lutte de nouveaux combats mémorables.

Législatives du 17 novembre : Les candidatures retenues seront publiées lundi prochain

La Direction générale des élections (DGE) s’apprête à dévoiler la liste provisoire des candidatures pour les élections législatives prévues le 17 novembre prochain. L’annonce a été faite par le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, lors d’un entretien avec Le Soleil.

D’après le commissaire Sarr, certains candidats ont vu leur dossier rejeté, leurs mandataires ayant été informés de l’irrecevabilité. « Les exclus ont été frappés d’irrecevabilité et/ou de forclusion pour défaut de certaines pièces et mentions obligatoires devant figurer dans le dossier de candidature », a-t-il précisé, sans toutefois divulguer les noms des concernés.

La publication de la liste provisoire marque une étape importante dans le processus électoral. Les candidats recalés disposeront de 24 heures après la publication pour déposer un recours auprès du Conseil constitutionnel. De son côté, la haute juridiction aura 72 heures pour examiner les requêtes et trancher, avant de rendre publique la liste définitive des candidats autorisés à concourir lors du scrutin du 17 novembre.

Cette procédure, minutieusement encadrée, vise à garantir la transparence du processus électoral et à assurer le respect des critères légaux par les candidats, avant que le peuple ne fasse son choix.

Bassirou Diomaye Faye lance la 5e édition de « Setal Suñu Réew » à Mbour

Le président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 5e édition de la journée « Setal Suñu Réew » au lycée Demba Diop de Mbour, une initiative dédiée à la propreté et à l’embellissement des écoles. Lors de cet événement, Faye a visité l’Espace Numérique Ouvert de Mbour avant de planter un arbre symbolique. Ce retour a une valeur particulière pour lui, ayant été élève dans ce même lycée de 1997 à 2000, avant de poursuivre ses études à l’Université Cheikh Anta Diop.

Législatives : certains dossiers rejetés par la DGE avant la publication des listes provisoires

La Direction générale des élections (DGE) a rejeté certains dossiers de candidature pour les législatives prévues le 17 novembre prochain. Le commissaire de police Abdou Aziz Sarr, président de la commission de réception des dossiers, a annoncé que plusieurs candidats ont été recalés en raison de l’absence de pièces ou de mentions obligatoires dans leurs dossiers. Bien que les noms des candidats concernés n’aient pas été divulgués, leurs mandataires ont été informés.

La liste provisoire des candidatures retenues sera publiée lundi prochain. Les candidats exclus disposeront de 24 heures pour faire appel auprès du Conseil constitutionnel, qui aura ensuite 72 heures pour examiner et trancher sur les recours avant de publier la liste définitive des candidats pour les législatives.

BILAN DES RECETTES CHAOTIQUE AU DEUXIÈME TRIMESTRE 2024 : Le Sénégal face à la crise budgétaire

Le Sénégal traverse une période de turbulence économique dont il sera difficile de se remettre. Le bilan des recettes pour le deuxième trimestre de 2024 révèle une situation alarmante et un échec total à tous les niveaux.

Le Sénégal est dans un maelström duquel il lui sera difficile de sortir. Le bilan des recettes du deuxième trimestre est chaotique. C’est un fiasco à tous les niveaux. Aucune rubrique des recettes n’est en progression. En effet, aucune rubrique des recettes n’affiche de progression. Les chiffres obtenus au deuxième trimestre de l’année 2024, sont largement inférieurs à ceux enregistrés à la même période l’année précédente.
Les recettes globales, qui s’élevaient à 1 866 963 188 451 F CFA au deuxième trimestre de 2023, ont chuté à 1 092 362 767 358 F CFA en 2024. Cela représente une baisse drastique de 41 %, un signe inquiétant des difficultés financières croissantes du pays.
Cette dégringolade des recettes est observée dans tous les sous-secteurs, comme l’indique le « Rapport trimestriel d’exécution budgétaire ». La rubrique des « Recettes fiscales », par exemple, est passée de 1 668 319 725 958 F CFA à 1 053 874 990 167 F CFA, soit une diminution de 37 %. Les « Impôts sur le revenu, les bénéfices et gains en capital » ont également connu une chute significative, passant de 658 774 486 678 F CFA à 475 648 490 983 F CFA, représentant une baisse de 28 %.
Les autres catégories fiscales montrent des reculs tout aussi préoccupants. Les « Impôts sur les salaires et la main-d’œuvre » ont enregistré une régression de 46 %, passant de 21 224 385 453 F CFA à 11 369 378 680 FCFA. Les « Impôts sur le patrimoine » ont également diminué, passant de 41 942 595 977 F CFA à 32 289 235 733 FCFA, soit une baisse de 23 %.
Quant aux « Impôts sur les biens et services », estimés à 718 154 985 447 F CFA, ils se sont effondrés à 409 855 379 109 F CFA ; ce qui représente une réduction de 43 %. De plus, les « Impôts sur le commerce extérieur et les transactions » ont chuté de 45 %, passant de 206 451 760 626 F CFA à 112 962 550 335 FCFA. Les « Droits de douane et autres droits à l’importation », qui étaient également chiffrés à 206 451 760 626 F CFA, ont connu le même sort, atteignant 112 962 550 335 F CFA.
Les « Autres recettes fiscales » ne sont pas en reste, passant de 21 771 511 777 F CFA à 11 749 955 327 F CFA, soit un recul de 46 %. En ce qui concerne les « Dons », dont le montant était de 111 952 888 132 F CFA, une chute vertigineuse a été constatée, avec une baisse de 88 % pour atteindre seulement 13 350 633 332 F CFA.
Enfin, les « Autres recettes », qui s’élevaient à 86 690 574 362 F CFA l’année précédente, sont tombées cette année à 25 137 143 859 FCFA, marquant une baisse de 71 %. Les « Recettes diverses non identifiées » ont également été affectées, passant de 11 563 776 770 F CFA à 2 730 942 370 FCFA, soit un recul de 76 %.
Ces chiffres inquiétants mettent le Sénégal dans une situation difficile, exacerbée par, dernièrement, la méfiance des bailleurs étrangers démoralisés par le discours du Premier ministre sur de supposées falsifications des données par l’ancien régime.
Aujourd’hui, les enjeux sont énormes. Des lendemains sombres s’annoncent si des mesures drastiques ne sont pas mises en place rapidement.


La Dakaroise

ANNONCE DE GUIRASSY SUR UNE RÉCENTE RÉDUCTION DES FRAIS DE SCOLARITÉ : Une volonté d’appropriation d’une réalisation de l’ancien régime ?

« Les frais d’inscription des lycées sont désormais fixés à 5 000 francs CFA au lieu de 10 000 francs CFA », a affirmé Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale. Cependant, cette annonce est contredite par un arrêté pris sous l’administration de Macky Sall. En effet, cette règlementation n’est pas le fruit des nouvelles autorités ; elle date de 2023, suite aux concertations nationales sur la lutte contre la vie chère, au cours desquelles des mesures de régulation des tarifs applicables à tous les niveaux de l’enseignement et de la formation professionnelle et technique ont été prises, conformément aux dispositions scolaires et universitaires.
Les autorités du défunt régime avaient décidé, « conformément aux dispositions des articles premier 3 et 6.2 du décret no 2022-89 du 17 janvier 2022 relatif aux régimes de prix et aux procédures de dénouement du contentieux économique », de fixer les frais d’inscription et d’études dans les établissements d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, ainsi que dans les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle et technique. L’article 2 de cet arrêté stipule que « les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire ». De plus, le même article fixe les frais d’inscription « à 3 000 F CFA dans les établissements de l’enseignement public moyen et secondaire général », avec la possibilité d’une augmentation à 5 000 F CFA sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.
Concernant les établissements de formation professionnelle et technique, l’arrêté précise les frais d’inscription comme suit : Certificat d’aptitude professionnelle : 15 000 F CFA par apprenant ; Brevet d’étude professionnelle : 20 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien : 25 000 F CFA par apprenant ; Brevet de technicien supérieur : 35 000 F CFA par apprenant.
Quant à l’enseignement privé, les pouvoirs publics ont décidé, dans l’article 3 de cet arrêté, de réduire les frais de scolarité de tous les établissements privés d’enseignement préscolaire, élémentaire et moyen secondaire général de 10 % par rapport aux tarifs appliqués durant l’année académique 2021-2022. Cependant, cela a été fait « sous réserve de l’application d’un montant minimal déterminé ci-après : 2 500 F pour l’enseignement préscolaire, 3 000 F pour l’enseignement élémentaire, 4 000 F pour l’enseignement moyen, 5 000 F pour l’enseignement secondaire ». Par ailleurs, il avait été précisé que « nonobstant les dispositions de l’alinéa premier du présent article, les frais de scolarité sont payés mensuellement suivant un système arrimé à l’année scolaire ».
Pour ce qui est des frais de scolarité des établissements privés de l’enseignement supérieur, l’article 4 indique qu’ils « sont baissés pour les apprenants de nationalité sénégalaise ou originaires de l’Uemoa » de 10 % dans la région de Dakar, de 5 % dans les autres régions du pays et de 5 % dans les établissements privés de l’enseignement supérieur du secteur de la santé sur tout le territoire national.
Dans un souci de régulation, les pouvoirs publics ont également interdit, dans l’article 5 de l’arrêté, « à tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen, secondaire général, supérieur ou de formation professionnelle et technique de subordonner la fourniture de ses services au paiement de frais de scolarité par l’apprenant ». De plus, l’article 6 impose à « tout établissement d’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire général, supérieur ou de formation de publier les tarifs fixés par le présent arrêté de manière visible et lisible par tout moyen approprié, notamment le marquage et l’affichage ».
Les autorités précédentes avaient également prévu des sanctions en cas de non-respect des dispositions fixées.
Ainsi, l’article 7 stipule que « les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la législation en vigueur ». Enfin, il est mentionné que le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général, ceux du préscolaire, de l’élémentaire, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et technique, ainsi que le directeur du Commerce intérieur, « sont chargés, chacun en ce qui les concerne, de l’application du présent arrêté ».


La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°289 – du 05 ET 06/10/2024

🔴 TOUTES LES RUBRIQUES DE RECETTES SIGNALENT ROUGE (RAPPORT TRIMESTRIEL DE L’EXÉCUTION BUDGÉTAIRE DU SÉNÉGAL) : « SUÑU GAAL » DANS UN TOURBILLON MARIN
🔴 « LES FRAIS D’INSCRIPTION DES LYCÉES SONT DÉSORMAIS FIXÉS À 5 000 F AU LIEU DE 10 000 » : UN ARRÊTÉ SOUS MACKY SALL DÉSAVOUE GUIRASSY

🔴 26 JOUEURS CONVOQUÉS POUR LA DOUBLE CONFRONTATION CONTRE LE MALAWI : DERNIÈRE LISTE DE CISSÉ AVANT SON ÉVICTION

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