Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.
Étiquette : Sénégal
Mobilité et Territoire : le piège de l’hypertrophie
Le PROJET historiquement plébiscité le 24 Mars 2024 est-il porteur vraiment d’une transformation adéquate ou d’une mutation en profondeur du transport urbain et de la mobilité au sein des territoires ? Le ministère des infrastructures, des transports terrestres et aériens lui s’accroche toujours au Plan Sénégal Emergent..et il y’a fort à parier que l’endettement lourd du pays en sera impacté.
Actuellement Dakar n’occupe que moins de 3% du territoire et concentre presque ¼ de la population sénégalaise soit plus de 5 400 000 habitants. Le cas de Dakar taraude tous les démographes et les meilleurs planificateurs urbains du monde.
C’est un bout de territoire de 400m2 avec moins de 60% de surface constructible dans lequel nos autorités depuis les indépendances veulent concentrer toutes les infrastructures modernes au détriment – malheureusement – du reste du territoire…. malgré les promesses d’une territorialisation de l’investissement public et de l’infrastructure de développement.
Dakar, capital du Sénégal avec son TER à 700 milliards, son BRT à 420 milliards, va accueillir des bus pour encore un énième Réseau de Transport en Commun de 260 milliards au nez et à la barbe de Dakar Dem Dikk qui en lieu et place de ce projet devrait être restructure’ étendu, numérisé décarboné avec moins de 50 milliards pour faire plus et mieux que le RTC du CETUD présenté hier à Terroubi qui va coûter 260 milliards en dettes brutes. A-t-on vraiment confiance dans la haute administration du fardeau de notre endettement ? Alors que notre pays aspire à la souveraineté totale et globale.
Pour le transport et la mobilité intra-urbaine il s’agit juste de mieux articuler et planifier l’intermodalité ou la multimodalité avec une articulation et surtout une complémentarité TER – BRT – DDD avec bien sur une surveillance et un contrôle sur les routes et un effort soutenus dans la gestion du trafic routier avec la police et les feux routiers. La solution est dans la discipline que l’autorité doit imposer, Dakar reste toujours un bout de territoire. Avant d’emprunter 260 milliards pour des bus alors que DDD n’utilise que 55% de sa nouvelle flotte et qu’a-t-on fait pour le bannissement des Jakarta qui sont la cause des 30% des accidents ici à Dakar.
La solution définitive aux problèmes de mobilité urbaine se trouve moins dans une cascade de projets redondants aussi coûteux en dette, mais plutôt dans une vraie politique d’aménagement du territoire et de désenclavement intelligent des villes secondaires avec une mobilité inter- urbaine dans laquelle le rail prendra toute sa place. Le rail pour se libérer du lobby de l’essence et du gasoil pour décarboner nos transports capacitaires en anticipant nos ressources abondantes en gaz.
Et c’est ca que le PROJET nous avait vendu et c’est ca que le PROJET à très bien theorise’ malheureusement au MITTD c’est encore le PSE et ses projets redondants qui dictent l’agenda.
Avec plus de 250 000 véhicules motorisés et un parc de transport public vétuste et obsolète malgré le TER et le BRT, la circulation automobile a un impact nocif sur la qualité de vie et la sante’ qui va au delà des pertes en PIB, induits les bouchons et congestions sur nos routes.
Le piège tendu à dakar depuis 1958 date du transfert de la capitale de Saint Louis à Dakar se referme sur les 6 000 000 dakarois et malheureusement les programmes de mobilité ne feront qu’accentuer l’hypertrophie de la capitale avec l’accélération de l’exode rural avec les fortes températures provoquées par les réchauffements de notre planète. . Plus vous investissez à Dakar et plus vous appelez les sénégalais à quitter leur terroir pour rejoindre le littoral et c’est malheureusement le cas depuis 1958.
Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie
PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives
Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:
Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –
Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.
Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.
Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.
En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.
mystère derrière le « balai » de Diomaye pendant la campagne électorale : révélations de Sonko
Après des semaines de spéculations, le Premier ministre a enfin levé le voile sur le mystère entourant le balai que le président de la République, candidat à l’époque, Bassirou Diomaye Faye, arborait lors de la campagne électorale. Ce geste, qui a intrigué de nombreux observateurs, avait une signification profonde et un passé peu connu, comme l’a révélé Ousmane Sonko, président du parti Pastef.
Selon Sonko, le balai avait été remis à Diomaye par un vieil homme après un meeting de campagne à Bignona, aux petites heures du matin. Ce vieil homme représentait les populations du village de Diégoune, qui avaient prié pour Diomaye et lui avaient remis le balai avec un message symbolique : celui de nettoyer le palais, le Sénégal et toute l’Afrique.
Mais le symbolisme ne s’arrête pas là. Sonko explique que ce balai représente également un appel à l’action dans le domaine de la gouvernance et de la justice. Il incite à utiliser le balai pour se débarrasser de tout ce qui entrave le développement du pays, symbolisant ainsi un engagement pour un changement radical et un renouveau politique.
Ce récit met en lumière l’importance des symboles dans la politique sénégalaise et souligne le désir de changement et de progrès exprimé par les électeurs lors des élections. Le « balai » de Diomaye devient ainsi bien plus qu’un simple objet, mais un symbole puissant de transformation et d’espoir pour l’avenir du pays.
Contestations au sein du PDS : Les décisions de Karim Wade remises en question
La démission de Woré Sarr du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) a jeté une nouvelle ombre sur le parti, alors que certains militants remettent en question la légitimité des récentes nominations effectuées par Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade.
Des contestations vigoureuses ont émergé concernant l’authenticité des signatures apposées sur les décisions administratives récentes, notamment celles nommant Fatou Sow et Ndèye Astou Camara respectivement Présidente nationale et Secrétaire générale des femmes, ainsi que la nomination de Lamine Ba et Khadim Guèye à la tête de la FNCL (Fédération Nationale des Cadres Libéraux). De même, la désignation de Bachir Diawara comme porte-parole du parti et le réaffectation de Tafsir Thioye suscitent des doutes quant à leur légitimité.
Une militante du PDS, membre du secrétariat national, a exprimé le sentiment que ces décisions résultent de manœuvres frauduleuses visant à servir des intérêts particuliers, loin de l’esprit démocratique du parti. Elle souligne également l’éloignement de l’ancien président Abdoulaye Wade des activités du parti depuis plusieurs années, alimentant ainsi les suspicions quant à la véritable autorité derrière ces nominations.
Face à ces contestations croissantes, certains membres du parti ont décidé de saisir les autorités compétentes pour demander l’ouverture d’une enquête visant à vérifier l’authenticité des signatures en question. Cette démarche vise à rétablir la confiance au sein du PDS et à assurer que les décisions prises reflètent véritablement la volonté démocratique des membres.
Alors que le PDS cherche à se positionner dans le paysage politique sénégalais, ces contestations internes soulignent les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa crédibilité dans un contexte politique en constante évolution.
Perturbations persistantes pour les pèlerins en attente de vol vers la Mecque
Le vol prévu cet après-midi à 16 heures pour les pèlerins en partance vers la Mecque reste une fois de plus perturbé, selon les informations obtenues par Rfm. Plus de 100 pèlerins se retrouvent toujours au hangar, rejoignant ainsi leurs camarades qui n’ont pas pu partir hier.
Un pèlerin témoigne : « Nous sommes au hangar des pèlerins depuis hier à 22 heures pour effectuer les formalités pour le vol. Nous avons terminé nos formalités et fait l’enregistrement et sommes en attente. Malheureusement, jusqu’à présent nous n’avons aucune information sur la situation du vol. »
Le vol prévu pour accueillir 180 pèlerins en attente est maintenant affecté aux pèlerins qui ont manqué leur vol hier, ce qui signifie qu’il y a plus de 180 personnes qui attendent désespérément leur embarquement. Certains d’entre eux n’ont même pas dormi de la nuit.
Les pèlerins ont reçu des informations des délégués et des autorités, mais celles-ci sont vagues et ne fournissent pas de clarté sur la situation. Il semble que les pèlerins risquent de passer toute la journée, voire la nuit, au hangar en attendant des mises à jour.
La frustration grandit parmi les pèlerins qui déplorent cette situation et appellent à davantage de communication et de transparence de la part des autorités responsables.
Préparation des Jeux Olympiques : Collaboration entre le Maire de Médina et le Sous-Préfet de Plateau pour le Désencombrement
Dans une initiative conjointe, le Maire de Médina, Bamba Fall, et le Sous-Préfet de Dakar Plateau, Docteur Djiby Diallo, ont lancé une journée de désencombrement et de nettoyage en préparation des Jeux Olympiques imminents. L’objectif principal est de rendre la Médina, ainsi que d’autres quartiers comme Plateau et Colobane, propres, sûrs et attrayants pour accueillir les activités olympiques et les visiteurs internationaux.
Le Maire Bamba Fall a souligné l’importance cruciale de la propreté, de la salubrité et de la sécurité pour le succès de cet événement mondial. Avec une grande affluence prévue d’étrangers dans la Médina, il a insisté sur la nécessité de préparer adéquatement le quartier pour offrir une expérience positive à tous les participants et spectateurs.
De son côté, le Sous-Préfet Djiby Diallo a rappelé l’engagement des autorités et des citoyens à travailler ensemble pour améliorer le cadre de vie urbain. Il a souligné la nécessité d’un changement de comportement durable, impliquant la participation active de tous les résidents, des jeunes aux étudiants, pour maintenir un environnement propre et sûr.
Ensemble, le Maire de Médina et le Sous-Préfet de Plateau se sont engagés à maintenir ces efforts de désencombrement et d’embellissement, afin de relever les défis de la propriété, de la citoyenneté et du changement de comportement. Leur objectif ultime est de bâtir un avenir meilleur et plus harmonieux pour tous les habitants de la région.
Woré Sarr quitte le Pds : un départ empreint de respect et de détermination
La décision de Woré Sarr de démissionner du Parti démocratique sénégalais (Pds) a été marquée par un profond respect envers son mentor politique, Me Abdoulaye Wade, tout en exprimant une détermination sans faille à défendre sa dignité et son honneur.
Malgré son attachement indéfectible au parti et à son leader historique, Me Wade, Woré Sarr a choisi de tourner la page, déclarant : « Ce qui me fait mal, c’est de me séparer de Me Wade ». Son départ intervient suite à un désaccord concernant le renouvellement des instances du mouvement des femmes du Pds, où elle s’est sentie reléguée au second plan.
Dans une déclaration poignante, Woré Sarr a affirmé que son engagement et son dévouement au sein du parti ne sont plus à prouver. Elle a également critiqué ce qu’elle perçoit comme une tendance à favoriser un cercle restreint de fidèles autour de Karim Wade, fils de Me Wade, au détriment de militants engagés comme elle.
La nomination de nouveaux membres au bureau national de la fédération nationale des femmes du parti a été perçue comme une étape nécessaire pour redynamiser les structures du Pds dans un contexte politique en mutation. Cependant, pour Woré Sarr, ces changements ont été mal perçus, mettant en lumière des tensions internes au sein du parti.
Malgré son départ, Woré Sarr reste une figure respectée et admirée au sein du Pds. Son engagement politique et son attachement aux valeurs démocratiques continueront de marquer le paysage politique sénégalais.
Hommage aux SOLDATS de Leral. net : Trois Ans Déjà
Le 31 mai 2021, la tragédie frappait de plein fouet la communauté journalistique sénégalaise. En mission pour couvrir la tournée économique du Président Macky Sall, trois journalistes de Leral.net ont péri dans un accident de la route. À hauteur du parc Niokolokoba, leur véhicule a fait une embardée en tentant d’éviter un camion malien. Ce jour-là, Abou Mamadou Sy, Yoro Mamadou Dia, et Ousmane N’diaye ont perdu la vie, laissant derrière eux un vide incommensurable.
Abou Mamadou Sy : Un journaliste passionné et
rigoureux
Abou Mamadou Sy était un journaliste chevronné, respecté et admiré par ses pairs.
Âgé de seulement 35 ans, il incarnait la promesse d’un avenir brillant dans le journalisme sénégalais. Abou était connu pour sa jovialité et son attachement aux valeurs morales, inculquées par ses parents dès son plus jeune âge. Très pratiquant, il ne manquait jamais une prière, même en plein travail, n’hésitant pas à interrompre ses activités professionnelles pour accomplir ses devoirs religieux.
Abou était également un fervent défenseur de la déontologie et de l’éthique journalistique.
À la rédaction de Leral.net, il était réputé pour sa rigueur et son professionnalisme. Ses collègues se souviennent de lui comme d’un mentor, toujours prêt à partager ses connaissances et à guider les jeunes journalistes sur le chemin de l’excellence.
Son décès a laissé un vide immense, non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.
Yoro Mamadou Diallo : Un technicien d’exception
Yoro Mamadou Diallo, technicien de son état, était un véritable passionné de son métier. À 32 ans, il était déjà une référence dans le domaine technique, reconnu pour son professionnalisme et son dévouement. Yoro aimait repousser ses limites, cherchant toujours à se surpasser pour offrir le meilleur de lui-même. Ses collègues louaient son courage et son engagement, qualités qui faisaient de lui un partenaire de terrain très apprécié.
En dehors de sa carrière, Yoro nourrissait des projets personnels, dont celui de se marier à la fin de sa mission. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Sa disparition a été un choc pour ses proches, qui se souviennent de lui comme d’un homme dévoué, plein de vie et toujours prêt à aider les autres. Son professionnalisme et sa passion pour son métier resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le connaître.
Ousmane N’diaye : Le chauffeur prudent et dévoué
Ousmane N’diaye, âgé de 40 ans, était le chauffeur du véhicule accidenté. Il était connu pour sa prudence exemplaire au volant et son sens aigu des responsabilités. Ousmane aimait rappeler à ses collègues les dangers de la route et l’importance de la prudence. Sa vigilance était telle qu’il ne roulait jamais à vive allure, préférant la sécurité à la rapidité.
Ses collègues se souviennent de lui comme d’un homme pétri de talent, dévoué à son travail et à sa famille. Ousmane était toujours soucieux de la sécurité de ses passagers, faisant tout pour éviter les accidents. Sa disparition a été une perte immense pour sa famille, ses amis et ses collègues, qui pleurent encore aujourd’hui son absence.
Un héritage inoubliable
Abou, Yoro et Ousmane partageaient des qualités communes : le professionnalisme, la sociabilité, la bravoure et l’amour de leur métier.
Leur disparition a laissé un vide immense dans leurs familles, leurs cercles d’amis et la communauté journalistique sénégalaise. Depuis ce tragique accident, leurs proches continuent de pleurer leur absence, tandis que leurs collègues cherchent à perpétuer leur héritage.
En mémoire de ces trois vaillants soldats de l’information, Leral.net et la communauté journalistique du Sénégal ont redoublé d’efforts pour promouvoir la sécurité routière et le professionnalisme dans le métier. Des initiatives de sensibilisation sont régulièrement organisées pour rappeler les dangers de la route et l’importance de la prudence, tant pour les journalistes que pour tous les usagers de la route.
De plus, des programmes de formation continue en déontologie et éthique journalistique ont été mis en place, inspirés par l’exemple d’Abou Mamadou Sy. Ces initiatives visent à honorer la mémoire de ces trois hommes en poursuivant leur travail avec le même engagement et la même passion.
Reposez en Paix, Chers Soldats
LEDAKAROIS
SET-SETAL NATIONAL : LANCEMENT À THIAROYE PAR LE PRÉSIDENT BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE
La journée nationale de Set-Setal a été lancée ce samedi 1er juin à Thiaroye sous l’égide du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette initiative vise à mobiliser les citoyens pour une journée dédiée à l’assainissement, au nettoyage et à la prévention des inondations.
Le Chef de l’État a proclamé le 1er juin comme journée Set-Setal, appelant les citoyens à participer activement à cette campagne nationale. Cette journée d’action collective a pour objectif de renforcer l’implication des populations locales, des communes, des forces de défense et des services de l’État dans la lutte contre les déchets et les inondations, en prévision de la saison des pluies.
Dans le cadre de cette initiative, le Président Faye a annoncé sa participation, aux côtés de l’ensemble du gouvernement, à des activités visant à investir dans le capital humain pour améliorer l’assainissement. Cette démarche vise à sensibiliser et à mobiliser tous les acteurs concernés afin de garantir un environnement sain et résilient face aux défis climatiques.
L’événement de lancement à Thiaroye marque le début d’une série d’actions à travers le pays, démontrant l’engagement du gouvernement envers la promotion de la propreté et de la santé publique. Cette journée nationale de Set-Setal est une occasion de rappeler l’importance de la collaboration communautaire et de l’action collective pour construire un avenir durable pour tous.
Les retards et les annulations de vols avec la compagnie Air Sénégal perturbent les pèlerins du Hajj 2024
Les pèlerins se préparant pour le Hajj 2024 ont été confrontés à des désagréments majeurs alors que la compagnie aérienne Air Sénégal lutte pour convoyer les voyageurs vers les lieux saints de l’islam. Malgré les efforts de coordination, les vols officiels de la compagnie ont été marqués par des retards et des reports, laissant les passagers dans l’incertitude et la frustration.
Lors du premier vol, prévu hier au départ de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, les pèlerins ont été confrontés à un report de dernière minute, suscitant l’indignation parmi les voyageurs en direction de la capitale française. Le deuxième vol, initialement prévu pour aujourd’hui à 10 heures 50, a été retardé en raison de l’indisponibilité d’un avion, contraignant la compagnie à louer un vol supplémentaire pour acheminer les pèlerins dans la nuit.
La situation précaire de la compagnie Air Sénégal a suscité des inquiétudes quant à sa capacité à assurer efficacement le transport des pèlerins, en contraste avec les vols privés opérés par la compagnie Flynas, qui ont été plus réguliers et mieux coordonnés. Cette disparité a engendré une panique parmi les pèlerins, qui craignent pour la fiabilité de leur voyage sacré.
Les raisons exactes derrière les problèmes rencontrés par Air Sénégal demeurent floues, mais il est clair que des mesures doivent être prises pour garantir une meilleure organisation et une communication transparente avec les passagers. Alors que le troisième vol est prévu pour ce soir, la question demeure : la compagnie sera-t-elle en mesure de trouver des solutions viables pour éviter de nouveaux retards et désagréments pour les pèlerins en quête de spiritualité et de dévotion?
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024
Al-Hilal remporte la Coupe du Roi d’Arabie Saoudite, privant Cristiano Ronaldo et Sadio Mané du trophée
Dans une finale palpitante de la Coupe du Roi d’Arabie Saoudite, Al-Hilal, mené par Kalidou Koulibaly, a triomphé sur Al-Nassr de Cristiano Ronaldo et Sadio Mané. Après un match intense se concluant sur un score de 1-1, Al-Hilal a triomphé aux tirs au but (5-4), couronnant ainsi une performance remarquable.
L’apogée de cette victoire a été marquée par une brillante parade du gardien Yassine Bounou, scellant le destin d’Al-Hilal. La déception était palpable du côté d’Al-Nassr, notamment pour Cristiano Ronaldo, qui n’a pas caché son chagrin après cette défaite.
Malgré une saison en dents de scie, Al-Nassr n’a pas réussi à ébranler la suprématie d’Al-Hilal, qui remporte ce trophée prestigieux pour la onzième fois de son histoire. Cette victoire consacre la domination continue d’Al-Hilal sur la scène nationale et renforce son statut en tant que force majeure du football saoudien.
Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.
Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.
« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.
Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.
L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.
« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.
Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.
Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou
À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.
Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.
Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.
Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.
Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.
El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.
Bignona : Le Président Diomaye Faye hôte du gamou de Fansou Bodian
Le président Bassirou Diomaye Faye a marqué une première historique en visitant Bignona pour assister au Gamou de l’imam Fansou Bodian. Arrivé aux alentours de 14 heures, le chef de l’État a rejoint l’imam pour la prière du vendredi, une première pour un président sénégalais à ce rendez-vous religieux initié depuis 1990 par l’imam ratib de Bignona.
Après la prière à la grande mosquée de Bignona, le président Faye s’est rendu au domicile de l’imam Fansou Bodian pour un entretien en tête-à-tête. Ce moment privilégié a été suivi d’une conférence publique animée par les deux hommes, en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de nombreux fidèles. À l’issue de cette rencontre, le président Faye a quitté Bignona, laissant la cérémonie officielle du Gamou entre les mains du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankoba Diémé, ancien président du Conseil départemental de Bignona.
Le Gamou de Fansou Bodian est un événement religieux majeur, attirant des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région. La présence du président Faye souligne l’importance de ce rassemblement et son engagement envers les traditions religieuses du pays.
El Hadj Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, est une figure respectée de la communauté. En tant qu’imam ratib de la grande mosquée de Bignona, il joue un rôle central dans la vie spirituelle de la région.
La visite du président Faye à Bignona pour ce Gamou réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir et honorer les traditions religieuses du Sénégal, tout en renforçant les liens avec les communautés locales.
Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi
Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.
Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.
Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.
En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.
Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches
Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.
Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.
L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.
Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.
Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.
La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.
Nouvelle interdiction de manifestation sous le mandat du Président Bassirou Diomaye Faye
Sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye, les restrictions sur les manifestations se multiplient, rappelant les mesures controversées prises sous l’administration précédente de Macky Sall. Cette semaine, le rassemblement prévu du collectif « Aar Sunu Gaal » a été interdit par le Préfet du département de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye.
L’interdiction fait suite à celle du rassemblement des chauffeurs de taxi sur la Vdn, qui a eu lieu il y a quelques jours. Dans son arrêté, le Préfet a invoqué des « menaces de troubles à l’ordre public » et des « risques d’infiltration par des personnes malintentionnées » pour justifier sa décision.
Cette série d’interdictions soulève des inquiétudes quant à la liberté de rassemblement et d’expression sous l’administration en place. Les observateurs craignent que ces restrictions ne limitent la capacité des citoyens à exprimer leurs opinions et à exercer leurs droits démocratiques fondamentaux.
La réaction du public et des organisations de défense des droits de l’homme est attendue, alors que le débat sur les limites de l’autorité étatique et le respect des libertés civiles continue de faire rage dans le pays.
Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée
L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.
Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.
Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.
Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.
Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.
Le Président de la République se joint à la Prière du Vendredi à Bignona
Le Président de la République a participé à la prière du vendredi dans la ville de Bignona, démontrant ainsi son engagement envers la communauté religieuse et sa volonté de se connecter avec les citoyens à travers le pays.
Accompagné de membres de son gouvernement, le Président a été chaleureusement accueilli par les fidèles alors qu’il se joignait à eux dans ce moment de dévotion et de recueillement. Sa présence témoigne de son respect pour la diversité religieuse et culturelle qui caractérise le Sénégal.
Cet événement souligne également l’importance de la cohésion sociale et de l’unité nationale, alors que le Président renforce les liens avec les communautés locales à travers le pays. Sa participation à la prière du vendredi à Bignona est un exemple de son engagement à écouter et à être présent pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence ou leurs croyances religieuses.
Affaire de Charlatanisme au Palais de Justice de Dakar : Un Homme Soutire 27 Millions FCFA sous Prétexte de Guérison et de Richesse
Une affaire retentissante de charlatanisme et d’escroquerie a éclaté au Palais de Justice de Dakar, mettant en lumière les pratiques frauduleuses de I. Thiam et de son complice K. Guèye. Au centre de l’affaire, C. Ndiaye, qui, préoccupé par la santé de sa femme, a été induit en erreur et a fini par perdre une somme considérable.
Les faits rapportés devant la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar détaillent comment les accusés ont exploité la vulnérabilité de C. Ndiaye, lui faisant croire en des pratiques occultes pour soigner sa femme malade. Les prévenus, I. Thiam et K. Guèye, ont usé de manipulations mentales et de prétendus rituels religieux pour convaincre leur victime, entraînant ainsi la perte de 27 millions FCFA.
L’accusé principal, I. Thiam, a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir agi dans le cadre des pratiques religieuses conformes à l’islam. Cependant, les témoignages présentés en cour, notamment celui de la sœur de la victime, ont révélé le véritable dessein des prévenus, démasquant ainsi leur stratagème frauduleux.
Le procureur, dans ses réquisitions, a souligné la gravité des faits, dénonçant une manipulation consciencieuse visant à soutirer de l’argent à la victime en jouant sur ses émotions et ses croyances. Il a requis des peines d’emprisonnement fermes à l’encontre des accusés, soulignant la matérialité des délits de charlatanisme et d’escroquerie.
La défense a tenté de minimiser la responsabilité de K. Guèye, arguant que la guérison de la femme de C. Ndiaye démontrait l’absence de complicité de charlatanisme. Cependant, les preuves présentées devant le tribunal ont réfuté cette affirmation, mettant en évidence le rôle actif des deux accusés dans l’escroquerie.
En fin de compte, I. Thiam, non assisté par un conseil, a plaidé la clémence de la juridiction en s’engageant à rembourser les 27 millions FCFA dans un délai de six mois. L’affaire met en lumière les dangers des pratiques frauduleuses et souligne l’importance de la vigilance face à de telles manipulations.
SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE
Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.
Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.
Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.
Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.
Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.
Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.
Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs
Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.
Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.
La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels pour la Coupe du Sénégal et le Championnat
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récemment dévoilé les nouveaux trophées officiels pour la Coupe du Sénégal et le Championnat, inspirés du premier trophée historique de la Coupe du Sénégal. Cette annonce marque une étape importante dans la promotion et la célébration du football sénégalais, ainsi que dans la reconnaissance de l’histoire et de la tradition du sport dans le pays.
Les nouveaux trophées, conçus avec minutie et souci du détail, incarnent l’esprit de compétition, d’excellence et de fierté nationale. Inspirés du premier trophée de la Coupe du Sénégal, ils représentent un symbole puissant de l’héritage footballistique du pays, tout en étant ancrés dans la modernité et l’innovation.
Le président de la FSF, accompagné de membres clés de l’organisation, a présenté les trophées lors d’une cérémonie spéciale, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère dans le football sénégalais. L’événement a été l’occasion pour les fans, les joueurs et les responsables du football de célébrer l’importance du sport dans la culture et la société sénégalaises.
Les trophées reflètent également l’engagement de la FSF à promouvoir l’excellence et l’intégrité dans toutes les compétitions. En mettant en valeur l’histoire tout en regardant vers l’avenir, la FSF s’efforce de créer un environnement où le football peut prospérer et inspirer les générations futures.
En dévoilant ces nouveaux trophées, la FSF envoie un message clair sur son engagement envers le développement et la croissance du football au Sénégal. Ces trophées ne sont pas seulement des objets de valeur, mais aussi des symboles de l’unité, de la passion et de la détermination qui caractérisent le football sénégalais.
Dans les mois et les années à venir, ces trophées seront au centre de l’attention alors que les équipes se battront pour les remporter, créant ainsi des moments inoubliables dans l’histoire du football sénégalais.
Sénégal-Burkina : Renforcement des Liens à travers la Culture et le Commerce
La récente rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de la transition burkinabè, le Colonel Traoré, a mis en lumière l’importance des partenariats entre le Sénégal et le Burkina Faso. Ces relations bilatérales se déploient dans divers domaines clés tels que la sécurité, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, et surtout la culture.
La coopération culturelle entre Dakar et Ouagadougou est exemplaire, marquée notamment par des échanges riches et variés. Un exemple significatif en est l’édition 2021 du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a célébré la Téranga sénégalaise. De même, la collaboration dans le secteur de la communication, avec un accent sur la production audiovisuelle et la télévision numérique terrestre, témoigne de l’engagement mutuel à promouvoir les industries culturelles.
Parallèlement, le commerce joue un rôle central dans le partenariat entre les deux nations, toutes deux membres de la Zone économique de l’UEMOA. Les échanges commerciaux entre Dakar et Ouagadougou ont connu une croissance significative, avec des exportations sénégalaises vers le Burkina Faso atteignant 35,338 milliards FCFA en 2022, soit 104 062 tonnes en poids net. Les produits alimentaires, notamment les préparations pour soupes, potages et bouillons, occupent une place importante dans ces échanges, avec une hausse notable de +14,4%.
Cette dynamique témoigne de l’engagement des deux pays à renforcer leurs relations tant sur le plan culturel que commercial. À travers ces partenariats, le Sénégal et le Burkina Faso s’affirment comme des acteurs majeurs de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest, offrant ainsi des perspectives prometteuses pour l’avenir de la sous-région.
Les Ministres Satisfaits du Dispositif pour le Voyage des Pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam
Le Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères, Yacine Fall, et son homologue Ministre des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens, Malick Ndiaye, ont exprimé leur satisfaction mercredi à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à l’égard du dispositif organisationnel mis en place pour le voyage des pèlerins aux Lieux Saints de l’Islam.
Lors d’une visite à l’AIBD, les deux Ministres ont salué les efforts déployés pour garantir un voyage sûr et confortable aux pèlerins se rendant aux Lieux Saints, une démarche cruciale pour des milliers de fidèles chaque année.
Leur satisfaction témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’organisation efficace de ce pèlerinage, qui revêt une signification profonde pour de nombreux croyants à travers le monde.
Ce dispositif témoigne également de l’engagement des autorités à faciliter les déplacements des pèlerins dans le respect des normes de sécurité et de confort, garantissant ainsi une expérience spirituelle harmonieuse et mémorable.
En conclusion, la collaboration entre les Ministères de l’Intégration Africaine, des Affaires Étrangères et des Infrastructures des Transports Terrestres et Aériens reflète l’engagement continu du gouvernement à assurer le bien-être des pèlerins lors de leur voyage vers les Lieux Saints de l’Islam.
Le ministre sénégalais de l’hydraulique et de l’assainissement, Cheikh Tidiane Diéye, rejette toute augmentation du prix de l’eau
Dans une déclaration faite jeudi dernier, le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Cheikh Tidiane Diéye, a catégoriquement exclu toute possibilité d’augmentation du prix de l’eau. Selon lui, l’État a même été contraint d’abroger un avenant visant à augmenter les tarifs de l’eau.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la question de l’accessibilité à l’eau potable demeure cruciale pour de nombreuses populations, tant au niveau national qu’international. La garantie d’un accès à l’eau à un prix abordable est un enjeu majeur pour le bien-être et la santé des citoyens, ainsi que pour le développement économique et social du pays.
Par ailleurs, le ministre a également évoqué la question du contrat d’affermage de la société nationale des eaux du Sénégal, la Sen’Eau. Il a affirmé qu’un audit sera effectué afin d’évaluer la situation et de garantir la transparence et l’efficacité de ce partenariat.
Cette prise de position du ministre Diéye témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer l’accès à l’eau potable à un prix raisonnable pour tous, tout en veillant à la gestion transparente des ressources et des contrats dans le secteur de l’hydraulique et de l’assainissement.
Kaolack : Mobilisation pour la Journée Citoyenne de Nettoiement du 1er Juin
Le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, a présidé ce jeudi une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour préparer la Journée Citoyenne de Nettoiement prévue le 1er juin. Cette initiative, qui fait partie d’une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, vise à organiser des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales dans divers sites de la région.
« Des instructions nous ont été données au niveau des territoires pour concrétiser cette décision en menant des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales », a déclaré M. Kane, selon kaolackinfos. « L’objectif de ce CRD était de réfléchir, avec tous les acteurs concernés, sur l’identification des sites à nettoyer et sur la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la réussite de cette organisation. »
Sites Clés pour les Interventions
Département de Nioro du Rip : Le site des mareyeurs situé à l’entrée de la ville sera l’intervention phare.
Guinguinéo : Les actions seront concentrées sur le marché.
Kaolack : Les bassins de Khakhoun, de Sam et de Thioffack seront les principaux sites de nettoyage. D’autres endroits comme les établissements scolaires, les gares routières, le marché central au poisson et plusieurs quartiers bénéficieront également de ces opérations.
Le gouverneur a souligné l’importance de la participation active de la communauté pour garantir la réussite de cette journée. « Le président de la République compte beaucoup sur l’engagement de la communauté pour réussir cette opération, » a-t-il affirmé. L’approche communautaire vise à susciter un engagement participatif en reconnaissant et en s’appuyant sur les forces locales pour améliorer leur cadre de vie et leur environnement.
M. Kane a insisté sur le fait que cette journée du 1er juin ne devrait être que le début d’un effort continu. « Cette activité devrait s’inscrire dans la continuité, » a-t-il déclaré, en mettant en avant la nécessité d’un engagement citoyen et communautaire à long terme.
La participation des représentants de l’imam ratib et du clergé à la réunion du CRD a été considérée comme un signe positif. « Ce sont des porteurs de voix engagés à mener des activités de sensibilisation à travers leurs sermons et autres, » a souligné Ousmane Kane.
La Journée Citoyenne de Nettoiement s’annonce comme une initiative majeure pour améliorer l’hygiène et l’environnement de Kaolack, avec une mobilisation sans précédent des forces vives de la communauté.
Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.
Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »
L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.
L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.
À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«
Thierno Alassane Sall
Rencontre avec les Syndicats d’Enseignants : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy répond à une vieille doléance en remettant plus de 5000 arrêtés et décisions de nominations
Le jeudi 30 mai 2024, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a marqué un tournant décisif pour les enseignants en répondant à une vieille doléance lors d’une rencontre avec les syndicats des enseignants, le G7. Lors de cette réunion, il a procédé à la remise symbolique de 5130 arrêtés et décisions de nominations, apurant ainsi les instances administratives en souffrance depuis des années.
Cette rencontre, axée sur la régularisation des dossiers administratifs des enseignants, a permis de distribuer 23 arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP à 4030 bénéficiaires, ainsi que 30 décisions de nominations à des postes de responsabilité pour 1000 enseignants. Ces postes incluent des proviseurs, censeurs, surveillants généraux, intendants, directeurs d’écoles, maîtres d’applications, etc. En outre, 3 actes de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire ont été délivrés à 100 chargés de cours.
Ces documents administratifs, longtemps réclamés par les enseignants, sont essentiels pour la progression de leurs carrières. Ils permettent non seulement leur intégration dans la fonction publique mais aussi l’obtention des indemnités liées à leurs responsabilités. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du Conseil interministériel concernant la préparation des examens et concours pour l’année 2023/2024, et elle concrétise un engagement pris par le ministre lors de sa réunion de prise de contact avec les syndicats à Diamniadio.
La remise de ces documents a été accueillie avec enthousiasme par les secrétaires généraux des syndicats. Ils ont chaleureusement salué cette avancée significative, la qualifiant de « bouffée d’oxygène » pour les acteurs du système éducatif. « Ensemble, nous bâtissons un système éducatif plus juste et plus transparent, où les attentes de chacun sont prises en compte », a déclaré le ministre Guirassy.
Le ministre a également proposé une approche inclusive et participative en suggérant d’institutionnaliser une rencontre bimensuelle entre le ministère et les syndicats. Il a proposé l’organisation d’un séminaire pour discuter des principales revendications syndicales, telles que la question des décisionnaires, la catégorisation des lycées, la formation initiale et continue des enseignants, le recrutement d’inspecteurs, et la mise en place d’un guichet unique en attendant la digitalisation complète des procédures.
Cette rencontre marque un nouveau départ pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants au Sénégal. Les initiatives du ministre Guirassy visent à bâtir un système éducatif plus équitable et transparent, en répondant efficacement aux besoins et attentes des enseignants. Les secrétaires généraux du G7 ont exprimé leur satisfaction face à ce pragmatisme qui, selon eux, « a fait voir le bout du tunnel à des milliers d’enseignants ».
Avec cette action, Moustapha Mamba Guirassy renforce son engagement envers l’éducation et ouvre la voie à une coopération plus étroite et productive entre le ministère et les syndicats pour le bien-être des enseignants et la qualité de l’éducation au Sénégal.
ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.
Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :
« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »
Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :
« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »
Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.
La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.
Mouhamadou Cissé
Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO
Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.
M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.
Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.
M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.
La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.
« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.
Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.
M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.
En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.
Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.
Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.
Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »
Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.
Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.
Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.
M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.
Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.
Convocation du Dirpub du Quotidien : Madiambal Diagne écourte son voyage et rejoint Dakar
Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi promptement suite à la convocation de Mohamed Guèye, Directeur de publication du journal Le Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a exprimé son soutien inconditionnel à Guèye et à l’ensemble de la rédaction via les réseaux sociaux.
« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Guèye et à toute la rédaction du Quotidien », a-t-il écrit. Renouvelant sa confiance en son Dirpub, Diagne a annoncé son retour immédiat à Dakar. « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper Monsieur Guèye seul », a-t-il ajouté.
La convocation de Mohamed Guèye fait suite à celle de Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal La Tribune, après la parution d’articles sur la nomination du Général Souleymane Kandé comme Attaché militaire en Inde. Traoré a passé la journée d’hier à la Section de Recherches (SR) et est reconvoqué ce vendredi.
Ces convocations ont déclenché une vague de soutien et de mobilisation de la part des organisations de presse, qui perçoivent ces actions comme une menace à la liberté de la presse. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces interpellations, soulignant l’importance de préserver les droits des journalistes et de maintenir un espace médiatique libre et indépendant.
La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse, particulièrement sur des sujets sensibles tels que les nominations militaires. Les organisations de presse et les défenseurs de la liberté d’expression restent vigilants et déterminés à défendre les droits des journalistes face à ces défis.
Le retour précipité de Madiambal Diagne à Dakar symbolise la gravité de la situation et le besoin urgent de solidarité au sein de la communauté journalistique pour protéger la liberté de la presse au Sénégal.
TELECOMMUNICATIONS : Le nouveau directeur général de l’ARTP veut servir son pays avec ‘’engagement, intégrité et dévouement’’
Le nouveau directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Dahirou Thiam, a promis, jeudi, à Dakar, d’exercer ses fonctions ‘’avec engagement, intégrité et dévouement’’.
S’exprimant lors de sa prise de fonction, il a également fait la promesse de rechercher l’‘’excellence’’ dans la mission de régulation de l’ARTP, qu’il juge stratégique pour les télécommunications et les services postaux.
‘’Conscient de l’importance stratégique du secteur de la régulation pour le développement socioéconomique du secteur, a-t-il dit, je suis déterminé à mener cette mission avec engagement, intégrité, dévouement et excellence.’’
‘’Notre conviction est que le développement équilibré du marché des télécommunications doit être une réalité’’, a soutenu M. Thiam.
L’ingénieur en informatique et télécommunications nommé directeur général de l’ARTP en remplacement d’Abdou Karim Sall, le 2 mai dernier, a attiré l’attention de ses collaborateurs sur le devoir de professionnalisme de l’entreprise de régulation. ‘’Dans le secteur des télécommunications, dont la technologie évolue rapidement, où les attentes des citoyens sont grandes et les menaces contre la cybersécurité omniprésentes, il est essentiel que nous maintenions des normes élevées de professionnalisme dans toutes nos actions’’, leur a dit Dahirou Thiam.
Le gouvernement veut faire du Sénégal ‘’le centre technologique’’ de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il affirmé, estimant que l’ARTP peut, avec ‘’une politique continue et renforcée de régulation’’, aider à y arriver.
M. Thiam a assuré les travailleurs de l’entreprise et les opérateurs du secteur de sa volonté d’entretenir avec eux une ‘’étroite collaboration’’.
L’ex-directeur général de l’entreprise, Abdou Karim Sall, a dit avoir fait de ‘’nombreuses réalisations’’ dans les domaines de la portabilité du numéro mobile et de l’identification des clients notamment.
Quelque 5 millions de cartes SIM non identifiées ont été supprimées par l’ARTP, avec l’aide de la direction de l’automatisation du fichier du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, selon M. Sall.
La sécurité faisait partie de ses priorités, la lutte contre la fraude et la cybercriminalité aussi, a-t-il ajouté.
Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye
Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.
« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».
Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.
La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.
En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.
La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.
ledakarois.sn
Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024
M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au « Partenariat pour encourager les réformes », qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.
M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X
M. COLY
Interruption temporaire des achats de crédit woyafal : La Senelec communique
La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a annoncé aujourd’hui une interruption momentanée des achats de crédit woyafal, prévue ce vendredi 31 mai 2024, de 16h à 17h. Cette interruption est due à des travaux de réparation sur la fibre optique, nécessaires pour assurer le bon fonctionnement des services.
Dans un communiqué de presse publié ce jeudi, la Senelec a précisé que malgré cette interruption, les caisses de l’entreprise resteront ouvertes pour toutes les autres opérations d’achat de crédit woyafal. Les clients sont donc invités à planifier leurs transactions en conséquence.
Cette annonce vise à informer et à minimiser les désagréments potentiels pour les utilisateurs de woyafal, en assurant une communication transparente sur les interruptions temporaires de service.
MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés
Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.
MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants
Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.
MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy
Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024
URGENT – Après une longue absence sur les réseaux sociaux : Ousmane Sonko réapparaît avec un discours percutant
Ousmane Sonko, leader politique influent au Sénégal, a fait son grand retour sur les réseaux sociaux après une période de silence prolongée. Dans un discours percutant, il a abordé des sujets brûlants et livré ses perspectives sur l’actualité nationale.
Sonko, connu pour ses prises de position fortes, a touché à des thèmes variés, allant de la situation économique du pays aux récentes décisions gouvernementales. Cette réapparition suscite déjà de vives réactions parmi ses partisans et les observateurs politiques.
Nous vous tiendrons informés des développements ultérieurs et des retombées de cette intervention.
Scandale dans le secteur de la pêche au Sénégal : Licences octroyées illégalement à des navires fantômes
Le président de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal, Adama Lam, a récemment soulevé une vive indignation lorsqu’il a dénoncé la distribution anarchique de licences de pêche à des navires dont l’activité demeure obscure. Membre éminent du Groupement des Armateurs et Industriels de la Pêche au Sénégal (GAIPES), Lam a accusé les autorités d’avoir violé les lois et le code de la pêche en octroyant ces licences sans discernement.
Lors d’un atelier consacré à la reddition de comptes dans le secteur halieutique, organisé conjointement par le Forum Civil et le GAIPES, Adama Lam a souligné que les licences ont été accordées de manière peu transparente, contournant ainsi les lois et décrets régissant le secteur. Cette pratique, selon lui, a conduit à un gaspillage inconsidéré des ressources marines, mettant en péril l’équilibre écologique et économique de la nation.
Le thème de cet atelier, axé sur « les enjeux de la publication de la liste des navires de pêche opérant au Sénégal », a été motivé par la récente publication par la ministre de la Pêche d’une liste des navires battant pavillon au Sénégal. Cette initiative a mis en lumière l’ampleur du problème et suscité un débat urgent sur la transparence et la légalité des pratiques dans le secteur de la pêche.
Adama Lam a souligné les conséquences désastreuses de ces pratiques illicites sur l’économie nationale, en particulier sur le secteur de la pêche industrielle, qui constitue un pilier essentiel de l’économie sénégalaise. La surpêche résultant de l’octroi irresponsable de licences a entraîné une paupérisation des pêcheurs, des mareyeurs et des métiers connexes, alimentant ainsi l’émigration clandestine.
Face à cette situation alarmante, Adama Lam appelle à une action urgente pour réguler le secteur de la pêche et préserver les ressources marines du pays. Il met en garde contre les conséquences désastreuses pour l’économie nationale si des mesures concrètes ne sont pas prises rapidement pour remédier à cette crise.
Dernière nouvelle : Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue après son audition.
Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.
Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal Tribune, a été arrêté ce matin par des éléments de la gendarmerie. Cette action fait suite à la parution de La Tribune, qui a révélé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde.
Selon les informations disponibles, les gendarmes ont effectué une descente dans les locaux de Dmedia pour appréhender le journaliste. Après son audition, Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue.
ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…
Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.
In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.
Communiqué
Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.
Contre la concurrence « déloyale » des « clando » : Les conducteurs de taxi en sit-in demain vendredi
Le Mouvement Dolel Transport, représentant l’ensemble des chauffeurs de taxi au Sénégal, se mobilise pour protester contre ce qu’il considère comme une concurrence injuste de la part des « clandos en ligne » et du « transport déloyal et irrégulier » encouragé par les plateformes de location de voitures. Au cœur de leur revendication se trouve l’abrogation du décret 847, qui légitime le système de VTC (Variable Timing Control) dans le pays. Pour exprimer leur mécontentement, le mouvement prévoit un sit-in ce vendredi 31 mai à la Place de la Nation (anciennement Place de l’Obélisque).
Malgré l’interdiction de leur précédente manifestation la semaine dernière, le Mouvement Dolel Transport, dirigé par Malick Diop, se montre déterminé à faire entendre sa voix. Ils ont déposé une déclaration de sit-in en respectant les délais requis et espèrent obtenir l’autorisation des autorités cette fois-ci.
Les chauffeurs de taxi du Mouvement Dolel Transport dénoncent une concurrence qu’ils estiment déloyale de la part des VTC, soulignant que ces derniers ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et standards que les taxis traditionnels. Ils appellent à une révision des politiques pour garantir une concurrence équitable et une régulation stricte de tous les acteurs du secteur.
La mobilisation de vendredi s’annonce cruciale pour les membres du Mouvement Dolel Transport, qui espèrent obtenir une écoute attentive des autorités et des changements significatifs dans les régulations en faveur d’une concurrence plus juste dans le secteur des transports.
Sénégal : La Fédération Mondiale de l’Hémophilie Renforce Son Soutien aux Patients
La délégation de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie (FMH), dirigée par son président M. César Garrido, a été reçue par le Directeur de Cabinet du Ministre de la Santé et de l’Action sociale, M. Serigne MBAYE. Cette rencontre, qui s’inscrit dans une décennie de collaboration, vise à renforcer le soutien aux patients hémophiles au Sénégal grâce à la fourniture continue de médicaments essentiels.
Une Maladie Rare mais Dévastatrice
L’hémophilie est une maladie hémorragique héréditaire rare qui affecte environ une personne sur 10 000. Elle est due à un dysfonctionnement du processus de coagulation sanguine, ce qui rend les individus affectés susceptibles de saignements prolongés et difficiles à contrôler. Cette pathologie exige une prise en charge rigoureuse et des traitements coûteux, souvent inaccessibles sans une aide substantielle.
Situation au Sénégal
Au Sénégal, le nombre théorique de personnes atteintes d’hémophilie est estimé à 1 800. Cependant, seuls 400 patients sont actuellement dépistés et régulièrement suivis, selon le registre de consultation du Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) à Dakar en avril 2024. Le suivi régulier des patients diagnostiqués est organisé principalement au CNTS de Dakar, où ils reçoivent les soins nécessaires pour gérer leur condition.
Stratégies de Prise en Charge
L’État du Sénégal, dans sa stratégie de lutte contre l’hémophilie, a mis à disposition des facteurs anti-hémophiliques au niveau de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA). Cette mesure vise à garantir que les patients puissent accéder aux traitements vitaux de manière continue et fiable.
Contribution de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie
Depuis dix ans, la FMH soutient activement les malades hémophiles au Sénégal en fournissant des médicaments essentiels. Grâce aux dons généreux de la FMH, les 400 patients enregistrés ont bénéficié de traitements gratuits, allégeant ainsi le fardeau financier souvent associé à cette maladie coûteuse. La visite de M. César Garrido réaffirme l’engagement de la FMH à poursuivre et à renforcer cette collaboration pour améliorer la qualité de vie des patients.
Déclarations et Perspectives
Lors de la rencontre, M. Serigne MBAYE a exprimé sa gratitude envers la FMH pour son soutien inébranlable. Il a également souligné l’importance de la collaboration internationale pour faire face aux défis posés par l’hémophilie. « Grâce à notre partenariat avec la Fédération Mondiale de l’Hémophilie, nous avons pu assurer un suivi régulier et fournir des traitements gratuits à nos patients. Cette collaboration est essentielle pour continuer à améliorer la prise en charge de cette maladie rare et complexe », a-t-il déclaré.
De son côté, M. César Garrido a réitéré l’engagement de la FMH à continuer de soutenir les patients hémophiles au Sénégal. « Nous sommes déterminés à fournir les ressources nécessaires pour que chaque patient puisse vivre une vie meilleure, malgré les défis posés par l’hémophilie », a-t-il affirmé.
Cette rencontre marque une étape importante dans la lutte contre l’hémophilie au Sénégal. Grâce à l’engagement continu de la Fédération Mondiale de l’Hémophilie et aux efforts du gouvernement sénégalais, les patients peuvent espérer un avenir où leur maladie est mieux gérée et leur qualité de vie améliorée. La collaboration entre les acteurs nationaux et internationaux reste cruciale pour relever les défis sanitaires et offrir des soins de qualité aux personnes atteintes d’hémophilie.
Sénégal : Conférence sur la Coopération avec les Pays de l’Alliance des États du Sahel
Le 1er juin 2024, le Sénégal accueillera une conférence majeure sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cet événement marque un tournant significatif dans les relations régionales et met en lumière la volonté du Sénégal d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques avec ses voisins.
Une Nouvelle Vision Politique et Économique
Depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, le climat politique au Sénégal s’est ouvert à de nouvelles collaborations régionales. La conférence, intitulée « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », rassemblera des figures importantes de la société civile sénégalaise, notamment des représentants du PASTEF, du FRAPP, et de l’UMOJA, ainsi que des délégations des pays membres de l’AES.
Thèmes Clés de la Conférence
- Économie et Sécurité
- Partenariats Économiques : Le Sénégal entretient des relations économiques fortes avec ses voisins, notamment avec le Mali. En 2022, les exportations sénégalaises vers le Mali ont atteint une valeur de 1,13 milliard de dollars, incluant des produits pétroliers, du ciment, et des soupes et bouillons. Ces échanges commerciaux sont cruciaux pour les deux économies, comme l’a souligné le ministre sénégalais de l’Élevage, Dr Mabouba Diagne.
- Coopération Sécuritaire : La sécurité est une priorité pour les pays de l’AES, qui collaborent activement pour lutter contre les groupes armés. La création de forces conjointes et le partage de renseignements ont conduit à des opérations de plus en plus réussies. La conférence explorera les moyens d’améliorer encore cette coopération.
- Rôle des Acteurs Étrangers
- Présence Économique et Militaire Française : L’économie sénégalaise dépend fortement de la France, avec environ 80% des entreprises du marché sénégalais étant françaises. Cette dépendance économique est critiquée par les nouvelles autorités sénégalaises, qui cherchent à renégocier les accords commerciaux pour renforcer l’indépendance économique du pays. La conférence abordera également la question de la présence militaire française et son impact sur la sécurité régionale.
- Institutions Africaines Modernes
- Efficacité des Institutions : Les participants discuteront de l’efficacité des institutions africaines modernes comme la CEDEAO, l’UA et l’AES dans le contexte actuel. L’objectif est de renforcer ces institutions pour mieux répondre aux défis régionaux.
Objectifs et Perspectives
L’événement vise à renforcer les liens historiques, culturels et économiques entre le Sénégal et les autres pays de l’AES. Il s’agit également de définir des stratégies communes pour une intégration régionale accrue, tout en explorant les moyens de promouvoir une sécurité durable et une croissance économique partagée.
Les discussions porteront sur divers sujets, y compris les avantages et les défis de l’AES, les perspectives d’avenir pour l’intégration régionale, et l’importance de l’engagement des acteurs économiques et politiques locaux et internationaux.
Conclusion
La conférence sur l’engagement avec les pays de l’Alliance des États du Sahel est une initiative prometteuse qui pourrait transformer les relations régionales. En réunissant des leaders politiques, économiques et sociaux, le Sénégal cherche à jouer un rôle central dans la promotion de la paix, de la sécurité et du développement économique en Afrique de l’Ouest.
Ce rendez-vous du 1er juin 2024 s’annonce donc comme un moment clé pour l’avenir des relations entre le Sénégal et ses voisins de l’AES, ouvrant la voie à une nouvelle ère de coopération et de progrès pour toute la région.
« Le Gamou de l’Imam Fansou Bodian : Bignona Accueille le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye ce Vendredi »
Le Gamou de l’Imam Fansou Bodian à Bignona promet d’être un événement marquant, avec la participation annoncée du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et de hauts responsables du gouvernement. Organisé en l’honneur du Marabout El Hadji Fa Ousmane Fansou Bodian, cet événement religieux important attire une attention particulière cette année, avec une implication notable des forces de sécurité pour assurer la sécurité et la logistique de l’événement. La collaboration étroite entre l’armée, la gendarmerie et les organisateurs témoigne de l’importance accordée à cet événement dans la région. Les détails de l’arrivée du président et de l’heure de la prière du vendredi aux côtés du marabout Fansou Bodian ajoutent à l’anticipation de cette cérémonie religieuse.
Convocation du Directeur de Publication du Quotidien dans l’Affaire de l’Affectation du Général Souleymane Kandé
Le directeur de publication du journal Le Quotidien, M. Mouhamed Guèye, est convoqué ce vendredi matin dans le cadre de l’affaire de l’affectation du Général Souleymane Kandé. Cette convocation intervient peu après celle du directeur de publication de La Tribune, Pape Moussa Traoré.
Bien que les motifs exacts de cette convocation n’aient pas été divulgués, il semble probable qu’ils soient liés à l’affaire susmentionnée. Cette dernière a suscité un vif intérêt et des interrogations au sein de la sphère médiatique et politique du pays.
Nous restons attentifs au déroulement de cette affaire et nous vous tiendrons informés des développements à venir.
Un employé de Serigne Mboup et son complice jugés pour vol et recel de téléviseurs
Hier, au tribunal de Dakar, Daouda Diouf, employé de l’entrepôt de CCBM appartenant à Serigne Mboup, a été jugé pour vol de 13 téléviseurs smart de 55 pouces. Il a avoué avoir profité des heures de descente du personnel pour commettre ses méfaits, revendant ensuite les appareils à Abdoulaye Faye, également arrêté pour recel.
Les téléviseurs, estimés à 20 millions de francs CFA, ont été vendus pour un total d’un million, permettant à Abdoulaye Faye de tirer un bénéfice de 13 millions. Daouda Diouf a admis les faits à la barre, reconnaissant avoir vendu les téléviseurs volés entre 150 et 250 mille francs.
Abdoulaye Faye, le receleur, a plaidé son innocence en affirmant qu’il ignorait l’origine illicite des appareils. Malgré les efforts de son avocat pour plaider non coupable, le procureur a requis deux ans de prison, dont six mois ferme, à son encontre pour recel. La partie civile réclame également une compensation de 20 millions pour les préjudices subis par Serigne Mboup.
L’affaire illustre les conséquences graves de la malhonnêteté et de la complicité dans le milieu professionnel, avec des peines sévères requises à l’encontre des prévenus.
Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar
Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.
Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.
Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.
Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.
Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois
Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.
Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.
Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.
Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.
Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.
L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.
Avis de Recherche : Disparition de Moustapha Diémé à Thiès
Moustapha Diémé, habitant de Thiès, a disparu depuis hier, mardi 30 mai 2024, vers 13 heures. Sa famille et ses proches sont très inquiets et sollicitent votre aide pour le retrouver.
Si vous avez des informations ou si vous l’avez aperçu, merci de contacter ses proches au +221 76 317 26 90.
Votre collaboration est précieuse. Merci de partager cet avis de recherche autant que possible.
Primes des Lions : La Ministre des Sports veut changer la règle
Le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football (FSF) se sont réunis lundi dernier pour discuter de l’organisation des deux prochains matchs des Lions. Le Sénégal affrontera la RDC le jeudi 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de jouer contre la Mauritanie le 9 juin. Ces deux rencontres comptent pour les troisième et quatrième journées des qualifications du Mondial 2026 (groupe B).
La question des primes des joueurs et du staff a été abordée au cours de cette réunion. Traditionnellement, ces primes sont prises en charge par l’État. Cependant, selon Source A, la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a proposé que désormais, la FSF assume cette responsabilité en cas de résultat positif. Le journal s’interroge sur l’acceptation de cette proposition par le président de la FSF, Me Senghor, et son équipe.
Cette proposition marque une volonté de réformer le financement des primes, en déchargeant l’État de cette obligation et en la transférant à la fédération, créant ainsi un nouveau cadre de gestion des récompenses pour les performances des Lions.
Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC
Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.
Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.
Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.
Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.
Renforcement du Transport Urbain à Dakar : 400 Autobus Modernes à Gaz pour 400 000 Voyageurs
Le projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a franchi une étape majeure avec le lancement de sa première phase, couvrant la période 2023-2026. Sous l’égide du CETUD, cette initiative vise à moderniser l’offre de transport urbain, offrant ainsi une solution robuste et durable aux besoins croissants de déplacement dans la capitale sénégalaise.
L’une des pierres angulaires de cette phase consiste en l’acquisition de 380 autobus neufs, tous motorisés au gaz. Ces véhicules, qui s’ajouteront au parc existant, renforceront et moderniseront les moyens de transport disponibles sur 14 lignes clés de Dakar. De plus, deux ateliers-dépôts seront érigés pour assurer la maintenance et le remisage efficaces des autobus, garantissant ainsi leur bon fonctionnement et leur longévité.
Mais le projet ne se limite pas aux seuls moyens de transport. Il englobe également des travaux d’aménagement urbain sur 30 km de voiries, huit carrefours, ainsi que des améliorations au niveau des arrêts de bus et terminus. Un investissement global de 267 milliards de francs CFA, provenant de diverses sources telles que l’État du Sénégal, la Banque européenne d’investissement, l’Agence française de développement, la Coopération allemande et l’Union européenne, finance cette ambitieuse entreprise.
Selon Cheikh Ahmadou Bamba Sy, Secrétaire général représentant le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres, ce projet revêt une importance capitale pour l’avenir de Dakar. Il souligne que ces initiatives s’inscrivent dans une démarche de restructuration globale du réseau de transport urbain, englobant l’ensemble de la région dakaroise et toutes ses communes.
En outre, cette phase prévoit la création de milliers d’emplois et l’aménagement de kilomètres de routes, contribuant ainsi au développement économique et social de la région. Toutefois, M. Sy insiste sur l’objectif des autorités de développer des champions nationaux dans le domaine du transport, favorisant ainsi l’implication des opérateurs privés nationaux dans le projet.
Il est également souligné qu’aucune ligne de transport en commun ne sera supprimée, mais plutôt restructurée et optimisée pour s’articuler efficacement avec les réseaux de transport de masse tels que le BRT et le TER.
En somme, ce projet ambitieux marque une avancée significative dans l’amélioration des infrastructures de transport à Dakar, offrant aux citoyens une solution moderne, écologique et efficiente pour leurs déplacements quotidiens.
Convoqué par la Section de Recherches, le directeur de La Tribune répondra à l’appel
Le directeur de publication du prestigieux quotidien La Tribune, membre éminent du Groupe D-Media, a été convoqué par la Section de Recherches (SR) de Colobane. Cette convocation fait suite à la publication d’une information sensible concernant l’affectation du Général Kandé. Cette interpellation suscite des questions quant à la liberté de la presse et à la protection des sources journalistiques dans notre pays.
Le journalisme, en tant que quatrième pouvoir, joue un rôle fondamental dans la société en informant le public et en scrutant les actions des pouvoirs publics. La Tribune, depuis des décennies, s’est engagée à fournir une information fiable et équilibrée, dans le respect des normes éthiques et déontologiques de la profession.
Cependant, cette convocation soulève des préoccupations quant à la liberté d’expression et à la protection des journalistes. Il est impératif que les autorités respectent et protègent le droit des journalistes à exercer leur métier sans crainte de représailles ou d’intimidations.
Dans l’attente de la réponse du directeur de La Tribune à cette convocation, la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme restent vigilantes quant au respect des libertés fondamentales dans notre pays.
Tragédie au CEM de Bambilor : Un élève perd la vie après une bagarre
Une tragédie a frappé le CEM de Bambilor, où un élève de la classe de 4ème C a perdu la vie à la suite d’une bagarre survenue mardi dernier. Selon les informations disponibles, le jeune F. D, touché à la tête lors de l’altercation, est malheureusement décédé ce matin après avoir été plongé dans le coma depuis son évacuation à l’hôpital.
Cette terrible nouvelle a plongé l’établissement scolaire dans l’émoi et la consternation, menant à la suspension des cours jusqu’à nouvel ordre par les autorités éducatives locales. Les élèves, les enseignants et les parents sont profondément bouleversés par cet événement tragique.
La gendarmerie a rapidement réagi en arrêtant l’auteur présumé de cet acte, afin de mener une enquête approfondie sur les circonstances de cette altercation fatale. Les autorités ont également appelé à la retenue et à la vigilance, soulignant l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein de la communauté éducative.
Cette perte inimaginable rappelle l’urgence de promouvoir un climat de sécurité et de respect au sein des écoles, où les élèves devraient se sentir protégés et soutenus dans leur parcours d’apprentissage. En ces moments difficiles, la communauté éducative de Bambilor se serre les coudes pour soutenir la famille endeuillée et chercher des réponses à cette tragédie.
Travail décent au Sénégal : Une priorité nationale renforcée par des revalorisations salariales
Le Sénégal s’engage activement à promouvoir le travail décent et à améliorer les conditions de travail de ses citoyens. Lors de l’atelier de lancement du Programme pays de promotion du travail décent (PPTD) à Mbour, Karim Cissé, directeur général du travail et de la sécurité sociale, a mis en lumière les efforts significatifs déployés entre 2019 et 2023 pour revaloriser les salaires dans le secteur privé.
Des Augmentations Salaires Significatives
Karim Cissé a souligné que plusieurs revalorisations salariales ont été réalisées au cours de cette période, marquant un progrès notable dans l’amélioration des conditions de travail. « Nous avons connu, du point de vue du travail décent, plusieurs revalorisations salariales dans le secteur privé, deux revalorisations du salaire minimum interprofessionnel et du salaire minimum interprofessionnel agricole, deux revalorisations en 2019 et en juillet 2023 », a-t-il précisé.
Renouvellement des Conventions Collectives
En matière de dialogue social et de négociation collective, le Sénégal a également réalisé des progrès significatifs. Un renouvellement collectif de plusieurs conventions collectives a été effectué, ainsi que la signature de nouvelles conventions sectorielles dans des domaines clés tels que la presse, le pétrole et le gaz, et la sécurité privée. Ces efforts visent à renforcer les droits des travailleurs et à assurer des conditions de travail justes et équitables.
Objectifs de l’Atelier de Réflexion
L’atelier de trois jours à Mbour réunit des spécialistes du Bureau international du travail, du ministère du Travail, des Nations unies, des partenaires sociaux et d’autres départements ministériels concernés. Dramane Haidara, directeur de l’équipe d’appui technique de l’OIT pour l’Afrique occidentale et le Bureau pays (ETD/BP-Dakar), a salué les résultats obtenus suite à la mise en œuvre des activités de promotion du travail décent au cours des dix dernières années. Il a souligné que ces résultats ont fortement influé sur la définition et la mise en œuvre des politiques publiques.
Prochaines Étapes et Défis
Malgré les progrès réalisés, Karim Cissé reconnaît qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre les objectifs de travail décent. L’atelier a pour objectif de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, afin de répondre aux besoins réels des populations, notamment des travailleurs. « L’objectif poursuivi par cet atelier est de cerner les priorités et de les aligner sur les nouvelles orientations définies dans le projet de transformation systémique, pour satisfaire les besoins réels des populations, notamment des travailleurs », a déclaré Dramane Haidara.
Le Sénégal continue de faire des pas significatifs vers la promotion du travail décent, avec des initiatives concrètes telles que les revalorisations salariales et le renouvellement des conventions collectives. Les efforts conjoints des autorités, des partenaires sociaux et des organisations internationales sont essentiels pour assurer des conditions de travail justes et équitables, et pour faire du travail décent une réalité pour tous les travailleurs sénégalais.
Sénégal : La DGPU envisage de revenir à Diamniadio
La Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU) envisage de relocaliser son siège à Diamniadio, renforçant ainsi sa mission de promotion de la nouvelle ville. Actuellement basée à Dakar, la direction de la DGPU estime qu’il est essentiel de se rapprocher du site pour une gestion plus efficace et une promotion accrue du projet.
Une Relocalisation Stratégique
Lors d’une récente visite au Pôle urbain de Diamniadio, le nouveau Délégué général, Bara Diouf, a exprimé ses réserves sur l’implantation actuelle du siège à Dakar. « Nous allons visiter l’espace dédié au siège de la DGPU, et nous voulons que la DGPU revienne à Diamniadio rapidement. On ne peut pas promouvoir une ville et être en dehors de cette ville », a-t-il déclaré mercredi. Cette déclaration marque un tournant dans la stratégie de la DGPU, visant à renforcer sa présence sur le terrain pour mieux coordonner les efforts de développement.
Contexte et Historique
Depuis l’apparition du Covid-19, la DGPU avait déménagé de ses bureaux à l’Iressef pour s’installer à Dakar. Cette décision était initialement motivée par des considérations sanitaires et logistiques. Cependant, avec l’évolution de la situation sanitaire et le besoin croissant de dynamiser le projet de Diamniadio, la direction de la DGPU voit la nécessité de revenir sur le site même.
Ambitions et Objectifs
Lors de cette première visite officielle depuis sa prise de poste le 16 mai, M. Diouf a annoncé son ambition d’accélérer le développement de la nouvelle ville. Il a souligné que la période 2024-2025 devrait marquer une accélération significative du projet, visant à surmonter les retards accumulés et à offrir toutes les ressources nécessaires aux développeurs. « Nous voulons que Diamniadio devienne rapidement un espace de vie accueillant une grande partie de la population », a-t-il ajouté.
M. Diouf a également insisté sur l’importance de répondre aux besoins urgents en matière de mobilité et d’accès pour les promoteurs présents sur le site. « Ça nous a permis de discuter avec les promoteurs pour prendre en compte leurs préoccupations et de nous imprégner de l’ampleur de la tâche qui nous attend », a-t-il indiqué, illustrant ainsi une approche participative et pragmatique.
Entretien et Perspectives
Le Délégué général s’est félicité du bon entretien des infrastructures existantes, saluant les équipes de la SOGIP pour leur travail. Cette reconnaissance des efforts en cours s’accompagne d’un appel à l’action pour stimuler les projets en attente et garantir un développement harmonieux et rapide de Diamniadio.
La relocalisation du siège de la DGPU à Diamniadio s’inscrit dans une vision stratégique de proximité et d’efficacité. Elle reflète une volonté de renforcer la dynamique de développement de la nouvelle ville, en collaboration étroite avec les promoteurs et les différents acteurs impliqués. Les prochaines années seront déterminantes pour concrétiser cette ambition et transformer Diamniadio en un pôle urbain exemplaire.
Remaniement Sécuritaire au Sénégal : Une Nouvelle Vision pour un Nouvel Élan
Le Sénégal a récemment opéré un remaniement majeur au sein de ses institutions sécuritaires, marquant la fin d’une ère et le début d’une nouvelle. Ce remaniement a vu le départ de figures clés du régime précédent, telles que le général Kandé, le général Moussa Fall, et l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague. Ces changements traduisent la volonté des nouvelles autorités de redéfinir la sécurité nationale en fonction de leur vision et de leurs priorités.
Une Nouvelle Vision de la Sécurité
Les nouvelles autorités semblent déterminées à mettre en œuvre une stratégie de sécurité qui reflète leur propre vision. Cette vision pourrait inclure une approche plus moderne et adaptée aux réalités contemporaines, tout en prenant en compte les leçons apprises des défis sécuritaires passés. L’objectif est de créer un dispositif sécuritaire plus réactif et efficace pour faire face aux menaces actuelles.
Fidélité et Confiance
Le remplacement des hauts responsables de la sécurité par des individus en qui les nouvelles autorités ont confiance est crucial. Installer des personnes loyales à des postes clés assure que les politiques et directives de la nouvelle administration sont exécutées de manière fidèle et efficace. La confiance est un élément essentiel dans la gestion des forces de sécurité, car elle garantit une coordination harmonieuse et une exécution sans faille des stratégies mises en place.
Réformes et Modernisation
Ce remaniement pourrait également signaler une volonté de réformer et de moderniser les forces de sécurité. Face aux menaces de plus en plus sophistiquées, une mise à jour des structures et des méthodes est nécessaire. Les nouvelles autorités semblent prêtes à investir dans la formation, l’équipement et la réorganisation des forces de sécurité pour les rendre plus aptes à protéger la nation.
Les Implications de ces Changements
Les changements à la tête des institutions sécuritaires au Sénégal sont significatifs pour plusieurs raisons :
- Adaptation aux Menaces Contemporaines : En remplaçant les anciens responsables, les nouvelles autorités montrent leur détermination à adapter les forces de sécurité aux nouvelles menaces, qu’elles soient internes ou externes.
- Renforcement de la Sécurité Nationale : Avec des figures de confiance à des postes stratégiques, la nouvelle administration espère renforcer l’efficacité et la réactivité de ses forces de sécurité.
- Modernisation des Structures : La volonté de réformer les forces de sécurité est également une indication de l’engagement à moderniser les structures et à intégrer des technologies avancées dans la gestion sécuritaire.
Le récent remaniement au sein des institutions sécuritaires sénégalaises reflète une volonté de changement et de modernisation. En installant de nouvelles figures à des postes clés, les autorités visent à instaurer une nouvelle vision de la sécurité, basée sur la confiance et l’efficacité. Ce tournant marque une étape importante dans l’histoire sécuritaire du Sénégal, avec l’espoir que ces changements conduiront à une meilleure protection de la nation et de ses citoyens.
Le Sénégal Renforce son Registre Social pour une Meilleure Inclusion
Le Registre national unique (Rnu) se révèle être un élément crucial pour la politique sociale du Sénégal, agissant à la fois comme un outil essentiel pour l’inclusion sociale et une source précieuse pour les décisions stratégiques. Lors d’un atelier de partage des expériences des utilisateurs du Rnu et de révision de la fiche unifiée d’enquête, le Secrétaire général du ministère de la Famille et des solidarités, El Hadji Ndiogou Diouf, a souligné l’importance de cet instrument.
Selon M. Diouf, le Rnu, institué par décret en août 2021, est un instrument de ciblage des bénéficiaires des programmes sociaux du gouvernement destinés aux populations pauvres et vulnérables. Il a rappelé que sa création répond à la volonté gouvernementale de disposer d’une base de données dynamique sur les ménages pauvres et vulnérables, permettant d’harmoniser les interventions sociales qui leur sont destinées.
Un Outil Clé face à la Pandémie
La pandémie de Covid-19 a révélé l’importance cruciale du registre dans les interventions d’urgence, permettant un déploiement rapide et efficace de l’assistance aux ménages affectés. Dans ce contexte, le Rnu évolue dans un cadre juridique visant à améliorer la coordination de la protection sociale et à réduire la fragmentation des interventions.
La Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale a entrepris d’élargir le champ d’action du Rnu à un million de ménages pour répondre aux besoins des projets et programmes à vocation sociale. L’objectif est d’atteindre non seulement les ménages pauvres mais également les ménages vulnérables, afin de faire du Rnu un outil fiable de coordination et de suivi pour une meilleure exécution des actions de protection sociale.
Perspectives d’Amélioration
L’atelier de partage des retours d’expérience vise à passer en revue les acquis et les insuffisances du Rnu. Les participants chercheront des pistes d’amélioration concernant la fiabilité du registre, la formation des acteurs, la sécurité et la protection des données, ainsi que l’interconnexion des systèmes d’information.
En somme, le renforcement du Registre national unique représente une étape importante dans les efforts du Sénégal pour promouvoir l’inclusion sociale et améliorer la coordination des actions de protection sociale, témoignant ainsi de son engagement envers le bien-être de ses citoyens les plus vulnérables.
Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.
En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.
Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye
L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.
La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.
avec Afrique Confidentielle
Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme
Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.
Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.
Sénégal rend hommage à Lamine Diack avec deux journées de commémoration
Le président Lamine Diack, figure politique et sportive éminente du Sénégal, sera honoré à travers deux journées de commémoration les 7 et 8 juin prochains. Cette initiative vise à rendre hommage à sa mémoire et à son héritage, après son décès le 3 décembre 2021 à Dakar.
La cérémonie débutera le vendredi 7 juin 2024 à 17 heures à son domicile à Mermoz avec un récital du Coran suivi d’une session de « wazifa ». Le lendemain, samedi 8 juin à 16 heures, un match de Gala de Football aura lieu au stade Dakar Sacré Coeur pour célébrer la vie et les accomplissements de Lamine Diack.
Pour le comité d’organisation « Jalloré Lamine Diack », cet hommage est l’occasion de mettre en lumière la stature de cet « homme de foi et d’action », souvent comparé à Nelson Mandela, et de souligner son importance dans le panthéon des figures africaines marquantes.
Lamine Diack a laissé une empreinte indélébile sur le paysage politique et sportif du Sénégal. En tant qu’Inspecteur des Impôts et Domaines, il a occupé divers postes ministériels, démontrant sa polyvalence et son engagement envers son pays.
Sa passion pour le sport était indéniable. Il a excellé dans plusieurs disciplines sportives internationales, notamment le football et l’athlétisme, et a occupé des postes clés dans les organisations sportives nationales et internationales.
Lamine Diack a également été un acteur politique engagé, ayant occupé des postes de maire de Dakar et de député au Parlement sénégalais. Son dévouement envers son pays et son continent a été reconnu à maintes reprises tout au long de sa carrière.
Les deux journées de commémoration en l’honneur de Lamine Diack sont une occasion pour le Sénégal de se souvenir et de célébrer un homme dont l’héritage continue d’inspirer et de guider les générations futures. Son parcours remarquable et son dévouement envers son pays resteront à jamais gravés dans les mémoires.
Mame Seydou Ndour : un nouveau chapitre s’ouvre pour la Police Nationale
Le conseil des ministres de ce mercredi a été marqué par une nomination d’importance : Mame Seydou Ndour est désormais le nouveau Directeur Général de la Police Nationale (DGPN). Bien que cette responsabilité soit nouvelle, Ndour n’est pas un étranger aux défis complexes de la sécurité nationale.
Son parcours débute à l’école Bassang Goumba de Grand Dakar, puis à l’école Prytanée militaire de Saint-Louis, où il obtient son baccalauréat en 1989. Initialement enclin à suivre les traces de son père médecin, il prend une voie différente en poursuivant des études de droit à l’UCAD. En 1993, il décroche sa maîtrise en droit privé, option droit des affaires, ouvrant ainsi la voie à sa carrière dans la police.
Sa première étape formative arrive en 1994 lorsqu’il réussit le concours direct des officiers de police, suivi en 1996 par celui de commissaire de police. Il commence alors sa carrière au commissariat d’arrondissement de Thiaroye, puis gravit les échelons en travaillant dans plusieurs commissariats à travers le pays, tout en participant à des missions internationales sous l’égide de l’ONU.
La spécialisation de Ndour dans la lutte contre le trafic de drogue devient évidente après l’obtention d’un diplôme à Paris, axé sur la répression illicite des stupéfiants. Son expertise lui vaut des affectations à Mbour et le titre de contrôleur général de la Police en 2022. Toutefois, c’est à l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants (OCRTIS) qu’il se distingue le plus, accumulant des réalisations significatives dans la lutte contre ce fléau.
En reconnaissance de son dévouement, Ndour a été élu personnalité de l’année en 2014 par des organisations non gouvernementales telles que « Jamra » et l’Observatoire de veille et de défense des valeurs culturelles. Cette nomination à la tête de la Police Nationale marque un nouveau chapitre dans la carrière d’un homme dont l’engagement pour la sécurité et la justice reste indéniable.
Sénégal : Un programme ambitieux pour booster l’élevage
Le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de l’Élevage du Sénégal a récemment lancé un vaste programme national dédié au développement de l’élevage. Financé à hauteur de 51 milliards de FCFA, ce projet est soutenu par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), et l’État du Sénégal. Ce programme vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois dans les chaînes de valeur animales et fourragères d’ici 2028.
Objectifs et Déploiement du Programme
Le programme, qui sera déployé dans les 14 régions du pays, prévoit de bénéficier à 32 000 acteurs des chaînes de valeur animales, dont 16 000 femmes. Les objectifs principaux incluent :
- Augmentation Durable de la Productivité : La première phase du projet mettra l’accent sur une augmentation durable de la productivité et des productions animales. Cela inclut l’amélioration des techniques d’élevage, de la gestion des pâturages et de l’alimentation animale.
- Transformation et Commercialisation : Une partie importante du programme sera dédiée à l’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits animaux. Cela permettra non seulement d’augmenter la valeur ajoutée des produits, mais aussi de créer des emplois dans les secteurs de la transformation et de la distribution.
- Professionnalisation des Acteurs : Le projet vise à professionnaliser les acteurs des chaînes de valeur de l’élevage. Cela se fera par le biais de formations, d’ateliers et de soutien technique, permettant ainsi aux éleveurs de mieux gérer leurs entreprises et d’améliorer leur productivité.
Soutien à la Souveraineté Alimentaire
Ce programme s’inscrit dans la stratégie du Sénégal visant à atteindre la souveraineté alimentaire. Le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage est essentiel pour réduire la dépendance aux importations alimentaires et assurer une alimentation suffisante pour la population.
Mesures d’Accompagnement
En complément de ce programme ambitieux, le gouvernement sénégalais a également pris plusieurs mesures pour soutenir les éleveurs et les agriculteurs :
- Subvention des Aliments pour Bétail : Pour la Tabaski, le prix de l’aliment pour bétail subventionné a été fixé à 5 000 FCFA. Cette mesure vise à rendre les moutons plus accessibles aux Sénégalais, facilitant ainsi les préparatifs de cette fête religieuse importante.
- Soutien à la Campagne Agricole 2024-2025 : Pour la campagne agricole en cours, l’État a alloué 120 milliards de FCFA. Cette somme inclut une subvention des engrais à hauteur de 22% et une distribution gratuite de phosphate, ce qui permettra d’améliorer les rendements agricoles et de soutenir les agriculteurs.
Ce programme ambitieux pour le développement de l’élevage montre l’engagement du Sénégal à renforcer son secteur agricole et à atteindre la souveraineté alimentaire. En créant des emplois, en soutenant les éleveurs et en améliorant la productivité, le Sénégal se positionne pour un avenir plus prospère et autosuffisant.
Ce projet est une étape importante vers un développement durable et inclusif, bénéficiant à des milliers de Sénégalais et contribuant à l’essor économique du pays. Les partenariats avec la BAD et la BID renforcent également la coopération internationale, ouvrant des perspectives de développement et de progrès pour le secteur de l’élevage sénégalais.
Décès de Mansour Seck : Le Sénégal et Baba Maal en Deuil
Le Sénégal et le monde de la musique sont en deuil suite au décès de Mansour Seck, légendaire musicien du groupe Daande Lenol et ami intime de Baba Maal. La triste nouvelle de son décès, survenu dans la soirée du mercredi 29 mai, a provoqué une onde de choc et une immense vague de tristesse à travers le pays et au-delà.
Un Duo Inoubliable
Mansour Seck était souvent considéré comme le « jumeau » musical de Baba Maal. Leur collaboration étroite a marqué la scène musicale sénégalaise et a contribué à la renommée internationale de la musique traditionnelle du pays. Ensemble, ils ont créé des mélodies qui ont transcendé les frontières, faisant connaître la richesse de la culture sénégalaise à un public mondial.
Une Vague d’Hommages
À l’annonce de son décès, de nombreux fans, musiciens et personnalités du monde entier ont exprimé leur tristesse et leurs hommages. Baba Maal, profondément affecté par la perte de son ami et collaborateur de longue date, a souligné l’impact incommensurable de Mansour Seck sur sa vie et sa carrière musicale. « Mansour était plus qu’un partenaire musical, il était un frère », a déclaré Baba Maal. « Son talent, sa générosité et son esprit vivront à jamais dans notre musique. »
Un Héritage Durable
Mansour Seck a non seulement travaillé avec de nombreux artistes de renom, mais il a également participé à des tournées internationales, apportant la musique sénégalaise à un public global. À travers ses compositions et performances, il a joué un rôle crucial dans la promotion de la culture et des traditions musicales sénégalaises.
Son influence a été particulièrement marquante parmi les jeunes musiciens, qu’il a inspirés par son dévouement et son talent. Il a contribué à former la prochaine génération d’artistes sénégalais, assurant ainsi la pérennité de la riche tradition musicale du pays.
Un Adieu Ému
Le décès de Mansour Seck laisse un vide immense dans le monde de la musique. Cependant, son héritage musical perdurera à travers ses enregistrements, ses compositions et les innombrables artistes qu’il a inspirés. Sa mémoire continuera de vivre dans les cœurs de ceux qui ont été touchés par sa musique et son esprit généreux.
La rédaction de Senego présente ses condoléances les plus sincères à sa famille, à Baba Maal, et à tous ceux qui ont eu la chance de connaître et d’aimer Mansour Seck. Que son âme repose en paix.
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024
La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?
Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.
Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.
Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.
1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation
La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?
La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.
2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice
Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.
Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.
La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.
3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national
Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.
Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.
Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.
Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.
Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66
Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.
Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.
Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.
Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.
Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.
Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.
Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.
Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.
Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.
Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.
Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.
Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.
Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.
Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.
Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.
Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
- Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
- Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
- Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
- Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
- Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
Le choix énigmatique de Sonko : Son absence aux Assises de la justice intrigue
L’absence remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko à l’inauguration des Assises de la justice, qui s’est tenue mardi au CICAD, a suscité un flot d’interrogations. Selon des sources rapportées par L’AS, le leader du Pastef aurait délibérément choisi de ne pas être présent afin de ne pas éclipser le Président Bassirou Diomaye Faye.
Le journal avance que Sonko prévoit de faire son entrée mercredi pour présider les travaux des commissions. Ce choix stratégique soulève des questions sur son intention et son rôle potentiel dans cet événement majeur pour le secteur de la justice.
Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans
Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).
Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.
En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.
À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.
Trois militaires sénégalais honorés à titre posthume lors de la Journée internationale des Casques bleus
Dans le cadre de la Journée internationale des Casques bleus, célébrée chaque année le 30 mai par l’Organisation des Nations Unies (ONU), trois militaires sénégalais vont être honorés à titre posthume pour leur contribution et leur sacrifice au maintien de la paix. Le Sergent-chef Eugène Idrissa Badhyne Mingou, le Caporal Ousseynou Diallo et le Soldat de l’ère classe Pierre Tama Boubane, tous membres de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minu-sma), seront récompensés lors d’une cérémonie spéciale.
Ces braves hommes, qui ont perdu la vie lors des opérations de maintien de la paix sous la bannière de l’ONU, recevront la prestigieuse médaille Dag Hammarskjöld. Cette distinction est décernée aux militaires ayant fait le sacrifice ultime dans le cadre des missions de maintien de la paix de l’ONU.
Le Sénégal, en tant que 13e pays contributeur de troupes et de personnel de police aux opérations de maintien de la paix de l’ONU, témoigne de son engagement envers la paix et la sécurité internationales. Actuellement, plus de 1 200 soldats et policiers sénégalais sont déployés dans les missions de l’ONU en République Centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, témoignant ainsi de la détermination du pays à contribuer à la résolution des conflits mondiaux.
Selon les informations divulguées par le journal Le Soleil, l’ONU a déployé 76 000 hommes et femmes dans 11 zones de conflit à travers le monde, soulignant l’importance et la nécessité du travail des Casques bleus pour promouvoir la paix et la sécurité internationales.
Cette journée est également l’occasion de réaffirmer l’engagement de la communauté internationale envers la résolution des conflits et la construction d’un avenir pacifique et prospère pour tous. Le thème de cette année, « Prêts pour l’avenir, mieux construire ensemble », reflète cet engagement collectif à travailler ensemble pour prévenir les conflits, protéger les populations vulnérables et promouvoir la paix durable dans le monde entier.
Cadeau fiscal : Les patrons de presse bernés par Macky Sall ?
Les espoirs des patrons d’entreprises de presse ont été brusquement douchés suite à une révélation fracassante de Maimouna Ndour Faye, lors de son émission « l’invité de MNF » ce mardi 28 mai. La patronne de la télévision 7Tv a révélé avoir reçu une lettre de la direction des impôts remettant en cause l’effacement des dettes fiscales annoncé par Macky Sall en mars 2024.
En effet, le 18 mars 2024, alors encore en fonction, Macky Sall avait annoncé la remise des impôts et taxes dus par les entreprises de presse jusqu’en décembre 2023, représentant un montant conséquent de plus de 40 milliards de francs CFA. Cependant, cette déclaration semble aujourd’hui remise en question, laissant planer le doute sur l’existence même du décret censé acter cette mesure.
Cette révélation soulève des interrogations quant à la sincérité des intentions gouvernementales. Pour certains, comme le candidat Bassirou Diomaye Faye, cette initiative ne constitue qu’une « fausse solution à un vrai problème », accusant les autorités de favoriser la fraude fiscale plutôt que d’adresser les véritables enjeux du secteur de la presse.
Face à cette situation, Maimouna Ndour Faye a exprimé sa volonté de rencontrer le président actuel afin de clarifier la situation et de garantir la mise en œuvre effective de la promesse faite par Macky Sall. Reste à voir comment cette affaire évoluera et quelles seront les réponses du gouvernement face à ces accusations de tromperie.
Le Groupe Dmedia dénonce un harcèlement de la part des autorités
Le Groupe Dmedia, dirigé par Bougane Guèye Dany, a publié une note interne dénonçant ce qu’il qualifie de harcèlement de la part des nouvelles autorités. Dans cette note, rendue publique de manière involontaire, le groupe de presse affirme être la cible d’une série de mesures coercitives, notamment un réexamen de son dossier fiscal et une inspection du travail.
Selon le communiqué, le groupe se voit contraint de faire face à une demande de paiement de plus de 2 milliards de francs CFA par les services fiscaux, sur la base d’une taxation d’office contestée devant la justice. Cette démarche intervient alors que le dossier fiscal est déjà en cours de traitement judiciaire.
De plus, une équipe de l’inspection du travail a récemment effectué une descente dans les locaux de l’entreprise, suscitant la frustration de la direction qui assure pourtant être en conformité avec les lois sociales en vigueur.
Le Groupe Dmedia affirme sa volonté de défendre ses droits par tous les moyens légaux disponibles et insiste sur sa contribution positive à l’économie et à la société sénégalaise. Cette situation soulève des questions quant à l’indépendance des médias et à la liberté d’expression dans le pays.
Risque de dix ans de réclusion pour un récidiviste de vol avec arme à Diourbel
Modou Awa Balla Seck, déjà condamné à cinq ans de prison ferme pour des actes de vol avec violence et usage d’arme à Touba, pourrait voir sa peine s’alourdir. Accusé cette fois-ci de vol avec usage d’arme et association de malfaiteurs, il risque jusqu’à dix ans de réclusion criminelle. Face au juge de la Chambre criminelle de Diourbel ce mardi 28 mai, Seck et son gang ont nié les faits qui leur sont reprochés, notamment le cambriolage d’une station-service « MKA Excellence » à Touba en octobre 2019. Lors de cette opération, une importante somme d’argent ainsi qu’un véhicule 4×4 ont été dérobés au gérant de la station. Le verdict sera rendu le 24 juin prochain, mettant fin à l’incertitude pesant sur le sort de ces accusés.
Réception d’Edmond Sanka par le CEMGA : Le Champion de Paracanoë Représentera le Sénégal aux Jeux Olympiques de Paris
Edmond Sanka, ancien soldat et champion d’Afrique de Canoë-Kayak, a été chaleureusement reçu par le Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), le Général Mbaye Cissé. Cette rencontre, organisée par la direction des relations publiques des armées (Dirpa), a été annoncée sur le compte X (anciennement Twitter) de la Dirpa.
Un Héros Olympique
Edmond Sanka, qui a su se démarquer par ses performances exceptionnelles dans le Canoë-Kayak, se prépare à représenter le Sénégal aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024. Sa participation se fera en Paracanoë, une discipline handisport adaptée aux personnes avec un handicap physique. Cette représentation est non seulement un honneur pour Sanka, mais également une grande fierté pour le Sénégal.
Soutien Inconditionnel des Armées
Lors de cette rencontre, le Général Mbaye Cissé a réitéré son soutien indéfectible à Edmond Sanka. « Nous sommes fiers de vos réalisations et nous croyons en votre capacité à porter haut les couleurs du Sénégal aux Jeux olympiques. Vous avez tout notre soutien », a affirmé le Général Cissé.
Cette déclaration de soutien souligne l’engagement des Forces Armées sénégalaises à promouvoir et soutenir leurs anciens membres dans leurs nouvelles entreprises, en particulier dans le domaine du sport où la discipline et la détermination sont essentielles.
Une Rencontre Symbolique
La réception d’Edmond Sanka par le CEMGA revêt une grande symbolique. Elle marque la reconnaissance des efforts et des sacrifices de Sanka, tout en mettant en avant l’importance du sport et de l’inclusion. C’est également une célébration des valeurs de résilience et de persévérance, des qualités que Sanka incarne parfaitement.
Vers les Jeux Olympiques de Paris 2024
Alors que les préparatifs pour les Jeux olympiques battent leur plein, Edmond Sanka continue de s’entraîner avec dévouement et passion. Sa participation aux Jeux olympiques de Paris en Paracanoë est une première pour le Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une plus grande visibilité du handisport dans le pays.
La nation toute entière se tient derrière Edmond Sanka, espérant qu’il revienne victorieux et qu’il inspire une nouvelle génération d’athlètes à surmonter les défis et à exceller dans leurs disciplines respectives.
Pour suivre les préparatifs d’Edmond Sanka et soutenir son parcours vers les Jeux olympiques, rendez-vous sur le compte X de la Dirpa et restez connectés pour plus de mises à jour.
Affaire Doro Gaye : Nouveaux Développements dans l’Enquête
Dans l’affaire qui secoue l’opinion publique depuis quelques temps, l’homme d’affaires proche de l’ancien régime, Doro Gaye, pourrait enfin connaître son sort aujourd’hui. Placé en garde à vue à la Section de recherches (SR) de la Gendarmerie de Colobane, il est poursuivi pour une affaire d’escroquerie foncière portant sur un montant considérable de 1,2 milliard de francs CFA. Selon les informations fournies par Libération, le mis en cause aurait tenté de négocier une sortie de crise en proposant au plaignant, Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs autres investisseurs, le versement d’une avance de 500 millions de francs CFA, suivi du paiement du reste de la somme sous forme de moratoire. Cependant, cette offre a été catégoriquement refusée par la partie adverse, qui exige le règlement intégral du montant en cause, versé pour l’achat de 24 terrains sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor (AILSS), à raison de 50 millions de francs CFA chacun.
Cette impasse a rendu la médiation pénale impossible. De plus, depuis le dépôt de la plainte, Doro Gaye aurait remis trois chèques au plaignant, mais ceux-ci sont revenus impayés, faute de provision.
Les enquêteurs ont également découvert un élément troublant dans cette affaire : les plans cadastraux supposés être ceux des terrains en question se révèlent être faux, selon les informations recueillies par le quotidien Libération.
Cette affaire complexe soulève de nombreuses questions sur la véracité des transactions immobilières et met en lumière les pratiques douteuses qui peuvent entourer certains investissements fonciers. Alors que l’enquête progresse, l’opinion publique attend avec impatience les développements ultérieurs de cette affaire qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le monde des affaires au Sénégal.
Méfiance autour du Général Kandé : un vent de suspicions
Depuis sa montée en puissance au sein de l’armée sénégalaise, le général Souleymane Kandé est devenu une figure incontournable, notamment après le succès de l’opération spéciale en Casamance. Cependant, son ascension fulgurante a également attiré l’attention, et récemment, des suspicions ont commencé à planer autour de sa personne.
L’ancien président Macky Sall a contribué à raviver ces doutes lors d’une récente interview, mettant en garde contre des forces organisées en attente. Ces déclarations ont mis en lumière les forces spéciales, notamment à la lumière des récents coups d’État dans la région, impliquant des commandants de ces unités d’élite.
Cette méfiance accrue a conduit à un examen minutieux des activités des forces spéciales et, par extension, de leur chef, le général Kandé. Sa récente affectation en tant qu’attaché de défense et de sécurité à New Delhi en Inde peut être interprétée comme une mesure visant à réduire les risques potentiels, mais elle soulève également des questions sur la confiance des nouvelles autorités envers cet officier.
Cette décision de le placer à l’étranger pourrait être interprétée comme une tentative de minimiser les risques de troubles internes, mais elle souligne également les préoccupations persistantes concernant la loyauté et la stabilité au sein des forces armées.
L’avenir dira si ces suspicions étaient fondées ou exagérées, mais pour l’instant, le général Kandé reste sous les projecteurs, au centre d’un débat sur la sécurité et la confiance au sein de l’armée sénégalaise.
COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial
Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.
Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.
Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.
Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.
Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.
Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.
Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.
Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.
Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.
La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville
Fait à Thiès, le 28 mai 2024
Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024
Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau
Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.
Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.
Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.
L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.
Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.
La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.
Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.
Communique du RESTIC : Le RESTIC exige une restructuration urgente du FDSUT
Le RESTIC signale aux nouvelles autorités l’urgence d’une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal avec le lancement des offres 5G en milieu urbain par les operateurs.
La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et Sud du pays malgré le taux de pénétration – plus de 90% – très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique – 65% pour l’accès universel électrique-.
L’accès à internet et aux données n’est pas uniforme surtout le territoire et c’est handicap majeur pour le déploiement des startup et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e – santé et l’e- administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor , à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou.
Ainsi le RESTIC voudrait une restructuration urgente et en profondeur du FDSUT après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. . C’est un fond sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique.
Aussi le RESTIC exige du Ministère de l’économie numérique la même évaluation des licences de téléphonie rurale – la seule qui existe à Matam – et d’accélérer la mise en place ici dans notre pays des operateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissement en capital et technologie dans le secteur globalement.
Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif
Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye
C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.
Le Président Sénégalais Faye en visite au Burkina Faso : Renforcement des liens et coopération régionale en vue
Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu récemment, se rendra jeudi à Ouagadougou pour sa première visite officielle au Burkina Faso, marquant ainsi une étape importante dans les relations bilatérales entre les deux pays. Cette visite est également significative dans le contexte de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), à laquelle le Burkina Faso appartient, et qui a récemment décidé de se désolidariser de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
L’objectif principal de cette visite est de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Burkina Faso, ainsi que d’aborder des sujets d’intérêt commun, notamment dans les domaines de la sécurité, du développement économique et de la lutte contre le terrorisme.
Depuis son investiture, le président Faye a entrepris plusieurs déplacements en Afrique de l’Ouest, témoignant de sa volonté de renforcer les liens avec les pays voisins. Sa visite au Burkina Faso revêt une importance particulière, étant donné que le pays vient de prolonger le mandat du président Ibrahim Traoré pour cinq ans supplémentaires.
Cette visite marque également la première incursion du président Faye au sein de l’Alliance des Etats du Sahel, une organisation regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous gouvernés par des régimes militaires issus de coups d’État récents.
La position de M. Faye en faveur de la réintégration des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel au sein de la CEDEAO a été soulignée, notamment lors de sa récente rencontre avec le président ghanéen à Accra.
En outre, la visite du président Faye en Guinée, où il a rencontré le général Mamadi Doumbouya, montre son engagement en faveur de la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale.
En résumé, la visite du président Faye au Burkina Faso marque une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales et régionales en Afrique de l’Ouest, reflétant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération et de la stabilité dans la région.
Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais
En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.
Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.
La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye
La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.
Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.
Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.
Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.
Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.
Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.
Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.
La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.
Communiqué
Le nouveau DG de l’APIX-SA renforce les liens avec la Banque Mondiale et les investisseurs suisses pour stimuler l’investissement au Sénégal
Le nouveau directeur général de l’Agence pour la promotion des Investissements et des grands travaux (APIX-SA), Bakary Séga Bathily, a amorcé son mandat en rencontrant des acteurs clés du secteur financier international et des affaires. Ce mardi 28 mai 2024, il a accueilli Mme Keiko Miwa, directrice des Opérations de la Banque mondiale, ainsi qu’une délégation d’hommes d’affaires suisses, dans le cadre d’une initiative visant à promouvoir l’investissement au Sénégal.
La rencontre a été l’occasion pour les parties de discuter des projets structurants et des programmes de réformes nécessaires pour stimuler la création de richesses et d’emplois durables, favoriser le développement économique endogène et faciliter l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises.
L’engagement du Groupe de la Banque mondiale à soutenir l’APIX dans sa stratégie de territorialisation de l’investissement a été souligné. Cette approche vise à rapprocher les services des populations afin de soutenir le secteur privé local dans le développement des activités économiques, une étape cruciale pour favoriser une croissance économique inclusive.
La première mission étrangère du nouveau directeur général a également été un succès, avec la rencontre de représentants d’entreprises suisses. Les discussions ont porté sur les efforts nécessaires pour restaurer la confiance des investisseurs, stabiliser l’économie et maintenir la trajectoire de croissance définie par le président Bassirou Diomaye Faye.
La délégation suisse a exprimé un intérêt particulier pour le Sénégal, saluant sa résilience économique et son environnement des affaires attractif dans la sous-région. Cette rencontre marque ainsi le début d’une collaboration prometteuse entre l’APIX et des partenaires internationaux, visant à stimuler l’investissement et à soutenir le développement économique du Sénégal.
Tragédie à Sébikotane : Deux jeunes perdent la vie dans un accident de moto
La commune de Sébikotane est plongée dans le deuil suite à un terrible accident de la route survenu le dimanche 26 mai 2024, vers 22 heures, à Sebi Ponty. Les habitants du quartier de Sebi Thiokho sont en état de choc après avoir perdu deux de leurs jeunes membres, Dieylani Ciss et son ami Assane Diop.
Les circonstances de l’accident sont particulièrement tragiques : les deux amis circulaient à moto lorsqu’ils ont été violemment percutés par une voiture roulant à grande vitesse. Malheureusement, Dieylani Ciss a perdu la vie sur le coup, tandis qu’Assane Diop, grièvement blessé, a succombé à ses blessures peu après l’accident.
Selon des sources familiales, l’impact de la collision a été si violent que les chances de survie des jeunes hommes étaient minces. Cette tragédie a profondément ébranlé la communauté locale, qui pleure la perte de ces deux vies jeunes et pleines d’espoir.
Les autorités locales ont lancé une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour garantir que justice soit rendue. En attendant, Sébikotane se recueille dans la douleur et l’unité, rendant hommage à ces deux jeunes partis trop tôt.
Hausse significative du prix du riz parfumé indien sur le marché sénégalais
Le marché du riz au Sénégal est en ébullition alors que le prix du riz parfumé indien, un aliment de base essentiel dans de nombreux foyers, connaît une augmentation notable. Une hausse de plus de 50 francs CFA par kilogramme a été observée, suscitant des préoccupations parmi les consommateurs et les opérateurs économiques.
Cette augmentation, qui ne semble pas être une tendance isolée mais plutôt une tendance haussière généralisée, risque d’avoir un impact significatif sur le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Selon des opérateurs interrogés, plusieurs catégories de riz ont connu une augmentation, mais le riz parfumé indien est particulièrement touché.
Le directeur exécutif de Unacois Yessal, Alla Dieng, souligne que cette hausse est attribuée en partie à un défaut de subvention, malgré l’absence de taxe sur le riz. Il met en garde contre le caractère non viable des solutions conjoncturelles telles que la subvention et appelle à des mesures structurelles pour stabiliser les prix des denrées de première nécessité.
Cette augmentation soulève des préoccupations quant à l’accessibilité des aliments de base pour les ménages sénégalais et souligne l’importance d’une action gouvernementale rapide et efficace pour atténuer l’impact sur les populations les plus vulnérables.
Clédor Sène défend son invitation aux Assises de la Justice et réplique à ses détracteurs
L’invitation de Clédor Sène aux Assises de la Justice, qui se sont déroulées au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CIDAD), a suscité des débats animés. Certains ont exprimé publiquement leur désaccord quant à sa participation à cet événement crucial pour le système judiciaire sénégalais.
Interrogé par Seneweb lors de sa présence au CIDAD, Clédor Sène a saisi l’opportunité pour répondre à ses détracteurs et défendre sa présence aux Assises de la Justice. Sans détour, il a adressé des répliques acerbes à ceux qui remettaient en question son droit à être présent.
Parmi ses déclarations, Clédor Sène a notamment pris pour cible Bougane et Moustapha Diakhaté, des figures publiques qui ont exprimé leur désapprobation quant à son invitation. Il a défendu sa légitimité à participer à ces assises en soulignant son engagement envers la justice et son droit à exprimer ses opinions.
Cette sortie médiatique de Clédor Sène marque une étape importante dans le débat entourant sa participation aux Assises de la Justice. Elle souligne également les tensions et les divisions au sein de la société sénégalaise concernant les questions de justice et de liberté d’expression.
Alors que les Assises de la Justice continuent de susciter des discussions, les propos de Clédor Sène ajoutent une dimension controversée à un événement déjà chargé en enjeux politiques et sociaux pour le Sénégal.
Accident près du pont de Foundiougne : Le véhicule de Massaly heurte une vache noire
Un événement tragique a eu lieu ce matin près du pont de Foundiougne, dans la région de Fatick. Le véhicule 4×4 transportant Mouhamed Lamine Massaly, leader du parti Union pour Nouvelle République (UNR), et sa famille, a été impliqué dans un accident à environ 300 mètres du pont.
L’accident s’est produit aux environs de 7 heures du matin lorsque le véhicule a tenté d’éviter une vache noire traversant la route. Malheureusement, malgré les efforts pour éviter la collision, le véhicule a heurté l’animal, entraînant des dommages importants.
Fort heureusement, l’épouse de Massaly ainsi que sa sœur, qui étaient également présentes dans le véhicule, n’ont subi que des égratignures. Massaly lui-même et sa fille sont indemnes, ce qui est un soulagement dans cette situation délicate.
Cet accident rappelle l’importance de rester vigilant sur les routes, en particulier lorsqu’il s’agit de la présence d’animaux sauvages. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous ceux qui ont été impliqués dans cet incident.
Pêche illicite : l’UE adresse un avertissement formel au Sénégal
La Commission européenne a émis un « carton jaune », constituant un premier avertissement, à l’encontre du Sénégal en raison de ses pratiques de pêche jugées illicites. Cela intervient alors qu’un accord de pêche entre le Sénégal et l’UE arrive à expiration en novembre.
Selon l’exécutif européen, le Sénégal est désigné comme un « pays non coopératif » dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en raison de plusieurs années de lacunes et de manque de coopération. La Commission affiche une position de « tolérance zéro » à cet égard.
En cas de persistance de cette non-conformité, le Sénégal pourrait se voir attribuer un « carton rouge », entraînant des sanctions telles que l’interdiction d’exporter ses produits de la mer vers l’UE. Pour l’instant, Bruxelles va entamer un « dialogue formel » avec Dakar pour lui permettre de réagir et de remédier à la situation dans un délai raisonnable.
La Commission déplore de « graves lacunes » dans les mesures prises par le Sénégal pour se conformer à ses obligations internationales, notamment des défaillances dans les dispositifs de suivi, de contrôle et de surveillance des navires sénégalais et étrangers opérant dans ses eaux territoriales.
Par ailleurs, des exportations illégales de produits de pêche du Sénégal vers l’UE ont été détectées, compromettant la fiabilité du système de traçabilité sur lequel repose la certification des produits de pêche. La Commission regrette également une volonté insuffisante de coopération de la part de Dakar.
Néanmoins, Bruxelles reconnaît l’engagement du nouveau gouvernement sénégalais à remédier à ces lacunes. Le président Bassirou Diomaye Faye a déjà demandé un audit du pavillon sénégalais, ainsi qu’une évaluation des accords de pêche conclus avec des États tiers.
Cette situation met en lumière l’importance politique de la pêche au Sénégal. Le gouvernement s’engage à prendre des mesures correctives, notamment en vue de l’évaluation de l’accord de pêche en vigueur avec l’UE.
L’UE, en tant que premier importateur mondial de produits de la mer, applique une réglementation stricte contre la pêche illicite depuis 2010. Depuis lors, plusieurs pays tiers ont été avertis ou sanctionnés pour des pratiques similaires.
Assises de la Justice : pourquoi Abdou Mbow n’y sera pas
Abdou Mbow, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a été invité à participer aux Assises nationales de la Justice qui débutent ce mardi au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD). Cependant, selon les informations fournies par Les Échos, il ne pourra pas assister aux travaux.
La raison de son absence est attribuée à son déplacement hors du pays depuis quelques jours. Actuellement, Abdou Mbow se trouve au Cameroun dans le cadre des activités parlementaires de la Francophonie.
Malgré son empêchement, Abdou Mbow sera représenté lors de ces assises au CICAD.
Aïda Mbodji critique Ismaila Madior Fall pour son absence au Dialogue national
L’ancienne ministre d’État, Aïda Mbodji, n’a pas manqué de critiquer Ismaila Madior Fall pour son absence aux travaux du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la Justice. Celui-ci a invoqué un « engagement antérieur » pour justifier son absence, une explication que Mme Mbodji qualifie de simple prétexte.
Selon Aïda Mbodji, l’ancien garde des Sceaux évite ainsi de se confronter aux critiques et aux responsabilités qui lui sont imputées concernant la situation actuelle du système judiciaire. Elle a déclaré dans une vidéo exploitée par Senego : « C’est normal si tout ce qui s’est passé ici ces dernières années c’est de sa faute, il a raison de ne pas venir ».
Pour Aïda Mbodji, la véritable raison de l’absence d’Ismaila Madior Fall réside dans sa volonté d’éviter l’embarras et les critiques sévères qui pourraient lui être adressées lors de ce dialogue national. Elle a suggéré que l’ancien garde des Sceaux craindrait d’être ridiculisé, ajoutant : « Da sutural bopame mo takh nieuwoul, li fi khéw yeupp mome la » (Il n’est pas venu parce qu’il ne voulait pas perdre la face, tout ce qui se passe ici est de sa faute).
Le Dialogue national, lancé par le président Bassirou Diomaye Faye, vise à réformer et moderniser le système judiciaire sénégalais. L’absence d’Ismaila Madior Fall, un acteur clé de l’ancien régime, suscite des interrogations et des critiques, notamment de la part de personnalités comme Aïda Mbodji qui estiment que sa participation aurait été cruciale pour un débat complet et transparent.
Lors de l’ouverture des Assises de la Justice, le Président Diomaye Faye a souligné la nécessité d’une refondation profonde du système judiciaire, appelant à une approche inclusive et participative. En insistant sur la non-transformation de ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables, il a mis l’accent sur l’importance d’un débat lucide et serein pour identifier les forces et faiblesses du système judiciaire et rechercher ensemble des solutions pour améliorer son fonctionnement et ses performances.
En somme, l’absence d’Ismaila Madior Fall au Dialogue national est interprétée par certains comme une tentative d’éviter la confrontation et les critiques, ajoutant ainsi une dimension politique supplémentaire à ces travaux cruciaux pour l’avenir du système judiciaire sénégalais.