Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Arrestation de Doro Gueye : Le chèque d’un milliard 200 millions et la plainte de Zakiloulahi Sow

Hier soir, au Casino de l’hôtel Terrou-Bi, l’homme d’affaires Doro Gueye, PDG de la société Cim-Translog Suarl, a été interpellé par la section de recherche de la Gendarmerie. Cette arrestation fait suite à une affaire d’escroquerie foncière, avec un préjudice financier estimé à 1 milliard 200 millions de francs CFA, selon le plaignant, Zakiloulahi Sow.

Dakaractu a pu obtenir une copie d’un chèque émis par Doro Gueye à l’ordre de SIRAJ, tiré de la FBNBank le 22 mars 2024. Cependant, ce chèque est revenu impayé, ce qui aurait conduit à la convocation et à l’arrestation de l’homme d’affaires. Les accusations portées à son encontre concernent la vente de baux sur le site de l’ancien Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar.

La plainte à l’origine de cette arrestation a été déposée par Zakiloulahi Sow, également Directeur général de la société Siraj Financial Holding. Cette affaire suscite l’attention et soulève des questions quant à d’éventuelles autres implications. Les autorités poursuivent leur enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Assises de la Justice : Me Aïssata Tall Sall appelle à des débats approfondis pour une refondation judiciaire

L’avocate et ancienne Garde des Sceaux, Me Aïssata Tall Sall, a exprimé son point de vue sur les Assises de la Justice qui débutent ce mardi 28 mai 2024. Dans une déclaration à la presse, elle a souligné l’importance d’un format de discussions et de débats approfondis pour aborder les enjeux graves et complexes du système judiciaire.

En tant qu’ancienne ministre de la Justice et actrice du monde judiciaire, Me Aïssata Tall Sall estime qu’une approche plus nuancée aurait mieux servi la gravité et la densité du sujet. Cependant, elle a affirmé sa disponibilité à contribuer à la refondation de la justice, soulignant l’urgence de résoudre les défis matériels auxquels sont confrontés les acteurs de la justice.

Elle a également salué les investissements réalisés par l’administration précédente, rappelant les 250 milliards de crédits alloués par le Président Macky Sall pour la modernisation des infrastructures judiciaires. Me Aïssata Tall Sall a insisté sur la nécessité de poursuivre ces efforts pour garantir la continuité de l’État et améliorer les services judiciaires.

En conclusion, la présidente du mouvement « Osez l’Avenir » a appelé à une réflexion approfondie et à une action concertée pour une justice plus efficace et équitable, soulignant que la modernisation du système judiciaire est un impératif pour l’avancement du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°186 – du 28/05/2024

🔴 ACCUSANT SONKO DE TROMPERIE SUR SON PATRIMOINE : BAH DIAKHATÉ BRANDIT UN ACTE DE PROPRIÉTÉ DE 100 MILLIONS F CFA
🔴 Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie

Alors que les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 battent leur plein, l’équipe nationale du Sénégal, surnommée les Lions, se prépare avec détermination pour affronter la RD Congo et la Mauritanie dans le cadre de ces qualifications cruciales. Sous la direction du sélectionneur national Aliou Cissé, les Lions ont entamé leur préparation avec une première séance au terrain annexe de Diamniadio.

Sur les 26 joueurs initialement convoqués, 19 étaient présents à cette première séance, montrant ainsi leur engagement envers l’équipe nationale et leur détermination à représenter dignement leur pays sur la scène internationale. Parmi les joueurs présents figuraient des noms bien connus tels que Seny Dieng, Mory Diaw, et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, ce dernier remplaçant Seydou Sano pour ces rencontres à venir.

Cependant, l’équipe compte encore l’absence de sept joueurs qui sont attendus dans les prochains jours. Parmi eux, des figures clés de l’équipe tels qu’Édouard Mendy, Habib Diallo, Sadio Mané, et Kalidou Koulibaly, qui achèvent leur saison en Arabie Saoudite avant de rejoindre leurs coéquipiers. Pape Matar Sarr et Lamine Camara devraient également rejoindre le reste de l’équipe pour compléter l’effectif.

Cette séance d’entraînement marque le début d’une période cruciale pour l’équipe nationale du Sénégal, qui vise à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement en tête de leur groupe avec 4 points, les Lions sont déterminés à poursuivre leur parcours avec succès. Leur premier défi sera contre la RD Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un match contre la Mauritanie trois jours plus tard à Nouakchott.

Au-delà de l’aspect sportif, ces éliminatoires sont l’occasion pour les Lions de porter haut les couleurs du Sénégal et de rassembler toute une nation derrière eux. Les supporters sénégalais attendent avec impatience ces rencontres décisives, prêts à soutenir leur équipe dans leur quête pour la qualification à la plus prestigieuse des compétitions de football : la Coupe du Monde.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

« Les bourses étudiantes du public : le paiement des retards enfin lancé »

Le paiement des retards des bourses des étudiants des universités publiques a débuté ce lundi 27 mai 2024, selon un communiqué de la Direction des Bourses. Les étudiants concernés sont ceux dont les allocations n’ont pas été versées pour les mois de novembre, décembre, janvier, février et mars de l’année académique 2023-2024.

Les bénéficiaires sont invités à se rapprocher de Sesapay ou à contacter le centre d’appel de la Direction des Bourses pour vérifier le statut de leur paiement. Cette initiative vise à soulager les étudiants qui ont rencontré des difficultés financières en raison des retards de paiement.

Cette annonce intervient dans un contexte où le financement des études supérieures reste un défi pour de nombreux étudiants, et où les retards de paiement des bourses peuvent avoir un impact significatif sur leur bien-être financier et leur réussite académique.

L’État sénégalais s’engage pour la sécurité foncière des paysans

Le Forum National du CRAFS sur le foncier, présidé par le secrétaire d’État aux coopératives et à l’encadrement paysan, Alpha Ba, a réuni 200 décideurs, universitaires, acteurs du secteur privé et de la société civile pour discuter de la gouvernance foncière et de la souveraineté alimentaire du Sénégal.

Alpha Ba souligne l’importance cruciale de sécuriser le foncier pour les paysans, compte tenu du rôle central des exploitations familiales qui représentent 90% de la production agricole du pays. Le gouvernement s’engage à travailler en collaboration avec les organisations pour actualiser le document de politique foncière et œuvrer vers une réforme foncière transparente et durable.

De plus, un conseil d’orientation agro-pastoral entre le président et les organisations paysannes, éleveurs et pêcheurs est prévu, dans le but d’examiner les orientations de l’État et de répondre aux doléances des acteurs du secteur.

Mme Ndiouck de l’Alliance Nationale Femmes et Foncier du Sénégal a plaidé pour un accès sécurisé des femmes à la terre, soulignant leur rôle crucial dans le développement agricole. Malgré les droits restreints et provisoires des femmes sur le foncier, des organisations non gouvernementales cherchent à apporter des solutions pour renforcer leur accès à la terre et soutenir leurs activités agricoles et rurales.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Éliminatoires Mondial-2026 : Seydou Sano forfait, Niakhaté Ndiaye rappelé

Le défenseur sénégalais Seydou Sano, qui évolue au Qatar, a été contraint de déclarer forfait pour les deux prochaines rencontres des Lions de la Teranga contre la RDC et la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires du Mondial-2026.

Seydou Sano, initialement convoqué par le sélectionneur national pour renforcer la défense sénégalaise, ne pourra finalement pas participer aux matchs décisifs contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie. La cellule de communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé la nouvelle de son forfait, bien que les détails de sa blessure n’aient pas été divulgués.

Pour combler cette absence, le sélectionneur national a rappelé Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ce dernier, qui a déjà fait ses preuves avec l’équipe nationale, a immédiatement rejoint le groupe et a participé à la séance d’entraînement de ce lundi. Niakhaté Ndiaye a été un élément important de l’équipe lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et son intégration rapide est perçue comme une solution efficace pour maintenir la solidité défensive des Lions.

La perte de Seydou Sano représente un défi pour l’équipe sénégalaise, mais la présence de Niakhaté Ndiaye pourrait aider à stabiliser la défense. Les matchs contre la RDC et la Mauritanie sont cruciaux pour la qualification du Sénégal au Mondial-2026, et l’équipe doit rester concentrée et adaptable pour surmonter les obstacles.

Les Lions de la Teranga continuent leurs préparations avec intensité et détermination. L’intégration de Niakhaté Ndiaye dès le début des entraînements montre l’engagement de l’équipe à maintenir une performance élevée, malgré les changements de dernière minute. Le groupe travaille dur pour s’assurer qu’ils sont prêts à affronter leurs adversaires et à obtenir les résultats nécessaires pour avancer vers le Mondial-2026.

Ces deux rencontres à venir sont des étapes déterminantes pour le Sénégal dans leur campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les supporters sénégalais espèrent que leur équipe nationale, forte de son talent et de son esprit combatif, saura faire face aux défis et continuer son parcours victorieux.

Le forfait de Seydou Sano est un revers pour les Lions de la Teranga, mais le rappel de Niakhaté Ndiaye témoigne de la profondeur et de la résilience de l’équipe sénégalaise. Avec leur détermination et leur cohésion, les Lions sont prêts à relever le défi et à se battre pour leur place sur la scène mondiale.

UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

L’équipe nationale féminine U20 du Sénégal a démontré sa suprématie dans le tournoi UFOA-A en se qualifiant pour la finale après avoir infligé une défaite écrasante à la Guinée. La rencontre, qui s’est déroulée ce lundi au stade Lat Dior, a été marquée par une performance exceptionnelle des Lioncelles, qui ont dominé leurs adversaires avec un score sans appel de 4-0.

Dès le coup d’envoi, les Lioncelles ont montré leur détermination à prendre le contrôle du match. Leur stratégie offensive a rapidement porté ses fruits lorsque Sokhna Pène a ouvert le score à la 11ème minute. Cette première réalisation a mis les Sénégalaises en confiance et leur a permis de dicter le rythme du jeu.

Les protégées de Mbayang Thiam ont continué à exercer une pression constante sur la défense guinéenne. Leur persévérance a payé une deuxième fois à la 38ème minute, lorsque Adji Ndiaye a inscrit le deuxième but, donnant au Sénégal un avantage confortable juste avant la mi-temps. Ce but a non seulement consolidé leur avance mais a également découragé l’équipe guinéenne, qui peinait à contenir les attaques sénégalaises.

De retour des vestiaires, les Lioncelles n’ont pas relâché leur emprise sur le match. Leur domination s’est accentuée, et à l’heure de jeu, Wolimata Ndiaye a marqué le troisième but, éliminant tout espoir de retour pour la Guinée. Cette troisième réalisation a confirmé la supériorité technique et tactique du Sénégal, qui maîtrisait parfaitement le déroulement du jeu.

Alors que la fin du match approchait, Marie-Louise Sarr a ajouté une touche finale au festival offensif des Lioncelles en marquant le quatrième but à la 82ème minute. Cette ultime réalisation a scellé le sort de la rencontre et a permis aux Sénégalaises de savourer une victoire éclatante, symbolisant leur parcours sans faute dans le tournoi jusqu’à présent.

En plus de leur efficacité offensive, les Lioncelles ont également brillé par leur solidité défensive. Elles n’ont encaissé aucun but depuis le début de la compétition, soulignant ainsi la rigueur et l’organisation de leur arrière-garde. Cette performance défensive est le reflet d’un travail collectif remarquable et d’une discipline tactique exemplaire.

Avec cette victoire éclatante, le Sénégal se qualifie pour la finale du tournoi UFOA-A, affichant des statistiques impressionnantes et une forme éblouissante. Les Lioncelles aborderont la finale avec une confiance renouvelée, conscientes de leur potentiel et déterminées à décrocher le titre. Leur parcours jusqu’à présent laisse présager une dernière rencontre palpitante et prometteuse.

Le parcours remarquable des Lioncelles dans ce tournoi est une source de fierté pour tout le Sénégal. Leur qualification pour la finale témoigne de l’engagement et du talent des jeunes joueuses, ainsi que de l’efficacité de l’encadrement technique. Les supporters sénégalais attendent désormais avec impatience la finale, espérant voir leurs héroïnes soulever le trophée et inscrire une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du football féminin sénégalais.

La qualification du Sénégal pour la finale du tournoi UFOA-A, grâce à une victoire éclatante contre la Guinée, est le fruit d’une performance collective exceptionnelle. Les Lioncelles, dirigées par Mbayang Thiam, ont montré qu’elles étaient prêtes à relever tous les défis pour décrocher le titre. Leur parcours sans faute et leur domination sur le terrain laissent entrevoir une finale palpitante, où elles tenteront de couronner leurs efforts par un triomphe mémorable.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Assises de la justice : Birahime Seck réplique aux critiques sur la « perte de temps »

Face aux critiques concernant la tenue des assises sur la justice, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, défend vigoureusement l’importance de ces débats. En réponse à ceux qui jugent ces assises inutiles, il s’interroge : « En quoi le fait de reposer le débat avec d’autres acteurs dans de nouvelles conditions serait-il une perte de temps ? »

Birahime Seck souligne que la simple existence de rapports antérieurs ne justifie pas l’absence de nouvelles discussions sur les réformes judiciaires. Il remet en question la solidité de l’argument qui prétend que les débats actuels seraient redondants à cause du rapport de 2018 sur la modernisation de la justice. « L’argument utilisé pour convaincre du gain de temps du fait du rapport de 2018 relatif à la concertation sur la modernisation de la justice ne me semble pas solide », explique-t-il. En effet, malgré la disponibilité de ce rapport, d’autres domaines tels que le foncier (CNRF) et les institutions (CNRI) ont continué à faire l’objet de débats publics, notamment lors du dialogue convoqué par le président Macky Sall en 2019.

Birahime Seck rappelle que les débats et les concertations passés n’ont fait qu’enrichir et rafraîchir les réflexions existantes. Il cite notamment une concertation organisée par l’Union des magistrats sénégalais (UMS) le 25 mars 2021 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, sous la présidence de Teliko, qui portait sur le thème : « État de droit et indépendance de la justice – Enjeux et perspectives de réformes ». Cet événement montre que les discussions sur la justice sont toujours pertinentes et nécessaires.

Pour Birahime Seck, il est essentiel de débattre constamment de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice. Il met en garde contre la démagogie et le déni, appelant à utiliser les réflexions disponibles comme point de départ pour de nouvelles discussions. « Il faut débattre, tout le temps, de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice rendue au nom du peuple », insiste-t-il.

Birahime Seck défend fermement la nécessité des assises sur la justice, rejetant les critiques qui les considèrent comme une perte de temps. Pour lui, ces débats sont cruciaux pour enrichir les réflexions et assurer que la justice au Sénégal continue de progresser dans le sens de l’indépendance et de l’efficacité. Les discussions actuelles, loin d’être redondantes, sont une opportunité de renforcer et d’actualiser les perspectives de réformes indispensables pour le bon fonctionnement du système judiciaire.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

Défi de la baisse des prix des denrées alimentaires : Un challenge pour Diomaye Faye et Sonko

Le nouveau gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye se trouve confronté à un défi majeur : la promesse de baisser les prix des denrées alimentaires de première nécessité. Cependant, la dépendance du Sénégal à l’importation de produits alimentaires limite sa capacité à contrôler les prix, notamment en raison des fluctuations des tarifs du fret maritime.

Depuis leur prise de fonction, le successeur de Macky Sall et son Premier ministre, Ousmane Sonko, sont engagés dans la recherche de solutions pour relever ce défi complexe. Cependant, la récente augmentation des tarifs du fret maritime vers l’Afrique complique davantage la situation, avec des coûts presque triplés, se rapprochant des niveaux observés pendant la pandémie de Covid-19.

L’article complet développe les défis et les stratégies envisagées par le gouvernement pour répondre à cette préoccupation majeure des citoyens sénégalais.

« Nomination du modérateur pour le dialogue sur la réforme judiciaire au Sénégal »

Le dialogue national sur la réforme de la justice au Sénégal est prévu pour le 28 mai au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio. Les travaux seront dirigés par Pr Babacar Guèye, président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE), qui a été désigné comme modérateur par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pr Guèye a accueilli cette nomination avec humilité, considérant qu’il s’agit d’un honneur et d’une mission importante. Ces assises, dans le cadre de la quatrième édition du dialogue national, visent à recueillir les contributions des citoyens sur la réforme et la modernisation du système judiciaire sénégalais, une priorité pour le Président Bassirou Diomaye Faye.

Le Ministre de l’Éducation Nationale clarifie ses propos sur les enseignants et la correction des examens

Suite aux réactions suscitées par ses déclarations concernant le processus de correction des épreuves d’examens, le Ministre de l’Éducation Nationale, Mamadou Moustapha Mamba Guirassy, a tenu à apporter des éclaircissements à l’opinion publique, notamment aux enseignants.

Dans une note adressée à l’opinion publique, le ministre a souligné que ses propos ne visaient en aucun cas à stigmatiser les enseignants, mais plutôt à sensibiliser sur les défis auxquels ils sont confrontés, en particulier en ce qui concerne la charge de correction des copies dans des délais très serrés.

M. Guirassy a cité le témoignage d’un enseignant qui avait partagé avec lui les difficultés rencontrées lors de la correction des copies, exprimant ses inquiétudes quant à sa capacité à assurer une correction juste et équitable dans de telles conditions. Le ministre a insisté sur le fait qu’il reconnaissait pleinement l’engagement et le professionnalisme de la grande majorité des enseignants, qui travaillent souvent dans des conditions difficiles.

Il a également souligné que son objectif était d’améliorer les conditions de travail des enseignants, notamment en augmentant leur nombre et celui des correcteurs aux examens, afin de garantir une correction juste et équitable. Selon lui, il est crucial d’aborder ouvertement les défis auxquels le système éducatif est confronté et d’œuvrer ensemble pour les surmonter.

En conclusion, le Ministre de l’Éducation Nationale a exprimé son soutien total aux enseignants, les qualifiant de moteurs de transformation de l’école. Il a appelé à un dialogue constructif et positif pour faire progresser le système éducatif dans l’intérêt de tous.

Cet article reflète les efforts du ministre pour clarifier sa position et renforcer le dialogue avec les enseignants dans le but d’améliorer l’éducation nationale.

Kaolack / Politique : Insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR, absence remarquée des grands responsables

La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.

Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.


La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.


Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.


L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Tivaouane Peulh: Tensions autour d’un litige foncier à la quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague

La quasi-paroisse l’Enfant Jésus-de-Prague à Tivaouane Peulh est le théâtre d’un conflit foncier bouillant opposant les fidèles catholiques à un promoteur revendiquant une partie du site. Acquis en 1999 par l’Archidiocèse de Dakar, le terrain a été objet de délibération de la communauté rurale de Sangalkam dès 2001.

Dimanche dernier, après la messe, des centaines de fidèles, arborant brassards et foulards rouges, ont investi le site pour exprimer leur indignation et exiger une décision de justice définitive sur la propriété du terrain. Maurice Diouf, porte-parole des plaignants, a rappelé un premier conflit avec la famille Maguette NIASSE depuis 2017, toujours en suspens malgré les tentatives de médiation.

Un deuxième conflit a éclaté 15 ans plus tard, impliquant des promoteurs immobiliers comme Modou Makhfousse SYLLA et Mamadou NDIAYE, perturbant régulièrement les offices du Dimanche. Les fidèles ont résisté à la tentation de répondre par la force, mais dénoncent désormais des agressions répétées.

En exprimant leur préoccupation pour la paix sociale, les fidèles ont remercié l’État du Sénégal pour la reprise des travaux de l’église d’APIX tout en attirant son attention sur le terrain contigu devant abriter le presbytère, revendiqué par un promoteur immobilier pour y ériger un centre commercial.

Les plaignants ont également sollicité un terrain pour les lieux de culte du secteur des Saints Innocents de Niaga, où les offices se tiennent dans une maison prêtée par un fidèle. Malgré des démarches auprès des autorités locales depuis plus de cinq ans, aucune action concrète n’a été entreprise jusqu’à présent, laissant les fidèles dans l’expectative.

Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Teungueth FC a été sacré champion du Sénégal à l’issue de la 25e et avant-dernière journée jouée ce dimanche. Le club rufisquois, qui avait besoin d’une victoire pour remporter le titre, a battu Génération Foot (1-0) dans un match crucial.

Le match décisif a vu Teungueth FC s’imposer grâce à un but marqué par le défenseur central Sidy Sow à la 47e minute. Cette victoire a permis à Teungueth FC de s’assurer le titre avant même la dernière journée du championnat.


Ce titre est le deuxième dans l’histoire de Teungueth FC, après celui remporté en 2021. Le club a montré une grande régularité et une performance impressionnante tout au long de la saison, se distinguant par une défense solide et une attaque efficace.


Le match contre Génération Foot était particulièrement tendu, avec les deux équipes se battant ardemment pour chaque balle. Teungueth FC a su gérer la pression et maintenir son avantage jusqu’au coup de sifflet final, assurant ainsi leur victoire et le titre de champion.


Cette victoire est non seulement un accomplissement pour les joueurs et le staff de Teungueth FC, mais aussi une fierté pour les supporters et la ville de Rufisque. Elle confirme également la place de Teungueth FC comme l’une des équipes dominantes du football sénégalais.


Après le match, l’entraîneur de Teungueth FC a exprimé sa satisfaction et sa fierté pour l’équipe : « Nous avons travaillé dur toute la saison et cette victoire est le résultat de l’engagement et de la détermination de chacun des joueurs. Nous sommes fiers de ramener ce titre à Rufisque. »

Le capitaine de l’équipe a également partagé son enthousiasme : « C’est un moment incroyable pour nous tous. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et nous sommes récompensés. Nous remercions nos supporters pour leur soutien inconditionnel. »


La victoire a été célébrée avec enthousiasme par les supporters de Teungueth FC, qui ont envahi les rues de Rufisque pour fêter le succès de leur équipe. Des scènes de joie et de fête ont été observées, témoignant de l’importance de ce titre pour la communauté locale.


Avec ce deuxième titre, Teungueth FC consolide sa position de force dans le football sénégalais. L’équipe cherchera à maintenir cette dynamique et à se préparer pour les futurs défis, y compris les compétitions continentales où elle espère également briller.


Teungueth FC a démontré une fois de plus sa capacité à se hisser au sommet du football sénégalais. Ce titre de champion, acquis grâce à une saison remarquable, est le reflet de l’engagement et du talent de l’équipe. Félicitations à Teungueth FC pour cette victoire bien méritée et bonne chance pour les futurs défis.

ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop

La récente exclusion de la Ville de Thiès du 44ème Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à Lausanne a suscité une vive réaction de la part de ses représentants. Le maire de Thiès, Babacar Diop, a vigoureusement dénoncé cette exclusion, la qualifiant d’une insulte à l’histoire et à l’héritage de la ville dans la Francophonie. Cette réaction soulève des questions essentielles sur l’équité et la représentation au sein des organisations francophones internationales.

Pour le maire Babacar Diop, la non invitation de la ville de Thiès à cet événement est ressentie comme un affront. Thiès, une ville emblématique du Sénégal, a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie. Elle est notamment connue pour avoir été le lieu où le regretté Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville et Père fondateur de la Francophonie, a débuté son engagement politique. L’omission de Thiès de cet événement majeur a été perçue comme une négation de son importance et de sa contribution à la Francophonie.


La réaction de l’édile de la vie met en lumière des questions profondes sur le fonctionnement de l’AIMF. Cette organisation, dont l’objectif est de promouvoir la coopération entre les villes francophones, est-elle réellement inclusive ? Les critères de participation et de représentation reflètent-ils fidèlement la diversité et la richesse des villes francophones à travers le monde ?, se demande Dr Babacar Diop. Il a souligné que certaines villes sont perçues comme étant de « première classe », tandis que d’autres sont reléguées au second plan. Cette hiérarchisation des villes francophones selon des critères souvent hérités de l’époque coloniale est profondément injuste et incompatible avec les valeurs de dignité et d’égalité prônées par la Francophonie moderne.


Face à cette exclusion et à ces inégalités persistantes, Babacar Diop a appelé à une réforme urgente de l’AIMF. Il a précisé l’importance de reconnaître et de valoriser toutes les villes francophones, quel que soit leur statut ou leur taille. « Le moment est venu de repenser le fonctionnement de l’AIMF, » a-t-il déclaré avec détermination. « Si aucun changement n’est opéré, la Ville de Thiès n’hésitera pas à quitter cette organisation. »


Malgré cette exclusion et ces défis, Thiès reste déterminée à défendre ses intérêts et à promouvoir son rayonnement dans la Francophonie. Babacar Diop a affirmé qu’il ne resterait pas silencieux face à une telle injustice et qu’il continuerait à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. Il a également appelé à la solidarité de toutes les villes francophones qui partagent ses préoccupations et son désir de réforme.


La réaction de Thiès à son exclusion de l’AIMF met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses villes francophones dans leur quête de reconnaissance et de représentation équitables. C’est une lutte pour l’émancipation et la dignité des villes francophones, une lutte qui transcende les frontières nationales et qui incarne les valeurs fondamentales de la Francophonie. En répondant avec fermeté et détermination, Thiès ouvre la voie à un dialogue plus profond et à une action concertée pour un avenir plus juste et plus inclusif pour toutes les villes francophones.


 Le Dakarois

Perturbations dans la distribution d’eau à Dakar et sa banlieue : Réparation en cours »

Des perturbations dans la distribution d’eau potable ont été annoncées à Dakar et sa banlieue, ainsi que dans d’autres localités, en raison d’une fuite sur la conduite principale de l’ALG1, située à hauteur du village de Yamane à Louga. La Sen’eau a confirmé ces informations via un communiqué, précisant que les régions affectées comprennent Louga, Tivaouane, Thiès, Rufisque, Dakar et ses environs.

Des équipes d’intervention de La Sen’eau sont actuellement mobilisées sur le terrain pour réparer la fuite, et il est prévu que la situation revienne progressivement à la normale d’ici la fin des travaux, programmée pour ce soir. Pour soulager les zones les plus touchées, un dispositif de camions citernes sera mis en place.

Les habitants des zones concernées sont invités à faire preuve de patience pendant cette période et à prendre des mesures préventives pour gérer leurs besoins en eau. La Sen’eau s’engage à fournir des mises à jour régulières sur la situation et à travailler diligemment pour rétablir pleinement la distribution d’eau potable dans les zones touchées.

La 38ème édition du Mariage Collectif des Layennes : Une Tradition Respectueuse et Symbolique

Chaque année, à l’approche de la fête du mouton, la communauté Layène se prépare avec enthousiasme pour célébrer le Mariage Collectif, un événement empreint de tradition et de valeurs. Cette année, la 38ème édition de cette cérémonie aura lieu le samedi 08 juin 2024 à Malika, sous l’égide du Dahira Ansarou Lahi.

Contrairement à certaines idées préconçues, le Mariage Collectif n’est ni un mariage arrangé ni un mariage forcé. Au contraire, il repose sur le consentement mutuel des futurs époux, l’accord des parents et la présence des tuteurs, garantissant ainsi le respect des préceptes religieux et des valeurs communautaires.

Une des particularités de cet événement est la fixation d’une dot symbolique, établie cette année à 10 000 francs, permettant à un grand nombre de fidèles de concrétiser leur engagement dans le cadre de cette cérémonie collective. Cette somme symbolique souligne l’importance de l’union et de la solidarité au sein de la communauté Layène.

Le Mariage Collectif des Layennes représente bien plus qu’une simple cérémonie : il incarne la pérennité des traditions, le respect des valeurs religieuses et le renforcement des liens au sein de la communauté.

Appel à la Prudence dans l’Organisation des Assises de la Justice

Monsieur le Président Diomaye,

Je me permets de vous adresser cette lettre afin d’exprimer quelques préoccupations concernant les prochaines assises de la justice prévues pour le mardi 28 mai.

Tout d’abord, je souhaite souligner l’importance de gagner du temps en évitant de nous égarer dans des débats stériles et des distractions politiques. L’affaire récente impliquant Bah Diakhaté illustre bien le fait que ce sont les hommes politiques qui ont souvent des problèmes avec la justice, plutôt que l’inverse. Les réactions changeantes des acteurs politiques selon leur positionnement par rapport au pouvoir en sont une preuve flagrante.

En ce qui concerne le procès de Bah Diakhaté, il semble inapproprié de poursuivre quelqu’un pour un délit lorsque la personne supposée offensée n’a pas porté plainte. De telles actions risquent de miner la confiance du public dans le système judiciaire.

Quant aux assises de la justice, je vous encourage vivement à éviter de réinventer la roue en revisitant le rapport du Comité de Concertation sur la Modernisation de la Justice de 2018. Ce rapport, élaboré sous le magistère de Souleymane Teliko, regorge de recommandations précieuses qu’il serait judicieux d’appliquer pour une justice réconciliée avec les citoyens.

Enfin, je vous exhorte à ne pas transformer ces assises en une diversion politique visant à détourner l’attention des véritables problèmes et urgences auxquels notre pays est confronté. Il est crucial de rester concentré sur les véritables questions et de ne pas perdre de vue l’objectif principal : une justice équitable et accessible pour tous.

Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

Partenariat : les nouveaux cheveaux de Troie de Paris

En 1962, juste après la conspiration pour écarter et neutraliser le Président du Conseil et Chef du gouvernement Mamadou Dia, la France contrôlait presque 80% de l’économie du Sénégal, alors agraire et primaire…établissement de commerce, banques, assurances, port, aéroport, produits pétroliers, industries et services la métropole contrôlait et dominait, l’arrimage et la garantie du F cfa permettait un flux unidirectionnel des ex- colonies  à la France. 

Après 60 ans d’indépendance  le capitalisme néo – colonial qui fait main basse sur notre pays s’est consolidé voire même étendu, il est  soutenu et entretenu par une élite politique et économique installée aux affaires,  formée à l’école f et aux universités françaises qui pérennise la tutelle de Paris dans tous les pays de l’AOF avec Dakar et Abidjan en têtes de pont.  

 

Entre temps pour mieux brouiller les esprits le Conseil des Investisseurs Français au Sénégal – le fameux CIFAS-  de loin le lobby d’affaires le plus puissant du Sénégal contrôle 60 % du PIB  avec la plus grande entreprise du pays Total Sénégal comme membre, s’est mué  en Conseil des Investisseurs européens au Sénégal ou  CIES (Conseil des Investisseurs Européens au Sénégal).   Désormais il faut travailler en rangs serrés  en  y allant avec les alliés au sein de l’UE. Le CIES pèse 5 fois le CNP et la CNES tous réunis….. même la CSS et Eiffage Sénégal y sont membres. Que pèse la chambre de commerce et d’industrie de Dakar devant le CIES ?

 

Total Sénégal avec un chiffre d’affaires de 500 milliards de Fcfa, la Compagnie Sucrière Sénégalaise avec 110 milliards de Chiffre et Eiffage Sénégal dopé par les méga- chantiers du pétrole, du gaz et de l’électricité frôle 400 milliards de Fcfa. Tous membres éminents du CIES. Ou est le capitalisme endogène ou le patronat local. 

 

Pour les besoins de mise en œuvre du TER et BRT, Paris est mieux et plus servi que tout le monde, les rames, locomotives, et wagons du TER et le circuit électrique, guidage et l’exploitation sont facturés à 1 milliards d’Euros avec la majorité dans les sociétés d’exploitation du train de 35 km qui revient par endettement à presque 800 milliards. 

 

Meridiam lui avec le BRT a fourni avec notre garantie et lettre de crédit – le candidat BBY et ex ministre des finances fut trop généreux à leur endroit –  les bus et technologies d’exploitation soit 70% des recettes du BRT. 

 

Mais aujourd’hui c’est un nouveau visage de ce capitalisme envahissant qui prend forme avec de nouveaux relais. Trois sociétés de négoce et montage financier, en effet Ellipse project, Matière S.A et Teranga Surete’ ne sont des entreprises classiques c’est d’abord des courtiers et négociants de haut vol qui s’appuie sur la signature de nos pays, lève des fonds et lignes de crédit dans les banques françaises en Afrique ou nos etats gardent leur peu d’épargne, avec la lettre de garanties de nos ministres finance les équipements et infrastructures avec souvent les entreprises chinoises turques ou marocaines. Pour contourner nos législations sur les marchés publics, il s’arrange dans un pays comme le Sénégal d’affaiblir ses institutions en y installant des DGs au mandat illimix – donc illégal –  qui trouve les pirouettes juridiques pour leur permettre d’opérer. L’essentiel est de nous narguer tout en gardant son marocain en sacrifiant l’intérêt du Sénégal. 

 

Ainsi ce trio au Sénégal construit auto- ponts, hôpitaux et fournit  technologie aéroportuaire pour au moins de 2 000 milliards par année  à travers  des contrats et autour de  clauses que personne ne peut pénétrer même notre administration des impôts. Hormis les expatriés, ces trois entreprises n’emploient pas plus de  100 personnes et n’ont pas pignon sur rue à Dakar en tout cas. 

 

C’est ce schéma illégal et opaque  qu’Envol Immobilier avec d’ex – cadres de la banque mondiale et de l’Apix à duplique’ pour les sphères de Diamnadio. Pour leurs projets, c’est une banque burkinabè qui lève les fonds et assure le financement.

 

C’est donc  un endettement à très haute fréquence pour nos états ou un hôpital, un autopont, un stade, un building pour l’administration ou les Nations Unies  est surfacture’ à hauteur de 600 % car supportant le prêt et les services de ses prêts et bien sur les marges et profits pour eux et leurs affidés à Paris et Dakar.  Un vrai schéma de blanchiment et de transfert illicite avec bien sur la complicité de notre Banque Centrale.    

 

Avec ce modus – operandi notre secteur du BTP à perdu  18 000 milliards de Chiffre d’affaires et presque 750 000 postes de travail sur la période 2012 à 2024  tant français, chinois, turques, indiens , marocains, tunisiens et même ivoiriens sont venus s’arroger des parts de marché de travaux et fournitures qui revenaient de droit  aux  entreprises authentiquement sénégalaises avec surtout une main d’œuvre locale. C’est toujours le prétexte de l’endettement adossé à un pays tiers avec bien sûr la garantie de notre trésor public peu adamant pour les étrangers. 

 

Ces  chevaux  de troie du capitalisme rampant parisien : Elipse, Matière, et Teranga sureté  dérouleront à coup sur le tapis à notre Président le 20 Juin à Paris, espérons seulement, comme à son habitude Son Excellence BDF puisse  leur  rétorquer que désormais les paradigmes ont change’ : Senegal comes first…………..

 

Ceux qui nous font croire que Paris s’intéresse plus à l’Angola, l’Egypte Nigeria, et Afrique du Sud etc… Elysée lui piaffe d’impatience de recevoir BDF. Nos politiciens dont cet ex- parlementaire chômeur n’ont pas le niveau pour comprendre la mutation en cours dans les relations complexes  franco – africaines surtout dans ses aspects financiers et commerciaux. Si nos pays n’ont plus d’intérêt pour PARIS que le trésor français la lâche la bride monétaire et nos avoirs en or..

 

Moustapha DIAKHATE 

Expert en Infrastructure et Énergie

« Visite de la SOMISEN à Kédougou : Engagement Ministériel pour un Développement Intégré »

Le Directeur Général de la SOMISEN, accompagné d’une délégation ministérielle, a effectué une visite remarquée à Kédougou, explorant les sites de Falémé et Sansamba. Accompagné des Ministres des Mines, du Travail, de l’Environnement, de l’Éducation et des Forces Armées, cette initiative témoigne de l’importance accordée au développement socio-économique de la région. Cette visite souligne l’engagement collectif en faveur de la valorisation des ressources minières dans le respect des normes environnementales et du bien-être des travailleurs. Les discussions et les rencontres sur le terrain ont permis d’échanger sur les défis et les opportunités liés à ces projets, avec un accent particulier sur l’éducation et la sécurité des populations locales. Cette initiative marque une étape cruciale dans la consolidation des partenariats entre le gouvernement, les acteurs économiques et les communautés locales pour un développement durable et équitable.

Stratégies pour la baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal.Par (Aly Tounkara , ingénieur polytechnicien en génie civil)

La baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal est une priorité nationale pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien – être économique. Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil projette quelques stratégies axées sur la production agricole, la valorisation de l’espace foncier , le renforcement des sites industriels, la réalisation des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques, la promotion de l’agriculture de contre – saison et la sensibilisation des jeunes à l’agriculture.
1/ Production Agricole
 » Son objectif est d’augmenter la production agricole pour répondre à la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Pour se faire il est impérativement qu’il y ait des actions telles que : la formation et encadrement des agriculteurs en mettant en place des programmes de formation pour les agriculteurs sur les techniques modernes de culture, la gestion durable des terres et l’utilisation efficace des intrants. Fournir des subventions pour l’achat de semences améliorées, d’engrais et de matériels agricole , faciliter l’accès au crédit à des taux préférentiels pour les agriculteurs  » a indiqué M. Tounkara. Investir dans la recherche agricole pour développer des variétés de culture adaptées au climat et au sols locaux.
2/ Valorisation de l’espace foncier des terres à usage agricole. Optimiser l’utilisation des terres agricoles disponibles pour maximiser la production. Là il va falloir faire la cartographie et cadastre agricole pour réduire une cartographie détaillée des terres agricoles et créer un cadastre pour une gestion efficace des terres. Concernant l’aménagement et irrigation, cet ingénieur polytechnicien en génie civil estime qu’il est nécessaire de développer des projets d’aménagement agricole et des systèmes d’irrigation pour les terres non cultivées ou sous – utilisées . Il a aussi mis des accents sur la réglementation et sécurisation foncière en renforçant les politiques de sécurisation foncière pour encourager les investissements à long terme des agriculteurs a plaidé Aly Tounkara.
3/ Renforcement des sites industriels.
 » Là, il sera nécessaire d’accroître la capacité de transformation et de conservation des produits agricoles pour ajouter de la valeur et réduire les pertes post – récolte. à travers des actions de création de zones Agro- industrielles en établissant des zones dédiées à l’agro- industriels avec des infrastructures appropriées ( électricité, eau , routes …) Des infrastructures de stockage et de transformation, en construisant des entrepôts de stockage et des unités de transformation modernes pour les produits agricoles. Encourager les partenaires entre le secteur public et privé pour financer et gérer les sites industriels.
4/ Réalisations des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques ; à travers la construction de barrages et réservoirs en mettant en place des infrastructures pour la collecte des systèmes de l’ eau. La construction des forages de puits et développement de systèmes d’irrigation, gestion intégrée des ressources en eau.
5/ Boostage de l’agriculture ( culture de contre – saison) par la promotion des cultures de contre – saison, assistance technique, amélioration des infrastructures d’irrigation.
6/ Sensibilisation et orientation des jeunes dans l’agriculture. En les encourageant à s’engager dans l’agriculture pour assurer la relève générationnelle et l’innovation dans le secteur par un programme de formation et d’apprentissage qui sera accompagné par des programmes éducatifs et des stages pratiques en agriculture pour les jeunes  » a t-il fait savoir .

Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil, coordonnateur national du mouvement convergence citoyenne Tabax sa Réw ; membre de la conférence des leaders de la coalition Diomaye président.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

« Condamnation pour détournement de fonds : 5 ans de prison ferme pour l’ancien gestionnaire de Kolda »

Le verdict est tombé dans l’affaire de détournement de fonds impliquant l’ancien gestionnaire de la région médicale de Kolda, Mamadou Ba. Condamné à 5 ans de prison ferme et à une amende d’un million de francs CFA, il a également été ordonné la confiscation de tous ses biens et la restitution de l’argent volé, soit un montant dépassant les 55 millions de francs CFA.

Mamadou Ba a été reconnu coupable d’escroquerie, de faux et usage de faux dans des documents administratifs, ainsi que de détournement de deniers publics. Cette sentence marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et la malversation des fonds publics, démontrant la volonté des autorités de punir sévèrement les actes de corruption.

Le nouveau directeur du Coud met en place de nouveaux horaires de travail à l’UCAD

Dr. Ndéné Mbodj, le récemment installé directeur du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), a pris des mesures significatives concernant les horaires de travail au sein de l’institution. Dans une circulaire publique, il a annoncé que ces mesures sont en accord avec les directives présidentielles énoncées dans une lettre adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration le 08 avril 2024.

Conformément aux dispositions de l’article 3 du règlement intérieur du personnel, les nouveaux horaires seront en vigueur dès à présent. Du lundi au jeudi, les agents sont tenus de pointer à 08h et de travailler jusqu’à 16h30, avec une pause d’une heure entre 13h30 et 14h30. Le vendredi, la journée de travail se termine à 17h, avec une pause prolongée d’une heure et demie, de 13h00 à 14h30.

Le directeur général du Coud a également souligné l’importance de la ponctualité et de la rigueur dans le respect de ces horaires. Ainsi, une fiche journalière de pointage systématique sera mise en place dans chaque pôle de coordination et transmise au secrétariat du Chef des services administratifs pour analyse et suivi.

Cette décision vise à optimiser la productivité et l’efficacité des services du Coud, tout en garantissant une meilleure gestion du temps et des ressources humaines. Elle s’inscrit dans une démarche de modernisation et de professionnalisation de l’institution, visant à offrir un service de qualité à la communauté universitaire de Dakar.

La Banque Africaine de Développement met le cap sur l’électrification durable en Afrique

La Banque Africaine de Développement (BAD) a annoncé son initiative révolutionnaire « Desert to Power », un ambitieux projet visant à transformer la région sahélienne en une puissante centrale solaire. Couvrant 11 pays, dont le Sénégal, cette initiative vise à fournir de l’électricité à 250 millions de personnes d’ici 2030, réduisant ainsi la dépendance aux combustibles fossiles et stimulant le développement économique régional.

L’approbation récente du Projet d’interconnexion électrique de 225 kV Mauritanie-Mali par la BAD est un pas de plus vers cet objectif, facilitant l’importation annuelle de 600 GWh d’électricité renouvelable. Avec un financement provenant de fonds climatiques internationaux, des ressources de la BAD et du Fonds pour l’énergie durable en Afrique, cette initiative bénéficie d’un soutien financier solide.

À ce jour, « Desert to Power » compte déjà 10 projets d’investissement et plus de 15 opérations d’assistance technique, recevant des éloges tant des décideurs politiques que des médias internationaux. En s’attaquant à la dépendance aux combustibles fossiles et en répondant aux besoins énergétiques croissants du continent, cette initiative pourrait transformer le paysage énergétique de l’Afrique pour les générations à venir, offrant ainsi un avenir plus brillant et durable pour tous.

« Bassirou Diomaye Faye félicite les peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique »

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a adressé ses félicitations chaleureuses aux peuples africains à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Afrique. Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, le chef d’État sénégalais a salué le courage et la détermination des peuples du continent dans leur marche vers le progrès.

M. Faye s’est particulièrement réjoui du thème de cette année, axé sur l’éducation, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’éducation dans le développement et l’essor de l’Afrique. Il a réaffirmé son engagement à travailler en solidarité avec ses homologues africains pour la réalisation des objectifs panafricains, notamment en matière d’intégration, de souveraineté et de développement, dans le but ultime d’améliorer le bien-être des populations africaines.

Cette déclaration reflète l’engagement continu du Sénégal envers l’unité et le progrès de l’Afrique, ainsi que sa volonté de travailler en collaboration avec les autres nations du continent pour surmonter les défis communs et bâtir un avenir meilleur pour tous les Africains

Bandits armés dévalisent une boutique à Lefakho, emportant deux millions de francs CFA

Une bande armée, composée de huit individus, a semé la terreur dans le village de Lefakho, situé dans la région de Kédougou, au Sénégal. Le samedi 25 mai 2024, aux environs de 20h45, les habitants ont été pris au dépourvu par des tirs de balles réelles, provenant des assaillants encagoulés et armés de Kalashnikovs et de mitrailleuses.

Ces criminels ont perpétré un cambriolage dans une boutique locale, emportant avec eux la somme de deux millions de francs CFA. Un résident du village a été violemment agressé lors de cette attaque, subissant des blessures légères.

La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre, avec l’arrivée immédiate de la gendarmerie nationale sur les lieux, accompagnée de la victime. Des patrouilles ont été lancées dans la zone pour tenter de retrouver les criminels, mais ces derniers ont réussi à s’échapper, laissant derrière eux une population traumatisée.

Cette énième attaque dans la région de Kédougou, en particulier dans les zones d’orpaillage, renforce la peur et l’insécurité parmi les habitants. Les tueries et les cambriolages répétés ont plongé la population dans un climat de psychose croissante, appelant à des mesures fermes pour mettre fin à cette vague de violence.

Grande Marche de Protestation à Dakar en Solidarité avec la Palestine

Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd’hui dans les rues de Dakar pour exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien face à l’agression continue qu’il subit. Initiée par la communauté palestinienne à Dakar en partenariat avec l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) et l’Ambassade de l’Etat de Palestine, cette marche pacifique vise à faire entendre la voix des citoyens palestiniens et à dénoncer le massacre perpétré à Gaza.

Sous le slogan « La Libération du peuple Palestinien », les manifestants ont convergé du rond-point de la Rts vers la porte du 3e millénaire, brandissant des banderoles et scandant des slogans appelant à la fin de l’agression israélienne et à la justice pour le peuple palestinien. Parmi les participants se trouvaient non seulement des Palestiniens résidant à Dakar, mais aussi de nombreux Sénégalais venus exprimer leur soutien et leur solidarité.

L’objectif de cette marche est de sensibiliser la communauté internationale sur la situation critique à Gaza et dans d’autres régions de la Palestine occupée, où les civils continuent de subir des pertes tragiques. Les organisateurs de l’événement appellent à une action urgente de la part des gouvernements et des organisations internationales pour mettre fin à l’agression israélienne et garantir les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et à un État souverain.

Alors que la marche se déroulait dans un esprit de solidarité et de détermination pacifique, elle témoigne de la volonté de la communauté internationale de ne pas rester silencieuse face aux injustices et aux violations des droits de l’homme. Les organisateurs ont exprimé leur gratitude envers tous ceux qui ont participé à l’événement et ont appelé à maintenir la pression jusqu’à ce que la justice soit rendue pour le peuple palestinien.

Cette marche historique à Dakar reflète un mouvement mondial croissant de solidarité avec la Palestine et renforce l’appel à une action immédiate pour mettre fin à l’occupation et à l’oppression. En unissant leurs voix, les manifestants ont démontré que la quête de justice et de liberté pour le peuple palestinien reste une priorité essentielle pour tous ceux qui défendent les droits de l’homme et la dignité humaine.

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Importance Stratégique du Transport Aérien

Le transport aérien est une activité économique et stratégique essentielle. Son importance est indéniable, car un système de transport aérien prospère peut stimuler l’économie d’un pays comme le Sénégal, comme ce fut observé dans de nombreuses autres économies.

Contexte et Défis du Transport Aérien à Dakar
Actuellement, la plateforme de Dakar est en forte compétition avec ses concurrents, qui cherchent à rattraper leur retard. Grâce à sa position géographique excentrée, située à mi-chemin entre l’Europe, l’Amérique et le Moyen-Orient, et avec plus de 90 % de son trafic provenant de l’international, Dakar est prédestinée à devenir un hub international plutôt qu’un hub régional.

Le trafic aérien régional connaît une croissance attractive, avec le Sénégal comme un des piliers de la zone. Cependant, cette croissance reste insuffisante pour rentabiliser le secteur. La région souffre de coûts opérationnels élevés, d’un marché étroit et fragmenté, et d’une multitude d’opérateurs qui créent une surcapacité. Cette situation pèse sur les finances des acteurs comme Air Sénégal, menant parfois à des faillites.

Par ailleurs, la structuration du trafic régional favorise deux hubs concurrents de Dakar, ABJ (Air Côte d’Ivoire) et LFW (Asky), ainsi qu’ACC, soutenu par le tourisme américain, et la proximité du hub de CMN (RAM), ce qui entraîne une forte concurrence. Cela incite le Sénégal à adopter une nouvelle stratégie et à se repositionner.

➔ Nouvelle Stratégie pour le Sénégal
Le moment est venu pour le Sénégal de faire du secteur des transports aériens un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emplois. Il s’agit de tirer le meilleur parti du transport aérien et d’impulser une nouvelle dynamique dans le cadre du « Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » porté par les nouvelles autorités. Les enjeux clés à aborder sont :

Quel avenir pour le transport aérien national après la crise ?

  • Redéfinir son rôle, ses objectifs et les stratégies associées.
  • Quelle vision et quel rôle stratégique et économique pour l’ensemble du secteur aérien ?
  • Quelle place et quel rôle pour la compagnie nationale ?
  • Quel modèle économique pour les aéroports ?

➔Anticiper les Ralentisseurs de Croissance
Pour anticiper les obstacles à la croissance du secteur aérien, il est nécessaire d’évaluer la lettre de politique sectorielle, de procéder à un état des lieux (audit opérationnel), et de définir et d’adopter une vision stratégique pour le secteur aérien, incarnée par les nouvelles autorités.

➔ Situation Critique d’Air Sénégal
Selon Aviator News, Air Sénégal est en danger de dépôt de bilan avec une dette de 113 millions de dollars. KPMG recommande une injection de 169 millions de dollars pour relancer la compagnie. Air Sénégal a connu une forte croissance initiale, jouant un rôle stratégique et économique crucial en reliant Dakar et le Sénégal à leurs principaux partenaires économiques et en stimulant certains marchés comme l’Amérique du Nord pour renforcer les liens économiques et politiques.

➔Diagnostic et Recommandations pour Air Sénégal
Retenir la nécessité d’opérer un diagnostic opérationnel de la compagnie pour identifier des opportunités d’amélioration du revenu unitaire, identifier des recommandations d’amélioration du réseau et de la flotte, identifier des opportunités de réduction des coûts opérationnels ; opérer une revue du diagnostic financier de KPMG et de la situation financière d’Air Sénégal pour définir une stratégie de restructuration de la dette et le besoin de refinancement ; définir une stratégie de restructuration financière à lier au potentiel de refinancement par le gouvernement.

➔ Les enjeux commerciaux majeurs pour Air Sénégal
sont d’améliorer ses services, son image et sa rentabilité, en dehors de toutes considérations d’ordre Organisationnel, fonctionnel ou de gouvernance, il s’agit de résoudre l’insatisfaction croissante de sa clientèle, rétablir les niveaux de performance, reflétés par des coûts élevés qui aggravent son déficit.
Air Sénégal aujourd’hui a des atouts notamment, le soutien de l’État, un réseau étendu à optimiser, une Flotte dédiée jeune & moderne, appropriée.
La compagnie a besoin d’un nouveau positionnement dont il s’agit pour parfaire l’expérience passager, (par un département de gestion clientèle), l’efficacité opérationnelle et la responsabilité sociale.

M. Mamadou Lamine Sow
Ancien DG Aviation Civile
Ancien DG Air Sénégal SA
Administrateur AVIA TECH

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L’Association RADIS au Service des Populations

L’association RADIS a organisé une consultation médicale gratuite à Guédiawaye, offrant des soins de santé essentiels aux populations locales. Cette initiative vise à améliorer l’accès aux services de santé pour les communautés défavorisées, en leur fournissant des consultations médicales, des diagnostics et des traitements sans frais. Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts continus de RADIS pour promouvoir la santé et le bien-être des citoyens.

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L'Association RADIS au Service des Populations

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

Rencontre diplomatique entre le Premier ministre sénégalais et l’Ambassadeur de Chine: Renforcement des liens bilatéraux

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment accueilli à bras ouverts l’Ambassadeur de Chine au Sénégal, M. Xiao Han, dans le cadre d’une rencontre diplomatique cruciale. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties de discuter en profondeur des relations entre la Chine et le Sénégal, ainsi que de la coopération fructueuse entre la Chine et l’Afrique.

L’Ambassadeur Xiao Han a souligné l’engagement inébranlable de la Chine à renforcer encore davantage le partenariat stratégique global avec le Sénégal. Ce partenariat repose sur des valeurs fondamentales telles que l’égalité, le respect mutuel et la recherche de bénéfices mutuels pour les deux parties.

« Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal, nos deux pays ont parcouru un chemin remarquable ensemble », a déclaré le diplomate chinois. « La Chine est prête à collaborer étroitement avec le nouveau gouvernement sénégalais sur la base de principes solides tels que l’égalité, le respect et la coopération mutuellement bénéfique. »

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte actuel des relations internationales, marqué par des défis complexes et des enjeux globaux. Le Sénégal et la Chine se positionnent comme des partenaires stratégiques, travaillant de concert pour promouvoir la paix, la prospérité et le développement durable dans la région et au-delà.

Les discussions entre le Premier ministre Sonko et l’Ambassadeur Xiao Han ont également porté sur les domaines spécifiques de coopération économique, commerciale et culturelle. Les deux parties ont exprimé leur détermination à intensifier les échanges et les investissements dans ces secteurs clés, contribuant ainsi à renforcer les liens entre les peuples chinois et sénégalais.

En conclusion, cette rencontre diplomatique témoigne de la volonté mutuelle du Sénégal et de la Chine de consolider leur partenariat à long terme. En travaillant ensemble, ces deux nations peuvent relever avec succès les défis du 21e siècle et ouvrir la voie à un avenir prometteur pour leurs citoyens respectifs et pour l’ensemble de la communauté internationale.

Ousmane Sonko visite la FIARA 2024 au CICES : Un engagement envers l’agriculture sénégalaise

Ousmane Sonko, premier ministre sénégalais, a récemment marqué sa présence à la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA) 2024, organisée au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (CICES) à Dakar. Sa visite a été l’occasion d’un échange fructueux avec les exposants, les agriculteurs et les éleveurs locaux.

Écoutant attentivement leurs préoccupations et leurs besoins, Sonko a exprimé son engagement envers le secteur agricole sénégalais. Cette foire, qui réunit chaque année des professionnels de l’agriculture, de l’élevage et des ressources halieutiques, revêt une importance capitale pour le développement économique et social du pays.

Sonko a souligné l’importance de soutenir et de promouvoir les initiatives locales, tout en appelant à des politiques publiques plus inclusives pour renforcer le secteur agricole et améliorer les conditions de vie des agriculteurs et des éleveurs. Sa présence à la FIARA 2024 témoigne de son engagement envers une agriculture durable et prospère au Sénégal.

Cette visite de Sonko au CICES lors de la FIARA 2024 illustre sa volonté de comprendre les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur agricole et son désir de contribuer activement à leur résolution.

120 heures de grève annoncées par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a décidé de poursuivre son mouvement de protestation en lançant son 18e plan d’action de lutte. Dans un communiqué relayé par Dakaractu, l’intersyndicale a annoncé une grève de 120 heures, débutant ce lundi 27 Mai 2024 et se poursuivant jusqu’au vendredi 31 Mai, sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision survient dans un contexte où les travailleurs des collectivités territoriales expriment leur mécontentement face à certaines conditions de travail ou revendications salariales non satisfaites. Malgré le report de la marche nationale prévue initialement le mardi 28 Mai, l’intersyndicale maintient sa pression en organisant une conférence de presse le jeudi 30 Mai 2024 à la Direction de l’Administration Urbaine (DAU), à 10 heures.

Cette nouvelle action souligne la détermination des travailleurs des collectivités territoriales à faire entendre leurs voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs préoccupations. L’impact de cette grève sur les services publics locaux et sur la population sera à surveiller dans les prochains jours, alors que les négociations entre les syndicats et les autorités pourraient reprendre afin de trouver un terrain d’entente.

Plaidoyer pour la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État

Dans un contexte où la liberté d’expression est fondamentale pour une démocratie épanouie, l’ancien ministre El Hadj Oumar Youm soulève une question cruciale : celle de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État. Pour lui, cette disposition légale représente une menace pour la liberté d’expression, entravant ainsi le libre échange d’idées et le droit des citoyens à critiquer ouvertement les dirigeants politiques.

Dans son plaidoyer, Me Oumar Youm met en lumière l’importance de permettre aux citoyens de formuler des opinions divergentes sur les politiques et les actions gouvernementales, sans craindre de représailles judiciaires. Selon lui, une véritable démocratie doit entendre toutes les voix de la société, même celles qui expriment des critiques fortes envers les autorités politiques.

Il souligne également la nécessité de réviser les lois concernant l’offense au chef de l’État, notamment à la lumière d’une interprétation récente qui étendrait cette notion jusqu’au Premier ministre. Pour Me Oumar Youm, ces lois doivent être examinées objectivement pour garantir qu’elles soient conformes à la Constitution et aux normes internationales en matière de liberté d’expression.

L’ancien ministre insiste sur le fait que la dépénalisation du délit d’offense ne doit pas être interprétée comme une licence à l’injure, à la diffamation ou à l’incitation à la haine. Il appelle à ce que la liberté d’expression soit exercée avec responsabilité, et que le droit applicable entre citoyens soit maintenu en cas de dérapage fautif.

Enfin, Me Oumar Youm souligne que l’abrogation de cette disposition légale permettrait à la justice de se libérer des interférences politiques, renforçant ainsi son rôle en tant que dernier rempart de l’ordre public.

En définitive, le plaidoyer de Me Oumar Youm en faveur de la dépénalisation du délit d’offense au chef de l’État met en lumière les enjeux essentiels liés à la liberté d’expression dans une démocratie moderne, tout en appelant à une réforme législative nécessaire pour garantir la protection de ce droit fondamental.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

Barthélémy Dias élu Vice-Président Secrétaire Général de l’AIMF : un sommet en diplomatie urbaine

Barthélémy Dias, le Maire de Dakar, a récemment atteint de nouveaux sommets dans le domaine de la diplomatie urbaine en étant élu Vice-Président Secrétaire Général de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) lors du 44ème congrès tenu du 22 au 24 mai 2024. Cette élection témoigne de la reconnaissance de ses pairs pour son engagement et sa vision pour les villes francophones.

Dans son discours après l’élection, Barthélémy Dias a exprimé son honneur et sa gratitude envers ses collègues maires pour cette marque de confiance. Il s’est engagé à perpétuer le rayonnement de l’AIMF en Afrique et dans le monde, consolidant ainsi la position de Dakar sur la scène internationale.

Cette nomination prestigieuse vient s’ajouter aux responsabilités déjà assumées par Barthélémy Dias en tant que Vice-Président du Fonds Mondial pour le Développement des Villes (FMDV) et Président de Métropolis. Son rôle crucial dans la promotion de la coopération internationale entre les grandes villes est ainsi renforcé.

Sous la présidence d’Anne Hidalgo, l’AIMF poursuit son engagement à défendre les intérêts des villes francophones à travers des initiatives pour promouvoir le développement urbain durable et l’échange de bonnes pratiques. L’élection de Barthélémy Dias au poste de Vice-Président Secrétaire Général témoigne de l’engagement continu de l’AIMF dans cette voie.

Cette nouvelle nomination illustre la reconnaissance internationale croissante de la ville de Dakar et de son maire, démontrant leur capacité à influencer les politiques urbaines mondiales. Barthélémy Dias est résolu à utiliser cette plateforme pour promouvoir des initiatives bénéfiques pour les villes africaines et au-delà, soutenant ainsi le développement urbain durable et inclusif.

Thiénaba : Le Sous-préfet interdit la manifestation du collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » devant la mairie

Le collectif des spoliés de l’usine « Éléphant vert » du village de Ndane a été contraint de revoir ses plans. Prévoyant une manifestation le mercredi 29 mai 2024 devant les locaux de la municipalité de Thiénaba, le groupe s’est heurté à un veto sans appel du Sous-préfet.

Dans une lettre d’information accusant réception, l’autorité administrative a clairement exprimé son opposition à la tenue de l’événement devant un édifice public. La justification avancée est la potentielle perturbation de la circulation des usagers du service public municipal. « Je vous signale que la tenue d’une manifestation au lieu indiqué pourrait entraver la libre circulation des usagers du service public municipal », a-t-il souligné.

Face à cette décision, les membres du collectif se voient contraints de trouver un autre lieu pour exprimer leurs revendications. Ces derniers exigent la délocalisation de l’usine « Éléphant vert », pointant du doigt ses émissions de « déchets toxiques » qui menacent la santé publique et l’environnement.

Pour l’heure, la bataille se joue sur le terrain administratif, mais l’enjeu reste crucial pour les habitants de Ndane et de Thiénaba, qui espèrent voir leur voix entendue dans ce débat crucial pour leur santé et leur cadre de vie.

Le khalife Cheikh Mahi Niass prie pour la libération de Bah Diakhaté et Imam Ndao

Le khalife général des Niassènes de Médina Baye, Baye Cheikh Mahi Niass, a exprimé son soutien aux activistes Bah Diakhaté et à l’imam Cheikh Tidiane Ndao, récemment placés sous mandat de dépôt. Dans un geste de solidarité, le khalife a formulé des prières pour leur libération. Cette démonstration de soutien renforce la mobilisation autour de ces figures, soulignant l’importance de la solidarité dans les moments difficiles.

Affaire de chantage au Palais de justice de Dakar : Aisha Fatty accusée de collecte illicite de données personnelles et distribution d’images intimes

Au cœur du Palais de justice de Dakar, l’affaire opposant Aisha Fatty à son ex-petit ami Abdoulaye Thiam, patron de Computer Land, a captivé l’attention des juges et des observateurs. Accusée de collecte illicite de données personnelles et de distribution d’images contraires aux bonnes mœurs, Aisha Fatty a comparu devant le tribunal des flagrants délits.

Selon les faits rapportés, Abdoulaye Thiam aurait reçu des images compromettantes de lui-même le 13 juin 2023, suscitant l’enquête de son ami Samaké. Celui-ci aurait identifié Aisha Fatty comme la responsable de ces envois, menant ainsi à son arrestation par les autorités sénégalaises.

Au tribunal, Aisha Fatty a nié les accusations portées contre elle, affirmant que les échanges d’images intimes faisaient partie de leur relation il y a deux ans. Cependant, la présidente de la séance a rappelé des déclarations antérieures où il était question de chantage potentiel à l’encontre d’Abdoulaye Thiam.

Le représentant du ministère public a interrogé Aisha Fatty sur son refus de coopérer lors de l’exploitation de son téléphone portable. Bien qu’elle ait déclaré ne pas s’y être opposée, elle aurait refusé de fournir son mot de passe, suscitant ainsi des interrogations supplémentaires sur son implication dans l’affaire.

Face à ces éléments, le parquet a demandé le renvoi de l’affaire afin d’obtenir et d’exploiter le téléphone portable d’Aisha Fatty. Malgré l’opposition des avocats de la défense, la présidente de la séance a accordé cette demande, fixant la prochaine audience au vendredi 31 mai.

Cette affaire met en lumière les enjeux croissants liés à la protection des données personnelles et à l’utilisation abusive des nouvelles technologies dans le domaine des relations personnelles. Le verdict final restera en suspens jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur cette affaire complexe et troublante.

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Éliminatoires Mondial 2026 : Aliou Cissé sélectionne 26 Lions pour affronter la RD Congo et la Mauritanie

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a dévoilé ce vendredi 24 mai 2024, la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux rencontres cruciales, le Sénégal affrontera la République Démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade et la Mauritanie le 9 juin. Contrairement à la précédente sélection de mars, qui comptait 31 joueurs pour les matchs amicaux contre le Gabon et le Niger, Cissé a cette fois-ci réduit sa liste à 26 joueurs.

Les absences notables dans cette sélection ont suscité des discussions parmi les fans et les experts. Cheikhou Kouyaté, vétéran de 34 ans et pilier du milieu de terrain sénégalais, ne figure pas sur la liste. En fin de contrat avec Nottingham Forest, Kouyaté a été un acteur clé pour les Lions de la Teranga pendant de nombreuses années. Son absence marque peut-être le début d’une transition vers une nouvelle génération de joueurs.

Ismail Jacobs est également absent en raison d’une blessure. Jacobs, qui avait été un atout précieux lors des dernières rencontres, sera manqué par l’équipe. D’autres joueurs comme Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, et Mamadou Lamine Camara, qui avaient participé au dernier rassemblement, ne font pas partie de cette sélection.

Une des grandes surprises de cette liste est la convocation de Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans évoluant à l’Étoile Rouge de Belgrade. Ndiaye a impressionné par ses performances cette saison, avec 47 matchs, 20 buts et 6 passes décisives en toutes compétitions confondues. Sa sélection est vue comme une reconnaissance de ses efforts constants et de son efficacité devant le but.

Par ailleurs, Aliou Cissé a confirmé la présence de trois joueurs ayant fait leurs débuts en sélection lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté, et Habib Diarra. Leur maintien dans l’équipe démontre la confiance que Cissé place en eux et l’importance de la jeunesse dans le renouvellement de l’effectif.

Gardiens :

  • Edouard Mendy (Al-Ahli) : Mendy reste le gardien numéro un malgré son transfert en Arabie Saoudite. Son expérience et ses capacités de leadership sont cruciales pour l’équipe.
  • Seny Dieng (Middlesbrough) : Dieng, évoluant en Angleterre, continue d’être une option fiable en tant que gardien de but.
  • Mory Diaw (Clermont) : Diaw, avec ses bonnes performances en Ligue 1, assure une solide troisième option.

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : Le capitaine de l’équipe est incontournable, apportant robustesse et expérience à la défense.
  • Abdou Diallo (Al-Arabi) : Diallo, versatile et capable de jouer à plusieurs positions défensives, est un atout important.
  • Moussa Niakhaté (Nottingham Forest) : Niakhaté continue de se développer en Premier League, apportant sa solidité et son intelligence de jeu.
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa) : Seck, avec ses performances en Europe, offre une alternative défensive de qualité.
  • Arouna Sanganté (Le Havre AC) : Sanganté, jeune et prometteur, est un ajout dynamique à la ligne défensive.
  • Formose Mendy (FC Lorient) : Sa capacité à défendre solidement tout en contribuant à l’attaque en fait une sélection logique.
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes) : Jeune et talentueux, il représente l’avenir de la défense sénégalaise.
  • Seydou Sano (Al-Gharafa) : Son inclusion reflète sa montée en puissance et ses performances solides en club.

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens) : Avec son expérience et sa capacité à dicter le tempo du jeu, il est indispensable.
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano) : Son rôle crucial en club se traduit par une place de choix en sélection.
  • Lamine Camara (FC Metz) : Jeune et dynamique, il apporte de l’énergie au milieu de terrain.
  • Pape Matar Sarr (Tottenham) : Sa polyvalence et son talent brut en font un joueur clé pour le Sénégal.
  • Pape Gueye (OM) : Connu pour sa robustesse et son intelligence de jeu, Gueye est un milieu de terrain fiable.
  • Dion Lopy (Almeria) : Sa progression en Liga démontre son potentiel et sa capacité à performer à haut niveau.
  • Habib Diarra (Strasbourg) : Diarra, jeune talent, continue de montrer pourquoi il mérite sa place.
  • Idrissa Gana Gueye (Everton) : Le vétéran du milieu de terrain apporte son expérience inestimable et son leadership.

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr) : La star sénégalaise reste un élément central de l’attaque, apportant créativité et menace offensive.
  • Ismaila Sarr (OM) : Avec sa vitesse et son habileté, Sarr est un atout majeur pour déstabiliser les défenses adverses.
  • Habib Diallo (Al-Shabab) : Diallo, avec son flair pour le but, continue d’être un atout offensif crucial.
  • Iliman Ndiaye (OM) : Sa capacité à jouer dans plusieurs positions offensives le rend indispensable.
  • Nicolas Jackson (Chelsea) : Jackson, en constante progression, apporte une option dynamique à l’attaque.
  • Cherif Ndiaye (Étoile Rouge de Belgrade) : Sa première convocation récompense sa saison prolifique et son efficacité devant le but.
  • Abdallah Sima (Rangers) : De retour en sélection, Sima apporte sa vitesse et sa capacité de finition.

Les deux prochains matchs contre la RD Congo et la Mauritanie sont décisifs pour les ambitions du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une victoire dans ces matchs renforcerait la position du Sénégal en tête de leur groupe de qualification. Le sélectionneur, Aliou Cissé, a exprimé sa confiance dans l’équipe et dans les joueurs sélectionnés pour accomplir cette tâche.

L’objectif principal est évidemment la qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais ces matchs servent également à préparer la prochaine génération de joueurs sénégalais. Avec un mélange d’expérience et de jeunesse, Cissé espère trouver le bon équilibre pour maximiser les performances de l’équipe.

Les supporters sénégalais, connus pour leur passion et leur soutien indéfectible, attendent avec impatience de voir leurs Lions de la Teranga en action. Le Sénégal, avec ses talents individuels et son jeu collectif solide, a toutes les cartes en main pour continuer à briller sur la scène internationale.

Cette sélection marque un moment crucial pour le football sénégalais, alliant continuité et renouvellement, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter les défis des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Accident mortel sur l’Autoroute de l’Avenir : Un véhicule « Allo Dakar » se renverse

Un tragique accident de la route s’est produit ce matin sur l’autoroute de l’Avenir, entre Khombole et Thiès, impliquant un véhicule « Allo Dakar » en provenance de Touba pour Dakar. Le bilan de l’accident est lourd, avec un mort et trois blessés graves.

L’accident s’est produit vers 6 heures du matin, lorsque le véhicule transportant quatre passagers s’est renversé. Les premiers secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès d’une personne sur place. Les trois autres passagers, grièvement blessés, ont été évacués vers l’hôpital régional de Thiès par les sapeurs-pompiers.

Selon les premières informations recueillies, l’éclatement d’une des roues du véhicule serait à l’origine du drame. Cette défaillance mécanique a causé la perte de contrôle du véhicule, entraînant son renversement sur la chaussée.

Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. La police a également lancé un appel à témoins pour recueillir toute information pouvant aider à comprendre les causes de cette tragédie.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de l’entretien régulier des véhicules, en particulier pour ceux qui parcourent de longues distances et transportent des passagers. Les autorités routières appellent les conducteurs à redoubler de vigilance et à vérifier systématiquement l’état de leurs véhicules avant de prendre la route.

La communauté locale est en deuil, et les proches des victimes attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident tragique. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les contrôles routiers pour éviter de tels drames à l’avenir.

Saisie record de 264 kg de Cocaïne à Koumpentoum : Les Douanes Sénégalaises en État d’alerte

Les forces douanières du Sénégal intensifient leur lutte contre le trafic de drogue sur les principaux axes de transport. Une récente opération menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a abouti à la saisie de 264 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur estimée à plus de 21 milliards de francs CFA.

La saisie a eu lieu tard dans la nuit du jeudi 23 mai 2024, vers 23h45, lors d’un contrôle routier ciblé. Le camion frigorifique, immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin, a attiré l’attention des agents douaniers en raison de plusieurs éléments suspects. Après une inspection minutieuse, les agents ont découvert que la drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme de réservoir de carburant.

Les trafiquants avaient conçu un compartiment spécial pour cacher les 228 plaquettes de cocaïne. Toutefois, la vigilance et l’expertise des douaniers ont permis de déjouer ce stratagème sophistiqué.

Deux individus ont été arrêtés lors de l’opération :

  • Un ressortissant d’un pays de la sous-région.
  • Un ressortissant d’un pays nord-africain.

Ces arrestations sont cruciales pour démanteler le réseau de trafic et pour poursuivre les enquêtes sur les voies de transit utilisées par les trafiquants.

Cette saisie est la deuxième réalisée en deux mois par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Une précédente opération, le 31 mars 2024, avait permis de saisir 91,84 kg de cocaïne.

Les autorités douanières du Sénégal sont résolues à intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et protéger le territoire. La Division de la Communication et des Relations publiques a déclaré : « Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier. »

Cette opération témoigne de l’engagement continu des Douanes et de leur capacité à répondre efficacement aux menaces posées par les réseaux criminels. Les efforts de ciblage et d’investigation se poursuivront sans relâche pour sécuriser les frontières et assurer la stabilité du pays.

Les autorités douanières ont souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens pour signaler toute activité suspecte.

En conclusion, cette saisie record à Koumpentoum marque une victoire significative dans la guerre contre le trafic de drogue au Sénégal, mais rappelle également la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour protéger la population et maintenir l’intégrité des frontières.

Dakar, le 24 mai 2024
COMMUNIQUÉ


Nouvelle saisie de cocaïne à Koumpentoum
Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors s’intensifient sur l’étendue du territoire douanier. L’une des dernières opérations en date a permis aux agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est de réaliser une nouvelle saisie de cocaïne d’un poids total de 264 kilogrammes.
La saisie a eu lieu ce jeudi 23 Mai 2024, vers 23h 45mn, lors d’un contrôle routier portant sur un camion frigorifique immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin. Ledit camion a fait l’objet d’un ciblage sur la base d’éléments pertinents. La drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme d’un réservoir de carburant. Mais ce subterfuge n’a pas échappé à la vigilance des agents des Douanes. Ainsi, deux cent vingt-huit (228) plaquettes de cocaïne ont été découvertes dans le faux réservoir pour un poids total de 264 kilogrammes.


La contrevaleur de la drogue saisie est estimée à plus 21 milliards de francs CFA. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain ont été arrêtées au cours de l’opération.


C’est la deuxième saisie de cocaïne effectuée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum en deux mois après celle du 31 mars 2024 portant sur 91,84 kg.
Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Chérif Ndiaye : La nouvelle étoile montante de l’équipe Nationale Sénégalaise

Alors que l’équipe nationale du Sénégal se prépare à affronter la RDC et la Mauritanie dans le cadre des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026, une nouvelle menace se profile à l’horizon de son attaque. Chérif Ndiaye, attaquant prolifique de l’Étoile Rouge de Belgrade, attire l’attention et suscite l’enthousiasme du sélectionneur Aliou Cissé.

À 28 ans, Ndiaye a fait sensation cette saison, marquant 11 buts en 28 matchs de championnat, ce qui lui a valu des éloges de la part de nombreux observateurs du football sénégalais. Le sélectionneur national, lors d’une conférence de presse récente, n’a pas manqué de saluer les performances de Ndiaye, le qualifiant comme l’un des meilleurs buteurs du pays.

Les statistiques impressionnantes de Ndiaye contrastent avec les difficultés offensives parfois rencontrées par l’équipe nationale, malgré la présence de talents tels que Boulaye Dia, Nicolas Jackson et Habib Diallo. Avec un total de 47 matchs toutes compétitions confondues, 20 buts et 6 passes décisives à son actif, Ndiaye se présente comme une option crédible pour renforcer l’attaque des Lions de la Téranga.

L’absence de Boulaye Dia et la performance mitigée de Habib Diallo cette saison ouvrent la voie à Ndiaye pour s’affirmer comme l’une des nouvelles forces offensives de l’équipe nationale. Aliou Cissé devrait lui offrir sa chance lors des prochains matchs contre la RDC et la Mauritanie, dans l’espoir de dynamiser une attaque en quête de solutions.

La première convocation de Chérif Ndiaye dans la tanière des Lions témoigne de la confiance que lui porte le sélectionneur sénégalais, et les supporters attendent avec impatience de voir ce que ce nouvel atout apportera à l’équipe nationale.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Une tragédie à Golf Sud : Une jeune femme de 19 ans avoue avoir mis fin à sa grossesse avec du bleu de méthylène

Mercredi dernier, dans une scène tragique, Hélène D., une restauratrice de 19 ans, a été conduite en urgence au poste de santé de Golf Sud, souffrant de douleurs abdominales intenses. Le personnel médical a été alerté et a rapidement réagi, découvrant qu’elle était en train d’accoucher prématurément d’un fœtus de 21 semaines, pesant seulement 400 grammes.

Les agents de santé, perplexes devant la situation, ont soupçonné un avortement provoqué. Après un examen clinique approfondi, ils ont confirmé leurs soupçons : Hélène avait utilisé du bleu de méthylène, une substance chimique, pour mettre fin à sa grossesse.

Face aux accusations, Hélène a craqué, avouant son acte et fondant en larmes. Elle a été immédiatement placée en garde à vue et sera présentée devant le tribunal de Guediawaye, accusée d’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Cette tragédie met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses femmes dans des situations similaires, soulignant l’importance d’un accès sûr et légal à l’avortement ainsi que le soutien nécessaire aux femmes en détresse.

Pape Alé Niang annonce le retour de Deñ Kumpa sur la RTS

La RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise) a récemment diffusé une bande annonce annonçant le retour tant attendu de l’émission Deñ Kumpa. Cette émission avait été retirée de la grille de programmation de la chaîne nationale en même temps que son animateur emblématique, Ismaïla Diop, avait été écarté sous la direction de l’ancien directeur, Racine Tall.

Le successeur de Tall, Pape Alé Niang, semble dès lors marquer son territoire en réintégrant cette émission populaire dans la programmation de la RTS. Cette décision est perçue comme un acte fort de la part de Niang, qui avait précédemment encouragé tous les membres de l’équipe à « revenir à la maison ».

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, Ismaïla Diop aurait été non seulement écarté de la chaîne, mais également privé de ses avantages en raison de son engagement syndical. Cette situation soulève des questions quant aux motivations derrière le limogeage de Diop et à l’avenir des relations entre la direction de la RTS et les membres du personnel syndiqué.

L’annonce du retour de Deñ Kumpa marque donc un tournant significatif dans le paysage médiatique sénégalais, avec Pape Alé Niang affirmant sa vision et ses actions à la tête de la RTS.

Aliou Cissé dévoile sa liste pour les éliminatoires du Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir

Ce vendredi 24 mai 2024, Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, a levé le voile sur sa sélection pour les prochains défis dans la course à la Coupe du Monde 2026. Dans une décision marquée par la rigueur et l’analyse pointue, Cissé a retenu 26 Lions qui défendront les couleurs du Sénégal contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie les 6 et 9 juin respectivement.

Parmi les choix délibérés, le vétéran Cheikhou Kouyaté, en fin de contrat avec Nottingham Forest, brille par son absence. De même, les blessures ont privé l’équipe des services d’Ismail Jacobs. Des joueurs tels que Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, Mamadou Lamine Camara, qui avaient fait partie de la dernière convocation, ont été écartés cette fois-ci.

Cependant, une lueur nouvelle éclaire la liste avec l’inclusion de Cherif Ndiaye, 28 ans, 1m88, étoile rouge de Belgrade, dont le palmarès impressionne avec 47 matchs au total, 20 buts et 6 passes décisives, dont 28 matchs et 11 buts en championnat.

Par ailleurs, Aliou Cissé confirme la confiance placée en trois jeunes talents ayant fait leurs débuts lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté et Habib Diarra, qui rejoindront donc l’équipe pour ces éliminatoires. Le rassemblement de l’équipe nationale est prévu à partir du 27 mai, signe d’une préparation minutieuse en vue de ces échéances cruciales.

Avec cette sélection méticuleusement conçue, Aliou Cissé affiche sa détermination à mener les Lions vers le succès et à faire vibrer tout un pays dans l’aventure vers le Mondial 2026.

Liste des joueurs sélectionnés : 

Gardiens : Edouard Mendy (Al-Ahli), Seny Dieng (Middlesbrough), Mory Diaw (Clermont)  

Défenseurs : Kalidou Koulibaly (Al-Hilal), Abdou Diallo (Al-Arabi), Moussa Niakhaté (Nottingham Forest), Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa), Arouna Sangante (Le Havre AC), Formose Mendy (FC Lorient), Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes), Seydou Sano (Al-Gharafa) 

Milieux de terrain : Nampalys Mendy (RC Lens), Pathé Ciss (Rayo Vallecano), Lamine Camara (FC Metz), Pape Matar Sarr (Tottenham), Pape Gueye (OM), Dion Lopy (Almeria), Habib Diarra (Strasbourg), Idrissa Gana Gueye (Everton),

Attaquants : Sadio Mané (Al-Nassr), Ismaila Sarr (OM), Habib Diallo (Al-Shabab), Iliman Ndiaye (OM), Nicolas Jackson (Chelsea), Cherif Ndiaye (étoile rouge),Abdoulaye Sima (Rangers)

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Renégociation des contrats d’hydrocarbures : la société civile monte au créneau

Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la renégociation des contrats pétroliers et miniers au Sénégal, suscitant une réaction vive de la société civile.

Abdoul Aziz Diop, membre fondateur de la coalition « Publiez ce que vous payez », a souligné l’existence d’une trentaine de contrats gaziers et pétroliers déséquilibrés, en faveur des multinationales. Selon lui, sur les 275 milliards générés par le secteur extractif, seuls 242 milliards sont retracés dans le budget du Sénégal, selon le dernier rapport de l’Ite de 2022. Il soutient ainsi la nécessité de renégocier ces contrats pour rétablir l’équilibre.

El Amath Thiam, juriste et consultant, estime que la renégociation des contrats peut être initiée par l’une des parties, et que des ajustements sont possibles pour rééquilibrer les accords.

Alors que l’ancien régime avait affirmé que plus de 60% des revenus de l’extraction reviendraient au Sénégal, le Président Diomaye entend désormais renégocier ces contrats dans l’intérêt supérieur du pays, selon la Rfm.

Cette initiative de renégociation suscite un débat animé au sein de la société civile et des experts, mettant en lumière les enjeux économiques et financiers liés à l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal.

Transport urbain : Les travailleurs de DDD expriment leur mécontentement face au BRT !

Malgré l’apaisement temporaire des tensions après l’abandon de leur mouvement de grève contre l’ancien directeur général, les travailleurs de Dakar Dem Dikk maintiennent leur vigilance. Les syndicats des travailleurs de cette société nationale expriment leur inquiétude face à ce qu’ils considèrent comme une nouvelle menace pour le transport urbain : l’arrivée du Bus Rapid Transit (BRT).

Lors d’une récente rencontre avec le ministre des transports, des engagements avaient été pris, mais les travailleurs restent sceptiques. « Le ministre des transports avait pris des engagements certes, lors de sa récente rencontre avec les travailleurs. Il nous avait rassuré. Mais notre plan d’actions se poursuit d’autant plus que nous avons toutes les raisons de le maintenir avec l’arrivée du Bus Rapid Transit (BRT) qui menace notre secteur car, plusieurs de nos lignes sont supprimées », a déclaré un des SG de syndicats.

La suppression de plusieurs lignes traditionnelles au profit du BRT soulève des préoccupations légitimes parmi les travailleurs de DDD. Face à cette situation, les syndicats ont décidé d’éclairer l’opinion publique lors d’une conférence de presse prévue ce vendredi.

Cette situation met en lumière les défis et les enjeux du développement du transport urbain dans la région. Alors que le BRT pourrait offrir des avantages en termes de rapidité et d’efficacité, il est essentiel que les préoccupations des travailleurs et des usagers traditionnels soient prises en compte pour assurer une transition équitable et réussie vers de nouveaux systèmes de transport.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Lutte contre l’inflation : la BCEAO s’active pour maintenir la stabilité financière en Afrique de l’Ouest

Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a détaillé jeudi à Dakar les mesures mises en place depuis juin 2022 pour lutter contre la hausse des prix. Parmi ces mesures, la BCEAO a procédé à plusieurs augmentations de ses taux directeurs afin de resserrer sa politique monétaire.

Lors de la deuxième journée de la conférence sur la stabilité financière organisée par le Groupe consultatif régional du conseil de stabilité financière pour l’Afrique subsaharienne, Jean-Claude Kassi Brou a rappelé les actions entreprises pour renforcer le secteur bancaire. Depuis 2022, la BCEAO a augmenté ses taux directeurs pour freiner l’inflation, une mesure cruciale dans un contexte de hausse généralisée des prix.

En 2023, plusieurs lois ont été adoptées pour renforcer le secteur bancaire de la région. Ces lois incluent des réglementations sur la microfinance, la lutte contre le blanchiment d’argent et des réformes bancaires. Ces réformes visent à harmoniser le cadre juridique avec les normes internationales tout en prenant en compte les vulnérabilités et les opportunités spécifiques à la région.

Pour renforcer la solidité des banques et leur capacité de financement des économies des États membres de l’UEMOA, le capital social minimum des banques a été doublé à 20 milliards de FCFA. Le gouverneur a également souligné le renforcement des pouvoirs de supervision et de résolution bancaire de l’autorité de contrôle.

La BCEAO s’engage également dans la digitalisation des économies, avec la mise en place prévue en 2024 d’une plateforme pour les paiements instantanés au sein de l’UEMOA. Cette initiative est vue comme un moyen d’améliorer l’efficacité et l’inclusivité des systèmes financiers.

Ces initiatives ont porté leurs fruits, contribuant à une croissance économique de 5,3 % en 2023 et une baisse du taux d’inflation à 3,7 %, contre près de 9 % en août 2021.

Malgré ces améliorations, Jean-Claude Kassi Brou a mis en garde contre les vulnérabilités économiques et financières mondiales persistantes, qui affectent également l’UEMOA. Il a insisté sur la nécessité pour la BCEAO et les États membres de continuer leurs efforts pour stimuler la croissance, réduire les pressions inflationnistes et maintenir la stabilité financière.

En conclusion, bien que les risques pour la stabilité financière mondiale se soient quelque peu atténués grâce à une reprise économique, une baisse relative de l’inflation et un optimisme des marchés financiers, des défis subsistent. La BCEAO et les gouvernements de la région devront continuer à surveiller de près les évolutions économiques mondiales et à adapter leurs politiques pour assurer une croissance durable et une stabilité financière à long terme.

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Revue des Finances Publiques annoncée par Sonko : Madiambal Diagne répond

Alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment annoncé une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024, Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal « Quotidien », a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 ont déjà été élaborés et adoptés par l’Assemblée nationale.

Madiambal Diagne a précisé sur le réseau social X que les documents financiers pour les années 2019 à 2021 ont reçu l’approbation nécessaire : « Les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 sont faits et adoptés par l’Assemblée nationale. Quitus a été donné au gouvernement pour ces gestions. »

En ce qui concerne les documents plus récents, Diagne a ajouté : « Pour 2022, la loi de règlement est faite et le rapport d’exécution de la loi des finances 2022 est déposé à l’Assemblée nationale. Pour 2023, le projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en Conseil des ministres et transmis à la Cour des comptes avant le 30 juin 2024. »

Cette déclaration intervient en réponse à l’annonce du Premier ministre Sonko qui avait mis l’accent sur la nécessité d’une revue approfondie des finances publiques. Sonko avait évoqué l’importance d’examiner les finances publiques pour assurer la transparence et la responsabilité gouvernementale, une démarche qui s’inscrit dans son « PROJET » de gouvernance.

La réponse de Madiambal Diagne souligne que des mécanismes de vérification des finances publiques sont déjà en place et fonctionnels. Toutefois, la déclaration de Sonko peut être vue comme une volonté de renforcer ces mécanismes ou de réexaminer des périodes spécifiques de gestion financière pour des raisons de transparence accrue.

Cette situation met en lumière les différents points de vue sur la gestion des finances publiques et la nécessité continue de maintenir la transparence et la responsabilité dans les opérations gouvernementales. Le débat entre les partisans de Sonko et ceux qui estiment que les mécanismes actuels sont suffisants pourrait conduire à des réformes ou des ajustements dans les procédures de revue financière.

Incident sur l’autoroute à péage : Un camion transportant du foin bloque la circulation à Malicounda

Ce jeudi après-midi, un incident est survenu sur l’autoroute à péage au niveau du poste de péage de Malicounda, sur l’axe Malicounda-Dakar. Un camion plateau chargé de foin s’est retrouvé bloqué sur l’une des voies de péage, entravant ainsi la circulation.

Selon nos sources, le camion transportant un chargement hors norme a éprouvé des difficultés à passer à l’ouverture de la barrière de péage. Les dimensions inhabituelles de sa cargaison ont compliqué la manœuvre pour le chauffeur, entraînant ainsi un embouteillage et des désagréments pour les automobilistes se dirigeant vers Dakar.

Un témoin oculaire sur place a témoigné des perturbations importantes causées par cet incident, soulignant l’impact sur la fluidité du trafic sur l’autoroute à péage. Les équipes de secours et de gestion de la circulation ont été dépêchées sur les lieux pour résoudre la situation et rétablir la circulation dans les meilleurs délais.

Cet événement rappelle l’importance de la prudence et du respect des normes de chargement lors du transport de marchandises sur les routes, afin d’éviter de telles situations pouvant perturber la mobilité des usagers.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Lancement de la Plateforme Jubbanti : Une Initiative Innovante pour Renforcer la Confiance dans le Système Judiciaire

Le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique du Sénégal a récemment dévoilé une nouvelle plateforme numérique novatrice, baptisée « Jubbanti », dans le but de restaurer la confiance entre la justice et les justiciables. Lancée le jeudi 23 mai, en anticipation de la journée du dialogue national prévue le 28 mai 2024, cette initiative marque un pas significatif vers une justice plus transparente et participative.

Conçu dans le cadre de la réforme et de la modernisation de la justice, ce nouvel outil numérique vise à recueillir les opinions des citoyens pour améliorer les services judiciaires, les rendant ainsi plus efficaces et accessibles à tous. Selon le ministre Conseiller et Chef de la cellule digitale de la présidence de la République, Ousseynou Ly, cette plateforme s’inscrit dans une démarche inclusive où les voix de tous les acteurs, notamment les justiciables, sont prises en compte.

La plateforme Jubbanti offre aux citoyens la possibilité de soumettre leurs opinions, de contribuer activement et même de partager des documents pertinents. Une équipe dédiée se chargera de collecter ces contributions, qui seront ensuite intégrées dans les travaux de la journée du dialogue national.

Quant à la diffusion de cette nouvelle plateforme, le gouvernement prévoit d’utiliser tous les moyens de communication disponibles pour assurer un accès facile aux citoyens. En outre, Ousseynou Ly a assuré que cet outil continuera d’être disponible et utilisé même après la conclusion du dialogue national.

En somme, le lancement de la plateforme Jubbanti représente une étape cruciale vers une justice plus transparente et participative, où la voix de chaque citoyen compte dans le processus de réforme et de modernisation du système judiciaire sénégalais.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Mamadou Thior (CORED) salue le professionnalisme de la presse sénégalaise lors de la Présidentielle 2024

Lors d’un atelier sur le rôle des médias dans les processus électoraux, Mamadou Thior, président du CORED, a loué le comportement exemplaire de la presse nationale sénégalaise lors de la récente élection présidentielle. Contrastant avec les pratiques ailleurs sur le continent, Thior a souligné le rôle de « pyromane » que jouent souvent les médias dans d’autres pays africains. Il a exhorté les professionnels des médias à maintenir leur professionnalisme face à la montée de la désinformation, notamment sur les réseaux sociaux.

Les défis persistants de la réduction du coût de la vie au Sénégal : Un long chemin à parcourir

Depuis son accession au pouvoir sur la base de promesses électorales, le couple Diomaye Sonko a fait face à la réalité implacable des défis économiques et structurels du Sénégal. Malgré les bonnes intentions, la réduction du coût de la vie reste un objectif difficile à atteindre, comme le souligne Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois/Yessal.

Dans une récente interview sur l’émission « Nan Ci Wax » de Dakaractu, Alla Dieng a souligné que la dépendance de l’économie sénégalaise aux marchés mondiaux et aux fluctuations des prix des produits importés rendent la tâche encore plus ardue. Avec 65% des produits de consommation importés, les réalités du marché pétrolier et financier, notamment le prix du pétrole et les fluctuations des taux de change, échappent souvent au contrôle des dirigeants sénégalais.

Dieng insiste sur la nécessité pour les dirigeants politiques de dire la vérité aux Sénégalais, en soulignant que la réduction du coût de la vie ne sera pas facile à réaliser. Les subventions, bien que temporaires, ne sont pas une solution structurelle à long terme, et le budget du Sénégal ne peut pas supporter des subventions à long terme.

En outre, Dieng critique également les dirigeants des organisations syndicales qui prolongent leur mandat, soulignant qu’ils ont perdu leur légitimité pour représenter les commerçants. Le refus de renouveler les instances syndicales témoigne, selon lui, de la peur de perdre le pouvoir lors des assemblées générales.

Face à ces défis persistants, il est clair que la réduction du coût de la vie au Sénégal nécessitera des efforts concertés à la fois sur le plan national et international, ainsi qu’une transparence et une responsabilité accrues de la part des dirigeants politiques et syndicaux.

Débat sur l’arrestation de Bah Diakhaté : Mamoudou Ibra Kane soulève des questions de cohérence et d’équité

Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant », Mamoudou Ibra Kane, a récemment exprimé des préoccupations quant à la cohérence des actions judiciaires entreprises par les autorités sénégalaises. Dans une déclaration poignante, Kane a souligné une apparente incohérence dans l’arrestation de Bah Diakhaté, activiste de premier plan, et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tout en laissant libre Ousmane Tounkara malgré ses aveux circonstanciés.

Selon Kane, cette disparité dans le traitement judiciaire soulève des questions d’équité et d’impartialité. Il a qualifié cette situation d' »injuste », tout en condamnant fermement « les insultes et la violence sous toutes ses formes, d’où qu’elles viennent ».

En parallèle, Mamoudou Ibra Kane a appelé à une élévation du niveau du débat politique, en mettant l’accent sur les questions prioritaires et essentielles pour la population. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a salué les mesures prises par le gouvernement en matière de baisse des prix des engrais et des semences, tout en soulignant l’importance de veiller à la qualité des graines.

Cette prise de position de Kane résonne dans un contexte où le Sénégal cherche à consolider son système judiciaire tout en répondant aux préoccupations sociales et économiques de sa population. Les appels à une justice équitable et à un débat politique de qualité reflètent une volonté croissante de transparence et de responsabilité dans la gouvernance du pays.

Koungheul : Un Ouvrier Tué par une Machine de l’Entreprise « AREZKI » sur la Route de Lour

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce mercredi 22 mai 2024, à neuf kilomètres de la RN1 sur la piste latéritique menant vers Touba Ali Mbenda, dans la commune de Lour Escale. Un ouvrier de l’entreprise « AREZKI », M.D. Diallo, a été violemment touché par un niveleur de marque Sany. La victime a succombé à ses blessures après avoir été évacuée à l’hôpital régional de Kaffrine.

Selon nos sources, l’accident est survenu aux environs de 17 heures. L’engin niveleur effectuait des travaux sur la piste lorsqu’une erreur de manœuvre du conducteur a conduit à la tragédie. Le conducteur, croyant que le passage était libre, a démarré le niveleur et, en tentant de se frayer un passage, a accidentellement heurté M.D. Diallo.

Les éléments de la brigade de Koungheul ont été immédiatement avisés et se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête afin de déterminer les responsabilités et de prévenir de tels incidents à l’avenir.

Cet accident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les travailleurs.

Limogeage à la Compagnie générale immobilière du Sahel : Le Pr. Diomaye influe sur le départ du DG nommé sous l’ère Macky Sall

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) a décidé de mettre un terme aux fonctions d’Abdou Khafor Touré en tant que Directeur général. Cette décision, prise ce mercredi 22 mai 2024, marque la fin d’un mandat qui avait débuté en 2018, lorsque Touré avait été nommé à la tête de la CGIS SA, une filiale de la Caisse de dépôts et Consignations (CDC).

Dans une déclaration sur son compte Twitter, Abdou Khafor Touré a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall, qui l’avait nommé à ce poste. Toutefois, il a également souligné le caractère courtois et élégant avec lequel le Conseil d’administration a géré son départ, en le maintenant en tant qu’administrateur de la société.

Le départ de Touré soulève des questions quant aux motivations derrière cette décision. Certains observateurs pointent du doigt l’influence du Pr. Diomaye, qui aurait joué un rôle déterminant dans ce limogeage. Touré, ayant quitté le Parti démocratique Sénégalais (PDS) pour rejoindre l’Alliance pour la République (APR), était vu comme un proche du président sortant, ce qui pourrait expliquer une volonté de renouvellement à la tête de la CGIS SA.

Avant d’occuper le poste de DG à la CGIS SA, Abdou Khafor Touré avait occupé des fonctions de responsabilité au sein du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), ce qui lui avait valu une expérience significative dans le domaine financier et immobilier.

Le limogeage de Touré suscite des interrogations quant à la direction future de la CGIS SA et à la composition de son équipe dirigeante. Attendue depuis plusieurs mois, cette décision laisse entrevoir des changements majeurs au sein de l’entreprise, sous l’impulsion du Pr. Diomaye et de son équipe.

Service Militaire Obligatoire : Une Proposition pour l’avenir du Sénégal

Dans un contexte où l’indiscipline et les accidents de la route se multiplient de manière alarmante, la question de l’éducation civique et du sens des responsabilités au sein de la jeunesse sénégalaise se pose avec une urgence particulière. Babacar Hane, conscient de l’importance de la discipline et de l’engagement patriotique, propose une initiative audacieuse : le Service Militaire Initial.

Ce programme, destiné à tous les jeunes du pays en classe de seconde ou équivalent, vise à inculquer des valeurs essentielles telles que l’amour de la patrie et le respect des institutions. Conçu pour une durée de trois mois, entre juillet et septembre, il offrirait aux élèves une formation dispensée par les forces de défense et de sécurité dans toutes les régions du pays.

L’objectif est clair : former une jeunesse disciplinée et patriote, prête à contribuer activement à la construction et à la protection de leur pays. À l’issue de ce service, les jeunes recevraient une attestation de bonne conduite, un précieux sésame pour leur parcours académique et professionnel.

Certes, cette initiative nécessiterait des ressources importantes, mais selon Babacar Hane, la discipline n’a pas de prix. En s’inspirant de l’exemple de la Corée du Sud, où l’éducation civique a eu un impact considérable sur le développement national, le Sénégal pourrait trouver dans le Service Militaire Obligatoire une solution prometteuse pour préparer sa jeunesse à relever les défis du XXIe siècle.

Cette proposition soulève des questions importantes sur le rôle de l’État dans la formation des citoyens et sur les moyens nécessaires pour y parvenir. Alors que le débat sur le Service Militaire Obligatoire continue, une chose est certaine : l’avenir du Sénégal repose sur la capacité de sa jeunesse à embrasser des valeurs de discipline, de responsabilité et d’amour pour leur pays.

Le président du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant une revue des finances publiques pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Dans une mise au point, M. Diagne a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois et finances pour les années 2019 à 2021 ont été établis et adoptés par l’assemblée nationale.

M. Diagne a souligné que le gouvernement a obtenu l’approbation de ces gestions, indiquant que pour l’année 2022, la loi de règlement a été établie et que le rapport d’exécution de la loi de finances pour 2022 a été déposé à l’assemblée nationale. En ce qui concerne l’année 2023, il a précisé qu’un projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en conseil des ministres, puis transmis à la cour des comptes avant le 30 juin 2024.

Cette clarification intervient dans un contexte où le Premier ministre a annoncé une revue des finances publiques sur une période de plus de cinq ans. M. Diagne a ainsi rappelé les procédures en vigueur et le rôle de l’assemblée nationale dans l’adoption des lois de règlement et des rapports d’exécution des lois et finances.

Il convient de noter que cette mise au point de M. Diagne met en lumière l’importance de la transparence et de la rigueur dans la gestion des finances publiques, ainsi que le rôle crucial des institutions parlementaires dans ce processus.

Lancement du projet « Behind the Scenes » pour promouvoir l’égalité de genre dans le secteur créatif africain au Sénégal

Un nouveau projet ambitieux visant à réduire les inégalités de genre dans le secteur créatif africain a été lancé au Sénégal. Initié par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International Center of Research on Women (Icrw), le projet « Behind the Scenes » bénéficie du soutien de la Fondation Mastercard.

« Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel », explique le communiqué officiel. Le projet « Behind the Scenes » a pour objectif d’identifier et de surmonter les obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes femmes dans ce secteur.

Le projet couvre plusieurs pays africains, dont le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, et repose sur une approche collaborative impliquant des experts, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés. Au Sénégal, le Larem et l’Isac jouent un rôle central, collaborant avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative. Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales.

Pour garantir une mise en œuvre efficace, le projet « Behind the Scenes » a recruté 13 jeunes chercheurs, dont 10 femmes et une personne vivant avec un handicap. Cette équipe diversifiée apporte des compétences variées en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, assurant une approche globale pour atteindre les objectifs du projet.

« Ce projet est une réponse nécessaire aux défis persistants que rencontrent les femmes dans le secteur créatif africain », a déclaré Dr. Aminata Mbaye, directrice de l’Isac. « En collaborant avec divers acteurs et en impliquant directement les jeunes femmes, nous espérons créer un environnement plus équitable et inclusif qui permette à toutes de s’épanouir. »

Le projet « Behind the Scenes » prévoit également des ateliers de formation, des sessions de mentorat et des opportunités de réseautage pour les femmes, leur offrant ainsi les outils et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. En outre, des recherches approfondies seront menées pour comprendre les dynamiques de genre dans le secteur créatif et proposer des recommandations concrètes pour promouvoir l’égalité.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à transformer le paysage créatif africain en un espace où les talents féminins peuvent s’exprimer pleinement et contribuer au développement culturel et économique de la région.

Avec le soutien de la Fondation Mastercard et la collaboration de nombreux partenaires, « Behind the Scenes » espère non seulement élever les voix des jeunes femmes dans le secteur créatif, mais aussi inspirer des changements durables et systémiques qui bénéficieront à toute la communauté créative africaine.

Le projet « Behind the Scenes » est une initiative prometteuse qui met en lumière l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le secteur créatif, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif et prospère pour l’Afrique.

Tension à la Mosquée de la Cité Marine de Derklé : Des Fidèles Condamnés pour Agression contre l’Imam

Dans un récent verdict rendu par le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mouhamed Malick Ba et Ahmed Tidiane Ndiaye ont été reconnus coupables d’agression contre l’imam de la Mosquée de la Cité Marine de Derklé. Les faits remontent à une altercation survenue lors d’une séance de prière, où les deux hommes ont agressé physiquement l’imam Abdoulaye Guèye, contesté dans son rôle de guide religieux.

Selon les témoignages recueillis lors du procès, Mouhamed Malick Ba aurait été l’auteur principal de l’agression, tandis qu’Ahmed Tidiane Ndiaye aurait soutenu l’attaque en contestant le droit de l’imam à diriger la prière en raison de son origine et de son expérience religieuse. L’imam, quant à lui, a déclaré avoir été attaqué de manière sournoise après avoir terminé la prière de l’aube, subissant des coups et des contraintes physiques.

L’affaire a mis en lumière des tensions préexistantes au sein de la communauté religieuse de la mosquée, avec des accusations portées à la fois contre l’imam et les fidèles contestataires. Me Ndiogou Ndiaye, avocat de l’imam, a souligné l’implication de ce dernier dans la communauté et son projet de construction d’une école coranique dans la mosquée, tandis que la défense a remis en question l’intégrité de l’imam en tant qu’entrepreneur.

Malgré les plaidoyers contradictoires des avocats, le tribunal a décidé de condamner les accusés à trois mois de prison avec sursis pour entrave à l’exercice d’un culte et outrage au ministère d’un culte, tout en les relaxant du chef d’accusation de coups et blessures volontaires. La décision a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté, mettant en lumière les tensions persistantes autour de la gouvernance et de la pratique religieuse dans la cité de Derklé.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

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