Cheikh Abiboulaye Dièye prend ses fonctions à la tête de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa)

La transition à la direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa) a été marquée par l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye, succédant ainsi à Abdoulaye Dièye après 18 mois de service. Cette passation de pouvoir s’accompagne d’un engagement clair en faveur d’une gestion transparente et équitable, visant à propulser l’aéroport vers un niveau de performance exceptionnel.

Dans son discours inaugural, M. Dièye a souligné son intention de rectifier d’éventuelles injustices et d’optimiser les performances de l’Aibd Sa. Il a également mis en avant ses projets futurs, notamment l’amélioration des services et des infrastructures pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs et aux partenaires de l’aéroport. De son côté, Abdoulaye Dièye, le directeur sortant, a rappelé les réussites notables de son mandat, telles que l’homologation réussie de l’aéroport de Saint-Louis et les améliorations significatives de la certification de Cap-Skiring.

Malgré les défis inhérents à son nouveau rôle, le nouveau directeur général bénéficie de perspectives de développement prometteuses. En effet, les récentes certifications obtenues placent le Sénégal dans une position avantageuse en matière de sécurité de l’aviation civile en Afrique. De plus, les efforts de décentralisation, illustrés par les réhabilitations des pistes régionales, témoignent de la vision à long terme pour le secteur aéronautique du pays.

En somme, l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye à la tête de l’Aibd Sa marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par un leadership dynamique et axé sur l’excellence, au service du développement et de la prospérité du transport aérien au Sénégal.

Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Diambars en danger : Vers une relégation en Ligue 2

La situation se complique pour l’académie de football de Diambars qui semble inexorablement se diriger vers la relégation en Ligue 2. Lors de son récent déplacement à Saint-Louis, l’équipe de Diambars a subi une défaite cruciale face à la Linguère sur un score de 1-0.

Malgré une domination en termes de possession de balle, les joueurs de Diambars n’ont pas réussi à concrétiser leurs opportunités en buts. Le tournant du match est survenu avec une grossière erreur du gardien Cheikh Bamba Fall, offrant ainsi à l’attaquant saint-louisien Amadou Tidiane Kébé l’occasion de marquer dans une cage vide.

Cette défaite plonge Diambars au dernier rang du classement avec seulement 18 points, soit quatre points de retard sur le premier relégable, Jamono. Avec trois journées de championnat restantes, la situation devient de plus en plus critique pour Diambars, qui risque sérieusement de descendre en Ligue 2 à moins d’un revirement spectaculaire de situation.

De son côté, la Linguère, en remportant cette victoire, s’éloigne de la zone de relégation et consolide sa position en milieu de tableau, avec 27 points à son actif.

Enjeux fonciers au Sénégal : l’importance d’une réforme prudente et inclusive

Dans le paysage juridique sénégalais, la question foncière occupe une place centrale, tant elle touche à des enjeux économiques, sociaux, et culturels cruciaux. Amsatou Sow Sidibé, Professeure agrégée des Facultés de Droit et ancienne directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) à l’UCAD, souligne avec justesse dans son récent article l’importance vitale de ce sujet.

Fondamentalement, le droit à la terre est un droit humain essentiel. Il s’agit d’une ressource vitale qui va bien au-delà de sa simple dimension économique. La terre est le symbole de l’identité culturelle et cultuelle, et constitue souvent le seul refuge de l’humain, tant dans cette vie que dans l’au-delà.

L’article met en lumière l’évolution de la législation foncière au Sénégal, en remontant à la loi n° 64-46 de 1964, promulguée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Cette loi, qui s’inspirait à la fois de la tradition négro-africaine et des impératifs du développement économique, visait à instaurer un régime foncier équilibré et à consacrer la conception africaine de la propriété collective de la terre.

Cependant, malgré ses intentions louables, l’application de cette loi s’est avérée complexe et sujette à des défis multiples. La multiplicité des textes relatifs au foncier et leur défaut d’harmonisation ont entravé sa mise en œuvre efficace. De plus, certaines pratiques, telles que l’immigration des terres par l’État au détriment des communautés locales, ont soulevé des questions quant à l’équité et à la justice dans l’accès à la terre.

Sidibé souligne également les risques potentiels liés à une éventuelle privatisation du domaine national, mettant en garde contre les inégalités et les conflits sociaux qui pourraient en découler. Elle plaide plutôt en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de trouver des solutions adaptées aux besoins et aux aspirations de la population.

L’article souligne la nécessité d’une réforme foncière prudente et réfléchie, qui prend en compte les réalités socio-économiques et culturelles du Sénégal. Il rappelle que le foncier est une question trop importante pour être laissée entre les mains de quelques-uns, et insiste sur l’importance de légiférer avec prudence et avec le souci de l’intérêt général.

Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Teungueth FC en route vers le titre, Dakar Sacré-Cœur écrase Guédiawaye

La 23e journée de la Ligue 1 sénégalaise a été marquée par des résultats significatifs, confirmant les positions des équipes en tête du classement et dessinant les contours de la lutte pour le maintien.

En tête du classement, Teungueth FC a consolidé sa position de leader en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Cette victoire leur offre une avance confortable de huit points sur leur poursuivant le plus proche, le Jaraaf. Avec 46 points au compteur, Teungueth FC est plus que jamais bien parti pour décrocher le titre de champion cette saison.

De son côté, Guédiawaye FC, qui aurait pu maintenir le suspense dans la course au titre, a subi une défaite cuisante à domicile contre Dakar Sacré-Cœur, sur le score de 0-4. Cette défaite éloigne définitivement Guédiawaye de la course au titre, avec désormais 10 points de retard sur Teungueth FC.

Dans la lutte pour le maintien, l’US Ouakam et la Linguère ont réalisé de bonnes performances en remportant leurs matchs respectifs contre l’US Gorée (1-0) et Diambars (1-0). En revanche, Diambars, avec cette nouvelle défaite, voit ses chances de maintien se réduire davantage.

En bas de tableau, Jamono Fatick a pris une importante victoire face au Sonacos (1-0), se rapprochant ainsi du premier non-relégable, le Casa Sports.

Les résultats complets de la 23e journée sont les suivants :

  • Teungueth FC 1-0 Casa Sports
  • Guédiawaye FC 0-4 Dakar Sacré-Cœur
  • US Ouakam 1-0 US Gorée
  • Linguère 1-0 Diambars
  • Jamono Fatick 1-0 Sonacos

La journée se clôturera lundi avec les matchs entre le Stade de Mbour et le Jaraaf, ainsi que Génération Foot et l’AS Pikine.

Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

L’AS Douanes renverse la situation lors d’un match décisif

Dans le monde du sport sénégalais, l’AS Douanes se distingue par sa combativité et son engagement. Récemment, lors d’un match crucial, l’équipe a démontré toute sa détermination en renversant une situation délicate pour finalement l’emporter avec brio.

Avant ce match décisif, l’AS Douanes était confrontée à une pression intense. Avec des enjeux importants en jeu, chaque joueur savait qu’une performance exceptionnelle était nécessaire pour espérer une victoire. Dans cette atmosphère tendue, l’équipe a su trouver les ressources nécessaires pour relever le défi.

Dès le coup d’envoi, l’AS Douanes a affiché une détermination sans faille. Les joueurs ont pris le contrôle du jeu dès les premiers instants, imposant leur rythme et mettant une pression constante sur leurs adversaires. Avec une défense solide et des attaques percutantes, l’équipe a rapidement pris l’avantage sur le terrain.

Malgré les obstacles et les défis rencontrés, l’AS Douanes n’a jamais baissé les bras. Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, faisant preuve de courage et de résilience. Cette attitude exemplaire a galvanisé l’équipe et a permis de renverser la situation en sa faveur.

Finalement, l’AS Douanes a remporté une victoire éclatante, démontrant son talent et sa détermination sur le terrain. Cette performance remarquable témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe et de son aptitude à surmonter les obstacles.

Cette victoire revêt une importance particulière pour l’AS Douanes et ses supporters. Elle montre que l’équipe est capable de relever les défis les plus difficiles et de triompher dans les moments cruciaux. C’est un moment de fierté pour tous ceux qui soutiennent l’AS Douanes et une source d’inspiration pour les générations futures.

La victoire de l’AS Douanes lors de ce match décisif restera gravée dans les mémoires comme un exemple de détermination et de courage. C’est une victoire qui témoigne de la force et du talent de l’équipe, et qui inspire l’admiration de tous ceux qui suivent le sport sénégalais.

Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

La Division de la Communication et des Relations publiques

AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

Les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé assistent à la finale de la conférence Sahara de la BAL

Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).

La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.

Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.

La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.

L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.

Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.

Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

Arrivée de l’Unité Flottante de Production de Gaz sur le Champ Gta : Une Étape Majeure pour le Projet Gazier Sénégalo-Mauritanien

L’Unité flottante de production et de stockage de gaz (Fpso) a récemment atteint le champ Gta (Grande Tortue Ahmeyim), situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, marquant ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet gazier dans la région. Cette annonce a été faite par Petrosen Holding, soulignant l’importance de cet événement pour le développement du secteur énergétique dans la région.

Après un voyage de six jours depuis les îles Canaries de Las Palmas (Tenerife), le Fpso a accosté sur le champ Gta, confirmant ainsi son rôle essentiel dans la production de gaz pour le projet Gta. La présence de cette unité flottante est considérée comme une pièce maîtresse dans l’infrastructure nécessaire à la réalisation du projet gazier.

La construction du Fpso, entamée en 2019 en Chine, a rencontré des obstacles dus à la pandémie de Covid-19. Après avoir quitté les chantiers de Cosco en janvier 2023, le Fpso a subi des travaux supplémentaires dans les chantiers de Sembcorp à Singapour. Une escale technique au Yard d’Hidramar de Tenerife a également été nécessaire pour compléter certains travaux, assurant ainsi la sécurité et la fonctionnalité de l’unité flottante.

Actuellement achevé à 92,5 %, le Fpso finalisera le reste de ses activités dans les eaux sénégalo-mauritaniennes. Cette phase comprendra notamment l’interconnexion avec les équipements sous-marins avant le démarrage effectif de l’usine flottante pour la production de gaz.

Le Fpso jouera un rôle crucial dans le processus de production de gaz en effectuant un premier traitement pour séparer le gaz des autres éléments qui l’accompagnent, tels que l’eau et le condensat. Ce prétraitement garantira la conformité du produit aux normes et spécifications d’exportation vers le hub-terminal.

L’arrivée du Fpso sur le champ Gta représente donc une avancée significative dans le développement du projet gazier sénégalo-mauritanien, ouvrant la voie à une exploitation efficace des ressources énergétiques de la région et contribuant ainsi à la croissance économique et au développement durable.

Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Le Massachusetts General Hospital pleure la perte de Rick Slayman, pionnier de la xénotransplantation

C’est avec une profonde tristesse que le Massachusetts General Hospital (MGH) à Boston a annoncé le décès de M. Rick Slayman, survenu de manière soudaine. M. Slayman, âgé de 62 ans, avait récemment été au cœur d’une avancée médicale révolutionnaire : une transplantation de rein de porc génétiquement modifié.

En mars dernier, les chirurgiens du MGH avaient réalisé une prouesse médicale en transplantant un rein de porc spécialement modifié à M. Slayman, qui souffrait d’une maladie rénale en phase terminale. Cette intervention, première mondiale dans le domaine de la xénotransplantation, avait suscité l’espoir pour de nombreux patients en attente de greffe d’organe.

M. Slayman, déjà confronté à des problèmes de santé tels que le diabète de type 2 et l’hypertension, avait précédemment reçu une greffe de rein humain en 2018. Cependant, après cinq ans, cet organe avait commencé à dysfonctionner, contraignant M. Slayman à recourir à la dialyse en attendant une solution.

Son cas avait alors été sélectionné pour cette tentative de transplantation de rein de porc, fruit de la collaboration entre le MGH et la société de biotechnologie eGenesis. Cette transplantation, réalisée avec succès, avait ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la médecine régénérative et de la lutte contre la pénurie d’organes.

Le décès soudain de M. Slayman, intervenu après cette avancée majeure, a plongé le MGH dans une profonde consternation. L’hôpital a tenu à exprimer sa gratitude envers M. Slayman pour sa confiance et son engagement en faveur de la science médicale. Sa transplantation restera un symbole d’espoir pour les patients en attente de greffe d’organe à travers le monde.

La communauté médicale rend hommage à Rick Slayman pour son courage et sa contribution à l’avancement de la recherche médicale. Son héritage perdurera, marquant une étape significative dans l’histoire de la xénotransplantation et de la médecine régénérative.

Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé en Guest stars à la Basketball Africa League (BAL)

Ce dimanche, un événement exceptionnel est prévu à la Basketball Africa League (BAL), alors que deux invités de marque, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, assisteront au match de clôture de la conférence Sahara.

L’AS Douanes du Sénégal affrontera l’APR du Rwanda dans un match crucial de la dernière journée de la phase de groupe de la BAL. Cette information a été confirmée lors du journal télévisé de 20 heures sur la RTS, ajoutant une dimension politique à cet événement sportif majeur.

La conférence Sahara marque la fin de la phase de groupe de la Basketball Africa League, et la prochaine étape sera la phase finale, également connue sous le nom de Final 8, qui se tiendra à Kigali.

L’arrivée du président rwandais, Paul Kagamé, à Dakar samedi pour une visite de travail de 48 heures a précédé cet événement. Pendant son séjour, les deux chefs d’État auront plusieurs entretiens, y compris un déjeuner privé, comme l’ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

Cette présence de haut niveau à la BAL témoigne de l’importance croissante du basketball en Afrique et de la capacité du sport à rassembler les nations et à renforcer les liens entre les pays du continent.

Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

« Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Demba Kandji, Médiateur de la République : Un Regard Acéré sur la Politique et la Justice

Dans une déclaration relayée par Bés Bi, Demba Kandji, le Médiateur de la République, n’a pas mâché ses mots à l’égard des hommes politiques sénégalais, pointant du doigt leur attitude vis-à-vis de la justice et de la loi. Ses propos ont été prononcés dans le contexte des nombreux dossiers politico-judiciaires qui ont marqué l’histoire récente du pays.

Pour Demba Kandji, l’importance de la justice ne peut être sous-estimée, car lorsque celle-ci dysfonctionne, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Il a souligné que les hommes politiques, en particulier ceux d’Afrique et du Sénégal, ont souvent tendance à se considérer comme les seuls détenteurs du pouvoir et de l’autorité. Cette attitude, selon lui, peut aller à l’encontre de la loi et de l’équité.

L’ancien président de la Cour d’appel, qui a notamment dirigé l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar impliquant Khalifa Sall, a poursuivi en affirmant que les politiques doivent prendre conscience que la loi s’applique à tous de manière égale. Il a critiqué le fait que certains politiciens pensent être au-dessus de la loi et tentent d’influencer le cours de la justice en leur faveur.

Ces propos de Demba Kandji reflètent une préoccupation profonde quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire. Ils mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties africaines, où la séparation des pouvoirs et le respect de l’État de droit sont parfois mis à rude épreuve par des intérêts politiques et personnels.

En conclusion, les remarques incisives de Demba Kandji soulignent l’importance cruciale de préserver l’indépendance de la justice et de garantir que la loi s’applique de manière équitable à tous les citoyens, y compris les politiciens. Elles rappellent également aux acteurs politiques l’obligation de respecter les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.

Wave : Réactivité et Service Client au Cœur de l’Expérience Utilisateur

Jacqueline Fatima Bocoum, une ancienne journaliste, a récemment partagé une expérience remarquable avec les services de Wave, une plateforme de transfert d’argent en ligne. Son témoignage met en lumière l’importance de la réactivité et du service client dans l’industrie des services financiers.

L’histoire commence avec une erreur de transfert d’argent commise par Jacqueline Fatima Bocoum. Confrontée à cette situation délicate, elle s’est tournée vers les services de Wave pour rectifier son erreur. Ce qu’elle n’aurait pas pu prévoir, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles son problème a été résolu.

Dans un post sur sa page X, suivie par de nombreux internautes, elle a exprimé sa gratitude envers les agents de Wave pour leur intervention prompte. Elle a salué leur capacité à rétablir l’erreur et à restituer les fonds en un temps record, soulignant que cette réactivité était la marque d’un service client exceptionnel.

Cette expérience met en lumière l’importance cruciale d’un service client de qualité dans le secteur des services financiers. En effet, dans un domaine où la confiance et la fiabilité sont essentielles, la capacité d’une entreprise à répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de ses clients peut faire toute la différence.

La réactivité démontrée par les agents de Wave dans ce cas particulier reflète leur engagement envers la satisfaction client et leur volonté de fournir une assistance rapide et efficace en cas de problème. Cette approche centrée sur le client contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans la plateforme et à fidéliser la clientèle.

Pour les utilisateurs de services financiers comme Wave, savoir qu’ils peuvent compter sur un service client réactif et courtois en cas de besoin constitue un élément essentiel de leur expérience utilisateur. Cela leur donne l’assurance que leurs préoccupations seront traitées avec sérieux et résolues de manière efficace, ce qui renforce la relation de confiance avec la plateforme.

L’histoire de Jacqueline Fatima Bocoum met en lumière l’importance critique du service client dans l’industrie des services financiers. La réactivité et le sens du service dont ont fait preuve les agents de Wave ont non seulement permis de résoudre un problème, mais ont également renforcé la confiance des utilisateurs dans la plateforme. Cela souligne l’importance pour les entreprises de placer le service client au cœur de leur stratégie pour offrir une expérience utilisateur exceptionnelle.

Une Initiative Cruciale : Le Sénégal en Marche pour Protéger les Lanceurs d’Alerte

Une association de défense des lanceurs d’alerte en Afrique a exprimé vendredi son désir d’être associée à un projet de loi en cours d’élaboration au Sénégal pour la protection de ceux qui dénoncent des faits condamnables. Cette initiative intervient alors que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a exigé du ministère de la Justice la finalisation d’un tel texte avant le 15 mai, plaçant ainsi la protection des lanceurs d’alerte au cœur de son projet de lutte contre la corruption.

Jimmy Kande, directeur pour l’Afrique de l’ouest francophone de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), a souligné lors d’une conférence de presse à Dakar que l’adoption possible d’une telle loi constituerait « un signal très fort ». Il a également noté que seulement 11 des 54 pays africains, aucun francophone inclus, disposent de lois protégeant les lanceurs d’alerte.

La PPLAAF, fournissant aux lanceurs d’alerte un portail sécurisé de transmission d’information et une assistance juridique, mène un plaidoyer en faveur de la protection de ces acteurs par les autorités.

Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte congolais, a souligné l’importance d’une telle loi en déclarant que la protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour ceux « qui travaillent à dénoncer des faits qui détruisent des sociétés ».

La loi en cours d’élaboration doit répondre à des critères stricts, selon M. Kande, en étant « effective, complète et conforme aux standards internationaux ». La PPLAAF a d’ailleurs soumis une série de recommandations écrites au président Faye et au ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la définition du statut de lanceur d’alerte, la mise en place de canaux de signalement sécurisés et la création d’une autorité indépendante pour recevoir les signalements.

Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Scandale à la SICAP : La Cour des Comptes Dévoile une Gestion Douteuse sous l’Ère d’Ibrahima Sall

Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.

Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.

De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.

Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.

En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.

Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.

Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.

Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

ATPC au Sénégal : Des Progrès Notables vers l’Élimination de la Défécation à l’Air Libre

Le Sénégal se dirige résolument vers un avenir où la défécation à l’air libre (DAL) sera reléguée au passé, grâce aux efforts déployés dans le cadre du programme ‘Assainissement total piloté par les communautés’ (ATPC). Avec une série de réalisations remarquables récemment annoncées, l’initiative montre des signes tangibles de succès dans sa mission visant à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques du pays.

Depuis son lancement, l’ATPC a touché 7884 villages à travers le pays, un chiffre qui témoigne de la portée étendue de cette initiative. Plus impressionnant encore, 5981 de ces villages ont complètement abandonné la pratique de la DAL, ce qui marque un tournant significatif dans la lutte contre ce problème de santé publique.

L’UNICEF, partenaire clé de ce programme, a apporté un soutien crucial, permettant un recentrage des efforts dans des zones sensibles telles que Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Ces régions, caractérisées par un faible accès à l’assainissement rural, bénéficient désormais d’une attention particulière pour renforcer les mesures d’hygiène et de santé publique.

L’approche communautaire adoptée par l’ATPC est l’un de ses aspects les plus louables. Elle permet aux villages de prendre en main leurs propres problèmes, de diagnostiquer les lacunes en matière d’hygiène et de santé publique, et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. Cette autonomisation des communautés renforce leur engagement et leur responsabilisation, créant ainsi des changements durables.

La récente distribution de véhicules par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque une étape importante dans l’accélération des efforts de l’ATPC. Ces nouveaux équipements logistiques permettront de renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain, facilitant ainsi la mise en œuvre des initiatives visant à éliminer la DAL.

Lors d’un événement à Diamniadio, Cheikh Tidiane Dièye, accompagné de représentants de l’UNICEF, a souligné l’impact positif de ces développements logistiques sur la progression du programme. La feuille de route est claire : un Sénégal sans DAL d’ici 2030. Avec plus de 11 000 villages ciblés pour abandonner cette pratique d’ici la date butoir, les progrès réalisés jusqu’à présent suscitent un optimisme bien fondé quant à la réalisation de cet objectif ambitieux.

L’ATPC au Sénégal témoigne de ce qui peut être accompli lorsque les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales unissent leurs forces pour résoudre les défis de santé publique. Avec des progrès notables déjà réalisés et une détermination continue à éliminer la DAL, le Sénégal est sur la voie d’un avenir plus sain et plus hygiénique pour tous ses citoyens.

Enquête sur l’Incident de l’Avion de Transair à l’AIBD : Implication Internationale pour la Vérité

Le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a été chargé de mener une enquête approfondie sur la sortie de piste de l’avion de Transair à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit de mercredi à jeudi. Cet incident, survenu au moment du décollage de l’appareil affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a fait 11 blessés, dont 4 graves.

Dans un développement récent rapporté par L’Observateur dans son édition de ce samedi, il est indiqué que le BEA ne sera pas seul dans sa mission d’éclaircir les circonstances de cet accident. Les pays d’origine des victimes non sénégalaises seront également impliqués dans l’enquête. Ces pays comprennent la France, l’Arabie saoudite, l’Australie et le Mali.

Cette décision témoigne de la volonté de garantir une enquête transparente et exhaustive, impliquant les autorités des pays concernés pour établir la vérité sur les causes de l’incident. En intégrant les pays d’origine des victimes dans le processus d’enquête, on garantit une approche collaborative et internationale pour identifier les facteurs contributifs et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de futurs incidents.

L’implication de plusieurs nations dans cette enquête souligne l’importance de la coopération internationale en matière de sécurité aérienne. Alors que l’aviation civile est un domaine mondialisé, il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour assurer la sécurité des passagers et des équipages, où qu’ils voyagent à travers le monde.

En attendant les résultats de l’enquête, les autorités et les experts continueront à travailler de manière diligente pour comprendre les circonstances exactes de l’incident de l’avion de Transair à l’AIBD, afin d’apporter des réponses aux familles des victimes et de renforcer la sécurité de l’aviation civile dans la région et au-delà.

Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Rénovations à l’Assemblée nationale : Déclaration de politique générale du Premier ministre dans l’incertitude

L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.

Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.

Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.

CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

« Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

« Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

Le Dakarois

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pèlerinage : Ousmane Sonko vise des conditions optimales pour les fidèles

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.

Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage.
La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour.
En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage.
Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols.
Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur.
ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024

🔴 NOUVEAU CAPITAINE À BORD DE L’AIBD : LA VISION STRATÉGIQUE DE CHEIKH BAMBA DIÈYE
🔴 Banque agricole : Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général

Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

La RTS sous la direction de Pape Alé Niang : vers un nouveau visage du service public médiatique

Dans le paysage médiatique sénégalais, la Radio-télévision sénégalaise (RTS) occupe une place centrale en tant que média public. Ces dernières années, elle a souvent été critiquée pour son manque de pluralisme et sa supposée partialité politique. Cependant, avec l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête en tant que directeur général de l’audiovisuel public sénégalais, de nouveaux espoirs et attentes émergent quant à l’évolution de ce média d’État.

Nommé à ce poste en avril dernier, Pape Alé Niang, journaliste renommé et proche du Premier ministre Ousmane Sonko, a affirmé sa volonté de faire de la RTS un reflet fidèle de la diversité et du pluralisme qui caractérisent la société sénégalaise. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’importance de garantir aux téléspectateurs des conditions optimales en matière d’information, de transparence et d’ouverture à toutes les sensibilités politiques, culturelles et sociales du pays.

Ancien collaborateur de médias privés tels que Sud FM et 2STV, ainsi que fondateur du site d’information Dakar Matin, Pape Alé Niang apporte avec lui une expérience diversifiée et un engagement en faveur d’un journalisme indépendant et équitable. Malgré son passé marqué par des arrestations liées à ses prises de position, Niang est reconnu pour son professionnalisme et sa détermination à défendre la liberté de la presse et l’accès à l’information pour tous les citoyens.

La nomination de Niang à la tête de la RTS suscite donc des espoirs quant à une transformation profonde de ce média public. Les attentes portent notamment sur une plus grande ouverture aux voix dissidentes, une couverture plus équilibrée des événements politiques et sociaux, ainsi qu’une modernisation des pratiques journalistiques pour répondre aux défis de l’ère numérique.

Dans un contexte où la liberté d’expression et le pluralisme médiatique sont des enjeux cruciaux pour la démocratie sénégalaise, la direction de Pape Alé Niang à la RTS pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le service public médiatique au Sénégal, caractérisée par l’engagement en faveur de la transparence, de l’objectivité et du respect de la diversité des opinions.

Contestation du lotissement à Médina Wandifa : Les populations exigent des comptes

Les habitants de la commune de Médina Wandifa, dans le département de Bounkiling (région de Sedhiou), se sont mobilisés lors d’un rassemblement ce vendredi pour demander l’annulation du lotissement réalisé en 2009, qu’ils estiment non autorisé. Selon Bakary Faty, président du Collectif pour la défense des intérêts de la commune, aucun service compétent n’a été impliqué dans ce lotissement, et les paiements des frais de bornage ont été encaissés par le maire, en violation des règles comptables.

Les membres du collectif accusent le maire Malang Seyni Faty d’avoir loti toutes les terres de la commune, au détriment des générations futures. Une plainte a été déposée à cet effet, et le collectif demande que le maire réponde de ses actes devant le tribunal de grande instance de Sedhiou. Ils espèrent que la protection dont le maire aurait bénéficié sous l’ancien régime sera levée pour que justice soit rendue.

En outre, le collectif dénonce la gestion jugée calamiteuse du maire, affirmant qu’il a préféré dépenser 90 millions pour les festivités des 15 ans de la mairie plutôt que de régler une facture de 11 millions pour assurer l’accès à l’eau dans la commune.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire afin de recueillir ses commentaires sur ces accusations, aucune réponse n’a été obtenue. La situation demeure tendue dans la commune de Médina Wandifa, avec des habitants déterminés à faire la lumière sur les actions de leur édile et à défendre les intérêts de leur communauté.

Sokhna Aida Saliou Thioune, la « mère des thiantacounes », se lance dans le monde des affaires avec une boutique de tissus de luxe

Connue comme la « mère des thiantacounes » et veuve de feu Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aida Saliou Thioune surprend en dévoilant une nouvelle facette d’elle-même en tant que femme d’affaires. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique, entièrement dédiée à la vente de tissus de luxe.

Dans une déclaration, elle exprime son désir d’inspirer les jeunes à travers son travail en montrant l’exemple et en créant des opportunités d’emploi. Cette initiative témoigne de sa volonté de contribuer au développement économique et social en offrant des possibilités d’emploi dans son domaine d’expertise.

Passionnée de mode, Sokhna Aida Saliou Thioune a déjà fait ses premiers pas dans l’industrie textile en lançant sa propre maison de couture l’année dernière. Sa ligne de vêtements, en phase avec les tendances actuelles, a rencontré un franc succès auprès d’une clientèle avide de créations élégantes et raffinées.

Cette nouvelle entreprise montre la diversité des talents et des intérêts de Sokhna Aida Saliou Thioune, démontrant qu’elle est bien plus qu’une figure religieuse éminente. Son engagement envers l’autonomisation économique et la création d’emplois illustre sa vision de contribuer positivement à la société et d’inspirer les générations futures par son exemple.

Avec cette nouvelle boutique, Sokhna Aida Saliou Thioune ouvre un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle, où elle combine sa passion pour la mode avec son désir de soutenir la jeunesse et de favoriser le développement économique local.

Opération policière d’envergure : Plus de 600 délinquants appréhendés pour assurer la sécurité publique

Dans une vaste opération de sécurité déployée par la Police nationale, plus de 600 agents en uniforme et en civil ont été mobilisés dans les zones à risque afin de traquer les délinquants et garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique, cette initiative s’est déroulée de nuit, du mercredi au jeudi, et a abouti à l’arrestation de 478 individus, selon des sources de Seneweb.

Parmi les personnes interpellées, 279 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 94 pour ivresse publique et manifeste, 43 pour nécessité d’enquête, un pour détention et trafic de chanvre indien, cinq pour détention et usage de chanvre indien, un pour vagabondage, 11 pour détention de chanvre indien, 16 pour vols, un pour homicide involontaire par accident de la circulation, deux pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour rébellion et outrage, un pour usurpation de fonction, six pour trafic de migrants, cinq pour racolage, sept pour usage de produits cellulosiques, un pour abus de confiance et quatre pour rixe sur la voie publique.

Cette opération démontre l’engagement ferme des autorités policières à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public dans les zones sensibles. Elle vise à dissuader les comportements déviants et à réaffirmer la présence de l’État dans toutes les sphères de la société pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Les efforts continus des forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique sont essentiels pour préserver la tranquillité des communautés et promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous. Cette opération marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité et témoigne de l’engagement indéfectible des autorités à maintenir la paix et l’ordre dans le pays.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires

Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.

Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».

Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.

De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.

La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.

Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.

Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général de la Banque Agricole du Sénégal

Cheikh Ahmed Tidiane Ba, figure éminente du secteur financier sénégalais, a annoncé son départ de la Banque Agricole du Sénégal, qu’il a dirigée depuis 2023, via un post sur Facebook. Dans ce message empreint de reconnaissance et de gratitude, il évoque la fin d’un chapitre important de sa carrière professionnelle.

Dans ses mots, il exprime sa gratitude envers sa famille, ses proches, ainsi que ses collaborateurs dévoués et ses amis fidèles. Il n’oublie pas de remercier l’État, actionnaire majoritaire de la banque, pour la confiance placée en lui au fil des années. Son parcours professionnel impressionnant, marqué par des postes clés à la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) où il a finalement occupé le poste de directeur général en 2014, ainsi qu’à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 2019, témoigne de son dévouement envers le service public.

Bien qu’il reconnaisse que tout n’a pas été parfait, Cheikh Ahmed Tidiane Ba exprime sa confiance en la nouvelle équipe qui prendra les rênes de la Banque Agricole du Sénégal, dirigée par une personne qu’il décrit comme compétente et engagée. Il se montre optimiste quant à la capacité de cette équipe à continuer à servir le Sénégal et le secteur agricole avec excellence.

Cette annonce marque ainsi la fin d’une étape importante dans la carrière de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, tout en ouvrant la voie à de nouveaux défis et opportunités. Son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement économique du Sénégal restent incontestables, et son héritage continuera de marquer le paysage financier sénégalais.

Manifestation des ouvriers pour le paiement de leurs salaires : Appel à l’intervention des autorités

Ce vendredi 10 mai, à Koungheul, des dizaines d’ouvriers recrutés pour le projet de construction et de réhabilitation de la route Maka Gouye – Lour Escale – Ribot Escale ont exprimé leur mécontentement en manifestant pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Les travailleurs, engagés par l’entreprise AREZKI pour effectuer ces travaux, ont fait part de leur colère et de leur frustration face au non-respect des accords conclus lors de leur recrutement. En plus du retard dans le versement de leurs salaires, ils exigent des améliorations significatives de leurs conditions de travail, notamment une augmentation de leurs rémunérations, le paiement des heures supplémentaires et la formalisation de leurs contrats de travail.

Un des ouvriers présents lors de la manifestation a déclaré à la presse : « Nous, opérateurs, chauffeurs, mécaniciens et ouvriers de l’entreprise AREZKI, nous réclamons notre salaire depuis le mois de janvier. Nous n’avons rien, nous souffrons dans nos maisons avec nos femmes et nos enfants ».

Face à cette situation, les travailleurs en appellent à l’intervention des autorités compétentes pour trouver une solution urgente à leur problème. Ils espèrent que les autorités pourront engager un dialogue avec l’entreprise AREZKI afin de garantir le respect de leurs droits et de mettre fin à cette situation précaire.

Malheureusement, malgré nos tentatives, nous n’avons pas pu contacter l’entreprise AREZKI pour obtenir sa version des faits. Cependant, il est impératif que toutes les parties impliquées trouvent rapidement un terrain d’entente pour assurer le bien-être des travailleurs et la bonne marche du projet.

Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques

Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.

Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.

L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.

Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.

Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir

La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.

Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.

La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.

Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a élevé la voix pour recadrer la journaliste Aïssatou Diop Fall qui témoignait dans une vidéo virale de sa démarche auprès de certaines autorités pour gagner des avantages. Une pratique jugée anti conforme à sa profession. 

« Le CORED a suivi avec désolation une vidéo devenue virale, d’une émission de la chaine Youtube PublicSN TV. Dans cette vidéo Aïssatou Diop Fall, journaliste et responsable de ladite chaine avoue des pratiques aux antipodes des exigences éthiques et déontologiques de la profession. Le CORED condamne fermement les pratiques non recommandables d’Aissatou Diop Fall qui ne sont pas acceptables, ni de la part de la journaliste, encore moins de la responsable de média. Ces pratiques pas du tout honorables jettent le discrédit sur la profession, et au-delà sur les entreprises de presse et leurs acteurs de manière générale», a indiqué dans un communiqué, l’institution de veille dans le secteur des médias. A cet effet, le CORED renseigne, s’être autosaisi de l’affaire qu’il va transmettre à son Tribunal des pairs chargé d’étudier le cas de la journaliste et de prendre une décision rendue sous forme d’avis. 

Le CORED a toutefois saisi l’occasion pour faire un rappel de l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion ». 

Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux, la journaliste Aïssatou Diop Fall racontait des discussions qu’elle a entretenu avec des dignitaires du régime de Macky Sall et dont le but n’est motivé que par la satisfaction d’une doléance pécuniaire.

Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall.

Lettre ouverte à son excellence Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal

Excellence, Monsieur le président de la République

Permettez-nous de nous présenter avant d’en venir au cœur de notre propos. Nous sommes Ngugi Wa Thiong’o du Kenya et Boubacar Boris Diop du Sénégal. Tous deux romanciers et essayistes, nos œuvres les plus connues sont respectivement Decolonizing the Mind: The Politics of Language in African Literature (1986) et Murambi, le livre des ossements (2000), consacré au génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ce qu’il importe toutefois de souligner au regard de la motivation principale de cette lettre ouverte, c’est qu’en plus de notre production littéraire en anglais et en français – les langues des anciens colonisateurs – nous avons publié des ouvrages dans nos langues maternelles, le Kikuyu et le Wolof parmi lesquels Matigari (1986) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017).

Nous vous félicitons sincèrement pour votre investiture en tant que nouveau président de la République du Sénégal. Nos félicitations vont également à votre Premier ministre et compagnon de lutte, M. Ousmane Sonko. Par cette brillante élection qui n’a été contestée par aucun de vos rivaux, le peuple sénégalais ne vous a pas choisi comme son maître mais comme l’esclave de ses rêves. Il ne fait aucun doute à nos yeux que vous saurez vous hisser à la hauteur de ses espérances.

Nous ne nous sommes certes jamais rencontrés en personne mais toute l’Afrique, en vérité le monde entier, vous connaît et nous savons que votre jeunesse même a fait souffler un vent d’optimisme sur le continent africain. C’est du reste pour cette raison que nous avons pris la liberté de nous adresser aujourd’hui à vous en tant que vos aînés, à l’africaine en quelque sorte, mais aussi en tant que deux de vos admirateurs.

Si l’Afrique va aujourd’hui encore si mal, c’est la faute de ses leaders politiques qui, à quelques exceptions près, comme Kwame Nkrumah, ont trahi les populations africaines. De mauvais dirigeants ont tout simplement normalisé les anomalies du colonialisme et du néo-colonialisme, qui n’est rien d’autre que l’africanisation du système colonial. Voilà pourquoi nos ressources naturelles continuent depuis si longtemps à enrichir l’Europe et l’Occident. Au moment où les regards de ces complexés restent obsessionnellement tournés vers l’Occident, on ne peut manquer de s’interroger : où sont donc nos inventeurs ? Nos ingénieurs ? Nos explorateurs spatiaux ? L’Afrique aspire à un leadership capable d’enflammer l’imagination de sa jeunesse. Mais cela ne pourra jamais se faire avec des présidents qui ne savent qu’imiter l’Occident, des présidents qui ne croient ni en eux-mêmes ni en leurs peuples. Vous, Excellence, vous avez la possibilité d’ouvrir pour votre peuple des sentiers nouveaux, vous pouvez lui redonner une telle confiance en lui-même qu’il traitera, tout naturellement, d’égal à égal avec toutes les autres nations de la terre. Gardez cependant à l’esprit que si vous choisissez cette voie, vous vous ferez bien des ennemis en Occident. Ce que l’Europe et l’Occident attendent de l’Afrique, c’est qu’elle n’arrête jamais de mettre ses matières premières à leur disposition sans rien recevoir en contrepartie. N’acceptez pas une telle iniquité. Et s’ils vous diabolisent pour cela, et ils ne manqueront pas de le faire, ne vous en souciez pas, car seul doit compter pour vous le jugement du peuple sénégalais.

Nous aimerions à présent partager avec vous quelques brèves réflexions sur la question linguistique qui nous est très familière en tant qu’écrivains. Nous avons choisi de nous concentrer sur ce problème particulier parce que, à notre humble avis, sa résolution est un préalable à toute révolution économique, politique, sociale et culturelle, et donc au bien-être de vos compatriotes.

Voici quelques points que nous tenons à souligner :

  1. Votre pouvoir tire sa force des citoyens sénégalais. Vous les défendez, ils vous défendent. Vous leur parlez, ils vous parlent. Mais vous ne pouvez pas le faire en utilisant une langue qu’ils ne comprennent pas. N’est-ce pas là une évidence, M. le président ?
  2. Les langues sénégalaises doivent être la pierre angulaire du nouveau Sénégal. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger le respect de sa langue maternelle. Évitez toute hiérarchisation des langues. Priorité donc à la langue maternelle, qu’elle soit le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof, le mandinka, le joolaa ou toute autre langue parlée au Sénégal. Mais si une langue sénégalaise, par exemple le wolof, devient celle qui permet la communication entre tous les Sénégalais, cela ne doit poser aucun problème. Voici notre conception de la politique linguistique : la langue maternelle d’abord. Ensuite, disons, le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. Si vous connaissez toutes les langues du monde sans connaître votre langue maternelle, vous êtes en état d’esclavage mental. En revanche si après avoir maîtrisé votre langue maternelle vous y ajoutez toutes les autres langues du monde, vous n’en serez que plus riche et plus fort.
  3. Encouragez les traductions entre les langues sénégalaises. C’est à nos yeux un point fondamental. Nous proposons à cet effet la mise en place d’un centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde. Votre Excellence, de nombreux Africains ont apprécié le fait que lors de votre première visite officielle en Gambie, vous et le Président Barrow avez échangé directement en wolof. Nous savons également que, contrairement à vos prédécesseurs, vous prononcez la plupart de vos discours à la fois en français et en wolof et nous pensons que c’est exactement ce qu’il faut faire. Faites votre discours dans une langue sénégalaise, puis mettez-le à disposition dans toutes les autres langues sénégalaises avant de le faire traduire en français. Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra fairel’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue. En visite en France par exemple, faites-vous accompagner d’un interprète et adressez-vous dans une langue sénégalaise à votre homologue de l’Élysée. En bref, veillez à faire respecter partout les langues sénégalaises. Et cela doit commencer par l’abrogation dès que possible de l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français.
  4. Organisez les paysans et les ouvriers sénégalais. Stimulez leur créativité. Ils seront vos plus ardents défenseurs. Ne vous préoccupez pas des soi-disant élites intellectuelles qui, parce qu’elles auraient tant à perdre dans le développement des langues de votre pays, multiplient les manœuvres et les arguments fallacieux pour faire dérailler le train de l’Histoire.
  5. Les œuvres de Sembène Ousmane, notamment Les Bouts-de-bois-de-Dieu, et celles d’autres grands noms de la littérature comme Cheikh Hamidou Kane, devraient être disponibles dans toutes les langues sénégalaises. Quant à Cheikh Anta Diop, il est temps que ses livres soient au programme de toutes les écoles de votre pays.
  6. Nous souhaitons aussi que les littératures progressistes d’Afrique et du reste du monde soient disponibles dans les langues sénégalaises et enseignées dans vos écoles et dans vos universités.
  7. Nous savons bien que le Sénégal sera votre priorité. Mais il faudra ensuite vous tourner vers l’Afrique puis vers l’Asie et l’Amérique latine avant de penser à l’Europe. Et cette option devrait se refléter dans le système éducatif.
  8. Faites du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs, d’artisans, d’explorateurs, une nation de créateurs, ouverte à tous les vents du monde et capable de faire respecter ses intérêts vitaux.

En espérant que ces idées et suggestions de deux compatriotes africains de bonne volonté retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Excellence, à notre profond respect.

Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop

Kaolack .Assainissement : Grogne des commerçants du marché central de Kaolack à cause des eaux usées et stagnantes qui menacent leur santé et ralentissent les activités commerciales

Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale  » en allant vers le marché zinc
Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .

Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .

Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
Les autorités sont alertées.

Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène

Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Festival Frontalier « Niumi Baadiyaa » : Une Célébration de l’Intégration et de la Culture à Toubacouta

Dans la commune de Toubacouta, nichée dans le département de Foundiougne, s’animent les préparatifs pour la tenue imminente de la 8ème édition du Festival frontalier « Niumi Baadiyaa ». Prévu du 24 au 26 mai prochain, cet évènement culturel d’envergure s’annonce comme une célébration de l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie, renforçant ainsi les liens séculaires entre les deux pays voisins.

Le « Niumi Baadiyaa » incarne une tradition ancrée dans l’histoire des peuples de la Gambie et du Sénégal, symbolisant l’esprit de fraternité et d’échange qui caractérise les relations entre les deux nations. Depuis sa première édition, ce festival a su rassembler les communautés transfrontalières autour de valeurs communes de solidarité, de partage et de respect mutuel.
Au-delà de son aspect festif, le « Niumi Baadiyaa » revêt une dimension profondément culturelle et économique. Il offre une vitrine exceptionnelle pour la promotion de la richesse culturelle et artisanale de la région, mettant en lumière les talents des artistes locaux et des artisans des deux côtés de la frontière. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir la diversité et la créativité des traditions artistiques et artisanales de la région du Delta du Saloum et de la Gambie.

Thème de l’Édition 2024 : « Quel Tourisme pour un Développement Durable des Territoires de Mangroves »

La thématique choisie pour cette 8ème édition, « Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique », témoigne de l’engagement du festival en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable. À travers des panels de discussion, des ateliers et des expositions, le festival vise à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux liés à la conservation des mangroves, tout en explorant les opportunités économiques offertes par un tourisme responsable et respectueux de l’écosystème fragile du Delta du Saloum.
Les autorités locales, en collaboration avec les organisations de la société civile et les acteurs économiques, mettent tout en œuvre pour assurer le succès de cet évènement majeur. Le maire de Toubacouta, Pape Seydou Ndianko, et le sous-préfet, Amath Saiko Ly, ont exprimé leur engagement à faire de cette édition du festival une véritable réussite, tant sur le plan culturel que sur celui du développement local et de la préservation de l’environnement.
Le « Niumi Baadiyaa » est avant tout un évènement participatif, impliquant l’ensemble des communautés locales et transfrontalières. Les habitants de Toubacouta et des régions avoisinantes, ainsi que les visiteurs venus de toute la Gambie et du Sénégal, sont invités à prendre part aux festivités et à contribuer à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité.
En somme, le Festival frontalier « Niumi Baadiyaa » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’intégration régionale, de la diversité culturelle et du développement durable. Dans un contexte marqué par les défis environnementaux et socio-économiques, cet évènement revêt une importance particulière en tant que symbole d’espoir et d’unité pour les peuples de la Gambie et du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Renégociation des Contrats Pétroliers et Gaziers : Recommandation Forte d’un Cabinet d’Experts

Un rapport récemment publié par un cabinet d’experts souligne l’importance cruciale pour l’État sénégalais de revoir les contrats relatifs au secteur du pétrole et du gaz. Cette recommandation émane d’une évaluation approfondie effectuée par les experts sur les contrats en question.

Les conclusions de ce rapport mettent en lumière une série de préoccupations environnementales, qui ont été soulevées lors des consultations menées par les experts tout au long de leur étude. En particulier, l’impact potentiel sur les zones côtières et sur l’industrie de la pêche a suscité une attention particulière.

Le rapport souligne également les conséquences environnementales des activités pétrolières et gazières sur les écosystèmes terrestres, notamment en ce qui concerne les niveaux de bruit. Baba Dramé, directeur de la Réglementation Environnementale et du Contrôle, souligne notamment l’impact sous-marin du bruit, un aspect qui nécessite une étude plus approfondie.

Pour répondre à ces préoccupations, le rapport recommande au nouveau régime de mettre en place une loi cadre pour la gestion environnementale, qui prendrait en compte la santé, la sûreté et la sécurité du secteur pétro-gazier au Sénégal. De plus, il préconise la publication d’une stratégie nationale de communication pour le secteur pétro-gazier, afin d’assurer une transparence et une communication efficaces avec le public.

Cette recommandation reflète une prise de conscience croissante de l’importance de garantir une exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, en tenant compte des impacts environnementaux et des besoins de la population. La mise en œuvre de ces mesures pourrait contribuer à assurer un développement durable et équilibré du secteur énergétique du pays.

Magal de Touba 2024 : Préparatifs en cours pour une célébration sous le signe de la piété et de la sécurité

Touba se prépare activement pour la célébration du Magal 2024, un événement religieux majeur prévu pour la fin août, période coïncidant avec l’hivernage. Dans le cadre des préparatifs, un Comité Régional de Développement (CRD) est prévu le 13 mai, sous la présidence du Sous-Préfet de Ndame. Cette réunion cruciale verra la participation d’une délégation envoyée par Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides et président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba (COGMT).

L’objectif de ce CRD est de passer en revue tous les aspects essentiels à la bonne organisation de l’événement. Parmi les points à l’ordre du jour, figurent les enjeux liés à l’hydraulique, à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à la sécurité publique et routière. Ce focus sur les infrastructures et la logistique est indispensable pour accueillir les millions de pèlerins attendus, tout en garantissant leur confort et leur sécurité.

Le communiqué de la commission culture et communication du COGMT souligne l’importance de cette rencontre qui doit rassembler tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Magal. La présence d’une forte délégation dirigée par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre témoigne de l’engagement des autorités religieuses à assurer une préparation minutieuse et coordonnée de cet événement d’envergure.

Avec des préparatifs aussi avancés, Touba se prépare à vivre un Magal 2024 qui ne sera pas seulement un temps de dévotion spirituelle intense, mais aussi une manifestation de l’excellence organisationnelle au service de la communauté mouride et de ses visiteurs.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

🔴 Litige Foncier à Keur Mousseu : Le Collectif des Impactés appelle à l’action de l’État
🔴 Sortie de piste à l’AIBD : 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves

Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé, Matam

Dans un développement récent, un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été confirmé dans le village de Bokidiawé, situé dans la région de Matam, au Sénégal. L’annonce a été faite par le médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Dr Alioune Mbacké, lors d’une visite au domicile du patient concerné.

L’identification de ce cas est intervenue suite à la réception d’un courriel émanant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, via la Division de la surveillance épidémiologique. Selon les informations fournies par le Dr Mbacké, la personne affectée par cette maladie est une femme résidant à Bokidiawé. L’équipe médicale dépêchée sur les lieux a immédiatement pris en charge la patiente pour lui assurer une prise en charge optimale.

La fièvre hémorragique Crimée-Congo est une maladie virale transmise par les tiques, qui peut entraîner des symptômes graves, notamment de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des saignements. Cette maladie est considérée comme une menace pour la santé publique en raison de son potentiel élevé de transmission et de sa gravité.

Le Dr Mbacké a souligné l’importance de réagir rapidement à la découverte de ce cas afin de limiter la propagation de la maladie. Des mesures de prévention, telles que des activités d’assainissement de l’environnement, seront mises en œuvre dans le village de Bokidiawé pour réduire le risque de transmission.

Cette nouvelle découverte porte à quatre le nombre total de cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo signalés au Sénégal jusqu’à présent. Outre Bokidiawé, des cas ont été enregistrés à Kaolack et à Dakar. Cette situation met en lumière l’importance de maintenir une surveillance étroite des maladies infectieuses et de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires continueront de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.

Sortie de piste à l’AIBD : L’expert Jean Serrat explique ce qui s’est passé

Dans les premières heures du matin, alors que la plupart des passagers dormaient encore, un événement dramatique s’est déroulé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Un Boeing 737-300 exploité par Transair, affrété par Air Sénégal, s’est brutalement retrouvé hors piste lors de sa tentative de décollage pour Bamako. Les conséquences ont été immédiates et dévastatrices : onze blessés, dont quatre dans un état grave, et des dégâts matériels considérables.

Cet incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité aérienne, en particulier dans un contexte où les récentes déconvenues impliquant des avions Boeing suscitent de vives préoccupations. Le consultant aéronautique Jean Serrat, intervenant sur BFMTV, a apporté son expertise pour démêler les tenants et aboutissants de cette sortie de piste.
Selon Serrat, un tel événement dramatique en plein décollage suggère une défaillance majeure, potentiellement liée à un dysfonctionnement du moteur ou à une vitesse excessive de l’appareil. Ces facteurs peuvent avoir entraîné une perte de contrôle critique, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers et de l’équipage.
Quant aux blessés graves, il est envisageable qu’ils aient subi des traumatismes lors de l’impact de l’avion avec le sol ou d’autres structures environnantes après sa sortie de piste. Ces situations d’urgence mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité à bord des avions, notamment en matière de retenue des passagers et de conception des cabines.
Toutefois, malgré cet incident regrettable, Serrat souligne que le Boeing 737-300 en question n’a pas été associé à des problèmes majeurs dans le passé. Bien qu’appartenant à une génération plus ancienne d’aéronefs, il est généralement considéré comme fiable et sûr. Cependant, l’expert n’exclut pas la possibilité qu’un problème de moteur ait joué un rôle déterminant dans cette sortie de piste.
Au-delà de cet incident isolé, il est crucial de souligner l’importance continue de la sécurité aérienne et de la surveillance des avions, en particulier dans un pays comme le Sénégal où le trafic aérien est en constante augmentation. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Cet incident rappelle que la sécurité des passagers et de l’équipage doit toujours être la priorité absolue de l’industrie aéronautique, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir des normes de sécurité élevées dans tous les aspects de l’aviation commerciale.
LEDAKAROIS

Policier tué par un véhicule : Ce que l’on sait de Boubacar Djiba

C’est avec une profonde tristesse que la communauté de la police nationale et ses proches ont appris le décès tragique du policier Boubacar Djiba, survenu dans des circonstances douloureuses au centre-ville de Dakar. Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a pris sa plume pour rendre hommage à ce vaillant fonctionnaire et exprimer sa peine face à cette perte inestimable.

Dans son témoignage émouvant, Elhadji Mody Diallo rappelle la brillante carrière de Boubacar Djiba au sein de la police nationale. En tant que membre du Contingent 2018/2, Boubacar Djiba avait rapidement fait ses preuves par son professionnalisme, son dévouement et sa joie de servir sa patrie. Après avoir été affecté au 6e Bataillon d’Infanterie à la fin de sa formation, il avait intégré la prestigieuse institution de la police nationale le 21 avril 2021, en tant qu’agent de la 46e promotion.
Son parcours exemplaire avait conduit ses supérieurs à l’affecter à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, où il avait continué à faire preuve de son engagement et de ses compétences remarquables. Sa disparition soudaine laisse un vide immense au sein de la police nationale, plongeant ses collègues, ses proches et ses camarades de promotion dans une profonde tristesse et une grande consternation.
Elhadji Mody Diallo présente alors ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Boubacar Djiba, ainsi qu’à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’incline pieusement devant la mémoire de ce « Grand serviteur », qui a été « très tôt arraché à notre affection ». Il conclut en exprimant ses prières pour le repos de son âme et en souhaitant « longue vie à nous », signifiant ainsi sa volonté de continuer à servir et à honorer la mémoire de ceux qui l’ont précédé.
Cette lettre poignante témoigne du profond respect et de l’admiration que Boubacar Djiba a suscités au sein de sa communauté professionnelle et au-delà. Elle rappelle également l’importance de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à assurer la sécurité et la protection de leur pays.
Le Dakarois

Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État

La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.

Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.

Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.

Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.

Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.

Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.

Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.

Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.

En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.

À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.

Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.

Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.

Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.

Nos Mégawatts en devises fortes

C’est une prouesse de haut vol, pour ne pas dire une performance inédite, SENELEC a conclu avec son homologue de Guinée, EDG, un contrat d’achat d’électricité qui a été signé sous l’égide de la République de Guinée et du Sénégal. Le transfert de l’électricité issue du parc Senelec se fera via les lignes haute tension de l’OMVG.

Électricité de Guinée et la société SENELEC magnifient ainsi l’interconnexion des systèmes électriques unifiés des pays de la CEDEAO dans le cadre du marché régional de l’énergie. Le Sénégal fait partie des rares pays avec un excédent de capacités à vendre aux pays déficitaires de la zone. Paradoxalement, il y a à peine 12 ans notre pays produisait à peine 400 MW avec un parc de production obsolète quasiment amorti autour de turbines à gaz consommatrices d’énergies fossiles, aujourd’hui notre pays approche bientôt les 2 000 mégawatts avec la mise en service des services de la centrale mixte fioul lourd – gaz naturel de West Africa Energie.

Même l’utilisation et la consommation optimales du SÉNÉGAL atteintes lors des pics de chaleur permettront de libérer une réserve supplémentaire de quelque 700 MW sur le marché sous-régional, EDG l’a bien compris malgré ses relations historiques avec la côte d’ivoire qui est très souvent en déficit saisonnier  en raison d’une forte demande industrielle et d’une surchauffe économique du premier PIB de la zone franc.

Les mines de Simandou autour du fer et de la bauxite ont mobilisé plus de 30 milliards de dollars d’investissements, d’où l’appétit et la forte demande des chantiers en courant électrique dans un pays où le système de production d’énergie hydroélectrique est affecté par les changements climatiques et les retards d’investissement chroniques, sans oublier l’incendie des dépôts de produits pétroliers qui assèche les centrales à fioul du pays.

La Guinée a un déficit quotidien de 12 000 MWh, soit 80% de capacité de production, exposant presque 90% de la population qui n’a que 3 heures d’électricité par jour. Nos voisins vivent « deux fois pire » que ce que le Sénégal a vécu en 2011 pendant les émeutes de l’électricité.

Avec le soutien de l’État et la restructuration réussie de Senelec, le Sénégal inaugure le marché régional de l’électricité grâce à son surplus de production, pour un gain de 60 milliards à court terme dans les coffres de Senelec. Sur le long terme, c’est 350 milliards sur 4 ans avec un modèle type de contrat spot selon mes évaluations. Le Sénégal est un exemple réussi d’un bouquet énergétique diversifié avec 35% d’énergie propre solaire et éolienne notamment.

Avec ce contrat d’achat le premier chiffre d’affaires du Sénégal et premier employeur du pays s’enrichit avec des partenariats horizontaux permis par une marche’ énergétique sous – régionale

 Espérons juste que le contrat d’achat d’électricité Senelec – EDG soit couvert par un contrat d’assurance car CONAKRY n’est pas toujours respectueux et ponctuel avec les délais de paiement, surtout si c’est en devises fortes.

La prochaine mise en œuvre du gas to power promet déjà avec un marché’ sous-régional en pleine expansion et l’électricien public du Sénégal semble bien préparé à cette opportunité.

Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial PM
Expert infrastructures et politique Énergie

Le RESTIC dénonce l’inélégance du DG sortant de l’ARTP qui veut imposer un projet technologiquement dépassé à son successeur

Le RESTIC regrette et condamne solennellement le manque d’élégance républicaine, le déficit de gouvernance à l’ARTP avec l’atelier de lancement du projet de Radio Numérique Terrestre.

Un projet digitalement et numériquement dépassé au regard du dividende numérique et digital avec le basculement progressif de l’analogique au numérique mis en ouvre par TDS s.a et surtout la forte pénétration de l’internet mobile et fixe au Sénégal, l’un des plus denses et des importants en Afrique de l’Ouest.

Ce 08 janvier ici à Dakar les Directeurs généraux sortants de l’ARTP et de TDS lançaient ce projet sans même inviter les directeurs généraux  nommés récemment   et promus pour l’ARTP et TDS, sans respect donc aux principes de la continuité des services dans un contexte ou la passation de services devrait être faite depuis longtemps pour TDS et ARTP.

C’est une attitude grave, inélégante, fractionniste et le RESTIC appelle le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a tirer toutes les conséquences de cet état de fait juridiquement condamnable.

Les DG sortants de l’ARTP doivent finaliser leurs dossiers de passation, impliquer leurs secrétaires généraux respectifs  et surtout la tutelle et  passer au plus vite  le témoin au lieu de raser les murs d’une periode révolue…. Leur régime n’a fait que couper internet au lieu d’encourager et de généraliser son usage.

J’invite le DG sortant de l’ARTP à nous fixer sur les conditions nébuleuses de cessions à bas prix d’une licence 5G à free, sa gestion des fonds issus des licences mobiles et sa gestion aussi  des ressources humaines notamment avec les embauchements politiciens.

L’etat a subi un manque à gagner de 25 milliards dans l’attribution d’une licence 5G à free c’est au moins 5 hôpitaux de niveau 2 et plus de 200 abris provisoires d’école. J’invite le nouveau  Directeur Général Dahirou THIAM à un audit exhaustif de l’ARTP avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances pour les redevances et licences.

Le RESTIC implore le Premier Ministre de diligenter les prises de fonction à l’ARTP et à TDS pour la mise en œuvre de sa feuille de route ambitieuse sur le digital et le numérique avec une régulation adéquate.  Aussi le RESTIC demande au Président de la République et à son Premier Ministre une compensation pour l’entreprise KOPPAR Express persécutée et mise au bord de la faillite par le régime sortant.  

Juin 02, 2023

Le Bureau exécutif

Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal

La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.

Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.

Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite une Joyeuse Fête de l’Ascension à la communauté Chrétienne

Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.

« En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.

L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.

Un agent de la Police nationale décède dans un tragique accident de circulation

La Police nationale du Sénégal est en deuil suite au décès tragique de l’un de ses membres, l’agent B. Djiba, dans un accident de circulation survenu ce jeudi matin. Selon des sources rapportées par Seneweb, l’agent Djiba a été heurté par un véhicule alors qu’il se rendait à son lieu de travail, au Centre-ville non loin du Rond-point Dupont et Demba.

L’accident a entraîné chez l’agent Djiba une forte hémorragie sur le lieu même de la collision. Malgré son évacuation rapide à l’hôpital Principal, les blessures subies se sont avérées fatales pour ce policier issu de la 46e promotion.

Les autorités compétentes ont rapidement pris des mesures, avec l’arrestation du chauffeur du véhicule impliqué dans l’accident par les éléments de la section des accidents du commissariat central de Dakar. Selon les informations fournies par Seneweb, le chauffeur se trouve actuellement en garde à vue, faisant face à des accusations d’homicide involontaire.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés quotidiennement les agents de la Police nationale dans l’exercice de leurs fonctions, notamment sur les routes. La perte de l’agent Djiba est profondément ressentie au sein de la communauté policière et au-delà, et souligne l’importance de la sécurité routière pour tous les citoyens.

En ces moments difficiles, nos pensées vont à la famille et aux proches de l’agent B. Djiba, ainsi qu’à ses collègues de la Police nationale, alors qu’ils traversent cette épreuve douloureuse.

Sortie de piste à l’aéroport Blaise Diagne : Un vol Air Sénégal affrété par Transair impacté

Ce jeudi 09 mai, l’Aéroport International Blaise Diagne a été le théâtre d’un incident troublant, mettant en alerte les autorités aéroportuaires et les équipes de secours. Un avion de Transair, affrété pour un vol Air Sénégal à destination de Bamako, a connu une sortie de piste, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport.

L’incident a nécessité une intervention immédiate des équipes dirigées par le Directeur général de l’aéroport, qui ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour venir en aide aux passagers du vol. Selon les premiers rapports de la cellule de communication de l’aéroport, des mesures d’urgence ont été mises en place pour assister les blessés. Ces derniers ont été pris en charge et transportés vers des structures sanitaires locales pour recevoir les soins appropriés.

Par ailleurs, les passagers qui sont sortis indemnes de cet accident ont été dirigés vers des hôtels locaux où ils ont été accueillis et pris en charge par les autorités aéroportuaires. Cette action rapide vise à garantir leur confort et leur sécurité pendant que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’incident.

La cellule de communication a souligné que toutes les dispositions nécessaires ont été prises en coordination avec le ministère de tutelle, afin d’assurer une assistance efficace aux passagers impactés par cet incident malheureux.

À l’heure actuelle, les autorités aéroportuaires travaillent en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour établir les causes précises de la sortie de piste et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet incident rappelle l’importance cruciale de la sécurité aérienne et de la préparation des équipes de secours pour faire face à de telles situations imprévues. Alors que l’aéroport Blaise Diagne reprend progressivement ses activités après cette interruption, les voyageurs sont invités à suivre les instructions des autorités et à faire preuve de patience pendant que la situation se résout.

Nous adressons nos pensées aux passagers blessés dans cet incident et exprimons notre reconnaissance envers les équipes de secours et les autorités aéroportuaires pour leur réponse rapide et leur dévouement à assurer la sécurité de tous les passagers.

Soutien sans faille pour le ministre Serigne Gueye Diop : Les agents municipaux de Sandiara défendent leur ancien maire

Dans un geste d’unité et de solidarité, les agents municipaux de Sandiara, dans la région de Mbour, ont pris la défense du ministre de l’Industrie et du Commerce, Dr Serigne Gueye Diop, face aux critiques et aux attaques dirigées contre sa gestion antérieure en tant qu’ancien maire. Alors que le ministre fait face à des remous politiques, ses anciens collaborateurs se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible.

« Il faut que les gens sachent raison garder. On ne joue pas avec les autorités. On ne doit pas parler d’une autorité en disant de mauvaises choses. Nous les invitons à cesser leurs attaques contre Dr Serigne Gueye Diop. Si on ne le remercie pas, il faut le laisser tranquille et le laisser travailler. On acceptera plus qu’on attaque Dr Serigne Gueye Diop, ni le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui habite à quelques encablures de Sandiara. On sera les sentinelles de son régime », a déclaré avec détermination l’adjoint au maire, Mouhamed Faye.

Cette déclaration souligne l’engagement fort des agents municipaux envers leur ancien maire, désormais occupant un poste ministériel, et exprime leur détermination à protéger son intégrité et son droit à exercer ses fonctions sans entraves.

En outre, l’équipe municipale a également apporté des clarifications concernant les terres octroyées au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

« Nous sommes des agriculteurs. Le pêcheur a le droit d’avoir une pirogue pour pêcher, comme le cultivateur a le droit d’avoir des terres pour cultiver. Sandiara et Ndiaganiao, c’est la même chose. Le Chef de l’État a des parents à Sandiara, c’est un agriculteur qui a le droit d’avoir des terres pour cultiver », a souligné Mouhamed Faye.

Ces propos mettent en lumière les liens historiques entre le Chef de l’État et la région de Sandiara, ainsi que son droit légitime à la propriété de terres agricoles, conformément à son héritage familial.

Dans un contexte politique tendu, le soutien massif des agents municipaux de Sandiara envers le ministre Serigne Gueye Diop représente un message fort de solidarité et de loyauté, soulignant l’importance des relations personnelles et communautaires dans le paysage politique sénégalais.

Reprise des Opérations à l’Aéroport de Dakar après l’incidentu d’un Boeing faisant 11 blessés

L’aéroport international Blaise Diagne de Dakar a rouvert ses portes après plusieurs heures de fermeture due à un accident survenu hier. Un avion Boeing de la compagnie Air Sénégal, qui s’apprêtait à décoller, est sorti de la piste, entraînant des blessures pour onze passagers, dont quatre grièvement.

L’incident a causé une interruption immédiate des opérations aéroportuaires, nécessitant l’intervention des équipes de secours et des enquêteurs de sécurité aérienne. Selon les premiers rapports, l’accident aurait été provoqué par une défaillance technique au moment du décollage, mais les détails précis restent sous enquête.

Les passagers blessés ont été rapidement pris en charge par les services d’urgence et transportés vers les hôpitaux les plus proches. Les autorités ont confirmé que les quatre passagers gravement blessés sont désormais stables, mais restent sous surveillance médicale étroite.

Après une inspection approfondie de la piste et des installations aéroportuaires, ainsi qu’une série de contrôles de sécurité supplémentaires, l’aéroport a été déclaré sûr pour la reprise du trafic aérien. Les vols ont repris dans l’après-midi, minimisant les perturbations du programme des vols prévus.

La compagnie Air Sénégal a exprimé ses regrets concernant cet incident et a mis en place un bureau d’aide pour les passagers affectés, offrant assistance et indemnisations nécessaires. Le directeur général de l’aéroport, lors d’une conférence de presse, a affirmé que des mesures sont en cours pour renforcer encore plus la sécurité afin d’éviter de tels incidents à l’avenir.

Cet accident rappelle l’importance de la maintenance et des contrôles de sécurité rigoureux dans l’industrie aéronautique, essentiels pour garantir la sécurité des passagers et du personnel de bord. Les résultats de l’enquête, une fois disponibles, fourniront des informations cruciales pour prévenir la récurrence de tels événements.

Lancement du Projet « Dooleel Ndaw Ñi » : Un Pas Crucial vers l’Autonomisation des Jeunes au Sénégal

Le lancement officiel du projet « Dooleel Ndaw Ñi » par l’ONG Partenariat pour le Développement de l’Enfant et de la Famille (PDEF) à Kaolack, en présence du Gouverneur de Région et de la Directrice de l’USAID. Financé à hauteur de 3 000 000 $ par l’USAID, ce projet s’inscrit dans une démarche d’inclusion et d’autonomisation économique des jeunes dans les régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » se veut être un levier pour le développement positif des jeunes, en mettant l’accent sur des aspects essentiels tels que le leadership, la citoyenneté et l’engagement communautaire. Sur une durée de 5 ans, il ambitionne d’impacter 113 000 jeunes, dont 40% sont des femmes, dans ces régions.

Cette initiative est d’une importance capitale dans un contexte où l’autonomisation des jeunes est un enjeu majeur pour le développement socio-économique du Sénégal. En offrant des opportunités de formation et de développement personnel, le projet « Dooleel Ndaw Ñi » vise à renforcer les capacités des jeunes et à favoriser leur participation active dans la société.

En marge du lancement officiel, la Directrice de l’USAID a visité les locaux du projet « Dooleel Ndaw Ñi » situés dans le quartier Kasnack, où elle a pu échanger avec les partenaires de mise en œuvre du projet. Cette collaboration entre acteurs locaux et internationaux témoigne de l’engagement commun pour soutenir la jeunesse sénégalaise dans son parcours vers l’autonomie et le succès.

Le projet « Dooleel Ndaw Ñi » représente ainsi un pas significatif vers un avenir prometteur pour les jeunes du Sénégal, en leur offrant les outils et les ressources nécessaires pour réaliser leur plein potentiel et contribuer positivement au développement de leur communauté et de leur pays.

Sortie de piste à l’AIBD: 11 blesses ont été enregistrés dont 04 grave

Communiqué de presse

Sortie de piste à l’aéroport International Blaise Diagne

Le vol HC 301 de la compagnie Air Sénégal à destination de BAMAKO a fait une sortie de piste lors de sa phase de décollage ce jeudi 09 mai 2024 vers 01H du matin.

En effet, l’aéronef de type B737/300, affrété par Air Sénégal auprès de la compagnie TRANSAIR s’est immobilisé en dehors SEUIL 19 de la piste.
78 passagers étaient à bord et 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves. 6 autres blessés légers ont été admis en observation au niveau des services médicaux de l’aéroport.

Le plan d’urgence a été déclenché par les autorités aéroportuaires dès que l’information leur a été communiquée. Ainsi, tous les services d’urgence de l’aéroport ont été mobilisés pour l’évacuation des passagers et leur prise en charge tel que prévu.

Les circonstances exactes de l’incident restent à être déterminées, mais une enquête est déjà en cours pour établir les causes de la sortie de piste.

Des spécialistes de l’aviation, ainsi que des représentants de la compagnie aérienne concernée, sont sur place pour examiner de près les données de vol et interroger les membres d’équipage.

Pour le moment, l’aéroport est fermé en attendant que les dispositions prévues soient prises. La réouverture de l’aéroport est annoncée dans les prochaines heures !

Cellule de Communication de LAS Aéroport International Blaise

Urgent – AIBD : Sortie de piste d’un avion Transair lors de l’atterrissage, un pilote blessé

L’Hivernage s’installe précocement dans la région de Kédougou : Les pluies soulèvent l’espoir des agriculteurs

La saison des pluies semble avoir débuté de manière précoce dans la région de Kédougou, marquant ainsi le début de l’hivernage tant attendu. Les précipitations abondantes enregistrées récemment à Bandafassi, à trois reprises en une seule journée (à 19 heures, 23 heures et minuit), indiquent un changement significatif dans le climat local.

Comparé à l’année précédente où les premières pluies étaient enregistrées en mai dans le département de Salémata, cette année semble présenter un schéma pluviométrique différent, avec un début anticipé de l’hivernage. Cette observation suscite à la fois l’enthousiasme et l’espoir chez les agriculteurs et les habitants de la région, car les pluies précoces peuvent être un présage de bonnes récoltes à venir.

L’impact de ces précipitations anticipées sur l’agriculture pourrait être significatif. Elles offrent la possibilité aux agriculteurs de commencer leurs plantations plus tôt que d’habitude, ce qui pourrait potentiellement augmenter les rendements et améliorer la sécurité alimentaire dans la région. Cependant, cela nécessitera également une planification et une gestion efficaces des ressources agricoles pour maximiser les avantages de cette période propice.

En outre, l’arrivée précoce de l’hivernage souligne l’importance de la préparation et de l’adaptation aux changements climatiques. Les autorités locales et les agriculteurs doivent être attentifs à l’évolution des conditions météorologiques et prendre des mesures pour atténuer les risques liés aux inondations et aux autres défis potentiels associés à la saison des pluies.

Alors que la région de Kédougou accueille l’hivernage avec enthousiasme, il est essentiel de rester vigilant et de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour tirer le meilleur parti de cette période cruciale. Avec une planification judicieuse et une gestion efficace, l’hivernage pourrait offrir des opportunités de développement économique et social, renforçant ainsi la résilience des communautés locales face aux défis climatiques à venir.

Un aperçu des actualités du jour au Sénégal

Dans cette revue matinale, nous mettons en lumière plusieurs sujets d’actualité qui ont animé les discussions au Sénégal ces dernières heures.

1. Critiques envers Diomaye et Sonko pour la gestion des licences de pêche

La gestion des licences de pêche par Diomaye et Sonko suscite des critiques, certaines alléguant des possibles violations des recommandations de l’OFNAC. Ces débats soulignent l’importance de l’équité et de la transparence dans ce secteur vital.

2. Le silence de Pape Niang face aux critiques

Pape Alé Niang, récemment nommé Directeur général de la RTS, a choisi de répondre aux critiques avec calme et dignité. Son attitude stoïque pourrait être une stratégie efficace pour gérer les défis de sa nouvelle fonction.

3. Annonce de la date de la Tabaski par la CONACOC

La CONACOC a fixé officiellement la date de la célébration de la Tabaski 2024 après avoir scruté le croissant lunaire. Cette décision revêt une importance particulière pour la communauté musulmane.

4. Appel à plus de transparence dans les affectations universitaires

Le SUDES/ESR UCAD demande davantage de transparence dans les processus d’affectation universitaire, soulignant l’importance de garantir l’équité et l’objectivité dans la répartition des ressources éducatives.

5. Mécontentement des transporteurs face à la concurrence des VTC

Des transporteurs expriment leur frustration face à la concurrence déloyale des VTC et appellent à des changements réglementaires pour protéger leur secteur d’activité.

6. Introduction de Chowopa, une application de livraison de repas au Nigeria

Chowopa, une nouvelle application de livraison de repas, fait son entrée sur le marché nigérian, témoignant de l’émergence de solutions numériques innovantes dans le secteur de la restauration.

Ces sujets variés reflètent la diversité des défis et des opportunités auxquels le Sénégal est confronté. En les examinant de près, nous pouvons espérer une meilleure compréhension des enjeux actuels et une réponse plus efficace aux besoins de la société.

Photos inattendues de Gabriel Kane en maillot de bain : une nouvelle facette révélée

La publication de photos de Gabriel Kane en maillot de bain surprend les internautes, dévoilant une facette inattendue de la dame. Connu pour son rôle de défenseur de Adji Sarr, cette nouvelle image suscite des réactions variées et offre un nouvel éclairage sur la personnalité publique de Gabriel Kane.

Préparation pré-hivernage : Instructions Présidentielles pour la Prévention des Inondations

À l’approche de la saison des pluies au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a pris des mesures préventives pour atténuer les effets des inondations. Lors du Conseil des Ministres du mercredi 8 Mai 2024, il a chargé le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dieye, de superviser la préparation pré-hivernage.

Le chef de l’État a donné des instructions claires pour l’identification des localités, zones et sites prioritaires nécessitant des travaux d’aménagement avant le début de la saison des pluies. Cette mesure vise à anticiper les zones à risque et à prendre des mesures proactives pour réduire les conséquences des inondations.

En plus de l’identification des sites prioritaires, le président a demandé le déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Cette mobilisation vise à garantir une réponse efficace en cas d’urgence et à renforcer les capacités d’intervention pour faire face aux éventuelles inondations.

Sous la supervision du Premier Ministre, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement devra faire une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations. Cette mesure permettra un suivi régulier des progrès réalisés et une coordination efficace entre les différentes parties prenantes.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer la sécurité et le bien-être des citoyens face aux défis saisonniers tels que les inondations. En mobilisant les ressources nécessaires et en mettant en place des mécanismes de suivi régulier, le Sénégal se prépare activement à affronter la saison des pluies et à minimiser son impact sur les communautés vulnérables.

Déclarations du Pr. Ismaïla Madior Fall : La réponse du SUDES/ESR-Section UCAD

Suite aux récentes déclarations du Professeur Ismaïla Madior Fall concernant son affectation présumée à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), le Syndicat unique des enseignants du Sénégal – Section Université Cheikh Anta Diop (UCAD) apporte des éclaircissements sur cette affaire.

Le SUDES/ESR souligne que les démarches effectuées par le Recteur de l’UCAD et le Professeur Fall en vue de son affectation à l’IFAN constituent une violation flagrante du décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 régissant cet institut. Les consultations effectuées n’ont pas suivi les procédures établies par ce décret, notamment en contournant le Comité scientifique compétent pour statuer sur de telles questions.

Le syndicat dénonce les manœuvres présumées visant à faciliter l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, qualifiant ces actions d’illégales. Il affirme avoir mis en lumière ces tentatives et refuse de permettre le placement d’un enseignant-chercheur, même ancien ministre, en violation des règles établies.

Le SUDES/ESR conteste l’interprétation approximative du décret par le Professeur Fall, affirmant que son affectation à l’IFAN nécessite un arrêté ministériel sur proposition du Comité scientifique, et non seulement des avis favorables de sa faculté d’origine et de l’IFAN.

Le syndicat critique la vision égocentrique de M. Fall quant à son rôle au sein de la communauté universitaire, soulignant que son expertise pourrait être mise à profit à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP), qui souffre d’un déficit criant d’encadrement.

Le SUDES/ESR dénonce l’arrogance affichée par le Professeur Fall envers les préoccupations légitimes des syndicalistes, considérant ses accusations d’ignorance ou de mauvaise foi comme inacceptables.

Le syndicat exprime son inquiétude face au non-respect des règles institutionnelles par M. Fall et le Recteur de l’UCAD. Il en appelle à une analyse approfondie du dossier par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin de garantir le respect strict des textes régissant les institutions universitaires.

Cette réponse du SUDES/ESR-Section UCAD met en lumière les divergences et les préoccupations entourant l’affectation du Professeur Fall à l’IFAN, soulignant l’importance du respect des procédures institutionnelles et des droits des enseignants-chercheurs.

Célébration de la Tabaski : Les Musulmans ont 1 mois pour se préparer

Réunie ce mercredi 8 mai 2024 à la RTS, la Commission Nationale de concertation sur le Croissant Lunaire (CONACOC) a examiné attentivement les observations de ses représentants dans différentes localités du pays concernant l’apparition du croissant lunaire.

Après avoir recueilli toutes les informations disponibles, il est apparu que le croissant lunaire n’a été observé dans aucune localité du pays. En conséquence, la CONACOC annonce que le vendredi 10 mai 2024 marquera le premier jour du mois lunaire DIGGI (Dhul Qad’a). Cela signifie que nous sommes à 40 jours de la Tabaski, soit 1 mois et 10 jours, selon l’annonce de la CONACOC.

Plan Marshall de redynamisation de la Pêche : Initiatives majeures du Président Diomaye Faye pour revitaliser le secteur au Sénégal

Le président Bassirou Diomaye Faye a lancé un ambitieux plan de redynamisation de la pêche sénégalaise lors du Conseil des ministres du mercredi. Ce programme vise à revitaliser un secteur crucial pour l’économie et le tissu social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui constitue une source majeure de revenus pour de nombreuses familles.

Le chef de l’État a salué la publication récente par le ministre des Pêches de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sénégalaises, soulignant son engagement pour la transparence dans la gestion du secteur. Actuellement, 132 navires industriels sénégalais, 19 étrangers et plus de 17 400 pirogues artisanales bénéficient de cette autorisation.

En outre, le président Faye a demandé un audit du pavillon sénégalais et une évaluation des accords et licences de pêche, visant à optimiser les pratiques et les accords existants. Il a également insisté sur la nécessité de recenser et d’évaluer les interventions de l’État dans le secteur, incluant les infrastructures et le soutien aux acteurs de la pêche.

Face aux défis de la surpêche et de la pêche illicite, le président a appelé à une révision du Code de la pêche maritime et à l’application rigoureuse des nouvelles mesures. Cette révision devrait renforcer les dispositifs de lutte contre les pratiques de pêche illicite et protéger les ressources halieutiques.

Le président Faye a également exprimé l’urgence de définir une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques. Il envisage un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et le développement de la pêche industrielle, impliquant une collaboration étroite avec les chercheurs et les partenaires stratégiques.

Parallèlement, le développement de l’aquaculture a été souligné comme un vecteur essentiel de création d’emplois. Le président a mis en avant la nécessité de développer un réseau national de centres et de stations aquacoles pour soutenir ce secteur en expansion.

Ces initiatives démontrent la détermination du gouvernement à faire de la pêche un pilier central de l’économie sénégalaise, tout en préservant ses ressources pour les générations futures. Le Plan Marshall de redynamisation est un pas audacieux vers la transformation du secteur de la pêche, visant à renforcer son impact économique et social tout en assurant sa durabilité.

Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale

Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.

Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.

Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.

Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.

« En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.

Pèlerinage à la Mecque et Tabaski : Préparatifs gouvernementaux pour les événements religieux majeurs

Le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 8 mai 2024 sous la présidence du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour discuter des mesures prioritaires du gouvernement. Au cœur des délibérations, le Premier ministre Ousmane Sonko a partagé les détails des préparatifs pour deux événements religieux importants : le pèlerinage à la Mecque et la fête de la Tabaski.

Selon le communiqué officiel, des réunions interministérielles seront tenues les 10 et 14 mai pour finaliser les arrangements nécessaires pour le pèlerinage à la Mecque 2024 et la Tabaski 2024. Ces réunions visent à assurer une organisation sans faille de ces événements d’importance religieuse et culturelle majeure pour de nombreux Sénégalais.

En parallèle, le Premier ministre a également abordé les efforts déployés pour réduire les prix des produits de première nécessité et affiner le plan d’action d’urgence du gouvernement. Ces mesures sont cruciales pour atténuer les pressions économiques sur les citoyens face aux défis de l’inflation et de la volatilité des marchés.

Le Conseil interministériel du 3 mai, consacré à la campagne agricole 2024, a également été évoqué. Le Premier ministre a souligné l’engagement du gouvernement à réformer les mécanismes de subvention afin d’assurer une allocation efficace des ressources financières aux véritables bénéficiaires. Cette approche vise à optimiser l’impact des fonds publics et à soutenir de manière durable le secteur agricole vital du pays.

En préparation d’une session du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale, présidée par le président Faye, le gouvernement travaille sur la définition de stratégies visant à renforcer les secteurs agricole, forestier et pastoral du Sénégal.

Ces initiatives démontrent l’engagement ferme du gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à répondre aux besoins immédiats de la population tout en préparant le pays à relever des défis à long terme. Ces actions sont entreprises dans un esprit de transparence et de responsabilité, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gouvernance du pays.

Kaolack : Les exportateurs de ferail fonte du Sénégal liste les maux auxquels ils sont confrontés

En conférence de presse ce mardi à kaolack, la coopérative des exportateurs de ferail fonte. Ces derniers sont montés au créneau pour parler de l’exportation de la fond et du secteur de la ferraille au Sénégal.  » Nous sommes venus aujourd’hui à kaolack pour la tenue de notre conférence de presse pour se prononcer de la situation du secteur de la ferraille et les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Depuis des mois, voir des années nous avons alerté les autorités sur les difficultés du secteur de la ferraille. Avant la tenue de la présidentielle du 25 Mars 2024, l’ancien régime s’était penché sur le renouvellement des licences et sur les 35 demandes seules 2 ont pu être délivrées par le ministre du commerce à des exportateurs Sénégalais  » a souligné Sérigne Momar Sokhna, président de la coopérative des ferrailleurs de kaolack et membre fondateur du regroupement national des ferrailleurs du Sénégal. Pour éviter le blocage de la ferraille de fond dans les 3 industries que sont Metasen, FABRIMETAL et SOMETA après concertation entre la direction du commerce intérieur et la Douane des dérogations ont pu être délivrés à des exportateurs. En effet, il est claire que seule deux licences ne peuvent pas sortir la fonte du Sénégal et ceci bloquera le fonctionnement des industries. A METASEN plus de 20.000 tonnes sont bloquées à SOMETA il y a plus de 8000 tonnes et à FABRIMETAL on y retrouve plus de 10.000 tonnes a ajouté M. Sokhna.  » Ainsi tant que ces tonnes ne sortent pas du pays, c’est un manque à gagner pour le Sénégal et les industries qui emploient des milliers de personnes. Malgré la dérogation, aujourd’hui il y a un autre corps de la Douane de Diamniadio et Thiès dans le cadre de leurs contrôles arrêtent les conteneurs et demandent leurs licences et si la licence est expirée, les conteneurs sont bloqués. Ce blocage est un manque à gagner pour les ferrailleurs, les industries et l’État du Sénégal. Il y avait des licences sur la table du directeur du commerce intérieur et que l’ancien ministre du commerce, Abdou Karim Fofana devait signer mais entre temps il y a eu la chute de l’ancien régime et ces signatures pour de nouvelles licences n’ont pu se faire Sur ce , nous interpellons l’actuel ministre du commerce,Sérigne Guèye Diop à régler dans les plus brefs délais cette question qui pourrait continuer à handicaper le fonctionnement du secteur de la ferraille » a rappelé Sérigne Momar Sokhna. En effet, la ferraille fait entré des milliards dans le budget de l’État. La coopérative des ferrailleurs du Sénégal invite le nouveau gouvernement à faire de même pour ouvrir l’exportation de la ferraille en attendant que le ministre signe des nouvelles licences a plaidé Sérigne Momar Sokhna face à la presse.  » Pour rappel, seul les exportateurs Pape Birame Guèye et Ass Pène ont pu obtenir leur licence alors que plus d’une trentaine sont toujours en attente. D’ailleurs nous dénonçons l’attitude de Ass Pène qui au lieu d’aider les exportateurs de la ferraille, il part les dénigrer au niveau de la Douane. Il faut qu’il arrête ces genres de manigances. Alors nous sollicitons l’accompagnement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko de faire tout pour apporter des solutions aux problèmes du secteur de la ferraille a conclu Sérigne Momar Sokhna.

Aïda Bodian nommée maire intérimaire de Ziguinchor après la démission d’Ousmane Sonko

D’après les informations rapportées par Ledakarois.sn, Aïda Bodian prend les rênes de la commune de Ziguinchor en tant que maire intérimaire. Cette nomination fait suite à la démission de l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, qui a décidé de suivre les instructions du président de la République concernant le cumul de fonctions.

Conformément à l’article 137 alinéa 2 du Code Général des Collectivités Territoriales, la première adjointe au maire assure temporairement la fonction de maire à partir du lundi 6 mai 2024 jusqu’à l’élection du nouveau maire lors de la prochaine session ordinaire du Conseil. Pendant cette période, Aïda Bodian exercera toutes les responsabilités attachées à la fonction de maire en vertu des dispositions de l’article 138 du même code.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 08 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 08 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé au Gouvernement la place primordiale de la pêche dans le développement économique et social du Sénégal, notamment la pêche artisanale qui est une source importante de revenus pour une partie de la population.

A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour préserver les ressources halieutiques et protéger les professionnels de la pêche artisanale. Pour ce faire, il a appelé à la révision du Code de la pêche maritime et à son application rigoureuse.

Le Président de la République a souligné, dans ce cadre, l’impératif de renforcer les dispositifs de lutte contre les activités de pêche illicite.

Il a, en outre, mis l’accent sur l’urgence de la définition d’une politique nationale de gestion durable des ressources halieutiques par le biais d’un programme spécifique impliquant les chercheurs et des partenaires bien ciblés. Après avoir salué la publication, le 06 mai 2024, par le Ministre en charge des pêches, de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sous juridiction sénégalaise, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’importance qu’il porte à la transparence dans la gestion du secteur de la pêche.

A ce sujet, il a demandé l’audit du pavillon sénégalais et l’évaluation des accords et licences de pêche. 

Le Chef de l’Etat a, de plus, requis le recensement et l’évaluation des interventions, subventions et financements de l’Etat dans le secteur des pêches en termes d’infrastructures réalisées et de soutien aux acteurs. Il a aussi demandé de veiller au renouvellement et à la sécurisation de la flotte de pirogues artisanales.

Dans le même sillage, le Président de la République a invité le Premier Ministre à engager avec les acteurs du secteur de la pêche, des concertations afin de définir un programme d’urgence de relance de la pêche artisanale et de développement de la pêche industrielle.

Par ailleurs, il a indiqué la nécessité de développer l’aquaculture, source d’emplois, par un maillage du territoire national en centres et stations aquacoles.

Evoquant le secteur de l’agriculture, le Chef de l’Etat a rappelé qu’il est le moteur essentiel pour fonder, sur une base solide, la souveraineté alimentaire du Sénégal, la croissance économique et la création d’emplois décents.

En s’inspirant du PROJET, il convient, selon lui, de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage et au Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan de proposer la revue et l’actualisation de la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.

La révision de cette loi s’inscrit notamment dans une perspective de renforcement de la place fondamentale des organisations professionnelles du monde rural dans la gouvernance de ce secteur vital. Parlant de la prévention des inondations, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’engager, dès à présent, tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés, à proposer un Plan national de Prévention et de Gestion des inondations. 

Le Président de la République a invité, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement à veiller dans l’immédiat à l’identification des localités, zones et sites prioritaires en termes de travaux d’aménagement pré- hivernage et de déploiement des moyens d’intervention de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) et du Génie militaire. Dans ce cadre, il a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de faire, sous la supervision du Premier Ministre, une communication hebdomadaire en Conseil des ministres sur le suivi des actions de prévention et de lutte contre les inondations.

Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil de sa participation au sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui s’est tenu les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Enfin, le Président de la République est revenu sur sa visite de travail et d’amitié en République de Côte d’Ivoire effectuée le mardi 07 mai 2024.

Il a, ainsi remercié le Président Alassane OUATTARA pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité généreuse qu’il lui a réservés. Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part de la tenue, le vendredi 03 mai 2024, d’un Conseil interministériel consacré à la campagne production agricole 2024.

Il a mis l’accent sur la détermination du Gouvernement à opérer une rupture systémique au niveau des mécanismes de subvention afin que les moyens financiers consentis par l’Etat soient effectivement affectés aux réels ayants-droits. Il a également signalé l’urgence relevée par les acteurs de tenir une réunion du Conseil supérieur d’orientation agro-sylvo-pastorale qui sera présidée par Monsieur le Président de la République.

Le Premier Ministre a aussi informé le Conseil de l’évolution des travaux consacrés aux mesures de réduction des prix des produits de première nécessité, au cadrage du plan d’action d’urgence du Gouvernement et à la revue générale des programmes, des projets ainsi que du capital humain et des ressources budgétaires.

Il a, par ailleurs, informé le Conseil qu’il présidera une réunion interministérielle de revue des diligences préparatoires du pèlerinage à la Mecque édition 2024 et un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024, respectivement les 10 et 14 mai 2024.

Enfin, il a fait part des audiences qu’il a accordées au Gouverneur de la BCEAO, à l’Ambassadeur d’Inde au Sénégal et au Ministre en charge de l’agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite.

Au titre de la communication des ministres :

– le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur le projet de Sénégal Connect Park (ex PTN) ;

– le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur les projets hospitaliers ;

– le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le bilan de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

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