KAOLACK EN QUETE DE « RENOUVEAU »

Papa Ibrahima Senghor et le mouvement « Kaolack Bi Geune » prennent les devants

En réponse à des décennies de stagnation et de déception politique, Papa Ibrahima Senghor, banquier de profession, dans un entretien qu’il nous accordé, assure prendre les rênes du changement en lançant le mouvement civique « Kaolack Bi Geune » Formé il y a environ deux mois, le mouvement vise à revitaliser Kaolack, une ville sénégalaise historiquement négligée depuis l’indépendance du pays.

Le mouvement, selon Senghor, ne cherche pas à critiquer ou remplacer les actuels dirigeants municipaux directement, mais à mobiliser les citoyens pour une réforme concrète. « Notre objectif n’est pas de faire le procès du maire actuel, mais plutôt d’offrir des solutions constructives pour la ville ». explique Monsieur Senghor.

Le plan d’action de « Kaolack Bi Geune » comprend l’établissement de points focaux dans chacun des 46 quartiers de la ville. Ces points serviront de relais entre les citoyens et le mouvement, collectant des données sur les problématiques locales spécifiques, allant de l’assainissement à l’aménagement d’espaces verts et sportifs, problèmes pressants dans une ville majoritairement bétonnée.

« Nous voulons engager les citoyens directement. Ils sont les mieux placés pour identifier les problèmes et proposer des solutions viables. Cela se fera à travers des discussions directes et des consultations communautaires ». déclare Monsieur Senghor. Une fois ces informations collectées, elles seront formulées en propositions stratégiques à présenter à l’équipe municipale en place.

Revenant sur le rapport 2015 de l’IGE « Kaolack bi guene » souhaiterait d’une part que toute la lumière soit faite sur le préjudice de 9 208 058 149 causé au trésor public dans le cadre du contrat liant l’état du Sénégal à l’entreprise chargée du projet Cœur de Ville de Kaolack et d’autre part sur le contrat CET (Construction Exploitation Transfert) signé sans appel à concurrence avec la Société SDI de Serigne Mboup.

Si les autorités actuelles ne parviennent pas à traiter ces problèmes, Senghor et son mouvement se réservent le droit de se présenter aux élections locales sous leur propre bannière. Leur but ultime est de repositionner Kaolack comme un centre vital de l’économie sénégalaise, exploitant son potentiel historique et géographique au sein du Bassin Archigie.

Le mouvement a déjà attiré l’attention de nombreux Kaolackois résidant à l’intérieur et à l’extérieur du Sénégal, y compris ceux vivant en France, aux États-Unis, en Italie et en Belgique, qui se sont joints à l’initiative.

En parallèle à ses efforts locaux, Senghor salue les récentes évolutions politiques nationales, notamment l’élection de Son Excellence Bassirou Diomaye Faye à la présidence, qu’il considère comme un vent de changement soufflant sur le Sénégal, introduisant une ère de responsabilité accrue dans la gestion des ressources foncières et une chance pour la jeunesse du pays de prendre enfin part au processus politique de manière significative.

L’appel final de Senghor est un message de patience et de soutien pour le nouveau régime, soulignant que des changements significatifs demandent du temps pour être mis en place et exécutés efficacement.

Avec « Kaolack Bi Geune », Papa Ibrahima Senghor espère non seulement améliorer la qualité de vie à Kaolack, mais aussi inspirer une nouvelle génération de leadership politique au Sénégal, fondé sur l’inclusion, la participation et l’équité.

L’Émotion de Daniele Orsato : Un Adieu Chargé d’Émotions à la Ligue des Champions

Daniele Orsato, l’arbitre italien de 48 ans, a vécu un moment poignant lors de la demi-finale retour de la Ligue des champions entre le PSG et Dortmund au Parc des Princes. Après avoir sifflé la fin du match, marquant ainsi la conclusion de sa dernière rencontre en Ligue des champions, Orsato a été submergé par l’émotion et a fondu en larmes au milieu de la pelouse.

Ses assistants se sont rapidement rassemblés autour de lui pour lui apporter leur soutien et lui offrir une étreinte réconfortante. Cette scène a touché de nombreux spectateurs, témoignant de la profonde implication émotionnelle de l’arbitre dans son dernier match de cette compétition prestigieuse.

Daniele Orsato, qui prendra sa retraite à la fin de la saison, a eu une carrière riche et variée. Après avoir débuté en 1993, il a dirigé plus de 600 matchs professionnels, dont 288 en Serie A. Le match entre le PSG et Dortmund était son 55e match en Ligue des champions. Il a également eu l’honneur d’arbitrer la finale à huis clos entre le PSG et le Bayern Munich en 2020.

Bien qu’il tire sa révérence de la Ligue des champions, Orsato a encore un dernier défi à relever : officier pour la première fois lors d’un Euro cet été en Allemagne. Son expérience et son professionnalisme ont été reconnus à l’échelle internationale, comme en témoigne sa participation à la Coupe du monde 2022 au Qatar, où il a arbitré des matchs de haut niveau, dont les rencontres de l’équipe nationale argentine dirigée par Lionel Messi.

Cette scène d’émotion sur le terrain du Parc des Princes restera gravée dans les mémoires comme un hommage sincère à la carrière exemplaire de Daniele Orsato dans le monde du football.

Accusations Explosives de Cheikh Bara Ndiaye : Macky Sall Accusé de Brader des Terres pour une Maison au Maroc

L’émission « Entretien Spécial » sur Seneweb a été le théâtre de révélations fracassantes ce mardi, alors que le chroniqueur Cheikh Bara Ndiaye a accusé ouvertement l’ancien président du Sénégal, Macky Sall, d’avoir bradé des terres nationales pour acquérir une maison au Maroc, où il réside depuis la fin de son mandat.

Dans des déclarations incendiaires, Cheikh Bara Ndiaye a déclaré que le camp de Macky Sall était le « plus grand voleur du pays », alléguant que l’ancien président avait obtenu sa résidence au Maroc dans des conditions douteuses. Selon lui, cette résidence n’a pas été octroyée par le roi du Maroc, mais aurait été le fruit d’un accord suspect impliquant la cession de terres sénégalaises.

L’accusation principale de Cheikh Bara Ndiaye concerne l’octroi de terres aux Marocains à des prix dérisoires, soit 60 000 F CFA par parcelle, alors que leur valeur réelle serait dix fois supérieure. En échange, une société marocaine aurait été chargée de construire une maison à Marrakech pour Macky Sall.

« J’ai des preuves très claires de ce que j’avance », a affirmé Cheikh Bara Ndiaye, appelant à une enquête approfondie sur ces allégations. Il a même précisé qu’il connaissait l’emplacement exact de la résidence de Macky Sall au Maroc et les détails de son acquisition.

L’appel à une enquête a été directement adressé au président Bassirou Diomaye Faye, dans l’espoir que la lumière soit faite sur ces allégations troublantes. Si ces accusations s’avèrent fondées, elles pourraient avoir un impact majeur sur la perception du mandat de Macky Sall et susciter de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Renforcement des Liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire : Proposition Clé de Bassirou Diomaye Faye à Alassane Ouattara

Une initiative majeure a été prise lors de la récente visite officielle du Président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, en Côte d’Ivoire, à l’invitation de son homologue Alassane Ouattara. Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue le 7 mai 2024, a été marquée par une proposition stratégique visant à renforcer davantage les liens entre les deux nations voisines.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des membres du gouvernement et des personnalités éminentes du Sénégal, le Président Faye a fait une proposition qui a suscité l’intérêt et l’approbation du Président Ouattara. Lors d’une audience avec son homologue ivoirien, il a annoncé son intention de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte, une plateforme de coopération bilatérale qui n’avait pas été réunie depuis une décennie.

« J’ai proposé au Président Ouattara de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte qui ne s’est pas réunie depuis 10 ans », a déclaré le Président sénégalais. Cette proposition vise à raviver les échanges et la coopération entre les deux pays, réaffirmant ainsi leur engagement commun en faveur du développement et de la prospérité de l’Afrique de l’Ouest.

Le Président Faye a souligné l’importance d’un renforcement systématique des axes de coopération entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, mettant en avant les priorités africaines communes. Il s’est engagé à œuvrer en faveur d’une meilleure prise en compte de ces priorités dans les relations bilatérales entre les deux nations.

Cette visite d’amitié et de travail de 24 heures en Côte d’Ivoire a été l’occasion pour les deux chefs d’État de discuter de questions régionales et internationales d’intérêt commun, ainsi que de renforcer les liens personnels et institutionnels entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

La proposition de convoquer une nouvelle session de la Grande Commission Mixte témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur coopération et de promouvoir une intégration régionale plus étroite pour le bénéfice mutuel de leurs peuples respectifs et de la région dans son ensemble.

Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau

Dans le cadre d’une visite officielle du président sénégalais à Abidjan, une série de discussions stratégiques ont eu lieu entre les dirigeants des deux pays, soulignant leur engagement commun en faveur de la stabilité intérieure et régionale comme préalable indispensable au développement. Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye ont ainsi affirmé leur détermination à unir leurs efforts pour lutter efficacement contre le terrorisme et les activités criminelles connexes, reconnaissant que ces menaces ne peuvent être ignorées dans la poursuite des objectifs de développement et de prospérité pour leurs nations.

L’un des points clés de leur rencontre a été la décision de fédérer leurs actions et de renforcer leur coopération en matière de sécurité. Conscients de l’importance cruciale de la stabilité pour garantir le bien-être de leurs populations, les deux présidents ont convenu de mettre en place une coordination étroite dans la lutte contre le terrorisme, en partageant des informations stratégiques, en renforçant les capacités opérationnelles de leurs forces de sécurité respectives, et en développant des stratégies communes pour contrer les menaces émergentes.
La nécessité d’une collaboration régionale renforcée a également été soulignée, compte tenu de la nature transfrontalière des activités terroristes dans la sous-région. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de travailler de concert avec les autres États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’Union africaine pour élaborer des solutions collectives et coordonnées face à cette menace commune.
La question de la situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région a occupé une place centrale dans les discussions. Les deux chefs d’État ont exprimé leur inquiétude face à la recrudescence des attaques terroristes, qui menacent la paix et la stabilité de la région. En solidarité avec les peuples frères des pays touchés par ces attaques, ils ont réaffirmé leur engagement à soutenir tous les efforts visant à restaurer la sécurité et à promouvoir la réconciliation nationale dans ces régions affectées par le conflit.
Cette rencontre entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire témoigne de la détermination des deux pays à mettre en place une coopération sécuritaire solide et efficace pour faire face aux défis complexes et évolutifs posés par le terrorisme et l’extrémisme violent. En s’unissant dans cette lutte commune, ils aspirent à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ouest-africaine, garantissant ainsi un avenir sûr et prospère pour leurs citoyens et pour l’ensemble de la sous-région.

Sénégal : Lancement d’un Atlas Environnemental pour la Gestion des Risques liés à l’Exploitation Pétrolière

Baba Dramé, Directeur de la Règlementation Environnementale et du Contrôle au Sénégal, a récemment annoncé le lancement d’un Atlas de l’Environnement destiné aux zones offshore et côtières du pays. Cette initiative marque une étape importante dans la gestion des risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, visant à cartographier les zones sensibles pour réduire les impacts écologiques de cette industrie.

Cette évaluation environnementale s’inscrit dans une démarche initiée en 2021, suivant les recommandations de la Conférence nationale sur le développement durable de 2018 à Dakar. Philippe Bacoumba Faye, à la tête de l’Unité Ges-petrogaz, souligne l’importance de cet outil qui permettra à l’État de mieux contrôler les opérations pétrolières et gazières, assurant ainsi une meilleure gouvernance environnementale.

Parallèlement, Pape Samba Ba, Directeur des Hydrocarbures, met en avant l’importance de préserver les économies marines existantes tout en intégrant l’exploitation pétrolière de manière scientifique et durable. Cette approche témoigne de la volonté du Sénégal de concilier développement économique et protection de l’environnement, en adoptant des mesures préventives et des pratiques durables dans le secteur des hydrocarbures.

L’Atlas Environnemental représente donc un outil essentiel pour renforcer la surveillance et la gestion des activités pétrolières et gazières dans les zones maritimes du Sénégal. En fournissant des données précises sur les écosystèmes fragiles et les habitats marins sensibles, cet atlas permettra aux autorités de prendre des décisions éclairées pour minimiser les risques environnementaux et promouvoir une exploitation responsable des ressources naturelles du pays.

Cette initiative souligne l’engagement du Sénégal envers la protection de son environnement marin et la promotion d’une croissance économique durable. En renforçant les capacités de surveillance et de gestion environnementale, le pays se positionne en tant que leader régional dans la gestion responsable des ressources naturelles et la protection de la biodiversité marine.

Critiques Majeures Soulevées lors de la Validation du Rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique au Sénégal

Lors d’une récente réunion au Sénégal visant à valider le rapport d’Évaluation Environnementale Stratégique, les participants ont soulevé plusieurs préoccupations majeures, mettant en lumière des lacunes significatives dans l’étude actuelle. Principalement, l’utilisation de données désuètes, ne reflétant pas la réalité actuelle, a été pointée du doigt, avec une demande pressante de mise à jour incluant les impacts sur le secteur de la pêche et la qualité de l’air.

Des inquiétudes spécifiques ont été exprimées concernant la protection de la mangrove, un écosystème crucial pour les communautés insulaires. Le capitaine Cheikh Amadou Diallo a souligné l’importance de protéger davantage les espaces marins et la faune marine menacée, mettant en évidence l’urgence d’action pour préserver cet environnement vital.

Bienvenue Séne, de l’Institut des Sciences de l’Environnement, a souligné le besoin crucial de référencer correctement les données utilisées. De plus, les critiques ont insisté sur l’importance d’intégrer de manière adéquate la gestion des risques et les aspects culturels et sociaux des communautés affectées dans l’étude.

Mamadou Lamine Diagne, d’Action Justice Environnementale, a soulevé des préoccupations légales, affirmant que le rapport enfreint certaines dispositions clés de la législation environnementale sénégalaise. Il a notamment regretté le manque de développement sur des points cruciaux tels que l’impact de l’exploitation des hydrocarbures sur la mangrove et la faune avifaune du Sénégal.

En réponse à ces critiques, les autorités ont promis de prendre en compte toutes les remarques pour améliorer la politique de gestion environnementale du secteur. Cette assurance vise à intégrer de manière efficace les recommandations des études d’impact environnemental, selon les intervenants.

Cette réunion a mis en lumière l’importance cruciale d’une évaluation environnementale rigoureuse et à jour pour guider les décisions politiques et de développement. Elle souligne également l’importance d’une collaboration étroite entre les acteurs gouvernementaux, la société civile et les experts environnementaux pour garantir une gestion durable des ressources naturelles et une protection efficace de l’environnement au Sénégal.

Le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal : Évaluation Annuelle et Perspectives

Sous la direction du Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, accompagné de son homologue Abdourahmane Sarr, Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le Sénégal a récemment tenu sa Revue Annuelle Conjointe du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. Cette réunion, qui s’est déroulée le mardi 7 Mai, marque un temps fort dans l’évaluation des performances du Plan National de Développement Sanitaire et Social (PNDSS) pour la période 2019-2028.

Conformément au décret instituant le cadre harmonisé de suivi et d’évaluation des politiques publiques, cette instance de coordination revêt une importance cruciale dans l’agenda des différents départements ministériels. Son objectif est d’apprécier les résultats obtenus et d’identifier les ajustements nécessaires pour répondre aux défis en cours.

Dans un contexte de réforme des finances publiques, cette revue annuelle vise à adapter le secteur de la Santé et de l’Action Sociale aux impératifs de gestion efficace des ressources, d’amélioration des services aux usagers, de modernisation des infrastructures et d’une prise en charge optimale des urgences médicales.

L’année 2023 sera au cœur des discussions de cette revue, offrant ainsi l’opportunité d’un examen approfondi des réalisations, des succès et des difficultés rencontrées. Cette réunion-bilan a pour objectifs principaux :

  • Analyser les performances atteintes au cours de l’année écoulée, en mettant en lumière les réalisations significatives ainsi que les domaines nécessitant une amélioration.
  • Identifier les principaux défis et contraintes auxquels le secteur de la Santé et de l’Action Sociale est confronté, qu’ils soient d’ordre financier, organisationnel ou structurel.
  • Formuler des recommandations et des perspectives stratégiques pour renforcer l’efficacité des politiques de santé publique, promouvoir l’accès aux soins de qualité et garantir une couverture sanitaire universelle pour tous les citoyens.

Cette revue annuelle constitue donc une étape essentielle dans le processus d’amélioration continue du système de santé sénégalais. En évaluant les progrès réalisés et en identifiant les défis à relever, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale affirme son engagement envers la qualité des soins et le bien-être de la population, tout en jetant les bases d’une planification stratégique et d’une mise en œuvre efficace des politiques de santé pour l’avenir.

Le Professeur Ismaïla Madior Fall souhaite retourner à l’IFAN : Polémique et réplique face à l’opposition du SUDES

Le Professeur Ismaïla Madior Fall, ancien Garde des Sceaux, a récemment annoncé son souhait de retourner au monde universitaire en tant que chercheur, après une décennie au sein du gouvernement sénégalais. Sa demande d’affectation à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN), déposée auprès du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop, a déclenché une polémique, notamment avec le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES).

Dans un texte adressé à Seneweb, le Professeur Fall a réagi aux critiques du SUDES, qualifiant leur opposition de « profanation des traditions universitaires ». Il a précisé que le rôle du Recteur était de transmettre sa demande d’affectation à l’IFAN et à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) pour avis, avant de prendre une décision finale.

Le Professeur Fall a motivé sa demande en exprimant son désir de se consacrer à la recherche sur les politiques publiques et la gouvernance, estimant qu’il serait plus utile dans ce domaine que dans l’enseignement des disciplines classiques déjà couvertes par d’autres professeurs. Il a suggéré que ses activités d’enseignement à la FSJP pourraient être réduites à des conférences de méthode et des cours pratiques complémentaires.

Il a également souligné l’importance de l’IFAN en tant qu’institution multidisciplinaire, critiquant le SUDES pour son opposition à sa demande et affirmant que les syndicalistes ne pouvaient s’y opposer une fois que les avis favorables de la FSJP et de l’IFAN étaient obtenus.

Le Professeur Fall a conclu en appelant au respect des usages et de la liberté académique, rejetant toute implication de règlements de comptes personnels dans ce débat et affirmant que de telles querelles n’avaient pas leur place à l’université.

Cette controverse met en lumière les tensions entre les anciens membres du gouvernement et les syndicats universitaires lors de transitions vers le monde académique, soulevant des questions sur les processus de prise de décision au sein des institutions universitaires.

Saisie à Popenguine : 3 Tonnes de produits impropres interceptées

À l’approche de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, les autorités sanitaires redoublent d’efforts pour assurer la sécurité sanitaire des participants. Sous la houlette de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, une série d’activités a été lancée pour garantir des conditions optimales pendant cet événement religieux majeur.

Le capitaine Idrissa Ndiaye, chef de la division régionale des services d’hygiène de Thiès, a récemment annoncé une saisie significative de produits impropres à la consommation, d’une valeur totale de 2 700 000 F CFA, représentant trois tonnes de marchandises. Parmi ces produits, on compte des denrées alimentaires dont la date de péremption est dépassée, ainsi que des articles avec un étiquetage incompréhensible, soulignant les risques potentiels pour la santé publique.

En plus du contrôle des denrées alimentaires, un examen approfondi de la qualité de l’eau sera effectué à l’aide d’un laboratoire portatif pour évaluer sa conformité aux normes sanitaires. Des mesures de sensibilisation seront également mises en place pour promouvoir les bonnes pratiques d’hygiène parmi les participants.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à la lutte contre les insectes rampants, tels que les serpents et les scorpions, qui sont fréquemment présents dans l’environnement de Popenguine. Des opérations de désinfection et de désinsectisation seront intensifiées pour réduire les risques d’incident.

Pour mener à bien ces activités, 80 agents ont été mobilisés pour surveiller de près les installations sanitaires et assurer la sécurité des pèlerins. Le capitaine Ndiaye a également appelé les fidèles à respecter les mesures d’hygiène de base et à coopérer avec les autorités sanitaires pour garantir le succès de l’événement.

La célébration de la 136e édition du pèlerinage marial de Popenguine, prévue du 18 au 20 mai 2024, promet d’être un moment de recueillement et de communion pour les fidèles du pays, de la sous-région et de la diaspora. Sous le thème « Avec Marie, notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », cet événement revêt une importance particulière et il est essentiel de veiller à ce que tous les participants puissent y participer dans un environnement sûr et sain.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mercredi 08 et Jeudi 09 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°171 – du 08 et 09/05/2024

🔴 Terrorisme dans le Sahel : Diomaye et Ouattara unis contre le fléau
🔴 Sénoba : Saisie de billets noirs d’une valeur de 3,447 milliards CFA

Interception en mer: 67 candidats à l’émigration irrégulière arrêtés par la Marine sénégalaise

Dans un effort continu pour lutter contre l’émigration irrégulière, la Marine nationale sénégalaise a réussi une importante interception ce mardi 7 mai 2024. Près de Saint-Louis, une pirogue transportant 67 personnes désireuses de rejoindre clandestinement d’autres horizons a été arrêtée. Ces individus, provenant de divers pays de la sous-région, étaient en route vers une destination non spécifiée au moment de leur arrestation.

L’opération a été menée avec succès grâce à la vigilance des forces navales sénégalaises, qui patrouillent activement les eaux territoriales pour prévenir ce type de traversées dangereuses. Le nom de la pirogue, clairement identifié comme originaire du Sénégal, suggère une implication locale dans l’organisation de ces voyages périlleux.

Cet incident souligne non seulement les défis constants auxquels est confronté le Sénégal en matière de sécurité maritime, mais aussi la nécessité d’une collaboration régionale renforcée pour adresser les racines profondes de l’émigration irrégulière, notamment la pauvreté, le chômage, et les conflits internes qui poussent ces individus à prendre de tels risques.

La Marine nationale continue de surveiller les eaux sénégalaises pour garantir la sécurité et respecter les lois contre l’émigration irrégulière, tout en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et internationales pour trouver des solutions durables à cette problématique complexe.

Mbour 4 : Les engagements de Bassirou Faye révélés par le maire de Thiès Babacar Diop

La question de Mbour 4 a toujours été une préoccupation majeure pour le président Bassirou Faye, comme l’a révélé le maire de Thiès, Babacar Diop, en partageant une discussion qu’il a eue avec Diomaye lorsque ce dernier était en prison.

« Après mon passage dans une émission télévisée locale, un proche de Bassirou m’a contacté, répondant au nom d’Ousmane Bal, pour me dire que Diomaye voulait me parler. Nous avons donc échangé deux fois par téléphone à propos de Mbour 4. Il a salué ma position en me disant que le scandale est plus grave. En tant qu’inspecteur des domaines, il en savait mieux, il en savait plus », explique l’édile de Thiès.

« Il a insisté pour que je lui rende visite. Lorsque je suis allé au Cap Manuel pour échanger avec le prisonnier Bassirou à l’époque, j’ai trouvé un homme très informé, mais surtout très précis sur les chiffres et les sociétés. Il m’a dit : ‘Vérifie pour telle société’. Il avait pris l’engagement qu’une fois élu, de clarifier, de corriger, de faire en sorte que les populations de Thiès soient les premières bénéficiaires de Mbour 4 ».

Babacar Diop admet que ce sont des engagements que Bassirou avait pris lors de sa visite au Cap Manuel et qu’il a confirmés lors de la campagne électorale.

Cette révélation met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des affaires publiques, ainsi que les attentes des citoyens pour une gouvernance plus équ

Déjouement d’un projet de voyage clandestin à Bargny : Deux convoyeurs de migrants arrêtés

Les policiers du poste de Bargny ont récemment déjoué un nouveau projet de voyage clandestin par la voie maritime. En effectuant une patrouille pédestre dans la nuit du 5 au 6 mai à la plage de Sendou, les hommes du lieutenant Ba ont surpris deux convoyeurs de migrants en flagrant délit. Les suspects ont été identifiés comme étant les pêcheurs A. G., âgé de 25 ans, et E. M. G., âgé de 44 ans.

Interrogés sur procès-verbal, le duo incriminé a admis qu’ils prévoyaient de convoyer 250 candidats à l’émigration clandestine, dont 12 Guinéens et deux femmes, selon des sources de Seneweb. Ils ont également révélé que ces voyageurs étaient logés à Diamniadio par un individu nommé A. D. S. De plus, les convoyeurs ont avoué avoir acheté le matériel nécessaire pour mener à bien leur projet de voyage et que les candidats avaient été déménagés à Sendou en vue de l’embarquement.

Suite à une enquête diligentée par la police de Bargny, les deux convoyeurs ont été déférés ce mardi au parquet. Cette action des autorités locales témoigne de leur engagement à lutter contre les réseaux de migration clandestine et à protéger la sécurité des personnes dans la région.

Sénoba : Saisie de billets noirs d’une contrevaleur de trois milliards quatre cent quarante-sept (3 447 000 000) millions CFA

Le renforcement du maillage du territoire douanier entamé en février 2024 par le Directeur général des Douanes est en train de donner les résultats escomptés. En effet, en moins de trois mois d’existence, la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud, vient de réaliser une double saisie de devises en billets noirs d’une contrevaleur de 3 205 000 000 de francs CFA.
La double opération fait suite à l’exploitation de renseignements faisant état d’un projet de transfert et de lavage de billets noirs par des individus opérant dans le Sud du pays. C’est ainsi que dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont filé et intercepté un premier groupe de trois personnes dont un individu qui prétend appartenir aux Forces de Défense et de Sécurité. Les trois faussaires détenaient par devers eux des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs d’une contrevaleur de 02 milliards 292 millions de francs CFA et des coupures en dollars d’une contrevaleur de 913 millions de francs CFA soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.
Toujours dans le cadre de cette double opération, un autre individu est appréhendé ce mardi 07 mai vers 15h 30mn avec des coupures de billets noirs d’une contrevaleur de 242 millions de francs CFA.
Pour rappel, la Subdivision des Douanes de Kolda à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une contrevaleur de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA (900 millions en janvier, 05 milliards en avril et 3 447 000 000 pour la dernière en date).
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à démanteler les courants de trafics criminels notamment les réseaux de faux monnayage et invite les populations à collaborer avec les unités douanières et à les soutenir dans l’exercice de leur mission.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Renforcement des liens Côte d’Ivoire-Sénégal : Convergence de vues entre Alassane Ouattara et Bassirou Diomaye Faye

Lors de la visite d’amitié du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à Abidjan ce mardi, une parfaite harmonie de points de vue a été manifestée entre lui et son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Leurs discussions ont couvert une large gamme de sujets, incluant la dynamique des relations bilatérales, la coopération régionale et la situation internationale.

Alassane Ouattara a exprimé sa satisfaction quant à l’état actuel des échanges entre les deux nations, tout en souhaitant une intensification des efforts pour dynamiser davantage le commerce bilatéral. « Bien que nous observions une légère augmentation, les ambitions de nos secteurs privés suggèrent que nous pouvons accomplir beaucoup plus », a déclaré Ouattara. Il reste optimiste, prévoyant des taux de croissance à deux chiffres pour les économies des deux pays suite aux récentes découvertes de ressources naturelles, ce qui devrait substantiellement améliorer la vie quotidienne des populations.

Le président Ouattara a également mis l’accent sur l’importance des initiatives sociales et jeunesse, soulignant les progrès réalisés en Côte d’Ivoire pour réduire significativement le taux de pauvreté au cours de la dernière décennie.

De son côté, le président Bassirou Diomaye Faye a loué le leadership de Ouattara et a reconnu les efforts de la Côte d’Ivoire pour renforcer la stabilité et la démocratie. Il a mis en avant l’opportunité historique pour les deux pays de collaborer encore plus étroitement, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la défense, de la sécurité, de l’éducation et de l’énergie.

« Les récentes découvertes minières dans nos deux pays représentent une occasion en or pour conjuguer nos connaissances et nos efforts afin de maximiser les bénéfices de ces ressources », a affirmé Faye. Il envisage une coopération économique et commerciale renforcée, soulignant que chaque régime doit s’efforcer d’atteindre une croissance accrue dans ces domaines.

Cette rencontre entre les deux chefs d’État non seulement confirme la solidité des relations bilatérales existantes, mais pose également les bases pour une collaboration future plus étroite et plus fructueuse entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire.

Abidjan : Président Bassirou Diomaye Faye plaide pour la solidarité et la cohésion au sein de la CEDEAO

Lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan ce mardi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a mis en avant l’importance de la solidarité et de la réalisation des réformes nécessaires au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Après un entretien avec le président ivoirien Alassane Ouattara, le chef de l’État sénégalais a souligné l’urgence de renforcer l’unité et la cohésion régionale.

Le président Faye a exprimé sa conviction que la conjonction des ressources et de la volonté politique pourrait grandement contribuer à renforcer l’efficacité de la CEDEAO, qu’il décrit comme un « outil formidable d’intégration ». « Nous gagnerons à préserver cette institution. Je sais votre engagement à aller dans ce sens, car nous avons l’obligation de préserver l’héritage des pères fondateurs », a-t-il déclaré.

Abordant les défis sous-régionaux, le président Faye a évoqué la complexité des menaces actuelles, qui comprennent la déliquescence des États et les risques de désintégration de l’union. Il a fait remarquer que les crises, qu’elles soient politiques, démocratiques ou économiques, sont des sources majeures d’instabilité et peuvent favoriser l’émergence de l’extrémisme violent et du terrorisme, nuisant ainsi aux efforts de développement des pays de la région.

En conclusion, il a appelé ses pairs de la CEDEAO à mettre en synergie leurs capacités à un niveau plus élevé pour relever ces défis et assurer une stabilité régionale durable.

Course à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants après la démission d’Ousmane Sonko

La démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor a été officiellement acceptée, ouvrant la voie à une lutte serrée pour sa succession. Le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a confirmé avoir reçu la lettre de démission du Premier ministre, qui laisse derrière lui une course politique intense pour le contrôle de cette municipalité stratégique.

Quatre candidats se sont déjà manifestés pour prendre la relève, suscitant un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs politiques. Parmi eux, la première adjointe au maire, Aida Bodian, le troisième adjoint, Djibril Sonko, le quatrième adjoint, Alassane Diédhiou, ainsi que le conseiller municipal Abdou Sané, actuel coordinateur provisoire de la section communale de Pastef.

En attendant l’élection du nouveau maire, qui aura lieu lors de la prochaine session ordinaire du conseil municipal, un des adjoints de Sonko assurera l’intérim. Cette transition marque un moment crucial pour Ziguinchor, une ville qui joue un rôle central dans la politique et l’économie régionale.

Kolda: Démantèlement d’une bande de cambrioleurs

Une opération réussie du commissariat central de Kolda a mené au démantèlement d’une bande de malfaiteurs impliquée dans de nombreux cambriolages dans la région. Les membres de la bande, tous de nationalité sénégalaise, étaient spécialisés dans le vol de motos, de téléphones portables, et de téléviseurs.

Après une série d’investigations minutieuses, ces criminels ont été déférés au parquet de Kolda, où ils sont actuellement poursuivis pour association de malfaiteurs et vols en réunion avec complicité de recel. Plusieurs d’entre eux, déjà connus des services de police, sont considérés comme des récidivistes.

Selon les autorités, cette bande était particulièrement active durant les périodes de grandes mobilisations, comme les veilles de fêtes, exploitant l’affluence et l’inattention des citoyens pour commettre leurs méfaits à travers toute la région.

Tragique accident à Ziguinchor : Un conducteur de mototaxi et sa passagère tués sur le coup

Une tragédie a frappé mardi matin à Néma, quartier de la commune de Ziguinchor dans le sud du Sénégal, lorsqu’un conducteur de mototaxi et sa passagère ont perdu la vie sur le champ. L’accident est survenu vers huit heures lorsque leur véhicule a été violemment heurté par un véhicule de l’armée.

La victime, une femme âgée de 35 ans originaire du quartier Perizac, se rendait à son travail au moment du drame. Les circonstances précises de la collision restent encore sous enquête, mais cet événement tragique a provoqué une onde de choc dans la communauté locale.

Les autorités compétentes sont actuellement engagées dans l’enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident. En attendant, la population de Ziguinchor pleure la perte de ces deux vies et exprime ses condoléances aux familles des victimes.

Cet accident rappelle la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et met en lumière les risques auxquels sont confrontés les usagers de la route au quotidien. Il souligne également l’importance de mesures de sécurité routière strictes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement envers les droits humains lors d’une audience avec Amnesty International

Le vendredi 3 mai 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a reçu en audience Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, en compagnie de représentants de l’organisation au Sénégal et en Afrique. Cette rencontre, rapportée par Seydi Gassama, directeur exécutif de la section Amnesty International au Sénégal, a été l’occasion pour le président Faye de réaffirmer son engagement envers la protection des droits humains et la bonne gouvernance économique et financière.

Lors de cette audience, le président Faye a exprimé sa détermination à prendre des initiatives concrètes visant à renforcer la protection des droits humains sur le territoire sénégalais. Il a également souligné l’importance de la promotion de la paix et des droits humains tant au niveau régional qu’international.

Parmi les sujets abordés lors de cette rencontre, le chef de l’État a manifesté ses préoccupations concernant la situation à Gaza, dénonçant les graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui y ont lieu. Cette prise de position démontre l’engagement du gouvernement sénégalais envers la défense des droits fondamentaux, tant au niveau national qu’international.

Cette audience témoigne de la volonté du président Faye de collaborer avec des organisations internationales telles qu’Amnesty International pour promouvoir une culture des droits humains et de la bonne gouvernance, contribuant ainsi à renforcer l’état de droit et la démocratie au Sénégal.

Extension de l’exemption de visa entre la Chine et la France : Renforcement des liens touristiques et économiques

Lors de sa récente visite en France, le président chinois Xi Jinping a fait une annonce significative concernant les voyages entre la Chine et la France. Il a déclaré l’extension de l’exemption de visa pour les ressortissants français souhaitant se rendre en Chine. Cette mesure permet désormais des séjours de moins de 15 jours sans visa et est prolongée jusqu’à la fin de l’année 2025. Cette décision renforce l’engagement bilatéral en faveur du tourisme et des échanges économiques dans le contexte post-pandémique.

L’annonce a été faite au palais de l’Élysée en présence du président français Emmanuel Macron, symbolisant ainsi l’importance de cette mesure pour les relations entre les deux pays. Xi Jinping a souligné que cette facilitation vise à encourager le tourisme et à renforcer les liens entre les peuples chinois et français. En réponse, la France s’est engagée à simplifier la délivrance des visas pour les visiteurs chinois, promettant une procédure plus souple pour les voyages d’affaires et touristiques.

Cette extension de l’exemption de visa n’est pas seulement bénéfique pour les touristes français, mais s’inscrit également dans une stratégie plus large de relance du secteur touristique chinois, durement touché par la pandémie de Covid-19. La Chine étend cette politique à 12 pays au total, dans le but de stimuler le tourisme international et de favoriser les échanges culturels et économiques.

En parallèle, les autorités françaises ont exprimé leur volonté de dynamiser les partenariats économiques avec la Chine, en mettant notamment l’accent sur les échanges culturels et professionnels. Cette démarche s’inscrit dans une vision de coopération et de développement mutuel entre les deux nations, renforçant ainsi les liens historiques et diplomatiques qui les unissent.

Changement à la mairie de Ziguinchor : Quatre prétendants pour succéder à Ousmane Sonko

Le paysage politique de Ziguinchor connaît un remaniement majeur avec la démission du Premier ministre Ousmane Sonko de son poste de maire. Cette décision a été officiellement entérinée par le gouverneur de la région, Mor Talla Tine, qui a confirmé avoir reçu la lettre de démission du chef du gouvernement.

Cependant, à peine la décision prise, le poste de maire suscite déjà l’intérêt de plusieurs prétendants. Pas moins de quatre candidats ont déjà manifesté leurs ambitions pour succéder à Ousmane Sonko. Parmi eux figurent Aida Bodian, première adjointe au maire, Djibril Sonko, troisième adjoint au maire, Alassane Diédhiou, quatrième adjoint au maire, ainsi que Abdou Sané, conseiller municipal et coordinateur provisoire de la section communale de Pastef, selon les informations rapportées par « Libération ».

En attendant la nomination officielle du successeur d’Ousmane Sonko, l’intérim sera assuré par l’un des adjoints du maire démissionnaire. Les sources du journal indiquent également que la prochaine session ordinaire du conseil municipal officialisera le remplacement de Sonko au sein de l’institution.

Ce changement de leadership à la mairie de Ziguinchor promet d’animer la scène politique locale, avec plusieurs candidats en lice pour prendre les rênes de la municipalité. Les prochaines semaines seront donc cruciales pour observer l’évolution de cette transition et ses implications pour la gouvernance locale dans la région.

Conférence de presse à Dakar : L’Union européenne renforce son partenariat avec le Sénégal

Les ambassadeurs de la Team Europe, composée de l’Union européenne et de quinze États membres, ont annoncé une conférence de presse à Dakar, prévue pour le mercredi précédant la Journée de l’Europe. Cette initiative vise à éclairer les détails du partenariat entre l’UE et le Sénégal, selon des sources officielles.

L’événement prend une importance particulière à la veille de la célébration annuelle de la Journée de l’Europe, qui aura lieu le 9 mai. Cette date emblématique célèbre la paix et l’unité européennes, commémorant la proposition historique de Robert Schuman pour une coopération politique renforcée en Europe, fondement de l’Union européenne moderne.

La tenue de cette conférence de presse témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers ses partenariats stratégiques avec les pays africains, notamment le Sénégal. Cette rencontre fournira une plateforme pour discuter des initiatives conjointes, des projets de développement et des programmes de coopération bilatérale.

La visite récente du président du Conseil européen, Charles Michel, au Sénégal, dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest, a également renforcé les liens entre l’UE et le Sénégal. Les discussions fructueuses entre Michel et le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ont souligné l’importance de la coopération économique, politique et sociale entre les deux parties.

La conférence de presse prévue à Dakar sera l’occasion pour les représentants de l’UE et du Sénégal de partager leur vision commune pour l’avenir de leur partenariat, ainsi que les progrès réalisés jusqu’à présent dans divers domaines de coopération.

En ces temps de défis mondiaux, cette initiative témoigne de l’engagement continu de l’Union européenne envers la promotion de la paix, de la stabilité et du développement, tant au niveau régional qu’international.

Une agression présumée dans la brousse secoue la communauté de Linguère

Dans l’après-midi du vendredi 3 mai dernier, un incident choquant s’est déroulé dans la tranquille commune de Linguère, située dans la région sénégalaise. Une femme, alors à la recherche de bois mort dans la brousse, aurait été victime d’une agression brutale, jetant ainsi une ombre de terreur sur la région.

Selon les informations recueillies, la victime aurait croisé la route de deux bergers, en transhumance dans la zone. Ce qui aurait dû être une simple rencontre dans les vastes étendues de la nature s’est rapidement transformé en cauchemar. La femme aurait été attaquée et subi des sévices de la part des deux individus.

De retour chez elle, la victime, bouleversée et traumatisée, a immédiatement partagé son calvaire avec sa mère. Face à la gravité des faits rapportés, la mère n’a pas hésité à alerter toute la famille, semant ainsi l’inquiétude et l’indignation dans la communauté.

Face à cette situation alarmante, les forces de l’ordre n’ont pas tardé à réagir. Des éléments de la brigade de gendarmerie de Linguère se sont rapidement mobilisés pour enquêter sur l’affaire. Leurs efforts ont abouti à l’arrestation des deux suspects présumés, tous deux âgés de seulement 16 ans.

Cette affaire a profondément choqué les habitants de Linguère, qui expriment leur solidarité envers la victime et exigent que justice soit rendue. Dans l’attente des développements de l’enquête, la communauté reste en proie à l’inquiétude et à l’indignation, espérant que de tels actes odieux ne resteront pas impunis.

Bachir Diop, Acteur de « Dérapages », Libéré dans une Affaire de Trafic de Drogue

Ce mardi, la Chambre criminelle de Dakar a rendu son verdict dans une affaire de trafic de drogue impliquant l’acteur Bachir Diop, connu sous le nom de Peter Salinger. L’acteur, qui jouait le rôle de Bachir Diop dans la série populaire « Dérapages », a été libéré.

La décision de la Chambre criminelle est intervenue après que le président de la Chambre ait accepté les exceptions de nullité de la procédure soulevées par la défense lors de l’audience. Les avocats de Bachir Diop ont argumenté que ses droits n’avaient pas été respectés tout au long de la procédure, dénonçant un manque de sincérité et de loyauté dans le traitement de l’affaire. Le juge a reconnu ces irrégularités et a annulé toute la procédure.

En conséquence de sa libération, Bachir Diop a également récupéré ses deux motos ainsi que son téléphone portable de marque iPhone, qui avaient été saisis dans le cadre de l’enquête.

L’acteur était accusé de divers chefs d’accusation liés au trafic de drogue, notamment la culture, la production, la transformation, la détention et le trafic de cannabis.

Cette affaire a suscité un vif intérêt médiatique en raison du statut de l’acteur et de son implication présumée dans des activités criminelles. La décision de la Chambre criminelle de Dakar de libérer Bachir Diop met fin à un chapitre tumultueux dans la vie de l’acteur, mais soulève également des questions sur la manière dont la justice traite les affaires criminelles impliquant des personnalités publiques.

Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d’Ivoire

Le président sénégalais, SEM Bassirou Diomaye Faye, a atterri à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, où il a été chaleureusement accueilli par des officiels tant civils que militaires. La présence notable de membres de la communauté sénégalaise, venus en nombre, a ajouté à l’ambiance festive et chaleureuse de l’accueil.

Cette visite marque un moment important de diplomatie et de renforcement des liens entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, soulignant les bonnes relations entre les deux nations. Le président Faye, accompagné de son délégué, devrait participer à plusieurs réunions bilatérales visant à discuter de collaborations futures et à consolider les partenariats existants.

La communauté sénégalaise sur place a exprimé son enthousiasme et son soutien au président, reflétant l’importance de cette visite pour les deux pays. Les détails des discussions et des accords éventuels seront probablement divulgués au cours de sa visite.

Accueil Chaleureux pour le Président Bassirou Diomaye Faye en Côte d'Ivoire

Une révolution sportive au Sénégal : Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud

Dans une démarche visant à encourager l’épanouissement des jeunes et à promouvoir une culture sportive dynamique, le Sénégal a récemment connu une expansion significative de ses infrastructures sportives. Parmi les nouvelles réalisations impressionnantes, le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud se démarque comme un emblème de cette révolution sportive en cours.

Situé au cœur de la communauté de Yeumbeul Sud, ce stade représente bien plus qu’un simple terrain de jeu. C’est un symbole de progrès, d’engagement envers la jeunesse et de passion pour le sport. Baptisé en l’honneur de Pathé Waré Diop, une figure emblématique du sport sénégalais, le stade incarne l’héritage riche et la vision futuriste du pays en matière de développement sportif.

Ce complexe sportif moderne offre des installations de classe mondiale pour une variété de disciplines, allant du football au basket-ball, en passant par l’athlétisme. Les équipements de pointe et les espaces polyvalents permettent aux jeunes athlètes de s’entraîner et de compétitionner dans des conditions optimales, tout en stimulant leur passion et leur détermination.

L’impact social du Stade Pathé Waré Diop va bien au-delà du sport lui-même. En offrant un lieu de rassemblement communautaire, le stade favorise la cohésion sociale et renforce les liens entre les habitants de Yeumbeul Sud et des environs. Les événements sportifs et les programmes de développement organisés au stade contribuent à promouvoir des valeurs telles que le travail d’équipe, le fair-play et le dépassement de soi.

De plus, le stade représente une source d’inspiration pour la jeunesse sénégalaise, en leur offrant des modèles positifs et des opportunités tangibles de réaliser leurs rêves sportifs. En encourageant la participation des jeunes dans le sport, le Sénégal investit dans son capital humain et renforce sa position en tant que foyer émergent de talents sportifs.

Le Stade Pathé Waré Diop de Yeumbeul Sud incarne l’esprit de progression et d’optimisme qui anime le pays. En offrant des installations de classe mondiale, en promouvant la pratique sportive et en renforçant les liens communautaires, ce stade symbolise le potentiel illimité du sport pour transformer des vies et enrichir des sociétés. Le Sénégal s’engage ainsi sur la voie d’un avenir plus dynamique et inclusif, où chaque jeune peut s’épanouir pleinement et vivre au rythme quotidien du sport.

Sénégal : Publication de la liste des navires de pêche autorisés par le ministère des pêches au 6 Mai 2024

Le ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal, sous la direction de Dr. Fatou Diouf, a récemment rendu publique la liste des navires autorisés à opérer dans les zones de pêche sous la juridiction sénégalaise. Cette annonce, faite le lundi 6 mai 2024, révèle la présence de 132 navires nationaux et 19 navires étrangers sur la liste. Cette démarche s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de gestion responsable des ressources maritimes du pays.

Selon le communiqué ministériel, il est important de noter que les dossiers en cours de renouvellement n’ont pas été inclus dans cette liste. Jusqu’au 31 décembre 2023, un total de 17 449 pirogues ont été recensées, avec la délivrance de 7 493 permis à la fin de l’année 2023, dont 18 ont été attribués à des navires étrangers, représentant ainsi 43% des permis délivrés. Entre le 1er janvier et le 30 avril de l’année en cours, 4 754 permis supplémentaires ont été accordés, ce qui correspond à un taux d’approbation de 27,25%.

Cette publication de la liste des navires autorisés s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement sénégalais pour assurer une exploitation durable et équitable des ressources marines. En rendant ces informations accessibles au public, le ministère des Pêches démontre son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur de la pêche.

Transparence dans la pêche et divergences politiques : Les sujets brûlants du jour au Sénégal

Aujourd’hui, plusieurs sujets ont retenu l’attention au Sénégal, allant de la transparence dans la gestion des ressources maritimes à la polarisation politique croissante. Voici un aperçu des événements marquants qui ont animé le pays :

Transparence dans la pêche : La liste des navires dévoilée par la ministre des pêches

La ministre des pêches, Dr. Fatou Diouf, a pris une initiative louable en dévoilant la liste complète des 151 navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Cette mesure vise à garantir une répartition équitable des autorisations de pêche entre les navires nationaux et étrangers, dans le but de préserver les stocks de poissons et de promouvoir la durabilité de l’industrie de la pêche.

Divergences politiques : Diomaye critique les choix de politique étrangère de Sonko

Dans le domaine politique, les tensions persistent entre différentes figures politiques. Le lider maximo Diomaye a vivement critiqué les choix de politique étrangère de Sonko, l’accusant de favoriser des relations avec des états putschistes au détriment des principes démocratiques. Cette divergence souligne les divergences idéologiques croissantes entre les acteurs politiques et met en lumière l’importance des orientations diplomatiques dans la sphère politique du pays.

Tensions à l’UCAD : Conflit sur l’affectation d’Ismaïla Madior Fall

Au sein de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), de nouvelles tensions ont éclaté concernant l’affectation de l’ancien ministre Ismaïla Madior Fall à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire (IFAN). Le Syndicat Unique des Enseignants du Sénégal (SUDES) s’oppose fermement à cette décision, dénonçant une transgression des procédures réglementaires. Ce conflit met en lumière les défis persistants en matière de gouvernance universitaire et de gestion des ressources humaines.

Autres sujets d’actualité

En plus de ces événements marquants, d’autres sujets ont également fait l’actualité au Sénégal, notamment le décès de Serigne Amdi Bousso, muezzin de la grande mosquée de Touba, les préparatifs pour la Tabaski 2024, les tensions au Mali lors du dialogue inter-Maliens, et la formation en cultures urbaines pour les jeunes à Dakar.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 07 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°170 – du 07/05/2024

🔴 POLITIQUE ÉTRANGÈRE : DIOMAYE ET SONKO EN DÉPHASAGE
🔴 ATTRIBUTION DES LICENCES DE PÊCHE : LE GOUVERNEMENT STOPPE LA « RAZZIA » SUR NOS CÔTES

Renforcement de l’Enseignement Supérieur : La Visite du Ministre Dr El Hadji Abdourahmane Diouf à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio

Le secteur de l’enseignement supérieur au Sénégal a récemment reçu une attention particulière de la part du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, lors de sa visite à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio.

Cette visite, qui s’inscrit dans le cadre d’une démarche de renforcement et d’amélioration de l’enseignement supérieur, a permis au Ministre et à sa délégation de rencontrer les responsables de l’université, le personnel administratif ainsi que les étudiants.

Au cours de cette rencontre, le Ministre Diouf a tenu à saluer le travail accompli jusqu’à présent par l’université tout en reconnaissant qu’il reste encore des défis à relever. Parmi les points abordés figurent le besoin de renforcer les infrastructures, notamment en ce qui concerne le transport du personnel et le logement social pour les étudiants.

« Nous saluons le travail qui a été fait jusqu’ici, mais tout n’est pas parfait. Nous comptons renforcer le transport du personnel, combler le déficit budgétaire et résoudre le problème des logements sociaux. Nous allons transmettre ces besoins au Président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko », a déclaré le Ministre Diouf lors de la visite.

Cette démarche témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais envers l’amélioration continue de l’enseignement supérieur et de la recherche. En mettant en lumière les besoins spécifiques de l’université, le Ministre Diouf montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes pour trouver des solutions durables aux défis auxquels est confronté le secteur de l’enseignement supérieur.

La visite du Ministre de l’Enseignement Supérieur à l’Université Amadou Mactar Mbow de Diamniadio marque une étape importante dans le processus de développement de l’enseignement supérieur au Sénégal. Elle démontre la détermination du gouvernement à investir dans l’éducation et la recherche pour assurer un avenir prometteur aux générations futures.

MEN-IA-IE : le Ministre Guirassy dégage 11 axes autour d’une nouvelle vision de l’éducation nationale

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mbaba Guirassy, a réuni ce lundi l’ensemble des inspections d’académie (IA), inspecteurs d’éducation et de formation (IEF) ainsi que des chefs de service pour aborder les défis majeurs impactant la performance du système éducatif sénégalais. Parmi les problématiques discutées figuraient l’émiettement des politiques et des programmes, le déficit en enseignants et en infrastructures, entre autres préoccupations.

L’objectif principal de cette réunion était de définir une vision collective pour le département ministériel, en alignement avec les orientations de la haute autorité du chef de l’État. Selon M. Guirassy, il est impératif de passer d’un simple système éducatif à une véritable société éducative, où les valeurs africaines et spirituelles constituent le socle sur lequel repose le citoyen sénégalais.

Le ministre insiste sur la nécessité de capitaliser sur les valeurs intrinsèques du pays tout en reconnaissant l’impact de l’intelligence artificielle sur la société moderne. Cette transformation systémique exige également une refonte du programme éducatif, jugé obsolète, ainsi qu’une augmentation des effectifs d’enseignants pour répondre aux besoins croissants des écoles.

Un des points soulevés lors de la réunion a été l’émiettement des politiques et des programmes, résultant en un manque de cohérence globale dans le système éducatif. Pour remédier à cette situation, M. Guirassy souligne l’importance de définir une vision commune et de concentrer les efforts sur l’obtention de résultats tangibles.

La qualité de l’éducation est au cœur de ce processus de transformation, souligne le ministre, qui appelle à repenser l’environnement d’apprentissage des élèves. Une politique inclusive et sociale, ainsi qu’un nouveau mode de financement, sont également nécessaires pour relever les défis actuels, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

En conclusion, le ministre de l’Éducation nationale assure que des actions concrètes sont déjà en cours pour apporter les changements nécessaires et améliorer le système éducatif sénégalais. La réunion a permis de poser les bases d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur éducatif afin d’atteindre les objectifs fixés et d’assurer un avenir prometteur pour l’éducation au Sénégal.

Décès de Serigne Amdi Bousso, Muezzin de la Grande Mosquée de Touba

Une nouvelle empreinte de tristesse a frappé la communauté mouride ce lundi 6 mai 2024, avec le décès de Serigne Amdi Bousso, l’un des muezzins distingués de la grande mosquée de Touba, ville sainte du Sénégal. L’annonce poignante émane du Dahira Moukhaddamatoul Khidma, l’entité responsable de la gestion de ce lieu sacré.

La disparition de Serigne Amdi Bousso représente une perte inestimable pour la communauté mouride, qui reconnaissait en lui un serviteur dévoué de l’islam et un érudit respecté.

En cette période de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille éplorée, ainsi qu’à l’ensemble de la communauté mouride, affectée par cette triste nouvelle. Nos prières accompagnent Serigne Amdi Bousso dans son voyage vers l’au-delà, en espérant que son âme repose en paix pour l’éternité.

Que son dévouement et son exemple inspirent la communauté à perpétuer son héritage de piété et de service envers la religion et la communauté.

Sonko, les putschistes et Mélenchon : le choix de l’arrière-garde (Par Dr Yoro Dia)

En matière de politique extérieure, le duo Diomaye-Sonko danse la tango, c’est-à-dire un pas en avant deux pas en arrière. Autant le Président Faye a fait un pas en avant en réservant sa première sortie à l’étranger à la Mauritanie, signe d’avant-garde car avec le pétrole et le gaz, le Sénégal peut accélérer sa marche vers l’Emergence. Donc être à l’avant-garde économique après avoir été à l’avant-garde politique ( exception démocratique). Autant Sonko, avec sa tournée pompeusement annoncée dans l’alliance des Etats putschistes  (Guinée et  l’Alliance des Etats du Sahel à savoir le Mali, le Burkina et le Niger),  fait deux pas en arrière en réservant sa première sortie aux pays de l’arrière garde démocratique. Même s’ils sont sensiblement de la même génération, il  y a un fossé  politique entre le Président Faye et ces Présidents de l’alliance des Etats putschistes. Diomaye a été élu démocratiquement alors les autres ne sont que des putschistes qui cherchent à légitimer leur forfaiture par la manipulation idéologique  d’un souverainisme désuet et anachronique. 
Heureusement qu’au Sénégal, nous avons un Etat solide et des forces de défense et de sécurité qui ont été à la hauteur pour vaincre l’insurrection avant que nos frères égarés n’en reviennent à l’opposition légale pour prendre le pouvoir par les urnes. Si le General Moussa Fall et ses hommes n’avaient pas été à la hauteur pour mater l’insurrection, aujourd’hui le Sénégal aurait perdu son statut d’exception et serait membre de l’alliance des Etats putschistes où nul ne sait quand est-ce qu’auront lieu les élections.
L’avant-garde est souvent une illusion de l’arrière garde. C’est valable pour Ousmane Sonko s’il croit que l’avant-garde ce sont l’alliance des Etats putschistes et son gourou Mélenchon, un dinosaure idéologiquement fossilisé. Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirais qui tu es. Si Sonko suit son gourou Mélenchon, le Sénégal pétrolier sera un futur Venezuela, la référence de Mélenchon et non pas un futur Dubaï comme nous en rêvons. Le souverainisme est aujourd’hui dans l’économie comme l’ont compris l’Inde et la Malaisie qui se glorifient d’avoir un PNB qui a dépassé celui de l’ancien colonisateur et la Chine qui est passée du péril jaune à empire du milieu sur le plan économique en cherchant à le devenir sur le plan politique. Le souverainisme est dans l’économie et la croissance et non pas dans le fait de passer de supplétif français à supplétif russe comme l’alliance des Etats du Sahel ou être un supplétif idéologique de Monsieur Mélenchon. Quand Branco n’avait plus aucune crédibilité en France, il était venu se recycler en Afrique (au fait où en est-on avec sa fanfaronnade de poursuite à la CPI ? La presse s’honorerait en s’intéressant à la suite donnée à cette farce). Mélenchon aussi vient se recycler chez Sonko son supplétif idéologique car probablement durant toute sa  carrière politique ce sera la première fois qu’il est annoncé à l’étranger comme un chef d’Etat et sera reçu probablement comme tel.

Le complexe d’infériorité a encore de beaux jours devant lui. La rupture ce n’est pas simplement de changer de maître blanc. Les Sénégalais ont opéré la rupture et réglé la question du souverainisme  depuis 2000 et comme dans leur habitude de façon démocratique en élisant Wade alors que tout le monde savait que Diouf était le choix de la France. L’élection de Diomaye le confirme. Le débat sur le souverainisme est, soit de la manipulation pour légitimer la forfaiture politique des coups d’Etat, soit du Don Quichotisme politique au Sénégal. Le souverainisme est la bataille économique pour l’émergence, le seul combat qui vaille au Sénégal. Tout le reste est perte de temps et le « temps ne chôme pas ». Nous sommes tous des panafricanistes mais nous préférons le panafricanisme démocratique à celui putschiste de nos voisins qui instrumentalisent le panafricanisme comme arme de diversion politique pour masquer leur forfaiture politique. Ce n’est pas un hasard si les élites et les peuples de l’alliance des états putschistes rêvent du modèle démocratique sénégalais alors que notre Premier Ministre prend leurs dirigeants pour modèles. Quelle négation du Sénégal, de ses valeurs et surtout de son rang. Chez Sonko, l’avant-garde est toujours une illusion de l’arrière-garde !

Dr Yoro Dia, politologue

Audiences foraines pour les naissances à Pikine

Le Tribunal d’Instance de Pikine lance des audiences foraines spécialement dédiées aux naissances pour permettre l’enregistrement des enfants non encore inscrits à l’État civil. Cette initiative vise à garantir que tous les enfants, en particulier les élèves et les tout-petits, bénéficient d’une identification officielle.

Les audiences foraines débutent dès le lundi 6 mai 2024 et se dérouleront dans les Centres d’État Civil de la région. Les parents sont invités à profiter de cette occasion pour enregistrer leurs enfants et leur assurer ainsi l’accès à leurs droits fondamentaux.

L’objectif de ces audiences est de faciliter le processus d’enregistrement des naissances, garantissant ainsi que chaque enfant ait une existence légale et puisse bénéficier des services publics essentiels tels que l’éducation et les soins de santé.

Il est crucial pour les parents de se présenter avec tous les documents nécessaires, y compris les certificats de naissance et d’autres pièces d’identité, afin de faciliter le processus d’enregistrement.

Cette initiative du Tribunal d’Instance de Pikine démontre l’engagement des autorités locales à garantir le respect des droits des enfants et à promouvoir leur bien-être dès le plus jeune âge. Enregistrer les naissances est un premier pas essentiel vers la protection et l’autonomisation des enfants, et ces audiences foraines offrent une occasion précieuse de le réaliser.

Le Real Betis à la recherche de jeunes talents en Afrique

Le Real Betis, club de renom de la Liga espagnole, a récemment organisé un camp d

‘entraînement au stade Caroline Faye de Mbour, au Sénégal, dans le cadre de ses efforts pour découvrir de nouveaux talents africains. Pendant trois jours, 200 jeunes footballeurs venus de différentes régions du Sénégal ont eu l’opportunité de démontrer leurs compétences devant les recruteurs du club.

L’objectif de cet événement était clair : offrir aux jeunes talents la possibilité d’intégrer les catégories inférieures du Real Betis et éventuellement de suivre une formation en Espagne. Mouhamed Ndiaye, ancien arbitre de troisième division en Espagne et désormais représentant de footballeurs, a souligné l’importance de la formation précoce dans le développement des joueurs. Il a également noté que de nombreux participants plus âgés ont participé au camp, mettant en lumière le besoin d’une formation de qualité dès le plus jeune âge.

Le Real Betis ne s’est pas limité au Sénégal. Après cette initiative réussie, le club prévoit de se rendre en Côte d’Ivoire pour poursuivre ses efforts de détection de talents. Cette démarche témoigne de l’engagement du club envers le développement du football en Afrique et de sa volonté de rechercher les futurs talents du continent.

En offrant cette opportunité aux jeunes footballeurs africains, le Real Betis démontre son engagement envers l’essor du football sur le continent et sa volonté de contribuer au développement des jeunes joueurs. Cette démarche illustre également l’importance croissante du football africain sur la scène internationale et la reconnaissance du potentiel immense que recèle le continent en termes de talents footballistiques.

Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

Ci-après les documents rendus public par le ministère .

Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

Le Sénégal bouleverse la tradition diplomatique en accueillant Jean-Luc Mélenchon

La politique étrangère du Sénégal sous le nouveau président Bassirou Diomaye Faye prend une tournure inattendue alors que le pays s’apprête à accueillir Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI) et figure de l’opposition française, du 14 au 18 mai 2024. Cette décision rompt avec la tradition qui voulait que le premier voyage à l’étranger des présidents sénégalais soit destiné à la France, ancien colonisateur et partenaire historique.

L’annonce de cette visite a été faite par le Premier ministre, Ousmane Sonko, démontrant ainsi la volonté du nouveau gouvernement de s’ouvrir à des acteurs politiques européens partageant des visions similaires sur des questions de souveraineté et de coopération régionale. Pour le parti Pastef, cette rencontre représente une opportunité de renforcer les liens avec des alliés et de projeter une image de coopération internationale.

Cependant, cette décision pourrait également être interprétée comme un message politique adressé à Emmanuel Macron, président français, dont l’attente d’un renforcement de la coopération franco-sénégalaise pourrait être contrecarrée par ce rapprochement avec son principal opposant. En recevant Mélenchon avant Macron, le Sénégal envoie un signal fort à la France, soulignant sa volonté de dialoguer avec divers acteurs politiques, pas seulement avec les dirigeants en place.

Les conséquences de cette rencontre sur les relations franco-sénégalaises restent à voir. La visite de Mélenchon pourrait potentiellement créer des tensions entre les deux pays, mais elle pourrait également ouvrir de nouvelles perspectives de dialogue et de coopération. Les prochains jours seront décisifs pour évaluer l’impact de ce rapprochement sur la scène diplomatique internationale.

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Une canicule sans précédent s’abat sur le Sénégal : des températures record jusqu’à 48°C

Le Sénégal fait face à une vague de chaleur intense et sans précédent, avec des températures qui atteignent des niveaux records dans plusieurs régions du pays, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim).

Selon les dernières prévisions de l’Anacim, les prochaines 24 heures seront marquées par un ciel dégagé sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de quelques voiles nuageux dans la zone extrême sud-est. Cependant, cette clarté du ciel ne fera qu’accentuer la chaleur étouffante qui sévit sur le pays.

Les régions de Matam et Kaffrine seront les plus durement touchées par cette canicule, avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à des sommets vertigineux de 48 degrés Celsius. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la vague de chaleur qui sévit actuellement, mettant à rude épreuve la résilience des habitants et des infrastructures.

À Fatick, dans le centre du pays, les thermomètres ne descendront pas en dessous de 41°C, témoignant de l’étendue de la fournaise qui enveloppe le territoire. Cette situation météorologique exceptionnelle suscite des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé et le bien-être des populations, notamment en ce qui concerne les risques de déshydratation et de coups de chaleur.

Malgré cette chaleur accablante, la région de Dakar semble épargnée par la canicule, avec des températures plus clémentes atteignant environ 28°C. Cependant, les autorités mettent en garde contre un relâchement des précautions, car même des températures relativement plus basses peuvent encore représenter un risque pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables.

Face à cette situation météorologique critique, il est impératif que les citoyens prennent des mesures préventives pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur excessive. Il est recommandé de rester hydraté en buvant suffisamment d’eau, de limiter les activités en plein air pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés pour se rafraîchir.

Les autorités locales et nationales sont mobilisées pour faire face à cette canicule exceptionnelle et mettent en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. Il est essentiel que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour traverser cette période de chaleur intense en toute sécurité.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

Le Sénégal réaffirme son soutien indéfectible à la Palestine lors du 15e Sommet de l’OCI

Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Gambie, le Président Bassirou Diomaye Faye a prononcé une déclaration forte, réaffirmant le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes du peuple palestinien. Cette déclaration a été saluée par Yassine Fall, ministre sénégalaise de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, qui souligne qu’elle reflète la position historique du pays sur la question palestinienne.

SOMMET OCI BANJUL | Le Sénégal réaffirme son engagement indéfectible en faveur du peuple palestinien

Depuis de nombreuses décennies, le Sénégal a maintenu une position ferme en faveur de la Palestine, en reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et en condamnant les violations des droits humains et du droit international commises à leur encontre. Cette position est ancrée dans les valeurs de justice, de dignité humaine et de respect du droit international, et elle a été exprimée à maintes reprises à travers des déclarations officielles et des actions diplomatiques.

La déclaration du Président Diomaye Faye lors du sommet de l’OCI revêt une importance particulière dans un contexte mondial marqué par les défis et les menaces qui pèsent sur la paix et la sécurité au Moyen-Orient. En réaffirmant le soutien du Sénégal à la Palestine, le Président a souligné l’importance de maintenir la solidarité et l’unité au sein de la communauté internationale en faveur de la cause palestinienne.

Cette position est également en accord avec les aspirations et les attentes du peuple sénégalais, qui a toujours exprimé une profonde solidarité envers le peuple palestinien. Elle renforce le sentiment d’appartenance à une communauté internationale fondée sur des principes de justice, de solidarité et de respect mutuel.

La déclaration du Président Diomaye Faye témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la justice et la paix au Moyen-Orient. Elle réaffirme la position historique du pays en faveur de la Palestine et souligne l’importance de maintenir cette solidarité dans la lutte pour la justice et la dignité du peuple palestinien.

Controverse autour du voyage d’une délégation de Sicap-Liberté à Casablanca

Une controverse a éclaté à Sicap-Liberté à la suite du déplacement d’une délégation municipale composée d’environ 70 personnes à Casablanca, au Maroc. L’objectif de ce voyage, qui suscite des interrogations parmi les habitants de la commune, est présenté comme une participation à une formation ou à un séminaire.

Cependant, selon les informations relayées par Les Échos dans leur édition de lundi, de nombreux résidents de Sicap-Liberté remettent en question la nécessité d’envoyer une aussi grande délégation pour un événement professionnel. Certains vont jusqu’à exprimer leur scepticisme quant à la véritable nature de ce voyage, le qualifiant davantage de vacances que de déplacement professionnel.

Cette polémique soulève des préoccupations quant à la gestion des ressources municipales et à l’utilisation des fonds publics pour des voyages officiels. Les administrés s’interrogent sur la pertinence d’envoyer autant de personnes à l’étranger et sur les retombées concrètes que ce voyage pourrait avoir pour la commune.

Alors que le Conseil municipal de Sicap-Liberté est représenté en force à Casablanca, cette situation met en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans les activités et les dépenses des autorités locales. Les habitants attendent des explications claires sur les objectifs et les résultats attendus de ce voyage afin de dissiper tout malentendu et toute suspicion.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Débats internes au sein de Taxawu Sénégal sur une éventuelle réconciliation avec le Parti socialiste

La perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, et le Parti socialiste (PS) suscite des débats au sein de ce regroupement politique. Alors que certains membres de Taxawu sont favorables à un rapprochement avec le PS, d’autres y sont fermement opposés, révélant ainsi des dissensions internes.

Selon des informations relayées par Les Échos dans son édition de ce lundi, les discussions au sein de Taxawu portent sur l’opportunité pour Khalifa Sall de renouer avec le parti qu’il a quitté. Les partisans du statuquo estiment que Khalifa Sall peut se passer de l’appareil politique du PS pour mener à bien ses projets politiques. Pour eux, l’ancien maire de Dakar n’a pas besoin de s’allier avec le PS pour réussir sur le plan politique.

En revanche, une autre faction au sein de Taxawu soutient la nécessité d’une réconciliation entre Khalifa Sall et les Socialistes. Ces membres estiment que l’appui du PS pourrait renforcer la position politique de Khalifa Sall et contribuer à la réalisation des objectifs de la coalition. Ils considèrent que l’ancien maire de Dakar aurait besoin du soutien du PS pour consolider son assise politique et mener à bien ses projets.

Ces débats internes interviennent dans un contexte marqué par une rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du PS, et Khalifa Sall. Les discussions entre les deux leaders politiques ont évoqué la possibilité de réunir la famille socialiste, ce qui laisse entrevoir la perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall et le PS.

Ainsi, l’avenir politique de Khalifa Sall et de sa coalition Taxawu Sénégal semble être en suspens, alors que les débats internes sur la question des retrouvailles avec le PS continuent d’animer le camp de l’ancien maire de Dakar.

Suspension des opérations foncières au Sénégal : le Président Faye agit pour l’équité et la justice, selon le Pr Sidy Alpha Ndiaye

Le Pr Sidy Alpha Ndiaye, enseignant-chercheur agrégé en Droit public, a récemment commenté les récentes décisions du Président Faye concernant la suspension de toutes les opérations domaniales au Sénégal. Selon lui, cette mesure ne se limite pas à une simple question technique mais touche profondément à l’éthique, à la justice sociale et à la culture, en interrogeant l’accès des populations locales à la terre.

Dans son intervention, le professeur a vivement critiqué la manière dont certains terrains ont été attribués, pointant du doigt des bénéficiaires souvent des hommes politiques ayant obtenu de vastes étendues de terre. Il a approuvé l’initiative du président visant à revoir les conditions de ces attributions, dans le but d’assurer une distribution plus équitable et juste des ressources foncières dans le pays.

Cette suspension des opérations foncières prend ainsi une dimension éthique et sociale, témoignant de la volonté du Président Faye de garantir l’accès équitable à la terre pour tous les citoyens sénégalais. Cette action s’inscrit dans une démarche visant à corriger les injustices passées et à promouvoir une répartition plus équitable des ressources foncières, contribuant ainsi à renforcer l’équité et la justice sociale dans le pays.

Les Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) alertent sur les problèmes liés à l’exploitation minière au Sénégal

Les Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) des communes de Darou Khoudoss, Mboro et Taïba Ndiaye tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences néfastes de l’exploitation minière dans la région. Dans un contexte marqué par des préoccupations croissantes concernant la gestion des ressources extractives, les OTSE mettent en lumière plusieurs problèmes rencontrés par les populations locales et appellent à des mesures urgentes pour y remédier.

Selon les observatoires, la cohabitation entre les entreprises minières et les communautés locales pose de sérieux problèmes, notamment en ce qui concerne

Les incidents liés au transport de produits dangereux ont entraîné des déversements sur les routes traversant les communes, mettant en danger la santé et la sécurité des habitants. De plus, les fuites de gaz périodiques endommagent les plantations et les arbres fruitiers, entraînant des pertes économiques pour les agriculteurs locaux.

Les entreprises ne respectent pas leurs engagements en matière d’études périodiques sur la qualité de l’eau, du sol et de l’air, tel que prévu par les conventions minières. De plus, les dispositions de la loi sur le contenu local et les obligations environnementales ne sont pas respectées, ce qui entraîne un manque d’emploi local et des dommages environnementaux non compensés.

Les entreprises bénéficient de nombreuses exonérations fiscales et ne contribuent pas de manière équitable au développement local. De plus, les fonds destinés aux collectivités territoriales ne sont pas utilisés de manière transparente et efficace, laissant les communautés locales sans ressources pour répondre à leurs besoins prioritaires.

    Face à cette situation préoccupante, les OTSE appellent les entreprises minières à respecter leurs obligations légales et contractuelles, à indemniser équitablement les communautés affectées et à s’engager davantage dans le développement local. Ils exhortent également les autorités locales à renforcer l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problèmes liés au secteur extractif et à assurer la transparence et la redevabilité dans l’utilisation des fonds destinés au développement local.

    Enfin, les OTSE encouragent les communautés locales à rester vigilantes et à jouer un rôle actif dans le suivi des activités minières et de leurs impacts sur l’environnement et la santé publique.

    Ligue 2 Sénégal : Oslo F.A toujours en tête malgré un match nul

    La 22e journée de la Ligue 2 sénégalaise a offert son lot de rebondissements ce week-end, avec des résultats qui ont maintenu le suspense en tête du classement.

    Malgré un match nul décevant à domicile contre le CNEPS Excellence (0-0), Oslo F.A conserve sa position de leader avec 38 points, gardant ainsi deux points d’avance sur l’AS Douanes, qui a également fait match nul face à Niary Tally (0-0).

    Le choc entre l’AJEL de Rufisque et HLM de Dakar s’est soldé par un match nul 1-1, permettant à HLM de maintenir sa 4e place qualificative pour la montée en Ligue 1.

    Amitié FC, pour sa part, a manqué une belle occasion de mettre la pression sur HLM Dakar en perdant 1-0 contre les Étudiants du DUC à Dakar.

    Dans le bas du classement, Demba Diop FC a réussi à décrocher un précieux point en déplacement face à Thiès FC (2-2), mais reste lanterne rouge avec 17 points.

    En revanche, Keur Madior, avant-dernier au classement, a été contraint au match nul à domicile contre le Ndiambour (0-0), laissant ainsi des points précieux dans la course au maintien.

    Résultats complets de la 22e journée :

    • Wallydaan 0 – 0 RS Yoff
    • Oslo F.A 0 – 0 CNEPS Excellence
    • AJEL de Rufisque 1 – 1 HLM de Dakar
    • Keur Madior 0 – 0 Ndiambour
    • DUC 1 – 0 Amitié FC
    • Niary Tally 0 – 0 AS Douanes
    • Thiès FC 2 – 2 Demba Diop FC

    La lutte pour la montée en Ligue 1 et la bataille pour éviter la relégation promettent d’être passionnantes jusqu’à la fin de la saison.

    Kaffrine : Macky Sall donne des instructions aux responsables de Bby lors d’un appel téléphonique

    Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.

    Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.

    Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.

    Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.

    Le Dakarois Quotidien N°169 – du 06/05/2024 –

    🔴 DÉNONCIATION DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE : Diomaye élève la voix au sommet de l’OCI
    🔴 APRÈS LE GRAND FRÈRE, LE PETIT FRÈRE : Solus, Eumeu Sène en finit avec tout Guédiawaye !

    Vidéo – Intégralité du combat : ThiesEumeu Séne Dornako , takk ko daanko daan bou leer Nagn « sa Thies Danou »

    Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

    Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

    Eumeu Séne remporte une victoire décisive sur Sa Thiès

    Dans le monde de la lutte sénégalaise, chaque combat est un événement majeur, attirant des foules de supporters enthousiastes et passionnés. Le récent affrontement entre Eumeu Séne et Sa Thiès ne fait pas exception, et il a captivé l’attention de nombreux fans à travers le pays.

    Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

    Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

    Cette victoire de Eumeu Séne marque un moment mémorable dans sa carrière de lutteur, renforçant sa réputation et son statut dans le monde de la lutte sénégalaise.

    Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

    DISCOURS — 04 MAI 2024

    BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
    Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
    Majestés,
    Altesses,
    Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
    Mesdames, Messieurs les Ministres,
    Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
    Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
    Mesdames, Messieurs,
    Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
    Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
    Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
    Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
    Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
    En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
    Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
    Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
    J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
    Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
    Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
    A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
    D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
    C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
    Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
    Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
    Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
    Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
    Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
    Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
    Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
    C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
    Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
    Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
    Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
    Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
    La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
    A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
    Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
    Je souhaite plein succès à nos travaux.
    Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

    Première réunion du bureau politique du PASTEF : Un nouveau chapitre s’ouvre

    Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.

    Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.

    Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.

    En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.

    Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.

    En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.

    Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!

    Nous vaincrons !

    Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

    Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

    Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

    Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

    Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

    L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

    Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

    Opération réussie contre l’orpaillage clandestin à Kédougou : Les autorités saisissent un important lot de matériel

    Les forces de l’ordre au Sénégal ont une nouvelle fois frappé fort dans leur lutte contre l’orpaillage clandestin, cette fois-ci dans la région de Kédougou. Lors d’une opération menée dans le village de Bagué, commune de Missirah Sirimana, les gendarmes ont réalisé une saisie impressionnante de matériel utilisé dans ces activités illicites.

    Sous la direction du commandant Ndao et avec le soutien des éléments du GARSI, les autorités ont investi le village de Bagué dès 9 heures du matin jusqu’à 17 heures, ce samedi. Leur cible : des orpailleurs clandestins d’origine burkinabé, opérant dans la région.

    L’intervention a été couronnée de succès, avec la saisie d’un important lot d’équipements, parmi lesquels figuraient un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau, et même une quantité significative de chanvre indien.

    Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs ont pris la fuite, abandonnant leur matériel derrière eux, et se sont réfugiés en territoire malien. Cette opération a permis de mettre fin à des activités illégales d’exploitation minière dans la région, le long de la Falémé, et de protéger ainsi l’environnement et les ressources naturelles locales.

    Cependant, cette réussite ne marque pas la fin des actions prévues contre l’orpaillage clandestin. Les autorités ont annoncé que ces opérations se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, où de nombreux sites similaires représentent une menace pour l’écosystème et l’économie régionale. L’objectif est de préserver la richesse naturelle de la région de Kédougou et d’assurer un avenir durable pour ses habitants.

    Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

    À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

    Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

    En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

    Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

    Campagnes d’évacuation de migrants en Tunisie : Mécontentement des riverains et craintes des ONG

    Après une semaine de démantèlement de camps de fortune installés par des migrants dans les oliveraies de la région de Sfax, les autorités tunisiennes ont également procédé à l’évacuation de campements à Tunis. Ces opérations ont eu lieu dans un parc du quartier d’affaires du Lac et devant le siège de l’Organisation internationale pour les migrations. La motivation principale de cette campagne sécuritaire serait le mécontentement des riverains, qui refusent de cohabiter avec des migrants.

    Les évacuations de migrants en situation irrégulière font désormais l’objet de vidéos officielles diffusées sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur tunisien. Une vidéo récente montre la police tunisienne accompagnée de membres du Croissant rouge tunisien évacuant des migrants subsahariens d’un complexe dédié à la jeunesse en banlieue nord de Tunis.

    Certaines de ces personnes vivaient sur place depuis 2017, selon les autorités. Une autre vidéo montre l’évacuation d’un campement de migrants dans un parc au Lac, où plusieurs centaines de personnes vivaient dans des tentes depuis des mois. Ces interventions, parfois musclées, ont eu lieu dans les zones des oliveraies d’El Hamra et Jbeniana à Sfax, à l’est du pays.

    Les autorités ont agi avec le soutien d’une partie des habitants, excédés de voir leurs champs d’oliviers occupés. Plusieurs centaines de personnes ont même manifesté à Sfax pour réclamer le départ rapide de migrants subsahariens. Cependant, des ONG craignent des déportations aux frontières libyennes et algériennes. À Tunis, plusieurs migrants sont en détention après l’émission de mandats de dépôt contre 80 d’entre eux pour troubles à l’ordre public.

    Fin de cumul de fonctions : Birame Soulèye Diop démissionne de son poste de maire de Thiès Nord

    Dans la foulée de la décision prise par le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre Birame Soulèye Diop a également annoncé sa démission de son poste de maire de Thiès Nord. Cette démission vient marquer la fin du cumul de fonctions pour les ministres et députés concernés par la mesure, dans le cadre des dispositions visant à mettre fin à cette pratique.

    Actuellement en charge du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop rejoint ainsi la liste des ministres ayant choisi de se conformer à cette directive. Cette décision intervient dans le cadre d’une volonté affichée du gouvernement de mettre fin au cumul de fonctions, considéré comme incompatible avec les responsabilités ministérielles.

    La démission de Birame Soulèye Diop souligne l’importance accordée par les autorités sénégalaises à la séparation des pouvoirs et à la mise en place d’une gouvernance transparente et éthique. Elle témoigne également de l’engagement du gouvernement à respecter les règles et les normes en matière de gouvernance et d’administration publique.

    Cette décision pourrait également avoir des implications sur la scène politique locale, en ouvrant la voie à de nouveaux développements et à de possibles changements au sein de la gouvernance locale à Thiès Nord.

    Sommet de l’OCI à Banjul : Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce la situation à Gaza

    Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Banjul, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a exprimé la profonde préoccupation du Sénégal face à la situation critique à Gaza. Il a vivement dénoncé le silence de la communauté internationale, l’inaction du Conseil de Sécurité et le non-respect des règles humanitaires fondamentales.

    Le président Faye a souligné que le Sénégal demeure engagé envers la cause palestinienne, étant le président nouvellement élu du pays au sein de l’OCI, et président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé par les Nations unies en 1975. Il a réaffirmé le soutien indéfectible du Sénégal aux aspirations légitimes du peuple palestinien, notamment en faveur d’un État viable et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.

    Le président Faye a appelé à une mobilisation accrue de la communauté islamique pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à une solution à deux États, considérée comme la seule garantie d’une paix durable dans la région. Il a également souligné l’importance pour l’OCI et ses États membres de promouvoir les valeurs authentiques de l’islam, notamment la modération, le savoir et le savoir-être.

    Le thème du Sommet de l’OCI, « Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable », résonne particulièrement dans le contexte actuel marqué par les tensions au Moyen-Orient. De nombreuses voix se sont élevées lors de l’ouverture du Sommet pour condamner les exactions israéliennes à Gaza et pour rappeler le droit légitime des Palestiniens à un État souverain.

    Cette déclaration du président sénégalais témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur de la justice, de la paix et de la solidarité au sein de la communauté internationale, en particulier au sein de l’OCI.

    Arrestation d’un magistrat bissau-guinéen à Lisbonne : Réactions du président Umaro Embalo

    L’arrestation du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha à Lisbonne, au Portugal, le 21 avril dernier, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique et judiciaire en Guinée-Bissau. Le président Umaro Embalo, confronté à cette affaire délicate, s’est exprimé devant la presse pour livrer ses réflexions et sentiments concernant cet événement inattendu.

    Alors qu’il s’adressait à la presse il y a quelques jours, le président Embalo, âgé de 52 ans, a regretté cet incident fâcheux et a exprimé sa déception face à la situation. Il a souligné l’importance de préserver l’intégrité et l’impartialité du système judiciaire, insistant sur le fait que ceux qui sont chargés de rendre la justice doivent éviter de tomber dans de tels pièges.

    La réaction du président bissau-guinéen fait suite à la déclaration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire du ministère public, qui a décidé de suspendre M. Mancanha de ses fonctions et d’ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus judiciaire dans un contexte marqué par des accusations de corruption et de partialité au sein du système judiciaire bissau-guinéen.

    L’arrestation de M. Mancanha a suscité une vive réaction à Bissau, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la justice dans le pays. Le président Embalo a tenté de relativiser l’affaire en soulignant que de nombreux pays à travers le monde ont été confrontés à des situations similaires impliquant des magistrats.

    Néanmoins, il a exprimé sa préoccupation quant à l’image de la Guinée-Bissau dans cette affaire, soulignant l’importance de protéger la réputation et l’intégrité du pays sur la scène internationale. Il a également rappelé l’incident récent de l’interception d’un bateau transportant de la drogue dans un pays voisin, soulignant les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de lutte contre le crime organisé et la corruption.

    Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les institutions judiciaires en Guinée-Bissau et de garantir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire pour préserver l’état de droit et restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

    Kaolack : Fass Cheikh Tidiane réclame son statut de quartier

    Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées. 

     » La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

    A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025.  » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres  » a-t-il listé.

    Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture.  » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement »  a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

    Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

    L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
    Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

    D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

    La région de Thiès : Pilier du secteur minier au Sénégal

    Avec une injection de 91 milliards FCFA sur les 275 milliards FCFA du budget de l’État en termes de contribution pour l’année 2022, la région de Thiès confirme sa position de première zone minière au Sénégal.

    Selon le directeur des Mines du Sénégal, Muhammadou Ndour, près de 53,33% de la contribution des sociétés du secteur minier proviennent des entreprises basées dans la région de Thiès. Cela témoigne de l’importance de la région dans l’économie nationale, notamment dans le domaine minier.

    En outre, le secteur minier régional se distingue également par sa contribution au contenu local, avec une masse salariale de 52 milliards FCFA pour 4399 employés en 2022. Muhammadou Ndour souligne que la contribution totale en termes de contenu local s’élève à environ 762 milliards FCFA, dont 155 milliards FCFA pour les entreprises implantées à Thiès en termes d’acquisition de biens et de fournitures de services.

    Cependant, malgré ces avancées, Muhammadou Ndour déplore la non-effectivité des fonds alloués aux collectivités territoriales, qualifiant cela de « fausse note ». Il souligne que les montants alloués aux collectivités territoriales ne sont pas reversés comme prévu, malgré la signature des dossiers interministériels depuis 2019. Les blocages persistent, notamment en ce qui concerne le fonds d’appui au développement local, où les entreprises minières évoquent souvent des clauses de stabilité.

    Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, malgré son importance économique. Il est essentiel de résoudre ces problèmes pour garantir une distribution équitable des bénéfices de l’industrie minière et assurer le développement durable des communautés locales et des régions minières.

    Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

    Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

    Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

    Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

    Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

    Hôpital Régional de Saint-Louis : Décès d’un rescapé de l’émigration irrégulière

    L’Hôpital Régional de Saint-Louis a annoncé le décès d’un des 26 rescapés de l’émigration irrégulière, dont l’embarcation avait accosté à Gandiol, au nord du Sénégal. Zayire Fall, le chargé de communication de l’établissement hospitalier, a confirmé cette triste nouvelle.

    L’embarcation, qui transportait initialement 32 candidats à l’émigration irrégulière et deux corps sans vie, avait été interceptée à Gandiol. Les 26 rescapés, présentant un état de santé préoccupant, avaient été admis à l’Hôpital Saint-Louis. Malheureusement, l’un des cas graves n’a pas survécu.

    Selon les informations fournies par la même source, trois candidats sont actuellement admis aux urgences pour recevoir des soins appropriés. De plus, 18 autres ont été pris en charge par les autorités de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête visant à élucider les circonstances de cette tragédie.

    Cette nouvelle tragique souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration irrégulière et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sensibilisation pour éviter de telles pertes humaines à l’avenir.

    Ousmane Sonko renonce au cumul des fonctions : Fin de son mandat de maire de Ziguinchor

    Ousmane Sonko, élu maire de la ville de Ziguinchor en janvier 2022, a pris une décision audacieuse en renonçant à sa fonction de maire. Cette action marque la concrétisation de son engagement à mettre fin au cumul des fonctions, un phénomène largement critiqué et dénoncé dans son programme politique.

    Cette décision reflète la cohérence de Sonko avec ses principes et sa vision pour une gouvernance plus transparente et efficace. En prenant cette mesure, il suit l’exemple de ses ministres, tels que Birame Souleye, qui ont également démissionné de leurs postes de députés pour se consacrer pleinement à leurs responsabilités ministérielles.

    Le renoncement au cumul des fonctions est un signal fort envoyé par Sonko et son équipe, démontrant leur engagement envers une gouvernance responsable et dédiée au service du peuple. Cette décision pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants politiques prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels pour servir l’intérêt général.

    Alors que Sonko tourne la page de son mandat de maire, il poursuit sa mission de leadership en mettant en œuvre les réformes et les initiatives promises dans son programme politique. Cette étape marque un nouveau chapitre dans son parcours politique et renforce sa crédibilité en tant que figure de proue du changement au Sénégal.

    Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

    Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

    Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

    Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

    Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

    Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

    Tragédie à Saint-Louis : Deux enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison à City Niakh

    La communauté de Saint-Louis, dans le quartier de City Niakh, est plongée dans le deuil suite à la tragique perte de deux jeunes enfants dans un incident d’effondrement de maison survenu ce samedi à l’aube.

    Cet événement dévastateur a secoué la ville et soulevé des préoccupations quant à la sécurité des habitations vétustes dans les zones urbaines.

    L’incident s’est produit alors que les résidents envisageaient de quitter leur domicile en raison de son état de délabrement avancé. Selon les témoins oculaires, la catastrophe s’est produite aux alentours de 06 heures du matin.

    Les deux jeunes filles, âgées de quatre et six ans, étaient présentes avec leur mère au moment du drame. Malheureusement, elles ont perdu la vie sur le coup. Quant à leur mère, grièvement blessée, elle a été immédiatement évacuée vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

    Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité des habitations dans les zones urbaines, en particulier celles qui présentent des signes de vétusté et de fragilité structurelle. Les autorités locales sont appelées à enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement et à prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

    En cette période de deuil, la communauté de Saint-Louis se rassemble pour soutenir la famille endeuillée et exprimer sa solidarité envers ceux qui ont été touchés par cette perte tragique.

    La Guinée-Bissau refuse de coopérer avec la Cour pénale spéciale dans l’affaire Bozizé

    Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé le 1er mai 2024 que son pays ne coopérerait pas avec la Cour pénale spéciale (CPS) dans l’affaire impliquant l’ancien président centrafricain François Bozizé. Cette décision est motivée par l’absence de loi d’extradition dans le pays.

    François Bozizé, ancien chef d’État de la République centrafricaine, est actuellement en exil en Guinée-Bissau. Il est recherché pour des crimes présumés commis pendant son mandat, notamment des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité survenus entre 2009 et 2013.

    Le président Embaló a souligné que Bozizé était arrivé en Guinée-Bissau sur invitation, en réponse à une demande de l’Union africaine et des dirigeants d’Afrique centrale. Depuis son arrivée, Bozizé n’a posé aucun problème, et son accueil a été motivé par des considérations humanitaires, selon le président.

    Pendant ce temps, la Cour pénale spéciale maintient ses accusations contre Bozizé. Malgré le refus de coopération de la Guinée-Bissau, la CPS poursuit son enquête sur les allégations de crimes commis pendant la période de gouvernance de Bozizé en République centrafricaine.

    Cette affaire soulève des questions sur la coopération régionale en matière de justice pénale internationale et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains en matière de poursuite des crimes graves commis par des anciens chefs d’État.

    Priorités gouvernementales : le Premier ministre décline le plan d’action

    Lors du Conseil des ministres de ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté les grandes lignes du plan d’action gouvernemental, conformément aux orientations fixées par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce plan vise à mobiliser l’action gouvernementale autour de priorités telles que la lutte contre la vie chère, la réforme fiscale, la promotion des PME/PMI, et bien d’autres encore.

    Selon une note du Bureau d’information gouvernementale (Big), le Premier ministre a insisté sur l’urgence de mettre en place un plan opérationnel de lutte contre la vie chère. Ce plan, qui sera élaboré en collaboration avec les ministres du Commerce, de l’Industrie, des Finances et de l’Agriculture, devra proposer des mesures concrètes pour atténuer les prix des denrées de première nécessité et certains services essentiels. Il s’agit notamment de mieux cibler les subventions pour lutter efficacement contre la vie chère.

    Les réformes fiscales occupent également une place centrale dans les priorités du gouvernement. Au-delà de l’équité et de la transparence, ces réformes visent à soutenir le développement économique et social du Sénégal.

    Une autre mesure phare concerne la réforme du système de rémunération dans la fonction publique, afin de le rendre plus cohérent et équitable tout en garantissant sa soutenabilité budgétaire.

    Par ailleurs, le gouvernement accorde une importance particulière à la campagne de production agricole de 2024, avec pour objectif de faire de l’agriculture un moteur de création d’emplois, de lutte contre l’émigration clandestine et de réduction de la pauvreté. Cette volonté s’inscrit dans la doctrine de la souveraineté alimentaire prônée par le président Faye.

    Enfin, le gouvernement met l’accent sur des initiatives telles que le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI, qui visent à répondre aux besoins urgents des citoyens sénégalais, notamment en matière de logement et de développement économique.

    Ce plan d’action gouvernemental reflète la volonté des autorités de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre aux défis socio-économiques du pays et améliorer le quotidien des Sénégalais.

    Les « Badjanou Gox » réclament une meilleure reconnaissance de leur travail

    Les « Badjanou Gox », ces femmes engagées dans les quartiers pour aider la communauté et assurer des tâches essentielles, se sentent négligées par les autorités. Leur dévouement sur le terrain mérite une meilleure rémunération et des conditions de travail améliorées, clament-elles.

    Dans le département de Keur Massar, leur situation est particulièrement préoccupante. Sur les 334 « Badjanou Gox » actives dans la région, seulement 216 bénéficient d’une modeste motivation financière de 25 000 francs CFA par mois. Une somme jugée largement insuffisante pour le travail accompli.

    La Secrétaire générale de l’Association départementale des « Badjanous Gox » de Keur Massar, Fatoumata Fall, a exprimé ce sentiment lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. Elle a lancé un appel au nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour une amélioration des conditions de rémunération.

    « C’est un cri du cœur que nous lançons. Nous adressons nos doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La somme de 25 000 F CFA par mois en guise de motivation est vraiment insuffisante », a déclaré Mme Fall.

    La porte-parole des « Badjanous Gox » de Keur Massar a renchéri sur cette demande en rappelant que l’ancien régime s’était engagé à porter cette motivation à 50 000 F CFA. Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue, et les « Badjanous Gox » continuent de percevoir un salaire en dessous de leurs attentes.

    Au-delà de l’aspect financier, les « Badjanous Gox » réclament également de meilleures conditions de travail. Elles espèrent que les nouvelles autorités étatiques prendront en compte leurs revendications et œuvreront en faveur d’une reconnaissance adéquate de leur rôle crucial au sein des quartiers.

    Sommet de l’Organisation de la coopération islamique : Appel à l’intensification des efforts pour la cause palestinienne

    Des dirigeants et représentants de pays musulmans se sont rassemblés à Banjul, en Gambie, pour participer au 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Alors que la réunion prend place dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison des récentes escalades dans la région de Gaza, les membres de l’OCI cherchent à renforcer leur solidarité et à prendre des mesures pour soutenir la cause palestinienne.

    Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a souligné l’urgence de la situation en Palestine, décrivant les actions israéliennes comme des « crimes » et appelant à une « intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne ». Il a également annoncé qu’une résolution sur la Palestine serait discutée et adoptée à la clôture du sommet, prévue pour dimanche.

    Ce sommet intervient alors que les tensions entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, demeurent élevées. Une proposition de trêve est actuellement en cours de négociation en Égypte, avec la participation d’une délégation du Hamas. Cette proposition vise à mettre fin aux hostilités qui ont duré près de sept mois et ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.

    La communauté internationale, y compris les pays membres de l’OCI, observe de près ces développements, exprimant sa préoccupation face à la violence persistante dans la région et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin au conflit et promouvoir une paix durable.

    Le sommet de l’OCI offre une plateforme importante pour coordonner les efforts des pays musulmans en faveur de la Palestine et pour exprimer une solidarité collective envers le peuple palestinien. Les discussions et les décisions prises lors de cette réunion pourraient avoir un impact significatif sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et sur les efforts visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.

    Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

    Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

    Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

    L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

    Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

    Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

    • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
    • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
    • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

    Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

    Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

    Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

    La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

    Le Sénégal envoie des gendarmes en mission de maintien de la paix en Centrafrique et en RDC

    Le Sénégal a décidé d’envoyer 540 gendarmes en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

    Ce déploiement a été annoncé lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle les gendarmes ont reçu le drapeau national du Sénégal des mains du Général Papa Diouf, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale.

    Selon le Général Diouf, ce contingent de 540 éléments, comprenant 109 femmes, sera déployé du 8 au 12 mai prochain. Ils prendront le relais de leurs camarades déjà sur place depuis un an.

    Les missions confiées à ces gendarmes sénégalais seront multiples, allant de la protection des civils à la garantie de la sécurité de l’État dans les zones où ils seront déployés.

    Ce déploiement témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, en réponse aux besoins urgents de protection des populations civiles et de soutien aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix dans ces pays.

    Aminata Touré sur les Nominations et les Appels à Candidatures : Pragmatisme et Engagement

    Dans un entretien avec l’OBS, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a exprimé son point de vue sur les premières décisions prises par le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye, notamment en ce qui concerne les nominations et les appels à candidatures.

    Elle a tout d’abord salué le triomphe de la démocratie au Sénégal malgré les défis rencontrés, soulignant que les nouveaux dirigeants ont déjà posé des actes qui vont dans le bon sens. Elle a particulièrement noté une réduction du « bling-bling protocolaire », la publication des rapports de contrôle, et une prise en charge sérieuse des questions foncières.

    Mme Touré a encouragé le nouveau gouvernement à persévérer dans la voie du changement, soulignant que cela reflète les aspirations de la grande majorité des Sénégalais. Elle a également appelé ses compatriotes à être acteurs du changement en modifiant leurs comportements et en respectant les lois et règlements.

    Interrogée sur son absence dans le nouveau gouvernement malgré les attentes, elle a souligné que sa récompense était la victoire du processus démocratique le 24 mars. Elle a également exprimé son soutien à l’introduction de nouvelles personnalités dans le gouvernement, apportant ainsi de nouvelles énergies et idées.

    Sur la question des appels à candidatures, elle a souligné la complexité de pourvoir tous les postes par ce moyen, compte tenu du grand nombre de postes à pourvoir dans divers secteurs de l’État. Elle a estimé que l’urgence de répondre aux besoins pressants des citoyens, tels que la campagne agricole imminente et la jeunesse en attente, nécessitait un pragmatisme dans le processus de nomination.

    Pour conclure, Aminata Touré a insisté sur l’importance de nommer des cadres compétents et averti que s’éloigner des promesses électorales pourrait conduire au népotisme. Elle a appelé à un équilibre entre la nécessité de répondre rapidement aux besoins du pays et le respect des principes démocratiques.

    Sa Thiès et Eumeu Sène : La Promesse d’un Duel Épique à l’Arène Nationale

    L’Arène nationale sera le théâtre d’une confrontation épique ce dimanche, avec Sa Thiès et Eumeu Sène prêts à en découdre. Ce combat porte en lui une quête de revanche intense, avec Sa Thiès chargé de l’ambition d’effacer l’humiliation subie par son frère Balla Gaye 2, face à l’indomptable Eumeu Sène.

    Au-delà de l’aspect personnel, ce combat revêt une importance stratégique pour les deux lutteurs. Eumeu Sène, cherchant à se remettre d’une récente défaite contre Tapha Tine, est déterminé à maintenir sa suprématie dans l’arène, tandis que Sa Thiès, porté par sa jeunesse et son énergie explosive, vise à marquer son époque et à s’affirmer comme un champion à part entière.

    Malgré l’expérience et la technique redoutable d’Eumeu Sène, Sa Thiès affiche une confiance sereine. Il est prêt à relever le défi et à écrire sa propre histoire de victoire dans cette arène où l’héritage du regretté promoteur Gaston Mbengue sera également célébré.

    Les déclarations des deux lutteurs avant le combat reflètent leur détermination. Eumeu Sène annonce qu’il va battre Sa Thiès, tandis que ce dernier réplique avec fierté en anticipant une victoire qui marquera le début de son règne.

    Ce duel promet donc d’être intense, où l’histoire familiale, la rivalité et l’ambition se mêleront étroitement pour offrir aux spectateurs un spectacle inoubliable.

    Changement à la Tête du FONSIS : Abdoulaye Diouf Sarr Cède sa Place à Babacar Gning

    Abdoulaye Diouf Sarr ne dirigera plus le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’ancien maire de Yoff et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été remplacé par son adjoint, Babacar Gning, lors d’un récent Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

    Dans un message réagissant à son départ, Abdoulaye Diouf Sarr exprime son sentiment de devoir accompli, soulignant la nomination de son adjoint comme une transition naturelle. Il témoigne de la compétence de Babacar Gning, son « dévoué jeune frère », avec qui il a collaboré de manière fructueuse.

    L’ancien ministre de la Santé se réjouit de cette promotion interne, voyant en elle le début d’une nouvelle phase pour le FONSIS. Il exprime sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre les chantiers déjà entamés, dans la rigueur et le professionnalisme.

    Abdoulaye Diouf Sarr tient également à adresser ses remerciements à tous les agents du FONSIS, soulignant l’harmonie fraternelle qui a caractérisé leur collaboration. Il n’oublie pas de mentionner sa famille, reconnaissante pour son soutien et sa compréhension tout au long de son engagement au service de la République.

    Cette transition à la tête du FONSIS marque ainsi une nouvelle étape dans le parcours professionnel d’Abdoulaye Diouf Sarr, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette institution financière stratégique.

    Le Cisen œuvre pour l’Accessibilité au Logement au Sénégal

    Le Club de l’Immobilier du Sénégal (Cisen) se positionne en tant qu’acteur clé dans la lutte pour faciliter l’accès au logement pour les citoyens sénégalais. Confronté à des défis majeurs, notamment la difficulté à atteindre les objectifs du Projet 100 mille logements, le Cisen a récemment organisé un forum pour aborder ces enjeux cruciaux du secteur.

    Lors de cet événement, la présidente du Cisen, Marième Ngom, a souligné l’importance de trouver des solutions innovantes pour surmonter les obstacles, tels que la cherté des matériaux de construction et l’accès limité au foncier. Selon elle, il est impératif d’engager un dialogue constructif avec l’État afin de concevoir des mécanismes efficaces et réalistes.

    En effet, la collaboration étroite avec les autorités publiques et les acteurs clés du secteur immobilier est essentielle pour garantir l’accès à des logements abordables pour les Sénégalais, que ce soit à l’achat ou en location. Cette démarche revêt une importance capitale alors que la population du pays continue de croître, créant une demande croissante en matière de logement.

    En mettant l’accent sur le dialogue et la coopération, le Cisen cherche à jouer un rôle moteur dans la résolution des problèmes persistants liés au logement au Sénégal. L’objectif ultime est de répondre de manière adéquate aux besoins immobiliers de la population et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie pour tous les citoyens.

    Le Ministre Yankhoba Diémé Respecte le Décret Présidentiel

    Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.

    Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.

    Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.

    Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye se Rend au 15e Sommet de l’OCI à Banjul

    Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est envolé ce samedi pour Banjul, à la suite de sa visite officielle du samedi 20 avril. À l’invitation du Président gambien, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin pour participer au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu les 4 et 5 mai 2024, à Banjul.

    Cette conférence internationale d’envergure réunira plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement du monde islamique afin de discuter des enjeux et défis auxquels fait face l’Oummah islamique. Sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable », le sommet vise à encourager un dialogue constructif entre les nations musulmanes pour promouvoir le développement durable et la coopération dans divers domaines.

    La participation du Président Bassirou Diomaye Faye à cet événement important témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la solidarité et du développement dans la communauté musulmane mondiale.

    Le sommet de l’OCI offre une plateforme précieuse pour des discussions stratégiques et des initiatives visant à renforcer les liens entre les pays membres et à aborder les défis communs auxquels ils sont confrontés. Le Sénégal, en tant que membre actif de l’OCI, contribuera sans aucun doute de manière constructive aux délibérations et aux décisions prises lors de cette importante réunion internationale.

    Tensions Persistantes entre Macky Sall et Aminata Touré : Accusations et Confrontations

    Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.

    Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.

    Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.

    La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.

    Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.

    Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.

    Le Président Bassirou Diomaye Faye : Un Appel à l’Humilité et à l’Engagement envers les Citoyens

    Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.

    L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.

    Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.

    En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.

    De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.

    Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.

    L’AS Douanes du Sénégal prête pour la Conférence Sahara de la Basketball Africa League

    Le coup d’envoi de la Conférence Sahara, dans le cadre de la 4ème édition de la Basketball Africa League (BAL), sera donné ce samedi 4 mai à la Dakar Arena. L’équipe sénégalaise de l’AS Douanes se prépare à affronter les équipes de l’US Monastir, Rivers Hoops et APR dans une série de matchs intenses. Fière représentante du Sénégal, l’AS Douanes se présente confiante après plusieurs succès nationaux.

    Les matchs de la Conférence Sahara se dérouleront du 4 au 12 mai. Chaque équipe disputera six matchs, partagés entre aller et retour. Sous la houlette de l’entraîneur Mamadou Guèye, l’AS Douanes vise la qualification pour les phases finales prévues à Kigali, au Rwanda, tout en aspirant à la victoire finale après leur défaite l’année précédente. La rencontre du dimanche s’annonce particulièrement excitante, notamment contre l’US Monastir, offrant ainsi une revanche attendue.

    Ce tournoi illustre l’engagement de l’Afrique envers le développement de l’économie sportive, comme l’a souligné Mathieu Faye, président de la zone 2 de la FIBA-Afrique. La coopération entre l’Afrique et la NBA vise à promouvoir le basketball à un niveau supérieur sur le continent, offrant ainsi des opportunités aux équipes africaines de briller sur la scène internationale.

    L’AS Douanes représente non seulement le talent et la détermination des joueurs sénégalais, mais aussi l’esprit compétitif et le potentiel de développement du basketball en Afrique. Les fans de basketball du Sénégal et d’ailleurs attendent avec impatience ce tournoi pour voir leur équipe nationale rivaliser avec certaines des meilleures équipes du continent.

    VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 04 et Dimanche 05 Mai 2024

    Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024
    Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024

    Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024 – SUPPRESSION DES 20 MILLIARDS DE FONDS POLITIQUES AU SÉNÉGAL : Grosse pression autour de Diomaye et Sonko

    🔴 SUPPRESSION DES 20 MILLIARDS DE FONDS POLITIQUES AU SÉNÉGAL : Grosse pression autour de Diomaye et Sonko
    🔴 BAISSE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE PRÉVISIONNELLE : Le Sénégal perd 1, 2 point, selon le FMI

    Guy Marius Sagna dépose 41 initiatives parlementaires pour adresser les problèmes sociaux et économiques au Sénégal

    Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment fait parler de lui en déposant pas moins de 41 initiatives parlementaires devant le gouvernement du Sénégal. Ces propositions couvrent une vaste gamme de problèmes cruciaux qui nécessitent une attention urgente. Parmi les sujets abordés, on retrouve des questions vitales touchant à la justice sociale, aux droits des travailleurs, à la santé publique, à l’environnement, et bien d’autres encore.

    Dans un post récent, Guy Marius Sagna a mis en lumière des situations préoccupantes qui exigent des réponses concrètes de la part des autorités. Parmi ces préoccupations figurent les retards de salaire dans plusieurs secteurs, les licenciements de travailleuses en congé de maternité, les conditions de travail précaires, les pénuries d’eau dans certaines régions, les injustices salariales, les questions de sécurité aéroportuaire, et les scandales alimentaires, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Parmi les points saillants de ses initiatives figurent la demande d’explications aux représentants de grandes entreprises telles que Nestlé et TOTAL sur des questions de licenciement et de conditions de travail, ainsi que des appels à des mesures urgentes pour résoudre les retards de salaire, les injustices salariales et les pénuries d’eau.

    Les initiatives de Guy Marius Sagna reflètent une profonde préoccupation pour le bien-être des citoyens sénégalais et appellent à des actions immédiates pour résoudre les problèmes sociaux et économiques auxquels le pays est confronté. Son engagement envers la défense des droits des travailleurs, la justice sociale et la transparence dans la gouvernance est louable et mérite une attention sérieuse de la part des autorités. En déposant ces initiatives, Guy Marius Sagna affirme son engagement envers la responsabilité et le progrès au Sénégal.

    Deux accidents tragiques secouent le centre du Sénégal

    Vendredi soir à Ndargoundao, un quartier de Kaolack, une collision entre un mototaxi et un véhicule de la Gendarmerie nationale a entraîné un incident tragique ayant coûté la vie au conducteur de la moto, ainsi qu’à son passager.

    L’accident a également blessé grièvement l’autre occupant de la mototaxi, qui a été évacué en urgence vers le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) par les sapeurs-pompiers de Kaolack.

    Un jour auparavant, près de Nioro du Rip, un autre accident fatal a eu lieu, impliquant une collision entre un camion et une moto de type « Jakarta ». Cette tragédie a également coûté la vie à l’un des protagonistes.

    Ces événements douloureux mettent en évidence les dangers persistants sur les routes du centre du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont confrontées à un défi crucial pour améliorer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, notamment en sensibilisant les conducteurs et en renforçant les mesures de prévention.

    Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Le faux Lieutenant de Gendarmerie arrêté

    Au cœur des Parcelles – Assainies, un quartier de Dakar, un individu s’est illustré par une supercherie aussi audacieuse que dangereuse. A. S., électricien en bâtiment de profession, a osé se faire passer pour un officier de la gendarmerie, semant l’illusion et l’escroquerie sur son chemin. Son arrestation révèle un réseau d’escroquerie sophistiqué, impliquant des tentatives d’influence sur des affaires judiciaires moyennant finances.

    Les enquêteurs du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles – Assainies ont découvert un vaste éventail de manigances orchestrées par cet individu. A. S. utilisait son statut présumé de lieutenant de gendarmerie pour infiltrer les commissariats et brigades, s’immisçant dans les affaires judiciaires en cours. Son modus operandi était simple mais efficace : il promettait aux plaignants ou aux mis en cause une issue favorable à leur dossier moyennant paiement.

    L’un de ses exploits a été de soutirer la somme de 500 000 F CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui cherchait à faire disparaître une affaire judiciaire en suspens. Mais ce n’était là qu’un exemple parmi d’autres. A. S. s’est également immiscé dans une affaire d’escroquerie au voyage, où il a tenté d’influencer le cours de l’enquête contre un émigré basé en Turquie, en sollicitant des pots-de-vin pour faire disparaître son nom des registres judiciaires.

    Cependant, la chance a tourné lorsque des preuves accablantes sont parvenues aux oreilles des forces de l’ordre. Des enregistrements vocaux compromettants ont été transmis, mettant en lumière les manigances de l’imposteur. Sans tarder, les autorités sont intervenues et ont arrêté A. S. à Diamalaye.

    Interrogé sur ses agissements, l’électricien en bâtiment a rapidement avoué sa supercherie. Il a reconnu qu’il n’était ni gendarme ni policier, confirmant ainsi les soupçons des enquêteurs.

    Au terme de l’enquête, A. S. a été déféré pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Son arrestation marque une victoire dans la lutte contre la criminalité et rappelle l’importance de la vigilance face aux escrocs sans scrupules.

    Cette affaire souligne également la nécessité d’une coordination efficace entre les forces de l’ordre et les citoyens pour démasquer les imposteurs et préserver la sécurité de tous.

    Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

    Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

    A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

    Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

    Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

    Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

    Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

    Visite Présidentielle à Médina Gounass : Le Chef de l’État réaffirme son engagement pour les valeurs spirituelles

    En début d’après-midi hier, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Tambacounda, marquant le début d’une visite significative qui l’a conduit à Médina Gounass, dans le département de Vélingara. Là, il a été chaleureusement accueilli par le khalife général, Thierno Amadou Tidiane Ba, dans un geste de fraternité et de respect mutuel.

    La visite, qui s’inscrit dans une démarche de courtoisie, a également été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer son engagement envers les valeurs spirituelles et culturelles qui sont le socle de la nation sénégalaise. Le président a souligné l’importance cruciale de Daaka, un rassemblement spirituel annuel, dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale, et du vivre-ensemble, des piliers essentiels pour le développement harmonieux du pays.

    Après un entretien privé avec le khalife, un moment de communion spirituelle à suivi. Le président Faye a participé à la prière du vendredi, aux côtés de Thierno Amadou Tidiane Ba, renforçant ainsi les liens entre l’État et la communauté religieuse. Cette démarche illustre l’importance que le gouvernement accorde aux dirigeants spirituels dans la préservation de la paix sociale et le renforcement de l’unité nationale.

    La journée s’est poursuivie avec la participation du président à la cérémonie officielle du Daaka, où il a été reçu avec tous les honneurs dus à son rang. L’événement a été marqué par des prières et des bénédictions pour la nation, réitérant le rôle de la spiritualité comme guide pour la justice, la prospérité et la paix au Sénégal.

    La visite du président à Médina Gounass est un rappel puissant que, dans un monde en mutation rapide, le Sénégal reste ancré dans ses traditions tout en embrassant l’avenir. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir et à valoriser les institutions religieuses qui jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, tout en œuvrant pour le progrès et le bien-être de tous ses citoyens.

    La Ligue 2 entame sa 22e journée : Des rencontres décisives pour la course au titre et au maintien

    La Ligue 2 sénégalaise reprend ses droits ce week-end avec la 22e journée, offrant des confrontations palpitantes qui auront un impact significatif sur le classement et les ambitions des équipes engagées.

    En tête du classement, Oslo F.A, avec ses 37 points, reçoit le CNEPS Excellence de Thiès, actuellement huitième avec 27 points. Les Académiciens d’Oslo, en tête du championnat, visent à conserver leur position de leader en empochant les trois points à domicile.

    Le deuxième au classement, l’AS Douanes, avec 35 points, se déplace pour affronter Niary Tally, neuvième avec 27 points. Les Douaniers, en pleine forme avec trois victoires consécutives, cherchent à maintenir leur dynamique positive et à mettre la pression sur le leader Oslo F.A.

    Dans d’autres rencontres importantes, le Wallydaan de Thiès, troisième avec 36 points, accueille la RS Yoff, sixième avec 30 points. Le Wallydaan, en difficulté avec deux défaites consécutives, tentera de rebondir face à des Yoffois ambitieux qui visent le podium.

    HLM de Dakar, quatrième avec 34 points, se rend chez AJEL de Rufisque, septième avec 28 points. Les Hlmois, en pleine ascension avec trois victoires consécutives, auront un défi de taille contre une équipe de Rufisque déterminée à jouer les premiers rôles.

    Dans le bas du classement, Keur Madior, premier relégable, accueille le Ndiambour de Louga pour un duel crucial pour le maintien. De même, Demba Diop FC, lanterne rouge avec 16 points, se déplace chez Thiès FC, premier non-relégable avec 20 points. Ces deux équipes luttent pour leur survie en Ligue 2 et chaque point compte dans cette bataille pour éviter la relégation.

    En somme, cette 22e journée de la Ligue 2 s’annonce intense et pleine d’enjeux, avec des équipes qui se battront sur le terrain pour atteindre leurs objectifs respectifs, que ce soit pour le titre, la montée en Ligue 1 ou simplement pour éviter la relégation. Les supporters peuvent s’attendre à un spectacle passionnant sur les terrains de football à travers le pays.

    Quitter la version mobile