Taux de Paludisme Variés au Sénégal : Dr Doudou Sène Souligne les Disparités Régionales et les Défis de Dépistage

Le Sénégal, comme de nombreux pays africains, fait face à un défi persistant dans sa lutte contre le paludisme, une maladie toujours endémique qui présente des disparités régionales significatives. Selon le dernier rapport du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), les zones du Sud et Sud-Est enregistrent toujours les taux de transmission les plus élevés du pays, tandis que certaines régions du Nord présentent une prévalence plus faible de la maladie.

Le Dr Doudou Sène, directeur du Pnlp, met en évidence l’importance cruciale du maintien d’un haut niveau de dépistage, avec une complétude des données à au moins 99%. Il souligne également les défis posés par l’insuffisance des données pour des analyses épidémiologiques précises, en particulier dans les régions les plus touchées telles que Kolda, Tambacounda et Kédougou. Une meilleure gestion des données est essentielle pour mieux cibler les interventions et lutter efficacement contre le paludisme.

La Journée mondiale du paludisme, célébrée le 25 avril, a mis en lumière le thème de ‘L’équité en santé, genre et droits humains’. Ce thème revêt une importance particulière au Sénégal, où le paludisme affecte de manière disproportionnée différentes couches de la population. Les zones de forte transmission, principalement dans le Sud et Sud-Est, contrastent avec le Nord où la maladie est moins présente.

En ce qui concerne la prévention, le taux d’utilisation des Moustiquaires imprégnées à longue durée d’action a diminué, soulignant ainsi la nécessité continue d’améliorer la distribution et le suivi des interventions. Le Dr Sène appelle également à une meilleure gestion transfrontalière du paludisme et à un ciblage accru des populations à haut risque pour réduire la prévalence de la maladie dans tout le pays.

Accusations de gestion opaque et manquements pénaux contre le maire de Gandé, Sénégal en 2022

Le rapport d’activités 2022 de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) a jeté une lumière crue sur la gestion municipale de Gandé, une commune sénégalaise, révélant plusieurs accusations graves à l’encontre de son maire. Parmi ces allégations, la rétention des comptes administratifs annuels et une gestion peu transparente des recettes municipales ont été mises en évidence.

Le maire est également suspecté de manquer de transparence dans l’exécution d’un protocole d’accord avec un promoteur privé, soulignant ainsi des pratiques opaques dans les transactions municipales. Une enquête rigoureuse a été diligentée, impliquant des personnalités locales clés telles que l’adjoint au Sous-préfet et le chef du Centre des services fiscaux de Louga.

Les résultats de cette enquête ont mis en lumière des manquements sérieux et des infractions à caractère pénal, jetant une ombre sur la gestion des affaires municipales de Gandé. Ces révélations ont suscité une attention critique et soulevé des préoccupations quant à la gouvernance locale dans la commune.

La transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques sont des piliers fondamentaux de la bonne gouvernance, et ces accusations mettent en évidence la nécessité urgente de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance dans les administrations locales. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent des mesures appropriées pour enquêter sur ces allégations et traduire en justice toute personne trouvée responsable de malversations ou de comportements répréhensibles.

60ème session ministérielle de la CONFEMEN à Abidjan

Le Ministre de l’Éducation nationale, M. Moustapha Mamba GUIRASSY, a participé activement à la 60ème session ministérielle de la CONFEMEN qui s’est tenue à Abidjan le jeudi 25 avril 2024. Cette rencontre, placée sous le thème « Enseignement général, enseignement technique et orientation vers les filières scientifiques et technologiques : enjeux, stratégies et perspectives pour l’atteinte de l’ODD4 dans l’espace francophone », a réuni des acteurs de haut niveau autour de questions cruciales pour le développement de l’éducation dans la région francophone.

Pour sa première participation à une rencontre internationale, le Ministre Guirassy a salué l’initiative de la CONFEMEN de réunir des experts pour réfléchir aux défis actuels et futurs de nos systèmes éducatifs. Il a souligné l’importance de cette réunion dans un contexte de remise en question des pratiques éducatives à la suite de crises récentes et de défis permanents.

Le Ministre a exprimé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses homologues pour renforcer la qualité de l’éducation dans la région. Il a notamment mis en avant la nécessité de réorienter le système éducatif vers les sciences, la technologie et le numérique, afin de mieux préparer la jeunesse aux défis du XXIe siècle.

À cet égard, M. Guirassy a évoqué les réformes en cours au Sénégal, notamment la révision des curricula et la création d’établissements scientifiques d’excellence. Il a également souligné l’urgence de mettre en place une stratégie d’orientation systématique vers la formation professionnelle, en vue de répondre aux besoins du marché du travail.

Le Ministre a conclu en saluant les recommandations et contributions des différents participants, qui contribueront à renforcer l’action en faveur de la transformation qualitative de nos systèmes éducatifs.

Enfin, il a adressé ses félicitations à la Côte d’Ivoire, pays hôte, ainsi qu’à la CONFEMEN pour l’organisation réussie de cet événement, et a remercié ses collègues ministres et les chefs de délégation pour leur engagement et leurs contributions enrichissantes.

Tragédie en mission : un soldat Sénégalais péri, huit autres blessés en Gambie

Dans une déclaration solennelle, l’État-Major Général des Armées du Sénégal a annoncé un événement tragique impliquant des membres du détachement sénégalais en mission pour la CEDEAO en Gambie. Un accident de la route survenu le mardi 23 avril 2024 a entraîné la mort d’un militaire et la blessure de huit autres, dont un grièvement.

L’accident a eu lieu à hauteur du village de Kalaji, sur la route reliant Keur Ayib à Kafenda. D’après la Direction de l’Information et des Relations publiques des Armées (DIRPA), le véhicule militaire a tenté d’éviter une collision avec un véhicule civil venant en sens inverse, ce qui a conduit à son renversement. Les circonstances exactes de l’incident sont encore sous investigation, mais les premières informations pointent vers une manœuvre d’évitement comme cause principale.

Les soldats affectés par l’accident ont été promptement pris en charge. « Les victimes ont été immédiatement évacuées vers les hôpitaux militaires à Dakar pour recevoir les soins appropriés », affirme la DIRPA. Les efforts pour stabiliser le soldat gravement blessé sont en cours, et les autorités militaires assurent un suivi médical rigoureux pour tous les blessés.

Cette perte tragique a ému toute la communauté militaire et la nation. Le commandement des armées, ainsi que le gouvernement sénégalais, ont exprimé leur profonde tristesse et leur soutien aux familles affectées. Des mesures sont en discussion pour renforcer la sécurité des troupes en mission à l’étranger, notamment dans des environnements aussi imprévisibles que les routes de la région.

En réponse à cet accident, l’armée sénégalaise envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour les convois en mission. L’objectif est de minimiser les risques d’accidents similaires à l’avenir et de garantir la sécurité maximale des troupes déployées. Une enquête approfondie sur les circonstances de l’accident est également en cours pour déterminer les responsabilités et améliorer les pratiques de conduite.

Un hommage officiel sera rendu au militaire décédé, honorant son service et son sacrifice. Les autorités prévoient également des cérémonies pour soutenir moralement les troupes et renforcer la cohésion au sein des forces armées face à cette épreuve.

La perte d’un militaire en mission est toujours un moment de grande tristesse pour la nation. Cet événement rappelle les risques auxquels sont exposés les hommes et femmes en uniforme qui servent avec courage et dévouement, souvent loin de leur patrie. Leur bravoure et leur sacrifice ne seront pas oubliés, et toute la nation leur rend hommage.

Gestion des Fonds COVID-19 : L’OFNAC transmet un rapport d’enquête au Procureur

Dans un développement significatif dans la lutte contre la corruption, l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) du Sénégal a achevé son enquête sur les irrégularités présumées dans l’acquisition et les services de transport de vivres et autres produits destinés à combattre les effets de la pandémie de COVID-19. Le rapport d’activité 2022 de la division investigations (DI) de l’OFNAC a révélé des détails cruciaux qui ont mené à une décision importante lors de la séance du 13 avril 2022.

L’enquête a été lancée suite à des allégations de mauvaise gestion et de possible détournement de fonds alloués pour lutter contre la pandémie. Ces fonds, essentiels pour soutenir les efforts sanitaires et économiques du pays durant cette période critique, étaient destinés à l’achat et au transport de produits de première nécessité pour les populations les plus touchées par la crise.

Après une analyse approfondie des documents et des témoignages recueillis, l’Assemblée de l’OFNAC a pris la décision de transmettre le rapport d’enquête au Procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Cette transmission marque une étape clé dans le processus judiciaire, ouvrant la voie à d’éventuelles poursuites contre les individus impliqués dans ces actes de corruption.

La décision de l’OFNAC de faire suivre le dossier au système judiciaire démontre une volonté ferme de maintenir la transparence et l’intégrité dans la gestion des fonds publics. Cela souligne également l’importance de la responsabilité dans la gestion des ressources d’urgence, en particulier dans des circonstances aussi exceptionnelles que celles engendrées par la pandémie.

Cette action de l’OFNAC est accueillie avec un intérêt marqué par le public et par les observateurs internationaux, renforçant la confiance dans les institutions de lutte contre la corruption du Sénégal. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontés les organismes de régulation et de contrôle dans leur mission de surveillance des activités gouvernementales et de prévention de la corruption.

La transmission de ce rapport au Procureur de la République est le début d’un processus qui pourrait potentiellement mener à des réformes plus larges dans la gestion des crises et la distribution des aides d’urgence. Elle incite également à une vigilance accrue et à une réforme des procédures pour prévenir de telles occurrences à l’avenir.

La décision de l’OFNAC d’avancer sur ce dossier illustre un engagement envers la justice et la loi, essentiels pour renforcer la démocratie et la gouvernance au Sénégal. Les développements futurs dans cette affaire seront scrutés de près, tant au niveau national qu’international.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 26 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24
Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24

Le Dakarois Quotidien N°162 – du 26/04/24 – RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR

🔴 RAPPORT 2022 DE L’OFNAC : LE DOSSIER DU COVID SUR LA TABLE DU PROCUREUR
🔴 « FAUTE DE GESTION » SANS SUITE JUDICIAIRE DANS L’AFFAIRE PRODAC : MMN NON ÉPINGLÉ PAR L’OFNAC ?
🔴 TRAGEDIE A KOUNGHEUL : 14 MORTS DANS LE RENVERSEMENT D’UN BUS

Renversement bus à Koungheul : Le bilan s’alourdit à 14 morts

Dans une tragique escalade, le bilan de l’accident survenu à Koungheul, dans la région de Kaffrine, s’est alourdi, atteignant désormais 14 morts. Ce dramatique incident, survenu à la suite de l’éclatement d’un pneu droit, a vu un bus de voyageurs se renverser, piégeant de nombreuses personnes à l’intérieur.

L’accident a eu lieu tôt ce matin, lorsque le bus, transportant de nombreux passagers, a subi une défaillance mécanique critique. Les efforts de sauvetage ont été compliqués par le fait que plusieurs victimes étaient coincées dans l’épave du véhicule. Un camion bénne a été nécessaire pour extraire certains passagers en toute sécurité.
Le ministre des Transports, conscient de la gravité de la situation, s’est immédiatement rendu sur place pour coordonner les secours et soutenir les opérations d’urgence. Le gouvernement, ainsi que le sous-préfet de la région, sont activement impliqués dans les efforts de gestion de la crise.

Prise en Charge des Victimes
Au total, 62 personnes ont été affectées par cet accident, avec des blessures allant de légères à graves. Toutes les victimes ont été rapidement transportées au district sanitaire de Koungheul pour recevoir les premiers soins nécessaires. Les autorités sanitaires travaillent sans relâche pour fournir l’assistance requise et stabiliser l’état des blessés.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Cette enquête vise également à évaluer les mesures de sécurité actuellement en place pour les transports en commun dans la région, afin d’identifier les potentiels manquements et d’implémenter des améliorations cruciales pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.
Cet accident souligne la nécessité pour tous les usagers de la route de maintenir une vigilance constante et de respecter les règles de sécurité routière. Le gouvernement appelle tous les conducteurs à vérifier régulièrement l’état de leurs véhicules et à ne pas négliger l’importance de l’entretien régulier.
Alors que la communauté de Koungheul est en deuil, les efforts se concentrent sur le soutien aux victimes et à leurs familles pendant cette période difficile. Le gouvernement assure que toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour aider ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Le lutteur W. Sakho arrêté pour vol avec violence : Un coup dur pour sa carrière sportive

La carrière du lutteur W. Sakho, âgé de 30 ans, est actuellement menacée après son arrestation par la police de Wakhinane Nimzatt pour un flagrant délit de vol avec violence. Les autorités rapportent que Sakho aurait semé la terreur sur la Vdn 3, commettant plusieurs agressions entre Malibu et Gadaye, et ce, avec usage d’une arme blanche.

Les faits ont été révélés suite à une dénonciation par un couple de victimes. Le couple, dont le véhicule était tombé en panne sur la Vdn 3, aurait été agressé par Sakho, qui aurait offert ses services avant de les attaquer avec un couteau et une matraque, les dépouillant de leurs téléphones portables. Alertée, la police en patrouille entre Malibu et le rond-point Apix a pu appréhender Sakho après une course-poursuite.

Les enquêteurs ont saisi sur l’agresseur trois téléphones portables, un couteau et une matraque. Cette arrestation a été un soulagement pour les usagers de la Vdn 3 et les riverains de Gadaye et de Malibu, qui se sentaient menacés par les agissements de Sakho. Les victimes ont décrit leur agresseur comme un homme costaud et élancé, fréquentant la plage pour repérer ses cibles.

Suite à une enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre, Sakho a été déféré au parquet ce jeudi. Son acolyte est toujours recherché activement par la police.

Cette affaire vient assombrir la réputation sportive de W. Sakho, qui risque des conséquences graves sur sa carrière de lutteur. Les autorités et la communauté sportive observent avec inquiétude les développements de cette affaire, mettant en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les athlètes professionnels en dehors de leur domaine sportif.

Nouvel accident de la route à Yamong : Deux morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame a frappé la commune de Yamong, située dans le département de Koungheul, avec un bilan tragique suite à un accident de la route survenu récemment. Les autorités locales rapportent que sur les 68 passagers présents à bord du véhicule impliqué, deux personnes ont perdu la vie tandis que plusieurs autres ont été blessées, certaines grièvement.

L’accident, survenu dans des circonstances encore floues, a entraîné le décès de deux individus parmi les blessés graves qui ont été rapidement transportés à l’hôpital. Les 44 autres passagers ont été recensés comme blessés légers, témoignant de la violence de l’impact mais aussi de la chance relative de certains occupants du véhicule.

Selon les premiers rapports des secours et des autorités locales, l’accident a provoqué un total de 11 blessés graves, lesquels ont été immédiatement pris en charge pour recevoir les soins nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais il est clair que les conséquences ont été tragiques pour plusieurs familles de la région.

Les accidents de la route continuent de représenter l’une des principales causes de mortalité et de blessures graves dans de nombreuses régions du monde, et Yamong ne fait malheureusement pas exception. En dépit des efforts déployés pour sensibiliser à la sécurité routière et pour renforcer les mesures de prévention, de tels événements tragiques rappellent l’importance cruciale de la vigilance sur les routes.

Les autorités locales et les organismes de sécurité routière sont appelés à intensifier leurs efforts pour enquêter sur les circonstances de cet accident et pour prendre des mesures supplémentaires visant à réduire les risques d’accidents similaires à l’avenir. En ces moments difficiles, nos pensées vont aux familles endeuillées et à tous ceux qui ont été affectés par cette tragédie.

Nouvel accident de bus à Koungheul : 10 morts et de nombreux blessés

Un nouveau drame routier a endeuillé le Sénégal, avec un accident impliquant un bus en provenance de Dakar et se dirigeant vers Kédougou. Le bilan provisoire s’est alourdi à 10 morts, avec 41 blessés légers et 11 blessés graves parmi les 62 passagers à bord.

L’accident s’est produit à hauteur de Mbadianene Yamong, dans le département de Koungheul, suite à l’éclatement du pneu avant droit du véhicule. L’impact a été brutal, provoquant des blessures graves parmi les passagers.

Peu avant 19 heures, la brigade de gendarmerie de Koungheul est intervenue sur les lieux pour effectuer les constatations d’usage et secourir les victimes, avec l’aide des sapeurs-pompiers. Les blessés ont été rapidement pris en charge et évacués vers l’hôpital Thierno Ibrahim Ndao de Koungheul pour recevoir les soins nécessaires.

Face à l’urgence de la situation, les services sanitaires ont lancé un appel à tous les habitants de Koungheul pour qu’ils se rendent aux services compétents du district sanitaire afin de faire un don de sang. Cette mobilisation est essentielle pour garantir une prise en charge optimale des victimes et sauver des vies.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et la nécessité d’un entretien régulier des véhicules pour prévenir de telles tragédies.

Alerte météo : Vent fort sur les côtes sénégalaises ce weekend

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) prévient les habitants et les navigateurs des côtes sénégalaises d’un épisode de vent vigoureux à venir. Les vents de secteur nord à nord-ouest, pouvant dépasser les 40 km/h, sont attendus dès vendredi en fin d’après-midi et devraient persister jusqu’à la soirée de dimanche.

Les premières rafales de vent sont prévues dès 18 heures ce vendredi, inaugurant un épisode agité qui pourrait rendre les conditions côtières dangereuses. Les résidents sont encouragés à prendre les précautions nécessaires pour sécuriser leurs biens, tandis que les navigateurs sont invités à reporter leurs déplacements en mer si possible.

Une accalmie progressive est attendue pour la fin du weekend, avec un retour au calme prévu pour dimanche à 23 heures. Malgré cela, il est recommandé de rester vigilant face aux conditions météorologiques changeantes.

Restez informés des dernières mises à jour météorologiques et suivez les recommandations des autorités locales pour assurer votre sécurité pendant cet épisode venteux.

Tragédie routière à Yamong près de Koungheul: 09 Morts et une cinquantaine de blessés

Un grave accident de la route a eu lieu aujourd’hui, vers 19h, à Yamong, une localité située à quelques kilomètres de Koungheul. La collision, d’une intensité exceptionnelle, a causé la mort de neuf personnes et laissé une cinquantaine d’autres blessées, selon les premiers rapports.

Les détails exacts de l’accident restent flous, mais les premières informations indiquent que plusieurs véhicules sont impliqués. Les causes de cette tragédie ne sont pas encore claires, et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances précises qui ont mené à cette catastrophe.

Les services de secours, incluant les sapeurs-pompiers et les gendarmes, sont rapidement intervenus sur le site de l’accident pour porter secours aux victimes. Les blessés ont été transportés vers les hôpitaux locaux pour recevoir les soins nécessaires. Les efforts de secours se poursuivent, et le bilan pourrait s’alourdir dans les heures à venir.

L’accident a provoqué une onde de choc dans la région et parmi les autorités. Les responsables locaux et régionaux se mobilisent pour apporter leur soutien aux familles des victimes et coordonner les efforts de secours. Des mesures supplémentaires pour renforcer la sécurité routière dans cette zone pourraient être envisagées suite à cet événement tragique.

Cet accident rappelle tragiquement les dangers de la route et l’importance de la prudence au volant. Les autorités appellent tous les conducteurs à respecter strictement les règles de sécurité routière et à faire preuve de vigilance maximale pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.

La communauté de Yamong et la région de Koungheul sont en deuil après ce tragique accident. Les efforts se concentrent actuellement sur le soutien aux victimes et leurs familles ainsi que sur l’enquête pour comprendre et prévenir de futurs incidents. La solidarité et la prudence sont plus que jamais nécessaires pour faire face à cette épreuve douloureuse.

Rapport d’Activité 2022 de l’OFNAC : Renforcer la Lutte contre la corruption

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) est fier de publier son rapport d’activités pour l’année 2022. Dans un contexte où la lutte contre la corruption est plus urgente que jamais, ce document détaille les efforts intensifiés de l’organisation pour combattre la fraude et promouvoir l’intégrité, la transparence et la bonne gouvernance au Sénégal. Ce rapport met en avant les défis rencontrés, les avancées réalisées et les stratégies adoptées pour renforcer cette lutte cruciale, tout en soulignant les actions de sensibilisation et les recommandations pour l’avenir.

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Les premières nominations sous l’Ère Diomaye-Sonko : entre espoirs déçus et pratiques anciennes

Le mercredi 24 avril 2024, lors du Conseil des ministres présidé par Bassirou Diomaye Faye, a été le théâtre des premières nominations de directeurs généraux des sociétés publiques sénégalaises, déclenchant une onde de surprise et parfois de déception parmi les observateurs et la population sénégalaise. La promesse du parti Pastef, qui avait évoqué dans son programme ‘Projet’ l’instauration d’un processus transparent d’appel à candidatures pour certains postes clés de la haute fonction publique, semble avoir été mise de côté au profit des nominations directes.

En amont des élections, le programme de Pastef avait suscité un espoir considérable de voir enfin émerger une gouvernance différente, moins tributaire des allégeances politiques et plus focalisée sur la compétence et la méritocratie. Cependant, les récentes nominations ont semble-t-il renoué avec les pratiques anciennes, privilégiant des figures alignées politiquement pour diriger des institutions aussi stratégiques que le Port autonome de Dakar, la Rts, et l’Aéroport international Blaise Diagne, entre autres.

Ces nominations ont provoqué un sentiment de trahison chez beaucoup qui voyaient en Diomaye Faye et Ousmane Sonko des figures de la rupture avec le passé. L’absence de l’appel à candidatures pour des postes aussi influents soulève des inquiétudes quant à la capacité du nouveau gouvernement à se distancer des pratiques clientélistes qui ont longtemps caractérisé la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Particulièrement symptomatique est le cas de la nomination du directeur général de la Rts. Dans un pays où les médias publics ont souvent été critiqués pour leur manque d’indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, la nomination de cette position était vue comme un test décisif de l’engagement du nouveau gouvernement à réformer en profondeur le secteur. L’opportunité de mettre en place une figure neutre et compétente, choisie à travers un processus transparent et ouvert, aurait pu renforcer la confiance dans la volonté de réforme de l’administration. Au lieu de cela, la sélection a suivi les lignes traditionnelles, renforçant les doutes sur un véritable changement.

Les implications de ces nominations vont au-delà des individus choisis pour diriger les sociétés publiques. Elles affectent la perception de l’intégrité et de l’efficacité de l’administration publique sénégalaise dans son ensemble. Les décisions prises au début d’un nouveau mandat gouvernemental peuvent définir le ton pour les années à venir, influençant non seulement la politique intérieure mais aussi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans la stabilité et la prévisibilité de l’environnement des affaires au Sénégal.

Alors que le gouvernement Diomaye-Sonko continue de prendre forme, la question demeure : ce début est-il simplement un faux pas initial ou le prélude à un mandat où les vieilles habitudes dominent malgré les promesses de changement? Pour beaucoup, la réponse à cette question déterminera non seulement leur soutien continu au gouvernement mais aussi leur engagement envers le processus démocratique dans le pays.

Dans ce contexte, il devient impératif pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour démontrer son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, afin de restaurer la foi dans ses promesses de campagne et dans le potentiel d’un Sénégal rénové et dynamique.

Indemnisation des victimes des manifestations et allègement du coût de la vie

Pendant le Conseil des ministres de ce mercredi 24 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a mis l’accent sur l’urgence de répondre aux préoccupations majeures des citoyens sénégalais. Au cœur de ses directives se trouvent deux priorités essentielles : l’indemnisation des victimes des événements survenus entre janvier 2021 et février 2024, et la lutte contre la flambée des prix, un défi économique majeur pour le pays.

Pour ce qui est de l’indemnisation des victimes, le Chef de l’État a exprimé un fort désir de réconciliation nationale en garantissant une justice équitable pour tous ceux qui ont souffert des troubles passés. Il a annoncé la mise en place d’une commission spéciale chargée de cette tâche délicate, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Cette commission sera chargée d’identifier les personnes affectées et d’évaluer les préjudices subis. De plus, des réunions régulières en Conseil des ministres seront organisées pour surveiller les progrès réalisés dans ce dossier prioritaire. Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement envers la justice sociale et la réparation des torts passés, des fondements essentiels pour la construction d’une société sénégalaise plus juste et solidaire.

En ce qui concerne la réduction du coût de la vie, le Président Faye a réaffirmé son engagement à lutter contre l’inflation croissante et les difficultés économiques qui en découlent. Un plan d’urgence opérationnel sera élaboré et présenté avant le 15 mai 2024, visant à abaisser les prix des biens de consommation courante et des services essentiels. Ce plan ambitieux implique des mesures audacieuses pour contrôler les prix sur le marché, prévenir la spéculation et favoriser la concurrence dans les secteurs clés de l’économie. Le Chef de l’État a souligné la nécessité de mobiliser les acteurs économiques, les associations de consommateurs et les partenaires sociaux pour construire un consensus durable autour de ces mesures. En outre, en mettant l’accent sur la modernisation du commerce intérieur et la promotion des produits locaux, le gouvernement s’engage à soutenir durablement le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette approche holistique vise à atténuer les pressions économiques sur les citoyens et à favoriser un développement équilibré et inclusif à travers le pays.

Pour terminer, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé sa détermination à relever les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En plaçant l’indemnisation des victimes et la réduction du coût de la vie au cœur de ses priorités, son gouvernement montre une volonté politique forte de bâtir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Le Dakarois

Visite du nouveau Ministre de la Communication : Réapparition de Yakham Mbaye Directeur de « Le Soleil »

Après une période d’absence remarquée, le directeur du quotidien national « Le Soleil », Yakham Mbaye, a fait son retour public. Ce retour coïncide avec la visite d’Aliou Sall, le nouveau ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, qui a été accueilli dans les locaux du journal dans le cadre d’une prise de contact avec les professionnels de l’information.

Yakham Mbaye avait disparu des radars, suscitant l’inquiétude parmi ses collaborateurs au « Soleil ». Son absence avait été particulièrement ressentie après l’ascension au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, période durant laquelle le personnel du journal cherchait activement à le localiser. Les employés étaient d’autant plus préoccupés qu’ils n’avaient pas été réglés de leur dû avant sa disparition.

La réapparition de Yakham Mbaye semble opportunément synchronisée avec la visite du nouveau ministre, Aliou Sall, mettant fin aux spéculations sur son absence. L’événement a servi de plateforme pour renouer le dialogue entre la direction du journal et les instances gouvernementales, dans un contexte de renouvellement des liens entre le média et le ministère nouvellement dirigé par Aliou Sall.

Cette visite et la réapparition de Mbaye sont survenues dans un moment crucial, alors que « Le Soleil » et ses employés naviguent dans une période de transitions politiques et médiatiques. Le personnel, ainsi que les lecteurs du quotidien, attendent avec impatience de voir comment la direction va aborder les problèmes de paiements en suspens et quelles seront les implications de la nouvelle administration gouvernementale sur la gestion du journal.

La présence d’Aliou Sall, reconnu pour son implication dans les secteurs de la communication et du numérique, pourrait signifier une ère de changements et d’opportunités pour « Le Soleil », avec potentiellement de nouvelles directives et soutiens en vue de moderniser et revitaliser ce pilier de la presse sénégalaise.

La situation au quotidien « Le Soleil » reste une affaire à suivre, avec la communauté des médias et le public sénégalais attendant de voir comment les choses vont évoluer sous la direction de Yakham Mbaye et l’influence du nouveau ministère. La récente visite du ministre Aliou Sall pourrait être le début d’une série de développements significatifs pour le journal et pour le paysage médiatique du Sénégal.

DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR À L’ENCHAÎNEMENT SUPÉRIEUR PAR LE PROF ABOU KANE

Depuis plus de 10 ans, les années académiques se chevauchent et s’enchaînent. Malgré tout, on oriente encore plus de bacheliers dans les universités. Les réformes sur les redoublements dans l’élémentaire et le moyen secondaire ont accru le nombre d’élèves et d’étudiants au détriment de la qualité des enseignements. Le système LMD est venu apporter des solutions aux redoublements et abandons dans les universités mais en a créé d’autres comme les retards dans le calendrier académique. On est passé d’un système d’enseignement supérieur à un système d’enchaînement supérieur.

Si une partie de l’explication est liée à des facteurs internes aux universités, une autre partie dépasse la compétence des acteurs de l’université et interpelle l’Etat.

Les facteurs internes aux universités

A l’UCAD, il n’est pas rare de voir une faculté perdre 3 mois entre l’organisation des examens de la session normale, les corrections et délibérations, l’organisation de la session de remplacement et la publication des résultats définitifs. C’est parce qu’avec le LMD, on a tellement saucissonné les enseignements qu’il devient difficile de respecter le calendrier académique avec les effectifs actuels.

S’y ajoute qu’il y a eu des imprévus comme la fermeture de l’université en 2020 pour cause de Covid-19, ensuite en 2022 pour des raisons politiques (élections législatives) et, pour les mêmes raisons politiques, entre juin 2023 et Février 2024.

La démultiplication des formations payantes à l’université est un des facteurs qui plombent l’avancement des cours dans les programmes du cycle « normal ». En effet, s’il est vrai que ces formations payantes permettent à l’université d’avoir des ressources que l’Etat ne peut pas mettre à sa disposition, il est tout aussi vrai que la mutualisation des infrastructures et des enseignants avec ces formations, constitue un facteur de blocag. Certains enseignants préfèrent prendre le minimum requis pour leur service dans les formations classiques (non payantes) pour consacrer le reste de leur temps aux formations payantes où le taux horaire est plus élevé, et le paiement plus rapide (juste à la fin du cours).
Ce qui fait qu’on a des permanents qui se comportent comme des vacataires.

Les facteurs externes aux universités

Les orientations sont faites directement par le ministère même s’il existe une commission nationale d’orientation des bacheliers. Mais il faut le dire, la décision d’orienter tous les bacheliers est déjà prise avant la réunion de la commission. On met dans les universités des effectifs qu’elles ne peuvent pas gérer correctement.

Ensuite, la généralisation des bourses, qui est une bonne chose du point de vue social, a eu des effets pervers en ce sens que beaucoup d’étudiants s’inscrivent (juste pour la bourse) mais n’étudient pas. Ils sont dans la base de l’UCAD; ce qui nous oblige à les prendre en compte dans les groupes de TD avec son corollaire en termes d’alourdissement du calendrier (problème de disponibilité des salles) et de la facture (heures à payer).
Faut-il le rappeler, si dans un groupe on voit 15 étudiants sur 30, on fait la séance et elle est payée de la même manière que si les 30 étudiants étaient présents.

Lorsqu’on parlait de 25 semaines pour une année académique normale, il n y avait pas les technologies actuelles. Il faut réduire la durée des semestres tout en intensifiant les enseignements avec les nouvelles technologies pour faire le chemin du retour de l’enchaînement supérieur à l’enseignement supérieur.

Pr Abou KANE
FASEG/UCAD

À propos de l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » dans les décrets fixant les attributions des ministres

Après le décret fixant la composition du Gouvernement puis celui portant répartition des services de l’Etat entre les ministères, les compétences respectives des ministres et secrétaires d’Etat sont définies par un décret d’attributions. L’article 49 alinéa 2 de l’actuelle Constitution indique que sur proposition du Premier ministre, le Président de la République fixe les attributions des ministres et secrétaires d’Etat.
On remarque que le premier article des décrets relatifs aux attributions des ministres signés par le nouveau Gouvernement indique que l’exercice des compétences ministérielles est placé « sous l’autorité du Premier ministre ». Cette expression a été contestée dans la mesure où il a semblé à certains qu’elle n’est pas conforme à la Constitution en vigueur. Dans un article publié le vendredi 19 avril 2024 par Dakaractu sous le titre « Alerte, le Sénégal aurait-il basculé vers un régime parlementaire ? », un citoyen expose son « inquiétude quant à la conformité à la loi et la constitution des récents décrets portant attribution des ministres ». Selon lui, « l’article premier (de ces décrets) place les ministres sous l’autorité du premier ministre et non, comme cela était de coutume sous l’autorité du Président de la République » .

L’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est utilisée depuis 1993

Après le décret n° 93-720 du 2 juin 1993 portant nomination des membres du Gouvernement du Président Abdou Diouf et le décret n° 93-723 du 7 juin 1993 portant répartition des services de l’Etat, le périmètre des attributions de chaque membre du Gouvernent avait été défini par un décret d’attributions dont l’article premier comportait l’expression « sous l’autorité du Premier ministre ». (Cf. décrets n° 93-724 à 93-747 en date du 7 juin 1993 publiés au Journal officiel n° 5526 du 12 juin 1993).

La même expression est également utilisée dans les décrets d’attributions pris sur la période 2001 à 2019
En effet, on retrouve cette expression dans les décrets d’attributions signés par les Présidents Wade et Sall jusqu’à la date de suppression du poste de Premier ministre en 2019 (Voir, entre autres, le décret n° 2004 -574 du 30 avril 2004 relatif aux attributions du ministre de l’Économie et des Finances et le décret n° 2019-783 du 17 avril 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération).

Avec la suppression du poste de Premier ministre en 2019, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » fut remplacée par l’expression « sous l’autorité du Président de la République »
L’article 50 de la Constitution, issu de la loi constitutionnelle n° 2019-10 du 14 mai 2019, conférait au Président de la République le pouvoir règlementaire et la disposition de l’administration. L’article 54 du même texte constitutionnel ajoutait : « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation « sous la direction du Président de la République ». Sur le fondement de ces dispositions constitutionnelles, les membres du Gouvernement accomplissaient leur mission sous l’autorité du Président de la République d’où l’utilisation de l’expression « sous l’autorité du Président de la République » dans les décrets d’attributions pris après le 14 mai 2019 (voir le décret n° 2019-957 du 29 mai 2019 relatif aux attributions du ministre de l’Economie et du Budget).
En résumé, l’expression « sous l’autorité du Président de la République » avait été utilisée durant la période concernée parce que le Président de la République était à la fois chef de l’Etat et chef de Gouvernement.

Le poste de Premier ministre réinstauré en décembre 2021, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau utilisée dans les décrets d’attributions
L’article 53 alinéa 2 de la Constitution en vigueur, dans sa rédaction issue de la loi constitutionnelle n° 2021-41 du 20 décembre 2021, énonce : « le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre ». En application de cette disposition, l’expression « sous l’autorité du Premier ministre » est de nouveau employée dans les décrets d’attributions depuis 2022 (Voir le décret n° 2022-1788 du 26 septembre 2022 relatif aux attributions du ministre des Finances et du Budget).

Les projets des ministres sont préparés, par définition, sous l’autorité du chef du Gouvernement
A notre avis, en plaçant l’exercice des compétences ministérielles sous l’autorité du Premier ministre, le décret d’attributions ne fait que tirer la conséquence logique de l’application de l’article 53 alinéa 2 de l’actuelle Constitution qui indique : 1°/ « Le Gouvernement conduit et coordonne la politique de la Nation sous la direction du Premier ministre » ; 2°/ « (Le Gouvernement) est responsable devant le Président de la République … ». De ce point de vue, il revient au Premier ministre de rendre des comptes au chef de l’Etat.

En définitive, comme l’a dit le professeur Meissa Diakhaté, « Sur le plan fonctionnel, le Gouvernement est chargé de la conduite et de la coordination de la politique de la Nation sous la direction d’un Premier ministre qui (..) est détenteur d’une autorité nécessaire à ses fonctions ».
Selon Dominique Chagnollaud, « l’autorité qu’il exerce sur les ministres est politique et non juridique, mais elle l’autorise à coordonner, par voie de circulaire, la méthode et le rythme de travail gouvernemental et surtout à arbitrer entre les ministres en cas de conflits ou surtout lors de la mise au point du projet de loi de finances » .

Mamadou Abdoulaye SOW
Inspecteur principal du Trésor à la retraite

Perturbations de l’Approvisionnement en Eau à Rufisque et Thiès les 26 et 27 Avril ( SEN’EAU )

La SEN’EAU a annoncé des perturbations temporaires dans l’approvisionnement en eau potable à Rufisque, Thiès, et les zones environnantes, en raison de travaux prévus pour la nuit du vendredi 26 et la journée du samedi 27 avril 2024. Ces désagréments sont dus à des travaux de raccordement d’une nouvelle conduite à Pout, dans la région de Thiès.

Zones Affectées

Les localités impactées incluent:

  • Rufisque : Sébikotane, Pouyenne, Soulouf, Ndoukhoura, Dougar.
  • Thiès : Pout ville, Lelo Sérère, Lelo Ouolof, Tougouny, Ndiakhate, Khodoba, Mboul, Kayel, Sagnafi, Bayouf, Palal.
  • Zones agricoles : Antennes maraîchères de Michel Sami, Alphonse Nidaye, Dominique 1, et Sismar.

Pour pallier les désagréments occasionnés par ces travaux, la SEN’EAU déploiera des camions citernes pour distribuer de l’eau dans les zones les plus touchées. Ce dispositif exceptionnel vise à minimiser l’impact des coupures sur la vie quotidienne des résidents et des entreprises locales.

La situation devrait revenir progressivement à la normale dans la soirée du samedi 27 avril. La société SEN’EAU encourage les résidents des zones concernées à prendre leurs dispositions et à utiliser l’eau de manière économique pendant la période des travaux pour éviter des pénuries.

La SEN’EAU remercie les utilisateurs pour leur compréhension et coopération durant cette période nécessaire pour améliorer le réseau d’approvisionnement en eau de la région et assure que toutes les mesures sont prises pour réduire au minimum les inconvénients. La compagnie reste disponible pour toute information complémentaire et support pendant la durée des travaux.

Mobilisation à Kaolack : Les agents municipaux dénoncent les pratiques de la mairie

Les travailleurs de la mairie de Kaolack ont manifesté dans les rues de la ville pour protester contre les ponctions salariales, les affectations arbitraires et la gestion contestée de la municipalité. Ils appellent au départ de Sérigne Mboup, maire de la commune. Seynabou Niang Cissé, 1ère adjointe du syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales, livre leurs revendications.

Guinée Conakry et Sénégal:Deux pays liés par l’histoire et la géographie dont les relations méritent attention.

Les pays africains aspirent , en cette période cruciale, à une nouvelle orientation sociale, économique et environnementale . Ce qui ne pourra se réaliser que dans l’émancipation des peuples en général et des élites en particulier.

Souvent confondue avec le rejet systématique du passé, de son histoire et de ses alliés, la volonté souverainiste des peuples africains dépasse largement cette vision. C’est une autre forme de révolution, une autre dimension du réveil des consciences, encore plus poussée que pendant la période des indépendances qui est portée par les générations actuelles.
Dans cette perspective, les pays africains sont à la recherche d’une sortie de l’impasse empruntée depuis les indépendances. Ils sont, la plupart du temps, accablés par la misère, la corruption ou les conflits de générations. Sans oublier les problèmes ethniques et régionalistes.
Bref, après plus de 60 ans d’indépendance ils restent encore profondément divisés . Que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur de leurs frontières. Les institutions régionales et panafricaines peinent à contribuer au développement des Etats.
Dans cette recherche de solutions, les gouvernements des pays africains opèrent-ils les bons choix, prennent-ils des décisions opportunes et réalistes ?

Aujourd’hui, deux pays liés par l’histoire et la géographie nous interpellent : la Guinée et le Sénégal.

La Guinée Conakry et le Sénégal sont deux pays distincts et souverains. Chacun possédant des atouts économiques, sociaux et environnementaux certains. Une combinaison de ces atouts pourrait être un modèle de rêve.
Ils ont en commun un solide et naturel bloc « économie et richesse » qui se désagrège depuis des années par manque d’attention ou absence de prise de conscience des États. Ces deux pays distincts et souverains pourraient, grâce à des actions harmonisées, devenir un modèle économique prospère et efficace dans la sous-région.

Que nous soyons Guinéen ou Sénégalais nous aimons tous quelque chose dans l’autre pays. Cela ne devrait-il pas inspirer les autorités de ces États ?

Pourtant côté Sénégalais le regard est plus tôt ailleurs: en Mauritanie ou en Gambie. Premiers pays visités par le président Bassirou Diomaye Faye nouvellement élu. Et la visite en Guinée ? Peut-être un jour !

A ce stade, l’absence de la Guinée Conakry dans l’agenda du président Bassirou Diomaye Faye peut-elle être analysée comme une erreur stratégique au regard de ce qui est évoqué plus haut ?

Sans mettre en exergue les initiatives existantes il serait, à notre sens, opportun que le Sénégal et la Guinée définissent assez rapidement les secteurs de développement stratégiques qu’ils pourraient cibler et mutualiser dans le cadre d’un développement bénéfique aux deux pays.

Nous pourrions, entre autres, citer le secteur de l’artisanat, de l’agriculture, de l’industrie et de la culture. Les partenariats sud-sud sont de nos jours les plus réalistes comme le démontrent les investissements du royaume du Maroc.

La Guinée Conakry avec sa monnaie nationale (hors zone franc CFA) a affiché d’excellents ratios en 2023, confirmés par la Banque Mondiale. La croissance du pays a accéléré en 2023 pour atteindre 7,1 %. Elle résulterait des bonnes performances du secteur minier. L’inflation sur la même période est également estimée à 9,3% en baisse de 2,3% par rapport à l’année 2022 (Cf les chiffres de la Banque Mondiale).

Si le Sénégal souhaite sortir également de la zone Franc CFA, un regard sur le modèle guinéen n’est pas à écarter. La Guinée tient depuis 1960 avec sa monnaie,
Par ailleurs, le retour de la Guinée au sein de l’OMVS, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal doit être une priorité, notamment dans le cadre de la réalisation imminente des projets hydro-agricoles et électriques. A titre d’exemple, le barrage hydroélectrique de Koukoutamba, situé dans la région de Labé dans le nord de la Guinée, (non loin du Sénégal) d’une puissance évaluée à 294 mégawatts, pourra susciter un intérêt commun.

Le régime militaire actuellement en place en Guinée représente- t-il un obstacle à ce projet commun ?
La réponse est Non.

Le socle du développement économique, social et environnemental repose, avant tout, sur la volonté sincère du peuple et non sur son modèle politique. Plusieurs exemples puisés un peu partout dans le monde viennent appuyer cette thèse.

Le Conseil de l’Europe s’inscrit actuellement dans ce cadre avec la présence des pays non Européens qui y siègent en qualité d’observateurs. C’est actuellement le cas du Mexique avec un modèle économique et social très éloigné de la réalité Européenne. Par contre, l’intérêt réside dans les échanges et les partages d’expériences.

L’ Alternance sénégalaise qui a amené récemment le président Bassirou Diomaye Faye au pouvoir est un espoir pour le peuple africain. Le peuple Sénégalais a réussi à instaurer et imposer l’alternance politique là où beaucoup d’autres peuples ont échoué ou peinent à y arriver. À moins que quelques hommes courageux ne se lèvent pour mettre fin à la destruction de leur pays.

L’histoire et la géographie sont deux atouts naturels. Exploités ils aboutissent à un résultat exceptionnel, extraordinaire et rien pourra les ébranler.

Messieurs les Président Bassirou Diomaye Faye et Général Mamady Doumbouyah, à vous de planter les bases d’un nouvel essor.

Mohamed SYLLA,
Juriste basé en France, spécialiste en gestion des organisations.
Email : mlaminesylla@yahoo.fr

La Gambie renonce à l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais

Dans une décision saluée par les deux parties, la Gambie a décidé d’abandonner son projet d’augmentation des droits de douane sur le ciment en provenance du Sénégal. Cette annonce fait suite à des discussions entre les chefs d’État des deux pays, Bassirou Diomaye Faye pour le Sénégal et Adama Barrow pour la Gambie.

La mesure, qui avait été initialement envisagée, a été suspendue en attendant la publication d’une circulaire officielle officialisant cette décision. Cette démarche témoigne d’une volonté de maintenir des relations commerciales harmonieuses entre les deux nations voisines.

La Chambre des mines du Sénégal (CMDS), représentant cinquante entreprises minières, a confirmé cette nouvelle, saluant l’abandon de cette mesure fiscale. Le président de la CMDS, Ousmane Mbaye, a souligné que cette décision soutient l’équilibre de la balance commerciale du Sénégal, tout en mettant en avant l’importance du marché gambien pour les exportations sénégalaises de ciment.

Cette volte-face de la Gambie sur l’augmentation des droits de douane sur le ciment sénégalais est perçue comme un geste positif pour le commerce entre les deux pays. Elle contribue à préserver un environnement propice aux échanges économiques mutuellement bénéfiques.

Révolte des Populations contre les Industries Chimiques du Sénégal : Un Conflit en Cours

Les habitants de Gadd, Ngomène et Ngakham ont exprimé leur mécontentement hier envers les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), selon un rapport de L’As.

Selon les informations recueillies, un barrage a été érigé spécifiquement au niveau du pont de Ngakham. La source du conflit remonte à 14 mois, lorsque les ICS ont proposé un projet de puits de sondage de phosphate dans la région. Bien qu’un accord ait été conclu avec les populations concernant les compensations à verser aux personnes impactées, les ICS ont récemment déclaré qu’ils ne pouvaient plus respecter cet accord en raison du coût exorbitant.

Face à cette impasse, les habitants ont bloqué la route menant à l’usine hier pour réclamer leur dû. Ils ont même installé des tentes sur place, déterminés à rester sur les lieux jusqu’à ce que leur demande soit satisfaite.

Cependant, selon Demba Fall Diouf, représentant du réseau des personnes affectées par les Mines (PAM), membre de la coalition « Publiez Ce que vous Payez » et de l’Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans les zones d’extraction minière, les ICS ont finalement accepté de verser les compensations d’ici le 6 mai. Suite à cette annonce, les barricades ont été levées dans l’après-midi.

Ce conflit entre les populations locales et les ICS illustre les tensions persistantes entre les communautés affectées par les activités minières et les entreprises opérant dans ces zones. Il souligne également l’importance cruciale de l’engagement des entreprises à respecter les accords conclus avec les populations locales et à répondre à leurs préoccupations légitimes.

Opération policière contre le transport interurbain irrégulier : 92 personnes interpellées

Dans le cadre de la lutte contre le transport interurbain irrégulier au Sénégal, la police a mené une vaste opération sur tout le territoire national durant 72 heures.

Cette initiative a abouti à l’interpellation de 92 personnes impliquées dans ce type d’activité illégale. Parmi elles, 56 individus ont été déférés au parquet, selon une source autorisée rapportée par Seneweb.

L’opération policière, qui s’est déroulée les 20, 21 et 22 avril 2024, a également conduit au démantèlement de 12 gares routières clandestines. De plus, 112 véhicules, souvent appelés « War Gaindé » ou « Allo Dakar », ont été immobilisés par les forces de l’ordre.

Cette action témoigne de la détermination des autorités à lutter contre les pratiques de transport interurbain illégales, qui mettent en danger la sécurité des passagers et perturbent l’ordre public.

Ciré Aly Bâ assure l’intérim à la Cour suprême malgré sa retraite

Malgré sa retraite officielle le 31 mars dernier, Ciré Aly Bâ continue de diriger la Cour suprême. En effet, le magistrat assure lui-même son intérim, étant donné que son successeur n’a pas encore été désigné.

Pourtant, quelques jours avant la fin de son mandat, le Président Macky Sall avait nommé Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Haute juridiction. Cette décision avait été entérinée lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM) présidé par l’ex-chef de l’État.

Cependant, dès son arrivée au pouvoir, Diomaye Faye a annulé cette nomination par un autre décret. Cette affaire a suscité des remous au sein de la magistrature. Certains magistrats ont regretté le non-respect du parallélisme des formes, tandis que d’autres ont exprimé leur accord avec le président de la République.

Les magistrats qui approuvent le veto de Diomaye Faye invoquent le fait qu’Abdoulaye Ndiaye ne pouvait prétendre diriger la Cour suprême, car il n’était pas le plus ancien de l’institution après Ciré Aly Bâ. En effet, le doyen de la Haute juridiction après le président sortant est Jean Louis Paul Toupane, président de la première chambre sociale.

Cette situation délicate met en lumière les tensions et les enjeux au sein de la magistrature sénégalaise. En attendant la désignation d’un nouveau président pour la Cour suprême, Ciré Aly Bâ continue de remplir ses fonctions, assurant ainsi la continuité du fonctionnement de cette institution judiciaire essentielle.

Abdourahmane Diouf : Nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le Sénégal accueille avec espoir la nomination d’Abdourahmane Diouf au poste de ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Né le 13 janvier 1970 à Rufisque, Abdourahmane Diouf a parcouru un chemin remarquable, marqué par un engagement politique précoce et une solide formation académique.

Issu du système éducatif public sénégalais, il a fréquenté le lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, où il a obtenu son baccalauréat. Par la suite, il a intégré l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, où il a noué des liens avec des personnalités politiques éminentes, telles que le Premier ministre Ousmane Sonko, Mabouba Diagne et Cheikh Tidiane Dièye, qui font aujourd’hui partie du gouvernement.

Abdourahmane Diouf est un homme pluridisciplinaire, ayant obtenu une maîtrise en Droit public, ainsi qu’un DES en Droit international et un DEA en Sciences de la communication et des médias, à Genève.

Son engagement politique remonte à ses débuts, lorsqu’il occupait le poste de numéro 2 au sein de Rewmi, sous la direction de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck. Après l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en 2012, Abdourahmane Diouf a été nommé directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES), mais a démissionné pour des raisons politiques.

Par la suite, il a rejoint l’opposition et a fondé son propre parti politique, AWALÉ, en octobre 2021. Aux élections législatives de 2023, il a participé en coalition avec Thierno Alassane Sall, devenant ainsi le seul parlementaire de sa liste.

En tant que candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024, Abdourahmane Diouf a dénoncé un système de décompte de parrainages défaillant. Malgré cela, il a rejoint la coalition « Diomaye Président », qui a remporté la présidentielle au premier tour avec 54,28% des voix.

Lors de sa cérémonie d’investiture, il a présenté son offre programmatique « Le Sénégal d’abord » à travers 11 livres, démontrant ainsi sa vision et ses ambitions pour le pays.

En tant que nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf hérite d’une tâche cruciale : résoudre la crise universitaire qui sévit depuis plusieurs années. Son parcours impressionnant et son engagement politique font de lui un acteur clé dans la recherche de solutions pour l’avenir de l’éducation au Sénégal.

Rectification de l’article « Audience avec le patronat » : L’UNCCIAS dément les allégations de Dakaractu

Suite à la publication d’un article intitulé « Audience avec le patronat : Quand le Président Diomaye ignore les errements de Serigne Mboup » par Dakaractu, l’Union Nationale des Chambres de Commerce (UNCCIAS) tient à apporter des clarifications importantes. Selon l’UNCCIAS, cet article est qualifié de « complètement faux, nul et de nullité absolue ».

Contrairement aux allégations de l’article, l’UNCCIAS affirme que le Président de la République a reçu et écouté le Patronat, y compris Monsieur Serigne Mboup, « religieusement avant de prendre acte sans ipso facto donner de réponse ». Conformément aux règles protocolaires, Monsieur Serigne Mboup a été reçu avec les civilités requises, de la même manière que les autres chefs d’entreprise.

L’UNCCIAS remet en question la fiabilité de l’information fournie par Dakaractu, suggérant une possible « mauvaise foi » ou une tentative de « dénigrer la personnalité » de Serigne Mboup. Par conséquent, l’organisation estime que « le droit de réponse s’impose pour qu’au moins l’honneur et la réputation de Monsieur Serigne MBOUP soient sauvés afin que nul n’en ignore ».

Par ailleurs, lors de cette audience, l’UNCCIAS a principalement abordé des questions relatives au respect du calendrier électoral et à la limitation des mandats dans le secteur privé. L’organisation a souligné que l’absence d’élections depuis 2010, malgré la fin des mandats, est un problème majeur. De plus, elle a fait référence à des décisions de la cour suprême qui ne sont pas exécutées, ce qui, selon l’UNCCIAS, « consacre l’illégitimité du président de chambre de Dakar ». Ces manquements fragilisent la crédibilité de l’organisation au sein des organisations spécialisées.

L’UNCCIAS insiste sur l’importance du respect des principes de « JUB – JUBAL – JUBANTI » et appelle à une meilleure application des décisions judiciaires pour garantir la légitimité et la crédibilité des institutions.

Renégociation des contrats pétroliers au Sénégal : Quelles perspectives ?

Dans le cadre de son programme électoral, le président élu Bassirou Diomaye Faye a évoqué la nécessité de renégocier les contrats de partage de production entre le Sénégal et les grandes compagnies pétrolières et gazières. Mais qu’en est-il réellement de la faisabilité de ces renégociations ? Selon Gacyen Mouely, expert et co-gérant de 3M-Partners & Conseils, spécialisé dans les métiers du contrôle et du droit, plusieurs possibilités s’offrent à l’État pour entamer ces négociations.

Premièrement, la volonté politique joue un rôle crucial. Tout gouvernement a le pouvoir de contraindre une multinationale à renégocier un contrat en exerçant une pression politique. Les contrôles répétés et les interventions des pouvoirs publics peuvent inciter les entreprises à réévaluer leurs accords, notamment pour garantir le remboursement des emprunts et la distribution des dividendes.

Deuxièmement, la renégociation peut être envisagée si elle est prévue dans les dispositions du contrat, à travers une clause de révision ou une clause Hardship, spécifiant les conditions dans lesquelles les parties peuvent réajuster les termes de l’accord.

Troisièmement, l’obligation du législateur peut contraindre les pouvoirs publics à renégocier certains contrats, notamment pour augmenter les ressources propres de l’État. Cette pression législative peut être exercée à travers l’adoption de lois exigeant la renégociation des accords existants.

Dans le cas spécifique des contrats pétroliers de partage de production au Sénégal, la renégociation pourrait conduire à la révision de la clause de stabilité, notamment en ce qui concerne les termes fiscaux. Cette clause vise à préserver les intérêts des multinationales tout en garantissant les résultats économiques escomptés.

Enfin, l’activation de procédures de règlement des différends, telles que l’arbitrage par un tiers extérieur, peut également être envisagée. Cependant, la renégociation des contrats reste encadrée et dépend de divers facteurs, y compris la volonté politique, les dispositions contractuelles et les pressions législatives.

Gacyen Mouely souligne que dans certains cas, comme celui du Venezuela et de l’Arabie Saoudite, la renégociation a été rendue possible en raison du potentiel significatif de ces pays en termes de réserves d’hydrocarbures. Cela montre que la faisabilité de ces renégociations dépend également du contexte économique et énergétique global.

Les craintes de dissolution de l’Assemblée nationale dissipées au Sénégal

Les récentes spéculations sur une possible dissolution de l’Assemblée nationale au Sénégal semblent désormais infondées, selon le dernier communiqué des Conseils des ministres. Une évolution significative de la situation a été annoncée, rassurant ainsi sur la stabilité politique du pays.

Selon les déclarations du Premier ministre, la première phase du plan d’actions pluriannuel du Projet sera intégrée dans le projet de Loi de finances initiale 2025. Cette annonce indique une volonté de collaboration et de travail conjoint avec la majorité parlementaire.

Initialement redoutée pour la fin du mois de septembre, une dissolution imminente de l’Assemblée nationale semble désormais improbable. Les autorités ont choisi de privilégier une stratégie de cohabitation pacifique avec la majorité Benno, écartant ainsi les tensions politiques.

La récente déclaration du porte-parole du gouvernement annonce une séquence de commissions et de plénières qui seront cruciales pour l’avenir politique du pays. Cette approche laisse entrevoir une volonté de dialogue et de consensus dans la prise de décisions importantes pour le Sénégal.

Cette nouvelle orientation politique offre une perspective de stabilité et de continuité dans la gouvernance du pays, rassurant ainsi les citoyens et les observateurs sur la robustesse de l’institution parlementaire sénégalaise.

La Sûreté urbaine met fin aux activités criminelles d’un gang opérant entre Dakar et Touba

La Sûreté urbaine a récemment démantelé un gang qui sévissait entre Dakar, Touba et Thiès, mettant ainsi fin à ses activités délictuelles. Cette opération a permis l’arrestation de deux des cinq membres de la bande, Mouhamed Diallo et Omar Ndoye, grâce à l’exploitation des vidéos de surveillance.

Ces individus ont été présentés au procureur de la République pour une série de chefs d’accusation, notamment association de malfaiteurs, vols multiples en réunion avec usage d’armes et de liquide toxique, ainsi que complicité de ces faits. Selon les sources, le montant total des sommes emportées par le gang s’élève à plus de 71 millions de francs CFA.

La bande, qui avait minutieusement planifié ses méfaits depuis Dakar, opérait en ciblant les usagers de banques, sous la direction d’un complice basé à Touba chargé de repérer les potentielles victimes. Ils utilisaient des motos pour intercepter leurs cibles et faisaient usage d’armes et d’un liquide toxique pour les neutraliser.

Les attaques étaient menées avec une grande audace, comme en témoigne l’agression d’un commerçant devant une agence de la Bank of Africa à Touba, où une somme de 13,7 millions de francs CFA a été dérobée. Un autre commerçant a subi le même sort devant une agence Ecobank, perdant cette fois-ci la somme de 58 millions de francs CFA.

Bien que certains membres du gang aient été arrêtés, le complice chargé de repérer les cibles à Touba a réussi à prendre la fuite et à se soustraire aux autorités. Il est actuellement recherché à l’extérieur du pays.

Cette affaire souligne une fois de plus les efforts des forces de sécurité pour lutter contre la criminalité et protéger les citoyens contre de telles attaques violentes et préjudiciables.

Une avancée majeure pour la prise en charge du cancer au Sénégal

Le Sénégal franchit une étape importante dans la lutte contre le cancer avec l’acquisition prévue de sa première machine hybride (TEMP-TDM ou SPECT-CT). Cette technologie de pointe, qui combine la tomographie par émission de positrons (TEMP) ou la tomographie d’émission monophotonique (SPECT) avec la tomodensitométrie (TDM), permettra une prise en charge améliorée des patients atteints de cancer.

L’appareil sera d’abord installé à l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, puis à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO). Selon le professeur Boucar Ndong, chef du service de médecine nucléaire de Dalal Jamm, cette imagerie hybride ouvrira de nouvelles perspectives en matière de diagnostic précoce du cancer, notamment pour les cancers du sein, du poumon, du colon et du rectum. De plus, elle permettra une surveillance active des lésions douteuses détectées par imagerie radiologique, ainsi qu’une optimisation des traitements.

Outre le cancer, la machine pourra également diagnostiquer d’autres pathologies telles que les démences (maladies d’Alzheimer), l’épilepsie et la maladie de Parkinson. Cette avancée technologique est également saluée pour son potentiel à réduire les évacuations sanitaires coûteuses pour les États.

L’installation de cette machine hybride au Sénégal représente donc une avancée significative dans le domaine de la santé, offrant aux patients un accès plus rapide et plus précis aux diagnostics et aux traitements, tout en contribuant à réduire la charge financière associée aux soins médicaux.

Krépin Diatta suspendu pour quatre matchs par la CAF, la FSF interjette appel

La commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) a prononcé une suspension de quatre matchs à l’encontre de Krépin Diatta, joueur international sénégalais, dont deux matchs sont assortis de sursis pour une période d’un an. Cette sanction fait suite aux propos tenus par Diatta, qualifiant les arbitres de corrompus lors de la huitième de finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN), où le Sénégal a affronté la Côte d’Ivoire.

Outre la suspension, Krépin Diatta a également écopé d’une amende de 10 000 dollars, soit environ 6 millions de francs CFA. Cette décision a été contestée par la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui a décidé d’interjeter appel auprès de la chambre d’appel de la CAF. Confirmant cette action, le secrétaire général de la FSF, Victor Ciss, a précisé que la fédération cherchait à faire annuler la décision de la commission de discipline.

La question qui se pose désormais est de savoir si Krépin Diatta pourra participer au prochain match du Sénégal, prévu le 2 juin contre la République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des qualifications pour la prochaine CAN. Si la chambre d’appel de la CAF examine et réhabilite Diatta avant cette date, il pourrait être autorisé à jouer. Cependant, il est à noter que l’appel n’est pas suspensif, ce qui signifie que Diatta devra attendre la décision de la chambre d’appel pour connaître son sort.

Assemblée nationale : les anciens ministres bloqués dans leur retour

Certains anciens ministres ayant cédé leur siège de député pour rejoindre le dernier gouvernement sous Macky Sall espéraient retrouver leur place à l’Assemblée nationale à la fin du mandat de ce dernier. Selon Les Échos, ces anciens ministres auraient même entrepris des démarches en ce sens, en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

Cependant, leurs espoirs seront déçus, car l’article 54 de la Constitution s’oppose à leur retour. Cet article stipule qu’un « député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles ». Mais, comme le souligne le journal, cette disposition constitutionnelle n’a pas été complétée par une loi organique définissant les modalités d’application de cette mesure.

Selon Alioune Souaré, ancien député et expert électoral, il n’y a eu aucun suivi de la part du gouvernement qui avait porté le projet de loi, ni des députés qui avaient la possibilité de proposer une loi pour son adoption.

Ainsi, les députés nommés ministres dans le dernier gouvernement sous Macky Sall ont définitivement laissé leur siège à leurs suppléants, faute de cadre légal permettant leur retour à l’Assemblée nationale.

Magatte Diakhate nommé Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale : Une expertise au service de la fiscalité sénégalaise

Monsieur Magatte Diakhate, Inspecteur des Impôts et des Domaines, se voit confier de nouvelles responsabilités en tant que Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale, succédant ainsi à Mouhamadou Lamine Sy. Cette nomination représente une reconnaissance de son expertise et de son engagement en matière de fiscalité.

Fort d’une expérience solide dans le domaine des impôts et des domaines, Monsieur Magatte Diakhate apporte une connaissance approfondie des enjeux fiscaux et une compétence avérée dans la législation fiscale. Son parcours professionnel exemplaire et son engagement envers l’intégrité et la transparence font de lui un choix judicieux pour ce poste stratégique.

En tant que Directeur de la Législation et de la Coopération Internationale, Monsieur Magatte Diakhate sera chargé de superviser le développement et la mise en œuvre de la législation fiscale au Sénégal. Son rôle consistera également à renforcer la coopération avec les partenaires internationaux dans le domaine fiscal, ce qui revêt une importance cruciale dans un contexte de mondialisation croissante.

Sa nomination intervient à un moment où le gouvernement sénégalais s’efforce de moderniser son système fiscal et de promouvoir un environnement propice aux investissements. Monsieur Magatte Diakhate sera appelé à jouer un rôle clé dans l’élaboration de politiques fiscales efficaces et équitables, visant à stimuler la croissance économique et à garantir une répartition équitable des charges fiscales.

Sa capacité à anticiper les évolutions du paysage fiscal national et international, ainsi que sa volonté d’œuvrer pour le bien-être économique et social du Sénégal, font de Monsieur Magatte Diakhate un atout précieux pour le gouvernement et pour le secteur fiscal dans son ensemble. Sa nomination est perçue comme un signe positif pour l’avenir de la fiscalité au Sénégal et pour la promotion d’une gouvernance fiscale responsable et transparente.

Abdou Gning nommé Directeur des Domaines : Une expertise au service de la gestion foncière au Sénégal

Monsieur Abdou Gning, Inspecteur des Impôts et des Domaines, se voit confier de nouvelles responsabilités en tant que Directeur des Domaines, succédant ainsi à Monsieur Mamadou Gueye. Cette nomination témoigne de la reconnaissance de son expérience et de son engagement en matière de gestion foncière.

Doté d’une solide expertise dans le domaine des impôts et des domaines, Monsieur Abdou Gning apporte une connaissance approfondie des enjeux liés à la gestion des biens immobiliers et fonciers. Son parcours professionnel exemplaire et son engagement en faveur de l’intégrité et de la transparence font de lui un choix judicieux pour ce poste stratégique.

En tant que Directeur des Domaines, Monsieur Abdou Gning sera chargé de superviser la gestion et l’administration des domaines publics et privés au Sénégal. Son rôle consistera également à garantir une gestion efficace et transparente des biens fonciers de l’État, tout en veillant au respect des lois et réglementations en vigueur.

Sa nomination intervient à un moment où le gouvernement sénégalais s’efforce de moderniser et de rationaliser la gestion foncière dans le pays. Monsieur Abdou Gning sera appelé à jouer un rôle clé dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques visant à promouvoir une utilisation judicieuse et équitable des ressources foncières.

Sa capacité à anticiper les défis liés à la gestion foncière, ainsi que son engagement envers une gouvernance transparente et responsable, font de Monsieur Abdou Gning un atout précieux pour le gouvernement et pour le secteur foncier dans son ensemble. Sa nomination est perçue comme un pas significatif vers une gestion foncière plus efficace et équitable au Sénégal.

Nomination du Docteur Cheikh Dieng à la tête de l’ONAS : Un nouvel élan pour l’assainissement au Sénégal

Le Docteur Cheikh Dieng, Expert en Environnement, prend les rênes de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), succédant ainsi à Monsieur Mamadou Mamour Diallo. Cette nomination marque un tournant significatif dans la gestion des questions d’assainissement et de gestion des déchets dans le pays.

Doté d’une expertise avérée en environnement et d’une solide expérience dans le domaine de l’assainissement, le Docteur Cheikh Dieng apporte une nouvelle dynamique à la direction de l’ONAS. Sa vision novatrice et son engagement envers des pratiques durables en matière d’assainissement sont des atouts essentiels pour relever les défis actuels et futurs liés à la gestion des déchets et à l’assainissement au Sénégal.

En tant que nouveau Directeur Général de l’ONAS, le Docteur Cheikh Dieng s’engage à intensifier les efforts en matière d’assainissement pour améliorer les conditions de vie des populations sénégalaises. Son leadership éclairé sera essentiel pour développer et mettre en œuvre des stratégies efficaces visant à garantir un accès équitable à des services d’assainissement de qualité dans tout le pays.

Sa nomination reflète la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures d’assainissement et de promouvoir une meilleure gestion des déchets au Sénégal. Le Docteur Cheikh Dieng travaillera en étroite collaboration avec les autorités locales, les partenaires internationaux et les parties prenantes pour élaborer des politiques et des programmes innovants visant à relever les défis complexes liés à l’assainissement et à l’hygiène.

Son engagement indéfectible envers l’amélioration de l’assainissement et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un choix idéal pour diriger l’ONAS. Le gouvernement exprime sa confiance en le Docteur Cheikh Dieng pour piloter avec succès les efforts visant à garantir un assainissement adéquat pour tous les citoyens sénégalais, contribuant ainsi à un environnement plus sain et à un développement durable pour le pays.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 25 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24
Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24

Le Dakarois Quotidien N°161 – du 25/04/24 – NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier

🔴 NOUVELLES NOMINATIONS : Diomaye secoue le cocotier
🔴 UNE PRIORITÉ DÉFINIE EN CONSEIL DES MINISTRES : L’indemnisation des « martyrs »
🔴 Rapport d’Amnesty International : Les entraves aux droits humains sous l’ère de Macky Sall

NOMINATIONS : Bassirou Diomaye Faye procède au remplacement de plusieurs directeurs généraux

Le président de la République a nommé des directeurs généraux, mercredi, à la tête de plusieurs entreprises et administrations publiques, a-t-on appris du ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

Le président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Bara DIOUF, Gestionnaire administratif et financier, est nommé Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose, en remplacement de Monsieur Diène Farba SARR ;
  • Monsieur Bacary Sega BATHILY, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de l’Agence pour la Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye BALDE ;
  • Monsieur Pape Alé NIANG, Journaliste, est nommé Directeur général de la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), en remplacement de Monsieur Racine TALLA ;
  • Monsieur Waly DIOUF BODIANG, Inspecteur principal des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société nationale du Port Autonome de Dakar, en remplacement de Monsieur Mountaga SY ;
  • Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ingénieur en Génie et Travaux publics, est nommé Directeur général de l’Aéroport International Blaise DIAGNE (AIBD SA), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIEYE ;
  • Monsieur Fadilou KEITA, Manager en Gestion financière, est nommé Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, en remplacement de Monsieur Cheikh Issa SALL ;
  • Monsieur Maguette KANE, Inspecteur des Postes et Services financiers, est nommé Directeur général de la Société nationale La Poste, en remplacement de Monsieur Mohamadou DIAITE ;
  • Monsieur Bassirou KEBE, Spécialiste en Management de projets, est nommé Directeur général de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN HLM), en remplacement de Mamadou Diagne SY MBENGUE ;
  • Monsieur Mouhamadou Moctar MAGASSOUBA, Spécialiste en finances d’entreprise, est nommé Directeur général de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou KASSE ;
  • Monsieur Serigne Mamadou MBOUP, Spécialiste en Management et en Stratégie touristique et hôtelière, est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO SA) en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE ;
  • Madame Marie Rose FAYE, Experte en Gestion et en Management des Ressources humaines, est nommée Directeur général de l’Agence de Développement et d’Encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), en remplacement de Monsieur Idrissa DIABIRA ;
  • Madame Yaye Khadidiatou Djamila DIALLO, Spécialiste en Droit des Affaires, est nommée Directeur général de l’Agence nationale de la Petite enfance et de la Case des Tout-Petits, en remplacement de Madame Maïmouna CISSOKHO ;
  • Monsieur Tidiane SIDIBE, Expert en gestion de projets et en Développement territorial, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), en remplacement de Monsieur de Mamadou DJIGO ;
  • Monsieur Sékouna DIATTA, Maitre de Conférences en Ecologie, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille Verte, en remplacement de Monsieur Oumar Abdoulaye BA ;
  • Docteur Cheikh DIENG, Expert en Environnement, est nommé Directeur général de l’Office national de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) en remplacement de Monsieur Mamadou Mamour DIALLO ;
  • Monsieur Magatte DIAKHATE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur de la Législation et de la Coopération internationale, en remplacement de Mouhamadou Lamine SY ;
  • Monsieur Abdou GNING, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur des Domaines, en remplacement de monsieur Mamadou GUEYE.                                                                                                                                                                                                                                Fait à Dakar, le 24 avril 2024

Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Le Sénégal priorise la formation professionnelle et l’emploi des jeunes : Une nouvelle orientation gouvernementale

Dans une démarche résolue pour dynamiser l’économie et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment affirmé que la formation professionnelle et l’emploi des jeunes représentaient des priorités nationales. Cette déclaration intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais cherche à renforcer ses politiques en faveur de l’éducation et de l’emploi.

Lors du dernier Conseil des ministres, le chef de l’État a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures concrètes pour optimiser les ressources et les interventions des structures publiques dédiées à la formation professionnelle, à l’entrepreneuriat et à l’emploi des jeunes. Cette démarche vise à mieux répondre aux besoins du marché du travail et à favoriser l’intégration rapide des jeunes dans l’économie.

Une des initiatives majeures annoncées est l’harmonisation des bases de données sectorielles relatives aux demandes et offres d’emplois. Cette mesure permettra de mieux coordonner les actions des différents acteurs impliqués dans la promotion de l’emploi et de faciliter l’accès des jeunes aux opportunités professionnelles.

Par ailleurs, le président a demandé une revue complète de l’écosystème des structures et des offres de formation professionnelle et technique. L’objectif est d’améliorer l’allocation des ressources et d’adapter les programmes de formation aux besoins spécifiques du marché du travail.

Une autre priorité évoquée est la mise en place d’un système de suivi des politiques de promotion de l’emploi des jeunes, afin d’évaluer l’efficacité des programmes gouvernementaux et d’ajuster les interventions en conséquence. Cette mesure permettra d’assurer une meilleure coordination entre les différentes initiatives et de maximiser leur impact sur le terrain.

Enfin, le président a souligné l’importance de territorialiser les politiques de formation professionnelle et d’emploi des jeunes. Cette approche permettra de prendre en compte les spécificités et les besoins de chaque région du pays, favorisant ainsi une distribution plus équitable des opportunités et des ressources.

Dans l’ensemble, ces nouvelles orientations gouvernementales reflètent l’engagement du Sénégal à investir dans l’éducation et la formation de sa jeunesse, afin de stimuler le développement économique et de construire un avenir plus prometteur pour tous.

Politique économique et sociale : le gouvernement va disposer d’un document de référence au troisième trimestre 2024

Dans une annonce récente lors du Conseil des ministres, le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a confirmé que le gouvernement est en voie de finaliser son document de politique économique et sociale, prévu pour le troisième trimestre de 2024. Cette démarche souligne l’engagement du gouvernement à renforcer l’expertise locale dans l’élaboration des politiques.

Le Premier ministre a insisté sur le fait que ce document crucial sera « exclusivement le sceau de l’expertise sénégalaise ». Cela marque une étape importante vers l’autonomisation des compétences locales et la promotion de solutions internes pour le développement économique et social du pays.

Pour mener à bien cette tâche, un comité technique restreint a été mis en place, incluant les ministères clés tels que le Plan, les Finances, l’Industrie, la Souveraineté alimentaire, l’Emploi, la Transformation du secteur public, ainsi que le Bureau Organisation et Méthodes. Cette collaboration interministérielle est essentielle pour assurer une approche cohérente et intégrée de la planification économique et sociale.

Le document vise à encadrer la stratégie économique et sociale du Sénégal pour les années à venir, en intégrant divers aspects de développement national. Il sera présenté au chef de l’État avant la fin du troisième trimestre, affirmant ainsi l’urgence et l’importance accordées à cette initiative.

En parallèle, Ousmane Sonko a également évoqué l’existence d’un projet de référentiel du dialogue social, qui a été enrichi par des discussions avec les organisations syndicales et patronales. Ce projet souligne la volonté du gouvernement de renforcer le dialogue avec les partenaires sociaux pour améliorer les conditions de travail et promouvoir une répartition équitable des bénéfices économiques.

De plus, le gouvernement envisage une gamme de mesures pour réduire temporairement les prix des denrées de première nécessité. Ces actions sont cruciales pour alléger le coût de la vie pour les Sénégalais, en particulier dans un contexte économique mondial incertain.

La démarche proactive du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye via le Premier ministre Ousmane Sonko démontre une approche réfléchie et organisée face aux défis économiques et sociaux. La finalisation et l’implémentation du document de politique économique et sociale sont attendues avec impatience, car elles détermineront le cap du développement du Sénégal dans les années à venir. Ces efforts sont un signal fort de l’engagement du gouvernement envers une gouvernance transparente et participative, centrée sur l’expertise et les besoins locaux.

Violences Politiques : Création d’une Commission d’Indemnisation pour les victimes

Dans un geste marquant son engagement envers la réconciliation nationale, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a demandé la création d’une commission destinée à indemniser les victimes des violences politiques qui ont secoué le pays de janvier 2021 à février 2024. Cette décision a été annoncée lors du Conseil des ministres tenu à Dakar ce mercredi.

Les années mentionnées ont été témoins de tensions politiques significatives, entraînant des pertes en vies humaines et de nombreux blessés. Les troubles ont culminé avec des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants, souvent exacerbés par des arrestations massives de militants, principalement ceux affiliés au parti Pastef, désormais au pouvoir.

La commission d’indemnisation, une initiative directe du Président Faye, a pour mandat de soutenir les familles endeuillées et les personnes blessées lors de ces événements. Son rôle consistera à identifier les victimes, évaluer les préjudices subis et assurer une prise en charge effective des blessés toujours en cours de traitement.

Le président Faye a souligné l’importance de cette démarche dans le cadre plus large de la réconciliation nationale. « La réconciliation passe par la justice dans le traitement adéquat des cas des victimes », a-t-il précisé, affirmant sa volonté de voir la nation sénégalaise se reconstruire sur des bases de respect mutuel et de justice.

Cette annonce a été généralement bien accueillie par la communauté, voyant en cette commission une opportunité de cicatriser les plaies laissées par les années de troubles. Toutefois, certains observateurs restent prudents, attendant de voir la mise en œuvre effective de ces mesures et leur impact réel sur les victimes et leurs familles.

La création de la commission d’indemnisation par le Président Bassirou Diomaye Faye représente une étape cruciale dans les efforts de guérison d’une nation marquée par des périodes de forte instabilité politique. Cela reflète une tentative de répondre aux besoins des citoyens affectés par les violences, tout en posant les jalons pour un avenir où la justice et la paix prévalent. Les résultats de cette commission seront déterminants pour la stabilité future du Sénégal.

LETTRE OUVERTE: UNION RÉGIONALE DE KAOLACK – A son Excellence Bassirou Diomaye Faye Président de la République du Sénégal

Excellence,
Le 24 Mars 2024, par la volonté du peuple souverain consacré par le Pouvoir Divin, à l’issue du verdict des urnes, vous voilà aujourd’hui, portant en bandoulière l’étendard du triptyque « JUB – JUBEL – JUBANTI », en charge des attentes de tout un peuple plein d’espoir.
Dans cette noble mission que vous vous assignez pour conduire le Sénégal vers de nouveaux horizons, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack par cette présente lettre vous prie avec insistance de placer au cœur de vos légitimes préoccupations la capitale du Saloum où la Mairie, Le Cœur de Ville et La Chambre de Commerce sont, malgré un conflit d’intérêts certain, entre les mains et le bon vouloir d’une seule et même personne en l’occurrence M.
Serigne Mboup.
Excellence,
Depuis son avènement à la tête de la Mairie de Kaolack, Serigne Mboup n’a eu de cesse de gérer l’institution municipale comme sa propre propriété en foulant au pied les principes regaliens de la Bonne Gouvernance Locale.
Comme un roitelet et son chambellan, Serigne Mboup et son Secrétaire Général Mbaye Ngom à qui il a donné tous les pouvoirs, reléguant ainsi tous ses adjoints au simple role de figurants, violent impunément les droits des travailleurs et pire quand ces derniers sont affiliés a la CNTS.
En effet depuis près de deux ans, les travailleurs affiliés à la CNTS largement majoritaires dans cette institution sont victimes d’un acharnement indicible, de brimades et d’exactions inimaginables de toutes sortes pour le seul tort de respecter à la lettre les mots d’ordre de l’INTERSYNDICALE à l’instar de toutes les 600 collectivités locales du Sénégal. Et cette forfaiture s’accomplit impunément avec le mutisme ou la complicité des autorités locales

A son actif on peut noter

  1. Un recrutement abusif sur la base du copinage, du népotisme et du clientélisme politique ne répondant à aucune nécessité de service car la mairie disposant à suffisance d’un personnel qualifié pour répondre aux attentes des populations.
  2. L’affectation d’agents à des postes ne correspondant pas à leur profil.
  3. Des coupures ciblées de salaires en faisant fi de la quotité cessible.
  4. Un pillage insidieux des maigres ressources de la commune.
  5. Une gestion gabégique dans l’exécution des travaux et des marchés publics.
    6.
    Des virements injustifiés de dizaines de millions au profit de la FIKA qui est sa propriété.
    Nous ne pouvons terminer cette lettre sans évoquer Cour de Ville d’un coût de près de 18
    Milliards mis gracieusement à la disposition de M. Serigne Mboup depuis 2011 par un contrat d’exploitation dont le cahier de charges n’a jamais été porté a la connaissance des populations de Kaolack qui devaient en être les principales bénéficiaires.
    Excellence,
    Pour toutes ces raisons, entre autres, l’Union Régionale/CNTS de Kaolack sollicitent
  6. Un audit de la gestion de la mairie de Kaolack.
  7. Installation d’une Délégation Spéciale à la mairie pour remplir la mission de JUBANTI au sein de cette institution.
  8. Révision du Contrat d’Exploitation de Cœur de Ville.
  9. Non renouvellement du Contrat d’Exploitation de Cour de Ville pour restituer cette infrastructure aux artisans, tailleurs, commerçants et opérateurs economiques de la capitale du Saloum afin de générer des ressources substantielles pour l’institution municipale au profit des seules populations de KAOLACK.
    Excellence,
    L’Union Régionale/CNTS de Kaolack vous assure d’avance de sa disponibilité pour vous offrir gracieusement sa collaboration pour une action énergique en vue d’assainir la gestion de la commune de KAOLACK.
    En attendant Excellence nous vous souhaitons une belle réussite dans vos nouvelles fonctions pour le mieux-être de notre cher Sénégal et vous assurons d’être à vos côtés de vaillants soldats du JUB, JUBEL, JUBANTI
    Excellence, que DIEU vous garde.

Le Président appelle à moderniser le commerce intérieur pour promouvoir les produits locaux

Dans une réunion récente, le Chef de l’État du Sénégal a exprimé sa volonté de moderniser le commerce intérieur afin de promouvoir les produits locaux et de dynamiser l’économie nationale. Il a souligné l’importance de la transformation du commerce de proximité, en mettant l’accent sur la modernisation des boutiques de quartier et le développement de stratégies innovantes pour encourager la consommation des produits issus des terroirs locaux.

Le Président a insisté sur le rôle central du Ministre de l’Industrie et du Commerce dans cette transformation. Il a appelé à la mise en œuvre de mesures visant à moderniser les boutiques de quartier et à développer des stratégies efficaces de promotion des produits locaux. Cette initiative vise à renforcer le secteur du commerce intérieur et à stimuler la demande pour les produits fabriqués localement.

En modernisant les boutiques de quartier, le gouvernement cherche à améliorer l’expérience d’achat des consommateurs et à rendre les produits locaux plus accessibles. Cela pourrait impliquer l’introduction de nouvelles technologies, l’amélioration de l’infrastructure commerciale et la mise en place de normes de qualité élevées pour les produits vendus dans ces boutiques.

Parallèlement, le développement de stratégies innovantes de promotion des produits de nos terroirs vise à sensibiliser les consommateurs sur l’importance de soutenir l’économie locale et à encourager l’achat de produits locaux. Cela pourrait passer par des campagnes de sensibilisation, des programmes de marketing ciblés et des incitations financières pour les commerçants et les consommateurs.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à promouvoir le développement économique durable du Sénégal en valorisant les ressources locales et en renforçant les capacités du secteur commercial intérieur. En investissant dans la modernisation du commerce de proximité et en encourageant la consommation des produits locaux, le gouvernement vise à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à améliorer les conditions de vie des citoyens.

Le Président Bassirou Diomaye Faye insiste sur la régulation des coûts des loyers et l’accès au logement décent

Lors d’une récente réunion du Conseil, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance de répondre aux préoccupations de ses concitoyens en matière de logement. Il a particulièrement mis l’accent sur la nécessité de réguler les coûts des loyers et de faciliter l’accès à un logement décent.

Cette déclaration intervient dans un contexte où de nombreux citoyens sénégalais rencontrent des difficultés à trouver un logement abordable et décent. Les loyers élevés et la pénurie de logements disponibles dans certaines régions ont exacerbé cette problématique, entraînant une pression financière importante sur de nombreuses familles.

Face à cette situation, le Président a rappelé au Conseil l’urgence d’agir pour réguler les coûts des loyers. Cette mesure vise à rendre le logement plus accessible à la population et à réduire les charges financières des ménages. En parallèle, il a également souligné l’importance de mettre en place des facilitations pour permettre à chacun d’accéder à un logement décent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts plus larges du gouvernement visant à améliorer les conditions de vie des citoyens et à promouvoir le bien-être social. En garantissant l’accès à un logement abordable et de qualité, le gouvernement cherche à créer des conditions propices au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à poursuivre ces efforts et à travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs concernés pour trouver des solutions durables à la crise du logement. Il a souligné l’importance de mettre en œuvre des politiques efficaces et inclusives qui répondent aux besoins variés de la population et qui favorisent l’équité et la justice sociale.

Cette déclaration du Président témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des citoyens sénégalais. La régulation des coûts des loyers et l’accès facilité au logement décent constituent des priorités majeures dans la poursuite du développement économique et social du pays.

Affaire de Trafic de Drogue à Thiès : Le Jugement Reporté au 27 Mai

La chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès a mis en délibéré l’affaire du jeune berger de 30 ans, Aliou Sow, poursuivi pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de chanvre indien, pour être vidée le 27 mai 2024.

Les faits remontent au 23 juin 2020, lorsque les éléments du commissariat de premier Arrondissement de Thiès ont interpellé Aliou Sow à bord de sa moto Jakarta, en possession de 10 kilogrammes de chanvre indien. Interrogé sur l’origine de la drogue, il a déclaré l’avoir acquise auprès d’un fournisseur basé à Ziguinchor, destinée à la vente.

Cependant, lors de sa comparution devant la chambre criminelle, Aliou Sow a nié les faits, affirmant avoir trouvé seulement 4 kilogrammes de drogue cachés sous un baobab et avoir prévu de les vendre pour s’en débarrasser. Il a soutenu avoir été suivi et arrêté par des inconnus lorsqu’il se rendait au lieu du rendez-vous pour vendre la drogue.

Le procureur de la République a rappelé les déclarations antérieures d’Aliou Sow reconnaissant l’acquisition de la drogue à Ziguinchor. Il a requis une peine de 10 ans de réclusion criminelle, considérant la culpabilité du prévenu.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 27 mai 2024, laissant la chambre criminelle le temps d’examiner tous les éléments de l’affaire avant de rendre son jugement.

Diass, Thiès : Les Habitants Réclament des Solutions Face à la Perte de Terres

La commune de Diass, située dans la région de Thiès, est confrontée à une situation alarmante : la perte progressive de terres exploitable. Envahie par des usines, des sociétés et d’autres entreprises privées, la population locale se mobilise au sein d’un mouvement appelé « Solution » pour attirer l’attention sur ce problème croissant.

Selon les membres du mouvement, les habitants de Diass se retrouvent désormais privés d’accès à la terre dans leur propre commune. Ils pointent du doigt l’emprise grandissante de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) de Diass et du pôle de Daga Kholba, ainsi que du port de Ndayane, qui accaparent de vastes étendues de terres.

Abdoulaye Faye, coordinateur du mouvement « Solution », exprime le désarroi de la population : « La population de Diass souffre de beaucoup de choses, particulièrement sur le plan foncier. L’aéroport occupe beaucoup d’hectares, de même que le pôle de Daga Kholba et le port de Ndayane. Nous avons besoin des extensions pour notre jeunesse de demain. Nous sommes entourés d’infrastructures qui nous étouffent. »

Face à cette situation préoccupante, le mouvement « Solution » en appelle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver des solutions urgentes. « Nous tendons la main au nouveau Chef de l’État pour un meilleur cadre de vie. Il doit revoir les activités et infrastructures qu’il a trouvées ici à Diass. Nous voulons retrouver nos terres », affirme Abdoulaye Faye.

La mobilisation des habitants de Diass reflète une préoccupation croissante face à la dégradation de l’environnement foncier et à la nécessité de trouver des solutions durables pour assurer le bien-être et le développement de la communauté locale.

Affaire de diffamation : Le verdict attendu le 8 mai

Le procès en diffamation opposant Cheikh Yérim Seck à l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré a été évoqué ce mercredi au Tribunal de grande instance de Dakar, et le jugement a été reporté au 8 mai prochain.

Dans cette affaire, la partie civile poursuit Cheikh Yérim Seck et les éditions Harmattan pour des accusations de diffamation. Le différend découle des allégations formulées par le journaliste dans un livre concernant l’ex-capitaine Seydina Oumar Touré, notamment dans l’affaire Sweet Beauty.

Sur les réseaux sociaux, le plaignant a partagé une réaction suite à l’audience du jour : « L’affaire du procès en diffamation m’opposant à monsieur Cheikh Yerim Seck devant le Tribunal de grande instance (TGI) hors classe de Dakar a été finalement évoquée ce matin. La décision du Tribunal sera connue en principe le 8 mai 2024. Merci. »

Cette audience marque une étape importante dans cette affaire qui a suscité l’attention de l’opinion publique sénégalaise. Les parties concernées attendent avec impatience le verdict qui sera rendu début mai.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce effectue une prise de contact au sein de son département

Le mardi 23 avril, Serigne Guéye Diop, fraîchement nommé Ministre de l’Industrie et du Commerce, a entrepris une visite de prise de contact au sein des différentes structures de son département. Cette visite, marquée par des échanges fructueux avec le personnel, a illustré les premiers pas d’une nouvelle ère pour le secteur industriel et commercial du Sénégal.

Accompagné de ses collaborateurs, dont M. Makhtar Lakh, Secrétaire général, le ministre a entamé sa visite en rencontrant les Conseillers techniques, Chefs de Cellule, Chefs de Services et agents administratifs. L’objectif était de transmettre les nouvelles orientations fixées par les plus hautes autorités de l’État, notamment la fusion entre les départements de l’Industrie et du Commerce ainsi que le mode de gouvernance édicté par le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Au cours de ces échanges, Serigne Gueye Diop a souligné l’importance de placer le consommateur au cœur des préoccupations, en mettant l’accent sur la transparence dans le travail et la lutte contre la vie chère. Il a également évoqué la nécessité de rééquilibrer les comptes afin de soulager les ménages sénégalais.

La visite s’est poursuivie avec des rencontres au sein des différentes directions et services du ministère, permettant ainsi au ministre de mieux appréhender les missions et tâches des entités relevant du Secrétariat général.

Lors de son discours devant les agents, Serigne Guéye Diop a insisté sur la fusion de certaines directions et services pour une meilleure efficacité, tout en soulignant la volonté de son département de travailler en étroite collaboration avec les acteurs du secteur privé.

En outre, le ministre a annoncé la tenue prochaine de rencontres sectorielles ainsi que l’organisation d’un grand Salon industriel au Sénégal d’ici la fin de l’année. Ces initiatives visent à symboliser la fusion entre l’Industrie et le Commerce et à ouvrir de nouvelles perspectives de développement dans ces domaines.

En somme, la visite de Serigne Guéye Diop au sein de son ministère a été l’occasion de poser les bases d’une collaboration fructueuse entre les différentes parties prenantes, dans le but de promouvoir la croissance économique et le bien-être des citoyens sénégalais.

Crise des Méventes : Les Maraîchers de Cayar Appellent à l’Aide

Les producteurs maraîchers de Cayar, dans la région des Niayes au Sénégal, font face à une crise aiguë de surproduction, mettant en péril leurs moyens de subsistance. La surabondance de récoltes d’oignons et de pommes de terre entraîne des méventes et le risque imminent de pourrissement des produits faute d’infrastructures de stockage adéquates. Dans ce contexte préoccupant, les maraîchers lancent un appel pressant au ministre de l’Agriculture, Dr Mabouba Diagne, pour qu’il intervienne rapidement afin de sauver la situation.

Mbaye Ndoye, secrétaire général de l’association des producteurs maraîchers de Cayar, a alerté sur cette crise lors d’une intervention radiophonique sur la Rfm ce mercredi. Il a souligné que le marché est saturé d’oignons et de pommes de terre, ce qui entraîne des difficultés majeures d’écoulement des produits. L’absence de chambres froides et de magasins de stockage dans la région aggrave la situation, laissant craindre des pertes considérables pour les producteurs.

Face à cette urgence, les maraîchers appellent le gouvernement à agir rapidement en dotant la zone des Niayes de chambres froides et d’installations de stockage modernes. Ils estiment que ces infrastructures sont essentielles pour préserver les récoltes et garantir la viabilité économique du secteur agricole dans la région.

Malgré cette crise, les maraîchers se veulent rassurants envers les consommateurs, affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie d’oignons et de pommes de terre avant la fête de la Tabaski. Ils assurent que la zone des Niayes dispose de suffisamment de récoltes pour répondre à la demande locale.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sénégalais, notamment en termes d’infrastructures et de gestion de la production agricole. Elle souligne également l’importance cruciale d’une action gouvernementale rapide et coordonnée pour soutenir les producteurs et préserver la sécurité alimentaire du pays.

Rencontre Présidentielle avec le Secteur Privé : Tensions et Perspectives

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment rencontré des acteurs du secteur privé pour discuter de la création d’emplois et de la réduction du coût de la vie. Les dirigeants des organisations patronales se sont engagés à soutenir l’État dans ces efforts. Cependant, des tensions ont émergé quant à la confiance et à l’engagement du patronat.

Serigne Mboup, président de l’Union nationale des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias), a exprimé son scepticisme quant à la capacité du président de compter sur le patronat. Il pointe du doigt le manque de représentativité du Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal et appelle à un changement générationnel au sein du secteur privé.

Selon Mboup, certains membres du secteur privé ne sont pas réellement investis dans la création d’emplois et ne représentent pas les intérêts du secteur. Il souligne également l’absence de certains acteurs clés lors de la récente rencontre présidentielle, suggérant que de telles discussions devraient être plus inclusives et nationales.

Mboup annonce également son intention de se retirer de la présidence de l’Unccias, appelant à des changements au sein de l’organisation pour permettre aux jeunes de prendre la relève. Il insiste sur l’importance de s’appuyer sur le secteur agricole pour atteindre une autosuffisance alimentaire et propose la subvention comme solution immédiate pour réduire les prix, en l’absence de marges de manœuvre pour les commerçants.

Ces déclarations soulignent les défis auxquels est confronté le secteur privé sénégalais, ainsi que la nécessité d’un dialogue continu et de réformes pour favoriser un environnement économique plus dynamique et inclusif.

Arrestations de Conducteurs de Motos Jakarta à Saly : Conflit Persistant avec les Autorités

Le Quotidien rapporte que 13 conducteurs de motos Jakarta ont été appréhendés ce lundi à Saly, révélant un épisode de tension entre les autorités locales et ces travailleurs de la route. Les manifestants ont organisé un rassemblement spontané pour protester contre ce qu’ils estiment être des contrôles de police abusifs. Les forces de l’ordre sont intervenues rapidement pour contenir la manifestation, qui a dégénéré en échauffourées avec des barricades et des pneus brûlés, perturbant ainsi sérieusement la circulation.

Les arrestations interviennent après que les manifestants ont accusé la police et les autorités locales de collusion dans les tracasseries qu’ils subissent. Ils dénoncent notamment une taxe excessive imposée par la mairie, en dépit d’une convention signée avec celle-ci qui prévoit le paiement de taxes journalières en échange d’équipements de sécurité et d’une identification visuelle.

Cet événement met en lumière le conflit continu entre les conducteurs de motos Jakarta et les autorités concernant les mesures de régulation, notamment le port obligatoire du casque et l’utilisation de plaques d’identification, perçues comme disproportionnées et répressives par les conducteurs. Les autorités, de leur côté, maintiennent que ces mesures visent à sécuriser la circulation et à réduire les vols souvent associés aux motos Jakarta.

Cette situation témoigne des tensions persistantes entre les travailleurs de la route et les autorités locales, mettant en lumière la nécessité de trouver des solutions concertées pour assurer à la fois la sécurité des conducteurs et le respect de leurs droits.

Affaire de Décès lors d’une Perquisition : Nouveaux Développements

L’affaire connaît un rebondissement majeur avec le décès du suspect après une perquisition menée par des éléments du commissariat des Parcelles Assainies. Selon les informations des Échos, trois agents de terrain de ce commissariat, soupçonnés de bavure policière, ont été auditionnés. De plus, leur informateur a été arrêté et déféré pour dénonciation calomnieuse et complicité d’homicide involontaire, rapporte le quotidien.

Tout commence par une opération déclenchée suite à une dénonciation anonyme concernant un réseau de trafic de chanvre indien. Les agents de la Brigade de Recherches du commissariat des Parcelles Assainies interpellent alors un présumé dealer et le soumettent à une fouille corporelle. Ne trouvant rien de délictueux, ils relâchent immédiatement le suspect, comme le relate la source.

Cependant, le présumé trafiquant de drogue, A. Sidibé, âgé de 20 ans, décède trois jours plus tard. Il aurait fait une crise et aurait été conduit au district sanitaire Mame Dabakh Malick des Parcelles Assainies, où le personnel médical diagnostique un asthme avancé et lui prescrit une ordonnance. Malheureusement, le patient n’aurait pas acheté les médicaments prescrits et aurait continué à utiliser son inhalateur. Son corps est retrouvé sans vie dans sa chambre.

Informé de la situation, le père du défunt se rend aux Parcelles Assainies et engage des démarches judiciaires pour faire la lumière sur les circonstances du décès de son fils, malgré les résultats de l’autopsie indiquant un décès consécutif à une crise d’asthme, selon Les Échos.

La Division des Investigations Criminelles (DIC) a été chargée de mener l’enquête sur ce tragique événement, qui soulève des questions sur les pratiques policières et le respect des droits des suspects lors des opérations de maintien de l’ordre.

Procès d’un Marabout Accusé de Viols et d’Escroquerie : Justice et Réparation pour les Victimes

Un procès poignant s’ouvre ce mercredi 24 avril devant la cour criminelle de Seine-Saint-Denis, mettant en lumière une affaire où pratiques rituelles et prédateur sexuel se confondent. Accusé d’avoir abusé de son statut religieux pour violer sept femmes, un marabout du nom d’Ali S., âgé de 34 ans, doit répondre également d’une agression sexuelle et d’une tentative de viol sur deux autres femmes. Les faits allégués se seraient déroulés entre 2018 et 2020. En plus des accusations de violences sexuelles, la justice lui reproche d’avoir escroqué ses victimes, toutes originaires d’Afrique de l’Ouest, de milliers d’euros.

Les avocats des parties civiles ont souligné l’extrême difficulté pour leurs clientes d’atteindre ce stade du procès, confrontées à la dureté des faits allégués et aux obstacles rencontrés pour accéder à la justice. Le chemin vers la réparation et la justice a été ardu pour ces femmes, dont la vie a été profondément affectée par ces actes présumés.

Le prévenu risque jusqu’à 15 ans de réclusion criminelle pour les crimes qui lui sont reprochés. La défense, contactée par l’AFP, n’a pas souhaité faire de commentaire sur cette affaire qui suscite une attention particulière. L’audience, prévue jusqu’au 10 mai, sera l’occasion pour les victimes de faire entendre leur voix, de réclamer justice et de trouver une forme de réparation pour les préjudices subis.

Ce procès souligne l’importance de la lutte contre les abus sexuels, en particulier lorsqu’ils sont perpétrés par des individus abusant de leur autorité et de leur position de confiance. La justice doit agir avec fermeté pour punir les coupables et offrir un soutien approprié aux victimes, afin qu’elles puissent se reconstruire et retrouver une certaine forme de paix et de justice.

ANNULATION DES CONTRATS PÉTROLIERS ET GAZIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBIs) sont cruciaux pour protéger les investissements étrangers et favoriser la croissance économique. Le Sénégal, ayant signé des TBIs avec plusieurs pays, a promis de respecter ses engagements. Mais, les récentes allégations du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, sur une l’annulation probable de contrats miniers remettent en question les clauses signées. Ceci pourrait avoir des répercussions néfastes sur notre économie.

Les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI) représentent un instrument juridique crucial dans la protection des investissements étrangers et la promotion de la croissance économique. Le Sénégal, ayant conclu des TBIs avec (vingt-huit) 28 pays, s’est engagé à offrir un traitement juste et équitable aux investisseurs étrangers, tout en garantissant leur sécurité et leur protection.

Cependant, les récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, concernant l’annulation potentielle de contrats pétroliers, miniers ou gaziers, soulèvent des questions sur la compatibilité de telles actions avec les engagements internationaux du pays.

Mouhamadou Madana Kane, dans son étude publiée en 2016, a examiné les implications des TBIs sur les investissements directs étrangers (IDE) au Sénégal. Il précise que ces accords contiennent des clauses visant à garantir aux investisseurs étrangers un traitement équitable et une protection complète. Les obligations de traitement incluent notamment l’accord d’un traitement similaire à celui accordé aux ressortissants nationaux et aux ressortissants de pays tiers les plus favorisés.

LES RISQUES ENCOURUS

L’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des conséquences importantes à différents niveaux. Sur le plan financier, cela peut entraîner des pertes considérables pour les entreprises impliquées, notamment en raison des investissements déjà réalisés dans le projet, tels que l’exploration, le développement et la mise en production des ressources. Ces pertes peuvent également affecter les investisseurs et les actionnaires associés au projet, entraînant une baisse de la confiance et de la valorisation des entreprises concernées.

Sur le plan juridique, l’annulation d’un contrat peut donner lieu à des litiges complexes et coûteux entre les parties contractantes. Les clauses de rupture et les conditions de résiliation du contrat doivent être examinées attentivement pour déterminer les responsabilités et les compensations éventuelles. Ces litiges peuvent prolonger considérablement le processus d’annulation et entraîner des coûts supplémentaires pour toutes les parties impliquées.

Sur le plan diplomatique, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des répercussions sur les relations entre les pays concernés. Si l’annulation est perçue comme injustifiée ou si elle résulte de différends politiques, elle peut entraîner des tensions diplomatiques et compromettre la coopération future dans d’autres domaines. Cela peut également avoir des implications géopolitiques plus larges, en particulier dans les régions où l’approvisionnement en énergie est un enjeu stratégique.

En outre, l’annulation d’un contrat pétrolier ou gazier peut avoir des impacts socio-économiques significatifs au niveau local. Elle peut entraîner des pertes d’emplois dans les communautés qui dépendent de l’industrie pétrolière ou gazière, ainsi que des réductions des revenus gouvernementaux provenant des redevances et des taxes associées à l’exploitation des ressources naturelles. Cela peut avoir des conséquences sur le développement économique régional et sur les services publics financés par ces revenus.

LES FAILLES DU MODÈLE SÉNÉGALAIS

Il urge également de préciser que le Sénégal a fait des progrès dans la conclusion de Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), mais il existe encore des lacunes dans certains domaines. Tout d’abord, il n’existe pas de modèle sénégalais de TBI. Ce qui entraîne un manque d’uniformité dans la rédaction et le contenu des accords. De plus, il n’y a pas de lien évident entre les TBIs et les flux d’investissements. Seulement cinq (5) des vingt (20) principaux investisseurs au Sénégal bénéficiant d’un TBI en vigueur.

Une autre lacune majeure réside dans l’imprécision du contenu des obligations de traitement. Ceci élargit les fondements de l’engagement de la responsabilité de l’État. De plus, la non-généralisation des dérogations aux obligations de traitement et l’absence d’un droit explicite pour l’État de réguler les investissements sur son territoire posent des défis supplémentaires.

En ce qui concerne le règlement des différends, les TBIs sénégalais présentent une disparité dans les clauses de règlement des litiges, créant ainsi une insécurité juridique. De plus, l’absence de dispositions portant sur les obligations des investisseurs soulève des préoccupations quant à l’équilibre entre les droits et les responsabilités des parties.

Dans ce contexte, les recommandations formulées visent à renforcer la pratique sénégalaise en matière de TBIs. Élaborer un modèle sénégalais de TBI, renégocier les accords expirés, définir un cadre politique pour les futures négociations et mettre en cohérence les TBIs avec les législations nationales pertinentes sont autant de mesures nécessaires pour garantir une protection efficace des investisseurs étrangers tout en préservant les intérêts nationaux.

En définitive, la gestion des TBIs représente un défi complexe pour le Sénégal, nécessitant une approche équilibrée qui tienne compte à la fois des obligations internationales du pays et de ses priorités de développement économique durable. Seul un cadre réglementaire solide et cohérent peut assurer une protection efficace des investisseurs étrangers tout en favorisant un environnement propice aux investissements et à la croissance économique.

En résumé, l’éventuelle annulation des TBIs comporte des risques financiers, juridiques, diplomatiques et socio-économiques importants pour toutes les parties impliquées, surtout pour le Sénégal. C’est pourquoi il est essentiel de négocier et de gérer ces contrats avec soin et diligence pour éviter de telles situations autant que possible.

Affaire de Fraude Fiscale et Détournement de Fonds : Nouveaux Développements Révélés

La saga entourant la plainte pour fraude fiscale et détournement de fonds publics déposée par le Directeur Général des Impôts et Domaines connaît un nouvel épisode avec l’appréhension des principaux protagonistes de l’affaire.

Daouda Gaye, ancien directeur général de la société Fs Oil, et Mamadou Bâ, son gestionnaire, ont été arrêtés et présentés au procureur de la République. Pendant ce temps, Sekou Fofana, successeur à la tête de DG-OIL, est en cavale en Guinée. Les autorités s’apprêtent à lancer un mandat d’arrêt international à son encontre pour le rapatrier au Sénégal, rapporte Le Témoin.

L’affaire concerne une dette d’environ un milliard de FCFA que la société Fs Oil doit au Trésor public. Sous les directions successives de Daouda Gaye et de Sékou Fofana, la société n’a pas payé une somme de 412 264 516 FCFA en impôts, droits et taxes devant être reversés au Trésor public. Les deux hommes sont accusés d’avoir vidé les comptes de l’entreprise.

Plus inquiétant encore, il a été révélé qu’ils avaient l’habitude de délivrer des chèques sans provision à l’attention de la DGID. Daouda Gaye affirme avoir laissé une dette fiscale de 51 millions FCFA à son départ en 2020, mais sous le mandat de Sékou Fofana, les arriérés fiscaux ont explosé pour atteindre la somme de 412 264 516 FCFA.

Quant à Mamadou Bâ, il avait un délai de 10 jours pour payer une dette fiscale de 513 427 617 FCFA, mais n’a pas respecté ses engagements. Il est également accusé d’avoir vidé les comptes de l’entreprise et émis des chèques sans provision, suivant ainsi les pratiques de ses prédécesseurs.

Cette affaire révèle l’ampleur des pratiques frauduleuses au sein de la société Fs Oil et soulève des préoccupations quant à la gestion des finances publiques et à la responsabilité des dirigeants d’entreprise. Les autorités sénégalaises sont déterminées à poursuivre les responsables et à recouvrer les fonds détournés pour garantir l’intégrité du système fiscal et la protection des intérêts publics.

Remaniement Ministériel au Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Faye Trace une Nouvelle Trajectoire

Le paysage politique sénégalais subit des transformations majeures avec l’annonce d’un remaniement ministériel initié par le président Bassirou Diomaye Faye. Ce remaniement marque une rupture nette avec certains cadres de l’ère Macky Sall et implique des changements significatifs dans la composition du gouvernement.

Parmi les modifications les plus remarquables, on note l’éviction de Oumar Demba Bâ, ex-ministre-conseiller diplomatique et collaborateur de l’ancien président Macky Sall. Il est remplacé par Sonar Ngom, ancien secrétaire général au ministère des Affaires étrangères. Ce changement illustre la volonté du président Faye de constituer une équipe gouvernementale qui reflète sa propre vision et ses priorités politiques.

Ce remaniement intervient dans un contexte où le président Faye semble chercher à s’entourer d’une nouvelle équipe, renforçant ainsi sa gouvernance et réalignant les forces politiques autour de sa direction. Ces ajustements visent à répondre aux aspirations de renouvellement et à établir une confiance renouvelée au sein du gouvernement sénégalais.

Il est à noter que ce remaniement ministériel pourrait avoir des implications importantes sur la politique intérieure et extérieure du Sénégal, ainsi que sur la dynamique politique dans le pays. Les observateurs seront attentifs à la manière dont ces changements influenceront la gouvernance et les politiques publiques à l’avenir, alors que le président Faye cherche à imprimer sa marque sur la direction du pays.

Découverte Macabre dans le Parc National Niokolo Koba : Un Corps sans Vie Retrouvé

Une découverte tragique a secoué la région hier, alors qu’un corps sans vie a été retrouvé dans le parc national Niokolo Koba, à environ 12 kilomètres au sud-ouest de Oubadji, dans le département de Salémata.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb auprès de sources locales à Oubadji, c’est Thiara Boubane, une résidente d’Ethinangor, qui a fait la macabre découverte. Alors qu’elle était occupée à récolter du miel dans la région, elle est tombée sur le corps en état de putréfaction avancée.

La victime a été identifiée comme étant Béssanine Bangar, âgé de 40 ans et souffrant de déficience mentale. Résidant à Edalé, il était porté disparu depuis plus de deux mois, ajoutant une dimension encore plus sombre à cette tragédie.

À ce stade, les circonstances entourant la mort de Béssanine Bangar restent floues. Les autorités ont rapidement été alertées et les membres de la brigade de gendarmerie territoriale de Salémata se sont rendus sur les lieux pour mener les investigations nécessaires.

Sur instruction du procureur de la République près du tribunal de grande instance de Kédougou, le corps sans vie a été inhumé sur place, marquant ainsi une fin prématurée et tragique à la vie de Béssanine Bangar.

Cette découverte choquante soulève des interrogations sur les mesures de sécurité dans la région et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants et les autorités locales. Une enquête approfondie devrait être menée pour élucider les circonstances exactes de cet événement tragique et rendre justice à la victime et à sa famille.

Manifestation à Ngor : Les Habitants Protestent contre l’Incursion Présumée de Blaise Compaoré sur leurs Terres

Une vague de colère a secoué les rues de la commune de Ngor ce mardi, alors que des résidents ont exprimé leur mécontentement en brandissant des pancartes et en arborant des brassards rouges. La cible de leur indignation ? L’ancien président burkinabé, Blaise Compaoré, rapporte Le Témoin.

Selon le journal, les manifestants accusent Blaise Compaoré de chercher à s’approprier un terrain situé dans la localité, sur lequel ils envisagent d’implanter des projets. Mamadou Ndiaye, président du collectif « Ngor Debout » à l’origine du mouvement de protestation, a déclaré : « En tant qu’autochtones, nous revendiquons ces terres. Celui qui est en face de nous, c’est le président Blaise Compaoré du Burkina Faso. Nous n’accepterons pas qu’un chef d’État ou toute autre personne vienne prendre nos terres. »

Cette manifestation témoigne d’une profonde préoccupation parmi les habitants de Ngor, qui voient dans cette prétendue appropriation foncière une menace pour leurs intérêts et leur patrimoine local. La réaction vigoureuse des résidents souligne l’importance des enjeux liés à la propriété foncière et à la préservation des droits des communautés locales.

Il reste à voir comment cette affaire évoluera et si les revendications des manifestants seront prises en compte par les autorités compétentes. En attendant, cette mobilisation souligne l’importance de la vigilance et de la défense des intérêts locaux face à toute menace potentielle d’appropriation foncière.

Experts du FMI au Sénégal : Discussions Cruciales sur les Orientations Économiques

Une délégation d’experts du Fonds monétaire international (FMI) s’apprête à séjourner une semaine au Sénégal à partir du vendredi prochain. Cette visite, rapportée par Le Quotidien, intervient à la suite de contacts établis à Washington, aux États-Unis, avec le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, et leur homologue, le secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lô.

L’objectif de cette mission, selon le représentant-résident du FMI à Dakar, Mesmin Koulet-Vickot, est de poursuivre les discussions déjà engagées entre les parties concernant les orientations de politiques économiques et financières du nouveau régime sénégalais. Il souligne que cette visite permettra de procéder à une évaluation de la gestion économique du trimestre en cours, en vue de futures projections macroéconomiques.

Au cours de leur séjour, les experts du FMI rencontreront le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Parmi les sujets à l’ordre du jour, la revue du programme 2023-2026, initialement établi avec l’ancien régime et prévoyant un décaissement total de 1150 milliards de F CFA, sera examinée.

Cependant, une question cruciale demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? Le Quotidien évoque deux possibilités : soit le programme est maintenu et une autre mission sera envoyée à Dakar en juin pour un suivi, soit la coopération sera suspendue en attendant de nouvelles négociations.

Cette visite revêt ainsi une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations avec le FMI. L’issue des discussions entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura des répercussions significatives sur les politiques économiques et financières à venir.

Deux hommes jugés pour acte contre-nature et transmission volontaire du VIH Sida

Le tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’un procès inhabituel ce mardi 23 avril, mettant en cause un tailleur nommé C. A. Ndiaye et un technicien de surface du nom de K. Guèye. Les deux hommes étaient accusés d’acte contre-nature, avec une circonstance aggravante pour C. A. Ndiaye, qui était également accusé d’infection volontaire du VIH Sida à l’encontre d’une autre personne.

Les événements présumés se sont déroulés le 16 avril aux abords des grottes près de la porte du Millénaire. Selon les informations rapportées par L’AS, les deux accusés ont été surpris en flagrant délit d’ébats sexuels par des agents du commissariat de Rebeuss en patrouille. Conduits au poste de police, leurs déclarations ont été divergentes.

C. A. Ndiaye a admis les faits et a informé les policiers de sa séropositivité. Il a également mentionné avoir eu des relations sexuelles avec d’autres hommes, citant un individu résidant à la Médina comme son dernier partenaire avant K. Guèye.

K. Guèye, quant à lui, a affirmé qu’ils n’étaient pas en train de commettre l’acte au moment de l’intervention de la patrouille, affirmant qu’ils étaient simplement en train de discuter et qu’il s’est enfui en croyant les policiers être des agresseurs.

Lors du procès, K. Guèye a maintenu sa déclaration initiale, tandis que C. A. Ndiaye a changé sa version en affirmant avoir avoué sous la contrainte lors de l’enquête policière. Il a nié avoir eu des rapports sexuels avec son co-accusé.

Le procureur, estimant les faits établis, a requis une peine de deux ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés, qui sont en détention préventive depuis le 19 avril. Le tribunal rendra son verdict le 30 avril, mettant ainsi fin à cette affaire qui a suscité l’attention et la controverse.

Le Sénégal accueille une délégation du FMI pour des discussions économiques cruciales

Le gouvernement sénégalais s’apprête à recevoir une délégation du Fonds monétaire international (FMI) pour une série de discussions visant à examiner les orientations économiques et financières du pays. Cette visite fait suite à des échanges préliminaires à Washington entre les ministres des Finances et du Budget, Cheikh Diba, de l’Économie et du Plan, Abdourahmane Sarr, ainsi que le Secrétaire général du gouvernement sénégalais, Ahmadou Al Aminou Lô.

La délégation du FMI, attendue à Dakar à partir du vendredi 26 avril pour une semaine, aura pour objectif d’approfondir les discussions déjà amorcées et d’évaluer la situation économique et financière du pays pour le trimestre en cours. Mesmin Koulet-Vickot, représentant-résident du FMI à Dakar, souligne l’importance de cette mission en déclarant : « Nous n’avons pas encore pu aller au fond des choses. La mission qui arrive va permettre de visiter les services, de faire en quelque sorte l’état des lieux et ainsi évaluer la gestion du trimestre de l’année en cours, avant que nous ne puissions faire des projections macroéconomiques. »

Au cours de leur séjour, les membres de la délégation du FMI sont prévus pour rencontrer le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Parmi les sujets de discussion figureront la revue du programme 2023-2026, convenu entre l’ancien régime et le FMI, qui prévoyait un décaissement total de 1150 milliards de F CFA.

Cependant, une question clé demeure : le nouveau régime sénégalais acceptera-t-il de poursuivre ce programme ? LeQuotidien, qui rapporte ces informations, se demande si le gouvernement actuel continuera sur la voie tracée par son prédécesseur en matière de coopération avec le FMI.

Si une décision positive est prise, une autre mission du FMI est prévue début juin à Dakar pour poursuivre les discussions. En revanche, si le nouveau régime décide de suspendre la coopération, de nouvelles négociations pourraient être engagées.

Ces discussions revêtent une importance capitale pour l’avenir économique du Sénégal et pour les relations entre le pays et le FMI. L’issue des rencontres entre la délégation du FMI et les autorités sénégalaises aura un impact significatif sur les politiques économiques et financières du pays dans les années à venir.

Tragique accident à Kolda : Ibrahima Diallo, alias « Andi Faki », perd la vie

L’identité de la victime du tragique accident survenu lundi soir sur l’axe Kolda-Dioulacolon a été révélée. Il s’agit de Ibrahima Diallo, un ouvrier du bâtiment plus connu sous le surnom de « Andi Faki ». Agé d’une trentaine d’années, Diallo se déplaçait à vélo au moment de l’accident.

Selon les témoins, Diallo attendait sur le bas-côté de la route que passe un camion benne pour reprendre son chemin. Malheureusement, le chauffeur du camion a effectué une fausse manœuvre et a percuté violemment le cycliste, le traînant sur plusieurs mètres dans sa course.

Les sapeurs-pompiers, appelés sur les lieux, ont retrouvé le corps partiellement déchiqueté de la victime. Quant au chauffeur du camion, il a été arrêté et placé en détention.

Originaire de Guinée-Bissau et célibataire sans enfant, « Andi Faki » résidait à Kolda, dans le quartier Cité Jardin Abdou Diouf, depuis plusieurs années. Sa mort tragique a plongé sa famille et ses proches dans le deuil et l’émotion.

L’émigration clandestine suscite l’inquiétude à Kafountine

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye est interpellé alors que le phénomène de l’émigration clandestine refait surface à Kafountine, selon des informations rapportées par Libération.

Des sources du quotidien alertent sur le retour des passeurs dans la région, qui continuent d’enrôler de jeunes candidats à l’émigration. Trois grandes embarcations auraient été utilisées pour acheminer des migrants en Espagne.

Le maire de Kafountine, David Diatta, confirme que deux départs ont été évités de justesse grâce à l’intervention des autorités. Tous les migrants à bord des deux pirogues ont été arrêtés et remis aux autorités compétentes.

Malgré ces interventions, les passeurs ne semblent pas découragés. Ils prospectent même dans les pays frontaliers tels que la Guinée-Bissau et la Gambie pour trouver de nouveaux candidats à l’émigration clandestine.

Cette résurgence du phénomène de l’émigration clandestine soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être des jeunes candidats, ainsi qu’à l’efficacité des mesures prises pour lutter contre ce fléau.

Le Dakarois Quotidien N°160 – du 24/04/24 – ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal

🔴 ANNULATION DES CONTRATS MINIERS : Les conséquences désastreuses pour le Sénégal
🔴 Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Problématique de l’emploi, pouvoir d’achat… : Les secrétaires généraux des organisations syndicales reçus au palais

Les secrétaires généraux des organisations syndicales représentatives ont été reçus en audience par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce matin.
Les préoccupations du monde du travail et la recherche de pistes de solution, les problématiques liées à l’emploi, l’augmentation du pouvoir d’achat et les conditions de travail ont été au cœur des échanges.
Au cours de cette rencontre, les leaders syndicaux ont salué la démarche et l’esprit d’ouverture du chef de l’Etat.

Réforme potentielle de l’OFNAC : Le retour de Nafi Ngom Keïta ?

Quatre mois seulement après une modification législative ayant renforcé ses pouvoirs, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) au Sénégal pourrait connaître une nouvelle réforme significative sous l’égide du Président Bassirou Diomaye Faye. Cette perspective de réforme vient avec une proposition inattendue : le retour de Nafi Ngom Keïta à la tête de l’institution.

L’OFNAC, établi en 2012 sous la présidence de Macky Sall, avait pour mission initiale de renforcer les efforts de transparence et de lutte contre la corruption au Sénégal. Nafi Ngom Keïta, une Inspectrice générale d’État respectée, avait été nommée à la tête de cette nouvelle entité, où elle avait gagné une réputation pour son intégrité et son engagement envers la lutte anti-corruption.

Le Président Diomaye Faye, semble-t-il, cherche à revigorer cette institution clé en invitant Keïta à reprendre son ancien poste. Cette proposition, faite lors d’une audience privée, souligne la volonté du président de redonner un nouvel élan à l’OFNAC, peut-être en réaction aux critiques sur son efficacité ou sa portée sous le régime précédent.

Les détails de la réforme proposée par le Président Faye ne sont pas encore publics, mais l’initiative indique une volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de lutte contre la corruption. Le retour de Keïta pourrait symboliser un désir de restaurer ou de renforcer la crédibilité de l’OFNAC, compte tenu de son historique et de sa stature dans le domaine de la gouvernance et de la transparence.

La proposition a suscité diverses réactions dans l’opinion publique et les médias. Pour beaucoup, le retour potentiel de Keïta serait vu comme une « revanche » après son départ de l’OFNAC, qui avait été perçu par certains comme politiquement motivé. Cependant, l’acceptation de cette offre par Keïta reste incertaine, et les implications de sa décision sont l’objet de nombreuses spéculations.

La réforme de l’OFNAC et le potentiel retour de Nafi Ngom Keïta à sa tête sont des développements qui pourraient avoir des répercussions significatives sur la lutte contre la corruption au Sénégal. Si Keïta accepte la proposition, cela pourrait marquer un tournant important pour l’OFNAC et signaler un engagement renouvelé envers des pratiques de gouvernance transparentes et efficaces sous la présidence de Diomaye Faye. Le suivi de cette affaire sera crucial pour comprendre les directions futures de la politique anti-corruption du Sénégal.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

Kaolack / Spoliation du littoral : L’amicale des Amis du port dénonce une « mafia » et interpelle le gouvernement du président Diomaye Faye

À Darou Salam Ndangane, non loin de la nouvelle gare routière Nioro de Kaolack, les membres de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack et les résidents locaux se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’occupation irrégulière et le bradage de la façade maritime de la ville. Cette zone, prisée pour son emplacement stratégique, subit une pression croissante de la part des hommes d’affaires qui y construisent des stations d’essence et divers établissements commerciaux, exacerbant les tensions foncières.

Le président de l’Amicale, Abdoulaye Marone, a exprimé son inquiétude face à l’accélération de cette pratique, malgré les ordres de la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) qui a récemment mandaté l’arrêt des travaux sur l’un des grands chantiers en cours. Cette décision souligne la nécessité de réguler plus strictement l’utilisation du sol pour préserver les ressources naturelles et le patrimoine de la communauté.

L’Amicale a également réfuté l’argument selon lequel le non-dragage du port de Kaolack serait un obstacle à la navigation de certains bateaux, une justification souvent avancée pour encourager des développements qui pourraient autrement être considérés comme inappropriés. « Cette thèse ne tient pas la route, car le port de Kaolack reçoit et peut bel et bien recevoir toute sorte de bateau », a affirmé Abdoulaye Marone, remettant en cause les motivations derrière le bradage intensif du foncier.

Face à cette situation, l’Amicale prévoit de rencontrer les autorités locales, y compris le gouverneur et le préfet de Kaolack, pour discuter de ces enjeux et trouver des solutions durables. L’objectif est de protéger l’intégrité de la façade maritime et d’assurer que son développement se fasse de manière équitable et respectueuse de l’environnement et des droits des habitants.

Abdoulaye Marone a également indiqué que si ces démarches ne conduisaient pas à des changements significatifs, l’Amicale envisagerait d’interpeller directement le président Bassirou Diomaye Faye pour qu’il intervienne afin de corriger ces injustices et de rétablir l’ordre dans la gestion du foncier à Kaolack.

La mobilisation des habitants de Darou Salam Ndangane et de l’Amicale des Amis du Port de Kaolack met en lumière la complexité des défis fonciers urbains en Afrique de l’Ouest, où la croissance économique rapide et l’urbanisation posent de nouveaux défis en matière de gestion du sol et de planification urbaine. Cette affaire à Kaolack est un rappel crucial que le développement doit être géré de manière responsable pour protéger les intérêts des communautés locales tout en favorisant une croissance économique durable.

Rapport du Département d’État américain : Le Sénégal confronté à des préoccupations majeures en matière de droits de l’homme

Le Sénégal se retrouve au cœur d’un rapport percutant du Département d’État américain sur les pratiques des droits de l’homme pour l’année 2023. Ce document, publié récemment, soulève plusieurs problématiques concernant les droits civils et politiques, la liberté des médias, ainsi que les conditions de vie des minorités dans le pays.

Le rapport met en lumière des violations préoccupantes des droits de l’homme au Sénégal, notamment des homicides arbitraires, des traitements cruels en détention, et une surpopulation carcérale alarmante. Les forces de sécurité sont pointées du doigt pour leur recours excessif à la force lors de manifestations, ainsi que pour des actes de maltraitance envers les détenus.

Concernant le système judiciaire, le rapport met en avant des pressions politiques sur les juges, un manque d’indépendance de la justice vis-à-vis de l’exécutif, et des conditions de travail déplorables pour les magistrats. Les retards judiciaires et les détentions prolongées sont également critiqués, mettant en lumière un système judiciaire en crise.

Les médias ne sont pas épargnés, avec des cas d’arrestations de journalistes et des restrictions de contenu, notamment sur internet et les réseaux sociaux lors des manifestations. Le gouvernement est accusé d’influencer l’information et l’opinion à travers les médias d’État, tandis que les médias privés font face à des censures et des pressions.

Une attention particulière est également portée à la situation des personnes LGBTQ+, qui font face à des discriminations, des violences et des menaces fréquentes. Le rapport mentionne des cas de violence physique, de chantage et même de refus d’inhumation dans certains cimetières religieux.

Ce rapport du Département d’État américain met en lumière des lacunes importantes dans le respect des droits de l’homme au Sénégal et soulève des préoccupations graves quant à la protection des libertés fondamentales et des minorités. Ces conclusions soulignent la nécessité pour les autorités sénégalaises de prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Le Sénégal mise sur les achats publics durables pour un développement intégré

À Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), Saer Niang, a souligné l’importance des achats publics durables (APD) dans le cadre des marchés publics au Sénégal. Cette approche, intégrant des considérations économiques, sociales et environnementales, s’inscrit dans une démarche de développement durable du pays.

Selon Niang, l’administration publique sénégalaise s’est déjà engagée dans une transition vers la commande publique durable, mettant en œuvre les APD pour garantir un développement équilibré et respectueux de l’environnement. Le nouveau Code des marchés publics place l’achat public durable comme un objectif essentiel pour toutes les autorités contractantes et les entreprises intervenant dans la passation des marchés.

Les APD offrent l’avantage d’intégrer des critères économiques, sociaux et environnementaux dans la sélection des fournisseurs et la réalisation des projets. Le volet économique favorise l’accès des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que des acteurs de l’économie sociale et solidaire à la commande publique, tandis que le volet social encourage l’emploi des femmes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap. En outre, le volet environnemental des APD est considéré comme essentiel pour assurer la durabilité des projets et la préservation de l’environnement.

La formation sur les APD, financée par la Banque mondiale et réunissant des experts de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, vise à renforcer les capacités des établissements chargés de passer des marchés publics. Elle met l’accent sur la fourniture de services publics et d’infrastructures de haute qualité, en ligne avec les objectifs de développement durable.

Saer Niang a souligné l’importance de cette évolution du système de passation des marchés publics au Sénégal, qui gère chaque année près de 4 000 milliards de francs CFA en biens et services. Pour Pierre Xavier Bonneau de la Banque mondiale, les achats publics durables ne sont pas simplement un slogan à la mode, mais un principe clé de gouvernance en évolution, essentiel pour favoriser le progrès environnemental, social et économique.

Les marchés publics durables représentent une part significative de l’économie de l’Afrique de l’Ouest, avec environ 11,5 % du produit intérieur brut de la région consacrés à ces achats. Cette approche témoigne de l’engagement du Sénégal et de la région dans une gouvernance responsable et orientée vers un développement intégré et durable.

Lutte contre les violences basées sur le genre : Une étude pour des données fiables au Sénégal

L’organisation civique Invictus Africa, engagée dans la promotion des droits de l’homme, a inauguré mardi les travaux de validation de la méthodologie de l’indice de féminité, en partenariat avec Budgit Sénégal. Cette initiative vise à recueillir des données fiables pour intensifier la lutte contre les violences basées sur le genre dans le pays.

Bulky Shonibare, directrice de Invictus Africa, a souligné l’importance d’avoir des données précises pour mobiliser les gouvernants et exiger des réponses appropriées face à ce fléau. Le « Womanity Index », déjà déployé au Nigeria et au Ghana, fournira un rapport complet sur la prévention et la réponse aux violences basées sur le genre au Sénégal.

La méthodologie proposée sera examinée et adoptée par les acteurs de la société civile et les organisations défendant les droits des femmes au Sénégal. Cette démarche permettra de mettre en lumière les lacunes et les défis à relever dans la lutte contre les violences basées sur le genre.

Les critères de l’indice comprennent les lois et les politiques, l’accès à la justice, les services de soutien, l’information et la sensibilisation, ainsi que les budgets et dépenses. Cette approche holistique vise à évaluer les efforts déployés dans tous les aspects de la lutte contre les violences basées sur le genre.

L’initiative, réalisée en partenariat avec Budgit Sénégal, une organisation civique axée sur l’engagement citoyen, bénéficiera de l’expertise technologique pour assurer la collecte et l’analyse des données de manière efficace et transparente.

Les participants à l’événement ont souligné la diversité des formes de violence à l’encontre des femmes, allant du harcèlement aux violences physiques, mentales, économiques et spirituelles. Ils ont également mis en lumière les spécificités régionales, telles que les violences dans les zones minières comme Kédougou.

Yéya Ly, membre du Haut Conseil des collectivités territoriales, a souligné le besoin urgent de données fiables pour orienter les politiques et les lois visant à lutter contre ces violences.

Rokhiatou Gassama, présidente du Conseil sénégalais des femmes, a souligné le déficit actuel de données fiables sur cette question au Sénégal, faisant de cette étude une opportunité précieuse pour combler cette lacune.

Les représentants d’Invictus Africa et de Budgit Sénégal se sont engagés à prendre en compte les observations et les propositions des participants dans le processus d’élaboration de l’étude, afin de garantir sa pertinence et son efficacité dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Sénégal.

Arrestations pour Fraude Fiscale à FS Oil : Anciens et actuel DG déférés au Parquet

Dans une affaire qui secoue le secteur pétrolier sénégalais, Mamadou Bâ, l’actuel Directeur Général de FS Oil, ainsi que son prédécesseur, Daouda Gaye, ont été arrêtés et déférés au parquet suite à une enquête menée par la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette intervention fait suite à un soit-transmis du procureur de la République, basé sur une plainte déposée par la Direction générale des impôts et domaines (DGID) concernant des allégations de fraude fiscale et de détournements de deniers publics.

Les accusations portent sur des montants significatifs. Il est reproché à Mamadou Bâ une dette fiscale s’élevant à 412 millions 264 mille 516 francs CFA, accumulée durant son mandat à la tête de FS Oil entre 2019 et septembre 2020. Pour Daouda Gaye, qui a occupé le poste jusqu’en mai 2021, le passif fiscal est estimé à 513 millions 427 mille 617 francs CFA, couvrant la période jusqu’à septembre 2022.

FS Oil, une entreprise active dans la distribution de produits pétroliers, achète son carburant à la Société africaine de raffinage (SAR) pour le revendre ensuite, notamment à des stations-service. Selon les informations de la presse locale, les deux hommes auraient utilisé des méthodes similaires pour éviter le paiement des taxes dues. Ils auraient reconnu les montants dus, obtenu des moratoires de paiement, mais auraient ensuite vidé les comptes de l’entreprise avant d’émettre des chèques à l’ordre de la DGID, qui se sont avérés sans provision.

Daouda Gaye a tenté de minimiser sa responsabilité devant les enquêteurs en affirmant que lorsqu’il a quitté la direction de FS Oil, juste avant sa vente à un dénommé Sékou Fofana, la dette fiscale imputable à sa gestion n’était que de 51 millions de francs CFA. Il soutient que le reste de la dette s’est accumulé sous la gestion de Fofana, qui devrait en assumer la responsabilité.

Quant à Mamadou Bâ, il a invoqué des problèmes de trésorerie pour justifier l’incapacité de régler le montant total dû. En attendant de pouvoir payer, il a proposé une avance de 5 millions de francs CFA par chèque.

Les deux hommes sont maintenant tenus de s’expliquer devant le procureur de la République. Leur garde à vue a été suivie d’un défèrement au parquet, marquant une étape cruciale dans cette affaire complexe. Sékou Fofana, également visé pour des accusations similaires, est actuellement en Guinée, échappant aux autorités sénégalaises.

Cette affaire met en lumière les défis de la gestion fiscale dans les entreprises sénégalaises et souligne la nécessité d’une surveillance accrue et de mécanismes de contrôle plus efficaces pour prévenir la fraude fiscale et garantir la transparence dans la gestion des finances publiques.

PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : Le Sénégal ouvre une nouvelle ère 

 

C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE). Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, l’a fait savoir au président du Conseil européen, Charles Michel, hier, lundi, lors de leur entrevue. Les contrats sur les secteurs de la pêche, de la sécurité, de la santé, entre autres, seront revus.

 

La rencontre récente entre le président du Conseil européen, Charles Michel, et le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été bien plus qu’une simple réunion protocolaire, ce lundi. Elle a marqué le début d’une nouvelle ère de collaboration entre le Sénégal et l’Union Européenne (UE), caractérisée par une volonté commune de redéfinir leur partenariat à la lumière des défis actuels et des opportunités à saisir.

La coopération entre le Sénégal et l’UE, forgée par les liens historiques et géographiques étroits, s’est jusqu’à présent concentrée sur une multitude de domaines allant de l’hydraulique à l’énergie, en passant par l’agriculture, la santé, le transport, le numérique, la jeunesse et l’emploi. Cependant, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a précisé la nécessité d’une révision de cette collaboration afin de la rendre plus équitable et plus innovante.

Dans son discours, le chef de l’État a mis en avant une vision ambitieuse pour le Sénégal, basée sur un partenariat « gagnant-gagnant » où chaque partie contribue de manière équitable au développement économique et social. Cette vision s’appuie sur des priorités claires, en l’occurrence la promotion d’un modèle économique endogène d’industrialisation, la modernisation des infrastructures économiques et la réduction du déficit budgétaire.

Ce dernier point est une priorité absolue pour le Gouvernement du Sénégal, qui s’engage à améliorer la qualité des dépenses publiques. Dans cette optique, les investisseurs européens sont invités à contribuer aux efforts de développement, en particulier dans les secteurs prioritaires identifiés.

Les propositions du président Diomaye Faye ont été chaleureusement accueillies par le président Michel, qui a souligné l’importance du respect et de la confiance mutuelle dans un partenariat solide et durable. Les discussions ont également porté sur la nécessité de soutenir l’économie productive, les infrastructures et la formation professionnelle afin de renforcer les capacités du Sénégal à prospérer dans un environnement économique mondialisé.

Sur le front de la sécurité, les deux parties ont convenu de renforcer leur coopération dans la lutte contre les menaces régionales, en particulier la situation au Sahel et le terrorisme qui y sévit. Cette collaboration étroite vise à garantir la sécurité et la stabilité de la région, qui sont des préalables essentiels au développement économique et social.

En définitive, le président Faye a exprimé sa gratitude envers le président Michel pour son engagement en faveur d’une gouvernance mondiale plus équilibrée et inclusive, mettant en évidence leur engagement commun envers le renforcement de l’amitié et de la coopération entre le Sénégal et l’Union européenne. Cette volonté de travailler ensemble démontre la détermination du Sénégal à saisir les opportunités de partenariat offertes par l’UE pour promouvoir un développement durable et inclusif.

 

La Dakaroise

Dr. Laurent Bonardi propose la création d’un enseignement de citoyenneté active au Sénégal

Le Dr. Laurent Bonardi, éminent spécialiste sénégalais en éducation et politiques éducatives, avance une proposition novatrice pour renforcer l’éducation civique au Sénégal : la création d’un enseignement de citoyenneté active à tous les niveaux de l’éducation, du primaire à la terminale.

Dans un contexte où la promotion de la citoyenneté est cruciale pour le développement d’une société inclusive et participative, le Dr. Bonardi propose de remplacer l’enseignement civique traditionnel par un programme dynamique et interactif axé sur l’engagement citoyen. Ce programme viserait à sensibiliser les jeunes générations aux principes de démocratie, de justice sociale et de participation civique, tout en les encourageant à s’impliquer activement dans leur communauté.

Contrairement à l’approche traditionnelle, centrée sur la transmission passive de connaissances, l’enseignement de citoyenneté active mettrait l’accent sur l’apprentissage par l’expérience, la réflexion critique et l’action concrète. Les élèves seraient amenés à explorer des questions sociales et sociétales, à débattre de différents points de vue et à rechercher des solutions créatives.

Les thèmes abordés pourraient inclure la démocratie, la justice sociale, la participation civique, la résolution des conflits, le développement durable, l’éducation aux médias et la citoyenneté mondiale. L’évaluation des élèves se ferait à travers une variété de méthodes, y compris des projets individuels et de groupe, des présentations orales et des portfolios d’apprentissage.

L’intégration de cet enseignement dans le curriculum sénégalais offrirait une opportunité précieuse de renforcer les compétences transversales des élèves, telles que la pensée critique, la communication efficace et le travail d’équipe. De plus, en les encourageant à participer à des projets communautaires et des initiatives de service public, ces cours favoriseraient le développement d’un sens de l’engagement civique et de la responsabilité sociale.

Pour que cette initiative réussisse, il sera essentiel de fournir aux enseignants les ressources et le soutien nécessaires, ainsi que d’impliquer les communautés locales dans la conception et la mise en œuvre des programmes. En travaillant ensemble, nous pouvons former les nouvelles générations de citoyens responsables et engagés, contribuant ainsi au développement d’une société sénégalaise plus forte et plus juste.

Enquête sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue : la DIC intervient

La Division des investigations criminelles (DIC) est actuellement chargée de faire la lumière sur la mort suspecte d’un présumé trafiquant de drogue, survenue lors d’une perquisition à son domicile. Pour élucider les circonstances de ce décès, les enquêteurs ont placé en détention un indicateur de la brigade de recherches du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies.

Selon Les Échos, qui rapporte l’information, des membres de cette brigade sont impliqués dans la perquisition qui a abouti au décès du présumé trafiquant de drogue. Ils pourraient être eux-mêmes arrêtés dans le cadre de l’enquête en cours.

L’affaire remonte à l’année 2023, indique le journal. Les agents du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles Assainies auraient effectué une descente au domicile de la victime, soupçonnée d’être impliquée dans le trafic de drogue. Cependant, l’intervention aurait mal tourné, conduisant au décès du présumé trafiquant dans des circonstances troubles. Initialement, une enquête avait été ouverte par le commissariat des Parcelles Assainies, avant que le dossier ne soit transmis à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane.

Face à l’insatisfaction de la famille de la victime concernant le suivi de l’enquête, celle-ci aurait réactivé le dossier après un changement de régime politique. Une nouvelle plainte aurait été déposée auprès du parquet de Dakar, qui a cette fois-ci confié l’affaire aux enquêteurs de la DIC, placés sous la direction du commissaire Adramé Sarr.

Réforme possible de l’OFNAC : Nafi Ngom Keïta sollicitée pour reprendre les rênes

À peine quatre mois après avoir consolidé ses pouvoirs par une décision de l’Assemblée nationale, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal pourrait faire l’objet d’une nouvelle réforme. Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président Diomaye Faye a exprimé le souhait de voir Nafi Ngom Keïta, première présidente de l’institution, revenir à sa tête et participer à cette démarche de réforme.

Cette proposition a été faite lors d’une audience accordée par le chef de l’État à l’ancienne Inspectrice générale d’État. Alors que la réponse de Nafi Ngom Keïta reste inconnue pour le moment, Le Quotidien spécule sur une éventuelle revanche pour elle si elle accepte ce retour. Cependant, les contours de la réforme envisagée par le Président Bassirou Diomaye Faye demeurent flous.

L’OFNAC, créée en 2012 à l’arrivée au pouvoir de Macky Sall, joue un rôle crucial dans la lutte contre la fraude et la corruption au Sénégal. Une éventuelle réforme de l’institution, associée au retour éventuel de Nafi Ngom Keïta, pourrait avoir des implications significatives dans la lutte contre ce fléau et dans la gouvernance publique du pays.

La Cour suprême examinera le recours contre la déclassification de la bande des filaos

La Cour suprême du Sénégal examinera ce jeudi le recours en annulation visant le décret portant déclassification de la bande des filaos, signé le 5 avril 2023 par l’ancien président Macky Sall. Cette décision fait suite à une action en justice déposée par l’association Action pour la justice environnementale (AJE), selon les informations rapportées par Sud Quotidien.

L’AJE affirme que la déclassification de cette bande, réputée pour sa valeur écologique significative, constitue une violation des dispositions nationales et des conventions internationales en matière environnementale. L’association estime que cette décision ne vise aucun objectif d’intérêt général et serait motivée par des intérêts privés.

Dans sa note transmise à la Cour suprême, l’AJE souligne que la zone en question, couvrant une bande de filaos, joue un rôle crucial dans la protection contre l’érosion côtière, la lutte contre l’avancée de la mer, la régulation des vents et l’amélioration de la qualité de l’air. L’absence d’évaluation environnementale préalable et le manque d’utilité publique du décret sont également pointés du doigt par l’association.

Selon l’AJE, le terrain concerné par le déclassement fait partie des zones classées en vertu de la loi 64-46 du 17 juin 1964 relative au Domaine national. Il s’étend sur une superficie de 826 hectares, allant du rond-point Gadaye à Guédiawaye, en passant par Yeumbeul-Nord, Malika et Tivaouane peul. Le président Macky Sall avait justifié la signature du décret en invoquant le Plan d’urbanisme de détails (PUD), une justification contestée par l’AJE.

Cette affaire soulève des questions cruciales quant à la protection de l’environnement et à la gestion des ressources naturelles au Sénégal. La décision de la Cour suprême pourrait avoir un impact significatif sur la préservation de cette bande écologiquement importante.

Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Un berger condamné pour coups et blessures volontaires à Louga

Gorgui Ka, un berger de la région de Louga, a été jugé devant le tribunal de grande instance de la ville pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours, ainsi que pour détention d’arme sans autorisation administrative. Sa victime, A. Sow, également berger, a témoigné contre lui lors de l’audience.

Selon le récit du plaignant, A. Sow, les faits se sont déroulés alors qu’il se reposait au pied d’un arbre après une demi-journée de travail. Gorgui Ka serait arrivé sur les lieux et aurait commencé à écouter de la musique avec son téléphone portable. A. Sow aurait exprimé son désaccord sur la qualité de la musique, ce à quoi Gorgui Ka aurait réagi en l’insultant et en le frappant avec une machette, lui fracturant le bras et le blessant gravement.

Cependant, l’accusé a contesté cette version des faits, affirmant avoir agi en légitime défense. Il aurait rencontré A. Sow en chemin alors qu’il conduisait son troupeau vers son village. Deux enfants faisaient paître leurs bêtes sur son chemin et Gorgui Ka leur aurait demandé de les regrouper pour lui permettre de passer. C’est à ce moment-là qu’A. Sow aurait surgi et l’aurait attaqué avec un bâton, le forçant à riposter avec son arme pour se défendre.

Malgré le témoignage de Gorgui Ka, le juge ne l’a pas convaincu et l’a condamné à deux ans de prison ferme. De plus, il a ordonné à l’accusé de verser deux millions de francs CFA à sa victime en guise de dédommagement pour les préjudices subis. Cette affaire soulève des questions sur la légitime défense et met en lumière les tensions potentielles entre les éleveurs dans les zones pastorales.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24
Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24

Traité bilatéraux d’investissement: 400 milliards « face » à la DGID

Les 18 traités bilatéraux d’investissement que notre pays a signés avec les pays partenaires sans en évaluer l’impact fiscal génèrent une perte considérable de revenus directs et indirects pour le Sénégal, c’est aussi une Source de déséquilibre majeur et injuste dans nos relations économiques bilatérales.

Avec les découvertes de pétrole et de gaz, c’est presque un montant annuel considérable de 250 milliards à 400 milliards qui peut légalement échapper à la DGID notamment dans les phases de production, et pire avec l’ingérence du contenu local par des sociétés étrangères à travers des filiales créées et enregistrées sur notre territoire ou dans la zone Ohada.

Les TBI sont avant tout des instruments juridiques coloniaux qui prolongent les relations de domination économique et financière entre les colonies, souvent les pays du Sud, et les investisseurs directs et indirects du Nord. Il s’agit d’accords internationaux entre pays partenaires, visant à faciliter les investissements directs des entreprises d’un pays, généralement économiquement développé, dans un autre pays en développement.

A la fin de l’indépendance, il y a plus de 60 ans, la France fut le premier pays auquel nous restions liés par un TBI, la métropole contrôlait déjà 60% de l’économie sénégalaise. Les États-Unis, le Canada et d’autres pays d’Europe occidentale ont suivi. Il s’agit d’une extension de la division internationale de la production en permettant aux multinationales de continuer à investir leurs bénéfices dans les pays d’accueil pour leur expansion et leur croissance.

Aucun gouvernement au Sénégal depuis Senghor n’a à ce jour évalué l’impact budgétaire des TBI ; au contraire pour la France, les USA, la Grande-Bretagne et le Canada, le désavantage fiscal s’est aggravé, notamment avec les clauses de prescription de résultats qui ont un effet dévastateur surtout avec l’exploitation de nos hydrocarbures par les majors européennes, américaines et australiennes. Au début des années 2000, pour accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de ses infrastructures, le régime libéral n’a pas hésité, en complément des TBI, à accorder des conventions interdisant la double imposition aux multinationales du BTP et aux fonds arabes d’infrastructures. , portugais et espagnol. Comme prix à payer pour l’attractivité des investissements directs étrangers.

Selon l’OCDE, favoriser la protection des investisseurs internationaux aurait coûté à l’Afrique 25 milliards par an, soit plus que les remboursements trimestriels de la dette du continent, une manière de comprendre les super profits des multinationales en Afrique.

A l’aube de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et de l’émergence des fonds d’infrastructures – Matiere SA et Ellipse Projects SA, Meridiam etc. – des cotraitants et joint-ventures dans le primaire, le secondaire et les infrastructures’ offshore, selon mes calculs, il y’a 400 milliards de cadeaux fiscaux aux titres des TBI qui échappent à la DGID, auxquels il faut ajouter les profits et bénéfices du ciment, des télécommunications, des mines et carrières, de la banque et des services financiers, des services de construction et d’infrastructures comme les péages, c’est une agrégation qui pourrait atteindre environ 1 200 milliards par an au nez et sous le nez de la DGIG.

Un billion de FCFA immédiatement rapatrié en France avec la facilité de la convertibilité fixe du FCFA en euro. C’est pourquoi il faut abroger le FCFA qui est une monnaie qui facilite les flux financiers illicites……… Cela représente donc deux fois plus de prêts, dons et subventions que l’aide publique bilatérale au développement


Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Primature
Expert et Consultant en Infrastructures
Specialiste en Politique Energétique

Oublié de la rencontre entre Diomaye et le secteur privé: Sérigne Mboup dénonce l’attitude de la Présidence

Le mardi 23 avril, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, tiendra une réunion très attendue avec les acteurs du secteur privé pour discuter des moyens de combattre la cherté de la vie et envisager des réductions sur les denrées de première nécessité. Cette initiative, promise durant sa campagne et réaffirmée dans ses premiers discours officiels, vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens concernant l’inflation et le coût de la vie.

Cependant, cette rencontre est déjà assombrie par une controverse notable : l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers de cette réunion stratégique. Les présidents de ces deux entités, Serigne Mboup et Idrissa Dièye, ont exprimé leur mécontentement à travers un communiqué conjoint, critiquant la décision de la Présidence de ne pas les inclure dans les discussions.
Le communiqué souligne que « Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées ». Ils ont également rappelé que, conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, leur participation est cruciale pour la mise en œuvre effective de la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques et du commerce.
L’exclusion de ces chambres consulaires soulève des questions sur l’approche de la nouvelle administration envers les partenaires traditionnels et les structures établies. Les chambres de commerce, en particulier, jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des entreprises et des artisans, et leur absence pourrait limiter la portée et l’efficacité des décisions qui seront prises.
Cette situation pourrait également signaler une potentielle redéfinition des relations entre l’État et les acteurs du secteur privé sous la présidence de Faye, qui semble privilégier une approche peut-être plus directe ou sélective dans ses interactions avec le secteur privé.
La réunion de mardi est donc cruciale non seulement pour ses résultats potentiels sur la politique économique mais aussi pour ce qu’elle révèle sur la dynamique politique interne et la stratégie du nouveau président. Comment cette exclusion affectera-t-elle la coopération future entre l’État et les chambres consulaires ? Reste à voir si cette démarche engendrera des tensions supplémentaires ou si elle ouvrira la voie à de nouvelles formes de dialogue et de collaboration..

Mariama Massaly
correspondante a kaolack.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Renforcement de la lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des revenus vitaux et des ressources naturelles cruciales pour le développement du pays. Cependant, la corruption demeure un défi majeur, entrainant d’importantes pertes financières et sapant le potentiel de croissance économique.

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, l’organisation NRGI, à travers son Programme Traces en collaboration avec l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) et les ministères de tutelle, organise un atelier visant à renforcer les capacités des agents de l’État en matière de lutte contre la corruption et de contrôle budgétaire dans le secteur extractif. L’objectif est d’améliorer la transparence et la reddition de comptes dans ce domaine crucial de l’économie sénégalaise.

Selon Mamadou Seck, Manager régional de NRGI Afrique francophone, la corruption reste un problème urgent dans de nombreux pays riches en ressources. Un cas sur cinq de corruption transnationale se produit dans le secteur extractif, selon une note d’orientation de l’ITIE. Les pratiques corruptives peuvent prendre différentes formes, telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, le népotisme et le trafic d’influence.

Le secteur extractif est particulièrement vulnérable à la corruption en raison de l’ampleur de ses revenus, de la diversité des acteurs impliqués et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent se manifester à tous les niveaux de la chaîne de valeur, de l’octroi des licences aux dépenses socio-environnementales en passant par le commerce des matières premières et le recouvrement des recettes.

Moustapha Fall, responsable des affaires juridiques à l’ITIE Sénégal, souligne que les pays africains perdent des sommes considérables en raison de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Il est crucial d’analyser la vulnérabilité à la corruption sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, notamment en ce qui concerne l’octroi des contrats et la collecte des revenus.

Dans cette optique, NRGI a développé un outil de diagnostic de la corruption, testé avec succès dans d’autres pays, qui sera présenté lors de l’atelier aux agents de l’État sénégalais. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Sénégal.

Arrestation à Kolda : Un couple accusé de maltraitance sur une fillette mineure

La police de Kolda a récemment procédé à l’arrestation d’un couple originaire d’un pays voisin, résidant dans le quartier Hillèle de la commune de Kolda. Les accusations portées contre ce couple sont graves : des sévices corporels infligés à une jeune fille mineure qui leur avait été confiée depuis leur mariage.

Selon des sources proches de l’affaire, la victime, une fillette âgée de seulement quatre ans, aurait été régulièrement victime de maltraitance de la part du couple adoptif. Ces actes cruels auraient inclus des brûlures causées par une cuillère chauffée, infligeant ainsi de graves lésions sur ses fesses déjà vulnérables. C’est un voisin, alarmé par les cris de la jeune fille, qui a alerté les autorités compétentes, conduisant à l’arrestation du couple.

Actuellement en détention préventive, le couple devra comparaître devant la justice pour répondre de ses actes odieux. Les habitants du quartier Hillèle expriment leur indignation face à cette maltraitance, jugée ignoble, et réclament que la justice soit rendue. La protection des enfants, en particulier des plus vulnérables, est une priorité absolue pour les autorités et pour la société, qui ne doivent tolérer aucune forme de maltraitance envers les tout-petits.

Cette affaire souligne l’importance de la vigilance collective et de la réactivité des autorités pour protéger les enfants contre toute forme de violence et d’abus. Il est essentiel que de telles situations soient traitées avec la plus grande fermeté pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans notre société.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Visite de Charles Michel à Dakar : Renforcement des liens entre le Sénégal et l’Union Européenne

Charles Michel, président du Conseil européen, est attendu à Dakar ce lundi 22 avril pour une série de rencontres diplomatiques de haut niveau, incluant des discussions avec Yacine Fall, ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, et une audience importante avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L’entrevue entre Charles Michel et le président Faye est programmée à 19h GMT. Les discussions porteront sur plusieurs thèmes cruciaux tels que l’état de la coopération multilatérale entre le Sénégal et l’Union Européenne, avec un focus particulier sur les domaines de l’énergie, de la migration, et de l’exploitation des ressources naturelles. Ces sujets sont d’une importance capitale tant pour le Sénégal que pour l’Union Européenne, car ils touchent directement aux défis et opportunités partagés dans les contextes économique, environnemental et social.

Cette rencontre offre une plateforme idéale pour le président Faye de présenter en détail sa vision du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Europe. Depuis son accession au pouvoir, le président Faye a régulièrement souligné son engagement envers une coopération renforcée avec la communauté internationale, cherchant à positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique clé dans diverses initiatives globales.

La visite de Charles Michel marque également un moment significatif pour renforcer les liens politiques et économiques entre l’Afrique et l’Europe, dans un contexte mondial où les questions de développement durable, de gestion des flux migratoires et de sécurité énergétique sont de plus en plus interconnectées. Elle souligne l’importance du dialogue continu et de la collaboration entre les nations pour adresser ces enjeux complexes de manière efficace et mutuellement bénéfique.

Les attentes sont élevées pour que cette visite débouche sur des engagements concrets et des initiatives renouvelées, renforçant ainsi le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions importantes non seulement pour les deux parties, mais aussi pour la stabilité et le développement économique de la région ouest-africaine.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Grève à l’Université Iba Der Thiam de Thiès : L’Intersyndicale Dénonce les Actions du Recteur

Depuis ce lundi, l’Université Iba Der Thiam de Thiès est le théâtre d’une grève de 48 heures initiée par l’Intersyndicale du personnel administratif, technique et de service (PATS). Composée du Syndicat autonome des travailleurs des universités et des centres universitaires (Satuc/Section Uidt) et du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics/Section Uidt), cette mobilisation vise à dénoncer les orientations prises par le recteur de l’université, Mamadou Babacar Ndiaye, envers le personnel.

Lors d’une assemblée générale d’urgence, le coordonnateur de l’Intersyndicale, Saliou Thiam, et ses collègues ont souligné les actions arbitraires du recteur, notamment la suppression des postes de chef de bureau, entraînant une réduction des opportunités de promotion pour le personnel. De plus, le recteur a initié la mise en place d’une commission chargée d’examiner les salaires, suscitant des réserves de la part du Conseil d’administration de l’université.

Selon l’Intersyndicale, le comité de vérification des salaires, mis en place par le recteur et composé de personnels internes, a mené un audit contesté. Les membres de ce comité, selon l’Intersyndicale, manquent d’objectivité et de connaissance des avantages légalement accordés au personnel, compromettant ainsi les droits des travailleurs.

Cette approche, jugée incommode et partiale, remet en question l’objectivité de l’audit et menace les droits et les acquis du personnel. En réponse, l’Intersyndicale a décidé d’observer un débrayage ce jour, suivi d’une grève totale demain mardi, pour protester contre ces pratiques jugées inacceptables.

La mobilisation de l’Intersyndicale met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Université Iba Der Thiam de Thiès et souligne l’importance de la protection des droits des travailleurs dans le milieu universitaire.

Tensions politiques au Sénégal : Vers une confrontation entre l’exécutif et le législatif

Après une période d’enthousiasme suite à l’élection présidentielle, le paysage politique du Sénégal semble se diriger vers une phase de confrontation entre le nouveau pouvoir incarné par le Pastef et ses alliés, et l’opposition parlementaire dirigée par Benno Bokk Yakaar. Les récentes tensions entre le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, et le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, Abdou Mbow, mettent en lumière les défis auxquels le pays pourrait faire face dans les semaines à venir.

Lors de son intervention à l’émission dominicale de la RFM, Le Grand Jury, Moustapha Sarré a annoncé que le Premier ministre Ousmane Sonko présentera une déclaration de politique générale dans les délais prévus par la loi. Cependant, il a également évoqué la possibilité d’une motion de censure de l’opposition, mettant en garde contre les conséquences d’une telle action.

Sarré a averti que toute tentative visant à renverser le gouvernement serait perçue comme une opposition à la volonté du peuple sénégalais, et a suggéré que le président pourrait envisager de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de blocage. En réponse, Abdou Mbow a souligné le droit constitutionnel de l’Assemblée nationale à exercer son contrôle sur l’action gouvernementale, y compris à travers une motion de censure.

Avec seulement 23 députés à l’Assemblée nationale, le Pastef se retrouve dans une position délicate pour faire avancer son programme législatif. Pour éviter un blocage institutionnel, le président Bassirou Diomaye Faye devra soit rechercher des compromis avec ses anciens alliés, soit envisager la dissolution de l’Assemblée nationale. Cependant, cette dernière option pourrait conduire à une période d’incertitude politique et institutionnelle dans le pays.

La perspective d’une cohabitation difficile entre l’exécutif et le législatif soulève des préoccupations quant à la stabilité politique et à la gouvernance démocratique du Sénégal. La gestion de ces tensions politiques exigera un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées, afin de trouver des solutions qui servent l’intérêt général et préservent les principes démocratiques du pays.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

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