Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal remis en question : Yewwi Askan Wi dénonce une « fraude à la loi »

Lors d’un point de presse tenu ce mercredi 26 juin 2024, Ayib Daffé, président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, a soulevé de sérieuses préoccupations quant à l’édition de juillet 2021 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale du Sénégal. Selon ses déclarations, ce document présenterait des lacunes substantielles, qualifiées de « fraude à la loi ».

M. Daffé a mis en lumière le fait que le règlement intérieur distribué aux parlementaires ne serait pas en conformité avec les textes législatifs actuellement en vigueur. Il a spécifiquement mentionné que des modifications cruciales apportées par la loi organique de 2019, incluant la suppression du poste de Premier ministre, ne sont pas reflétées dans ce document. Cette omission aurait, selon lui, engendré un vide juridique concernant des procédures essentielles telles que la Déclaration de politique générale, la motion de censure et la question de confiance.

En outre, le président du groupe Yewwi Askan Wi a souligné que le règlement intérieur actuel ne reconnaît pas la réintroduction du poste de Premier ministre opérée en 2021 par une révision constitutionnelle. Il a noté que des articles abrogés depuis 2019 sont encore mentionnés, rendant ainsi caduques certaines procédures parlementaires.

Face à cette situation, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité urgente de réviser le règlement intérieur afin qu’il soit en adéquation avec les changements constitutionnels récents et qu’il assure le respect des prérogatives de l’Assemblée nationale. Il a appelé ses collègues parlementaires à assumer leurs responsabilités et à agir rapidement pour corriger ces anomalies, garantissant ainsi la légitimité et la transparence des actions parlementaires au Sénégal.

Cette initiative vise non seulement à éviter toute confusion future dans l’application des lois mais aussi à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions parlementaires du pays.

Saisie de 793 Comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib

Le 24 juin 2024, la Brigade commerciale de Keur Ayib a effectué une saisie majeure dans la lutte contre le trafic de drogue. Aux environs de 20 heures, les autorités ont intercepté un bus en provenance de Gambie et à destination de Dakar, transportant une cargaison illégale de 793 comprimés d’Ecstasy. Cette prise, totalisant un poids de 396,500 grammes, est estimée à une valeur de 15 860 000 francs CFA sur le marché illicite.

L’opération a été menée par les forces de l’ordre locales, qui ont agi sur des renseignements précis. La fouille du bus a révélé les comprimés dissimulés parmi les bagages des passagers. Le chauffeur du bus a été appréhendé sur place, ajoutant un coup significatif aux réseaux criminels opérant dans la région.

Cette intervention réussie est le fruit d’une coopération étroite entre les forces de l’ordre locales et les services de sécurité. Elle démontre l’engagement ferme des autorités dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. La Brigade commerciale de Keur Ayib, en particulier, a été saluée pour son efficacité et sa vigilance, jouant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières et la protection de la population contre les dangers des drogues illicites.

Le trafic de drogue reste un défi majeur pour les autorités sénégalaises, en particulier dans les zones frontalières. La proximité avec la Gambie, un point de transit pour les stupéfiants, rend la vigilance constante indispensable. Les récentes saisies, y compris celle de Keur Ayib, témoignent des efforts continus pour perturber les activités des trafiquants et assurer la sécurité des citoyens.

Le succès de cette opération envoie un message clair aux réseaux de trafic de drogue : les autorités sont déterminées et bien équipées pour lutter contre ce fléau. Les mesures de sécurité et de surveillance renforcées continueront d’être mises en œuvre pour prévenir de telles activités criminelles à l’avenir.

Cette saisie de 793 comprimés d’Ecstasy à Keur Ayib représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la coopération inter-agences et de la vigilance des forces de l’ordre.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

Le Président de la République a entamé sa communication par la présentation de ses meilleurs vœux au Conseil à l’occasion de la Tabaski. Il a félicité le Gouvernement pour toutes les mesures et dispositions prises au profit des populations en vue du bon déroulement des célébrations de cette fête sur l’étendue du territoire national. 

 Le Chef de l’Etat a salué l’application, dès le 24 juin 2024, de la baisse des prix de certains produits et services de consommation courante. Il a relevé les efforts budgétaires importants consentis par le Gouvernement pour assurer cette baisse significative.

Le Président de la République a demandé au Gouvernement de poursuivre les concertations avec l’ensemble des acteurs économiques impliqués, les meuniers et les boutiquiers en particulier, en vue d’une application rigoureuse, sur l’ensemble du pays, des prix des produits homologués.

Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de travailler à l’élaboration d’une loi sur la souveraineté économique afin de mieux protéger les entreprises des secteurs stratégiques et de donner au Gouvernement un droit de regard plus soutenu sur les modifications pouvant intervenir dans le capital.

Le Chef de l’Etat a indiqué au Premier Ministre la nécessité d’accélérer la transformation locale des produits agricoles par l’industrialisation, la promotion du consommer local et la modernisation du commerce de proximité avec les boutiques et magasins de référence. 

Il s’agit aussi, selon le Président de la République, de mettre en branle une politique cohérente de maitrise des prix des produits de grande consommation avec le recours, à court terme, à l’option des appels d’offres en ce qui concerne les approvisionnements du pays en produits alimentaires essentiels et hydrocarbures principalement.

          Pour le Chef de l’Etat, la souveraineté alimentaire du Sénégal passe par la relance de l’industrie nationale qui demeure une priorité de l’action gouvernementale. La souveraineté économique du Sénégal devra reposer sur la valorisation du potentiel industriel national et la densification du tissu industriel en Grandes, Petites et Moyennes industries. 

Dès lors, il a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Industrie et de l’Economie, de mettre en œuvre un programme national de restructuration et de réhabilitation du tissu industriel.

La vision de territorialisation de la politique industrielle, s’articule autour d’une dynamique soutenue de développement de la formation professionnelle et technique, de promotion de la recherche et des transferts de technologies, de spécialisation des régions, en pôles industriels attractifs, et de création d’emplois locaux. Le Président de la République, sous ce rapport, a demandé au Premier Ministre de superviser la montée en puissance rapide des agropoles et des Zones économiques spéciales (ZES). Ces entités d’impulsion, doivent concourir, dans la complémentarité, à l’accélération de l’industrialisation du Sénégal.

           Le Chef de l’Etat a appelé le Premier Ministre à préparer avec les Ministres concernés et les acteurs du secteur privé, une stratégie consensuelle d’accompagnement et d’incitations fiscales et foncières, pour améliorer la compétitivité des industries locales et leur potentiel effectif d’exportation et de création d’emplois.

  Le Président de la République a indiqué l’urgence de maitriser le répertoire des entreprises industrielles du Sénégal avec les emplois réels annoncés et les bilans sociaux révélés. Cet exercice de recensement exhaustif et de transparence permettra à l’Etat de mieux cibler ses interventions pour la promotion d’un secteur privé national fort, encadré et soutenu.     

      D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de préparer, d’ici la fin de l’année, avec l’ensemble des acteurs impliqués, un projet de loi de transformation du secteur industriel intégrant notamment le principe directeur de territorialisation de la politique industrielle et la création d’un dispositif concerté, efficient et viable de financement de l’accélération du développement industriel du Sénégal.

  Abordant la question de la nouvelle politique budgétaire du Sénégal, le Président de la
République a fait savoir que l’exploitation des ressources pétrolières et gazières de notre pays va changer le profil stratégique et les instruments techniques de nos finances publiques. Le prochain débat d’orientation budgétaire sera l’occasion, pour le Gouvernement, de décliner devant l’Assemblée nationale, la nouvelle stratégie des finances publiques. 

Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son attachement à la transparence, à la reddition des comptes et à une gouvernance sobre axée sur les résultats. D’où son ambition d’asseoir une politique budgétaire crédible qui renforce les ressources de l’Etat et rationnalise, en permanence, les dépenses publiques. Il a demandé, à ce titre, au Premier Ministre d’intensifier l’exécution d’un plan spécial de rationalisation des dépenses de fonctionnement dans les secteurs public et parapublic et de veiller, avec le Ministre en charge des Finances et du Budget, à la qualité des dépenses publiques. Il a indiqué que les ressources publiques doivent impérativement être orientées vers le financement de l’investissement productif et les interventions sociales prioritaires.

    Le Président de la République a, en outre, souligné l’urgence de mettre en œuvre une stratégie innovante d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales et non fiscales.

       Il a aussi appelé à la mise en œuvre d’une politique de subvention juste et transparente et à l’application rigoureuse d’un programme de rationalisation des exonérations avec, notamment, l’actualisation du Code des investissements et de la législation fiscale au besoin.   

     Il a, à cet égard, rappelé l’impérieuse nécessité d’une digitalisation intégrale et d’une interopérabilité des systèmes d’information des régies financières, ainsi que la généralisation intensive du paiement dématérialisé des impôts et taxes, source de transparence, d’efficacité, d’efficience et de qualité du service public. 

   Par ailleurs, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à veiller au suivi interne et interministériel des programmes budgétaires validés et à l’opérationnalisation intégrale du contrôle de gestion dans les ministères, en vue de faciliter, d’une part, la présentation, à temps, des rapports annuels de performance et du projet de loi de règlement de l’année   n-1 et, d’autre part, l’évaluation des politiques publiques, prérogative constitutionnelle de l’Assemblée nationale depuis 2016.
         Il a également appelé à l’apurement de la dette intérieure objective et à la bonne maitrise de l’endettement du Sénégal.   

    Evoquant le renforcement de la lutte contre la drogue au Sénégal, le Président de la République a saisi l’occasion de la célébration ce 26 juin de la Journée mondiale contre l’abus et le trafic de drogues pour féliciter les Forces de Défense et de Sécurité auteures des résultats remarquables obtenus ces derniers mois.

   Il a demandé au Gouvernement, particulièrement au Ministre de l’Intérieur, de poursuivre, avec efficacité, la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la drogue tout en renforçant la sensibilisation des populations, notamment les jeunes, sur le fléau. Le Chef de l’Etat a exhorté le Gouvernement à s’atteler, sans délais et de manière inclusive, à la révision et à l’actualisation rapide du Code des drogues.

   Au titre de son agenda, le Président de la République a fait part de sa visite au niveau de la plateforme pétrolière de Sangomar. Il a aussi évoqué sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales tenu le 20 juin 2024 à Paris. Le Chef de l’Etat a particulièrement attiré l’attention du Gouvernement sur la nécessité de veiller à la réussite de la plateforme que l’Institut Pasteur de Dakar est en train de finaliser à Diamniadio avec le soutien de l’Etat et des partenaires pour un investissement de plus de 250 millions de dollars. 

  En marge du Forum, le Président de la République a discuté avec le Président
Emmanuel MACRON de questions d’intérêt commun touchant à la coopération franco- sénégalaise et de la nécessité de rénover les relations entre les deux pays.  

 Le séjour à Paris du Chef de l’Etat a été également marqué par d’autres entretiens notamment avec : 
–       Le Président Paul KAGAME du Rwanda ;
–       La Secrétaire générale de la Francophonie ;  
–       Le Directeur général de l’OCDE ; 
–       Le Président du Développement global de la Fondation Bill Gates ;
–       La Commissaire de l’Union européenne chargée des partenariats ;  – Le Directeur général de l’AFD ;
–       Le Président du Groupe Eiffage. 

    Avant son retour au Sénégal, le Président de la République a rencontré la communauté sénégalaise en plusieurs groupes. 

    A l’entame de sa communication, le Premier Ministre a évoqué l’impérieuse nécessité pour les départements ministériels concernés d’accorder une attention particulière aux actions requises en matière de sécurité civile, notamment pour la prévention des inondations, des noyades pendant les vacances ainsi que des chavirements de pirogues de pêche causés par les intempéries.

Dans ce cadre, il a appelé à rendre opérationnels, avant l’installation de la saison des pluies sur l’ensemble du territoire national, le système d’alerte des risques d’inondation ainsi que la Cellule de crise et d’alerte pour une prise en charge efficace notamment du soutien social, des impacts sur la circulation routière et des risques d’électrocution.

Il a également invité le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à prendre les dispositions requises en vue d’une surveillance efficace des plages.


Abordant le second point de sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil que conformément à la décision de Monsieur le Président de la République d’organiser la commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais et africains en 1944 au camp de Thiaroye, un Comité ad hoc chargé des préparatifs de l’événement sera mis en place. Le rapport de ce comité sera soumis à sa haute attention au mois de septembre 2024.

       Le Premier Ministre est également revenu sur les mesures de baisse du coût de la vie entrées en vigueur le lundi 24 juin 2024. À cet égard, il a demandé au Ministre de l’Industrie et du Commerce de veiller à la mobilisation de ses services en vue du strict respect des prix sur l’ensemble du territoire national. En particulier, il a souligné la détermination du Gouvernement à poursuivre les investigations afin de tirer au clair les constats de pratiques commerciales douteuses par certaines entreprises, en commençant par celles évoluant dans la minoterie. 

Il a, en outre, exhorté le Ministre de l’Industrie et du Commerce à entreprendre les démarches nécessaires en vue de finaliser  les travaux d’élaboration des projets de décrets et d’arrêtés d’application de la loi numéro 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

        Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé aux Ministres l’exigence de veiller à la mise en œuvre de la plénitude de leurs attributions en matière de tutelle technique et financière des entités du secteur parapublic, au regard des pratiques de mauvaise gouvernance caractérisée relevées. À cet effet, il convient d’asseoir une communication claire et ferme sur les attentes en la matière, en recevant les Directeurs généraux, Directeurs et premiers responsables de ces entités pour réitérer les exigences de « JUBAL », de « JUBANTI » et de culture de résultat comme règles fondamentales de gestion.

La vigilance doit également être systématiquement exercée sur le fonctionnement optimal des organes de contrôle interne, des organes délibérants ainsi que des comités spécialisés desdits organes en matière d’audit et de rémunération.

Il en est de même de la tenue régulière des réunions de pré-conseil des entités du secteur parapublic dotées de Conseils d’administration ou de surveillance.

Enfin, le Premier Ministre, après s’être félicité des actions entreprises à chaque fois que de besoin par les Ministres concernés depuis l’installation du nouveau Gouvernement, notamment en termes de proactivité et d’écoute, a souligné l’impérieuse nécessité pour les entreprises de respecter les accords conclus avec les populations locales, et de répondre à leurs préoccupations légitimes, tout en demandant à ces populations de s’abstenir de tout acte de nature à porter préjudice à l’activité économique.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

•         Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication portant sur le Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière ;

•         Le Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a fait le point sur les principaux résultats du Recensement général de la Population et de l’Habitat (RGPH-5) et a annoncé la présentation prochaine du document relatif à la transformation systémique du Sénégal ;


•         Le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait le point sur la stabilisation de l’année universitaire et le lancement du premier satellite du Sénégal ; 

•         Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point sur la préparation de la journée nationale « Setal sunu réew » prévue le 06 juillet 2024 ;


•         Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait le point sur le dispositif de sécurité sanitaire des pèlerins durant la phase de retour au Sénégal. 

 AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES : 

Le Conseil a examiné et adopté :
•         Le Projet de loi de règlement gestion 2023 ;

•         Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Bureau d’Information et de Communication du Gouvernement (BIC- Gouv) présenté par le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement ;

•         Le Projet de décret portant code de l’urbanisme, partie réglementaire ;

•         Le Projet de décret portant code de la construction, partie réglementaire ;

•         Le Projet de décret modifiant le décret 2020-986 du 24 avril 2020 instituant une taxe parafiscale au profit du fonds pour l’habitat social dénommée « taxe sur le ciment »

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 26 Juin 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

•         Monsieur Mouhamadou Bamba DIOP, Ingénieur statisticien économiste, matricule de solde n° 615 996/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Économie, du Plan et de la coopération, en remplacement de Monsieur Allé Nar Diop appelé à d’autres fonctions ;
 
•         Madame Ndèye Fatou LO, Conseiller des Affaires étrangères, matricule de solde n°
616 254/J, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, en remplacement de Madame Amy MBACKE appelée à d’autres fonctions. ;
 
•         Madame Marième GUEYE,
 Inspecteur principal du Trésor, matricule de solde n° 624
689/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au
Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;
 
•         Monsieur El Hadj SALL, Economiste-Environnementaliste spécialisé en audit et contrôle interne, matricule de solde n° 515 409/D, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;
 
 
•         Monsieur El Hadji Mamadou GUEYE, Juriste, matricule de solde n° 662 513/E, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;
 
•         Monsieur Mamadou Boye DIALLO, Juriste financier, matricule de solde n° 642 620/Z, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage.

Ziguinchor : L’intersyndicale des travailleurs de collectivités territoriales arpente les artères de la ville

Ce mercredi 26 juin 2024, l’autorité préfectorale de Ziguinchor a autorisé une marche pacifique organisée par l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales. La manifestation a débuté à la place de Gao, a traversé le Rond-point Bélal Ly Esso, la place publique Korentas, pour finalement atteindre le Rond-point Jean Paul 2.

Les travailleurs, en grève depuis plus de deux ans, ont choisi cette nouvelle forme de protestation dans l’espoir d’attirer l’attention des nouvelles autorités étatiques. Le secrétaire général de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor, Abib Goundiam, a exprimé leur détermination : « Nous ne pouvons pas accepter que l’État se joue des travailleurs des collectivités territoriales. Nous sommes importants dans le secteur du travail aujourd’hui. »

Abib Goundiam a appelé les autorités étatiques à appliquer la fonction publique locale. Il a rappelé que les nouvelles autorités, y compris le ministre de tutelle, Fofana, et le Premier ministre Ousmane Sonko, connaissent bien le dossier, ce dernier ayant été maire de Ziguinchor. Les manifestants ont insisté sur le fait que l’actuel régime sait exactement quelles mesures prendre pour appliquer cette fonction publique locale et ont demandé que la loi votée à l’Assemblée nationale soit mise en œuvre rapidement et pacifiquement.

Les travailleurs, vêtus en rouge et arborant des brassards de la même couleur, ont averti qu’ils pourraient bloquer la délivrance des actes d’état civil si leurs revendications ne sont pas satisfaites. « Quand les gens veulent un acte d’état civil, c’est déjà compliqué. Si les autorités ne font pas attention, cela pourrait devenir impossible », a averti Abib Goundiam. Il a ajouté que deux ans de grève témoignent de la mauvaise volonté de l’État et de son manque de considération pour ses travailleurs.

La marche a reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la SG des travailleurs de la Sonacos, l’Union régionale de la CNTS de Ziguinchor, et des membres de la société civile, notamment le mouvement Vision Citoyenne. De nombreuses populations locales sont également sorties pour apporter leur soutien aux manifestants.

En conclusion, la marche de l’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales de Ziguinchor a été une démonstration de solidarité et de détermination pour faire entendre leurs revendications légitimes et obtenir l’application de la fonction publique locale. Les travailleurs attendent maintenant une réponse des autorités pour mettre fin à leur long combat.

Dakar : Incinération de Drogues d’une valeur estimée entre 400 et 700 milliards F CFA

Le Sénégal a franchi une étape significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. Ce mercredi 26 juin, les forces de défense et de sécurité ont procédé à l’incinération de drogues issues de saisies cumulées opérées dans la région de Dakar par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), la marine nationale, les douanes et la gendarmerie. La valeur estimée de cette marchandise se situe entre 400 et 700 milliards F CFA.

La destruction de cette importante quantité de stupéfiants a été réalisée sous haute surveillance dans les fours de la SOCOCIM, une cimenterie basée à Rufisque. L’événement a vu la présence de plusieurs hauts responsables, dont le secrétaire général du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, ainsi que des autorités administratives du département de Rufisque.

Quantités et Types de Drogues

Le commissaire de police Ndiara Sène, directeur de l’Ocrtis, a précisé les types et quantités de drogues incinérées, couvrant une période de deux ans, de juin 2022 à juin 2024. Les substances détruites incluent :

  • Près de 4 tonnes de chanvre indien
  • Plus de 7 tonnes de cocaïne
  • 901 grammes d’héroïne
  • Un peu plus de 56 kilogrammes de haschich
  • 7 251 pilules d’ecstasy
  • 900 grammes de méthamphétamine
  • 91 grammes de crack
  • 4,5 tonnes de kétamine
  • 2 644 comprimés de diverses autres substances psychotiques

Selon le commissaire Sène, la majorité de la cocaïne provient de l’Amérique du Sud, avec la plupart des saisies effectuées par voie maritime, bien que des prises aient également été réalisées sur la voie terrestre. En ce qui concerne le cannabis, il est cultivé au Sénégal et dans d’autres pays de la sous-région. Les autres variétés de drogues proviennent aussi bien de la sous-région que de l’extérieur du continent.

Cette opération d’incinération marque une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue, en éliminant une quantité massive de substances illicites du marché. Elle démontre également l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer le contrôle migratoire et à appliquer des sanctions strictes contre les contrevenants.

La lutte contre le trafic de stupéfiants reste une priorité pour les autorités sénégalaises, qui continuent de collaborer étroitement avec les partenaires nationaux et internationaux pour renforcer la sécurité publique et protéger la population des effets dévastateurs des drogues.

Conflits à Médina Gounass : Plus de 100 individus dont 39 mineurs envoyés en prison

Les récents affrontements à Médina Gounass ont conduit à l’arrestation de 180 individus, parmi lesquels 39 mineurs. Ces interpellations ont eu lieu lors des violents incidents survenus le jour de la Tabaski, opposant deux communautés dirigées respectivement par le khalife général Thierno Amadou Tidiane Ba et le khalife général du Fuladu, Thierno Mounirou Baldé.

Hier, mardi 25 juin, plus d’une dizaine de personnes impliquées ont été entendues par les juges d’instruction. Parmi eux, le présumé meurtrier du commerçant Djiby Khamdy Sy. Tous les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et attendent leur jugement en flagrant délit à la Chambre criminelle.

Les 39 mineurs arrêtés ont été renvoyés devant le tribunal compétent pour mineurs. Cette décision reflète la gravité de la situation et le souci de traiter les jeunes impliqués conformément aux lois sur la protection de l’enfance.

Malgré l’intervention des forces de l’ordre, la tension reste palpable dans la Cité religieuse de Médina Gounass. La présence continue des gendarmes vise à prévenir de nouveaux affrontements et à rétablir la paix dans la région.

Les affrontements à Médina Gounass s’inscrivent dans un contexte de rivalité entre deux communautés religieuses influentes. Les conflits, souvent exacerbés par des questions de leadership et d’influence, ont pris une tournure violente, entraînant des pertes humaines et des dégâts matériels.

Les événements de Médina Gounass ont suscité de vives réactions de la part des autorités et des leaders communautaires. Des appels au calme et à la réconciliation ont été lancés pour éviter l’escalade de la violence. Les prochaines étapes incluront des efforts de médiation et de dialogue pour résoudre les différends entre les parties en conflit.

La situation à Médina Gounass reste critique, et les mesures prises par les autorités visent à restaurer l’ordre et à garantir la sécurité des habitants. La justice devra maintenant déterminer les responsabilités et prononcer les sanctions appropriées pour les personnes impliquées dans les affrontements.

Baisse du Prix de la Farine : Rencontre entre le Ministre du Commerce et les Meuniers

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a tenu une rencontre importante ce mercredi avec l’Association des meuniers industriels du Sénégal (Amis). Cette réunion fait suite à la récente décision du Conseil national de la consommation, qui a annoncé une baisse du prix de la farine boulangère.

Les meuniers avaient exprimé une vive opposition à cette décision, suspendant même leur production en guise de protestation. Ils ont justifié leur position en soulignant que cette décision a été prise à un moment où le coût moyen du blé avait dépassé les 300 euros, soit plus de 196 000 F CFA. Selon eux, la baisse du prix de la farine n’était pas justifiable dans ce contexte de hausse des coûts des matières premières.

Le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, a été ferme dans ses déclarations, insistant sur la nécessité pour les meuniers de se conformer aux nouveaux prix décidés. «Le gouvernement met en demeure les meuniers de poursuivre les activités de production dans le respect des prix nouvellement arrêtés. À défaut, il prendra toutes ses responsabilités sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché», a-t-il affirmé.

La réunion visait à trouver un terrain d’entente entre le gouvernement et les meuniers pour éviter une pénurie de farine sur le marché, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour l’économie et les consommateurs. Le ministre a réitéré l’importance de la collaboration entre le secteur privé et le gouvernement pour maintenir la stabilité des prix et assurer un approvisionnement constant en farine.

Il reste à voir comment les meuniers vont réagir aux injonctions du gouvernement. Si la suspension de la production persiste, le gouvernement pourrait être contraint de prendre des mesures plus drastiques pour garantir l’approvisionnement en farine et stabiliser les prix sur le marché.

Cette rencontre entre le ministre du Commerce et les meuniers industriels est cruciale pour résoudre la crise actuelle. La coopération et la négociation seront essentielles pour trouver une solution viable qui bénéficie à toutes les parties concernées, en particulier les consommateurs qui dépendent de la farine pour leur alimentation quotidienne.

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Première Session du Groupe Parlementaire YEWWI : Bilan et Perspectives

Hier, lors de sa première prise de parole en tant que président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé a dressé un bilan élogieux de leur action à l’Assemblée nationale. Entouré de ses collègues, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont placé leur confiance en lui et a souligné l’importance historique de leur rôle dans la défense de la démocratie et de l’État de droit.

« Ce groupe a marqué l’histoire par ses actions décisives au sein de l’Assemblée nationale », a déclaré Ayib Daffé, succédant ainsi à Birame Souleye Diop. Il a énuméré une série d’initiatives significatives entreprises par leur groupe parlementaire, incluant la soumission d’un millier de questions écrites, des questions orales et la proposition de commissions d’enquêtes.

« C’est grâce à ce groupe parlementaire que la date de l’élection présidentielle n’a pas été fixée en décembre 2024 », a-t-il ajouté, mettant en avant leur impact direct sur la politique nationale.

Le groupe YAW, depuis sa création, s’est distingué par sa volonté affirmée de promouvoir la transparence et la responsabilité au sein des institutions politiques. Leur engagement à instaurer une gouvernance plus démocratique et à renforcer l’État de droit reste au cœur de leur mission.

Pour l’avenir, Ayib Daffé a insisté sur la nécessité de poursuivre sur cette lancée et de continuer à jouer un rôle de premier plan dans la vie parlementaire, en étant un garant vigilant des principes démocratiques et des droits fondamentaux des citoyens.

La prochaine session promet donc d’être animée, avec le groupe YAW déterminé à maintenir sa dynamique et à consolider ses acquis pour le bien de la nation.

Problèmes d’affrètement de vol perturbent les passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal

Plus de 88 passagers du vol HC 3043 d’Air Sénégal sont actuellement en proie à des retards prolongés à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass. Depuis plusieurs heures, ces voyageurs expriment leur frustration face à l’incapacité de Transair, qui a vendu les billets, à assurer les vols prévus par Air Sénégal. Certains passagers, présents depuis la nuit précédente, déplorent le manque d’informations claires et fiables concernant l’heure d’embarquement et les raisons précises des retards.

« On est là depuis hier soir. D’autres depuis le 15 et le 22 dernier. Depuis que nous avons obtenu nos tickets que Transair nous a vendus, nous n’avons toujours pas de vols d’Air Sénégal. Certains nous parlent de manque de pilotes, d’autres de vols. Depuis plusieurs heures personne ne parvient pas à nous tenir un langage de vérité sur l’arrivée des avions. »

Mme Keita, une passagère devant se rendre au Mali, exprime sa déception quant à l’absence d’assistance de la part des services de la compagnie : « C’est Transair qui nous vend les tickets, mais nous ne parvenons pas à disposer des vols d’Air Sénégal. Ils devaient bien nous éviter ce calvaire en nous trouvant des vols bien avant. »

Le vol CH 3043, destiné à Bamako et Brazzaville, devait initialement partir hier soir, mais les passagers sont toujours en attente, certains envisageant même de demander un remboursement si la situation ne se résout pas rapidement.

« Ils n’ont qu’à nous rembourser où nous trouver un avion. Nous avons passé plus de 24h dans cet aéroport sans que personne ne puisse nous donner des assurances », s’indigne Aïssatou Diallo, une passagère du même vol.

Les passagers affectés s’interrogent sur les raisons de ces retards persistants, évoquant des problèmes de programmation des vols ou d’autres difficultés opérationnelles non spécifiées. À ce stade, aucun représentant officiel d’Air Sénégal n’a commenté la situation, laissant les passagers dans une incertitude anxiogène quant à leur départ imminent.

En conclusion, cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les passagers lorsqu’ils dépendent de l’affrètement de vols par des tiers, soulignant le besoin crucial d’une communication transparente et d’une gestion efficace des problèmes opérationnels pour garantir une expérience de voyage sans heurts.

Affaire d’escroquerie liée à l’exploitation du pétrole : Le tribunal examine un litige financier de 62 millions Fcfa

Le prévenu M. Talla comparaissait ce jour devant la chambre correctionnelle pour répondre à des accusations d’escroquerie portant sur une somme de 62 millions Fcfa. L’affaire, qui a été portée à l’attention du tribunal ce 26 juin, oppose le plaignant M. Ngoma à M. Talla, accusé d’avoir utilisé des manœuvres frauduleuses dans le cadre d’un projet immobilier conjoint.

Selon les déclarations faites devant le tribunal, le projet envisagé concernait la construction de chambres d’hôtes à Saint-Louis, dans le cadre de l’exploitation future du pétrole au Sénégal. M. Ngoma affirme avoir remis la somme de 62 millions Fcfa à M. Talla, qui aurait alors détourné cet argent en lui faisant miroiter des perspectives de profitabilité rapide et en prétendant disposer des compétences nécessaires pour mener à bien le projet.

La défense de M. Talla, quant à elle, a soutenu qu’il n’y avait aucune intention frauduleuse et que les deux parties avaient initialement convenu de collaborer sur ce projet, dans le cadre plus large de l’exploitation pétrolière. L’avocat de la défense a également fait valoir que des efforts avaient été faits pour rembourser une partie des fonds investis, bien que le projet ait finalement échoué.

Au cours des plaidoiries, la partie civile a insisté sur la réalité de l’escroquerie alléguée, soulignant le manque de preuves concrètes avancées par M. Talla pour justifier l’utilisation des fonds ou l’avancement du projet immobilier.

La réquisition du parquet a souligné les manœuvres frauduleuses présumées de M. Talla, arguant que celui-ci n’avait pas fourni de justificatifs adéquats pour les sommes reçues ni démontré l’existence d’un projet viable à Saint-Louis. Le procureur a requis une peine de trois ans d’emprisonnement ferme à l’encontre de l’accusé.

Polémique entre Kayz Fof et Foniké Mengué : Accusations de Dénonciation Calomnieuse et Diffamation

Une récente controverse secoue la scène médiatique entre le polémiste sénégalais Lansana Fofana, plus connu sous le nom de Kayz Fof, et l’activiste guinéen Foniké Mengué. Ce dernier, coordinateur national du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), a déposé une plainte contre Kayz Fof pour « dénonciation calomnieuse et diffamation ».

Contexte de la Plainte

La plainte découle d’une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, intitulée « Coup d’Etat contre Mamadi Doumbouya », dans laquelle Kayz Fof accuse publiquement Foniké Mengué d’être impliqué dans un complot visant à renverser le gouvernement guinéen. Plus précisément, il affirme que Mengué aurait des liens avec l’ex-général Sadiba Koulibaly, supposément impliqué dans un coup d’État avorté à Conakry.

Réactions des Parties Concernées

Dans une interview récente accordée à « Médiaguinée », Kayz Fof a répondu à cette action en justice en affirmant son respect pour les institutions de la République de Guinée et sa volonté de coopérer si convoqué par la justice guinéenne. Il a cependant ajouté qu’il ne se laisserait pas intimider.

De son côté, Foniké Mengué a exprimé son désir de rétablir son honneur, qualifiant les accusations de Kayz Fof de « tendancieuses et grotesques ». La plainte vise à obtenir réparation pour les préjudices causés par ces allégations diffamatoires.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les tensions médiatiques et politiques exacerbées entre le Sénégal et la Guinée, ainsi que les implications sérieuses de l’accusation de diffamation dans le contexte des relations interétatiques en Afrique de l’Ouest. Elle souligne également l’importance du respect des normes journalistiques et de la vérification des faits dans un paysage médiatique souvent volatile.

Les développements futurs de cette affaire seront suivis de près, alors que les deux parties préparent leurs arguments pour ce qui pourrait devenir un procès médiatisé et symbolique pour la liberté d’expression et l’intégrité personnelle en Afrique de l’Ouest.

Renforcer le rôle des représentants à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé annonce des actions ambitieuses

Ayib Daffé, membre éminent du groupe parlementaire, a récemment affirmé lors d’une conférence de presse que lui et ses collègues s’engageraient pleinement dans leurs responsabilités de représentants à l’Assemblée nationale. Lors de cet événement, il a exposé plusieurs initiatives clés visant à renforcer le contrôle parlementaire et à promouvoir la séparation des pouvoirs au sein de l’hémicycle.

L’un des points forts de leur programme est le dépôt de plus de 2 000 questions écrites, ainsi que la saisine du Conseil constitutionnel, démontrant ainsi leur engagement à exercer une surveillance rigoureuse sur les actions du gouvernement. Ayib Daffé a souligné l’importance de ces démarches pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

Le parlementaire a également annoncé l’introduction du slogan « jub jubal jubanty » à l’Assemblée, symbolisant leur volonté de revitaliser le rôle législatif et de renforcer la démocratie. Cependant, il a également mis en lumière plusieurs lacunes persistantes, telles que l’insuffisance des mécanismes de contrôle des actions gouvernementales et le manque de suivi du travail en commission par les citoyens sénégalais.

En conclusion, Ayib Daffé et ses collègues se montrent résolus à transformer leur promesse en action tangible, en s’attaquant aux défis actuels et en œuvrant pour une gouvernance plus efficace et transparente au Sénégal.

La Déclaration de Politique Générale de Sonko impossible selon Ayib Daffé

Le Président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi (YAW), Ayib Daffé, a récemment déclaré que le Premier ministre Ousmane Sonko ne pourra pas faire sa Déclaration de Politique Générale (DPG). Cette annonce fait suite à des affirmations selon lesquelles le règlement intérieur de l’Assemblée nationale serait non conforme à la loi depuis 2019, rendant la DPG caduque.

Selon Daffé, cette situation compromet la possibilité pour Sonko de présenter sa vision politique au Parlement, une étape cruciale pour énoncer les orientations stratégiques du gouvernement. La controverse entourant la validité de la DPG illustre les défis institutionnels auxquels le gouvernement est confronté, mettant en lumière des questions juridiques et réglementaires qui nécessitent une résolution rapide pour assurer le bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays.

Cette situation soulève également des interrogations sur les implications à long terme pour le gouvernement et le Parlement, ainsi que sur les mesures correctives nécessaires pour garantir le respect des procédures établies.

Décès en détention en Guinée : Le général Sadiba Koulibaly

Le général Sadiba Koulibaly, ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne et numéro deux de la junte au pouvoir, est décédé en détention le 24 juin dernier, selon les autorités judiciaires militaires. Condamné à cinq ans de prison pour désertion et détention illégale d’armes, Koulibaly aurait succombé à un arrêt cardiaque causé par un « psycho-traumatisme important et un stress prolongé », d’après une autopsie ordonnée par la justice.

Son avocat, Me Mory Doumbouya, remet en question cette version, affirmant que son client était en bonne santé et serein jusqu’à son arrestation début juin. Il dénonce également les conditions de détention de Koulibaly, retenu dans un lieu secret hors du système carcéral légal, empêchant tout contact avec lui.

Koulibaly avait occupé des postes de responsabilité au sein de l’armée guinéenne, y compris celui de chef d’état-major jusqu’en mai 2023, avant de devenir chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée à Cuba. Son arrestation en juin faisait suite à des accusations de désertion et de possession illégale d’armes.

Ce décès survient dans un contexte de tensions politiques en Guinée, marqué par des critiques internationales concernant le pouvoir autoritaire de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya, désormais président. Malgré les engagements initiaux de céder le pouvoir à des civils élus d’ici fin 2024, ces perspectives semblent désormais incertaines.

L’opposition, déjà réprimée, voit dans le décès de Koulibaly une nouvelle illustration des méthodes contestées du régime en place.

Analyse de la Situation Économique du Sénégal en Juin 2024 : Perspective de la Banque Mondiale

La Banque Mondiale a récemment publié un diagnostic approfondi sur l’économie du Sénégal en juin 2024, mettant en lumière plusieurs défis critiques ainsi que des recommandations stratégiques pour le gouvernement sénégalais.

Défis Économiques Actuels

  1. Tensions Politiques et Inflation Persistante: Le Sénégal fait face à des tensions politiques et une inflation persistante, amplifiées par des facteurs à la fois internes et externes. Ces éléments ont exacerbé les difficultés économiques du pays.
  2. Besoin d’Assainissement Budgétaire: Pour atteindre les critères de convergence de l’UEMOA, la Banque Mondiale estime nécessaire un ajustement budgétaire correspondant à 3,6 points de pourcentage du PIB pour les années 2024-2025. Cela implique des efforts significatifs pour stabiliser les finances publiques.
  3. Recettes Domestiques et Développement: L’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques est cruciale pour soutenir les ambitions de développement du Sénégal. Cela nécessite des réformes fiscales efficaces et une meilleure gestion des finances publiques.
  4. Surendettement Public: Le Sénégal présente un risque modéré de surendettement public, avec des marges limitées pour absorber d’éventuels chocs économiques futurs. Cela souligne l’importance de politiques de gestion de la dette prudentes et durables.
  5. Pauvreté et Inclusion Sociale: Bien que l’incidence de la pauvreté ait stagné, le nombre absolu de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté a augmenté, indiquant des défis persistants en matière d’inclusion sociale et économique.

Perspectives de Croissance et Réformes Structurelles

Pour surmonter ces défis, la Banque Mondiale recommande la mise en œuvre de réformes structurelles majeures. Celles-ci devraient être centrées sur :

  • Stabilité Macroéconomique : Rétablir la stabilité macroéconomique à travers des politiques prudentes de gestion budgétaire et monétaire.
  • Viabilité de la Dette : Améliorer la viabilité de la dette en adoptant une politique fiscale axée sur l’augmentation des recettes et la rationalisation des dépenses publiques.
  • Développement Axé sur l’Inclusion : Promouvoir un agenda de développement qui exploite les opportunités économiques tout en favorisant l’inclusion sociale pour réduire la pauvreté et les inégalités.

En conclusion, la situation économique actuelle du Sénégal requiert des actions décisives et coordonnées pour relever les défis complexes tout en capitalisant sur les opportunités de croissance. Le gouvernement sénégalais est appelé à engager des réformes audacieuses pour garantir une croissance économique durable et inclusive dans les années à venir.

La Suède renforce sa présence en Afrique de l’Ouest en ouvrant une ambassade à Dakar

Le gouvernement suédois a récemment annoncé sa décision de fermer ses ambassades au Mali et au Burkina Faso tout en initiant le processus de création d’une nouvelle ambassade à Dakar, au Sénégal. Cette reconfiguration diplomatique vise à optimiser l’engagement de la Suède dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest, en déplaçant ses ressources vers des zones où elles peuvent avoir un impact plus significatif.

Les ambassades à Bamako et à Ouagadougou étaient historiquement centrées sur la coopération bilatérale en matière de développement. Cependant, avec la décision de la Suède de mettre fin à son aide au développement pour le Mali et le Burkina Faso, la justification d’une présence permanente dans ces pays a diminué. Les relations bilatérales resteront néanmoins maintenues malgré la fermeture des ambassades d’ici la fin de l’année 2024.

Dakar a été choisie comme emplacement stratégique pour la nouvelle ambassade en raison de ses conditions favorables à la mise en œuvre de la politique étrangère suédoise et à la promotion des intérêts nationaux. Le Sénégal, doté d’institutions démocratiques solides et partageant des valeurs communes avec la Suède, est considéré comme un partenaire clé dans une région en proie à des défis croissants.

En tant que l’une des économies les plus dynamiques et ouvertes de l’Afrique de l’Ouest, Dakar offre un potentiel significatif pour accroître les échanges commerciaux et les investissements suédois dans la région. De plus, la capitale sénégalaise joue un rôle central dans les discussions régionales sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, en accueillant diverses agences internationales et missions diplomatiques européennes.

L’ouverture prévue de l’ambassade suédoise à Dakar en 2025 marque une étape importante dans le renforcement des liens entre la Suède et les pays de l’Afrique de l’Ouest, consolidant ainsi l’engagement continu de la Suède à contribuer à la stabilité et au développement durable de la région. Les discussions sont actuellement en cours entre la Suède et le Sénégal pour finaliser les conditions de cette ouverture diplomatique, soulignant l’importance stratégique de cette initiative pour les relations internationales suédoises.

Marche Pacifique à Thiès : Les Travailleurs des Collectivités Territoriales Réclament Leurs Droits

Dans un acte de mobilisation historique, les travailleurs des collectivités territoriales de la région de Thiès se sont rassemblés aujourd’hui à Thiès Ville pour revendiquer leurs droits légitimes. Sous la direction de Mouhamed Ndiaye, secrétaire général du syndicat des travailleurs de la mairie Ville de Thiès, cette manifestation pacifique est venue intensifier la pression sur le gouvernement sénégalais pour l’application immédiate des dispositions de l’article 29 de la loi 2011-08 du 30 mars 2011, concernant le statut général des agents des collectivités territoriales.

Les revendications des travailleurs sont claires et réfléchies. Ils exigent une augmentation salariale structurée par catégorie (A, B, C, D, E), ainsi qu’une revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43. De plus, ils demandent une augmentation des primes de santé pour les travailleurs affectés dans les structures sanitaires locales, soulignant l’importance cruciale de ces mesures pour leur bien-être économique et social.

M. Ndiaye a exprimé avec émotion le désarroi des travailleurs, soulignant que leur lutte pour des droits légitimes dure depuis plus de deux ans, sans réponse concrète des autorités compétentes. « C’est deux années de lutte, d’amertume et de désarroi qui ont causé d’énormes préjudices aux travailleurs », a-t-il déclaré. Il a également appelé à une plus grande solidarité de la part de l’association des maires du Sénégal envers les agents des collectivités territoriales, soulignant l’importance d’un soutien collectif pour résoudre cette situation critique.

Les travailleurs ont rappelé au gouvernement son engagement électoral de résoudre cette question pendante, espérant que cette manifestation pacifique marquera un tournant dans leurs conditions de travail et de vie. La détermination affichée aujourd’hui à Thiès Ville illustre leur volonté de persévérer jusqu’à ce que justice leur soit rendue.

En conclusion, cette marche pacifique à Thiès résonne comme un appel urgent à l’action, mettant en lumière les défis quotidiens des travailleurs des collectivités territoriales et leur quête juste pour des conditions de travail dignes et équitables.

Nouveau Gouverneur Militaire Nomme pour le Palais de la République

Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment désigné le Colonel Cheikh Diouf comme nouveau Gouverneur Militaire du Palais de la République, selon les informations relayées par Pape Alé Niang sur son compte X (ex-Twitter). Le Colonel Cheikh Diouf succède ainsi au Colonel Adama Gueye à ce poste stratégique.

Cette nomination intervient dans un contexte de transition au sein de l’administration présidentielle, marquant un changement de leadership au Palais. Le Colonel Cheikh Diouf apporte avec lui une vaste expérience militaire et une réputation bien établie au sein des forces armées, ce qui souligne l’importance accordée à la sécurité et à la gestion efficace du Palais de la République.

Le rôle de Gouverneur Militaire du Palais est crucial, impliquant la supervision des aspects sécuritaires et logistiques de la résidence présidentielle. Le Colonel Diouf aura la responsabilité de garantir un environnement sûr et fonctionnel pour les activités officielles et les visites d’État au Palais.

Cette nomination est susceptible d’avoir un impact significatif sur la dynamique interne du Palais de la République, en influençant potentiellement les stratégies de sécurité et les relations institutionnelles sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Nous suivrons de près les développements à venir sous la direction du nouveau Gouverneur Militaire et leur impact sur la gouvernance et la sécurité présidentielles.

Birame Soulèye Diop Convoque une Session du Conseil Municipal Malgré sa Démission Annoncée

Malgré l’annonce récente de sa démission, Birame Soulèye Diop reste fermement en place en tant que maire de la commune de Thiès-Nord, comme en témoigne sa récente convocation des conseillers municipaux à une session ordinaire prévue ce samedi 29 juin 2024. Cette initiative a semé la confusion parmi les résidents de Thiès, qui s’interrogent sur la légitimité de ses actions.

La session du Conseil municipal portera sur deux points clés : l’examen et l’adoption du compte administratif, ainsi que le virement de crédit. Ces sujets revêtent une importance significative pour la gestion financière et administrative de la commune, soulignant l’urgence de la situation malgré les circonstances entourant la position de M. Diop.

Les discussions dans la ville reflètent une surprise et une préoccupation croissantes quant à la validité des décisions prises sous la signature de Birame Soulèye Diop, étant donné l’annonce de sa démission imminente. Les résidents expriment leur incompréhension quant à la façon dont de telles actions peuvent être entreprises alors qu’une transition de pouvoir est supposée être en cours.

À Thiès-Nord, cette convocation soulève des questions sur la stabilité et la gouvernance locale, ainsi que sur les procédures formelles à suivre en cas de changement de leadership municipal. Les prochains jours pourraient apporter des clarifications cruciales sur la situation politique et administrative de la commune, alors que les regards restent tournés vers le déroulement de la session du Conseil municipal ce week-end.

Sénégal : Une quantité impressionnante de drogue incinérée à Rufisque

Une cérémonie d’incinération de stupéfiants d’une ampleur inédite a eu lieu ce matin à la Sococim de Rufisque. Le commissaire de police divisionnaire et directeur de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (Orctis), Ndiara Sène, a dévoilé des statistiques détaillées concernant les drogues détruites, saisies entre 2022 et 2023.

Selon les autorités, la valeur totale des drogues incinérées est estimée entre 400 et 700 milliards de FCFA. Parmi les stupéfiants, 7552,326 kg de cocaïne, une quantité saisie au cours des deux dernières années, représente la plus grande partie. En plus de la cocaïne, d’autres types de drogues ont été détruits, illustrant l’ampleur du trafic illicite au Sénégal.

  • Chanvre indien : 3329,972 kg
  • Sus punk (variété de chanvre indien) : 2,190 kg
  • Cocaïne : 7552,326 kg
  • Haschich : 56,105 kg
  • Pilules d’extradiez : 7251 unités
  • Méthamphétamine : 900 g
  • Crack : 391 g
  • Kétamine : 4500 kg
  • Substances psychotropes (Rivotril, diazépam, temesta) : 2640 comprimés
  • Précurseurs chimiques : 450 kg (250 kg de chlorure de calcium, 250 kg d’hydroxyde de sodium)
  • Protoxyde d’azote : plus de 93 bonbonnes
  • Cartouches de cannabinoïdes électroniques : 97 cartouches contenant du THC

La cérémonie a été marquée par la présence du secrétaire général du ministère de l’Intérieur, qui a salué les efforts des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue. Il a souligné l’engagement de l’État à intensifier les opérations de répression et de prévention pour réduire l’impact de la drogue sur la société sénégalaise.

Le commissaire Ndiara Sène a précisé que les opérations d’incinération se poursuivront tout au long de la journée, une mesure nécessaire pour éliminer ces substances dangereuses et protéger la population. Cette incinération massive reflète l’engagement continu des forces de sécurité à éradiquer le trafic de drogue et à maintenir la sécurité publique.

Cette destruction de drogues à Rufisque constitue un pas important dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle démontre la détermination des autorités à renforcer les efforts pour sécuriser le pays et protéger ses citoyens contre les effets dévastateurs des drogues illicites.

« Malal Talla, Rappeur Renommé, Instauré Conseiller au CESE lors de la Session Extraordinaire »

Hier, lors de l’ouverture de la session extraordinaire du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), une nomination inhabituelle a captivé l’attention : Malal Talla, artiste et rappeur renommé, a été installé en tant que conseiller. Cette décision, prise par décret par l’ancien chef de l’État Macky Sall à la fin de son mandat, a marqué le début d’une nouvelle ère au CESE.

La première session extraordinaire de l’année 2024 du CESE a été officiellement inaugurée ce mardi 25 juin. Le décret 2024-1133, signé par le chef de l’État actuel, Bassirou Diomaye Faye, fixe la clôture de cette session à la fin de l’ordre du jour, et au plus tard le mardi 9 juillet 2024, comme précisé à l’article 2. De plus, l’article 3 du document stipule que ce décret sera publié dans le Journal officiel.

Cette nomination de Malal Talla suscite des réactions variées au sein de la sphère politique et artistique. Alors que certains saluent cette initiative comme une ouverture vers de nouvelles perspectives d’inclusion et de diversité au CESE, d’autres expriment des réserves quant aux qualifications spécifiques requises pour une telle fonction au sein d’une institution économique et sociale de cette envergure.

Malgré les débats entourant cette nomination, une chose est certaine : l’arrivée de Malal Talla au CESE marque un changement notable dans la composition et possiblement dans l’orientation des travaux de cet organe consultatif clé pour le développement socio-économique du pays.

Football local – Déficit budgétaire : La Ligue Pro en quête de soutien financier

La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) traverse une période financière critique, exacerbée par l’expiration d’un partenariat clé avec la Loterie nationale sénégalaise (Lonase). Historiquement, la Lonase avait octroyé une subvention de 150 millions de FCFA à la LSFP, essentielle pour le fonctionnement de la ligue. Cependant, cette collaboration n’ayant pas été renouvelée depuis plusieurs mois, la LSFP se retrouve dans une situation précaire, à la recherche urgente de nouveaux partenaires financiers.

Djibril Wade, président de la LSFP, a souligné l’urgence de la situation lors d’une interview avec Dakarctu. Il a lancé un appel au nouveau directeur de la Lonase, Toussaint Manga, pour qu’il s’engage activement dans le renouvellement de cet accord vital. En outre, Wade a invité le secteur privé national et les différentes entités gouvernementales à soutenir le football local, soulignant l’importance de leur contribution dans ce contexte critique.

Pour remédier à cette crise financière, Djibril Wade a sollicité une audience avec le président Bassirou Diomaye Faye, en présence du président de la Fédération sénégalaise de football. Cette réunion vise à explorer des solutions immédiates au déficit budgétaire croissant de la Ligue Pro, permettant ainsi de garantir la continuité des activités sportives et la pérennité des clubs professionnels sénégalais.

En conclusion, la LSFP fait face à un défi financier sérieux et appelle à une mobilisation collective pour assurer son avenir. L’implication de partenaires stratégiques, tant du secteur privé que public, est cruciale pour stabiliser la situation financière du football professionnel au Sénégal et préserver son développement à long terme.

Incident lors de la fête de la musique : Plainte contre la RTS et une rappeuse pour exhibitionnisme

Le collectif « And Samm Jikko Yi » a déposé une plainte auprès du procureur de la République suite à des événements jugés particulièrement choquants lors de la fête de la musique au terrain Acapes des Parcelles assainies. Les plaignantes, membres de la commission féminine du collectif, dénoncent ce qu’elles qualifient d’« exhibitionnisme digne d’un film pornographique » impliquant la rappeuse Audrey Diatta alias D. Freezy et la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS).

Ndèye Fatou Diop et ses collègues expriment leur indignation face à cet incident, déplorant une atteinte sévère aux mœurs et à la morale sénégalaise. Elles critiquent également la RTS pour son rôle dans cet événement, qu’elles estiment contraire aux valeurs de civisme et de retenue du pays.

L’affaire, largement relayée sur les réseaux sociaux, suscite des réactions vives et des préoccupations quant à son impact sur le public, en particulier sur les jeunes.

Le collectif appelle à des mesures sévères contre les responsables de ces actes, soulignant les menaces croissantes perçues par la population.

L’Armée Sénégalaise Démantèle un Grand Site d’Orpaillage Clandestin à Saraya : 26 Orpailleurs Arrêtés

Dans le cadre de l’opération Sentinelle Est, lancée par l’armée sénégalaise depuis le 11 février dernier, le commandement de la zone militaire n°04 a intensifié ses efforts pour sécuriser le Sud-est du pays et endiguer la montée de la violence et de la criminalité organisée dans le département de Saraya.

Le 34e Bataillon d’infanterie, basé à Kédougou, a mené une opération d’envergure pour démanteler un site d’orpaillage clandestin, connu comme un foyer du grand banditisme. Situé entre les villages de Bokhodi, ce site a été le théâtre d’une intervention décisive des forces armées sénégalaises.

Lors de l’opération, 26 individus de nationalité malienne et burkinabè ont été appréhendés et remis aux autorités de la brigade de gendarmerie de Saraya pour les procédures judiciaires nécessaires. En plus des arrestations, les militaires ont détruit sur place 32 machines concasseurs d’or, également appelées dragues, utilisées illégalement pour l’extraction de minerais.

Un important lot d’équipements a été saisi, comprenant 25 motos, 11 groupes électrogènes, 4 tricycles, 8 motopompes et 5 panneaux solaires, qui ont été confisqués et remis à la garde de la gendarmerie.

Ces opérations de sécurisation se poursuivront afin de nettoyer cette zone des activités illicites d’exploitation minière et de préserver l’intégrité du domaine forestier environnant.

Les autorités militaires ont exprimé leur détermination à maintenir la pression sur les activités criminelles dans la région, soulignant l’importance de telles opérations pour la protection des ressources naturelles et la sécurité des habitants.

LANCEMENT DU SYSTÈME D’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : Quel impact sur les opérateurs et services mobiles ?

La BCEAO annonce le lancement de son système de paiement instantané interopérable le 22 juillet 2024, marquant une avancée significative pour l’UEMOA. Ce système permettra des transactions  entre différentes institutions financières, facilitant les paiements instantanés et l’utilisation de QR Codes pour les commerçants. Toutefois, l’interopérabilité pose des défis aux services mobile money en réduisant leurs marges bénéficiaires. Ce système limite également les investissements des opérateurs mobiles dans les infrastructures, affectant la qualité du réseau, surtout en zones rurales.

La récente annonce par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) concernant le lancement imminent de son système de paiement instantané interopérable marque une étape cruciale dans l’évolution des infrastructures financières au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Cette initiative vise à moderniser et à simplifier les transactions financières quotidiennes, en offrant un service opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, indépendamment du type de compte détenu par l’utilisateur, à partir de ce 24 juillet 2024.

L’interopérabilité permettra aux utilisateurs de réaliser des transferts et des paiements instantanés vers n’importe quel bénéficiaire, peu importe l’institution financière à laquelle il est affilié. Les fonds seront disponibles instantanément à réception, facilitant ainsi les échanges financiers au quotidien. De plus, les consommateurs pourront utiliser des QR Codes interopérables pour régler leurs achats chez les commerçants, ou recevoir des demandes de paiement émises directement par les vendeurs, ce qui simplifie et standardise les transactions pour les entreprises.

Défis pour les opérateurs de réseaux mobiles

L’introduction de l’interopérabilité réduit les frais sur les transactions de mobile money, en particulier pour les paiements de faible montant, selon le Portail Findev. D’après la même source, dans le même temps, la concurrence accrue qui réduit ces frais entraîne également une réduction des marges bénéficiaires des opérateurs de réseaux mobiles, les obligeant à réduire leurs investissements dans les antennes-relais. Ainsi, l’interopérabilité a des effets négatifs sur la disponibilité du réseau, car les pays qui introduisent l’interopérabilité connaissent une baisse de leur couverture, particulièrement grave pour les districts ruraux.

Malgré les bénéfices évidents pour les utilisateurs, l’interopérabilité pose des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Historiquement, les utilisateurs étaient souvent liés à une seule plateforme pour leurs transactions financières. L’interopérabilité brise ces barrières, mais elle intensifie également la concurrence entre les opérateurs. Pour rester compétitifs, les opérateurs doivent souvent réduire leurs frais de transaction, ce qui impacte directement leurs marges bénéficiaires.

Cette pression financière peut limiter leur capacité à investir dans les infrastructures critiques comme les antennes-relais, nécessaires pour maintenir une couverture réseau robuste. En conséquence, la qualité du réseau mobile pourrait être compromise, particulièrement dans les zones rurales déjà confrontées à des défis de connectivité. Cela risque d’aggraver les disparités d’accès aux services essentiels comme l’internet mobile, comme le montrent plusieurs études réalisées dans des pays où l’interopérabilité est largement adoptée.

Importance d’une régulation équilibrée

Pour atténuer ces effets négatifs tout en maximisant les avantages de l’interopérabilité, une régulation efficace est essentielle. Elle devrait encourager les investissements dans les infrastructures critiques tout en soutenant la concurrence et l’innovation dans le secteur des services financiers mobiles. Équilibrer ces priorités est crucial pour garantir une connectivité robuste et fiable pour tous les citoyens, qu’ils vivent en milieu urbain ou rural.

Le résultat paradoxal de cette situation est que, bien que l’interopérabilité améliore l’accès aux services financiers, elle peut aussi affecter négativement la qualité du réseau mobile, en particulier dans les zones rurales. Ces régions, déjà confrontées à des défis en matière de connectivité, risquent de voir leur couverture réseau réduite à mesure que les opérateurs ajustent leurs dépenses pour s’adapter à un environnement concurrentiel plus strict.

Bien que l’interopérabilité représente une avancée significative pour l’inclusion financière et l’accessibilité aux services financiers dans l’UEMOA, elle présente également des défis importants pour les opérateurs de réseaux mobiles. Gérer ces défis avec prudence et stratégie est indispensable pour assurer que tous les utilisateurs puissent bénéficier équitablement des opportunités offertes par les services financiers mobiles. Avec une régulation appropriée, les pays peuvent maximiser les bénéfices de l’interopérabilité tout en maintenant une connectivité de qualité pour tous leurs citoyens.

La Dakaroise

La Quête de Souveraineté Monétaire en Afrique : Vers un Avenir Sans le Franc CFA

La récente accusation du président malien, le colonel Assimi Goïta, contre la France pour avoir prétendument imprimé des faux billets de franc CFA afin de nuire à l’économie de son pays, soulève une fois de plus la question de la souveraineté monétaire en Afrique. Cette situation ravive le débat sur l’avenir du franc CFA et la possibilité pour les pays africains de créer leur propre monnaie régionale, indépendante de l’influence française.

Accusations et Réactions

L’accusation selon laquelle la France aurait délibérément déstabilisé les économies africaines en injectant des faux billets de franc CFA n’est pas nouvelle. Elle alimente depuis longtemps les sentiments de méfiance et de désir de souveraineté parmi les pays de la zone CFA. Déjà, des voix se font entendre pour accélérer la transition vers une monnaie africaine unifiée, affranchie de toute influence étrangère.

Avantages de la Souveraineté Monétaire

Les partisans de cette transition argumentent que posséder leur propre monnaie permettrait aux pays africains de contrôler pleinement leur politique monétaire et économique. Cela inclurait la capacité de réguler la valeur de leur monnaie, de fixer des taux d’intérêt adaptés à leurs besoins économiques, et d’adopter des mesures anti-contrefaçon plus rigoureuses pour protéger leur économie.

Plusieurs pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Niger, expriment leur volonté de rompre avec le franc CFA. Des propositions pour créer une monnaie commune africaine gagnent du terrain, bien que la mise en œuvre nécessite une planification minutieuse et une expertise économique approfondie.

Cependant, la transition vers une nouvelle monnaie n’est pas sans défis. Les critiques soulignent la complexité logistique et économique de cette démarche, ainsi que les risques potentiels de déstabilisation financière lors du passage d’une monnaie étrangère à une monnaie locale.

En résumé, la volonté croissante des pays africains de renforcer leur souveraineté monétaire face aux accusations et à l’influence supposée de la France représente un tournant significatif. La création d’une monnaie africaine unifiée pourrait offrir aux États africains une voie vers une autonomie économique accrue, tout en relevant des défis importants qui nécessitent une approche stratégique et collaborative.

Louis François Mendy Sacré Champion d’Afrique du 110 m Haies

L’athlète sénégalais Louis François Mendy a remporté mardi la finale du 110 mètres haies des championnats d’Afrique d’athlétisme à Douala, au Cameroun, en réalisant un chrono impressionnant de 13″48.

À 25 ans, Mendy avait déjà assuré sa qualification pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (26 juillet-11 août) grâce à une performance remarquable au meeting international Troyes Aube en France le 2 juillet 2023, où il avait réalisé un chrono de 13″18. Cette performance avait également amélioré le record du Sénégal sur 110 mètres haies, précédemment détenu par Mendy lui-même avec un temps de 13″33, réalisé lors du meeting de Genève en Suisse le 10 juin 2023.

Depuis le meeting d’athlétisme de Bonneuil en France, le 18 juin 2019, Louis François Mendy n’a cessé de progresser et d’améliorer ses performances. Parti d’un chrono de 13″59, il a continuellement abaissé ses temps, atteignant 13″18 et dominant chaque compétition à laquelle il a participé depuis 2019.

Le parcours de Mendy est marqué par une série de succès et de records personnels. Sa constance et son dévouement à l’entraînement ont porté leurs fruits, le propulsant à la première place des derniers meetings internationaux auxquels il a pris part. Sa victoire à Douala ne fait que confirmer son statut de champion et de leader incontesté dans sa discipline.

La victoire de Louis François Mendy aux championnats d’Afrique d’athlétisme est une étape cruciale dans sa carrière, renforçant ses chances de briller aux prochains Jeux olympiques de Paris. Avec ses performances en constante amélioration, Mendy est bien placé pour représenter fièrement le Sénégal sur la scène mondiale et continuer à écrire l’histoire de l’athlétisme africain.

Égypte : L’Ambassade du Sénégal exhorte à la régularisation de ses ressortissants avant le 30 Juin 2024

L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire lance un appel urgent à tous les ressortissants sénégalais résidant en Égypte sans titre de séjour valide. Ils sont invités à régulariser leur situation avant la date butoir du 30 juin 2024. Cette démarche fait suite à l’adoption par les autorités égyptiennes de nouvelles mesures concernant le séjour des étrangers sur leur territoire, mises en place depuis janvier 2024.

Les nouvelles mesures égyptiennes incluent une campagne globale de vérification sur le terrain, visant à renforcer le contrôle migratoire. Cette campagne pourrait entraîner des sanctions sévères pour les contrevenants, y compris le refoulement.

L’Ambassade exhorte donc les ressortissants sénégalais, détenteurs de cartes de séjour, d’études ou d’exemption de titre de séjour, à les avoir en leur possession lors de leurs déplacements à l’intérieur du pays. Il est impératif de pouvoir présenter ces documents lors des contrôles pour éviter toute sanction.

La régularisation de la situation des ressortissants sénégalais en Égypte est d’une importance capitale pour éviter les risques de refoulement et pour s’assurer d’un séjour sans encombre dans le pays. L’Ambassade de la République du Sénégal au Caire reste disponible pour toute assistance et conseille vivement à ses ressortissants de prendre toutes les dispositions nécessaires avant l’échéance fixée.

Face à ces nouvelles mesures de contrôle migratoire en Égypte, il est crucial pour les Sénégalais vivant dans le pays de se conformer aux règlements en vigueur. L’Ambassade du Sénégal au Caire joue un rôle essentiel en informant et en soutenant ses ressortissants dans ce processus de régularisation.

Dakar : Le Préfet interdit la marche de l’Intersyndicale des Travailleurs des Collectivités Territoriales

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal (ISTCTS) a lancé un mot d’ordre de grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, en commençant du lundi au vendredi. En outre, une marche était prévue pour le mercredi 26 juin, partant du Jet d’eau jusqu’au ministère des Collectivités territoriales à 10h. Cependant, selon des informations rapportées par PressAfrik, le Préfet de Dakar a interdit cette marche.

L’intersyndicale avait réitéré son appel à la grève et maintenu la marche nationale pour le 26 juin, malgré l’interdiction. La mobilisation vise à faire pression sur le gouvernement pour répondre à une série de revendications. Les principales revendications incluent l’augmentation des salaires selon la hiérarchie (A, B, C, D, E), la revalorisation du point indiciaire de 51,43 à 56,43, ainsi que l’augmentation des primes de santé pour les travailleurs des collectivités territoriales opérant dans les structures sanitaires.

Malgré l’interdiction, l’ISTCTS reste déterminée. Dans une déclaration, l’intersyndicale a exprimé sa satisfaction face à l’engagement des travailleurs dans la lutte pour leurs droits. Ils ont également souligné la discipline collective manifestée au cours des deux années de lutte continue. L’intersyndicale se dit ouverte à toute négociation visant à résoudre la crise, tout en respectant les lois et règlements de la république.

L’intersyndicale a également annoncé qu’elle déposerait un renouvellement du préavis de grève pour la période de juillet à décembre 2024, le jeudi 27 juin 2024. Cette décision souligne leur détermination à poursuivre la lutte jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

L’interdiction de la marche par le Préfet de Dakar pourrait intensifier les tensions entre le gouvernement et les travailleurs des collectivités territoriales. La grève de cinq jours, renouvelable chaque semaine, est susceptible de perturber gravement les services publics, affectant potentiellement des millions de citoyens. La situation reste volatile, et la réponse du gouvernement aux revendications des travailleurs sera cruciale pour déterminer l’issue de cette crise.

La situation à Dakar reflète une dynamique de conflit entre les travailleurs des collectivités territoriales et le gouvernement sénégalais. L’interdiction de la marche et la détermination des travailleurs à poursuivre leur grève indiquent une impasse potentielle qui nécessitera une médiation efficace pour éviter une escalade. Les prochains jours seront cruciaux pour voir si une solution négociée peut être trouvée pour répondre aux préoccupations des travailleurs tout en maintenant la stabilité sociale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°208 – du 26/06/2024

🔴 DÉMARRAGE DE LA PHASE PILOTE DE L’INTEROPÉRABILITÉ DE LA BCEAO : UN DANGER POUR LES OPÉRATEURS ET SERVICES DE PAIEMENT MOBILES
🔴 VISITE SUR LA PLATEFORME D’EXPLOITATION DE PÉTROLE : DIOMAYE VOGUE SUR SANGOMAR

🔴 Transfert confirmé : Iliman Ndiaye rejoint Everton pour 13,1 milliards FCFA
🔴 Gouy Gui promet un KO spectaculaire à Ada Fass : “Je vais lui infliger une chute jamais vue dans l’arène”

Ismaïla Sarr en passe de quitter l’Olympique de Marseille

Après une première saison en dents de scie à l’Olympique de Marseille, Ismaïla Sarr pourrait être sur le point de quitter le club phocéen. Recruté pour 13 millions d’euros à l’été 2023 en provenance de Watford, l’international sénégalais n’a pas réussi à s’imposer comme un titulaire indiscutable sous les couleurs marseillaises.

Au cours de sa première année en Ligue 1, Ismaïla Sarr a accumulé 23 apparitions pour seulement trois buts marqués, des statistiques en deçà des attentes placées en lui à son arrivée. Malgré quelques éclairs de talent et sa polyvalence sur le terrain, capable d’évoluer à divers postes offensifs, ses performances n’ont pas été suffisamment régulières pour convaincre pleinement.

La Provence rapporte que la direction de l’OM ne serait pas opposée à un départ d’Ismaïla Sarr si des offres intéressantes venaient à se présenter. Plusieurs clubs européens se seraient déjà positionnés sur le joueur, attirés par son potentiel et sa capacité à dynamiser le secteur offensif. Cette ouverture à un transfert pourrait permettre à Marseille de réorganiser son effectif en vue de la prochaine saison.

À 25 ans, Ismaïla Sarr pourrait envisager un nouveau challenge dans un championnat étranger pour relancer sa carrière. Son expérience en Premier League avec Watford, ainsi que ses apparitions régulières en équipe nationale du Sénégal, témoignent de son potentiel et de sa capacité à s’adapter à différents environnements de jeu.

Pour le moment, le joueur n’a pas exprimé publiquement ses intentions futures. Cependant, la période estivale du mercato s’annonce décisive pour déterminer si Ismaïla Sarr poursuivra son aventure à Marseille ou optera pour un nouveau défi ailleurs en Europe.

La situation d’Ismaïla Sarr à l’OM illustre les aléas du football moderne, où les attentes des clubs et des supporters peuvent rapidement évoluer en fonction des performances individuelles et collectives. Son éventuel départ pourrait être perçu comme une opportunité pour toutes les parties impliquées de redéfinir leurs objectifs et de préparer la saison à venir avec un effectif renouvelé et des ambitions revigorées.

Transfert confirmé : Iliman Ndiaye rejoint Everton pour 13,1 milliards FCFA

Le jeune international sénégalais Iliman Ndiaye s’apprête à rejoindre Everton pour la saison à venir, mettant ainsi fin à son séjour mitigé à l’Olympique de Marseille. Selon les informations relayées par le journaliste Fabrizio Romano, le transfert entre les deux clubs est désormais complet, évalué à 20 millions d’euros, incluant des bonus, soit environ 13,1 milliards FCFA.

Après avoir attiré l’attention d’Everton, qui a fait de lui une priorité, Iliman Ndiaye a accepté les conditions contractuelles proposées par le club anglais. Son contrat, d’une durée de 5 ans, est sur le point d’être officiellement signé, marquant ainsi son retour en Angleterre après un passage à Marseille.

Le montant total du transfert se compose de 18,5 millions d’euros fixes, auxquels s’ajoutent 1,5 million d’euros de bonus, selon les détails fournis par Fabrizio Romano. Cette transaction représente un nouveau chapitre dans la carrière du jeune joueur sénégalais, qui espère retrouver sa forme et son potentiel à Everton.

Reste désormais à finaliser les formalités administratives et la signature du contrat pour officialiser ce mouvement, qui promet de faire parler dans le monde du football européen.

Djily Wade : « La victoire de Gouy Gui contre Ada Fass nous ouvre la porte vers un combat avec Eumeu Sène »

À l’approche du combat très attendu entre Gouy Gui et Ada Fass, Djily Wade, le manager de Gouy Gui, a pris la parole lors d’un point de presse organisé ce mardi à Guédiawaye. Selon Wade, l’issue de ce combat pourrait changer le cours de la carrière de Gouy Gui et ouvrir la voie à un affrontement de rêve contre Eumeu Sène.

Gouy Gui, surnommé le « roi du Simpi, » revient dans l’arène après deux saisons blanches. Son dernier combat, contre Reug Reug en 2022, s’était soldé par une défaite. Ce 30 juin, il se battra contre Ada Fass à l’arène nationale, et l’enjeu est de taille. « Nous prions pour que Gouy Gui gagne contre Ada Fass. Tout le monde sait qu’après, il affrontera Eumeu Sène, » a déclaré Djily Wade avec une détermination palpable.

Pour Djily Wade, une victoire de Gouy Gui contre Ada Fass ne serait pas seulement un retour triomphal dans l’arène, mais aussi une porte ouverte vers des combats plus prestigieux. « Si on suivait la logique, Gouy Gui ne devrait même pas affronter Ada Fass à l’heure actuelle, mais la popularité des lutteurs détermine désormais le choix des adversaires. Toutefois, après deux ans sans combat, il fallait accepter ce défi car la lutte est son gagne-pain, » a-t-il expliqué.

Lors de ce point de presse, Gouy Gui a affiché une grande confiance en sa capacité à vaincre Ada Fass. « Je suis concentré sur mon combat de dimanche et, si Dieu le veut, je vais battre Ada Fass. Il croit qu’il est meilleur que moi, mais il se trompe. J’ai affronté Ama Baldé, Ness, et d’autres grands champions. Ada Fass ne sera pas un problème pour moi, » a-t-il affirmé.

Gouy Gui, accompagné de son manager, de son coach et de certains de ses collègues de l’écurie, a souligné que sa préparation a été rigoureuse et qu’il est prêt à montrer qu’il mérite sa place au sommet. « S’il m’attaque, je lui infligerai une chute encore jamais vue dans l’arène, » a-t-il averti.

Djily Wade a également évoqué les perspectives qui s’ouvriraient en cas de victoire de Gouy Gui. Selon lui, ce succès pourrait rapprocher Gouy Gui d’un combat contre Eumeu Sène, une confrontation qui fait rêver les fans de lutte. « C’est le staff d’Eumeu Sène qui veut ce combat. C’est un champion d’Afrique qui a tout réussi dans la lutte. Je respecte Eumeu Sène et je ne dirai jamais un mot offensant à son endroit. On ne peut pas dire de mauvaises choses sur une personne et espérer qu’elle accepte de vous affronter. Ce n’est pas possible, » a-t-il ajouté.

Le combat du 30 juin entre Gouy Gui et Ada Fass est plus qu’un simple affrontement. Pour Gouy Gui et son équipe, il s’agit d’une opportunité de relancer une carrière marquée par des succès notables et d’ouvrir la voie à des duels encore plus prestigieux. Pour Ada Fass, c’est l’occasion de prouver qu’il mérite sa réputation d’espoir de la lutte sénégalaise. L’arène nationale sera donc le théâtre d’un combat aux enjeux considérables, qui pourrait redessiner le paysage de la lutte au Sénégal.

Gouy Gui promet un KO spectaculaire à Ada Fass : « Je vais lui infliger une chute jamais vue dans l’arène »

À cinq jours de son combat contre Ada Fass, Gouy Gui, leader de l’écurie Mor Fadam, a exprimé sa confiance lors d’un point de presse tenu ce mardi. Vêtu du maillot jaune de Guédiawaye FC et d’une casquette assortie, le lutteur a affirmé qu’il vaincra le phénomène de Fass Benno le 30 juin à l’arène nationale.

Accompagné de son manager, de son coach, de Lirou Diane, et de quelques collègues de son écurie, “le Baobab” a déclaré vouloir marquer son retour avec une victoire, après deux années sans combat et une défaite contre Reug Reug en 2022.

“Je reste sur une défaite mais c’est du passé. Je suis concentré sur mon combat de dimanche et, s’il plaît à Dieu, je vais battre Ada Fass. Il croit qu’il est meilleur que moi sur tous les plans, mais il se trompe. Il a le droit de croire à tout ce qu’il veut, mais le jour J nous ne serons que deux dans l’enceinte”, a-t-il souligné d’entrée.

Gouy Gui se dit prêt pour le combat contre Ada Fass, affirmant que ce dernier ne lui posera pas de problème. “On dit de lui qu’il est l’espoir de la Médina et qu’il a un avenir brillant, mais moi je n’ai aucune pression dans ce combat car j’ai affronté Ama Baldé, Ness et d’autres grands champions. Donc, si aujourd’hui j’affronte Ada Fass, c’est parce que j’ai eu des difficultés dans ma carrière. Mais normalement, je ne devrais pas lutter avec Ada. S’il m’attaque, je lui infligerai une chute jusqu’ici jamais vue dans l’arène.”

Gouy Gui a évoqué qu’une victoire dimanche pourrait le rapprocher d’une éventuelle confrontation contre Eumeu Sène, qui a exprimé à plusieurs reprises son désir de l’affronter. “C’est le staff de Eumeu Sène qui veut mon combat contre Eumeu. C’est un champion d’Afrique qui a tout réussi dans la lutte. Je respecte Eumeu Sène et je ne dirai jamais un mot offensant à son endroit. On ne peut pas dire de mauvaises choses sur une personne et après espérer qu’il accepte de vous affronter. Ce n’est pas possible,” a ajouté Gouy Gui.

Il a également souligné qu’une défaite ne remettrait pas en question sa place dans l’arène. Gouy Gui est déterminé à prouver sa valeur et à marquer un retour triomphal ce dimanche.

Mercato : Le Barcelonais Mikayil Ngor Faye proche du FC Porto

Selon le média Revelo, le défenseur central sénégalais Mikayil Ngor Faye, qui avait signé pour le FC Barcelone il y a un an, est sur le point de rejoindre le FC Porto. Le transfert est en grande partie orchestré par Andoni Zubizarreta, le directeur sportif du club portugais.

Mikayil Faye espérait faire ses débuts avec l’équipe première du FC Barcelone en match officiel au cours des derniers mois de la saison. Cependant, ce « geste » tant attendu du club catalan ne s’est pas concrétisé. Le jeune défenseur, désireux de jouer au plus haut niveau, a attiré l’attention de plusieurs clubs, mais c’est le FC Porto qui semble avoir pris l’avantage.

Les discussions entre les deux clubs ont progressé rapidement et, selon des sources proches de l’opération, le transfert est quasiment finalisé. Le montant de la transaction serait de 15 millions d’euros, un investissement significatif pour le FC Porto qui voit en Faye un renfort stratégique pour sa défense.

Si ce transfert se concrétise, Mikayil Ngor Faye pourrait avoir l’opportunité de s’épanouir et de progresser dans un club réputé pour sa capacité à développer les jeunes talents. Le FC Porto, avec son riche historique en matière de compétitions européennes, pourrait offrir à Faye l’expérience et le temps de jeu qu’il recherche pour avancer dans sa carrière.

Média : L’Etat va assister les entreprises de presse studieuses qui font preuve d’une gouvernance financière saine (Ministre)

Le Ministre de la Communication et du Numérique, Alioune Sall, s’est exprimé ce mardi sur la question des impôts des entreprises de presse. S’adressant à nos confrères du journal Le Soleil, il a rappelé que ces entreprises, régies par les règlements en vigueur, doivent se conformer aux lois, notamment en payant leurs impôts, surtout si ces contributions sont prélevées des revenus de leurs travailleurs. « Le premier responsable pour garantir des conditions optimales de travail aux professionnels des médias demeure leur employeur. L’Etat du Sénégal, quant à lui, ne ménagera aucun effort pour accompagner les entreprises de presse sérieuses qui démontrent une gouvernance financière saine dans leur développement », a-t-il assuré.

Abordant le Fond d’appui et de développement de la presse, le ministre a reconnu les préoccupations de gouvernance soulignées par les acteurs des médias. Il a souligné la nécessité que ce fonds ne se limite pas à fournir des appuis financiers, mais devienne un levier pour stimuler la montée en puissance économique du secteur des médias, contribuant ainsi au développement global de la nation.

Lors de cette première journée de réflexion organisée par les acteurs des médias, Alioune Sall a souligné l’importance d’évoquer le cadre juridique et réglementaire de la profession. « Le Sénégal est attaché à sa tradition de respect de la liberté d’expression et du débat contradictoire, tout en respectant les normes en vigueur », a-t-il affirmé.

Le ministre a également souligné la nécessité de réviser certaines dispositions du Code de la presse de 2017, devenu en partie caduque, pour prendre en compte les spécificités des médias et des réseaux sociaux. Il a insisté sur le fait que la dépénalisation des délits de presse ne signifie pas absence de sanctions en cas de faute. Les acteurs engagés dans le processus de réformes devront définir, en collaboration avec les pouvoirs publics et le Cored à travers son Tribunal des pairs, la nature des sanctions à mettre en vigueur, qu’elles soient pécuniaires, administratives ou judiciaires.

En conclusion, le Ministre de la Communication et du Numérique a exhorté l’ensemble des acteurs de la presse à se conformer à la norme en vigueur, rappelant que le Code de la presse de 2017 reste la référence actuelle.

Affaire Centre Talibou Dabo : Cinq agents en prison – Cheikh Seck et le collectif menacent de paralyser le secteur

Le collectif des travailleurs du Centre Talibou Dabo, en collaboration avec Cheikh Seck, secrétaire général du Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social (SDT-3S CNTS-FC), a organisé ce mardi 25 juin 2025, un point de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur la situation préoccupante de leur lieu de travail. Les discussions ont notamment porté sur l’interpellation de cinq agents, désormais sous mandat de dépôt, ainsi que sur le retard de paiement des salaires.

Selon Dr Alouise Benoît Diouf, porte-parole des travailleurs, cinq agents ont été déférés au parquet le 24 juin et placés sous mandat de dépôt suite à une plainte du Directeur général du Centre Talibou Dabo. Dr Diouf a exprimé son regret face à cette situation, soulignant que la gestion des ressources humaines au centre est jugée nébuleuse et catastrophique. Il a critiqué les contrats de prestation de service sans base légale et le favoritisme envers les nouveaux venus proches du directeur, au détriment des agents plus compétents.

Depuis près de trois mois, les activités du centre sont à l’arrêt en raison du non-paiement des salaires et du déficit d’intrants. Dr Diouf a dénoncé les velléités d’intimidation du personnel par le MSAS, rappelant que le ministère avait publié un communiqué pour enfoncer les cinq agents en détention, ajoutant à leur détresse. Il a également évoqué une conférence de presse tenue par le directeur il y a deux mois, où de fausses accusations avaient été portées contre certains agents, les accusant de désacralisation du drapeau national.

Cheikh Seck a rassuré les travailleurs de Talibou Dabo de l’appui indéfectible du SDT-3S CNTS-FC. « Nous ne ménagerons aucun effort pour réussir cette bataille. Ces travailleurs ne sont pas fautifs et ne méritent pas la prison. Nous nous battons pour la libération de ces agents, parents de famille, et les autorités doivent savoir que nous sommes tous unis derrière eux », a-t-il déclaré.

Le Centre Talibou Dabo est une institution publique d’Éducation et de Réadaptation pour Enfants en Situation de Handicap (CERHP), dépendant du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale du Sénégal. La situation actuelle au centre soulève des préoccupations majeures quant à la gestion et au traitement des travailleurs, appelant à une intervention urgente des autorités pour résoudre ces conflits et assurer un environnement de travail sain et équitable pour tous les employés.

Affaires Dof Ndéye : Le rappeur placé sous mandat de dépôt

Ce mardi, Dof Ndéye, le célèbre rappeur, a été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. Après avoir été déféré au parquet et présenté au procureur de la République, son dossier a été transmis au juge d’instruction aux environs de 18 heures. Ce dernier a ensuite ordonné son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack, où Dof Ndéye passera sa première nuit en détention provisoire.

Plusieurs chefs d’inculpation seraient retenus contre Dof Ndéye, notamment :

  • Coups et blessures volontaires
  • Tentative d’assassinat ou de meurtre

Les événements remontent au lendemain de la Tabaski, lorsque Dof Ndéye, invité par ses fans et le jeune rappeur prometteur Diander, s’est rendu dans la commune de Ndoffane, région de Kaolack, pour un concert. Au cours de l’événement, son véhicule a été vandalisé et endommagé par un jeune. Très en colère, Dof Ndéye a asséné des coups de couteau à un jeune nommé Boucar Faye, qu’il accusait d’être l’auteur de cet acte de vandalisme.

Après l’incident, Dof Ndéye a précipitamment quitté les lieux pour retourner à Dakar. Suite à une plainte déposée par Boucar Faye à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack, un avis de recherche a été lancé pour appréhender le rappeur.

Grâce à des investigations poussées menées par les gendarmes de Mbour, renforcés par d’autres unités, Dof Ndéye a été interpellé à Nguékokh, dans la Petite Côte. Le transfèrement à la brigade territoriale de la gendarmerie de Kaolack a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi.

Ce mardi, il a été déféré au parquet et entendu par le juge d’instruction sur demande du procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack. C’est vers 19 heures que le rappeur a été officiellement placé sous mandat de dépôt.

L’instruction de son dossier suit son cours, et Dof Ndéye n’est pas encore fixé sur son sort. Cette situation est d’autant plus regrettable pour l’artiste qui s’était déplacé pour partager des moments de joie avec ses fans. Malheureusement, cette aventure s’est terminée par son incarcération à la Maison d’Arrêt et de Correction de Kaolack.

La Révolution Numérique dans les Examens et Concours au Sénégal

Dans une avancée significative vers la modernisation de l’éducation, le ministère de l’Éducation nationale du Sénégal a lancé un ambitieux projet de digitalisation des examens et concours. Sous la direction de Papa Baba Diassé, directeur des examens et concours, cette initiative vise à transformer radicalement la gestion des examens nationaux, notamment le Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM).

Accès Facilité et Transparence Accrue

Un des aspects clés de cette digitalisation est la création d’une base de données numérisée. Désormais, les responsables de l’éducation peuvent accéder en temps réel à toutes les informations pertinentes via une plateforme sécurisée. Cette avancée élimine les longues démarches administratives du passé et offre une visibilité complète sur les centres d’examen, les candidats, et les résultats, tout en assurant une transparence totale du processus.

Efficacité et Sécurité Renforcées

La digitalisation permet non seulement d’accélérer l’accès aux données mais aussi de sécuriser les documents essentiels tels que les diplômes. Chaque diplôme numérisé est désormais équipé d’un QR code pour garantir son authenticité, réduisant ainsi les risques de fraude. Cette mesure répond à un besoin critique d’intégrité dans la délivrance des diplômes, renforçant la confiance dans le système éducatif sénégalais.

Impact Positif sur l’Éducation

Pour M. Diassé, cette transition vers la gestion numérique des examens représente un progrès significatif pour l’éducation au Sénégal. En plus d’améliorer la rapidité et la précision des opérations administratives, la digitalisation promet de libérer des ressources précieuses actuellement consacrées à la gestion manuelle des documents. Cela ouvre la voie à une modernisation continue et à une adaptation aux standards internationaux en matière d’administration éducative.

Conclusion

En conclusion, la digitalisation des examens et concours au Sénégal marque une étape cruciale vers une éducation plus efficace, transparente et sécurisée. Cette initiative, soutenue par des technologies modernes, est non seulement essentielle pour répondre aux défis contemporains mais aussi pour préparer les jeunes générations aux exigences d’un monde de plus en plus numérique.

Situation sociopolitique : Pape Ibrahima Senghor du MONCAP sans concession avec les détracteurs de Sonko

L’actualité politique diminuée par la dernière sortie de Amadou Ba, leader de l’opposition est dans toutes les lèvres, Au sein du Mouvement National des Cadres Patriotes, c’est Pape Ibrahima Senghor qui apporte la réplique. Bougane Gueye Dany et Serigne Mboup en ont aussi pris en leur dépend. Dans un entretien, le responsable patriote et président du mouvement Citoyen « Kaolack Bi Guene » est sans concession avec les détracteurs du premier ministre Ousmane Sonko.

Depuis sa défaite à la dernière élection Amadou Ba était resté silencieux jusqu’à ce week-end dernier où il s’est fondu dans une déclaration pour assumer sa position de leader de l’opposition. Cette prise de position semble rassurer les partisants du pouvoir actuel. « On ne fait pas une opposition pour exister. Une opposition doit être constructive et responsable », souligne Pape Ibrahima Senghor qui salue la démarche de l’ancien premier ministre.
Toutefois, le responsable politique dans le Saloum, exige que la lumière soit faite sur les accusations de corruption sur l’ancien candidat de la coalition Benno Book Yakaar. Amadou Ba avait été accusé par les députés du PDS d’être en connivence avec deux magistrats du conseil constitutionnel pour avoir écarté Karim Wade candidat du Parti Démocratique Sénégalais à la course de la dernière élection presidentielle du 24 Mars.

 » Si l’élection présidentielle a été reportée, c’est parce que Monsieur Amadou Ba, il avait été accusé d’avoir corrompu certains magistrats. Il faudra que ce problème soit tôt ou tard élucider et situer les responsabilité car ce rapport a causé des morts dans ce pays » se rappelle le membre du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP)

Concernant, les attaques du leaders de Guem Sa Bop, contre le premier ministre Ousmane Sonko, le cadre patriote, est sans concession avec Bougane Gueye Dany. Pour lui ce dernier n’est pas un politique et ne sait pas s’y prendre. « Personnellement, j’ai pitié de Bougane Gueye Dany, il veut se poser en alter ego au premier ministre Ousmane Sonko celui-ci n’est pas son également » estime Pape Ibrahima Senghor qui qualifie l’homme d’affaire « d’égoïste ». À ses yeux Bougane ne représente rien dans ce pays car, il n’est jamais aller à une élection depuis la création de Guem Sa Bop. « Étant donné qu’il a choisi d’être voleur que d’être menteur cela prouve qu’il est mauvais car le voleur n’a pas sa place dans notre société » souligne t-il.

A Kaolack, le président du mouvement civique « Kaolack Bi Geune », est loin d’apprécier positivement la gestion de l’actuel maire de la ville. Pape Ibrahima Senghor estime que Sérigne Mboup a été « vomis » par les populations de kaolack.

Pour lui, l’élection de Serigne Mboup à la mairie de Kaolack était une « grosse arnaque ». « On pensait que Serigne Mboup étant un bon homme affaire pour être profitable à la ville, mais on constate le contraire. Les gens regrettent d’avoir voté pour lui… » déclare le responsable politique. Le banquier de formation de dénoncer un conflit d’intérêts entre les différents fonction qu’occupe le maire de sa ville qui est à la fois le président de la chambre de commerce de Kaolack, président du Cœur de Ville de Kaolack ce qui lui confère « tous les pouvoirs ».

Selon lui, Serigne Mboup n’a pas tenu les promesses qu’il avait faites aux populations de la ville de Kaolack.

Kader Ndiaye, président de l’AFM-BTP : Engagement renforcé pour la formation aux métiers émergents du bâtiment

Lors de l’assemblée générale récente de l’Association pour la Formation aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics (AFM-BTP), Kader Ndiaye a été élu président pour un mandat de trois ans, succédant au Dr Oumar Diokhané. Dans son discours inaugural, M. Ndiaye a exprimé son engagement à poursuivre les initiatives entreprises par son prédécesseur et à renforcer la formation des jeunes dans le secteur du bâtiment.

« Nous promettons de poursuivre les chantiers lancés par mon prédécesseur. Nous allons intensifier la formation des jeunes dans les écoles, car chaque jour voit l’émergence de nouveaux métiers. Nous observons depuis un moment l’avènement des bâtiments intelligents, et nous n’oublierons pas la formation duale. Le concept d’école entreprise est également à prendre en compte », a déclaré le président nouvellement élu.

L’AFM-BTP regroupe des entreprises membres de deux syndicats patronaux du secteur BTP de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et du Conseil National du Patronat. Cette association joue un rôle crucial dans le développement et la promotion des compétences nécessaires à l’évolution rapide du secteur.

Le président sortant, le Dr Oumar Diokhané, a été salué pour ses réalisations au cours de son mandat, marqué par des efforts significatifs pour adapter la formation aux nouvelles exigences du marché. Sous sa direction, l’AFM-BTP a œuvré à la création de programmes éducatifs innovants et à la promotion d’une main-d’œuvre qualifiée et adaptable.

En se tournant vers l’avenir, Kader Ndiaye s’est engagé à maintenir cette dynamique, soulignant l’importance de l’adaptabilité et de l’innovation dans un secteur en constante évolution. Son mandat, s’étendant jusqu’en 2027, promet de consolider les fondations posées et d’élargir les horizons professionnels des jeunes dans le domaine du bâtiment et des travaux publics.

Ainsi, sous la nouvelle direction de Kader Ndiaye, l’AFM-BTP continue de jouer un rôle crucial dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes, contribuant ainsi au développement durable et à la compétitivité du secteur du BTP au Sénégal.

Migration irrégulière : Interception de 150 migrants au large de Saint-Louis par le patrouilleur NIANI

Dans la nuit du lundi au mardi 25 juin, une opération de sauvetage cruciale a été menée par le Patrouilleur de haute mer NIANI, à environ 135 km au large de Saint-Louis. Selon une annonce de la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X, une pirogue transportant 150 migrants irréguliers a été interceptée par les forces navales sénégalaises.

Le Patrouilleur NIANI a découvert une pirogue surchargée avec à son bord 150 personnes, dont 3 femmes et 3 enfants. L’opération s’est déroulée dans des conditions maritimes difficiles, mais grâce à la compétence et à la vigilance des forces navales, tous les passagers ont été secourus sains et saufs.

Après l’interception, les migrants ont été rapatriés à Dakar. L’opération de rapatriement s’est achevée ce matin à la base navale de Dakar, où les migrants ont été pris en charge par les autorités compétentes. Parmi les passagers, six individus malades ont été identifiés et immédiatement pris en charge par les services médicaux, selon les informations fournies par la DIRPA.

Cette interception intervient dans un contexte de migration irrégulière croissante, où de nombreuses personnes tentent de traverser les mers dans des conditions périlleuses à la recherche de meilleures opportunités. Les efforts des forces navales sénégalaises pour sauver ces vies humaines et les ramener en sécurité témoignent de leur engagement indéfectible à protéger les migrants et à lutter contre la migration irrégulière.

Les autorités compétentes travailleront maintenant à fournir l’assistance nécessaire aux migrants secourus. Cette prise en charge comprend des soins médicaux, un soutien psychologique et une assistance pour le retour dans leurs pays d’origine ou leur réinsertion dans la société.

L’opération menée par le Patrouilleur NIANI souligne l’importance des efforts conjoints pour aborder la crise de la migration irrégulière. En secourant ces 150 migrants en détresse, les forces navales sénégalaises ont non seulement sauvé des vies, mais ont également envoyé un message fort sur la nécessité d’une action coordonnée et humanitaire face aux défis migratoires actuels.

Manifestation devant l’ambassade du Sénégal à Ouagadougou contre Sonko et Diomaye : Contestation de leurs convictions Panafricanistes

Une manifestation a eu lieu aujourd’hui à Ouagadougou pour contester les convictions panafricanistes des leaders sénégalais Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette protestation intervient alors que Sonko prévoit une tournée fraternelle au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les manifestants remettent en question l’authenticité de leur engagement panafricaniste, ajoutant une dimension de tension à la visite prévue dans la région.

Miss Maths/Miss Sciences : l’Inspection d’académie de Diourbel rafle la mise

La région de Diourbel a brillé de tout son éclat lors de la cérémonie de remise des prix nationaux Miss Mathématiques et Miss Sciences, qui s’est tenue le lundi 24 juin 2024. Deux élèves exceptionnelles de l’Inspection d’académie de Diourbel ont décroché les honneurs suprêmes : Khady Sène, en 4ème, et Ramatoulaye Kane, en 2nd, ont été couronnées premières de cette compétition prestigieuse.

Cet événement, sous le thème « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques, techniques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », a été l’occasion de célébrer l’excellence académique et l’engagement des jeunes filles dans les domaines scientifiques et technologiques. La cérémonie a été marquée par la présence et les encouragements du Ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy, ainsi que par la participation de nombreux anciens lauréats.

Dans son discours inspirant, le Ministre a souligné l’importance cruciale de former des citoyens éclairés capables de relever les défis du 21? siècle tels que le développement durable et l’intelligence artificielle. Il a également exposé la vision stratégique du gouvernement en matière d’éducation, axée sur l’excellence, l’équité et l’inclusion sociale.

La 13? édition de Miss Maths/Miss Sciences a été parrainée avec distinction par le Médecin-Général Fatou Fall, Directrice de l’Hôpital Principal de Dakar, elle-même une figure éminente dans son domaine. Dans un message émouvant aux lauréates, elle les a encouragées à persévérer dans la poursuite de leurs rêves, malgré les obstacles, soulignant l’importance du soutien familial et communautaire dans leur réussite.

En récompense de leurs accomplissements exceptionnels, les lauréates ont reçu des cadeaux symboliques des mains des autorités éducatives et des partenaires, clôturant ainsi une journée dédiée à l’inspiration et à la célébration de l’excellence féminine dans les sciences et les mathématiques au Sénégal.

Le concours Miss Mathématiques et Miss Sciences, organisé par le ministère de l’Éducation nationale, s’inscrit dans une démarche visant à encourager davantage de jeunes filles à embrasser les filières scientifiques et technologiques, contribuant ainsi à l’avancement de la société sénégalaise vers un avenir prospère et durable.

Violentes manifestations au Kenya : cinq morts et des dizaines de blessés

Des manifestations agitées ont secoué le Kenya mardi, avec un bilan tragique : au moins cinq morts et 31 blessés, selon des informations communiquées par plusieurs organisations non gouvernementales, dont Amnesty Kenya.

Les troubles ont éclaté en réaction aux projets du gouvernement visant à introduire de nouvelles taxes, provoquant une vague de mécontentement généralisé à travers le pays. Les manifestants, exprimant leur opposition vigoureuse aux mesures fiscales proposées, ont été confrontés à une réponse répressive des forces de l’ordre, qui ont été accusées d’utiliser une force excessive.

Les ONG rapportent également une série d’enlèvements présumés, impliquant des individus apparemment associés aux autorités, tant en uniforme qu’en civil. Ces événements ont exacerbé les tensions déjà vives dans un pays confronté à des défis socio-économiques persistants et à une polarisation politique croissante.

Le gouvernement kenyan a jusqu’à présent fait peu de commentaires sur les événements en cours, alors que la situation reste tendue et que des appels à la retenue et au dialogue émergent de la part de divers secteurs de la société civile.

Les observateurs nationaux et internationaux expriment leur préoccupation quant à l’escalade de la violence et appellent à une résolution pacifique du conflit, soulignant l’importance de respecter les droits fondamentaux des citoyens engagés dans des manifestations pacifiques.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Kenya, espérant une désescalade rapide et des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population tout en préservant la paix et la stabilité nationale.

Première production de pétrole à Sangomar : Le Président Diomaye visite la plateforme

Le Président de la République du Sénégal a effectué une visite ce matin sur la plateforme #Sangomar, marquant le début de la production des premiers barils de pétrole du pays. Cette visite a été l’occasion de célébrer un moment historique pour le Sénégal et de saluer les efforts déployés pour la découverte et l’exploitation de cette ressource précieuse.

Lors de sa visite, le Président a exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont cru en la présence de pétrole au fond des océans sénégalais. Il a souligné l’importance de leur persévérance et de leur promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, qui a permis d’atteindre cette étape cruciale. « Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal, » a-t-il déclaré.

Le Président a également exprimé sa fierté après avoir constaté le savoir-faire des jeunes Sénégalais-es travaillant sur la plateforme. « J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes Sénégalais-es déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme, » a-t-il ajouté, soulignant ainsi la compétence et l’engagement des ressources humaines locales dans ce projet ambitieux.

Réitérant son engagement pour une gestion responsable des ressources naturelles, le Président a assuré que le gouvernement continuerait à promouvoir une gestion transparente et équitable des ressources pétrolières au bénéfice de toute la population sénégalaise. « Je réitère mon engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du peuple sénégalais, » a-t-il affirmé.

Cette visite marque un tournant décisif dans l’histoire énergétique du Sénégal, avec le début de la production de pétrole sur la plateforme Sangomar. Elle symbolise l’aboutissement de nombreux efforts et le début d’une nouvelle ère de développement économique pour le pays. Le gouvernement s’engage à veiller à ce que les bénéfices de cette ressource naturelle soient partagés de manière juste et transparente, pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Manifestations à Ouagadougou : Tensions entre le Burkina Faso et le Sénégal à propos de la CEDEAO

Des tensions diplomatiques ont éclaté aujourd’hui à Ouagadougou alors que des dizaines de manifestants burkinabé ont convergé vers l’ambassade du Sénégal pour exprimer leur mécontentement. La manifestation vise à dénoncer ce que les protestataires perçoivent comme une ingérence des nouvelles autorités sénégalaises dans les affaires internes du Burkina Faso.

Au cœur du conflit se trouve la récente formation de l’Alliance des États du Sahel (AES), incluant le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette alliance a exprimé des préoccupations quant à la position du Sénégal au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que le Sénégal promeut une refonte de l’organisation sous-régionale.

Les manifestants affirment que cette position sénégalaise pourrait compromettre les intérêts et l’autonomie politique du Burkina Faso et des autres membres de l’Alliance du Sahel. Ils appellent à une clarification des intentions sénégalaises et à un respect strict des principes de souveraineté nationale et de non-ingérence.

Les autorités burkinabé ont jusqu’à présent appelé au calme et ont promis de traiter la situation avec diplomatie. Cependant, la détermination des manifestants souligne les tensions croissantes au sein de la région sahélienne concernant l’orientation future de la CEDEAO et ses implications pour la coopération régionale.

En attendant, les regards restent braqués sur Ouagadougou, où ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur les relations interétatiques et la stabilité politique dans le Sahel.

Rencontre Diplomatique entre Ousmane Sonko et l’Ambassadeur de l’Union Européenne, Jean Marc Pisani

Aujourd’hui, une rencontre diplomatique significative a eu lieu entre Ousmane Sonko, figure politique éminente au Sénégal, et Jean Marc Pisani, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Sénégal. L’ambassadeur Pisani a annoncé cette réunion le mardi 25 juin, soulignant son importance pour les relations entre le Sénégal et l’Union Européenne.

Les discussions entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani ont porté principalement sur les priorités du nouveau régime sénégalais et sur le renforcement du partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Selon l’ambassadeur Pisani, ce partenariat vise à être renouvelé et équilibré, avec un focus particulier sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens sénégalais.

L’annonce de cette rencontre intervient dans un contexte où les relations internationales et les partenariats stratégiques sont cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal. Elle reflète également l’engagement continu de l’Union Européenne à soutenir les initiatives de développement et de croissance durable dans la région.

Ousmane Sonko, en sa qualité de leader politique influent, a exprimé son appréciation pour l’engagement de l’Union Européenne envers le Sénégal et a souligné l’importance d’un partenariat mutuellement bénéfique pour répondre aux défis socio-économiques actuels.

En conclusion, cette rencontre entre Ousmane Sonko et Jean Marc Pisani marque un pas significatif vers le renforcement des liens diplomatiques et du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Union Européenne, visant à promouvoir le bien-être et le développement durable pour tous les citoyens sénégalais.

Lutte contre la faim et la malnutrition : Un engagement de plus de 18 milliards de francs CFA pour 307 ménages au Sénégal

Dans le cadre de la lutte contre la faim et la malnutrition au Sénégal, une initiative majeure vient d’être lancée par World Vision en partenariat avec le ministère de l’agriculture. Lors d’une cérémonie officielle marquant le début de la campagne intitulée « ASSEZ », Evariste Habiyambere, directeur national de World Vision, a souligné que cette initiative vise à répondre à une situation préoccupante : 18% des enfants sénégalais souffrent de malnutrition et plus de 19% des ménages peinent à assurer leur alimentation quotidienne.

Pour adresser ces défis, un financement conséquent de plus de 18 milliards de francs CFA a été alloué, prévu sur les années 2024, 2025 et 2026. Ce montant bénéficiera directement à 307 ménages à travers le pays, avec pour objectif ultime de renforcer l’autosuffisance alimentaire.

Alpha Ba, secrétaire d’État aux coopératives paysannes, a exprimé le plein soutien du ministère de l’agriculture à cette campagne cruciale. Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans la politique nationale visant à atteindre la souveraineté alimentaire, un objectif prioritaire du gouvernement sénégalais. « Nous sommes ouverts à tout partenaire qui œuvre contre la faim et la malnutrition », a déclaré M. Ba, saluant l’engagement de World Vision à travailler en étroite collaboration avec l’État du Sénégal.

La campagne « ASSEZ » représente donc une étape significative dans les efforts conjoints pour améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal. Avec un soutien financier substantiel et un partenariat solide entre secteur privé et public, elle promet de transformer positivement la vie de nombreux ménages vulnérables à travers le pays.

Soutien de l’État sénégalais aux entreprises de presse : Engagement pour la conformité et le développement

À l’occasion de la Journée de réflexion des médias, organisée sous l’égide du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, le gouvernement du Sénégal a réaffirmé son soutien aux entreprises de presse en mettant l’accent sur la conformité fiscale et la gouvernance financière saine.

Lors de cette rencontre cruciale pour le secteur, le ministre a souligné l’importance pour les médias de respecter les lois en vigueur, notamment en matière de paiement des impôts. Il a rappelé que les entreprises de presse doivent se conformer strictement aux règlements pour garantir des conditions de travail optimales pour leurs employés, tout en contribuant au développement économique du pays.

Alioune Sall a également abordé la question du « fonds d’appui et de développement de la presse », exprimant sa volonté de répondre aux préoccupations de gouvernance soulevées par les acteurs du secteur. Il a assuré que l’État continuera d’accompagner les entreprises sérieuses qui démontrent une gouvernance financière transparente et responsable.

En conclusion, le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à écouter et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour concrétiser la vision du chef de l’État en matière de développement médiatique.

Cette journée de réflexion a ainsi permis de renforcer le dialogue entre l’État et les acteurs de la presse, soulignant l’importance cruciale de la liberté de presse, de la sécurité des journalistes et du soutien financier adéquat pour un journalisme indépendant et florissant au Sénégal.

Seydina Oumar Touré, nouveau directeur général de l’ASP, rencontre le Ministre de l’Intérieur pour discuter des priorités en matière de sécurité

Seydina Oumar Touré a récemment pris ses fonctions en tant que directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour cette institution sous sa direction. Ancien capitaine, il a été nommé à ce poste par Bassirou Diomaye Faye, et dès ses premiers jours en fonction, il s’est rendu au ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique pour rencontrer le Général Jean-Baptiste Tine, ministre en charge.

Lors de cette rencontre cruciale, Seydina Oumar Touré a abordé avec le ministre et le secrétaire général les orientations stratégiques futures de l’ASP, ainsi que les priorités immédiates en matière de sécurité de proximité. Les discussions ont été centrées sur la coordination efficace entre l’agence et le ministère, afin de renforcer la sécurité dans les communautés à travers le pays.

« Après mon installation à la Direction Générale de l’ASP, j’ai eu l’honneur de rencontrer ce matin le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ainsi que le secrétaire général. Nous avons eu des échanges fructueux sur les défis sécuritaires actuels et sur la manière dont l’ASP peut contribuer efficacement à y répondre », a déclaré Seydina Oumar Touré à l’issue de la réunion.

La nomination de Seydina Oumar Touré intervient à un moment critique, où la sécurité de proximité est une préoccupation majeure pour les autorités. Son expérience militaire et son engagement à améliorer les conditions de sécurité font de lui un choix prometteur pour diriger l’ASP dans cette nouvelle phase de développement.

Dans les semaines à venir, Seydina Oumar Touré prévoit de mettre en œuvre les premières mesures discutées lors de cette rencontre, visant à renforcer la coopération entre l’ASP et les forces de sécurité nationales, ainsi qu’à intensifier les initiatives de sécurité communautaire à travers le pays.

Tension au Centre Talibou Dabo : Cinq Travailleurs en Prison, Syndicaliste Accuse

Ce matin, une vive tension règne au Centre d’Éducation et Réadaptation Talibou Dabo, où cinq travailleurs ont été envoyés en prison par le directeur, Lassana Sidibé. Les travailleurs, représentés par le syndicaliste Cheikh Seck, ont exprimé leur indignation lors d’une conférence de presse. Ils dénoncent fermement l’arrestation de leurs collègues, qualifiée d’illégale et motivée par des accusations douteuses.

Cheikh Seck, porte-parole des travailleurs, a vivement critiqué les raisons invoquées pour justifier ces arrestations. Il s’est interrogé sur la possibilité que des employés sans accès aux clés des bureaux puissent être responsables des supposés saccages mentionnés. Selon lui, les travailleurs incriminés sont plutôt à considérer comme des lanceurs d’alerte, révélant une gestion déficiente qui nuit au bon fonctionnement du Centre Talibou Dabo.

En outre, Cheikh Seck a exprimé son mécontentement à l’égard du ministre de la Santé nouvellement nommé, Ibrahima Sy, l’accusant de ne pas défendre les droits des travailleurs comme il se doit. Il a souligné que les cinq employés détenus seront informés de leur sort après 48 heures de garde à vue, une période de mandat de dépôt qui prend fin demain, mercredi.

La situation reste tendue au Centre Talibou Dabo, avec les travailleurs et leur syndicat déterminés à obtenir justice pour leurs collègues incarcérés et à dénoncer les pratiques qu’ils estiment injustes de la part de la direction et des autorités ministérielles.

Assainissement de la presse au Sénégal : Vers une reconnaissance officielle des médias

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique du Sénégal, Alioune Sall, a récemment présidé une journée de réflexion sur la liberté de la presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes. Lors de cet événement, il a souligné l’engagement du gouvernement sénégalais à assainir le secteur de la presse, qui occupe une place centrale dans les débats publics récents.

Dans un effort visant à accroître la transparence et à garantir une gouvernance plus rigoureuse du secteur médiatique, le ministre a annoncé la publication imminente d’une liste officielle des médias reconnus par l’État. Cette mesure vise à clarifier le paysage médiatique en identifiant les entités journalistiques qui opèrent conformément aux normes et aux régulations nationales.

L’initiative est soutenue par le Haut-Commissariat sur les Droits Humains et le Centre d’Information des Nations Unies, soulignant ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la protection des droits fondamentaux et à la promotion d’un environnement médiatique sûr et transparent.

Cette démarche marque une étape significative dans les efforts pour renforcer la liberté de la presse et la sécurité des journalistes au Sénégal, tout en consolidant les relations de collaboration entre le gouvernement et ses partenaires médiatiques. La communauté internationale ainsi que les acteurs nationaux seront attentifs aux développements futurs de cette initiative, cruciale pour le paysage médiatique sénégalais.

Incivisme : Alarme à Pikine suite au démontage d’écrous sur l’autopont Lobat Fall

Réseaux sociaux et vidéos récentes ont mis en lumière un acte dangereux compromettant la sécurité publique à Pikine : le démontage d’écrous cruciaux sous l’autopont Lobat Fall. Cette structure essentielle, inaugurée en 2021 après six mois de construction intensive, est désormais menacée par des individus malveillants qui ont délibérément retiré plusieurs écrous de soutien.

Cette pratique irresponsable et illégale expose non seulement les automobilistes et les passagers qui empruntent l’autopont à un danger mortel, mais elle met également en péril l’intégrité même de l’infrastructure. Les écrous en question sont essentiels pour assurer la stabilité et la sécurité de l’autopont, et leur démontage constitue un acte répréhensible pouvant entraîner des conséquences juridiques sévères pour les coupables.

En effet, le démontage d’écrous sur une infrastructure publique est considéré comme un détournement de biens publics et est passible de sanctions pénales sévères, incluant des peines d’emprisonnement. Il est impératif que les autorités locales agissent rapidement pour identifier les responsables de cet acte criminel et prévenir toute propagation de cette pratique destructrice.

En conclusion, il est crucial de sensibiliser et d’éduquer le public sur les conséquences graves de l’incivisme et du vandalisme sur les infrastructures publiques. La sécurité de tous les usagers de l’autopont Lobat Fall et la préservation de cette infrastructure essentielle doivent être une priorité absolue pour assurer un environnement sûr et fonctionnel pour la communauté.

Amadou Bâ lance « Nouvelle responsabilité » : Une initiative pour une opposition démocratique et républicaine

Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, a récemment lancé une initiative intitulée « Nouvelle responsabilité ». Son objectif est clair : incarner une opposition démocratique et républicaine face au régime en place, dirigé par Macky Sall. Cette démarche fait suite au sentiment d’injustice ressenti par ses partisans, qui estiment que sa candidature a été sabordée par des manœuvres politiques orchestrées en coulisses.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, plusieurs personnalités de premier plan ont déjà rallié cette initiative, venant aussi bien de l’Alliance pour la République (APR) que de la société civile, du milieu universitaire, des avocats et des hauts cadres. Ce soutien diversifié témoigne de l’ambition d’Amadou Bâ de construire une opposition large et inclusive.

L’ancien Premier ministre n’a pas ménagé ses efforts pour élargir sa base de soutien. Il a personnellement rencontré les leaders de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), dont Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du Parti socialiste (PS), ainsi que d’autres figures importantes comme Moustapha Niasse de l’Alliance des forces de progrès (AFP) et des représentants de partis de gauche. De plus, il a échangé avec plusieurs candidats malheureux de la dernière élection présidentielle, dans une tentative de rassemblement et d’unité autour de sa cause.

Selon un proche d’Amadou Bâ interrogé par L’Observateur, celui-ci a adopté une approche inclusive, cherchant à ne laisser personne sur le bord du chemin. Sa volonté est claire : fédérer un maximum de personnes, qu’elles viennent de l’APR ou d’autres partis d’opposition, dans une dynamique commune de contestation constructive.

Amadou Bâ prévoit de s’adresser prochainement à la presse pour détailler davantage les contours et les objectifs de son initiative « Nouvelle responsabilité ». Cette annonce est très attendue, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à de potentielles transformations avec l’émergence d’une nouvelle force d’opposition.

En résumé, « Nouvelle responsabilité » se positionne comme une réponse vigoureuse aux défis politiques actuels, visant à offrir une alternative crédible et unie à l’actuel gouvernement, tout en rassemblant une coalition diverse et inclusive autour des valeurs démocratiques et républicaines.

Sénégal : Un Havre d’investissements au milieu des défis économiques mondiaux

Le dernier rapport mondial sur les investissements de la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED) a placé le Sénégal parmi les pays africains les plus attractifs pour les investissements en 2024. Malgré une baisse globale de 2 % des investissements directs étrangers (IDE) à 1,3 billion de dollars en 2023, due au ralentissement économique et aux tensions géopolitiques, le Sénégal se distingue par ses initiatives visant à améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.

Le rapport souligne une diminution des financements de projets, en particulier dans les secteurs liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD) tels que l’agroalimentaire et l’eau. Cette réduction a entravé les efforts pour atteindre l’Agenda 2030. En Afrique, les flux d’IDE ont diminué de 3 %, atteignant 53 milliards de dollars en 2023. Les annonces de projets greenfield ont inclus des initiatives majeures comme un projet d’hydrogène vert en Mauritanie, mais la baisse des financements internationaux a réduit le nombre de transactions d’un quart et la valeur de moitié.

Le Sénégal en 8ème Position

Le Sénégal se classe 8ème parmi les pays africains en matière de facilitation des investissements et de gouvernance numérique. Le pays a pris des mesures significatives pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux, notamment par la mise en œuvre de projets numériques. Le développement des portails d’information a simplifié les démarches administratives pour les entreprises, créant ainsi un environnement plus favorable aux investissements. Ces efforts visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable.

  • Afrique du Nord : Les IDE ont diminué de 12 %, passant de 15 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Ouest : Une légère baisse de 1 %, les IDE passant de 13 à 13 milliards de dollars.
  • Afrique centrale : Une diminution de 17 %, de 7 à 6 milliards de dollars.
  • Afrique de l’Est : Une baisse de 3 %, de 12 à 11 milliards de dollars.
  • Afrique australe : Une augmentation de 22 %, de 7 à 9 milliards de dollars.

Le rapport met en lumière la nécessité de promouvoir les investissements en créant un environnement transparent et simplifié grâce aux outils numériques. Depuis 2016, le nombre de fenêtres uniques en ligne dans les pays en développement est passé de 13 à 67, et les portails d’information pour l’enregistrement des entreprises ont augmenté de 82 à 124. Une approche « bottom-up » de la gouvernance numérique permettrait de capturer les économies d’échelle et d’étendre les avantages à toutes les entreprises.

Classement des Pays Africains en Matière de Facilitation des Investissements et de Gouvernance Numérique

  1. Afrique du Sud : Augmentation des IDE de 22 %, passant de 7 à 9 milliards de dollars.
  2. Kenya : Développement des portails d’information pour les affaires.
  3. Nigeria : Maintien des IDE stables à 13 milliards de dollars.
  4. Égypte : Réduction des IDE mais initiatives numériques en cours.
  5. Maroc : Mise en place de portails d’information et de services numériques pour les entreprises.
  6. Ghana : Développement des infrastructures numériques pour faciliter les investissements.
  7. Éthiopie : Maintien des IDE avec un accent sur les projets d’infrastructure et les services numériques.
  8. Sénégal : Mise en œuvre de projets numériques pour améliorer la transparence et l’efficacité des services gouvernementaux.
  9. Côte d’Ivoire : Développement des portails d’information pour faciliter les affaires.
  10. Tunisie : Réduction des IDE mais initiatives numériques pour améliorer l’environnement des affaires.

Malgré les défis économiques mondiaux, le Sénégal continue de renforcer ses infrastructures numériques pour attirer davantage d’IDE et promouvoir un climat des affaires plus attractif. Les efforts déployés visent à soutenir la croissance économique et à faciliter la réalisation des objectifs de développement durable. Le classement du Sénégal parmi les pays les plus attractifs pour les investissements en Afrique est le reflet des initiatives efficaces entreprises pour améliorer la gouvernance numérique et la facilitation des affaires.

Sénégal : Khaby Lame réclame 10 milliards de Francs CFA à Expresso pour usage frauduleux de son image

Le célèbre influenceur sénégalais-italien, Serigne Khabane Lame, plus connu sous le nom de Khaby Lame, a intenté une action en justice contre l’opérateur de téléphonie Expresso pour utilisation frauduleuse de son image. Le contentieux, qui s’annonce retentissant, sera résolu le 1er juillet prochain.

Khaby Lame, représenté par la société Iron Corporation Srl, qui gère exclusivement sa diffusion et promotion à l’échelle mondiale, avait signé un contrat de partenariat avec Expresso le 17 janvier 2022. Ce contrat, d’une valeur de 90 000 euros (plus de 59 millions de francs CFA), était initialement valable pour une durée d’un an.

Cependant, après l’expiration de ce contrat et malgré l’absence de renouvellement, Expresso a continué à utiliser l’image de Khaby Lame dans ses campagnes publicitaires. Sa photo figure même encore sur la façade du siège de l’opérateur, ce qui constitue, selon Khaby Lame, une exploitation non autorisée de son image.

Face à cette situation, Khaby Lame réclame à Expresso une compensation de 10 milliards de francs CFA pour le préjudice subi. Cette somme astronomique reflète non seulement l’importance de la notoriété de l’influenceur, mais également le potentiel gain manqué et les dommages à sa réputation dus à l’utilisation non autorisée de son image.

Cette affaire met en lumière l’importance du respect des contrats de partenariat et des droits à l’image, surtout à l’ère des réseaux sociaux où les influenceurs jouent un rôle crucial dans la publicité et le marketing. Les entreprises doivent veiller à respecter les termes des contrats signés avec les célébrités et influenceurs pour éviter des litiges coûteux et dommageables pour leur image.

L’audience prévue le 1er juillet prochain sera déterminante. Le jugement pourrait établir un précédent significatif en matière de droits à l’image et de la protection des influenceurs contre l’exploitation commerciale non autorisée. Cette affaire est suivie de près par les acteurs du secteur publicitaire et par les influenceurs, qui voient en Khaby Lame un pionnier dans la défense de leurs droits.

En attendant le verdict, les discussions autour de cette affaire continuent d’alimenter les débats sur la régulation des contrats publicitaires et la protection des droits à l’image dans l’industrie numérique en plein essor.

Les Meuniers reprennent la production de Farine après médiation du CNP et du SPIS

Après une période de tension entre le gouvernement et les industriels, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé la reprise de la production de farine. Cette décision intervient suite à une médiation réussie menée par Baïdy Agne, Président du Conseil National du Patronat (CNP), et Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS).

Hier, le ministre du Commerce, Serigne Gueye Diop, avait fermement insisté sur l’importance de l’homologation des prix de la farine boulangère. L’AMIS a répondu positivement à cette déclaration, soulignant que leur arrêt temporaire de production visait à encourager le gouvernement à clarifier les mécanismes de subvention pour protéger l’activité des industriels.

Dans un communiqué, Claude Demba Diop, Président de l’AMIS, a réaffirmé l’engagement des Meuniers Industriels à améliorer le pouvoir d’achat des Sénégalais et à assurer leur accès aux denrées de première nécessité. Grâce à la médiation du CNP et du SPIS, les entreprises membres de l’AMIS sont désormais invitées à reprendre leurs activités de production, dans l’espoir que leurs préoccupations seront prises en compte.

Cette reprise marque un tournant dans la régulation des prix des denrées de première nécessité au Sénégal, avec l’espoir que les mécanismes de subvention seront clarifiés et que les intérêts des consommateurs et des producteurs seront équilibrés.

Le Sénégal prêt à débuter la vente de pétrole avec le projet Sangomar

L’exploitation pétrolière du champ Sangomar, situé au large des côtes sénégalaises, a marqué un tournant majeur le 11 juin, alors que le pays se prépare pour sa première cargaison commerciale dès début juillet, selon les prévisions du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).

Ce projet ambitieux est estimé pour produire au total 630 millions de barils de pétrole et 2,4 Tcf (trillions de pieds cubes) de gaz naturel, comme indiqué dans le document relayé par Le Soleil. Pour l’année 2024, il est prévu d’extraire 11,7 millions de barils, dont 4,34 millions seront destinés au marché local.

Le DPBEP prévoit que les réserves d’hydrocarbures du Sénégal généreront 576,3 milliards de francs CFA d’ici 2027. Ces recettes sont destinées à soutenir les dépenses inscrites au Programme d’investissements publics (PIP), notamment dans les secteurs cruciaux tels que la santé, l’éducation, l’eau et l’assainissement.

Ce développement représente une opportunité significative pour l’économie sénégalaise, offrant des perspectives de croissance et de développement à long terme tout en soulignant l’importance d’une gestion transparente et responsable des revenus pétroliers pour le bénéfice de tous les citoyens.

Visite du Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal aux centres d’examen : Un bilan positif pour le CFEE et l’entrée en 6ème

Le mardi 25 juin 2024, Monsieur Moustapha Mamba Guirassy, Ministre de l’Éducation Nationale du Sénégal, a effectué une visite dans les centres d’examen de Liberté 1 et du Collège Sacré-Cœur à l’occasion des épreuves du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et d’entrée en 6ème. Sa présence visait à évaluer le bon déroulement de ces examens cruciaux pour des centaines de candidats.

Lors de son discours, le ministre s’est exprimé positivement quant au déroulement des épreuves. Il a souligné la bonne organisation des centres visités, notant seulement deux absences sur un nombre total estimé entre 400 et 500 candidats. Les conditions d’examen ont été particulièrement appréciées, avec une attention et une concentration remarquables des élèves tout au long des épreuves.

Monsieur Guirassy a exprimé sa confiance quant à des résultats positifs, attribuant cela notamment aux innovations mises en place cette année. Parmi celles-ci, l’introduction de nouveaux matériels et un système amélioré de sécurisation et d’archivage des copies ont permis de réduire significativement les délais de correction et de publication des résultats.

Une autre note positive a été la participation des jeunes filles, représentant 56% des candidats. Le ministre a salué cette proportion, soulignant l’engagement continu du gouvernement sénégalais en faveur de la scolarisation des filles, une priorité nationale. Il a également noté une progression notable dans le secteur de l’éducation Franco-Arabe, avec une participation dépassant les 15 000 candidats cette année.

En conclusion, la visite du Ministre de l’Éducation Nationale a mis en lumière des conditions d’examen globalement excellentes malgré quelques défis climatiques dans les zones sud. Cette journée a non seulement confirmé la robustesse du système d’éducation sénégalais mais a également souligné les avancées significatives réalisées dans l’amélioration des conditions d’examen et de la participation éducative des jeunes filles.

Affaire Medina Gounass : 180 individus déférés au parquet

Ce lundi 24 juin 2024, un total de 180 individus, parmi lesquels 40 mineurs, ont été déférés au parquet à la suite des violents affrontements survenus à Medina Gounass, dans le département de Vélingara, région de Kolda, les 17 et 18 juin derniers. Sous une escorte rigoureuse de la gendarmerie, ils sont accusés de plusieurs chefs d’inculpation graves.

Les charges retenues contre eux incluent le trouble à l’ordre public, l’association de malfaiteurs, la violence et voies de fait, la détention d’arme sans autorisation administrative, ainsi que des accusations de meurtre et de coups et blessures volontaires réciproques. Ces événements ont exacerbé les tensions dans la région et ont nécessité une réponse sécuritaire rapide et efficace.

La situation à Medina Gounass reste tendue, avec des autorités locales et des forces de sécurité mobilisées pour rétablir l’ordre et assurer la sécurité des résidents. Les autorités judiciaires s’attendent à mener des procédures légales rigoureuses pour traiter cette affaire complexe et délicate, qui a déjà eu des répercussions significatives sur la communauté locale et suscité une vigilance accrue dans la région.

Record d’inscription au concours d’entrée en Sixième : Plus de 300 000 candidats à travers le pays

Ce week-end marque un moment crucial pour plus de 300 000 jeunes aspirants à travers le pays, alors qu’ils se préparent à passer le certificat de fin d’Études élémentaires (CFEE) et le concours d’entrée en Sixième. Avec un nombre total impressionnant de 301 820 candidats inscrits, cette session 2024 voit une participation majoritairement féminine, avec 56,41% de filles parmi les inscrits.

Les candidats sont dispersés dans pas moins de 1978 centres d’examen à travers le territoire national, illustrant l’ampleur de cet événement éducatif majeur. Parmi les participants, 113 candidats méritent une mention particulière pour leur détermination, car ils affrontent l’examen malgré divers handicaps. Parmi eux, 61 sont non-voyants et 52 sont malvoyants, mettant en lumière leur courage et leur volonté de réussir malgré les défis.

L’importance de cet examen pour l’éducation nationale ne passe pas inaperçue. Le ministre de l’éducation a lui-même visité plusieurs centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement des épreuves, soulignant ainsi l’engagement du gouvernement envers l’éducation et le développement des jeunes générations.

Les épreuves se déroulent actuellement dans tous les centres désignés, sous l’œil vigilant des examinateurs et des autorités éducatives, dans l’espoir de voir émerger une nouvelle vague de jeunes talents prêts à franchir le seuil crucial de l’éducation élémentaire.

Cette session du CFEE et du concours d’entrée en Sixième non seulement établit de nouveaux records d’inscription, mais incarne également l’avenir prometteur de la jeunesse sénégalaise dans le paysage éducatif national.

JUSTIFICATIONS DES MEUNIERS SUR L’ARRÊT DE PRODUCTION DE FARINE : Le Gouvernement y voit des « pratiques douteuses » et reste ferme

Le bras de fer continue entre les meuniers et l’État suite à la décision gouvernementale de baisser le prix de la farine pour stabiliser celui du pain. L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) conteste cette mesure en suspendant leur production. À son tour, l’État les accuse de manipuler les coûts de production pour refuser les nouveaux prix homologués.

Le Sénégal est en proie à une vive controverse économique suite à la décision de l’État d’arrêter le prix de la farine boulangère à 15 200 F CFA le sac de 50 kilogrammes au lieu de 19 200 F CFA,  visant à stabiliser le coût du pain à 150 F CFA la baguette. Cette mesure a déclenché une réaction virulente de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), accusée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, de falsifier les coûts de production et de s’engager dans des pratiques commerciales douteuses. « Il ressort des analyses effectuées par les services compétents qu’il existe des écarts très importants sur les coûts d’approvisionnement des meuniers, avec des prix Coût, Assurance et Fret (CAF) pouvant varier entre 241 euros (158 000 FCFA) à plus de 300 euros (196 000 FCFA) la tonne. Ce qui pourrait s’interpréter comme des surévaluations de charges au profit de leurs sièges sociaux ou une minoration des résultats d’exploitation. Cette situation reflète des pratiques commerciales douteuses assimilables à des actes anormaux de gestion », a-t-il dénoncé lors d’une conférence de presse, ce lundi.

C’est dans cette dynamique que M. Diop a fermement condamné l’AMIS pour avoir suspendu la production de farine, une action perçue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain. Il a révélé que les services de l’État avaient découvert des écarts significatifs entre les coûts d’approvisionnement réels en blé et ceux déclarés par les meuniers. Ces différences, selon lui, pourraient indiquer une manipulation des coûts pour justifier des prix de vente plus élevés. « Nous avons identifié des anomalies dans les coûts CAF du blé, variant de 241 à 300 euros la tonne, soulevant ainsi des préoccupations sérieuses quant à la transparence financière des entreprises de meunerie », a fustigé le ministre Serigne Gueye Diop.

Il a également admis que les états financiers des sociétés de meunerie avaient montré des bénéfices substantiels au cours des années précédentes, rendant difficile à justifier toute opposition aux nouveaux prix de la farine. « Sur la base des cours à terme du blé pour une livraison à fin septembre 2024, les calculs font ressortir un coût du sac de farine aux alentours de 15 200 FCFA, soit un manque à gagner de 982,52 FCFA par sac de 50 kilogrammes au maximum, largement inférieur à la subvention budgétisée par l’Etat, soit 1.645 FCFA par sac. Par ailleurs, l’examen des états financiers de ces sociétés sur les années 2022 et 2023 fait ressortir que les activités des minoteries sont notablement rentables, avec des bénéfices allant de 02 milliards à 14 milliards FCFA », précise-t-il.

Malgré les préoccupations exprimées par l’AMIS concernant l’augmentation des coûts mondiaux du blé, le gouvernement maintient que sa décision tarifaire est fondée sur des analyses techniques rigoureuses et des données financières vérifiables. Serigne Gueye Diop a exprimé sa volonté de dialoguer avec les meuniers sur des questions telles que la gestion des stocks et les compensations financières, dans le but de maintenir la stabilité économique et de protéger l’accès des citoyens à des denrées alimentaires essentielles. Dans le cas contraire, il assure que le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités, sans exclure aucune option afin d’assurer l’approvisionnement correct et régulier du marché.

Le Dakarois

La Gestion Financière sous le Nouveau Régime de Bassirou Diomaye Faye : 1150 Milliards de FCFA Empruntés en Trois Mois

Depuis son accession au pouvoir il y a trois mois, le président Bassirou Diomaye Faye a considérablement accru la dette publique du pays, empruntant un total de 1150 milliards de FCFA. Selon le journal Tribune, ces emprunts se répartissent comme suit :

  1. Marché de l’Uemoa : 150 milliards de FCFA
    • 28 milliards le 3 mai
    • 68 milliards le 31 mai
    • 50 milliards le 06 juin
  2. Banque Africaine de Développement (BAD) : 322 milliards de FCFA, le 11 avril.
  3. Eurobonds : 450 milliards de FCFA, le 3 juin.
  4. Fonds Monétaire International (FMI) : 230 milliards de FCFA, prévu pour mi-juillet.

Cette accumulation rapide de dette inquiète de nombreux spécialistes des finances publiques, craignant les implications à long terme pour l’économie du pays. La dette publique existante est déjà substantielle, et l’ajout de ces nouveaux emprunts soulève des préoccupations sur la soutenabilité financière future du pays.

La décision du gouvernement de Bassirou Diomaye Faye de s’endetter massivement en si peu de temps vise probablement à financer des projets prioritaires ou à stabiliser l’économie nationale. Cependant, la gestion prudente de ces fonds et la transparence dans leur utilisation seront essentielles pour assurer une croissance économique durable et éviter une crise financière.

Les prochains mois seront cruciaux pour évaluer l’impact de cette politique d’emprunt sur l’économie et le bien-être des citoyens sous le nouveau régime présidentiel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°207 – du 25/06/2024

🔴 SUSPENSION DE LA PRODUCTION DE FARINE : LE GOUVERNEMENT IMPLACABLE FACE AUX MEUNIERS
🔴 EXILÉ EN INDE PAR LE DUO DIOMAYE-SONKO : LE GÉNÉRAL KANDÉ REÇOIT LES HONNEURS EN FRANCE

🔴 OM : Départs Marquants de Pape Gueye et Iliman Ndiaye

Suspension de la production de Farine : Le Gouvernement met en garde les Meuniers

Une décision radicale des meuniers sénégalais de suspendre la production et la vente de farine boulangère a suscité une réaction ferme du gouvernement, qui a immédiatement réagi par un avertissement sévère. Cette action, vue comme une tentative de perturber l’approvisionnement en pain pour les ménages, a été condamnée avec vigueur par la Primature, qui a publié un communiqué exprimant sa position.

Le communiqué officiel émis par la Primature ce jour met en demeure les meuniers de reprendre immédiatement leurs activités conformément aux nouveaux prix plafond fixés pour la farine de blé. « Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles des sanctions prévues par la législation en vigueur », a-t-il été précisé, soulignant ainsi la fermeté de l’État face à toute forme de désobéissance.

Cette décision fait suite à une série de concertations entre le gouvernement, les meuniers et d’autres acteurs du secteur, visant à réduire les prix des produits de grande consommation tels que le riz, le sucre, l’huile de palme, la farine de blé, le pain, le ciment, les engrais et les services de télécommunication. Malgré ces efforts, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a publiquement contesté les mesures prises spécifiquement sur la farine, créant ainsi un nouveau point de tension.

Le gouvernement a justifié ses décisions en se basant sur des analyses techniques détaillées, démontrant des écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers. Ces écarts ont été attribués à des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations de charges ou des manipulations des coûts de production. Des exemples concrets ont été donnés, notamment concernant les différences de coûts d’achat de blé entre différentes minoteries, malgré des fournisseurs communs.

En termes économiques, les études financières des sociétés de meunerie pour les années 2022 et 2023 ont révélé des profits considérables, variant de 2 à 14 milliards de FCFA. Cette rentabilité a été contrastée avec les allégations de pertes financières potentielles minimales dues aux nouvelles régulations des prix, remettant en question les motivations réelles derrière la décision de suspension de la production de farine.

À la lumière de ces révélations, le gouvernement a indiqué son intention de mener des vérifications approfondies au sein des minoteries pour garantir la transparence et la conformité aux régulations en vigueur. Des mesures coercitives pourraient être prises à l’encontre des contrevenants, afin de préserver l’approvisionnement régulier du marché en produits essentiels.

En conclusion, la situation reste tendue entre les meuniers et le gouvernement, avec des enjeux économiques importants et des implications directes sur la vie quotidienne des Sénégalais. Le suivi attentif de cette affaire par le public et les acteurs concernés reste crucial pour l’avenir de la politique économique et commerciale du pays.

Affaire Dof Ndèye : Recherches intensives pour retrouver le « Caméraman » impliqué

Après l’arrestation du rappeur Dof Ndèye suite à une altercation violente ayant impliqué un individu identifié comme B. Faye, les autorités de la brigade territoriale de Kaolack sont maintenant sur la piste de son « caméraman ». Ce dernier, qui aurait filmé l’incident, est recherché activement pour non-assistance à personne en danger.

Selon des sources de Seneweb, l’identité du caméraman n’est pas encore établie, malgré les efforts déployés par les enquêteurs. Dof Ndèye aurait déclaré ne pas connaître cette personne lors de son interrogatoire.

Une vidéo de l’incident, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre clairement Dof Ndèye en train d’agresser B. Faye à l’aide d’un couteau, alors qu’un véhicule de la gendarmerie passait à proximité. Les autorités locales indiquent que la patrouille n’a pas été alertée sur l’agression au moment des faits.

Le commandant de la brigade territoriale de Kaolack et son équipe sont mobilisés pour élucider tous les aspects de cette affaire. L’objectif est de retrouver le caméraman et de clarifier les circonstances précises de l’incident, notamment pourquoi aucune intervention n’a été effectuée par la gendarmerie sur place.

Cette affaire suscite une grande attention médiatique et publique au Sénégal, mettant en lumière les questions de sécurité publique et de responsabilité face à des incidents violents. Les autorités s’engagent à faire toute la lumière sur cette affaire pour garantir la justice et la sécurité des citoyens.

En conclusion, les recherches pour retrouver le caméraman impliqué dans l’incident entre Dof Ndèye et B. Faye se poursuivent activement, dans un contexte où la vidéo de l’agression continue de faire réagir et d’éveiller les interrogations sur les réseaux sociaux et au sein de la communauté locale.

Nouveaux prix plafond : Sanctions en cas d’infraction à l’arrêté Ministériel

Depuis le lundi 24 juin à 00 heure, un arrêté ministériel fixant les nouveaux prix plafond de produits essentiels tels que l’huile, le riz, le sucre, la farine, le pain et le ciment est entré en vigueur, émis par le ministère de l’Industrie et du Commerce. Cet arrêté vise à réguler les prix de ces denrées afin de protéger le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais.

L’article 3 de cet arrêté stipule clairement que tous les commerçants sont tenus de publier de manière visible et lisible les prix fixés pour ces produits. Cela peut se faire par divers moyens tels que le marquage direct sur les produits, l’étiquetage clair sur les emballages et l’affichage adéquat dans les lieux de vente.

Face aux réticences observées, notamment de la part des meuniers, qui ne se conformeraient pas à ces nouveaux prix, le ministre Serigne Guèye Diop a mis en garde contre toute infraction à cet arrêté. Il est précisé que les contrevenants seront passibles de sanctions sévères conformément à la législation en vigueur.

Les autorités compétentes sont désormais chargées de surveiller de près l’application de cet arrêté à travers des inspections régulières dans les points de vente. L’objectif est d’assurer une stricte conformité aux prix plafond fixés, garantissant ainsi que les consommateurs bénéficient des avantages de cette mesure gouvernementale.

Cette initiative vise non seulement à stabiliser les prix des denrées de première nécessité, mais aussi à renforcer la transparence et la régulation du marché. Elle s’inscrit dans un cadre plus large de protection économique des ménages et de soutien à un accès équitable aux produits alimentaires de base.

En conclusion, l’arrêté ministériel marque une étape importante dans la politique économique du Sénégal, visant à atténuer les pressions inflationnistes et à promouvoir une distribution plus juste des produits essentiels sur le marché.

Le gouvernement sénégalais maintient la fermeté sur le prix de la farine malgré les contestations des meuniers

Avec l’entrée en vigueur de la baisse du prix du pain à 150 FCFA la baguette, une décision prise lors du Conseil national de la consommation du 21 juin 2024, le gouvernement sénégalais a dû faire face à une réaction vive de la part de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS). Celle-ci a décidé de suspendre la production de farine boulangère en signe de protestation contre la réduction du prix de la farine de blé, abaissé de 19 200 à 15 200 FCFA le sac.

Lors d’une conférence de presse conjointe ce 24 juin, Ahmadou Al Aminou Lo, ministre secrétaire général du gouvernement, et Serigne Guèye Diop, ministre de l’industrie et du commerce, ont exprimé la position inflexible de l’État face aux contestations des meuniers. Ils ont vivement condamné cette initiative qu’ils jugent comme une tentative délibérée de perturber l’approvisionnement en pain des ménages.

Le ministre Serigne Guèye Diop a déclaré que la décision de baisser le prix de la farine était basée sur des analyses techniques rigoureuses, prenant en compte les coûts du marché international et les charges actualisées. Il a souligné que les écarts significatifs dans les coûts d’approvisionnement des meuniers suggéraient des pratiques commerciales douteuses, telles que des surévaluations des charges ou des manipulations des résultats d’exploitation.

Malgré les préoccupations exprimées par les meuniers sur la hausse continue des coûts du blé et les modalités de compensation financière, le gouvernement a présenté des études comparatives démontrant la viabilité économique de l’industrie meunière, avec des bénéfices notables observés ces dernières années.

Les autorités ont également souligné les efforts de dialogue préalable avec l’AMIS, notamment à travers des rencontres avec le Premier ministre et le ministère de l’industrie et du commerce, visant à discuter des impacts économiques et logistiques de la nouvelle réglementation.

En conclusion, le gouvernement maintient sa décision de fixer le prix du sac de farine à 15 200 FCFA, avec une subvention possible de 1 000 à 1 500 FCFA. Tout en se disant ouvert à des discussions sur la gestion des stocks, il a averti qu’il prendrait toutes les mesures nécessaires pour garantir un approvisionnement stable et adéquat du marché, excluant aucune option pour assurer le respect des nouvelles régulations.

Cette position ferme laisse entrevoir une période de négociations tendues entre l’État et les meuniers, sur fond de tensions économiques et d’impératifs sociaux cruciaux pour la population sénégalaise.

Euro 2024 : Récapitulatif des événements marquants de la dernière journée du groupe B

La dernière journée du groupe B de l’Euro 2024 a réservé des rebondissements inattendus et des performances marquantes, confirmant la réputation du groupe de la mort.

Italie s’accroche dans les arrêts de jeu Dans un match décisif contre la Croatie, l’Italie, pourtant favorite, a dû batailler jusqu’au bout. Menés pendant une grande partie du match, les Italiens ont réussi à égaliser dans les dernières secondes grâce à un but crucial de Zaccagni, sauvant ainsi leur qualification pour les huitièmes de finale. Ce résultat leur permet de terminer à la deuxième place du groupe B.

Croatie, une performance solide mais insuffisante La Croatie a montré une performance impressionnante contre l’Italie, prenant l’avantage tôt dans le match. Malgré leur effort, ils n’ont pas réussi à conserver leur avance jusqu’au coup de sifflet final, terminant troisièmes du groupe et devront attendre de voir s’ils peuvent se qualifier parmi les meilleurs troisièmes.

Espagne confirme son statut de favori L’Espagne a conclu sa phase de groupe avec une victoire solide 1-0 contre l’Albanie, assurant ainsi la première place du groupe B avec neuf points sur neuf possibles. Ils ont montré une maîtrise technique impressionnante même en alignant une équipe B, marquant grâce à Ferran Torres et contrôlant le jeu sans trop de difficultés.

Perspectives pour les éliminatoires En conséquence de ces résultats, l’Italie affrontera la Suisse en huitièmes de finale, tandis que l’Espagne attend de connaître son adversaire parmi les meilleurs troisièmes. La Croatie quant à elle, doit maintenant patienter pour voir si elle peut se qualifier pour la phase suivante de la compétition.

La soirée a été intense et pleine de suspense, confirmant une fois de plus que l’Euro 2024 réserve son lot d’émotions fortes et de performances exceptionnelles.

Impact de la Suspension de la Taxe Parafiscale sur le Secteur de la Cimenterie au Sénégal

Depuis la décision de suspendre la taxe parafiscale destinée au financement des logements sociaux, le secteur sénégalais de la cimenterie traverse une période difficile. Ousmane Mbaye, Directeur Général de Dangote Cement Sénégal, a exprimé ses préoccupations lors d’une récente conférence de presse, soulignant une baisse significative des ventes depuis dix jours.

La suspension de cette taxe, actée après une réunion du conseil national de la consommation, vise à ajuster les prix du ciment sur le marché local. Cependant, la communication anticipée de cette mesure avant la formalisation officielle a eu un effet paradoxal : les consommateurs retardent leurs achats en attendant la confirmation de la baisse des prix. Cette attente a plongé les industriels du secteur dans une phase de mévente, affectant ainsi leurs opérations commerciales.

« Nous sommes dans une période de mévente parce que tout simplement, les consommateurs attendent l’effectivité de cette baisse », a déclaré Ousmane Mbaye lors de la conférence de presse. Il a également exprimé l’espoir que la publication prochaine d’un arrêté ministériel officialisant les nouveaux prix redynamisera le marché en incitant les clients à revenir.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels, qui doivent naviguer à travers des périodes de transition réglementaire tout en maintenant leur compétitivité sur un marché concurrentiel. Les attentes des consommateurs et la nécessité de stabilité réglementaire posent des défis stratégiques importants pour les entreprises du secteur cimentier au Sénégal.

En conclusion, bien que la suspension de la taxe parafiscale promette des ajustements positifs à long terme pour le marché du ciment sénégalais, elle a temporairement perturbé les opérations commerciales des entreprises, soulignant ainsi l’importance d’une coordination efficace entre les décideurs politiques et les acteurs industriels pour assurer une transition en douceur vers de nouvelles régulations.

Baisse du prix de la farine au Sénégal : Les défis et les préoccupations des industriels

Lors du récent conseil national de la consommation (CNC) au Sénégal, l’État a officialisé une réduction du prix du sac de 50 kg de farine à 15 200 FCFA. Cependant, cette décision ne semble pas garantie pour les industriels du secteur, qui expriment leurs inquiétudes quant à la mise en œuvre et au financement de cette baisse.

Franck Bavard, Directeur des Grands Moulins de Dakar (GMD), a souligné lors d’une conférence de presse que les industriels n’ont reçu aucune assurance écrite concernant la compensation de la réduction de 4000 FCFA par sac. Il a également mis en lumière d’autres préoccupations majeures des meuniers présents, notamment la gestion des stocks pour lesquels les droits de douane ont déjà été réglés.

« Malgré nos efforts, notre marge de manœuvre reste limitée », a déclaré M. Bavard. Il a pointé du doigt la divergence entre le prix du blé estimé par l’État à 292 euros et celui du marché actuel, dépassant les 300 euros. Cette situation impose un fardeau financier significatif aux meuniers, qui est estimé à plusieurs centaines de millions de FCFA par mois.

Les industriels appellent à une considération accrue des aspects logistiques et financiers liés à cette réduction de prix, notamment en ce qui concerne les subventions et les implications sur les stocks existants. Ils soulignent l’importance de ne pas négliger ces défis pour assurer une transition efficace vers les nouvelles mesures réglementaires.

La question reste ouverte quant à la résolution de ces préoccupations et à la manière dont l’État prévoit de soutenir les acteurs de l’industrie face à ces ajustements économiques. Les prochaines assises des entreprises seront cruciales pour débattre de ces enjeux et trouver des solutions viables pour toutes les parties concernées.

Pape Gueye annonce son départ de l’OM

Pape Gueye a choisi de ne pas prolonger son contrat avec l’Olympique de Marseille, qui arrive à échéance dans quelques jours. Arrivé en provenance du Havre à l’été 2020, le milieu de terrain sénégalais a confirmé son départ via un message émouvant partagé sur son compte Instagram. Alors que sa future destination reste encore à être dévoilée, il avait été récemment mentionné que Villarreal serait en pole position pour recruter le joueur.

« Dédié au peuple marseillais, il y a quatre ans, je suis arrivé, jeune et plein d’ambition de la Ligue 2, avec des rêves plein les yeux pour découvrir l’Olympique de Marseille », a écrit Pape Gueye. « Vous m’avez accueilli immédiatement. J’ai vécu à vos côtés mes premières minutes dans l’élite française, réalisant ainsi mon rêve d’enfant de participer à la Ligue des champions. Bien sûr, il y a eu des moments difficiles, mais votre soutien indéfectible, surtout au Vélodrome, restera gravé dans ma mémoire comme des souvenirs inoubliables. Je remercie tous les joueurs, entraîneurs, membres du staff technique et employés que j’ai côtoyés pendant mon passage. Et bien sûr, vous, chers supporters, connus à travers le monde entier. Merci à tous et à bientôt. »

Le départ de Pape Gueye marque la fin d’un chapitre pour l’OM, qui perd un joueur qui a marqué son passage malgré une période marquée par des défis. Les fans de Marseille et les observateurs du football attendent avec impatience de voir où se dirigera la prochaine étape de sa carrière prometteuse.

Amsatoy Sow Sidibé prend les rênes du Comité sénégalais des droits de l’homme avec détermination

Le lundi 24 juin 2024 marque un tournant au sein du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), avec l’investiture de Amsatoy Sow Sidibé à sa présidence. Succédant à l’éminent avocat Pape Sène, Mme Sidibé a pris la parole pour exposer son programme ambitieux, marqué par un engagement ferme envers la défense et la préservation des droits humains.

En prenant la parole, elle a souligné la lourde responsabilité qui l’attend, consciente des défis significatifs à relever pour placer le CSDH au plus haut rang des institutions nationales et internationales œuvrant pour les droits humains en Afrique et au-delà.

« Je mesure pleinement la responsabilité et la gravité de la charge de conduire le Comité sénégalais des droits de l’homme au plus haut rang des institutions pour la défense et la préservation des droits humains, tant sur le plan africain qu’international », a-t-elle déclaré.

Madame Sidibé, une femme de droit réputée pour sa vigilance et son exigence en matière de droits humains, a rassuré les organisations de la société civile quant à son engagement à faire respecter les grands principes des droits humains, considérés comme universels et indispensables dans un monde de plus en plus mondialisé.

Elle a réaffirmé l’engagement du CSDH à collaborer étroitement avec les institutions de la République, les organismes nationaux et internationaux, ainsi qu’avec les instances judiciaires et les mécanismes tels que l’EPU (examen périodique universel).

« Les défis à relever sont nombreux, mais pas insurmontables aux côtés d’une équipe qui, j’en suis sûre, sera engagée et déterminée à mes côtés », a-t-elle ajouté, soulignant ainsi sa confiance en une collaboration fructueuse avec son équipe.

Dès son entrée en fonction, elle a annoncé que le travail commencerait immédiatement, avec pour mot d’ordre la devise qui leur est chère : « jub jubal jubanti ».

Avec Amsatoy Sow Sidibé à sa tête, le Comité sénégalais des droits de l’homme semble prêt à relever les défis présents et futurs, confirmant ainsi son engagement ferme en faveur des droits humains à tous les niveaux de la société sénégalaise et au-delà.

Baïdy Agne, président du CNP: « Notre responsabilité est de payer l’impôt, mais l’Etat doit accompagner… »

Lors de la conférence de presse préparatoire aux assises des entreprises, programmées les 27 et 28 juin prochains, Baïdy Agne, président du Conseil National du Patronat (CNP), a abordé plusieurs questions d’actualité, notamment celle de la fiscalité. La récente déclaration du Premier Ministre Ousmane Sonko sur la nécessité pour les entreprises de presse de s’acquitter de leurs impôts a ravivé le débat sur la contribution fiscale des entreprises en général.

Baïdy Agne a rappelé que toutes les entreprises, sans exception, ont l’obligation morale et légale de contribuer fiscalement : « Nous disons toujours que c’est de la responsabilité des entreprises de payer l’impôt. Mais aussi, c’est la responsabilité de l’Etat de comprendre que ces entreprises peuvent rencontrer des difficultés », a-t-il souligné dans son discours liminaire devant les membres du patronat.

Le président du CNP a insisté sur la nécessité d’un soutien étatique adapté aux réalités économiques des entreprises, afin qu’elles puissent remplir leurs obligations fiscales sans compromettre leur viabilité : « Nous employons des gens, nous créons de la valeur… nous devons trouver des mécanismes pour élargir les mécanismes. Mais c’est également le rôle de l’Etat de mettre en place des mécanismes de soutien pour un environnement équilibré au bénéfice des entreprises et de tous les employés », a-t-il ajouté.

Les assises des entreprises, prévues prochainement, offriront une tribune aux entreprises pour exposer les défis auxquels elles font face et pour formuler des recommandations en vue d’un cadre fiscal et économique plus favorable.

En conclusion, Baïdy Agne et le CNP appellent à un dialogue constructif entre le secteur privé et l’Etat, afin de garantir un environnement fiscal et économique propice à la croissance des entreprises et à la création d’emplois.

Retour de la COVID-19 au Sénégal? Dr Abdoulaye Bousso appelle à éviter la panique

La récente annonce par les autorités sanitaires sénégalaises concernant un taux de positivité au coronavirus variant entre 20% et 60% chez les pèlerins de retour de la Mecque a suscité des réactions mitigées. Le Dr Abdoulaye Bousso, expert en santé publique, a exprimé son inquiétude sur les réseaux sociaux, appelant à la prudence et à éviter de créer une crise sanitaire non justifiée.

Charles Bernard Sagna, médecin-chef du service de contrôle sanitaire aux frontières aériennes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), a révélé ces chiffres alarmants. Selon lui, la situation varie en fonction des vols des pèlerins revenant du Hajj, créant une certaine inquiétude parmi la population.

Dans un message posté sur le réseau social X, Dr Abdoulaye Bousso a demandé de ne pas succomber à la panique. Voici le texte intégral de son message :

« Retour de la COVID-19 au Sénégal? Évitons de créer une crise qui n’existe pas ! Attention à la stigmatisation des pèlerins ! Une situation de crise sanitaire a-t-elle été décrétée en Arabie Saoudite ? Chaque année, après le Hajj, des centaines de personnes rentrent de la Mecque avec des syndromes respiratoires. Aussi des centaines de personnes y meurent chaque année. Ce sera encore le cas pour les prochaines années. C’est courant dans ce genre de rassemblement où des millions de personnes vivent dans la promiscuité, couplé aux importantes variations thermiques (chaleur et climatisation). Le coronavirus circule toujours au Sénégal et dans le monde. C’est bien le dépistage et l’identification du pathogène, mais il faudra aussi beaucoup insister sur la sensibilisation des pèlerins et de leur famille : repos, réhydration, alimentation et suivi médical au besoin. »

Dr Bousso rappelle que les rassemblements de grande envergure comme le Hajj sont propices à la propagation de syndromes respiratoires en raison de la promiscuité et des variations thermiques. Selon lui, il est essentiel de ne pas stigmatiser les pèlerins et de gérer la situation avec pragmatisme.

Il insiste sur la nécessité de sensibiliser les pèlerins et leurs familles aux mesures préventives telles que le repos, la réhydratation, une alimentation adéquate et un suivi médical si nécessaire. Le dépistage et l’identification du pathogène doivent être accompagnés d’une communication claire pour éviter la panique.

La réaction du Dr Bousso met en lumière l’importance de la gestion sereine et informée des situations sanitaires. La COVID-19 continue de circuler mondialement, et la vigilance est de mise. Toutefois, il est crucial de ne pas créer une crise artificielle et de traiter les informations avec discernement pour éviter la stigmatisation et l’inquiétude inutile.

En somme, il est impératif de renforcer les mesures de prévention tout en maintenant une communication apaisante et informative pour gérer au mieux la situation.

Baisse des prix du pain : la position du représentant du collectif des boulangers.

Invité de la radio  » Al Quoran Fm » dans l’émission  » Sen Momel, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack M. Moustapha Mbodji a magnifié la baisse du prix du pain au niveau national avant d’inviter les autorités étatiques à un dialogue inclusif et constructif au bénéfice de tous les sénégalais, boulangers comme consommateurs. 

 » Nous admettons qu’il y’a eu une baisse du prix du sac de farine de l’ordre de 4000 Fcfa alors que nous prônions une baisse de 6900 Fcfa de la part de l’Etat. Ce qui constitue un manque à gagner de 2900 Fcfa à nos dépens  » a d’emblée expliqué sur les ondes de la station Fm, M. Moustapha Mbodji, représentant de collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack. 

Pour taire les rumeurs, M. Mbodji a rappelé que le miche de pain de 200 grammes a toujours couté 175 Fcfa dans toutes les boulangeries de Dakar et celles des régions de l’intérieur.  » Ceux qui le commercialisent à 200 Fcfa sont généralement les revendeurs ou les restaurateurs. Mais à notre niveau, nous l’avons toujours vendu à 175 Fcfa pour être dans les normes de la régulation  » a-t-il précisé. 

Pour ce qui de la fixation des prix au niveau de la région de Kaolack, le représentant du collectif des boulangers et ses pairs disent attendre la convocation du service du commerce pour un Conseil régional de la consommation. « Pour ce qui concerne les 13 autres régions de l’intérieur du pays, l’entrée en vigueur des mesures de baisse devra être actée sous peu. Les prix fixés seront majorés d’un différentiel de transport déterminé au niveau local  » a éclairci M. Moustapha Mbodji. 

Pour lui toujours, au delà de la farine, les autres intrants comme la levure, le gasoil et les produits qui concourent à la fabrication du pain doivent être diminués pour impacter sensiblement les prix.  » Dans les régions, toutes nos besoins sont acquis en échange d’une charge de transport donc pour une fixation gagant gagnant, les autorités doivent prochainement penser à les diminuer aussi  » réclame-t-il. 

Au delà du coût des intrants, le représentant du collectif des boulangers du Sénégal à Kaolack a fait un plaidoyer pour une modernisation des unités de production de pain.  » Nos boulangeries utilisent du matériel archaïque ce qui induit des charges en énergie considérable, nous croyons que l’Etat avait un projet de modernisation du secteur avec des subventions pour renouveler nos machines. L’utilisation du solaire et des énergies vertes pourraient considérablement diminuer les charges, in fine, les prix  » a-t-il conclu. 

Alioune Ndoye Critiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye pour leurs Premières Actions au Pouvoir

Dans une récente déclaration, Alioune Ndoye, maire de Dakar-Plateau et ancien ministre sénégalais, a critiqué sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko pour ce qu’il perçoit comme un manque de résultats concrets depuis leur accession au pouvoir en mars dernier.

Ndoye a exprimé des réserves quant aux réalisations du nouveau gouvernement, en particulier en ce qui concerne la baisse des prix des produits de première nécessité. Selon lui, les mesures prises sont insuffisantes et ne correspondent pas aux promesses ambitieuses faites par Diomaye Faye et Sonko lors de leur campagne électorale.

« Ce sont des mesurettes qui s’imposent à eux et qui démentent ce qu’ils disaient quand ils étaient dans l’opposition », a déclaré Ndoye, soulignant que les nouveaux dirigeants sont maintenant confrontés à la réalité difficile du pouvoir.

Le maire de Dakar-Plateau a également critiqué la focalisation du gouvernement sur seulement quelques produits de première nécessité, estimant que les Sénégalais attendent également des baisses de prix dans d’autres secteurs clés comme l’énergie et l’eau. Il a insisté sur l’importance de transformer les promesses électorales en actions concrètes pour répondre aux attentes de la population.

Terminant sur une note critique, Ndoye a exhorté le gouvernement à se concentrer sérieusement sur la gouvernance et à éviter les querelles politiques qui, selon lui, nuisent à la progression du pays.

La déclaration d’Alioune Ndoye reflète une certaine frustration parmi une partie de la population sénégalaise concernant les premiers mois de l’administration Diomaye Faye-Sonko et souligne les défis auxquels ils sont confrontés pour traduire leurs promesses en résultats tangibles.

La France Honore le Général Souleymane Kandé de l’Armée Sénégalaise

Le Président Emmanuel Macron a récemment nommé le Général Souleymane Kandé, ancien chef d’état-major de l’Armée de terre du Sénégal, au grade d’officier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. Cette distinction vise à reconnaître son rôle crucial dans la coopération militaire entre la France et le Sénégal.

La nomination a été accompagnée d’une lettre du Général d’armée Pierre Schill, chef d’État-major de l’armée de terre française, louant le leadership du Général Kandé. Sous sa direction, l’armée de Terre sénégalaise a été saluée pour son professionnalisme et son engagement, notamment dans les activités conjointes avec les forces françaises présentes au Sénégal.

Cette décision intervient après une période de controverse suscitée par l’affectation du Général Kandé comme attaché de défense à New Delhi, une nomination critiquée par une partie de l’opposition sénégalaise. Cependant, la reconnaissance par la France souligne les liens forts et la confiance mutuelle entre les deux nations, renforcés par la coopération militaire exemplaire sous la direction du Général Kandé.

En honorant le Général Souleymane Kandé, la France célèbre non seulement son engagement personnel mais aussi le partenariat fructueux entre les armées française et sénégalaise, crucial pour la sécurité et la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.

Cette nomination illustre ainsi l’importance de la coopération militaire internationale et témoigne de la reconnaissance des contributions significatives du Général Kandé à la relation bilatérale entre la France et le Sénégal.

Rappeur Sénégalais Dof Ndèye Capturé Après une Chasse à l’Homme à Nguékokh

Dans les premières heures du matin à Nguékokh, une opération menée par la gendarmerie a abouti à l’arrestation du rappeur sénégalais Dof Ndèye, qui était en fuite suite à un mandat d’arrêt émis à son encontre. Les autorités l’ont localisé dans une résidence et ont procédé à son interpellation vers 04h30, mettant ainsi fin à sa cavale.

Dof Ndèye avait été recherché après un incident survenu lors d’un concert à Ndoffane, où il avait accusé un individu d’avoir endommagé son véhicule. Armé d’un couteau, il avait attaqué la victime, causant des blessures graves et entraînant une plainte déposée auprès des autorités locales. La gendarmerie de la brigade territoriale de Kaolack, après avoir reçu la plainte, avait lancé une recherche intensive pour retrouver l’artiste.

Durant sa fuite, Dof Ndèye s’était réfugié à Nguékokh, éteignant son téléphone pour éviter la détection. Cependant, les efforts des enquêteurs ont permis de le localiser dans cette localité de la Petite-côte.

Les opérations ont été menées de manière coordonnée par la compagnie de Mbour et ses unités spéciales, qui ont réussi à appréhender le fugitif sans incident majeur. Dof Ndèye sera transféré à la brigade territoriale de Kaolack pour la suite de la procédure judiciaire.

Cette arrestation met fin à une traque qui a mobilisé les forces de sécurité locales et suscité une attention considérable dans la région. Les détails de l’affaire continuent d’émerger alors que l’enquête se poursuit.

Serigne Mountakha Mbacké Contribue 100 Millions FCFA pour le Centenaire de Khadim Rassoul

À l’approche du Centenaire de Cheikh Ahmadou Bamba Khadim Rassoul, prévu du 13 au 27 juillet 2024, Serigne Mountakha Mbacké, khalif général des mourides, a fait un geste significatif en contribuant 100 millions FCFA pour soutenir cet événement religieux majeur. Cette contribution a été remise hier par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, porte-parole de Serigne Mountakha Mbacké, au khalif de Darou Khoudoss, Serigne Serigne Amadou Makhtar Mbacké.

L’événement, qui coïncide avec le Magal de Darou Khoudoss, sera marqué par des festivités grandioses à Dakar, Louga, Diourbel et Touba. La célébration vise à commémorer le centenaire du rappel à Dieu de Khadim Rassoul, une figure emblématique de la spiritualité au Sénégal et au-delà.

La remise du chèque a eu lieu en présence de plusieurs personnalités religieuses et civiles, notamment Serigne Moustahine, l’ancien ministre Khadim Diop, secrétaire de Serigne Mountakha, ainsi que des représentants du comité de pilotage de l’événement, parmi lesquels Serigne Cheikh Aziz Serigne Ousmane Gaïndé Fatma et Serigne Cheikh Abdoul Ahad Gaïndé Fatma.

Cet acte de générosité de Serigne Mountakha Mbacké souligne l’importance de l’événement et l’engagement des mourides à perpétuer l’héritage spirituel de Khadim Rassoul à travers cette commémoration historique.

Drame à Golf Sud : Mort tragique lors de la Tabaski

La célébration joyeuse de la Tabaski dans la commune de Golf Sud a été ensombrie par un événement tragique qui a coûté la vie à M. Mbengue, un carreleur de 23 ans. Alors que sa famille s’apprêtait à terminer les festivités religieuses, l’incident s’est déroulé sur la plage de Malibu, laissant la communauté locale sous le choc.

Le jour sacré avait commencé comme tant d’autres pour la famille Mbengue, avec le sacrifice rituel d’un bélier suivi de prières. Cependant, après avoir jeté les restes du mouton à la mer, M. Mbengue ne revint pas à temps, provoquant l’inquiétude croissante de ses proches. Une recherche désespérée a mené à la découverte tragique de son corps, enveloppé dans une toile en plastique sur la plage.

Les autorités locales, alertées promptement, ont constaté qu’aucune blessure apparente ne marquait le corps de la victime. Cela a conduit à l’ouverture d’une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances exactes de sa mort. Plusieurs théories ont été avancées, notamment une possible noyade accidentelle, une agression non déclarée, ou même un malaise soudain pendant l’élimination des déchets du mouton.

L’autopsie à venir devrait jouer un rôle crucial dans la recherche de réponses pour la famille endeuillée et la communauté bouleversée de Golf Sud. En attendant, le mystère persiste sur ce qui aurait pu causer la fin prématurée de M. Mbengue lors d’une journée traditionnellement empreinte de célébration et de recueillement.

Les Échos continuera de suivre de près l’évolution de cette affaire et fournira de nouveaux détails dès qu’ils seront disponibles.

Réunion de la Conférence des Présidents de l’Assemblée Nationale : Calendrier de Travail et Priorités en Discussion

Ce lundi, les membres de la Conférence des Présidents de l’Assemblée nationale sont convoqués à une réunion cruciale pour établir le calendrier de travail concernant l’examen des affaires en instance. La rencontre débutera à 13 heures dans la salle de conférence au 4e étage du siège de la représentation parlementaire.

Selon les informations des Échos, la réunion vise à structurer le travail législatif à venir, notamment suite au dépôt récent du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuel 2025-2027 auprès du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop.

Cette convocation survient à un moment stratégique, alors que les parlementaires s’apprêtent à aborder des questions cruciales pour le pays. La Conférence des Présidents joue un rôle central dans la gestion de l’agenda parlementaire, déterminant les priorités législatives et organisant l’examen des dossiers en cours.

L’ordre du jour de la réunion mettra donc l’accent sur la planification minutieuse des travaux parlementaires à venir, en vue de garantir une gestion efficace et transparente des affaires publiques.

Sortie de Amadou Bâ: L’Alliance Wallu Askan Wi de Ousmane Diop en phase avec la « Nouvelle Responsabilité » et met en garde

L’annonce de la sortie d’Amadou Bâ de son précédent cadre politique a suscité des réactions au sein de l’Alliance Wallu Askan Wi (AWA), dirigée par Ousmane Diop, qui se dit désormais alignée sur la nouvelle orientation politique de l’ancien ministre.

Ousmane Diop, figure politique éminente de la cité du rail, a exprimé son soutien indéfectible à Amadou Bâ, affirmant son engagement à travailler de concert avec lui pour concrétiser des projets bénéfiques pour les Sénégalais. Il a souligné la nécessité de donner vie à de « vrais projets » dans un esprit de coopération renouvelée.

Dans une déclaration récente, Ousmane Sonko a salué la décision de regarder vers l’avenir et de s’assigner de nouvelles responsabilités. Il a insisté sur l’importance de surmonter les divisions et les trahisons passées, appelant à une nouvelle dynamique politique et à une approche plus intègre dans les affaires publiques.

Néanmoins, il a aussi mis en garde les critiques et les opposants de M. Bâ, tant au sein de l’APR que dans d’autres cercles politiques, les exhortant à ne pas perturber cette nouvelle dynamique qui nécessite, selon lui, des collaborateurs de confiance.

Il convient de rappeler qu’Ousmane Diop fut parmi les premiers à soutenir la candidature d’Amadou Bâ lors de la dernière élection présidentielle. Depuis lors, il s’est résolument engagé à jouer un rôle central, à l’image de celui de chef de l’opposition dans la cité du rail, mirant ainsi les ambitions et les aspirations de la nouvelle orientation politique proposée par M. Bâ.

En conclusion, cette nouvelle alliance politique entre Amadou Bâ et l’Alliance Wallu Askan Wi, dirigée par Ousmane Diop, marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, avec des promesses de coopération renforcée et de projets concrets au bénéfice de la population.

CONTRE LA BAISSE DU PRIX DE LA FARINE : Les meuniers menacent l’État d’arrêter indéfiniment la production

L’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt temporaire de la production de farine boulangère à partir du 24 juin 2024 – un mot d’ordre renouvelable -, en réponse à la décision de l’État de réduire le prix de la baguette de pain, diminuant ainsi le prix de la farine.

Dans un communiqué officiel daté d’hier, dimanche 23 juin 2024, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a annoncé un arrêt provisoire de la production de farine boulangère à partir de ce lundi 24 juin. Cette décision radicale fait suite à la récente annonce du gouvernement de réduire le prix de la baguette de pain, imposant ainsi une baisse significative du prix de la farine boulangère.

L’AMIS, qui représente sept membres clés de l’industrie meunière sénégalaise (GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, BASMALA), a exprimé son désaccord profond avec cette mesure. D’après la note, la baisse de prix imposée de 19 200 FCFA à 15 200 F CFA par sac de farine boulangère représente une réduction de 4000 F CFA par sac. Cette décision intervient dans un contexte où les coûts de production, notamment ceux du blé en constante augmentation dépassant les 300 euros par tonne, équivalent  à environ 196 787 F CFA, rendent impossible une adaptation économique viable pour les meuniers.

Les meuniers précisent également que les discussions techniques avec les représentants de l’État n’ont pas abouti à une solution satisfaisante pour compenser l’écart de coût résultant de cette mesure. En effet, malgré la proposition de renonciation aux droits de douane et à la TVA sur la farine, ce geste ne suffit pas à couvrir les 2645 FCFA restants par sac de farine, nécessaires pour respecter la loi interdisant la vente à perte.

Face à cette impasse, l’AMIS se voit contrainte de prendre des mesures drastiques pour protéger ses membres et l’ensemble de la filière. L’arrêt temporaire de la production vise à limiter les pertes financières croissantes que subissent les entreprises meunières chaque jour où elles doivent vendre la farine en dessous de leur prix de revient réel.

L’association insiste sur la nécessité d’une clarification immédiate de plusieurs points cruciaux, notamment la nature de la compensation financière, les modalités de renonciation aux taxes et droits de douane, ainsi que la gestion des stocks déjà taxés en attente. Ces préoccupations sont essentielles pour assurer la survie économique des meuniers et éviter une crise profonde au sein de l’industrie.

Pour terminer, l’AMIS appelle au dialogue urgent avec les autorités compétentes afin de  trouver une solution durable et équilibrée qui préserve à la fois les intérêts des consommateurs et ceux des acteurs économiques locaux.

À en croire l’association, l’arrêt de production de farine a vocation à être reconduite tant qu’une réponse définitive n’est pas trouvée.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°206 – du 24/06/2024

🔴 BRAS DE FER ENTRE L’ÉTAT ET LES MEUNIERS SUR LA BAISSE DU PRIX DU PAIN : GMD, SEDIMA ET CIE ARRÊTENT LA PRODUCTION DE FARINE
🔴 HOLD-UP D’UN TRANSFERT D’ARGENT À MÉDINA BAYE : LES POPULATIONS LYNCHENT À MORT UN DES ASSAILLANTS

🔴 CÉRÉMONIE DE REMISE DU TROPHÉE DE CHAMPION DU SÉNÉGAL À TFC RUFISQUE : UNE FÊTE MÉMORABLE POUR RUFISQUE ET LE FOOT LOCAL
🔴 PRÉSIDENCE DE LA LINGUÈRE DE SAINT-LOUIS : AMARA TRAORÉ JETTE L’ÉPONGE

Covid-19 : Près de 60 % des Pèlerins Sénégalais testés positifs à leur retour d’Arabie Saoudite

Le dispositif sanitaire strict mis en place par le ministère de la Santé et de l’Action sociale à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a révélé des chiffres préoccupants concernant l’état de santé des pèlerins sénégalais revenant du Hajj en Arabie Saoudite. Selon les derniers rapports, un nombre alarmant de pèlerins ont été testés positifs au coronavirus, avec des taux variant entre 20 % et 60 % selon les vols.

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, accompagné de son équipe, s’est rendu personnellement à l’AIBD pour évaluer la situation et superviser les opérations de dépistage. Ce déplacement témoigne de l’importance accordée par les autorités à la gestion de cette situation critique.

Un dispositif sanitaire rigoureux a été déployé pour assurer le dépistage systématique de tous les pèlerins revenant d’Arabie Saoudite. Les équipes médicales sont mobilisées pour effectuer les tests de manière efficace et rapide, afin d’identifier et de prendre en charge les cas positifs dès leur arrivée.

Les pèlerins testés positifs sont pris en charge immédiatement par les services de santé, conformément aux protocoles établis. Des mesures strictes de quarantaine et de suivi médical sont mises en place pour limiter la propagation du virus au sein de la population et assurer le traitement adéquat des personnes infectées.

Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant à la gestion des risques sanitaires liés aux déplacements internationaux, en particulier lors d’événements de grande envergure comme le Hajj. Les autorités sénégalaises continuent de surveiller étroitement la situation et de renforcer les mesures préventives pour protéger la santé publique.

Face à cette augmentation des cas de Covid-19 parmi les pèlerins, les autorités sanitaires appellent à la vigilance de la population. Il est essentiel que tous respectent les mesures sanitaires recommandées, telles que le port du masque, le lavage fréquent des mains et la distanciation sociale, pour freiner la propagation du virus.

La surveillance continue des pèlerins revenant de l’étranger et la gestion efficace des cas positifs restent une priorité absolue pour le gouvernement sénégalais. Des efforts concertés sont déployés pour contenir la propagation du virus et protéger la santé publique dans tout le pays.

En conclusion, la situation actuelle nécessite une réponse coordonnée et rapide pour faire face à ce défi sanitaire sans précédent, tout en assurant la sécurité et le bien-être des citoyens sénégalais.

Géopolitique du Luxe : Le Made in Sénégal Prêt pour la Conquête de l’Afrique

« Le luxe s’inspire de l’histoire tout en étant tourné vers le futur. Il fait le lien entre le passé et le futur, entre l’international et le local. »

Instrument de soft power et témoin d’un savoir-faire national, le luxe est un secteur d’expression des enjeux géopolitiques. Ayant largement contribué au rayonnement des pays comme la France, l’Italie ou encore le Japon, le marché du luxe voit désormais émerger de nouveaux acteurs tels que la Chine. En véritable essor, ce marché devrait atteindre plus de 1,3 trillion d’euros d’ici à 2050.

Le Sénégal, sous le magistère du président Bassirou Diomaye Faye, a récemment fusionné le ministère du Tourisme avec celui de l’Artisanat sous la houlette de Mr Mountaga DIAO créant ainsi un cadre plus synergique pour promouvoir ses atouts culturels et économiques. Cette initiative marque une étape importante dans la valorisation du savoir-faire local, mettant en lumière la richesse artisanale du pays sur la scène internationale. Ce regroupement permet de renforcer les liens entre tourisme et artisanat, deux secteurs clés pour l’économie sénégalaise, en maximisant les opportunités de croissance et de visibilité pour les produits « Made in Sénégal ».

Loin des clichés classiques, le luxe est un état d’esprit, un art de vivre, un art de l’excellence. La racine même du mot latin « luxu » est « lux » : la lumière, l’éclat, le brillant. Le luxe désigne dès lors un besoin d’exception qui à la fois transmet et casse les codes. C’est pourquoi il est aussi synonyme d’innovation.

Dans son livre portant le même titre, « Géopolitique du Luxe », Bruno Lavagna affirme que « Tout d’abord, le luxe est issu de la géopolitique. Chaque pays a ses coutumes, son histoire, son patrimoine. Et chacun en fait un luxe. Le luxe incarne une volonté d’exceller. Il permet de mettre le pays au firmament. Cet art de vivre et cette excellence sont une façon d’exercer un soft power. » Aujourd’hui, dans cette nouvelle ère de nation-branding, le luxe est une manière de faire de la politique, car la puissance d’une nation, c’est aussi son savoir-faire et son art de l’excellence. Lors de grandes rencontres internationales, chaque ambassadeur vient avec les codes de son pays : vestimentaires, culinaires, etc. C’est pourquoi le luxe touche en réalité tous les domaines. Il ne représente pas que la mode et l’accessoire. Le luxe incarne la culture au sens large, le savoir-vivre et le savoir-faire.

La mondialisation a évidemment profité à l’industrie du luxe, qui est devenue plus globale. Les grandes marques aujourd’hui sont internationales, mais derrière cette globalisation, il subsiste le local, les spécificités régionales, car la mondialisation permet de toucher toujours plus de consommateurs. Dans tous les pays qui ont su s’affirmer dans ce monde du luxe, il y a des hommes et des femmes qui possèdent un savoir-faire, reçu par d’autres générations, et qu’ils s’efforcent de transmettre. Le luxe s’inspire de l’histoire tout en étant tourné vers le futur. Il fait le lien entre le passé et le futur, entre l’international et le local.

Le Sénégal, pays de la Teranga, se distingue de plus en plus sur la scène africaine du luxe, notamment grâce à l’émergence de nouvelles marques locales. Des jeunes entrepreneurs sénégalais tels que Nene Yaya, Almaria, Momo le Bottier, Mathydy, So Fatou, ou Ynedi se sont rapidement imposés comme des figures importantes dans le domaine des chaussures, des montres, des sacs de luxe et des habits avec comme ambition de promouvoir le savoir-faire local tout en intégrant une touche africaine unique à leurs créations. Grâce à leur engagement envers la qualité et à leur créativité débordante, ils ont réussi à conquérir non seulement une clientèle étrangère, autrefois fidèle au made in Italy, mais aussi de nombreux Sénégalais et Africains. Ces artisans ont su maîtriser les rouages de la maroquinerie de luxe, offrant des produits qui rivalisent avec les standards internationaux tout en conservant une identité africaine distinctive.

Ce succès n’est pas seulement une affirmation du potentiel économique du Sénégal dans le secteur du luxe, mais aussi une validation de l’importance croissante des marques locales sur la scène mondiale. Ils ne se contentent pas de répondre à une demande existante ; ils contribuent également à changer les perceptions sur ce que peut offrir l’Afrique sur le marché du luxe. Leur réussite est un témoignage vibrant de la capacité du Sénégal à se positionner comme un hub de création et d’innovation dans le domaine du luxe, attirant ainsi l’attention et l’admiration à l’échelle internationale.

L’avènement récent du président Diomaye Faye, l’un des plus jeunes présidents du monde, et sa première dame qui a opté pour du 100 % made in Sénégal lors de sa récente visite à Paris, marque une nouvelle ère pour la promotion des artisans locaux. Ce geste symbolique marque le retour du luxe sénégalais sur la scène internationale et renforce la fierté nationale.

Les désignations de Dakar comme capitale du tourisme de l’OCI et hôte des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026 offrent des plateformes uniques pour présenter le luxe « Made in Sénégal » à un public mondial en quête de diversité. Le marché africain, quant à lui, est déjà conquis depuis l’époque glorieuse de Collé Sow Ardo, qui habille toujours de nombreux présidents et premières dames africaines, adeptes de la sophistication sénégalaise.

Avec la contribution de tous les acteurs, de l’artisan local aux dirigeants nationaux, le Sénégal s’apprête à vivre des jours radieux, solidifiant sa place sur la carte mondiale du luxe et de l’innovation.

Mohamadou Manel Fall
Directeur de la Promotion Touristique au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat

Kaolack/ renouvellement au sein du parti  » Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo a un nouveau coordonnateur départemental son nom Thierno Kébé élu par ses camarades.

Le Rassemblement pour la Vérité And Ci Deggo » ( RV- ACD) du secrétaire général Cheikh Oumar Diagne est un parti allié de la coalition Diomaye Président. Est un parti politique sénégalais qui vise à bâtir une Afrique unie, souveraine, prospère, en tirant parti de son héritage culturel, historique et religieux tout en adoptant des approches modernes et innovantes pour le développement. Notre concept s’articule autour du  » juste milieu a t-il rappelé. Lors de cette assemblée générale de renouvellement du bureau ce samedi à Guinguineo ,ce dernier a aussi indiqué que  » la mission du Rassemblement pour la Vérité And Ci Dëgg (RV-ACD) est de promouvoir le juste milieu comme base pour un modèle islamique afin de pouvoir orienter et prendre des décisions sur le plan politique, économique et sociale. Permettant de pouvoir établir un pays gouverné selon les croyances de la population tout en intégrant nos coutumes qui font de nous ce que nous sommes  » a conclu M. Kébé.

Mariama Massaly
Correspondante à Kaolack

Appel à la vigilance morale : Bachir Fofana demande une action contre la promotion de contenus dérangeants

Dans un contexte où la préservation des valeurs morales et des bonnes mœurs est souvent mise à l’épreuve par des expressions artistiques provocantes, un nouveau cas suscite l’indignation au Sénégal. Bachir Fofana, une figure publique bien connue, a exprimé son mécontentement face aux actions d’une rappeuse récemment médiatisée. Fofana appelle le Procureur de la République à intervenir sans attendre qu’une plainte formelle soit déposée par une organisation.

En 2016, la rappeuse Déesse Major avait été arrêtée pour avoir porté en public une tenue jugée extravagante. Cette arrestation faisait suite à une plainte déposée par le Comité pour la défense des valeurs morales au Sénégal (Cdvm). Les accusations portaient sur l’attentat à la pudeur et l’atteinte aux bonnes mœurs, soulignant ainsi la vigilance de la société sénégalaise quant à la protection de ses valeurs morales.
Bachir Fofana exhorte les organisations engagées dans la préservation des mœurs, telles que And Samm Jikko yii de Abaabakar Mbuub et l’Ong Islamique Jamra, à agir rapidement et déposer une plainte contre la rappeuse en question. Selon Fofana, la balle est dans leur camp pour empêcher la promotion de comportements jugés indécents.
Fofana a également critiqué RTS1 Sénégal, accusant la chaîne de télévision de faire la promotion de la débauche et du dévergondage. Il appelle Pape Alé Niang et l’équipe de RTS1 à offrir une programmation de qualité qui soit en adéquation avec les valeurs sénégalaises, afin de ne pas encourager des comportements contraires aux normes sociales.
Cet appel à l’action de Bachir Fofana pourrait relancer un débat national sur la liberté d’expression artistique et les limites imposées par la morale publique. La jurisprudence du cas Déesse Major montre que les actions légales peuvent suivre rapidement si les valeurs morales de la société sont perçues comme étant menacées.
La préservation des mœurs et des valeurs morales est un sujet sensible au Sénégal. L’appel de Bachir Fofana à agir contre la rappeuse montre la tension entre la liberté artistique et les attentes sociétales. Les prochaines étapes dépendront des actions des organisations de préservation des mœurs et de la réponse du Procureur de la République. Le débat sur les valeurs morales et la liberté artistique est loin d’être résolu et continuera probablement à susciter des discussions passionnées.

Finale Coupe de la Ligue (Dames) : L’ASC Ville de Dakar domine GBA (61-44) et conserve son titre

L’ASC Ville de Dakar (ASCVD) continue de démontrer sa suprématie dans l’élite du basket féminin sénégalais en s’imposant lors de la finale de la Coupe de la Ligue dames contre Guédiawaye Basket Academy (GBA). La rencontre, qui s’est tenue ce samedi soir au stadium Marius Ndiaye, s’est conclue sur un score de 61-44 en faveur de l’équipe de la municipalité de Dakar.

Les protégées de Moustapha Gaye ont contrôlé le match du début à la fin, affichant une domination claire dès la première mi-temps, qu’elles ont terminée avec une avance de 34-21. Malgré une belle opposition de l’équipe de Guédiawaye au premier quart-temps, l’ASC Ville de Dakar a su prendre le dessus et creuser l’écart, que GBA n’a pas réussi à combler.

Cette victoire permet à l’ASC Ville de Dakar de conserver son titre de la Coupe de la Ligue dames, décrochant ainsi son premier trophée de la saison 2023/2024. Invaincues en championnat, les filles de Tapha Gaye ont une fois de plus honoré leur statut, démontrant leur capacité à dominer leurs adversaires.

Dans un match parfaitement contrôlé, l’ASC Ville de Dakar a accéléré le tempo en seconde période, rendant les Académiciennes incapables de résister aux attaques menées par Kouna Ndao et ses coéquipières. La performance collective et l’efficacité offensive de l’ASCVD ont permis de sceller la victoire sans difficulté majeure.

Ndoumbe Mbodj s’est distinguée comme la meilleure marqueuse de la rencontre avec 12 points. La capitaine Kouna Ndao a été désignée MVP du match pour sa performance exceptionnelle, tandis qu’Elisabeth Dabou Kamite a été la meilleure rebondeuse, assurant ainsi la domination de son équipe dans tous les aspects du jeu.

La victoire de l’ASC Ville de Dakar en finale de la Coupe de la Ligue dames confirme leur statut de force dominante dans le basket féminin sénégalais et laisse présager une saison prometteuse pour les championnes en titre. Les supporters peuvent s’attendre à voir leur équipe continuer à briller sur la scène nationale, forte de ce nouveau succès.

Présidence de la Linguère de Saint-Louis : Amara Traoré jette l’éponge

Amara Traoré, figure emblématique de la Linguère de Saint-Louis, a annoncé son départ de la présidence du club. Cette décision a été rendue publique par l’intéressé lui-même via les réseaux sociaux, marquant la fin d’une ère pour ce club historique.

Dans une déclaration émouvante, Amara Traoré a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont soutenu son mandat. « Chers membres, supporters et amis de la Linguère de Saint-Louis, après six années de dur labeur à relever des défis et à m’investir dans la formation des jeunes de ma ville, il est temps pour moi de vous adresser ces mots de remerciement et d’adieu en tant que président de notre cher club », a-t-il déclaré.

Il a souligné son engagement à préserver l’héritage des Samba Linguère et a exprimé sa confiance en l’avenir du club, assurant que son successeur est prêt à poursuivre cette mission avec passion et détermination. « Afin de continuer le développement de notre club, un digne fils légitime, passionné et engagé, est prêt à tenir le flambeau pour que la Linguère de Saint-Louis puisse atteindre les plus hauts sommets du football africain », a-t-il ajouté.

Amara Traoré, qui a remporté la première édition du championnat professionnel en 2009 avec la Linguère, a également tenu à remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cette aventure. « Je remercie sincèrement tous ceux qui m’ont soutenu tout au long de cette aventure : les membres du comité, les entraîneurs, les joueurs, les supporters et les bénévoles. Grâce à vous, nous avons bâti des fondations solides pour l’avenir de la Linguère de Saint-Louis. »

Son départ marque la fin d’une ère pour le club, mais ouvre également un nouveau chapitre prometteur. Le club, sous la nouvelle direction, vise à continuer sur la lancée des succès obtenus sous la présidence d’Amara Traoré. Les supporters de la Linguère de Saint-Louis attendent avec impatience de voir les prochaines étapes de cette transition.

Avec la passion et l’engagement des membres du club, il est certain que la Linguère de Saint-Louis continuera à briller sur la scène nationale et africaine, en honorant l’héritage laissé par Amara Traoré.

FDS / Les guelwaars : Dr Babacar Diop fustige les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024

Le président du parti FDS/Les guelwaars, Dr Babacar Diop, a fustigé « les conditions tumultueuses de l’organisation de la Présidentielle de mars 2024 ». C’était lors du séminaire national des 22 et 23 juin 2024 à Thiès de son parti. Une occasion pour les responsables nationaux et départementaux de FDS/Les guelwaars d’évaluer leur participation à l’élection présidentielle de mars 2024 et de définir de nouvelles stratégies pour l’avenir de leur formation politique.


«Nous célébrons avec ferveur l’engagement et les sacrifices consentis par le peuple sénégalais pour préserver nos institutions démocratiques. Ces efforts héroïques ont permis de traverser l’une des plus graves crises de confiance de notre histoire qui a failli ébranler les fondements de notre nation », a dit le maire de Thiès. 


Il a exprimé de nouveau ses félicitations au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour sa victoire éclatante et salué les premières directives présidentielles. « Depuis son accession au pouvoir, il a érigé les principes de ‘Jubb, Jubbal, Jubbanti’ comme fondements de sa gouvernance. Ces principes, axés sur l’humanité, la justice sociale et la préservation des deniers publics, se reflètent dans ses premières actions en tant que président. Cette nouvelle ère prometteuse exige une rupture salutaire que nous soutenons, réaffirmant ainsi notre ancrage au sein de la coalition au pouvoir », dira-t-il.


Pour Dr Diop, l’espoir d’un avenir meilleur est permis. Il encourage le chef de l’État et son Premier ministre Ousmane Sonko à « poursuivre, avec détermination les réformes nécessaires, pour renforcer la démocratie, la justice, l’État de droit et les libertés fondamentales » et souligne qu’« un élément crucial de ces réformes est l’établissement d’élections véritablement inclusives, qui sont le socle même d’une démocratie robuste ». 
FDS/Les guelwaars a pris une décision majeure, conformément aux statuts et aux recommandations de son dernier Congrès. À savoir la dissolution de toutes ses instances actuelles. «Cette décision marque un tournant décisif dans l’histoire de FDS/Les guelwaars. Elle symbolise notre volonté de renouvellement et d’adaptation face aux défis et enjeux contemporains. Ainsi, le parti a donné mandat à son président Babacar Diop pour mettre en place dans un court délai de nouvelles structures alignées avec les ambitions renouvelées de notre parti. Ces nouvelles structures seront conçues pour être plus dynamiques, inclusives et réactives, capables de répondre efficacement aux aspirations de nos membres et sympathisants », soulignent les membres de FDS/Les guelwaars qui disent s’ouvrir à toutes celles et tous ceux qui souhaitent s’engager activement dans le projet du parti, offrant une plateforme où chacun peut contribuer à la construction d’un Sénégal meilleur.
Le parti a profité de l’occasion pour s’indignation de la situation tragique du peuple palestinien. « Nous réitérons notre soutien à sa lutte légitime pour la liberté et l’autodétermination » et appelons la communauté internationale à « intensifier ses efforts pour parvenir à une solution juste et durable, incluant la création d’un État palestinien souverain et indépendant, vivant en paix et en sécurité aux côtés de tous ses voisins ».

Hajj 2024 : L’Arabie saoudite annonce 1.301 morts, la plupart sans autorisation

L’Arabie saoudite a annoncé dimanche un bilan tragique de 1.301 morts lors du récent grand pèlerinage musulman, le hajj, qui s’est tenu sous des chaleurs caniculaires. Parmi les victimes, une écrasante majorité de 83% n’étaient pas munies des autorisations nécessaires pour participer à ce rassemblement annuel.

Selon l’agence de presse officielle saoudienne, ces pèlerins non autorisés avaient parcouru de longues distances sous un soleil accablant, souvent sans abri adéquat ni confort. Les conditions climatiques extrêmes ont exacerbé les difficultés pour ces individus, qui se sont retrouvés exposés à des risques mortels en raison de l’absence de préparation et d’infrastructures appropriées.

Le ministère de l’Intérieur saoudien a réitéré l’importance des mesures de contrôle et de régulation mises en place pour assurer la sécurité et le bien-être des pèlerins. Chaque année, des millions de musulmans affluent vers les sites sacrés de La Mecque et Médine pour accomplir le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam. Les autorités saoudiennes insistent sur le respect des procédures d’autorisation pour gérer efficacement les flux de personnes et prévenir les incidents tragiques.

Les efforts de régulation comprennent la délivrance de permis de hajj, la mise en place de zones d’accueil climatisées, et l’organisation de services médicaux d’urgence. Cependant, malgré ces mesures, le phénomène des pèlerins non autorisés demeure un défi majeur.

Les responsables saoudiens ont exprimé leur profonde tristesse face à cette tragédie et ont souligné la nécessité de sensibiliser davantage les futurs pèlerins sur l’importance de suivre les directives officielles pour leur sécurité. Ils ont également promis d’intensifier les efforts de surveillance et de soutien logistique pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent.

En conclusion, la perte de 1.301 vies pendant le hajj de 2024 met en lumière les défis persistants liés à la gestion de cet immense rassemblement religieux. Elle appelle à une coopération accrue entre les autorités, les agences de voyage et les pèlerins eux-mêmes pour garantir un hajj sûr et respectueux des règles établies.

Tragédie dans le monde du cinéma sénégalais : Dame Ndiaye, acteur de Marodi, perd la vie dans un accident de moto

Le paysage cinématographique du Sénégal est endeuillé par la perte prématurée de l’acteur Dame Ndiaye, survenue tragiquement dans un accident de moto aux environs de 17 heures près du croisement de Camberène. Connu pour ses performances marquantes dans les séries « Cash » et « Emprise », Dame Ndiaye était une figure montante dont le talent avait captivé de nombreux spectateurs.

Sa présence dans la série populaire produite par Marodi, où il incarnait avec brio le rôle d’un des malfaiteurs aux côtés de Diango, avait solidifié sa réputation au sein de l’industrie cinématographique sénégalaise. Sa disparition laisse un vide immense parmi ses collègues et ses fans, qui reconnaissent en lui un talent prometteur et un acteur passionné.

L’accident, survenu lorsqu’il était à bord de sa moto, a mis fin brusquement à une carrière en pleine expansion et à une vie pleine de potentiel. Les détails exacts de l’accident sont encore en cours de clarification, mais l’impact émotionnel de cette perte est déjà profondément ressenti par toute la communauté cinématographique et au-delà.

Dame Ndiaye restera dans les mémoires comme un artiste talentueux dont la passion pour son métier et son engagement envers son art ont marqué ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Ses collègues, amis et fans lui rendent hommage en se remémorant ses performances mémorables qui ont enrichi le paysage audiovisuel du Sénégal.

Relations France/Sénégal : Est-ce nécessaire de couper le cordon ombilical ? (Par Aly Saleh)

De vraies ruptures sont attendues des nouvelles autorités étatiques vis-à-vis de la France. Les intérêts français sont nombreux au Sénégal et l’Etat sénégalais a des intérêts économiques, politiques et militaires en France. Mais est-il vraiment nécessaire d’opérer à des ruptures en coupant les ponts de façon brutale? Je ne pense pas que les nouvelles autorités voudraient procéder de la sorte.
La visite récente du Président Bassirou Diomaye Faye chez Emanuel Macron en dit beaucoup. Même s’il ne s’agit pas d’une visite officielle, il est important d’avoir de bons rapports avec l’ancien colonisateur, la France. L’occasion de prise de contact a été saisie des deux côtés entre Macron et Diomaye. Le dernier nommé vient d’arriver avec un programme nouveau assez spécial alors que pour l’heure, plusieurs injustices sont encore à corriger. Dailleurs, les étudiants sénégalais ont évoqué les questions des titres de séjour sans compter que les retraités sénégalais de l’Hexagone, sont obligés aujourd’hui de retourner tous les six mois en France sinon ils perdent leurs retraites, les pensions des anciens combattants et tant d’autres points importants hérités des pères fondateurs qui feront l’objet de débats dans un proche avenir.
Des questions concrètes et précises qu’il urge de régler notamment la réciprocité en matière de visas.

En effet, depuis le départ, plusieurs questions capitales qui fâchent et qui datent de plusieurs décennies pour ne pas dire de siècles, n’ont eu qu’un traitement par l’indifférence.
L’esclavage qui aura duré près de 400 ans, suivi de la colonisation y sont pour beaucoup. Et justement pour ces questions-là, l’important ce n’est pas d’avoir raison, mais c’est de pouvoir exprimer ce qui doit l’être, d’écouter également ceux qui ne comprennent pas, de trouver des espaces de dialogue pour apaiser et faire évoluer l’humanité.
La vérité est que ces violences là du passé qui continuent d’alimenter la flamme de la génération consciente, ouverte sur le monde qui se demande pourquoi des hommes comme nous, nous traitent de la sorte.

Lorsque des jeunes déboulonnaient Napoléon en France et Faidherbe au Sénégal dans la foulée du crime raciste de l’afro-américain, George Floyd aux Etats Unis, lorsqu’ils ont voulu rebaptiser des rues, des avenues, des édifices…, ils ont voulu convoquer le passé pour dénoncer les inégalités sociales du présent. Et ces inégalités ont toujours été là. Ce n’est pas nouveau, les révoltes et mouvements qui disent que l’esclavage est toujours là et doit cesser.
C’est un problème qui n’a jamais été résolu, le racisme et la mise en danger permanente de la vie des gens dits de couleur, font partie de l’identité de ce pays.

Et pourtant la douce France, ce pays des droits de l’homme appelle le pays de Lat Dior par son « ami » mais, ne le traite pas comme tel.
C’est pourquoi, il est important pour nos dirigeants d’inviter les uns et les autres à s’interroger sur notre société et sur l’incapacité pour certains à ne pas comprendre le monde dans lequel nous vivons.
On ne hiérarchise pas les crimes contre l’humanité, puisque chaque peuple ressent la douleur qui a été perpétrée contre les siens et il faut l’accepter comme tel.
C’est pourquoi nos élites doivent faire le bilan de nos relations avec l’ancien colonisateur avant de repartir sur de nouvelles bases.

Aly Saleh Journaliste/ chroniqueur

Crise dans l’Industrie Meunière Sénégalaise : L’AMIS annonce un arrêt provisoire de production 

Fondée en décembre 2015, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) regroupe les sept principales industries meunières du pays : GMD, NMA, FKS, OLAM, SEDIMA, MDS, et BASMALA. Depuis sa création, l’AMIS s’engage activement dans l’accompagnement, la défense des intérêts, et la promotion des actions de l’industrie meunière ainsi que des acteurs de la filière farine au Sénégal.

L’industrie meunière sénégalaise est un pilier de l’économie nationale, avec une capacité de production impressionnante de 3 500 tonnes de blé écrasé par jour. Cette production répond au besoin national en farine, estimé à 1 800 tonnes par jour, permettant la fabrication de plus de 20 millions de baguettes quotidiennement.

En termes d’emploi, l’AMIS génère directement 1 400 emplois et près de 15 000 emplois dérivés, soulignant son importance socio-économique. Le chiffre d’affaires global de l’industrie s’élève à 278 milliards FCFA, contribuant de manière significative à l’économie locale, tandis que les recettes fiscales atteignent environ 43 milliards FCFA. La masse salariale globale est de 11 milliards FCFA, renforçant le pouvoir d’achat des employés, et les charges sociales patronales représentent 1,1 milliard FCFA.

Récemment, le Conseil National de la Consommation a décidé, le 21 juin 2024, de réduire le prix de la farine boulangère de 19 200 FCFA à 15 200 FCFA, soit une baisse de 4 000 FCFA. Cette décision intervient alors que le coût moyen du blé dépasse les 300 euros, rendant difficile la viabilité économique pour les meuniers.

Les discussions techniques avec les services de l’État ont révélé que la renonciation aux droits de douane et à la TVA ne couvre que 1 355 FCFA sur le prix du sac, laissant un écart de 2 645 FCFA sans financement clair. En conséquence, l’AMIS a annoncé un arrêt provisoire de la production à compter du 24 juin 2024, pour éviter une vente à perte, interdite par la loi N°94-63 du 22 août 1994.

L’AMIS demande des clarifications urgentes sur plusieurs points critiques : le régime de compensation de la baisse, la prise en compte des stocks de blé déjà taxés, la compensation des volumes en vente chez les distributeurs, et le régime de prix applicable tenant compte des coûts de transport.

Les meuniers rappellent leur engagement en tant qu’entrepreneurs consciencieux et acteurs économiques responsables. Ils appellent à une révision des mesures pour éviter une crise majeure dans l’industrie. Les autorités gouvernementales sont exhortées à stabiliser le marché et à relancer un dialogue nécessaire pour trouver des solutions viables.

En tant que moteur économique majeur, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal reste convaincue qu’une industrie forte et dynamique est essentielle pour le développement, l’emploi, et les recettes fiscales du Sénégal. Les meuniers expriment leur gratitude envers leurs partenaires économiques et sociaux pour leur soutien continu et appellent à des actions concertées pour préserver l’avenir de cette filière vitale.

Les mesures annoncées par l’AMIS visent à ralentir les pertes financières et à prévenir une crise de l’emploi, tout en maintenant un dialogue ouvert avec les autorités pour une solution durable.

Dans le cadre de la réalisation des travaux d’extension à 2×3 voies entre Thiaroye et Rufisque, la SECAA SA vous informe de la fermeture de la bretelle de sortie de Keur Massar dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 juin entre 23h00 et 05h00.En cas de nécessité, nous vous invitons à prendre la sortie 07 de Poste Thiaroye ou la sortie 09 de Zac Mbao.

Nous vous invitons à redoubler de vigilance. Une signalétique adaptée sera mise en place par nos équipes afin que vous puissiez poursuivre votre voyage sur l’Autoroute de l’Avenir.

Nous vous remercions de votre patience et de votre compréhension.

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