La FGTS-B critique la baisse des prix de denrées alimentaires : « Le gouvernement n’a pas encore d’emprise sur les réalités »

La Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (FGTS-B) a exprimé sa déception face à l’annonce de la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité. Selon la FGTS-B, cette mesure reflète une méconnaissance des réalités socioéconomiques du Sénégal de la part du gouvernement.

La FGTS-B n’est pas surprise par la réaction négative des populations et des consommateurs. « À l’aune des engagements mirobolants de ceux qui n’auraient encore d’emprise sur les réalités socioéconomiques du Sénégal, notre conviction est qu’au-delà des projections sur l’autosuffisance voire la souveraineté alimentaire à très long terme, la contradiction principale demeure le changement de paradigme dans nos habitudes alimentaires », a déclaré la fédération.

La fédération regrette que cette baisse de prix soit imposée « aux forceps » sur des commerçants et des boulangers innocents et impuissants, qui risquent de fermer leurs commerces ou de licencier du personnel. La FGTS-B souligne que ces travailleurs sont déjà éprouvés par un contexte de morosité économique.

La FGTS-B rappelle que la baisse du coût de la vie doit également inclure des produits essentiels tels que le lait, indispensable à la croissance des enfants, les légumes, les œufs, la viande, ainsi que des aspects cruciaux comme l’énergie, le loyer, les médicaments et les soins. La fédération appelle à une vision globale et cohérente pour véritablement améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

En conclusion, la FGTS-B insiste sur la nécessité pour le gouvernement de prendre en compte les réalités du terrain et d’adopter des politiques qui soutiennent véritablement les populations et les acteurs économiques, plutôt que de se concentrer uniquement sur des mesures à court terme qui peuvent avoir des effets néfastes.

Diplomatie Franco-Sénégalaise : Jean-Marie Bockel Prêt à Redéfinir les Relations Militaires à Dakar

La diplomatie entre la France et le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec la prochaine visite de Jean-Marie Bockel à Dakar. Nommé « envoyé personnel » par le président Emmanuel Macron, Bockel, ancien secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy, joue un rôle crucial dans la révision de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest.

La mission de Bockel revêt une importance particulière dans le contexte des discussions sur la réduction des effectifs militaires français en Afrique. Paris envisage de redéfinir le rôle de ses bases militaires en mettant l’accent sur la formation des armées locales et le soutien logistique, une approche visant à renforcer l’autonomie des nations africaines tout en maintenant des partenariats sécuritaires robustes.

Sa visite à Dakar, bien que la date exacte reste à confirmer, suscite déjà l’intérêt. Un des principaux sujets à l’ordre du jour sera la présence continue des forces françaises au Sénégal, sujet qui a récemment soulevé des réserves chez le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko. Cela souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre Paris et Dakar.

Selon une source proche de l’Élysée, le dialogue avec les États concernés sera guidé par les contextes locaux et les attentes des partenaires africains. Cette démarche de co-construction vise à prendre des décisions en tenant compte des intérêts mutuels et de la souveraineté nationale des pays hôtes.

Au-delà des ajustements militaires, cette initiative reflète une volonté commune de promouvoir la sécurité et le développement en Afrique de l’Ouest. La coopération franco-sénégalaise, fondée sur le respect mutuel et la souveraineté partagée, pourrait servir de modèle pour d’autres relations entre puissances étrangères et nations africaines.

En conclusion, la visite imminente de Jean-Marie Bockel à Dakar représente un moment décisif pour redéfinir les dynamiques de sécurité en Afrique de l’Ouest. Ce dialogue stratégique est essentiel pour façonner un partenariat équilibré et durable entre la France et le Sénégal, basé sur une coopération renforcée et une vision partagée pour l’avenir de la région.

Insécurité croissante à Thiès : Vol à l’arraché fatal et appel à renforcer la sécurité

La ville de Thiès, surnommée la « cité du rail », est confrontée à une escalade alarmante de l’insécurité ces derniers jours, avec une série de vols à l’arraché visant principalement les téléphones portables.

Le dernier incident tragique a coûté la vie à un jeune conducteur de Jakarta nommé Khadim. Après avoir arraché le téléphone d’une dame depuis sa moto, une course poursuite s’est engagée avec un véhicule L200 près de l’hôpital Dalal Xel. Malheureusement, Khadim a perdu le contrôle de sa moto et a violemment chuté sur la route. Malgré une prise en charge rapide à l’hôpital régional, il succomba à ses graves blessures.

Dans un autre incident, un adjudant de police en service à Thiès est devenu victime d’un vol à l’arraché alors qu’il utilisait son téléphone au bord de la route. Deux individus à moto ont rapidement pris la fuite après lui avoir dérobé son appareil. Heureusement, grâce à l’intervention rapide de ses collègues, les voleurs ont été appréhendés avant de pouvoir s’échapper complètement.

Face à cette montée de la délinquance, les habitants de Thiès expriment leur profonde inquiétude et appellent à un renforcement urgent des mesures de sécurité. Ils demandent notamment des rondes policières plus fréquentes pour dissuader les criminels et assurer la sécurité publique.

La municipalité et les autorités locales sont interpellées pour intensifier leurs efforts afin de préserver la tranquillité des citoyens et de restaurer un climat de sécurité dans la cité du rail.

Teungueth FC célèbre son titre de champion de la Ligue 1 sénégalaise

Teungueth FC a écrit une nouvelle page d’histoire dans le football sénégalais en remportant le titre de champion de la Ligue 1 pour la saison en cours. Cette consécration marque un moment de triomphe pour le club, situé dans la commune de Rufisque, qui a su dominer la compétition avec une détermination exceptionnelle.

Depuis sa fondation en [année de fondation], Teungueth FC a gravi les échelons du football sénégalais, s’imposant comme un concurrent redoutable dans la course au titre. Sous la direction de leur entraîneur emblématique Cheikh Gueye, l’équipe a démontré un jeu de qualité, alliant habilement technique et stratégie sur le terrain.

La saison actuelle a été marquée par une série de performances impressionnantes, avec Teungueth FC dominant souvent ses adversaires avec assurance. Les joueurs clés ont brillé à travers toute la saison, marquant des buts décisifs et jouant un rôle essentiel dans le succès collectif de l’équipe.

La célébration du titre de champion a été à la hauteur des attentes, avec une ferveur palpable parmi les supporters fidèles du club. Des festivités ont été organisées au stade Guanlandou Diouf, où les joueurs, le staff technique et les supporters ont partagé ensemble ce moment de gloire.

Pour Teungueth FC, ce titre représente non seulement une récompense pour les efforts déployés cette saison, mais aussi la concrétisation d’une vision à long terme pour le développement du football au Sénégal. Le club continue de nourrir des ambitions élevées pour l’avenir, visant à renforcer sa position en tant que force dominante du football sénégalais et à s’imposer sur la scène continentale.

En remportant ce titre historique, Teungueth FC écrit une nouvelle page d’une success story sportive qui inspire et galvanise la communauté footballistique sénégalaise. Les supporters attendent avec impatience la prochaine saison, dans l’espoir de voir leur équipe favorite défendre son titre avec la même passion et détermination qui ont caractérisé cette saison mémorable.

Aminata Touré : Le rôle crucial du Président de la République dans la réforme judiciaire

Lors de son passage devant le grand Jury du dimanche, Aminata Touré, ancienne Premier Ministre du Sénégal, a abordé divers aspects de la politique nationale, en mettant particulièrement l’accent sur la réforme judiciaire.

Réforme judiciaire et alternatives à l’emprisonnement

Aminata Touré a critiqué l’approche actuelle de l’emprisonnement systématique, proposant des alternatives telles que les bracelets électroniques ou les heures de travail obligatoires pour réduire la surpopulation carcérale.

Elle a souligné l’importance de ne pas politiser l’incarcération tout en reconnaissant le rôle essentiel de la justice dans l’administration du pays.

Rôle du Président dans les réformes judiciaires

Selon Aminata Touré, le Président de la République et le Premier Ministre sont les mieux placés pour mener des réformes au sein des assises de la justice. Elle insiste sur la nécessité d’éviter toute ingérence politique tout en permettant aux institutions judiciaires de fonctionner de manière indépendante.

Séparation des pouvoirs et indépendance de la justice

Interrogée sur l’immixtion possible de l’exécutif dans les affaires judiciaires, Aminata Touré a souligné que le procureur ne peut être contraint d’exécuter des ordres du ministre de la Justice, illustrant cela par l’exemple du procureur Ousmane Diagne.

Elle préconise que le Président de la République préside le Conseil Supérieur de la Magistrature afin d’éviter tout favoritisme au sein de l’institution judiciaire.

Relations avec les médias

Enfin, concernant les tensions entre les nouveaux dirigeants et les médias, Aminata Touré a souligné l’importance pour chaque partie de respecter ses obligations respectives, afin de maintenir un équilibre et une transparence essentiels pour une démocratie fonctionnelle.

En conclusion, Aminata Touré met en avant la nécessité de réformes judiciaires significatives, tout en préservant l’indépendance de la justice et en évitant toute ingérence politique.

Justice et Responsabilité au Sénégal : Aminata Touré appelle à l’abrogation de la loi d’amnistie

Aminata Touré, ancienne ministre garde des sceaux du Sénégal, a lancé un appel retentissant pour la justice et la responsabilité dans le contexte des récentes manifestations violentes qui ont secoué le pays. Avec près de 60 morts, de nombreux blessés et des cas d’emprisonnements contestés, Touré estime que l’amnistie récemment votée par l’Assemblée nationale doit être annulée pour que justice soit rendue.

Dans une déclaration franche lors de l’émission Grand Jury sur Rfm, Touré a exprimé sa conviction que la vie humaine est sacrée et que les responsabilités doivent être établies, y compris celles potentielles de l’ancien président Macky Sall. Elle a souligné la nécessité pour les Sénégalais de savoir comment et par qui ces jeunes manifestants ont été tués.

« La loi d’amnistie doit être abrogée », a affirmé Touré, argumentant que « justice doit être rendue à tous ces morts blessés illégalement, emprisonnés ». Elle a comparé cette quête de justice à d’autres exemples internationaux, citant les poursuites contre des dirigeants comme Pinochet au Chili et Dadis Camara en Guinée, des décennies après leurs crimes.

Pour Touré, l’abrogation de la loi d’amnistie est une condition nécessaire pour restaurer la justice et la paix sociale au Sénégal. Elle a insisté sur la nécessité de vérité pour les familles des victimes et pour tout le peuple sénégalais, soulignant que « sans justice, il ne peut y avoir de paix véritable ».

En conclusion, l’appel d’Aminata Touré à abroger la loi d’amnistie et à poursuivre toute personne responsable des violations graves des droits humains lors des récentes manifestations montre une volonté ferme de restaurer l’intégrité et la confiance dans le système judiciaire sénégalais.

Réforme de la Microfinance au Sénégal : Alioune Dionne annonce un changement radical dans l’allocation des financements

Lors d’une récente visite à Bambey, Alioune Dionne, ministre de la Microfinance et de l’Économie Solidaire, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour mettre fin aux défauts de paiement des financements accordés par l’État sénégalais. Face à un public attentif, il a critiqué les pratiques passées qui consistaient à distribuer des fonds sans un ciblage adéquat des bénéficiaires.

« Pour que les financements soient payés, il faut arrêter de les distribuer et désormais… cibler les bénéficiaires », a déclaré le ministre, soulignant l’importance cruciale de la planification dans ce processus. Selon lui, cette approche permettra à la microfinance de devenir un levier essentiel pour l’économie sociale et solidaire, favorisant ainsi la création d’emplois à travers le pays.

La nouvelle politique vise à éliminer les distributions politiquement motivées au profit d’une sélection rigoureuse basée sur des critères transparents et uniformes pour tous les postulants. Les groupements déjà bénéficiaires sous l’ancien régime ainsi que ceux incapables de démontrer leur capacité à utiliser efficacement les fonds alloués seront exclus des nouveaux financements.

La première phase de cette réforme a été lancée à Bambey, fief du ministre, avec l’attribution initiale d’un milliard de francs CFA. Ce montant sera progressivement distribué entre les différentes régions du Sénégal, marquant ainsi le début d’une ère où la microfinance devrait jouer un rôle décisif dans la promotion de l’économie sociale et solidaire à travers le pays.

Cette initiative ambitieuse de la part du ministre Dionne est perçue comme une tentative de rompre avec les pratiques du passé et de transformer la microfinance en un outil efficace pour stimuler le développement économique local, tout en assurant une utilisation responsable et durable des ressources financières publiques.

En conclusion, cette réforme pourrait représenter un tournant majeur dans le paysage de la microfinance au Sénégal, offrant des perspectives nouvelles pour une croissance économique plus inclusive et durable à l’échelle nationale.

Tragédie à Dahra-Touba : Un enfant de 09 ans fauché mortellement par un minicar

Ce samedi matin, un drame s’est déroulé sur la route Dahra-Touba, au cœur du village de Sagatta-Djolof, provoquant la mort tragique d’un jeune garçon. Mor Sine, âgé seulement de neuf ans, a été mortellement heurté par un minicar en provenance de Ourossogui, en route pour Dakar.

L’accident s’est produit aux environs de huit heures du matin, près du marché local. Selon les témoins oculaires, le garçon traversait la chaussée pour se rendre dans une boutique de l’autre côté de la route afin d’acheter du pain, lorsque le véhicule l’a violemment percuté.

Les secours, alertés rapidement, sont intervenus sur place, notamment les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Dahra, pour les constats d’usage. Malheureusement, malgré les efforts déployés, Mor Sine a succombé à ses blessures sur les lieux de l’accident.

La dépouille de la victime a été transportée à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires.

En attendant les résultats de l’enquête en cours, le chauffeur du minicar impliqué a été appréhendé par les autorités compétentes. La gendarmerie de Dahra Djolof mène actuellement les investigations pour déterminer les circonstances exactes de ce tragique événement.

La communauté locale de Dahra-Touba est plongée dans la tristesse et la consternation suite à la perte prématurée de Mor Sine, un jeune enfant plein de vie.

Contrôle des prix renforcé par un déploiement massif de volontaires et de forces de l’ordre

À partir du lundi 24 juin 2024, le gouvernement mettra en œuvre des mesures visant à stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le pays. Cette initiative ambitieuse a été annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, lors du journal de 20h de la RTS ce samedi.

Pour garantir l’application efficace de ces nouvelles régulations, un dispositif robuste sera déployé sur le terrain. Pas moins de 1000 volontaires, ainsi que des Forces de l’ordre, seront mobilisés pour assurer le contrôle des prix dans les commerces. Cette décision s’inscrit dans une volonté gouvernementale affirmée de créer un environnement économique plus stable et prévisible pour les consommateurs et les acteurs économiques.

Le ministre Diop a également souligné qu’une série de mesures supplémentaires seront mises en place, notamment l’obligation de publicité et d’affichage clair des prix dans toutes les boutiques. Ces initiatives visent non seulement à contenir la hausse des prix mais aussi à garantir la transparence et à renforcer la confiance des consommateurs.

En conclusion, ce déploiement massif reflète l’engagement du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour contrôler les prix et à promouvoir une économie plus équilibrée et accessible à tous.

Tentative de cambriolage à Kaolack : Un mort et un Policier blessé

Une nuit qui aurait dû être calme dans la cité Médina Baye de Kaolack a été troublée par une tentative de cambriolage tragique. Dans les premières heures du dimanche, un groupe d’individus à bord d’un véhicule volé au bureau de la Senelec de Ngane Saër a ciblé un dépôt de Wave, un point névralgique de la communauté.

Selon les informations recueillies, des jeunes du quartier, ainsi que des forces de l’ordre en patrouille, ont vigoureusement réagi contre les assaillants. Les échanges ont été intenses, laissant un policier blessé et deux des cambrioleurs capturés par les autorités locales.

Tristement, l’un des assaillants blessés durant l’incident a succombé à ses blessures au centre hospitalier de Kaolack. Pendant ce temps, le second individu est détenu par les enquêteurs du commissariat central, dans l’attente des développements judiciaires.

Les membres restants du groupe sont activement recherchés par les forces de sécurité locales, afin de répondre de leurs actes présumés.

Cet incident souligne une fois de plus les défis persistants auxquels les communautés locales et les autorités font face en matière de sécurité. Les habitants de la cité Médina Baye restent sous le choc après cette violente tentative de cambriolage qui a laissé une empreinte indélébile dans leur quartier.

Les autorités continuent de surveiller la situation de près, promettant une réponse robuste contre toute forme de criminalité qui menace la paix et la sécurité dans la région de Kaolack.

Cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque : Une fête mémorable pour Rufisque et le Foot Local

Rufisque a vibré de joie et de fierté lors de la cérémonie de remise du trophée de Champion du Sénégal à TFC Rufisque. Cette célébration a été marquée par des festivités hautes en couleur, rassemblant la communauté locale et les passionnés de football pour honorer cette victoire historique.

La cérémonie, qui s’est déroulée en présence de nombreux dignitaires, fans, et anciens joueurs, a débuté par un défilé triomphal des joueurs de TFC Rufisque. Acclamés par la foule, les champions ont parcouru les rues de Rufisque avant de rejoindre le stade, où se tenait la remise officielle du trophée.

Le maire de Rufisque, ainsi que des représentants de la Fédération Sénégalaise de Football, étaient présents pour féliciter les joueurs et le staff technique. Dans son discours, le président du club a exprimé sa gratitude envers les supporters et a souligné l’importance de cette victoire pour l’avenir du football local.

« Cette victoire est le fruit de beaucoup de travail, de détermination et de passion. Elle n’est pas seulement celle de TFC Rufisque, mais de toute la ville et de tous ceux qui croient en notre potentiel, » a-t-il déclaré sous les ovations du public.

Les festivités ont continué avec des performances musicales, des danses traditionnelles et des feux d’artifice, créant une atmosphère festive et conviviale. Les joueurs ont également eu l’occasion de partager des moments avec les fans, signant des autographes et prenant des photos pour immortaliser cette journée spéciale.

Cette célébration a été l’occasion de renforcer les liens entre le club et la communauté, mettant en avant l’importance du soutien local dans les succès sportifs. Les jeunes aspirants footballeurs de Rufisque ont également été inspirés par cette victoire, voyant en TFC Rufisque un modèle de réussite et de persévérance.

La victoire de TFC Rufisque en tant que Champion du Sénégal est une source de fierté pour la ville et un symbole de l’excellence du football local. La cérémonie de remise du trophée a non seulement célébré une saison exceptionnelle, mais a également ravivé l’esprit de communauté et de passion pour le sport à Rufisque.

Affaire Médina Gounass : Le Général Jean-Baptiste Tine chez Thierno Madani Tall pour la paix

Le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean-Baptiste Tine, a rendu visite à Thierno Madani Tall, Khalife de la famille omarienne, à Dakar. Cette visite intervient dans un contexte tendu suite aux récents événements survenus à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, et visait à promouvoir la paix dans cette région troublée.

Accueilli avec chaleur et respect, le ministre a exprimé son attachement en tant que « fils et disciple » de la confrérie omarienne. Thierno Madani Tall, de son côté, a souligné l’importance de la paix au Sénégal et a prié pour la réussite du ministre dans ses fonctions, rappelant les bonnes relations historiques entre Thierno Seydou Nourou Tall et Mgr Yacinthe Thiandoum.

Jean-Baptiste Tine a évoqué les troubles survenus à Médina Gounass le jour de la Tabaski. Il a indiqué que bien que la situation soit sous contrôle, des efforts de médiation sont en cours pour apaiser les tensions. Le ministre a sollicité le soutien du khalife pour consolider la paix et prévenir de futurs conflits.

Les deux hommes ont exprimé leur satisfaction quant au déroulement paisible de la prière de la Jumua à Médina Gounass et ont affirmé leur engagement pour un retour définitif de la paix dans la région. Cette rencontre renforce l’espoir d’une résolution durable des tensions grâce à l’implication des leaders religieux.

Le ministre de l’Intérieur s’était rendu à Médina Gounass mardi dernier, au lendemain des affrontements entre deux communautés religieuses de la ville. Ces violences ont éclaté à la fin de la prière de Tabaski alors que le Khalife de Médina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, regagnait son domicile accompagné de ses disciples. La procession a été attaquée par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents.

Le bilan des affrontements est lourd : un mort, plusieurs blessés, des commerces vandalisés, des véhicules caillassés et des maisons endommagées. La personne décédée revenait d’un champ et a été agressée par un groupe d’individus.

La gendarmerie est rapidement intervenue, procédant à des arrestations et renforçant le dispositif de sécurité à Médina Gounass. Le gouverneur de la région de Kolda, Saer Ndaw, et le préfet de Vélingara se sont également rendus sur place pour superviser la situation et assurer le maintien de l’ordre.

Cette série d’événements souligne la nécessité d’une médiation efficace et de l’implication des autorités religieuses et administratives pour restaurer et maintenir la paix dans cette région. Le soutien de figures influentes comme Thierno Madani Tall est crucial pour apaiser les tensions et prévenir de nouvelles violences.

Contrôle des prix renforcé au Sénégal : 1000 volontaires et forces de l’ordre mobilisés

À compter du lundi 24 juin 2024, le Sénégal met en œuvre des mesures drastiques pour stabiliser et réguler les prix de divers produits à travers tout le territoire. Pour garantir l’application effective de ces nouvelles régulations tarifaires, le gouvernement a annoncé le déploiement massif de ressources sur le terrain.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Guèye Diop, a déclaré lors du journal de 20h de la RTS ce samedi que pas moins de 1000 volontaires ainsi que des Forces de l’ordre seront mobilisés. Ce dispositif vise à assurer un contrôle rigoureux des prix dans les commerces et à garantir leur conformité aux nouvelles directives gouvernementales.

Ces décisions interviennent dans le cadre d’une politique délibérée visant à instaurer un environnement économique plus stable et prévisible, bénéfique tant pour les consommateurs que pour les acteurs économiques du pays. Le ministre a également souligné l’importance de la transparence des prix, précisant que toutes les boutiques seront tenues de publiciser et d’afficher clairement les prix des produits proposés.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement sénégalais à répondre aux préoccupations économiques des citoyens et à promouvoir une économie plus juste et équitable pour tous.

En conclusion, le déploiement de 1000 volontaires et des forces de l’ordre marque une étape significative dans la mise en œuvre de ces mesures de contrôle des prix, visant à stabiliser l’économie nationale et à renforcer la confiance des consommateurs.

Lancement de la Phase Pilote du Système de Paiement Instantané de l’UEMOA : La BCEAO s’engage pour l’innovation Financière

La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a annoncé, par un communiqué daté du 20 juin 2024, le lancement de la phase pilote du système de paiement instantané interopérable de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), prévu pour le lundi 22 juillet 2024. Ce projet ambitieux vise à transformer les transactions financières au sein de la région.

La BCEAO affirme son engagement à mettre en place un système de paiement instantané interopérable, opérationnel en continu 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, capable de traiter les transactions de toute nature et pour tous types de comptes. Cette initiative répond à la nécessité de simplifier les transactions quotidiennes des usagers et de stimuler l’innovation financière.

Le nouveau système permettra d’effectuer des transferts et paiements en temps réel, même entre différentes institutions financières, garantissant ainsi l’accessibilité des fonds pour les bénéficiaires de manière instantanée. Les usagers pourront également effectuer des paiements auprès de tout commerçant disposant d’un QR Code interopérable ou envoyer des demandes de paiement, avec des services financiers standardisés pour les entreprises.

Conforme aux normes internationales en matière de sécurité des systèmes de paiement, cette nouvelle infrastructure jouera un rôle crucial dans la promotion de l’inclusion financière au sein de l’UEMOA. La BCEAO se positionne ainsi comme un acteur clé dans l’évolution des services financiers dans la région, facilitant l’accès et l’utilisation des services financiers pour une population plus large.

La BCEAO invite le public à suivre de près le développement de ce projet, qui marque une étape décisive dans la modernisation des transactions financières en Afrique de l’Ouest.

Mobilisation à Ziguinchor : Les travailleurs des collectivités locales prêts pour une marche pacifique

Dans la ville de Ziguinchor, au sud du Sénégal, une mobilisation sans précédent se prépare parmi les travailleurs des collectivités locales. Réunis en assemblée générale ce samedi 22 juin 2024, ces hommes et femmes ont fait le point sur leurs revendications et tracé les contours d’une marche nationale prévue pour le mercredi 26 juin 2024.

Yakhya Mansaly, secrétaire général de la FGTB/B (Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal) pour la commune de Ziguinchor, exprime avec détermination l’importance de cet événement. Pour lui, cette marche est bien plus qu’une simple démonstration : c’est un appel vibrant à la justice sociale et à l’égalité salariale. « Nous avons organisé aujourd’hui une assemblée générale de sensibilisation pour préparer la marche du mercredi 26 juin, qui est une marche nationale. C’est une occasion pour tous les travailleurs de sortir et de faire entendre leur voix, de sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur les injustices que nous subissons depuis plus de deux ans », déclare-t-il.

Au cœur des revendications : l’application de l’article 29, qui garantit que toute augmentation salariale accordée aux agents de l’État soit également octroyée aux travailleurs des collectivités territoriales. Yakhya Mansaly dénonce une inégalité flagrante : « Je ne peux pas comprendre qu’un agent municipal puisse être payé trois fois moins qu’un autre pour un travail équivalent. C’est cette injustice que nous voulons bannir au Sénégal. »

Les travailleurs sont unis dans leur détermination à obtenir justice. Abib Goundiam, secrétaire général du syndicat national des travailleurs des collectivités locales section Ziguinchor, critique vivement l’attitude du gouvernement : « Nous avons fait tout ce qui était demandé, nous avons fourni les données nécessaires, mais c’est l’État qui tergiverse et retarde le règlement de nos revendications légitimes. Nous sommes fatigués des promesses non tenues. »

La marche du 26 juin est perçue comme une opportunité cruciale pour faire entendre leurs voix de manière pacifique et déterminée. Abib Goundiam souligne que les travailleurs ne cherchent pas le conflit, mais la reconnaissance de leurs droits fondamentaux : « Nous marcherons pacifiquement pour exposer nos difficultés. Nous voulons simplement que nos autorités comprennent que nous souffrons et que nos familles souffrent aussi. »

Les revendications des travailleurs trouvent un écho croissant parmi les populations locales, qui commencent à comprendre l’ampleur de l’injustice salariale qui persiste. « Nous ne sommes pas contre nos concitoyens, mais nous réclamons simplement l’égalité de traitement et le respect de nos droits, comme cela est accordé à d’autres secteurs dans ce même pays », explique Abib Goundiam.

En conclusion, la mobilisation des travailleurs des collectivités locales à Ziguinchor reflète une quête légitime pour l’équité et la dignité au travail. Leur marche du 26 juin 2024 symbolise leur détermination à faire valoir leurs droits, non seulement devant leurs autorités nationales, mais aussi devant la communauté internationale.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Zahra Iyane Thiam approuve la nouvelle direction d’Amadou Bâ : « La page avec Macky Sall est tournée »

Amadou Bâ, ancien Premier ministre et candidat malheureux à la présidentielle de 2024, a repris la parole après une période de silence politique pour s’adresser aux Sénégalais. Dans son discours intitulé « La nouvelle responsabilité », il a appelé à un engagement envers la démocratie, les principes républicains, le respect des institutions et les projets déterminés par le peuple souverain.

Zahra Iyane Thiam, ancienne ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, a salué cette démarche. Elle considère que la décision d’Amadou Bâ de tracer sa propre voie est opportune. Elle déclare :

« Il faut se féliciter de sa posture puisqu’il est un candidat malheureux sortant avec 35 % des suffrages des Sénégalais qui ont cru à son programme pour le pays. Il a le devoir de continuer à participer à la construction de ce pays en mettant son expertise à la disposition du pays. »

Elle voit dans cette posture une opportunité pour Amadou Bâ de rassembler toutes les forces vives du Sénégal qui s’identifient à sa politique, en particulier ceux qui prônent une opposition républicaine et une dynamique nouvelle après les violences passées.

Zahra Iyane Thiam, interrogée par Dakaractu, a indiqué qu’elle est en phase de réflexion concernant sa propre position vis-à-vis de l’appel d’Amadou Bâ. Elle souligne :

« Nous discutons actuellement. Pour le moment, j’en suis à l’appréciation de ce qu’il veut faire. Je suis une républicaine et j’ai toujours voulu dans le cadre de mes actions et de mon engagement politique, mettre le Sénégal au-dessus de tout. Mais rien n’est exclu. »

Elle laisse entendre qu’elle pourrait se concerter avec d’autres personnes concernées avant de prendre une décision.

Quant à la relation entre Macky Sall et Amadou Bâ, Zahra Iyane Thiam estime que cette page est tournée depuis la présidentielle. Elle précise :

« La page avec Macky Sall – Amadou Bâ est dépassée depuis l’élection présidentielle. »

Cependant, elle souligne la nécessité, au sein de l’APR (Alliance pour la République), de réunir les instances de décision, d’évaluer l’élection et de situer les responsabilités, une démarche qui, selon elle, n’a pas été entreprise malgré les souhaits exprimés.

Zahra Iyane Thiam soutient que chacun est libre de choisir la posture qui lui semble la meilleure dans le contexte politique actuel. Sa réaction montre un soutien nuancé à Amadou Bâ, tout en laissant la porte ouverte à diverses options pour son propre engagement futur.

« Nouvelle Responsabilité » : Amadou Ba essuie les tirs de ses anciens compagnons de BBY

L’ancien Premier ministre Amadou Ba, autrefois soutien indéfectible du président Macky Sall, a récemment publié une note intitulée « Nouvelle Responsabilité ». Ce document marque son engagement dans l’opposition sénégalaise après sa défaite à l’élection présidentielle de 2024. Cependant, cette initiative n’a pas été bien accueillie par ses anciens alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui n’ont pas hésité à critiquer sévèrement sa démarche.

Le secrétaire général du Parti Justice et Développement (PJD), Cheikh Ibrahima Diallo, a qualifié la sortie d’Amadou Ba de « molle et non courageuse ». Il a déclaré :

« Sa sortie est molle et non courageuse, elle n’a ni saveur, ni couleur, ni aucun signe d’un opposant engagé. Elle ressemble plutôt à un monologue d’un futur collabo du régime en place. Pour un opposant en vrai, on attendait des prises de position claires sur des sujets précis et la déclinaison d’une conduite de conquête bien argumentée. »

Cheikh Ibrahima Diallo a ajouté que l’ancien candidat de la mouvance présidentielle aurait mieux fait de maintenir le silence qu’il avait adopté depuis sa défaite. Il a vivement critiqué le contenu de la note de Ba, la qualifiant de « torchon ». Diallo a également mentionné :

« Son silence forcé et troublant de 3 mois était mieux que le torchon qu’il nous a servi car nous n’avons pas de leçons de démocratie à recevoir d’un général qui a abandonné ses troupes désarmées dans un champ de bataille miné d’avance. »

Le leader des « Justiciers » a par ailleurs loué la démarche adoptée par le président Macky Sall lors de la présidentielle, soulignant son courage et son engagement :

« Il a bien fait de se démarquer de son candidat car la politique a besoin d’ardeur et de courage et d’engagement et non de combats par procuration et de fuites en avant. »

La note « Nouvelle Responsabilité » d’Amadou Ba, destinée à marquer son entrée dans l’opposition, semble avoir déclenché une vague de critiques de la part de ses anciens alliés. La suite de sa carrière politique dans ce nouveau rôle sera donc scrutée de près, tant par ses soutiens que par ses détracteurs.

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

En prévision des vacances citoyennes, cette année transformées en campagne agricole, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, et Khady Diène Gaye, ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, ont signé vendredi une convention ambitieuse. Cette initiative vise à répondre aux besoins des jeunes en matière de protection sociale, d’employabilité et d’insertion économique.

Mme Khady Diène Gaye a souligné que l’objectif principal est de créer des entrepreneurs agricoles pendant les grandes vacances. Ces entrepreneurs exploiteront des fermes agricoles modernes, destinées à promouvoir l’entrepreneuriat dans le secteur agricole. Cette initiative vise à lutter contre la hausse du coût de la vie et à renforcer le pouvoir d’achat des ménages.

Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes
Mabouba Diagne et Khady Diène Gaye signent une convention pour la mobilisation agricole et l’insertion des jeunes

Pour cette première année de mise en œuvre, le programme s’appuiera sur les ressources existantes et sur les jeunes désireux de s’investir dans l’agriculture. Quelques fermes modernes seront établies pour servir de cadre à cette initiative.

Mme Gaye a souligné que la jeunesse est le moteur du développement socio-économique du pays. Elle a appelé à l’engagement actif des jeunes pour un Sénégal prospère et souverain, insistant sur l’importance de leur contribution pour le développement de l’Afrique.

Mabouba Diagne a précisé que cette convention engage les deux ministères à unir leurs efforts pour promouvoir l’insertion socio-économique des jeunes. Plusieurs axes d’intervention ont été définis :

  1. Facilitation de l’accès à des emplois durables et décents pour les jeunes.
  2. Organisation des vacances citoyennes patriotiques.
  3. Digitalisation du secteur agricole.
  4. Création de Services agricoles (CSAs) et de Coopératives Agricoles.
  5. Mise en œuvre du programme d’autosuffisance alimentaire « Une ASC, une Ferme ».
  6. Lancement de la campagne nationale de phosphatage des sols.
  7. Gestion et valorisation des déchets municipaux par la création de centrales de compostage.
  8. Promotion du développement durable et de l’économie circulaire.
  9. Campagne annuelle de reboisement « Un citoyen, un arbre ».

Cette convention représente une approche intégrée et concertée pour relever les défis communs aux deux départements. Mabouba Diagne a déclaré que cette convention symbolise l’engagement des ministères à travailler ensemble, à mutualiser leurs ressources et à développer des synergies pour maximiser l’impact des actions au bénéfice de la jeunesse sénégalaise.

En conclusion, cette initiative conjointe vise à transformer les jeunes en acteurs clés de l’agriculture, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement socio-économique du Sénégal.

Euro 2024 : La Belgique se relance face à la Roumanie

Lors du dernier match de l’Euro 2024 ce week-end, la Belgique a retrouvé sa forme après une défaite initiale contre la Slovaquie, en s’imposant face à la Roumanie. Les Diables Rouges ont brillé grâce à des buts marquants de Youri Tielemans et Kévin De Bruyne.

Ce résultat crucial maintient la Belgique dans la course pour la qualification en huitièmes de finale. Leur prochain défi sera contre l’Ukraine le 26 juin prochain. En parallèle, les Roumains se préparent à affronter la Slovaquie lors de la même journée.

Le groupe est serré avec toutes les équipes à égalité parfaite avec 3 points chacune. La compétition s’annonce intense jusqu’à la dernière journée. Toutes les possibilités restent ouvertes, et le suspense est à son comble pour les passionnés de football européen.

Restez connectés pour suivre l’évolution palpitante de l’Euro 2024 et découvrir quelles équipes se qualifieront pour la phase suivante de ce tournoi prestigieux.

( Photos ) – Tabaski de Eumeu Séne avec sa Première Femme : Une belle complicité Familiale

Lors de la célébration de la Tabaski, le célèbre lutteur sénégalais Eumeu Séne a partagé des moments de grande complicité avec sa Awo, ainsi que toute sa famille. La séance de shooting organisée par Five Studio a capturé ces précieux instants, mettant en lumière la chaleur et l’unité de la famille de l’athlète.

Les images de cette journée spéciale révèlent une famille soudée et heureuse, vêtue de leurs plus beaux habits traditionnels, reflétant l’élégance et la joie caractéristiques de cette fête. Eumeu Séne et sa Awo ont particulièrement brillé par leur complicité évidente, posant avec grâce et affection, entourés de leurs enfants.

La séance de shooting, orchestrée par Five Studio, a permis de capturer des instants magiques où la tradition et la modernité se rencontrent. Les tenues traditionnelles, les sourires éclatants et les moments de tendresse partagés entre les membres de la famille ont été immortalisés dans une série de photos qui témoignent de l’amour et de la solidarité qui règnent au sein de la famille de Eumeu Séne.

Les clichés de cette séance de shooting continueront de rappeler à Eumeu Séne et à ses proches ces moments de bonheur partagés, renforçant les liens familiaux et célébrant la beauté de leur union.

La Tabaski de Eumeu Séne et sa première femme, célébrée avec tant de chaleur et de complicité, est un exemple poignant de l’importance de la famille et des traditions. Grâce à Five Studio, ces moments précieux ont été magnifiquement capturés, permettant à tous d’apprécier la beauté de cette journée spéciale.

Des nouveaux campus pour l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass prévus pour octobre

Samedi dernier, lors d’une déclaration officielle, Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a annoncé que les nouveaux locaux des différents campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) devraient être opérationnels dès le mois d’octobre prochain.

Actuellement en phase de construction, la plupart de ces infrastructures sont destinées à répondre aux besoins croissants de l’établissement. Cette expansion représente une étape significative dans le développement de l’université, visant à améliorer les conditions d’apprentissage et de recherche pour les étudiants et les chercheurs.

L’USSEIN, établie dans la région de Kaolack au Sénégal, joue un rôle crucial dans l’éducation supérieure et la recherche scientifique dans le pays. Les nouvelles installations sont conçues pour offrir des espaces modernes et fonctionnels, propices à l’innovation et à l’excellence académique.

Ce projet d’envergure reflète l’engagement continu du gouvernement sénégalais à renforcer le secteur de l’éducation supérieure, en dotant les universités des infrastructures nécessaires à leur développement et à leur compétitivité internationale.

À mesure que la date prévue d’achèvement approche, l’anticipation monte parmi les membres de la communauté universitaire et les parties prenantes, qui attendent avec impatience l’inauguration des nouveaux campus de l’USSEIN en octobre.

Me Babacar Ndiaye prend ses fonctions de Directeur Général à la SNR

Ce samedi 22 juin 2024, Me Babacar Ndiaye a officiellement été installé dans ses nouvelles fonctions de Directeur Général de la Société Nationale de Recouvrement (SNR). La cérémonie d’installation s’est tenue avec solennité et a réuni un auditoire distingué composé de hauts fonctionnaires, de membres du conseil d’administration et de partenaires stratégiques de la SNR.

Me Babacar Ndiaye, avocat de formation et doté d’une expérience solide dans le domaine juridique et financier, a exprimé sa gratitude envers les autorités pour la confiance placée en lui. Dans son discours inaugural, il a souligné l’importance de l’intégrité, de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des affaires de la SNR. Il a également formulé son engagement à renforcer la mission de l’entreprise, qui consiste à assurer un recouvrement juste et équitable des créances tout en maintenant de bonnes relations avec les clients.

La SNR, sous la direction de Me Babacar Ndiaye, envisage d’adopter des stratégies innovantes pour optimiser ses opérations et répondre aux défis croissants du secteur du recouvrement. Son leadership est attendu pour apporter une nouvelle dynamique à l’organisation et pour consolider sa position en tant qu’acteur clé dans le paysage économique national.

La nomination de Me Babacar Ndiaye à la tête de la SNR marque le début d’une nouvelle ère pour l’entreprise, marquée par des ambitions renouvelées et un engagement accru envers l’excellence opérationnelle et le service client.

Réclamation à Grand-Dakar : Bopp exige la restitution de ses sites historiques

Aujourd’hui, le quartier de Bopp a vibré au son des revendications alors que ses résidents sont descendus dans les rues pour exiger la restitution de sites clés autrefois rattachés à la commune de Biscuterie. Parmi les lieux en question figurent le centre Bopp, les écoles Imam Abdou Ndiaye 1, 2 et 3, ainsi que le site artisanal, tous maintenant sous l’administration de Grand-Dakar suite à un découpage administratif en 1996.

Depuis des décennies, cette décision a suscité un profond mécontentement parmi les habitants de Bopp, unis sous la bannière du collectif « Bopp Debout ». Ils dénoncent un découpage jugé injuste qui persiste à travers plusieurs régimes politiques successifs, malgré des demandes répétées adressées à l’État depuis 1998 pour une correction de cette décision.

Le collectif déplore le manque de réponse des autorités à leurs requêtes légitimes, nourrissant désormais l’espoir que le nouveau régime du président Bassirou Diomaye Faye entendra leur appel à rétablir ce qu’ils considèrent comme une injustice contre la commune de Biscuterie.

La mobilisation d’aujourd’hui reflète une détermination sans faille de la part des résidents de Bopp à voir leur patrimoine historique et éducatif restauré dans leur propre juridiction. Ils continuent de lutter pour rétablir une véritable reconnaissance de leur identité communautaire et de leurs droits administratifs.

En attendant une réponse de l’État, Bopp reste résolu dans sa quête pour une réparation de ce qui est perçu comme une erreur administrative aux conséquences profondes pour sa communauté.

LINGUÈRE : Un enfant mortellement fauché par un minicar à Sagatta

Un tragique accident s’est produit ce samedi matin à Sagatta, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Dahra Djolof. Un minicar roulant à une vitesse excessive a heurté mortellement un enfant d’une dizaine d’années, qui accompagnait sa mère au marché local.

Selon Bocar Coulibaly, le sous-préfet de l’arrondissement de Sagatta, l’accident s’est produit aux environs de 8 heures du matin. Le véhicule, en provenance de Matam et en route pour Dakar, roulait à une vitesse excessive lorsqu’il a percuté l’enfant sur la route. Des témoins oculaires ont confirmé que le minicar roulait trop vite, ce qui a conduit à ce drame.

Sous le choc et en colère, les habitants de Sagatta ont rapidement manifesté en bloquant temporairement la route à l’endroit de l’accident. Ils réclament l’installation de ralentisseurs sur ce tronçon routier pour prévenir de futurs accidents. Cette réaction démontre le mécontentement et l’inquiétude croissants des résidents face aux dangers posés par la circulation rapide des véhicules dans la région.

Le chauffeur du minicar a été arrêté par la brigade de gendarmerie de Dahra pour les besoins de l’enquête ouverte. Cette action vise à déterminer les circonstances exactes de l’accident et à établir les responsabilités.

Le corps de la jeune victime a été transporté à la morgue du centre de santé de Dahra Djolof par les sapeurs-pompiers. Cette perte tragique laisse une famille en deuil et une communauté secouée, réitérant l’urgence de mesures de sécurité routière adéquates pour protéger les piétons, en particulier les enfants.

Cet accident tragique à Sagatta met en lumière les dangers des excès de vitesse et l’importance de la mise en place de mesures de sécurité routière efficaces. Les autorités locales et les forces de l’ordre devront collaborer pour répondre aux demandes des habitants et renforcer la sécurité sur les routes de cette région, afin de prévenir de futurs incidents tragiques.

Paix à Médina Gounass : Visite du Ministre de l’Intérieur chez le Khalife Thierno Madani Tall

Vendredi dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a effectué une visite chez le Khalife Thierno Madani Tall à Dakar, marquant ainsi un engagement fort pour restaurer la paix à Médina Gounass. Cette rencontre intervient après les récents troubles ayant secoué la communauté, avec des affrontements tragiques entre disciples rivaux lors de la Tabaski, ayant causé la perte d’une vie et blessé plus d’une trentaine de personnes.

Accompagné de hauts responsables de la sécurité, le ministre a sollicité le soutien du Khalife dans la préservation du calme et de l’harmonie au sein de cette communauté emblématique. La rencontre a été l’occasion de discuter des mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents et pour promouvoir un dialogue constructif entre les différents groupes.

Les autorités locales et le Khalife ont exprimé leur volonté commune de préserver l’unité et la fraternité qui caractérisent Médina Gounass, tout en renforçant la sécurité pour tous les résidents. Cette visite souligne l’importance de la coopération entre l’État et les autorités religieuses dans la résolution des conflits et la promotion de la paix sociale.

En conclusion, cette démarche marque un pas significatif vers la réconciliation et la stabilité à Médina Gounass, rappelant que la collaboration entre toutes les parties concernées est essentielle pour préserver l’unité nationale et garantir la sécurité de tous les citoyens.

Tragédie à Kaolack : Mort d’un peintre lors d’une altercation avec un ingénieur en génie civil

La quiétude de Koutal, une paisible localité de Kaolack, a été brutalement ébranlée par un événement tragique qui a plongé ses habitants dans la consternation. Le peintre I. Sangharé a été grièvement blessé lors d’une altercation avec l’ingénieur en génie civil, M. Faye, une dispute qui a malheureusement conduit à la perte de vie de Sangharé.

L’incident, survenu récemment, a rapidement pris une tournure tragique lorsque les tensions entre les deux hommes ont escaladé, entraînant des blessures fatales pour I. Sangharé. Malgré les efforts déployés par les médecins de l’hôpital local pour le sauver, Sangharé a succombé à ses blessures, plongeant la communauté locale dans un profond deuil.

Suite à cette tragédie, M. Faye a été placé en garde à vue par les autorités locales, accusé de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Cette affaire pourrait avoir des conséquences juridiques sérieuses pour l’ingénieur en génie civil.

Les circonstances précises de l’altercation demeurent encore floues, et une enquête approfondie est en cours pour éclaircir les événements ayant conduit à cette issue tragique. Les autorités locales et les proches de la victime appellent à la justice et à la vérité dans cette affaire poignante qui a bouleversé la petite communauté de Koutal.

SERVICE MILITAIRE OBLIGATOIRE

Le Sénégal est un pays dont la population, majoritairement jeune et insuffisamment éduquée, est confrontée à de nombreux événements malheureux dus à l’indiscipline croissante. Les accidents de la route se multiplient de manière alarmante. Sur les réseaux sociaux tels que TikTok, on observe une absence flagrante de discipline au sein de notre société, en particulier chez la jeunesse qui semble dénuée de sens des responsabilités et d’amour pour le pays.

Il est impératif d’examiner cette situation critique, en particulier pour nos enfants qui sont l’avenir du pays.

Fort de mon expérience du service militaire et conscient de la discipline exemplaire ainsi que du profond engagement patriotique propre aux soldats, je suis convaincu qu’il serait judicieux d’envisager une forme de militarisation de nos jeunes concitoyens afin qu’ils puissent développer ces valeurs essentielles.

Je suggère que l’Etat instaure un programme intitulé « Service Militaire Initial » à destination de tous les jeunes du pays, qui sont en classe de seconde ou à un niveau équivalent, que ce soit dans les daaras ou tout autre lieu d’apprentissage (jeunes filles et jeunes garçons inclus).

Ce projet consisterait à enrôler l’ensemble des élèves en classe de seconde dans un programme de Service Militaire juste après la clôture de l’année scolaire, au début du mois de juillet. Ce cursus s’étendrait sur une période de 3 mois, entre juillet et fin septembre.

Compte tenu du nombre important d’élèves en seconde, les forces de défense et de sécurité (l’armée nationale, la gendarmerie nationale, la police nationale, les sapeurs-pompiers, les services d’hygiènes, l’administration pénitentiaire, les eaux et forêts, la douane et toutes autres institutions telles que l’administration des ASP ainsi que le service civique national) mobiliseraient toutes les zones militaires, les légions, les compagnies, les casernes, les commissariats, les postes, etc… de tout le territoire national afin de prodiguer une formation aux jeunes en matière citoyenneté (amour de la patrie et respect des institutions).

Par exemple, la région de Kaolack compte la zone militaire numéro 3 qui abrite le 3ème bataillon, le 23ème BRA, l’Ecole Nationale des Sous-officiers de l’Armée (ENSOA), plusieurs commissariats et postes de police. On y retrouve également la légion centre de la gendarmerie qui regroupe un escadron de terre et plusieurs brigades et postes y ajoutés les casernes des sapeurs-pompiers, des eaux et forêts, ASP, des Services d’hygiènes et des bureaux des douanes de Kaolack, Karang et Keur Ayib.

Cette répartition permettra aux élèves de la région de Kaolack d’intégrer ces différentes unités sans difficulté.

Ce processus sera répété pour toutes les régions, permettant ainsi d’envoyer tous les élèves en classe de seconde aptes au service militaire initial dans les casernes des forces de défense et de sécurité. Chaque année, cette rotation sera effectuée, dans le dessein ultime de former une jeunesse disciplinée et patriote.

À l’issue de son service militaire initial de trois mois, le jeune lycéen incorporé recevra une attestation de bonne conduite. Cette précieuse attestation devra être ajoutée au dossier d’admission à l’université ainsi qu’à toute candidature administrative afin de forcer les élèves récalcitrants.

Certes que cela requiert d’importantes ressources, mais il est indéniable que la discipline n’a pas de prix.

L’exemple de la Corée du Sud montre que l’éducation civique a un impact considérable sur la vie d’une nation.

PHASE OPERATIONNELLE

Je prends la liberté de vous présenter une première réflexion quant à sa mise en œuvre opérationnelle.

Si les autorités de l’État venaient à adhérer à cette idée, je sais que des séminaires ou des cercles de réflexion avec des experts du domaine seraient organisés afin d’élaborer une stratégie pour la concrétisation du service militaire initial.

Mais pour le moment, veuillez me permettre d’exposer ma modeste perception de ce concept.

Je précise que j’ai déjà évoqué la manière dont tous les élèves en classe de seconde pourraient être ventilés aisément sur l’étendue du territoire national au sein des casernes.

Alors, mon idée est que ces élèves vont suivre une formation initiale du combattant durant 21 jours, soit trois semaines au sein des casernes des forces de défense et de sécurité où ils seront logés, nourris et habillés.

Ci-dessous, l’emploi du temps que je soumettrais :

  • 6H : Réveil et Nettoyage des chambres
  • 6H 40 : Douche
  • 7H : Petit-déjeuner
  • 7H 30 : Sport matinal
  • 8H 30 : Douche
  • 9H 30 : Salle de classe : Cours sur le civisme, sur les exploits de nos figures historiques (notamment la vie d’El Hadji Omar Tall, Cheikh Ahmadou Bamba, El Malick Sy, Maba Diakhou Ba, Bour sine, Cardinal Thiandoum, Mamadou Dia, Lat Dior, Bour Sine, etc…), secourisme, etc.
  • 13H: Déjeuner
  • 13H 30: Pause et sieste
  • 15H: Cours sur le développement personnel (beaucoup de nos jeunes manquent de charisme et d’esprit de leadership. Il est à noter qu’environ 90% des Sénégalais ont peur de parler en public).
  • 17H: Pause
  • 17H 30 : Sport (arts martiaux, jeux d’esprit (scrabble, dame), Basket, Foot, etc…)
  • 18H 30 : Nettoyage de la caserne et Douche
  • 19H 30 : Dîner
  • 20H 30 : Activités ludiques telles que cinéma, chant militaire et théâtre, etc…
  • 22 H : Tout le monde au lit sauf ceux qui sont de gardes.

De temps à autre, des perturbations du sommeil accompagnées de légères séances de révisions afin de vérifier si les enseignements du jour ont été bien assimilés.

Cela se déroulera du lundi au samedi, les dimanches étant réservés au repos et offrant éventuellement la possibilité aux plus méritants de contacter leur famille par téléphone.

Ainsi, durant une période de 21 jours, les élèves soldats seront soumis à la discipline militaire dans le but de leur inculquer des valeurs et des compétences nécessaires pour devenir un citoyen modèle et patriote.

À l’issue des 21 jours de formation, une cérémonie sera organisée pour célébrer leur réussite en hissant le drapeau national. Tous ‘’les élèves soldats’’ seront regroupés dans chaque capitale régionale pour une grande cérémonie sous l’autorité du gouverneur. Leurs familles y seront conviées et diverses activités (défilé militaire des élèves soldats, des scènes de théâtres) ponctueront cette journée festive.

Afin de rehausser la cérémonie, la fête du drapeau des nouveaux élèves soldats de la région de Dakar sera présidée par le Premier Ministre ou le Président de la République. Cette présence conférera davantage de prestige au service militaire initial marquant l’accomplissement de la formation initiale du combattant de ces jeunes élèves.

Après cette célébration, les élèves soldats bénéficieront d’un repos bien mérité de six jours. L’occasion de donner à chacun d’eux son temps de gloire. Ce repos leur permettra d’apprécier pleinement leur moment de gloire en retournant dans leurs quartiers revêtus de leur uniforme militaire, suscitant admiration et respect auprès des habitants.

À l’issue de leur repos, ils auront achevé un mois complet de service militaire initial. Il restera alors deux mois avant le début de l’année scolaire.

Au retour de leur congé, les élèves soldats seront affectés individuellement à leurs communes respectives. Le service civique national prendra le relais et bénéficiera du soutien logistique de l’armée. Le service civique national affectera dans chaque commune du pays une équipe de deux à trois encadreurs.

Ces encadreurs seront hébergés dans une école primaire de chaque commune et accueilleront chaque matin les élèves soldats pour poursuivre ainsi leurs deux derniers mois de service militaire initial.

De ce fait, ces élèves soldats ne seront désormais plus astreints à résider en internat. L’État réalisera des économies en n’ayant aucune charge à assumer, car ci-dessous ma proposition relative à leur emploi du temps :

• 8H : Rassemblement dans une école primaire de chaque commune que l’on appellera « Poste de Contrôle »

• 8H 10 : Levée des couleurs et chants militaires.

• 8H 30 : Salle de classe : Cours de renforcement axés sur la culture générale, le développement personnel, l’hygiène, les premiers secours, etc…

• 9H 30 : Fin de classe et Pause

• 10H : Service d’utilité publique : Nettoyage des marchés, des écoles, des rues, embellissement et décoration des quartiers, création et gestion des jardins publics pour les former à mieux s’occuper de l’environnement, etc…

• 12H 30 : Retour au Poste de Contrôle (l’école primaire) et chant militaire.

• 13H : Fin de la journée : chaque élève soldat rentre chez lui jusqu’au lendemain.

Ainsi de suite, du lundi au Vendredi et les weekends seront des jours de repos.

A une semaine de l’ouverture de l’école, il sera organisé une cérémonie solennelle pour la remise des attestations de bonne conduite émises par le directeur général du service civique national. Cette cérémonie verra également la distribution de récompenses individuelles et collectives.

Par exemple, les élèves soldats qui auront rendu leur commune la plus propre et belle du pays se verront gratifier d’une récompense spéciale : la gratuité des frais d’inscription de la classe de Première au Terminale ainsi que la fourniture scolaire offerte.

En outre, les 10 meilleurs élèves soldats de chaque région auront l’honneur et le privilège de défiler sous les couleurs du service civique national lors des festivités marquant la fête de l’indépendance (Ils seront 140 élèves soldats pratiquement une compagnie à défiler à Dakar devant le Président de la République).

De retour dans leurs lycées respectifs, ces élèves soldats vont se retrouver en classe de Première. On sait qu’en classe de Première, il n’y a pas d’examens. Par conséquent, ils seront chargés de gérer toutes les activités socio culturelles du lycée telles que la montée et la descente du drapeau national chaque matin et soir, la gestion de la propreté et l’organisation des fosco, etc… Ces tâches constitueront une forme de prolongation de leur service militaire initial tout au long de l’année scolaire jusqu’à ce que leurs successeurs prennent la relève.

Ainsi, lors des prochaines grandes vacances, leurs cadets en classe de Seconde ou en âge équivalent, emprunteront le même chemin pour accomplir leur service militaire initial.

Je suis convaincu qu’en parvenant à avoir une génération de 5 promotions consécutives, nous verrons éclore une jeunesse disciplinée et patriotique ayant un sens accru des responsabilités.

Babacar HANE hanebabs@gmail.com

Sangomar offshore : razzia des européens

L’euphorie du first oil du champ pétro-gazier de Sangomar avec les premières gouttes de brut extraites ne sera que de  très courte durée pour tout l’écosystème des hydrocarbures du Sénégal.

La société  de projet  Rufisque Offshore, Sangomar Offshore et Sangomar Deep Offshore (RSSD), composée de Woodside (opérateur, avec une participation de 82 %) et Petrosen  (avec une participation de 18 %) vient de confier sans aucun appel à la concurrence publique ou privée – et surtout sans le quitus des autorités publiques du contenu local – un contrat majeur pour la maintenance des installations au norvegin DeepOcean, une pme norvégienne qui ne pressente à ce jour aucune certification technique ou  conformité professionnelle dans le domaine. Juste un opérateur dans les installations offshore comme tout autre opérateur. Pour rafler ce contrat et donner l’impression de satisfaire à notre politique de contenu local, la pme norvégienne s’est alliée à une autre pme sénégalaise Teranga oil et gaz Sarl  immatriculée  au Sénégal certes mais avec un actionnariat et des capitaux européens.

Ces deux Pme n’ont pas 20 ans d’états de services vérifiables en offshore profond sur aucun continent dans le monde……..

Le  timing du contrat est très bien calé , une période de transition dans l’administration du secrétariat technique du contenu local mais surtout  l’euphorie autour des premiers barils extraits du champ offshore de Sangomar comme quoi nous devons être plus vigilants avec nos partenaires pour faire prévaloir nos intérêts.

La joint venture Woodside – Petrosen à tout intérêt à rationaliser les coûts d’exploitation du champ Sangomar au regard des nombreux avenants et dépassements observés dans les coûts de mise en exploitation initialement plafonnés à 4,6 milliards de dollars US, aujourd’hui nous en sommes presque à 5,2 milliards de dollars , un écart qui va impacter le cost oil et l’amortissement des investissements  en prélude au partage des revenus conformément  au contrat de recherche et de partage de production (CRPP) qui lie le Sénégal et son partenaire Woodside.

Tous les effets structurants de notre législation sur le contenu local dans le SNE sont remis en question avec ce contrat léonin indûment octroyé à une entreprise étrangère sans aucun due- diligence sur l’offre et l’expertise locale dans le domaine alors que Senegal Supply Base  pouvait,  moyennant une assistance technique offrir les même services à des coûts plus compétitifs pour Sangomar Offshore. Il s’agit juste de services classiques et normatifs d’inspection physique de navire etc…  

Il y’a lieu d’auditer l’impact fiscal des contrats de PETROFAC pour Grand Tortue et DeepOcean pour Sangomar Offshore avant de remettre à plat notre arsenal juridique et réglementaire sur le contenu local.   Il faut verrouiller davantage la loi 2019 – 04 sur le contenu local par une définition claire, précise  et endogène de l’entreprise locale ou communautaire.

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Energie

EURO 2024 : Le Portugal Domine la Turquie et Passe en Huitièmes de Finale

Le Portugal a validé sa place en huitièmes de finale de l’Euro 2024 avec une victoire convaincante contre la Turquie, sur le score de 3-0. Cette performance assure aux Portugais une avance confortable dans le groupe F et confirme leur statut de prétendants sérieux au titre continental.

Dès le début du match à Dortmund, les Portugais ont montré leur détermination à sécuriser la victoire. Bernardo Silva a ouvert le score d’un beau mouvement collectif, mettant la Seleçao en tête. Peu de temps après, une passe en retrait malheureuse des Turcs a permis à Samet Akaydin de marquer contre son camp, aggravant leur situation.

En seconde période, Bruno Fernandes a enfoncé le clou en profitant d’une défense turque désorganisée pour inscrire le troisième but du Portugal, scellant ainsi le sort du match à 3-0. Malgré quelques moments hachés dans le jeu, les Portugais ont globalement dominé et contrôlé la rencontre.

Cette victoire confirme la progression des hommes de Roberto Martinez dans le tournoi, après une première victoire difficile contre la République tchèque. Maintenant assurés d’une place en huitièmes de finale, le Portugal cherchera à conforter sa première place du groupe face à la Géorgie dans leur dernier match de poule.

De leur côté, les Turcs devront se ressaisir et viser une performance décisive contre la République tchèque pour espérer se qualifier également en huitièmes de finale.

Le Portugal, fort de sa performance solide contre la Turquie, affiche ses ambitions pour cet Euro 2024 et reste un adversaire redoutable pour les équipes à venir dans la compétition.

Alioune Tine Appelle à un Dialogue Inclusif entre le Président Bassirou Diomaye Faye et les Candidats Aspirants à la Présidence

Dans un récent post sur sa page X, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center et défenseur des droits de l’homme, a souligné l’importance cruciale d’un dialogue ouvert et constructif entre le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et les candidats aspirants à la présidence qui ne font pas partie de la coalition Diomaye président.

M. Tine a affirmé que le Président Faye devrait étendre ses rencontres pour inclure tous les candidats potentiels à la présidence, indépendamment de leur affiliation politique. Il a mis en avant l’idée que ce dialogue contribuerait à renforcer la démocratie en favorisant un échange d’idées diversifié et en promouvant l’unité nationale face aux défis contemporains.

« Dialogue et échange en temps de paix sont essentiels pour établir une démocratie vibrante où chacun peut défendre ses positions tout en travaillant à rassembler tous les segments de la société face aux menaces communes », a déclaré M. Tine, soulignant ainsi l’importance de la cohésion nationale dans un contexte de bouleversements géopolitiques significatifs en Afrique de l’Ouest et au Sahel.

Cette initiative de M. Tine reflète son engagement en faveur de la consolidation des institutions démocratiques et de la promotion du dialogue inclusif comme vecteur de stabilité et de progrès dans la région.

Coopération Renforcée : Visite du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale aux Protecteurs de l’Environnement

Le Général Martin Faye, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, a récemment effectué une série de visites auprès des Directeurs des Parcs nationaux, des Eaux et Forêts, des Chasses ainsi que des Aires marines communautaires protégées. Cette initiative, qui s’est déroulée le jeudi 20 juin 2024, marque un pas significatif dans le renforcement de la coopération entre les Forces de Défense et de sécurité et les acteurs de la préservation environnementale.

L’objectif principal de cette rencontre était de discuter des stratégies opérationnelles conjointes, notamment en ce qui concerne la lutte contre le trafic illicite de sable marin, la coupe illégale du bois, ainsi que la protection générale de l’environnement. Ces échanges ont également permis d’aborder les besoins en formation et en renforcement des capacités des personnels engagés sur le terrain.

Le Général Faye a eu l’occasion de rencontrer individuellement le Colonel Bocar Thiam, Directeur des Parcs nationaux, le Colonel Major Babacar DIONE, Directeur des Eaux et Forêts, ainsi que le Colonel Mamadou SIDIBE, Directeur des Aires marines protégées. Ces rencontres ont été marquées par des discussions approfondies et la traditionnelle cérémonie de remise symbolique de cadeaux, symbolisant ainsi l’esprit de collaboration et de respect mutuel entre les différentes entités.

Cette visite témoigne de l’engagement des autorités militaires envers la protection de l’environnement et souligne l’importance d’une approche coordonnée pour faire face aux défis environnementaux cruciaux auxquels le pays est confronté. En renforçant ces liens interinstitutionnels, le Général Martin Faye et ses homologues ont affirmé leur détermination à œuvrer ensemble pour préserver les richesses naturelles du pays et assurer un avenir durable pour les générations à venir.

Enseignement supérieur : la tutelle en visite de terrain à l’Ussein.

Le ministre de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation Abdourahmane Diouf a effectué une visite à KAOLACK. Il a été à l’Universite Sine Saloum El hadji Ibrahima Niasse (Ussen). Il a été accueilli par le préfet du département de KAOLACK Latyr Ndiaye, les adjoints au Maire Docteur Mbaye Gueye, Yaye Astou Sarr, le recteur Le recteur de l’université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, Ndeye Coumba Toure etc. Cette dernière a exprimé sa satisfaction à accueillir le ministre de l’ Enseignement Supérieur Abdou Rahmane Diouf. Elle annonce dans son discours la création l’université qui a été faite sur demande gouvernementale. Bâtie en 2013, elle veut assurer la souveraineté alimentaire, répondre à l’élargissement de la carte universitaire, la création de richesse dans les terroirs et développer l’agriculture, l’agro business. Elle met le focus sur l’entreprenariat agricole. Des filières sont mises en place, pour répondre aux défis. Parmi lessuels, il y a la formation dont six sont labellisées. Selon Madae le recteur l’université qui a ouvert ses portes en 2019 va assurer la sécurité alimentaire du Sénégal dont plus de 7000 étudiants y frequentent. L’engagement, l’expérience et l’excellence sont prônes. Elle mise sur le partenariat local qui qui concoure au rayonnement Institutionnel. Pour l’année 2024, le budget s’élève à 2 milliards cinq cent. Les souhaits, dit-elle, sont d’installer des fermes agricoles, des centrales solaires, un campus vert, sachant qu’elle a une vocation régionale, d’impact où les étudiants seront des catalyseurs de changements.
Les professeurs ont exprimé le souhait de voir leur budget à la hausse, d’aménager des infrastructures et de recruter d’autres professeurs. Les étudiants exposent les enjeux pédagogiques et sociaux comme l’identification des goulots d’étranglements que sont l’achèvement des chantiers, le manque d’infrastructures, l’absence d’une bibliothèque, de stage et des masters qui selon eux doivent être augmentés et l’insuffisance du personnel, etc. Le ministre de l’enseignement supérieur Abdou Rahmane Diouf annonce l’aménagement très prochainement des nouveaux locaux. Au plus tard à la rentrée scolaire au moins au mois d’octobre. Il fait part qu’il a trouvé des choses interessantes, c’est pour cela qu’il souhaite qu’Ussein continue sa montée en puissance et qu’elle soit la première université thématique de la souveraineté alimentaire. Il voit qu’une ambition de souveraineté alimentaire a été déterminante chez les étudiants, car l’université dispose de filières. Il porte une assurance quant à l’accompagnement de l’Etat. Le ministre de l’Enseignement Supérieur de la recherche et de l’Innovation AbdouRahmane Diouf voit un bijou qui connait une saturation. Il note que l’Etat a besoin de 120 milliards FCFA et demande à la communauté universitaire de faire des propositions de solutions. Il veut un pacte pour des sacrifices nécessaires pour un enseignement supérieur stable. Il annonce qu’un nombre de 1500 enseignants chercheurs sont prévus, pour régler le problème de recrutement.
Lors de la visite, Madame le recteur Ndeye Coumba Toure a expliqué au ministre que les étudiants font des Incubations, un accompagnement des belges a permis d’avoir deux fois 20 millions FCFA, afin de pouvoir financer des Start up. Selon elle, l’université veut être une université d’impact. Les étudiants sont formés et les meilleurs vont être suivis. Elle lance un message fort et croit que di l’Etat veut atteindre la souveraineté alimentaire, c’est la voie à suivre.

Le rappeur sénégalais Akbess arrêté pour trafic international de drogue

Akbess, célèbre rappeur sénégalais connu sous le nom de Bass Al Khadim Rassoul, a été appréhendé chez lui à Ouakam alors qu’il se préparait pour une performance musicale. Son arrestation fait suite à une enquête menée par l’antenne de la Direction de l’office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Docrtis) de Fatick, concernant un cas de trafic international de haschich.

Les charges qui pèsent contre Akbess sont liées à une saisie récente de 700 g de haschich à la frontière gambienne, associée à deux individus sénégalais. Selon les informations recueillies lors des interrogatoires, ces individus ont déclaré que la drogue appartenait au rappeur. Ils ont prétendu que celui-ci avait laissé ses valises en Gambie après un concert et leur avait demandé de les lui ramener, contenant une quantité de drogue. Les autorités ont intervenu lorsqu’ils ont tenté de franchir la frontière.

Après plusieurs mois de recherche alors qu’il était à l’étranger, Akbess a été localisé et arrêté à son retour. Des traces de haschich ont été découvertes lors de son arrestation à son domicile. Confronté aux enquêteurs, Akbess a nié toute implication dans le trafic de drogue, affirmant n’avoir jamais demandé aux individus de transporter de la drogue pour son compte. Cependant, l’enquête préliminaire a révélé que l’un des suspects était un ami d’enfance du rappeur.

Hier, Akbess a été présenté devant le procureur près du tribunal de grande instance de Fatick. Après un bref interrogatoire, il a été placé sous mandat de dépôt pour trafic international de drogue et association de malfaiteurs, des charges sérieuses qui pourraient entraîner de lourdes conséquences judiciaires.

L’affaire souligne une fois de plus les défis auxquels font face les autorités dans la lutte contre le trafic de drogue, en particulier à travers les frontières internationales, et met en lumière le rôle potentiellement influent des personnalités publiques dans de telles activités illicites.

Jeune poignardé à Ndoffane Laghem : Dof Ndeye sous mandat d’arrêt

Dans un incident tragique à Ndoffane Laghem, Boucar Faye, un jeune élève et chauffeur de taxi saisonnier, a été poignardé à plusieurs reprises par le rappeur Dof Ndeye. Le crime aurait eu lieu après un concert, lorsque Faye attendait des clients. Dof Ndeye l’a accusé d’avoir endommagé sa voiture et l’a attaqué violemment, causant à Faye de graves blessures et une perte importante de sang.

Heureusement, Faye a réussi à s’échapper et a été admis à l’hôpital, d’où il est maintenant sorti et se rétablit. Armé d’un certificat médical, il a déposé plainte contre Dof Ndeye, pour lequel un mandat d’arrêt a été émis par la gendarmerie de Kaolack.

Cette affaire a suscité une vive émotion dans la communauté locale, mettant en lumière la violence et l’insécurité croissantes, ainsi que la nécessité d’une réponse judiciaire efficace pour assurer la sécurité des citoyens.

Diourbel : une soirée dansante vire au drame à ndindy. Un homme poignardé à mort

Hier soir, le paisible village de Ndindy, niché dans le département de Diourbel, a été secoué par un événement tragique lors d’une soirée dansante organisée par les jeunes du village. Ce qui aurait dû être une nuit de divertissement s’est rapidement transformé en cauchemar lorsque deux hommes, Ibrahima Faye, 20 ans, et Tapha Sene, 35 ans, ont été impliqués dans une altercation violente.

Selon les témoins, une dispute aurait éclaté entre les deux individus aux environs de 2 heures du matin. L’incident aurait pris une tournure fatale lorsque Ibrahima Faye aurait sorti un couteau et poignardé Tapha Sene, provoquant des blessures mortelles. Malgré les efforts des villageois pour intervenir et maîtriser la situation, Tapha Sene a succombé à ses blessures sur place, plongeant Ndindy dans le deuil et la consternation.

Les autorités locales ont rapidement réagi en arrêtant Ibrahima Faye sur les lieux, avant de le remettre aux mains de la brigade de gendarmerie de Ndindy. Une enquête approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’incident et clarifier les motivations derrière cette tragédie qui a ébranlé la tranquillité habituelle de ce village paisible.

Pour le moment, les détails précis et les motifs du différend restent flous, laissant la communauté de Ndindy sous le choc et à la recherche de réponses. Les prochains jours seront cruciaux alors que les autorités tentent de faire la lumière sur cet événement tragique qui a laissé une marque indélébile sur cette petite communauté rurale.

Un suspect parmi les graciés : Le ministère de la Justice brouille les pistes

Le récent meurtre d’un jeune homme dans la banlieue de Dakar a suscité une controverse, centrée sur l’identité d’un individu bénéficiaire d’une grâce présidentielle peu avant la célébration de la Tabaski. Le ministère de la Justice a catégoriquement nié que le nom du suspect dans cette affaire, identifié comme M. Thiaw par les médias, figure sur la liste des détenus graciés. Selon leurs déclarations officielles, aucune personne répondant au nom du suspect n’a été incluse dans le décret de grâce concerné.

Pourtant, des rapports de presse ont affirmé que M. Thiaw aurait été libéré grâce à une décision présidentielle spécifique à l’occasion de la Tabaski. Cette apparente contradiction soulève des questions sur la transparence du processus de grâce présidentielle et sur les critères utilisés pour accorder cette mesure. Le ministère de la Justice a rappelé que toute personne condamnée peut théoriquement bénéficier d’une grâce présidentielle, sous réserve de démontrer un sérieux engagement envers la réhabilitation sociale et la réinsertion.

Cette affaire met en lumière les défis liés à la gestion des grâces présidentielles au Sénégal, où la confusion persiste quant à l’application et à la communication des décisions officielles. Les critiques reprochent au ministère de la Justice de compliquer la compréhension publique tout en relativisant l’importance des critères fondamentaux censés guider l’octroi de la grâce présidentielle.

En conclusion, cette situation souligne l’importance d’une transparence accrue et d’une communication claire concernant les décisions gouvernementales, particulièrement celles touchant à des questions sensibles telles que la justice et la sécurité publique.

Sonko redouterait une éventuelle motion de censure : Madiambal Diagne

Dans un récent tweet, Madiambal Diagne a soulevé une potentielle préoccupation au sujet du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon ses informations, Sonko pourrait craindre les répercussions d’une éventuelle motion de censure à son encontre.

Dans son tweet, Madiambal Diagne déclare : « On me fait remarquer que Sonko redouterait une éventuelle motion de censure. Qu’il ne s’inquiète pas le Président Diomaye le reconduirait à la minute suivante. Autrement on accuserait Macron et Abdou Diouf d’avoir séparé des siamois. » Ce commentaire suggère une certaine ironie quant à la situation politique actuelle.

De plus, Madiambal Diagne soulève la possibilité que Sonko puisse invoquer des raisons de santé pour éviter une séance qui pourrait être physiquement exigeante : « Et dire que Sonko (Ousmane) pourra toujours porter malade, surtout qu’une telle séance exige des heures de station debout. Ce qui pourrait être très éprouvant pour une personne qui traîne un mal de dos depuis sa tendre enfance. Sérieusement, c’est risqué pour lui avec ces VAR qui circulent. »

Ces commentaires mettent en lumière une analyse perspicace de la dynamique politique actuelle, soulignant à la fois les tensions potentielles autour de Sonko et les aspects personnels qui pourraient influencer ses décisions à venir.

Pour plus de détails sur cette affaire et d’autres développements politiques récents, restez connectés avec notre plateforme d’actualités.

Retour des Pèlerins de la Mecque : Promesse de Rectifications pour les Prochaines Éditions

Le premier groupe de pèlerins sénégalais est revenu des Lieux Saints de la Mecque après avoir accompli le Hajj pour l’édition 2024, marquant ainsi un moment de réjouissance et de réflexion pour la communauté musulmane du Sénégal.

Le retour de 285 pèlerins à bord de l’Airbus A330-Neo d’Air Sénégal a été salué par un accueil chaleureux orchestré par plusieurs personnalités, parmi lesquelles le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, le directeur de l’aéroport, Cheikh Bamba Dieye, et le directeur général de la santé, Barnabé Ndiaye.

Le ministre El Malick Ndiaye a exprimé sa satisfaction quant aux conditions d’accueil réservées au premier groupe de pèlerins et a souligné l’engagement du gouvernement à améliorer les services pour les éditions futures du Hajj.

« Nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour assurer que nos pèlerins accomplissent le Hajj dans les meilleures conditions possibles. Malgré les défis rencontrés, nous nous engageons à évaluer cette édition et à apporter les ajustements nécessaires pour les prochaines. Nous sommes ici pour accueillir nos pèlerins avec le soutien et les prières du président de la République. Nous exprimons également notre gratitude pour leur dévotion et leur engagement », a déclaré le ministre.

Il a également adressé ses condoléances aux familles des pèlerins décédés et a fait part de ses prières pour ceux qui sont encore à la Mecque, souhaitant leur retour en toute sécurité.

« Nous prions pour le repos des âmes de ceux qui nous ont quittés et pour le retour sûr de ceux qui continuent leur pèlerinage. Notre présence ici vise non seulement à accueillir nos pèlerins mais aussi à leur témoigner notre respect et notre reconnaissance pour leur dévotion », a-t-il ajouté.

Le retour des pèlerins sénégalais marque la fin d’une étape importante et souligne l’importance continue de soutenir et d’encourager les pèlerinages religieux dans des conditions optimales.

Événements de Médina Gounass : Jean-Baptiste Tine sollicite l’aide de Thierno Madani pour apaiser les tensions

La tension reste palpable à Médina Gounass après les violents affrontements qui ont opposé les disciples de Thierno Amadou Tidiane Ba (Foutanké) et ceux de Thierno Mounirou Baldé (Ngabounké) le jour de la Tabaski. Ces événements tragiques ont causé la mort d’une personne et entraîné d’importants dégâts matériels.

Face à cette situation explosive, le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, s’est mobilisé rapidement pour tenter de calmer les esprits. Après avoir rencontré les deux camps impliqués dans les affrontements, il a sollicité l’aide du Khalife général de la famille ombrienne, Thierno Madani Tall, reconnu pour son autorité et son influence pacificatrice.

Jean-Baptiste Tine a rendu visite à Thierno Madani Tall ce vendredi, une démarche rapportée par le journal L’AS. Lors de cette rencontre, le ministre a exprimé son souhait de voir le Khalife jouer un rôle clé dans la médiation entre les factions rivales. « Des médiations seront entreprises entre les différentes parties, et comme vous êtes incontournable dans cette recherche de la paix, je suis venu vous voir afin que vous apportiez votre pierre à l’édifice », a déclaré le ministre, selon la source.

En réponse à cette sollicitation, Thierno Madani Tall a accepté de se joindre aux efforts de médiation. Il a également prié pour le succès de Jean-Baptiste Tine à la tête du ministère de l’Intérieur, un poste qu’il a décrit comme « le cœur de l’État ».

Cette initiative du ministre de l’Intérieur, en collaboration avec le Khalife général, vise à désamorcer la crise et restaurer la paix à Médina Gounass. Les prochains jours seront déterminants pour voir si cette médiation portera ses fruits et si les relations entre les disciples des deux leaders religieux pourront être apaisées.

Diamniadio : Un mystérieux incendie dans une auberge provoque la mort d’un client

Un mystérieux incendie a secoué le bar-auberge « Le Colombia » à Diamniadio, suscitant une vive émotion et de nombreuses questions. D’après les informations rapportées par Libération, tout a commencé avec un « curieux incendie » qui a précédé une découverte macabre.

Le drame a été découvert dans la matinée lorsque les femmes de ménage ont remarqué de la fumée s’échappant d’une des chambres de l’auberge. Alarmées, elles ont immédiatement alerté les autorités compétentes. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie. Une fois le feu éteint, ils ont découvert le corps sans vie d’un homme qui avait loué la chambre la veille.

Les circonstances entourant cet incendie sont particulièrement troublantes. Selon Libération, le feu n’a pas complètement consumé les vêtements de la victime. Seules ses jambes présentaient des brûlures, ce qui ajoute une dimension mystérieuse à l’incident. De plus, une armoire métallique bloquait la porte de l’intérieur, rendant la scène encore plus suspecte.

Face à ces éléments inhabituels, une enquête a été immédiatement ouverte pour élucider les causes et les circonstances de cet incendie. Les autorités cherchent à déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’un acte criminel. La communauté locale attend avec impatience les résultats de cette enquête pour comprendre ce qui s’est réellement passé dans cette chambre du « Colombia ».

Cet incendie mystérieux à Diamniadio soulève de nombreuses questions et suscite une inquiétude légitime. Les enquêteurs travaillent d’arrache-pied pour percer le mystère de cette affaire, espérant apporter des réponses et faire la lumière sur les circonstances de ce drame.

Meïssa Diakhaté : Révélations sur une Nomination Polémique

La récente nomination de Meïssa Diakhaté au poste de directeur de cabinet du ministre du Pétrole, Birame Soulèye Diop, a suscité des réactions mitigées au sein du Pastef, le parti au pouvoir. L’ancien fervent critique d’Ousmane Sonko se retrouve aujourd’hui dans un rôle clé, provoquant des débats au sein de la formation politique.

Source A rappelle que Meïssa Diakhaté était jusqu’à récemment le directeur de cabinet d’Ismaïla Madior Fall, un rôle qui le plaçait souvent en opposition avec le Pastef et son leader, Ousmane Sonko. Cette hostilité passée n’a cependant pas empêché le parti de tenter de le recruter à plusieurs reprises. L’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, aurait même joué un rôle dans le blocage de ces tentatives, contrariant ainsi les plans de Pastef.

Malgré son passé de détracteur, Meïssa Diakhaté a toujours suscité l’intérêt des responsables de Pastef. Son profil de juriste respecté et son influence dans sa ville natale, Thiès, en ont fait une cible attrayante pour le parti. Selon Source A, Diakhaté est également très apprécié par Birame Soulèye Diop, l’actuel ministre du Pétrole, ce qui a facilité sa nomination. En tant que Thiesois, Diakhaté partage des liens régionaux avec Diop, renforçant ainsi leur collaboration.

La réputation de Diakhaté comme une référence juridique à Thiès a joué un rôle crucial dans sa nomination. Considéré comme un expert dans son domaine, son intégration au sein du ministère du Pétrole est vue comme un atout stratégique pour le Pastef, malgré les réticences internes.

La nomination de Meïssa Diakhaté reflète les dynamiques complexes et parfois contradictoires de la politique sénégalaise. Son parcours, marqué par des critiques virulentes contre le Pastef et son leader, et sa récente intégration dans le cercle restreint du pouvoir, illustrent les transformations et les compromis inhérents à la vie politique. Seul le temps dira si cette nomination controversée portera ses fruits pour le Pastef et pour Meïssa Diakhaté lui-même.

Kaffrine : Abdourahmane Diouf présente des solutions pour l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a visité les différents sites du campus de Kaffrine de l’Université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN) ce vendredi 21 juin 2024. Lors de cette visite, il a demandé aux parties prenantes de faire preuve de patience, assurant que des solutions aux problèmes actuels de l’établissement sont en cours de mise en œuvre.

Accompagné des autorités administratives, des représentants universitaires, des étudiants, des syndicats et d’autres acteurs du secteur, le ministre a souligné que les universités, malgré leurs ambitions et capacités de résilience, continuent de fonctionner dans des conditions difficiles. Ces difficultés sont notamment d’ordre pédagogique, avec un manque de salles de classe et d’amphithéâtres adéquats.

« Je demande à toutes les parties de l’université : les étudiants, les enseignants, le personnel administratif et technique, les syndicats avec lesquels nous discutons, d’être un peu patients, car nous sommes en train de mettre en branle les solutions qui vont arriver très bientôt,” a déclaré Abdourahmane Diouf.

Le ministre a assuré que des efforts significatifs sont en cours pour résoudre les problèmes liés aux chantiers de construction. La plupart de ces chantiers sont en phase de finition, y compris les pavillons universitaires dans les campus sociaux. « La plupart des chantiers que nous avons visités sont en phase de finition, il en est de même pour les campus sociaux où il y a des problèmes de pavillons universitaires qui doivent être réceptionnés, » a-t-il relevé.

Abdourahmane Diouf a annoncé que les services concernés travaillent activement pour résoudre tous ces problèmes d’ici la prochaine rentrée universitaire. « Les services concernés ont engagé un travail pour que d’ici la rentrée prochaine, tous ces problèmes soient résolus,” a-t-il assuré.

Le ministre a également mis en avant les contenus pédagogiques de l’USSEIN, soulignant leur originalité et leur orientation vers les besoins de la société. « Toutes les universités ont des contenus très intéressants, mais à l’université Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass, en plus d’avoir des contenus intéressants, les enseignements sont originaux avec des formations très orientées vers les besoins de la société,” a-t-il affirmé.

La visite d’Abdourahmane Diouf à Kaffrine reflète l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions des universités sénégalaises, en particulier l’USSEIN. En appelant à la patience et en présentant des solutions concrètes, le ministre a montré une détermination à surmonter les défis actuels et à garantir une meilleure expérience éducative pour tous les acteurs de l’université.

Ziguinchor : Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement en visite pour préparer l’hivernage

Ce vendredi 21 juin 2024, Cheikh Tidiane Dieye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, s’est rendu à Ziguinchor pour une visite de terrain dans le cadre des opérations pré-hivernage. Accompagné d’une importante délégation, incluant le directeur général de l’ONAS, des équipes de la mairie, du conseil départemental, ainsi que des techniciens de divers ministères et structures impliquées, le ministre a inspecté l’état d’avancement des travaux visant à prévenir les inondations.

La visite a débuté à l’école primaire Jean Kandé, située dans une zone sujette aux inondations. Chaque année, cette école fait face à des problèmes de stagnation des eaux. Sur place, les sapeurs-pompiers avaient déjà installé un dispositif de pompage. « Nous avons décidé de mettre en place un drain pour évacuer rapidement les eaux stagnantes de l’école vers le grand canal à ciel ouvert de Ziguinchor », a expliqué le ministre. Les travaux commenceront dès lundi 24 juin, sous la coordination du gouverneur et du préfet, pour assurer une mise en œuvre rapide et efficace.

Quartiers Santhiaba et Belfort : Des Familles en Détresse

La délégation s’est ensuite rendue dans les quartiers de Santhiaba et Belfort, également touchés par les inondations annuelles. Le ministre a souligné l’urgence de renforcer les capacités de pompage et de trouver des solutions temporaires pour les familles vivant dans des conditions insoutenables. « Nous allons les reloger dans des conditions plus acceptables pour passer l’hivernage en attendant des solutions plus pérennes », a-t-il assuré.

Quartier Alwar : Un Canal Naturel Dangereux

À Alwar, un canal naturel creusé par les eaux pose un grave danger, notamment pour les enfants. « Nous allons stabiliser les ouvrages de passage et réaliser des travaux pour réduire la vitesse de circulation des eaux », a déclaré Cheikh Tidiane Dieye. Les travaux d’urgence commenceront également lundi, suivis de projets structurels après l’hivernage pour améliorer durablement la situation.

Boudody : Station de Traitement des Eaux Usées en Construction

La visite s’est achevée à Boudody, où une station de traitement des eaux usées est en construction. Ce projet, mené par l’ONAS, vise à répondre aux besoins criants d’assainissement de Ziguinchor. La station, qui occupera une superficie de 17 hectares, aura une capacité initiale de 4300 m³ par jour, pouvant évoluer jusqu’à 7000 m³ par jour. « Ce projet est essentiel pour soulager considérablement la ville », a affirmé le ministre.

Cap-Skiring et Tenghory : Des Travaux de Sécurisation en Urgence

À Cap-Skiring, les premières pluies ont déjà causé des inondations dans les magasins et le centre commercial en raison des travaux de sécurisation de la piste. Le ministre a promis des mesures rapides pour gérer la vitesse de ruissellement des eaux. « Nous allons installer des grilles avaloires et d’autres ouvrages pour augmenter la capacité d’évacuation des eaux », a-t-il précisé.

À Tenghory, un canal naturel élargi par les pluies menace la sécurité des habitants. Cheikh Tidiane Dieye a donné des instructions pour mettre en place des solutions d’urgence, incluant des ouvrages de franchissement sécurisés, et de commencer des travaux pour un canal régulier.

La visite du ministre Cheikh Tidiane Dieye à Ziguinchor marque le début d’une série de mesures urgentes et à long terme pour gérer les inondations dans la région. Avec l’engagement des autorités locales et des structures impliquées, ces initiatives visent à améliorer les conditions de vie des habitants et à préparer efficacement la saison des pluies.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

SORTIE PUSILLANIME ET PRUDENTE : Que craint réellement Amadou Ba ?

À la suite de sa deuxième place à l’élection présidentielle de 2024, Amadou Ba semble réticent à assumer pleinement le leadership de l’opposition au Sénégal. Dans sa récente déclaration publique, il a adopté une approche mesurée, évitant toute critique directe envers le nouveau régime Diomaye-Sonko. Il préconise un espace politique basé sur le dialogue et la résolution pacifique des conflits, tout en mettant en avant les défis socio-économiques du pays et l’importance d’une gouvernance publique efficace. Cependant, son maintien au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) sans initiative claire pour former un nouveau parti politique suscite des interrogations sur sa capacité à mobiliser efficacement contre le pouvoir en place. Son approche prudente semble être motivée par des craintes de potentielles représailles.

Après sa défaite à la Présidentielle 2024 dont il est sorti deuxième, Amadou Ba semble réticent à endosser pleinement son rôle de leader de l’opposition. Jusque-là l’ancien porte-étendard de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) n’a pas encore posé d’acte concret exprimant une réelle volonté politique. Dans une récente contribution publiée hier, vendredi, Amadou Ba a esquissé timidement et indistinctement sa position face au nouveau régime dirigé par le tandem Diomaye-Sonko. Cette attitude équivoque laisserait-elle entrevoir des craintes potentielles de représailles ou de conflits avec les nouvelles autorités, dont à leur tête, le tandem Diomaye-Sonko ?

Dans son discours, Amadou Ba évoque les valeurs historiques de tolérance et de liberté chères au Sénégal, tout en soulignant la nécessité d’éviter la violence dans le débat politique. Il insiste sur une « Nouvelle Responsabilité » pour l’opposition, plaçant le dialogue et la concertation au cœur de ses préoccupations. Cependant, ses propos restent circonspects, évitant toute critique directe envers les nouvelles autorités en place. « Notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté. Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen », s’est exprimé l’ex-Premier ministre.

Le candidat malheureux du dernier scrutin présidentielle ne choisira pas d’affronter frontalement le régime actuel. En lieu et place, il préfère mettre en avant les défis socio-économiques du pays, tels que l’éducation, l’emploi et la gestion des ressources naturelles, tout en appelant à une gestion publique plus efficace et équitable. « Le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale.

L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit. », s’est contenté de dire Amadou Ba.

Cette attitude réservée soulève des questions sur la capacité d’Amadou Ba à mobiliser efficacement contre le nouveau pouvoir en place, surtout avec les prochaines échéances électorales à venir, notamment les législatives. Il reste à voir si cette approche prudente sera suffisante pour consolider son rôle dans le paysage politique sénégalais vu qu’il n’a pas encore osé lancer officiellement sa propre formation politique, continuant à s’arrimer désespérément à la coalition BBY où il est mal aimé par la plupart des cadres et militants.

C’est pourquoi ce ton modéré et ses références aux principes républicains pourraient être interprétés comme une tentative de maintenir une ligne de conduite neutre, peut-être par crainte de conflits ou de représailles vu que Diomaye et Sonko, dès leur sortie de prison, pendant la campagne présidentielle l’avait traité de « voleur », lui, leur ancien patron, professeur et « bienfaiteur », d’après certaines indiscrétions.

La Dakaroise

BAISSE DES PRIX DE CERTAINES DENRÉES DE CONSOMMATION COURANTE : L’État tord le bras aux acteurs

La récente annonce par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, concernant la baisse des prix des produits de grande consommation à partir de lundi prochain, a suscité des réactions divergentes parmi les acteurs économiques du pays dont les boulangers et les boutiquiers détaillants.

Les ajustements tarifaires touchent plusieurs produits essentiels tels que le sucre cristallisé, la baguette de pain, le sac de ciment et le kilogramme de riz brisé, visant à alléger le fardeau financier des ménages sénégalais, tel Le Dakarois l’avait annoncé.
Cependant, des figures clés comme Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), et Alioune Ba, président de l’Association des boutiquiers détaillants du Sénégal, ont exprimé des réserves significatives quant à l’ampleur de ces baisses, trouvant que l’État leur a imposé ses prix.
Amadou Gaye critique notamment le nouveau prix fixé pour la baguette de pain, estimant que la réduction du coût de la farine boulangère de blé devrait être plus substantielle pour véritablement impacter le prix de vente final et rendre le pain plus abordable pour les consommateurs. « Nous avons mesuré les efforts de l’État pour soutenir le secteur, mais nous attendions une réduction plus importante du prix de la farine pour garantir une baisse significative du prix du pain », a-t-il déclaré.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°205 – du 22 ET 23/06/2024

🔴 « OPPOSITION RÉPUBLICAINE » ET SOUCIEUSE DES RÉALITÉS POPULAIRES : AMADOU AMADOUE LE DUO DIOMAYE-SONKO
🔴 BAISSE DES PRIX DE PRODUITS DE GRANDE CONSOMMATION : L’ÉTAT TORD LE BRAS AUX ACTEURS

🔴 CAN MAROC 2025 : LES DATES OFFICIELLES ENFIN CONNUES !
🔴 LA COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS FEMININE REPORTEE A JUILLET 2025

Révélations sur la controverse autour des nouveaux prix au Sénégal : Vers une impasse ?

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a présenté ce vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC), et en présence de nombreux opérateurs économiques et industriels, les prix fixés par le gouvernement pour les produits de grande consommation. Ces propositions, pourtant attendues pour apaiser les tensions économiques, ont suscité une vive controverse parmi les acteurs du secteur.

Alioune Ba, président de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal, a ouvertement exprimé son mécontentement face aux prix imposés par le gouvernement. Selon lui, la démarche du gouvernement manque de consultation adéquate avec les parties prenantes. « Ce n’est pas une réunion où tous les acteurs donnent leurs avis. On nous amène des prix, c’est comme si on nous imposait des prix qu’ils ont amenés », a-t-il déclaré.

L’insatisfaction d’Alioune Ba est palpable. Il estime que les propositions actuelles ne prennent pas en compte les charges des détaillants, contrairement aux mesures prévues pour l’importation. Il a particulièrement souligné l’impact négatif des nouvelles marges de vente sur les détaillants, affirmant que celles-ci pourraient les contraindre à vendre à perte. « Vouloir nous donner une marge qui pourrait manger déjà tous nos charges, c’est imposer aux détaillants de vendre à perte », a-t-il déploré.

Prenant l’exemple de l’huile de cuisson, Alioune Ba a précisé que les détaillants doivent vendre le bidon d’huile à 19 000 FCFA, sans que les coûts d’emballage et de transport soient pris en compte. Une situation qu’il juge intenable pour les petits commerçants.

Alioune Ba a conclu en avertissant que la situation pourrait conduire à une impasse. « La loi c’est la loi mais on va vers une impasse où soit il y aura une rupture soit les gens ne vont pas respecter ces prix », a-t-il affirmé. Il appelle ainsi les autorités à reconsidérer ces propositions avant leur validation finale, espérant qu’une solution équilibrée pourra être trouvée pour éviter des ruptures de stock ou un non-respect généralisé des nouveaux prix.

En somme, la présentation des nouveaux prix par le ministre du Commerce et de l’Industrie, bien qu’ambitieuse, révèle des tensions sous-jacentes et un risque d’impasse. La position des détaillants, représentée par Alioune Ba, met en lumière la nécessité d’un dialogue plus inclusif et d’une prise en compte des réalités économiques des petits commerçants. La balle est désormais dans le camp des autorités pour trouver une solution qui satisfasse toutes les parties et garantisse la stabilité économique du pays.

Nouvelle responsabilité ( Par Amadou BA , Ancien candidat à l’élection présidentielle )

Sénégalaises, 
Sénégalais, 
Mes chers compatriotes,
 
Terre d’ouverture, de tolérance et de liberté, le Sénégal a marqué tous ses rendez-vous avec l’histoire d’une empreinte indélébile de progrès. Toutes les crises que nous avons traversées ont révélé la grande capacité de notre pays à vaincre les défis, à transformer les obstacles en opportunités pour le maintenir dans sa trajectoire de paix et de solidarité. Chaque étape de notre histoire politique et sociale a raffermi en chacun de nous la volonté commune de maintenir le Sénégal comme une authentique république et un modèle de démocratie. 
 
La dernière élection présidentielle est une preuve multipliée de cette capacité politique de notre peuple à veiller sur les équilibres et à tracer des lignes rouges, dont les institutions de la république demeurent les garants de leur inviolabilité. 
 
A la lumière des événements douloureux de mars 2021 et de juin 2023, mais instruits également par les leçons de la dernière élection présidentielle, notre nouvelle responsabilité est de déclarer la péremption de la violence dans le règlement des différends politiques. Aussi, pourra-t-on s’accorder pour considérer que, désormais, la concertation et le dialogue doivent être considérés comme les premiers principes et les règles d’une gestion prévisionnelle des conflits. 
 
Notre conviction intime est qu’à présent, nous devons regarder résolument vers l’avenir dans la perspective de nous assigner une Nouvelle Responsabilité. Nous y sommes même condamnés, si nous ne voulons laisser aucune chance aux démons de la division et de la violence de nous mettre face à de nouveaux périls, alors que nous avons de réelles opportunités de réaliser notre émergence politique et économique. 
 
Ainsi, notre Nouvelle Responsabilité est de faire de l’espace politique un lieu apaisé, un cadre de confrontations d’idées, de définition de stratégies, de projets et de programmes dans l’unique but de construire une société équilibrée. Une société susceptible d’offrir à chaque citoyen les moyens de vivre heureux, en participant activement à la vie de la communauté.
 
Notre Nouvelle responsabilité est d’incarner une opposition démocratique et républicaine. Une opposition adossée à la fois dans sa conduite et dans son action à une éthique politique soucieuse en priorité de la vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. 
 
La Constitution de notre pays indique clairement que les ressources naturelles appartiennent aux populations. Face à cette prescription impérieuse, notre responsabilité est de tout faire pour que ce qui est aujourd’hui perçu comme un idéal de bien commun passe d’un principe à une réalité dans la vie de chaque citoyen. 
 
Pour y arriver le Sénégal doit offrir l’exemple d’un service public de qualité dans lequel la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’eau et l’électricité, l’emploi, le logement et le cadre de vie, la sécurité, la mobilité, la culture, la communication, l’environnement ne sont plus un luxe, mais des standards minimaux adossés aux droits imprescriptibles de chaque citoyen. 
 
Le Sénégal a tous les atouts pour relever un tel défi par une culture entrepreneuriale de sa jeunesse, par le dynamisme et l’engagement de ses femmes, par l’intelligence et l’expertise de ses fils à l’intérieur et dans la diaspora, par la robustesse de son architecture institutionnelle et par sa crédibilité sur la scène internationale. 
 
L’égalité de tous les citoyens devant la loi, le respect des libertés, notamment la liberté d’expression, la liberté d’organisation et la liberté de manifestation dans la légalité républicaine, la défense de l’intégrité physique et morale de tous et de chacun constituent entre autres, des conditions d’une paix sociale durable dans un État de droit.
 
Notre Responsabilité nouvelle nous impose de consentir davantage de sacrifices, pour que notre histoire nationale, ponctuée de moments mémorables de gloire, ne soit pas un simple étendard, un luxe ornemental, mais le souffle permanent de notre nation debout. 
 
Cela, nous devons le faire en tant qu’héritiers des audaces créatrices des héros de notre histoire nationale qui se sont dressés contre les barbaries esclavagistes et coloniales, en tant que descendants d’authentiques autorités spirituelles, porteuses des résistances culturelles qui nous valent aujourd’hui une reconnaissance universelle, en tant que dépositaires du génie. Sans oublier, tant s’en faut, les notoriétés intellectuelles qui ont marqué l’excellence de nos universités. 
 
Notre conviction que nous devons et que nous pouvons porter le lourd poids de cette nouvelle responsabilité sur nos épaules, réside dans le fait que nous la ressentons avec bonheur et enthousiasme. Si nous avons la confiance d’y réussir c’est parce que nous sommes, dans le labeur quotidien qui mobilise nos énergies et savons pouvoir compter sur le génie de notre peuple, sur sa participation efficace dans sa réalisation. Car c’est du peuple que la politique tire sa raison d’être, sa force et sa puissance.  
 
C’est pourquoi, le peuple sénégalais est l’horizon absolu de notre conviction, la raison d’être de cette nouvelle responsabilité, que nous portons lourdement mais fièrement, et le socle indestructible de nos espérances.
 
Nous savons que le peuple est la principale richesse de la Nation. Il en est la chair et le sang. Il en est le souffle vital et l’énergie créatrice. Nous rendons grâce à ce peuple sénégalais souverain, source unique de toute légitimité. 
 
C’est sur le fond de cet idéal républicain et démocratique, porté par une nouvelle responsabilité, que nous défendons la République, ses principes et ses valeurs. Sa vocation à assurer l’égalité des citoyens emporte notre totale adhésion de la même manière que nous tenons fermement à sa dimension de régulation qui offre à chaque citoyen les opportunités de sortir du cercle vicieux du besoin. 
 
Nous défendons la démocratie, ses principes et ses valeurs. Dans le respect des institutions. La démocratie est le régime des saines compétitions, mettant en scène des idées et des projets dont le seul arbitre est le peuple souverain. 
 
Nous défendons la paix, la stabilité et la sécurité des citoyens et du pays. Ce sont les bases même du développement et du bien-être des populations qui ne relèvent pas de la seule prérogative de l’État mais engage chacun de nous. 
 
Nous défendons la panafricanité, comprise comme legs de nos devanciers et projet affirmatif d’une Afrique qui se construit pas à pas et s’impose comme puissance au cœur des décisions qui façonnent le monde.
 
Notre nouvelle responsabilité, à laquelle j’appelle toutes les bonnes volontés, est de conjuguer le futur au présent en multipliant les espaces de concertation, de discussions, de débats d’idées, de projets et d’action, où se tissent une nouvelle trajectoire, une nouvelle dynamique, une nouvelle manière de faire la politique.
 
C’est à ce combat pour asseoir et conduire cette nouvelle responsabilité que nous invitons tous nos compatriotes d’ici et de la diaspora, tous nos amis et tous les cadres de notre pays. 
 
Je m’y engage, sans aucune concession possible, vous y engage également, en sachant pouvoir compter sur vous tous pour mener le combat. 
 
Ensemble, nous construirons dans les toutes prochaines semaines, un nouveau cadre résolument porteur d’une nouvelle orientation et d’une nouvelle dynamique politiques.
 
 
Vive la République !
Vive le Sénégal !

Exclusif : Mandat d’arrêt lancé contre le rappeur Dof Ndèye

Un tournant significatif vient d’être pris dans l’enquête concernant la vidéo choquante montrant le rappeur Dof Ndèye en train d’agresser violemment un individu à l’aide d’un couteau. Selon des informations exclusives obtenues par Seneweb, un mandat d’arrêt a été émis contre l’artiste, désormais activement recherché par les forces de défense et de sécurité.

L’incident s’est produit à Ndoffane, où Dof Ndèye se produisait en concert. Le rappeur a accusé un jeune homme d’avoir vandalisé son véhicule. En réponse, armé d’un couteau, il a maîtrisé l’individu avant de lui infliger plusieurs coups. La victime, gravement blessée, a perdu beaucoup de sang avant de réussir à s’échapper.

La victime, munie d’un certificat médical attestant d’une incapacité temporaire de travail de plus de 20 jours, a déposé une plainte auprès du commandant de la brigade territoriale de Kaolack. En conséquence, les gendarmes ont émis un avis de recherche et d’interpellation contre Dof Ndèye. Les autorités sont maintenant à la recherche du rappeur, intensifiant leurs efforts pour le localiser et le traduire en justice.

L’agression a suscité une vive indignation parmi les fans et la communauté musicale. Plusieurs voix s’élèvent pour condamner la violence de l’acte, soulignant l’importance de la justice et du respect des lois. La vidéo de l’agression, largement diffusée sur les réseaux sociaux, a amplifié la pression sur les autorités pour qu’elles agissent rapidement et avec fermeté.

Les forces de l’ordre continuent leurs investigations pour rassembler toutes les preuves nécessaires et appréhender Dof Ndèye. Ce mandat d’arrêt représente une étape cruciale dans la procédure judiciaire, signalant que les autorités prennent cette affaire très au sérieux.

La situation demeure en développement, et d’autres informations seront communiquées au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. Le public est encouragé à fournir toute information pouvant aider à la capture du rappeur, contribuant ainsi à l’effort collectif pour maintenir la justice et la sécurité.

Mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6 : Plus de 20 détenus présentés à la justice

Quelques jours après la mutinerie qui a secoué le Camp pénal de Liberté 6, les autorités pénitentiaires ont pris des mesures sévères contre les principaux responsables de la révolte. Selon une source proche de l’Administration pénitentiaire citée par Ledakarois, les meneurs de cette mutinerie ont été isolés en cellule, et plus de 20 détenus ont été mis à la disposition de la justice.

Le commissariat de Grand-Yoff, chargé de l’enquête, a commencé les interrogatoires des suspects. Cette phase est cruciale pour comprendre les motivations derrière cette révolte et pour déterminer les responsabilités individuelles. Les autorités espèrent que ces interrogatoires révéleront les circonstances précises qui ont conduit à cette mutinerie au sein du camp pénal.

Lors des fouilles effectuées dans les chambres des détenus, les gardes pénitentiaires ont saisi une importante quantité de drogue ainsi que plusieurs téléphones portables. La présence de ces objets interdits souligne les défis de sécurité et de contrôle auxquels fait face l’administration pénitentiaire. Ces saisies pourraient également indiquer l’organisation et la coordination qui ont permis cette révolte.

La mutinerie au Camp pénal de Liberté 6 a mis en lumière les conditions de détention difficiles et les tensions au sein du système carcéral sénégalais. Les détenus auraient protesté contre des violations de leurs droits, notamment des conditions de vie précaires et un traitement injuste. Cette révolte a suscité des réactions de la part de diverses organisations, dont l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred).

Ibrahima Sall, président de l’Asred, a dénoncé les violences subies par les détenus et a appelé à une enquête pour situer les responsabilités. Il a critiqué ce qu’il considère comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers les détenus, rappelant que ces derniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être respectés.

La présentation des détenus à la justice marque le début d’un processus judiciaire qui pourrait avoir des répercussions importantes. Les autorités judiciaires et pénitentiaires seront sous pression pour démontrer leur capacité à gérer efficacement les établissements pénitentiaires tout en garantissant la sécurité et les droits des détenus.

Cette mutinerie pourrait également déclencher une réflexion plus large sur les conditions de détention et la nécessité de réformes pour éviter de telles situations à l’avenir. Les autorités devront travailler de concert avec les organisations de défense des droits des détenus pour améliorer les conditions de vie dans les prisons et assurer un traitement équitable et humain des détenus.

Baisse des prix des produits de grande Consommation effective à partir de lundi

Après plus d’un mois de concertation avec les industriels, commerçants et importateurs, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, a annoncé une baisse significative des prix des produits de grande consommation à partir de lundi sur l’ensemble du territoire. Les produits concernés incluent le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment.

Nouveaux Prix Officiels

Les nouveaux prix seront les suivants :

Sucre cristallisé : de 750 à 600 francs
Baguette de pain : de 165 à 150 francs
Sac de ciment : 3550 francs
Kilogramme de riz brisé : réduction de 420 à 370 francs

Le ministre a assuré que les nouveaux prix seront affichés dans toutes les boutiques et que des contrôles stricts seront effectués pour garantir leur application.

Serigne Guèye Diop a invité tous les acteurs à signaler les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette baisse des prix. Il a souligné qu’une réflexion continue sera menée en concertation avec le Haut Conseil de la Consommation, le Conseil National de la Consommation et l’ensemble des parties prenantes pour s’assurer du bon déroulement de cette initiative.

Le ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à poursuivre sa politique de souveraineté économique et alimentaire. Cela inclut la réorganisation et la modernisation de la distribution, ainsi que la mise en place de magasins de référence tels que les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place pour assurer la transparence et l’efficacité.

Pour faciliter la mise en œuvre de ces nouvelles mesures, un dispositif spécial sera mis en place pour accélérer les déchargements et les dédouanements au port autonome de Dakar. Cette baisse des prix représente un coût de 53,7 milliards de francs pour le gouvernement, mais elle vise à alléger le coût de la vie pour les citoyens et à promouvoir une meilleure politique d’approvisionnement à l’échelle nationale.

Cette initiative marque une étape importante dans la lutte contre la vie chère et démontre l’engagement du gouvernement à soutenir les consommateurs sénégalais en cette période économique difficile.

Diourbel : Célébration de la Fête de la Musique – Jah Man fait profil bas

À l’occasion de la Fête de la Musique célébrée ce 21 juin partout dans le monde, Diourbel s’anime avec des spectacles inédits et des prestations riches en sons et en lumières. Pourtant, le célèbre artiste Jah Man, de son vrai nom Abdou Lakhat Thioune, ambassadeur incontestable de la musique diourbelloise, ne participera pas aux festivités cette année.

L’artiste, qui a récemment perdu son grand frère consanguin Medoune Thioune, observe une période de deuil. Le 20 juin, Jah Man a commémoré les 40 jours du décès de son frère avec une journée de prière à la maison familiale située au quartier Texaco. Interrogé sur ses plans pour la journée du 21 juin, Jah Man a indiqué qu’il avait annulé toutes ses prestations suite au décès.

Son manager, Mame Malick Mbaye, a précisé que pour cette journée du 21 juin, ils ont décliné trois invitations : une à Saint-Louis, précisément au Centre Culturel Français, une autre aux Almadies à Dakar, ainsi que le grand concert de la RTS au terrain ACAPES. « Nous avons été obligés d’annuler beaucoup de contrats pour honorer la mémoire du défunt, » a souligné le manager.

Malgré l’absence de Jah Man, les célébrations de la Fête de la Musique à Diourbel ont été marquées par de nombreuses autres performances. L’artiste Petit Bara a réussi à mobiliser un large public au Théâtre de Verdure de Diourbel. De plus, un concert a été offert à la jeunesse diourbelloise devant la poste de Diourbel, permettant aux habitants de la ville de célébrer la musique comme dans le reste du monde.

La Fête de la Musique à Diourbel a connu un succès retentissant malgré l’absence de l’un de ses plus grands ambassadeurs. Jah Man, dans le respect de son deuil, a choisi de faire profil bas, rappelant ainsi l’importance des valeurs familiales et du respect des traditions. Pendant ce temps, la ville a continué à vibrer au rythme des festivités, célébrant la musique et la culture avec enthousiasme et ferveur.

Ndeye Yacine Mbaye / Ledakarois Diourbel

Le Stade de Mbour va saisir le TAS : Un nouveau chapitre dans le conflit sportif

Le Stade de Mbour a pris une décision majeure en portant son litige devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Pour mener à bien cette démarche, le club a constitué un comité ad hoc, composé de personnalités influentes et engagées dans le développement du sport à Mbour. Ce comité collaborera étroitement avec un groupe d’avocats spécialisés dans les affaires sportives, garantissant ainsi une représentation solide et efficace devant le TAS.

La décision de saisir le TAS intervient à un moment crucial pour le club mbourois. Bien que les raisons spécifiques de ce recours n’aient pas été officiellement détaillées, il est clair que le Stade de Mbour cherche à obtenir une résolution équitable et définitive à un différend majeur. Le recours au TAS, reconnu pour son impartialité et son expertise dans le règlement des litiges sportifs, souligne la détermination du club à défendre ses droits et à obtenir justice.

Le dossier sera soumis au TAS dans les plus brefs délais, marquant ainsi le début d’un processus potentiellement significatif pour le club. Le Tribunal Arbitral du Sport, basé à Lausanne en Suisse, est l’instance juridique ultime pour trancher les litiges sportifs, et ses décisions sont contraignantes pour toutes les parties impliquées.

Le comité ad hoc formé par le Stade de Mbour inclut des experts du monde sportif et juridique, créant une synergie essentielle pour aborder ce litige avec rigueur et professionnalisme. Cette équipe est déterminée à utiliser toutes les ressources disponibles pour défendre les intérêts du club devant le TAS.

Le recours au TAS pourrait avoir des répercussions significatives non seulement pour le Stade de Mbour, mais aussi pour l’ensemble du football sénégalais. Une décision favorable pourrait renforcer la position du club dans le championnat national et servir de précédent pour d’autres clubs confrontés à des situations similaires.

La décision du Stade de Mbour de porter son litige devant le Tribunal Arbitral du Sport marque un tournant dans le conflit sportif du club. Avec un comité ad hoc bien structuré et une collaboration étroite avec des avocats spécialisés, le club mbourois montre sa détermination à obtenir justice. Le verdict du TAS sera attendu avec impatience et pourrait avoir un impact durable sur le football sénégalais.

Footaball : La Coupe d’Afrique des Nations Féminine reportée à Juillet 2025

La Confédération Africaine de Football (CAF) a annoncé un report significatif pour la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine. Initialement programmée pour 2024, la compétition se tiendra désormais du 5 au 26 juillet 2025. Cette décision a été prise lors de la récente réunion du Comité Exécutif de la CAF, qui s’est déroulée ce vendredi.

Bien que la CAF n’ait pas fourni de détails spécifiques quant aux raisons de ce changement de calendrier, il est probable que cette décision vise à mieux aligner l’organisation du tournoi avec d’autres événements internationaux et à assurer une préparation optimale. Ce report permet également de garantir que les infrastructures et les arrangements logistiques soient à la hauteur des attentes pour une compétition de cette envergure.

Le Maroc, désigné pays hôte de l’édition 2024 lors d’une réunion du Comité Exécutif en août 2022, conservera l’honneur d’accueillir le tournoi en 2025. Cependant, les villes et les stades spécifiques qui accueilleront les matchs n’ont pas encore été annoncés par les organisateurs. Le choix des lieux de compétition sera crucial pour offrir aux équipes et aux supporters une expérience mémorable.

Ce report offre aux équipes participantes une année supplémentaire pour se préparer, tant sur le plan sportif qu’organisationnel. Les fédérations nationales pourront utiliser ce temps pour renforcer leurs équipes, affiner leurs stratégies et s’assurer que leurs joueuses soient en pleine forme pour la compétition.

Pour les fans, bien que le report puisse être décevant, il offre également une opportunité de planifier leurs voyages et leur soutien aux équipes avec plus de temps. La passion pour le football féminin continue de croître à travers le continent, et l’édition 2025 de la CAN Féminine promet d’être un événement exceptionnel.

Le report de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine à 2025 est une décision importante de la part de la CAF, visant à garantir une organisation optimale et une compétition de haute qualité. Alors que le Maroc se prépare à accueillir ce prestigieux tournoi, les joueuses, les équipes, et les fans peuvent anticiper un spectacle de football féminin qui mettra en lumière le talent et la passion qui caractérisent le football africain.

Ligue 1 & 2 Sénégalaises : Les Meilleurs Joueurs et Entraîneurs de la Saison 2023/2024

La Ligue Sénégalaise de Football Professionnel (LSFP) a révélé les distinctions individuelles et les équipes types pour les championnats de Ligue 1 et Ligue 2 pour la saison 2023/2024. Ces sélections honorent les joueurs et entraîneurs qui se sont distingués par leurs performances exceptionnelles au cours de l’année écoulée.

Entraîneurs de l’Année

Ligue 1 : Cheikh Guèye de Teungueth FC a été couronné meilleur entraîneur de la saison, après avoir mené son équipe à la victoire en championnat.

Ligue 2 : Beau Saliou Touré de Wallydaan a été désigné meilleur coach de la saison, récompensé pour sa gestion remarquable de l’équipe.

Meilleurs Joueurs

Ligue 1 : Aimé Tendeng de l’ASC Jaraaf a été élu meilleur joueur de Ligue 1, succédant ainsi à Jean Louis Diouf de Génération Foot.

Ligue 2 : Papis Badiane a été reconnu comme le meilleur joueur de la saison en Ligue 2.

Équipe Type de Ligue 1

Gardien :

  • Cheikh Lô Ndoye (ASC Jaraaf)

Défenseurs :

  • Arrière droit : Ibrahima Bitèye (Génération Foot)
  • Arrière gauche : Layouss Samb (Teungueth FC)
  • Défenseurs centraux : Alioune Souané (ASC Jaraaf) et Pape Mamour Diallo (AS Pikine)

Milieux de Terrain :

  • Sentinelle : Abdoulie Kâ (Teungueth FC)
  • Milieux créateurs : Mame Saër Guèye (Stade de Mbour) et Aimé Tendeng (ASC Jaraaf)

Attaquants :

  • Ailiers : Pape Souleymane Ndione (Sonacos) et Abdoulie Kassama (Guédiawaye FC)
  • Avant-centre : Souleymane Cissé (ASC Jaraaf), qui a également été le meilleur buteur.

    Équipe Type de Ligue 2

    Bien que l’équipe type de Ligue 2 n’ait pas été détaillée, les performances de Papis Badiane, élu meilleur joueur, et de Beau Saliou Touré, élu meilleur entraîneur, illustrent l’excellence observée dans cette division.

    Les sélections de la LSFP pour la saison 2023/2024 mettent en lumière les talents et les efforts des joueurs et entraîneurs qui ont marqué les championnats de Ligue 1 et Ligue 2. Ces distinctions reconnaissent non seulement les performances individuelles, mais aussi l’impact collectif des équipes dans l’élévation du niveau de football sénégalais. Les récompenses et les sélections dans les équipes types motivent les autres joueurs et entraîneurs à viser l’excellence, contribuant ainsi à la croissance continue du football dans le pays.

    CAN Maroc 2025 : Les dates officielles enfin connues !

    La Confédération Africaine de Football (CAF) a finalement annoncé les dates officielles de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui se tiendra au Maroc. Cette décision a été communiquée à l’issue d’une réunion virtuelle du Comité Exécutif de la CAF, dirigée par le président Patrice Motsepe, ce vendredi 21 juin.

    Selon les informations relayées par plusieurs sources, dont le journaliste marocain Izeem Anass, la CAN 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Cette annonce met fin à plusieurs mois de spéculations et de polémiques sur les dates de la compétition, clarifiant ainsi le calendrier de ce prestigieux tournoi continental.

    L’annonce des dates officielles est particulièrement importante pour les équipes nationales, les joueurs, les clubs, ainsi que pour les supporters et les organisateurs. Elle permet à toutes les parties prenantes de planifier et de se préparer adéquatement pour cet événement majeur du football africain.

    Le choix des dates, en fin d’année 2025 et début 2026, est également significatif, car il tient compte des calendriers internationaux et des périodes de repos des joueurs, facilitant ainsi leur participation sans compromettre leurs engagements avec leurs clubs respectifs.

    Le Maroc, en tant que pays hôte, a déjà commencé les préparatifs pour accueillir la CAN 2025. Des infrastructures modernes, des stades de classe mondiale et des mesures de sécurité rigoureuses sont en cours de mise en place pour garantir le succès de la compétition.

    Les attentes sont élevées, non seulement pour l’organisation impeccable du tournoi, mais aussi pour le niveau de jeu et la compétition féroce qui caractérisent la CAN. Les équipes nationales africaines rivaliseront pour le prestigieux trophée, et les fans attendent avec impatience des moments de football passionnants et mémorables.

    Avec cette annonce, le compte à rebours pour la CAN 2025 est officiellement lancé, promettant une célébration spectaculaire du football africain au Maroc.

    Mouvement de grève de la faim à la prison du Camp pénal de Liberté 6

    Une situation préoccupante se déroule actuellement à la prison du Camp pénal de Liberté 6, où une partie des détenus a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un non-respect de leurs droits fondamentaux. L’information a été relayée par le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (Asred), Ibrahima Sall.

    Selon Ibrahima Sall, les détenus sont très mécontents en raison de la violence qu’ils auraient subie et qui serait demeurée impunie, malgré leur incapacité à se défendre. Il a qualifié cette situation de violation flagrante de leurs droits et a exprimé leur désarroi face à ce qu’ils perçoivent comme un mépris de la part du ministre de la Justice envers leur condition.

    En réponse à cette crise, l’Asred lance un appel à toutes les parties concernées, y compris les familles des détenus, les activistes et les membres de la société civile, pour exprimer leur solidarité et leur indignation. Ils sont invités à se rassembler à la place de la Nation et devant le ministère de la Justice afin de dénoncer publiquement la situation et exiger que les droits des détenus soient respectés.

    Ibrahima Sall a également insisté sur la nécessité pour les autorités judiciaires de diligenter une enquête approfondie pour identifier les responsabilités concernant les violations alléguées des droits des détenus. Il a souligné que les prisonniers sont des citoyens sénégalais dont les droits doivent être protégés, et a critiqué le ministère de la Justice pour ne pas avoir suffisamment pris en compte leurs préoccupations.

    La situation à la prison du Camp pénal de Liberté 6 reste tendue, avec un appel urgent à l’attention des autorités pour résoudre ces problèmes et garantir le respect des droits humains fondamentaux même dans les conditions carcérales.

    Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre la Secrétaire générale de la Francophonie

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une série de rencontres importantes à Paris, dans le cadre de sa participation au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales. Parmi ses engagements, une rencontre significative a eu lieu avec Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

    Lors de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye et Louise Mushikiwabo ont eu l’opportunité de discuter des orientations stratégiques et des missions de l’Organisation internationale de la Francophonie. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OIF, participe activement aux initiatives visant à promouvoir la langue française, ainsi que les valeurs de solidarité et de coopération entre les pays francophones.

    Le Chef de l’État sénégalais avait débuté son séjour par un déjeuner avec le Président Emmanuel Macron, suivi d’une séance de travail avec le Président Rwandais Paul Kagamé. Il avait également rendu visite à son prédécesseur à la présidence sénégalaise, Abdou Diouf, marquant ainsi une série de rencontres diplomatiques importantes.

    La réception de Louise Mushikiwabo souligne l’engagement du Président Faye dans le renforcement des relations internationales, particulièrement au sein de la Francophonie, où le Sénégal joue un rôle clé.

    Cette rencontre de prise de contact a permis de consolider les liens entre le Sénégal et l’Organisation internationale de la Francophonie, dans un contexte marqué par les enjeux de coopération multilatérale et de développement communautaire.

    CFEE et Entrée en 6ème 2024 : 6 442 candidats inscrits dans le département de Kaolack

    Les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) débutent ce mardi 25 juin 2024 à travers le Sénégal, pour se terminer le mercredi 26 juin 2024. Dans le département de Kaolack, situé dans la région éponyme, 6 442 candidats sont inscrits pour ces examens cruciaux qui déterminent leur passage en classe de 6ème.

    Répartition des candidats par option et genre :

    Total des candidats : 6 442

    Option française : 5 930 candidats

    Option franco-arabe : 512 candidats

    Répartition par genre :

    Garçons : 4 852

    Filles : 2 790

    Les candidats seront dispersés dans 38 centres d’examen à travers le département de Kaolack. Chaque centre sera équipé pour assurer le bon déroulement des épreuves et la supervision adéquate des candidats.

    Ces examens marquent une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves sénégalais, symbolisant leur transition vers l’enseignement secondaire.

    Amadou Gaye de la FNBS : « Il n’y a pas de consensus sur le nouveau prix du pain, mais… »

    Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (FNBS), exprime des réserves quant au nouveau prix fixé pour la baguette de pain de 190 grammes, qui doit être vendue à 150 francs CFA à partir du lundi 24 juin.

    Gaye réclame une réduction plus significative du prix du sac de farine boulangère de blé, demandant une baisse de 6500 FCFA au lieu des 4000 FCFA actuellement appliqués. Selon lui, cette réduction plus substantielle serait nécessaire pour garantir un prix de vente de la baguette de pain plus abordable pour les consommateurs.

    « Nous leur avons dit : ‘’Si vous voulez une baisse de 25 FCFA, il faut au minimum que vous baissiez le prix de la farine de 6 500 FCFA. Mais la baisse s’est portée uniquement sur 4 000 FCFA. Donc, il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré tous les efforts que l’État est en train de faire pour une subvention minimum de 160 millions CFA par jour pour que la farine baisse de 4 000 FCFA’’, a déclaré Amadou Gaye lors d’une déclaration ce vendredi.

    Il reconnaît néanmoins les efforts de l’État pour soutenir le secteur avec une subvention significative, même si ses attentes n’ont pas été entièrement satisfaites.

    En plus de la baisse du prix de la farine, Amadou Gaye demande également la suppression de la taxe sur les produits boulangers ainsi qu’une réduction du coût de l’électricité fournie par la Senelec, la compagnie d’électricité nationale. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier des boulangers et à rendre le pain plus accessible aux consommateurs.

    « La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) devrait être suspendue sur tous les autres produits que nous payons. Et mieux encore, il y a une autre taxe par rapport à l’accompagnement de la douane au port, tout cela doit sauter pour que le pain soit aujourd’hui un produit social. Un produit social aussi veut dire une tarification moindre par rapport à la Senelec. D’ailleurs, en janvier, nous avons même voulu aller en grève à cause de cela », a-t-il souligné.

    Le directeur du Commerce intérieur, Cheikh Ahmadou Bamba Ndao, a indiqué que des discussions sont en cours pour trouver des solutions aux préoccupations des boulangers. Il appelle à une meilleure collaboration entre les parties pour réduire le coût du panier de la ménagère et trouver un terrain d’entente favorable à toutes les parties concernées.

    En conclusion, bien que la FNBS exprime des réserves quant au nouveau prix du pain, elle reste ouverte au dialogue avec les autorités pour trouver des solutions qui répondent aux besoins des boulangers tout en garantissant l’accessibilité du pain pour tous les consommateurs sénégalais.

    Ecoutez les Publics, s’ils sont encore votre raison d’être (Par Birame Faye)

    « Vous les médias ! : derrière cette apostrophe qui revient à identifier tous les professionnels de l’information à une caste coupée de la réalité des gens, c’est le procès du système médiatique tout entier que l’opinion publique instruit », souligne le journaliste-essayiste Jean-François Kahn (2014).  Pour un « TE DUM » et non un « REQUIEM » pour les médias (Oumar Seck Ndiaye, 2015), ils doivent alors se donner le temps et les moyens d’écouter régulièrement leurs Publics qu’ils sont censés servir pour garantir leur participation réelle à la conception des programmes médiatiques (attention : la Participation est un processus rigoureux différente du tokénisme).

    C’est un moment de « souffrance » nécessaire à la redéfinition de relations durables entre la presse et son Public, dans toute sa diversité socio-professionnelle, politique, économique, culturelle, sportive, géographique.  Sinon, la rhétorique victimaire demeurera ambiguë (Mor Faye, 2008). Et le journalisme resterait victime des journalistes (Marc-François Bernier, 1995). Cela va entretenir davantage le « paradoxe du tailleur » qui coud régulièrement des habits pour un client, sans prendre régulièrement ses mesures (Francis Nyamnjoh, 2005).  


    En Afrique francophone, faute d’étude d’audience approfondie, les médias, produits d’un héritage colonial (Marie-Soleil Frère, 2016), prétendent rendre service à des publics dont ils ignorent les recompositions sociologiques en cours, les aspirations profondes au progrès et les nouvelles dynamiques socio-culturelles à ne pas ignorer.


    Rien que le fait de recueillir, de façon périodique, leur perception du traitement médiatique d’un enjeu socio-économique, culturel ou économique donné, peut contribuer à générer des données qui peuvent informer les politiques éditoriales. Et même le choix d’un jeune ambassadeur pour une télévision nationale.Dewenneti

    Birame Faye, Journaliste

    Examens : Une innovation majeure annoncée pour le CFEE et l’entrée en sixième

    Le Directeur des Examens et Concours, Papa Baba Diassé, a révélé une « innovation majeure » pour les examens du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et l’entrée en sixième, qui se dérouleront les 25 et 26 juin prochains. Selon lui, tout le processus d’organisation de ces examens sera intégralement digitalisé.

    « La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours. Depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE« , a déclaré Papa Baba Diassé, selon des propos rapportés par l’APS.

    Cette innovation fait suite à une recommandation du Premier ministre, Ousmane Sonko, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, a précisé le directeur des Examens et Concours.

    Avantages de la Digitalisation

    Papa Baba Diassé a souligné plusieurs avantages clés de cette transition vers la digitalisation :

    Rapidité dans le traitement des données : La digitalisation permet un traitement plus rapide des informations des candidats.

    Transparence des examens et de la proclamation des résultats : La technologie assure une plus grande transparence et réduit les risques de fraude.

    Réduction des distances : La numérisation permet de contourner les obstacles géographiques, facilitant ainsi l’accès à l’information pour tous.

    Gain de temps : Les processus automatisés réduisent considérablement le temps nécessaire pour chaque étape de l’organisation.

    Archivage électronique : Les extraits de naissance, registres, relevés de notes et diplômes seront archivés électroniquement, sécurisant ainsi les documents et facilitant leur accès futur.

    Réduction des erreurs dans la correction : L’utilisation de systèmes digitaux minimisera les erreurs humaines durant la correction des examens.

    La mise en place de cette innovation repose sur la plateforme ANADOLE, qui gère tous les aspects du processus examinal. Cette initiative marque une étape significative dans la modernisation du système éducatif sénégalais, visant à améliorer l’efficacité et l’intégrité des examens nationaux.

    Avec cette transformation, le ministère espère non seulement améliorer l’expérience des candidats mais aussi établir un standard élevé pour les futures réformes dans le domaine de l’éducation au Sénégal.

    Des cadavres par terre : des pèlerins racontent l’horreur de la chaleur du hajj

    Après des années d’attente pour obtenir un permis de pèlerinage à La Mecque, Yasser, un ingénieur retraité de 60 ans, a décidé de participer au hajj illégalement. Aujourd’hui, il regrette amèrement cette décision. Bien qu’il ait survécu aux rituels éprouvants de la semaine dernière dans l’ouest de l’Arabie saoudite sous une chaleur étouffante, il n’a pas revu sa femme depuis dimanche et craint qu’elle ne fasse partie des plus de 1 000 victimes recensées, la plupart des Égyptiens non enregistrés comme lui.

    « J’ai fouillé tous les hôpitaux de La Mecque », affirme Yasser, joint par téléphone depuis sa chambre d’hôtel, où il hésite à faire la valise de sa femme. « Je ne veux pas croire à la possibilité qu’elle soit morte. »

    Plus de la moitié des pèlerins décédés cette année durant le hajj venaient d’Égypte, 658 sur plus de 1 000 victimes, selon un décompte réalisé par l’AFP à partir des données fournies par une dizaine de pays ou par des diplomates impliqués dans les opérations de recherche. Un diplomate arabe a affirmé à l’AFP que parmi les Égyptiens décédés, 630 étaient des pèlerins clandestins, qui n’ont pas pu accéder aux commodités destinées à rendre le pèlerinage plus supportable, comme les tentes climatisées offrant un répit aux fidèles sous des températures atteignant 51,8 degrés Celsius à la Grande Mosquée de La Mecque.

    Les autorités saoudiennes n’ont pas répondu aux demandes de commentaires concernant les décès. Le ministère de la Santé avait fait état dimanche de plus de 2 700 cas de stress thermique, mais n’a pas fourni d’autres chiffres depuis.

    Le hajj, l’un des cinq piliers de l’islam, est un devoir pour tout musulman qui en a les moyens, à accomplir au moins une fois dans sa vie. Les permis sont attribués par la monarchie du Golfe aux États musulmans sur la base de quotas, puis octroyés dans des pays comme l’Égypte à travers une loterie. S’ils obtiennent le permis, les pèlerins doivent ensuite passer par des prestataires accrédités, souvent chers. De nombreux fidèles essayent donc de contourner les circuits officiels, surtout depuis que le royaume a introduit les visas touristiques en 2019.

    Yasser, qui a refusé de donner son nom car il se trouve toujours dans le pays, a vite compris les inconvénients de ne pas avoir le fameux permis. Dès son arrivée en mai, certains magasins et restaurants ont refusé de le servir. Lorsque les rituels ont commencé, impliquant de longues heures de marches et de prières sous un soleil de plomb, Yasser n’a pas pu accéder aux bus officiels sans payer des frais exorbitants.

    Épuisé par la chaleur, il raconte avoir été refoulé d’un hôpital où il a essayé de se faire aider, avant de perdre sa femme Safaa dans la foule lors du rituel de « lapidation du diable » à Mina, près de La Mecque. Depuis, il ne cesse de reporter leur vol de retour.

    D’autres pèlerins clandestins égyptiens, interrogés par l’AFP, ont décrit des difficultés similaires et des scènes dramatiques sur le chemin des fidèles durant les rituels à Mina. « Il y avait des cadavres par terre. J’ai vu des gens s’effondrer soudainement et mourir d’épuisement », raconte Mohammed, 31 ans, un Égyptien vivant en Arabie saoudite, qui a effectué le hajj avec sa mère de 56 ans.

    Une autre Égyptienne, résidente à Riyad, affirme avoir vu sa mère mourir avant l’arrivée d’une ambulance. Son corps a ensuite été transporté vers un lieu inconnu. « N’avons-nous pas le droit de la voir une dernière fois avant qu’elle ne soit enterrée? », s’interroge-t-elle avec amertume.

    Même certains pèlerins enregistrés ont eu du mal à accéder aux services d’urgence, ce qui montre que le système était débordé. Moustafa, dont les deux parents âgés – détenteurs de leur permis de hajj – sont tous deux morts après avoir été séparés des proches qui les accompagnaient, témoigne : « Nous savions qu’ils étaient fatigués. Ils marchaient beaucoup, ne trouvaient pas d’eau et il faisait si chaud ». « Nous ne les reverrons jamais », ajoute-t-il depuis l’Égypte.

    « Toute l’Égypte est triste », déclare Moustafa, affirmant que sa seule consolation est que ses parents aient été enterrés à La Mecque, la ville la plus sainte de l’islam. Cet épisode tragique soulève de nombreuses questions sur la gestion des pèlerins, la sécurité et les infrastructures nécessaires pour faire face aux conditions extrêmes lors du hajj.

    Les témoignages poignants de ces pèlerins clandestins mettent en lumière les risques encourus par ceux qui, faute de moyens ou de chance, choisissent de participer au hajj sans les autorisations nécessaires, souvent au péril de leur vie.

    Goudomp : Un quadragénaire meurt par électrocution à Sambou

    Le village de Sambou, situé dans la commune de Karantaba, département de Goudomp dans la région de Sédhiou, est en deuil après la tragique mort par électrocution d’un de ses habitants, ce vendredi en fin de matinée. La victime, un homme d’une quarantaine d’années, a perdu la vie en manipulant une rallonge électrique.

    Selon les premiers témoignages, l’homme avait branché une rallonge depuis sa chambre alors qu’il se trouvait dans la cour de sa maison. C’est en manipulant le câble que l’accident fatal s’est produit, entraînant une électrocution immédiate.

    Alertés, les sapeurs-pompiers et les gendarmes se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater les faits. Le corps sans vie de la victime a été transporté à la morgue du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou.

    Cette tragédie a plongé la communauté de Sambou dans la tristesse, rappelant l’importance des précautions à prendre lors de la manipulation d’appareils et câbles électriques.

    Paris : Le Président Diomaye Faye rencontre Abdou Diouf

    Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, en visite à Paris pour participer au Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, a rencontré l’ancien Président sénégalais, Abdou Diouf.

    L’annonce de cette rencontre a été faite par Bassirou Diomaye Faye sur sa page Facebook. « En marge de mon séjour à Paris, j’ai rendu visite au Président Abdou Diouf avec qui j’ai eu un riche entretien », a-t-il écrit.

    Le président Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux reçu de la part de l’ancien président et de sa famille. « Je remercie le Président Diouf et sa famille pour l’accueil chaleureux qu’ils m’ont réservé. Je prie Allah de lui prêter longue vie et bonne santé afin qu’il continue de nous éclairer de sa sagesse et de ses conseils avisés, » a ajouté Bassirou Diomaye Faye.

    Cette rencontre témoigne des relations cordiales et de l’estime mutuelle entre les anciens et actuels dirigeants du Sénégal, et met en lumière l’importance des échanges intergénérationnels pour le développement du pays.

    Finances publiques : Les ressources budgétaires projetées à 5 677,7 milliards F CFA en 2025

    Le ministère des Finances et du Budget du Sénégal a dévoilé son document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle pour la période 2025-2027, offrant une vue d’ensemble des projections financières du pays.

    Selon ce document, les ressources budgétaires globales pour l’année 2025 sont estimées à 5 677,7 milliards F CFA (environ 8,63 millions d’euros), marquant une augmentation de 15,5 % par rapport aux montants révisés de 2024. Cette progression, souligne la note, reflète les efforts du gouvernement pour accroître les recettes fiscales et optimiser les ressources publiques.

    Pour la période 2025-2027, le ministère prévoit une tendance haussière des ressources budgétaires avec un taux moyen de progression de 19 %. La pression fiscale devrait atteindre une moyenne de 21,2 %, en hausse par rapport aux 20,1 % prévus pour 2024. Les dépenses totales pour 2025 sont programmées à 6 390,2 milliards F CFA, marquant une augmentation de 8,7 % par rapport aux prévisions révisées de 2024.

    Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a détaillé les investissements globaux, estimés à 1 811,5 milliards F CFA. Ces investissements se répartissent entre 1 087,1 milliards F CFA de ressources internes et 724,4 milliards F CFA de ressources externes.

    En ce qui concerne la dette publique, à fin décembre 2023, l’encours de la dette de l’Administration centrale est évalué à 13 772,8 milliards F CFA, soit une augmentation de 16,9 % par rapport à 2022. La dette en devises étrangères représente 65,3 % du total, contre 34,7 % pour la dette en F CFA.

    Ces projections budgétaires et économiques montrent les ambitions du gouvernement sénégalais pour renforcer sa base de recettes fiscales, optimiser l’utilisation des ressources publiques et gérer de manière stratégique la dette publique pour soutenir une croissance économique durable.

    Assemblée nationale : Ayib Daffé, nouveau président du groupe Yewwi Askan Wi

    L’hémicycle sénégalais connaît un nouveau tournant avec la désignation d’Ayib Daffé au poste de président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. En effet, le député succède à Birame Soulèye Diop, récemment nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines.

    Ayib Daffé, secrétaire général par intérim du parti Pastef, a joué un rôle important lors de la période préélectorale en tant que mandataire de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Sa nomination est perçue comme une continuité de l’influence de Sonko au sein de l’Assemblée nationale, consolidant ainsi la position de Yewwi Askan Wi dans le paysage politique sénégalais.

    Rencontre avec Emmanuel Macron : Kémi Seba se moque de Bassirou Diomaye Faye

    Le panafricaniste et pourfendeur déclaré de la France, Kémi Seba, n’a pas caché son mécontentement suite à la visite du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye à son homologue français Emmanuel Macron.

    Après l’annonce sur les réseaux sociaux du président français, se réjouissant de la réussite de leur première rencontre et de la volonté de renforcer le partenariat entre la France et le Sénégal, Kémi Seba a exprimé son désaccord de manière très visible.

    En réponse au post de Macron concernant la visite de Bassirou Diomaye Faye, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes a commenté avec plusieurs émojis de fou rire, se moquant ouvertement de cette rencontre.

    Kémi Seba ne s’attendait visiblement pas à voir « une nouvelle impulsion » donnée aux relations entre la France et le Sénégal. Avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye et l’annonce de rupture avec les anciennes pratiques, le panafricaniste espérait un changement radical, comme il l’a toujours réclamé vis-à-vis des pays alliés à la France.

    Cette réaction de Kémi Seba reflète une déception face à ce qu’il perçoit comme une continuité des relations traditionnelles entre le Sénégal et la France, plutôt qu’un véritable tournant vers l’indépendance et l’émancipation du pays africain.

    Télécom : Le nouveau DG de l’ARTP boucle ses visites aux opérateurs et annonce 2 mesures

    Depuis son entrée en fonction le 30 mai, Dahirou Thiam, le nouveau directeur général de l’ARTP (Autorité de régulation des télécommunications et des postes), a entrepris une série de visites de courtoisie auprès des différents opérateurs du secteur des télécommunications. Cette tournée s’inscrit dans sa volonté de mieux comprendre les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les acteurs du secteur.

    Lors de ces visites, Dahirou Thiam et son équipe ont rencontré les représentants de Promobile, Expresso, Sonatel, Free, ainsi que les fournisseurs d’accès Internet Waw et Arc Telecom, l’opérateur d’infrastructures Hélios Towers et le Consortium de service universel Hayo. « Ces rencontres ont été l’occasion pour les acteurs du secteur et pour l’équipe de l’ARTP d’échanger sur les défis majeurs du secteur et sur les attentes des utilisateurs », peut-on lire dans une note parvenue à Seneweb.

    Après avoir terminé cette tournée, Dahirou Thiam a annoncé deux mesures importantes visant à renforcer la collaboration et l’efficacité dans le secteur des télécommunications :

    Organisation de Séances de Travail avec les Opérateurs : Dahirou Thiam prévoit d’organiser des séances de travail régulières avec les différents opérateurs pour discuter des défis rencontrés et trouver des solutions conjointes. Ces séances permettront de créer un espace de dialogue continu et constructif entre l’ARTP et les acteurs du secteur.

    Grande Journée sur les Télécommunications : Il a également annoncé l’organisation prochaine d’une grande journée dédiée aux télécommunications. Cet événement rassemblera tous les acteurs du secteur pour passer en revue les questions clés et élaborer des stratégies communes. L’objectif est de favoriser une régulation collaborative et de co-construire des solutions innovantes pour le développement du secteur.

    Dahirou Thiam a souligné l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal. Il s’est engagé à mener sa mission à la tête de l’ARTP avec intégrité, dévouement et excellence, tout en travaillant en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes. « Je suis conscient de l’importance stratégique de la régulation pour le développement socio-économique du Sénégal », a-t-il déclaré, réaffirmant ainsi son engagement à œuvrer pour une régulation efficace et bénéfique pour tous.

    Ces initiatives marquent le début d’une nouvelle ère pour l’ARTP, avec un accent mis sur la transparence, la collaboration et l’innovation, afin de répondre aux attentes croissantes des utilisateurs et de soutenir la croissance du secteur des télécommunications au Sénégal.

    Mbadakhoune : Les populations de Palado 2 dans la rue pour réclamer de l’électricité

    Les habitants de Palado 2, dans la commune de Mbadakhoune, région de Kaolack, sont descendus dans la rue pour exiger l’électrification de leur village. Cette marche pacifique reflète la frustration grandissante des résidents face à ce qu’ils considèrent comme une injustice persistante.

    Située à seulement 5 km de Kahone, où se trouve une centrale électrique, la localité de Palado 2 se voit privée d’un accès crucial à l’électricité. Mame Birame Diouf, porte-parole des autochtones, exprime l’indignation des villageois : « Nous avons une population estimée à 1 087 habitants qui utilisent des bougies et des lampes à pétrole pour éclairer leurs maisons. Les élèves se débrouillent avec les moyens du bord, la plupart avec des lampes solaires », déclare-t-il avec amertume.

    La situation est d’autant plus exaspérante pour les résidents, qui voient des ressources énergétiques à proximité sans pouvoir en bénéficier. Pour Mame Birame Diouf, cette situation résulte d’une négligence flagrante de la part des autorités locales, en particulier le maire, qu’il accuse de manque de considération pour les besoins essentiels de ses administrés.

    « Nous vivons dans des conditions difficiles, alors que nous devrions bénéficier des mêmes services que les autres localités plus proches des infrastructures énergétiques », ajoute-t-il. Les manifestants espèrent que cette mobilisation attirera l’attention des autorités compétentes et entraînera une action rapide pour résoudre cette privation d’électricité qui affecte leur quotidien.

    La marche de Palado 2 met en lumière les disparités persistantes dans l’accès aux services de base et l’importance de l’égalité des infrastructures pour tous les citoyens. Les habitants attendent désormais une réponse concrète de la part des responsables municipaux et des autorités régionales pour mettre fin à cette situation injuste.

    Baisse des prix au Sénégal : Une bouffée d’air pour les consommateurs

    En réponse aux directives présidentielles visant à soulager le coût de la vie des ménages, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures pour réduire les prix des denrées essentielles. Lors du Conseil National de la Consommation (CNC) tenu ce vendredi 21 juin 2024, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Dr Serigne Gueye Diop, a dévoilé les nouveaux tarifs fixés pour plusieurs produits de première nécessité.

    Désormais, le prix du pain est abaissé de 25 francs, passant ainsi à 150 francs la baguette. Cette mesure vise à rendre ce produit de base plus accessible à tous. Parallèlement, le kilogramme de riz brisé ordinaire est fixé à 410 francs, tandis que le sucre cristallisé est ajusté à 600 francs, réduisant ainsi les coûts comparés aux précédents niveaux.

    En ce qui concerne l’approvisionnement en huile de palme, le gouvernement a établi des prix compétitifs pour encourager une distribution équitable à travers tout le pays. Le bidon de 20 litres d’huile raffinée sera disponible à 17,750 francs en gros, visant à stabiliser les coûts pour les détaillants et les consommateurs finaux.

    De plus, les prix de gros et de détail pour la farine de blé et le ciment ont également été révisés à la baisse, dans le but de stimuler l’activité économique tout en maintenant la stabilité des prix sur le marché local.

    Ces ajustements tarifaires sont le résultat d’une enveloppe budgétaire de 53,7 milliards de francs CFA débloquée par le gouvernement, illustrant ainsi son engagement à améliorer le pouvoir d’achat des ménages sénégalais. Cette initiative reflète une volonté politique forte de répondre aux préoccupations économiques et sociales du pays, tout en garantissant une distribution équitable des ressources alimentaires et matérielles essentielles.

    En conclusion, cette série de mesures devrait avoir un impact positif sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais, en réduisant le fardeau financier associé aux produits de première nécessité et en favorisant une économie plus inclusive et durable pour tous.

    Papa Dora Gaye : Demande de Liberté Provisoire à Venir

    L’homme d’affaires sénégalais Papa Dora Gaye, accusé dans une affaire d’escroquerie foncière impliquant 1,2 milliards de francs CFA, a été récemment interrogé par le juge du troisième cabinet. Cette affaire fait suite à son arrestation par la Section de recherches (Sr) de Dakar et à son placement sous mandat de dépôt le 3 juin dernier.

    Selon les informations rapportées par Libération, les avocats de Papa Dora Gaye prévoient de déposer une demande de mise en liberté provisoire après cette récente audition. Cette décision intervient alors que l’homme d’affaires est poursuivi par Zakiloulahi Sow, mandaté par plusieurs investisseurs affectés par l’affaire.

    L’issue de cette demande de liberté provisoire dépendra des délibérations judiciaires à venir, alors que l’affaire continue de susciter l’attention et l’intérêt dans les cercles économiques et juridiques du Sénégal.

    Renforcer l’économie sénégalaise à travers la valorisation des ressources locales

    Aujourd’hui, lors du Conseil National de la Consommation présidé par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop a réaffirmé l’engagement du gouvernement sénégalais en faveur de la promotion du consommer local et du développement des champions industriels nationaux.

    Dans le cadre du projet ambitieux « Pour un Sénégal souverain, juste et prospère », le Ministère de l’Industrie et du Commerce envisage de renforcer le tissu industriel du pays en valorisant la transformation des produits locaux. Cette initiative vise à stimuler une industrialisation structurée et durable, en exploitant pleinement les richesses des huit grands pôles de développement économique en cours de création.

    Les agropoles joueront un rôle clé en tant qu’incubateurs d’entreprises, offrant des installations et des services de soutien aux chaînes de valeur de l’agro-industrie. Cette approche vise à promouvoir une agriculture commerciale robuste et à renforcer la compétitivité des entreprises sénégalaises sur les marchés nationaux et internationaux.

    « Le Sénégal dispose de richesses considérables dans des secteurs tels que le maraîchage, la pêche, le tourisme, l’artisanat ainsi que les ressources pétrolières, gazières et minières », a souligné le ministre. Il a appelé à un engagement accru des citoyens et des partenaires pour concrétiser l’ambition commune de faire progresser le pays vers la souveraineté économique et le développement durable.

    Cette stratégie intégrée vise à créer des opportunités significatives pour les petites et moyennes entreprises locales, favorisant ainsi la croissance économique inclusive et la création d’emplois. En exploitant pleinement ces ressources, le gouvernement sénégalais aspire à construire une économie résiliente et prospère, ancrée dans la transformation locale et la promotion de l’entrepreneuriat national.

    En conclusion, la vision du gouvernement sénégalais pour une industrialisation durable et pérenne repose sur la valorisation des richesses nationales et le développement de secteurs stratégiques, garantissant ainsi un avenir économique prometteur pour tous les Sénégalais.

    Beach Volley : Tournoi Qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024

    Les lions du Sénégal ont débuté leur parcours dans le tournoi qualificatif pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec une victoire éclatante. La paire sénégalaise composée de Seydou Mbengue et Babacar Samb a triomphé de la Sierra Leone en deux sets, affichant un score de 2-0.

    Le premier set a été particulièrement intense, se terminant sur un score serré de 29-27. Les joueurs des deux équipes ont lutté jusqu’au dernier point, dépassant ainsi la limite habituelle de 21 points avec un écart de 2 points, marque des grandes équipes et des matchs durs. Les protégés de Pape Madiore Ndiaye, coach du Sénégal, ont démontré tout leur talent et leur détermination pour arracher cette victoire cruciale.
    Secoués par la victoire arrachée dans le premier set, les adversaires de la Sierra Leone ont eu du mal à reprendre le contrôle. Les joueurs sénégalais, restant concentrés, ont dominé le deuxième set avec un score de 21-19, scellant ainsi leur victoire finale à 2 sets à zéro. Cette victoire importante marque une excellente première sortie pour le Sénégal dans cette compétition.
    Le Sénégal se prépare maintenant pour deux matchs déterminants dans la phase de groupe. Ils affronteront les îles Comores demain à 12h GMT, suivis d’un match contre l’Afrique du Sud à 18h le même jour. Ces rencontres seront cruciales pour le Sénégal dans la suite de la compétition et dans l’atteinte de leur objectif ultime : la qualification pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

    Résultats complets des matchs de la 1ere journée en hommes et dames

    Matchs et Résultats des Hommes

    Jawo / Pa Alieu (Gambie) vs. Gatsinzi / Ntagengwa (Rwanda) : 2-0 (21-16, 21-18) en 36 minutes.
    Les Gambiens Jawo et Pa Alieu ont montré leur supériorité en remportant les deux sets avec des scores convaincants.

    Mbengue / Samb (Sénégal) vs. Aruna Ahmed / Musa (Sierra Leone) : 2-0 (27-25, 21-19) en 39 minutes.

    Dans un match intense, la paire sénégalaise a su s’imposer malgré la résistance acharnée de la Sierra Leone.

    Tsatsu / Ibrahim (Ghana) vs. Atef / Y. Nasser (Égypte) : 2-0 (26-24, 21-15) en 43 minutes.
    Les Ghanéens ont surpris les Égyptiens avec une victoire compétitive, particulièrement dans le premier set.

    Alfred / Carcasse (Maurice) vs. Jack / Chiswaniso (Botswana) : 0-2 (9-21, 8-21) en 30 minutes.
    Jack et Chiswaniso du Botswana ont dominé avec des scores écrasants, remportant rapidement le match.

    Abicha / Elgraoui (Maroc) vs. Seco / Nha-Namat (Guinée-Bissau) : 2-0 (21-9, 21-13) en 26 minutes.
    Le duo marocain a facilement disposé de leurs adversaires, montrant une nette supériorité.

    Mondlane / Mungoi (Mozambique) vs. Yacoubou / Tohouegnon (Bénin) : 2-1 (15-21, 21-18, 15-8) en 47 minutes.
    Dans l’un des matchs les plus disputés de la journée, les Mozambicains ont renversé la situation après un premier set perdu.

    Kotoka / Samani (Togo) vs. Obenda / Nsangou (Cameroun) : 2-0 (22-20, 21-13).
    Kotoka et Samani ont gagné après un premier set serré, contrôlant ensuite le match pour une victoire en deux sets.

    Matchs et Résultats des Femmes

    Pamela/Esther (Nigeria) vs. Isatou/Ginadou (Gambie) : 2-0 (21-8, 21-17) en 27 minutes.
    Les Nigérianes ont dominé la rencontre, montrant une performance impressionnante contre la Gambie.

    Paul/Bonne (Maurice) vs. Rakiatou/Saadatou (Niger) : 2-0 (21-19, 21-15) en 31 minutes.
    Dans un match serré, Paul et Bonne de Maurice ont émergé victorieuses grâce à leur résilience et leur jeu stratégique.

    Darrhar/Yakki (Maroc) vs. Djami/Kouagou (Bénin) : 2-0 (21-12, 21-10) en 27 minutes.
    Les Marocaines ont montré une domination claire, remportant le match avec une performance impressionnante.

    Marwa/Doaa (Égypte) vs. Irina/Ngo (Cameroun) : 2-0 (21-8, 21-7) en 20 minutes.
    Les Égyptiennes ont surpassé leurs adversaires camerounaises, démontrant leur supériorité avec des scores décisifs.

    La Coupe Continentale de Beach-Volley se poursuit le 21 juin 2024 avec les matchs de la deuxième journée. Les performances de la première journée ont déjà fixé des attentes élevées pour la suite de la compétition, où chaque équipe tentera de sécuriser sa place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.

    Nouveau Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement : Daouda Ngom

    Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Me Daouda Sène, a annoncé la nomination de son nouveau Chef de Cabinet ce jeudi 20 juin 2024. Il s’agit de Me Daouda Ngom, un éminent spécialiste en biodiversité, écologie, agroforesterie et développement durable.

    Doté d’un impressionnant parcours académique, Me Daouda Ngom est titulaire d’un Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en biologie, d’un Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (DESS) en agroenvironnement, ainsi que de Doctorats en biologie végétale et en écologie et agroforesterie. Actuellement professeur titulaire au Département de Biologie Végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il a également occupé des fonctions clés à l’Université Assane Seck de Ziguinchor et au ministère de la Recherche scientifique du Sénégal.

    Me Daouda Ngom est reconnu comme un expert des réserves de biosphère, ayant collaboré avec l’UNESCO sur ces questions. En parallèle à sa carrière académique, il est également impliqué dans la sphère politique en tant que coordonnateur du mouvement national des cadres patriotiques et a récemment assumé un rôle de leadership au sein du parti Pastef-Les Patriotes.

    Sa nomination en tant que Chef de Cabinet au Ministère de l’Environnement souligne l’engagement du gouvernement envers la protection de l’environnement et la promotion du développement durable. Son expertise combinée à sa passion pour les questions écologiques promet de renforcer les initiatives ministérielles dans ce domaine crucial pour l’avenir du pays.

    Cette décision est accueillie favorablement tant dans les cercles académiques que parmi les défenseurs de l’environnement, qui voient en Me Daouda Ngom un leader capable de catalyser le progrès vers une gestion plus durable des ressources naturelles du Sénégal.

    Affrontements à Madina Gounass : Révélations de l’enquête sur les événements tragiques lors de la Tabaski

    Les récents affrontements à Madina Gounass, survenus lors des célébrations de la fête de Tabaski, ont jeté une lumière crue sur les tensions entre deux communautés confrériques dans la région. Une enquête menée par les éléments de la Gendarmerie de Kalifourou et la section de recherche de gendarmerie de Ziguinchor a commencé à dévoiler ses premiers secrets.

    Selon les autorités, les troubles ont débuté après la prière de Tabaski, alors que le Khalife de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, rentrait chez lui avec ses disciples. Le groupe aurait été attaqué par des membres d’une autre communauté religieuse, déclenchant des affrontements violents qui ont entraîné la mort d’une personne identifiée comme Djiby Hamdy Sy, originaire du Fouta, ainsi que des blessés et d’importants dégâts matériels.

    L’enquête a conduit à l’arrestation de 21 individus impliqués dans les troubles. Parmi eux, une personne détenait une arme à feu illégalement, une autre une arme factice, et six autres étaient en possession d’armes blanches. Les treize autres personnes ont été arrêtées pour avoir participé à un attroupement interdit et pour trouble à l’ordre public. Des messages et SMS effacés retrouvés dans leurs téléphones ont été utilisés comme preuves.

    À ce stade, l’identité du meurtrier de Djiby Hamdy Sy reste inconnue, malgré les efforts continus des autorités pour résoudre cette affaire.

    Les témoignages rapportent que des maisons ont été attaquées, des commerces vandalisés et des véhicules endommagés lors des affrontements, exacerbant les tensions déjà existantes entre les deux communautés.

    Les autorités continuent de travailler sur l’enquête afin de déterminer les responsabilités exactes dans cette tragédie et d’apaiser les tensions au sein de la communauté.

    PREMIÈRE RENCONTRE ENTRE DIOMAYE ET MACRON : Une nouvelle ère du partenariat Sénégal-France

    Ce 20 juin 2024 à Paris, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus sur des questions importantes pour consolider et pérenniser les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

    Au cours de cette rencontre inaugurale, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement commun à renforcer le partenariat entre le Sénégal et la France. Ils ont souligné l’importance de promouvoir des relations fondées sur le respect mutuel des intérêts réciproques et des valeurs démocratiques partagées, renforçant ainsi les liens d’amitié entre les peuples.

    Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis communs à relever ensemble, notamment dans les secteurs clés tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Les deux présidents ont convenu de soutenir des initiatives stratégiques visant à renforcer la souveraineté du Sénégal dans ces domaines vitaux.

    La rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron marque une étape importante dans le renforcement des relations franco-sénégalaises. Les dirigeants ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel du partenariat tout en soulignant leur détermination à le développer encore davantage pour répondre aux aspirations et aux besoins des deux nations.

    Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux pays de promouvoir un partenariat équilibré et bénéfique, contribuant ainsi à la stabilité régionale et au bien-être de leurs citoyens.

    AFFIRMATIONS TENDANCIEUSES ET DIFFAMATION : Une plainte court contre Kayz Fof en Guinée

    L’activiste et journaliste guinéen, Oumar Sylla, également connu sous le pseudonyme Fonike Mangue, a déposé une plainte contre Lansana Fofana dit Kayz Fof, un blogueur guinéen résidant alternativement en Guinée et au Sénégal, actuellement en France, pour dénonciation calomnieuse et diffamation.

    Cette action fait suite à la large diffusion sur internet d’une vidéo intitulée « Coup d’État déjoué contre Mamady Doumbouya », où Kayz Fof  accuse publiquement Oumar Sylla d’être impliqué dans un prétendu complot avec l’ex-Général Sadiba Koulibaly pour renverser le gouvernement putschiste.

    Oumar Sylla rejette fermement ces accusations, les qualifiant de mensongères, diffamatoires et dépourvues de toute preuve tangible. Il affirme que ces allégations portent gravement atteinte à son honneur et à sa dignité.

    Dans sa plainte déposée auprès de la Direction Centrale de la Police Judiciaire le 18 juin et signé par les autorités compétentes ce 20 juin, Oumar Sylla demande que justice soit rendue conformément à la loi, afin de rétablir la vérité et de protéger son intégrité contre ces accusations infondées.

    La BCEAO lance un système révolutionnaire de paiement instantané interopérable dans l’UEMOA

    La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) s’apprête à introduire un nouveau système de paiement révolutionnaire au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Dès le 22 juillet prochain, la phase pilote du « système de paiement instantané interopérable » sera lancée, marquant une avancée significative dans le domaine financier de la région.

    Dans un communiqué officiel diffusé ce jeudi 20 juin, la BCEAO a annoncé cette initiative ambitieuse visant à simplifier et accélérer les transactions financières au sein de l’espace UEMOA. Ce système permettra aux utilisateurs de réaliser des transferts de fonds instantanés, quel que soit le type de compte détenu – qu’il s’agisse d’un compte bancaire, d’un compte d’émetteur de monnaie électronique, d’une institution de microfinance, ou encore d’un établissement de paiement connecté au réseau interopérable.

    L’objectif principal de cette plateforme est de rendre les services financiers plus accessibles et efficaces pour les populations de la région. Désormais, il sera possible d’effectuer des transferts et des paiements vers n’importe quel compte bénéficiaire, indépendamment de l’institution financière de l’expéditeur ou du bénéficiaire. Les fonds seront disponibles immédiatement après la transaction, offrant ainsi une fluidité et une rapidité inédites jusqu’à présent.

    En plus de simplifier les transactions quotidiennes, ce système stimulera également l’innovation financière au sein de l’UEMOA. En facilitant les échanges monétaires et en encourageant l’interopérabilité entre les différentes entités financières, la BCEAO vise à renforcer l’intégration économique et monétaire dans la région ouest-africaine.

    Ce lancement marque une étape cruciale vers un système financier plus moderne et inclusif dans l’UEMOA, promettant de transformer positivement la manière dont les citoyens et les entreprises effectuent leurs transactions au quotidien.

    Découverte Exclusive à la Prison du Camp Pénal : Téléphones, drogue et insécurité révélés

    Une fouille minutieuse menée dans les chambres de la prison du Camp Pénal à Liberté 6 a mis au jour une série d’articles interdits, révélant une réalité troublante au sein de l’établissement. Les images exclusives diffusées lors du journal de 20 heures de la RTS ce 20 juin ont capturé une multitude de téléphones portables, de puces téléphoniques, de cartes mémoires, de clés USB, ainsi que des objets tranchants et de l’argent en quantité notable. Cependant, la découverte la plus choquante a été celle d’un exemplaire du Saint Coran, dont des pages avaient été découpées pour servir de cache à des téléphones.

    L’opération de contrôle, menée par les services de l’administration pénitentiaire, a également permis de saisir une importante quantité de chanvre indien, soulignant la perspicacité des détenus dans leurs tentatives de dissimulation d’objets prohibés. Selon le directeur de la sécurité pénitentiaire, inspecteur Yankhoba Dembélé, cette découverte témoigne de l’insécurité régnant dans cette prison, où les détenus utilisent divers stratagèmes pour contourner les règles.
    « Les détenus sont très ingénieux dans leurs méthodes pour cacher des objets interdits (…) Nous avons également trouvé des cuillères transformées en armes potentielles, utilisées pour se défendre lors de fouilles ou de conflits entre détenus », a déclaré l’inspecteur Yankhoba Dembélé. Il a ajouté que les agents ont dû recourir à la force, conformément aux règlements, face aux refus persistants de certains détenus de coopérer lors de la fouille.
    Malgré les tensions initiales, les négociations ont été tentées pour ramener le calme dans les chambres. Cependant, des échauffourées ont éclaté, obligeant les agents à agir pour rétablir l’ordre.
    Cette découverte survient à peine 24 heures après une mutinerie au sein de la prison, dont des images ont circulé sur les réseaux sociaux. Une enquête approfondie a été lancée pour élucider les circonstances exactes de cet incident et renforcer les mesures de sécurité à l’avenir.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°204 – du 21/06/2024

    🔴 RELATION DE REDEVABILITÉ ENTRE LA FRANCE ET SES EX-COLONIES : DIOMAYE SCELLE LA RUPTURE
    🔴 SCANDALE AU CMS : LE PM OUSMANE SONKO S’IMPLIQUE DANS LE DOSSIER

    🔴 CLASSEMENT FIFA DE JUIN 2024 : LE SENEGAL PERD DU TERRAIN, LE MAROC TOUJOURS EN TÊTE EN AFRIQUE

    Copa 2024 : L’Argentine démarre fort contre le Canada (2-0) lors du match d’ouverture

    L’Argentine a bien entamé sa campagne à la Copa America 2024 en battant le Canada 2-0 lors du match d’ouverture, ce vendredi 21 juin aux États-Unis. Sans briller particulièrement, les champions du monde ont confirmé leur statut de favoris dès le début de la rencontre.

    Alignés en 4-4-2, Messi et ses coéquipiers ont dominé la partie face à des Canadiens qui ont eu du mal à rivaliser. Julian Alvarez a ouvert le score à la 49e minute, profitant d’une passe de McAllister. Malgré quelques occasions pour le Canada, notamment par Jonathan David, les argentins ont maintenu leur avantage.

    En seconde période, le sélectionneur argentin a procédé à des changements tactiques pour renforcer son milieu et son attaque. Lo Celso est entré à la place de Di Maria, tandis que Lautaro Martinez a remplacé Julian Alvarez, marquant le deuxième but à la 88e minute sur une passe de Lionel Messi.

    Cette victoire permet à l’Argentine de prendre les trois premiers points de la compétition, mais le chemin reste long. La prochaine épreuve pour l’Albiceleste sera face au Chili, tandis que le Canada cherchera sa première victoire contre le Pérou lors de la prochaine journée.

    La rencontre a confirmé les attentes autour de l’équipe de Messi, même si des défis restent à venir dans ce tournoi prestigieux de la CONMEBOL.

    Scandale au CMS : Le PM Ousmane Sonko s’implique dans le dossier

    Les syndicats regroupés au sein du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) voient enfin une lueur d’espoir quant à leurs demandes de transparence au sein de leur institution financière. Une délégation des organisations syndicales du CMS, ayant sollicité une audience auprès du Premier Ministre Ousmane Sonko le 8 mai dernier, a reçu une réponse positive le 4 juin. Sous les instructions du Premier Ministre, le ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire a rencontré cette délégation pour discuter en profondeur de la situation du CMS. Un compte-rendu complet sera ensuite transmis au Premier Ministre.

    La délégation a récemment rencontré le Dr Alioune Dione, ministre de la Microfinance, dans les locaux des Sphères Ministérielles de Diamniadio le jeudi 20. Cette réunion fait suite aux mouvements syndicaux récents visant à attirer l’attention des nouvelles autorités sur les pratiques controversées qui ont marqué l’institution financière ces dernières années.

    À noter que des arrestations ont eu lieu parmi le personnel du CMS, suite à des financements effectués à travers les lettres de garanties du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP).

    La collaboration entre les syndicats du CMS et le gouvernement, sous l’égide du Premier Ministre Ousmane Sonko, semble donc être un pas significatif vers une résolution des problèmes et une réforme attendue au sein de cette institution financière cruciale pour le Sénégal.

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    La Coalition Gueum Sa Bopp exprime avec une profonde affliction son désaveu face aux récentes initiatives de déguerpissements improductifs et asociales perpétrées par le nouveau régime, ciblant les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar, et Sandaga (Rokhou Disquettes).

    Cette décision unilatérale, dépourvue de mesures d’accompagnement, illustre une fois de plus la stigmatisation, la répression et le traitement arbitraire infligés aux marchands ambulants par les nouvelles autorités. Ces jeunes entrepreneurs méritent d’être encadrés, organisés, formalisés et soutenus par l’État, qui, dans l’exercice de ses missions régaliennes, doit instaurer des conditions propices à l’emploi et à l’employabilité des jeunes, et non l’inverse.

    Par ailleurs, la Grande Coalition Gueum Sa Bopp condamne vigoureusement la réduction des prix imposée aux boulangers par le nouveau régime. En outre, la coalition déplore l’absence de concertation entre les autorités et les acteurs du secteur boulanger. Cette décision, contre-productive et non inclusive, contrevient aux principes de bonne gouvernance.

    Par ailleurs, la Coalition Gueum Sa Bopp, ayant pris connaissance de la mutinerie au Camp Pénal de Liberté 6, exprime sa solidarité envers les familles des détenus victimes de répression et appelle à des sanctions disciplinaires contre les responsables. Dans cette optique, la coalition exhorte l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des personnes incarcérées.

    Aussi, la Coalition Gueum Sa Bopp dénonce avec vigueur l’approche populiste du ministre des Transports à l’encontre des transporteurs, observée à la veille de la Tabaski. La coalition fustige cette démarche isolée, menée sans concertation avec les acteurs du secteur, et souligne que le gouvernement porte l’entière responsabilité de la situation chaotique qui secoue divers secteurs d’activité du pays.

    Enfin, la Coalition Gueum Sa Bopp a suivi avec attention les tensions observées à Médina Gounass. À ce titre, elle invite les parties prenantes à la retenue et à favoriser la cohésion sociale pour garantir une paix durable.

    Fait à Dakar le 20 Juin 2024

    Cellule de communication de Gueum Sa Bopp

    Babacar Justin Mbengue Délégué national chargé de la presse

    783074989

    Sécurité de Proximité : Les ASP radiés entre 2021 et 2024 invitent à déposer leurs dossiers pour révision

    La Direction générale de l’Agence d’assistance à la Sécurité de Proximité (ASP) a récemment annoncé une initiative importante visant à réintégrer les Assistants à la sécurité de proximité (ASP) radiés entre 2021 et 2024. Cette mesure s’inscrit dans le cadre des efforts de consolidation et de réconciliation nationale lancés par le Président de la République.

    Dans un communiqué diffusé ce mercredi, la Direction générale de l’ASP a invité tous les ASP concernés à se rapprocher des Unités départementales pour déposer des demandes de révision de leurs dossiers. L’objectif est de réexaminer les cas de radiation et de permettre à ceux qui ont été injustement ou arbitrairement exclus de retrouver leur poste.

    « Chaque intéressé doit joindre à son dossier son acte de radiation, » précise le communiqué. Cette précision est cruciale pour assurer que toutes les demandes soient traitées de manière rigoureuse et transparente.

    Les ASP concernés ont jusqu’au 31 juillet 2024 pour soumettre leurs demandes de révision. La Direction générale de l’ASP a souligné l’importance de respecter ce délai pour garantir que toutes les demandes soient examinées en temps opportun.

    Cette initiative est perçue comme un geste fort de la part du gouvernement pour renforcer la confiance et la cohésion au sein des forces de sécurité de proximité. Elle démontre également un engagement à rectifier les erreurs passées et à offrir une seconde chance à ceux qui ont été radiés.

    La réintégration des ASP radiés est un élément clé dans la dynamique de réconciliation nationale prônée par le Président de la République. En permettant à ces agents de sécurité de retrouver leur poste, le gouvernement espère non seulement améliorer les conditions de travail des ASP, mais aussi renforcer la sécurité et la paix sociale dans le pays.

    Les ASP jouent un rôle crucial dans la sécurité de proximité, en assurant une présence sur le terrain et en aidant à prévenir les actes de délinquance et de violence. Leur réintégration pourrait ainsi contribuer à une meilleure sécurité pour tous les citoyens.

    Cette initiative de révision des radiations des ASP entre 2021 et 2024 est une démarche salutaire pour la consolidation de la paix et de la sécurité au Sénégal. Les ASP concernés sont encouragés à préparer leurs dossiers et à les soumettre avant la date limite pour bénéficier de cette opportunité de réintégration.

    Mboro : Les ministres de l’Intérieur et de l’Industrie en visite de terrain aux ICS

    Aujourd’hui, les ministres de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, ont effectué une visite de terrain aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) à Mboro. Cette visite avait été annoncée ce matin et s’inscrit dans le cadre des efforts pour résoudre les tensions entre l’usine et les communautés locales.

    Durant leur visite, les ministres ont inspecté les champs où des opérations de sondage ont été menées par l’usine. Ils ont également visité d’autres sites pertinents avant de se rendre à l’usine pour une rencontre à huis clos avec l’administration des ICS.

    À l’issue de cette réunion, les ministres ont promis d’organiser prochainement une nouvelle rencontre incluant les deux parties concernées : les ICS et le collectif des villages impactés. L’objectif de cette future réunion est de trouver un terrain d’entente et de parvenir à une solution satisfaisante pour toutes les parties. Une première rencontre avait déjà été organisée à Dakar dans le but de dénouer cette situation complexe.

    Le gouverneur de la région de Thiès était également présent lors de cette visite, soulignant l’importance de cette initiative pour la région et la volonté des autorités de trouver une solution durable aux problèmes rencontrés.

    Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
    Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
    Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
    Mboro: Les ministres de l'intérieur et de l'industrie en visite de terrain aux ICS ( images)
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    Thione Niang après la rencontre entre Emmanuel Macron et Bassirou Diomaye Faye : « Une nouvelle Afrique est née »

    Thione Niang a exprimé son enthousiasme suite à la rencontre entre le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le président français, Emmanuel Macron. Après l’entretien entre les deux chefs d’État, Niang, un ancien candidat à la présidentielle, a partagé sa satisfaction de voir Faye arborer une posture confiante et fière dans sa tenue traditionnelle.

    « Une nouvelle Afrique est née, fière et décomplexée. C’est avec une immense fierté que je vois aujourd’hui notre Président Bassirou Diomaye Faye en France, rayonnant de prestance et d’élégance, représentant dignement notre grand pays. Il met en lumière nos somptueux vêtements et l’incroyable talent de nos tailleurs locaux. En portant nos tenues sur la scène internationale, il révèle au monde entier le meilleur de notre héritage », a-t-il écrit.

    Niang a poursuivi en affirmant : « C’est l’Afrique dont nous rêvons. Merci, Monsieur le Président, pour les avancées extraordinaires que vous accomplissez déjà sur la scène internationale. Voici la Nouvelle Afrique digne, audacieuse et souveraine ».

    L’entrepreneur a souligné l’importance de cette représentation symbolique, qui montre une Afrique audacieuse et indépendante, marquant un tournant dans les relations internationales et la perception du continent à l’échelle mondiale.

    Kédougou : Début du BAC Technique avec 256 candidats répartis en 4 séries

    L’examen du baccalauréat technique a débuté ce jeudi à Kédougou avec la participation effective de 245 candidats sur les 256 inscrits, marquant un taux de présence de 95,97 %. Cette édition 2024 concerne quatre séries : la STEG (Sciences et Techniques de l’Électrotechnique et de la Gestion) avec 105 candidats, la STIDD (Sciences et Techniques de l’Industrie et du Développement Durable) avec 102 candidats, la T2 avec 3 candidats, et la T1 avec un seul candidat.

    Ce matin, l’inspecteur d’académie a visité le centre d’examen et s’est déclaré satisfait des conditions d’organisation. Il a souligné l’importance du respect des règles strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves. Le président du jury a rappelé aux candidats l’interdiction formelle de disposer d’appareils connectés dans l’enceinte du centre, tout en invitant les parents à maintenir la quiétude et la tranquillité pendant cette période cruciale.

    Le nombre de candidats inscrits au BAC technique cette année est identique à celui de l’année dernière, soit 256. Cependant, le nombre d’absents a augmenté, passant de 2 l’année dernière à 11 cette année. Parmi les 256 inscrits au jury 1522, 110 sont des filles, mettant en lumière la participation féminine dans les filières techniques à Kédougou.

    L’examen du baccalauréat technique à Kédougou se déroule sous de bonnes conditions avec une participation élevée. Les autorités académiques veillent au respect des règlements et encouragent un environnement serein pour les candidats. Les légères variations dans le taux d’absentéisme par rapport à l’année précédente ne perturbent pas le bon déroulement de cet examen crucial pour les jeunes de la région.

    Déguerpissement de commerçants, baisse des prix : Bougane et Cie critiquent Diomaye et Sonko

    Entre Bougane Guèye et le nouveau régime, le divorce est définitivement consommé. Après avoir vivement critiqué le Premier ministre Ousmane Sonko lors de la prière de la Tabaski, le leader de Gueum Sa Bopp a de nouveau pris pour cible le gouvernement. Dans un communiqué de presse, Bougane et ses alliés ont critiqué plusieurs décisions du gouvernement, notamment la réduction des prix de denrées alimentaires comme le pain.

    La coalition Gueum Sa Bopp condamne fermement cette réduction des prix, qualifiant la décision de « contre-productive » et dénonçant l’absence de concertation entre les autorités et les boulangers. Selon Bougane et ses partisans, cette mesure va à l’encontre des principes de bonne gouvernance.

    La coalition s’insurge également contre la décision du ministre des Transports, El Malick Ndiaye, d’affréter des bus de Dakar Dem Dikk pour transporter des Sénégalais pendant la période de Tabaski. Gueum Sa Bopp critique l’approche « populiste » du ministre, qui n’a pas consulté les acteurs du secteur, et accuse le gouvernement de la situation chaotique dans divers secteurs d’activité.

    Bougane Guèye et ses camarades ont également dénoncé les récentes initiatives de déguerpissement qui ont touché les jeunes commerçants de Colobane, Petersen, Keur Massar et Sandaga. Ils considèrent ces actions comme « improductives et asociales », reprochant au gouvernement de stigmatiser et de réprimer arbitrairement les marchands ambulants sans proposer de mesures d’accompagnement. La coalition appelle à encadrer, organiser, formaliser et soutenir ces jeunes entrepreneurs pour créer des conditions propices à l’emploi.

    En outre, Gueum Sa Bopp a réagi aux affrontements de Médina Gounass et à la mutinerie à la prison du Camp pénal de Liberté 6. Concernant Médina Gounass, la coalition appelle à la retenue et à la promotion de la cohésion sociale pour garantir une paix durable. Pour ce qui est des tensions au Camp pénal, Gueum Sa Bopp exprime sa solidarité avec les familles des détenus victimes de répression et demande des sanctions disciplinaires contre les responsables. La coalition exhorte également l’Observateur national des lieux de privation de liberté à améliorer les conditions de détention et à veiller au respect des libertés fondamentales des détenus.

    Ce communiqué de presse de Gueum Sa Bopp souligne les nombreux désaccords entre Bougane Guèye et le nouveau régime, et met en lumière les critiques sévères envers les récentes décisions du gouvernement.

    Décès de trois pèlerins Sénégalais à la Mecque : Une tragédie lors du Hajj 2024

    Dimanche dernier, le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a annoncé le décès de trois pèlerins sénégalais à La Mecque, alors qu’ils étaient accompagnés par des voyagistes privés pour le Hajj 2024. Cette nouvelle a profondément attristé la communauté sénégalaise, ainsi que leurs proches et familles à travers le pays.

    Suite à cet événement tragique, le Consul général du Sénégal à Djeddah a été rapidement mobilisé. En collaboration étroite avec la Délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam et les autorités saoudiennes compétentes, il a été chargé de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’inhumation des défunts sur place, en accord avec les rites musulmans. Cette action rapide vise à assurer que les défunts soient honorés selon les préceptes religieux et traditionnels.
    Le ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a également donné des instructions pour que toutes les dispositions nécessaires soient prises afin de faciliter cette inhumation dans les meilleures conditions possibles. Cette démarche est essentielle pour garantir le respect et la dignité dus aux pèlerins sénégalais décédés lors de leur voyage sacré à La Mecque.
    En cette période de deuil, le gouvernement sénégalais exprime sa solidarité et son soutien aux familles des pèlerins décédés. Leur perte est ressentie non seulement par leurs proches, mais aussi par l’ensemble de la communauté sénégalaise, qui partage leur douleur et leur chagrin. Des prières et des pensées de réconfort sont dirigées vers les familles endeuillées, afin qu’elles trouvent la force nécessaire pour surmonter cette épreuve difficile.
    Cet incident tragique rappelle les risques et les défis auxquels sont confrontés les pèlerins lors de leur voyage à La Mecque, un des cinq piliers de l’Islam. Malgré les précautions prises, des incidents comme celui-ci montrent la vulnérabilité humaine face aux conditions parfois rigoureuses du Hajj. Le gouvernement sénégalais reste engagé à soutenir et à protéger ses citoyens lors de leur pèlerinage, en collaboration avec les autorités saoudiennes et les organismes responsables.
    En ces moments de tristesse, la nation sénégalaise se rassemble pour rendre hommage aux pèlerins décédés et pour exprimer ses condoléances les plus sincères à leurs familles et à leurs proches.


    ledakaaroois.sn

    Euro 2024 : L’Angleterre et la Serbie en quête de survie avant la dernière journée

    Après la deuxième journée du groupe C à l’Euro 2024, les performances contrastées des équipes principales ont captivé l’attention. L’Angleterre, malgré une ouverture de score par Harry Kane, a été contrainte au match nul (1-1) contre le Danemark ce jeudi. Cette série de résultats mitigés laisse les Three Lions en tête avec quatre points, mais sans garantie de qualification directe pour les huitièmes de finale, ouvrant ainsi la voie à une dernière journée cruciale.

    En revanche, les Serbes ont frôlé l’élimination prématurée. En difficulté contre la Slovénie, qu’ils ont finalement réussi à rejoindre au score dans les dernières minutes (1-1), ils se retrouvent actuellement à la dernière place du groupe avec seulement un point. Une défaite aurait signifié leur sortie de la compétition, mais leur résultat nul maintient un mince espoir de survie dans la compétition européenne.

    Quant à la Slovénie, qui partage le même nombre de points que le Danemark, elle conserve ses chances de qualification en fonction des résultats à venir. Avec une performance solide contre la Serbie et une place à la troisième position du groupe, les Slovènes visent également une place en huitièmes de finale, une perspective qui dépendra des événements du dernier match.

    Le groupe C reste donc ouvert et promet une dernière journée palpitante, où chaque équipe jouera sa survie dans cette compétition européenne de premier plan.

    Horreur à Kaffrine : Une fillette de 2 ans égorgée par son oncle

    La petite ville de Kaffrine est sous le choc après un acte d’une violence inouïe : un jeune homme, identifié comme étant l’oncle de la victime, a égorgé une fillette âgée seulement de 2 ans. Selon les rapports de Bës Bi le jour, l’individu, qui était étudiant à l’UGB, aurait des antécédents de troubles psychiatriques, ce qui laisse penser à un acte commis dans un état de déséquilibre mental.

    L’incident a plongé la communauté locale dans la consternation et l’incompréhension. Le corps sans vie de la petite fille a été transporté à l’hôpital régional Thierno Brahim Ndao de Kaffrine, tandis que l’auteur présumé de cet acte abominable a été appréhendé et placé en détention.

    Les autorités locales ainsi que la population de Kaffrine sont profondément choquées par cette tragédie, et des questions sur la sécurité et la santé mentale de l’agresseur présumé commencent à émerger. Une enquête approfondie est attendue pour comprendre les circonstances exactes de ce crime atroce et pour assurer que justice soit rendue pour la jeune victime innocente.

    Tirage des qualifications pour la CAN-2025 : Le Sénégal dans le chapeau 1, en quête de son chemin vers le Maroc

    Le 4 juillet prochain, Johannesburg sera le théâtre du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc. À la suite de la publication du classement FIFA ce 20 juin, la Confédération Africaine de Football (CAF) utilisera ces données pour répartir les équipes dans quatre chapeaux distincts.

    Le Sénégal, actuellement classé 2e en Afrique selon le dernier classement FIFA, est assuré d’intégrer le chapeau 1. Cette position privilégiée garantit aux Lions de ne pas croiser le fer avec les onze autres meilleures équipes africaines, toutes classées dans le top 12.

    Une route semée d’embûches pour les autres chapeaux :

    Dans le chapeau 2, des adversaires coriaces attendent potentiellement le Sénégal, incluant des équipes solides telles que la Guinée, le Cap-Vert, le Burkina Faso et la Guinée-Équatoriale. Chaque match dans cette catégorie s’annonce crucial pour les ambitions des équipes en lice.

    Le chapeau 3 présente également des défis de taille avec des nations comme le Congo et la Mauritanie, réputées pour leur robustesse sur le terrain. Ces équipes seront à surveiller de près lors du tirage.

    Enfin, le chapeau 4 n’est pas en reste avec la Gambie, considérée comme un adversaire redoutable malgré sa position. Les surprises sont toujours possibles dans ce groupe, où chaque équipe cherchera à se qualifier pour la phase finale.

    Format et enjeux :

    La compétition se déroulera avec 12 poules composées chacune de quatre équipes. Seules les deux premières de chaque groupe obtiendront leur ticket pour la CAN 2025, à l’exception de la poule du Maroc, pays hôte, qui est directement qualifié.

    Pour le Sénégal, finaliste malheureux de la dernière édition, le chemin vers une nouvelle qualification s’annonce ardu mais motivant. Les Lions de la Teranga auront à cœur de répéter leurs performances passées et de viser le titre continental au Maroc.

    Le tirage au sort du 4 juillet prochain déterminera les adversaires précis du Sénégal et dessinera le tableau des éliminatoires de la CAN 2025, promettant ainsi une compétition intense et captivante pour tous les amateurs de football en Afrique et dans le monde entier.

    Tirage des qualifications pour la CAN-2025 : Le Sénégal dans le chapeau 1, en quête de son chemin vers le Maroc

    Le 4 juillet prochain, Johannesburg sera le théâtre du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se déroulera au Maroc. À la suite de la publication du classement FIFA ce 20 juin, la Confédération Africaine de Football (CAF) utilisera ces données pour répartir les équipes dans quatre chapeaux distincts.

    Le Sénégal, actuellement classé 2e en Afrique selon le dernier classement FIFA, est assuré d’intégrer le chapeau 1. Cette position privilégiée garantit aux Lions de ne pas croiser le fer avec les onze autres meilleures équipes africaines, toutes classées dans le top 12.

    Une route semée d’embûches pour les autres chapeaux :

    Dans le chapeau 2, des adversaires coriaces attendent potentiellement le Sénégal, incluant des équipes solides telles que la Guinée, le Cap-Vert, le Burkina Faso et la Guinée-Équatoriale. Chaque match dans cette catégorie s’annonce crucial pour les ambitions des équipes en lice.

    Le chapeau 3 présente également des défis de taille avec des nations comme le Congo et la Mauritanie, réputées pour leur robustesse sur le terrain. Ces équipes seront à surveiller de près lors du tirage.

    Enfin, le chapeau 4 n’est pas en reste avec la Gambie, considérée comme un adversaire redoutable malgré sa position. Les surprises sont toujours possibles dans ce groupe, où chaque équipe cherchera à se qualifier pour la phase finale.

    Format et enjeux :

    La compétition se déroulera avec 12 poules composées chacune de quatre équipes. Seules les deux premières de chaque groupe obtiendront leur ticket pour la CAN 2025, à l’exception de la poule du Maroc, pays hôte, qui est directement qualifié.

    Pour le Sénégal, finaliste malheureux de la dernière édition, le chemin vers une nouvelle qualification s’annonce ardu mais motivant. Les Lions de la Teranga auront à cœur de répéter leurs performances passées et de viser le titre continental au Maroc.

    Le tirage au sort du 4 juillet prochain déterminera les adversaires précis du Sénégal et dessinera le tableau des éliminatoires de la CAN 2025, promettant ainsi une compétition intense et captivante pour tous les amateurs de football en Afrique et dans le monde entier.

    Réconciliation Nationale : Appel du DG de l’ASP aux Agents Radiés

    Le Directeur Général de l’Agence de Sécurité de Proximité (ASP), Seydina Oumar Touré, a lancé un appel aux agents qui ont été radiés entre 2021 et 2024. Dans un communiqué relayé par Senegal7, il invite ces agents à se rapprocher des unités départementales de l’ASP afin de déposer des demandes de révision de leurs dossiers.

    Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la dynamique de réconciliation nationale initiée par le président de la République. Seydina Oumar Touré a souligné l’importance de ce processus pour permettre aux agents concernés de réintégrer éventuellement leur poste, contribuant ainsi à la cohésion sociale et à la consolidation des institutions de sécurité.

    L’appel du DG de l’ASP vise à offrir une opportunité de réexamen équitable des situations individuelles, dans le respect des principes de justice et de transparence. Les agents intéressés sont encouragés à saisir cette occasion pour faire valoir leurs droits et participer activement à la construction d’un climat de confiance et d’unité au sein de l’Agence de Sécurité de Proximité.

    Cette démarche reflète l’engagement continu en faveur de la réconciliation et de la justice sociale au Sénégal, soutenue par les efforts concertés des institutions nationales sous l’égide du leadership présidentiel.

    Sénégal : Diomaye Faye appelle à l’accélération de la fabrication de vaccins en Afrique

    Lors du sommet de GAVI à Paris, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a souligné l’importance cruciale de renforcer la capacité de production de vaccins en Afrique. Dans son discours, il a mis en lumière les défis posés par la pandémie de COVID-19 et l’urgence de développer une souveraineté vaccinale sur le continent.

    Le président Faye a exprimé sa gratitude envers les autorités françaises pour leur hospitalité et a salué l’initiative de l’Accélérateur africain de fabrication de vaccins. Il a souligné que la crise sanitaire mondiale a révélé les disparités entre les nations développées et les pays en développement en matière de vaccination, mettant en évidence la vulnérabilité de l’Afrique face aux pandémies.

    Un point central de son discours a été l’engagement du Sénégal à renforcer sa capacité de production locale de vaccins, avec l’Institut Pasteur de Dakar en tant que pionnier. Il a mentionné leur objectif ambitieux de produire 60 % des vaccins nécessaires en Afrique d’ici 2040, soutenu par un programme de 250 millions de dollars pour améliorer la chaîne de valeur de l’immunisation.

    Le président a appelé à un soutien accru de la part de la communauté internationale, y compris de GAVI, pour financer la recherche, l’innovation et les infrastructures de santé nécessaires à cette initiative. Il a souligné les succès obtenus grâce à leur partenariat, notamment dans la réduction de la mortalité infantile.

    En conclusion, le président Faye a exhorté tous les pays et institutions partenaires à contribuer généreusement au fonds GAVI pour la période 2026-2030, soulignant que cet investissement stratégique était essentiel pour protéger les enfants et les générations futures contre les maladies évitables par la vaccination.

    Cette intervention reflète l’engagement du Sénégal à transformer sa réponse aux crises sanitaires futures en renforçant ses capacités locales de production de vaccins, un pas décisif vers l’autonomie sanitaire en Afrique.

    Renforcement du partenariat Franco-Sénégalais : Entretien entre Bassirou Diomaye Faye et Emmanuel Macron

    Aujourd’hui, lors du Forum mondial pour l’innovation et la souveraineté vaccinales à Paris, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal, a rencontré le Président de la République française, Emmanuel Macron. Cette rencontre historique du 20 juin 2024 marque un premier pas vers une collaboration renforcée entre les deux nations.

    Les discussions entre les deux chefs d’État ont été empreintes d’un esprit de coopération et de respect mutuel, fondés sur des valeurs démocratiques partagées. Ils ont exprimé une volonté commune de dynamiser le partenariat franco-sénégalais, afin de servir au mieux les intérêts réciproques de leurs peuples respectifs.

    Au cœur de leurs échanges, figuraient les défis communs à relever pour renforcer la souveraineté du Sénégal, notamment à travers des projets structurants dans des domaines cruciaux tels que la transition énergétique, la santé, la formation professionnelle, la production locale de vaccins et l’agriculture. Cette volonté se traduit par un engagement conjoint à intensifier les initiatives déjà existantes et à explorer de nouvelles avenues de coopération.

    Les deux dirigeants ont également souligné leur satisfaction quant à la qualité actuelle du partenariat bilatéral et ont exprimé leur détermination à la renforcer davantage dans les années à venir.

    Cette rencontre marque ainsi un tournant significatif dans les relations entre la France et le Sénégal, basées sur une vision commune de progrès, de développement durable et de coopération mutuellement bénéfique.

    Incidents à Thiénaba : Tensions croissantes autour de l’usine Éléphant vert

    La commune de Thiénaba, précisément le village de Ndane, est le théâtre de troubles croissants alors que les habitants ont intensifié leur protestation contre l’usine Éléphant vert. Cette montée de tensions a culminé avec le blocage des accès à l’usine et des actes de vandalisme dans la région.

    Les habitants de Ndane, ainsi que ceux des villages environnants comme Keur Assane Lô, ont exprimé leur mécontentement depuis plusieurs mois, exigeant la délocalisation de l’usine Éléphant vert. Leur principale revendication repose sur des préoccupations concernant la gestion des déchets toxiques, qu’ils accusent l’usine de générer.

    La situation a atteint un point critique récemment lorsque des barricades ont été érigées, entravant l’accès à l’usine et provoquant des incendies sur les voies principales. Les autorités locales, ainsi que les forces de secours et de sécurité, ont été mobilisées pour gérer la crise.

    L’usine Éléphant vert, un acteur économique majeur dans la région, est désormais au centre d’un débat houleux entre les besoins économiques et les préoccupations environnementales et sanitaires des résidents locaux. Les autorités sont actuellement sur place pour évaluer la situation et chercher des solutions afin d’apaiser les tensions et répondre aux demandes des habitants.

    Cette affaire continue d’évoluer, et il est crucial de surveiller de près les développements futurs alors que les négociations et les efforts de médiation sont en cours pour trouver un terrain d’entente entre toutes les parties concernées.

    Mise à jour du cadre juridique du Sport au Sénégal : Vers une réforme ambitieuse

    Le ministre sénégalais des Sports, Khady Diène Gaye, a récemment lancé les travaux visant à moderniser le cadre juridique régissant le secteur sportif dans le pays. Lors d’un atelier clé tenu cette semaine, elle a présidé la présentation préliminaire d’un projet de loi relatif aux activités physiques et sportives, marquant ainsi le début d’une étape cruciale dans cette refonte législative.

    Dans son discours inaugural, Mme Gaye a souligné l’importance de ce rendez-vous en ces termes : « Aujourd’hui, nous nous réunissons pour examiner et redéfinir les contours des textes législatifs et réglementaires qui encadrent le sport au Sénégal, afin de répondre aux nouveaux défis et enjeux du secteur. » Cette initiative s’inscrit dans une démarche continue amorcée il y a plus de dix ans, visant à adapter le cadre juridique aux exigences évolutives du sport moderne.

    La ministre a également mis en lumière les lacunes actuelles de la loi 84-59, pierre angulaire de la Charte du Sport sénégalais, en soulignant que celle-ci ne répond plus adéquatement aux besoins d’une pratique sportive contemporaine. « Il est urgent d’adapter notre législation au contexte actuel de l’évolution de la pratique sportive », a-t-elle affirmé.

    L’atelier a rassemblé des cadres du ministère, des représentants des fédérations sportives et des experts du domaine, marquant ainsi une volonté collective de parvenir à un consensus sur les orientations futures du sport au Sénégal. Un comité spécial a été formé pour piloter ce processus de réforme, dont l’objectif est de finaliser rapidement un nouveau cadre juridique conforme aux aspirations et aux besoins actuels du secteur.

    Pour Mme Gaye, cette initiative revêt une importance stratégique dans le cadre du Projet de transformation systémique du Sénégal, soulignant que le sport est devenu un élément central non seulement pour le bien-être physique, mais aussi pour l’éducation, la politique et l’économie.

    En conclusion, cette démarche ambitieuse vise à moderniser et à optimiser la gestion et le développement du sport au Sénégal, en assurant une conformité aux normes internationales tout en tenant compte des spécificités nationales. Le gouvernement sénégalais, par le biais de ce processus de réforme, cherche à consolider sa position en tant que pilier du sport dans la région, prêt à relever les défis futurs avec rigueur et vision à long terme.

    Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°203 – du 20/06/2024

    🔴 MUTINERIE AU CAMP PÉNAL : L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DÉMENT L’INFORMATION SUR LES BLESSÉS
    🔴 LES « GABUNKÉS » DEMANDANT DU RENFORT EN BISSAU CONTRE LES « FUTANKÉS » : EMBALÓ FERME LES FRONTIÈRES POUR LA PAIX À MÉDINA GOUNASS

    🔴 Ligue 1 (Officiel) : Sidath Sarr Succède à Cheikh Gueye sur le Banc de Teungueth FC

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