Démission au sein du Parti Socialiste : Un Cadre Exprime ses Profonds Désaccords

Une onde de choc secoue le Parti Socialiste sénégalais avec la démission d’Amadou Arame Diagne, jusqu’ici 1er Vice-coordonnateur de Vision socialiste et membre du Bureau Politique. Dans une lettre adressée à Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire général du parti, Diagne expose ouvertement ses profonds désaccords avec la direction et l’orientation politique actuelle du parti.

La lettre de démission de Diagne pointe du doigt ce qu’il décrit comme une « dégradation sans précédent » du leadership, de l’influence et de la présence politique du Parti Socialiste depuis sa création. Parmi les reproches émis, il critique sévèrement le soutien du parti à Macky Sall lors des élections présidentielles de 2012, considérant désormais cette position comme incompatible avec ses convictions et aspirations.

Un autre aspect soulevé par Diagne concerne la stratégie adoptée par la direction du parti, qualifiée de « s’arrimer » au destin de Benno Bok Yakaar, la coalition au pouvoir, au détriment des valeurs et des intérêts du Parti Socialiste. Il dénonce un manque de vision et d’indépendance politique, accusant les instances dirigeantes de privilégier leurs intérêts personnels au détriment de l’avenir du parti.

En utilisant les mots de JC CAMBADELIS, qui avait fait référence au Parti Socialiste français en déclarant qu’il « ne respire plus », Diagne exprime sa déception face à l’état actuel du Parti Socialiste sénégalais, qu’il qualifie de « quasi-mort clinique ». Cette comparaison souligne l’ampleur de la crise traversée par le parti.

Dans sa conclusion, Diagne affirme qu’il ne peut plus continuer à être un cadre socialiste discipliné et respectueux au sein d’un parti dont la trajectoire ne correspond plus à ses convictions profondes de justice, d’équité et d’indépendance politique.

La démission de Diagne met en lumière les tensions internes et les défis auxquels est confronté le Parti Socialiste sénégalais, tout en suscitant des interrogations sur son avenir politique dans un paysage de plus en plus diversifié et compétitif.

Mimi Touré Répond Vivement aux Menaces de Moussa Bocar Thiam à Ourossogui

Dans une campagne électorale déjà tendue, les propos incendiaires du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, lors d’une caravane à Ourossogui, ont suscité une vive réaction de la part d’Aminata Touré, également connue sous le nom de « Mimi », superviseure de la campagne de la coalition « DiomayePrésident ».

Lors d’un rassemblement à Fatick, Mimi Touré n’a pas mâché ses mots, dénonçant les menaces proférées par Moussa Bocar Thiam à l’encontre des électeurs étrangers, des Wolofs et des commerçants envisageant de voter pour l’opposition lors du scrutin présidentiel du 24 mars prochain. Elle a vivement critiqué ces déclarations du ministre, soulignant notamment que Fatick avait élu un maire originaire du Fouta, faisant allusion au président Macky Sall.

Mimi Touré a averti que de telles attitudes pourraient avoir des conséquences néfastes pour Macky Sall, le chef de l’État actuel, au pouvoir depuis 2012. Elle a qualifié les propos de Moussa Bocar Thiam de « malencontreux » et a souligné que le président Sall devrait être conscient du tort potentiel causé par de tels comportements.

Fidèle à sa campagne et à son candidat, elle a appelé les habitants de Fatick à soutenir le candidat de la coalition « DiomayePrésident », soulignant l’importance de voter pour « le fils du Sine Bassirou Diomaye Faye » – une référence claire à son candidat.

Ces échanges reflètent la tension croissante qui entoure la période électorale au Sénégal, mettant en lumière les enjeux politiques et les rivalités au sein du pays. Les propos de Mimi Touré sont une réponse directe à ce qu’elle considère comme une intimidation politique, mais ils illustrent également l’importance des alliances et des déclarations publiques dans la course à la présidence.

Karim Wade Affirme qu’un Second Tour est Imminent: Quelle Influence sur l’Élection Présidentielle à Venir?

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle au Sénégal, l’ancien candidat Karim Wade fait de nouveau parler de lui, malgré son inéligibilité. Dans une série de déclarations récentes, il évoque des échanges avec divers acteurs politiques et prétend avoir eu accès à des tendances officielles d’instituts de sondage, annonçant un second tour inévitable.

Karim Wade, pourtant écarté de la course présidentielle par une décision du Conseil constitutionnel en raison de sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite, reste un personnage influent dans la politique sénégalaise. Ses récentes déclarations sont perçues comme un effort pour maintenir une certaine présence et influencer le cours de l’élection à venir.

Dans ses propos, Wade souligne les turbulences observées dans la campagne électorale actuelle, pointant du doigt les manœuvres et l’agitation entourant les stratégies des différentes coalitions. Il insiste sur le fait que sa coalition, K24, et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), qu’il représente, n’ont pas encore pris position officielle.

L’évocation d’un second tour par Wade est une révélation significative. Si les sondages officiels suggèrent effectivement cette possibilité, cela pourrait avoir un impact majeur sur la stratégie des candidats en lice et sur le comportement des électeurs. Cela pourrait également influencer la dynamique politique post-électorale, en ouvrant la voie à des alliances et des négociations pour le second tour.

Cependant, il convient de noter que les déclarations de Karim Wade sont sujettes à controverse et peuvent être perçues comme une tentative de maintenir sa pertinence politique malgré son exclusion formelle de la compétition électorale. Certains pourraient également les considérer comme une tentative de manipuler l’opinion publique et d’influencer le résultat des élections.

Dans cette période cruciale pour la démocratie sénégalaise, il est essentiel que les électeurs fassent preuve de discernement et évaluent les informations de manière critique. L’objectif est de garantir des élections libres, équitables et transparentes, où la voix du peuple sénégalais puisse être entendue sans manipulation ni ingérence extérieure.

Tragédie à la Médina : Chute Mortelle d’un Maçon sur un Chantier

La Médina, habituellement animée par le rythme effervescent de ses rues, est aujourd’hui plongée dans un profond deuil suite à un tragique accident survenu sur un chantier de construction. Un maçon, S. F. Konté, a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, laissant derrière lui une communauté accablée par la perte brutale d’un de ses membres.

Le mardi dernier restera gravé dans les mémoires, non pas pour une quelconque célébration, mais pour la douleur qui a frappé de plein fouet la rue 15 de la Médina. Vers 14 heures, les éléments du commissariat d’arrondissement ont été alertés de l’accident et se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater l’ampleur du drame. Ce qu’ils ont découvert était des blessures graves, inscrites sur le corps de S. F. Konté, des blessures qui témoignaient de l’horreur de l’accident.

Le récit du chef de chantier, qui a assisté à la tragédie, évoque un scénario terrifiant : le maçon était en train d’installer un monte-charge, tâche ordinaire sur un chantier de construction, lorsqu’il a été violemment propulsé en l’air par la machine elle-même. Un instant de négligence, une fraction de seconde où le destin bascule, et voilà un homme honnête et travailleur plongé dans le vide, emporté par une chute qui devait lui être fatale.

L’enquête ouverte par les autorités de la Médina cherche maintenant à démêler les fils de cette tragédie, à comprendre les défaillances éventuelles qui ont conduit à cet événement funeste. Il est essentiel que justice soit rendue à la mémoire de S. F. Konté, et que des mesures soient prises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Mais au-delà des enquêtes et des responsabilités, c’est le chagrin qui domine aujourd’hui à la Médina. La perte d’un être cher laisse dans son sillage un vide impossible à combler, une douleur partagée par toute une communauté. Les pensées et les prières vont à la famille de la victime, à ses proches, et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Dans cette épreuve, la solidarité de la Médina se manifeste avec force. Les habitants se rassemblent pour soutenir ceux qui pleurent, pour offrir un peu de réconfort dans cette nuit sombre qui a enveloppé la rue 15. Car même dans les moments les plus sombres, l’unité et la compassion demeurent les piliers de notre humanité.

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Un atelier de renforcement des capacités en techno-pédagogie à l’UCAK de Touba

Un atelier de trois jours visant à renforcer les capacités des enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba en techno-pédagogie s’est récemment achevé. Cet atelier, organisé en partenariat avec l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), a été l’occasion de former les participants à l’utilisation des technologies numériques dans l’enseignement à distance.

L’objectif principal de cet atelier était de préparer les enseignants de l’UCAK à utiliser efficacement les outils technologiques pour dispenser des cours à distance. Près d’une centaine de participants, y compris des enseignants permanents et des vacataires, ont bénéficié de cette formation.

L’atelier a également permis la mise en place d’un dispositif d’enseignement à distance, permettant aux enseignants basés à l’étranger de dispenser des cours aux étudiants de l’UCAK sans avoir à se déplacer physiquement. Les participants ont été formés à scénariser leurs cours et à les intégrer progressivement dans la plateforme numérique de l’université.

À la suite de cet atelier, les enseignants auront la possibilité de commencer à enseigner à distance dans un délai d’une semaine. De plus, des sessions de formation seront prochainement organisées à l’intention des étudiants afin de les familiariser avec ce nouveau dispositif d’enseignement.

Les responsables de l’UCAK se sont engagés à continuer à former leur personnel et à mettre en place des infrastructures multimédias pour accompagner l’ensemble de la communauté universitaire dans l’utilisation des technologies numériques. Cette initiative vise à moderniser l’enseignement à l’UCAK et à répondre aux besoins actuels de l’éducation à distance.

L’UCAK de Touba s’engage résolument dans l’intégration des technologies numériques dans son système éducatif. Grâce à cet atelier et aux initiatives à venir, l’université se positionne comme un acteur majeur de l’enseignement à distance au Sénégal, offrant ainsi de nouvelles opportunités d’apprentissage à ses étudiants et une meilleure accessibilité à l’éducation.

Les candidats à la présidentielle invités à signer une charte pour l’amélioration du système éducatif


Des syndicats de l’enseignement au Sénégal ont convié les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour une école sénégalaise de la réussite. Cette initiative vise à rappeler aux futurs dirigeants l’importance de leurs engagements envers le secteur de l’éducation et de la formation.


La charte souligne la nécessité de respecter les engagements pris lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation en 2014, ainsi que les accords signés antérieurement. Elle met également l’accent sur le recrutement suffisant d’enseignants et d’inspecteurs, ainsi que sur la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements.


Les syndicats insistent sur l’importance d’une gouvernance responsable et transparente dans le secteur de l’éducation. Ils appellent les candidats à s’engager publiquement à respecter ces principes et à agir avec honnêteté et éthique dans la prise de décision.


La charte a été élaborée en réponse aux lacunes des programmes des différents candidats concernant l’éducation. Les syndicats estiment qu’il est essentiel d’aborder des questions concrètes qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans les déclarations et programmes des candidats.


La signature de cette charte par les candidats à la présidentielle représenterait un engagement envers l’amélioration du système éducatif sénégalais. Les syndicats appellent les futurs dirigeants à agir de manière responsable et à répondre aux préoccupations urgentes du secteur de l’éducation pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Jeux Africains 2024 : Le Sénégal à l’assaut du Ghana en demi-finale

Ce mardi, à Accra Sports Stadium, à partir de 20 heures l’atmosphère sera électrique alors que le Sénégal affronte le pays hôte, le Ghana, en demi-finale du tournoi masculin des 13es Jeux africains. Les Lionceaux du Sénégal, qui ont récemment décroché une victoire serrée contre le Nigeria, se préparent à défier les Black Satellites du Ghana, leaders de la poule A.

Après avoir terminé deuxièmes de la poule B, les protégés de Serigne Saliou Dia se lancent dans cette confrontation avec détermination, espérant décrocher le trophée pour la deuxième fois depuis leur victoire en 2015. Pour cela, ils doivent vaincre les Ghanéens et poursuivre leur aventure dans la compétition. Affronter le public de l’équipe adverse ajoutera certainement un défi supplémentaire pour les Sénégalais, mais Serigne Saliou Dia semble confiant. « Nous sommes habitués à la pression du public grâce à notre dernière expérience à la CAN », a-t-il souligne en conférence de presse.

Cette demi-finale revêt également une dimension de revanche pour les Lionceaux, après la défaite de leurs homologues féminines face à l’équipe féminine du Ghana au même stade de la compétition. Une occasion supplémentaire de renforcer leur détermination et leur motivation pour atteindre la finale. L’autre demi-finale opposera l’Ouganda, leader de la poule B, et le Congo, deuxième du groupe A, ce même jour à 17 heures.

wiwsport

Engouement populaire autour de la candidate Anta Babacar Ngom à Saint-Louis


Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, a suscité un engouement impressionnant lors de sa campagne électorale à Saint-Louis. La foule compacte qui l’a accueillie témoigne du soutien croissant envers sa candidature et de l’enthousiasme qu’elle suscite parmi les habitants de la ville.


La présence massive de partisans dans les rues de la vieille ville de Saint-Louis a illustré l’engouement et la ferveur suscités par la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa vision pour l’avenir a captivé les foules et a nourri l’espoir d’un changement positif parmi les habitants.


Cette forte mobilisation témoigne du soutien grandissant envers la candidate et de son impact sur la population locale. Anta Babacar Ngom Diack s’est affirmée comme une figure majeure de la campagne électorale de 2024, grâce à son charisme et à sa vision convaincante pour l’avenir de Saint-Louis et du Sénégal.

La campagne électorale d’Anta Babacar Ngom à Saint-Louis a été marquée par un soutien massif et une ferveur palpable parmi les habitants. Son engagement envers le changement et sa capacité à mobiliser les foules font d’elle une candidate incontournable dans la course présidentielle de 2024.

Sédhiou célèbre la Journée mondiale du travail social : Un appel pressant aux gouvernants

En ce mardi 19 mars 2024, la Direction régionale de l’Action sociale de Sédhiou a orchestré une célébration vibrante de la Journée mondiale du travail social, sous le thème évocateur :  »Un avenir partagé pour un changement transformateur ». Cet événement a rassemblé les acteurs clés du secteur, offrant une plateforme propice à l’échange d’idées et à l’exploration de nouvelles approches axées sur l’innovation et la participation communautaire.

Au cœur des débats, la mission essentielle du travail social a été rappelée : aider les individus en situation de précarité et favoriser leur intégration dans la société. Les intervenants ont souligné le rôle primordial des travailleurs sociaux dans la promotion du changement social, la résolution des conflits interpersonnels, l’autonomisation individuelle et la libération des personnes des contraintes sociales.

Ibrahima Ndiaye, du Service régional de l’action sociale, a mis en lumière les valeurs fondamentales du travail social, telles que le respect de la dignité humaine et des droits de l’homme. Il a insisté sur l’importance pour les travailleurs sociaux de défendre l’intégrité et le bien-être de chaque individu, contribuant ainsi à leur pleine participation à la vie sociale et à leur épanouissement personnel.

Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour


Abdou Karim Sall, coordonnateur de l’APR et de BBY à Mbao, exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souligne l’engagement des militants et sympathisants de BBY et met en avant les qualités du candidat, affirmant qu’il est le mieux placé pour diriger le Sénégal.


Abdou Karim Sall affiche une grande confiance en la victoire d’Amadou Ba. Il souligne l’impressionnante mobilisation des partisans lors des caravanes et l’accueil chaleureux réservé au candidat. Selon lui, Amadou Ba sait où il va et a une vision claire pour le Sénégal.


Sall met en avant les qualités d’Amadou Ba en tant que candidat. Il le décrit comme un technocrate capable de présenter des faits concrets et une vision claire pour le pays, tout en ayant une dimension politique bien mesurée. Il estime qu’Amadou Ba est le candidat le mieux préparé pour gérer l’héritage laissé par le président Macky Sall.


Abdou Karim Sall appelle les partisans de BBY à se mobiliser encore plus pour assurer une victoire éclatante à Amadou Ba le jour de l’élection. Il se dit rassuré par l’engagement sans faille des militants et sympathisants de BBY et estime que la victoire d’Amadou Ba est désormais incontestable.


Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il met en avant les qualités du candidat et l’engagement des partisans de BBY, affirmant que la victoire est assurée.

Cinéma au Sénégal : « La femme du fossoyeur » à l’affiche mercredi à l’Institut français

Les cinéphiles de Saint-Louis auront l’opportunité de découvrir « La femme du fossoyeur » lors d’une soirée spéciale organisée par le ciné-club Aminata Fall de l’Institut français, prévue pour mercredi prochain. Cette projection promet une immersion dans l’univers captivant du septième art, offrant aux spectateurs une expérience cinématographique enrichissante.

Réalisé par Khadar Ayderus Ahmed, « La femme du fossoyeur » a remporté l’Étalon d’or Yennenga lors du prestigieux Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en 2021. Ce prix prestigieux témoigne de la qualité exceptionnelle du film et de son impact remarquable sur la scène cinématographique africaine.

Le ciné-club Aminata Fall, lancé récemment à Saint-Louis, est une initiative portée par Écran du fleuve, un collectif cinématographique et audiovisuel engagé dans la promotion et la diffusion du cinéma au Sénégal. Cette soirée de projection s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Institut français pour soutenir et valoriser la diversité culturelle à travers le cinéma.

« La femme du fossoyeur » offre une exploration captivante de thématiques profondes et universelles, offrant un regard poignant sur la condition humaine à travers une histoire empreinte d’émotion et de sensibilité. La projection de ce film constitue ainsi une occasion unique de découvrir le talent de Khadar Ayderus Ahmed et de plonger dans une œuvre cinématographique riche en nuances et en émotions.

En somme, la soirée de mercredi promet d’être un moment privilégié pour les cinéphiles de Saint-Louis, qui auront l’opportunité de vivre une expérience cinématographique inoubliable en compagnie de « La femme du fossoyeur ».

Serigne Mboup propose un ambitieux plan pour créer un million d’emplois au Sénégal

Serigne Mboup, le candidat de la coalition ‘And nawle and ligueey’, a révélé lors d’une conférence de presse à Touba son projet ambitieux visant à stimuler l’économie sénégalaise et à générer un million d’emplois. Au cœur de cette initiative se trouvent six pôles régionaux de développement, présentés comme les piliers de sa stratégie globale.

Lors d’un moment de partage autour du repas de rupture du jeûne, Serigne Mboup a exposé son idée : ‘Pour créer un million d’emplois au Sénégal, nous allons subdiviser le pays en six pôles régionaux de développement avec une forte gouvernance locale’.

Chaque pôle serait dirigé par un ministre d’État et disposerait d’un budget significatif, allant de 1000 à 1500 milliards de francs CFA. Ces pôles, dotés d’une gestion locale, visent à être autonomes par rapport à la capitale, avec une autonomie fiscale et administrative accrue. ‘Nous n’aurons plus besoin de nous déplacer à Dakar pour quoi que ce soit’, a assuré Mboup, soulignant une gestion locale des exonérations et des impôts.

Ce modèle de gouvernance repose sur trois axes majeurs : le partenariat public-privé, les grands travaux de l’État et le suivi-évaluation. L’objectif ultime est de permettre aux Sénégalais de vivre et de travailler dans leur région respective, espérant ainsi que des mécanismes efficaces inciteront les populations à rester dans leurs régions d’origine.

Si cette vision se matérialise, elle pourrait transformer profondément le paysage socio-économique du Sénégal en enracinant l’emploi à l’échelle locale et en offrant de nouvelles opportunités de développement dans tout le pays. Serigne Mboup propose ainsi une approche novatrice et audacieuse pour relever les défis de l’emploi et de la décentralisation au Sénégal.

Confessions d’Abdoulaye Seck : Accompagner Idrissa Seck, un Devoir Familial


Abdoulaye Seck, fils aîné du candidat Idrissa Seck, est devenu un visage familier lors des activités politiques de son père. Dans une récente entrevue avec L’Observateur, il partage les motivations qui le poussent à accompagner son père dans ses engagements politiques, mettant en avant son devoir filial et son soutien indéfectible.


Depuis la campagne présidentielle de 2019, Abdoulaye Seck a pris conscience de l’importance d’être aux côtés de son père. Motivé par l’amour et le devoir envers son père, il considère son rôle comme essentiel dans le soutien logistique et moral apporté à Idrissa Seck.


Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la politique, Abdoulaye Seck met à profit ses compétences en pilotage pour assister les agents de sécurité accompagnant son père lors de ses déplacements. Il exprime sa fierté de contribuer ainsi à la cause de son père et de sa famille.


Interrogé sur ses propres ambitions politiques, Abdoulaye Seck reste humble, déclarant que la politique est trop compliquée pour lui. Cependant, il laisse une porte ouverte à l’avenir incertain en déclarant qu’il ne faut jamais dire « jamais ».


La présence d’Abdoulaye Seck aux côtés de son père lors des activités politiques souligne l’importance des liens familiaux et du soutien mutuel dans le monde de la politique sénégalaise. Son engagement exemplaire témoigne de la force des liens familiaux et de l’importance du soutien dans la vie politique.

Attaque Violente contre le Siège de la Coalition « Diomaye Président » à Kaffrine


La campagne présidentielle au Sénégal prend une tournure sombre alors que le siège de la coalition « Diomaye Président », dirigée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, a été la cible d’une attaque brutale dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine. Cette violence marque une escalade des tensions à l’approche des élections du 24 mars.


Les agresseurs ont délibérément attaqué et incendié les locaux de la coalition, provoquant d’importants dégâts matériels. Cette attaque constitue un acte de sabotage et une tentative de perturber le processus démocratique en cours au Sénégal. Les motivations derrière cette violence restent à clarifier, mais elle soulève des préoccupations quant à la sécurité des candidats et de leurs partisans.


Bassirou Diomaye Faye, récemment libéré de prison, n’a pas encore commenté publiquement l’attaque contre le siège de sa coalition. Cependant, il est probable que cet incident renforce sa détermination à poursuivre sa campagne malgré les obstacles. Les autorités locales et les forces de sécurité sont appelées à enquêter sur cet acte criminel et à traduire les responsables en justice.


Dans un contexte de tensions croissantes, il est impératif que tous les acteurs politiques et la population sénégalaise maintiennent le calme et rejettent toute forme de violence. La résolution pacifique des différends est essentielle pour garantir des élections libres et équitables et préserver la stabilité du pays.


L’attaque contre le siège de la coalition « Diomaye Président » à Kaffrine soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’intégrité du processus électoral au Sénégal. Cet incident met en lumière la nécessité d’un engagement ferme en faveur de la démocratie et de l’État de droit, ainsi que de la protection des droits fondamentaux des candidats et de leurs partisans.

Une bouffée d’air pour la presse sénégalaise : Macky Sall efface la dette fiscale des entreprises de presse

Le président Macky Sall a annoncé une décision cruciale pour le secteur médiatique sénégalais lors d’une réunion avec les membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) ce lundi 18 mars. Cette annonce historique a marqué la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer la presse locale en effaçant la dette fiscale des entreprises de presse, qui s’élevait à plus de 40 milliards de francs.

Cette mesure audacieuse offre un nouvel élan aux médias sénégalais, qui ont longtemps lutté sous le poids de la dette fiscale. En effaçant cette dette, le gouvernement reconnaît l’importance cruciale de la presse dans la démocratie et la société sénégalaises, et prend des mesures concrètes pour garantir la viabilité et la liberté des médias.

Outre l’effacement de la dette fiscale, le président Sall a également annoncé une révision des frais de la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour les médias audiovisuels. Désormais, les télévisions et radios ne paieront mensuellement que 500 mille francs à la TDS, soit la moitié de la somme initialement prévue. Cette réduction des frais contribuera à alléger le fardeau financier des médias audiovisuels et à favoriser leur développement.

La réunion revêtait une signification particulière avec le retour remarqué de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, après l’agression dont elle a été victime le 29 février dernier. Malgré cet incident récent, MNF semblait en bonne santé et a été accueillie chaleureusement aux côtés du président Macky Sall et d’autres personnalités éminentes de la presse sénégalaise. Sa présence témoigne de la résilience et de la détermination des professionnels des médias à continuer leur travail malgré les défis rencontrés.

Bien que le bandage discret sur son auriculaire droit rappelait encore les traces de son récent incident, le sourire rayonnant de Maïmouna Ndour Faye symbolise l’espoir et la détermination d’une presse sénégalaise renouvelée, soutenue par des mesures gouvernementales encourageantes.

Présidentielle : Cheikh Mbacké Bara Dolly rejoint la coalition Diomaye Président et lance un appel au PDS

Dans un geste politique majeur, Cheikh Mbacké Bara Dolly, ancien président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a annoncé son ralliement à la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué officiel, M. Bara Dolly a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, tout en appelant les libéraux à se joindre à cette dynamique politique.

Le leader du Parti démocratique sénégalais Libéral (PDSL) a clairement indiqué sa volonté de voir la coalition Diomaye Président remporter les prochaines élections présidentielles, affirmant qu’elle représente « le seul espoir du changement » pour le Sénégal. Ce ralliement marque un tournant significatif dans la campagne électorale et renforce la crédibilité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.

Dans son communiqué, M. Bara Dolly a également lancé un appel au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) pour qu’il suive son exemple et soutienne la coalition Diomaye Président. Cette invitation à l’unité politique vise à rassembler les forces progressistes autour d’une vision commune pour l’avenir du pays.

Ce ralliement de M. Bara Dolly à la coalition Diomaye Président témoigne de la reconnaissance de la qualité du programme politique et de la vision de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne également l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où la consolidation des forces est essentielle pour atteindre les objectifs de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Alors que la campagne électorale entre dans sa phase cruciale, le soutien de personnalités politiques influentes comme M. Bara Dolly peut avoir un impact significatif sur le résultat des élections présidentielles à venir. Son appel au PDS illustre la volonté de construire un front uni pour défendre les intérêts du Sénégal et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Pikine : La police met fin aux agressions contre les taximans en arrêtant le caïd Jazy

La gare des Baux maraîchers à Pikine retrouve un semblant de tranquillité après l’arrestation du cerveau d’une bande qui semait la terreur parmi les chauffeurs de taxi. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat de Pikine, dirigées par le commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb détaille les circonstances de cette arrestation.

Les taximans qui opéraient aux alentours de la gare des Baux maraîchers peuvent désormais souffler : le caïd responsable des agressions récurrentes a été mis hors d’état de nuire grâce à l’intervention des autorités policières.

L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », fait suite à une série de plaintes déposées par les chauffeurs de taxi auprès du commissariat de Pikine. Ces derniers dénonçaient des agressions violentes survenues dans le secteur, alimentant un climat d’insécurité croissante.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie, basée sur les témoignages des victimes et des investigations sur le terrain. Ces efforts ont permis d’identifier et de localiser le cerveau de la bande responsable de ces attaques.

M. Diallo a été appréhendé dans un bus, jeudi dernier aux alentours de 6 heures, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations lors de son interrogatoire, les taximans ont formellement reconnu le modus operandi de Jazy et de son complice, décrivant en détail leurs méthodes d’agression.

Selon les témoignages recueillis, M. Diallo et son comparse engageaient un taxi, puis procédaient à une agression violente une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. L’un d’eux distrayait le chauffeur pendant que l’autre menaçait le conducteur avec une arme blanche ou un pistolet, l’obligeant ainsi à remettre tous ses biens, y compris les codes de son compte Wave.

Suite à cette enquête fructueuse, M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré ce lundi, tandis que son complice reste activement recherché par les autorités policières. Cette arrestation constitue une victoire dans la lutte contre la criminalité à Pikine et envoie un message fort aux délinquants qui cherchent à semer la terreur dans la région.

Pape Mamadou Seck Libéré dans l’Affaire des Forces Spéciales : Ses Premiers Mots Après sa Libération


Après la promulgation de la loi d’amnistie, toutes les personnes impliquées dans l’affaire des « Forces spéciales » du parti Pastef ont été libérées ce lundi. Parmi elles, Pape Mamadou Seck, qui a adressé un message de remerciement à ses soutiens et a dénoncé son arrestation arbitraire.


Sur sa page Facebook, Pape Mamadou Seck a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui lui ont envoyé des messages de soutien pendant sa détention. Il a remercié chaleureusement ses amis, les membres de Pastef et la population de Darou Mousty pour leur soutien indéfectible.


Dans son message, Seck a également dénoncé son arrestation, la qualifiant de détention arbitraire par le pouvoir en place. Il a souligné le besoin de justice et de respect des droits fondamentaux dans le pays.


Enfin, Pape Mamadou Seck a appelé à rester concentré sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2024, en utilisant le hashtag #Focus2024. Son appel à l’action et à l’engagement politique montre sa détermination à poursuivre la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal.


La libération de Pape Mamadou Seck dans l’affaire des « Forces spéciales » est une victoire pour lui et ses soutiens. Ses premiers mots après sa libération reflètent sa reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu et son engagement continu envers la justice et la démocratie au Sénégal.

Khalifa Sall dans le Pakao : Écoute des Doléances et Promesses de Changement


Lors de sa visite dans la région du Pakao, Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a écouté les préoccupations des habitants, exprimées parfois avec colère et des mots durs. Il a souligné les défis auxquels fait face la région et a promis un changement significatif s’il est élu président.


Khalifa Sall a débuté sa visite par des rencontres de proximité dans la capitale Sédhiou et plusieurs villages de la région. Les habitants ont saisi cette opportunité pour exposer leurs préoccupations à l’ancien maire de Dakar, exprimant leur mécontentement face à la situation actuelle.


Sall a noté que les habitants du Pakao expriment leurs maux avec des mots durs, soulignant que la région avait un avenir prometteur. Cependant, il a critiqué le gouvernement actuel pour son apparente négligence du bien-être de la population dans sa politique, notant que la région souffre d’importations excessives, même pour des produits de base comme la nourriture.

Le leader de Taxawu Sénégal a promis un changement de paradigme s’il est élu président. Il a souligné le potentiel agricole de la région du Pakao, dotée de bonnes terres et d’eau en abondance, et a insisté sur l’importance de mettre en place des politiques appropriées pour faciliter le développement et atteindre l’autosuffisance alimentaire.

La visite de Khalifa Sall dans le Pakao a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la région et a souligné la nécessité d’un changement significatif dans les politiques gouvernementales pour répondre aux besoins de la population locale. Ses promesses de transformation ont suscité l’espoir d’un avenir meilleur pour les habitants du Pakao et de toute la Casamance.

Aly Ngouille Ndiaye Appelle les Électeurs à Examiner les Programmes des Candidats Avant de Voter


Lors d’une visite dans la région de Diourbel, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a rappelé les moments agréables passés dans cette localité, se réjouissant de l’accueil chaleureux de ses partisans. Cependant, il a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, les exhortant à prendre le temps d’examiner les programmes des candidats avant de prendre leur décision finale lors des élections présidentielles du 24 mars 2024.


Aly Ngouille Ndiaye a encouragé les électeurs à lire attentivement les différents programmes proposés par les candidats et à les comparer avant de voter. Il a souligné que sa vision et ses projets pour l’avenir du Sénégal ont été présentés de manière détaillée, et il est convaincu que sur la base de ces profils et propositions, les électeurs feront le meilleur choix.


Le candidat a affirmé que sa coalition a de grandes ambitions pour la région de Diourbel, mettant en avant sa connaissance des besoins locaux en tant qu’ancien élève de l’ex CEM Diourbel. Il a souligné l’importance d’écouter et de répondre aux besoins spécifiques de la population.


Ngouille Ndiaye a appelé ses partisans à intensifier les visites de courtoisie et le porte-à-porte pour renforcer leur base de soutien. Il a exprimé sa confiance en la victoire de sa coalition à Diourbel, affirmant que seul leur nom sera acclamé le soir du 24 mars si les électeurs examinent attentivement les profils, les programmes et les parcours des candidats en lice.


Après sa visite à Diourbel, Aly Ngouille Ndiaye continue sa campagne électorale sur l’axe Gossas, Kaolack, Nioro et Kolda, poursuivant ainsi ses efforts pour rallier le soutien des électeurs à travers le pays.


L’appel d’Aly Ngouille Ndiaye à examiner les programmes des candidats avant de voter met en avant l’importance de la réflexion et de l’analyse dans le processus démocratique. Sa campagne se concentre sur la sensibilisation des électeurs et la présentation de sa vision pour l’avenir du Sénégal, dans l’espoir de remporter la confiance et le soutien du peuple sénégalais.

Pikine : Arrestation du Caïd Jazy, Chef d’une Bande Agressant les Chauffeurs de Taxi


La police de Pikine a réussi à mettre hors d’état de nuire le cerveau d’une bande qui terrorisait les chauffeurs de taxi autour de la gare des Baux maraîchers. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé grâce aux efforts des hommes du commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb présente les détails de cette enquête fructueuse.


Les chauffeurs de taxi ont déposé plusieurs plaintes au commissariat de Pikine, décrivant des agressions subies aux alentours de la gare routière. Ces témoignages ont permis aux enquêteurs de dresser un profil précis du caïd de la bande, identifié comme M. Diallo alias « Jazy ».


M. Diallo a été appréhendé dans un bus tôt le matin, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations, les chauffeurs de taxi l’ont formellement identifié et ont expliqué en détail le modus operandi utilisé par lui et son complice.


Les agresseurs sollicitaient un taxi, puis arrachaient la clé de contact une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. Sous la menace d’une arme blanche ou d’un pistolet, le chauffeur était contraint de remettre tous ses biens, y compris le code de son compte Wave, avant que les criminels ne prennent la fuite.


M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré devant les autorités ce lundi, tandis que son complice est activement recherché par la police. Cette arrestation marque une victoire importante dans la lutte contre la criminalité et apporte un soulagement aux usagers de la gare des Baux maraîchers.


L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre de Pikine dans la lutte contre la criminalité. Cette action démontre également l’importance des efforts de la communauté et de la collaboration entre les citoyens et les autorités pour assurer la sécurité publique.

Remaniement Ministériel en Gambie : Adama Barrow Limoge 3 Ministres et Nomme un Nouveau Chef des Services de Renseignement


Le président gambien Adama Barrow a procédé à un remaniement ministériel le vendredi 15 mars, entraînant le limogeage de trois ministres et la nomination d’un nouveau chef des services de renseignement. Ces changements marquent une réorganisation significative au sein du gouvernement gambien.


Parmi les ministres démis de leurs fonctions figurent Lamin Si Jammeh, Seyaka Sonko et Ousmane Sowe. Jammeh, qui occupait le poste de ministre de l’Information, a été remplacé par le Dr Ismaila Ceesay, un politologue et chef du parti politique Citizens Alliance. Seyaka Sonko, ministre de l’Intérieur, a été remplacé par Abdoulie Sanyang. Ousmane Sowe, ministre des Terres et du Gouvernement régional, a été remplacé par Hamat Bah, tandis qu’il est nommé à la tête des services de renseignement de l’État.


Le ministère du Tourisme, précédemment dirigé par Hamat Bah, est désormais confié à Abdoulie Jobe, ancien ministre du Pétrole et de l’Énergie. Nani Juwara, ancien directeur général de Nawec, prend quant à lui la tête du ministère du Pétrole et de l’Énergie.


Ce remaniement ministériel illustre la volonté du président Barrow de dynamiser son gouvernement en apportant de nouveaux visages et en redistribuant les responsabilités ministérielles. Les nominations de nouveaux ministres et du chef des services de renseignement reflètent une stratégie visant à renforcer la gouvernance et à répondre aux défis nationaux en Gambie.


Le remaniement ministériel en Gambie, orchestré par le président Adama Barrow, témoigne de sa volonté de stimuler l’efficacité gouvernementale et de répondre aux besoins changeants du pays. Les nouveaux ministres et responsables des services de renseignement auront la tâche cruciale de faire avancer le développement et la stabilité de la Gambie dans les années à venir.

Ousmane Noël Dieng Appelle les Leaders à l’Action pour Soutenir Amadou Ba


Le président du mouvement MJK, Ousmane Noël Dieng, a lancé un appel à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour intensifier leurs efforts sur le terrain en vue de garantir une victoire sans équivoque au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.


Dieng a insisté sur l’importance de l’engagement direct des leaders politiques dans la campagne électorale en se rendant sur le terrain et en menant des actions de porte-à-porte. Il a souligné que cette approche permettrait de mobiliser les électeurs et d’assurer une victoire éclatante pour leur candidat.


L’appel de Dieng est spécifiquement adressé à tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar afin de renforcer leur soutien à Amadou Ba, le candidat de leur coalition. Il met en avant l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation de leurs objectifs électoraux.


Dieng insiste sur la nécessité d’obtenir une victoire éclatante pour Amadou Ba le soir du 24 mars. Il est convaincu que seule une mobilisation intense des leaders et des militants sur le terrain permettra d’atteindre cet objectif.


L’appel d’Ousmane Noël Dieng à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar est un rappel de l’importance de l’action concrète sur le terrain pour assurer le succès électoral. Il met en avant la nécessité d’une mobilisation collective pour garantir une victoire éclatante au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle.

Khalifa Sall Dénonce la Décrépitude de Sedhiou lors de sa Visite Électorale


La coalition KhalifaPrésident a fait une entrée tardive à Sedhiou ce lundi, mais malgré cela, ses partisans ont patienté sous le soleil pour accueillir Khalifa Sall. Dans un discours prononcé au marché central, Khalifa Sall a vivement critiqué la situation économique et sociale de la région, déplorant le déclin apparent de ce qui était autrefois le grenier économique du Sénégal.


Khalifa Sall a souligné la richesse potentielle de Sedhiou, abondant en ressources agricoles, forestières, minières et pastorales. Malgré ces atouts, la région semble être négligée par le gouvernement actuel, laissant ses habitants dans la décrépitude économique et sociale.


L’ancien maire de Dakar a appelé à une action gouvernementale plus vigoureuse pour revitaliser Sedhiou. Il a insisté sur le potentiel inexploité de la région et a exhorté l’État à prendre des mesures concrètes pour relancer le développement économique et créer des emplois locaux.


Khalifa Sall a déploré le fait que même des produits de base, comme le poisson, soient importés au marché central de Sedhiou. Selon lui, cette pratique est absurde compte tenu des ressources naturelles disponibles localement, qui pourraient permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.


S’adressant spécifiquement aux jeunes sans emploi, Khalifa Sall a promis de mettre fin à la précarité sociale, au chômage endémique et à l’émigration clandestine une fois élu président. Il a affirmé son engagement à créer des opportunités économiques et des programmes de développement pour les jeunes de Sedhiou et de tout le pays.


La visite de Khalifa Sall à Sedhiou a mis en lumière les défis auxquels la région est confrontée et a souligné l’importance de prendre des mesures urgentes pour inverser sa trajectoire économique et sociale. Les promesses de Khalifa Sall en faveur du développement et de l’emploi offrent de l’espoir aux habitants de Sedhiou et illustrent les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir.

Bassirou Diomaye Faye Promet Emploi et Formation Technique à la Jeunesse de Kolda


La caravane de la coalition DiomayePrésident a été chaleureusement accueillie à Kolda le lundi 18 mars, témoignant du soutien massif de la population envers le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Au cœur de ce rassemblement, Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude et a réitéré ses engagements envers la jeunesse koldoise, promettant emploi et formation technique pour lutter contre la précarité.


La mobilisation impressionnante des habitants de Kolda en faveur de la coalition DiomayePrésident a galvanisé les leaders politiques, notamment Bassirou Diomaye Faye. Son message clair et direct appelant à transformer cet enthousiasme en votes lors de l’élection présidentielle souligne l’urgence d’une victoire dès le premier tour.


Dans le cadre du programme de pôles économiques régionaux, Bassirou Diomaye Faye s’engage à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes de Kolda, qui font face à la précarité. Il promet également la construction d’un centre de formation technique dans chaque département, offrant ainsi aux jeunes une formation de qualité pour répondre aux besoins du marché du travail.


Ousmane Sonko, prenant également la parole lors de cet événement, a exhorté les jeunes de Kolda à récupérer leurs cartes d’électeur et à convaincre leurs proches de voter pour le changement. Soulignant l’importance d’une victoire écrasante dès le premier tour, Sonko a appelé à une mobilisation continue jusqu’au jour du scrutin.


Dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, la coalition DiomayePrésident intensifie ses efforts. Ousmane Sonko continuera sa tournée dans le Sud-Est, tandis que Bassirou Diomaye Faye se dirigera vers le point de jonction à Kaolack, via la route du Sine-Saloum.


La visite de la coalition DiomayePrésident à Kolda a été marquée par des engagements forts envers la jeunesse et le développement économique de la région. Les promesses d’emploi et de formation technique témoignent de la volonté des leaders politiques de répondre aux besoins concrets de la population et de transformer les aspirations en actions concrètes.

Mamadou Lamine Dianté, Pilier de la Coalition Diomayeprésident à Kolda : Mobilisation et Engagement sans Faille


Dans la région de Kolda, le leader du MCE Ande/Nawlé, Mamadou Lamine Dianté, incarne le soutien inébranlable de la coalition Diomayeprésident, principale force de l’opposition sénégalaise. Sa détermination et son engagement sur tous les fronts ont galvanisé les militants et électeurs en vue des élections présidentielles du 24 mars.

De la commune de Kolda jusqu’au niveau départemental, Mamadou Lamine Dianté déploie ses efforts pour mobiliser et rassembler les partisans de la coalition Diomayeprésident. Son expérience en tant qu’ancien secrétaire général du SAEMS lui permet de réconcilier des familles politiques divergentes en faveur d’un objectif commun.

Lors de l’accueil de la caravane de la coalition Diomayeprésident, conduite par le duo Sonko-Diomaye, à Kolda, Mamadou Lamine Dianté a démontré un engagement sans faille. Aux côtés de Seydina Oumar Touré, ancien capitaine de gendarmerie, il a mobilisé les foules malgré les conditions difficiles, sous un soleil de plomb.

La présence active de Mamadou Lamine Dianté dans la campagne électorale témoigne d’une nouvelle force politique émergente à Kolda. Sa capacité à unir les différentes forces en faveur de la coalition Diomayeprésident laisse entrevoir des perspectives de succès pour cette formation politique dans la région.

Les discours des leaders de la coalition, notamment celui de Bassirou Diomaye Faye, mettent en avant les promesses de développement économique pour la région de Kolda. Ils s’engagent à exploiter les potentialités inexploitées de la région afin de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes.


À travers son engagement indéfectible et sa mobilisation sans relâche, Mamadou Lamine Dianté incarne le dynamisme de la coalition Diomayeprésident à Kolda. Son travail acharné et sa détermination renforcent les chances de victoire de cette formation politique dans la région, tout en offrant l’espoir d’un véritable développement pour ses habitants.

Présidentielle au Sénégal : Cheikh Abdou Bara Dolly annoncera son choix de candidat le 19 mars


Après avoir été recalé par le processus de parrainage pour la Présidentielle du 24 mars prochain au Sénégal, le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’apprête à révéler le nom du candidat qu’il soutiendra. Cette décision, qui suscite l’attention dans les cercles politiques, sera annoncée lors d’une assemblée générale prévue le mardi 19 mars à Mbacké, où le président du mouvement Nekal fi Askan dévoilera l’identité de son choix.

Le processus de parrainage, utilisé pour filtrer les candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal, a été un obstacle pour Cheikh Abdou Bara Dolly, le laissant hors de la course présidentielle. Malgré cela, Dolly reste un acteur politique influent, et son soutien peut avoir un impact significatif sur le paysage électoral.

L’assemblée générale prévue le 19 mars à Mbacké revêt une importance particulière, car c’est là que Dolly et ses partisans annonceront publiquement le nom du candidat qu’ils soutiendront pour la Présidentielle. Parmi les 19 candidats retenus pour la course, le choix de Dolly pourrait changer la dynamique de la campagne électorale.

Cette annonce est attendue avec anticipation, car elle pourrait influencer les stratégies politiques et les alliances dans les semaines précédant le scrutin présidentiel. Les spéculations vont bon train quant à l’identité du candidat choisi par Dolly, et cette révélation pourrait éclairer les électeurs sur les tendances émergentes dans la compétition électorale.

Alors que la date de l’élection présidentielle se rapproche, l’annonce de Cheikh Abdou Bara Dolly concernant son choix de candidat est un événement clé dans le paysage politique sénégalais. L’assemblée générale du 19 mars à Mbacké sera le théâtre de cette révélation attendue avec impatience, et elle pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final du scrutin.

Paiement des redevances domaniales : La Direction des Impôts et Domaines rappelle les usagers à leurs obligations

Les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doivent régulariser leur situation et payer leur redevance domaniale au plus tard le 31 mars auprès de la Direction générale des impôts et domaines. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions, informe la DGID dans un communiqué.

« La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) rappelle que le paiement des redevances pour les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doit se faire au plus tard le 31 mars 2024. Les usagers concernés sont priés de se rapprocher du service des impôts territorialement compétent afin de régulariser leur situation. Le défaut de paiement de cette redevance est passible de sanctions allant jusqu’au retrait pur et simple du titre d’occupation ou de jouissance. Les services de la DGID restent à votre disposition pour apporter toute information utile », lit-on sur le communiqué de la direction générale des impôts et domaines.

Campagne électorale : Anta Babacar Ngom appelle à la relève à Fatick

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel vibrant aux habitants de Fatick, les encourageant à rejeter la continuité politique et à opter pour le changement lors des prochaines élections.

Anta Babacar Ngom a pris la parole devant ses partisans dans un discours empreint de conviction, affirmant que le président sortant, Macky Sall, n’a pas réussi à réaliser des progrès significatifs dans la région de Fatick, malgré ses promesses de continuité. Elle a souligné que les Fatickois eux-mêmes aspirent à un renouveau politique et qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé.

« S’il devait y avoir de la continuité, c’est vous, les Fatickois, qui auriez dû le défendre, mais vous êtes les premiers à réclamer la rupture. Aujourd’hui, vous dites non à la continuité et oui à la relève. Personnellement, je n’ai rien vu d’extraordinaire dans la ville qui mérite de soutenir la continuité. C’est la faute de Macky Sall qui vous demande aujourd’hui de voter pour la candidature d’Amadou Ba. Refusez ! » a-t-elle déclaré avec conviction.

Son discours a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans, qui l’ont saluée avec des chants traditionnels sérères, exprimant ainsi leur soutien à sa candidature. Anta Babacar Ngom a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation impressionnante, affirmant se sentir chez elle à Fatick.

Cependant, elle ne s’est pas limitée à ses partisans actuels. Elle a exhorté ses partisans à élargir leur base en persuadant les membres d’autres partis politiques de rejoindre leur mouvement. Elle a souligné l’importance de la persuasion et de l’ouverture, même envers le président Macky Sall lui-même, soulignant qu’il n’y avait pas de place pour les complexes dans la politique.

Cette déclaration reflète la volonté d’Anta Babacar Ngom de se présenter comme une alternative crédible et une force de changement pour les habitants de Fatick. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle ère politique, axée sur le progrès, le développement et le renouveau. Alors que la campagne électorale se poursuit, son message résonne comme un appel à l’action et à l’engagement citoyen en faveur d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Abdoulaye Mamadou Guissé impliqué dans un accident sur la VDN 3

Abdoulaye Mamadou Guissé, Président du Mouvement Fulla Ak Fayda, fervent soutien du candidat Amadou Ba, a été victime d’un accident de la route sur la VDN 3, à hauteur de Guédiawaye. L’homme politique a été impliqué dans cet incident alors qu’il rentrait d’une caravane de soutien à Amadou Ba.

Par chance, l’accident n’a pas eu de conséquences graves pour Guissé, qui a réussi à s’en sortir avec quelques blessures. Actuellement, il reçoit des soins à l’hôpital Dalal Jam, comme il l’a confié à Seneweb.

Cet incident rappelle les risques inhérents à la campagne électorale, où les déplacements fréquents et la fatigue peuvent parfois entraîner des accidents. Toutefois, dans le cas présent, il semble que la situation se soit heureusement soldée par des blessures légères pour Abdoulaye Mamadou Guissé.

Tensions électorales au Sénégal : Cheikh Tidiane Dièye critique Amadou Ba et Appelle à une « révolution citoyenne »

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, les tensions montent entre les différents candidats alors que la date du scrutin du 24 mars 2024 approche. Cette fois-ci, c’est Cheikh Tidiane Dièye, candidat à la présidentielle et proche d’Ousmane Sonko, qui a pris la parole pour exprimer ses critiques envers son adversaire, Amadou Ba, candidat de la coalition BBY.

Depuis la ville de Linguère où il se trouve actuellement, le Dr Dièye a vivement dénoncé l’usage excessif de l’argent par son rival Amadou Ba dans sa campagne électorale. Selon lui, la pratique consistant à mobiliser des partisans en distribuant de l’argent et des tee-shirts est monnaie courante dans le paysage politique sénégalais, mais il remet en question la capacité d’Amadou Ba à créer des difficultés dans la compétition électorale en tant que candidat non soutenu par son propre patron, Macky Sall.

« Comment pourrait-il nous créer des difficultés ? », a-t-il déclaré sur les ondes de la Rfm, soulignant ainsi la nécessité pour les électeurs de rompre avec le système politique en place. Cheikh Tidiane Dièye estime que l’élection présidentielle actuelle n’est pas simplement une compétition politique habituelle, mais plutôt une « révolution citoyenne ».

Il appelle ainsi les électeurs à sanctionner sévèrement Amadou Ba, qu’il qualifie de représentant de la continuité du régime actuel dirigé par Macky Sall. Pour lui, les douze dernières années de gouvernance sous ce régime ont été synonymes de souffrance pour les Sénégalais, et il est temps d’apporter un changement significatif à la tête du pays.

Ces déclarations reflètent l’atmosphère tendue qui règne dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, où chaque candidat cherche à convaincre les électeurs de sa légitimité et de sa capacité à apporter un changement positif pour le pays.

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

La Véritable Histoire Derrière l’Attaque contre la Douane de Matam

Un événement regrettable a secoué la région de Matam, mais il est crucial de démêler les faits de la fiction pour comprendre la véritable histoire derrière l’attaque récente contre le poste de douane local.

Dimanche dernier, une série de circonstances malheureuses a conduit à des tensions et à des violences inutiles. Des résidents, mal informés par des rumeurs erronées circulant dans la région, ont pris d’assaut le poste de douane de Matam. L’origine de cette éruption de violence remonte à un accident de la route tragique entre un véhicule et une moto Jakarta.

Les premières informations, largement relayées par certains médias locaux, ont faussement suggéré qu’un douanier était impliqué dans une course-poursuite avec des fraudeurs, ce qui aurait débouché sur l’accident mortel. Cependant, selon les services de sécurité, ces allégations se sont révélées totalement infondées. L’accident n’avait aucun lien avec la douane sénégalaise, et aucune opération douanière n’était en cours dans la région au moment des faits.

Il est crucial de souligner que la Douane de Matam était totalement étrangère à cet incident de circulation tragique. Les autorités compétentes ont confirmé que le véhicule impliqué dans l’accident n’était pas lié à leurs opérations. Malgré les tentatives de contact avec les autorités douanières pour obtenir davantage de clarifications, ces dernières sont restées injoignables jusqu’à présent.

Cette situation souligne l’importance cruciale de la vérification des faits et de la diffusion d’informations précises. Les conséquences de la désinformation peuvent être dévastatrices, conduisant à des réactions impulsives et violentes qui, comme dans ce cas, peuvent avoir des répercussions graves.

En cette période où les rumeurs et les fausses informations peuvent se propager rapidement, il est impératif que les médias et les citoyens fassent preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et la vérification des informations. Seule une compréhension précise des événements peut contribuer à prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Présidentielle 2024 au Sénégal : L’expertise de Dr Cheikh Omar Diallo sur la dynamique des seconds tours

Selon les analyses perspicaces de Dr Cheikh Omar Diallo, expert en Communication et Leadership, la perspective d’un second tour lors de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal est une quasi-certitude mathématique. Cette assertion, étayée par une surveillance attentive de plus d’une centaine d’élections présidentielles à travers le monde, soulève des considérations cruciales pour les candidats et les électeurs.

Le Dr Diallo explique que lorsque le président sortant ne se représente pas, comme c’est le cas actuellement, cela élimine la prime généralement accordée au titulaire du pouvoir en place. Cette dynamique, qu’il qualifie de « loi de la gravité électorale », suggère que dans la plupart des cas, un second tour est inévitable. Néanmoins, il admet que des exceptions existent, mais elles confirment plutôt la règle énoncée.

Il souligne également l’importance relative du classement au premier tour, notant que même être en tête ne garantit pas nécessairement la victoire finale. Il cite des exemples passés où des candidats en deuxième position ont finalement remporté l’élection présidentielle. Ainsi, il insiste sur la nécessité pour les candidats de former des alliances stratégiques, d’obtenir des reports de voix significatifs, et de clarifier les consignes de vote pour mobiliser efficacement les électeurs potentiels.

Dr Diallo met en lumière plusieurs segments d’électeurs clés auxquels les candidats devront accorder une attention particulière : les primo-votants, les partisans du Parti démocratique sénégalais (PDS) et les membres de la grande famille libérale, ainsi que les indécis et les abstentionnistes. Pour lui, la capacité à mobiliser ces segments de l’électorat sera déterminante dans la course à la présidence.

En résumé, les observations de Dr Cheikh Omar Diallo mettent en lumière l’importance cruciale du second tour et la nécessité pour les candidats de comprendre les nuances complexes de la politique sénégalaise pour réussir dans cette compétition électorale.

Le Forum Civil sensibilise les journalistes sur la transparence et la redevabilité dans le secteur extractif au Sénégal

Au cours d’une récente initiative de deux jours, le Forum Civil a réuni des journalistes issus des régions minières du Sénégal pour discuter du droit d’accès à l’information et de la nécessité de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif.

L’événement a été l’occasion pour les participants d’examiner en détail les différents projets en cours dans le secteur extractif, en mettant particulièrement l’accent sur les projets pétroliers et gaziers tels que le projet GTA, le projet Sangomar, et le projet Teranga Yaakaar. En collaboration avec le Ministère du Pétrole et des Énergies, des discussions ont porté sur des questions cruciales telles que l’audit des coûts et des opérations pétrolières dans le pays.

Le coordonnateur du Forum Civil a souligné l’importance de l’accès à l’information dans le secteur extractif, soulignant que la transparence est essentielle pour garantir la reddition de comptes et une gouvernance responsable. Il a également encouragé les journalistes à proposer des enquêtes sur la gestion des ressources naturelles dans leurs régions respectives, mettant en lumière les lacunes en matière de reddition de comptes qui persistent dans le secteur.

Birahime Seck, membre du Forum Civil, a souligné l’importance de la reddition de comptes dans le secteur extractif, soulignant que de nombreuses missions confiées aux organes de supervision ne sont pas rendues publiques, créant ainsi un manque de transparence. Il a appelé à une plus grande responsabilité de la part des acteurs du secteur, notamment en rendant accessibles au public les résultats des audits et des évaluations des stratégies et programmes.

De plus, Birahime Seck a critiqué le manque de profondeur dans les propositions des candidats à la présidentielle en ce qui concerne le secteur extractif. Il a appelé à des engagements concrets de leur part, notamment en ce qui concerne l’opérationnalisation des fonds miniers, la valorisation du contenu local, l’amélioration des conditions de vie des femmes dans les régions minières, et la renégociation des contrats avec plus de spécificités sur les clauses à revoir.

En conclusion, le Forum Civil a souligné l’importance de la transparence, de l’accès à l’information et de la reddition de comptes dans le secteur extractif du Sénégal, tout en appelant les acteurs politiques à prendre des engagements concrets pour améliorer la gouvernance et le développement durable dans ce domaine crucial pour l’économie nationale.

Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le parcours d’un homme d’État au service du Sénégal

Né le 22 septembre 1959 à Gossas, dans la région de Fatick, au centre du Sénégal, Dionne a gravité dans les hautes sphères de la finance et de l’administration avant de se lancer dans la politique. Diplômé en informatique de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE) du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM) à Paris en 1983, et titulaire d’un Master en sciences économiques de l’Université Pierre-Mendès France (UPMF) de Grenoble, son parcours académique a jeté les bases d’une carrière fructueuse.

Sa carrière professionnelle a débuté dans le secteur privé, en tant qu’ingénieur chez IBM France en 1983, avant de rejoindre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 1986. Au fil des années, il a gravi les échelons au sein de la BCEAO, démontrant son expertise dans la finance et l’économie.

En 1997, Dionne a été détaché par la BCEAO pour servir en tant que Directeur national de l’Industrie au ministère sénégalais de l’Industrie, marquant ainsi le début de son engagement dans la fonction publique sénégalaise. Il a ensuite occupé divers postes diplomatiques et gouvernementaux, notamment en tant que Ministre-Conseiller et Chef du Bureau économique du Sénégal à Paris.

Sa véritable ascension politique a débuté en 2005 lorsqu’il est devenu Directeur de cabinet du président Macky Sall. En 2014, il a été nommé Premier ministre du Sénégal, consolidant ainsi sa position en tant que figure clé du gouvernement. Sous son leadership, le Premier Plan Sénégal émergent (PSE) a été mis en œuvre avec succès, catalysant le développement économique et social du pays.

Malgré la suppression de la fonction de Premier ministre en 2019, Dionne a continué à jouer un rôle crucial en tant que Ministre d’État, Secrétaire général de la Présidence de la République du Sénégal, supervisant la coordination du gouvernement jusqu’à sa démission en octobre 2020.

En tant que candidat à la présidence de la République en 2024, Dionne incarne l’espoir d’une continuité politique stable et de progrès pour le Sénégal. Son expérience diversifiée dans les affaires, la finance, la diplomatie et la gouvernance en fait un candidat formidablement qualifié pour diriger le pays vers de nouveaux horizons.

À travers sa campagne, Dionne met en avant sa vision pour l’avenir du Sénégal, mettant l’accent sur le développement économique durable, l’éducation, la santé et la réduction des inégalités sociales et territoriales.

En résumé, Mahammed Boun Abdallah Dionne représente l’incarnation de la continuité et du progrès dans la politique sénégalaise, portant l’héritage de son mentor Macky Sall tout en aspirant à écrire sa propre page d’histoire en tant que président de la République.

Déthie Fall Présente sa Feuille de Route pour la Banlieue de Dakar : Combat contre la Pauvreté, l’Insécurité et le Chômage

Dans une offensive dynamique en prévision de l’élection présidentielle, le candidat Déthie Fall a mobilisé ses partisans ce dimanche, en concentrant ses efforts sur les départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar. Tout en présentant ses excuses pour ne pas avoir pu couvrir toutes les communes, il a réaffirmé sa détermination envers ses partisans et sympathisants.

Déthie Fall a encouragé les habitants à voter massivement pour le changement lors du scrutin prévu le dimanche 24 mars 2024. Soulignant la nécessité de lutter contre le chômage endémique qui sévit particulièrement dans la banlieue, le leader du Parti républicain pour le progrès a également promis de s’attaquer à l’insécurité, un problème urgent dans ces zones. Il a affirmé que sous sa présidence, la sécurité serait une priorité majeure.

« La pauvreté et le chômage ont favorisé l’émergence du banditisme, se manifestant par des agressions et des vols. Ces phénomènes sont particulièrement développés dans les zones urbaines, où 52 % de la population déclare ne pas se sentir en sécurité la nuit, et 7 % ont déjà été victimes de cambriolages ou de vandalisme. Ce problème sera un vieux souvenir si je suis élu président de la République », a promis Déthie Fall.

Par ailleurs, une attention particulière a été accordée à l’autonomisation des femmes à travers des initiatives entrepreneuriales telles que des formations et un accompagnement.

La réhabilitation annoncée du marché Syndicat de Pikine reste également une préoccupation. Défendant les intérêts des banlieusards, Déthie Fall a exprimé son désir de donner un avenir prometteur au secteur informel. Un soutien substantiel sera également réservé aux nécessiteux. « L’autonomisation des femmes fait partie de nos priorités. Les femmes méritent un accompagnement conséquent. C’est pourquoi la coalition Déthiefall2024 a déjà dressé sa feuille de route sur cette question », a-t-il déclaré.

Poursuivant sa caravane à Keur Massar, le candidat à la Présidentielle a pris des engagements forts, notamment la résolution des problèmes d’inondations, un fléau persistant qui préoccupe les habitants. « Keur Massar est l’épicentre des inondations. C’est pourquoi je vous assure que si je suis élu président de la République, ces défis seront rapidement surmontés. Croyez-moi, les inondations dans le 45e département du Sénégal seront un vieux souvenir ».

La campagne de la coalition Déthie Fall a suscité un vif intérêt dans la banlieue de Dakar, avec ses propositions sur le développement économique, la sécurité et l’amélioration des conditions de vie. Son message de changement semble trouver un écho favorable parmi les habitants venus l’écouter.

Présidentielle : Thierno Alassane Appelle à un Renouveau pour le Sénégal Axé sur l’Intégrité et la Transparence

Thierno Alassane Sall, leader du parti « La République des Valeurs », a récemment lancé un appel vibrant sur Twitter, invitant ses partisans à se mobiliser pour instaurer un Sénégal empreint d’intégrité et de transparence. Dans cette déclaration, il a exposé sa vision d’une nation renouvelée, fondée sur des principes éthiques solides.

« Ensemble, réenchantons le Sénégal. Ensemble, faisons de l’intégrité et de la transparence les piliers de notre République », a affirmé Thierno Alassane Sall, appelant à une mobilisation collective en faveur de ces valeurs fondamentales.

S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude pour leur soutien et a souligné l’importance cruciale de leur engagement dans la réalisation d’un changement significatif. « Votre soutien est indispensable. Votre mobilisation fera la différence », a-t-il souligné, insistant sur l’impact déterminant de leur action collective.

Thierno Alassane Sall a également encouragé chaque individu à contribuer à sa cause, soulignant que chaque geste en sa faveur rapproche le Sénégal de son potentiel de prospérité. « Chaque geste en faveur de notre cause est un pas vers le Sénégal prospère que nous rêvons de bâtir », a-t-il renchéri, incitant à une participation active de tous les citoyens dans ce processus de transformation nationale.

Enfin, le leader politique a clairement délimité sa vision de celle de l’actuelle gouvernance, en proclamant : « Ensemble pour une République des Valeurs, contre la République des voleurs ». Cette déclaration témoigne de sa détermination à s’opposer aux pratiques perçues comme corruptives et à promouvoir une gouvernance basée sur des principes éthiques et moraux intransigeants.

Dans un contexte de campagne électorale animée, les mots de Thierno Alassane Sall résonnent comme un appel à l’action et à la refonte des fondements politiques et sociaux du Sénégal, mettant en avant l’importance cruciale de l’intégrité et de la transparence dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Campagne Électorale : Khalifa Sall Promet de Faire Progresser le Sénégal Oriental et la Casamance

Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, a récemment effectué une visite dans les régions de Tamba et de Kolda, marquant ainsi son engagement envers le développement des régions orientales du Sénégal et de la Casamance. Au cours de cette visite, il a rencontré la population locale et pris des engagements concrets pour transformer ces régions en moteurs de croissance pour le pays.

Lors de ses échanges avec les habitants, Khalifa Sall a souligné l’importance stratégique de ces régions, les décrivant comme les « trois greniers du Sénégal », comprenant le Sénégal oriental, la Casamance et la région du fleuve. Selon lui, pour que le Sénégal prospère, il est impératif que ces régions se développent également.

Il a insisté sur le potentiel inexploité des ressources agricoles, halieutiques et pastorales de ces zones, affirmant que la revitalisation de ces secteurs est essentielle pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et stimuler l’économie nationale. En prenant l’engagement de faire de ces régions une « locomotive du pays », Khalifa Sall cherche à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision de développement régional.

En outre, Khalifa Sall a exprimé sa gratitude envers les forces de défense et de sécurité opérant dans ces zones frontalières, reconnaissant leur rôle crucial dans le maintien de l’unité nationale face aux tensions régionales. Il a souligné son engagement envers la construction d’une nation unie, où la cohabitation pacifique est une réalité.

Khalifa Sall a réaffirmé son engagement en tant que « garant ferme de l’unité nationale » et a appelé à la solidarité et à la coopération pour surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de ces régions. Sa visite et ses engagements témoignent de sa volonté de placer le développement régional au cœur de son programme politique, dans le but de bâtir un Sénégal plus prospère et inclusif pour tous.

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Saisies impressionnantes et arrestations massives dans la lutte contre le banditisme : La Gendarmerie nationale intensifie ses efforts

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et des biens, la Gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené des opérations d’envergure contre le banditisme et le trafic de drogue à travers plusieurs régions du pays. Ces actions, menées avec détermination, ont abouti à des résultats significatifs, témoignant de l’engagement ferme des forces de sécurité à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Au cours de la semaine écoulée, du 10 au 17 mars 2024, les unités de la gendarmerie ont intensifié leurs opérations dans diverses localités, notamment à Dakar, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Ziguinchor. Ces efforts ont permis l’interpellation de 106 individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles, marquant ainsi un coup dur pour les réseaux de criminalité opérant dans ces régions.

En plus des arrestations, les forces de sécurité ont réussi à saisir une quantité impressionnante de produits illicites et d’objets potentiellement utilisés à des fins criminelles. Parmi les saisies les plus significatives figurent 121 kilogrammes de drogue, comprenant 107 cornets et 7 joints de chanvre indien, ainsi que 37 machettes, 17 bidons d’huile, 95 sacs de sucre, deux amas de charbon et quatre troncs de bois de caïlcédrat. Ces résultats démontrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à perturber les activités criminelles dans le pays.

En outre, dans le cadre de ces opérations, 14 véhicules, 46 motos et 67 charrettes potentiellement utilisés pour des activités illégales ont été immobilisés, renforçant ainsi les efforts visant à entraver la mobilité des criminels et à perturber leurs opérations.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a souligné l’importance de ces résultats dans la lutte contre le banditisme et a salué le dévouement des forces de sécurité. Il a également appelé la population à continuer de coopérer avec les autorités en fournissant des informations cruciales pour garantir la sécurité de tous.

Ces opérations témoignent de l’engagement résolu du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre le banditisme et à garantir la sécurité des citoyens. La Gendarmerie nationale reste déterminée à poursuivre ses efforts pour maintenir l’ordre public et assurer la protection de la population.

Il semble que les habitants de Willanène Taba, une localité située à 3 km de Kaffrine, rencontrent plusieurs difficultés, notamment en matière d’infrastructures de base telles que l’accès à l’eau, à l’électricité et à des routes praticables.

Le coordonnateur de l’association de la grande famille Willane, descendant du marabout Mame Mody Wilane, fondateur du village, plaide en faveur du bitumage de la route reliant Kaffrine à Willanène Taba.

Le président de l’association exprime le besoin urgent de bitumer cette route, soulignant également l’importance historique et religieuse des villages de Willanène Gouye et de la partie restante de Willanène Taba. Il regrette que le projet de pavage et de bitumage dans le cadre du programme de modernisation des villes (Promovilles) à Kaffrine ne soit pas étendu à ces villages.

Il insiste sur le fait que Willanène mérite un programme de modernisation similaire à celui des autres foyers religieux, mettant en avant les projets en cours tels que la construction d’un internat et l’aménagement d’une grande place publique.

Le plaidoyer en faveur du bitumage de la route avait été lancé lors d’une cérémonie officielle durant la ziarra générale en l’honneur de Mame Mody Willane, mais jusqu’à présent, les autorités n’ont pas encore répondu à cette demande.

Cet incident tragique sur la plage de Diamalaye met en lumière une série de crimes présumés, impliquant un guérisseur traditionnel et une étudiante.

Voici un résumé des événements :

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a récemment déféré M. M. T. pour viol, attentat à la pudeur et charlatanisme. M. M. T. était un guérisseur et a été surpris en train de violer une étudiante, N. A. T., sur la plage de Diamalaye.

Les autorités ont été alertées par des cris de détresse émanant de la plage dans la nuit du mardi 12 mars, entre 22h et 23h. À leur arrivée, elles ont découvert M. M. T. entre les jambes de la victime, tentant de l’empêcher de crier.

Selon les déclarations de la victime aux enquêteurs, elle aurait sollicité l’aide du guérisseur pour des problèmes liés à un être surnaturel. Un rendez-vous avait été fixé pour une séance de bain mystique sur la plage de Diamalaye.

Pendant la séance, le guérisseur aurait profité de la situation pour violer l’étudiante, malgré ses appels à l’aide. Il aurait prétendu maîtriser l’esprit maléfique qui tourmentait la jeune femme.

Lors de l’interrogatoire, le guérisseur a reconnu les faits, mais a prétendu ignorer les raisons de son acte. Des preuves matérielles, notamment un arsenal mystique découvert à son domicile, semblent corroborer les accusations.

La victime a subi des blessures attestées par un certificat médical, confirmant les violences subies.

À la suite de l’enquête menée par le commissaire M. Khouma, le guérisseur M. M. T. a été déféré au parquet pour répondre des accusations de viol, attentat à la pudeur et charlatanisme.

Cet incident met en lumière les dangers associés à la manipulation et à l’abus de confiance dans le contexte de pratiques mystiques et traditionnelles. Les autorités doivent rester vigilantes pour protéger les citoyens contre de tels actes répréhensibles.

Après avoir fui le pays pour échapper à la Division des investigations criminelles (DIC) et éviter la prison, Outhmane Diagne, le coordonnateur de la Mafia Kacc Kacci, est de retour au Sénégal

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Diagne, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a été repéré à Ziguinchor, participant à la caravane de DiomayePrésident, membre de l’ex-Pastef.

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Il est très préoccupant d’apprendre la disparition de Youga Ndiaye à Pikine

Les circonstances entourant sa disparition sont certainement troublantes, surtout étant donné qu’il habite en face du commissariat de police. La mobilisation de volontaires pour aider aux recherches témoigne de la solidarité de la communauté face à cette situation difficile.

Espérons que les efforts de recherche aboutissent rapidement à la découverte de Youga Ndiaye sain et sauf. En attendant, il est crucial que les autorités intensifient leurs efforts pour enquêter sur sa disparition et éclaircir les circonstances dans lesquelles elle s’est produite. La sécurité et le bien-être de chaque individu de la communauté doivent être une priorité absolue.

Ces déclarations du colonel Abdoul Aziz Ndaw mettent en lumière la confiance qu’il accorde à l’armée sénégalaise ainsi qu’aux responsables militaires et civils en place

Son commentaire sur le caractère républicain et responsable de l’armée sénégalaise est significatif, surtout lorsqu’il compare la situation à celle d’autres pays où l’armée aurait pu prendre le contrôle dans des circonstances similaires.

Il met également en avant la figure du chef d’État-major, le Général Mbaye Cissé, en soulignant son leadership et son engagement envers les valeurs républicaines. De même, il exprime sa confiance dans le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que dans le ministre des Finances, Moustapha Ba, tous deux des « enfants de troupe », soulignant ainsi leur engagement et leur expérience au sein de l’armée.

Ces propos reflètent une certaine stabilité institutionnelle et une confiance dans les acteurs clés du gouvernement sénégalais, ce qui est essentiel dans le contexte de l’organisation d’une élection présidentielle imminente. La mention de la devise du Prytanée militaire, « Savoir pour mieux servir », souligne également l’importance de la formation et de l’engagement au service de la nation.

C’est une tragédie pour la communauté de Tivaoune Peulh

La destruction de 33 cantines au marché représente non seulement une perte matérielle considérable, mais aussi un coup dur pour les commerçants qui dépendent de ces installations pour leur subsistance. Espérons que les autorités locales et les organisations de secours pourront apporter un soutien adéquat aux personnes touchées par cet incendie dévastateur.

Amadou Ba : Un homme qui assure et rassure face à un tandem trompeur ! (Boubacar Mohamed SY. Juriste )

Nous n’allons perdre de temps sur la vérité suivante.

Le Président de la République Macky Sall a fait avancer le Sénégal. Avec lui, nous avons senti l’émergence, la modernité.

C’est une vérité unanimement admise.

Avec le président de la République Macky Sall, on aura connu le graal dans tous les domaines.

La personne désignée, légataire de la coalition Benno Book Yakaar, pour parachever le travail entrepris, se nomme Amadou Ba.

Il est un homme qui assure et rassure.

Mais avant de s’épancher sur le profil du meilleur candidat parmi les dix-neuf candidats retenus par le conseil constitutionnel et de préciser pourquoi il doit être le futur président de la République du Sénégal, il est d’une nécessité de rétablir certaines vérités.

A l’occasion de leur conférence de presse conjointe, les hommes politiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont frontalement attaqué le candidat du Benno Book Yakaar.

Ces attaques, au-delà de manifester la peur qu’ils ont de leur ancien chef Amadou Ba, renseignent d’un écart de niveau entre le candidat Amadou Ba et le tandem Sonko-Diomaye.

Deux faits que personne ne pourra contester le renseignent suffisamment :

Le premier fait est relatif à la vérité que le candidat du Benno Book Yakaar n’a jamais été offensant pour ne dire ordurier dans ses propos. Il n’a jamais été dans des attaques de personnes se contentant, devant parler des propositions des autres, de formuler des critiques objectives.

Le deuxième fait est que les deux inspecteurs des impôts, l’un leader d’un appareil politique révolutionnaire et l’autre candidat d’un projet suicidaire conçu par ce même leader, n’ont jamais occupé les grandes et prestigieuses fonctions qu’à occupées le candidat Amadou Ba.

L’un comme l’autre n’ont jamais été chef d’un quelconque service aux impôts et domaines.

En vérité, on semble oublier qui est Amadou Ba.

AMADOU BA : UN HOMME QUI ASSURE ET RASSURE.

Amadou Ba a été Directeur Général des impôts et Domaines dans un passé lointain.

D’ailleurs, c’est son magistère que le Sénégal s’est doté de l’ambitieux code général des impôts et domaines.

Une gigantesque révolution dans le secteur des impôts et domaines. Le président de la République se nommait à cet instant Abdoulaye Wade.

Cela, au-delà d’être élogieux, renseigne. Car le moment ou Amadou Ba rendait des services insoupçonnés à ce pays ; quand il était porteur deréformes ambitieuses et révolutionnaires pour le pays et pour un meilleur écosystème financier, ceux-là qui le critiquent avec autant de malveillance, peut-être, rêvaient de le rencontrer.

Du reste, force est de constater que la politique, mal pratiquée en Afrique, permet déplorablement à des seconds couteaux de toiser leur chef de toujours.

Dans son métier, Amadou Ba a été au sommet et a reçu tous les honneurs.

Le candidat du Benno Book Yakaar est unvéritable homme d’Etat.

La rudesse et la complexité de la tâche n’ont jamais fait évoluer l’homme dans le comportement.

Il a été à la hauteur des événements, ceux récents au passage, en restant fort et placide et contenant les assauts faux, éhontés et répétés de ses concurrents, en perte totale de vitesse.

LE SENEGAL EST FACE A SON DESTIN.

Les choix s’offrant à nous sont simples.

Un homme courtois, d’expérience et respectueux des autres et des leurs positions.

Ancien Directeur Général des impôts et domaines, ancien Ministre de l’Economie et des Finances, ancien Ministre des Affaires Étrangères et ancien Premier Ministre de la République du Sénégal.

Aucun candidat ne présente un curriculum vitae meilleur.

Il s’y ajoute la proposition d’un programme ambitieux qui épouse parfaitement, pour continuité, les programmes déjà mis en œuvre par le gouvernent du Sénégal.

Il fait face à un candidat de substitution. Impréparé ! Prêt à désarticuler les institutions du Sénégal et tenter des réformes destructrices de l’économie. 

Ces institutions font le charme du Sénégal et ont résisté aux hommes impropres à la politique et auxintempéries politiques.

Quant à la question de la monnaie, un retrait du Sénégal de la zone monétaire aurait des impacts trèsnégatifs tels :

Une instabilité économique ;

Une dépréciation de la monnaie : la nouvelle monnaie sénégalaise pourrait être astreinte à une rapide dépréciation face à l’euro. La conséquence serait la perte de pouvoir d’achat ;

Difficulté commerciale ;

Pertes commerciales : les investisseurs, en raison de l’instabilité monétaire, pourraient perdre confiance et déserter ;

Augmentation de la dette ;

Impact sur les marchés financiers ;

Nous y reviendrons plus amplement.

Pour ce faire, ils sont appuyés par de vieux briscards politiques et de mécontents issus du Benno Book Yakaar.

Pour finir, un avant-goût de l’incapacité des leaders du Pastef a été perçu à travers la gestion calamiteuse des collectivités territoriales qu’ils ont héritées.

D’ailleurs, les populations des communes de Guédiawaye, Parcelles Assainies, Patte d’oie, Golf sud et autres ont vite regretté d’avoir opéré une alternance à la tête des mairies.

Banda Diop. Ancien Maire de la Patte d’Oie

Ismaila DionneSpécialiste en Administration publique

Moussa Baldé. Economiste / Conseiller Municipal Commune de Kolda

Mamadou Cissé. Ingénieur en conception et gestion de la formation.

Codou Thiam. Juriste / Chargé de formalisation / Responsable Politique APR à Saint-Louis

Aboubacry Thiam. Expert financier

Boubacar Mohamed SY. Juriste / Ecrivain / Conseiller Municipal Commune de Patte d’Oie

Mariama Ajavo Sambou. Entrepreneur / Responsable politique Sédhiou

Abdoulaye Ndiaye. Ancien  Député / Conseiller spécial  du Président CESE

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

La plateforme « Ettu Jamm » opte pour la digitalisation dans l’observation électorale au Sénégal

La plateforme « Ettu Jamm » (Espace de paix), dédiée à la veille des femmes pour la paix et la sécurité, a annoncé vendredi à Dakar son intention de recourir au numérique pour le travail de ses membres chargés d’observer le processus électoral en vue de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.

Selon Penda Seck Diouf, présidente de la plateforme, cette décision vise à garantir que les observatrices soient bien formées et capables de mener une observation électorale efficace grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Cette année, la digitalisation est intégrée au processus d’observation pour renforcer les capacités des membres.

S’exprimant lors de l’ouverture d’une session de renforcement de capacités des observatrices et opératrices, Penda Seck Diouf a souligné l’importance de former les membres sur les techniques d’observation, le monitoring, les droits humains et les violences basées sur le genre en période électorale.

La plateforme « Ettu Jamm » regroupe une soixantaine d’organisations de la société civile sénégalaise et panafricaine, ainsi que plus de 500 000 membres à travers tout le Sénégal. Elle participe régulièrement à l’observation des différents scrutins, mobilisant des observatrices dans toutes les régions pour assurer une couverture nationale lors des élections.

La session de renforcement de capacités, organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’ambassade du Canada et le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, vise à outiller, équiper et déployer les observatrices au niveau national le jour du scrutin.

Les observatrices seront chargées de collecter des données via l’utilisation des TIC, qui seront ensuite relayées à la salle de veille de « Ettu Jamm » pour une alerte précoce auprès des autorités administratives. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie des 3M (médiation préventive, mobilisation et monitoring), visant à favoriser une participation pleine et équitable des femmes et des jeunes dans la gouvernance démocratique du Sénégal.

Ainsi, la plateforme « Ettu Jamm » renforce son engagement en faveur de l’apaisement du climat politique dans le pays, tout en contribuant à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme, notamment en assurant une observation électorale transparente et inclusive.

Vague de chaleur extrême attendue mi-mars au Sénégal, alerte l’ANACIM

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie du Sénégal (ANACIM) émet une alerte concernant une vague de chaleur intense qui devrait frapper le pays entre le 15 et le 18 mars 2024. Cette prévision met en garde contre des températures exceptionnellement élevées sur l’ensemble du territoire, avec un focus particulier sur les régions du Sud et du Centre.

Selon les informations fournies par l’ANACIM, les températures pourraient atteindre des niveaux critiques, dépassant les 44 à 45°C dans le Sud-est du pays. Dans la région Centre, les maxima pourraient osciller entre 42 et 44°C. Même les zones habituellement plus tempérées, telles que le Sud-ouest comprenant Ziguinchor et Sédhiou, ne seront pas épargnées, avec des températures avoisinant les 42°C.

Cette vague de chaleur intense est attribuée à un flux d’air chaud et sec en provenance de la zone sahélo-saharienne, affectant également d’autres pays de la région tels que le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Il est important de souligner que de tels niveaux de chaleur peuvent présenter des risques significatifs pour la santé publique, notamment en provoquant des coups de chaleur, surtout pendant les heures les plus chaudes de la journée.

Face à cette situation, l’ANACIM appelle la population à la vigilance et à prendre des mesures de précaution appropriées. Il est recommandé de rester hydraté en buvant régulièrement de l’eau, de limiter les activités extérieures pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés si nécessaire. Les autorités sanitaires sont également mobilisées pour fournir des conseils et une assistance aux personnes vulnérables, telles que les personnes âgées, les enfants et les personnes malades.

En conclusion, cette vague de chaleur extrême nécessite une réponse coordonnée et proactive de la part de tous les acteurs concernés afin de réduire les risques pour la santé publique et d’atténuer les impacts potentiels sur la population.

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Trêve internationale : Aliou Cissé dévoile une liste de 31 joueurs, avec des nouvelles têtes

En prévision des rencontres contre le Gabon le 22 mars et le Bénin le 26 mars prochain, l’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a rendu publique une liste de 31 joueurs. Cette sélection comprend à la fois des habitués de l’équipe nationale tels que Sadio Mané, Idrissa Guéye, Cheikhou Kouyaté et Kalidou Koulibaly, mais aussi plusieurs nouveaux visages.

Parmi les nouveaux appelés figurent le jeune Amara Diouf, Habib Diarra, Seydou Sano et Arouna Sanganté. Cette ouverture à de nouveaux talents témoigne de la volonté d’Aliou Cissé d’explorer de nouvelles options et de renforcer la profondeur de l’équipe nationale.

Notablement absent de cette liste, Youssouf Sabaly a récemment annoncé sa retraite internationale, ce qui explique son absence dans les convocations.

Voici la liste complète des joueurs sélectionnés par Aliou Cissé :

Gardiens :

  • Édouard Mendy
  • Mory Diaw
  • Seny Dieng

Défenseurs :

  • Arouna Sanganté
  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdou Diallo
  • Formose Mendy
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye
  • Abdoulaye Seck
  • Fodé Ballo-Touré
  • Ismail Jakobs
  • Seydou Sano

Milieux :

  • Lamine Camara
  • Pape Matar Sarr
  • Cheikhou Kouyaté
  • Nampalys Mendy
  • Pape Gueye
  • Pathé Ciss
  • Idrissa Gueye
  • Habib Diarra
  • Dion Lopy

Attaquants :

  • Nicolas Jackson
  • Habib Diallo
  • Iliman Ndiaye
  • Ismaïla Sarr
  • Sadio Mané
  • Boulaye Dia
  • Amara Diouf
  • Bamba Dieng
  • Mamadou Lamine Camara

Cette liste offre une combinaison équilibrée de jeunes talents prometteurs et de joueurs d’expérience, offrant à l’équipe nationale une palette variée de compétences et de stratégies pour les défis à venir.

Libération de Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye : La loi d’amnistie en action

Après une période d’attente et de spéculation, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent enfin leur liberté. Cette libération tant attendue résulte de l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé Yoro Dia, conseiller en Communication du président de la République, lors d’une déclaration à l’AFP.

Selon les dires de Dia, cette décision fait suite à la promulgation de la loi d’amnistie. C’est donc grâce à cette promulgation que les deux hommes ont été autorisés à quitter leur détention.

La loi d’amnistie en question a été adoptée la semaine précédente, sur l’initiative du président Macky Sall lui-même. Ce dernier a justifié cette démarche en évoquant la nécessité d’apaiser les tensions persistantes dans le pays, exacerbées notamment par le report de dernière minute de l’élection présidentielle.

La libération de Sonko et Faye revêt donc une signification importante dans le paysage politique sénégalais. Elle témoigne de la volonté politique de tourner la page sur une période de troubles et de conflits, et de travailler vers une réconciliation nationale. Cette étape marque un pas significatif vers la résolution des tensions qui ont ébranlé le pays ces dernières années, ouvrant la voie à un avenir politique plus pacifié et plus harmonieux.

Le Procureur demande au juge de déclarer irrecevable le recours de Karim Wade et Cie

Dans le cadre du recours introduit par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et des candidats spoliés visant à annuler l’élection présidentielle du 24 mars, le Procureur a récemment pris la parole pour représenter le parquet. Lors de son réquisitoire, il a formellement demandé au juge de déclarer irrecevables les demandes émanant de Karim Wade et de ses associés.

Le Procureur a souligné que les décisions du Conseil constitutionnel prévalent sur celles de la Cour suprême, mettant ainsi en avant un argument de poids pour soutenir sa requête. Il a donc plaidé en faveur du rejet des requêtes présentées par Karim Wade et ses partisans.

Rappelons que la Cour suprême se penchera sur ces requêtes en référé pour excès de pouvoir ce vendredi. Ces requêtes ont été déposées par des membres du PDS, dont Lamine Thiam, Karim Meissa Wade, Saliou Dieng, Magatte Sy et Mayoro Faye, qui contestent la légitimité de l’élection présidentielle du 24 mars. Ils soutiennent que leur candidat a été injustement exclu de la course.

Cette affaire suscite un vif intérêt dans le pays, alors que le processus électoral est scruté de près. Les décisions à venir de la Cour suprême auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et pourraient potentiellement redéfinir le résultat de l’élection présidentielle.

Me Ngagne Demba Touré recouvre également la liberté !

Après des jours d’attente anxieuse, la Jeunesse Patriotique du Sénégal (JPS) respire enfin : son coordonnateur, Me Ngagne Demba Touré, a été libéré ce jeudi soir. Cette nouvelle intervient comme un soulagement pour ses partisans, qui ont suivi de près son arrestation survenue le 21 février dernier à son domicile, après plus de six mois passés en exil au Mali.

Le retour de Me Ngagne Demba Touré au Sénégal avait été célébré avec enthousiasme dans son fief de Grand-Yoff. Cependant, cette liesse avait été tempérée par son arrestation, qui avait suscité un élan de solidarité et de mobilisation de la part de ses partisans, dénonçant vigoureusement cette mesure.

La libération de Me Ngagne Demba Touré fait suite à l’adoption d’une loi d’amnistie par l’Assemblée Nationale, une décision saluée comme un pas vers la réconciliation nationale et le retour à la paix sociale. Cette loi a permis la libération de plusieurs détenus politiques, dont Me Ngagne Demba Touré, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans son fief de Grand-Yoff et au sein de la JPS, la nouvelle de la libération de Me Ngagne Demba Touré a été accueillie avec des manifestations de joie et de soulagement. Ses partisans, qui avaient vigoureusement soutenu leur leader pendant son incarcération, expriment désormais leur gratitude envers ceux qui ont œuvré pour sa libération.

La libération de Me Ngagne Demba Touré est perçue comme une victoire pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal. Elle témoigne également de l’importance de la mobilisation citoyenne et de la solidarité dans la lutte pour la justice et la liberté.

Première apparition de Diomaye Faye : Un tournant dans la Campagne Présidentielle

La scène politique sénégalaise a récemment été marquée par la première apparition publique de Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle de 2024. Ce moment, empreint d’émotion et de ferveur, a représenté un tournant significatif dans la campagne électorale en cours.

Après avoir été libéré de prison grâce à une loi d’amnistie générale, Diomaye Faye a choisi de s’adresser à ses partisans lors d’un rassemblement politique à Dakar. Entouré d’une foule enthousiaste, il a livré un discours éloquent, exposant sa vision pour l’avenir du pays.

Au cœur de son intervention, Diomaye Faye a mis l’accent sur plusieurs priorités nationales, notamment l’unité nationale, la lutte contre la corruption et la promotion du développement économique. Il a également souligné son engagement envers des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi et la réduction de la pauvreté.

Cette première apparition publique de Diomaye Faye a été perçue comme un moment décisif dans la campagne électorale. Certains l’ont saluée comme une manifestation de leadership et de détermination, tandis que d’autres ont exprimé des doutes quant à son expérience et à sa capacité à diriger efficacement le pays.

Quoi qu’il en soit, cette intervention marque le début officiel de la campagne électorale de Diomaye Faye et ouvre une nouvelle phase dans la course à la présidence. Alors que les élections approchent à grands pas, l’attention se porte désormais sur sa capacité à mobiliser les électeurs et à convaincre le public de soutenir sa candidature.

En somme, la première apparition publique de Diomaye Faye constitue un moment charnière dans le paysage politique sénégalais, et son impact sur l’issue des élections à venir ne pourra être sous-estimé.

Cité Keur Gorgui : Une foule enthousiaste attend Sonko chez lui

Après l’annonce de la libération d’Ousmane Sonko, le leader de l’ex-Pastef, des jeunes, militants et sympathisants se sont précipités vers la cité Keur Gorgui, où réside la famille de l’opposant. Dans une ambiance électrique, des cris de joie, des klaxons de voiture et des chants résonnent dans tout le quartier, reflétant l’excitation palpable qui règne dans la région et à Dakar.

La nouvelle de la libération de Sonko a provoqué une vague d’enthousiasme parmi ses partisans, qui attendent avec impatience son retour à domicile. Ils espèrent également accueillir Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars prochain.

Dans cette atmosphère de liesse et de solidarité, la cité Keur Gorgui se transforme en un lieu de rassemblement vibrant, où les partisans de Sonko expriment leur soutien indéfectible et leur détermination à poursuivre leur lutte politique.

La présence massive de la foule témoigne de l’attachement profond des citoyens à la cause de Sonko et de leur désir de le voir revenir parmi eux. Cette mobilisation témoigne également de l’importance du leader politique dans le paysage politique sénégalais et de son impact sur la population, qui voit en lui un symbole de résistance et d’espoir pour l’avenir.

Dans l’attente de l’arrivée tant attendue de Sonko et de Faye, la cité Keur Gorgui vibre au rythme de l’anticipation, signe d’une mobilisation populaire sans précédent dans la région.

Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye retrouvent la liberté

Dans un tournant judiciaire majeur, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont été libérés de prison ce jeudi 14 mars. Leurs libérations font suite à la promulgation par le président Macky Sall d’une loi portant amnistie générale, adoptée récemment par la majorité des députés de l’Assemblée nationale. Cette législation efface tous les faits susceptibles d’être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles commises entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en relation avec des manifestations ou motivées politiquement, aussi bien au Sénégal qu’à l’étranger.

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, avait été arrêté le vendredi 28 juillet 2023 et inculpé trois jours plus tard pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État, avant d’être placé en détention préventive. De son côté, Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, avait été arrêté en mi-avril 2023 après avoir publié un post sur les magistrats. Il était en détention préventive depuis près d’un an.

Malgré leur incarcération, Bassirou Diomaye Faye a continué à faire campagne, même perdant son temps d’antenne sur la télévision nationale conformément aux dispositions du Code électoral. Les portraits des deux hommes politiques étaient d’ailleurs parmi les plus visibles sur le terrain, témoignant de leur détermination à poursuivre leur engagement politique malgré les obstacles.

La libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye marque une nouvelle étape dans le paysage politique sénégalais. Leur retour à la liberté ouvre la voie à une reprise de leur activité politique et à leur participation pleine et entière à la vie démocratique du pays.

Sénégal : Mobilisation record de plus de 700 millions CFA par les entreprises pour la lutte contre le paludisme

Six entreprises s’unissent autour de l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » pour mobiliser plus de 700 millions de francs CFA en vue de soutenir la lutte contre le paludisme au Sénégal. Cette mobilisation vise à combler les lacunes de financement nécessaires à la mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre le paludisme, selon les informations fournies par la directrice des programmes de Speak Up Africa, l’ONG en charge de cette initiative.

Après quatre années d’efforts concertés, cette initiative a permis de rassembler 710 millions de francs CFA sous forme de contributions en nature, grâce à l’engagement de six entreprises du secteur privé : Canal+ Sénégal, Icons, Managem, Papy vélos, Sesa technology et Nogamines, a déclaré le Dr Astou Fall lors de la cérémonie de clôture.

Ces fonds ont été utilisés pour diverses actions, notamment des dons de vélos aux dispensateurs de soins à domicile, ainsi que des distributions de moustiquaires imprégnées aux populations vulnérables telles que les femmes enceintes, les enfants talibés et les enfants vivant avec un handicap, a précisé le directeur général de Ecobank Sénégal, Said Yallou.

Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), le Dr Doudou Sène, a salué cet engagement des entreprises aux côtés du ministère de la Santé pour combler le déficit de financement de la lutte contre le paludisme.

« Le Sénégal s’est fixé l’objectif ambitieux d’éliminer le paludisme d’ici 2030 », a souligné M. Sène lors de la cérémonie de clôture, reconnaissant les défis auxquels le pays est confronté dans la mise en œuvre des stratégies nationales de lutte contre cette maladie.

Malgré les contributions des partenaires traditionnels, l’initiative « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent » a joué un rôle crucial en comblant une partie du déficit de financement nécessaire pour atteindre les objectifs de la stratégie nationale de lutte contre le paludisme, a conclu le coordonnateur du PNLP.

Sénégal : Présidentielle 2024 – Le département de Tivaouane se prépare avec plus de 260 000 électeurs

À l’approche de l’élection présidentielle prévue le 24 mars 2024, le département de Tivaouane, au Sénégal, se prépare à accueillir plus de 260 000 électeurs inscrits sur les listes électorales, selon les données fournies par la Commission électorale départementale autonome (CEDA).

Ce département, situé dans la région de Thiès, est composé de plusieurs communes et arrondissements qui se mobilisent pour garantir le bon déroulement du processus électoral. Les chiffres fournis par la CEDA montrent une répartition significative des électeurs et des bureaux de vote à travers tout le territoire.

La commune de Tivaouane, chef-lieu du département, se prépare à accueillir 44 204 électeurs répartis dans 91 bureaux de vote. Ces bureaux sont disséminés dans 27 centres de vote différents, assurant ainsi une accessibilité maximale aux électeurs.

Dans l’arrondissement de Niakhène, 26 949 électeurs sont attendus pour voter dans 78 bureaux de vote répartis entre 75 centres de vote. Pambal, quant à lui, enregistre 54 237 inscrits répartis dans 122 bureaux de vote et 59 centres de vote.

Méouane se distingue comme l’arrondissement le plus peuplé en termes d’électeurs, avec 78 472 personnes inscrites. Ces électeurs auront à leur disposition 178 bureaux de vote répartis dans 79 centres de vote différents. Mérina Dakhar suit avec 43 809 électeurs inscrits, répartis dans 98 bureaux de vote et 68 centres de vote.

Enfin, la commune de Meckhé, bien que moins peuplée, s’apprête également à accueillir ses 13 102 électeurs. Ces derniers pourront exprimer leur vote dans 28 bureaux de vote répartis dans 6 centres de vote distincts.

Pour garantir le bon déroulement du scrutin, la CEDA de Tivaouane mobilise 896 contrôleurs et superviseurs, avec 27 suppléants prêts à être déployés en cas de besoin. Cette organisation méticuleuse vise à assurer la transparence, la fiabilité et la traçabilité des données électorales, ainsi qu’à garantir la participation démocratique de tous les citoyens du département de Tivaouane.

Sénégal : Vers la mise en place d’un système d’information foncière et communale

Le gouvernement sénégalais s’engage dans la modernisation de la gestion foncière à travers la mise en place d’un système d’information foncière et communale. Cette initiative vise à centraliser et sécuriser les données foncières collectées, avec pour objectif ultime d’améliorer la gestion du foncier au niveau des communes.

Selon Mouhamadou Moustapha Dia, coordonnateur du projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF), ce système d’information foncière et communale permettra de fédérer l’ensemble des données collectées, aussi bien au niveau de la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) que des collectivités territoriales. L’outil dématérialisé facilitera ainsi la transparence, la fiabilité et la traçabilité des données relatives aux terres, tout en offrant un gain de temps et d’espace dans les procédures administratives.

Ce projet ambitieux touchera initialement 138 communes sélectionnées par les acteurs impliqués dans le processus. Une convention a été signée avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) afin de former les agents municipaux à l’utilisation de cette nouvelle plateforme, garantissant ainsi une appropriation efficace de l’outil.

Par ailleurs, le PROCASEF a lancé officiellement les travaux de modernisation du réseau géodésique national. Treize nouvelles stations permanentes seront construites dans le cadre de cette initiative, permettant une mesure précise des terres sur l’ensemble du territoire.

Cette modernisation de la gestion foncière s’inscrit dans une dynamique de développement durable et de transparence administrative au Sénégal. Elle contribuera à renforcer la sécurité juridique des transactions foncières, à faciliter l’accès à la propriété et à promouvoir un aménagement territorial équilibré et efficace.

Sénégal : Vers la modernisation de la gestion foncière avec la mise en place d’un système d’information communal

Le projet cadastre et sécurisation foncière (PROCASEF) au Sénégal franchit une nouvelle étape avec l’annonce imminente de la mise en place d’un système d’information foncière et communale. Cette initiative vise à centraliser et à informatiser l’ensemble des données relatives au foncier, tant au niveau de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) qu’au sein des collectivités territoriales.

Selon Mouhamadou Moustapha Dia, coordonnateur du projet, ce système d’information aura pour objectif de simplifier les procédures liées à la gestion foncière au niveau communal. En numérisant l’ensemble des processus, il offrira une meilleure transparence, fiabilité et traçabilité des données foncières, tout en permettant de gagner du temps et de l’espace.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser la gestion foncière au Sénégal. Dans un premier temps, 138 communes sélectionnées bénéficieront de ce nouveau système. Une convention a été signée avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) pour former les agents municipaux à son utilisation.

Parallèlement, le PROCASEF lance officiellement les travaux de modernisation du réseau géodésique national. Treize nouvelles stations permanentes seront construites dans le cadre de ce projet, permettant une mesure plus précise des terres à travers le pays.

Cette initiative marque une avancée significative dans la gestion foncière au Sénégal. En centralisant les données et en informatisant les processus, le pays se dote des outils nécessaires pour une gestion plus efficace et transparente du foncier au niveau communal, contribuant ainsi au développement socio-économique et à la stabilité foncière du pays.

La Sécurité Nationale en plein cœur des débats electoraux

Dans une tribune récemment publiée, le Dr. Yoro Dia, expert en politique internationale, soulève un point crucial pour les élections présidentielles au Sénégal : la question de la sécurité nationale. Dans ce contexte, il met en garde contre les politiciens qui pourraient jouer avec cette question vitale, surtout alors que le pays s’apprête à entrer dans l’ère de l’exploitation pétrolière et gazière.

Le Dr. Dia commence par comparer la situation actuelle à celle de Rome, où Néron jouait de la musique tandis que la ville brûlait. Il critique ainsi le détournement de l’attention des questions de sécurité nationale par la classe politique, alors que des menaces djihadistes se rapprochent des frontières sénégalaises.

Il loue ensuite les efforts du président sortant, Macky Sall, dans le maintien de la stabilité nationale malgré les défis sécuritaires dans la région ouest-africaine. Il met en lumière la montée en puissance de l’armée et les succès diplomatiques du gouvernement dans la consolidation des relations avec les pays voisins, illustrés notamment par la construction de ponts reliant le Sénégal à la Gambie et à la Mauritanie.

Le Dr. Dia appelle à une prise de conscience de l’importance de la sécurité nationale dans le débat électoral. Il souligne que les candidats doivent présenter leurs visions et stratégies pour maintenir la stabilité du pays et faire face aux menaces émergentes, telles que les activités djihadistes. Il met en garde contre les politiciens qui pourraient compromettre la sécurité nationale pour des gains politiques à court terme.

En conclusion, le Dr. Dia exhorte les électeurs sénégalais à considérer sérieusement les questions de sécurité nationale lorsqu’ils se rendront aux urnes le 24 mars. Il met en avant la nécessité de choisir un leader capable de maintenir le Sénégal comme un bastion de paix et de stabilité dans une région en proie à l’instabilité.

Il est tragique d’apprendre la découverte du corps sans vie d’un jeune garçon de 10 ans, M. B. Diallo, dans les eaux du fleuve près du pont de Fongolembi à Kédougou

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et ont rapidement récupéré le corps, avant d’informer la police locale.

La victime résidait dans le quartier Dandé Mayo de la commune de Kédougou. Les autorités, notamment les enquêteurs du commissariat central de Kédougou, ont pris des mesures immédiates. Ils ont requis l’intervention d’un médecin pour examiner le corps et ont ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de ce décès tragique.

C’est une situation qui suscite beaucoup de questions et de préoccupations, et il est essentiel que l’enquête soit menée avec rigueur pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie.

Sénégal Présidentielle : Distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll à 45%

Dans la commune de Richard-Toll, au nord du Sénégal, le processus de distribution des cartes d’électeur a atteint un taux de 45%, selon les informations communiquées par le président de la commission de distribution, Amadou Mactar Dia.

Sur les 3025 cartes d’électeur reçues de la préfecture, 1356 ont été distribuées jusqu’à présent, ce qui représente une part significative du processus électoral dans cette région clé du pays. Cependant, 1669 cartes d’électeur restent encore à retirer, signalant ainsi un besoin continu de mobilisation pour encourager la participation électorale.

Le président de la commission a souligné l’importance de cette distribution, non seulement pour la commune de Richard-Toll, mais aussi pour d’autres localités environnantes telles que Ndombo. Cette initiative vise à garantir que tous les citoyens éligibles puissent exercer leur droit de vote lors des prochaines élections présidentielles, assurant ainsi un processus démocratique transparent et inclusif.

La distribution des cartes d’électeur revêt une importance capitale dans la préparation des élections, permettant aux électeurs de se familiariser avec le processus de vote et de s’assurer qu’ils sont prêts à participer activement au choix de leur prochain dirigeant. En ce sens, le travail de la commission de distribution des cartes d’électeur est essentiel pour garantir le bon déroulement du processus électoral et la légitimité des résultats.

Alors que la campagne électorale bat son plein et que la date du scrutin approche, il est crucial que tous les électeurs se mobilisent pour récupérer leurs cartes d’électeur et s’engagent pleinement dans le processus démocratique. La participation citoyenne est le pilier fondamental de toute démocratie, et la distribution des cartes d’électeur à Richard-Toll est un pas important vers la réalisation de cet objectif démocratique.

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24

Le Dakarois Quotidien N°132 – du 14/03/24
🔴 Mobilisation électorale de l’APR: Macky Dynamise la Campagne d’Amadou Ba

Mbacké, Sénégal : Plus de trente tonnes de produits impropres incinérés après le Ramadan

Le service départemental du commerce de Mbacké, situé au centre du Sénégal, prévoit d’incinérer plus de trente tonnes de produits jugés impropres à la consommation à la fin du mois de Ramadan. Cette décision vise à garantir la sécurité alimentaire et la santé publique des consommateurs.

Moussa Sané, chef du service départemental de Mbacké, a annoncé cette mesure lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise (APS). Il a précisé que les produits concernés comprenaient une variété d’aliments, de boissons, de biscuits, de produits pharmaceutiques et de produits cosmétiques, totalisant entre 700 et 800 articles.

Le contrôle et le retrait de produits périmés se poursuivent dans tout le département, avec un bilan mensuel de 600 à 700 kilogrammes de produits périmés en moyenne, en plus des 25 à 30 tonnes déjà stockées dans les entrepôts du service du commerce local, a souligné Moussa Sané.

Cette action vise à sensibiliser la population sur les risques liés à la consommation de produits périmés et à encourager les commerçants à respecter les normes de sécurité et de santé publique dans leurs activités.

Parallèlement, des actions de sensibilisation sont menées auprès des commerçants pour les inciter à observer la réglementation en vigueur. Les autorités du service du commerce ont également lancé des opérations de vérification des prix pratiqués sur le terrain pour lutter contre la spéculation.

Moussa Sané a averti que les grossistes, demi-grossistes et commerçants détaillants qui ne respectent pas la réglementation seront sévèrement sanctionnés. Cette initiative vise à assurer un marché sain et équitable pour tous les consommateurs de la région de Mbacké.

En incinérant les produits impropres à la consommation et en renforçant les mesures de contrôle et de sensibilisation, les autorités locales cherchent à protéger la santé et le bien-être des citoyens pendant le mois de Ramadan et au-delà.

Communiqué du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Orientations présidentielles et décisions stratégiques

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 13 mars 2024 au Palais de la République, sous la direction de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

Dans un contexte marqué par l’organisation de l’élection présidentielle prévue pour le 24 mars 2024, le Président a souligné l’importance institutionnelle du Gouvernement dans la mise en œuvre de la politique nationale. Il a encouragé les ministres à cultiver les valeurs républicaines et à garantir le bon fonctionnement des services publics pendant la période de campagne électorale.

En cette période de ramadan, le Chef de l’État a adressé ses félicitations à la Oumah Islamique et a exprimé ses vœux pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Il a également insisté sur la nécessité de veiller à l’approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix accessibles pour les consommateurs, tout en rappelant l’importance de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars.

Par ailleurs, le Président SALL s’est réjoui du lancement des travaux du projet « Diamond Green City » à Diamniadio, soulignant son importance dans la transformation de l’espace urbain et le déploiement du programme de construction de 100 000 logements. Il a demandé la finalisation d’un bilan des projets réalisés à Diamniadio au cours des dix dernières années ainsi que l’élaboration d’un nouveau statut administratif pour cette zone.

Dans le domaine de l’artisanat, le Chef de l’État a salué les artisans sénégalais pour leur contribution à l’émergence du pays. Il a demandé au gouvernement de renforcer les ressources destinées aux artisans afin de favoriser leur insertion professionnelle et de contribuer au développement économique local.

Sur le plan social, le Président a évoqué le vote de la loi d’amnistie, soulignant l’importance de son application rapide pour consolider la réconciliation nationale. Il a également abordé la question de la paix et du développement durable en Casamance, insistant sur la nécessité d’accélérer le désenclavement de la région et de soutenir la réinsertion sociale des populations.

Enfin, le Conseil des ministres a examiné et adopté plusieurs textes législatifs et réglementaires, notamment un projet de décret fixant les tarifs du BRT et un projet de décret modifiant les statuts de l’Académie nationale des Sciences et Techniques du Sénégal.

Cette réunion du Conseil des ministres a été l’occasion pour le Chef de l’État de rappeler les orientations stratégiques du gouvernement et de souligner l’importance de la coordination entre les différents ministères pour la réalisation des objectifs nationaux.

Nominations lors du Conseil des ministres du 13 mars 2024 : Renforcement des équipes gouvernementales

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 13 mars 2024, présidé par Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal, plusieurs décisions importantes ont été prises en matière de nominations au sein de divers ministères.

Au titre des mesures individuelles, le Chef de l’État a annoncé les nominations suivantes :

– Monsieur Abdoulaye SAMB, Inspecteur Principal du Trésor, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge des Finances et du Budget.

– Monsieur Alle Nar Diop, Inspecteur Principal du Trésor, a été désigné Secrétaire général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, en charge de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

– Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

– Madame Khady DIOP MBODJI, Inspecteur de l’Education de classe exceptionnelle, a été nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en charge de l’Education nationale.

– Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, a été désigné Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge du Tourisme.

– Monsieur Paul DIONNE, Administrateur Civil de classe exceptionnelle, a été nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Sports, en charge des Sports.

– Monsieur El Hadj Ndiogou DIOUF, Economiste, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire.

– Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique, en remplacement de Monsieur Amadou Lamine GUISSE, appelé à d’autres fonctions.

– Monsieur Habib Léon NDIAYE, Administrateur civil, précédemment Secrétaire général du Ministère de la Culture et du Patrimoine historique, a été nommé Secrétaire général du Ministère de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs.

– Monsieur Ousmane THIONGANE, titulaire d’un Master 2 en Droit, Communication, Marketing et Numérique, a été désigné Président de la Commission des Données personnelles (CDP), en remplacement de Madame Awa NDIAYE.

– Monsieur Oumar BA, Expert en Décentralisation et en Développement territorial, a été nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA).

– Madame Mame Marie Ousmane NDIAYE, Architecte d’intérieur, a été nommée Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.

– Madame Madeleine DIOUF SARR, Biologiste, ingénieur environnementaliste, a été désignée Directeur du Changement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

– Monsieur Baba DRAME, Environnementaliste, a été nommé Directeur de la Réglementation environnementale et du Contrôle au Ministère de l’Environnement, du Développement Durable et de la Transition écologique.

Ces nominations témoignent de la volonté du gouvernement de renforcer les équipes ministérielles pour mieux répondre aux défis socio-économiques et environnementaux auxquels le pays est confronté.

Tragédie à Bembou : 8 morts dans un accident de la route

Le village de Massa-Massa, dans la commune de Bembou, a été le théâtre d’une tragédie déchirante ce mercredi, alors qu’un accident de la route a coûté la vie à huit personnes et fait plusieurs blessés. La collision, survenue à environ 7 kilomètres de Bembou, impliquait un camion et un véhicule de transport « 7 places ». Les conséquences de cet accident ont été particulièrement dévastatrices pour les passagers du véhicule de transport, dont un enfant, ainsi que pour plusieurs autres personnes qui ont été blessées dans le choc.

L’incident s’est produit sur une portion de route qui avait suscité des promesses de rénovation de la part du gouvernement. Lors d’un Conseil des ministres délocalisé, le président Macky Sall avait annoncé des projets visant à améliorer l’état des routes de la région. Cependant, jusqu’à présent, aucun travail de réfection n’a été entrepris sur cette route, laissant les usagers exposés aux dangers potentiels.

Cette tragédie met en lumière l’urgence d’agir pour améliorer la sécurité routière dans la région de Bembou et dans l’ensemble du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont appelées à intensifier les efforts pour rénover les infrastructures routières et à mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats pour protéger les usagers de la route.

En outre, il est impératif de mener des enquêtes approfondies afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident et d’identifier les éventuelles responsabilités. Les familles des victimes méritent des réponses claires sur les événements qui ont conduit à cette tragédie, et des mesures doivent être prises pour éviter qu’une telle catastrophe ne se reproduise à l’avenir.

En ces temps de deuil et de douleur pour la communauté de Massa-Massa et de Bembou, nos pensées vont aux familles des victimes et à tous ceux qui ont été touchés par cette perte irréparable. La sécurité routière demeure une priorité absolue pour assurer la protection de tous les citoyens sur les routes du Sénégal.

Analyse proposition de création nouvelle monnaie pour le Sénégal par « Diomaye Président » (Par A. C. MANCABOU)

MENACES, RISQUES ET EVENTUELLES IMPLICATIONS D’UNE NOUVELLE MONNAIE
La monnaie est évoquée ici en français facile et en termes pratiques.
« Les promesses électorales sont déraisonnablement faites pour raisonnablement ne pas être respectées », cette expression de Pierre Georges, chroniqueur du quotidien français Le Monde me parait d’une acuité toujours renouvelée au fil du temps. L’ouverture de la campagne électorale pour la présidentielle du 24 mars 2024 nous offre l’occasion de relever les pépites et perles de programmes des candidats aux suffrages des Sénégalais. Les propositions d’actions se cognent et se bousculent dans les programmes. Il est opportun d’éviter qu’elles ressemblent à de fausses pierres précieuses, ou des fake news perturbants pour mieux enrober le produit.
Si certaines des promesses déclinées depuis l’ouverture de la campagne électorale semblent réalistes et sont au plus accompagnées d’une estimation sommaire aux chiffres arrondis pour la beauté de l’affichage, d’autres semblent faites, juste pour leur capacité à faire le buzz et/ou à faire rêver l’électeur (d’un changement de sa condition). Les urgences du Sénégal sont brulantes, avec une population majoritairement jeune (plus de 75%), exigeant des réponses immédiates à ses préoccupations. Il est donc opportun d’éviter que le Sénégal ne se retrouve au lendemain du 24 mars 2024, avec à sa tête un Président-stagiaire accompagné d’un gouvernement de ministres-stagiaires.
Deureumou Sénégal, le scénario de monnaie-fiction !
Les promesses de changement ne produisent pas toujours de bons fruits, surtout si les réformes envisagées n’ont pas été étudiées, préparées et menées à bien. C’est la raison pour laquelle certaines promesses (ou propositions) ne résistent pas à l’analyse factuelle, scientifique et réelle. Il en est ainsi de l’annonce de la coalition Diomaye Président de créer une nouvelle monnaie (en sortant du FCFA). J’ai beaucoup de respect pour le parcours de mon collègue Diomaye. Cependant, il est opportun d’apprécier l’offre programmatique qu’il a faite suivant une grille de lecture mettant en avant les arguments, dans le cadre d’un débat d’idées afin de relever certaines considérations.
Pour les besoins de cette analyse, nous proposons d’appeler cette nouvelle monnaie annoncée : « Deureumou Sénégal », en attendant le baptême de cette monnaie future par ses initiateurs. « Deureume » est la pièce de monnaie jaune de 5 FCFA, symbolique de l’unité de compte de notre monnaie. Le poids d’une monnaie repose sur l’envergure et la consistance de l’économie qui la porte. Quelle est notamment l’envergure des réserves d’or (et de devises) auxquelles cette monnaie est adossée ?
Ce qui se conçoit bien, se monnaie clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Lorsqu’une économie est résiliente, diversifiée et exporte plus qu’elle n’importe, elle a plus de chance que sa monnaie ne soit pas chahutée au gré des circonstances et des crises diverses. Quelle situation a-t-on au Sénégal ? Un pays qui importe plus qu’il n’exporte. « La balance commerciale du Sénégal est déficitaire », cette phrase apprise dans les leçons à l’école primaire par beaucoup de générations d’écoliers au Sénégal dans les années 1970-1980 est encore d’une accablante actualité de nos jours.

En français facile, cela veut dire tout simplement qu’aujourd’hui, si le Sénégal avait sa propre monnaie, (après avoir exporté son arachide, ses produits halieutiques et autres bien exportés, il n’aurait pas récolté assez de devises (dollar et euro) pour acheter les denrées de consommation et biens d’investissement utilisés dans notre économie. En d’autres termes, sans les filets de sécurité monétaires de la BCEAO, on n’allait connaitre des pénuries de produits importés (ou restrictions) sur le marché (riz, sucre…), faute de devises. Si nous ne connaissons pas cette situation, c’est à la faveur du panier de devises (centralisation et mise en commun de toutes les devises de la zone UMOA) gérées par la BCEAO qui permet aux pays déficitaires de l’Union de s’approvisionner presque sans limitation en fonction des besoins des uns et des autres membres de l’UMOA. En clair, nous importons certainement en puisant sur les excédents de la Côte d’Ivoire (qui a une balance commerciale excédentaire du fait de la diversité de son économie qui exporte du café, du cacao et autres produits agroforestiers et matières premières).

L’Etat forme à des métiers pour servir la République et le peuple à travers l’Administration, c’est la raison pour laquelle des écoles de formations spécifiques existent dans divers domaines de compétences, le Centre de Formation Judiciaire (CFJ) pour les magistrats et greffiers, l’ENA (pour diplomates, inspecteurs et contrôleurs Impôts, Trésor, Douanes, Travail…), l’Ecole Nationale des Officiers d’Active (ENOA) et autres écoles de formation de la Gendarmerie de la Police (pour les Forces de Défenses et de Sécurité), les Facultés de Médicine et Pharmacie pour ces professions médicales… On peut poursuivre les exemples de cette nature pour bien d’autres professions au service des populations.

Toutefois, en matière monétaire, l’Etat du Sénégal a pris l’option historique de déléguer sa souveraineté monétaire à la BCEAO. Il est donc inutile de préciser que dans ce contexte, l’Etat n’a pas d’école de formation de praticiens de la monnaie. Nos meilleurs spécialistes en la matière sont (ou ont été en service) à la Banque Centrale. Lorsque l’Etat a besoin de l’expertise de ces spécialistes, il demande à la BCEAO de les mettre à sa disposition notamment à travers leur détachement dans l’Administration. C’est ainsi que nous avons de grands noms de hauts fonctionnaires issus des ces rangs qui ont occupé de hautes fonctions gouvernementales.

Je pense qu’il n’est pas imaginable d’envisager une réforme fiscale dans ce pays sans l’implication des praticiens de la fiscalité en service dans l’Administration fiscale. Il en est de même pour les réformes majeures pour tous les grands corps de l’Etat que nous avons cité plus haut. Comment peut-on alors envisager d’annoncer une telle perspective monétaire, sans les nombreuses études et concertations préalables qu’exigent les grandes réformes de cette envergure. Un de nos enseignant à l’ENA disait souvent, « quand vous serez dans vos bureaux et que vous devrez prendre une décision, pensez toujours à ses conséquences sur le paysan dans son village ».

Quelle politique d’intégration propose la Coalition Diomaye Président ?

Ne prenez pas mal que je me permette respectueusement quelques interrogations à la coalition Diomaye Président.

  • Est-ce que ces experts sénégalais ont été consultés (ne serait-ce que pour avis sur les préalables et les impacts d’une telle annonce et /ou décision) ?
  • Cette décision (annonce) a-t-elle été faite sur la base d’études techniques, scientifique ?
  • Quel est la feuille de route pour l’entrée en vigueur de cette nouvelle monnaie ?
  • Est-ce que l’impact de cette décision sur la monnaie a été bien apprécié ?
  • Est-ce que ses impacts sur la vie quotidienne du sénégalais ont été étudiés ?
  • Quelles (ou seraient) les mesures de mitigation de ces impacts ?
  • Est-ce que ce saut (dans le vide et l’inconnu monétaire) en vaut la chandelle ?
  • A-t-on remarqué que les dirigeants des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, mais pas de l’UMOA et de l’UEMOA (sujet très délicat) ?
  • Quelle est la politique d’intégration globale que compte mettre en œuvre la Coalition Diomaye Président ?
  • Quitter l’UEMOA une des organisations régionales les plus en vue sur le continent africain à l’heure où l’on parle de ZLECAF au sein de l’Union Africaine répond à quelle logique économique, politique, d’intégration (au moment où des pays mieux nantis que nous cherchent à intégrer la zone euro) ?
  • Est-ce une annonce pour l’affichage ?

Dans les pays ayant une monnaie fluctuante, une déclaration peut avoir des impacts importants sur le cours de la monnaie et entrainer des phénomènes d’anticipation par les acteurs économiques. C’est la raison pour laquelle, il ne faudrait surtout pas s’étonner qu’il y ait une fuite massive de capitaux si le candidat de la coalition Diomaye Président se retrouve en ballotage favorable entre le 24 mars 2024 et l’annonce de résultats définitifs, juste à cause de telles perspectives. La dévaluation monétaire fait fondre le pouvoir d’achat. Nous avons encore en tête les affres de la dévaluation du FCFA en 1994. Partir de ce FCFA dévalué pour une plongée en apnée dans le Deureumou Sénégal ne semble pas rassurant, en l’état actuel de la situation. Le Mali avait fait l’expérience de l’abandon du FCFA avant de réintégrer l’Union. Nul doute qu’il ne serait pas revenu si cette sortie était réussie.

Nul n’est prophète chez soi, dit-on, il ne saurait en être autrement du FCFA. Il faut se rendre aux frontières de l’Union notamment avec le Nigéria, pour se rendre compte que notre FCFA tant décriée par certains est en fait une valeur refuge de ressortissants de ce grand pays ouest africain.

Des pertes d’emplois dès l’entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal »

Sans besoin d’être un spécialiste en la manière, une analyse rationnelle permet de voir certains impacts d’une entrée en vigueur du « Deureumou Sénégal ». Notre pays 2ème économie d’envergure de l’UMOA a l’insigne honneur d’abriter le siège de la BCEAO. Ce siège serait immédiatement déplacé vers un autre pays membres et tous les travailleurs sénégalais de cette institution se retrouveraient au chômage (en attendant une éventuelle intégration à une probable nouvelle « Banque Centrale du Sénégal » pour laquelle il faut dégager des moyens pour lui trouver des locaux, recruter du personnel, en faire de même pour les instances qui accompagnent une banque centrale telle que celle chargée de la définition de la politique monétaire (Comité de Politique monétaire), la Commission bancaire pour le contrôle et la supervision des banques…

Des emplois perdus en perspective aussi bien pour les sénégalais employés à la Banque Centrale qu’à la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), la Commission de l’UEMOA et toutes les autres institutions et instances sous régionales traitant de ces questions. Le Sénégal quitterait certainement l’UMOA et l’UEMOA dont la présidence de la Commission est assurée par un Sénégalais (le Président Abdoulaye DIOP, ancien Ministre délégué au Budget).

Ces bâtiments abritant le siège et les annexes de la BCEAO sont des propriétés de la banque centrale et le resteront puisque nous sommes un pays de droit et que la constitution garantie le droit de propriété en son article 15, sans évoquer les conventions et traités accordant privilèges et immunités à cette institution sous régionale.

Est-il raisonnable de perdre le siège de la BCEAO au moment où prennent forme les textes fondateurs de la future Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et que les discussions portent sur le pays devant abriter le futur siège de cette institution ? Les pays de l’UEMOA constituent déjà un seul bloc bien intégré à arrimer au reste de la CEDEAO, le moment venu. Cette nouvelle Union monétaire devrait à terme intégrer notamment les économies du Nigéria et du Ghana. Ce vaste ensemble d’environ 300 millions de consommateurs ouvre des perspectives économiques réconfortantes.

L’enjeu pour le Sénégal devrait être d’user de sa diplomatie économique et financière pour abriter le siège de cette future banque centrale (au lieu de créer une nouvelle monnaie et de fermer les portes de la BCEAO). Imaginez le nombre d’emplois potentiels au Sénégal (dans diverses spécialités) qui devraient être créés si tel est le cas. Le dynamisme économique lié à la consommation des agents souvent bien rémunérés de ce type d’institution (immobilier, billets d’avion…). Air Côte d’Ivoire et la capitale ivoirienne qui abrite le siège de la Banque Africaine de Développement apprécient à sa juste valeur le dynamisme économique additionnel d’une telle situation.

Actuellement, l’heure est à la création de grands ensembles économiques à travers le monde, le Sénégal ne devrait pas se révéler être une petite particule monétaire ballotée au gré des crises financières et autres menaces économiques et géopolitiques caractéristiques d’un monde globalisé.

En même temps que les portes de la Banque centrale se fermeront, la nouvelle Banque centrale future émettrice du Deumeurou Sénégal devrait trouver ou s’inventer d’autres outils de travail (logiciel et autres procédures dans un monde ou la cybersécurité est un enjeu de plus en plus important). Elle devrait trouver dans un pays développé une entreprise spécialisée dans la production de billets de banque Deureumou Sénégal sécurisés. Il faut dire que la création d’une unité d’impression au Sénégal, juste pour l’émission du Deureumou Sénégal serait très couteuses et non rentable. Je fais abstraction de la batterie de textes législatifs et règlementaires que nécessite une telle réforme, en substitution des textes en vigueur que des centaines d’experts de toutes les nationalités de l’Union ont mis des années à mettre en place.

Ce nouvel Institut d’émission imposerait les répercussions de ces changements à toute la place financière de Dakar. La presque totalité des établissements financiers et des banques qui pour une bonne partie avaient choisi Dakar du fait de son arrimage à la zone (et au marché de) l’UMOA devra alors revoir ses politiques et stratégies opérationnelles. Il faut envisager alors des relocalisations de banques et autres établissements de crédits. La stabilité et la prévisibilité de la politique monétaire et financière sont très importantes dans les décisions d’investissement. Le Sénégal peut-il supporter longtemps une hémorragie financière, d’investissement et d’emplois dans le secteur financier à cause d’une décision insuffisamment évaluée, ou appréciée juste à sa valeur ajoutée politique. Je fais abstraction des impacts d’une telle réforme sur bien d’autres secteurs économiques.

Nous sommes dans une Union monétaire de 8 économies ouest africaines disposant d’une monnaie convertible avec l’euro (1 euro=655 FCFA). Si le Sénégal quitte cette union monétaire, abandonne le FCFA, réclame sa part de réserves pour bâtir sa nouvelle monnaie qu’on a dénommée Deureumou Sénégal, des choix stratégiques et structurants de régime de change (fixe, flotant, arrimage ou non à une (ou panier de) devise…) seront à faire, toutes choses qui vont contribuer à la détermination de sa valeur. Si nous quittons un ensemble dont le poids se traduit en ces termes : 1 euro =655 FCFA, il est fort à parier que nous risquons de nous retrouver dans une équation sensiblement semblable à celle-ci : 1 euro = 6.550 Deureumou SN, avec une valeur divisée peut-être par 10. Imaginez alors ce que deviendrait le profil de notre dette extérieure largement libellée en euro et en dollar US. Elle serait alors certainement multipliée plus ou moins par 10 (juste pour donner un ordre de grandeur).

Pardi ! Où trouver des devises pour continuer à assurer le service de la dette, approvisionner le marché sénégalais en denrées de 1ère nécessité… sans richesses additionnelles. Le pétrole et le gaz ? N’y pensez même pas, les recettes attendues doivent servir d’abord à rembourser la dette contractée pour développer ces projets. Un endettement représentant environ 70% du PIB avait déjà attisé des débats épiques notamment à l’Assemblée nationale, je me demande à quel type d’échanges on assisterait avec un taux d’endettement dépassant largement les 100% du PIB, juste à cause d’une décision monétaire pour des justifications liées à notre souveraineté. Notre souveraineté monétaire, nous l’avons juste déléguée à la BCEAO et le Sénégal l’exerce pleinement à travers ses représentants dans les instances de décision de l’Institut d’émission. Ne dit-on pas que l’Union fait la force ? Quittons ce cauchemar de monnaie-fiction pour retrouver notre réalité économique. La monnaie ne produit pas automatiquement le développement économique espéré, mais par contre, une économie forte, diversifiée et résiliente est un bon matelas à ressort pour une monnaie crédible.

Lorsqu’on estime qu’on habite une maison qui a besoin de rénovation, on n’est pas obligée de la raser d’abord pour ensuite aller chercher le financement nécessaire pour bâtir une nouvelle maison. Ce serait dommage de s’appliquer la politique de la terre brulée au moment où les urgences sont nombreuses.

Sous réserves de la disponibilité d’une série d’études (notamment d’impact) et d’analyses scientifiques sur les bénéfices de la création d’une nouvelle monnaie pour le Sénégal, devant faire l’objet d’échanges avec les spécialistes attitrés, il n’est pas souhaitable d’ouvrir la boite de pandore monétaire. Le Deureumou Sénégal ne devrait pas être le cimetière du pouvoir d’achat des sénégalais qui porteraient alors le deuil de leur bien-être.

La presse rapporte que cette réforme d’envergure envisagée par la coalition Diomaye Président est déclinée dans un programme dénommé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère ». Toutefois, ce projet de réforme monétaire se révèle injuste (parce que privant le pays d’atouts économiques, financiers et historiques acquis dans l’Union monétaire) et risquerait de compromettre le rêve d’un Sénégal prospère (sauf si la prospérité visée est celle de PROS, Père véritable du projet).

Les Opérations Pré-hivernage lancées : Le DG de l’ONAS prend les devants sur le chemin de préservation des acquis

Le temps de l’anticipation est en marche à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Le lancement des Opérations Pré-hivernage le 13 mars 2024 par le Directeur Général de l’Institution, Mamadou Mamour Diallo, en est une parfaite illustration. Cette initiative intervient après le lancement similaire effectué l’année précédente, le 13 mars 2023, une date qui semble porter chance et qui est désormais maintenue.

Le Directeur Général a souligné l’importance de consolider les acquis obtenus après le traitement des zones sensibles telles que la Zone de Captage, la Cité des Eaux, les Parcelles Assainies, et la Cité Diounkhop. L’objectif principal des Opérations Pré-hivernage est de préparer les infrastructures d’assainissement en prévision de la saison des pluies imminente.

« Nous sommes ici, à la station de Cambérène pour procéder au lancement officiel des OPH pour l’année 2024. Comme vous le savez, l’ONAS a une mission particulièrement importante dans le domaine de l’assainissement des eaux usées et celui des eaux pluviales. Et nous savons tous que nous sommes à quelques mois de l’hivernage. Comme nous l’avions fait l’année dernière, cette année avec toute l’équipe, nous avons souhaité lancer de façon très précoce, ces opérations Pré-hivernage », a déclaré le Directeur Général devant la presse.

Les activités prévues dans le cadre des Opérations Pré-hivernage comprennent le curage des canalisations, l’entretien des équipements des stations de pompage et l’écrêtage des bassins, tant à Dakar qu’à l’intérieur du pays. À Dakar, il est envisagé de curer 100 km sur les 200 km de réseau avant le 30 juin. Le Directeur Général a appelé les concessionnaires à respecter les délais pour mener à bien ces travaux essentiels.

« L’anticipation a permis d’obtenir de bons résultats en 2023. Les grands travaux entrepris dans la Zone de Captage, à la Cité Belle Vue et au Centre de Santé Philippe Maguilène Senghor, le renouvellement des équipements et le renforcement de la capacité des stations de pompage ont permis d’épargner des milliers de Sénégalais des inondations. Des bons points ont été également obtenus dans les villes de l’intérieur. D’ailleurs, les Opérations Pré-hivernage seront aussi lancées dans les régions dans les jours à venir », a-t-il ajouté.

Ces résultats positifs sont le fruit des investissements importants réalisés sous la présidence de Macky Sall. En plus des ouvrages structurants, des villes secondaires ont été dotées d’un système d’assainissement, reflétant ainsi une équité territoriale dans ce domaine.

« L’équité territoriale trouve son sens dans le domaine de l’assainissement. Le Président Macky Sall a beaucoup fait dans ce domaine. Des villes comme Gandiaye, Nioro du Rip, sont désormais dotées d’ouvrages », a rappelé le Directeur Général. Plusieurs fronts de curage sont ouverts à Fass, à Rufisque et à Pikine, démontrant ainsi l’engagement continu de l’ONAS dans la préservation de l’environnement et la protection des populations contre les inondations.

Recours du PDS : La Cour suprême se prononcera lors d’une audience publique ce vendredi 15 mars

La Cour suprême du Sénégal examinera le recours déposé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et ses alliés contre le décret convoquant le corps électoral lors d’une audience publique spéciale des référés ce vendredi 15 mars. Cette décision fait suite à une requête déposée le lundi 11 mars, demandant la suspension des décrets fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, la convocation du corps électoral et la période de la campagne électorale.

Si la Cour suprême accède à la demande du PDS, cela pourrait potentiellement bloquer le processus électoral en cours. La décision de la Cour aura des implications majeures sur le déroulement de l’élection présidentielle prévue dans les jours à venir. Il s’agit donc d’un moment crucial pour la démocratie sénégalaise, et l’issue de cette audience publique sera attendue avec une grande attention tant par les acteurs politiques que par la population.

Le recours déposé par le PDS et ses alliés fait suite à une série de contestations et de tensions croissantes autour du processus électoral. Depuis l’annonce des décrets fixant la date de l’élection présidentielle et convoquant le corps électoral, le PDS a exprimé son désaccord et sa préoccupation quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours.

L’une des principales préoccupations du PDS concerne des allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel, l’organe chargé de valider les candidatures et de superviser le processus électoral. Le parti affirme avoir des preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles commis par des membres du Conseil constitutionnel ou des personnalités proches du gouvernement. Ces allégations ont conduit le PDS à réclamer la dissolution du Conseil constitutionnel, affirmant que ses membres ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable.

La situation politique au Sénégal est donc devenue de plus en plus tendue à l’approche de l’élection présidentielle. Le PDS, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, reste déterminé à contester le processus électoral et à faire valoir ses préoccupations devant les tribunaux. La décision de la Cour suprême ce vendredi 15 mars sera cruciale pour déterminer la suite des événements et la légitimité du processus électoral en cours.

En attendant, le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement aux allégations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Il est donc crucial que la Cour suprême examine attentivement les preuves présentées par le PDS et ses alliés, et prenne une décision juste et équitable pour garantir l’intégrité et la transparence du processus électoral. La crédibilité de l’élection présidentielle à venir dépend en grande partie de la manière dont cette affaire sera traitée par les autorités judiciaires sénégalaises.

Soupçon de corruption: Le PDS réclame la dissolution du Conseil constitutionnel

Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) intensifie son combat contre ce qu’il perçoit comme une corruption au sein du Conseil constitutionnel, appelant à sa dissolution immédiate. Dans une déclaration récente, le président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, a annoncé que le PDS saisira la justice à la lumière de nouvelles preuves, notamment des enregistrements sonores, suggérant des actes répréhensibles au sein de l’institution.

Ces allégations surviennent dans un contexte tendu alors que le PDS conteste le décret convoquant le corps électoral pour le 24 mars prochain. Le parti, dirigé par l’ancien président Abdoulaye Wade, affirme que les enregistrements audio, apparemment impliquant des personnalités proches du gouvernement, mettent en lumière des pratiques de corruption et remettent en question l’intégrité du Conseil constitutionnel en tant qu’arbitre impartial.

Mamadou Lamine Thiam a souligné que le PDS est résolu à faire toute la lumière sur cette affaire et à prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence du processus électoral. En réclamant la dissolution du Conseil constitutionnel, le PDS affirme que les sages de cette institution ne peuvent pas garantir une élection présidentielle équitable, soulignant leur insistance sur la participation de Karim Wade, fils de l’ancien président Wade, à cette élection.

Il est à noter que le gouvernement sénégalais n’a pas encore réagi officiellement à ces accusations de corruption ou à la demande de dissolution du Conseil constitutionnel formulée par le PDS. Toutefois, cette affaire soulève des questions cruciales sur l’intégrité des institutions démocratiques au Sénégal et met en évidence la nécessité d’une enquête approfondie pour garantir la confiance du public dans le processus électoral à venir.

Élection présidentielle au Sénégal : Les Sénégalais en Allemagne appelés aux urnes le 24 mars 2024

Selon les modalités énoncées dans cette note, les citoyens sénégalais pourront se rendre aux bureaux de vote qui seront mis en place dans plusieurs villes allemandes. Parmi ces villes figurent Berlin, Düsseldorf, Francfort, Hambourg, Munich et Stuttgart. Cette dispersion des bureaux de vote vise à faciliter l’accès aux électeurs, quel que soit leur lieu de résidence en République fédérale d’Allemagne.

Les horaires de vote sont fixés de 08 h 00 à 18 h 00, offrant ainsi une fenêtre de temps suffisante pour permettre à chacun de participer au scrutin présidentiel. Il est important de souligner que cette élection revêt une importance capitale pour le Sénégal, et la participation de la diaspora sénégalaise à l’étranger est un élément crucial pour garantir la légitimité et la représentativité du processus électoral.

Les électeurs sénégalais en Allemagne sont ainsi invités à se mobiliser en masse et à exercer leur droit de vote dans le respect des règles et des procédures électorales établies. Leur voix contribuera à façonner l’avenir démocratique du Sénégal et à déterminer le prochain président qui dirigera le pays dans les années à venir.

Il est recommandé à tous les citoyens sénégalais résidant en Allemagne de se tenir informés des détails précis concernant les lieux de vote dans leur ville respective, ainsi que des documents d’identification nécessaires pour participer au scrutin. L’ambassade du Sénégal en Allemagne reste à leur disposition pour toute information supplémentaire ou toute assistance dont ils pourraient avoir besoin dans le cadre de leur participation à l’élection présidentielle.

L’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye a publié un communiqué informant le public que le nouveau-né trouvé hier dans un dépotoir d’ordures se porte bien

Le directeur du centre hospitalier national a déclaré que la police de Golf-Sud avait amené le bébé de sexe féminin au service de gynécologie le mardi 12 mars 2024, vers 9h01.

La commissaire Adja Astou Marone a précisé que le bébé avait été découvert au dépotoir d’ordures de la cité Alioune Sow de Guédiawaye. Elle a également révélé que le nouveau-né est pris en charge par les sages-femmes de l’hôpital, qui lui ont enlevé le cordon ombilical et lui donnent actuellement le biberon.

La direction de l’hôpital Dalal Jamm a appelé les habitants à coopérer avec la police pour retrouver les parents du bébé.

Reconversion des anciens internationaux : Aliou Cissé, le héros du Sénégal

La reconversion en tant qu’entraîneur est devenue une tendance chez de nombreux anciens footballeurs sénégalais. Alors que certains absorbent actuellement les connaissances nécessaires dans les salles de classe, d’autres amorcent leurs premiers pas dans la carrière de coaching en sélections ou en clubs. Quelques-uns, à l’instar de Aliou Cissé, affichent déjà un vécu et un palmarès étoffés. Grâce à son idée de génie de devenir entraîneur, il a offert à son pays le plaisir de remporter la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), mettant fin à une attente de plus d’un demi-siècle.

Aliou Cissé, figure emblématique du football sénégalais, a tracé un parcours remarquable qui témoigne de sa détermination et de son impact sur le banc de l’équipe nationale du Sénégal. En 2015, il prend en main l’équipe des Lions, alors en proie à des déceptions répétées. Avant cela, son expérience en tant qu’assistant de Louh Cuisseaux en France et sélectionneur adjoint de l’équipe olympique sénégalaise aux Jeux olympiques de Londres (2012) a contribué à forger son expertise. En tant qu’international, Aliou Cissé a marqué l’histoire du football sénégalais en tant que capitaine et membre de l’épopée à la Coupe du Monde en 2002, où le Sénégal a atteint les quarts de finale et à la première finale de CAN la même année. Sa carrière de joueur l’a conduit à évoluer dans des clubs tels que le Lille OSC, le Paris Saint-Germain, Birmingham City, Sedan, entre autres.

Malgré un début difficile sur le banc des Lions, Aliou Cissé, titulaire d’une Licence Pro UEFA, a su gagner la confiance de la Fédération sénégalaise de football (FSF), qui a décidé de le maintenir après une élimination en quart de finale de sa première CAN en tant qu’entraîneur en 2017. S’ensuivit une défaite en finale de la CAN 2019 face à l’Algérie. Cependant, sa persévérance s’est concrétisée par la victoire historique lors de la CAN 2022 au Cameroun, mettant fin à une longue attente pour le peuple sénégalais. Sous sa direction, le Sénégal s’est qualifié deux fois consécutives pour la Coupe du Monde en 2018 et 2022, atteignant les huitièmes de finale à chaque occasion.

En Afrique, le Sénégal a obtenu une place de choix, siégeant près de deux ans en tête du classement FIFA avec Aliou Cissé à la barre, atteignant la 17e place mondiale, la meilleure jamais enregistrée. Le natif de Ziguinchor incarne l’expertise locale et symbolise une ère fructueuse du football sénégalais. Son héritage va au-delà du terrain de jeu, inspirant la nouvelle génération. Son parcours exceptionnel demeure une source d’inspiration, plaidant pour l’émergence d’autres techniciens sénégalais de la trempe d’Aliou Cissé.

wiwsport

Accident mortel au Sénégal : Sept victimes, dont un nourrisson, sur la route de Sabodala

Le Sénégal a été frappé par une tragédie routière ce mercredi, avec un accident impliquant un camion et un véhicule de type « 7 places » qui a coûté la vie à sept personnes, dont un nourrisson. Quatre autres individus ont également été blessés dans cette violente collision, selon des informations provenant d’une source sécuritaire.

L’accident s’est produit aux alentours de 10 heures, à quelques kilomètres du village de Bembou, sur l’axe menant à Sabodala, dans le département de Saraya. Les secouristes de la brigade des sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux pour prendre en charge les victimes et les transporter à l’hôpital régional Amat Dansokho.

Cette tragédie a plongé le pays dans la consternation, notamment en raison du décès tragique d’un nourrisson, une perte d’autant plus déchirante. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cet événement rappelle cruellement la vulnérabilité des usagers de la route face aux dangers de la circulation.

Les autorités locales et les services de secours sont mobilisés pour enquêter sur les causes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. En attendant, le pays est uni dans le deuil et exprime sa solidarité envers les familles des victimes, confrontées à une douleur incommensurable dans ce moment de tragédie.

Sénégal : Déthié Fall, le stratège de l’ombre, prêt pour la présidentielle

Diplômé de l’École polytechnique de Thiès et ancien allié d’Idrissa Seck, Fall s’est forgé une réputation grâce à son ingéniosité politique, notamment lors des élections législatives de 2022. À la tête de sa propre coalition « DéthiéFall2024 », il se démarque avec son credo « Le Sénégal bon à vivre et beau à voir ».

Son parcours, marqué par son départ de Rewmi et la fondation du PRP en 2021, témoigne de sa volonté de renouveau. Revendiquant ses 20 ans d’expérience dans l’industrie, Fall entend démontrer que son expertise peut bénéficier à la nation. Bien que critiqué pour son manque d’expérience politique publique, il a déjà prouvé sa capacité à rassembler, notamment en orchestrant l’alliance des deux principaux blocs de l’opposition sénégalaise.

Crise de la justice au Sénégal : Le Sytjust lance un appel au Président Sall pour une résolution urgente

Le Sytjust souligne que ce retard dans la mise en œuvre de ces réformes crée un déséquilibre préjudiciable au bon fonctionnement de la justice sénégalaise, impactant directement la population. Face à cette impasse, le syndicat appelle le Président Sall à rencontrer ses membres afin de trouver une résolution définitive à cette crise qui perturbe le fonctionnement de la justice et affecte les citoyens.

La situation souligne l’importance cruciale de garantir un système judiciaire fonctionnel et efficace pour assurer l’état de droit et la justice pour tous les citoyens. L’implication du Président Sall est désormais essentielle pour surmonter ces défis et restaurer la confiance dans le système judiciaire du Sénégal.

Réunification historique au Sénégal des ministères des finances et de l’économie

Une décision majeure vient de marquer le paysage politique et administratif du Sénégal : la fusion des ministères des Finances et de l’Économie. Hier, mardi, lors d’une cérémonie symbolique, Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, a transmis le flambeau à Mamadou Moustapha Ba, qui dirigera désormais un département unifié.

Cette unification, saluée par le Président Macky Sall, vise à créer une synergie renforcée entre les domaines de l’économie et des finances, dans le but d’optimiser la gestion des politiques économiques et financières du pays. Elle met fin à une séparation de moins de cinq ans, dans un contexte où l’efficacité et la coordination au sein du gouvernement sont des enjeux majeurs.

Mamadou Moustapha Ba, fort d’une expérience de plus de trente ans au sein du ministère, a souligné les avantages de cette réunification, malgré les succès antérieurs obtenus par les deux entités distinctes. « Les gens comme moi… savent tout ce que cela induit », a-t-il déclaré lors de la cérémonie, mettant en avant la collaboration étroite et solidaire des deux départements durant la période de fragmentation administrative.

De son côté, le ministre sortant, Doudou Ka, a mis en lumière les progrès significatifs réalisés pendant son mandat. Il a notamment souligné la conclusion de « 30 accords » pour un montant de « 1 348 milliards de F CFA » au cours des cinq derniers mois. De plus, il a exprimé sa conviction que le Sénégal serait bientôt retiré de la liste des pays les moins avancés, grâce à un dossier complet récemment présenté.

Cette réunification des ministères des Finances et de l’Économie ouvre une nouvelle ère dans la gouvernance économique du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la cohérence et l’efficacité de ses politiques économiques et financières, dans le but ultime de favoriser le développement durable et inclusif du pays.

Palais: Macky Sall fait faux bond à Amadou Ba

Des tensions émergent au sein de la coalition présidentielle au Sénégal, Benno Bokk Yaakaar, avec des allégations de malaise croissant entre le Président de la République, Macky Sall, et son candidat désigné, Amadou Ba. L’incident récent au Palais, où Amadou Ba aurait été laissé en attente sans rencontrer le chef de l’État, souligne les frictions internes qui perturbent la campagne électorale.

Selon des sources bien informées, Amadou Ba aurait sollicité une rencontre avec Macky Sall, mais aurait été « poireauté » sans aucune audience accordée. Cette mise à l’écart apparente soulève des questions sur le niveau de soutien que le candidat reçoit de la part de ses collègues de l’Alliance Pour la République (APR) et même du président lui-même, qui l’a pourtant nommé comme candidat.

L’absence de contribution financière de la part du président à la campagne de Ba, rapportée par Source A, ainsi que les rumeurs selon lesquelles Macky Sall préférerait un autre candidat, Mahammed Boun Abdallah Dionne, selon le quotidien Les Échos, alimentent les spéculations sur l’avenir politique d’Amadou Ba.

Cette atmosphère de malaise et de spéculation entoure le début de la campagne électorale d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions internes au sein de la coalition présidentielle. Alors que la course électorale bat son plein, ces développements pourraient avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique au Sénégal.

Avis de recherche : Mame Tisbé Fall, disparue à Cité Fadia (Photos)

La famille de Mame Tisbé Fall, une jeune femme de 29 ans résidant à Cité Fadia, lance un appel à la solidarité et à l’aide de la communauté pour retrouver sa trace. Mame Tisbé Fall, employée à l’agence de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase) des Parcelles Assainies (PA), est portée disparue depuis ce lundi matin.

Elle a été vue pour la dernière fois ce jour-là, avant de disparaître inexplicablement. Depuis lors, aucun contact n’a été établi avec elle, et ses proches sont plongés dans l’angoisse et l’incertitude quant à son sort.

Mame Tisbé Fall est décrite comme une personne responsable et appréciée de son entourage. Sa disparition soudaine a donc suscité une grande préoccupation au sein de sa famille, de ses amis et de ses collègues.

Toute personne ayant des informations sur la localisation de Mame Tisbé Fall est priée de contacter immédiatement les autorités locales ou la famille au numéro suivant : 77 125 72 45. Toute information, aussi minime soit-elle, pourrait s’avérer cruciale pour retrouver Mame Tisbé Fall saine et sauve.

La famille remercie d’avance tous ceux qui contribueront à la recherche de Mame Tisbé Fall et espère son retour rapide et en bonne santé parmi les siens.

Société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne : Plainte et appel à l’intervention du Président Macky Sall

Ce matin, au bar restaurant « Cabana Club », ex-le Tropic, le collège des délégués de la société 2 AS à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a tenu une conférence de presse pour exprimer leur colère face aux conditions de travail déplorables et au manque de matériel, menaçant ainsi de paralyser le système. Les délégués ont annoncé avoir déposé une plainte contre la société turque auprès de l’inspection du travail de Thiès.

Ousmane Sall, coordonnateur du collège des délégués de 2AS, a rappelé que leur société est investie de la responsabilité des services d’assistance en escale à l’AIBD, conformément à un décret signé par le Président de la République en septembre 2017. Malheureusement, selon lui, la plupart de ces services ne sont que théoriques, laissant entrevoir une situation en deçà des normes attendues.

El Hadji Moussa Samb, autre coordonnateur du collège des délégués, a souligné les défis persistants, mettant en danger la satisfaction des passagers et la sécurité des opérations. Il a déploré le déclin opérationnel, le quasi-nul investissement et l’état non opérationnel du matériel nécessaire. Il a également critiqué le choix de partenaires inadéquats.

Les délégués ont fait appel à l’intervention du pouvoir politique, qui avait promis des actions depuis plus d’un an. Ils ont regretté le manque de concrétisation de ces promesses et l’inefficacité du comité consultatif mis en place.

Ils ont souligné les conditions de travail extrêmement difficiles, engendrant divers problèmes de santé parmi le personnel. Ils ont déploré l’absence d’une évaluation de l’impact sur la santé physique et mentale des travailleurs, malgré les longues distances parcourues individuellement.

Les délégués ont également exprimé leur frustration face au matériel tant réclamé, dont la disponibilité avait été soulignée à coup de milliards. Ils ont insisté sur l’urgence d’agir pour remédier à la situation et ont interpellé respectueusement le Président de la République, SEM Macky Sall, pour une intervention énergique visant à améliorer la situation à l’AIBD.

El Hadji Moussa Samb a conclu en soulignant que malgré la modernité de l’Aéroport International Blaise Diagne, les équipements d’accompagnement restent insuffisants pour assurer une bonne marche de la société 2 AS. Il a mis en garde contre le risque de désespoir parmi le personnel et a appelé à une action rapide et efficace pour garantir la sécurité et la satisfaction de tous les usagers de l’aéroport.

Plus de 80 entités, mouvements et partis promettent la victoire à Aliou Mamadou Dia lors de la campagne électorale présidentielle

Ce mardi 12 mars 2024, à la résidence du Fun City, en cette troisième journée de la campagne électorale présidentielle, le président Aliou Mamadou Dia, candidat du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a présenté ses alliés. Les quelque 100 entités qui soutiennent la coalition d’Aliou Mamadou Dia ont promis une victoire éclatante lors du scrutin du 24 mars. Selon le président Dia, cette alliance, destinée à gouverner le Sénégal pendant au moins une décennie, vise à transformer le pays en le plaçant au premier rang en Afrique.

« Nous avons discuté avec nos alliés pour déterminer comment développer le Sénégal, et aujourd’hui nous nous présentons devant le peuple sénégalais pour concrétiser ces aspirations. Notre coalition a une ambition unique : faire du Sénégal le meilleur pays d’Afrique. Nous aspirons à gouverner de manière à résoudre les problèmes des Sénégalais vivant dans l’extrême pauvreté et dans des conditions difficiles. Cette coalition vise à accéder au pouvoir ensemble et à améliorer la vie des Sénégalais », a déclaré le président Aliou Mamadou Dia.

Il a ajouté que leur stratégie de campagne repose sur la proximité avec les citoyens, en descendant dans les rues pour dialoguer avec eux. « L’heure n’est plus aux discours, mais à l’action. Nous devons continuer à rencontrer les Sénégalais et à travailler sur le terrain. Seul le travail assidu paie. Pour changer radicalement notre pays, nous devons être honnêtes. Le choix du prochain président dépendra des Sénégalais », a-t-il souligné.

Cheikh Alassane Séné, président des Conférences des Leaders de la coalition AMD 2024, a également exprimé sa confiance en une victoire éclatante pour le candidat de la coalition le 24 mars. Il a exhorté les leaders politiques à descendre sur le terrain, à faire du porte-à-porte et à expliquer les ambitions d’Aliou Mamadou Dia et le programme de la coalition aux citoyens. Il a également appelé la jeunesse à plus d’engagement et de détermination pour un Sénégal meilleur.

« Le peuple ne se soucie plus des hommes politiques, mais des hommes socialement responsables et de valeurs. Notre coalition est composée d’hommes de valeurs et de vérité. Nous devons préserver la confiance que le peuple nous accorde. Notre engagement doit être en faveur de l’intérêt national, pas personnel. La vérité est la clé du succès d’un pays. Si je dois tromper la population pour devenir président, que Dieu me refuse cette opportunité. Je veux une alliance basée sur la vérité, pas sur des intérêts personnels », a conclu le président Dia.

Cité Alioune Sow : Un nouveau-né retrouvé dans un dépotoir d’ordures

Un nouveau-né de sexe féminin a été retrouvé vivant dans un dépotoir d’ordures, à la cité Alioune Sow de Guédiawaye. Informés, les éléments du commissariat de Golf-Sud ont effectué une descente sur les lieux pour un constat.

Sur réquisition de la commissaire Adja Astou Marone, les pompiers ont évacué le nouveau-né au service de pédiatrie de l’hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye, selon des sources de Seneweb.

C’est une dame qui déposait ce mardi ses ordures qui a découvert le nourrisson. Les enquêteurs du commissariat de Golf-Sud sont à pied d’œuvre pour mettre la main sur l’auteur de cette tentative d’homicide.

Démantèlement d’un réseau de Trafic de Drogue à Golf-Sud : Un Pas de géant dans la lutte contre le Crime Organisé

Les autorités de Golf-Sud ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le trafic de drogue en mettant fin aux activités d’un réseau notoire. Le commissariat local a orchestré un coup de filet réussi, mettant ainsi un terme à un trafic de stupéfiants en provenance de la Casamance.

L’arrestation spectaculaire de M. B., un individu bien connu des milieux criminels, s’est déroulée dans la cité Las Palmas. Grâce à une opération de surveillance minutieusement planifiée, les forces de l’ordre ont pu intercepter une importante cargaison de chanvre indien, totalisant 23,5 kilogrammes, destinée à la distribution dans la région.

L’enquête, qui a permis de démanteler ce réseau, a débuté suite à des renseignements confidentiels signalant les activités suspectes du trafiquant présumé. Sous la supervision de la commissaire Adja Astou Marone, les policiers ont déployé un dispositif de surveillance discret pour surveiller les agissements de M. B. Ce dernier, croyant agir dans l’ombre, a été pris au piège lors de la réception de la marchandise illicite.

L’arrestation de M. B. a été rendue possible grâce à l’intervention efficace d’un agent infiltré, qui a réussi à établir un contact avec le suspect sans éveiller ses soupçons. Suite à son appréhension, une perquisition minutieuse de son domicile a permis la découverte d’un arsenal d’équipements utilisés dans le conditionnement et la préparation de la drogue à des fins de revente.

Lors des interrogatoires, M. B. a rapidement reconnu son implication dans le trafic de drogue et a fourni des informations cruciales sur les ramifications de son réseau, y compris l’identité de son fournisseur basé en Casamance. Actuellement en détention, il fait face à une série d’accusations graves, notamment d’association de malfaiteurs, de détention et de trafic de stupéfiants.

Cette opération couronnée de succès représente une victoire majeure dans la lutte contre le crime organisé à Golf-Sud. Elle témoigne de l’engagement indéfectible des autorités locales à garantir la sécurité et le bien-être des citoyens, tout en démontrant leur capacité à démanteler les réseaux criminels et à traduire les coupables en justice.

Amadou Ba suspend sa tournée pour un tête-à-tête crucial avec le Président Macky Sall en pleine campagne présidentielle

En pleine campagne présidentielle au Sénégal, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, a pris une décision surprenante en suspendant sa tournée prévue à Louga et à Saint-Louis. La raison invoquée : un tête-à-tête crucial avec le président sortant et chef de la coalition présidentielle, Macky Sall.

Cette décision intervient dans le contexte de rapports faisant état d’un éventuel sevrage financier de la part de Macky Sall envers Amadou Ba. Face à ces rumeurs persistantes, le candidat a décidé de privilégier une rencontre directe avec le président en exercice pour clarifier la situation et discuter des enjeux stratégiques de la campagne électorale.

Selon les informations relayées par Emedia, la décision de suspendre la tournée découle directement de cette rencontre cruciale entre Amadou Ba et Macky Sall. La réunion, prévue dans un proche avenir, suscite l’attention de l’opinion publique, car elle pourrait avoir des répercussions significatives sur le cours de la campagne et sur l’avenir politique du candidat.

Initialement prévue pour les étapes de Louga et Saint-Louis, la tournée d’Amadou Ba a été temporairement ajournée, mettant en suspens les rencontres prévues avec les électeurs dans ces régions. La nature exacte des discussions entre les deux hommes politiques reste pour l’instant confidentielle, mais l’importance de cette rencontre ne peut être sous-estimée à la lumière des spéculations entourant les financements de campagne.

Cette situation souligne l’importance des négociations en coulisses et des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où chaque rencontre et chaque décision peuvent avoir des conséquences majeures sur l’issue des élections présidentielles. Les électeurs et les observateurs attentifs suivront de près l’évolution de cette rencontre et son impact potentiel sur la dynamique politique en cette période cruciale de la campagne présidentielle.

Recours contre la Censure du Temps d’Antenne : La Coalition DiomayePrésident Poursuit le CNRA

La tension persiste entre la coalition DiomayePrésident et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), alors que la bataille pour l’accès équitable aux médias continue de faire rage. Le mandataire de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Bâ, a annoncé que la coalition déposerait une mise en demeure contre le CNRA pour avoir censuré le temps d’antenne accordé aux représentants du candidat du Pastef, toujours en détention.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Amadou Bâ a fermement critiqué la décision du CNRA, qualifiant son action de censure et soulignant que cela va à l’encontre de l’obligation du CNRA de favoriser l’égalité entre tous les candidats. Il a également dénoncé le fait que le CNRA semble privilégier une coutume au détriment de la loi électorale en matière d’accès aux médias.

La coalition DiomayePrésident n’entend pas rester les bras croisés face à cette situation. En plus de la mise en demeure contre le CNRA, elle prévoit de saisir la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) afin d’annuler la décision du CNRA et, si nécessaire, de prendre en charge elle-même la diffusion des discours des responsables et personnalités désignés par le candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les candidats et leurs partisans dans leur quête d’une couverture médiatique juste et équitable. Alors que les élections approchent, la question de l’accès aux médias devient de plus en plus cruciale, et les tensions entre les différents acteurs ne montrent aucun signe de diminution.

Il reste à voir comment le CNRA et la Cena répondront aux actions entreprises par la coalition DiomayePrésident, et dans quelle mesure cela affectera le paysage médiatique pendant la période électorale à venir.

Les acteurs de la pêche dévoilent leurs préoccupations cruciales aux candidats à l’élection présidentielle au Sénégal

À l’approche des élections présidentielles au Sénégal, le secteur de la pêche se place au centre des débats, avec les acteurs exprimant leurs préoccupations spécifiques et appelant les candidats à prendre des engagements concrets pour le développement durable de l’industrie.

Babacar Sarr, secrétaire général du Conseil national interprofessionnel de la pêche artisanale au Sénégal, souligne que la pêche fait face à des défis majeurs, tels que l’exploitation des ressources halieutiques, la surveillance des codes, l’octroi des licences, et surtout la question pressante de la pêche illicite, responsable d’une perte annuelle estimée à près de 300 milliards de francs CFA.

« Depuis plus de 30 ans, nous sommes confrontés à des pratiques de pêche non conformes aux normes édictées par le Code de la pêche et les conventions internationales. Nous avons uni nos efforts pour élaborer une charte composée de 13 points, couvrant les pratiques de pêche, la pêche durable, la préservation de l’écosystème, en particulier là où les poissons se reproduisent, et la protection des habitats marins », explique Babacar Sarr lors d’une interview sur Sud FM.

Parmi les inquiétudes majeures, les acteurs du secteur primaire mettent en lumière les accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. « Nous voulons qu’on évalue l’accord de pêche que le Sénégal a signé avec l’Union européenne, surtout en ce qui concerne les structures au niveau du ministère. Nous exigeons une évaluation approfondie de ces accords, avec une représentation adéquate des acteurs et des professionnels du secteur », souligne Babacar Sarr. Il regrette également le non-respect des promesses du président actuel concernant la tenue de conseils présidentiels dédiés au secteur de la pêche.

Le secrétaire général souligne l’impact potentiel de l’exploitation future du gaz et du pétrole sur les communautés de pêcheurs, appelant à l’octroi d’un pourcentage spécifique pour ces communautés impactées. Il insiste sur la nécessité d’harmoniser les accords internationaux avec les réalités du secteur, soulignant que la signature d’accords de pêche devrait être conditionnée par la présence d’un excédent.

En somme, les acteurs de la pêche au Sénégal appellent les candidats à l’élection présidentielle à prendre des engagements fermes pour résoudre les problèmes critiques du secteur, assurer sa durabilité et préserver les intérêts des communautés de pêcheurs face aux défis émergents.

Pape Djibril Fall, candidat à la présidence du Sénégal, place le « made in Sénégal » au cœur de son programme culturel

À l’approche des élections présidentielles au Sénégal, Pape Djibril Fall, candidat de la coalition PapeDjibrilPrésident2024, dévoile un programme culturel novateur axé sur le renforcement des industries culturelles et créatives, mettant en avant les réalités sociétales sénégalaises, notamment dans le secteur du cinéma.

Une des principales ambitions de Pape Djibril Fall est la rénovation de plusieurs structures culturelles afin de dynamiser le paysage artistique du Sénégal. Le candidat souhaite ainsi insuffler une nouvelle vie aux institutions culturelles, créant ainsi un environnement propice à l’épanouissement des artistes et à la préservation de l’identité culturelle du pays.

Au cœur de son programme, Pape Djibril Fall propose un soutien significatif au monde artistique et culturel en instaurant un fonds dédié aux acteurs de la culture. Cette mesure vise à offrir des opportunités financières aux artistes et créateurs, favorisant ainsi la production et la promotion d’œuvres authentiquement sénégalaises.

Dans le cadre de son engagement envers la préservation du patrimoine musical, le candidat envisage de réhabiliter les anciens orchestres musicaux des années 60. Cette démarche vise à revitaliser ces institutions emblématiques, tout en offrant aux générations actuelles une connexion avec l’héritage musical riche du Sénégal.

Ainsi, le programme culturel de Pape Djibril Fall se positionne comme un catalyseur du « made in Sénégal », promouvant l’authenticité et la diversité culturelle du pays. Ses ambitions ambitieuses offrent une vision prometteuse pour un Sénégal culturellement florissant et tourné vers l’avenir.

Usine de dessalement des Mamelles : 40% des Travaux Réalisés, le Ministre se Réjouit de l’Avancement

Les travaux de construction de l’usine de dessalement des Mamelles à Dakar, évalués à 158 milliards de francs CFA, ont atteint un niveau de réalisation de 40%, selon une déclaration enthousiaste du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

Lors d’une visite sur le site, en compagnie du directeur général de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et du maire de la commune de Ouakam, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux. Il a souligné que ce taux d’exécution permettra de terminer les travaux de génie civil d’ici la fin de l’année 2024 ou le début de l’année 2025, avec des essais de mise en service prévus pour juin 2025.

Financé par l’État du Sénégal à travers un prêt concessionnel de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), le projet de dessalement des Mamelles est d’une importance capitale pour la sécurité et la diversification de l’approvisionnement en eau de Dakar. Doté d’une capacité prévue de 100 000 mètres cubes par jour, il sera réalisé en deux phases, la première étant prévue pour être opérationnelle en juin 2025 et permettra d’injecter 50 000 mètres cubes d’eau par jour dans le réseau.

Le ministre Thiam a souligné que ce projet constituait la première usine de dessalement d’eau de mer du pays, visant à diversifier les sources d’approvisionnement en eau de la région de Dakar, jusqu’ici principalement alimentée par des forages et les eaux du lac de Guiers.

En plus de l’aspect technique, le projet comprend également des volets sociaux visant à faciliter son acceptabilité par les populations locales. Ainsi, des actions sont entreprises pour moderniser les infrastructures de santé locales, soutenir les professionnels locaux et préserver les écosystèmes marins.

À cet égard, le ministre a annoncé la réhabilitation ou la construction d’un récif pour préserver les écosystèmes de poissons ainsi que d’autres mesures d’accompagnement destinées à améliorer les conditions de vie des populations locales et à assurer une transition en douceur vers cette nouvelle infrastructure vitale pour la région.

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