Émigration Clandestine : Arrestation du Convoyeur Responsable de 106 Candidats

Une opération réussie de la police de Bargny a permis de mettre un terme à une tentative d’émigration clandestine, mettant en lumière les dangers de ce type de voyage et les efforts déployés pour lutter contre ce fléau.

Lorsque le lieutenant Ba et son équipe ont reçu des renseignements concernant un rassemblement suspect de candidats à l’émigration clandestine sur la plage de Bargny Guedj, ils ont agi rapidement pour empêcher toute tentative d’embarcation. Les investigations ultérieures ont conduit à l’arrestation de l’organisateur présumé de ce voyage, M. Diop, et à l’embarquement de 48 candidats retrouvés dans sa concession.

Il a été révélé que chaque candidat avait versé une somme considérable à l’organisateur, allant de 250 000 à 600 000 F CFA. Les motivations de ces candidats à risquer leur vie dans une tentative d’émigration clandestine sont souvent liées à des difficultés économiques et sociales dans leur pays d’origine.

M. Diop a avoué avoir recruté pas moins de 106 candidats pour ce voyage clandestin. Actuellement en garde à vue pour trafic de migrants et association de malfaiteurs, il devra répondre de ses actes devant la justice.

Cette arrestation souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et les communautés locales pour lutter contre le trafic de migrants et protéger les individus contre les dangers inhérents à l’émigration clandestine. C’est également un rappel de la nécessité d’offrir des solutions durables aux défis économiques et sociaux qui poussent certains à entreprendre de telles entreprises risquées.

Louga : Un Individu Déféré au Parquet pour Abattage Clandestin

Dans la région de Louga, un individu a été présenté devant le parquet pour son implication présumée dans un cas d’abattage clandestin, une activité illégale qui menace la faune locale et compromet l’équilibre écologique de la région.

Les autorités compétentes ont pris des mesures décisives après avoir reçu des informations sur des activités suspectes liées à l’abattage clandestin. L’individu en question a été appréhendé et placé en garde à vue, avant d’être déféré au parquet pour répondre de ses actes.

L’abattage clandestin constitue une grave menace pour la biodiversité et la conservation de la faune sauvage. En prenant des mesures contre ce type d’activité illégale, les autorités démontrent leur engagement à protéger l’environnement et à préserver les ressources naturelles de la région de Louga.

Cette action met en lumière l’importance de la surveillance et de l’application rigoureuse des lois environnementales pour dissuader les pratiques préjudiciables à la biodiversité. Elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation continue sur les conséquences néfastes de l’abattage clandestin et sur l’importance de la protection de la faune sauvage pour les générations futures.

Interpellation de Braconniers à Falémé : Une Victoire pour la Conservation de la Faune Sauvage

Dans une action décisive pour protéger la Zone d’Intérêt Cynégétique de la Falémé contre le fléau du braconnage, les autorités ont récemment mis hors d’état de nuire quatre individus suspectés de pratiques illégales de chasse et de cueillette.

Les forces des Eaux et Forêts ont mené une opération fructueuse à Linguékhoto, commune de Missirah Sirimana, où ils ont appréhendé ces braconniers présumés. L’intervention a été lancée suite à des signalements de la présence des braconniers dans la zone, signe d’une coopération précieuse entre la communauté locale et les autorités chargées de la protection de l’environnement.

L’opération a abouti à la neutralisation de quatre individus, tandis que d’autres ont réussi à échapper à l’arrestation. Les quatre suspects sont actuellement détenus à la Brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, en attendant leur possible défèrement au parquet de Kédougou pour répondre de leurs actes répréhensibles.

Cette action démontre l’engagement résolu des autorités à préserver la richesse écologique de la région de Falémé et à combattre activement le braconnage, une menace persistante pour la faune sauvage. En agissant rapidement et fermement contre les activités illicites, les autorités envoient un message clair selon lequel le braconnage ne sera pas toléré et que des mesures sévères seront prises à son encontre.

Cette interpellation est une victoire pour la conservation de la biodiversité de la région et un rappel de l’importance de protéger nos écosystèmes fragiles contre les pratiques destructrices du braconnage. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour assurer la protection durable de ces précieuses ressources naturelles, et cela nécessite un effort continu de la part de tous les acteurs concernés, des autorités aux communautés locales en passant par les organisations de conservation.

Rendez-vous de la Teranga : Mouhamet Manel Fall prône une stratégie valorisante pour accueillir les noirs Américains au Sénégal

Le « Rendez-vous de la Teranga, » initié par le ministre du tourisme, est un événement mensuel rassemblant les acteurs clés du secteur pour discuter des défis actuels et des opportunités à exploiter pour le tourisme au Sénégal. Ce mois-ci, l’événement coïncide avec le mois dédié aux Afro-Américains. Mouhamet Manel Fall, Directeur de la Promotion Touristique au Ministère du Tourisme et des Sports, met en avant l’intérêt particulier du Sénégal pour le marché noir américain en raison de sa proximité géographique avec les États-Unis et du potentiel d’achats de cette communauté.

S’exprimant lors du « Rendez-vous de la Teranga, » Mouhamet Manel Fall a souligné l’importance de créer une journée spéciale dédiée aux Noirs Américains. L’objectif est de leur faire découvrir la culture sénégalaise, les opportunités touristiques uniques du pays, et de les fidéliser en tant que visiteurs réguliers. Les Afro-Américains ont des attentes et des critères de voyage spécifiques, et cette initiative vise à adapter l’offre touristique du Sénégal à leurs besoins.

Mouhamet Manel Fall a reconnu que le secteur du tourisme au Sénégal traverse actuellement des moments difficiles, mais il reste optimiste quant à la capacité collective du pays à surmonter ces défis. Il a souligné l’importance de créer une marque touristique forte pour attirer les visiteurs, en particulier les Noirs Américains, qui ont des préférences de voyage distinctes. Une stratégie axée sur la promotion de la richesse culturelle du Sénégal, avec des destinations telles que Gorée et les sites historiques, est envisagée pour positionner le pays comme une destination stratégique pour les Afro-Américains.

Mouhamet Manel Fall a également mentionné le défi de faire en sorte que les Noirs Américains choisissent l’Afrique, et en particulier le Sénégal, comme destination de voyage. Il a souligné que les Américains dépensent plus de 31 milliards de dollars dans le tourisme, mais seulement 3% de ces investissements sont alloués à l’Afrique. Le défi, selon lui, est de convaincre les Afro-Américains de découvrir les richesses culturelles du Sénégal, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère de tourisme durable et mutuellement bénéfique.

Amadou Bâ à Mbacké : Mobilisation Exceptionnelle et Projets Ambitieux

Lors d’un méga-meeting à Mbacké, Amadou Bâ, candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé sa satisfaction devant la mobilisation exceptionnelle des partisans et a annoncé une série de projets ambitieux pour le développement de la région.

Amadou Bâ a salué l’accueil chaleureux qui lui a été réservé sur le terrain de la gare ferroviaire de Mbacké, soulignant que la mobilisation exceptionnelle témoignait du soutien et de l’engagement de la population. Dans son discours, l’ancien Premier ministre a souligné son engagement en tant que « président de l’emploi des jeunes ».

Parmi les annonces majeures, Amadou Bâ a promis de résoudre la problématique de l’eau potable dès son accession à la présidence de la République. Il a spécifiquement mentionné les communes de Touba et de Mbacké, déclarant qu’elles seraient approvisionnées en eau à partir du lac de Guiers. « L’eau est une super priorité pour moi », a-t-il assuré.

Par ailleurs, le candidat de BBY a réitéré son engagement à créer un million d’emplois, réservant une part importante de cette initiative au département de Mbacké. Il a également évoqué un programme de modernisation des villes, avec un accent particulier sur le développement des infrastructures. Amadou Bâ a annoncé une augmentation des fonds destinés aux Daaras, passant de six milliards à dix milliards de francs CFA par an. En matière d’infrastructures routières, il a promis la bitumisation et la livraison en 2024 de la route reliant Taïf et Sadio.

Le discours d’Amadou Bâ à Mbacké illustre ses ambitions pour le développement socio-économique de la région et son engagement en faveur de l’emploi des jeunes, de l’accès à l’eau potable et de l’amélioration des infrastructures. Ces annonces visent à mobiliser davantage les électeurs autour de sa candidature à l’approche de l’élection présidentielle.

Sécurité Nationale : L’Appel de Mouhamadou Makhtar Cissé à l’Implication de Tous les Sénégalais

En cette journée exceptionnelle de passation de service au sein du nouveau gouvernement dirigé par Me Sidiki Kaba, le 11 mars, Mouhamadou Makhtar Cissé a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, et des Cultes. Conscient des responsabilités cruciales qui pèsent sur ses épaules, le nouveau garant de la sécurité nationale a lancé un appel solennel aux 18 millions de Sénégalais.

Mouhamadou Makhtar Cissé a souligné que la sécurité n’est pas uniquement l’affaire des forces de police, mais un devoir partagé par l’ensemble de la population. Face aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté, il a appelé chaque citoyen à jouer un rôle actif dans la préservation de la sécurité nationale. « Chacun doit être vigilant et signaler toute activité suspecte ou comportement inhabituel chez des individus inconnus aux autorités compétentes », a-t-il insisté.

L’implication de tous les acteurs de la société est essentielle dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la stabilité. Mouhamadou Makhtar Cissé a exhorté la presse à jouer un rôle crucial en alertant le public sur les questions de sécurité et en contribuant à sensibiliser la population. La collaboration entre les forces de l’ordre, les citoyens et les médias est, selon lui, essentielle pour relever les défis sécuritaires.

Le ministre a souligné que les criminels cherchent constamment des failles pour agir, et c’est pourquoi la vigilance et la participation active de la population sont cruciales. L’appel de Mouhamadou Makhtar Cissé met en évidence l’importance de la mobilisation collective dans la préservation de la sécurité nationale. En encourageant la détection précoce et le signalement d’activités suspectes, il vise à renforcer la résilience de la société sénégalaise face aux menaces sécuritaires.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal : Un plaidoyer pour l’égalité des Sexes

Le samedi 9 mars 2024, l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a célébré avec solennité la Journée Internationale des Droits de la Femme au Camp Pénal de Liberté 6. Cette journée a été marquée par des discours poignants, des hommages appuyés et des plaidoyers en faveur de l’égalité des sexes au sein de cette institution essentielle du pays. Placée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », cette célébration a été l’occasion de réaffirmer l’engagement envers la promotion des droits des femmes et leur pleine participation dans le secteur pénitentiaire.

La cérémonie a été présidée par le Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur Général de l’Administration Pénitentiaire, qui a ouvert la séance en exprimant son appréciation pour le rôle crucial joué par les femmes au sein de l’institution. Son leadership a été salué par le personnel féminin, représenté par l’inspecteur Rose, qui a souligné l’importance de son engagement envers l’égalité des sexes et de son soutien continu au personnel féminin.

Le Colonel Diagne a rappelé que les femmes, qu’elles soient agentes pénitentiaires ou détenues, contribuent de manière significative au bon fonctionnement de l’Administration Pénitentiaire. Il a reconnu la bravoure des femmes et a insisté sur leur rôle prépondérant dans la société sénégalaise. La célébration de cette journée revêtait une symbolique particulière, mettant en lumière non seulement les femmes agentes de l’Administration Pénitentiaire mais également les femmes détenues.

L’inspecteur Rose a pris la parole au nom du personnel féminin pour exprimer sa fierté et sa satisfaction quant à la contribution des femmes à l’Administration Pénitentiaire. Elle a souligné que les femmes occupent divers postes opérationnels, techniques et de direction au sein de l’institution, montrant ainsi leur capacité à exceller dans toutes les fonctions. Elle a également souligné les performances notables du personnel féminin dans des postes internationaux, contribuant au rayonnement de l’Administration Pénitentiaire à l’échelle mondiale.

Cette année, la Journée Internationale des Droits des Femmes était célébrée sous le thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », invitant à agir collectivement pour surmonter les obstacles sociaux et garantir les droits des femmes. L’inspecteur Rose a souligné que ces célébrations devraient être l’occasion de montrer la présence active des femmes dans la gestion des établissements pénitentiaires et de réfléchir aux défis auxquels le personnel pénitentiaire féminin est confronté dans l’accomplissement de sa double mission de sécurité et de préparation à la réinsertion sociale.

L’inspecteur Rose a lancé un appel en faveur d’un engagement transformateur, encourageant les femmes à lutter contre les schémas mentaux hérités du passé et à surmonter les obstacles qui les empêchent d’atteindre l’égalité. Elle a souligné la nécessité d’un engagement actif, soulignant parfois la réticence de certaines femmes à occuper certains postes ou à accomplir certaines tâches.

Le Colonel Diagne a assuré son soutien continu au personnel féminin, soulignant l’importance de la journée pour promouvoir la participation des femmes aux processus décisionnels. Il a réaffirmé son engagement envers l’égalité des sexes et son intention de continuer à recruter davantage de femmes, de les accompagner dans leur carrière et de favoriser leur accès à des postes de leadership.

La célébration de la Journée Internationale des Droits de la Femme à l’Administration Pénitentiaire du Sénégal a été un moment significatif, témoignant de l’engagement résolu envers l’égalité des sexes. Les discours inspirants et les plaidoyers pour un engagement transformateur mettent en lumière la nécessité d’actions continues pour surmonter les obstacles et créer un environnement où les femmes peuvent exceller à tous les niveaux de l’Administration Pénitentiaire. La journée a été clôturée par un appel vibrant à maintenir la cohérence dans la démarche vers l’égalité des sexes et à surmonter les défis pour permettre aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel au sein de l’Administration Pénitentiaire sénégalaise.

Début du Ramadan au Sénégal : Le croissant lunaire observé, le mois de jeûne commence

La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc) a annoncé officiellement l’apparition du croissant lunaire dans plusieurs localités du Sénégal. Cette observation marque le début du mois lunaire de Ramadan ou Koor. Ainsi, le premier jour du jeûne sera célébré le mardi 12 mars 2024.

La Conacoc, réunie ce lundi à la RTS (Radiodiffusion Télévision Sénégalaise), a confirmé la visibilité du croissant lunaire dans diverses régions du pays. Cette annonce revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, marquant le début du mois sacré de Ramadan.

Le Ramadan, l’un des piliers fondamentaux de l’Islam, est un mois de jeûne, de prière, de méditation et d’introspection spirituelle. Les musulmans observent un jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, s’abstenant de manger, de boire et de pratiquer d’autres activités spécifiques.

L’observation du croissant lunaire revêt une importance cruciale pour déterminer le début du Ramadan, et la Conacoc joue un rôle central dans cette confirmation. La nouvelle a été accueillie avec joie par la communauté musulmane, qui se prépare maintenant à vivre ce mois béni avec dévotion et ferveur religieuse.

Le Ramadan est également une période de partage, de solidarité et de charité. Les musulmans sont encouragés à pratiquer la générosité envers les moins fortunés, à renforcer leurs liens familiaux et communautaires, ainsi qu’à approfondir leur connexion spirituelle avec Dieu.

Alors que le mois de Ramadan commence, la communauté musulmane du Sénégal et du monde entier s’engage dans cette période de piété et de renforcement spirituel, cherchant à se rapprocher de Dieu et à cultiver des valeurs de compassion, de tolérance et de gratitude.

Violences à Pikine : La campagne électorale prend une tournure tumultueuse entre Diomaye Président et Benno Bokk Yaakaar

La campagne électorale au Sénégal a pris une tournure tumultueuse à Pikine, marquée par des affrontements entre les partisans de la coalition Diomaye Président et ceux d’Amadou Ba. Après les incidents aux Parcelles-Assainies la veille, la tension persiste dans la région, mettant en lumière les défis de la compétition politique.

Lundi, la caravane du candidat Diomaye Faye a été attaquée à proximité de la permanence de la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar à Pikine. Les militants de l’ex-Pastef, ne se laissant pas intimider, ont riposté vigoureusement, permettant à la caravane de poursuivre sa route à travers les artères de Pikine.

Ces heurts soulignent les frictions croissantes entre les différentes factions politiques en lice pour les élections. La compétition électorale, censée être un exercice démocratique pacifique, est entachée par des actes de violence, mettant en péril la stabilité de la campagne.

La rivalité exacerbée entre DiomayePrésident et Benno Bokk Yaakaar reflète les enjeux élevés de cette élection présidentielle. Les deux camps rivalisent d’ardeur pour attirer les électeurs et affirmer leur position, mais cette compétition ne devrait pas se traduire par des actes de violence mettant en danger la sécurité publique.

Ces incidents soulignent également la nécessité d’un appel à la modération et à la retenue de la part des leaders politiques. La violence ne peut être le moyen de faire valoir des revendications politiques. Au contraire, elle compromet l’intégrité du processus démocratique et peut entraîner des conséquences néfastes pour la stabilité du pays.

Les autorités électorales et les forces de sécurité sont désormais appelées à redoubler d’efforts pour assurer la sécurité et la sérénité de la campagne électorale. Les citoyens, quant à eux, doivent être encouragés à exprimer leurs opinions de manière pacifique, en évitant tout recours à la violence.

Dans un contexte où le Sénégal vise à renforcer sa démocratie et à consolider les institutions, la préservation de la paix et de l’ordre public pendant la campagne électorale est cruciale. Les acteurs politiques ont la responsabilité de jouer un rôle constructif dans la préservation de l’intégrité du processus électoral et dans la promotion d’une compétition politique saine et démocratique.

Opération de la police de Bargny : Démantèlement d’un réseau de trafic de migrants, le convoyeur arrêté avec 106 candidats à l’émigration clandestine

Des efforts proactifs des forces de l’ordre révèlent un réseau organisé

La localité de Bargny, au Sénégal, a récemment été le théâtre d’une opération réussie des forces de police, qui ont démantelé un réseau de trafic de migrants. L’opération a mis fin aux tentatives d’émigration clandestine orchestrées par un convoyeur, arrêté avec pas moins de 106 candidats à l’émigration clandestine.

L’intervention des forces de l’ordre a été déclenchée par un renseignement faisant état d’un regroupement suspect à la plage de Bargny Guedj. Selon les informations reçues, les candidats avaient été transportés depuis Yeumbeul Ben Barack à bord d’un véhicule. Les autorités sont immédiatement intervenues pour éviter toute tentative d’embarcation.

La police de Bargny, dirigée par le lieutenant Ba, a rapidement procédé à l’arrestation du convoyeur présumé, identifié comme M. Diop. Lors de l’interpellation, 48 candidats ont été retrouvés dans la concession de M. Diop, attestant de l’ampleur de l’opération clandestine.

Les détails de l’enquête révèlent que chaque candidat à l’émigration clandestine aurait versé une somme variant entre 250 000 et 600 000 F CFA à l’organisateur du périple. M. Diop, lors de son interrogatoire, a confessé avoir recruté au total 106 candidats, jetant ainsi la lumière sur l’étendue du réseau.

Actuellement en garde à vue au poste de police de Bargny, M. Diop fait face à des accusations sérieuses, notamment de trafic de migrants et d’association de malfaiteurs. Cette arrestation souligne la détermination des autorités à mettre fin aux activités illicites liées à l’émigration clandestine.

Cette opération démontre également la nécessité de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour lutter efficacement contre les réseaux de trafic de migrants. Elle souligne les risques et les conséquences auxquels sont confrontés ceux qui sont vulnérables à l’exploitation de ces réseaux, tout en soulignant l’importance de la prévention et de la sensibilisation dans la société.

Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Mamadou Lamine Diallo dévoile son plan ambitieux pour éradiquer le chômage des jeunes à Fatick

Fatick, Somb – En pleine effervescence électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidence et leader du mouvement Tekki, a présenté un programme audacieux visant à mettre fin au chômage des jeunes à Fatick. Lors de son discours passionné à Somb, dans le département de Gossas, il a détaillé son engagement en faveur de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme clés de voûte de sa stratégie.

En accord avec son agenda de redressement national, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance cruciale de l’agriculture dans la création d’emplois durables. « Nous devons faire de l’agriculture le moteur de notre développement économique et social. C’est le moyen le plus efficace de résoudre le problème du chômage des jeunes à Fatick », a-t-il déclaré.

L’aspiration à atteindre la souveraineté alimentaire a été au cœur de ses propos. Mamadou Lamine Diallo envisage de stimuler la production locale et de limiter les importations en encourageant la mise en place d’usines. « Nous devons cesser de dépendre excessivement des importations. La clé de notre prospérité réside dans notre capacité à produire localement et à transformer nos propres ressources », a-t-il ajouté.

Le candidat a spécifiquement mis l’accent sur la nécessité de valoriser la transformation locale des aliments. Selon lui, cette approche favorisera l’autonomie économique de la région en créant des emplois dans le secteur de la transformation.

La proposition de Mamadou Lamine Diallo n’est pas seulement axée sur la création d’emplois, mais aussi sur l’autosuffisance alimentaire et la dynamisation de l’économie locale. Les électeurs de Fatick seront appelés à évaluer la faisabilité et la pertinence de ces propositions, qui se veulent des réponses concrètes aux défis spécifiques auxquels la région est confrontée.

La campagne de Mamadou Lamine Diallo à Fatick s’articule ainsi autour de la volonté de fournir des solutions pragmatiques pour améliorer la vie quotidienne des habitants, en mettant en avant le potentiel de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme moteurs du changement.

Le Président Macky Sall: Architecte du Développement et de la Modernisation au Sénégal

Depuis son accession à la présidence de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall a insufflé une dynamique de développement et de modernisation à travers un plan stratégique ambitieux : le Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette vision audacieuse vise à faire du Sénégal un pays émergent d’ici 2035, caractérisé par une société solidaire et un État de droit. Sous sa gouvernance, le pays a entrepris d’importants projets dans divers domaines pour stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures et améliorer le bien-être des citoyens.

Les piliers du Plan Sénégal Émergent

Le PSE repose sur trois axes majeurs
Transformation structurelle de l’économie et croissance : Ce pilier vise à diversifier l’économie sénégalaise, à promouvoir l’industrialisation et à renforcer la compétitivité du pays sur le plan international. Des mesures ont été prises pour soutenir les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
Capital humain, protection sociale et développement durable : Le développement humain est au cœur du PSE, avec des initiatives visant à améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la protection sociale des populations vulnérables. Des politiques de développement durable sont également promues pour préserver l’environnement et les ressources naturelles du pays.
Gouvernance, institutions, paix et sécurité : Pour garantir un développement durable, le renforcement de la gouvernance, des institutions et de l’état de droit est essentiel. Le gouvernement s’attache à promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et à renforcer les capacités des institutions publiques.

Mise en œuvre du PSE : réalisations et projets phares
La mise en œuvre du PSE se concrétise à travers un ensemble de projets et de programmes dans différents secteurs. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
Infrastructures de transport : Le Sénégal a entrepris d’importants projets routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la connectivité nationale et régionale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler le commerce et le tourisme.
Décentralisation : L’Acte III de la décentralisation a été mis en œuvre pour renforcer les collectivités territoriales et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national.
Développement territorial : Le Plan national d’aménagement et de Développement territorial (PNADT) a été élaboré pour guider l’aménagement du territoire et assurer une répartition intelligente des équipements, des infrastructures et des services.
Perspectives et défis à venirMalgré les progrès réalisés, le Sénégal fait face à certains défis, notamment en matière de chômage, d’inégalités sociales et de vulnérabilité aux chocs externes. Pour consolider les acquis et atteindre les objectifs du PSE, il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles, d’investir dans l’éducation et la formation professionnelle, et de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés.
Le Sénégal sous la présidence de Son Excellence Macky Sall s’est engagé sur la voie de l’émergence économique et sociale à travers le Plan Sénégal Émergent. Avec une vision claire, une volonté politique forte et une mobilisation nationale, le pays aspire à devenir un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.

Projets d’infrastructures sanitaires
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé, le gouvernement sénégalais a entrepris la construction et la rénovation d’hôpitaux dans différentes régions du pays. Ces projets visent à renforcer les capacités de prise en charge médicale et chirurgicale, à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé et à décongestionner les établissements de santé de la capitale.
Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye : Inauguré le 22 juillet 2016, l’hôpital Dalal Jamm est une infrastructure moderne, équipée de spécialités médicales et chirurgicales de pointe. Il comprend notamment un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer et un pôle mère/enfant. Situé dans la banlieue de Guédiawaye, cet établissement bénéficie d’une accessibilité accrue grâce à la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord, desservant ainsi toute la région et même les départements environnants de Keur Massar et Rufisque.
Autres hôpitaux : Outre l’hôpital Dalal Jamm, d’autres projets d’infrastructures sanitaires ont été réalisés dans diverses régions du pays. On peut citer l’hôpital de Kaffrine, de Kédougou, de Touba, d’Agnam, de Fatick et de Sédhiou. La construction de ces établissements vise à améliorer les plateaux techniques des structures hospitalières régionales, à rapprocher les services de santé des populations locales et à réduire la pression sur les hôpitaux de la capitale.
Impacts territoriaux et sociaux
La mise en place de ces infrastructures sanitaires a des répercussions significatives sur les plans territorial et social :
Réduction des disparités régionales : La présence d’hôpitaux de référence dans les différentes régions du pays contribue à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les populations des régions éloignées bénéficient ainsi d’une prise en charge médicale de qualité sans avoir à se déplacer jusqu’à Dakar.
Décongestion des établissements de la capitale : En renforçant les capacités des hôpitaux régionaux, ces projets permettent de désengorger les établissements de santé de la capitale, où l’affluence est souvent importante. Cela permet également de mieux répartir la charge de travail et d’améliorer la qualité des soins dispensés.
Stimulation du développement local : La construction d’infrastructures sanitaires dans les régions stimule l’économie locale en créant des emplois et en attirant des professionnels de la santé. De plus, ces établissements jouent un rôle essentiel dans le développement social en offrant des services de santé essentiels à la population, notamment dans les zones rurales et isolées.
Les projets d’infrastructures sanitaires menés par le gouvernement sénégalais contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à réduire les inégalités régionales et à stimuler le développement économique et social du pays. Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la santé publique et du bien-être de ses citoyens.

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) au Sénégal : Un Modèle Inspirant

Au Sénégal, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) a été créée pour jouer un rôle central dans la planification et la gestion du territoire. Son mandat englobe la promotion d’un développement territorial équilibré, la coordination des politiques d’aménagement, et la mise en œuvre des plans et programmes définis par l’État. L’ANAT sert de pivot pour garantir une répartition harmonieuse des ressources et des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

L’Expansion du Modèle au Bénin et en RDC
Le Bénin et la RDC ont reconnu la pertinence de cette approche sénégalaise et ont adopté une structure similaire, en créant leur propre Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette décision témoigne de la volonté de ces pays d’instaurer une gouvernance territoriale efficace, de promouvoir un développement équilibré, et de rationaliser la planification spatiale pour répondre aux défis actuels et futurs.

Les Avantages de l’ANAT dans le Processus d’Aménagement du Territoire
Coordination et Planification : L’existence d’une agence nationale dédiée à l’aménagement du territoire permet une coordination plus efficace entre les différents acteurs impliqués dans le processus de planification. Cela favorise une approche intégrée prenant en compte les aspects économiques, sociaux, et environnementaux.
Développement Équilibré : L’objectif central de ces agences est souvent d’assurer un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national. Cela signifie une répartition équitable des investissements, des infrastructures, et des services, réduisant ainsi les disparités régionales.
Gestion des Ressources : Les agences nationales d’aménagement du territoire jouent un rôle crucial dans la gestion des ressources du pays, en identifiant les potentiels et en élaborant des plans stratégiques pour une exploitation optimale.
Adaptation aux Besoins Locaux : Grâce à une présence locale et à une connaissance approfondie des réalités territoriales, ces agences peuvent adapter les politiques d’aménagement aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal comme Source d’Inspiration Régionale
La décision du Bénin et de la RDC de s’inspirer du modèle sénégalais pour réorganiser leur structure d’aménagement du territoire souligne le rôle de leader joué par le Sénégal dans la promotion de bonnes pratiques et de mécanismes efficaces de gouvernance. Cette dynamique démontre également la capacité du Sénégal à inspirer et à partager ses réussites dans le cadre d’une coopération régionale visant à renforcer le développement durable en Afrique.
En fin de compte, la création d’agences nationales d’aménagement du territoire dans ces pays est un pas significatif vers une gestion plus efficiente et équilibrée de l’espace, contribuant ainsi à la prospérité et au bien-être des populations.

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Idrissa Seck débute sa campagne en signant pour une pêche durable au Sénégal

Idrissa Seck, candidat à la présidence du Sénégal, a lancé sa campagne en marquant son premier arrêt symbolique au quai de pêche de Ouakam. En présence d’une foule d’acteurs du secteur de la pêche, Seck a signé une charte engageant son soutien à la pêche durable au Sénégal. La charte, composée de treize points cruciaux, exprime les aspirations et les espoirs du secteur de la pêche sénégalais. Le candidat de la coalition « Idy2024 » a souligné l’importance de ces revendications et a promis de les placer parmi ses priorités. Parcourant les 700 km de côte, Seck a démontré sa compréhension approfondie des enjeux locaux, amorçant ainsi la campagne avec un engagement envers le peuple et un hommage discret à son mentor, Me Abdoulaye Wade.

Abordant le thème de la valorisation du travail, Seck a rappelé les paroles de Wade prônant une éthique du travail acharné. Le candidat, resté discret lors de récents événements nationaux, a justifié son silence par le respect du processus démocratique et des institutions, appelant à une campagne sereine axée sur les véritables défis du pays.

Début du Ramadan au Sénégal : Commencement du jeûne pour une partie des musulmans

Ce lundi marque le début du mois sacré du Ramadan pour une partie de la communauté musulmane sénégalaise, répondant à l’appel de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS). Selon un communiqué de la CMS, le croissant lunaire a été aperçu à Keur Massar, dans la banlieue de Dakar, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, au Cameroun et en Arabie saoudite.

La Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire, qui est l’autorité officielle, se réunit ce lundi soir pour observer la lune et confirmer le début du Ramadan.

À l’échelle mondiale, la Cour suprême d’Arabie saoudite a déclaré ce lundi comme étant le premier jour du Ramadan après avoir examiné des témoignages confirmant la vue du croissant. En outre, les autorités religieuses d’Égypte, des Émirats arabes unis et la Grande mosquée de Paris ont également annoncé que le Ramadan commence le lundi 11 mars.

Il est à noter que dans certains pays, dont le Maroc, le début du Ramadan est prévu pour le mardi, car le mois de Chaâbane a compté 30 jours.

Le Ramadan, mois saint de l’islam, est marqué par le jeûne quotidien, où les croyants s’abstiennent de boire, de manger, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube jusqu’au coucher du soleil. C’est une période de réflexion spirituelle, de prière accrue et de charité pour la communauté musulmane.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

Anta Babacar Ngom vise la formation de 2 millions d’artisans au Sénégal

La candidate à la présidence, Anta Babacar Ngom, a mis l’artisanat au cœur de son programme de campagne, avec l’ambition de faire de ce secteur « la première entreprise du Sénégal ». Son objectif principal est de former 2 millions d’artisans sénégalais pour stimuler le développement économique et créer des opportunités d’emploi.

Dans le cadre de son programme quinquennal, Anta Babacar Ngom envisage de soutenir le développement du secteur de l’artisanat en augmentant la production, en construisant et en équipant des infrastructures d’appui, et en renforçant les capacités techniques des artisans. Elle mettra également en place des partenariats public-privé dans des domaines tels que la couture, la bijouterie, l’ébénisterie, le textile et la cordonnerie, avec des mécanismes de financement novateurs.

La candidate prévoit de créer des « domaines artisanaux » dans chaque région du pays, dotés d’ateliers modernes et d’espaces d’exposition. Ces domaines serviront de vitrines pour attirer les visiteurs et mettront en valeur le talent des artisans sénégalais.

Anta Babacar Ngom souhaite également élargir son initiative à Ngaye Mékhé, un grand centre industriel de l’artisanat comprenant des usines de cordonnerie, l’Université des Métiers de l’Artisanat (UMA) et un village artisanal international. Elle projette d’organiser une Foire internationale de l’artisanat et de la culture à Ngaye Mékhé, mettant en avant les meilleurs artisans de l’année avec des récompenses prestigieuses.

Pour soutenir ces initiatives, Anta Babacar Ngom prévoit un budget de 50 milliards de Fcfa pour l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Elle vise une agence plus inclusive, impliquant tous les acteurs concernés, sous l’égide d’un ministère de l’Artisanat renforcé. La candidate s’engage également à réaliser un recensement exhaustif des artisans et des entreprises artisanales pour évaluer l’impact précis de l’artisanat sur l’économie nationale. Enfin, elle met l’accent sur la revalorisation des métiers de l’artisanat, en particulier auprès des jeunes et des femmes.

Anta Babacar Ngom espère ainsi revitaliser le secteur de l’artisanat au Sénégal, créer des emplois durables et promouvoir la richesse du patrimoine artisanal du pays.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

A Marseille, Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr ne sont plus les mêmes

Beaucoup de choses ont changé à l’OM depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, mais l’une des plus belles réussites du nouvel entraîneur marseillais est d’avoir relancé les attaquants sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye, transfigurés après une demi-saison ratée et de nouveau attendus dimanche contre Nantes.

Jeudi contre Villarreal, Sarr a obtenu le penalty du 3-0 et a fait expulser le défenseur Alberto Moreno, qui n’a fait que lui courir après pendant les 20 minutes qu’il a passées sur la pelouse du Vélodrome. Lors des trois premiers matchs dirigés par Gasset, le Sénégalais avait aussi inscrit un but et donné trois passes décisives.

Ndiaye de son côté a marqué contre Clermont et Montpellier, lors d’un match dont il a lui-même reconnu qu’il était, et sans doute de très loin, son meilleur depuis son arrivée cet été à Marseille.

« J’étais trop content, j’avais les émotions. J’ai toujours voulu marquer dans ce stade depuis que je suis tout petit. J’espère que ce n’est pas le dernier », avait déclaré Ndiaye tout sourire après son but contre les Héraultais.

« C’est le collectif qui m’aide, qui me donne courage, tout le temps. Ils me donnent de la force. C’est grâce à l’équipe », a de son côté raconté Sarr jeudi, tout aussi rayonnant, après avoir martyrisé la défense de Villarreal.

Mais comment Gasset s’y est-il pris pour relancer ces deux joueurs décevants sous les ordres de Marcelino comme de Gennaro Gattuso et revenus déconfits de la CAN, où le Sénégal a été éliminé dès les 8e de finale ?

Niveau « extraordinaire »

Comme souvent, le nouvel entraîneur marseillais a assuré n’avoir fait que des choses très simples. « Quand j’ai pris en mains la Côte d’Ivoire, le Sénégal était la référence, c’étaient les champions d’Afrique. J’ai vu Sarr, Ndiaye aussi que je connaissais un peu moins bien. On a pris exemple sur la sélection. Ce sont des joueurs que nous avons scrutés et on a vu que le Sénégal était l’exemple à suivre », a-t-il expliqué samedi.

« Il faut aussi dire qu’il a trouvé la bonne position pour certains joueurs qui ne faisaient pas leur meilleure saison, avait tout de même jugé le gardien marseillais Pau Lopez jeudi. Le Sarr des trois ou quatre derniers matchs, c’est un joueur complètement différent. Pareil pour Ndiaye. Le niveau qu’ils ont tous les deux, c’est extraordinaire. »

Pour Sarr, pur ailier qui avait été recruté pour jouer à droite dans le 4-4-2 de Marcelino, le choix a été fait de le rapprocher de l’axe, tout en continuant à profiter de sa vitesse sur le côté.

« Sarr va devenir un très grand joueur. Il a la vitesse, il répète les efforts… Il ne lui manque que le dernier geste. C’est un petit extraordinaire », a assuré Gasset jeudi.

Ndiaye pour sa part a été totalement recentré après avoir été si brouillon sur l’aile avec Gattuso. « C’est un joueur d’axe qui doit jouer deuxième attaquant », a commenté le nouvel entraîneur marseillais samedi, après l’avoir pourtant fait évoluer seul jeudi, presque comme un faux N.9.

« C’était une tactique précise, avec deux attaquants extérieurs et lui qui allait presser les défenseurs centraux et le gardien avant de revenir faire le meneur de jeu et d’amener le surnombre au milieu », a précisé Gasset.

Les méthodes de Gasset ne sont donc peut-être pas toujours si simples, finalement. Mais elles fonctionnent et l’OM et ses attaquants sénégalais espèrent bien le confirmer dimanche contre les Nantais.

AFP

Aubameyang écarté du Match Amical Sénégal/Gabon : Décision surprenante de l’entraîneur Thierry Mouyouma

L’entraîneur de l’équipe nationale du Gabon, Thierry Mouyouma, a récemment annoncé la liste des 26 joueurs convoqués pour le match amical contre le Sénégal, prévu le 22 mars prochain. Une décision a captivé l’attention des amateurs de football : l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang de la sélection.

Malgré la forme étincelante du joueur avec l’Olympique de Marseille, où il a accumulé 21 buts et 8 passes décisives en 36 matchs toutes compétitions confondues cette saison, le sélectionneur Thierry Mouyouma a décidé de se passer des services de l’attaquant expérimenté de 34 ans. Cette nouvelle a suscité des réactions contrastées, étant donné la contribution significative d’Aubameyang au sein de l’équipe marseillaise.

La décision de ne pas inclure Aubameyang dans la liste des joueurs convoqués soulève des questions quant aux critères de sélection et aux considérations tactiques de l’entraîneur. Les supporters s’interrogent sur la logique derrière cette exclusion, surtout au vu des performances exceptionnelles du joueur en club cette saison.

Aubameyang ne sera pas le seul cadre à manquer ce match amical. Didier Ibrahim Ndong et Aaron Boupendza, qui avaient été exclus du précédent rassemblement en raison de leur arrivée tardive, sont également absents de la liste. Ces absences soulignent la volonté de l’entraîneur de favoriser une cohésion d’équipe et un alignement stratégique pour le match contre le Sénégal.

L’annonce de la sélection a suscité des discussions parmi les fans de football, qui expriment des opinions divergentes sur le choix de Mouyouma. Certains soutiennent la nécessité d’explorer de nouvelles options et de donner une chance à des talents émergents, tandis que d’autres regrettent l’absence d’Aubameyang, considérant son expérience et son leadership comme des atouts précieux.

Le match amical entre le Gabon et le Sénégal à Amiens sera scruté de près, non seulement pour le résultat, mais également pour la performance des joueurs sélectionnés et la justification des choix de l’entraîneur. La décision de ne pas inclure Aubameyang, malgré sa forme impressionnante, reste un point de discussion central à l’approche de cette rencontre internationale.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

La Lune aperçue à Keur Massar : Début du Ramadan confirmé

La Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a confirmé que la lune a été aperçue à Keur Massar, Dakar, ainsi que dans d’autres régions, dont la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Arabie saoudite. Cette observation marque le début du mois lunaire du Ramadan, le lundi 11 mars 2024.

Le président de la commission a diffusé un communiqué officiel, déclarant que le premier jour du mois lunaire « RAMADAN » (Koor) 1445 H sera observé demain. La confirmation de l’apparition de la lune revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, annonçant le début du mois saint du Ramadan.

Le Ramadan est un mois sacré au cours duquel les musulmans observent le jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, pratiquent la prière accrue et se consacrent à des actes de charité et de réflexion spirituelle. L’observation du croissant lunaire pour déterminer le début du Ramadan est une tradition importante dans l’islam, et les communautés musulmanes à travers le monde attendent avec anticipation cette annonce cruciale.

La Commission d’observation du croissant lunaire joue un rôle essentiel dans la détermination des dates clés du calendrier islamique, contribuant ainsi à l’unité de la communauté musulmane autour de célébrations religieuses communes. En ce début de Ramadan, les musulmans du Sénégal et d’autres parties du monde commenceront leurs observances dévouées, cherchant la proximité spirituelle et la miséricorde divine au cours de ce mois sacré. Que le Ramadan de cette année soit un temps de réflexion, de croissance spirituelle et de bénédictions pour tous les croyants.

AMIS: Unis pour l’Avenir Prospère du Sénégal avec Amadou BA

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS  est un cadre unitaire qui regroupe en son sein des mouvements de soutien, des organisations politiques, des associations et des personnes ressources (candidats à la présidentielle, cadres, jeunes, femmes, sages, …), conscients qu’élire Amadou BA, c’estpréférer « l’avantage général du Sénégal ».

La plateforme AMIS, présente sur le plan nationale et dans la diaspora,se compose majoritairement de nouveaux acteurs politiques qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs républicaines : celles de participer à la construction de ce « Sénégal de paix, de prospérité et de partage des richesses », dont Amadou BA se porte aujourd’hui garant.

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS entend jouer pleinement sa partition pour la victoire dès le premier tour en faveur d’Amadou BA, dont le leadership, les compétences, l’expérience, les qualités humaines, les réalisations et l’excellente connaissance du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’imposent d’évidence.

L’engagement d’Amadou BA à poursuivre la réalisation du PSE, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes, et les grandes orientations stratégiques du PSE priorité jeunesse 2035 rassurent davantage.

La plateforme AMIS s’ajoute à la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY),en convainquant les électeurs qui restent jusqu’à ce jour incertains de leur choix et en renforçant l’attractivité d’Amadou BA auprès de cette masse silencieuse.

A l’orée donc de l’exécution intégrale du PSE et de l’avènement du gaz et du pétrole, Amadou BA représente le leader présidentiel idéal pour le Sénégal et saura répondre aux attentes légitimes de l’ensemble des citoyens sénégalais.

Pour toutes ces raisons, des sénégalaises et des sénégalais de tout âge et de tous les horizons, se sont fortement mobilisés autour de la plateforme AMIS, s’engageant à jouer leur partition pour une vulgarisation efficace de la vision d’Amadou BA et son ambition pour une prospérité partagée.

Ousseynou DIALLO

Chargé de la Communication et de la stratégie électorale 

AMADOU MOY INTERET SENEGAL

NATANGUE BOU WASSARO

Affaire du Faux Dentiste à Guédiawaye : Les mises en garde cruciales de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes

Le commissariat central de Guédiawaye a récemment démêlé un réseau clandestin suite à l’arrestation d’un individu se faisant passer pour un dentiste. Une révélation qui a suscité l’inquiétude de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal, mettant en lumière des pratiques illégales dans le domaine de la santé dentaire.

Selon les informations relayées par Seneweb, le « faux dentiste » utilisait le cachet de son défunt père pour exercer ses consultations, et les autorités ont promptement démantelé son cabinet paramédical clandestin. Cependant, une révélation supplémentaire de l’Ordre des chirurgiens-dentistes souligne que même le père, dont le cachet était utilisé frauduleusement, n’était pas un chirurgien-dentiste légalement qualifié.

La présidente de l’Ordre, Dr Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, a clarifié que le père ne répondait pas aux critères pour exercer en tant que chirurgien-dentiste, évoquant plutôt l’existence d’un cabinet paramédical. Elle a souligné que de tels établissements sont généralement privés et dirigés par des infirmiers, avec des limites clairement définies par un arrêté ministériel.

La santé dentaire, selon l’Ordre des chirurgiens-dentistes, est une composante distincte de notre système de santé, nécessitant des praticiens qualifiés et agréés. Les cabinets dentaires privés doivent être dirigés par des chirurgiens-dentistes, et bien que des techniciens supérieurs en odontologie puissent assister ces professionnels dans les structures de santé publique, ils ne sont pas autorisés à ouvrir des cabinets privés.

Le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Ibrahima Guèye, a souligné le défi que représente le déficit de spécialistes, incitant parfois des individus à ouvrir des cabinets dentaires sans les qualifications nécessaires. Il a appelé à une coordination accrue entre le ministère et l’Ordre pour réguler ce problème, soulignant que la loi est claire : seul un diplômé peut exercer la profession.

Enfin, la trésorière adjointe de l’Ordre, le Dr Awa Diouf, a souligné la demande croissante de soins dentaires et la nécessité d’une compréhension claire des rôles des techniciens supérieurs. Ces derniers, bien que nécessaires dans le système de santé publique, ne peuvent ouvrir de cabinets privés et sont limités dans les soins qu’ils peuvent fournir.

Cette affaire met en lumière les lacunes dans le secteur dentaire et souligne l’importance de réglementations strictes pour garantir la sécurité des patients et la légalité des praticiens. L’Ordre des chirurgiens-dentistes appelle à une vigilance accrue et à une collaboration étroite entre les autorités et la profession pour garantir la qualité des soins dentaires au Sénégal.

Présidentielle : Le « PACTE » d’Idrissa Seck avec le pays

Pour sa première journée de campagne électorale la coalition idy2024 a été à la mosquée de la Divinité,  au niveau du quai de pêche de Ouakam, pour rencontrer le collectif pour une pêche durable. Idrissa Seck  en a profité pour faire part de sa vision du Sénégal.  Il s’agit d’un « Pacte » (acronyme) qui touche pratiquement tous les secteurs. 

En effet, le  candidat à la Présidentielle va miser sur « la paix qui est aujourd’hui un gage de la cohésion nationale, de la stabilité. Cela, pour un peuple sans couture avec une entente  entre les filles et les fils du pays ». Dans ce dessein, il faut un leadership qui va impulser le deuxième point du Pacte qui est l’autorité. « Une autorité  claire, affirmée et assurée qui s’associe à la comparaison dans le travail au niveau des différents secteurs est impérative », dit-il.
S’agissant du troisième point qui concerne le travail, il dira que  le pays ne saurait se développer  sans le travail. Il faut une réhabilitation  de la valeur du travail. Et l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental de donner l’exemple des femmes écailleuses de poissons qui sont prestataires de services ou entrepreneures. Il faut les former, parce qu’elles ont déjà l’esprit d’entreprise et le Sénégal dispose de compétences.  
« Travailler, toujours travailler, encore travailler, comme disait le président Abdoulaye Wade, est la seule et unique solution. Pour se faire, il faut du savoir et de l’énergie », a expliqué Idrissa Seck. 
In fine, tous ces points combinés vont générer le dernier point du pacte : l’espoir. « Le manque d’espoir est à l’origine de tous les heurts que nous avons connus », conclut-il.

Grâce aux ouvrages de l’ONAS : Ndiago Bar sort la tête de l’eau après 25 ans de galère

Ndiago Bar est dans une dénivellation dans la commune de Tivaouane Diacksao. En face du bar qui a donné le nom au quartier, des femmes vêtues de T-shirts frappés aux inscriptions de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) et les agents de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (Sonaged) débarrassent le bas-fond de sachets plastiques et d’autres objets solides. L’intersection est ouverte à la circulation. Les femmes, certaines partent au marché, d’autres y reviennent. Les riverains vaquent à leurs occupations. L’eau a coulé sous les ponts. « C’était impossible de se mettre debout sur ce site à cette période de l’année. Ndiago Bar symbolisait les inondations. Les populations avaient vécu des inondations durant 25 ans », a témoigné Abdou Samat Diouf, président de la Plateforme des acteurs de lutte contre les inondations. Ici, ce sont plusieurs centaines de familles qui sortent du cycle des inondations. Les conséquences des inondations s’atténuent grâce aux ouvrages réalisés par l’ONAS. « Les canalisations construites par l’ONAS ont permis de soulager les populations. Nous devons remercier le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo qui a obtenu de bons résultats. Nous demandons la poursuite des travaux », a affirmé Abdou Samat Diouf qui a exhorté les riverains et les femmes à veiller au bon fonctionnement du système d’assainissement.

Dans ce populeux quartier de la banlieue, l’impact de nouveaux ouvrages est dans l’air. Ici et là, on rénove des maisons. D’autres habitations sont en cours de construction de part et d’autre de l’artère pavée perpendiculaire à celle du point bas. Après 25 ans, les habitants sortent la tête de l’eau. Personne ne pouvait y croire. Les 25 ans sont un long tunnel d’incertitudes avec ses vagues de déménagements temporaires ou définitif. « L’ONAS nous a inondés de joie après des années de souffrance. Nous remercions le Ministre Issakha Diop qui était venu en visite à Ndiago Bar. Nos remerciements vont également à l’endroit du Directeur Général de l’ONAS pour les travaux réalisés », a déclaré le maire de Tivaouane Diacksao, Moussa Fall.  Le quartier de Ndiago Bar allonge la liste des quartiers qui ont passé l’hivernage 2023 avec moins de problèmes. L’amélioration du cadre de vie est visible dans les rues et à l’intérieur des maisons. Mais le travail va se poursuivre car la nappe affleure par endroits. Mais l’acquis reste la libération de ce quartier. « Les travaux ne sont pas encore achevés. Mais les résultats sont là : les populations ne vivent plus les conséquences des inondations. Il y avait de l’eau en permanence 12 mois sur 12 à Ndiago Bar. Ce n’est plus le cas maintenant », s’est félicité Mamadou Sangharé, chef de la section banlieue 2 de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Bassirou Diomaye Faye : les Nations Unies saisies pour…

Une pétition a été soumise au Groupe de travail des Nations Unies concernant le sort du candidat à la Présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye.

D’après Les Échos, la demande a été introduite par la Fondation des droits de l’homme (HRF) qui juge sa détention « arbitraire ».

« Les nombreuses irrégularités dans la procédure engagés contre Bassirou Diomaye Faye montrent qu’il est détenu uniquement pour avoir partagé sur Facebook un avis critique à l’égard du Président Macky Sall. L’objectif est de l’empêcher de participer à la campagne, sachant à quel point le parti politique qu’il représente (ex-Pastef) est populaire », déclare Hannah Van Dijcke, responsable juridique et de recherche à HRF, repris par le quotidien d’informations.

« Diomaye va bénéficier de la loi d’amnistie, mais je ne sais pas exactement quand il va sortir, car il y a une procédure», précise son avocat, Me Moussa Sarr, cité par Senego.

Cérémonie de décoration au Ministère du Tourisme et des Loisirs : Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Dans un geste de reconnaissance et de valorisation du dévouement de ses collaborateurs, le Ministère du Tourisme et des Loisirs, sous la houlette de Mame Mbaye Niang, a organisé ce samedi 9 mars une cérémonie de décoration à l’hôtel AZALAI de Dakar. Cette célébration avait pour but de mettre en lumière l’engagement exemplaire de plus de 40 agents du ministère ainsi que des acteurs clés du secteur privé du tourisme, pour leur contribution exceptionnelle au développement et au rayonnement du Sénégal.

Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Cette initiative, qui fait suite à la récente journée internationale des droits de la femme, revêtait une signification particulière, démontrant l’engagement du Ministre à reconnaître et à saluer le mérite de ceux qui œuvrent au sein de son ministère. En effet, cette cérémonie était une occasion de célébrer non seulement les réalisations individuelles, mais aussi l’esprit d’équipe et les valeurs fondamentales qui guident le travail au sein de l’administration.

Dans son discours, Mame Mbaye Niang a souligné l’importance de cette cérémonie comme étant une étape significative dans la reconnaissance des contributions exceptionnelles au bon fonctionnement du ministère et à l’avancement du tourisme sénégalais, tant au niveau national qu’international. Il a également mis en avant l’importance de la reconnaissance publique des mérites et des services rendus à la nation, soulignant que ces distinctions reflètent un engagement envers l’excellence et le mérite, des valeurs essentielles au service de l’administration.

Le Ministre a également profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers tout le personnel du ministère et les acteurs du secteur privé, reconnaissant que leur collaboration et leur dévouement sont essentiels au succès et à la croissance du tourisme sénégalais. Il a souligné que le mérite est le fruit de l’effort, encourageant ainsi chaque agent décoré à continuer à servir avec détermination et engagement.

En réponse, Boubacar Sabaly, porte-parole des récipiendaires, a exprimé sa reconnaissance envers le Ministre pour son leadership et son engagement envers le personnel. Il a également plaidé en faveur d’un soutien accru pour les agents du ministère, soulignant l’importance d’un accompagnement social et professionnel pour assurer leur bien-être et leur épanouissement.

Mame Mbaye Niang a réaffirmé son engagement envers l’esprit d’équipe et la collaboration au sein du ministère, soulignant que le succès du département repose sur la contribution de chacun. Il a exprimé sa reconnaissance, sa gratitude et son affection envers tout le personnel, affirmant que leur dévouement et leur professionnalisme sont la clé du développement continu du tourisme sénégalais.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Amadou Bâ reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour solliciter des prières avant le début de sa campagne électorale

Après avoir officiellement cédé sa place de Premier ministre à son successeur, Me Sidiki Kaba, lors d’une cérémonie de passation de service émouvante, Amadou Bâ s’est immédiatement dirigé vers la ville sainte de Touba. Aux alentours de 17 heures, l’ancien Premier ministre a été reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une rencontre chargée de sens et de spiritualité.

La raison de cette visite était claire : Amadou Bâ sollicitait les prières et les bénédictions du vénéré guide religieux avant de se lancer dans sa campagne électorale. En tant que candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), la coalition au pouvoir, Amadou Bâ cherchait ainsi la bénédiction divine pour le succès de sa candidature et de son engagement politique.

Cette rencontre revêt une importance capitale dans le contexte électoral sénégalais, où le soutien des guides religieux, en particulier celui du Khalife général des Mourides, est hautement estimé et souvent considéré comme un facteur déterminant dans le déroulement des élections.

La solennité de l’instant, imprégnée de prières et de recueillement, témoigne de l’attachement profond d’Amadou Bâ à la spiritualité et à la tradition mouride, ainsi que de son respect envers le guide religieux. Cette démarche illustre également l’importance accordée à la dimension spirituelle dans la vie politique sénégalaise, où la foi et la spiritualité jouent un rôle prépondérant dans les décisions et les actions des dirigeants et des candidats.

Après cette rencontre significative, Amadou Bâ est désormais prêt à entamer sa campagne électorale, porté par les prières et les bénédictions du Khalife général des Mourides et de la communauté religieuse de Touba.

Un hommage émouvant et respectueux : Me Sidiki Kaba à Amadou Bâ

Dans un moment empreint d’émotion et de respect, le nouveau Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba, a prononcé des paroles chaleureuses à l’égard de son prédécesseur, Amadou Bâ, lors d’une cérémonie marquant le départ officiel de ce dernier de la Primature. Dans une ambiance vibrante de chants de griots en langue mandingue, Me Sidiki Kaba a exprimé sa profonde gratitude et son admiration pour le travail accompli par Amadou Bâ au service du pays.

« Je vous ai vu à l’œuvre, je m’en inspirerai… votre mission à la tête de ces hautes stations a été possible parce qu’il y a eu de la compétence et une volonté de traduire en actes la vision du président Macky Sall, » a déclaré Me Sidiki Kaba, témoignant ainsi du respect et de l’admiration qu’il porte à son prédécesseur. Ces mots résonnent comme une reconnaissance sincère du dévouement et de la compétence d’Amadou Bâ dans l’exercice de ses fonctions.

Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de saluer la contribution d’Amadou Bâ à la diplomatie sénégalaise, soulignant qu’il avait mené cette mission avec discrétion mais avec efficacité, en s’appuyant sur les fondamentaux établis depuis l’époque de Senghor. Il a loué une diplomatie fondée sur la paix, le bon voisinage et le développement, mettant ainsi en lumière l’importance de ces principes dans les relations internationales du Sénégal.

Poursuivant son discours, Me Sidiki Kaba a également souligné le professionnalisme et l’humilité avec lesquels Amadou Bâ avait coordonné les activités du gouvernement, montrant ainsi son respect envers ses collègues et collaborateurs. « Mr le premier ministre, vous avez coordonné avec brio les activités du gouvernement, mais avec respect et beaucoup d’humilité devant tous vos collaborateurs, » a-t-il ajouté, témoignant ainsi de la qualité du leadership et de la gestion de son prédécesseur.

Cette transition en douceur à la Primature reflète la volonté commune de servir le peuple sénégalais avec dévouement et compétence. Me Sidiki Kaba, « le voisin de Amadou Bâ » comme ils se nomment mutuellement et affectueusement, a ainsi rendu un hommage sincère et émouvant à Amadou Bâ, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal.

Grande finale au Tournoi de Diockoul à Koungheul : Diamo de Diockoul affronte Manko de Keur Diouldé sous le parrainage de Mamadou Djigo, DG de l’ANAT

La ville de Koungheul a vibré au rythme du football lors de la finale tant attendue du Tournoi de Diockoul, opposant deux équipes rivales de renom : Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé. Cet événement sportif majeur, sous le patronage de Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a rassemblé la communauté locale dans une ambiance festive et compétitive.

Les supporters, venus en masse pour soutenir leurs équipes favorites, ont créé une atmosphère électrique au stade, remplissant les tribunes de chants et d’encouragements. Sur le terrain, les joueurs ont démontré leur talent et leur détermination, offrant un spectacle de haut niveau à tous les spectateurs présents.

La rencontre entre Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé a été marquée par une intensité palpable et des échanges endiablés. Les deux équipes se sont livrées à un duel acharné, chacune cherchant à prendre l’ascendant sur son adversaire. Chaque action était suivie de près par les supporters, suspendus aux rebondissements du match.

Finalement, c’est l’équipe de Diamo de Diockoul qui a réussi à s’imposer avec une performance impressionnante, remportant la victoire au terme d’une rencontre riche en rebondissements. Les joueurs de Diamo de Diockoul ont célébré ce succès avec joie et fierté, sous les acclamations de leurs supporters.

Le parrain de l’événement, Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, s’est exprimé à l’issue de la finale pour saluer l’esprit sportif et la passion des participants. Il a souligné l’importance du sport dans le développement des communautés locales et a félicité les deux équipes pour leur engagement et leur fair-play tout au long du tournoi.

Cette grande finale du Tournoi de Diockoul restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de fraternité, de compétition et de convivialité, symbolisant l’unité et la solidarité au sein de la communauté de Koungheul.

Nouveau gouvernement au Sénégal : Journée de passation de service prévue le 11 mars

Le Sénégal s’apprête à vivre une journée de passation de service intense le 11 mars, marquant l’arrivée du nouveau gouvernement. Suite à la nomination du nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, qui succède à Amadou Ba, la journée sera rythmée par diverses passations de pouvoir.

La passation de service entre l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, et le nouveau chef du gouvernement, Sidiki Kaba, est programmée pour 11 heures au siège de la Primature. Cette cérémonie symbolique marque le passage de témoin entre les deux personnalités importantes du gouvernement sénégalais.

Par la suite, toutes les passations de service des ministres du gouvernement sont planifiées pour le même jour. Sidiki Kaba a pris cette décision dans le but d’optimiser le temps et d’assurer une transition efficace compte tenu des délais serrés avant le scrutin présidentiel du 24 mars.

Cette journée chargée témoigne de l’engagement du nouveau gouvernement à assurer une continuité efficace dans la gestion des affaires publiques, tout en répondant aux exigences du calendrier électoral.

NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement en place. Cette annonce intervient dans un contexte préélectoral alors que la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain bat son plein. Me Sidiki Kaba a été désigné pour remplacer Amadou Ba à la Primature, libérant ainsi ce dernier pour qu’il puisse se consacrer entièrement à sa campagne électorale, selon les dires de Yoro Dia, le ministre et porte-parole de la Présidence.

Cependant, le remaniement ministériel intervenu ce vendredi a conduit au limogeage de plusieurs personnalités considérées comme des proches d’Amadou Ba. Parmi les ministres limogés figurent Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; Lat Diop, ex-ministre des Sports ; Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; Cheikh Oumar Hann, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; El Hadji Momar Samb, ancien ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ; et Samba Sy, ex-ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.

Parmi les personnalités limogées, Samba Sy avait exprimé son opposition à la loi d’amnistie générale. De plus, lors du lancement du dialogue national initié par le chef de l’État, il avait également exigé la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel, le 2 avril.

En ce qui concerne les nouveaux ministres, Mouhamadou Moustapha Ba a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, tandis que Mouhamadou Makhtar Cissé prend la tête du ministère de l’Intérieur. Mame Mbaye Niang hérite des portefeuilles du Tourisme et des Sports, tandis qu’Oumar Youm a été désigné ministre des Forces armées. Mankeur Ndiaye occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, tandis qu’Angélique Manga est nommée ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur. Ismaïla Madior Fall quitte les Affaires étrangères pour occuper le poste de ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République.

Ce remaniement ministériel s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle et marque un changement significatif dans la composition du gouvernement sénégalais.

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, célèbre et magnifie les femmes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

En cette journée du 8 mars dédiée à la célébration des femmes à travers le monde, Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, a prononcé un discours empreint d’admiration et de reconnaissance envers les femmes de sa communauté et au-delà.

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Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Remaniement Ministériel : Mame Mbaye Niang nommé Ministre des Sports

Le Sénégal connaît actuellement un important remaniement gouvernemental, marqué par l’annonce de la composition d’une nouvelle équipe dirigée par le Premier Ministre Me Sidiki Kaba. Parmi les changements significatifs, on observe une nouvelle nomination au ministère des Sports, poste occupé désormais par Mame Mbaye Niang.

Cette décision a été précédée du départ de Lat Diop, qui occupait auparavant cette fonction. Mame Mbaye Niang se voit également attribuer le ministère du Tourisme, ce qui lui confère une double responsabilité dans la promotion du sport et du tourisme au Sénégal. Cette double nomination témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer ces secteurs clés de l’économie nationale.

La nomination de Mame Mbaye Niang intervient dans un contexte politique chargé, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. Il est intéressant de noter que le départ de Lat Diop survient après seulement cinq mois en fonction, ce qui pourrait être lié à la proximité de l’échéance électorale. En effet, il est prévu que les nouveaux ministres restent en place pour une durée limitée, jusqu’à la fin du mandat du président Macky Sall et de son gouvernement actuel.

Cette transition ministérielle revêt une importance particulière, car le secteur du sport joue un rôle essentiel dans la société sénégalaise, tant sur le plan social que sur le plan économique. De même, le tourisme représente un pilier majeur de l’économie nationale, avec un fort potentiel de croissance et de développement.

Dans ce contexte, Mame Mbaye Niang devra relever de nombreux défis, notamment en matière de promotion du sport de haut niveau, de développement des infrastructures sportives, et de valorisation du patrimoine touristique du Sénégal. Sa nomination suscite ainsi de nombreuses attentes quant à sa capacité à dynamiser ces secteurs clés et à contribuer au développement global du pays.

En conclusion, le remaniement ministériel actuel traduit la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer son action dans des domaines stratégiques tels que le sport et le tourisme. La nomination de Mame Mbaye Niang au poste de ministre des Sports et du Tourisme marque le début d’une nouvelle phase dans la politique de promotion et de développement de ces secteurs vitaux pour l’avenir du Sénégal.

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI) conteste le décret de convocation électorale au Sénégal

Le Front démocratique pour une élection inclusive (FDPEI), constitué de candidats recalés à l’élection présidentielle au Sénégal, a annoncé vendredi son intention de saisir la Cour suprême pour contester le décret convoquant le corps électoral pour le scrutin du 24 mars.

Selon Mayoro Faye, mandataire du candidat recalé Karim Meissa Wade, le FDPEI dénonce « l’attitude de mépris affichée par le Conseil constitutionnel à l’égard des candidats parrainés et soutenus par au moins 40 % du collège électoral du pays ». Ils estiment que la décision du Conseil constitutionnel, rejetant les conclusions du dialogue national, ainsi que les décrets signés par le président fixant la date de l’élection et la période de campagne électorale, aggrave la crise.

Le FDPEI prévoit d’attaquer le décret de convocation du collège électoral et tout autre décret lié à l’élection du 24 mars pour « excès de pouvoir » devant la Cour suprême, avec une demande de sursis à exécution. Les membres du FDPEI estiment que le Conseil constitutionnel impose une élection le 24 mars qui ne répondra pas aux critères d’une élection démocratique.

Le mandataire du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS) appelle les militants et sympathisants du FDPEI à se tenir prêts à répondre à tout mot d’ordre « pour montrer à la face du monde que ce ne sont pas des plaisantins qui ont été éliminés ». Ils dénoncent le rejet des acteurs politiques portant l’espoir de millions de Sénégalais et appellent à une révision de la situation au nom de la paix et de la stabilité du pays. La crise politique persistante autour de l’élection présidentielle souligne les tensions et les défis qui persistent dans le pays.

Remaniement ministériel au Sénégal : Départs notables dans le nouveau gouvernement

Le nouveau gouvernement sénégalais, récemment formé sous la direction du Premier ministre Sidiki Kaba, a été marqué par plusieurs départs notables, y compris des ministres clés qui ont été remplacés. Parmi les personnalités qui quittent le gouvernement, on compte Lat Diop, Fatou Diane et Samba Sy.

Lat Diop : Un Passage Éphémère aux Sports

Lat Diop, qui occupait la tête du ministère des Sports depuis quelques mois seulement, a été remplacé par Mame Mbaye Niang, qui assume également la responsabilité du secteur du Tourisme. Le départ de Lat Diop soulève des interrogations sur les raisons de ce changement rapide et sur l’impact que cela pourrait avoir sur la politique sportive du pays.

Fatou Diane : Changement au Ministère de la Femme

La ministre de la Femme, Fatou Diane, a également quitté ses fonctions. Son portefeuille ministériel a été rattaché au Développement communautaire, désormais dirigé par Thérèse Faye Diouf. Ce changement pourrait refléter une volonté de réorganisation au sein du gouvernement et une approche intégrée des questions liées aux femmes et au développement communautaire.

Samba Sy : Départ du Ministère du Travail

Samba Sy, ancien ministre du Travail, a également été écarté du gouvernement. Son opposition publique à la loi portant amnistie générale lors du dialogue national aurait pu contribuer à cette décision. Il est remplacé par Annette Seck Ndiaye, une nomination qui pourrait signaler un changement de cap dans les politiques liées au travail et à l’emploi.

Les Implications Politiques :

Ces départs marquent une étape significative dans la configuration du gouvernement sénégalais. Les raisons exactes de ces changements ne sont pas toujours claires, mais ils pourraient être liés à des considérations politiques, à des différends internes ou à une volonté de renouveler l’approche du gouvernement sur certains dossiers.

L’évolution du paysage politique sénégalais dans les prochaines semaines sera influencée par ces ajustements ministériels, et il sera intéressant de voir comment les nouveaux titulaires de ces postes clés aborderont les défis spécifiques de leurs secteurs respectifs.

Nouvelles Perspectives et Attentes :

Avec l’arrivée de nouveaux visages au sein du gouvernement, les attentes sont élevées quant à la capacité de l’équipe dirigée par Sidiki Kaba à relever les défis socio-économiques du pays. Les observateurs politiques seront attentifs à la mise en œuvre des politiques, aux changements dans la gouvernance et à l’impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Le remaniement ministériel souligne l’importance des dynamiques internes au sein du gouvernement et met en lumière les défis persistants auxquels le Sénégal est confronté sur la scène politique nationale.

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Remaniement ministériel au Sénégal : Samba Sy limogé du ministère du travail

Le président sénégalais, Macky Sall, a récemment procédé à un remaniement ministériel majeur, entraînant le limogeage de Samba Sy, ancien ministre du Travail. Cette décision survient dans un contexte politique tendu, marqué par des divergences d’opinions concernant la loi portant amnistie générale.

Le Contexte du Limogeage :

Samba Sy, également leader du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), avait exprimé publiquement son opposition à la loi portant amnistie générale lors du lancement du dialogue national. Ses positions tranchées, notamment sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin du mandat présidentiel en cours, ont suscité des tensions au sein du gouvernement.

Il est important de noter que le président Macky Sall a choisi de remplacer Samba Sy par Mme Annette Seck Ndiaye, signe d’une volonté de réorganiser le ministère du Travail et d’apaiser les tensions politiques.

Samba Sy : Une Figure de l’Opposition :

En tant que leader du PIT, Samba Sy a été une figure de l’opposition politique au Sénégal. Son engagement en faveur de positions tranchées a souvent mis en lumière les différends au sein du paysage politique sénégalais. Le limogeage du ministre du Travail est perçu par certains observateurs comme une réponse aux positions dissidentes de Samba Sy, notamment sur des questions cruciales telles que la loi d’amnistie générale.

Réactions et Enjeux Politiques :

Le remaniement ministériel a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique sénégalaise. Certains estiment que le président Macky Sall a pris cette décision pour réaffirmer son autorité et consolider la cohésion gouvernementale, tandis que d’autres y voient une mesure de répression à l’égard des voix dissidentes.

Les semaines à venir seront cruciales pour évaluer l’impact de ce remaniement sur la stabilité politique du pays. Les regards seront également tournés vers Mme Annette Seck Ndiaye, la nouvelle titulaire du ministère du Travail, pour observer les orientations et les politiques qui seront mises en œuvre dans ce secteur clé.

Vers de Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mme Annette Seck Ndiaye annonce une période de transition au ministère du Travail. Les défis économiques et sociaux auxquels est confronté le Sénégal rendent ce poste crucial dans la mise en œuvre de politiques visant à améliorer les conditions de travail, à stimuler l’emploi et à promouvoir le bien-être des travailleurs.

Le limogeage de Samba Sy souligne l’importance des dynamiques politiques internes au Sénégal et met en lumière la complexité des enjeux auxquels le gouvernement est confronté. Les observateurs resteront attentifs aux développements ultérieurs et à l’évolution de la scène politique sénégalaise dans les prochaines semaines.

Mankeur Ndiaye : Nouveau ministre des affaires étrangères du Sénégal

Le paysage politique sénégalais connaît un remaniement majeur avec la nomination de Mankeur Ndiaye en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur. Cette nomination intervient dans le cadre des ajustements opérés par le Président Macky Sall au sein de son gouvernement.

Un Retour Attendu :

Mankeur Ndiaye fait son retour au ministère des Affaires étrangères, un département qu’il a déjà dirigé avec distinction entre 2012 et 2017. Son expérience préalable dans ce rôle confère au ministre une connaissance approfondie des enjeux diplomatiques et des relations internationales du Sénégal.

Un Parcours Distingué :

Avant sa nomination en tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Il a notamment exercé les fonctions de ministre conseiller, démontrant son engagement envers le service public et son expertise dans la gestion des affaires gouvernementales.

Responsabilités du Ministre des Affaires Étrangères :

En tant que ministre des Affaires étrangères, Mankeur Ndiaye aura pour mission de superviser et de coordonner la politique étrangère du Sénégal. Ses responsabilités engloberont la gestion des relations diplomatiques, la représentation du pays au niveau international, ainsi que la protection des intérêts des Sénégalais établis à l’étranger.

Le ministre des Affaires étrangères joue un rôle central dans le renforcement des liens bilatéraux et multilatéraux, contribuant ainsi à promouvoir les intérêts nationaux et à renforcer la position du Sénégal sur la scène mondiale.

Un Défi Diplomatique :

La période actuelle est marquée par des défis diplomatiques complexes, allant des questions de sécurité aux enjeux économiques mondiaux. Mankeur Ndiaye prend la tête du ministère des Affaires étrangères à un moment crucial, où la diplomatie sénégalaise joue un rôle déterminant dans la consolidation des relations internationales.

Continuité et Nouvelles Perspectives :

La nomination de Mankeur Ndiaye s’inscrit dans une dynamique de continuité, soulignant l’importance de l’expérience et de la stabilité dans la conduite de la politique étrangère du Sénégal. Cependant, elle ouvre également la porte à de nouvelles perspectives et à une approche renouvelée des défis et opportunités internationaux.

Attentes et Suivi :

Les développements ultérieurs au sein du ministère des Affaires étrangères seront suivis attentivement, et tout impact significatif sur la diplomatie sénégalaise sera couvert par nos prochaines publications. Mankeur Ndiaye, avec son bagage politique et son expertise, est appelé à jouer un rôle crucial dans la représentation du Sénégal sur la scène mondiale.

Investir en faveur des femmes pour accélérer la lutte contre le VIH au Sénégal

En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS) souligne l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans la lutte contre le VIH au Sénégal. Sous le thème « Investir en Faveur des Femmes : Accélérer le Rythme », cette journée vise à sensibiliser le monde sur les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées.

L’ANCS affirme que les femmes sont des actrices du changement dans leurs communautés, des moteurs de croissance économique et des défenseurs des droits humains. Cependant, elles se heurtent souvent à des obstacles systémiques limitant leur accès aux services de santé, à l’éducation, à l’emploi décent et aux opportunités de leadership.

Au Sénégal, le VIH demeure l’un des défis majeurs de la santé publique, touchant particulièrement les femmes. Malgré les progrès réalisés, des obstacles persistants entravent l’accès des femmes aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.

L’ANCS souligne que « investir dans les femmes, c’est investir dans l’avenir de notre nation. » La santé et le bien-être des femmes sont essentiels pour garantir un avenir prospère et durable pour tous. Les enfants vivant avec le VIH, parmi les plus vulnérables de la société, portent le fardeau d’une maladie aux conséquences lourdes, mais aussi la promesse d’une vie pleine de potentiel et de possibilités.

L’organisation insiste sur le devoir moral de veiller à ce que ces enfants reçoivent les soins, le soutien et l’amour nécessaires pour s’épanouir. Elle appelle à un engagement renforcé pour assurer un accès équitable aux services de santé, à l’éducation sur le VIH, ainsi qu’aux soins préventifs et curatifs pour toutes les femmes et tous les enfants, indépendamment de leur statut sérologique.

La prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant est considérée comme une question de justice sociale autant que de santé publique par l’ANCS. Chaque enfant a le droit de naître en bonne santé, et chaque femme a le droit de vivre sans crainte de transmettre le virus à son enfant.

En cette journée dédiée aux femmes, l’appel est lancé pour redoubler d’efforts afin d’éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Cela implique des investissements dans des programmes de dépistage précoce, d’accès aux traitements antirétroviraux, et de soutien aux mères séropositives. Il est également impératif de combattre la stigmatisation et la discrimination qui entravent l’accès aux soins pour de nombreuses femmes.

L’ANCS conclut en soulignant que la lutte contre le VIH nécessite une approche globale et inclusive, plaçant les femmes au cœur des initiatives pour garantir un avenir sain et équitable pour tous au Sénégal.

[8 Mars] Sénégal : Dynamiques d’autonomisation des femmes dans l’entrepreneuriat

Au Sénégal, les femmes émergent de plus en plus comme des actrices incontournables dans le paysage économique, grâce à des initiatives gouvernementales, des ONG et des associations dédiées à l’autonomisation des femmes. Avec près de 50% de la population sénégalaise composée de femmes, soit plus de 8 900 000 sur une population totale de 18 millions, l’importance de leur contribution à l’économie nationale est cruciale. Plusieurs organisations se mobilisent activement pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et favoriser l’insertion professionnelle des femmes.

DER-FJ : Accélérateur d’Autonomisation Économique

L’État sénégalais a mis en œuvre des politiques et des mécanismes d’inclusion des femmes dans le développement économique du pays. La Délégation Générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER-FJ) est l’une de ces initiatives phares. Depuis sa création, la DER-FJ a alloué des financements à hauteur de 73 milliards F CFA à plus de 206 000 initiatives féminines. Son programme d’autonomisation économique, notamment le nanocrédit, a eu un impact significatif.

Fatou Niasse, responsable du département autonomisation économique à la DER-FJ, souligne l’ampleur des résultats : « Le nanocrédit de la DER-FJ a financé plus de 130 000 femmes à hauteur de 39 milliards à travers tout le pays. Plus de 10 000 de ces bénéficiaires étaient également formées en éducation financière. » Au-delà des aspects financiers, la DER-FJ favorise la mise en place d’écosystèmes propices à l’inclusion financière et socio-économique.

FESTIC : Pour l’Inclusion des Femmes dans le Numérique

Le Sénégal s’engage dans la transformation numérique, et l’Association des Femmes Sénégalaises des TIC (FESTIC) joue un rôle crucial pour impliquer activement les femmes dans cette transition. Le FESTIC s’est donné pour mission de lutter contre la sous-représentativité des femmes dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC). Rokhaya Solange Mendy, présidente de l’association, explique : « Nous avons le programme de formation dédié à l’inclusion numérique pour les femmes, qui nous a permis de former près de 400 femmes dans ce domaine, quel que soit leur niveau de compétence. »

Le FESTIC œuvre également pour le plaidoyer en faveur de l’accès des femmes aux postes de responsabilité dans le domaine du numérique, tout en encourageant le networking entre femmes du secteur. Des programmes de mentorat visent à inspirer la nouvelle génération de femmes à s’impliquer dans le monde du numérique.

Ignite.E et l’Autonomisation des Femmes Entrepreneures

Ignite.E, une branche du groupe Haskè, s’engage dans le développement du secteur privé en Afrique, en mettant particulièrement l’accent sur l’autonomisation des femmes. Carine Vavasseur, CIO de Ignite.E, souligne l’importance du leadership féminin : « On reconnaît le leadership féminin comme étant un leadership particulier qui s’exprime notamment à travers les initiatives portées par elles. Elles ont cette tendance à aller vers de l’entrepreneuriat à impact. »

Ignite.E participe également à des concours tels que l’Africa’s Business Heroes, mettant en lumière des femmes entrepreneures à travers le continent. Carine Vavasseur insiste sur le fait que ces concours peuvent contribuer à briser le plafond de verre pour les femmes, en créant des modèles inspirants.

Vers un Avenir Économique Inclusif au Sénégal

De la mise en place d’activités génératrices de revenus à la transformation numérique, le leadership féminin au Sénégal s’épanouit progressivement. Ces initiatives contribuent à façonner un avenir économique plus inclusif et prospère pour le pays, où les femmes jouent un rôle central dans la croissance et le développement durable. Une ère nouvelle s’ouvre, promettant un destin économique étroitement lié à l’émancipation des femmes.

Passation de service entre Sidiki Kaba et Amadou Ba prévue ce samedi

Une cérémonie officielle de passation de service entre le nouveau Premier ministre Sidiki Kaba et son prédécesseur Amadou Ba est programmée pour ce samedi à 11h à la Primature.

Cette passation de service intervient après la dissolution du gouvernement par le président Macky Sall, mercredi dernier, et la nomination de Sidiki Kaba au poste de Premier ministre en remplacement d’Amadou Ba, désigné comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars.

Me Sidiki Kaba, qui occupait précédemment le poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est un juriste de formation ayant déjà exercé plusieurs fois en tant que ministre. Sa nomination en tant que Premier ministre le place comme le cinquième à occuper ce poste sous la présidence de Macky Sall depuis 2012.

Cette passation de service symbolise le début d’une nouvelle étape dans la gouvernance du pays et marque la transition vers une nouvelle direction sous la conduite de Sidiki Kaba.

Appui aux malades du Cancer : Les femmes de l’ONAS marquent le 8 mars

L’Association Nationale des Femmes de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ANFO) a célébré le 8 mars d’une manière spéciale cette année. Dans un geste de solidarité et de soutien, elles ont manifesté leur engagement envers les femmes et la communauté en général.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance de placer la femme au cœur des principes de management de l’organisation. Il a mis en avant les compétences des femmes qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’ONAS et a promis de continuer à favoriser leur promotion.

Dans cet esprit, le Directeur Général a instruit le Directeur des Ressources Humaines à accorder une attention particulière aux revendications des femmes de l’ONAS. La Présidente de l’ANFO, Ndèye Adja Diop, a quant à elle appelé à une promotion accrue des femmes à des postes de responsabilité, ainsi qu’à un soutien renforcé en matière de formation et de renforcement de capacités.

En parallèle à cette célébration, l’ANFO a manifesté sa solidarité envers les patients atteints de cancer à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Un appui a été remis au Directeur Général de l’hôpital, Moussa Sam Daff, afin d’aider les malades dans leur combat contre la maladie. Ce geste a été salué par le Directeur Général de l’hôpital, qui a souligné l’importance de telles initiatives dans le soutien aux patients, qui font face à des difficultés tant psychologiques que financières dans leur lutte contre le cancer.

L’ANFO, par ces actions, démontre son engagement en faveur de la promotion des femmes et du bien-être de la communauté, et souligne l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la lutte contre les défis de santé publique.

Foncier à Ndiakhirate : La réponse de Mara Thioub à la famille Diop

Dans le conflit foncier qui secoue la communauté de Ndiakhirate, Mara Thioub, partie mise en cause par la famille Diop, a répondu aux allégations qui pèsent sur elle. Accusée d’avoir occupé illégalement une parcelle de terre appartenant à la famille Diop et d’avoir causé des dommages à l’environnement, Mara Thioub a tenu à clarifier sa position.

Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.
Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.

Foncier à Ndiakhirate : La famille Diop réclame justice contre Mara Thioub pour les dommages causés

La communauté de Ndiakhirate est le théâtre d’un conflit foncier qui oppose la famille Diop à Mara Thioub, suscitant des tensions croissantes dans le village. Au cœur de ce différend se trouve une parcelle de terre contestée, où des dommages ont été infligés, exacerbant les frictions entre les parties concernées.

Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB  pour les dommage causés..
Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB pour les dommage causés...

Élections présidentielles au Sénégal : Satisfaction de la communauté internationale face à la date fixée

La communauté internationale, représentée par l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE) et les États-Unis, exprime sa satisfaction quant à la décision de fixer la date des élections présidentielles au Sénégal au 24 mars, après des semaines de crise politique liée au report du scrutin.

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité du dénouement pacifique de la crise institutionnelle au Sénégal, soulignant l’enracinement et la résilience de la démocratie dans le pays. L’UA déploiera une mission d’observation pour garantir des élections transparentes et crédibles.

L’Union européenne a salué les décisions du Conseil constitutionnel et de la présidence sénégalaise, soulignant la grande résilience de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. L’UE a appelé à une campagne électorale pacifique et à la tenue d’élections crédibles.

La France a également salué la décision du président Macky Sall d’organiser les élections le 24 mars, témoignant de la force des institutions démocratiques sénégalaises. L’Allemagne estime que les conditions d’une élection libre et démocratique ont été créées.

Les États-Unis ont pris acte de la décision sénégalaise, se tenant aux côtés du peuple sénégalais dans leur soutien indéfectible pour la démocratie et des élections libres et justes.

La campagne électorale débutera le 10 mars et se terminera le 22 mars, offrant une fenêtre plus courte que les 21 jours prescrits par le code électoral. Les observateurs internationaux surveilleront de près le déroulement du processus électoral pour garantir son intégrité et sa transparence.

(8 mars) Les femmes chauffeurs et contrôleurs : Des pionnières de la route et des rails

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le monde célèbre le courage, la résilience et les contributions des femmes dans tous les domaines de la société. Parmi ces femmes inspirantes se trouvent celles qui ont choisi des métiers traditionnellement dominés par les hommes : les chauffeurs et les contrôleurs.

8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s'expriment sur leur métier.
8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s’expriment sur leur métier.

Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes chauffeurs et contrôleurs ont défié les normes de genre et ont bravement embrassé ces professions. Malgré les défis et les préjugés auxquels elles sont confrontées, elles continuent de tracer leur chemin sur la route et sur les rails, ouvrant la voie à une plus grande égalité des genres dans ces secteurs.

Fatoumata Diop, chauffeuse de bus à Dakar, incarne cette détermination. Pour elle, conduire un bus est bien plus qu’un simple travail : c’est une mission qui lui permet de contribuer à la mobilité des gens et de promouvoir l’égalité des chances. Chaque jour, elle prend le volant avec fierté, déterminée à démontrer que les femmes peuvent exceller dans ce domaine.

À Paris, Aïssatou Ba est une contrôleuse de train qui a surmonté de nombreux obstacles pour atteindre son objectif. Dans un secteur où les hommes sont majoritaires, elle a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour prouver sa valeur. Malgré les défis, elle se rend au travail chaque jour avec un sentiment de satisfaction, sachant qu’elle contribue à l’avancement de l’égalité des genres.

Cependant, le chemin vers l’égalité reste semé d’embûches pour ces femmes courageuses. Elles font face au harcèlement, aux préjugés et à la discrimination sur leur lieu de travail. Malgré cela, elles continuent de se battre pour des conditions de travail équitables et un traitement juste.

En cette journée spéciale, honorons la bravoure et la détermination de toutes les femmes chauffeurs et contrôleurs à travers le monde. Leurs histoires d’audace et de résilience inspirent et encouragent les femmes partout à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles.

Ensemble, continuons à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les femmes qui osent briser les barrières et ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines de la société.

Aissata Tall Sall : Une vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et candidate à la présidence, partage sa vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes dans le pays. Dans un entretien exclusif avec Seneweb à l’occasion de la Journée internationale de la femme, elle affirme que malgré la sous-représentation actuelle des femmes parmi les candidats, elle croit fermement qu’une femme occupera bientôt le poste de présidente de la République.

En soulignant les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles entrent en politique, Aissata Tall Sall rappelle son expérience en tant que candidate en 2019, décrivant le processus comme un véritable parcours du combattant. Elle encourage les femmes à faire preuve de courage et à s’engager davantage dans cet univers politique souvent défini par les hommes.

« Les femmes doivent faire preuve de beaucoup plus de courage pour s’engager dans ce jeu qui a été défini par les hommes. Mais ça viendra. Un jour, j’espère pas très lointain, une femme sera présidente de la République du Sénégal », déclare Aissata Tall Sall.

La ministre de la Justice exprime sa conviction que les femmes ont progressé dans l’occupation de postes de responsabilité et que l’émergence d’une femme présidente est inévitable. Elle partage également ses propres ambitions, affirmant que tant qu’elle sera engagée en politique, son désir d’être la première présidente de la République ne faiblira pas.

L’annonce d’Aissata Tall Sall met en lumière l’importance de soutenir et d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique, ouvrant ainsi la voie à une représentation équitable et diversifiée au plus haut niveau de la gouvernance sénégalaise.

Fambaye Diop Diagne : Une vie dédiee à l’agroalimentaire pour le développement du Sénégal

Fambaye Diop Diagne incarne la détermination et l’engagement en faveur du développement agricole au Sénégal. Originaire de Ndiangué, dans la région de Saint-Louis, cette femme leader s’est consacrée corps et âme à la transformation des produits agricoles, considérant l’agriculture comme la clé du progrès pour son pays.

Mme Diagne, figure emblématique de l’industrie agroalimentaire locale, a investi dans la transformation des céréales, avec un accent particulier sur la culture et la transformation du riz dans la vallée du fleuve Sénégal. Elle dirige avec succès un Groupement d’Intérêt Économique (GIE) depuis 2005, malgré les défis initiaux.

« Au début, c’était très difficile d’avoir 20 sacs de riz par jour. Aujourd’hui, nous transformons plus de sept tonnes de riz par heure », confie Mme Diagne. Elle supervise un GIE prospère qui emploie actuellement 16 personnes, en plus des travailleurs agricoles dédiés.

Fambaye Diop Diagne, l’une des principales agricultrices du département de Dagana, exploite 10 hectares de terres. Sa détermination l’a amenée à représenter son GIE lors de foires au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à promouvoir les produits locaux.

Elle reconnaît le soutien crucial de la SAED (Société nationale chargée de l’exploitation agricole des terres du delta du fleuve Sénégal) et de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) dans son parcours.

Malgré ses réussites, Fambaye Diop Diagne aspire à aller plus loin. Elle rêve d’étendre les activités de son GIE et appelle l’État à octroyer davantage de terres aux femmes, soulignant l’importance cruciale de l’autonomisation des femmes dans le secteur agricole.

En cette Journée internationale de la femme, Fambaye Diop Diagne représente une source d’inspiration pour les femmes sénégalaises, démontrant que l’engagement dans l’agroalimentaire peut contribuer significativement au développement économique et social du pays.

Campagne électorale au Sénégal : Appel à l’adaptation des candidats au contexte particulier

Un collectif regroupant des organisations de la société civile a émis un appel aux candidats en lice pour l’élection présidentielle au Sénégal, les incitant à s’adapter au contexte particulier dans lequel se déroulera la campagne électorale. Fixée au samedi à 0 heure pour une durée de deux semaines, la campagne se déroulera dans un contexte marqué par des délais plus courts que prévu initialement.

Cheikh Tidiane Cissé, lead programme manager du programme Gnéti élection, du Collectif des organisations de la société civile, a souligné l’importance pour les candidats de prendre en compte ce contexte particulier. Bien que les délais soient légalement fixés à 21 jours, la compression du calendrier électoral impose une adaptation nécessaire, selon Cissé.

La campagne électorale précède l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, mais reportée par le président Macky Sall au 24 mars. Le collectif appelle les candidats à faire preuve d’adaptabilité et à élaborer des discours programmatiques axés sur les besoins et préoccupations des citoyens.

Une rencontre intitulée « conversation citoyenne » a eu lieu aux Manufactures sénégalaises des arts décoratifs (MSAD) de Thiès, réunissant des acteurs, notamment des jeunes et des femmes, pour discuter des défis et enjeux liés à leur participation au processus électoral. Un mémorandum appelé la « déclaration de Thiès » a été élaboré, soulignant l’importance d’une élection apaisée et d’une campagne électorale civilisée, sans violence.

Le collectif cherche également à outiller les jeunes et les femmes afin qu’ils puissent formuler des propositions aux candidats lors de la campagne électorale, en l’absence de programmes concrets de la part des candidats. Ces propositions pourraient ensuite être transformées en politiques publiques une fois les candidats élus.

Violence et harcèlement au travail : Appel au Sénégal pour la ratification de la Convention 190 de l’OIT

Dans le cadre des célébrations du mois de mars, dédié aux revendications des femmes, le Comité national des femmes de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts) a organisé une marche le 7 mars à Niarry Tally. L’objectif principal de cette marche était de réclamer la ratification par le Sénégal de la Convention 190 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les violences et le harcèlement au travail.

La Convention 190, déjà ratifiée par 37 pays, est un instrument juridique crucial qui offre un cadre de travail plus sûr pour les femmes. La présidente du comité, Aïssatou Touré Sow, a souligné que les violences au travail et les atrocités perpétrées contre les femmes nécessitent une attention immédiate. Les femmes de la Cnts sont engagées à mettre fin à toutes les formes de violences, d’exploitation et de discrimination à l’encontre des femmes.

Aïssatou Touré Sow a déclaré : « Nous refusons de rester silencieuses face aux injustices qui sévissent dans nos lieux de travail et dans la communauté. » Les femmes de la Cnts lancent un appel à l’État sénégalais pour la ratification de la Convention 190, considérée comme un outil crucial dans la lutte pour un environnement de travail sûr et respectueux.

Lamine Fall, secrétaire général adjoint de la Cnts, a souligné que la Convention 190 date de 2019, soit déjà de 4 à 5 ans, et que les femmes, déjà confrontées à des salaires inférieurs et à des tâches difficiles, ne devraient pas avoir à subir la violence et le harcèlement. Les femmes de la Cnts espèrent que leurs actions contribueront à sensibiliser les autorités sénégalaises et les inciter à agir en faveur de la ratification de la Convention 190.

La déclaration des participantes a été remise à Mme Thioye, Aminata Kane, représentante du ministère du Travail. Bien que la Convention 190 n’ait pas encore été ratifiée par le Sénégal, des progrès ont été notés, notamment la modification du code du travail en 2022, interdisant toute forme de discrimination. De plus, la dernière version de la convention collective interprofessionnelle prend également en compte les questions liées au harcèlement.

[8 mars] Anta Babacar Ngom : La candidate qui pourrait briser le plafond de verre au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle sénégalaise fixée au 24 mars 2024, Anta Babacar Ngom émerge comme l’unique femme parmi les prétendants initiaux, suscitant des interrogations sur sa capacité à briser le plafond de verre politique dans un pays où seules deux femmes ont concouru à la présidence par le passé.

Agée de 39 ans, Anta Babacar Ngom est la présidente du mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC). Forte de son expérience en tant que « capitaine d’industrie » à la tête de Sedima, l’une des plus grandes filiales agro-industrielles au Sénégal, elle représente la troisième femme à se lancer dans une élection présidentielle depuis l’indépendance en 1960.

Formée au Canada et en France, Anta Babacar Ngom met en avant son expérience entrepreneuriale et affirme que son engagement politique n’est pas le résultat d’un caprice, mais plutôt la volonté de contribuer à la renaissance du Sénégal. En août 2023, elle officialise sa candidature, déclarant que sa campagne sera axée sur la renaissance du pays.

Cependant, elle doit surmonter certains défis, notamment son manque de notoriété dans les quatorze régions du Sénégal. Un expert de la famille Ngom souligne que bien que son parcours à la tête de Sedima ait été remarquable, elle reste relativement inconnue à l’échelle nationale.

Un autre point de critique concerne son engagement passé dans la campagne de Macky Sall en 2012. Anta Babacar Ngom Diack explique son implication en tant que soutien temporaire, soulignant qu’elle n’est responsable d’aucun bilan politique et que son manque d’expérience politique est une force.

Malgré ces défis, Anta Babacar Ngom incarne la volonté des femmes de jouer un rôle prépondérant dans le développement du pays. Elle travaille à constituer une « génération Anta Babacar », un groupe de militants proposant des activités pour les jeunes adultes.

Alors que les observateurs soulignent la difficulté pour des personnalités extérieures à l’appareil politique de percer, certains estiment que même si elle ne réussit pas cette fois-ci, elle pourrait ouvrir la voie à l’avenir. Les résultats des élections précédentes ont montré que l’expérience politique est souvent un facteur déterminant, mais Anta Babacar Ngom reste déterminée à faire mieux que ses prédécesseures Diouma Dieng Diakhaté et Amsatou Sow Sidibé.

Cependant, il est encore tôt pour anticiper le résultat final, et la candidate doit mobiliser un soutien significatif pour espérer créer la surprise et marquer l’histoire politique du Sénégal. L’élection présidentielle sénégalaise s’annonce comme un moment crucial pour évaluer la dynamique de la participation des femmes dans la sphère politique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Présidentielle du 24 mars au Sénégal : Macky Sall fixe la période de la campagne électorale

Le Sénégal se prépare activement pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 mars prochain. Le président en exercice, Macky Sall, a récemment pris une décision cruciale en fixant la période officielle de la campagne électorale à travers un décret présidentiel.

Ce décret, émis suite aux décisions du Conseil constitutionnel, stipule que la campagne électorale débutera le samedi 9 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le vendredi 22 mars 2024 à minuit. Ces dates, conformes aux dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, permettront aux candidats en lice de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.

Il est important de souligner que cette période de campagne électorale se déroulera en conformité avec les dispositions du Code électoral sénégalais en matière de propagande électorale. Cela garantira un déroulement juste et transparent de la compétition politique, tout en offrant une plateforme équitable à tous les candidats pour exprimer leurs idées et leurs projets pour l’avenir du pays.

Le décret confie la responsabilité de superviser l’exécution de ces dispositions à plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, notamment le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et d’autres personnalités clés telles que le Président de la Commission électorale nationale autonome et le Président du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel. Ces acteurs auront pour mission d’assurer le bon déroulement de la campagne électorale et de veiller au respect des règles électorales établies.

Cette annonce marque ainsi le coup d’envoi officiel de la période de campagne électorale au Sénégal. Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles permettront aux électeurs de se familiariser avec les différents programmes politiques proposés par les candidats et de faire un choix éclairé lors du jour du scrutin.

Dans un climat politique chargé et animé par des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, la période de campagne électorale représente une occasion importante pour le peuple sénégalais de participer activement au processus démocratique et de décider de la direction que prendra leur nation dans les années à venir.

Ziguinchor : Les Femmes Guidées vers l’Autonomie Financière

Le jeudi 7 mars 2024, l’ONG Cause Première en partenariat avec la coopération allemande GTZ a organisé une session d’échanges visant à informer et orienter les femmes de Ziguinchor sur les opportunités de financement disponibles dans la région.

Mamadou Lamine Sané, conseiller technique en communication perspective de l’antenne Casamance, Sénégal Oriental du programme « Réussir au Sénégal » de la coopération Allemande GTZ, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation visant à informer les jeunes et les femmes sur les perspectives et les potentialités existantes au niveau territorial.

Cette journée exclusivement dédiée aux femmes avait pour objectif de sensibiliser sur l’autonomisation des femmes de la Casamance, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur avicole, qui offre des opportunités de développement économique significatives.

M. Sané a souligné que l’ONG Cause Première, en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement telles que le pôle emploi, la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide), l’ANPEJ (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique), avait pour objectif de mettre en relation les femmes de Ziguinchor avec ces structures afin qu’elles puissent bénéficier de leur appui, notamment en matière de formation, d’orientation professionnelle et de financement.

Les axes d’action prioritaires de l’ONG Cause Première comprennent l’autonomisation des femmes et des filles, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’agro-écologie, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’accès aux financements.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des femmes de Ziguinchor et à les accompagner dans leur parcours vers l’autonomie financière et le développement économique.



   AS – Le Dakarois Ziguinchor

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Bignona, Sénégal : Don alimentaire offert aux enfants du centre de réinsertion sociale par des enseignantes de l’ISEP

Des enseignantes de l’Institut supérieur d’enseignement professionnel (ISEP) de Bignona ont exprimé leur solidarité envers les enfants souffrant de handicap mental du centre de réinsertion sociale de la région de Ziguinchor. Un don composé de produits alimentaires a été remis, symbolisant également une marque de soutien à l’éducation de cette catégorie d’enfants.

Le geste altruiste a été rendu possible grâce à une collecte de moyens organisée auprès des enseignantes et enseignants de l’ISEP de Bignona. Parmi les produits offerts figuraient des paquets de sucre, des pots de beurre, des cartons de lait, des pots de café, des paquets de fromage et des pots de mayonnaise.

Ndèye Fatou Diagne Diatta, enseignante-formatrice à l’ISEP de Bignona, a exprimé son engagement envers l’éducation des enfants souffrant de handicap mental, de trisomie et d’autres pathologies. Elle a souligné que ce geste vise à soutenir leur éducation et à améliorer leur qualité de vie.

Jacqueline Mendy Dione, enseignante au centre de réinsertion sociale de Bignona, a témoigné de l’importance cruciale de ce don en nature, soulignant qu’il contribuera significativement à l’insertion professionnelle et sociale de ces enfants handicapés.

Ce geste philanthropique coïncide avec la Journée internationale de la femme, et les enseignantes de l’ISEP de Bignona ont ainsi marqué l’événement en offrant ce don aux enfants du centre de réinsertion social, témoignant de leur engagement envers la communauté et leur solidarité envers les plus vulnérables.

AIIDA milite pour l’intégration des dangers de la dépigmentation dans les programmes scolaires au Sénégal

L’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA) œuvre activement pour sensibiliser sur les dangers de la dépigmentation volontaire et cherche à intégrer cette problématique dans le système éducatif sénégalais. Cette initiative vise à sensibiliser les élèves aux risques associés à la pratique de la dépigmentation artificielle, une tendance de plus en plus répandue chez les jeunes.

La dermatologue et vénérologue, le Dr Awa Fall Guèye, responsable au sein de l’AIIDA, a souligné l’importance de tisser des partenariats avec le ministère de la Santé et de l’Action sociale pour intégrer ces informations dans les programmes éducatifs. L’objectif est de permettre aux élèves de comprendre les risques liés à la dépigmentation volontaire et d’encourager des pratiques saines en matière de soins de la peau.

Le constat de plus en plus fréquent de jeunes filles et garçons s’adonnant à la dépigmentation volontaire a motivé cette démarche. Le phénomène est souvent lié à des aspirations sociales et à un désir d’être identifié parmi leurs pairs. Dr Awa Fall Guèye a souligné que la dépigmentation volontaire, impliquant des procédés chimiques ou physiques visant à éclaircir la peau, entraîne des complications médicales telles que le cancer cutané, la toxidermie et l’acné.

Lors d’une table ronde organisée par le Musée des civilisations noires, des experts, universitaires, psychologues, historiens et religieux ont discuté du thème « La couleur de peau et l’estime de soi : le cas de la dépigmentation volontaire ». La représentante de l’AIIDA a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités étatiques, soulignant la nécessité d’un accompagnement et d’une implication gouvernementale pour lutter efficacement contre la dépigmentation volontaire au Sénégal.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

La Banque africaine de développement (BAD) fait un don de 12 milliards de francs CFA pour renforcer la sécurité alimentaire au Sénégal

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un don de 20 millions de dollars américains, soit environ 12 milliards 40 millions de francs CFA, au Sénégal. L’objectif de ce don est de renforcer la sécurité alimentaire dans le pays et d’accroître les revenus des petits producteurs, en particulier des femmes et des jeunes vulnérables.

Le conseil d’administration du groupe de la BAD a approuvé ce don le 5 mars 2024 à Abidjan. Les fonds seront alloués au Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam (nord) et Kaffrine (centre), contribuant ainsi à l’amélioration durable des productions agricoles.

Chérif Mohamed, le responsable du bureau de la BAD au Sénégal, a souligné que ce financement contribuera au renforcement de la résilience des populations face aux changements climatiques. Le projet financé par ce don permettra la construction d’infrastructures agricoles à Kaffrine et Louga, ainsi que l’installation de panneaux solaires pour 10 stations de pompage de fermes dans ces régions.

Dans la région de Kaffrine, cinq ouvrages de rétention d’eau seront construits pour améliorer la gestion des ressources hydriques. D’autres infrastructures sont également prévues dans le cadre de ce financement de la BAD, visant à soutenir le secteur agricole et à renforcer la sécurité alimentaire au Sénégal.

Lutte renforcée contre l’insécurité : Opérations de grande envergure de la Gendarmerie à travers le Sénégal

La Gendarmerie nationale sénégalaise a intensifié ses efforts dans la lutte contre l’insécurité en lançant des opérations majeures dans plusieurs régions du pays depuis le 24 février. Ces actions ciblées ont couvert des zones stratégiques, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Le bilan provisoire de ces opérations témoigne d’une mobilisation conséquente des forces de l’ordre. Les résultats à ce jour incluent l’interpellation de 675 individus, la mise hors service de 107 véhicules et de 216 motos. De plus, 63 débits de boissons ont été inspectés, conformément à ces opérations de sécurité nationale, comme l’a rapporté le journal L’AS.

Les saisies effectuées au cours de ces opérations sont variées et démontrent l’ampleur des activités criminelles visées. Parmi les articles confisqués, on compte deux bidons de vin blanc, 18,5 kg de chanvre indien, 04 charrettes à traction animale avec 08 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 05 motopompes, 10 cartons d’huile à moteur, 05 tricycles, 120 litres de carburant, 05 machines de jeux de hasard et des médicaments dopants.

En parallèle, les gendarmes ont démantelé des sites d’orpaillage clandestins et des débits de boisson non autorisés. Des matériels destinés à l’exploitation de mines artisanales ont également été saisis. Les forces de l’ordre ont réussi à appréhender 03 individus impliqués dans des vols à main armée. Le montant total des amendes forfaitaires émises au cours de ces opérations atteint 4 322 000 FCFA.

Réactions positives du candidat Pr Daouda Ndiaye au Conseil constitutionnel

Par ailleurs, Pr Daouda Ndiaye, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision du Conseil constitutionnel. L’universitaire a salué cette décision, se déclarant fier d’être sénégalais. Il a souligné l’importance, pour le président de la République, de prendre les mesures nécessaires pour garantir une transition conforme d’ici le 2 avril 2024.

Date de la Présidentielle au Sénégal : Appel au dialogue du grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop

Dans un contexte où des informations contradictoires circulent sur la date de l’élection présidentielle au Sénégal, avec d’un côté le président Macky Sall annonçant le 24 mars et de l’autre Thierno Alassane Sall affirmant avoir reçu une réponse du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars, le Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop, a lancé un appel au dialogue.

Selon les informations rapportées par « L’Observateur », le Conseil constitutionnel aurait finalement choisi de se conformer à la date du 24 mars, alignant ainsi sa décision sur celle du président Macky Sall. Toutefois, dans un geste qui souligne la complexité de la situation, Thierno Alassane Sall maintient que le Conseil a fixé la date au 31 mars.

Face à cette controverse, le Grand Serigne de Dakar a appelé à une prise de conscience des principaux acteurs politiques. Lors d’une conférence de presse, il a plaidé en faveur d’un dialogue entre le président Macky Sall et les membres du Conseil constitutionnel. Il a souligné que peu importe que l’élection ait lieu le 24 ou le 31 mars, il est crucial de ne pas perdre de temps dans des polémiques stériles.

« Quatre jours de plus ou cinq, ça n’a pas une grande différence », a déclaré le Grand Serigne, suggérant que l’essentiel est d’arriver à un consensus sur la date afin de permettre le démarrage de la campagne électorale. Son appel vise à apaiser les tensions et à privilégier la stabilité politique dans cette période cruciale.

Il reste à voir comment cette proposition sera accueillie par les différentes parties et si elle contribuera à une résolution rapide de la situation, offrant ainsi une perspective plus claire pour l’élection présidentielle au Sénégal.

Incertitude sur la date de la présidentielle au Sénégal : Thierno Alassane Sall crée la confusion

Thierno Alassane Sall, candidat à l’élection présidentielle sénégalaise de mars 2024, a semé le doute sur la date du scrutin dans un message diffusé sur les réseaux sociaux. Alors que certaines sources, dont le journal « l’Observateur », affirment que le Conseil constitutionnel serait en accord avec la date du 24 mars proposée par le président Macky Sall, Thierno Alassane Sall prétend avoir reçu une réponse officielle du Conseil constitutionnel fixant la date au 31 mars.

Dans son message, le candidat partage la décision présumée du Conseil constitutionnel, établissant le 31 mars 2024 comme la date officielle de l’élection présidentielle. Il exprime sa gratitude envers ceux qui défendent la République et préservent la démocratie, rendant également hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour le respect de la Constitution.

Thierno Alassane Sall rappelle que les décisions du Conseil constitutionnel sont incontestables et enjoint au président de la République et à son administration de s’y conformer. Il souligne l’aspect inédit de la situation, avec une campagne électorale se déroulant pendant le carême et le ramadan, et le vote prévu le jour de Pâques.

Malgré ces circonstances exceptionnelles, le candidat demeure convaincu que le peuple sénégalais fera preuve de courage et de détermination pour exercer son droit de vote. Il espère que cette élection permettra de clore le chapitre difficile traversé par le pays.

La déclaration de Thierno Alassane Sall provoque des interrogations sur la date effective de l’élection présidentielle, générant ainsi un climat d’incertitude parmi les électeurs et les acteurs politiques au Sénégal.

Politiques publiques en faveur des femmes au Sénégal : Ndioro Ndiaye plaide pour un passage à l’échelle

Ndioro Ndiaye, ancienne ministre du Développement social au Sénégal, a mis en avant la nécessité d’intensifier les efforts pour améliorer les politiques publiques en faveur des femmes dans le pays. Elle plaide pour un passage à l’échelle, soulignant que malgré les progrès réalisés, les résultats escomptés ne sont pas encore atteints.

Lors d’une intervention mercredi à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Ndioro Ndiaye a insisté sur l’importance d’activer les leviers nécessaires pour renforcer l’impact des politiques publiques en faveur des femmes. Elle estime que les droits existants ne sont pas pleinement appliqués et qu’il est crucial que l’ensemble de la société s’engage dans cette démarche.

Bien que l’État ait mis en place des politiques spécifiques pour soutenir les femmes, Ndioro Ndiaye constate que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Selon elle, il est impératif d’améliorer ces politiques et de prendre des mesures concrètes pour passer à l’échelle.

Ndioro Ndiaye a souligné la nécessité de renforcer l’application des lois existantes, en particulier celles concernant le viol et la pédophilie. Elle estime que des sanctions plus sévères doivent être mises en place pour garantir le respect de ces lois et assurer une protection adéquate aux femmes.

Évoquant des combats menés il y a vingt ans, tels que les lois sur le viol et la nationalité, Ndioro Ndiaye a encouragé les femmes à continuer de revendiquer leurs droits. En tant que fondatrice de l’ONG « Alliance pour la migration, le leadership et le développement », elle continue de jouer un rôle essentiel dans la promotion des droits des femmes au Sénégal.

Cette prise de position de Ndioro Ndiaye souligne l’importance de l’engagement continu en faveur de l’égalité des sexes et de l’amélioration des conditions de vie des femmes au Sénégal.

Rénovation et équipement informatique pour l’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye grâce à Helios Towers au Sénégal

L’école El Hadj Abdel Kader Ndiaye, située dans le quartier Mbour 1 de la ville de Thiès, a été récemment rénovée grâce à l’initiative de l’opérateur d’infrastructures télécoms Helios Towers. Cette rénovation, accompagnée d’un apport en matériel informatique, a représenté un investissement global dépassant la barre des cinquante millions de francs CFA.

Helios Towers a entrepris diverses améliorations au sein de l’école, comprenant la construction d’un mur de clôture, la réfection des salles de classe avec la restauration des toitures, ainsi que la réhabilitation et l’équipement d’une salle informatique avec 15 ordinateurs et une connexion Internet permanente, selon le directeur général de l’entreprise, Karim Ndiaye.

Opérant à Londres, Helios Towers est présent au Sénégal depuis trois ans, œuvrant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette initiative de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) d’Helios a été guidée par des critères tels que les effectifs de l’école, la performance, ainsi que la mixité garçons et filles. Le faible niveau d’équipement de l’école et sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs téléphoniques dans un rayon de deux kilomètres ont également été pris en compte.

Karim Ndiaye, le directeur général d’Helios Towers, a souligné que le choix de Thiès pour cette action de RSE s’explique par la forte présence de l’entreprise dans cette région, qui concentre la majorité de ses sites au Sénégal.

Cette contribution est présentée comme une première étape dans la politique de RSE d’Helios, qui vise à impacter positivement 1 500 sites à travers le pays. Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadj Abdoul Kader Ndiaye, a exprimé sa gratitude pour le soutien reçu au cours des deux dernières années, soulignant l’impact significatif sur les résultats scolaires et l’amélioration des infrastructures éducatives.

Une cinquantaine de millions pour rénover l'école Elhdji Abdel Kader Ndiaye

Sénégal : Des adieux émouvants entre Macky Sall et Amadou Bâ lors de la dissolution du gouvernement

Le président Macky Sall a pris une décision marquante lors du Conseil des ministres de ce mercredi en annonçant la dissolution du gouvernement. Dans le cadre de cette restructuration, il a déchargé Amadou Bâ de ses fonctions de Premier ministre, lui permettant ainsi de se consacrer pleinement à la campagne électorale en vue de la présidentielle prévue avant fin mars. Sidiki Kaba a été nommé pour le remplacer.

Selon des sources anonymes citées par L’Observateur, les adieux entre Macky Sall et Amadou Bâ ont été empreints d’émotion. Le président a exprimé sa gratitude envers Amadou Bâ, soulignant sa ténacité au cours d’une année difficile pour le gouvernement. « Cette année n’a pas été facile pour nous. Mais, Amadou, vous avez tenu avec toute l’équipe. Maintenant c’est le moment de vous libérer pour aller sur le terrain pour la campagne électorale. On va y aller ensemble. Tout le monde va accompagner et appuyer pour la victoire », aurait déclaré le président Sall.

Amadou Bâ, dans ses adieux, aurait loué la grandeur du président Macky Sall qui a respecté les décisions du Conseil constitutionnel. Il aurait également exprimé sa volonté de travailler main dans la main avec la famille présidentielle.

L’ancien Premier ministre a conclu ses hommages en retraçant les étapes de son compagnonnage avec le président : « Vous m’avez trouvé à la Direction générale des Impôts et Domaines, un poste prestigieux pour tout cadre de son rang, vous m’avez élevé à des niveaux supérieurs jusqu’à faire de moi votre candidat. Je vous en serai toujours reconnaissant. »

Cette dissolution du gouvernement et ces changements majeurs surviennent dans un contexte électoral tendu au Sénégal, avec une présidentielle imminente et des enjeux politiques significatifs pour l’avenir du pays. Les développements futurs seront scrutés de près par la population sénégalaise et la communauté internationale.

Présidentielle : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye unis pour la victoire, affirme El Malick Ndiaye

Dans un message empreint de fierté et de confiance, El Malick Ndiaye, Secrétaire général chargé de la communication du parti Pastef/Les Patriotes, a partagé sur sa page Facebook son soutien inébranlable envers le leader du parti, Ousmane Sonko, et le candidat Bassirou Diomaye Faye dans la perspective de l’élection présidentielle.

« Fier de notre leader et de notre candidat ! » a proclamé El Malick Ndiaye, témoignant ainsi de l’admiration qu’il porte à ces figures majeures de Pastef/Les Patriotes. Cette déclaration reflète la détermination et la cohésion au sein du parti en vue du scrutin présidentiel à venir.

El Malick Ndiaye a également rendu hommage aux députés du parti, saluant leur classe et leur participation à un débat parlementaire bien argumenté et fondé sur des principes. Cette reconnaissance souligne l’engagement et la compétence des représentants de Pastef/Les Patriotes dans l’arène politique.

Le Secrétaire général chargé de la communication a conclu son message en annonçant une collaboration étroite entre Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, affirmant qu’ils parcourront ensemble le pays pour assurer une victoire dès le premier tour, exprimant ainsi sa confiance en un succès électoral.

Ces déclarations de soutien et de solidarité au sein de Pastef/Les Patriotes témoignent d’une unité affichée avant l’élection présidentielle. Il sera intéressant de suivre le développement de cette collaboration et son impact sur la campagne électorale à mesure que le scrutin approche.

L’autonomisation des sourds au Sénégal pour les élections Présidentielles

Au Sénégal, où la crise politique s’est intensifiée avec le report inattendu de l’élection présidentielle, une avancée significative se profile pour les personnes sourdes et malentendantes. Mame Massar Faye, 52 ans, témoigne de son expérience passée, où il n’a jamais pu voter seul en raison de difficultés à comprendre le processus électoral et des termes spécifiques associés. Cependant, grâce à un atelier en langue des signes organisé dans sa ville de Thiès, il espère pouvoir exercer son droit de vote en toute autonomie.

Au Sénégal, la diversité des langues des signes – locale, arabe, américaine – complique parfois la compréhension des concepts liés au processus électoral. Pour remédier à cette lacune, la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES), une ONG basée aux États-Unis, a collaboré avec des organisations locales pour créer un corpus standardisé de 105 signes en langue des signes. Ces signes visent à représenter des termes tels que « urne », « bureau de vote » ou « déclaration universelle des droits de l’homme ».

Alioune Sow, président de la Fédération nationale des organisations de sourds du Sénégal (Fnoss), souligne l’importance de ce vocabulaire commun, permettant aux électeurs sourds de discuter entre eux de questions électorales et d’être autonomes dans le bureau de vote.

« Souvent, c’était compliqué, car à chaque fois, je devais demander de l’aide », explique M. Faye. L’initiative vise à éliminer cette dépendance, renforçant ainsi la participation politique des personnes sourdes au Sénégal.

Cette avancée représente une étape significative vers l’inclusion et l’égalité dans le processus démocratique, illustrant l’importance de rendre les élections accessibles à tous les citoyens, indépendamment de leurs capacités auditives. Alors que le pays navigue à travers des enjeux politiques complexes, cette initiative offre une lueur d’espoir pour une participation électorale plus équitable et inclusive.

Élection présidentielle au Sénégal : Macky Sall choisit le 24 mars, suscitant des interrogations

La date de la prochaine élection présidentielle au Sénégal fait l’objet d’une attention particulière, alors que le Conseil constitutionnel a proposé le 31 mars, rejetant ainsi la date du 2 juin issue du dialogue national. Cependant, le Président Macky Sall a surpris en écartant cette proposition pour retenir le 24 mars, une décision qui a suscité des interrogations quant à ses motivations.

Dans un arrêt rendu public ce mercredi, le Conseil constitutionnel a suggéré le 31 mars comme date pour l’élection présidentielle. Cette proposition a été transmise au Président Macky Sall, mais dans la même journée, le chef de l’État a écarté cette date au profit du 24 mars. Selon des sources, Macky Sall a justifié ce choix en invoquant la coïncidence entre le 31 mars et la célébration de Pâques.

L’Observateur rapporte que le Président a pris cette décision après avoir obtenu des garanties quant à une organisation efficace du scrutin par les services compétents. Suite à cela, Macky Sall aurait donné des instructions à son cabinet pour préparer deux projets de décrets : l’un fixant la date de l’élection présidentielle et l’autre convoquant le corps électoral.

Avant de trancher, le Président Macky Sall aurait consulté quelques-uns de ses proches, notamment des juristes éminents tels que les ministres Ismaïla Madior Fall, Antoine Félix Diome, Me Oumar Youm, et Me Sidiki Kaba. Cette démarche suggère une volonté de s’entourer de conseils juridiques avisés pour prendre une décision cruciale pour l’avenir politique du pays.

La décision de Macky Sall de fixer la date au 24 mars déclenchera probablement des débats et discussions au sein de la classe politique sénégalaise. Les considérations liées à la cohérence du calendrier électoral avec les fêtes religieuses soulignent la complexité de la planification des élections dans un contexte où des facteurs divers influent sur le processus politique.

À mesure que la campagne électorale prendra de l’ampleur, il sera intéressant de voir comment cette décision de Macky Sall sera perçue par la population sénégalaise et comment elle influencera le déroulement du processus électoral.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation.

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations.
Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et
de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de
l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une
victoire dès le premier tour.
Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons
à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des
Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA
Candidat à l’élection présidentielle

Aliou Sall exprime sa fierté et son soutien indéfectible au Président Macky Sall

Aliou Sall, compagnon politique du Président Macky Sall, a récemment exprimé toute sa fierté et son soutien inconditionnel envers le chef de l’État sénégalais. Dans une déclaration poignante, Aliou Sall a loué les qualités exceptionnelles de leadership et le dévouement sans faille de Macky Sall envers la nation sénégalaise.

Dans ses propos, Aliou Sall a salué le leadership remarquable du Président Macky Sall, le qualifiant de « très Grand Président, à tout point de vue ». Il a souligné l’engagement sans réserve de Macky Sall à assumer honorablement ses responsabilités présidentielles, ainsi que sa sincérité dans l’acceptation des décisions du Conseil constitutionnel.

Aliou Sall a également exprimé sa loyauté renouvelée envers le Président Macky Sall, affirmant son engagement indéfectible envers sa vision et ses actions pour le Sénégal. Il a chaleureusement félicité le Président pour le travail monumental accompli à la tête du pays, reconnaissant le dévouement et l’engagement du chef de l’État envers le progrès et le bien-être de la nation.

Cette déclaration reflète non seulement le soutien politique solide d’Aliou Sall envers le Président Macky Sall, mais aussi l’admiration sincère pour son leadership et son engagement envers le développement et la prospérité du Sénégal. En exprimant sa fierté d’être associé au leadership du Président Macky Sall, Aliou Sall renforce l’unité et la cohésion au sein de leur parti politique, tout en soulignant l’importance de la continuité du leadership pour le progrès national.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Développement économique et préservation de l’environnement : Le projet AMP Mangroves à Ziguinchor

Le projet des Aires Marines Protégées (AMP) Mangroves à Ziguinchor, dirigé par le coordonnateur national des AMP, le lieutenant-colonel Momar Sow, a récemment organisé une visite de travail dans la région pour faire le point sur les réalisations de l’année 2023 et présenter le plan de travail budgétisé pour 2024 lors du Comité Régional de Développement (CRD) convoqué par le gouverneur. Cette visite a également été l’occasion de remettre des équipements et des tricycles à des organisations communautaires de base engagées dans le développement local.

Le projet AMP Mangroves a été conçu avec trois objectifs spécifiques : renforcer les capacités du gouvernement en matière de gestion des AMP, assurer une gestion efficace des aires marines protégées dans la région de Casamance et dans la région du Saloum, et favoriser le développement économique, en particulier celui des jeunes et des femmes.

Lors de la visite, plusieurs sites ont été inspectés pour évaluer les réalisations et identifier les besoins supplémentaires. À Diaghour, une plateforme de production d’huile de palmiste et de savon a été examinée, montrant ainsi l’engagement du projet dans le soutien aux initiatives économiques locales. De même, un poulailler en construction à Finthiock a été visité, mettant en lumière l’importance de l’agriculture pour le développement économique de la région.

La journée s’est conclue par la remise de tricycles à plusieurs initiatives locales, notamment un marché de poisson à Koubalang, afin de soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette initiative souligne l’engagement du projet à soutenir le développement économique des communautés locales et à renforcer leur résilience économique.

La visite s’est poursuivie à l’AMP de Kassa Balanta-counda, où des projets maraîchers et des initiatives commerciales locales ont été examinés. Ces projets sont essentiels pour stimuler l’économie locale et offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

En conclusion, le projet AMP Mangroves à Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la promotion du développement économique et de la préservation de l’environnement dans la région. La remise d’équipements et de tricycles ainsi que la visite des réalisations montrent l’engagement du projet à soutenir les communautés locales et à favoriser leur autonomisation économique tout en veillant à la conservation des ressources naturelles.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Première réaction du nouveau Premier ministre Sidiki Kaba : Engagement envers le service du peuple sénégalais

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba a adressé ses premières paroles publiques, marquant ainsi le début de son mandat à la tête du gouvernement. Dans un discours empreint de détermination et de vision, le nouveau Premier ministre a exprimé son engagement envers le service du peuple sénégalais et sa volonté de relever les défis du pays.

Me Kaba a tout d’abord exprimé sa profonde gratitude envers le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à ce poste prestigieux. Il a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec le président et l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Dans son discours, le Premier ministre a mis en avant les priorités de son mandat, notamment la promotion du développement économique, le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Il a affirmé sa détermination à lutter contre les inégalités sociales et à garantir l’accès équitable aux services essentiels pour tous les citoyens du pays.

Me Sidiki Kaba a également rendu hommage à son prédécesseur, Amadou Ba, pour son dévouement et son engagement envers le service public. Il a promis de poursuivre sur la voie tracée par le gouvernement sortant tout en apportant sa propre vision et son expérience à la tête du gouvernement.

Enfin, le Premier ministre a appelé à l’unité nationale et à la solidarité entre tous les Sénégalais, soulignant que c’est seulement en travaillant ensemble que le pays pourra surmonter les défis qui se dressent sur son chemin et réaliser son plein potentiel de développement.

La première réaction de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre témoigne de sa détermination à servir le peuple sénégalais et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du pays. Son discours visionnaire inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour le Sénégal.

Lutte contre l’insécurité au Sénégal : La Gendarmerie Nationale intensifie ses opérations avec des résultats significatifs

Au cours de la semaine du 24 février au 5 mars 2024, la gendarmerie nationale sénégalaise a mené des opérations de lutte contre l’insécurité à Dakar et à travers le pays, conduisant à l’interpellation de 675 personnes pour divers délits. Les résultats conséquents de ces interventions ont été annoncés sur le compte officiel de la gendarmerie.

Les opérations ont couvert plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor. Au total, 7822 personnes ont été contrôlées, dont 675 ont été interpellées. Les forces de la gendarmerie ont également effectué des vérifications sur 2243 véhicules, immobilisant 107 d’entre eux, ainsi que sur 2459 motos, dont 216 ont été immobilisées.

Dans le cadre de ces opérations, 63 débits de boissons ont été inspectés, conduisant à la saisie de deux bidons de vin blanc. De plus, la gendarmerie a réussi à confisquer 18,5 kg de chanvre indien, 4 charrettes à traction animale avec 8 ânes, 4 troncs de bois caïlcédrat, un véhicule volé retrouvé, 5 motopompes, 10 cartons d’huile moteur, 5 tricycles, 120 litres de carburant, 5 machines de jeux de hasard, ainsi que des médicaments dopants, dont une quantité importante de comprimés.

Les opérations de contrôle ont également permis de démanteler cinq sites d’orpaillages clandestins et sept débits de boissons. À Kédougou, trois individus impliqués dans des vols à main armée ont été arrêtés et déférés au parquet.

Le Haut commandement de la gendarmerie, engagé dans la lutte contre l’insécurité sur tout le territoire national, a infligé des amendes forfaitaires totalisant 4 322 000 FCFA. Ces résultats démontrent l’engagement continu des autorités sénégalaises à assurer la sécurité et la tranquillité publique.

Célébration de l’égalité femmes-hommes au Sénégal : ‘Egalité en lumière’, une initiative de l’ambassade de France

L’ambassade de France à Dakar a lancé l’événement ‘Egalité en lumière’ pour célébrer l’égalité entre femmes et hommes au Sénégal. Cette initiative de deux jours se veut une vitrine des actions entreprises pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles, ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société. Organisé en collaboration avec le Musée Henriette Bathily, l’événement se déroule à la Place du souvenir africain à Dakar dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, a souligné que ‘Egalité en lumière’ résulte de deux années de mise en œuvre d’un projet visant à accompagner la société civile et les autorités sénégalaises, conformément aux engagements pris lors du Forum Génération Egalité en 2021. Elle a partagé des résultats concrets du projet, notamment la sensibilisation de 1200 femmes sur les violences et les exploitations sexuelles, la formation de 80 femmes volontaires sur la lutte contre les violences basées sur le genre en ligne, et la sensibilisation de 7000 jeunes collégiennes et lycéennes sur le cyberharcèlement.

L’événement comprendra une rencontre avec 16 exposants, des panels sur des thèmes variés tels que le rôle des femmes dans la protection de l’environnement, la place des femmes dans le cinéma et l’audiovisuel, l’entreprenariat et le leadership féminins, ainsi que la justice et la protection des femmes victimes de violences. Des ateliers sur l’hygiène menstruelle et le cyberharcèlement, des démonstrations sportives et des performances artistiques seront également au programme.

En marge de cet événement, l’association féministe sénégalaise ‘Yeewi’ et l’entreprise sociale Api Afrique lanceront la « Carte Rose Sénégal », le premier annuaire des structures et acteurs qui accompagnent les femmes et les filles au Sénégal. Cet outil vise à connecter les femmes aux bonnes structures selon leurs besoins et à faciliter la collaboration entre les acteurs impliqués dans l’accompagnement des femmes.

Adoption du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal : Une décision controversée pour apaiser les tensions politiques

Mercredi soir, l’Assemblée nationale du Sénégal a voté en faveur du projet de loi portant amnistie générale des actes de violence liés à la politique, survenus entre février 2021 et février 2024. Cette décision, approuvée par 95 députés, a été contestée par 49 autres, tandis que deux députés se sont abstenus.

Le projet de loi, qui avait été présenté en Conseil des ministres le 28 février, fait suite aux manifestations violentes qui ont secoué le pays depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs et de menaces de mort par une employée d’un salon de massage à Dakar.

Le texte vise à apaiser le climat politique et social, renforcer la cohésion nationale et consolider le dialogue national. Il permettra également à certaines personnes, ayant eu des démêlés avec la justice, de participer pleinement à la vie démocratique du pays.

L’amnistie concerne tous les faits pouvant être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, et liés à des manifestations ou ayant des motivations politiques. Cette mesure couvre également les infractions commises à travers tous les supports de communication.

Selon le document soumis aux députés, l’amnistie entraîne la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Cette décision suscite un débat houleux au sein de la société sénégalaise, certains la considérant comme une étape nécessaire pour restaurer la paix et la stabilité, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle n’ouvre la voie à l’impunité pour des actes de violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette amnistie générale soulève des questions sur l’équité du processus électoral et la garantie de la responsabilité des acteurs politiques. Son impact sur la démocratie et sur la justice sociale dans le pays sera observé de près dans les mois à venir.

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 et la formation d’un nouveau gouvernement

Dans un tournant majeur pour la politique sénégalaise, le Président de la République a officiellement dévoilé la date de l’élection présidentielle : ce sera le dimanche 24 mars 2024. Cette annonce tant attendue ouvre une nouvelle ère de mobilisation politique dans le pays, alors que les citoyens se préparent à choisir leur prochain leader.

La fixation de cette date cruciale intervient après des mois de spéculations et de préparations, marquant le début officiel de la course présidentielle. Les partis politiques et les candidats auront désormais un calendrier clair pour organiser leurs campagnes et présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.

En parallèle à cette annonce, le Président a également révélé la composition d’un nouveau gouvernement. Cette décision reflète la volonté de l’exécutif de reconfigurer son équipe pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais. Le Président a exprimé sa gratitude envers le Premier Ministre sortant, Monsieur Amadou BA, ainsi qu’envers tous les ministres sortants pour leur engagement et leurs réalisations au service du pays.

Cette nouvelle étape politique suscite des attentes considérables quant à la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir. Le Plan Sénégal Émergent, salué par le Président pour ses résultats exceptionnels, continuera probablement de servir de cadre stratégique pour le développement du pays, sous la conduite du prochain gouvernement.

La formation du nouveau gouvernement et la fixation de la date de l’élection présidentielle soulignent l’importance de la participation citoyenne et de la stabilité politique dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal. Les prochains mois seront marqués par un dialogue politique intensifié, une compétition électorale animée et, ultimement, par le choix démocratique des dirigeants du pays.

À mesure que la date de l’élection approche, la nation sénégalaise se trouve à un moment charnière de son histoire politique, prête à façonner son avenir à travers un processus démocratique robuste et inclusif.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
  • le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
  • le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
  • la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
  • le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
  • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;
  • le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;
  • le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;
  • Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.
  • Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Fait à Dakar, le 06 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre : Nouveau chapitre dans la gouvernance

Dans une annonce inattendue, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique nationale et ouvre la voie à de nouveaux développements.

Selon les informations confirmées par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts), c’est Me Sidiki Kaba, actuellement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui a été choisi pour occuper le poste de Premier ministre. Il remplace ainsi Amadou Ba, ancien titulaire de cette fonction.

La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Premier ministre soulève des questions sur les orientations futures du gouvernement et sur les priorités du président Macky Sall dans la gestion des affaires publiques. En tant que figure bien établie au sein de l’administration sénégalaise, Me Sidiki Kaba apporte une expertise et une expérience significatives qui pourraient façonner la politique gouvernementale à venir.

Cette décision intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays se prépare à des élections présidentielles et que divers défis, tant sur le plan national qu’international, nécessitent une attention particulière.

Il sera intéressant de voir comment le nouveau Premier ministre abordera les défis actuels et quelles seront ses priorités en matière de gouvernance. De même, il est essentiel de surveiller les réactions de l’opinion publique et des acteurs politiques face à ce changement de leadership au sein du gouvernement.

Nous continuerons à suivre de près cette évolution politique et à fournir des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Sénégal : Alerte sur la prévalence croissante des maladies rénales et l’urgence de soins

Le Sénégal fait face à une situation alarmante avec une prévalence croissante des maladies rénales, un problème de santé publique qui affecte déjà 1092 patients pris en charge, tandis que plus de 2500 personnes attendent des soins appropriés. Les maladies telles que le diabète, l’hypertension et les affections cardiovasculaires, reconnues comme des facteurs de risque majeurs, contribuent à cette crise sanitaire. Cette alerte a été émise par Moussa Sam Daff, le directeur général de l’hôpital Dalal Jamm, lors d’un atelier dédié à la dialyse péritonéale.

Les chiffres présentés par M. Daff mettent en lumière la gravité de la situation : environ un adulte sur dix est touché par une pathologie rénale à l’échelle mondiale, tandis qu’au Sénégal, le taux de prévalence est estimé à 4,9 %. La capacité actuelle de traitement du pays ne parvient pas à répondre à la demande croissante, avec 1092 patients en traitement par dialyse début 2020 et seulement 32 centres spécialisés disponibles.

L’année 2023 a été marquée par 515 nouvelles admissions à l’hôpital Dalal Jamm, comprenant 1698 séances d’hémodialyse et 106 biopsies rénales, selon les données fournies par le Pr Abdou Niang, chef de la néphrologie de l’établissement. Ces chiffres soulignent l’ampleur du défi auquel est confronté le système de santé sénégalais.

Face à cette urgence sanitaire, la formation continue des néphrologues sénégalais est devenue une priorité. Cela vise à alléger la charge de travail des chirurgiens et à renforcer la capacité du pays à faire face à la prévalence croissante des maladies rénales. Bakary Demba SY souligne l’importance de cette mesure pour améliorer l’efficacité des soins et répondre de manière plus adaptée à cette crise de la santé publique.

L’alerte lancée par les responsables de la santé au Sénégal met en évidence la nécessité d’une action immédiate pour faire face à la prévalence croissante des maladies rénales. La formation des professionnels de la santé, l’amélioration de l’accès aux soins et le renforcement des capacités sont autant de mesures essentielles pour atténuer l’impact de cette crise sur la population sénégalaise.

Loi d’amnistie au Sénégal : Mame Makhtar Guéye de Jamra appelle Macky Sall à suivre l’exemple d’Abdoulaye Wade

L’ONG Jamra, par le biais de son vice-président Mame Makhtar Guéye, a exprimé son désaccord quant au projet de loi d’amnistie actuellement examiné à l’Assemblée nationale du Sénégal. Lors d’une entrevue avec Seneweb dans l’émission « Entretien Spécial », Mame Makhtar Guéye a souligné que, dans le pire des cas, le président Macky Sall devrait s’inspirer de la manière dont l’ancien président Abdoulaye Wade avait abordé la question de l’amnistie il y a plusieurs années.

« Non seulement nous (Jamra) sommes contre cette loi d’amnistie, mais nous avons également écrit au président de la République pour lui faire part de notre désaccord et des raisons », a déclaré Mame Makhtar Guéye. Selon lui, pour que cette loi puisse être acceptable, elle devrait être encadrée par des formes juridiques et des principes éthiques, à l’instar de l’approche adoptée par Abdoulaye Wade.

« Nous avons demandé à Macky Sall de mettre les formes juridiques et d’entourer cette loi de principes éthiques comme l’avait fait Abdoulaye Wade. Il ne faut surtout pas la faire de cette manière, en fast-track. Il faut juger ces personnes, qu’on puisse situer les responsabilités. Après, s’il (Macky Sall) veut les gracier, qu’il le fasse avant de les amnistier », a ajouté Mame Makhtar Guéye.

Il a insisté sur l’importance de juger les personnes responsables des actes graves commis pendant les manifestations, avant d’envisager toute forme d’amnistie. Il a également rappelé la démarche d’Abdoulaye Wade, qui avait gracié les responsables avant de les amnistier, tout en veillant à indemniser les familles des victimes.

Par ailleurs, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé à l’Assemblée nationale qu’un mécanisme d’indemnisation serait mis en place pour les familles des victimes après l’adoption de la loi d’amnistie.

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg s’Oppose Farouchement

La proposition de loi d’amnistie au Sénégal a suscité des réactions vives et contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Parmi les voix s’élevant contre cette initiative se trouve la plateforme politique Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, qui a exprimé son opposition catégorique à cette mesure.

L’initiative de loi d’amnistie, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et de tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années, a été accueillie avec scepticisme par de nombreux acteurs politiques et citoyens. Pour la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, cette loi représente une menace pour la justice et les droits humains fondamentaux.

Selon les responsables de la plateforme, cette loi accorderait une « impunité totale et définitive » aux présumés responsables de graves violations des droits humains commises pendant la période couverte par la loi. Cette position est en contradiction avec les principes éthiques inscrits dans la Constitution sénégalaise et constitue une injustice envers les victimes des abus.

Dans un communiqué public, la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a vigoureusement condamné la proposition de loi d’amnistie, la qualifiant de politiquement inopportune et moralement inacceptable. Ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler l’opposition en utilisant les prisonniers politiques comme des pions dans un jeu politique.

La plateforme a appelé à la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et a insisté sur le fait que cette libération ne nécessite pas une loi d’amnistie. Ils ont également demandé la tenue d’enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités dans les violences et les violations des droits humains.

La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a exhorté les députés à voter contre la loi d’amnistie lors du vote à l’Assemblée nationale. Ils ont appelé à la mobilisation de tous ceux qui défendent les intérêts du Sénégal pour rejeter fermement cette mesure et ont encouragé tout candidat de l’opposition qui arriverait au pouvoir en 2024 à travailler pour abroger cette loi.

Enfin, la plateforme a rejeté la tentative de diversion du président Macky Sall et a exigé que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément à la décision du Conseil constitutionnel.

La position ferme de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg met en lumière les divisions profondes et les tensions croissantes au sein de la politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des élections cruciales et à des décisions importantes concernant son avenir politique, le débat sur la loi d’amnistie continue de faire rage, reflétant les enjeux complexes et les divergences d’opinions au sein de la société sénégalaise.

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