Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Prison de Ziguinchor : Libération de plusieurs « détenus politiques », dont des mineurs

La vague de libérations des détenus politiques se poursuit au Sénégal, cette fois-ci à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Ziguinchor, où neuf personnes ont été libérées ce lundi.

Selon un agent de l’administration pénitentiaire qui a souhaité garder l’anonymat, « neuf personnes, dont des mineurs, ont bénéficié lundi d’une liberté provisoire ». Parmi ces personnes libérées figure le maire de Diacounda, Amadou Sané, une commune du département de Bignona.

Cette décision de libération intervient après celle de Dakar, Mbour et Tambacounda, où plusieurs détenus politiques ont également été remis en liberté ces derniers jours.

Cette libération de détenus politiques est un signe positif dans le contexte politique tendu que traverse le pays, marqué par des tensions et des manifestations. Elle pourrait contribuer à apaiser les tensions et à ouvrir la voie à un dialogue constructif entre les différentes parties prenantes.

Cependant, des voix s’élèvent pour demander la libération de tous les détenus politiques et la garantie de leurs droits fondamentaux, dans le respect de l’État de droit et des normes internationales en matière de droits de l’homme.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Ahmed Khalifa Niasse plaide pour la participation de Karim Wade aux élections lors du Dialogue National

Le Dialogue National au Sénégal, entamé récemment, a été le théâtre de débats animés et de prises de position marquantes. Parmi les voix influentes ayant participé à cet événement crucial, celle d’Ahmed Khalifa Niasse s’est distinguée en plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections présidentielles.

Ahmed Khalifa Niasse, figure politique respectée au Sénégal, a mis en avant l’importance de l’inclusivité dans les processus électoraux. Son plaidoyer en faveur de Karim Wade, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a attiré l’attention et suscité des débats passionnés.

Selon Ahmed Khalifa Niasse, exclure Karim Wade du processus électoral constituerait une erreur politique et une violation des principes démocratiques fondamentaux. Il a souligné la nécessité de respecter les droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux qui expriment des désaccords avec le gouvernement en place.

En plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections, Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur l’importance de créer un environnement politique ouvert et inclusif, où toutes les voix sont entendues et toutes les perspectives sont prises en compte. Il a appelé à la mise en place de conditions équitables et transparentes pour permettre à tous les candidats de concourir sur un pied d’égalité.

La position de Ahmed Khalifa Niasse intervient dans un contexte de tensions politiques et de contestations autour du processus électoral au Sénégal. Son appel au dialogue et à l’inclusivité reflète l’aspiration à un débat démocratique constructif et à la recherche de solutions consensuelles pour l’avenir du pays.

Le plaidoyer de Ahmed Khalifa Niasse lors du Dialogue National souligne l’importance de cette plateforme comme lieu de délibération démocratique et d’échange d’idées, où les différents acteurs de la société peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner le cours politique du Sénégal.

Refus d’Idrissa Seck de participer au Dialogue : Ce n’est pas conforme à l’intérêt supérieur de la Nation

Le refus d’Idrissa Seck, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, de participer au Dialogue National convoqué par le Président de la République, Macky Sall, a suscité une vive réaction de la part de certains cercles politiques.

Ce rejet intervient dans un contexte marqué par la décision du Président Sall de proposer un projet de loi d’amnistie pour les actes commis entre 2021 et 2024, une initiative qui divise profondément l’opinion publique. Pour Idrissa Seck et ses partisans, cette proposition est incompatible avec les principes de justice et d’équité.

Selon lui, cette loi d’amnistie constitue une menace pour les fondements de la justice et de l’équité, et ne saurait être acceptée sans compromettre les valeurs fondamentales de la société. Il rejette catégoriquement toute forme d’impunité et insiste sur la nécessité de rendre justice aux victimes et de condamner les auteurs de crimes et de délits.

Dans une déclaration publique, la Plateforme Idy Président 2024, dont Idrissa Seck est le coordonnateur, appelle le Président Macky Sall à respecter les recommandations du Conseil constitutionnel et à ne pas céder à la tentation de l’amnistie. Elle exhorte également les députés à rejeter fermement cette éventuelle loi et à défendre les valeurs fondamentales de la justice.

Ce refus de participer au Dialogue National est donc présenté comme une position de principe, conforme à l’intérêt supérieur de la Nation, et destiné à préserver les valeurs démocratiques et l’état de droit au Sénégal.

Par Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024

“Villes mortes” : Un mot d’ordre largement ignoré à Dakar

Malgré l’appel au calme et à la mobilisation lancé par le collectif Aar Sunu Election (« Préservons notre élection »), la journée « villes mortes » et la grève générale ont été largement ignorées dans la capitale sénégalaise, Dakar. Cette mobilisation intervient dans un contexte de profonde crise politique, avec des tensions croissantes liées au report de l’élection présidentielle.

Dans les quartiers centraux comme le Plateau et autour du marché populaire de Colobane, la vie semblait suivre son cours habituel. Les transports en commun circulaient normalement, les commerces étaient ouverts, et la population vaquait à ses occupations quotidiennes. Seuls quelques lycées ont annulé leurs cours pour la journée.

Pour de nombreux Dakarois, comme Saer Dieng, commerçant, ou Badara Dione, conducteur de moto-taxi, cette journée de mobilisation n’était même pas connue. La nécessité de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille prime sur toute autre considération.

Cependant, derrière cet apparent calme, le collectif Aar Sunu Election maintient la pression sur le président Macky Sall, exigeant la fixation de la date de l’élection présidentielle avant le 2 avril, date de la fin officielle de son mandat. Ce front politique et citoyen exprime des inquiétudes quant aux intentions réelles du président, craignant qu’il ne cherche à prolonger son mandat au-delà de la date constitutionnelle.

Cette journée de mobilisation avortée met en lumière les divisions et les incertitudes qui règnent actuellement au Sénégal, alors que le pays cherche à trouver une issue à une crise politique qui menace la stabilité et la démocratie.

Sénégal – Emigration : Une pirogue transportant 154 migrants interceptée par la Marine nationale

Une nouvelle interception de candidats à l’émigration irrégulière a eu lieu au large des côtes sénégalaises. Selon un post publié sur le compte X et consulté par Senego, la Marine nationale sénégalaise a annoncé que son patrouilleur de haute mer WALO a secouru plusieurs personnes hier lundi.

D’après les informations communiquées, le 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer WALO a intercepté une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière, située à 30 km au sud de Dakar.

Le communiqué précise que parmi les personnes secourues, il y a un total de 154 migrants, comprenant 5 femmes et un mineur. Tous ont été pris en charge par les services compétents de l’État pour les procédures appropriées.

Cette interception met en évidence la persistance du phénomène de l’émigration irrégulière dans la région, malgré les dangers et les risques associés à ce type de voyage. Les autorités maritimes continuent de surveiller étroitement les eaux sénégalaises pour prévenir les traversées dangereuses et assurer la sécurité des personnes en mer.

Dialogue National/Capitaine Diéye : Notre pays a été infiltré par des groupes organiser.

Lors du dialogue national en cours au Sénégal, le Capitaine Diéye a pris la parole pour partager ses préoccupations quant à la situation actuelle du pays. Son intervention a été marquée par des déclarations surprenantes, mettant en lumière des problèmes de sécurité et d’infiltration par des groupes organisés.

Le Capitaine Diéye a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité nationale, soulignant que le pays avait été infiltré par des groupes organisés. Cette déclaration soulève des questions importantes sur les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal et la nécessité de prendre des mesures pour protéger la population et maintenir l’ordre public.

Face à cette menace potentielle, le Capitaine Diéye a appelé à la vigilance et à l’action de la part des autorités compétentes. Il a souligné l’importance de renforcer les capacités de sécurité et de coopérer avec les forces nationales et internationales pour contrer toute tentative d’infiltration ou d’activité criminelle sur le territoire sénégalais.

Pour faire face à cette menace, le Capitaine Diéye a plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination entre les différentes agences de sécurité et de renseignement du pays. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités de surveillance et de contrôle aux frontières pour prévenir toute intrusion ou activité illicite.

L’intervention du Capitaine Diéye au dialogue national met en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le Sénégal et souligne l’importance de prendre des mesures pour protéger le pays contre toute menace potentielle. En sensibilisant sur ces questions, il contribue à susciter une prise de conscience collective et à mobiliser des efforts pour assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Dialogue National : Cheikh Tidiane Gadio Dénonce l’ingérence des médias étrangers et des chancelleries

Lors du dialogue national entamé ce lundi, Cheikh Tidiane Gadio, candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 et ancien membre de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a vivement critiqué l’implication de certains médias internationaux et de certaines chancelleries dans la gestion de la crise politique sénégalaise. Une situation qu’il juge inacceptable.

« Ce qui me peine le plus dans cette crise, c’est l’ingérence des étrangers les plus influents et de certaines chancelleries », a déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères. Il a particulièrement mis en cause le comportement de certaines radios internationales, les accusant de se comporter comme des acteurs majeurs de la vie politique sénégalaise. Selon lui, ces médias étrangers semblent penser que le destin du Sénégal est entre leurs mains, une situation qu’il considère comme inacceptable.

Sans citer explicitement de pays en particulier, Cheikh Tidiane Gadio a critiqué les diktats des grandes puissances mondiales, y compris celles qui se prétendent être des grandes démocraties. Il a souligné leur capacité à utiliser leur influence pour influencer les affaires intérieures du Sénégal, remettant en question leur légitimité à le faire. Selon lui, ces pays se positionnent comme des parties prenantes face aux défis que le Sénégal doit relever, une attitude qu’il considère comme une forme d’ingérence inacceptable.

Cheikh Tidiane Gadio a appelé le peuple sénégalais à comprendre les défis auxquels le pays est confronté, notamment la menace du terrorisme international, la présence des trafiquants de drogue et l’influence des lobbys pétroliers et gaziers. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de faire face aux défis internes et externes sans ingérence étrangère indue.

Les propos de Cheikh Tidiane Gadio reflètent les préoccupations croissantes au Sénégal concernant l’ingérence étrangère dans les affaires politiques du pays. Alors que le dialogue national se poursuit, il est crucial de trouver des solutions internes aux défis auxquels le pays est confronté, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

EXCLUSIF : Baïdy Amar décédé d’une overdose : Résultats de l’autopsie révélés

Dans une nouvelle étape cruciale de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar, fils du défunt milliardaire Ameth Amar, des révélations exclusives ont été obtenues par Seneweb. Selon les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau, le décès de Baïdy Amar est attribué à une overdose.

Le médecin légiste chargé de l’autopsie a déterminé que le décès de Baïdy Amar était dû à un arrêt cardiorespiratoire, probablement causé par une intoxication due à une dose excessive inhalée de substances. Cette conclusion met en lumière la gravité de la consommation de drogue présumée de la victime.

Les résultats des tests urinaires, réalisés après une prise de sang, ont confirmé la présence de substances illicites dans le système de Baïdy Amar. Ces résultats positifs à la consommation de drogue, selon nos sources, étayent l’hypothèse d’une overdose liée à une consommation excessive de substances psychoactives.

Des informations provenant du dossier suggèrent que Baïdy Amar était un consommateur régulier de drogues diverses, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Cette révélation soulève des questions sur les habitudes et les pratiques de la victime en matière de consommation de drogue, ainsi que sur les circonstances entourant son décès.

Des prélèvements supplémentaires ont été effectués pour réaliser des tests toxicologiques approfondis. Les résultats de ces tests sont attendus et pourraient fournir des informations supplémentaires sur les substances spécifiques retrouvées dans le système de la victime. Cependant, ces résultats ne sont pas encore disponibles pour les enquêteurs du commissariat du Plateau.

La révélation de ces résultats d’autopsie met en lumière la complexité de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar et soulève de nouvelles questions sur les circonstances entourant son décès. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à obtenir une image plus claire des événements ayant conduit à la tragédie et à identifier d’éventuels responsables. Restez à l’écoute pour des mises à jour alors que cette histoire continue de se développer.

Conakry : Deux morts et des blessés graves lors de manifestations

Des affrontements violents ont éclaté à Conakry, en Guinée, alors que les syndicats appelaient à une grève générale ce lundi. Les événements ont rapidement dégénéré, entraînant la mort de deux personnes et laissant plusieurs autres entre la vie et la mort.

Selon une source hospitalière citée par l’AFP, deux personnes ont été tuées par des tirs à balle réelle lors des manifestations. Parmi les victimes se trouve Mamadi Keïta, un élève de 18 ans touché au thorax à Sonfonia, un quartier de la haute banlieue de Conakry. Le deuxième décès a été signalé à Hamdallaye, où Abdoulaye Touré a succombé à ses blessures. Deux autres personnes gravement blessées se battent actuellement pour leur vie, portant ainsi le bilan humain à deux morts et plusieurs blessés graves.

Les troubles ont touché plusieurs quartiers, notamment Bambeto, Wanindara et d’autres points chauds de la route Le Prince. Ces affrontements ont entraîné une escalade de la violence, plongeant la capitale dans un climat de tension extrême. Malgré cela, le centre des affaires de Conakry, Kaloum, est resté relativement calme, une situation inhabituelle dans cette région habituée à l’agitation.

Les syndicats guinéens ont appelé à cette grève générale pour exiger la libération du leader du syndicat de la presse, condamné à trois mois de prison ferme. Outre cette demande, ils réclament également une baisse des prix des denrées de première nécessité. Malgré des tentatives de dialogue avec les autorités et les leaders religieux, aucune avancée significative n’a été réalisée.

La situation reste tendue à Conakry alors que les manifestations et les affrontements se poursuivent. Les autorités guinéennes sont confrontées à un défi de taille pour rétablir l’ordre et répondre aux revendications des manifestants, dans un contexte où le climat politique et social est déjà extrêmement instable.

Drame à Bambey : Le corps d’une élève retrouvé dans un puits

Une tragédie secoue la communauté de Bambey suite à la découverte macabre du corps en état de putréfaction d’une élève, A. Dieng, retrouvé dans un puits. Disparue depuis la nuit du samedi dernier, cette terrible nouvelle a plongé la région dans la consternation et l’incompréhension.

La découverte sordide a eu lieu ce lundi vers 16 heures, dans le village de Niokette, situé dans la commune de Ngogom. A. Dieng, élève de l’école coranique Alhazar de Bambey, était portée disparue depuis la nuit du samedi dernier. L’état avancé de putréfaction dans lequel son corps a été retrouvé a profondément choqué la communauté locale, plongeant les proches de la victime dans une profonde douleur.

Malgré l’horreur de la découverte, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps, sur instruction du procureur. A. Dieng a été inhumée rapidement, ajoutant une dimension tragique supplémentaire à cette affaire déjà poignante.

Face à cette tragédie, les autorités ont rapidement réagi en ouvrant une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la disparition et le décès de l’élève. La gendarmerie a été mobilisée pour mener des investigations approfondies et déterminer les responsabilités dans cette affaire des plus sombres.

Cette tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité des individus, en particulier des plus vulnérables comme les enfants. La communauté de Bambey et au-delà attend des réponses et des mesures pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus, et que justice soit rendue pour A. Dieng et sa famille.

La douleur et le chagrin envahissent désormais Bambey, mais dans l’ombre de cette tragédie, la quête de vérité et de justice demeure, afin que le souvenir de A. Dieng puisse être honoré et que son sacrifice ne soit pas vain.

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Lutte contre l’insécurité : La gendarmerie nationale intensifie ses actions

Dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans certaines zones de la région de Dakar, la gendarmerie nationale a récemment intensifié ses efforts pour contrer ce phénomène inquiétant. Face aux agressions récurrentes signalées dans le quadrilatère entre Khandar, les anciennes pistes, la VDN et les Almadies, une opération d’envergure a été menée avec détermination.

Le matin du 25 février 2024, entre 05 heures et 08 heures, la compagnie de Dakar a déployé un dispositif massif dans le cadre d’une action concertée pour assurer la sécurité des habitants et rétablir l’ordre dans ces zones sensibles. Cette opération, planifiée avec minutie, visait à traquer les criminels et à démanteler les points de regroupement utilisés par ces derniers pour perpétrer leurs méfaits.

Les résultats de cette intervention sont significatifs et témoignent de l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre. Au total, 72 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles figuraient 26 femmes. Les délinquants arrêtés étaient majoritairement des ressortissants sénégalais, bien que l’on ait également recensé la présence de trois individus originaires de Guinée-Bissau et d’un ressortissant guinéen.

Parallèlement aux arrestations, les autorités ont procédé à la mise hors d’état de nuire de plusieurs motos utilisées dans le cadre d’activités criminelles. Quatre engins ont ainsi été immobilisés, dans le but de mettre fin à leur utilisation illicite sur les voies publiques.

En outre, dans le cadre de cette opération de sécurisation, dix abris de fortune dissimulés dans ces zones ont été détruits. Ces structures précaires servaient souvent de cachettes pour les criminels, et leur élimination contribue à assainir l’environnement et à dissuader toute tentative de récidive.

Ces résultats encourageants témoignent de l’engagement sans faille des autorités à préserver la sécurité des citoyens et à lutter contre toutes les formes de délinquance. Toutefois, il est important de souligner que la vigilance reste de mise et que les opérations de sécurisation doivent être maintenues de manière constante pour garantir un climat de tranquillité et de sérénité à l’ensemble de la population.

En parallèle des actions répressives, il est également essentiel de renforcer les initiatives de prévention et de sensibilisation afin d’impliquer activement la société dans la lutte contre l’insécurité. Ensemble, forces de l’ordre, autorités locales et citoyens peuvent œuvrer de concert pour bâtir un environnement plus sûr et plus harmonieux pour tous.

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.

C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».

Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.

« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.

Paralysie dans toutes les sections

Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.

Les réseaux télécoms aussi

La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.

Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.  

Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.

Dialogue national : Un processus controversé dans un contexte politique tendu

Le Sénégal, pays réputé pour sa stabilité politique et son engagement démocratique, traverse actuellement une période de turbulences politiques sans précédent. Au cœur de cette tourmente se trouve le dialogue national convoqué par le président Macky Sall pour fixer la date des prochaines élections présidentielles. Cependant, ce processus suscite de vives controverses et soulève des interrogations quant à son efficacité et sa légitimité.

Dès son annonce, le dialogue national a été confronté à un sérieux défi : le boycott massif de 17 des 19 candidats à la présidentielle, y compris des figures clés de l’opposition politique. Cette absence remarquée a immédiatement jeté un doute sur la capacité du dialogue à réunir toutes les parties prenantes et à parvenir à un consensus significatif.

Ce dialogue intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des contestations concernant la régularité du processus électoral. Les désaccords persistants sur des questions telles que la date des élections et les conditions de leur organisation ont contribué à polariser davantage la scène politique sénégalaise.

L’échec apparent du dialogue national soulève des préoccupations quant aux risques de polarisation et de division au sein de la société sénégalaise. En l’absence d’un forum de discussion inclusif et représentatif, il devient difficile de surmonter les divergences politiques et de promouvoir la réconciliation nationale. Au contraire, le dialogue incomplet pourrait aggraver les divisions et accroître les tensions sociales.

Face à ce contexte délicat, il est impératif que les autorités sénégalaises et tous les acteurs politiques s’engagent dans un dialogue authentique et constructif. Une approche inclusive et transparente est essentielle pour restaurer la confiance dans le processus politique et garantir des élections libres, équitables et crédibles. Il est également crucial de rechercher des mécanismes de médiation neutres et indépendants pour faciliter les discussions et trouver des solutions durables aux défis actuels.

En fin de compte, le dialogue national au Sénégal représente un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Alors que les enjeux politiques et électoraux continuent de s’intensifier, il est impératif que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et s’engagent dans un processus de dialogue véritablement inclusif et constructif. Seule une telle approche permettra de surmonter les défis actuels et de jeter les bases d’un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Dialogue National: Un pas vers la réconciliation Politique

Le Sénégal, pays connu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, fait face à une période d’agitation politique sans précédent. Le président Macky Sall a récemment convoqué un dialogue national dans le but de résoudre les tensions et de garantir des élections présidentielles libres et transparentes. Cependant, ce processus de dialogue n’a pas été sans controverse, avec certains acteurs politiques refusant d’y participer.

Depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle, le pays est plongé dans une crise politique profonde. Les désaccords sur la date du scrutin, les accusations de corruption et les manifestations ont exacerbé les tensions au sein de la société sénégalaise. Face à cette situation, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national afin de trouver un consensus et de restaurer la stabilité politique.

La cérémonie d’ouverture du dialogue national a été marquée par la présence de divers acteurs politiques, membres de la société civile et représentants de la communauté internationale. Cependant, certains leaders de l’opposition ont décliné l’invitation présidentielle, préférant maintenir leur position de boycott. Parmi eux, on compte des personnalités politiques de premier plan telles qu’Idrissa Seck, qui ont justifié leur refus par des préoccupations concernant le processus de dialogue et l’intégrité des élections à venir.

Le dialogue national vise à résoudre les divergences politiques et à créer un environnement propice à des élections justes et équitables. Il s’agit également de renforcer la démocratie sénégalaise en favorisant la participation de tous les acteurs politiques et en promouvant le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques fondamentaux. Cependant, la réussite de ce dialogue dépendra de la volonté politique des différentes parties de s’engager dans un processus de compromis et de réconciliation.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le dialogue national représente une opportunité unique pour le Sénégal de renforcer son système démocratique et de consolider la paix sociale. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions inclusives et durables aux problèmes qui divisent la société sénégalaise. Dans cette optique, la participation de tous les acteurs politiques et la transparence du processus seront essentielles pour garantir la légitimité et l’efficacité du dialogue national.

Le dialogue national représente un pas important vers la réconciliation politique au Sénégal. En rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations, il offre l’opportunité de surmonter les divisions et de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Espérons que ce processus conduira à des élections libres et équitables et à une consolidation de la démocratie dans le pays.

Mame Boye Diao dépose une requête auprès du Conseil Constitutionnel pour la fixation de la date de l’élection présidentielle

Au milieu des tractations politiques et des appels au dialogue lancés par le président Macky Sall, les 16 candidats regroupés sous la bannière du collectif FC 25 ont choisi une voie différente. Au lieu de participer au dialogue politique proposé par le chef de l’État, ils ont opté pour le dépôt d’une requête auprès du Conseil Constitutionnel. C’est le candidat El Hadji Mamadou Diao, également connu sous le nom de Mame Boye Diao, qui s’est chargé de cette mission en déposant la requête devant le chef du greffe du Conseil Constitutionnel, Me Ousmane Ba.

La requête déposée ce lundi 26 février 2024 vise à constater et à remédier à ce que les candidats considèrent comme une carence du président de la République. Celui-ci s’abstiendrait de fixer la date de l’élection présidentielle, refusant ainsi de donner plein effet à la décision du Conseil Constitutionnel en date du 15 février 2024. Cette requête est enregistrée au greffe du Conseil Constitutionnel sous le numéro 45/E/24, comme l’atteste le récépissé de dépôt dont Dakaractu a obtenu une copie.

Parmi les pièces fournies en appui à la requête, on retrouve la liste des membres et des personnalités membres de Aar Sunu Élection, ainsi que plusieurs communiqués de presse émis par le président de la République le 16 février 2024, par le FC 25 les 18 et 20 février 2024, ainsi qu’une clé USB dont le contenu n’est pas précisé.

Cette démarche marque une nouvelle étape dans le processus électoral en cours et reflète les tensions persistantes entre les différents acteurs politiques du pays. Alors que le président Macky Sall prône le dialogue et cherche à instaurer un climat de réconciliation nationale, les candidats de l’opposition semblent opter pour des voies plus légales pour faire valoir leurs revendications et leurs préoccupations quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. La suite des événements dépendra en grande partie de la manière dont le Conseil Constitutionnel réagira à cette requête et des décisions qu’il prendra quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

Mort de Baïdy Amar : Premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un développement tragique qui a secoué la communauté, la mort de Baïdy Amar a suscité une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances entourant ce décès survenu dans un appartement du Plateau, comme rapporté par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon les premières informations rapportées, le corps sans vie de Baïdy Amar ne présentait aucun signe évident de violence physique. Cependant, des éléments troublants ont émergé de la scène du drame. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans l’appartement où se tenait une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de substances illicites sur les lieux soulève des questions sur les événements ayant conduit à cette tragédie. Les autorités ont pris des mesures en conséquence, plaçant en garde à vue des amis de la victime qui étaient présents lors de cette soirée. Le commissariat du Plateau a ouvert une enquête pour démêler les faits et établir la chronologie des événements qui ont conduit au décès de Baïdy Amar.

Cette tragédie met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues et à la tenue de soirées excessives, soulignant l’importance de la prudence et de la responsabilité dans de telles situations. Alors que l’enquête progresse, la communauté attend avec impatience des réponses et des clarifications sur ce qui s’est réellement passé lors de cette soirée fatidique.

La mort de Baïdy Amar est un rappel poignant des conséquences tragiques qui peuvent découler de comportements imprudents et de l’abus de substances illicites. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté est plongée dans le deuil et la réflexion sur la nécessité de promouvoir des choix de vie sains et responsables.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

Le Chef du Protocole de Sonko dément un éventuel dialogue avec Macky Sall

Dans une récente déclaration relayée par Libération, Djiby Guèye, chef du protocole d’Ousmane Sonko, a catégoriquement nié toute possibilité de dialogue entre son patron et le Président Macky Sall. Cette affirmation intervient en réponse à des rumeurs persistantes faisant état d’un rapprochement entre les deux hommes politiques, rumeurs jugées infondées par Guèye.

Guèye a souligné qu’en tant que chef de protocole, il se devait habituellement de garder le silence sur les affaires internes. Cependant, il a jugé nécessaire de rectifier les fausses informations circulant dans les médias. Il a notamment mis en cause les déclarations de Serigne Bara Dolly, affirmant qu’il n’avait rencontré Sonko qu’une seule fois, en présence d’un avocat, et que toute allégation de rapprochement avec le Président Macky Sall était fausse et sans fondement.

Guèye a également assuré qu’aucun projet de dialogue n’était envisagé entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Cette clarification vise à dissiper les spéculations persistantes concernant une possible entente entre les deux hommes politiques, alors que Sonko est actuellement détenu à la prison du Cap Manuel.

Malgré son incarcération, Guèye a tenu à rassurer sur l’état de Sonko, affirmant qu’il se portait bien. Il a précisé que Sonko passait son temps à lire, à écrire et à faire du sport en prison, signe de sa détermination et de sa résilience face à cette période difficile.

Les déclarations de Djiby Guèye viennent dissiper les rumeurs concernant un possible dialogue entre Ousmane Sonko et Macky Sall. Alors que la situation politique reste tendue au Sénégal, il est essentiel d’avoir des informations précises et vérifiées pour éviter toute confusion ou malentendu.

L’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales déclenche une grève de 96 heures

Dans un mouvement concerté visant à accroître la pression sur le président Macky Sall pour qu’il fixe une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales a décidé de déclencher une grève de 96 heures.

Le débrayage a débuté ce lundi 26 février à 10 heures et se prolongera jusqu’au vendredi 1er mars à travers tout le pays. Cette action, qui intervient en plein cœur des préparatifs du dialogue convoqué par le président Macky Sall pour débattre de la date de l’élection présidentielle, vise à mettre en avant les revendications des travailleurs des collectivités territoriales tout en exprimant leur solidarité avec le mouvement citoyen en faveur de la démocratie.

En effet, la société civile s’est engagée dans une campagne de désobéissance civile, incluant une « ville morte », pour faire pression sur le gouvernement en vue de l’organisation rapide et transparente de l’élection présidentielle. Cette initiative a été largement soutenue par l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, qui a décidé de joindre sa voix aux appels à l’action.

Le dialogue convoqué par le président Macky Sall pour discuter de la date de l’élection présidentielle se tient dans un contexte marqué par le boycott de la quasi-totalité des membres de la société civile ainsi que de 16 des 19 candidats retenus pour l’élection présidentielle. Ce boycott massif témoigne du mécontentement généralisé quant à la gestion de la crise politique et de la demande urgente d’un processus électoral transparent et équitable.

Dans ce contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales joue un rôle crucial en mettant en lumière les préoccupations des travailleurs et en exigeant des actions concrètes de la part du gouvernement pour résoudre la crise politique actuelle. La grève de 96 heures est un moyen pour les travailleurs des collectivités territoriales de faire entendre leur voix et de participer activement à la lutte pour des élections libres et équitables au Sénégal.

Le Collectif interministériel des agents de l’administration Sénégalaise menace de reprendre la grève

Dans un communiqué récent, le collectif a exprimé son mécontentement face à l’absence de réponse de la part du Premier Ministre, malgré ses promesses antérieures. Les membres du collectif rappellent que le Premier Ministre s’était engagé à examiner attentivement leurs préoccupations et à prendre des mesures pour y répondre de manière adéquate.

Parmi les autres points de friction figurent la prise en charge des problèmes de transport et de restauration des travailleurs au niveau des sphères ministérielles de Diamniadio, ainsi que la signature des habilitations en souffrance et l’abrogation du décret relatif au statut des décisionnaires.

Face à l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, le collectif a décidé d’intensifier ses actions. Une demande d’audience a été introduite auprès de la présidence de la république dans l’espoir de trouver une solution à cette impasse.

Cependant, le collectif a clairement indiqué qu’il n’hésiterait pas à recourir à la grève si le gouvernement ne répondait pas favorablement à leurs revendications. Cette menace souligne l’urgence de la situation et l’importance des enjeux pour les travailleurs de l’administration sénégalaise.

La situation demeure tendue et l’avenir reste incertain alors que les deux parties semblent être dans une impasse. Il est crucial que des efforts de médiation soient entrepris pour éviter une escalade du conflit et parvenir à un compromis équitable qui réponde aux besoins légitimes des travailleurs tout en garantissant la stabilité et le bon fonctionnement de l’administration.

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24
🔴 Presidentielle 2024: La CEDEAO Félicite Macky Sall et Prône le Dialogue pour la Démocratie au Sénégal

Crise Politique : Abdourahmane Diouf rejette le dialogue et clarifie l’interprétation de l’Article 36 de la Constitution

La scène politique sénégalaise est plongée dans une crise sans précédent alors que le pays devait initialement vivre un moment historique : l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette journée a été marquée par des tensions et des controverses, laissant place à un profond désarroi au sein de la population.

Au cœur de cette crise se trouve Abdourahmane Diouf, candidat de la coalition Abdourahmane2024, qui a décidé de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall pour les 26 et 27 février 2024. Dans un communiqué retentissant, la coalition exprime un sentiment de trahison envers la démocratie sénégalaise, dénonçant les manœuvres du pouvoir en place qui ont entravé le processus électoral.

Selon Abdourahmane Diouf, le report de l’élection présidentielle ne doit pas être considéré comme un obstacle insurmontable. Au contraire, il appelle à un consensus entre les 19 candidats officiellement retenus pour trouver un nouveau calendrier électoral qui respecte la volonté du peuple sénégalais.

L’une des pierres d’achoppement dans cette crise réside dans l’interprétation de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Abdourahmane Diouf apporte des éclaircissements cruciaux sur ce point. Contrairement à certaines assertions, il affirme que le président reste en poste jusqu’à la fin de son mandat, prévu pour le 2 avril 2024. Ainsi, les candidats officiellement retenus ont le droit de se présenter aux élections présidentielles jusqu’à cette date, marquant ainsi la fin d’un régime et le début d’un nouveau cycle démocratique.

Loin de cautionner une présidence à vie, Abdourahmane Diouf rejette fermement l’idée que le président sortant puisse organiser l’impossibilité de son propre successeur, prolongeant ainsi son règne au-delà des termes constitutionnels. Il appelle le Conseil constitutionnel à faire preuve de responsabilité et d’intégrité dans cette crise politique sans précédent.

Dans l’attente d’une résolution rapide de la crise, la coalition Abdourahmane2024 espère que le choix d’une nouvelle date pour les élections présidentielles sera fait dans les plus brefs délais en mars. Cela permettra une transition de pouvoir harmonieuse et démocratique le 2 avril 2024, préservant ainsi l’intégrité et la légitimité des institutions démocratiques sénégalaises.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Refus de Dialogue : Déthié Fall Campe sur ses Positions

Ce dimanche 25 février, alors que le président sénégalais Macky Sall a émis une invitation au dialogue politique afin de discuter de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, Déthié Fall, candidat de la coalition DéthiéFall2024, a rejeté fermement cette proposition. Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a affirmé de manière catégorique : « Nous ne dialoguons pas. »

Ce refus de participer aux pourparlers politiques s’inscrit dans le contexte d’une polarisation croissante de la scène politique sénégalaise. Pour Déthié Fall, cette initiative de Macky Sall vise davantage à diviser l’opposition qu’à rechercher une solution concertée aux défis politiques actuels. Il a dénoncé l’invitation au dialogue comme un stratagème visant à affaiblir l’opposition en la confrontant à des tensions internes.

En outre, Déthié Fall a critiqué vertement le projet de loi d’amnistie proposé par le gouvernement. Il a qualifié cette initiative de tentative du président Macky Sall de « prendre en otage la démocratie sénégalaise ». Selon lui, une telle loi irait à l’encontre des principes de vérité et de justice que le peuple sénégalais mérite après les troubles politiques récents.

La conférence de presse de Déthié Fall a également été l’occasion de demander la libération immédiate de plusieurs figures de l’opposition détenues par les autorités. Il a notamment exigé la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme des prisonniers politiques injustement emprisonnés.

Ces déclarations interviennent alors que seize des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel ont décliné l’invitation au dialogue lancée par Macky Sall. Ce refus collectif souligne les profondes divisions politiques qui persistent au sein du pays et souligne les défis auxquels le gouvernement est confronté pour parvenir à un consensus national sur la manière de procéder aux prochaines élections.

Dans ce climat politique tendu, l’avenir de la démocratie sénégalaise semble incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis politique peut être atteint ou si les tensions continueront à s’aggraver, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Baidy Amar, fils d’Ameth Amar, retrouvé mort dans des circonstances suspectes

Une tragédie secoue la communauté sénégalaise avec la disparition de Baidy Amar, fils de l’homme d’affaires éminent Ameth Amar, ce dimanche 25 février 2024. Les détails entourant sa mort sont troublants et ont suscité une vive inquiétude dans tout le pays.

Selon les informations recueillies par Seneweb, Baidy Amar a été découvert sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les circonstances entourant son décès soulèvent des questions et des suspicions, alimentant l’angoisse et l’incertitude dans l’opinion publique.

Baidy Amar était une figure bien connue de la jet-set sénégalaise, sa présence et ses activités étant souvent médiatisées dans les cercles sociaux du pays. Son départ prématuré laisse un vide profond dans la communauté, laissant derrière lui une aura de chagrin et de mystère.

Face à cette tragédie, les autorités compétentes ont réagi rapidement. Une enquête a été ouverte conjointement par la Sûreté urbaine et le Commissariat du Plateau afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès troublant. Des investigations approfondies sont en cours pour déterminer les causes et les responsabilités éventuelles dans cette affaire.

La disparition de Baidy Amar laisse un sentiment de consternation et d’incompréhension dans tout le pays. Ses proches, sa famille et ses amis sont plongés dans le deuil et cherchent des réponses à cette tragédie inattendue.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles. En ces moments difficiles, notre pensée va à la famille Amar et à tous ceux qui sont touchés par cette perte irréparable.

Ousseynou Ly : “Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !”

Dans un texte que nous publions en intégralité, Ousseynou Ly, membre du cabinet de Ousmane Sonko, estime que “si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu”. “Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais”, lance–t-il. Voici le texte.

Attention, ne nous trompons pas de combat !
Attention, ne nous trompons pas de combat ! Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation sur la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales. C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du Momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent. 
Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ? 

Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024. Jamais le pouvoir de Macky n’a de cesse essayé d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?


Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes. Que cela soit clair ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder. 


Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024. Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer. Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ? Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois.


Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. 
Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ? Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ? 


Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autres déclarations symboliques. Cela commence par nous faire croire que si Ousmane SONKO sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.

C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt SONKO dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques fera également beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.

Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu. 


Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.

Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ». 


PATRIOTES, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes. Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques.

Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela ! Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président. 

Teungueth FC détrône le Jaraaf, l’AS Pikine écrase l’USO : Résumé de la 14e journée de la Ligue 1

La 14e journée de la Ligue 1 s’est déroulée ce week-end avec des matchs passionnants et des résultats qui ont bouleversé le classement. Voici un résumé des principaux événements :

Teungueth FC s’empare de la première place : En battant Jamono Fatick à l’extérieur (2-1), Teungueth FC a réussi à déloger le Jaraaf de la première place du classement. Avec 25 points, les Rufisquois prennent la tête du championnat, profitant du match nul du Jaraaf contre Guédiawaye FC (0-0).

L’AS Pikine impressionne : Au stade Alassane Djigo, l’AS Pikine a offert une performance éblouissante en écrasant l’US Ouakam sur le score de 4-1. Cette victoire convaincante propulse l’équipe banlieusarde à la 3e place du classement avec 24 points.

L’US Gorée accroche Diambars : Toujours dans le haut du tableau, l’US Gorée a arraché un précieux point en faisant match nul contre Diambars de Saly (1-1). Cette performance permet à l’équipe de se maintenir à la 4e place avec 22 points.

La Linguère renoue avec la victoire : Au stade Mawade Wade, la Linguère a renoué avec le succès en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Ce résultat met fin à une série de trois défaites consécutives à domicile pour les Samba Linguères, qui se classent désormais 7e avec 18 points.

La Sonacos réalise une bonne opération : En déplacement, la Sonacos a réalisé une belle performance en battant Dakar Sacré-Cœur sur le score de 1-0. Cette victoire précieuse permet au club diourbellois d’occuper la 8e place du classement avec 18 points.

Génération Foot et le Stade de Mbour se neutralisent : Dans le choc des mal classés, Génération Foot a été accroché à domicile par le Stade de Mbour (1-1). Malgré ce match nul, Génération Foot se maintient à la 11e place avec 14 points.

Au total, 14 buts ont été marqués lors des 7 matchs disputés lors de cette 14e journée de Ligue 1, témoignant de l’intensité et de la compétitivité du championnat sénégalais.

Résultats de la 14e journée de Ligue 1 :

  • As Pikine / Us Ouakam : 4-1
  • Guédiawaye FC / Jaraaf : 0-0
  • Dakar Sacré-Cœur / Sonacos : 0-1
  • Diambars / US Gorée : 1-1
  • Linguère / Casa Sports : 1-0
  • Jamono Fatick / Teungueth FC : 1-2
  • Génération Foot / Stade de Mbour : 1-1

Cette journée a été riche en rebondissements et en performances remarquables, confirmant une fois de plus l’attrait et le niveau de compétition de la Ligue 1 sénégalaise.

Des Sénégalais expriment leur désir de voter malgré le report de l’élection présidentielle

Si le dimanche 25 février 2024 devait être une journée d’élection présidentielle au Sénégal, elle a plutôt été marquée par des gestes symboliques de citoyens désireux d’exprimer leur attachement à la démocratie et leur volonté de voter. Malgré le report de l’élection, des Sénégalais comme Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane ont tenu à glisser symboliquement un bulletin dans une urne factice, rappelant ainsi l’importance de respecter les échéances électorales.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane, toutes deux médecins, ont rejoint un bureau de vote simulé à Dakar, organisé par le collectif citoyen Aar Sunu Election. À travers ce geste, ils ont exprimé leur déception face au report de l’élection, soulignant que le respect des dates électorales est essentiel pour maintenir la démocratie et l’intégrité du processus électoral.

Pour de nombreux Sénégalais, comme Amy Ndao Fall, voter est ancré dans leur culture depuis des années. Le report de l’élection a été perçu comme une rupture de cette tradition démocratique, suscitant ainsi des réactions de désapprobation et de protestation.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane taisent leur âge. Mais Amy Ndao Fall dit qu’elle « vote depuis (qu’elle) a l’âge de voter ». Voter, et voter à la date convenue, « cela a toujours été dans notre culture ».

Le collectif Aar Sunu Election a mis en place un bureau de vote symbolique, équipé d’une urne, d’un isoloir et de bulletins de vote, permettant ainsi aux citoyens de manifester leur engagement envers la démocratie. Malgré l’absence d’une élection officielle, plusieurs personnes ont participé à cette initiative, exprimant ainsi leur désir de voir le processus démocratique se poursuivre.

Au dehors, la capitale est livrée à la chaude apathie dominicale.

Un jour de vote, les Sénégalais se seraient alignés devant les bureaux avec une certaine solennité. En fin d’après-midi se serait posée la question de savoir s’il fallait prolonger les opérations pour permettre à tout le monde de voter. Les premiers résultats avant un éventuel second tour auraient pu être connus dans la soirée.

Ce grand moment aurait occupé les radios et les télévisions en continu. Au lieu de cela ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux les messages « journée de deuil électoral ».

Le report de l’élection a suscité des critiques et des appels à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. De nombreux Sénégalais estiment qu’il est impératif de respecter la date initiale de l’élection présidentielle et de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote avant la fin du mandat présidentiel.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, de nombreux acteurs politiques et citoyens refusent de participer aux discussions, affirmant leur volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. Cette contestation reflète l’importance accordée à la démocratie et à la participation citoyenne dans la vie politique du pays.

Pour de nombreux Sénégalais, le report de l’élection présidentielle représente un obstacle à la stabilité politique et sociale du pays. Ils appellent à un retour à la normale et à la reprise du processus démocratique dès que possible, afin de tourner la page sur cette période de transition et de se concentrer sur les défis à venir.

En fin de compte, malgré les défis et les obstacles rencontrés, les Sénégalais restent déterminés à défendre leur démocratie et à exercer leur droit de vote dans le respect des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays. Leur engagement et leur volonté de participer activement au processus électoral témoignent de leur attachement indéfectible à la démocratie et à la justice sociale.

La CEDEAO lève des sanctions contre la Guinée et le Mali

La Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a précisé dimanche dans un communiqué lever les sanctions financières contre la Guinée ainsi que des restrictions contre le Mali, après avoir annoncé la veille la levée d’une grande partie des sanctions contre le Niger.

Dans un communiqué publié dimanche, la Cedeao a déclaré « lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée » et « lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cedeao ».
Le Burkina Faso, qui fait partie des quatre Etats dirigés par des régimes militaires  depuis 2020, lui aussi soumis à des sanctions de la Cedeao, n’est pas mentionné dans le communiqué final de l’organisation régionale.
L’organisation régionale avait convoqué samedi un nouveau sommet extraordinaire afin de discuter de « la politique, la paix et la sécurité dans la République du Niger », ainsi que « les récents développements dans la région ».
La levée de sanctions contre la Guinée et le Mali n’avaient pas été précisée lors de l’allocution finale d’Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao samedi en fin de journée.
En Guinée, la Cedeao avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l’arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021.
Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.
Au Mali, qui a connu deux coups d’Etat en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières qu’il avait levées en juilet 2022, quand la junte au pouvoir avait annoncé son calendrier de transition.
La Cedeao « a décidé de lever avec effet immédiat » les plus lourdes sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d’un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet, a annoncé Omar Alieu Touray samedi après-midi.
Les frontières et l’espace aérien nigérien seront rouverts, les transactions financières entre les pays de la Cedeao et le Niger de nouveau autorisées, et les avoirs de l’Etat nigérien dégelés, « pour des raisons humanitaires », a-t-il déclaré.
Les dirigeants militaires à Niamey sont également autorisés à voyager à nouveau.
« Des sanctions individuelles et politiques restent en place », a-t-il ajouté sans donner plus de précisions.
Ces décisions marquent un pas de la Cedeao vers la reprise du dialogue avec ces trois régimes militaires, alors que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont notamment tourné le dos à la France et se sont rapprochés de la Russie, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la Cedeao.
Les trois pays se sont regroupés au sein d’une Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le Brésil triomphe à nouveau : 15e titre de champion du monde de Beach Soccer

La 22e édition de la Coupe du monde de Beach Soccer a pris fin ce dimanche à Dubaï, laissant derrière elle un spectacle palpitant et un nouveau sacre pour l’une des équipes les plus légendaires de ce sport : le Brésil. Avec une performance étincelante, les Auriverdes ont décroché leur 15e titre de champion du monde en battant l’Italie lors d’une finale mémorable.

Depuis les débuts de la Coupe du monde de Beach Soccer, le Brésil a été une force dominante, écrivant son nom en lettres d’or dans les annales du sport. Cette année ne fait pas exception, avec les joueurs brésiliens qui ont une fois de plus fait étalage de leur talent exceptionnel et de leur maîtrise inégalée sur le sable.

La finale contre l’Italie a été un véritable festival de football de plage, avec des moments d’excitation pure et d’émerveillement pour les spectateurs du monde entier. Les deux équipes se sont affrontées avec passion et détermination, mais c’est finalement le Brésil qui a su tirer son épingle du jeu, remportant la victoire avec un score final de 6 à 4.

Cette victoire marque le 15e titre de champion du monde pour le Brésil en Beach Soccer, confirmant ainsi sa suprématie dans ce sport. L’équipe brésilienne a démontré une fois de plus sa capacité à briller lors des grandes occasions, avec une combinaison de technique, de stratégie et de talent individuel qui en font une force redoutable sur le sable.

Le succès du Brésil dans le Beach Soccer ne se limite pas à cette seule victoire ; il s’inscrit dans un héritage glorieux qui remonte à de nombreuses années. Les joueurs brésiliens ont inspiré des générations entières de fans et de jeunes joueurs à travers le monde, avec leur style de jeu flamboyant et leur passion pour le sport.

Alors que la Coupe du monde de Beach Soccer se conclut avec le Brésil sur le trône une fois de plus, les fans se tournent déjà vers l’avenir avec optimisme. Avec une équipe aussi talentueuse et déterminée, le Brésil semble prêt à continuer à dominer le monde du Beach Soccer pour les années à venir, et à inspirer de nouvelles générations de joueurs à suivre leurs traces.

En remportant leur 15e titre de champion du monde de Beach Soccer, le Brésil confirme sa place au sommet de ce sport exaltant. Leur victoire illustre parfaitement leur détermination, leur passion et leur excellence dans ce domaine, et témoigne de l’impact durable qu’ils ont eu sur le monde du sport. Alors que les célébrations battent leur plein au Brésil et dans le monde entier, une chose est sûre : les Auriverdes continueront à briller comme des étoiles sur les plages du monde entier, et à captiver les cœurs et les esprits des amateurs de Beach Soccer partout.

Colonel Oumar Diallo rallye un soutien massif pour Amadou Ba en vue de la Présidentielle 2024

L’ancien directeur général des douanes, le colonel Oumar Diallo, a fait sensation en rassemblant plus de 30 mouvements et associations au siège du Premier ministre à la parcelle assainie. L’objectif de cette rencontre était clair : soutenir le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, et le porter à la présidence dès le premier tour des élections présidentielles de 2024. Cette initiative, menée par le colonel Diallo, vise à mobiliser une base solide pour assurer la victoire d’Amadou Ba sur le terrain, par des actions concrètes plutôt que de simples discours.

Dans ses déclarations, le colonel Oumar Diallo a souligné l’importance de soutenir Amadou Ba en tant que candidat idéal parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Il a affirmé que la mobilisation en faveur d’Amadou Ba sera basée sur des actions concrètes, visant à dissiper les craintes et les frustrations, et à garantir la paix et le développement pour tous les citoyens sénégalais.

Le colonel Diallo a également insisté sur le rôle crucial des mouvements de soutien dans une élection présidentielle. Il a appelé à fédérer ces mouvements pour une organisation efficace et une mobilisation optimale de l’électorat en faveur d’Amadou Ba. Il a souligné que les cadres expérimentés présents dans ces mouvements seront un atout majeur pour conseiller et orienter la stratégie de campagne.

Enfin, le colonel Diallo a annoncé la mise en place prochaine de structures au niveau national et de la diaspora pour coordonner les efforts de soutien à Amadou Ba. Il a insisté sur l’importance de la mobilisation, de la sensibilisation et de la participation électorale dès les premières heures du scrutin. En tant qu’ancien directeur général des douanes, il a affirmé que son choix s’était porté sur Amadou Ba en raison de sa conviction en sa capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Les déclarations du colonel Oumar Diallo témoignent d’un soutien massif et déterminé en faveur d’Amadou Ba dans sa course à la présidence. Son engagement à mobiliser les citoyens et à garantir une victoire éclatante pour Amadou Ba reflète la confiance en son leadership et en sa vision pour le Sénégal. En ralliant ces mouvements et associations autour de la candidature d’Amadou Ba, le colonel Diallo a lancé un message fort : celui de l’unité et de la détermination pour un Sénégal prospère et pacifique sous la direction d’Amadou Ba.

Coalition BBY : Engagée pour la réussite du Dialogue National et la victoire de Macky Sall

À la veille du dialogue national tant attendu au Sénégal, la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a tenu une conférence de presse remarquée ce samedi 24 février 2024. Réunissant les principaux membres de cette coalition qui soutient le président Macky Sall, l’événement a été l’occasion de réaffirmer un soutien indéfectible au chef de l’État et de tracer les lignes directrices pour la participation au dialogue national et la campagne électorale à venir.

Un Appui Sans Réserve au Président Macky Sall :

Moustapha Niasse, président de la conférence des leaders de la Coalition BBY, a ouvert la séance en exprimant des félicitations chaleureuses au président Macky Sall pour son récent entretien avec la presse nationale. Saluant son sens élevé des responsabilités et son engagement en faveur de la réconciliation nationale, Niasse a souligné que la coalition apportait un soutien total à toutes les mesures visant à consolider l’autorité de l’État et à renforcer la démocratie au Sénégal.

Appel à la Participation de Toutes les Forces Vives :

Les membres éminents de la coalition, parmi lesquels Mor Ngom et Zahra Iyane Thiam, ont appelé toutes les forces politiques du pays, ainsi que la société civile et les citoyens, à participer activement au dialogue national. Soulignant l’importance de cette plateforme de discussion ouverte et inclusive, ils ont encouragé un échange franc et constructif pour garantir des élections apaisées et renforcer l’unité nationale.

Engagement en Faveur de la Démocratie et de l’État de Droit :

La Coalition BBY, représentant 291 partis, mouvements et associations, considère le dialogue national comme une opportunité cruciale pour consolider la démocratie sénégalaise. Ils ont pris note de la volonté du président Macky Sall de promouvoir un climat politique apaisé et se sont engagés à soutenir toutes les initiatives en ce sens, dans le respect des principes démocratiques et des lois du pays.

Renouvellement de la Confiance envers Macky Sall :

En conclusion, Moustapha Niasse a réaffirmé l’engagement indéfectible de la Coalition BBY envers le président Macky Sall et le candidat de la majorité, le Premier ministre Amadou Ba. Il a exhorté les citoyens à renouveler leur confiance envers la majorité présidentielle en votant massivement pour le candidat Amadou Ba lors des prochaines élections, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la coalition.

Une Coalition Déterminée pour un Sénégal Uni et Prospère :

La déclaration de la Coalition BBY témoigne de sa volonté farouche de travailler pour la stabilité politique et le développement du Sénégal. En soutenant pleinement les efforts du président Macky Sall pour favoriser le dialogue et la réconciliation nationale, la coalition affiche sa détermination à assurer un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Aly Ngouille Ndiaye : Un geste symbolique et un refus catégorique

Ce dimanche, Aly Ngouille Ndiaye, figure de proue de la coalition Aly Ngouille 2024, a marqué de son empreinte symbolique la date du 25 février, jour initial prévu pour l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un geste fort, il s’est rendu à Linguère pour accomplir un vote symbolique, invitant les citoyens à se mobiliser en masse et à simuler le scrutin du 25 février 2024.

Aly Ngouille Ndiaye, tout en accomplissant cet acte hautement symbolique, a également adressé un message clair quant à sa position vis-à-vis du dialogue national convoqué par le président Macky Sall. Ce dialogue, prévu pour débuter ce lundi, a été rejeté catégoriquement par le candidat Aly Ngouille Ndiaye, en cohérence avec la position adoptée par le Front des Candidats à l’élection Présidentielle (FC25).

Le geste de Aly Ngouille Ndiaye à Linguère revêt une symbolique particulière, soulignant l’importance de la participation citoyenne et le respect du processus démocratique. En se rendant dans ce bureau de vote symbolique, il a rappelé aux Sénégalais l’importance de leur voix dans la conduite des affaires nationales et leur droit fondamental à choisir leurs dirigeants.

Parallèlement à cette démarche symbolique, Aly Ngouille Ndiaye a également fait part de son refus de participer au dialogue national initié par le président Macky Sall. Cette décision, motivée par son affiliation au FC25, témoigne de sa volonté de rester en accord avec les positions prises par le regroupement des candidats à l’élection présidentielle.

Cette posture de rejet du dialogue national soulève des questions quant à l’efficacité et à la légitimité d’un tel processus dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des tensions croissantes et à une incertitude quant à la tenue de l’élection présidentielle, la décision de Aly Ngouille Ndiaye illustre les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans un pays où la démocratie et la participation citoyenne sont des valeurs fondamentales, les positions prises par les différents acteurs politiques revêtent une importance capitale pour l’avenir politique et institutionnel du Sénégal. Le geste symbolique de Aly Ngouille Ndiaye et son refus catégorique de participer au dialogue national soulignent l’urgence d’une résolution pacifique et démocratique de la crise politique actuelle.

Crise politique : Un ‘’deuil électoral’’ observé par les citoyens

Le dimanche 25 février 2024, une date qui aurait dû marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal, a plutôt été marquée par un sentiment de désillusion et de frustration alors que les citoyens se préparaient à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle. Au lieu de cela, ce jour-là, de nombreux Sénégalais ont été témoins d’un « deuil électoral » symbolique, un acte de protestation contre le report inattendu de l’élection présidentielle.

À travers tout le pays, des voix se sont élevées pour exprimer leur désaccord avec la décision de reporter le scrutin présidentiel. À Linguère, dans les quartiers de Dakar et au-delà, des citoyens se sont rassemblés pour participer à un vote symbolique organisé par le F24 (mouvement des Forces vives) et le FC25 (le Front des candidats de la présidentielle du 25 février) dans le but de faire entendre leur voix et de réaffirmer leur engagement envers la démocratie.

Le Front des candidats de la Présidentielle du 25 février, réunissant 16 des 19 candidats en lice, a officiellement rejeté l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Cette décision illustre la profonde division politique qui sévit dans le pays et l’absence de confiance dans le processus politique actuel.

Initialement prévue pour le 25 février, l’élection présidentielle aurait dû être un moment crucial pour le Sénégal, avec un nombre record de 20 candidats en lice. Cependant, les espoirs d’une transition démocratique pacifique ont été anéantis lorsque le président Macky Sall a annoncé le report de l’élection, invoquant des allégations de corruption et de fraude électorale.

Cette décision a plongé le pays dans une crise politique et électorale sans précédent, suscitant des réactions indignées de la part de la communauté internationale. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé le décret présidentiel et jugé anticonstitutionnelle la loi votée par l’Assemblée nationale reportant l’élection au 15 décembre.

Malgré ces développements, le président Sall a persisté dans ses efforts pour résoudre la crise politique en lançant un appel au dialogue national. Cependant, la participation de la plupart des candidats à ces pourparlers reste incertaine, ce qui souligne les profondes divisions qui persistent au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans ce contexte tumultueux, le Sénégal se trouve à un moment critique de son histoire, confronté à des défis politiques, économiques et sociaux majeurs. L’avenir du pays dépendra de la capacité des dirigeants politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour restaurer la stabilité, l’unité nationale et la confiance dans le processus démocratique.

Crise politique : L’impact économique et les appels à la stabilité

Depuis plusieurs semaines, le Sénégal est plongé dans une crise politique sans précédent, alimentée par des tensions croissantes entre le gouvernement et une partie de l’opposition. Cette impasse politique a des répercussions profondes et variées sur l’économie du pays, mettant en péril les progrès réalisés et menaçant la stabilité socio-économique à long terme.

L’incertitude politique et son impact économique

L’incertitude politique est l’un des principaux facteurs contribuant à l’instabilité économique actuelle au Sénégal. Les investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que les acteurs économiques locaux, sont confrontés à un climat d’incertitude qui entrave les décisions d’investissement et les projets de développement. Cette incertitude se traduit par une augmentation du risque perçu, entraînant une hausse des coûts de financement et des investissements plus prudents.

Mame Adama Gueye, avocat spécialisé dans les affaires, souligne que le climat d’incertitude politique affecte également le secteur financier du pays. La dégradation de la valeur des obligations sénégalaises sur les marchés internationaux rend l’accès aux financements plus difficile et compromet les efforts de développement économique du gouvernement.

Les répercussions sur l’économie informelle

Une grande partie de la population sénégalaise dépend du secteur informel pour son emploi et ses moyens de subsistance. Les troubles politiques ont un impact direct sur ce secteur, fragilisant les petits commerçants, les artisans et les travailleurs informels. Avec l’instabilité politique, de nombreux entrepreneurs ont suspendu leurs activités, craignant les perturbations et les risques accrus.

Les appels à la stabilité et à la responsabilité

Dans ce contexte préoccupant, de nombreux acteurs de la société civile, des leaders religieux et des experts en économie appellent les dirigeants politiques à faire preuve de responsabilité et à prioriser la stabilité du pays. Ils soulignent l’importance cruciale de la stabilité politique pour garantir un environnement favorable aux investissements, à la croissance économique et à la création d’emplois.

Mame Adama Gueye exhorte les hommes politiques à mettre de côté leurs intérêts partisans et à travailler ensemble pour résoudre la crise politique de manière pacifique et constructive. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d’une escalade des tensions politiques sur l’économie et la société sénégalaises, et appelle à un dialogue inclusif et transparent pour trouver des solutions durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Vers une sortie de crise ?

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et économiques majeurs, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale. La stabilité politique et la confiance des investisseurs sont essentielles pour garantir un avenir prospère et durable pour le peuple sénégalais. En travaillant ensemble et en faisant preuve de leadership et de responsabilité, le Sénégal peut surmonter ces défis et ouvrir la voie à une période de croissance et de prospérité partagée pour tous ses citoyens.

Dialogue, réconciliation…: Les membres de l’Apr applaudissent Macky Sall

L’Alliance pour la République (Apr) exprime sa satisfaction suite à l’entretien accordé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, à une partie de la presse nationale. Les membres de l’Apr louent les qualités de leur leader, le qualifiant de « grand homme d’État » et saluent son engagement en faveur du développement et du renforcement de la position du Sénégal sur la scène nationale et internationale.

Selon le communiqué, le Président Macky Sall est loué pour sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel, affirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques et à la stabilité politique du pays. Les membres de l’Apr insistent sur le respect de la loi et de la Constitution par le chef de l’État, soulignant sa conduite exemplaire dans l’exercice de ses fonctions.

En ce qui concerne l’appel au dialogue prévu pour résoudre la crise politique actuelle, les militants de l’Apr soutiennent la démarche de leur leader, soulignant son rôle essentiel en tant que garant du bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays. Ils affirment que le Président Sall œuvre pour promouvoir l’unité et la cohésion nationale à travers le dialogue, dans un contexte marqué par des tensions politiques.

Cependant, les membres de l’Apr critiquent vivement l’attitude des 16 candidats à la présidentielle qui ont décidé de boycotter le dialogue. Selon le communiqué, ces candidats auraient des motivations égoïstes, craignant de perdre des électeurs ou des avantages politiques en cas de modification du processus électoral. Les membres de l’Apr affirment que cette décision témoigne d’un manque de responsabilité et de vision politique, contrairement à l’engagement sincère du Président Macky Sall envers l’intérêt supérieur du Sénégal.

Dans l’ensemble, l’Apr affiche son soutien indéfectible au Président Macky Sall et appelle à l’unité et à la solidarité de tous les acteurs politiques pour surmonter les défis actuels et poursuivre le développement et la prospérité du Sénégal.

Loi d’amnistie : Seydou Guèye plaide pour la réconciliation nationale

La libération de nombreux détenus politiques sous forme de liberté provisoire ces derniers jours a suscité des réactions et des interrogations quant aux prochaines étapes du processus de réconciliation nationale au Sénégal. Seydou Guèye, secrétaire général du gouvernement, s’est exprimé sur ce sujet brûlant lors d’une récente intervention devant le « Jury du dimanche ».

Selon M. Guèye, ces libérations font partie intégrante d’une démarche plus large visant à favoriser la réconciliation et la concorde au sein de la société sénégalaise. Il a souligné que le président de la République a donné des instructions au garde des Sceaux pour finaliser les textes nécessaires afin de progresser dans ce processus de pacification et de réconciliation.

Interrogé sur la possibilité d’une amnistie, M. Guèye a affirmé que le président était prêt à aller jusqu’à cette mesure si cela contribuait à instaurer la paix. Cependant, il a précisé que les détails de cette amnistie, notamment sa portée temporelle, restaient encore à définir.

« Pour l’instant, je n’en sais rien. Les orfèvres dans la matière, ce sont les gardes des Sceaux, ce sont les spécialistes du droit », a-t-il déclaré. Il a distingué l’amnistie de la grâce présidentielle, soulignant que l’amnistie relevait du domaine juridique tandis que la grâce était un acte discrétionnaire du chef de l’État.

M. Guèye a également abordé la question complexe du pardon dans la vie nationale, affirmant qu’il était parfois nécessaire de pardonner même dans des circonstances difficiles. « Il arrive des moments où, dans la vie des nations, certes, on ne peut pas oublier, mais il faut pardonner. Et on ne pardonne en général que l’impardonnable », a-t-il expliqué.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années. La réconciliation nationale est un processus délicat mais essentiel pour garantir la stabilité et l’unité du pays à l’approche des échéances électorales à venir.

Crise politique au Sénégal : Manifestations massives à Dakar alors que la présidentielle reste incertaine

La tension politique monte au Sénégal alors que des centaines de manifestants des deux camps ont convergé vers les rues de Dakar samedi dernier pour exprimer leurs positions divergentes quant à la date de la prochaine élection présidentielle.

D’un côté, des partisans de l’opposition ont manifesté pour exiger que le président Macky Sall organise les élections avant la fin de son mandat, initialement prévue pour le 25 février. De l’autre, les partisans du président ont également pris d’assaut les rues, défendant son bilan et remettant en question les critiques qui ont suivi le report de l’élection.

La manifestation organisée par la coalition d’opposition F24 a attiré des centaines de personnes sur un terrain de sable dans un quartier populaire de Dakar. Les manifestants ont exigé la tenue des élections dans un environnement bruyant et agité, soulignant également leur soutien aux opposants politiques emprisonnés.

Les manifestations se sont déroulées dans un climat relativement pacifique, avec une présence policière minimale. Les manifestants ont même pris des mesures pour maintenir l’ordre, empêchant certains de brandir des symboles non pertinents.

Ces événements surviennent alors que le président Sall a récemment exprimé sa volonté de dialogue, annonçant des pourparlers avec les acteurs politiques et sociaux pour déterminer une nouvelle date pour les élections présidentielles. Cependant, de nombreux acteurs politiques et groupes de la société civile refusent de participer, exigeant que les élections aient lieu avant la fin du mandat présidentiel en avril.

La situation reste tendue et incertaine, avec des appels à la fois pour le respect de l’ordre constitutionnel et pour des élections transparentes et équitables. Alors que le dialogue semble être le moyen privilégié pour résoudre la crise politique, il reste à voir si un consensus pourra être trouvé quant à la date du scrutin présidentiel tant attendu.

Le porte-parole de Léona Niassène en appelle à Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle

Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène, une figure religieuse influente à Kaolack, au centre du Sénégal, a lancé un appel pressant au chef de l’État, Macky Sall, pour qu’il fixe la date de l’élection présidentielle. Il souligne que cette demande émane non seulement des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mais aussi de la majorité des Sénégalais.

Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé sa préoccupation quant au climat actuel marqué par le report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Il estime que cette situation a entraîné une paralysie dans le pays, empêchant les Sénégalais de vaquer à leurs activités quotidiennes.

Le président Macky Sall a annoncé son intention de convoquer une concertation avec les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle et discuter de la continuité du pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 2 avril. Cependant, Cheikh Ahmed Babacar Niass insiste sur l’importance de fixer rapidement une nouvelle date pour l’élection présidentielle, affirmant que c’est la meilleure manière de résoudre la crise actuelle.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas y participer, exprimant ainsi leur désaccord avec la gestion de la situation par le gouvernement.

Cheikh Ahmed Babacar Niass a également salué les récentes libérations de détenus politiques dans le pays, soulignant que cela contribue à apaiser les tensions. Il rappelle l’importance de régler les différends politiques par des mesures d’apaisement et de favoriser le dialogue pour parvenir à des solutions concertées.

En conclusion, le porte-parole de Léona Niassène exhorte les Sénégalais à mettre en avant leurs intérêts communs et à écouter les enseignements des guides religieux, qui jouent un rôle crucial en tant que régulateurs sociaux. Il espère que les autorités prendront rapidement des mesures pour résoudre la crise politique actuelle et assurer une transition pacifique et démocratique vers de nouvelles élections présidentielles.

Seydou Guèye: “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février mais…”

Invité du Jury du Dimanche, ce 25 février sur I-radio, Seydou Gueye, Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR), a exprimé sa tristesse de ne pas pouvoir effectuer son devoir citoyen, alors que la présidentielle était initialement prévue aujourd’hui. “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février”, a-t-il dit.
Toutefois, M. Gueye estime que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue du scrutin, et qu’en ce sens il valide les décisions prises par le chef de l’État, Macky Sall. “L’élection est une affaire sérieuse, elle est très importante dans le processus démocratique. Mais le Sénégal est au-dessus de l’élection. La stabilité du pays importe beaucoup plus. La paix sociale, la concorde aussi”, a-t-il observé. 
 Seydou Gueye a notamment évoqué “les règles du jeu” faussées dans la phase de  “qualification des candidats”. Il a également mis en cause, faisant référence au Conseil constitutionnel, la “neutralité de l’arbitre”. “ Quand vous voulez jouer un match de football, vous avez  besoin d’un arbitre, de règles, de consensus, d’autorité, de clarté. Si vous ne réunissez pas ces conditions, vous ne pourrez pas avoir un bon match”, argue-t-il.
Autre argument brandi par Seydou Gueye pour justifier ce report, la crise que traverse, à ses yeux, le Sénégal : “Notre pays traverse une phase très, très difficile, plongée dans une fragilité qu’il faut bien considérer. Le pays est divisé. Les familles sont fragmentées. Et il est important, quand la vie de la nation est exposée à de tels périls, qu’on se pose et qu’on essaie de soigner notre démocratie qui a été abîmée, de soigner le tissu social qui a reçu des coups insupportables et insoutenables”. 

Mohamad Boun Abdallah Dionne et le Dialogue National : Les raisons d’une participation engagée

Depuis l’annonce par le président Macky Sall de l’organisation d’un dialogue national impliquant les acteurs politiques du pays, la question de la participation de certains candidats à cette concertation a été scrutée avec attention. Parmi ceux qui ont pris position en faveur de leur présence à cette table ronde, Mohamad Boun Abdallah Dionne, à travers sa coalition Dionne 2024, a clairement exposé les motifs de son engagement dans ce processus.

Tout d’abord, la coalition exprime une ferme opposition à toute interruption ou reprise du processus électoral, soulignant que le Conseil constitutionnel a déjà officialisé la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle. Elle met en avant le principe juridique du Droit acquis, insistant sur l’importance de respecter la sécurité juridique et la non-rétroactivité des actes administratifs pour préserver l’intégrité du processus électoral.

Par ailleurs, la coalition affirme son désaccord de principe avec un report de la date de l’élection présidentielle, tout en exprimant le souhait que les allégations de corruption qui planent sur le processus électoral soient rapidement clarifiées. Cette exigence vise à garantir la crédibilité et la sincérité du vote des citoyens sénégalais.

En outre, la coalition souligne que la compétence pour fixer la date de l’élection présidentielle incombe au président de la République, par décret, conformément à la décision du Conseil constitutionnel. Elle estime que les participants au dialogue pourraient contribuer utilement à aider le président à prendre cette décision dans les meilleurs délais, en toute responsabilité.

Enfin, la Coalition DIONNE 2024 considère que la participation au dialogue est essentielle en raison de la gravité de la situation politique et sociale actuelle, marquée par une rupture du consensus national. Elle appelle à la recherche d’une solution pacifique et consensuelle, dans le respect des principes démocratiques, afin de garantir une transition politique apaisée et une réconciliation nationale durable.

En conclusion, la coalition affirme son engagement à contribuer activement à la résolution des défis majeurs auxquels le pays est confronté, dans un esprit d’ouverture, de responsabilité et de recherche de solutions constructives pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Togo : le président décale la date des élections législatives d’une semaine

Le président togolais Faure Gnassingbé a décalé d’une semaine la date des élections législatives et régionales, les fixant au 20 avril, selon un communiqué gouvernemental publié samedi.

Aucune raison n’a été donnée dans un premier temps pour expliquer ce léger report.

Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces élections, mettant fin à des mois de suspense alors qu’elles étaient initialement supposées être organisées fin 2023.

Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.

Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l’Etat togolais: il est fixé à 300.000 francs CFA (455,10 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500.000 précédemment), et à 150.000 francs CFA (227,57 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200.000 précédemment).

La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.

L’Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier, une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.

Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.

Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.

Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l’opposition.

Rassemblement Pacifique : Le F24 mobilise et exige un scrutin avant le 2 Avril

Ce samedi 24 février, des centaines de Sénégalais se sont rassemblés en réponse à l’appel du F24 pour exprimer leur opposition au dialogue proposé par le président sortant, Macky Sall, et exiger la tenue rapide du scrutin présidentiel. Arborant fièrement les couleurs nationales, la foule a scandé des slogans tels que « Nous exigeons la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril » et « Macky Sall dictateur », exprimant ainsi son mécontentement et son désir de voir la démocratie respectée dans le pays.

Initialement prévue pour le dimanche 25 février, l’élection présidentielle a été reportée par décret présidentiel à la suite du message à la nation de Macky Sall du 3 février. Cependant, le 15 février dernier, la décision a été annulée par les 7 sages de la Cour constitutionnelle, demandant aux autorités compétentes de fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délais ».

Le coordinateur du F24, Mamadou Mbodji, a vivement critiqué Macky Sall lors du rassemblement, l’accusant d’avoir trahi son serment et d’avoir peur du suffrage universel. Il a souligné que le dialogue proposé par le président ne devrait concerner que les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et personne d’autre.

Le refus des candidats de participer à ce dialogue a été réitéré par Amadou Bâ, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, et Cheikh Tidiane Dièye, un des candidats retenus à l’élection présidentielle. Ils ont catégoriquement rejeté l’idée de dialoguer avec ce qu’ils ont qualifié de « putschiste ».

Un autre point de discorde concerne la proposition d’amnistie générale évoquée par Macky Sall. Les acteurs politiques rassemblés autour du F24 ont exprimé leur opposition à ce projet, le qualifiant de tentative visant à masquer les prétendus crimes du président sortant. Aïda Mbodji, Thierno Alassane Sall, et Aminata Touré ont tous vigoureusement condamné cette initiative, insistant sur le fait que la vérité devrait primer avant tout pardon.

Poursuivant leur mobilisation, le F24 a appelé les Sénégalais à participer à un vote symbolique au siège de l’organisation le dimanche suivant, continuant ainsi leur action pour la défense de la démocratie et des principes fondamentaux de transparence et d’équité dans le processus électoral.

Supposée rencontre Macky – Candidats retenus : clivage et confusion au sein de la scène Politique

Une nouvelle polémique secoue la scène politique sénégalaise alors que des informations contradictoires circulent concernant une supposée rencontre entre le président sortant, Macky Sall, et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel en vue du prochain scrutin présidentiel.

Le ministre Abdoulaye Saydou Sow avait initialement annoncé cette rencontre, mais les choses ont pris une tournure inattendue lorsque Sidiki Kaba a confirmé les détails de la réunion dans un communiqué officiel. Selon ce communiqué, Macky Sall devait rencontrer les 19 candidats retenus, puis les candidats recalés, en prélude au Dialogue national prévu pour le même jour.

Cependant, le FC25, coalition regroupant les candidats validés par le Conseil constitutionnel, a vigoureusement démenti cette information. Dans leur déclaration, les membres du FC25 ont réaffirmé leur refus de participer à ces rencontres, qualifiant le processus électoral de manquant de transparence et d’équité. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune rencontre avec Macky Sall n’était prévue avant le lancement du dialogue national.

Ce clivage entre les déclarations officielles et la position du FC25 soulève des questions sur la légitimité et la transparence du processus électoral en cours au Sénégal. La divergence d’opinions au sein de la scène politique laisse entrevoir des tensions et des désaccords profonds.

Il est crucial de souligner que cette confusion survient dans un contexte de crise politique, alors que le report inattendu de l’élection présidentielle a déjà suscité des contestations et des manifestations dans tout le pays. La situation actuelle exige une résolution rapide et transparente pour restaurer la confiance du peuple sénégalais dans le processus démocratique.

Il reste à voir comment les autorités et les différents acteurs politiques vont gérer cette controverse et quelles seront les répercussions sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir. En attendant, le peuple sénégalais reste attentif et vigilant face à ces développements politiques.

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

Boycott du dialogue national au Sénégal : Tensions et dénonciations

Le climat politique au Sénégal est actuellement marqué par des tensions croissantes alors que seize des dix-neuf candidats à la Présidentielle, retenus par le Conseil constitutionnel, ont décliné l’invitation au Dialogue National convoqué par le chef de l’État, Macky Sall. Cette décision a été vivement critiquée par certains acteurs politiques et suscite des réactions passionnées à travers le pays.

Face à la question brûlante de la date des élections présidentielles, l’apériste reste inflexible, soulignant l’engagement du président Macky Sall à se conformer à la décision du Conseil constitutionnel. Mbow insiste sur la nécessité d’un dialogue inclusif et transparent, soulignant que le Président a déjà annoncé qu’il ne se présenterait pas pour un nouveau mandat.

Pour Mbow, il est impératif d’unir les forces vives de la Nation pour faire barrage à ceux qu’il qualifie de « fossoyeurs de la République ». Il a également salué les efforts des organisations de la société civile qui œuvrent pour la paix et la cohésion nationale, appelant à un sursaut national en faveur du Président dans cette période critique.

Alors que les tensions politiques montent et que les désaccords persistent, l’avenir politique du Sénégal demeure incertain. La volonté de certains candidats de boycotter le Dialogue National soulève des questions sur la viabilité du processus démocratique et met en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

Le Forum du Justiciable exhorte à la participation au dialogue national au Sénégal

Lors d’une interview accordée à quatre médias nationaux dont  Seneweb, jeudi dernier, le Président de la République Macky Sall a annoncé le lancement du dialogue lundi prochain. Ces pourparlers, selon le chef de l’exécutif qui termine sa mission le 2 avril, permettront de fixer la date du scrutin. Cependant, 16 (sur les 19) candidats à l’élection présidentielle, regroupés autour de la plateforme FC25, ont décidé de ne pas répondre à cet appel au dialogue. Une posture que le Forum du justiciable, dans la note ci-après adressée à la presse, juge irresponsable et appelle les acteurs politiques de tout bord à participer au dialogue.
Dialogue national : Seule issue de sortie de crise pour le pays
Le dialogue a jalonné l’histoire politique du Sénégal, ce qui lui a valu la conservation de sa trajectoire de stabilité et la consolidation de l’Etat de droit et de la démocratie.
En refusant d’aller au dialogue qu’est-ce qu’on cherche réellement ?
– Enfoncer le pays dans la crise qu’il traverse déjà ?- Détruire ou mettre le pays dans  le chaos pour jouer après aux sapeurs-pompiers ?- Faire preuve de surdité ne serait-il pas un immense gâchis pour trouver des consensus forts?- La stabilité du pays ne devrait-elle pas transcender les divergences politiques ?
Le Forum du justiciable encourage vivement la tenue de ce dialogue et appelle les acteurs politiques de tout bord à la responsabilité en participant à ce dialogue.
Faire preuve de surdité à cet appel serait un immense gâchis et un rendez-vous manqué pour la décrispation de la situation socio-politique et la formulation de consensus forts pouvant aboutir à l’organisation d’une élection présidentielle libre, transparente et apaisée.
La sauvegarde de notre commun vouloir de vie commune doit transcender les divergenceset les contradictions des uns envers les autres.
Tous les acquis démocratiques du Sénégal ont été des résultantes d’une série de consultations.
Le Forum du Justiciable invite donc tous les acteurs à saisir cette opportunité pour discuter et bâtir des consensus forts pour la tenued’une élection présidentielle inclusive, libre, transparente et apaisée. La stabilité et la paix au Sénégal valent tous les sacrifices.
Le Sénégal doit conserver, jalousement, sa tradition de pays de dialogue et de concorde. Rien ne devrait justifier de ternir, voire de rompre cette réputation qui a valu et vaut toujours au Sénégal d’être reconnu comme un pays stable et de paix. Continuons, malgré les difficultés du moment, à faire nation en maintenant le fil du dialogue. C’est seulement grâce au dialogue qu’on parviendra à bâtir des consensus forts et bâtir des solutions durables qui nous sortiront, d’une part, de ces périodes troubles, et d’autre part, de renforcer notre pacte social. Nous appelons vivement tous les candidats retenus par le Conseil constitutionnel et tous les acteurs du processus de manière générale à répondre à l’appel patriotique du président de la République.
La réconciliation nationale que le Forum du justiciable appelle de tous ses vœux passera par le dialogue. C’est le prix à payer pour un Sénégal toujours debout et réconcilié.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
🔴 Le Refus de Participer au Dialogue: Sonko Trahi par ses Alliés Politiques

Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire

Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.

Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.

Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.

La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.

UCAD : Le Collectif des amicales se plie à la décision d’interdiction de sa marche

Le Collectif des amicales de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé son désaccord face à l’interdiction de la marche pacifique qu’elle avait prévue d’organiser ce vendredi à Dakar pour réclamer la réouverture de l’établissement.

Dans un communiqué rendu public le même jour, le Collectif des amicales de l’UCAD a annoncé le report de la marche pacifique, initialement prévue à 15 heures, en raison de l’interdiction émise par les autorités préfectorales. Cette décision aurait été motivée par le risque de perturbation majeure de la libre circulation des personnes et des biens, selon les problèmes de mobilité rencontrés dans l’itinéraire prévu.

Le communiqué dénonce vivement cette interdiction comme un abus de pouvoir, soulignant que le droit de manifester est garanti par la constitution sénégalaise. Le Collectif en appelle à la solidarité et à la vigilance de toute la communauté estudiantine.

Parallèlement, le Collectif lance un appel solennel au conseil académique pour qu’il prenne ses responsabilités et décide la réouverture immédiate de l’université.

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est fermée depuis juin 2023 en raison des violentes manifestations survenues à la suite de la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko. Malgré cette fermeture, la Faculté des lettres et sciences humaines a récemment annoncé la reprise des cours de remédiation en présentiel pour le second semestre de l’année académique 2022-2023, dans des sites alternatifs à partir du 3 au 31 janvier.

Cette situation met en lumière les tensions persistantes autour de la réouverture de l’UCAD et les difficultés rencontrées par les étudiants pour poursuivre leurs études dans des conditions normales.

Crise politique au Sénégal : Macky Sall appelle au dialogue, mais les incertitudes persistent

Le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, exacerbée par l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle. Alors que les attentes étaient élevées suite à l’interview accordée par le Président Macky Sall à quatre médias sénégalais, les réponses apportées soulèvent davantage d’interrogations que de solutions concrètes.

Parmi les voix dissidentes, le Dr Cheikh Tidiane Dièye a catégoriquement rejeté l’appel au dialogue, dénonçant une manœuvre dilatoire du Président et appelant plutôt au respect des décisions du Conseil constitutionnel. Cette divergence de points de vue entre les autorités et une partie de l’opposition laisse planer un doute quant à la réussite d’un tel dialogue.

Dans cette atmosphère d’incertitude, l’attente persiste pour des réponses claires et des solutions concrètes afin de résoudre cette crise politique qui secoue le Sénégal. En attendant, les Sénégalais restent suspendus aux prochains développements, espérant une issue pacifique et démocratique à cette période tumultueuse.

« Nous allons saisir le Conseil constitutionnel pour…», (candidat)

Les réactions pleuvent après l’interview exclusive que le chef de l’État, Macky Sall, a accordée à quatre organes nationaux dont Seneweb. Parmi celles-ci, on compte la sortie musclée du candidat à la Présidentielle, Thierno Alassane Sall.

Repris par L’Observateur du jour, le député et leader de la République des valeurs (RV, opposition) étale sa déception. « C’est un nouveau jour triste pour le Sénégal et pour la démocratie », a-t-il indiqué, soulignant que « le président de la République fait du dilatoire alors sue le Conseil constitutionnel lui a enjoint de fixer la date de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais. »

Ainsi, assène-t-il : « Les bulletins sont préparés. Tout est prêt (mais) au lieu d’organiser l’élection, il nous dit qu’il va organiser un dialogue. »

D’ores et déjà, il décline l’invitation du chef de l’État, martelant qu’il « y’a trois objectifs dans ce dialogue » : « Il a déjà convié des individus et sélectionnés une opposition antagonique. Il a convié des candidats recalés et des candidats qui sont dans sa liste officielle. Comment des acteurs de la société civile qui demandent que d’autres candidats soient réintroduits peuvent s’entendre avec ceux qui veulent aller à l’élection ? On sait par avance qu’il n’y aura pas de consensus. »

Pire, soupçonne-t-il, « si on accepte le piège d’aller à ce dialogue, le Président Macky Sall prétextera qu’on était là-bas, mais qu’on a été mis en minorité et qu’il va avancer sur la base des propositions qui ont été faites pour faire son nouveau processus. »

TAS de poursuivre : « Il s’achemine vers un nouveau processus pour réintroduire des gens comme Karim Wade. »

L’ancien ministre de l’Énergie s’interroge : « Pour quelle raison ? Quel deal existe-t-il entre lui, le Qatar, la France et Karim Wade ? » Mais, le député non inscrit est sûr d’une chose : « Il (Macky Sall) en profitera pour changer de candidat. Le Président, qui a son plan, bien conçu dans sa tête, fait semblant de rassurer l’opinion, en rappelant que son mandat s’arrête le 2 avril . Dans la foulée, il invoque l’article 36 alinéa 2 de la Constitution qui dit ´´Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’installation de son successeur’’. Mais, tant qu’il n’a pas de successeur, il peut rester. » A l’en croire, le seul arbitre reste le Conseil constitutionnel.

C’est pourquoi, tranche-t-il, « nous n’irons pas a ce dialogue. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel d’une requête dès aujourd’hui pour faire constater la carence de Macky Sall. Il dit qu’il va consulter les 7 Sages après le dialogue, nous allons le faire avant pour lui dire que Macky Sall refuse de fixer la date. Ce faisant, il expose le pays à une situation périlleuse».

Aide Publique au Développement : le tarissement  inexorable

La solidarité et la compassion des pays développés vis-à-vis des pays du Sud dont l’Afrique au Sud du Sahara  connaissent elles une mutations avec la baisse constatée des flux monétaires bilatéraux  aux titres de l’aide publique au développement……. 

Améliorer l’accès à l’eau, aux soins de santé  et à une éducation de qualité, protéger l’écosystème  ou atténuer les changements  climatiques : autant d’objectifs essentiels, à la fois pour les populations du Sud,  l’Afrique en premier pour endiguer la pauvreté chronique et favoriser la stabilité de nos pays..  Malheureusement  de tels projets n’intéressent pas toujours les investisseurs  privés, qui les jugent trop risqués, voire non prioritaires. Malgré tous les outils et mécanismes de gestion de risque, la finance  internationale   va encore trop peu vers les pays pauvres dont la plupart se trouve en Afrique au Sud du Sahara.

 Entre 2011 et 2021, en moyenne, 35% de l’aide publique au développement allait en Afrique subsaharienne. Subitement en 2022 avec le focus sur la guerre en Ukraine , cette part a chuté à 20%. Un des niveaux les plus bas depuis nos indépendances. On est tombés sous la barre des 30 milliards de dollars pour l’APD bilatérale, et c’est la lutte contre l’extrême pauvreté qui prend un sacré coup. Rien que le service de la dette de l’Afrique au Sud du Sahara représente presque 20 milliards de dollars annuels à notre sous région.  

L’encours de la dette extérieure publique de l’Afrique subsaharienne a triplé entre 2015 et fin 2022, passant de 400 milliards $US à environ à 1000 milliards de dollars, dont 500 milliards à long terme,  370 milliards dus à des organismes publics et 130 dus à des sociétés privées, le reste vis-à-vis de la chine.

Dans notre zone UEMOA  le très faible niveau de mobilisation des ressources fiscales par nos États membres  (16% du PIB pour l’ensemble de l’Union) et le durcissement des conditions financières mondiales et régionales ont accru les déficits budgétaires à presque 6% du PIB soient plus de 7 000 milliards. Le taux d’endettement de l’UEMOA est estimé à 58,7% du PIB en 2022 selon le FMI, soit une augmentation de 13,5 pts de PIB par rapport à la situation pré-COVID (45,2% en 2019).

Avec la Covide 19, la guerre en Ukraine, les tensions sur le marche’ des céréales tous nos pays sont en situation de surendettement avec l’assèchement des transferts monétaires bilatéraux aux titres de l’aide publique au développement, et bien sur la dette intérieure et extérieure des nos états explose et accroît  les vulnérabilités socio- économiques pour ne pas dire la pauvreté. Justement la résurgence de l’émigration clandestine dans nos pays est en partie expliquée par ces vulnérabilités sur fond de baisse de rendement agricole dû aux changements climatiques.

Dans la zone UEMOA la part de la dette extérieure demeure la plus importante (60,9% du PIB en 2022 contre 39,1% pour la dette domestique), mais a diminué par rapport à 2021 (63,9% du PIB), traduisant ainsi la volonté des Etats d’accroître la part des ressources issues du marché régional. Malheureusement cette sur- sollicitation du marché financier  régional par nos états pour leurs déficits publics évince l’investissement privé indispensable  pour l’infrastructure et l’activité industrielle pour le secteur privé de nos pays c’est  le fameux effet d’éviction. 

 Pour 2023, l’encours de la dette publique devrait encore progresser pour se situer à 61,7% du PIB avant de commencer à décliner pour atteindre environ 60% du PIB en 2024 d’après les prévisions du FMI. Cependant, la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers internationaux et régionaux, qui renchérit le service de la dette des Etats, pourrait entamer  la soutenabilité de la dette de certains pays. Si le pétrole et le gaz ne se matérialisent  dans nos ressources publiques nos pays connaîtront des situation de cessation de paiement inévitablement.

Le FMI et la Banque Mondiale tardent à mettre en place  des mécanismes qui remplacent  les flux en baisse de l’aide publique au développement pendant que les marchés financiers et les agences de notation nous refusent les meilleures conditions d’endettement à bon marche’.  

La baisse tendancielle de l’aide au développement met à nu  les contradictions de certains  pays développés comme la France qui organise réunion après réunion sur l’architecture financière internationale au nom de leur préoccupation pour l’Afrique ; mais ce pays  est seulement  4e bailleur mondial avec 0,56% du revenu national brut consacré à l’APD même pas 1%,  donc moins de 1 milliards d’euro destine’ à l’APD contrairement à d’autre pays comme l’Allemagne.

Le G20 et le système de Bretton woods doivent se pencher urgemment sur ces problématiques de fond au nom de la paix et la stabilité de l’Afrique. L’aide publique au développement – multilatérale comme bilatérale –  n’est plus une soupape.

C’est le lieu de se désoler du SENEGAL, pays  en campagne politique et électorale permanente  alors que des urgences économiques et sociales nous attendent.  

                                                                                                 Moustapha DIAKHATE

                                                                                                 Ex Conseiller Special PM

                                                                                                 Expert et Consultant en Infrast

                                                                                                 Specialiste Pol. Energetique

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Réunion ministérielle avec la communauté universitaire : Le Premier ministre prend 11 recommandations phares

A l’issue de la réunion ministérielle consacrée à la concertation-revue avec la communauté universitaire du Sénégal, qui s’est tenue ce jeudi 22 février, dans un contexte où certaines universités du pays sont fermées depuis les manifestations violentes de juin dernier, notamment l’Ucad, le Premier ministre, Amadou Ba, a pris 11 recommandations, qui vont dans le sens d’apaisement mais surtout d’assurance vis-à-vis des acteurs. Il s’agit :

1. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités ;
2. Le Ministre de l’Enseignement supérieur en relation avec le ministre chargé des Finances prendra les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ;
3. Le Ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Électricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs. Il procédera à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation ;
4. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ;
5. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ;
6. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement ;
7. Le Ministre de l’Enseignement supérieur procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT ;
8. Le Ministre de l’Enseignement supérieur veillera à la mise en service diligente du Super calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs ;
9. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux ;
10. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
11. Le Ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’Enseignement supérieur (EPES).
A noter que la rencontre, qui a duré plus de quatre tours d’horloge, a enregistré la présence des membres du gouvernement, les recteurs des universités, le corps enseignant, des syndicats, bref, tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

Macky Sall réagit vivement à la campagne de la communauté internationale : « Je ne mérite pas cette campagne nauséabonde »

Les récentes tensions entre le Président Macky Sall et la communauté internationale ont atteint un nouveau sommet suite à l’opposition farouche de cette dernière à la décision du gouvernement sénégalais de reporter l’élection présidentielle. Face à cette opposition exprimée à travers des communiqués incisifs, le chef de l’État a répondu avec véhémence, exprimant sa déception profonde.

Dans une déclaration chargée d’émotion, Macky Sall a exprimé son désarroi face aux réactions internationales. « Je l‘accueille avec beaucoup de peine », a-t-il déclaré, soulignant son incompréhension quant à la réaction de certains partenaires internationaux. Il a estimé que ceux-ci auraient dû se pencher davantage sur la situation interne du Sénégal avant de condamner de manière aussi véhémente le gouvernement sénégalais.

« Ils doivent d’abord venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon péremptoire et de façon très violente le président de la République du Sénégal », a-t-il ajouté avec une critique cinglante.

Macky Sall a également exprimé son indignation face à cette réaction internationale, affirmant que jusqu’à présent, aucune loi n’a été enfreinte au Sénégal. « Personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret, n’était pas dans son droit. Pourquoi toute cette levée de boucliers, toute cette campagne de presse qui sont aux antipodes de ma pratique de démocrate », s’est-il interrogé.

De façon véhémente, le chef de l’État a dénoncé la campagne internationale dirigée contre lui, la qualifiant de « nauséabonde ». Il a affirmé avec conviction qu’il ne méritait pas une telle campagne et a dénoncé vigoureusement les critiques venues de l’étranger, arguant qu’il n’avait enfreint aucune règle démocratique.

« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureuse. Parce que moi je suis un homme libre, je n’ai violé aucune règle pour me retrouver dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays », a-t-il conclu avec une amertume palpable.

Les propos francs et émotionnels du Président Sall témoignent de la profonde frustration ressentie face à la réaction internationale, soulignant les tensions persistantes entre son gouvernement et la communauté internationale. Cette déclaration soulève également des questions sur les relations diplomatiques du Sénégal et la perception de la démocratie dans le pays, soulignant ainsi l’importance des enjeux en jeu.

Arona Ndoffène Diouf : « Le Sénégal ne sera pas confié à des aventuriers » – La coalition de Boubacar Camara dévoile un programme ambitieux pour l’avenir du pays

Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.

Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.

« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.

Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.

Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.

Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.

Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Libération possible de Bassirou Diomaye Faye : Macky Sall ouvre la voie au dialogue politique

Dans une démarche visant à promouvoir le dialogue politique et à apaiser les tensions au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la possibilité de la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’ex-Pastef encore détenu. Lors d’une interview accordée à plusieurs médias nationaux, dont Seneweb, iTV, Le Soleil et la RTS, le chef de l’État a exprimé son désir de favoriser un climat propice à la réconciliation nationale et à la participation de tous les acteurs politiques au processus démocratique.

Sall a souligné l’importance de créer des conditions de paix et de stabilité pour le pays, affirmant avoir donné des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures en ce sens. « Dans le cadre du dialogue que j’ai souhaité, j’ai instruit à mon gouvernement, la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà. Parce que le pays a besoin de pardon et de poursuivre sa marche vers l’émergence. Ainsi, il faut que nous créions les conditions de la paix et de la stabilité », a-t-il déclaré.

Le président a spécifiquement mentionné la possibilité de la libération provisoire de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer au dialogue politique à venir. Cette déclaration a suscité un espoir parmi les partisans de l’ex-Pastef et a été perçue comme un geste de bonne volonté envers l’opposition.

Cette ouverture de Macky Sall envers la libération de Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de favoriser un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes. Elle représente un pas important vers la réconciliation nationale et la consolidation de la démocratie au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles, cette initiative pourrait contribuer à apaiser les tensions politiques et à garantir un processus électoral juste et transparent. Reste à voir comment cette offre de dialogue et de libération sera accueillie par les différentes parties et quel impact elle aura sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.

Macky Sall annonce des mesures de clémence en vue du dialogue politique

Dans une démarche visant à favoriser un dialogue inclusif et à apaiser les tensions politiques au Sénégal, le président Macky Sall a promis des mesures de clémence envers les candidats et leaders politiques actuellement détenus. Cette annonce intervient alors que le pays se prépare pour des discussions politiques cruciales fixées au lundi 26 février prochain.

« J’ai toujours appelé à un dialogue inclusif. Pour que notre pays continue à avancer harmonieusement, il est essentiel de favoriser la réconciliation, quelles que soient les infractions et les crimes pour lesquels les individus ont été conduits devant la justice. Dans cette optique, aucune personne ne doit être exclue, et toute personne peut bénéficier de mesures de clémence si des dépassements de faits sont envisageables », a déclaré Macky Sall.

Le président a précisé que ces mesures de clémence ne se limiteront pas aux seuls candidats, mais s’étendront également aux leaders politiques incarcérés. Il a notamment évoqué la possibilité d’accorder une liberté provisoire à des personnalités politiques de premier plan, dont le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko.

« Je ne fais pas de distinction entre les individus, je regarde l’intérêt de notre nation. Mon objectif en tant que chef de l’État est de promouvoir l’unité et la réconciliation. Donc, une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Oui, c’est possible, sous réserve de la décision de leurs avocats et de la justice », a ajouté le président Sall.

Cette annonce de mesures de clémence envers les détenus politiques marque un pas important vers la détente et le dialogue inclusif au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des différends politiques et à la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour tous les Sénégalais.

Dialogue politique: Macky Sall affirme l’ouverture de tous les candidats

Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.

La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.

« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.

Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.

Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.

En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.

Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.

Réconciliation nationale : Les exigences de Boubacar Camara

Dans une conférence de presse récente, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle sénégalaise, a mis en lumière l’urgence de mettre fin à la répression et à la violence qui secouent actuellement le pays. Pour lui, la réconciliation nationale est impérative, et cela commence par rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la justice et la démocratie.

« Nous devons nous incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie au nom de la justice et de la démocratie », a déclaré le leader de la coalition Kamah Président. Il insiste sur le fait que la lutte pour la réconciliation ne doit pas s’arrêter là, mais doit aller au-delà, exigeant une vigilance constante pour prévenir toute répétition des événements passés. « Plus jamais ça ! », a-t-il martelé.

Pour Boubacar Camara, la première étape vers la réconciliation implique la libération inconditionnelle de tous les individus détenus, ainsi que l’arrêt des poursuites en cours. Il appelle également à une évaluation approfondie pour établir la vérité sur les événements récents, afin de permettre une réparation adéquate des préjudices subis par les victimes et de tourner enfin la page pour avancer.

En présentant son équipe de campagne, Boubacar Camara a exprimé son optimisme quant à la perspective de remporter le scrutin présidentiel de 2024 avec la coalition Kamah dès le premier tour. Son message est clair : la réconciliation nationale est essentielle pour garantir un avenir de paix et de prospérité pour tous les Sénégalais, et il est prêt à œuvrer en ce sens avec détermination et engagement.

Nouvelle date pour la Présidentielle : La réponse de Macky Sall

Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.

« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.

Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.

Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.

Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.

Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.

En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Le président du Sénégal, Macky Sall, a surpris le pays en annonçant que sa mission à la tête de l’État prendra fin le 2 avril. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par des manifestations et des troubles civils après l’arrestation d’Ousmane Sonko, une figure de proue de l’opposition.

La déclaration de Sall, prononcée lors d’une allocution télévisée, a immédiatement suscité des réactions diverses à travers le pays. Certains ont salué sa décision comme un geste de respect envers la démocratie et les principes constitutionnels, tandis que d’autres ont exprimé leur scepticisme quant à ses motivations et à l’impact potentiel sur la stabilité politique du Sénégal.

La question de la succession présidentielle devient désormais un enjeu majeur, avec des spéculations sur les potentiels candidats et le processus électoral à venir. Alors que la date de départ de Sall approche, le pays se prépare à une période de transition politique cruciale, qui pourrait façonner l’avenir du Sénégal pour les années à venir.

Il reste à voir comment cette annonce influencera le paysage politique sénégalais et si elle réussira à apaiser les tensions qui ont éclaté ces dernières semaines. Dans tous les cas, le Sénégal est sur le point d’entrer dans une période de changement significatif, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir politique et social.

Macky Sall annonce la fin de son mandat présidentiel le 2 avril

Sénégal : Critiques à l’égard de Macky Sall concernant la communication autour de l’élection présidentielle

Selon Diongue, la décision de Macky Sall d’opter pour une forme de communication plus étendue, impliquant plusieurs organes de presse, laisse penser qu’il n’est pas prêt à fournir une réponse claire et immédiate sur la question cruciale de la date de l’élection présidentielle. Cette approche contraste avec ses déclarations antérieures, qui étaient plus directes et solennelles.

Alors que les Sénégalais attendent des réponses claires et concises sur la date des élections, la stratégie de communication de Macky Sall suscite des inquiétudes quant à ses intentions et à sa volonté de prendre des décisions fermes dans un contexte politique tendu. Les prochains jours diront si le président parviendra à dissiper ces préoccupations et à répondre aux attentes de la population.

Sénégal : Incertitudes autour de la présidentielle et tensions politiques croissantes

Parmi les figures centrales de cette controverse se trouve Karim Wade, le candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), dont la candidature a été invalidée en raison de sa double nationalité. Wade et ses partisans ont vivement contesté cette décision et exigent une reprise complète du processus électoral, mettant ainsi une pression supplémentaire sur le gouvernement et les institutions.

Cette situation complexe a également mis en lumière les lacunes du processus électoral, notamment en ce qui concerne la gestion des candidatures et des parrainages. Les candidats recalés et leurs supporters dénoncent avec véhémence ce qu’ils considèrent comme des injustices et des irrégularités dans le processus de sélection des candidats.

Face à cette impasse, certaines voix se sont élevées pour proposer des solutions de compromis. Des suggestions ont été faites pour réouvrir le processus de candidature tout en maintenant la liste des candidats déjà validés. Cette approche vise à rétablir la confiance dans le processus électoral tout en répondant aux préoccupations légitimes des candidats recalés.

Cependant, ces propositions sont loin de faire l’unanimité et ne parviennent pas à apaiser les tensions. Les candidats regroupés autour du Front pour le Changement du 25 Février (FC25) continuent de dénoncer ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à perturber le processus électoral et à limiter la participation démocratique.

Dans ce contexte, la responsabilité incombe aux institutions sénégalaises, en particulier au Conseil constitutionnel, de garantir un processus électoral transparent, équitable et démocratique. L’avenir politique du Sénégal dépend de la capacité de ses dirigeants et de ses institutions à surmonter ces défis et à assurer des élections libres et équitables.

Drame dans une auberge à Ngor : Mort soudaine d’un homme devant sa compagne

Une tragédie a frappé une auberge à Ngor, mardi dernier, avec le décès soudain d’un homme nommé O. Sonko. Selon les rapports de L’Observateur, la victime se trouvait dans une chambre en compagnie de sa petite amie, une certaine S. Gassama, lorsque l’incident s’est produit.

Soudainement, l’homme est tombé du lit, plongeant dans une crise qui a rapidement pris une tournure tragique. Paniquée, la jeune femme a immédiatement alerté Ch. Ndoye, le gérant de l’auberge. À leur arrivée, O. Sonko était allongé au sol, inconscient et inerte, selon les témoignages recueillis par le journal.

Les autorités locales ont été contactées et des éléments de la brigade de proximité de Ngor se sont rendus sur les lieux pour enquêter sur cet événement tragique. Un médecin de SOS Médecin a constaté le décès de O. Sonko. Aucune trace de violence n’a été relevée sur le corps de la victime, indiquant que sa mort aurait pu être due à une crise cardiaque, selon les déclarations de S. Gassama.

L’Observateur rapporte que le gérant de l’auberge a été convoqué dans le cadre de l’enquête en cours. La dépouille de la victime a été transportée à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff pour des examens supplémentaires et des autopsies afin de déterminer les causes exactes de son décès.

Ce tragique événement soulève des questions sur les circonstances entourant la mort soudaine de O. Sonko et suscite une profonde tristesse pour ses proches et sa famille. Les autorités poursuivent leurs investigations pour faire toute la lumière sur cet incident et offrir des réponses à ceux qui sont touchés par cette perte inattendue.

[Le Récap] Accusé de traîner les pieds, Macky Sall va enfin parler

Dans un contexte de tension politique grandissante au Sénégal, le président Macky Sall s’apprête à prendre la parole ce jeudi pour éclaircir la situation entourant la tenue de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Accusé de « mauvaise volonté » par quinze candidats à la présidentielle, le chef de l’État est sous pression pour clarifier ses intentions.

La crise politique, déclenchée par la décision controversée du président Sall de reporter l’élection au 15 décembre, a suscité des manifestations qui ont tragiquement coûté la vie à quatre personnes. Le Conseil constitutionnel a récemment réaffirmé l’impossibilité de maintenir la date du 25 février et a exigé que l’élection soit organisée « dans les meilleurs délais ».

Dans ce contexte tendu, les Sénégalais attendent avec impatience les déclarations du président Sall concernant la nouvelle date du scrutin. Lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État a souligné son engagement pour un processus inclusif de consultation et de dialogue en vue de rétablir la stabilité politique et sociale du pays.

Le président Sall a également chargé la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, de finaliser des projets de textes visant à promouvoir la réconciliation et le pardon, tout en respectant l’État de droit.

Dans un communiqué commun, quinze candidats à la présidentielle ont dénoncé la lenteur du processus électoral et ont accusé le président Sall de ne pas remplir ses obligations en tant que garant de l’organisation de l’élection. Ils affirment que tout fonctionne au rythme de sa « mauvaise volonté ».

Me Ciré Clédor Ly interpelle Macky Sall : « Il est l’heure de sonner la fin de la récréation »

En tant qu’avocat à la Cour et membre du Collectif de défense des intérêts d’Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly a pris la parole sur les récents développements de la crise politique au Sénégal. Alors que le Président de la République, Macky Sall, s’apprête à répondre aux questions des journalistes ce jeudi, l’avocat a souligné l’importance cruciale de la situation actuelle.

D’emblée, Me Ly a mis en avant le besoin pressant d’une action politique décisive pour assurer la paix, la stabilité et l’apaisement des tensions. Il a cependant noté un manque de volonté politique, mettant en garde contre les conséquences néfastes pour le président Sall s’il ne prend pas la bonne direction dans son discours à venir. « Il est l’heure H de sonner la fin de la récréation », a-t-il conseillé, appelant à une annonce claire et précise d’une date d’élection définie par le Conseil Constitutionnel.

Le principal point de préoccupation de l’avocat reste la détention de nombreux individus sous des charges qu’il qualifie de fausses et abusives, principalement en raison de leur affiliation présumée au parti politique Pastef. Il a insisté sur le fait que le seul langage acceptable est celui du non-lieu et de la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Dans l’ensemble, l’intervention de Me Ciré Clédor Ly met en lumière les enjeux cruciaux auxquels le Sénégal est confronté en cette période de crise politique, appelant à une action décisive et responsable de la part des autorités pour assurer la stabilité et la démocratie dans le pays.

Sénégal : Appel à la vigilance de la coalition ‘Diomaye Président’ face à l’attente de la prise de parole présidentielle

Le peuple sénégalais retient son souffle alors que le pays se trouve à un tournant crucial de son histoire politique. En attente de la prise de parole du Président Macky Sall, les diverses coalitions politiques se mobilisent et expriment leurs positions avec fermeté.

Les membres de la coalition expriment leur consternation face au mutisme persistant du Président de la République, malgré la décision claire du Conseil constitutionnel. Ils soulignent que ce silence entretient une incertitude juridique et politique préoccupante. En effet, une semaine après l’annulation du décret présidentiel et de la loi constitutionnelle, le pays demeure dans l’attente d’une action concrète pour organiser l’élection présidentielle dans les délais impartis.

La coalition ‘Diomaye Président’ insiste sur l’impératif de respecter la Constitution et les décisions du Conseil constitutionnel, affirmant que tout dialogue ne saurait être envisagé qu’après la prestation de serment du prochain Président élu légitimement. Cette position sans équivoque met en avant la nécessité de préserver l’intégrité du processus électoral et la volonté souveraine du peuple sénégalais.

Par ailleurs, les membres de cette coalition ont rendu hommage aux récents décès survenus dans le contexte des manifestations, soulignant ainsi le lourd tribut payé par ceux qui luttent pour le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Me Ngagne Demba Touré placé sous mandat de dépôt.

Arreté hier chez lui, le greffier Ngagne Demba Touré est finalement placé sous mandat de dépôt par le juge du deuxième cabinet Mamadou CISSÉ.

Auditionné finalement aujourd’hui, Me Ngagne Demba est poursuivi par les mêmes chefs d’inculpation que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye.

Pour rappel Ngagne Demba Touré est revenu de son exil après la libération d’une centaine de jeunesse arrêtés lors des manifestations.

En effet, l’arrestation de Ngagne Demba Touré a fait réagir les greffiers du Sénégal qui exigent sa libération immédiate.

LIVE – ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Le Dakarois Quotidien N°114 – du 22/02/24

Le Dakarois Quotidien N°114– du 22/02/24
🔴ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MAMADOU LAMINE DIALLO : CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2024

Macky Sall annonce la finalisation prochaine de l’élection présidentielle lors d’une réunion de conseil

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 21 février, le Président de la République Macky Sall a dévoilé les prochaines étapes du processus électoral, marquant ainsi une avancée significative vers l’organisation de l’élection présidentielle tant attendue.

Macky Sall a souligné l’importance de la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel, tout en insistant sur la nécessité de finaliser le processus électoral dans les meilleurs délais. À cet égard, il a instruit le Ministre de l’Intérieur de travailler en étroite collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Commission électorale nationale autonome (Cena) et les autorités administratives afin d’assurer une organisation impeccable de l’élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également annoncé que la date de l’élection présidentielle sera fixée très prochainement, après des consultations approfondies avec les acteurs politiques, les représentants de la société civile et les forces vives de la Nation. Cette démarche vise à garantir un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en prenant en compte les différentes perspectives et opinions au sein de la société sénégalaise.

Cette annonce intervient dans un contexte où le pays attend avec impatience la tenue de l’élection présidentielle, qui revêt une importance cruciale pour l’avenir politique du Sénégal. En dévoilant les participants et en confirmant la finalisation imminente du processus électoral, Macky Sall marque un pas décisif vers l’organisation d’un scrutin libre et équitable, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais.

Alors que les consultations avec les différentes parties prenantes se poursuivent, l’attention se tourne désormais vers la fixation de la date de l’élection présidentielle, un moment clé qui définira le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal.

Communiqué du Conseil des Ministres du 21 Février 2024

Le mercredi 21 février 2024, s’est tenu au Palais de la République le Conseil des Ministres sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.

Dans son allocution, le Président de la République a évoqué en premier lieu la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral. Il a chargé le Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, en vue d’organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.

Le Chef de l’Etat a également lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour soutenir la démocratie et renforcer la crédibilité des institutions et du processus électoral. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour consolider la stabilité politique, économique et sociale du pays.

Par ailleurs, le Président SALL s’est félicité des performances économiques du Sénégal, classé parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024 avec un taux de croissance projeté à 8,2%. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie de communiquer sur ces résultats encourageants, fruits de la politique économique du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Le Conseil des Ministres a également abordé d’autres sujets importants tels que l’évaluation des politiques de promotion des femmes, la situation de l’industrie pharmaceutique, le climat social, la gestion du cheptel national, et le suivi des décisions présidentielles concernant les daara.

Enfin, des communications ont été faites par différents Ministres sur des sujets tels que la participation aux sommets internationaux, la situation dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et de l’équipement rural.

Le Conseil des Ministres a également examiné un projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale.

COMMUNIQUE-DU-CONSEIL-DES-MINISTRES-DU-21-FEVRIER-2024Télécharger

La caravane électorale de Cheikh Tidiane Dièye perturbée par les autorités à Fissel Mbadane

La campagne électorale du candidat à la présidentielle, Cheikh Tidiane Dièye, a été interrompue de manière inattendue par les forces de gendarmerie à Fissel Mbadane, dans la région de Mbour. Cette interruption est survenue alors que le candidat tentait de rencontrer et de s’adresser aux habitants de la région dans le cadre de sa tournée politique.

Le candidat a expliqué que la gendarmerie est intervenue alors qu’il tenait une causerie avec les populations à la gare routière de Fissel. Les forces de l’ordre ont affirmé que la caravane n’avait pas obtenu l’autorisation nécessaire pour mener cette activité politique.

Bien que Cheikh Tidiane Dièye ait insisté sur le droit de mener des activités de campagne électorale sans autorisation préalable, les autorités ont insisté pour mettre fin à la tournée et escorter l’équipe de campagne de retour à Dakar.

Cette interruption a suscité la frustration du candidat et de son équipe, qui ont dénoncé une violation de leurs droits démocratiques fondamentaux. Malgré cet incident, Cheikh Tidiane Dièye a affirmé sa détermination à poursuivre sa campagne sur le terrain en vue de l’élection présidentielle prévue pour le 2 avril.

Cabrousse en deuil : La communauté pleure la perte de l’étudiant Prosper Clédor Senghor

Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.

Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS

Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.

La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.

Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.

Dakar : Un homme décède lors de l’effondrement d’une laverie

Un incident tragique a secoué le quartier de Fass à Dakar, mercredi dernier, lorsque la dalle d’une laverie automatique s’est effondrée, entraînant la mort d’un homme. L’effondrement s’est produit aux alentours de 13 heures alors que des ouvriers travaillaient à la démolition de la structure. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour secourir la victime, mais malheureusement, ils n’ont pu que récupérer son corps des décombres.

Cet incident a suscité une vive émotion parmi les habitants du quartier, mettant en lumière les risques associés aux travaux de construction et de démolition. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’effondrement et prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs accidents similaires.

L’événement tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction. Il souligne la nécessité pour les entreprises et les autorités de respecter strictement les normes de sécurité afin de protéger la vie des travailleurs et des habitants. En cette période de deuil, la communauté locale appelle à des mesures immédiates pour renforcer la sécurité sur les chantiers et éviter de nouvelles tragédies.

Sedhiou : Les FDS neutralisent un gang de voleurs de bétail, les éleveurs rassurés

Une lueur d’espoir se profile à l’horizon pour les éleveurs de bétail de la région de Sedhiou, alors que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont annoncé la neutralisation d’un gang de voleurs qui semait la terreur dans la localité. Ce groupe criminel, composé de deux individus originaires de la commune de Koussy, située à 22 kilomètres au nord de Sedhiou-commune, était recherché depuis deux longues années.

L’opération des FDS a abouti à l’arrestation des suspects en possession de plusieurs bêtes non encore abattues, offrant ainsi un soulagement bienvenu aux éleveurs de la région, qui pouvaient enfin espérer retrouver leurs biens volés.

Cependant, malgré cette victoire pour la sécurité locale, un nouveau défi se présente : les victimes hésitent à venir déposer plainte de peur de représailles de la part des voleurs, qui pourraient être libérés et chercher à se venger de leurs dénonciateurs.

Dans ce contexte délicat, les autorités encouragent les victimes à surmonter leurs craintes et à faire leur devoir en déposant formellement plainte, afin de renforcer les charges pesant contre les présumés voleurs. Cette démarche est cruciale pour garantir que la justice soit pleinement rendue et que les criminels ne puissent échapper à leurs responsabilités.

L’arrestation de ce gang de voleurs représente un pas significatif vers la restauration de la sécurité et de la tranquillité dans la région de Sedhiou. Cependant, la collaboration des citoyens est essentielle pour consolider ces progrès et s’assurer que les criminels répondent de leurs actes devant la justice.

Crise Politique au Sénégal : Rencontre Clé entre l’Ambassadeur d’Allemagne et Aminata Touré

La crise politique qui secoue le Sénégal attire l’attention de la communauté internationale, et notamment de l’Allemagne. Ce mercredi, Sonke Siemon, ambassadeur d’Allemagne au Sénégal, a pris l’initiative de rencontrer Aminata Touré, candidate recalée à l’élection présidentielle de 2024 lors de l’étape du parrainage, pour discuter de la situation du pays.

Aminata Touré a elle-même annoncé cette rencontre sur ses réseaux sociaux, soulignant ainsi son importance dans le contexte actuel. « J’ai reçu, ce matin, l’ambassadeur d’Allemagne, M. Sonke Siemon, et nous avons largement échangé sur la situation du pays », a-t-elle partagé.

Cette rencontre intervient dans un contexte où le Sénégal fait face à des tensions politiques croissantes, exacerbées par le report de l’élection présidentielle par le président sortant, Macky Sall. En réaction à cette décision, l’Allemagne avait déjà exprimé son point de vue en publiant un communiqué appelant à la reprise du processus électoral et à la tenue d’élections transparentes et inclusives.

Le fait que l’ambassadeur d’Allemagne choisisse de rencontrer Aminata Touré, une figure politique majeure du pays malgré son exclusion de la course présidentielle, souligne l’intérêt de l’Allemagne pour une perspective diversifiée et inclusive dans le processus politique sénégalais.

Cette rencontre pourrait également être interprétée comme un signe de soutien tacite à la demande de transparence et d’inclusivité dans le processus électoral sénégalais, exprimée à la fois par la société civile nationale et par la communauté internationale.

Le Ministre Modou Diagne Fada salue le travail remarquable de l’Agence de Développement Municipal (ADM)

Au cours de cette visite, le ministre a tenu à exprimer ses félicitations au Directeur général par intérim de l’ADM, Monsieur Baye Oumy Gueye, pour l’excellent travail accompli. Il l’a également encouragé à poursuivre sur cette lancée dynamique, saluant les résultats concrets des différents projets et programmes exécutés au profit des populations.

Cette visite témoigne de l’engagement du gouvernement envers le développement local et met en lumière le rôle crucial des institutions telles que l’ADM dans la concrétisation des objectifs de développement territorial et de bien-être des populations.

Arrestation de Me Ngagne Demba Touré à son retour d’exil à Dakar

Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal, a été arrêté par la police à son domicile à Grand-Yoff, à son retour d’exil. Cette arrestation fait suite à sa récente réapparition à Dakar après huit mois d’absence.

L’information, initialement publiée par Jotna Tv, a été confirmée par Me Babacar Ndiaye à Seneweb. Me Touré avait précédemment refusé de répondre à une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a huit mois, avant de s’exiler au Mali.

Sa détention à la DIC marque un tournant dans cette affaire, soulevant des interrogations quant aux motifs de son arrestation et aux développements ultérieurs. Les circonstances entourant son retour au Sénégal et les actions qui ont conduit à son arrestation restent floues pour le moment.

Cette arrestation soulève également des questions sur les implications politiques et juridiques de l’affaire, Me Ngagne Demba Touré étant une figure importante au sein de la Jeunesse Patriotique du Sénégal. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique et les médias.

Mairie de Diourbel : Les agents sans salaire depuis le début de l’année

Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »

Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.

Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.

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