Procès de Bougane Guèye Dany : un face-à-face tendu au tribunal de Tambacounda

Le procès de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop et patron du groupe de presse D-média, s’est ouvert aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Accusé de refus d’obtempérer, de rébellion, et d’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions, Bougane Guèye Dany a choisi de se défendre fermement face aux accusations portées contre lui.

Dès les premières déclarations, le prévenu a contesté l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés. Je n’ai pas refusé de m’arrêter, et les gendarmes l’ont bien mentionné dans le procès-verbal d’enquête », a-t-il déclaré avec assurance devant la barre.

Concernant l’accusation de rébellion, Bougane Guèye Dany a expliqué qu’il avait lui-même suggéré son arrestation en raison de son refus d’abandonner sa marche vers Bakel. « C’est moi-même qui ai demandé à être arrêté. J’ai dit aux gendarmes : « soit vous me laissez marcher vers Bakel, soit vous m’arrêtez ». » Selon lui, le capitaine Momar Ndoye a répondu en accédant à sa requête en l’arrêtant. Bougane a décrit une arrestation expéditive et brutale, affirmant qu’il a été « brutalement interpellé en l’espace de trois minutes ».

La défense de Bougane Guèye Dany, en contestant les faits d’obstruction et de rébellion, pourrait conduire le tribunal à examiner attentivement les circonstances de son arrestation et les rapports des agents. Ce procès pourrait marquer un tournant pour l’activiste et chef d’entreprise, qui défend son droit à manifester pacifiquement, tout en dénonçant les méthodes employées par les forces de l’ordre. Le jugement reste en délibéré, alors que les regards sont tournés vers Tambacounda pour suivre l’évolution de cette affaire à forte résonance politique.

Kaolack/ Éducation : Passation de service à l’inspection d’académie

L’inspecteur d’académie sortant de Kaolack, Siaka Goudiaby, affecté à Louga, a passé le témoin à son collègue Samba Diakhaté, désormais inspecteur d’académie de Kaolack. La cérémonie de passation de service s’est déroulée le mercredi 30 octobre 2024 dans la salle de conférence de l’Inspection d’Académie (IA). Lors de cette cérémonie, l’inspecteur sortant a remis des diplômes de satisfaction à ses collaborateurs qui l’ont accompagné durant son séjour à Kaolack.

En signe de reconnaissance, Siaka Goudiaby a également reçu des cadeaux offerts par ses anciens collaborateurs. L’inspecteur Diakhaté, prenant officiellement ses fonctions, a affirmé qu’il s’appuiera sur ses collaborateurs pour poursuivre le travail de son prédécesseur, qui a accompli un travail remarquable avec des résultats positifs sur tous les plans.

Amadou Bâ accuse Ousmane Sonko de privilégier le discours aux actions concrètes lors d’un meeting à Ngoundiane

La campagne électorale sénégalaise a pris une tournure intense ce weekend, alors que la coalition Jam Ak Njariñe, dirigée par Amadou Bâ, a organisé un grand rassemblement dans la commune de Ngoundiane. Sous la direction de Mbaye Dione, le candidat local, ce méga meeting a rassemblé des sympathisants et des militants venus écouter les propos de la tête de liste nationale.

Amadou Bâ n’a pas manqué de lancer des critiques à l’encontre d’Ousmane Sonko, leader du parti Pastef et figure de proue de l’opposition. Dans son discours, Amadou Bâ a accusé Sonko de trop parler, sans pour autant se concentrer sur les attentes des Sénégalais. « Fougnela séén yagui wax rek » (Traduction approximative : « Ils ne font que parler »), a-t-il lancé, en référence à Sonko et à son équipe.

Pour Amadou Bâ, les Sénégalais attendent de leurs leaders qu’ils agissent et apportent des solutions concrètes à leurs préoccupations. Il a fait valoir que Sonko dispose de tous les moyens nécessaires pour travailler efficacement et répondre aux aspirations des citoyens, mais qu’il préfère multiplier les discours plutôt que de se concentrer sur des actions significatives.

Ce meeting s’inscrit dans une campagne où les tensions sont vives, avec des candidats cherchant à mobiliser leur base et convaincre les électeurs encore indécis. Amadou Bâ espère ainsi solidifier son soutien et rallier davantage de Sénégalais autour de son projet pour le pays. En ciblant Sonko, il cherche à marquer une différence, affirmant que son approche est celle de l’action et non des discours.

Les prochains jours de campagne promettent d’être tout aussi animés, les enjeux de cette élection étant cruciaux pour le Sénégal.

Abdou Mbow dénonce une dérive autoritaire à Tambacounda : « La démocratie sénégalaise est en danger »

L’ancien député et responsable politique de l’Alliance pour la République (APR), Abdou Mbow, s’est exprimé ce matin devant les journalistes après s’être rendu au Tribunal de Tambacounda pour apporter son soutien à son camarade Bougane Gueye Dany. Bougane, fondateur de la chaîne de télévision D-Média et figure de l’opposition sénégalaise, est actuellement en détention, une situation que Mbow qualifie d’« otage politique ».

Sur place, Abdou Mbow, membre de la coalition Takku Wallu, a décrit une ambiance tendue, évoquant un « état de siège » autour du tribunal. « Le constat est amer. On dirait qu’on est à Tambacounda en état de siège. Personne ne peut accéder au tribunal avec ce dispositif impressionnant », a-t-il déclaré, en référence au déploiement massif de forces de sécurité.

Mbow n’a pas hésité à critiquer sévèrement les autorités en place, accusant le gouvernement d’user de moyens de pression démesurés pour entraver la liberté d’expression et l’opposition politique. « Ceux qui sont au pouvoir sont des dictateurs, des apprentis dictateurs qui sont en train de vouloir entacher la démocratie sénégalaise », a-t-il martelé, affirmant que ces méthodes mettent en péril l’intégrité du système démocratique du Sénégal.

La détention de Bougane Gueye Dany, figure montante de l’opposition et fondateur du mouvement Gueum Sa Bopp, a suscité un vif débat au Sénégal, les critiques se multipliant quant aux restrictions de plus en plus sévères imposées aux opposants politiques. Cette affaire, perçue par plusieurs comme une tentative de museler l’opposition à l’approche des élections, alimente un climat d’inquiétude sur l’avenir de la démocratie sénégalaise.

Les alliés politiques de Bougane appellent à sa libération immédiate et à une plus grande transparence dans la gestion des affaires politiques. Le soutien d’Abdou Mbow, bien qu’ancien membre de l’APR au pouvoir, illustre la division croissante au sein même des élites politiques quant à la gestion de l’opposition et de la liberté politique au Sénégal.

Alors que le pays se prépare pour des échéances électorales majeures, les tensions autour de cette affaire mettent en évidence les défis auxquels fait face la démocratie sénégalaise. Pour de nombreux observateurs, l’arrestation de Bougane Gueye Dany est un test pour l’État de droit au Sénégal, un pays souvent perçu comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest.

Tensions et Suspension au Procès de Bougane Gueye Dany : Retour sur une Audience Sous Haute Tension

Ce matin, le procès de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement politique Gueum Sa Bopp, s’est ouvert dans un climat électrique au tribunal. Initialement programmé pour 11h, l’audience a démarré en avance, vers 10h40. Ce décalage n’a pas empêché le rythme intense des échanges, marqués par des questions serrées du juge dès le début de la séance. Bougane Gueye Dany, visiblement prêt à se défendre, a répondu aux premières questions avec fermeté.

L’audience a pris un tournant plus vif lorsque le Procureur a pris la parole. Bombardant l’accusé de questions, il n’a laissé aucun répit, cherchant à obtenir des réponses précises et directes. Cette phase a rapidement conduit à des échanges de propos aigres-doux entre le procureur, l’accusé et l’équipe d’avocats de Bougane Gueye Dany. Les tensions devenant palpables, il est vite apparu que la situation risquait de s’envenimer davantage.

Face à cette escalade verbale, le juge a décidé de suspendre temporairement la séance. Cette pause de cinq minutes, loin d’être anodine, visait à apaiser les esprits et à permettre à chacun de reprendre son calme avant la reprise des débats. Une suspension qui a illustré la sensibilité de l’affaire et l’intensité des passions en jeu.

Le procès de Bougane Gueye Dany s’annonce sous haute tension, reflétant l’importance des enjeux politiques qui s’y rattachent. Les prochaines étapes de cette audience seront suivies de près, tant par les partisans du leader de Gueum Sa Bopp que par le public sénégalais, curieux de voir comment la justice abordera ce dossier sensible.

Crise au sein du Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN) : Des dissidents dénoncent la « patrimonialisation » du parti

Le Mouvement pour la Transformation Nationale (MTN), dirigé par le professeur Marie Teuw Niane, connaît un profond malaise avec le départ de 39 responsables départementaux qui ont choisi de quitter le parti. Ces dissidents, reprochant au leader de négligences et de favoritisme, ont annoncé la création d’une nouvelle entité, l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS). Ce départ massif reflète une fracture croissante au sein de la formation politique, autrefois unie autour de la vision de Marie Teuw Niane.

Parmi les griefs exprimés par les dissidents, la nomination du fils de Marie Teuw Niane au poste de trésorier général occupe une place centrale. Selon les ex-membres, cette décision prise le 8 octobre contrevient aux principes de transparence et de neutralité qui devraient régir les associations politiques, en particulier celles dont l’objectif n’est pas commercial. Abdou Wakhab Kâ, ancien secrétaire général du MTN, exprime son indignation : « Le choix de nommer son fils rappelle des tendances dynastiques déjà observées sous Abdoulaye Wade, puis Macky Sall. Ce type de gestion confine à une forme de patrimonialisation du parti. »

Les dissidents rappellent également que même l’acronyme « MTN » évoque directement les initiales de Marie Teuw Niane, un choix initialement controversé au sein du mouvement. Pour eux, cette nomination et la personnalisation du parti marquent une dérive anti-démocratique et une tentative de monopolisation de l’appareil politique.

Les anciens responsables du MTN dénoncent également un éloignement de leur leader, devenu, selon eux, injoignable depuis sa nomination dans les hautes sphères de l’État sous le président Macky Sall. « Durant cinq mois, aucun membre du MTN ne pouvait entrer en contact avec lui », confie le porte-parole des dissidents, soulignant le malaise profond ressenti par les cadres du parti. Les efforts pour rétablir le dialogue, y compris une réunion du comité exécutif, n’ont pas suffi à apaiser les tensions.

L’exclusion des membres du MTN des listes de la mouvance présidentielle pour les récentes élections législatives a également été perçue comme un signe de mépris. Aucun cadre du parti n’a été désigné comme candidat ou suppléant. Ce manque de reconnaissance a été interprété par les dissidents comme un échec de Marie Teuw Niane à défendre les intérêts du MTN auprès de la coalition au pouvoir, renforçant la déception et l’amertume parmi les responsables régionaux.

En réponse à ces frustrations, les 39 responsables dissidents ont décidé de créer l’Action pour le Développement et la Souveraineté (ADS), un nouveau mouvement politique qu’ils espèrent plus démocratique et transparent. Cette scission affaiblit considérablement le MTN et met en lumière des critiques de plus en plus récurrentes dans la sphère politique sénégalaise concernant les dérives dynastiques et le manque de transparence au sein des partis.

Le professeur Marie Teuw Niane, jadis respecté pour sa vision de transformation nationale, se retrouve face à une crise majeure qui pourrait redéfinir l’avenir de son parti. Tandis que l’ADS émerge, le MTN semble sur le point de perdre son unité et peut-être son influence.

Bougane Guèye Dany face à la justice à Tambacounda : un procès aux enjeux politiques

Bougane Guèye Dany, chef du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux législatives de novembre, comparaît aujourd’hui devant le juge à Tambacounda. Arrêté le 19 octobre alors qu’il se rendait à Bakel pour apporter son soutien aux populations sinistrées par des inondations, Bougane fait face à de lourdes accusations : rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent, suite à une confrontation avec les forces de sécurité.

L’arrestation de Bougane intervient dans un contexte délicat, à quelques semaines des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024. L’homme politique dénonce une « détention abusive », affirmant que cette arrestation vise à entraver sa campagne et ses droits civiques. Me El Hadj Diouf, son avocat, défend fermement cette position, soulignant que son client est victime d’une manœuvre politique destinée à l’écarter de la course électorale.

Depuis son arrestation, Bougane Guèye Dany a entamé une grève de la faim pour protester contre ce qu’il considère être un abus de pouvoir. Selon lui, cette détention serait motivée par des pressions politiques visant à le discréditer et à entraver ses déplacements, alors même qu’il est en pleine campagne pour représenter ses concitoyens.

Le mouvement Gueum Sa Bopp et les partisans de Bougane appellent les populations locales et les sympathisants à manifester pacifiquement pour sa libération. Les membres du mouvement estiment que cette affaire constitue une atteinte aux droits civiques et politiques de leur leader, ainsi qu’une tentative de limiter son influence auprès de ses électeurs.

Le tribunal de Grande Instance de Tambacounda, où le procès se déroule, est soumis à des mesures de sécurité renforcées. Un dispositif impressionnant a été déployé autour du bâtiment, avec des accès restreints pour le public. Cette présence massive des forces de l’ordre témoigne de la sensibilité de l’affaire, qui attire l’attention non seulement des médias nationaux mais aussi des observateurs internationaux.

Cette affaire intervient dans un contexte où la liberté d’expression et les droits civiques sont au cœur des préoccupations au Sénégal. Bougane Guèye Dany, candidat en lice pour un poste législatif, rappelle que cette affaire est « un test pour la démocratie sénégalaise ». Selon lui, sa détention vise à intimider les voix critiques envers les autorités, particulièrement en période électorale.

Avec la date de son procès coïncidant presque avec celle des élections législatives, les semaines à venir seront décisives pour Bougane Guèye Dany et le mouvement Gueum Sa Bopp. Pour ses partisans, l’issue de cette affaire pourrait bien déterminer l’avenir politique du Sénégal, mettant en lumière les défis liés à la préservation des libertés fondamentales et des droits politiques dans le pays.

Alors que le jugement est attendu, de nombreux Sénégalais, à Tambacounda et au-delà, attendent avec impatience de voir si la justice sera rendue de manière équitable.

Amadou Bâ revient sur sa défaite à la présidentielle de 2024 et critique l’implication de Macky Sall

Pour la première fois depuis l’élection présidentielle de mars 2024, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, tête de liste de Jamm ak Njarin, a brisé le silence concernant les raisons de sa défaite. Invité sur les ondes de la Radio Fulfuldé de RFI, il n’a pas mâché ses mots pour dénoncer ce qu’il perçoit comme des manœuvres orchestrées en coulisses par l’ancien président Macky Sall, qui aurait contribué à sa défaite.

Désigné candidat de la majorité pour l’élection, Amadou Bâ est clair : selon lui, Macky Sall porte une grande part de responsabilité dans l’échec de sa campagne. Malgré l’appui supposé de la majorité, Bâ estime que certains éléments proches du pouvoir ont œuvré en sa défaveur. L’ancien Premier ministre, visiblement frustré par cette situation, a affirmé que l’ingérence de l’ancien chef de l’État a été un obstacle déterminant pour sa candidature. Cette prise de position publique pourrait bien refléter des tensions internes au sein de la majorité, divisée et fragilisée par les dynamiques de pouvoir et les rivalités internes.

Amadou Bâ a également fait des révélations sur des manœuvres supposées de ses détracteurs au sein de son propre camp, qui auraient insinué qu’il serait en connivence avec le leader de l’opposition, Ousmane Sonko. « Comment peut-on être un ministre de la République et être de connivence avec l’opposant Ousmane Sonko ? » a-t-il déclaré sur les ondes de la RFM, visiblement agacé par ces accusations. En suggérant que certains membres de la majorité ont insinué qu’il entretenait des liens avec Sonko, Amadou Bâ semble dénoncer des tentatives pour miner sa crédibilité auprès de l’électorat pro-gouvernemental.

Le discours d’Amadou Bâ marque un tournant dans la scène politique sénégalaise. En critiquant ouvertement Macky Sall et son camp, il pose un jalon clair pour un retour politique qui pourrait prendre des allures d’affrontement direct avec ceux qui l’ont écarté du pouvoir. Dans une période où le Sénégal connaît des mouvements de transformation sociale et politique, les propos de l’ancien Premier ministre risquent de raviver les débats et polariser encore davantage le paysage politique.

En conclusion, cette intervention médiatique d’Amadou Bâ montre la complexité des alliances et des tensions au sein du pouvoir. Alors que le pays se remet de cette élection présidentielle, il reste à voir si cette prise de parole contribuera à renforcer son image de leader ou s’il y perdra des soutiens essentiels pour l’avenir de son parcours politique.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite : Entre Investissements et Spiritualité

Ce dimanche 27 octobre, le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite officielle en Arabie Saoudite à l’invitation du roi Mohammed Ben Salmane. Cette visite revêt un double objectif : renforcer les partenariats économiques à l’occasion du « Future Investment Initiative Forum » et effectuer un pèlerinage personnel à Djeddah.

Le « Future Investment Initiative Forum », organisé chaque année à Riyad, est une plateforme de renom qui réunit les plus grands décideurs, investisseurs et innovateurs du monde. Cette année, l’événement met l’accent sur les investissements d’avenir, en particulier dans les domaines de la technologie, des énergies renouvelables et des infrastructures. La participation du Président Faye témoigne de la volonté du Sénégal de renforcer sa présence sur la scène économique mondiale et d’attirer davantage d’investissements étrangers pour stimuler le développement du pays. En collaborant avec des partenaires internationaux, le Sénégal pourrait consolider son rôle de hub économique en Afrique de l’Ouest, tout en développant des initiatives favorisant l’innovation et l’industrialisation.

En marge du forum, le Président Faye a profité de son séjour en Arabie Saoudite pour accomplir la Omra, un pèlerinage islamique non obligatoire à la Mecque et à Djeddah, qui revêt une forte signification spirituelle. Son Excellence est arrivée ce soir à Djeddah où il a été accueilli chaleureusement à l’aéroport international King Abdulaziz par le Prince Saud bin Mishal bin Abdulaziz, vice-gouverneur de la région de La Mecque, ainsi que par le maire de Djeddah, Saleh bin Ali Al-Turki, et plusieurs autorités saoudiennes.

La visite du Président Faye en Arabie Saoudite reflète les relations de coopération croissantes entre le Sénégal et le Royaume saoudien. En s’impliquant dans des événements internationaux tels que le Future Investment Initiative Forum et en se rapprochant des leaders économiques du Golfe, le Sénégal continue de renforcer ses liens avec les pays du Moyen-Orient. Par cette visite, Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’ambition du Sénégal de s’ouvrir à de nouvelles opportunités et de se positionner parmi les pays en pleine transformation économique et technologique.

La Omra accomplie par le président sénégalais envoie également un message de solidarité et de rapprochement avec la diaspora sénégalaise présente en Arabie Saoudite et dans le monde. Ce moment de recueillement est une manière pour le Président de rappeler les valeurs spirituelles du Sénégal et de partager ce moment de dévotion avec ses concitoyens.

Cette visite marquante à la fois économique et spirituelle souligne la vision du Président Faye pour un Sénégal ouvert, ambitieux et connecté aux enjeux mondiaux.

Ousmane Sonko en tournée dans le Sine : un appel à la jeunesse pour développer l’économie locale de Fatick

Dans le cadre de sa tournée nationale, la caravane du parti Pastef, conduite par son président Ousmane Sonko, a fait escale ce mardi dans la région du Sine, plus précisément à Fatick. Sonko a profité de cette occasion pour s’adresser directement à la jeunesse, appelant celle-ci à jouer un rôle central dans le développement économique de la région et, par extension, dans celui du Sénégal.

Pour Ousmane Sonko, Fatick détient le potentiel pour devenir une métropole régionale. Située dans le Sine-Saloum, une région riche en ressources naturelles et culturelles, cette ville peut, selon lui, contribuer de manière significative à l’économie sénégalaise si les infrastructures et les filières économiques locales sont développées.

« Fatick doit jouer son rôle dans le développement économique du Sénégal », a-t-il martelé devant un public de jeunes enthousiastes et engagés. Sonko a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles de la région pour atteindre cet objectif ambitieux.

Dans sa vision de développement pour Fatick, Sonko accorde une attention particulière à la filière du sel, une ressource abondante dans la région grâce aux marais salants du Sine-Saloum. Il estime que cette industrie, encore peu exploitée, pourrait générer des emplois pour la jeunesse et renforcer l’économie locale.

L’idée serait de structurer et de moderniser cette filière, en investissant dans les techniques de production, de transformation et de commercialisation. Cela permettrait de diversifier l’économie locale, tout en offrant des opportunités d’emplois stables pour les jeunes de Fatick. Il a également évoqué la possibilité d’un soutien gouvernemental pour les projets liés à cette filière, ce qui pourrait créer un véritable écosystème économique autour de l’exploitation du sel.

Dans son discours, Sonko a insisté sur le rôle central de la jeunesse dans ce processus de transformation. Pour lui, les jeunes de Fatick ne doivent plus être contraints de quitter leur région pour chercher du travail dans les grandes villes. Au contraire, ils peuvent devenir des acteurs clés du développement local, en s’impliquant activement dans les projets économiques de leur région.

Sonko a ainsi encouragé les jeunes à développer des compétences techniques et entrepreneuriales, nécessaires pour tirer parti des potentialités de Fatick. Il a également souligné l’importance d’une éducation adaptée aux réalités économiques locales, qui inclurait la formation aux métiers du sel, de l’agriculture et des technologies modernes.

La vision de Sonko pour Fatick repose sur une approche intégrée du développement économique, où chaque ressource naturelle de la région est optimisée pour créer de la valeur ajoutée. En faisant de Fatick un pôle économique à part entière, le leader de Pastef espère contribuer à réduire les inégalités régionales et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Sénégalais.

Cet appel vibrant à la jeunesse a suscité l’enthousiasme de nombreux jeunes de Fatick, prêts à relever le défi.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°310 – du 30/10/2024

🔴 PROCÈS DE BOUGANE GUEYE DANY : TAMBA RETIENT SON SOUFFLE !
🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE : 150 MIGRANTS PORTÉS DISPARUS DANS L’ATLANTIQUE

🔴 RUGBY À VII DAMES : LA SÉNÉGALAISE BINETA SÈNE SIFFLERA À LA CAN
🔴 DIAMNIADIO / ASC MANKOO : IBRAHIMA CISS AURAIT INCRIMINÉ LES PERSONNES ARRÊTÉES, SELON MANSOR SAMBA

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Chirurgie de la cataracte : Plus de 1500 personnes âgées opérées à Sangalkam

Le Centre de santé de Sangalkam accueille depuis le 24 octobre, un camp gratuit de chirurgie de la cataracte à l’initiative de l’Ong koweitienne humanitaire Direct Aid Society en partenariat avec le ministère de la santé et de l’action sociale à travers le programme national de la promotion de la santé oculaire au Sénégal. A en croire Mouhamadou Makhtar Dieng, chargé de partenariat et communication de l’Ong Direct Aid Society/ Bureau Sénégal, l’objectif de ce camp a été atteint puisqu’en 5 jours plus de 1500 patients ont été opérés.
« Nous remercions les autorités sénégalaises de nous avoir permis d’accomplir notre mission dans les hôpitaux du Sénégal. Direct Aid Society est une ONG koweïtienne qui est en partenariat avec le ministère de la santé et dans les structures où on fait les opérations de chirurgie de la cataracte, c’est le coordonateur qui nous indique les hôpitaux où on doit intervenir. A Sangalkam il y a la demande et nous avons interpellé le médecin chef du district, c’est ce qui nous a permis de venir ici pour exécuter le camp de chirurgie de la cataracte qui se passe du 24 au 29 octobre 2024 ».
« L’objectif était d’opérer 1500 personnes. On a eu à faire plus de 1500 jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes à plus de 7500 consultations par jour et parmi ce nombre, nous avons pu opérer 1500 personnes. Donc on peut dire que l’objectif est atteint et cela ne veut pas dire que l’objectif est atteint qu’on va arrêter les opérations. Tant que nous aurons des patients, nous allons poursuivre les opérations », a explique M. Makhtar Dieng. Selon le Dr Abdoul Aziz Diallo chef du service ophtalmologie de l’hôpital de Ourosogui, représentant du ministère de la santé, depuis le 24 octobre, les patients viennent en masse pour se faire se soigner: « depuis le démarrage de cette mission, nous avons eu à consulter 7500 cas et sur les 7500, plus de 1500 personnes ont été déjà opérés en 5 jours de caractère. Et les patients les plus affectés par la cataracte sont les personnes âgées comme vous avez pu le constater mais, nous avons rarement des jeunes atteints de cataracte. Mais comprenez que 95% des cas sont des personnes âgées de plus de 50 à 60 ans que nous recevons pour ces pathologies là. Et ici au cour du camp, nous utilisons deux sortes de techniques, pour les cas de cataracte totale mûre, c’est la technique que l’on appelle la phaco-alternative plus implantation en chambre postérieure et pour les cataractes partielles, on utilise la phaco-émulsification, c’est la méthode nouvelle pour nous, qui est très efficace et qui nous permet d’avoir de bons résultats ».
Pour sa part, Dr El Hadj Malick Diouf médecin chef du district sanitaire de Sangalkam a exprimé toute sa satisfaction d’avoir abrité le camp: »je voudrais magnifier ce partenariat entre l’Ong Direct Aid et le ministère de la santé qui ont porté leur choix sur Sangalkam pour accueillir ce camp. C’est pourquoi je remercie les gouvernement s koweitien et sénégalais à travers ce partenariat qui nous a permis de bénéficier de ce camp. Mais remercier aussi l’Ong l’oeil du monde composé d’ophtalmologistes égyptiens qui effectuent les opérations avec des sénégalais. En tout cas, on est très satisfait vu l’importance de la santé oculaire et les difficultés d’accès aux soins pour les populations. Parce que vous n’êtes pas sans savoir qu’il n y a pas assez d’ophtalmologistes et les coûts peuvent être chers pour les communautés. C’est pourquoi ce camp gratuit a connu un grand succès. Puisque nous avons des parients en provenance de Richard Toll, de Diourbel, de Ziguinchor, de Tamba entre autres. Et cela prouve que le besoin de santé oculaire est réel et les communautés n’ont pas les moyens de se faire soigner ».
Ce camp gratuit de chirurgie oculaire accueilli par le centre de santé de Sangalkam a permis à plus de 1500 patients de recouvrer la vue. Et ces derniers s’en réjouissent grandement. « Je suis venu ici soigner mes yeux et j’ai trou é des personnes ouvertes et accueillantes qui m’ont donné le courage d’accepter de me faire opérer et je n’ai éprouvé aucune difficulté vraiment et je n’ai non plus rien ressenti. C’est pourquoi d’ailleurs je peux me permettre de m’adresser à vous pour apporter mon témoignage par rapport à la tenue de ce camp. C’est pourquoi aussi je voudrais remercier ici les initiateurs de ce camp et surtout prier pour eux. Ils nous ont opéré gracieusement et c’est très salutaire », a témoigné Serigne Mbaye Guéye, Imam ratib de la grande mosquée keur Serigne Touba de Rufisque qui a ambouché la même trompette que que Mme Touré, Doussou Cissikho: « c’est hier que j’ai appris par ma sœur qu’il y avait un camp de cataracte à Sangalkam et comme je sentais que mes yeux étaient flous. Alors je suis venue et je suis très heureuse de recouvrer la vue grâce à ces bienfaiteurs que je remercie du fond du cœur. Ils m’ont opéré par laser et je n’ai rien ressenti ».
A.S

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

Affaire Ameth Ndoye : Le policier impliqué sera présenté au procureur ce mercredi

Des développements importants interviennent dans l’affaire Ameth Ndoye, le chroniqueur de Sen TV : le policier accusé d’avoir délivré une attestation au journaliste controversé a été identifié et sévèrement sanctionné par sa hiérarchie. Selon les informations, cet agent sera déféré demain mercredi devant le tribunal de grande instance de Dakar, sauf contretemps de dernière minute.

L’agent sanctionné a écopé d’une peine de quelques jours d’arrêt de rigueur, qu’il est actuellement en train de purger, en attendant son transfert au parquet. Cette mesure disciplinaire reflète la volonté des autorités d’appliquer une politique de tolérance zéro face aux dérives internes au sein de la police.

L’affaire a suscité une vive réaction de la part de la police nationale, déclenchant une enquête au commissariat de la Médina sous les directives de la haute hiérarchie. Avec cette affaire, la police sénégalaise réitère son engagement de ne pas couvrir les fautes commises dans ses rangs, affirmant qu’« aucune protection ne sera accordée aux agents contrevenants. »

Le policier mis en cause pourrait également être incarcéré aux côtés d’Ameth Ndoye, en fonction de l’issue de son entretien avec le procureur de la République.

Université du Sine Saloum : les enseignants dénoncent des conditions d’apprentissage précaires et un avenir incertain

La reprise des cours en octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) est gravement menacée par une situation d’infrastructures vétustes et inadéquates. À travers un communiqué incisif, la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Ussein alerte sur les conditions désastreuses dans lesquelles se déroulent les activités pédagogiques sur les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ces trois campus souffrent de problèmes persistants : bâtiments délabrés à Fatick, locaux inondés et envahis de mauvaises herbes à Kaolack, et installations publiques réquisitionnées par l’administration à Kaffrine.

Depuis février 2019, l’Ussein fonctionne dans des locaux prêtés, composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires. Mais avec le nombre d’étudiants passant de 1 500 à 7 000 en six ans, ces espaces sont devenus inadaptés. La coordination du Saes-Ussein décrit un cadre qui compromet non seulement l’apprentissage mais également la sécurité des étudiants et du personnel. « La résilience des enseignants pour maintenir les cours dans ces conditions précaires semble endormir les autorités », peut-on lire dans le communiqué, où il est rappelé que le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en mai 2024 que les nouvelles infrastructures seraient prêtes pour octobre. Or, six mois après, les travaux semblent toujours au point mort.

Cette inaction des autorités laisse entrevoir un avenir académique incertain. « Au démarrage de chaque année académique, le personnel se bat dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements dans des locaux éparpillés dans les villes, certains menaçant même de s’effondrer », déplore le syndicat, qui exhorte le gouvernement à intervenir d’urgence pour répondre à leurs doléances. Selon le Saes-Ussein, des visites de diagnostic effectuées par des services assermentés de l’État ont confirmé l’état critique des infrastructures d’emprunt de l’Ussein.

Alors que la rentrée approche, le personnel enseignant craint un retard ou même une suspension des cours si rien n’est fait pour améliorer les conditions actuelles. La coordination Saes-Ussein rappelle que l’éducation de milliers de jeunes Sénégalais est en jeu et appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la pérennité de l’université.

Quand les faux policiers traquent les faux permis : un réseau de faussaires démantelé à Tivaouane-Peulh

La police de Yeumbeul-Sud a récemment mis un terme à une opération de contrefaçon inédite qui s’étendait dans la région de Tivaouane-Peulh. L’affaire a débuté comme une enquête ordinaire sur des accusations de harcèlement, mais elle a révélé l’existence d’un réseau bien organisé de faussaires, incluant un infographiste spécialisé dans la création de faux documents. Ces derniers incluaient des permis de conduire, des attestations, et même des cartes de presse, comme le rapporte L’Observateur.

Le cerveau de ce réseau est un certain Ousmane Mb, un infographiste de longue date au service d’une entreprise à Tivaouane-Peulh. Ce dernier aurait usé de ses talents pour concevoir des documents falsifiés à la demande de clients variés. Parmi eux, Bara S., qui recherchait un permis de conduire contrefait pour la somme de 240 000 FCFA. Cependant, le document en question était si mal réalisé qu’il a aussitôt éveillé les soupçons de Bara, qui a fait appel à deux complices, Mamadou C. et Amadou D., pour le “venger”. Ces derniers ont décidé de se faire passer pour des policiers et ont alors tenté de mettre la pression sur Moro S., l’intermédiaire qui avait facilité le contact avec l’infographiste.

Pris de panique, Moro S. a déposé une plainte au commissariat de Yeumbeul-Sud, non sans conséquences. En creusant davantage, la police a révélé l’existence du réseau de contrefaçon et a identifié les complices ainsi que l’infographiste en question. Le commanditaire de la manœuvre, Bara S., a fini par avouer son rôle dans cette opération de contrefaçon, soulignant son mécontentement quant à la mauvaise qualité du faux permis.

La police a rapidement orienté son enquête vers Tivaouane-Peulh, où les agents ont surpris Ousmane Mb en possession d’un véritable arsenal de faux documents : des cartes professionnelles, des permis de conduire, des faux documents de voyage, et des cartes de presse vierges prêtes à être personnalisées. Face à ces preuves accablantes, Ousmane a avoué son implication et a révélé qu’il agissait sous commande depuis plusieurs années, fabriquant divers documents pour des clients cherchant à contourner les règles.

Ce coup de filet des policiers de Yeumbeul-Sud met en lumière une réalité préoccupante : un réseau de faussaires opérant impunément et allant jusqu’à créer des faux policiers pour traquer de faux documents. Cette opération souligne aussi le travail acharné des forces de l’ordre, qui ont su démanteler une organisation complexe et ramener un peu de lumière sur une région affectée par la contrefaçon.

La coalition « Senegaal Kesé » réagit aux propos d’Abass Fall : « Les mêmes mots pour les mêmes maux ! »

Dans une déclaration ferme, la coalition « Senegaal Kesé » a dénoncé les récents propos d’Abass Fall, tête de liste du Pastef à Dakar, qui avait appelé à « amener toutes les armes » lors de la campagne législative. Thierno Alassane Sall, président de La République des Valeurs/Réewum Ngor, a qualifié ces paroles d’« inacceptables et inexcusables », estimant qu’elles rappellent de manière inquiétante les propos tenus par le leader de Pastef peu avant son arrestation.

Pour Sall et ses camarades, cet appel constitue une manipulation dangereuse de la jeunesse sénégalaise et détourne le débat politique de sa véritable finalité. « La seule arme légitime à brandir est celle des urnes. Chaque vie compte, et c’est à travers un dialogue respectueux, même dans la divergence, que nous pouvons bâtir un Sénégal plus fort », ont-ils martelé.

La coalition a souligné la nécessité de transmettre des valeurs de dignité et de respect envers la constitution et le peuple sénégalais, en insistant sur l’importance d’éduquer la jeunesse pour l’avenir du pays. La tête de liste nationale de « Senegaal Kesé » a ajouté que la force et la résilience du peuple sénégalais devaient être orientées vers la construction d’un futur commun empreint de respect et de paix.

Cette prise de position intervient alors que la campagne électorale connaît des moments de tension, rappelant l’enjeu de maintenir un débat constructif pour garantir un processus électoral serein.

Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Kaolack : Les personnes en situation de handicap veulent participer au développement du pays et invitent les Sénégalais à voter pour la liste « Defar Sa Gokh »

« Il est important que toutes les couches de cette population, notamment celles en situation de handicap, à travers la fédération des personnes en situation de handicap, puissent contribuer au développement du pays. Nous voulons renforcer le plaidoyer, le lobbying et l’implication de toutes les personnes en situation de handicap dans la dynamique de développement. Tout le monde parle d’inclusion sociale dans les programmes politiques, de développement économique et social. Il est donc essentiel de traduire ces discours en actions concrètes, en acceptant et en soutenant les personnes en situation de handicap », a expliqué Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » de Adama Faye, lors de son intervention face à la presse ce mardi.

« Bien que des progrès aient été réalisés dans les domaines social et économique, il reste beaucoup à faire. C’est pourquoi nous pensons qu’il est crucial que, dans ce contexte, les populations accompagnent ces personnes qui souhaitent s’épanouir et participer à l’effort de développement. Depuis douze ans, les politiques du Sénégal intègrent des discours sur l’inclusion sociale et le potentiel humain. Aujourd’hui, avec la nouvelle alternance, le développement du potentiel humain est placé au cœur de l’agenda vers l’horizon 2050 », a rappelé M. Mbaye.

Ce potentiel humain englobe les 18 millions de Sénégalais, y compris les personnes en situation de handicap. Il est donc important que la société adopte un regard inclusif et accepte de vivre dans la diversité, en accompagnant cette partie de la population dans sa participation au développement économique et social. Pour toutes ces raisons, nous invitons les Kaolackois, ainsi que tous les Sénégalais, à voter pour la liste « Defar Sa Gokh » le 17 novembre 2024″, a conclu Gora Mbaye, tête de liste départementale de « Defar Sa Gokh » à Kaolack.

Ameth Ndoye en détention : le chroniqueur de la Sen TV sous mandat de dépôt

Le chroniqueur Ameth Ndoye, visage bien connu de la Sen TV, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Cette décision marque sa première nuit en détention, une nouvelle qui a été confirmée par des sources proches de Seneweb.

Le chroniqueur fait face à plusieurs chefs d’accusation. Déféré par la brigade territoriale de Sébikotane pour défaut de permis de conduire, Ameth Ndoye est également accusé de faux et usage de faux. Hier, alors qu’il avait été présenté devant le procureur, il a fait l’objet d’un retour de parquet, reportant ainsi la prise de décision jusqu’à ce jour.

Son cas sera finalement jugé en flagrant délit le lundi 4 novembre prochain. D’ici là, il demeure en détention, sous la supervision des autorités judiciaires sénégalaises.

Face à ces accusations, Ameth Ndoye peut compter sur un soutien juridique de taille. Un pool d’avocats, composé de Me El Hadji Diouf, Me Aboubacry Barro et Me El Hadji Amadou Sall, assurera sa défense. Cette équipe, composée de figures juridiques bien connues du public sénégalais, devrait plaider pour les droits du chroniqueur et tenter de contrer les accusations portées contre lui.

L’affaire Ameth Ndoye attire l’attention, d’autant plus que le chroniqueur est une personnalité médiatique visible. Reste à voir si le procès de novembre apportera plus de clarté sur les circonstances de l’arrestation et sur les charges auxquelles il doit répondre. Les partisans du chroniqueur espèrent que son équipe d’avocats saura le défendre efficacement dans cette situation complexe.

LEGISLATIVES 2024 A LOUGA

Un réel danger pése sur le Pastef avec le duo Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et Pape Oumar Sarr

À Louga, une troisième voie qui se veut exemplaire entre la coalition FARLOU du maire de Louga Moustapha Diop et la Coalition Pastef que dirige Abdou Lahad Ndiaye se positionne.
On aurait pensé que la dualité allait être de mise dans la capitale du Ndiambour. Que Nenni ! En effet, une troisième voie s’est vite positionnée comme une alternative à cette dualité. Dirigée par la dame Fatoumata Binetou Rassoul Diallo et le technicien aménagiste Pape Oumar Sarr, cette troisième voie a fini de s’imposer. Le duo fonde sa légitimité sous la tutelle de la Coalition “Kiraay ak Natangué” de l’ancien Ministre Birima Mangara. Mais ce qui fait la particularité de ce duo, c’est qu’il est animé par deux responsables politiques lougatois connus pour avoir participé à plusieurs joutes électorales. Fatoumata Binetou Rassoul Diallo a été la principale dirigeante des femmes du Mouvement Dolly de Mamour Diallo. Depuis qu’elle a quitté le Mouvement, elle s’est engagée dans des actions sociales, alliant du coup aides et formations des femmes. Cela lui a valu un capital sympathie qui pourrait lui être utile le 17 Novembre prochain. Son Mouvement Missal engrange de jour en jour des ralliements venant surtout des clans de Mamour Diallo et de Moustapha Diop, le Maire de Louga. C’est dire qu’elle peut être un réel danger pour le Pastef dont on pense qu’il est favori. Si Mme Diallo constitue un challenge pour les législatives dans la commune de Louga, son co-listier Pape Oumar Sarr pourrait également se prévaloir de ses relations professionnelles dans le département pour gagner des points. Professeur, universitaire, Pape Oumar Sarr, membre fondateur de PERA Yessal Taxawaay, avait participé aux dernières locales et compte aujourd’hui des conseillers municipaux et départementaux alors qu’il venait juste de s’installer dans le landernau politique lougatois. Entre temps, il a pu agrandir son champ d’actions par un maillage intelligent qui lui donne un poids politique certain entre Keur Momar Sarr, Léona et Sakal.
De leurs discours politiques, on peut retenir pour l’essentiel que le tandem met l’accent sur l’entrepreunariat, l’équité et la justice : “Nous prônons des propositions en faveur de la prise en compte du Lac de Guièrs dans la loi sur le contenu local mais également des mesures juridiques de respect de l’environnement , du cadre de vie et des mesures fortes de coercition contre ces abus qui torpillent les décisions de l’autorité” précise le duo. Autant d’idées qui pourraient balancer les électeurs lougatois en leur faveur.
A.S

Sénégal – Arabie Saoudite : vers un partenariat stratégique renforcé après un entretien entre le Président Diomaye et le Prince héritier saoudien

Dans le cadre du renforcement des liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, le Président sénégalais a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres d’Arabie Saoudite. Cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des deux nations de renforcer une coopération déjà solide et historique.

Les discussions ont porté sur des axes stratégiques essentiels pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique. En convenant de hisser leur partenariat à un niveau supérieur, les deux dirigeants affichent une ambition commune : bâtir une coopération qui contribue activement au développement économique et à la prospérité des deux nations.

Cet engagement marque une nouvelle étape dans les relations sénégalo-saoudiennes, avec une vision de partenariat stratégique visant à répondre aux défis économiques actuels et à créer de nouvelles opportunités d’investissement et de développement dans des secteurs clés pour les deux pays.

Abass Fall dément les rumeurs de convocation par la Section de Recherches

L’ancien député Abass Fall, également tête de liste de Pastef dans le département de Dakar, a récemment fait l’objet de rumeurs quant à une supposée convocation par la Section de Recherches. Ces spéculations circulaient depuis quelques jours dans la presse et sur les réseaux sociaux, suscitant interrogations et inquiétudes parmi ses partisans.

En réponse, Abass Fall a tenu à clarifier la situation en publiant un message sur ses plateformes sociales, démentant formellement avoir reçu une quelconque convocation. « Contrairement à une information qui circule dans la presse et sur les réseaux sociaux, je n’ai reçu, à ce jour, aucune convocation », a-t-il affirmé avec assurance.

Loin d’être perturbé par ces rumeurs, Abass Fall a assuré ses sympathisants de son engagement et de sa détermination à poursuivre la campagne électorale « dans la sérénité et en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises ». Ce démenti a également été l’occasion pour lui de rappeler à ses militants et sympathisants l’importance de maintenir le cap dans le calme et le patriotisme, des valeurs qu’il considère comme étant au cœur de leur mouvement politique.

En appelant à la mobilisation pacifique et à l’unité, Abass Fall semble vouloir apaiser les tensions qui pourraient résulter de cette situation. Son message a résonné parmi ses soutiens, nombreux à afficher leur solidarité sur les réseaux sociaux.

Sénégal vs. Burkina Faso et Burundi : Les Lions visent la première place de la poule B

Pour les deux dernières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2026, le Sénégal s’apprête à affronter le Burkina Faso et le Burundi. Déjà qualifiés, les Lions de la Téranga n’ont plus qu’un objectif : finir en tête de la poule B pour renforcer leur position de favoris dans la compétition.

Le Sénégal disputera d’abord un match contre le Burkina Faso le 14 novembre à Bamako. Cette rencontre hors du territoire burkinabé est due à des raisons de sécurité, obligeant les Étalons à délocaliser leur match. Avec une place déjà assurée pour les deux équipes, l’enjeu sera davantage symbolique, mais les Lions sont déterminés à afficher leur supériorité et à prendre une avance au classement.

Puis, le Sénégal accueillera les Hirondelles du Burundi le 19 novembre au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, à 19 h. Initialement prévu pour le 17 novembre, ce match a été repoussé de deux jours en raison des élections législatives au Sénégal. La Fédération sénégalaise de football a ainsi obtenu un léger report, une décision prudente et réfléchie pour éviter les perturbations potentielles et garantir la sécurité de l’événement.

Pour le Sénégal, ce double affrontement reste essentiel, même si la qualification pour la CAN 2026 est déjà acquise. Aliou Cissé, sélectionneur des Lions, profitera de ces deux rencontres pour affiner sa stratégie et tester certaines combinaisons. Les joueurs, quant à eux, auront à cœur de se montrer à la hauteur des attentes du public et de l’encadrement technique.

La première place du groupe n’est pas qu’une formalité. Elle peut en effet offrir au Sénégal un statut plus avantageux lors des tirages au sort et permettre à l’équipe de préparer la phase finale avec plus de confiance. Terminer en tête de la poule B permettrait également aux Lions de renforcer leur image de leader continental, confortant ainsi leur statut acquis lors des précédentes compétitions.

Bien que ces matchs soient sans enjeu direct pour la qualification, le Sénégal voit dans cette phase une opportunité de garder une dynamique positive et de confirmer sa solidité face à des équipes prêtes à surprendre. Les supporters attendent de voir une équipe compétitive et motivée, prête à rivaliser avec les meilleures équipes africaines au Maroc en 2026.

En somme, les Lions de la Téranga ne se contenteront pas de leur qualification : ils visent la première place, conscients de l’importance de chaque rencontre dans la construction de l’esprit d’équipe et de la cohésion en vue de la CAN.

Macky Sall : Pas de Retour Imminent au Sénégal

Alors que son retour au Sénégal était attendu pour jeudi prochain, Macky Sall, ancien président de la République, a annoncé lors d’une interview sur RFI Fulbe qu’il ne prévoit pas de revenir dans l’immédiat. Il a déclaré : « Mon retour au Sénégal n’est pas encore à l’ordre du jour. Une fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle. »

Macky Sall a expliqué qu’il avait quitté le Sénégal par respect pour la tradition, précisant qu’un président méprisé doit se retirer pour laisser ses successeurs travailler. Ses propos interviennent alors que ses sympathisants appellent à son retour pour soutenir la coalition Takku Wallu, dont il est toujours la tête de liste.

Concernant son éventuel come-back sur la scène politique, il a mentionné que ses alliés lui avaient demandé de revenir pour diriger la liste afin d’aider le peuple sénégalais à surmonter une période difficile. « Ça fait sept mois que le nouveau régime est là, mais rien n’a été fait, et nous avons peur que si la situation perdure, cela va être difficile pour les Sénégalais », a-t-il ajouté.

Sur la question de la transhumance politique, où des membres de son parti, l’APR, rejoignent le mouvement Pastef, il a exprimé son indifférence : « Je ne suis pas surpris. Cela pourrait créer un découragement, mais je ne pense pas que cela ait un impact significatif sur nos activités politiques. » Il a également souligné que la décision finale appartient aux électeurs sénégalais.

Alors que certains de ses adversaires, comme Ousmane Sonko, mènent une campagne active à travers le pays, Macky Sall a choisi une approche différente, utilisant principalement les réseaux sociaux et des appels téléphoniques depuis le Maroc, où il réside actuellement. Sa stratégie semble indiquer une volonté de rester en retrait tout en gardant un lien avec ses partisans.

Cette annonce soulève des questions sur l’avenir politique de Macky Sall et la direction que prendra la coalition qu’il représente, alors que le climat politique au Sénégal continue d’évoluer.

NOTE RECTIFICATIVE

Suite à une notification de l’auteure de L’idée de la Casamance autonome, Le Dakarois informe ses lecteurs qu’une erreur s’est glissée dans l’illustration de notre article, disponible sur ce lien

https://ledakarois.sn/livre-sur-lidee-de-la-casamance-autonome-karthala-annule-la-seance-de-dedicace/.

La photo utilisée pour illustrer l’article, empruntée auprès de nos confrères du Quotidien, ne représente pas l’auteure.
Pour des raisons de sécurité, la véritable photo de Mme Séverine Awenengo Dalberto ne sera pas publiée.
Le Dakarois présente ses sincères excuses à la personne apparaissant par erreur dans cette illustration et encourage le maintien de la cohésion nationale ainsi que de la liberté d’opinion dans le débat public.

Clarification : aucune convocation reçue, la campagne continue dans la sérénité

Face à des rumeurs persistantes dans la presse et sur les réseaux sociaux affirmant qu’il aurait reçu une convocation, le candidat tient à apporter une mise au point. Il affirme qu’à ce jour, aucune convocation ne lui a été adressée et assure poursuivre sa campagne dans le calme et la sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises.

Dans un communiqué, le candidat a invité ses militants et sympathisants à ignorer les rumeurs et à continuer leur mobilisation dans le respect et le patriotisme, valeurs qui sont, selon lui, au cœur de leur ADN politique. “Je poursuis ma campagne avec sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises. J’invite les militants et sympathisants à maintenir la belle mobilisation déjà entamée, dans le calme, la sérénité et, surtout, dans le patriotisme”, a-t-il déclaré.

Cet appel à l’apaisement vise à tempérer les tensions et à recentrer l’attention sur les objectifs de la campagne. En insistant sur la sérénité et le patriotisme, le candidat semble vouloir consolider l’unité de ses partisans et éviter toute escalade de tensions alors que l’échéance électorale se rapproche.

Ainsi, malgré les informations contradictoires, le candidat et son équipe se disent déterminés à poursuivre la mobilisation et à rester concentrés sur leurs priorités de campagne.

Crise au Port de Dakar : Waly Diouf Bodian sous pression après le licenciement de trois employés, les syndicats se mobilisent

La tension monte au Port autonome de Dakar, où le Directeur général, Waly Diouf Bodian, se retrouve dans la tourmente après le licenciement de trois employés. Ces derniers, également syndicalistes, ont été renvoyés pour avoir diffusé un statut WhatsApp critiquant la gestion du DG. Cette décision, qui s’ajoute à la suspension de centaines de contrats, a enflammé l’intersyndicale, déjà en conflit avec la direction pour sa gouvernance.

Le motif de leur licenciement réside dans un statut WhatsApp partagé par les syndicalistes, qui montrait une capture d’écran de la photo de Waly Diouf Bodian, accompagnée d’une allégation selon laquelle il aurait accordé un contrat de 24 millions de francs CFA à l’un de ses proches. Ces accusations, bien que non prouvées, ont conduit la direction à convoquer les trois employés pour une audition disciplinaire, conclue par leur licenciement. La mesure a provoqué un choc au sein des équipes, perçu comme une atteinte à la liberté d’expression.

L’intersyndicale a réagi avec force, dénonçant dans un communiqué une « gestion autoritaire et abusive » du port par son Directeur général. Elle reproche à ce dernier des pratiques contraires aux droits des travailleurs et souligne que la gestion actuelle entraîne une chute du trafic de 14 %, mettant en péril l’économie nationale. Les syndicats réclament désormais le départ de Waly Diouf Bodian et ont saisi l’Inspection du travail pour tenter de mettre fin à cette crise.

La situation au Port autonome de Dakar met ainsi en lumière une confrontation directe entre direction et salariés, menaçant le fonctionnement et la compétitivité de l’un des poumons économiques du Sénégal.

Retour incertain de Macky Sall : que cache sa décision de rester à l’étranger ?

Alors que son retour au Sénégal était attendu pour jeudi prochain, Macky Sall vient d’annoncer qu’il n’est pas encore prêt à rentrer au pays. Dans une interview accordée à RFI Fulbe, l’ancien président sénégalais a expliqué que “le retour au Sénégal n’est pas à l’ordre du jour pour le moment”, un message qui risque de décevoir ses nombreux partisans impatients de le revoir sur le terrain.

Macky Sall a justifié sa décision en évoquant une forme de tradition dans la transition politique. Selon lui, “quand un président est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs de bien dérouler”. Son choix de rester en retrait s’inscrit donc dans cette logique de respect pour le processus de succession politique.

Une pression de ses alliés pour revenir en politique

Si Macky Sall reste à distance, il n’ignore pas pour autant la situation politique au Sénégal. Ses alliés l’ont exhorté à revenir pour diriger la liste de la coalition Takku Wallu lors des prochaines élections. Dans son interview, il a exprimé une certaine inquiétude quant à la gestion du nouveau régime, qui, selon lui, n’aurait pas apporté de réels changements sept mois après son arrivée au pouvoir : “Nous avons peur que si rien n’est fait, cela devienne difficile pour les Sénégalais”, a-t-il affirmé, laissant entendre qu’il pourrait éventuellement reprendre un rôle actif pour aider à redresser la situation du pays.

Face à la transhumance politique, une réaction mesurée

Macky Sall a aussi abordé la transhumance de certains cadres de son parti, l’Alliance pour la République (APR), vers le Pastef d’Ousmane Sonko, un phénomène qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal. Sans se montrer alarmé, il a affirmé ne pas être surpris par ces défections, tout en minimisant leur impact : “Cela pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je ne pense pas que cela puisse affecter nos activités politiques”, a-t-il déclaré. En restant confiant, Macky Sall a insisté sur le fait que le choix final appartient aux électeurs sénégalais.

Une campagne à distance pour Macky Sall, contrairement à Ousmane Sonko

Bien que tête de liste de la coalition Takku Wallu, Macky Sall a opté pour une approche de campagne éloignée, en contraste avec celle d’Ousmane Sonko, qui parcourt activement les régions du Sénégal pour mobiliser les électeurs. Depuis le Maroc, où il est actuellement établi, Macky Sall privilégie les réseaux sociaux et les appels téléphoniques pour mener campagne.

Ce choix stratégique lui permet de garder une certaine distance tout en demeurant influent dans le débat politique sénégalais. Reste à voir si cette méthode, moins conventionnelle, réussira à mobiliser suffisamment de soutiens pour la coalition Takku Wallu et influencer les résultats de l’élection à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Faye présente la Vision Sénégal 2050 lors de la Future Investment Initiative

Arabie Saoudite — Lors de la 8e édition de la Future Investment Initiative, qui se tenait cette semaine en Arabie Saoudite, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a souligné les grandes lignes de la Vision Sénégal 2050, un plan ambitieux pour transformer l’économie du pays. Au cœur de cette vision : la transformation locale des matières premières, une démarche qui permettrait au Sénégal de créer davantage de valeur ajoutée tout en rééquilibrant sa balance commerciale.

Lors de son intervention, le Président Faye a rappelé les défis et les opportunités que représente la transformation locale des ressources naturelles du Sénégal. « Cette vision Sénégal 2050 repose sur quatre piliers fondamentaux », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de rompre avec la logique actuelle d’exportation des matières premières sans ajout de valeur sur place.

« Nous avons remarqué qu’au Sénégal, et en Afrique en général, il y a des ressources minières et minéralières importantes, mais qui sont exportées en état de matière première », a-t-il poursuivi. Selon lui, cette situation prive le pays de bénéfices substantiels qui pourraient être générés en traitant ces matières premières localement. Pour le président sénégalais, il est impératif d’inverser ce cycle afin de renforcer l’économie nationale et d’encourager une croissance durable.

Outre la transformation des matières premières, Bassirou Diomaye Faye a mis en avant l’importance de développer une économie plus verte, respectueuse des enjeux environnementaux. Face aux défis écologiques actuels, le Sénégal vise à adopter un modèle économique plus durable et accessible, garantissant ainsi une résilience accrue face aux changements climatiques. Cette transition écologique, intégrée dans la Vision Sénégal 2050, nécessite des industries respectueuses des normes environnementales.

« Quand on parle de transformation, il faut que les industries puissent être accueillies dans un cadre favorable pour l’investissement », a souligné le Président. Il a salué le travail de l’Agence de Promotion des Investissements (API) qui, depuis plusieurs années, œuvre pour offrir un climat d’affaires attrayant, renforçant ainsi l’attractivité du Sénégal auprès des investisseurs internationaux.

En seulement sept mois de mandat, le Président Faye et son gouvernement ont entrepris de définir des priorités à long terme, éloignées des préoccupations électoralistes immédiates. La Vision Sénégal 2050, construite autour des piliers de la transformation économique, de la durabilité écologique, de l’inclusivité et de la résilience, incarne cette volonté de planification stratégique.

En participant à la Future Investment Initiative, Bassirou Diomaye Faye a adressé un message fort à la communauté internationale : le Sénégal est prêt à jouer un rôle plus actif dans l’économie mondiale, en valorisant ses ressources naturelles et en investissant dans un avenir durable et prospère pour ses citoyens.

Crise au Port Autonome de Dakar : tensions croissantes entre la direction et les syndicats

Une situation tendue persiste au Port autonome de Dakar (PAD), alors que le directeur général, Waly Diouf Bodian, fait face à une forte opposition de l’intersyndicale des travailleurs. La crise a été exacerbée par le licenciement de trois employés, accusés d’avoir partagé sur WhatsApp une capture d’écran le montrant à la télévision, avec des allégations d’octroi de marchés à des proches.

Selon le journal Les Echos, ces trois employés auraient diffusé un message indiquant que le directeur général avait attribué un contrat de 24 millions de francs CFA à son frère. Cette publication a entraîné une « demande d’explication » immédiate de la part de la direction, mais les employés concernés n’ont pas été en mesure de fournir les preuves demandées. Le conseil de discipline, saisi de l’affaire, a proposé des sanctions, et les trois membres du personnel ont finalement été licenciés.

L’intersyndicale a vivement réagi à ces licenciements, qualifiés d’« abusifs ». Elle dénonce une « gestion autoritaire et abusive » de Waly Diouf Bodian, l’accusant d’avoir instauré « un climat de terreur » depuis son arrivée. Les syndicalistes affirment que cette gouvernance bafoue les droits fondamentaux des travailleurs, en violation de la Constitution, du Code du travail et des règlements internes de l’entreprise.

Les libertés syndicales seraient également en danger, d’après l’intersyndicale, qui note qu’un nombre important de contrats de travail ont été gelés sous prétexte d’un audit du personnel. En réponse à ces situations, les syndicats ont saisi l’Inspection du travail et de la sécurité sociale pour tenter de résoudre ces différends.

L’intersyndicale accuse également Waly Diouf Bodian d’avoir outrepassé les recommandations du conseil de discipline. Après avoir reçu une demande d’explication, trois représentants syndicaux ont été convoqués devant le conseil, mais le délai de saisine étant expiré, le conseil a recommandé une simple mise à pied. Néanmoins, le directeur général aurait décidé de licencier les syndicalistes concernés, parmi lesquels se trouvent deux secrétaires générales et un secrétaire administratif, en dépit de cette recommandation.

Dans son communiqué, l’intersyndicale ne cache pas son mécontentement face à la direction actuelle. Elle attribue à cette « mauvaise gouvernance » de graves répercussions sur le fonctionnement du Port autonome de Dakar, menaçant directement la stabilité des activités portuaires. En conclusion, les syndicats appellent au « départ immédiat » de Waly Diouf Bodian, mettant en avant la nécessité d’une gestion plus respectueuse des droits des travailleurs et des règles de gouvernance.

Alors que cette crise se poursuit, l’avenir du Port autonome de Dakar semble plus incertain que jamais. Entre tensions internes et impacts économiques potentiels, le besoin de trouver une solution rapide et équilibrée se fait sentir. Les prochaines étapes, notamment l’issue des recours déposés auprès de l’Inspection du travail, détermineront en grande partie le cours des événements et le climat social au sein de cette infrastructure stratégique pour le Sénégal.

Abdoulaye Sylla, leader de la coalition « And Bessal Sénégal », défie Ousmane Sonko et critique Amadou Bâ

Abdoulaye Sylla, tête de liste de la coalition « And Bessal Sénégal » et candidat à la dernière élection présidentielle du 24 mars, a lancé un défi direct à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef. Sylla a proposé un débat public avec Sonko, affirmant que son expérience de businessman lui permettrait de démontrer une meilleure compréhension des mécanismes de création de richesse et de valeur ajoutée. Dans une déclaration audacieuse, il a déclaré : « Qu’il accepte de débattre avec moi, je vais lui montrer qu’il n’a rien compris. Le Businessman que je suis va lui montrer comment on crée de la richesse et de la valeur ajoutée. »

Ce défi intervient dans un contexte politique intense où plusieurs candidats cherchent à se positionner face à Sonko, une figure incontournable de l’opposition sénégalaise. La proposition de débat de Sylla pourrait attirer l’attention des électeurs, en mettant en avant son approche économique et sa vision pour la croissance du Sénégal. Sylla semble ainsi vouloir se démarquer par son pragmatisme économique, contrastant avec le discours de Sonko axé principalement sur la gouvernance, la transparence et la lutte contre la corruption.

En plus de son défi lancé à Sonko, Abdoulaye Sylla s’en est également pris à l’ancien Premier ministre Amadou Bâ. Selon lui, « le temps de Amadou Bâ est révolu », affirmant que ce dernier, ayant déjà bénéficié des ressources et opportunités que lui a offertes le Sénégal, devrait maintenant se retirer de la scène politique pour laisser place à une nouvelle génération de leaders.

Cette double attaque de Sylla, à la fois envers Sonko et Amadou Bâ, marque une volonté de repositionnement dans l’arène politique sénégalaise. Avec ces déclarations, Sylla semble vouloir incarner un leadership différent, fondé sur l’expérience économique et la promesse d’une meilleure gestion des ressources du pays. Reste à voir si Sonko répondra à cet appel au débat et si cette stratégie de Sylla saura convaincre les électeurs à quelques mois des prochaines échéances électorales.

En conclusion, les propos de Sylla pourraient agiter la scène politique et créer un débat sur les compétences et les orientations des différents candidats. Sa promesse de « montrer comment on crée de la richesse » fait écho aux aspirations de nombreux Sénégalais pour un avenir plus prospère.

Abass Fall convoqué par la gendarmerie après des propos controversés : une affaire qui divise l’opinion

Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar pour les législatives, a été convoqué par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette convocation intervient après ses propos tenus lors du lancement de la campagne électorale, où il avait incité les militants de son parti à se munir de couteaux et de machettes pour réagir aux violences présumées ayant ciblé leur caravane.

Selon le quotidien L’Observateur, bien que convoqué, Abass Fall n’a pas répondu présent à cette injonction des forces de sécurité. Ces propos, qui ont suscité une large indignation au sein de l’opinion publique et des acteurs de la société civile, ont été perçus comme une incitation à la violence, dans un contexte politique sénégalais déjà tendu à l’approche des élections.

Face à la vague de critiques, Abass Fall a fait son mea culpa, présentant ses excuses et expliquant la réaction comme le reflet d’une colère spontanée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé », a-t-il déclaré, tentant de désamorcer la polémique.

L’incident met en lumière les tensions autour des élections législatives, où les actes et paroles des candidats sont minutieusement scrutés. La réaction des autorités, notamment de la gendarmerie de Colobane, sera déterminante pour l’issue de cette affaire, dans un contexte où les appels à la retenue et à la paix sont multipliés pour éviter les débordements.

Amadou Ba à Soumbédioune : Promesses de soutien aux travailleurs de la Médina

En campagne dans les rues animées de la Médina, Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jam Ak Njarim, a profité d’une halte à Soumbédioune pour s’adresser directement aux habitants, notamment aux travailleurs des secteurs informel et de la pêche. L’ancien Premier ministre, accompagné du maire de la Médina, Bamba Fall, a promis un soutien financier aux marchands ambulants, aux conducteurs de Jakarta (motos-taxis) et aux pêcheurs, espérant mobiliser leur soutien en vue des prochaines élections législatives.

Face à un groupe attentif de marchands et de travailleurs informels, Amadou Ba a critiqué le gouvernement en place, qu’il accuse d’inertie et d’incompétence. Il a dépeint son programme comme une alternative plus dynamique, orientée vers des résultats concrets pour la population. « Ceux qui dirigent le pays sont lents et incompétents », a-t-il martelé, faisant écho aux frustrations ressenties par de nombreux Sénégalais.

L’ancien Premier ministre a annoncé des projets spécifiques pour faciliter l’accès aux financements des travailleurs de la Médina. Les marchands ambulants, qui constituent une part essentielle du tissu économique local, pourraient ainsi bénéficier de lignes de crédits dédiées, destinées à les aider à développer leurs activités. Ce soutien financier s’étendrait également aux conducteurs de Jakarta, qui jouent un rôle clé dans la mobilité urbaine de la Médina.

Amadou Ba a aussi tendu la main aux pêcheurs de Soumbédioune et aux mareyeuses, ces femmes chargées de la transformation et de la commercialisation des produits de la pêche. Il a promis de mettre en place des dispositifs pour renforcer leurs moyens de subsistance et améliorer leurs conditions de travail. Les mareyeuses, souvent confrontées à des difficultés d’accès aux équipements et à des conditions précaires, pourraient ainsi bénéficier de nouveaux outils pour développer leurs activités.

La caravane d’Amadou Ba à Soumbédioune a rassemblé un grand nombre d’habitants de la Médina, témoignant de l’engouement que suscite sa candidature. En promettant des réformes et un accompagnement financier, il ambitionne de faire de Jam Ak Njarim une voix de changement pour ceux qu’il estime oubliés par les politiques actuelles.

À l’approche des élections législatives, l’engagement d’Amadou Ba auprès des travailleurs informels et des pêcheurs pourrait s’avérer décisif pour mobiliser des électeurs aspirant à un changement tangible dans leur quotidien.

Ousmane Sonko intensifie son offensive contre Amadou Ba lors d’un meeting à Mbour

Lors d’un meeting tenu le lundi 28 octobre 2024 à Mbour, le candidat à la présidence Ousmane Sonko a lancé de nouvelles accusations à l’encontre de son principal adversaire, Amadou Ba, remettant en question son intégrité. Le leader du Pastef affirme que Ba, qui prône une transparence sans faille, serait impliqué dans des affaires troubles révélées par des rapports de l’inspection générale d’État (IGE) et par le dossier controversé des 94 milliards de francs CFA.

Pour Sonko, des preuves concrètes existent et seront bientôt mises à la disposition du public. Selon lui, ces rapports épinglent Amadou Ba pour des pratiques qu’il juge « compromettantes ». Le rapport de l’IGE et celui sur les 94 milliards contiendraient, d’après Sonko, des informations qui ternissent l’image de transparence et de probité que revendique Ba, actuel chef de file de la coalition Jam AK Ndierin.

Cette prise de position s’inscrit dans un contexte électoral marqué par des échanges tendus entre les deux figures politiques. L’enjeu pour Sonko est d’instiller le doute quant à la sincérité et à l’intégrité de son adversaire, alors que la question de la transparence devient un thème central de la campagne.

Outre les accusations de corruption, Ousmane Sonko a critiqué la réticence apparente d’Amadou Ba à débattre publiquement. Sonko déplore qu’en dépit de ses déclarations assurées, Ba refuse un véritable face-à-face. « Il feint d’en piaffer d’impatience », ironise Sonko, interprétant cette attitude comme un manque de courage de la part de l’ancien ministre des Finances.

Pour Sonko, ce refus de débat constitue une tentative d’éviter des questions délicates qui pourraient mettre à mal la réputation de Ba. Ce dernier, toutefois, se défend de tout acte répréhensible et continue de se présenter comme un candidat attaché à la transparence.

Ces accusations marquent un tournant dans la campagne, mettant en lumière les divergences de style et de stratégie entre Sonko et Ba. Alors que Sonko prône une campagne sans concession, basée sur la transparence et la redevabilité, Ba s’efforce de maintenir une image de sérénité face aux critiques. Reste à voir si ces nouvelles accusations influenceront les électeurs indécis ou si elles provoqueront une réponse de la part d’Amadou Ba dans les jours à venir.

En attendant, les regards se tournent vers la publication éventuelle des rapports mentionnés par Sonko, qui pourraient avoir des répercussions décisives sur la perception publique des deux candidats.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°309 – du 29/10/2024

🔴 TENSIONS ÉLECTORALES : UNE CAMPAGNE CENT HEURTS
🔴 HISTOIRE DES « 1 000 MILLIARDS DANS UN COMPTE BANCAIRE » : ÇA FAIT JASER !

🔴 BALLON D’OR 2024 : RODRI SACRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS, AITANA RÉALISE LE DOUBLÉ
🔴 ZONE 9 DE DIAMNIADIO / LES PRÉVENUS JUGÉS MERCREDI : L’ASC MANKOO REGRETTE L’« INACTION » DU PRÉSIDENT IBRAHIMA CISS

Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre le ministre de l’Investissement saoudien, Khalid Al-Falih

Dans le cadre de sa participation au Future Investment Initiative Forum (FII) 2024, tenu à Riyad, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu, ce lundi 28 octobre, son Excellence Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement d’Arabie Saoudite. Cette rencontre de haut niveau a permis aux deux dirigeants d’échanger sur de potentielles opportunités de coopération et d’investissement au Sénégal, pays que le Président Faye a présenté comme un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest, selon les informations transmises par la Présidence.

Durant cette audience, le Président Faye a mis en avant la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement ambitieuse articulée autour de trois axes principaux : l’industrialisation, le développement d’infrastructures modernes, et la transition énergétique. Ce programme vise à transformer profondément l’économie sénégalaise pour répondre aux défis du futur tout en assurant une croissance inclusive et durable.

Dans ce cadre, le Président Faye a invité les investisseurs saoudiens à explorer les multiples opportunités qu’offre le Sénégal pour contribuer à cette transformation. De son côté, le ministre Khalid Al-Falih a exprimé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour des partenariats dans des secteurs stratégiques, avec un focus particulier sur les énergies renouvelables et les infrastructures, domaines dans lesquels le royaume saoudien dispose d’une expertise reconnue.

Les échanges se sont également portés sur les possibilités de collaboration dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, et du tourisme, des domaines clés pour le développement du Sénégal.

Le chef de l’État sénégalais a mis en exergue les atouts de son pays, qui bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une stabilité politique, rendant le Sénégal attractif pour les investisseurs internationaux. Le Président Faye a aussi souligné les efforts entrepris pour améliorer le climat des affaires, un aspect essentiel pour sécuriser et attirer des capitaux étrangers.

Avec la Vision Sénégal 2050, le Sénégal vise à devenir un modèle de développement durable et un leader en matière d’innovation en Afrique. En s’associant avec des partenaires internationaux comme l’Arabie Saoudite, le Sénégal souhaite consolider son rôle dans l’économie de la sous-région et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs.

Cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite. En multipliant les échanges au plus haut niveau, les deux pays espèrent établir des bases solides pour une coopération renforcée qui pourrait profiter non seulement aux économies nationales mais aussi aux populations en termes d’emplois et de développement socio-économique.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

Kaolack / Élections législatives anticipées : La coalition Takku Wallu Sénégal dénonce le tâtonnement du pouvoir en place

« En ce moment vital pour notre démocratie, nous sommes reconnaissants d’être ici pour œuvrer ensemble pour l’avenir de notre cher département et de notre nation. Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous les membres de la coalition Takku Wallu Sénégal, en particulier aux leaders qui ont fait le choix courageux et éclairé de s’unir pour trouver des solutions aux problématiques auxquelles notre cher pays est confronté », a expliqué Ahmeth Youssouf Benzallou, tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, lors d’un point de presse organisé ce lundi. « Cette décision d’union est un acte fort, révélant une vision partagée pour un avenir meilleur, et elle incarne l’esprit de solidarité et de responsabilité qui nous anime tous. J’encourage chaque responsable politique et militant à poursuivre cet élan unitaire avec détermination, car ensemble, nous serons plus forts », a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs lancé un appel à tous les jeunes de Kaolack pour voter pour la liste Takku Wallu Sénégal. « Notre engagement est clair : faire face sans relâche pour apporter des solutions urgentes aux maux de la région de Kaolack. C’est avec courage et détermination que nous œuvrerons pour le développement et la prospérité de notre chère Kaolack. »

Prenant la parole, Madame Aissatou Ndiaye a souligné : « Macky Sall a réalisé d’énormes progrès qu’aucun président avant lui, de Senghor à Wade en passant par Diouf, n’a pu accomplir. Les infrastructures qu’il a construites en témoignent. Les ponts, le Bus Rapid Transit, le Train Express Régional sont autant de réalisations qui montrent que son bilan est plus que satisfaisant », a déclaré la mairesse de Ndiaffate, également candidate aux élections législatives anticipées dans le département pour la coalition Takku Wallu Sénégal.

Devant les militants, elle a indiqué que « la population souffre de la faim, de la soif, et du faible pouvoir d’achat. C’est une situation très difficile pour le Sénégal. » Elle a également évoqué le non-respect de la constitution par le président du parti PASTEF, Ousmane Sonko. Selon elle, les jeunes, qui attendaient beaucoup des projets annoncés en leur faveur, n’ont plus d’espoir envers le pouvoir en place, en raison notamment de la hausse du taux de l’immigration clandestine.

Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

Le projet Sangomar : une production de plus de 8 millions de barils de pétrole en quatre mois

Le Sénégal connaît un tournant historique dans son secteur énergétique avec la montée en puissance de la production pétrolière sur le champ de Sangomar. Depuis le début des opérations en juin 2024, le pays a produit 8,17 millions de barils en seulement quatre mois, de juin à septembre, selon un rapport récent du ministère de l’Énergie.

Grâce à la mise en activité de 11 des 12 puits producteurs, le champ de Sangomar a atteint, dès août, un rythme de production d’environ 3 millions de barils par mois. Ce lancement a permis le chargement de huit cargaisons de brut, totalisant 7,69 millions de barils vendus sur le marché international depuis le navire FPSO Léopold Sédar Senghor.

Les projections pour la fin de l’année restent prometteuses, avec un objectif de stabilisation de la production à 100 000 barils par jour au quatrième trimestre. Cette performance renforce l’ambition du Sénégal de faire de Sangomar un pilier de son économie et un moteur de croissance, en garantissant des pratiques transparentes, soutenues par des partenaires comme l’ITIE Sénégal, Petrosen et Woodside Energy.

Licenciement de 44 employés au ministère de l’Énergie : le collectif s’engage dans un combat international

Après l’interdiction de leur sit-in jeudi dernier par le préfet de Dakar, les 44 travailleurs licenciés du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines intensifient leur mobilisation pour réclamer justice. Ces ex-employés, réunis en collectif, ont soumis un mémorandum au Président de la République, incluant le Premier ministre, le Médiateur de la République, le président du Haut Conseil du Dialogue Social, les syndicats, et diverses organisations de droits humains, dans l’espoir de rétablir leurs droits.

Le coordonnateur du collectif, Monsieur Dramé, a annoncé un tournant dans leur lutte, avec l’internationalisation du conflit. Le collectif prévoit, dès demain, de saisir le Bureau International du Travail (BIT) et le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour sensibiliser la communauté internationale à leur cause. Cette démarche vise à amplifier la pression sur les autorités nationales pour obtenir une réintégration.

En parallèle, le collectif continue d’appeler au dialogue. « Nous réitérons notre demande au ministre de l’Énergie, Biram Souleye Diop, de nous recevoir pour trouver une solution à ce problème », a déclaré M. Dramé. Le collectif espère qu’une issue rapide et pacifique pourra être trouvée grâce à des négociations directes, avant que cette affaire ne prenne davantage d’ampleur sur la scène internationale.

1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

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La CNDH lance « Woté Ci Jam » pour des élections apaisées

Alors que la campagne électorale a débuté au Sénégal, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) exprime déjà son inquiétude face aux premières violences verbales constatées. Sous la direction de la professeure Amsatou Sow Sidibé, la CNDH a ainsi mis en place l’initiative « Woté Ci Jam » pour promouvoir des élections pacifiques et un climat de tolérance.

Cette campagne repose sur plusieurs mesures, notamment un programme de suivi des médias pour observer les discours diffusés tout au long de cette période électorale. Jakob Sêq Ngom, chargé de programme à la CNDH, a présenté ce projet lors de la matinale Salam Sénégal, soulignant que ce monitoring vise à surveiller les propos tenus dans les médias afin d’encourager un discours respectueux et constructif.

Grâce à cette démarche, la CNDH souhaite prévenir les débordements et garantir que le débat électoral reste centré sur les idées plutôt que sur les tensions, permettant ainsi aux citoyens de voter en toute sérénité.

Attaque du siège de son parti : Khalifa Ababacar Sall annonce une plainte

Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu », a fermement dénoncé l’attaque violente perpétrée contre le siège de son parti politique. Face à la presse ce lundi, l’ancien maire de Dakar a qualifié cet acte de « dangereux, grave, lâche, criminel et horrible » en constatant les dégâts par lui-même.

Visiblement affecté, Khalifa Sall a exprimé son incompréhension : « Qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles », a-t-il déclaré avec un ton dur. Selon ses explications, l’attaque a été particulièrement choquante car, au moment des faits, des personnes dormaient dans le bâtiment. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus d’électricité, et la voiture d’un voisin a été endommagée », a-t-il précisé.

Les caméras de surveillance ont capté l’incident, révélant la présence d’une trentaine d’assaillants. Fort de ces informations, Khalifa Sall a annoncé son intention de porter plainte, assurant qu’il ne laissera pas cette affaire sans suite. Il a également interpellé les autorités étatiques, estimant que ces dernières doivent « prendre leurs responsabilités et garantir la sécurité de tous ». Pour lui, la campagne électorale devrait rester un espace de débat d’idées, sans place pour la violence.

Il a conclu en appelant à la retenue de toutes les parties impliquées, rappelant que la confrontation des idées doit primer sur les affrontements physiques, et a exhorté ses partisans à ne pas répondre à cette agression par des actes de violence.

1er jour campagne électorale : Mouhamadou Madana Kane, de la coalition Dundu, appelle les Sénégalais à une « Assemblée nationale de rupture »

À l’occasion du lancement de sa campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Mouhamadou Madana Kane, tête de liste nationale de la coalition Dundu, a exprimé des préoccupations profondes quant à l’état actuel du Sénégal. Dans un discours passionné, il a plaidé pour une transformation radicale du système politique, soulignant que le pays est à un tournant décisif qui nécessite l’engagement des citoyens pour une gouvernance responsable et équitable.

Kane a dressé un constat alarmant de la situation socio-économique du pays, affirmant que les Sénégalais continuent de vivre dans des conditions difficiles malgré les promesses d’un changement radical suite aux dernières élections présidentielles. « Le Sénégal est à la croisée des chemins, et tous les pans de la société montrent des signes de déliquescence. Sept mois après l’arrivée d’un nouveau gouvernement, nous devons reconnaître que les conditions de vie des Sénégalais n’ont pas réellement changé, » a-t-il déclaré.
Les défis demeurent nombreux : des inondations récurrentes aux hausses des prix des biens de première nécessité, en passant par l’accès limité aux soins de santé et au financement. Kane a particulièrement insisté sur le sort des jeunes, qui continuent de prendre des risques insensés pour fuir le pays dans l’espoir d’une vie meilleure. « Les jeunes prennent encore les pirogues pour fuir les difficultés, les femmes peinent à accéder aux financements, et les personnes âgées rencontrent des problèmes pour se soigner, » a-t-il déploré.
Pour Kane, il est impératif de rompre avec les anciennes pratiques qui ont conduit à la situation actuelle. Il a dénoncé les alliances contre nature au sein des coalitions politiques, où des adversaires d’hier se retrouvent à défendre des intérêts communs au détriment des préoccupations des Sénégalais. « Nous devons être conscients que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui étaient dans l’opposition hier et ont promis beaucoup de choses. Mais où sont ces promesses? » s’est-il interrogé.
En tant que leader de la coalition Dundu, Kane se présente comme un acteur du changement et appelle à la vigilance des électeurs. « Il est urgent que les Sénégalais prennent conscience de leur pouvoir et de leur responsabilité dans le choix de leurs représentants, » a-t-il souligné. Il appelle à une Assemblée nationale qui ne soit pas simplement une extension du pouvoir exécutif, mais un véritable contre-pouvoir capable de défendre les intérêts du peuple.
L’idée centrale de Kane est celle d’une « Assemblée nationale de rupture ». Selon lui, une telle assemblée doit être composée de représentants qui comprennent les réalités du pays et qui sont prêts à travailler pour le bien-être des Sénégalais. « Nous avons besoin de députés intègres, compétents et engagés à défendre les intérêts de leurs concitoyens. Notre mission sera de voter des lois qui répondent aux besoins des Sénégalais et non aux intérêts personnels de certains, » a-t-il affirmé.
Kane a insisté sur le fait que l’avenir du pays dépend d’un renouvellement des visages et des idées à l’Assemblée nationale. « Ceux qui étaient au pouvoir pendant les douze dernières années ne peuvent pas être les mêmes personnes à qui nous confions l’avenir du pays. Nous devons voter pour des personnes qui ont fait leurs preuves et qui sont prêtes à relever les défis actuels, » a-t-il ajouté.
À l’approche des élections, Kane lance un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent pleinement dans ce processus électoral. « Les élections législatives ne doivent pas être vues comme un simple exercice démocratique, mais comme une opportunité historique de changer notre trajectoire, » a-t-il déclaré. Il exhorte chaque citoyen à réfléchir à l’importance de son vote et à l’impact qu’il peut avoir sur le destin du pays.
« Nous avons la chance de créer une belle surprise le 17 novembre, en élisant une Assemblée nationale qui sera réellement à l’écoute des préoccupations des Sénégalais. Je vous demande de nous soutenir, de croire en nous et de faire entendre votre voix, » a-t-il conclu.
En somme, le discours de Mouhamadou Madana Kane est un appel à la mobilisation et à la prise de conscience collective. Il rappelle que le changement ne viendra pas de la seule volonté des politiciens, mais de l’engagement actif des citoyens à choisir des représentants qui auront à cœur de défendre leurs intérêts. À l’aube des élections, les Sénégalais sont invités à se poser la question : quel avenir souhaitent-ils pour leur pays ? Le choix qu’ils feront le 17 novembre pourrait bien être déterminant pour la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.


M. Coly DIAGNE

Attaque au Siège de Taxawu Sénégal : Khalifa Sall Appelle à la Sérénité et Dénonce une Violence « Meurtrière »

Le président de Taxawu Sénégal, Khalifa Sall, s’est rendu ce lundi soir au siège de son parti pour constater les dégâts suite à une attaque perpétrée dans la nuit. Marqué par les violences subies, le leader de Taxawu et ses responsables ont exprimé leurs regrets et dénoncé ce qu’ils qualifient de « tentative meurtrière ». Face à la presse, Khalifa Sall a fermement condamné cette attaque qu’il juge inacceptable et criminelle.

Selon lui, les auteurs de cet acte sont déjà identifiés : « Nous avons toutes les images et savons ceux qui sont à l’origine de cet acte. Ce qu’ils veulent nous imposer est inique et criminel. Il aurait pu y avoir des morts aujourd’hui. » Khalifa Sall, visiblement déterminé, a annoncé le dépôt d’une plainte, assurant que « cet acte ne restera pas impuni ». Interpellant l’État, il a exigé une réaction des autorités face à cette escalade de violence dans le climat politique actuel. « L’État doit prendre ses responsabilités », a-t-il déclaré, ajoutant avec insistance que « les responsables répondront de leur acte ».

Un Appel à la Retenue malgré la Tension

Dans le même sillage, la coalition Sàm Sa Kàddu, alliée de Taxawu Sénégal, semble également avoir identifié les instigateurs de cette attaque. « Nous savons ce qui se passe. Nul besoin de chercher qui sont les auteurs. Nous avons vu et entendu », a dénoncé un de ses porte-paroles, en réitérant l’appel aux autorités pour une réaction rapide.

Malgré la gravité des événements, Khalifa Sall a tenu à rappeler ses militants à la retenue. En appelant au calme, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de sérénité et de responsabilité : « Il faut plus de responsabilité et de sérénité, car la violence n’a pas sa place dans ce champ politique. » Un message clair en faveur d’un débat apaisé dans un contexte politique déjà tendu.

Cette attaque, qui survient à quelques mois des échéances électorales, ajoute une pression supplémentaire sur le climat politique au Sénégal. Les appels de Khalifa Sall et de ses alliés à une réaction de l’État mettent en lumière les tensions croissantes dans le pays, où la sécurité des partis politiques devient une préoccupation de premier plan.

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Ameth Anna Ndoye, Chroniqueur à la Sen TV, déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

Les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane ont procédé ce lundi 28 octobre au déferrement du chroniqueur et animateur de télévision Ameth Anna Ndoye au parquet. Ce dernier est attendu devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar, où son cas sera examiné.

Ameth Ndoye, personnalité bien connue des téléspectateurs de la chaîne Sen TV, est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Ces infractions, si elles sont avérées, pourraient entraîner des sanctions importantes. Le procureur statuera aujourd’hui sur les suites judiciaires de cette affaire.

Cet événement suscite un vif intérêt parmi le public, notamment en raison de la notoriété d’Ameth Ndoye et de sa popularité en tant qu’animateur. Le déroulement de cette procédure judiciaire et les éventuelles sanctions qui pourraient en découler seront scrutés de près par ses fans et le grand public.

L’affaire met également en lumière des problématiques liées aux comportements de certaines personnalités publiques vis-à-vis des règles légales, un sujet qui fait souvent débat dans la société sénégalaise.

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

Affaire Aser : Aae Power Espagne dépose plainte contre son sous-traitant sénégalais pour fraude et demande 1,4 milliard de F CFA

Le marché de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), destiné à l’électrification de plus d’un millier de villages, connaît une nouvelle tournure suite à une plainte déposée par Aae Power Espagne contre son sous-traitant, Aae Power Sénégal, dirigé par Saïdou Kane. Ce développement relance un litige financier impliquant des accusations de fraude et des montants colossaux qui pourraient avoisiner les 1,4 milliard F CFA, selon l’édition de ce lundi 28 octobre du quotidien Les Échos.

La société espagnole accuse Saïdou Kane d’avoir tenté d’intercepter des fonds destinés au démarrage des travaux. Selon Les Échos, Kane aurait essayé d’intercepter les avis de tirage émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (Dodp) vers la Banco Santander SA pour le versement de l’avance nécessaire au projet.

Par la suite, Aae Power Sénégal aurait adressé des factures à Aae Power Espagne pour des montants élevés, incluant 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) pour des avances de démarrage, ainsi qu’une facture supplémentaire de 2,3 millions d’euros (environ 1,5 milliard F CFA) pour des frais divers. Ces frais comprenaient des honoraires d’expertise pour l’évaluation du projet, l’enregistrement du marché, et une redevance auprès de l’Autorité de régulation des contrats de partenariat (Arcop).

Alertée par les montants réclamés, Aae Power Espagne a exigé des pièces justificatives de la part de son partenaire sénégalais. Après vérifications auprès des autorités sénégalaises, notamment du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté et de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp), il a été révélé que les documents fournis par Aae Power Sénégal étaient falsifiés. Ces révélations ont accru les soupçons de fraude et déclenché une série de réactions de la part de l’entreprise espagnole.

Face à cette situation jugée « particulièrement grave », Aae Power Espagne a mis un terme à son partenariat avec Aae Power Sénégal. La résiliation de ce contrat, officialisée par lettre et exploit d’huissier le 21 juin 2024, s’est accompagnée d’une nouvelle plainte déposée par la société espagnole, qui se constitue désormais partie civile. Elle accuse son ancien sous-traitant d’avoir frauduleusement utilisé son enseigne et son nom de domaine, ce qui pourrait causer de sérieux dommages à sa réputation.

En parallèle, Aae Power Sénégal avait déjà saisi la justice, contestant la rupture unilatérale de leur partenariat par l’entreprise espagnole. Cette bataille judiciaire s’annonce longue et complexe, impliquant des accusations mutuelles et des demandes de réparations conséquentes. Le montant total en jeu et les accusations de faux documents pourraient également amener les autorités à enquêter plus en profondeur sur l’attribution et la gestion des fonds de ce projet d’électrification.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, car elle pourrait affecter la mise en œuvre du projet d’électrification de l’Aser, un programme essentiel pour le développement rural au Sénégal. Les prochains rebondissements dans cette affaire s’annoncent cruciaux pour déterminer les responsabilités de chaque partie dans cette affaire au cœur d’un contentieux de plus de 1,4 milliard F CFA.

Ameth Ndoye déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

L’affaire fait grand bruit dans le milieu médiatique. Ameth Anna Ndoye, chroniqueur bien connu de la chaîne Sen TV, a été arrêté et déféré ce lundi 28 octobre au parquet par les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane. Le célèbre animateur est poursuivi pour des accusations graves, incluant défaut de permis de conduire ainsi que faux et usage de faux.

Selon les informations recueillies, les faits reprochés à Ameth Ndoye portent sur des documents suspects liés à la détention de son permis de conduire. Ces accusations d’irrégularité dans les papiers administratifs sont passibles de sanctions lourdes selon le code pénal sénégalais. Le défaut de permis de conduire, une infraction déjà pénalisante, se voit ici aggravé par l’usage présumé de faux documents.

L’animateur, qui s’est forgé une réputation dans le milieu audiovisuel pour ses prises de position et ses chroniques souvent audacieuses, se retrouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. Le parquet de Dakar a été saisi du dossier, et le procureur de la République devrait statuer sur son cas au cours de la journée.

Ce déferrement de l’animateur de Sen TV au parquet a suscité de nombreuses réactions dans le milieu médiatique et sur les réseaux sociaux. Certains observateurs rappellent que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité publique se retrouve impliquée dans des affaires de faux documents, ce qui pose la question de la régularité des papiers de nombreux citoyens.

Ameth Ndoye comparaîtra dans les prochaines heures devant le procureur de la République, qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. Si les charges sont retenues, il pourrait être poursuivi pour défaut de permis de conduire et usage de faux, deux infractions qui peuvent entraîner des peines de prison, des amendes, et des interdictions de conduire.

Ousmane Sonko lance sa campagne électorale à Thiès avec des promesses de transparence et de réformes

Dans un climat politique en pleine ébullition, le Premier ministre Ousmane Sonko a donné le coup d’envoi de la campagne nationale du parti Pastef depuis la région de Thiès, au Sénégal. C’est devant une foule nombreuse qu’il a révélé publiquement le montant de son salaire mensuel, soit 4 300 000 francs CFA. Un acte de transparence qui a suscité l’intérêt du public, rappelant la démarche similaire du président Diomaye Faye, qui avait révélé ses revenus de 4 800 000 francs CFA dans une déclaration de patrimoine.

Ce geste de transparence s’inscrit dans une stratégie de communication visant à asseoir la crédibilité et la proximité d’Ousmane Sonko avec les Sénégalais. Pendant cette caravane électorale, qui s’est déplacée de Keur Ndiaye Lo à Mékhé, en passant par Sangalkam, Tivaouane, et Darou Khoudoss, Sonko a multiplié les rencontres directes avec les populations locales pour écouter leurs préoccupations et réaffirmer ses engagements.

À Darou Khoudoss, l’une des étapes majeures de sa tournée, Sonko a abordé des enjeux cruciaux pour cette région minière, comme l’accès à l’eau et le développement de la production horticole. La question des contrats miniers, particulièrement ceux relatifs au secteur du phosphate, a été un point fort de son discours. Il a annoncé la mise en place d’une « Commission de relecture et de renégociation des contrats » chargée de réviser les accords existants et d’assurer une exploitation plus équitable des ressources naturelles du pays. « Nous avons des solutions concrètes pour cette région », a-t-il déclaré en réponse aux préoccupations des habitants sur ces questions fondamentales.

L’étape de Thiès a également été marquée par des attaques contre l’opposition, que Sonko accuse de privilégier les insultes et la diffamation au lieu du débat d’idées. « Certains ont choisi de faire de la politique par l’invective et la violence verbale, pensant que cela leur gagnera les cœurs des Sénégalais », a-t-il lancé, appelant ses adversaires à éviter la violence et à privilégier le calme dans les échanges politiques. Sonko a affiché une vision à long terme pour son parti, assurant que « Pastef est là pour plus de 50 ans », signifiant ainsi une ambition de stabilité durable pour son mouvement et son équipe.

Le Premier ministre a également évoqué son programme ambitieux, « Sénégal 2050 ». Distinct du Plan Sénégal Émergent (PSE) initié par ses prédécesseurs, ce programme est, selon Sonko, conçu pour anticiper les défis futurs du pays avec des réformes concrètes et de long terme. « Notre programme n’est pas une copie de ce qui a été fait auparavant ; il s’agit d’une vision stratégique pour le Sénégal de demain », a-t-il affirmé, promettant un développement axé sur des solutions pérennes, loin des approches à court terme.

Avec cette campagne, Sonko entend consolider sa place dans le paysage politique sénégalais en offrant une alternative politique axée sur la transparence, la réforme et la gestion responsable des ressources. Les prochaines étapes de la campagne donneront certainement plus de détails sur ses engagements spécifiques et sur la manière dont il compte redessiner l’avenir du Sénégal d’ici 2050.

Abdoulaye Sylla, la figure montante de Touba-Mbacké, mobilise les foules et critique sévèrement le régime en place

Abdoulaye Sylla, figure influente de la coalition And Bessal Sénégal, a fait une entrée remarquée à Mbacké, où un accueil chaleureux et une forte mobilisation l’attendaient. À l’initiative de personnalités locales telles que Serigne Fallou Mbacké, Serigne Saliou Sylla, Sokhna Amy Tine et Abdou Aziz Ndiaye, l’événement a rassemblé une foule importante, attirée par un programme riche en animations. Des artistes populaires tels que Bass Thiounck et Jah Man ont rythmé ce meeting, qui s’est vite transformé en un espace de revendication politique.

Dans son discours, Abdoulaye Sylla n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’actuel gouvernement, dénonçant l’absence d’initiatives concrètes pour l’amélioration des conditions de vie dans la région de Mbacké. Il a notamment déploré le manque de services de base tels que l’assainissement et l’éclairage public, tout en fustigeant ce qu’il appelle des « tintamarres » de promesses non tenues. « L’État n’a rien fait dans cette agglomération. Il n’y a ni assainissement, ni éclairage, et l’on nous assomme avec des promesses vides. Cela fait à peine sept mois qu’ils sont en place, et la population est déjà exaspérée », a-t-il affirmé avec ferveur.

Sylla a également souligné son engagement à redonner toute leur dignité aux chefs religieux de la région, qui, selon lui, sont souvent victimes de propos irrespectueux. « Notre première priorité sera de redorer le blason de nos chefs religieux et mettre un terme aux attaques verbales dont ils sont victimes », a-t-il promis.

Fier de ses racines, Abdoulaye Sylla a rappelé aux habitants de Touba-Mbacké qu’il est un « fils du terroir » sans autre ambition que de servir sa communauté et d’apporter des solutions concrètes aux problèmes actuels. Directeur de la société Ecotra, il a été chaleureusement reçu dans la journée, renforçant ainsi sa position et son influence en vue des prochaines échéances électorales.

Ce rassemblement à Mbacké marque un tournant pour la campagne d’Abdoulaye Sylla, qui cherche à s’imposer comme une alternative crédible face à un régime qu’il juge inefficace et déconnecté des réalités locales.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

ACCORD À L’AMIABLE DANS L’AFFAIRE DES « CINQ MILLIARDS DE L’ASER » : Abass Fall décide de renoncer aux poursuites contre Penda Thiam

À l’issue d’une médiation, Abass Fall, membre du parti au pouvoir « Pastef », a décidé d’abandonner sa plainte déposée contre Penda Thiam, directrice de la Rédaction du « Dakarois Quotidien ».

Des bonnes volontés à l’instar de Papa Alioune Sakho, patron du « GP Quotidien », se sont engagés à apaiser les tensions dans l’affaire judiciaire opposant Abass Fall, membre du « Pastef » au « Dakarois Quotidien ». C’est ainsi qu’après des pourparlers avec le directeur de publication, El Hadji Kane, ce week-end, le politicien a décidé de retirer sa plainte, évitant ainsi une confrontation judiciaire.

Tout est parti d’une information concernant l’affaire Aser, relayée par Adama Gaye. En partageant cette information déjà virale, le journal a souhaité questionner les faits, sans intention d’accuser ou de nuire directement à Abass Fall. Cette approche a toutefois été perçue par le politicien comme une atteinte à son honneur, entraînant le dépôt d’une plainte contre Penda Thiam.

Mais, lors des échanges, M. Fall a compris qu’il ne s’agissait aucunement d’une attaque personnelle. Le directeur de publication a précisé que l’intention était de rester dans le cadre du journalisme d’information et non de diffamation.

Sensible à ces explications, Abass Fall a finalement décidé de retirer sa plainte ce lundi.

Une décision louable qui met ainsi un terme à une possible bataille judiciaire et permet aux deux parties d’enterrer la hache de guerre.

Cependant, Penda Thiam reste convoquée par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). En effet, Abass Fall n’a pu retirer sa plainte du fait du week-end.

Le geste d’Abass Fall pourrait servir de modèle dans un contexte où les différends entre hommes politiques et presse prennent parfois des proportions disproportionnées. Cette médiation réussie devrait entre Abass Fall et le directeur de publication du « Dakarois Quotidien » prouve qu’il serait nécessaire d’organiser des fora entres les politiques et les médias pour la pérennité de la démocratie.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°308 – du 28/10/2024

🔴 AFFAIRE DES « 5 MILLIARDS F CFA DE L’ASER » : ACCORD À L’AMIABLE ENTRE ABASS FALL ET « LE DAKAROIS QUOTIDIEN »
🔴 POINT DE PRESSE DE LA COALITION « DUNDU » : MADANA KANE LANCE LES HOSTILITÉS CONTRE « PASTEF »

🔴 DÉFAITE DU CASA SPORTS – HLM RÉUSSIT UN EXPLOIT
🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE BOXE : LE SÉNÉGAL BRILLE AVEC 7 MÉDAILLES DONT UN EN OR

Thierno Bocoum ignore Dethié Fall et se concentre sur la coalition Samm Sa Kaddu

Dans un contexte politique marqué par les alliances et repositionnements en vue des élections sénégalaises, Thierno Bocoum, tête de liste de la coalition Samm Sa Kaddu, a pris une position claire concernant le départ de Dethié Fall de la coalition. Interrogé sur iRadio lors de l’émission « Le Jury du Dimanche », Bocoum a écarté toute considération pour son ancien camarade de parti, choisissant de se concentrer uniquement sur son propre engagement politique et celui de sa coalition.

Après la démission de Dethié Fall de la liste Samm Sa Kaddu, survenue suite à une audience avec le Premier ministre et tête de liste de Pastef, Bocoum a affiché une posture de détachement. À la question du présentateur sur l’éventuel « mépris » envers Fall, Bocoum a répondu, presque avec ironie, qu’il adopterait un « système de mépris ». Il a ensuite réaffirmé que le départ de Fall n’altérait en rien l’objectif de Samm Sa Kaddu : « Nous continuons à nous concentrer sur notre coalition. Aujourd’hui, le plus important, d’abord, c’est qu’il faut comprendre que nous sommes dans l’urgence », a-t-il précisé, soulignant les défis de la coalition dans le contexte actuel.

Bocoum a également tenu à rappeler qu’aucun différend personnel ne l’avait opposé à Dethié Fall lors de leur parcours commun au sein du parti Rewmi d’Idrissa Seck. « Nous étions dans le même parti ; nous n’avons jamais eu de problème », a-t-il déclaré. Selon lui, les divergences politiques relèvent du droit de chaque leader à exprimer ses choix, sans juger ceux des autres. Il en a profité pour réitérer son approche axée sur l’autonomie de pensée et la responsabilité politique collective.

Répondant sur la question de la « transhumance » politique – phénomène courant sur la scène sénégalaise – Bocoum a affirmé qu’il s’agissait d’une « responsabilité individuelle », en contraste avec la « responsabilité collective » qu’il souhaite voir émerger pour l’intérêt des populations. Il laisse entendre que les nombreux changements de camp sont le signe d’un manque de conviction.

Dans un paysage politique en constante évolution, marqué par des alliances de circonstances et des ambitions personnelles, la posture de Thierno Bocoum témoigne d’une volonté de recentrer son action sur les priorités de sa coalition, laissant les choix de ses anciens camarades dans le passé. La stratégie est claire : concentrer les énergies et les réflexions sur la construction d’une alternative politique pour les Sénégalais, plutôt que sur les va-et-vient internes au microcosme politique.

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de l’Ocrtis, obtient la liberté provisoire après un mois de détention

Après plus d’un mois de détention provisoire, l’ancien commissaire Cheikhouna Keïta, précédemment chef de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis), a obtenu sa liberté provisoire. C’est ce qu’a confirmé un de ses avocats contacté par DakarActu.

Arrêté par la Division des investigations criminelles (DIC) sur ordre du procureur, Cheikhouna Keïta avait été placé sous mandat de dépôt le 12 septembre dernier par le juge du 10e Cabinet d’instruction de Dakar. Son arrestation faisait suite à des déclarations largement diffusées sur les réseaux sociaux, évoquant une prétendue altercation physique au palais présidentiel entre le président Bassirou Diomaye Faye et le chef du gouvernement Ousmane Sonko.

Cette affaire avait suscité une vive polémique, alimentant les débats sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux. Keïta faisait ainsi face à une accusation de « diffusion de fausses nouvelles », selon le réquisitoire du procureur de la République, une charge passible de sanctions lourdes au Sénégal, surtout lorsque l’information concerne des institutions de l’État.

L’affaire de l’ancien commissaire Keïta a soulevé des questions cruciales sur la liberté d’expression et la régulation des informations dans un contexte où les fausses nouvelles peuvent avoir des répercussions sur la stabilité nationale. La diffusion d’informations sans fondement, notamment autour de personnalités publiques de premier plan, peut affecter la perception de la gouvernance et susciter des tensions au sein de la population.

Pour ses défenseurs, cette arrestation soulève également la question de la protection des droits individuels face à des accusations portant sur des informations non vérifiées. L’obtention de la liberté provisoire pour Cheikhouna Keïta marque ainsi un tournant dans cette affaire, mais le dossier demeure ouvert et des suites judiciaires sont toujours possibles.

Cette affaire résonne comme un appel pour des politiques de contrôle plus strictes autour de la diffusion d’informations sensibles, en particulier à travers les réseaux sociaux. Les autorités sénégalaises, tout en affirmant l’importance de la liberté d’expression, réitèrent la nécessité de responsabiliser les citoyens quant aux informations qu’ils partagent publiquement.

Pastef lance sa campagne pour les élections législatives de novembre : Sonko en tête avec une grande mobilisation à Thiès

Le parti Pastef-Les Patriotes, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, a lancé ce dimanche 27 octobre 2024 sa campagne électorale en vue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Cette élection est cruciale pour l’avenir du Sénégal, car elle pourrait renforcer la position de Pastef sur la scène politique nationale.

C’est à travers une caravane colorée et animée que le parti Pastef a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale, marquant le début d’une série d’activités destinées à rallier les électeurs. Cette caravane a sillonné plusieurs quartiers de Thiès, attirant des centaines de sympathisants, avant de se clôturer par un grand meeting prévu à 17h00 dans la même ville.

Ousmane Sonko, qui figure en tête de liste nationale de Pastef, prend la responsabilité de défendre le programme du parti. Premier ministre depuis les dernières élections, Sonko reste l’une des figures les plus influentes et polarisantes de la politique sénégalaise. Avec cette nouvelle candidature, il affirme vouloir proposer une alternative pour un Sénégal où les valeurs de travail, d’éthique et de fraternité sont au cœur de la gouvernance.

En choisissant Thiès pour lancer sa campagne, Pastef semble vouloir renforcer ses soutiens dans cette région clé. Ce choix est stratégique : Thiès, troisième ville la plus peuplée du Sénégal, est un centre économique et politique crucial. La ville a souvent été considérée comme un baromètre des élections nationales, et elle représente un enjeu important pour Pastef, qui vise à obtenir une majorité parlementaire.

Pastef a axé sa campagne sur plusieurs thèmes majeurs tels que la bonne gouvernance, la transparence, l’amélioration des conditions de vie et la réforme du système de santé et d’éducation. Ousmane Sonko et ses partisans promettent de s’attaquer à la corruption, aux inégalités sociales et à l’emploi des jeunes, autant de problématiques qui préoccupent de nombreux Sénégalais.

Alors que la campagne se poursuit, d’autres partis ont également mobilisé leurs forces et organisé des événements similaires pour séduire l’électorat sénégalais. L’opposition et les partis traditionnels espèrent contrer l’élan de Pastef en proposant des programmes alternatifs et en multipliant les meetings à travers le pays.

Ces élections législatives constituent une étape décisive pour Pastef et Ousmane Sonko. La formation d’une majorité parlementaire pourrait non seulement renforcer le pouvoir de Sonko en tant que Premier ministre, mais aussi marquer un tournant pour la vision politique du Sénégal. Les semaines à venir seront déterminantes pour mesurer l’impact de cette campagne et la réponse de la population sénégalaise.

En attendant les résultats, l’engouement autour de ce lancement de campagne montre un intérêt croissant de la part des citoyens pour les élections législatives à venir.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye en Visite Officielle en Arabie Saoudite et en Turquie : Focus sur la Diplomatie Économique

Le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a quitté Dakar ce matin pour entamer une visite officielle en Arabie Saoudite, du 27 au 31 octobre 2024, à l’invitation de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salmane. Cette visite sera marquée par la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum, un événement international consacré aux opportunités d’investissement et aux perspectives économiques mondiales.

La participation du Président Faye au Future Investment Initiative Forum souligne l’importance de l’Arabie Saoudite dans la stratégie économique sénégalaise, notamment pour attirer des investissements dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et des infrastructures. Ce forum, souvent surnommé « Davos du désert », rassemble chaque année les leaders mondiaux, des investisseurs et des décideurs de premier plan. Il vise à explorer les opportunités d’investissement et à répondre aux enjeux économiques et environnementaux du XXIe siècle.

La délégation sénégalaise inclura plusieurs ministres et acteurs économiques stratégiques, mettant ainsi en avant la volonté du Sénégal de renforcer ses partenariats avec le monde arabe et d’attirer des capitaux étrangers pour accélérer son développement.

À la suite de son passage en Arabie Saoudite, le Président Faye se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, M. Recep Tayyip Erdoğan. Cette étape s’inscrit dans un contexte de rapprochement entre les deux pays, marqué par des initiatives de coopération en matière de commerce, d’infrastructures et de défense.

Les relations sénégalo-turques ont pris une ampleur significative ces dernières années, avec une série d’accords bilatéraux visant à faciliter les échanges et les investissements. Le programme de la visite devrait inclure des discussions sur de nouveaux projets d’infrastructure, l’ouverture d’opportunités commerciales et la collaboration dans les secteurs technologique et éducatif.

Avec ces deux étapes cruciales, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye réaffirme son engagement à positionner le Sénégal comme un acteur influent sur la scène internationale, en diversifiant les alliances économiques et en consolidant les partenariats stratégiques. Ces initiatives s’inscrivent dans la vision d’un Sénégal émergent et dynamique, capable de saisir les opportunités de la mondialisation tout en valorisant ses ressources et ses potentialités.

Cette tournée pourrait marquer une nouvelle ère pour la diplomatie sénégalaise, alors que le pays se positionne comme un modèle de stabilité et de croissance en Afrique de l’Ouest. Les résultats attendus de cette visite, qu’il s’agisse d’accords de coopération ou de promesses d’investissements, devraient apporter une impulsion significative au développement économique et social du Sénégal.

L’ancien Président Macky Sall raillé pour sa campagne à distance, à quelques heures des législatives

À l’approche des élections législatives du 17 novembre, le Sénégal assiste à des échanges tendus entre acteurs politiques. L’ancien président Macky Sall, à la tête de la liste de la coalition Takku Xallu Sénégal, se retrouve au centre d’une controverse après les propos acerbes du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité de proximité (ANSP), Seydina Oumar Touré. À quelques heures de l’ouverture de la campagne électorale, M. Touré a fustigé la stratégie à distance de Macky Sall, toujours hors du Sénégal.

Dans une publication sur Facebook, Seydina Oumar Touré, ancien officier de la gendarmerie nationale et aujourd’hui en charge de l’ANSP, a critiqué l’approche de Macky Sall en utilisant une rhétorique marquée par l’ironie : « L’ex-président, Monsieur Macky Sall, a battu tous les records. En effet, après s’être illustré dans la dictature en enregistrant le plus grand nombre d’arrestations, d’emprisonnements, de radiations et de morts, entre autres incommodités, il sera la première tête de liste de l’histoire du Sénégal à battre campagne sur WhatsApp et TikTok. »

Cette sortie critique s’ajoute aux tensions déjà palpables autour des élections. Pour Seydina Oumar Touré, l’ancien président sénégalais, en menant une campagne principalement numérique, s’éloigne d’une pratique politique traditionnelle de proximité, laissant les réseaux sociaux comme principal canal d’interaction avec les électeurs.

Macky Sall, en s’appuyant sur des plateformes comme WhatsApp et TikTok pour véhiculer son programme, semble innover en adoptant des outils de campagne modernes, une première dans le contexte politique sénégalais. Cependant, cette décision soulève des questions : s’agit-il d’une stratégie délibérée pour se démarquer et toucher un électorat jeune, ou d’une nécessité en raison de sa présence hors du pays ?

Cette stratégie d’une campagne à distance rappelle la montée en puissance des réseaux sociaux comme instruments de communication politique. L’approche a le potentiel de mobiliser une audience plus jeune et connectée, mais certains observateurs craignent qu’elle renforce aussi la distance entre Macky Sall et une partie de la population sénégalaise, habituée aux meetings de proximité.

En dépit des critiques, Macky Sall demeure une figure influente de la scène politique sénégalaise. Après dix ans de pouvoir marqués par des réformes controversées, mais aussi par des projets économiques ambitieux, l’ancien président garde une base électorale fidèle. Il est à voir si sa campagne numérique suffira à convaincre un électorat plus diversifié pour les législatives de novembre.

Avec les législatives qui s’annoncent, les acteurs politiques multiplient les échanges tendus. La campagne à distance de Macky Sall, qui suscite une réaction vigoureuse chez certains responsables comme Seydina Oumar Touré, reflète les enjeux politiques et les divisions au sein de la société sénégalaise.

Les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de la coalition Takku Xallu Sénégal, mais aussi pour l’ancien président lui-même, qui, malgré la distance, reste un acteur majeur de la vie politique du pays.

Les révélations de Madiambal Diagne sur l’accord de libération d’Ousmane Sonko : un protocole controversé ?

Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a jeté un pavé dans la mare politique en révélant, lors de l’émission Grand Jury sur RFM, des détails sensibles concernant la libération de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, des négociations secrètes se seraient déroulées entre Sonko et l’ancien président Macky Sall, donnant lieu à un « protocole du Cap Manuel ». Ce prétendu accord aurait permis au leader politique de retrouver sa liberté à une semaine de l’élection présidentielle, et serait accompagné d’un soutien matériel et financier de Macky Sall, ainsi que de l’adoption d’une loi d’amnistie en sa faveur.

Madiambal Diagne, candidat aux élections législatives du 17 novembre 2024 sous la bannière de Jam Ak Jariñ, affirme détenir des informations précises sur ces discussions « nocturnes ». « Nous savons qui a négocié quoi, qui a signé quoi, quand et comment, et quels étaient les programmes », a-t-il déclaré. Pour lui, une enquête publique devrait être ouverte afin de faire toute la lumière sur ce dossier, et il se dit prêt à témoigner en faveur de la transparence.

Il ajoute qu’Ousmane Sonko n’a jamais évoqué publiquement ce protocole, ce qui alimente les suspicions du journaliste. Selon lui, « il est facile d’accuser les gens alors qu’on est trempé jusqu’au cou », suggérant que Sonko aurait bénéficié de cet accord tout en omettant de le mentionner devant les Sénégalais.

Outre le protocole du Cap Manuel, Madiambal Diagne s’est également exprimé sur la déclaration de patrimoine d’Ousmane Sonko. Le journaliste estime que Sonko devrait publier ses biens pour prouver sa transparence. Selon lui, cette initiative permettrait aux Sénégalais de juger si la déclaration est « sincère et exhaustive ».

Cette intervention de Madiambal Diagne vient raviver des débats houleux autour de la personnalité et de la trajectoire politique d’Ousmane Sonko, un acteur qui a souvent suscité des controverses dans le paysage politique sénégalais. Bien qu’aucune déclaration de Sonko n’ait encore été faite en réponse à ces accusations, le public attend désormais de voir si le Premier ministre prendra l’initiative de publier son patrimoine, comme l’a suggéré le journaliste.

Avec ces révélations, Madiambal Diagne entend bousculer le débat autour de l’intégrité et de la transparence des dirigeants politiques sénégalais. À l’approche des législatives de novembre, ces propos pourraient influencer les électeurs et accentuer les tensions déjà vives autour de la figure de Sonko.

Le Sénégal lance officiellement sa campagne électorale pour les législatives anticipées : enjeux et espoirs d’un tournant démocratique

Le Sénégal entre dans une phase décisive avec le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées. Ces trois semaines de campagne permettront aux partis, coalitions et candidats indépendants de se disputer les sièges de la future Assemblée nationale, un enjeu crucial pour l’avenir politique du pays. Ce scrutin suscite une grande attente parmi les citoyens, qui aspirent à une Assemblée plus représentative et apte à relever les défis sociaux, économiques et politiques de la nation.

Dans un contexte où les tensions peuvent facilement monter, le président Bassirou Diomaye a lancé un appel à la retenue et à la responsabilité. Lors d’un face-à-face avec la presse au Palais de la République, il a souligné l’importance de mener une campagne pacifique, dépourvue de discours clivants et de comportements susceptibles de créer des violences. Il a invité les leaders politiques, les médias et les citoyens à faire preuve de civisme pour démontrer la maturité démocratique du Sénégal.

Les électeurs, de leur côté, attendent des candidats qu’ils présentent des solutions concrètes aux défis auxquels fait face le Sénégal. L’emploi, le développement économique, la sécurité, et l’éducation font partie des sujets prioritaires qui dominent les discussions. Cette élection est également l’occasion pour les citoyens de s’assurer que leurs voix seront représentées par des députés à l’écoute et capables d’agir efficacement en faveur du bien-être collectif.

De nombreux observateurs espèrent que la future Assemblée sera plus inclusive et proactive, en promouvant un dialogue ouvert et des prises de décision participatives. Les candidats sont encouragés à proposer des programmes qui mettent l’accent sur l’inclusion et l’innovation, afin de bâtir une gouvernance en phase avec les aspirations du peuple.

Les semaines à venir s’annoncent intenses et déterminantes pour l’avenir politique du Sénégal. Ce rendez-vous électoral offre aux citoyens l’opportunité de faire entendre leur voix et d’exprimer leur volonté de voir émerger une gouvernance plus juste et plus équitable. Le

Arrivée dramatique d’une pirogue de migrants à El Hierro : un mort et plusieurs personnes en détresse

Ce samedi 26 octobre 2024, une nouvelle tragédie migratoire s’est produite aux Îles Canaries. Une pirogue en provenance d’Afrique de l’Ouest a accosté au port de La Restinga, sur l’île d’El Hierro, avec à son bord 175 personnes, dont 39 femmes, 10 mineurs, et 9 bébés de moins d’un an. Tragiquement, les autorités ont également découvert un corps sans vie parmi les passagers, décédé après neuf jours en mer.

Vers 15h05, l’embarcation a été repérée à proximité des côtes d’El Hierro. L’équipe de secours du Salvamar Adhara est intervenue pour escorter la pirogue jusqu’au port. Une fois sur place, les services sanitaires ont constaté l’état de santé précaire de nombreux passagers. Trois personnes, dont un mineur souffrant de déshydratation, ont dû être transférées d’urgence à l’hôpital. Un adulte souffrait d’hypothermie sévère et un autre de déshydratation.

Cette pirogue marque également un changement notable dans les routes migratoires utilisées par les candidats au départ depuis le Sénégal. Face à des mesures de sécurité renforcées dans des villes côtières comme Mbour, de nouveaux points de départ émergent dans la région du Sine Saloum, notamment à Niodior et Bassar. Cette embarcation provenait de Bassar, un village de cette région, illustrant le déplacement progressif des itinéraires de migration en réponse aux mesures de surveillance.

Les passagers, originaires de plusieurs pays d’Afrique, comprenaient des ressortissants des Comores, de la Sierra Leone, du Nigeria, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Gambie et du Bénin.

Les Îles Canaries continuent d’être l’une des principales portes d’entrée en Europe pour les migrants en quête de sécurité ou d’une vie meilleure. Cependant, le trajet reste périlleux et de nombreux migrants y perdent la vie. Les conditions de navigation, l’insuffisance d’eau potable et de nourriture rendent ces voyages extrêmement risqués.

Cette arrivée dramatique rappelle l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger les vies humaines. Pour les migrants, la traversée vers les îles Canaries est souvent l’ultime espoir d’une existence meilleure, mais elle exige un lourd tribut.

PASTEF KOLDA: Abdourahmane Baldé déclaré nersona non grata

Le PASTEF a clairement affirmé sa position concernant Abdourahmane Baldé, connu sous le nom de Doura, en le déclarant persona non grata dans le parti. Dans un communiqué publié le 26 octobre 2024, le président Ousmane Sonko a précisé que le PASTEF reste ouvert à tous ceux qui soutiennent son projet, mais se montre ferme envers ceux impliqués dans des pratiques douteuses ou hostiles envers le parti.

Le communiqué souligne les antécédents de Baldé, notamment son rôle en tant qu’argentier de la campagne présidentielle d’Amadou Bâ et les accusations de gestion scandaleuse à son encontre, avec un audit en cours. Son comportement, jugé opportuniste et destructeur pour le PASTEF, a été fortement critiqué.

Les responsables du PASTEF rappellent les attaques passées de Baldé contre Ousmane Sonko et ses tentatives de discréditer les militants du parti. Selon le communiqué, il a non seulement renié son affiliation au PASTEF, mais a également collaboré avec des membres de l’APR pour tenter de nuire à l’image du parti.

Les cadres du PASTEF à Kolda affirment leur détermination à mener campagne sans Baldé, en se félicitant de leurs succès passés et de leur engagement envers une politique éthique et digne. Ils remercient Baldé pour sa déclaration de soutien, qu’ils rejettent, et réaffirment leur confiance dans leur capacité à obtenir une victoire aux élections du 17 novembre 2024 sans son implication.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

Rencontre Inter-Coalition à Thiès : Macky Sall justifie sa participation aux législatives

Lors de la rencontre de l’inter-coalition Sàmm Sa Kàddu Takku Wallu Sénégal à Thiès, Macky Sall a exposé les raisons de son engagement en tant que candidat. S’adressant aux responsables et militants présents, il a affirmé qu’il avait décidé de diriger une coalition non pas dans le but de se faire élire, mais pour l’intérêt du Sénégal.

Macky Sall a souligné l’importance de consolider la démocratie et de préserver les acquis économiques du pays. Il a rappelé que Thiès, ville du refus, a marqué l’histoire avec des événements comme la grève des cheminots, qui souligne son rôle stratégique dans la dynamique politique. « Le combat réside dans la proximité avec les populations », a-t-il ajouté, mettant en avant l’importance d’être à l’écoute des citoyens.

Il a également remercié les alliés de l’inter-coalition et a salué le soutien des leaders locaux, notamment Augustin Tine, Abdou Mbow et Abdoulaye Dièye. En évoquant Dièye, il a qualifié son soutien d’acte de générosité et de courage.

Macky Sall a conclu en réitérant que chaque action menée doit viser le bien du Sénégal, appelant ainsi à une mobilisation collective autour des enjeux cruciaux pour le pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie : des partenariats renforcés pour le Sénégal

À l’invitation de son Altesse Royale le Prince Héritier Mohammed ben Salmane Al Saoud, le Président de la République du Sénégal, M. Bassirou Diomaye Faye, entame une visite officielle en Arabie Saoudite du 27 au 31 octobre 2024. Cette visite, placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales entre les deux nations, sera marquée par des échanges de haut niveau avec les autorités saoudiennes et la participation du Chef de l’État au Future Investment Initiative Forum.

Le Future Investment Initiative Forum, également surnommé « Davos du désert », est une rencontre internationale de premier plan réunissant des décideurs politiques et économiques venus du monde entier pour débattre des enjeux de l’investissement global. Le Président Bassirou Diomaye Faye aura l’occasion de promouvoir les atouts économiques du Sénégal et de tisser de nouveaux liens avec des partenaires internationaux. Cette participation confirme l’ambition du Sénégal de s’affirmer comme un acteur de l’investissement en Afrique de l’Ouest, en explorant des opportunités de coopération et d’investissements dans des domaines stratégiques tels que les infrastructures, l’énergie et la technologie.

Outre le forum, des entretiens bilatéraux avec des responsables saoudiens sont prévus, visant à renforcer les liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, notamment dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Cette visite devrait également aboutir à la signature de plusieurs accords visant à encourager le commerce, les investissements et à renforcer la coopération dans des secteurs clés comme l’agriculture et l’éducation.

À l’issue de son séjour en Arabie Saoudite, le Président sénégalais se rendra en Turquie du 31 octobre au 2 novembre 2024, répondant à l’invitation du Président turc, Recep Tayyip Erdoğan. Cette visite officielle s’inscrit dans le cadre de la coopération croissante entre le Sénégal et la Turquie. Les relations entre les deux pays se sont intensifiées au cours de la dernière décennie, notamment à travers des partenariats dans le secteur des infrastructures, avec la construction de plusieurs ouvrages majeurs réalisés par des entreprises turques au Sénégal.

Durant son séjour, le Président Faye aura des discussions avec son homologue turc sur divers sujets bilatéraux et internationaux, en vue de renforcer les relations économiques, sécuritaires et culturelles entre Dakar et Ankara. Les deux chefs d’État aborderont également des sujets de coopération régionale et internationale, en phase avec les enjeux de paix et de stabilité dans leurs régions respectives.

Cette tournée diplomatique en Arabie Saoudite et en Turquie illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye à diversifier les partenaires du Sénégal et à consolider son rôle sur la scène internationale. En participant à des forums économiques majeurs et en multipliant les échanges avec des puissances telles que l’Arabie Saoudite et la Turquie, le Sénégal ambitionne d’accélérer son développement tout en consolidant sa souveraineté et son attractivité en tant que pôle d’investissement en Afrique.

Ces visites marquent une nouvelle étape dans la diplomatie sénégalaise et témoignent de l’importance accordée par le Sénégal à l’établissement de partenariats solides et diversifiés, favorisant un développement inclusif et durable pour ses citoyens.

Mobilisation autour de Bougane Guéye Dany : Ses soutiens en visite à Touba pour solliciter des prières

À quelques jours du procès de Bougane Guéye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et patron du Groupe D-média, une délégation de ses soutiens s’est rendue à Touba pour mobiliser des prières. Ce geste témoigne d’une détermination inébranlable de ses partisans qui, dans un élan de solidarité, espèrent une issue favorable au procès imminent de leur leader.

La délégation, composée de membres de la coalition « Samm Sa Kaddu », a été accueillie par des personnalités religieuses de premier plan. Abdoulaye Mbaye Pékh, l’un des porte-parole de cette coalition, a pris la parole devant le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké. Il a brièvement relaté les circonstances de l’arrestation de Bougane Guéye Dany et a imploré des prières pour sa libération. Selon lui, cette intervention divine serait un soutien précieux pour celui qui s’est fait un nom dans les médias et la scène politique sénégalaise.

En plus de cette rencontre, la délégation a été reçue par le khalife de Darou Khoudoss, Serigne Ahmadou Mokhtar Mbacké. Une nouvelle fois, Mbaye Pékh a sollicité des prières pour Bougane Guéye, insistant sur l’importance de cette bénédiction dans la quête de justice. Ce pèlerinage religieux à Touba, lieu sacré et influent du mouridisme, symbolise la dimension spirituelle de la mobilisation.

La visite à Touba s’inscrit dans une stratégie de mobilisation morale et spirituelle autour du leader de Gueum Sa Bopp. Ses soutiens espèrent que la ferveur religieuse, couplée aux prières des dignitaires mourides, contribuera à renforcer la défense de Bougane Guéye Dany.

Le procès de Bougane Guéye Dany suscite un vif intérêt au Sénégal, où il demeure une figure controversée mais influente dans les débats politiques et médiatiques.

Les bus de Dakar Dem Dikk arborent un nouveau look : vers un transport inclusif et durable

Dakar Dem Dikk, société emblématique du transport public au Sénégal, s’offre un nouveau visage. Lors de l’ouverture des Assises du transport le 21 octobre, une série d’initiatives a été lancée pour « bâtir un système de transport inclusif, moderne et durable », et parmi elles, la présentation des nouveaux bus de la société a fait sensation. Ce changement marque un tournant dans l’approche du transport public au Sénégal.

Les bus de Dakar Dem Dikk, jusqu’alors reconnaissables à leurs couleurs marron et beige, arboreront désormais un design aux couleurs nationales. Le vert, le jaune et le rouge, posés sur un fond blanc, incarnent l’identité sénégalaise et témoignent d’un engagement en faveur de l’inclusivité. Cette refonte visuelle a été pilotée par El Malick Ndiaye, le ministre des Transports, dans un souci de transparence et de neutralité des services publics. « Ce changement vise à briser l’image de monopolisation des biens publics par les partis au pouvoir et à ancrer Dakar Dem Dikk dans une démarche républicaine et inclusive », explique le ministre.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des Assises du transport, qui ambitionnent de redéfinir le système de mobilité urbaine au Sénégal en le rendant plus accessible et écologique. Les nouveaux bus sont équipés de technologies visant à réduire leur empreinte carbone et à garantir une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. Cette modernisation est une réponse aux besoins croissants d’une population urbaine en pleine expansion, qui dépend de plus en plus des transports publics.

La présentation des nouveaux bus aux couleurs du Sénégal par le président de la république, Bassirou Diomaye Faye, marque un engagement fort du gouvernement pour un service public plus équitable et performant. Ce projet est aussi un appel aux citoyens pour qu’ils se réapproprient leur patrimoine public, avec l’espoir que ces nouvelles initiatives contribuent à renforcer la cohésion sociale.

Ce changement de design, au-delà de l’esthétique, symbolise une ambition : celle d’un transport public où chacun trouve sa place, où l’on respecte l’environnement, et qui reflète une nation en marche vers un avenir moderne et durable.

Keur Yoro Soumbou : Coupée du reste du monde, les populations alertent l’État du Sénégal

Keur Yoro Soumbou, une localité de la commune de Ndiaffate, dans le département de Kaolack, risque de disparaître de la carte du Sénégal en raison de la négligence des autorités territoriales et étatiques. C’est le constat amer de ses habitants.

« Nous sommes à quelques encablures de Ndiaffate, le chef-lieu de la commune, mais cette zone est confrontée à tous les problèmes, simplement en raison de la négligence des autorités étatiques. Depuis longtemps, notre localité est abandonnée, ce qui fait que nous manquons de piste praticable pour relier Ndiaffate ou les autres parties du département de Kaolack. Actuellement, les habitants ne peuvent plus sortir de la zone à cause de l’état de cette piste. Depuis plus de quatre ans, pendant la période des récoltes, nous avons toutes les difficultés du monde pour acheminer nos produits vers les grands marchés de la région. Nous n’avons jamais bénéficié d’un programme de réhabilitation des pistes de production dans le cadre du PUDC », a dénoncé Saidou Diallo, imam ratib de Keur Yoro Soumbou, face à la presse ce samedi.

« Nous ignorons les raisons de cette négligence de la part des autorités étatiques et communales. Ce qui est encore plus grave, c’est l’évacuation de nos malades vers les structures sanitaires. Aucun véhicule ne peut accéder à notre village, et encore moins les taxis-motos « Jakarta », » a-t-il ajouté.

« Bientôt la période des récoltes arrive, et déjà, nous craignons de ne pas pouvoir transporter nos produits vers les centres de vente. Si cette situation persiste, nous ne saurons quoi faire. Les autorités ne considèrent pas Keur Yoro Soumbou comme faisant partie de la commune de Ndiaffate et ne se préoccupent même pas de notre survie. Si le Président Bassirou Diomaye Faye ne vient pas à notre secours, Keur Yoro Soumbou risque de subir des maux que nous ne souhaitons pas, car les pauvres paysans n’ont pas les moyens de réhabiliter cette piste », a alerté Saidou Diallo.

Nomination de Samba Ndiaye : Le ministre Balla Moussa Fofana se défend et appelle à l’unité

La nomination de Samba Ndiaye continue de susciter des vagues au sein des cercles politiques, mettant sous les feux des projecteurs le ministre de l’Urbanisme, Balla Moussa Fofana. Accusé d’avoir proposé cette nomination controversée au président Diomaye, le ministre a finalement décidé de sortir de son silence pour clarifier la situation.

Le ministre Fofana a fait face à des accusations lourdes, le présentant comme celui qui aurait influencé le Président Diomaye dans cette décision. Cependant, le débat a pris un nouveau tournant lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko, par une déclaration remarquée, a affirmé que la proposition de nomination de Ndiaye provenait d’alliés politiques. Cette précision a eu pour effet d’atténuer les critiques adressées au ministre de l’Urbanisme, tout en soulevant des questions quant à l’origine exacte de cette initiative.

Dans une déclaration apaisante, Balla Moussa Fofana a souligné la transparence de sa démarche : « Après la révélation de l’origine véritable de la proposition de nomination par mes supérieurs, beaucoup m’appellent pour me présenter des excuses. Mes chers, je tenais à vous dire que j’accorde mon pardon à ceux qui m’ont accusé à tort. »

Avec ces mots, le ministre semble vouloir tourner la page des accusations pour appeler à une unité retrouvée. « Vous étiez dans votre rôle salutaire de sentinelle, Pastef est une famille que personne ne peut diviser », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de rester solidaires malgré les tensions internes.

Dans le contexte actuel, cette affaire met en lumière les défis liés à la cohésion des alliances politiques et les risques de division. Le ministre de l’Urbanisme a, pour sa part, choisi de répondre par la réconciliation, dans l’espoir que cette polémique ne ternisse pas l’unité du mouvement.

CAN de Beach Soccer Égypte 2024 : Le Sénégal écrase la Mauritanie en finale et décroche son 8e titre continental

Le Sénégal continue de dominer le Beach Soccer en Afrique avec une nouvelle victoire éclatante lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer, disputée ce samedi 26 octobre 2024 en Égypte. Après une défaite surprise face à la Mauritanie en phase de poules, les « Lions du sable » ont su prendre leur revanche en triomphant de leurs voisins mauritaniens sur un score sans appel de 6-1.

Dès le coup d’envoi, les Sénégalais ont imposé leur rythme, sous la houlette de leur entraîneur Ngalla Sylla. Mamour Diagne a ouvert le score en début de match, donnant ainsi le ton d’une finale maîtrisée. Seydina Laye Gadiaga a rapidement doublé la mise, plaçant le Sénégal en tête dès la première pause. Cette entame parfaite a permis aux champions en titre de renforcer leur confiance face à une équipe mauritanienne qui n’a pas su contenir l’élan offensif sénégalais.

Le deuxième tiers-temps a été particulièrement intense avec une pluie de buts. Ninou Diatta a marqué dès la 3e seconde de jeu, une frappe spectaculaire depuis le rond central. L’équipe sénégalaise a continué sur sa lancée, Gadiaga marquant à nouveau pour porter le score à 4-0. La Mauritanie a tenté de réagir avec un but de Wedou, mais le Sénégal a repris le contrôle avec deux nouvelles réalisations signées Mamour Diagne et Mandione Diagne. À la fin du deuxième tiers-temps, le score était de 6-1, assurant quasiment la victoire des « Lions du sable ».

Le dernier tiers-temps n’a vu aucun but inscrit, les Sénégalais se contentant de gérer leur avantage pour finalement s’imposer 6-1. Ce succès marque le cinquième titre continental consécutif du Sénégal et le huitième de leur histoire, confirmant leur suprématie en Beach Soccer africain.

Les « Lions du sable » entrent ainsi un peu plus dans l’histoire de cette discipline, et leur performance en Égypte restera marquée par leur résilience après le revers en poules. Avec ce nouveau sacre, le Sénégal consolide son statut de référence sur le continent et envoie un message fort en vue des prochaines compétitions internationales.

Grève de 72 heures au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : le Syntras persiste face au silence des autorités

Le Syndicat national des travailleurs de la santé (Syntras) du Centre hospitalier régional de Ziguinchor a annoncé un mouvement de grève de 72 heures à compter du lundi 28 octobre 2024. Cette action vise à interpeller les autorités sénégalaises sur les conditions de travail des agents de santé, souvent marquées par des infrastructures insuffisantes, des salaires non alignés avec les exigences du métier et un manque de matériel médical.

Dans un communiqué, Siméon Faye, secrétaire général du Syntras, a exprimé son regret face à ce qu’il qualifie d’indifférence des autorités malgré les précédentes mobilisations. « Devant l’indifférence des autorités après la reprise de nos plans d’action, le Syntras se voit dans l’obligation de poursuivre le mot d’ordre de grève pour le lundi 28 octobre 2024, le mardi 29 octobre 2024 et le mercredi 30 octobre 2024 », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Les Échos.

Le mot d’ordre de grève se déroulera de 08 heures le matin jusqu’à la même heure le lendemain, chaque jour de cette période. Un service minimum sera assuré par les agents de santé, reconnaissables à leur brassard rouge, pour garantir une continuité des soins de base. Cette disposition, souligne le Syntras, vise à minimiser l’impact de la grève sur les patients tout en permettant aux agents de faire entendre leurs revendications.

La grève, qui s’inscrit dans une série de mobilisations initiées par le Syntras, met en lumière des demandes récurrentes : l’amélioration des infrastructures hospitalières, une revalorisation salariale et un approvisionnement suffisant en matériel médical de qualité. Selon le syndicat, ces conditions sont cruciales pour le bon fonctionnement du secteur de la santé, particulièrement dans une région aussi stratégique que Ziguinchor, où les besoins en soins sont élevés.

Les agents de santé déplorent les promesses non tenues et l’inaction des autorités malgré les précédentes actions syndicales. « Nos conditions de travail sont précaires. Comment offrir des soins de qualité aux patients si nous-mêmes n’avons pas les outils nécessaires ? » interroge un infirmier mobilisé pour l’occasion.

Les Échos rappelle que ce n’est pas la première fois que le Syntras mène une mobilisation de cette envergure. Ces derniers mois, plusieurs appels à la grève ont déjà eu lieu sans qu’aucune mesure concrète ne soit adoptée par les autorités pour répondre aux doléances des agents de santé.

Le Syntras espère que cette nouvelle grève de 72 heures permettra enfin de débloquer la situation. « Nous ne demandons rien d’exceptionnel, seulement des conditions décentes pour accomplir notre mission », conclut Siméon Faye.

Chroniqueur de Sen TV en garde à vue : les dessous de l’affaire

Le chroniqueur bien connu de la Sen TV se retrouve au cœur d’une affaire judiciaire qui suscite l’attention. Actuellement en garde à vue dans les locaux de la Brigade de Sébikotane, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire et pour faux et usage de faux. Selon les informations rapportées par le quotidien Source A, il a été auditionné vendredi, accompagné de ses avocats.

Dès le début de son audition, le chroniqueur a insisté sur la présence de ses avocats avant de répondre à toute question, une exigence qui a été respectée par les enquêteurs. Durant l’interrogatoire, l’employé de D-Média a fermement rejeté les accusations portées contre lui, déclarant détenir un permis de conduire en règle. D’après ses dires, ce permis aurait été retiré lors d’une contravention par un policier dans le quartier de la Médina.

Pour appuyer ses propos, le chroniqueur a fourni le document de la contravention. Cependant, malgré cette preuve, les enquêteurs n’ont toujours pas pu mettre la main sur le fameux permis de conduire, qui reste « introuvable », comme le souligne Source A.

L’affaire, qui mêle des accusations de fraude et de non-possession de permis, reste donc ouverte à de nombreuses interprétations. Les autorités devront déterminer si le chroniqueur possède bien un permis valide ou s’il y a eu effectivement une infraction.

Ce nouvel incident risque d’ajouter une dose de pression médiatique autour de l’affaire, tout en posant des questions sur la transparence et la véracité des documents administratifs de certains citoyens influents.

Annulation des galas de lutte : Un coup dur pour les promoteurs Badiane et Mbewane Productions

La nouvelle est tombée comme un couperet pour les amateurs et professionnels de la lutte sénégalaise : les galas prévus ce week-end sont annulés. C’est dans une note officielle que la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a informé les promoteurs concernés de cette décision. Parmi eux, Ibra Diouf, patron de Badiane Productions, et le dirigeant de Mbewane Productions, se retrouvent aujourd’hui sans événement à organiser, malgré des mois de préparation.

Selon le quotidien Record, cette annulation est liée à l’expiration du mandat du Comité national de gestion de la lutte (CNG) et de son président, Bira Sène. L’institution, chargée de la régulation et du développement de ce sport emblématique, a vu son mandat expirer le 30 septembre. Afin d’éviter toute perturbation des événements en cours, la ministre des Sports avait temporairement prolongé la mission du CNG jusqu’au 23 octobre pour permettre la gestion des affaires courantes.

Cependant, l’échéance étant désormais atteinte, le Sénégal se retrouve sans direction officielle pour sa lutte nationale. Et, sans nomination d’un nouveau président et d’une équipe dirigeante, aucune manifestation ne peut légalement être organisée.

Cette situation inattendue constitue un coup dur pour les deux promoteurs de lutte, qui avaient déjà finalisé leurs préparatifs pour les galas de ce week-end. Ces événements, attendus par des milliers de fans et représentant un investissement considérable pour les organisateurs, sont reportés sans nouvelle date fixée. « Un coup dur pour les promoteurs qui avaient déjà finalisé leurs projets », déplore Record, qui souligne l’impact financier et logistique de cette décision.

La nomination d’un nouveau président du CNG est maintenant cruciale pour éviter un blocage prolongé des activités de lutte. La ministre des Sports est sous pression pour trouver une solution rapide, d’autant que la lutte occupe une place prépondérante dans la culture sénégalaise et attire un public fidèle.

En attendant, l’incertitude plane sur le calendrier des manifestations de lutte et sur les perspectives des promoteurs, qui espèrent pouvoir reprogrammer leurs galas prochainement.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°307 – du 26 ET 27/10/2024

🔴 MAINTIEN DE SAMBA NDIAYE À SON POSTE MALGRÉ LES « MESURES CORRECTIVES » ÉNONCÉES PAR LE PM : DIOMAYE N’EST-IL PLUS SONKO
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’ASER : JEAN MICHEL SÈNE VISÉ PAR UNE SOMMATION INTERPELLATIVE DU DG D’AEE POWER SÉNÉGAL

🔴 TOURNOI UFOA-A / U17 : LES « LIONCEAUX » FILENT EN DEMI-FINALE
🔴 SÉBIKOTANE / VAGUE D’ARRESTATIONS APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LE PRÉSIDENT DE L’ASC MANKOO DANS LES FILETS DE LA GENDARMERIE

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Bassirou Diomaye Faye : « Je suis le président de tous les Sénégalais, sans distinction »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est adressé à la nation dans un discours marquant, rappelant son engagement envers chaque citoyen sénégalais, indépendamment de ses opinions politiques. Faisant écho aux valeurs de cohésion nationale, il a insisté sur sa volonté de se placer au-dessus des intérêts partisans pour incarner une présidence de rassemblement.

« J’ai pris l’engagement de servir solennellement chaque Sénégalais sans distinction que vous ayez voté pour moi ou non, je suis votre président », a déclaré le chef de l’État. Dans une démonstration de cette volonté d’unité, Bassirou Diomaye Faye a annoncé sa décision de renoncer à ses fonctions de secrétaire général du Parti Pastef Les Patriotes, montrant ainsi son désir de se détacher de tout lien partisan.

Cette décision, perçue comme une preuve de maturité politique, vise à garantir que son mandat s’articule autour des intérêts de la nation dans son ensemble et non d’une partie. « Afin de me placer au-dessus des querelles partisanes, consacrant toute mon énergie au service exclusif de ma nation », a-t-il affirmé avec conviction.

Conscient des nombreux défis économiques, sociaux et sécuritaires auxquels le pays fait face, le président Faye a invité les Sénégalais à faire preuve d’unité et de solidarité, dénonçant les divisions et manipulations qui pourraient affaiblir le tissu social national. « Face aux nombreux défis qui se dressent devant nous, j’exhorte chaque Sénégalais à résister aux tentatives de la division et aux manipulations. C’est dans l’unité que nous trouverons la force nécessaire pour relever ces défis. Ensemble, dans la solidarité et le respect, nous serons plus forts. »

Ce message fort de Bassirou Diomaye Faye résonne comme un appel à dépasser les clivages pour construire ensemble un Sénégal plus fort, plus juste, et plus solidaire. En rappelant son rôle de président de tous les Sénégalais, il souhaite insuffler une nouvelle dynamique fondée sur le respect mutuel et la coopération nationale.

En plaçant son mandat sous le signe du rassemblement et de l’inclusivité, Bassirou Diomaye Faye affirme sa vision d’un Sénégal uni, où chaque citoyen, quelle que soit son appartenance politique, se sent représenté et respecté.

Barthélemy Dias critique sévèrement Ousmane Sonko : « La maladie imaginaire de Sonko a coûté 83 vies au Sénégal »

Lors d’une conférence de presse ce vendredi pour présenter la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin, et Takku Wallu à Dakar, Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est lancé dans une critique acerbe du Premier ministre Ousmane Sonko. En utilisant le sobriquet « MIMI », acronyme pour « Menteur, Incompétent dans la Manipulation et Incapacité », Dias a visé le chef de file du parti Pastef en l’accusant d’avoir mis en péril la stabilité du pays.

Pour appuyer ses critiques, Barthélemy Dias a ajouté un nouveau terme : « Mi » pour « Maladie imaginaire ». « La maladie imaginaire de Sonko nous a malheureusement conduits à 83 morts. Je ne rigole pas, ce que je dis est extrêmement sérieux. Ceux qui ont perdu un enfant, un ami, ou un voisin sur la base de ces mensonges n’ont pas le cœur à rire. Voilà pourquoi nous devons faire en sorte que, si Dieu nous donne la victoire aux prochaines élections, l’Assemblée nationale soit entre des mains responsables », a déclaré le maire.

Dias a également élargi sa critique à ce qu’il qualifie de promesses non tenues du Premier ministre, notamment sur des sujets cruciaux pour les Sénégalais tels que l’emploi des jeunes, la cherté de la vie, et la réduction du train de vie de l’État. « Je suis désolé de le dire, mais ni le Coran ni la Bible n’encouragent le mensonge. Pourquoi la société sénégalaise devrait-elle l’accepter ? Nous sommes une société construite sur la base des religions révélées. Il est inacceptable que les engagements pris envers le peuple soient sans cesse bafoués », a-t-il martelé.

Pour Barthélemy Dias, cette élection représente une chance pour le Sénégal de rejeter les fausses promesses et de rediriger l’avenir du pays vers plus de transparence et d’intégrité.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Affaire Samba Ndiaye : Thierno Alassane Sall critique Ousmane Sonko pour avoir publiquement corrigé Bassirou Diomaye Faye

La récente prise de parole d’Ousmane Sonko, visant à rectifier la nomination de Samba Ndiaye par le Président Bassirou Diomaye Faye, a provoqué une réaction de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall (TAS). Celui-ci a dénoncé ce qu’il considère comme une « humiliation publique » infligée au président par son Premier ministre.

Dans une déclaration cinglante, TAS reproche à certains membres de la coalition d’avoir ignoré d’autres nominations « plus controversées ». Il critique ce qu’il décrit comme une indignation sélective des « pastefiens », qui auraient fermé les yeux sur des nominations de personnes accusées de malversations ou ayant des liens douteux. « Ces indignés de dernière minute étaient absents lors des nominations de personnalités présumées impliquées dans des scandales de visas ou visées par des rapports d’audit », a-t-il souligné.

Selon Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye a montré des signes d’autonomie en prenant cette décision sans consulter Sonko, mais il est désormais confronté à ce qu’il décrit comme un rappel à l’ordre public de la part de son mentor. « Diomaye, en agissant comme un président autonome, s’est attiré une réprimande publique. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier », conclut-il dans sa déclaration.

Avec cette critique, TAS remet en question la cohésion au sein de la coalition, soulevant des interrogations sur le fonctionnement et l’indépendance réelle des dirigeants de la coalition Diomaye Président.

Affaire ASER : AEE Power Sénégal et Saidou Kane lancent une sommation contre Jean Michel Sene

L’affaire autour de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) prend une nouvelle tournure. AEE Power Sénégal, représentée par son directeur général Saidou Kane, a déposé une sommation interpellative à l’encontre de Jean Michel Sene, directeur de l’ASER. Le document a également été adressé à la Radio Télévision Walfadjri (RTW) et à la journaliste Khady Sylla, pour des propos jugés diffamatoires envers AEE Power et son dirigeant.

Selon des sources de Ledakarois.sn, cette action intervient après des déclarations de M. Sene sur RTW le 2 septembre 2024, dans lesquelles il aurait émis des propos pouvant entacher la réputation de M. Kane et de sa société. AEE Power Sénégal a lancé un projet d’électrification de 928 localités réparties dans plusieurs régions, dont Kaffrine, Louga, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou, et affirme que les allégations du directeur de l’ASER ont porté atteinte à son honneur et à sa crédibilité.

Dans ce document interpellatif, AEE Power demande des éclaircissements pour rétablir l’image de son projet, et invite M. Sene à répondre aux questions posées pour lever toute ambiguïté.

Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.

Législatives 2024 : Madiambal Diagne craint une suspension du scrutin dans certains départements

Alors que les élections législatives se profilent dans trois semaines, le journaliste Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, exprime son inquiétude quant à une possible suspension partielle du scrutin. Diagne a mis en garde sur les réseaux sociaux, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye pourrait envisager de restreindre le vote dans des départements où son camp est moins populaire, notamment Matam, Bakel, et Kédougou.

Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Madiambal Diagne a écrit : « Alerte ! Que le président Bassirou Diomaye Faye n’annonce pas des élections partielles, pour suspendre le scrutin dans les départements de Matam, Bakel et Kédougou où son camp semble faible ! Ces électeurs doivent participer à l’élection des députés sur les listes nationales. »

Cette déclaration intervient peu avant une adresse à la Nation du président Faye, qui pourrait clarifier ou écarter ces soupçons. Les législatives de 2024 s’annoncent cruciales pour l’équilibre politique national, et toute modification de leur déroulement pourrait susciter des réactions tant au niveau local qu’international.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké en détention provisoire, procès fixé au 31 octobre

L’affaire Dieynaba Ndiaye prend une nouvelle tournure avec le placement sous mandat de dépôt du Dr Alioune Badara Mbacké. Le procureur de Matam a retenu contre lui les charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que des accusations de menace et de voies de fait. L’incident a suscité un intérêt public considérable, attirant l’attention sur les circonstances entourant cette altercation.

Alors que les autres prévenus impliqués dans l’affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, Dr Mbacké restera en détention jusqu’au procès, prévu le 31 octobre au tribunal de grande instance de Matam. Cette audience devrait éclaircir les faits reprochés au médecin, qui fait face à des accusations graves pouvant entraîner des sanctions pénales importantes en cas de condamnation.

Les détails de l’incident restent encore partiellement flous, mais cette mise en détention montre la fermeté avec laquelle les autorités souhaitent traiter ce dossier, soulignant la volonté de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Le Forum Civil s’engage pour de meilleures conditions de détention : Visite à Bougane Guèye Dany à la prison de Tambacounda

Le Forum Civil, organisation sénégalaise de veille citoyenne, a récemment rendu visite à Bougane Guèye Dany, leader du mouvement politique « Geum Sa Bop », actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Tambacounda. Cette initiative visait à s’enquérir des conditions de détention du responsable politique, tout en prenant la mesure des conditions de vie des détenus dans cette prison.

Dans un communiqué, le Forum Civil a exprimé sa gratitude envers Bougane Guèye Dany pour avoir accepté de rencontrer ses membres. Cette visite a permis de rassurer l’organisation sur l’état d’esprit du leader, malgré les difficultés inhérentes à sa détention. Néanmoins, la délégation a exprimé une vive inquiétude face à l’état préoccupant des infrastructures de la prison de Tambacounda, marquées par la vétusté, le délabrement et une forte promiscuité. Ces conditions, selon l’organisation, exposent les détenus et le personnel à des risques sanitaires et sécuritaires graves.

Le Forum Civil a également tenu à remercier le régisseur de la prison pour ses efforts, en l’encourageant à persévérer dans la gestion des lieux malgré le manque de moyens. Saluant son professionnalisme, l’organisation citoyenne a reconnu les défis auxquels il fait face pour subvenir aux besoins de tous les détenus dans un environnement aussi dégradé.

Suite à cette visite, le Forum Civil a affirmé son engagement à œuvrer pour la modernisation des infrastructures carcérales au Sénégal. En collaboration avec les entités compétentes, l’organisation prévoit de mener un plaidoyer en faveur d’une réforme des lieux de détention sur l’ensemble du territoire national. Une telle modernisation serait essentielle pour garantir des conditions de vie dignes et respectueuses des droits humains pour les détenus, ainsi qu’un environnement de travail sécurisé pour le personnel pénitentiaire.

Ce plaidoyer rejoint les préoccupations exprimées ces dernières années par de nombreux acteurs de la société civile et des organisations internationales de défense des droits de l’homme, concernant l’amélioration des conditions de détention dans les prisons sénégalaises.

Ousmane Sonko réagit à la polémique autour de la nomination de Samba Ndiaye et appelle ses partisans à la vigilance

« Chers militants et sympathisants,

Nous accusons réception des multiples expressions de votre indignation suite à une nomination intervenue récemment.

En tant que président du parti, je me réjouis de votre vigilance qui témoigne de la maturité de notre démocratie interne et prend sa source de ce douloureux souvenir des épreuves auxquelles nous avons été soumis pour en arriver là où Dieu a bien voulu.
Soyez convaincus que ce souvenir est plus vivant et tenace en nous qu’en chacun de vous.
Je puis vous assurer que le Président Diomaye, qui a certainement pris la décision sur proposition alliée, n’avait aucune connaissance des faits dénoncés.

Je rappelle la position historique de notre parti : il reste ouvert à collaborer avec tous les Sénégalais convaincus par le projet et soucieux de son succès. En revanche, il reste fermé à toute personne impliquée dans une gestion scandaleuse d’une responsabilité publique, ou ayant fait montre d’un zèle excessif dans l’inimitié contre le parti, ses leaders ou ses membres.

Je ne doute pas que les mesures correctives idoines seront apportées au plus vite.

Chers militants et sympathisants,

À 48 heures du début de la campagne pour les élections législatives, je vous demande à tous de rester mobilisés et concentrés pour garantir une victoire éclatante et une majorité écrasante au soir du 17 novembre 2024. »

Communiqué de Presse du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Le MEEFAS, une structure engagée depuis une dizaine d’années pour la défense des intérêts des arabophones et franco-arabophones, exprime sa vive inquiétude face à l’annonce récente concernant le concours de l’École Nationale d’Administration (ENA). Sur 125 places disponibles, seulement 3 sont réservées aux candidats arabophones.

Cette situation illustre une lacune inacceptable dans la prise en compte de la diversité linguistique au Sénégal. L’arabe est non seulement une langue essentielle pour des millions de citoyens, mais il constitue aussi une part intégrante de notre patrimoine culturel et de notre identité collective. Ignorer cette réalité en limitant les opportunités pour les arabophones dans des concours aussi cruciaux est une forme d’exclusion qui nuit à l’équilibre et à la représentativité dans notre administration.

Nous appelons les autorités à maximiser les chances des candidats arabophones dans tous les concours organisés au Sénégal. La diversité linguistique doit être valorisée et intégrée dans les processus de sélection, afin de garantir que tous les citoyens, quelle que soit leur formation, aient une chance équitable de contribuer à la gouvernance de notre pays.

Nous demandons également une révision immédiate des politiques d’attribution des places pour assurer une représentation adéquate des arabophones. Il est essentiel d’engager un dialogue constructif avec les acteurs concernés pour créer des conditions favorables à l’inclusion de toutes les communautés linguistiques.

Nous ne cesserons de défendre ces principes avec détermination et appelons à l’unité pour une société plus juste et inclusive.

Mactar FALL, Président National du Mouvement des Élèves et Étudiants Franco-Arabes du Sénégal (MEEFAS)

Les militants de Pastef s’opposent fermement à la nomination de Samba Ndiaye à la SN-HLM

La récente nomination de Samba Ndiaye en tant que Président du Conseil d’Administration de la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité un vif tollé parmi les militants et sympathisants du parti Pastef Les Patriotes. Ces derniers s’opposent avec fermeté à ce choix, qualifiant cette nomination de « transhumance politique » inacceptable, et appellent de manière catégorique à son limogeage.

Un mouvement de contestation s’est rapidement organisé, et une pétition intitulée « Non à la transhumance et oui au limogeage de Samba Ndiaye » a été lancée. En moins de 48 heures, elle a recueilli plus de 25 123 signatures de partisans de Pastef, exprimant leur mécontentement et leur rejet de la décision. Le communiqué de la section Pastef de Grand Dakar reflète cette indignation collective, soulignant que l’arrivée de Samba Ndiaye à la tête de la SN-HLM est perçue comme une trahison des valeurs du parti.

La nomination de Samba Ndiaye est perçue par de nombreux partisans comme un acte de transhumance politique, une pratique que le Pastef a toujours dénoncée dans son discours. Ce terme de transhumance désigne, au Sénégal, les changements fréquents d’allégeance politique en fonction des opportunités, un phénomène critiqué pour sa déloyauté envers les idéaux partisans. Pour les partisans de Pastef, ce recrutement est une concession aux pratiques politiques qu’ils ont combattu, et qui va à l’encontre de l’image d’intégrité défendue par le parti.

La réaction des militants illustre le malaise profond qui semble diviser certains cadres du parti et la base militante. Pour de nombreux sympathisants, Pastef doit maintenir sa ligne politique intransigeante face aux pratiques classiques du champ politique sénégalais. C’est pourquoi cette nomination, perçue comme un reniement, est particulièrement mal acceptée.

Pour Ousmane Sonko, le leader du Pastef, cette affaire s’annonce complexe. Devra-t-il céder face à la pression de sa base militante ou défendre cette nomination ? Le leader de l’opposition, toujours très suivi, est aujourd’hui placé devant un dilemme : entendre l’appel de ses militants, qui réclament une pureté idéologique, ou adopter une approche plus pragmatique de la politique. Face aux accusations de transhumance, Ousmane Sonko est contraint de jongler entre les valeurs du parti et les nécessités politiques.

En tout état de cause, la mobilisation des militants semble démontrer que cette question ne peut pas être ignorée. Si Ousmane Sonko souhaite maintenir l’unité et l’engagement de ses sympathisants, il lui faudra sans doute prendre une décision rapide. Le choix de maintenir ou de révoquer Samba Ndiaye pourrait constituer un tournant dans l’orientation future du Pastef et dans la manière dont il est perçu par ses propres partisans.

Alors que les partisans du Pastef attendent une réponse, le parti fait face à une épreuve de cohésion interne. Cette mobilisation autour de la pétition démontre l’importance de la transparence et de la fidélité aux valeurs prônées. En fin de compte, le traitement de cette situation par Ousmane Sonko et les instances dirigeantes de Pastef pourrait bien déterminer la suite des événements.

CAN 2025 : Duel pour la première place entre le Sénégal et le Burkina Faso

Déjà qualifiés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 qui se déroulera au Maroc, les équipes nationales du Sénégal et du Burkina Faso s’affrontent le 14 novembre prochain. Cette rencontre, comptant pour la 5e journée des éliminatoires, revêt un enjeu crucial : décrocher la première place du groupe B.

C’est au stade du 26 Mars de Bamako, au Mali, que les « Lions de la Teranga » et les « Étalons » se retrouveront pour ce duel au sommet. La décision de jouer à Bamako a été prise par la Fédération burkinabé de football, qui avait déjà délocalisé le match de la 4e journée contre le Burundi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en raison de l’indisponibilité des infrastructures locales.

Abdoulaye Seydou Sow, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football, a confirmé cette information, marquant ainsi la volonté des deux fédérations de garantir les meilleures conditions de jeu pour cet affrontement attendu.

Les deux équipes sont à égalité dans le groupe B avec un parcours sans faute, assurant ainsi leur présence à la CAN Maroc 2025. Ce match est l’occasion de s’assurer une meilleure position dans le classement, un avantage psychologique avant de retrouver la compétition l’année prochaine.

Le Sénégal, fort de sa victoire à la CAN 2022 et de ses joueurs de renommée mondiale, est motivé pour conserver son statut de leader. De son côté, le Burkina Faso, qui a fait preuve de régularité dans les dernières éditions, aspire à se hisser en tête du groupe et à prouver sa valeur sur le continent africain.

Le choix du Mali comme terrain d’accueil pour cette rencontre entre les deux géants de l’Afrique de l’Ouest témoigne des liens sportifs solides entre les trois pays. Bamako, avec son stade du 26 Mars, devient ainsi l’épicentre du football ouest-africain pour cette journée décisive.

Le 14 novembre s’annonce donc comme une date marquante pour les supporters et observateurs du football africain. Le Sénégal et le Burkina Faso, bien que qualifiés, se livreront une bataille intense pour défendre leur rang dans le groupe B, et sans doute affirmer leur ambition pour la CAN 2025. Les regards seront tournés vers Bamako pour voir quel pays prendra l’ascendant avant le grand rendez-vous au Maroc.

En attendant, les fans des « Lions » et des « Étalons » espèrent assister à un match à la hauteur de leurs attentes, entre deux équipes prêtes à en découdre pour la suprématie du groupe B.

Anta Babacar Ngom minimise le départ de Déthié Fall et affirme la solidité de la coalition Samm Sa Kaddu

Après le départ de Déthié Fall, ancien président du Parti républicain pour le progrès (PRP), de la coalition Samm Sa Kaddu pour rejoindre celle de Pastef, Anta Babacar Ngom, présidente du parti Alternative pour la relève citoyenne (Arc), réagit avec assurance. Investie en deuxième position sur la liste de la coalition, elle affirme dans un entretien avec L’Observateur que ce départ n’affaiblira en rien la dynamique de leur campagne. Ngom se dit résolue à maintenir le cap sur les objectifs fondamentaux de la coalition.

Selon elle, chaque leader politique est libre de faire ses choix, et Samm Sa Kaddu repose sur des principes et des valeurs solides, bien plus que la simple alliance de personnalités. « Notre coalition incarne une mission collective : répondre aux aspirations des Sénégalais et servir leurs intérêts », affirme-t-elle, soulignant l’importance des valeurs de transparence, d’intégrité et de justice sociale dans leur programme politique.

La présidente du groupe Sedima révèle que le départ de Déthié Fall ne l’a pas surprise. Elle mentionne des « signes de distanciation » de sa part au cours des dernières semaines, illustrés par son absence répétée lors de réunions stratégiques et un désengagement progressif dans les activités de la coalition. Elle considère cette rupture comme regrettable, mais anticipée, et assure que des mesures avaient été prises pour que la campagne reste structurée et fluide.

Anta Babacar Ngom a également commenté l’arrestation de Bougane Guèye Dani, un autre leader de l’opposition, dénonçant « une tentative d’instrumentalisation de la justice pour faire taire l’opposition ». Cette prise de position reflète la détermination de la coalition Samm Sa Kaddu à se maintenir comme une force politique cohérente et engagée malgré les turbulences internes et les tensions avec les autorités.

Face aux défis actuels, Ngom conclut en affirmant que la coalition est concentrée sur « l’essentiel », soit la défense des intérêts du peuple sénégalais, et que le départ d’un membre ne remettra pas en cause leur mission collective ni leur détermination.

Déclaration de presse du Président Bassirou Diomaye Faye ce vendredi à 21h00

Ce vendredi 25 octobre à 21h00, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’adressera à la presse pour aborder divers sujets de grande importance.

Bougane Gueye Dany en grève de la faim : Une crise politique en plein cœur de la campagne électorale sénégalaise

La scène politique sénégalaise est secouée par la situation alarmante de Bougane Gueye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp et candidat aux prochaines élections législatives. Depuis le 19 octobre, ce leader politique est détenu suite à une arrestation controversée, alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux victimes des inondations dans la région orientale du Sénégal. En signe de protestation, Bougane Gueye Dany a entamé une grève de la faim depuis le début de la semaine, une décision qui illustre la tension croissante entre son mouvement et les autorités.

Dans un post publié sur sa page Facebook, Alioune Coumba Diop, chef de protocole du mouvement Gueum Sa Bopp, a lancé un cri d’alarme en révélant que Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter depuis lundi. Selon lui, cette grève de la faim témoigne d’une profonde méfiance envers les autorités sénégalaises, perçues comme les instigatrices de son incarcération pour des raisons politiques. Alioune Coumba Diop a également adressé un message cinglant aux personnes qui pourraient se réjouir de cette situation : « Pour ceux qui jubilent, calmez-vous. Dites à vos supérieurs que le président Bougane Gueye Dany refuse de s’alimenter par méfiance ».

La situation de Bougane Gueye Dany prend un tour particulièrement grave dans le contexte actuel des élections législatives, prévues pour le 17 novembre. Candidat très en vue et critique acerbe du pouvoir en place, son arrestation a suscité des réactions vives de la part de son avocat, Me El Hadj Diouf, qui dénonce une « volonté manifeste » d’entraver la campagne électorale de son client. Selon Me Diouf, l’incarcération de Bougane Gueye Dany s’inscrit dans une stratégie visant à fragiliser un opposant de poids à la veille d’échéances électorales cruciales.

La prochaine audience de Bougane Gueye Dany, fixée au 30 octobre, sera suivie de près par l’opinion publique et les acteurs politiques. D’ici là, l’incertitude plane autour de l’évolution de sa grève de la faim, et les implications de cette crise s’étendent au-delà de sa propre personne pour toucher les fondements même du débat démocratique au Sénégal.

Alors que les partisans de Gueum Sa Bopp dénoncent un acharnement politique, les sympathisants du président Bougane Gueye Dany appellent à la solidarité et à la vigilance face à une situation de plus en plus tendue. Alioune Coumba Diop a tenu à rappeler aux « jubilants » que cette grève de la faim est avant tout un acte de défiance. Cette crise soulève d’importantes questions sur l’équilibre des forces politiques et les pratiques de gestion de la contestation au Sénégal, à un moment où le climat politique est déjà fragile et marqué par des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.

L’affaire Bougane Gueye Dany rappelle ainsi les défis liés à la consolidation démocratique dans un contexte où les libertés politiques sont parfois perçues comme menacées. Le déroulement de sa prochaine audience et l’issue de cette grève de la faim seront des indicateurs forts du climat politique sénégalais en amont des élections législatives.

Fadilou Keita s’engage à restaurer la transparence dans les nominations contestées au sein de Pastef

En réponse aux tensions récentes au sein de son parti, Fadilou Keita, conseiller influent du Pastef et proche collaborateur d’Ousmane Sonko, a pris la parole ce vendredi pour apaiser les inquiétudes. La nomination de Samba Ndiaye, ancien Directeur général des Grands Trains du Sénégal (GTS), au poste de Président du Conseil d’administration de la Société nationale des Habitations à Loyer Modéré (SN-HLM) a suscité de vives critiques parmi les militants de Pastef, certains d’entre eux dénonçant un processus de sélection opaque et sans concertation.

Cette décision, officialisée mercredi en Conseil des ministres, a rapidement provoqué un tollé, certains cadres et militants estimant que les valeurs de transparence, au cœur du programme de Pastef, n’ont pas été respectées. En réaction, Fadilou Keita a cherché à rassurer les membres du parti, affirmant que la nomination de Samba Ndiaye serait réévaluée. Selon Keita, cette nomination aurait été proposée sans un examen complet des informations nécessaires, et il a promis une révision du processus pour éviter de telles incompréhensions à l’avenir.

Pour restaurer la sérénité au sein de Pastef, Fadilou Keita a également souligné que les personnes ayant recommandé la nomination de Samba Ndiaye devront expliquer leurs choix et clarifier les objectifs de leurs décisions. Dans ses déclarations, il a insisté sur l’importance de maintenir un climat de confiance et de cohérence, rappelant que Pastef prône des valeurs de transparence et de sérieux dans la gestion publique.

« Cette nomination sera revue. Ceux qui ont fait ces recommandations devront justifier leurs motivations pour démontrer la conformité de leurs choix avec nos valeurs et nos principes, » a-t-il déclaré.

Keita a conclu en réaffirmant son engagement pour un processus de nomination plus rigoureux, mettant l’accent sur la transparence. Il a assuré que le parti s’efforcera de corriger les décisions qui pourraient paraître contraires aux idéaux de Pastef, en vue de maintenir la confiance de sa base militante.

Avec cette prise de parole, Fadilou Keita espère désamorcer les tensions et rétablir un climat d’harmonie, en promettant des ajustements concrets.

Affaire Jérôme Bandiaky : Détention provisoire et mesures d’expulsion pour l’ex-garde de l’Apr

L’ex-garde rapproché de l’Alliance pour la République (Apr), Jérôme Bandiaky, connu sous le surnom de « Sniper », se trouve désormais sous les verrous. Inculpé pour des faits d’escroquerie, de détention illégale d’arme à feu et d’usurpation de fonction, il a été placé sous mandat de dépôt le 25 septembre dernier. Dans cette affaire qui secoue les cercles politiques sénégalais, des accusations lourdes pèsent sur celui qui était autrefois un membre influent du dispositif sécuritaire de l’ancien président Macky Sall.

Figure emblématique des «Marrons du feu», les gros bras qui assuraient la sécurité du parti Apr, Bandiaky aurait abusé de sa position pour occuper illégalement une maison de fonction en plein centre-ville de Dakar, selon le journal Les Echos. Cet ancien homme de main, également accusé d’usurpation de fonction, est soupçonné d’avoir utilisé son statut de manière frauduleuse pour maintenir sa résidence dans cette villa réservée aux fonctionnaires de l’État. La justice sénégalaise a dès lors pris la décision de récupérer cette propriété.

Cette affaire ne concerne pas uniquement Jérôme Bandiaky : les autorités sénégalaises ont en effet pris des mesures visant également sa famille. Les Echos rapporte que l’épouse de Bandiaky a reçu, ce jeudi, une notification d’expulsion. Elle et ses proches devront donc quitter les lieux occupés de manière illicite dans les jours qui viennent. Ce développement souligne l’intention des autorités judiciaires de mettre fin à toutes les formes de privilèges illégitimes et d’usurpations de biens publics.

Le cas Jérôme Bandiaky reflète les défis posés par les pratiques parfois controversées dans le domaine de la sécurité et du maintien de l’ordre en politique. Au sein du Sénégal, l’implication d’un ancien membre influent de l’Apr dans de telles activités jette une lumière crue sur les pratiques de gestion des privilèges dans les hautes sphères politiques.

Cette affaire soulève également des questions sur l’intégrité de certains membres des réseaux de sécurité et sur la nécessité de garantir la transparence et la rigueur dans la gestion des biens publics et des postes de fonction.

Quatre nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président du Sénégal

Quatre nouveaux diplomates ont officiellement pris leurs fonctions en tant qu’ambassadeurs au Sénégal. Ce jeudi, les ambassadeurs de l’Argentine, du Canada, du Luxembourg et du Mali ont présenté leurs lettres de créance au Président de la République, dans un cérémonial de rigueur au Palais présidentiel de Dakar.

Cette cérémonie traditionnelle, symbole de l’amitié et de la coopération internationale, marque l’entrée en fonction officielle des ambassadeurs. Ces lettres de créance, envoyées par les chefs d’État respectifs, leur confèrent le statut de représentants officiels de leur pays. En présence des autorités sénégalaises et de membres du corps diplomatique, le cérémonial s’est déroulé dans une ambiance empreinte de solennité.

Chaque diplomate accrédité aura pour mission de renforcer les relations bilatérales entre son pays et le Sénégal. Ces nouvelles nominations témoignent du dynamisme des relations diplomatiques du Sénégal, et soulignent l’importance des échanges économiques, culturels et politiques avec des partenaires de diverses régions du monde.

Le Président a exprimé, à cette occasion, l’intérêt que le Sénégal porte à la coopération internationale, rappelant les nombreux domaines où des collaborations peuvent être approfondies, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la sécurité, et du développement économique.

  • L’Argentine : Le nouvel ambassadeur argentin a réaffirmé l’intérêt de son pays pour le renforcement des liens économiques et culturels avec le Sénégal. Les deux nations, bien que distantes géographiquement, partagent des valeurs communes et un attachement à la coopération Sud-Sud.
  • Le Canada : L’ambassadeur du Canada a quant à lui mis en avant la continuité des programmes de développement en matière d’éducation et de santé, dans le cadre de la coopération canadienne au Sénégal, qui a toujours été particulièrement active.
  • Le Luxembourg : L’ambassadeur luxembourgeois a souligné l’importance de l’appui au développement durable et aux initiatives sociales, deux domaines où le Luxembourg s’engage depuis longtemps au Sénégal, notamment dans les zones rurales.
  • Le Mali : L’ambassadeur malien a insisté sur l’amitié fraternelle entre le Mali et le Sénégal. Ces deux pays voisins partagent une histoire et des cultures imbriquées, rendant la coopération transfrontalière et sécuritaire essentielle pour le bien-être de leurs populations.

La présence de ces nouveaux ambassadeurs reflète l’engagement renouvelé de leurs pays à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal pour relever les défis communs et renforcer les liens d’amitié qui unissent leurs peuples.

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