Infanticide aux Parcelles-Assainies : Une tragédie révélée par l’horreur

Une terrible tragédie secoue la communauté des Parcelles-Assainies, où une femme de ménage, identifiée comme K. Diouf, a été arrêtée pour avoir dissimulé son nouveau-né dans un sac en plastique, causant ainsi sa mort.

L’affaire a été révélée lorsque K. Diouf s’est rendue au centre de santé Nabil Choucair de la Patte d’Oie pour recevoir des soins médicaux après l’accouchement. Elle a tenté de tromper le personnel médical en prétendant avoir laissé son bébé avec son conjoint. Toutefois, ses déclarations ont éveillé les soupçons d’un médecin généraliste, qui a alerté les autorités policières.

Interpellée par la police, K. Diouf a avoué avoir enveloppé son nouveau-né dans un sac en plastique et l’avoir caché dans la coiffeuse d’une chambre. Lors de la perquisition de son domicile, les autorités ont découvert le corps sans vie du nourrisson, enveloppé dans le sac en plastique, confirmant ainsi les horribles détails de l’infanticide.

Cette révélation choquante a suscité l’indignation et l’effroi au sein de la communauté locale, confrontée à la dure réalité de la violence et de la tragédie. Le corps du bébé a été transporté à la morgue de l’hôpital par les sapeurs-pompiers.

À la suite de l’enquête, K. Diouf a été présentée au procureur pour répondre de ses actes. Cette affaire poignante met en lumière les conséquences dévastatrices de la désespoir et de la détresse face à une grossesse non désirée, tout en soulignant l’importance cruciale d’un soutien et d’une assistance adéquats pour les femmes en situation de vulnérabilité.

En cette période de deuil et de chagrin, il est essentiel que la société offre un soutien et une compassion à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie. Il est également impératif que des mesures soient prises pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir que chaque individu reçoive l’aide dont il a besoin dans les moments de crise.

Amadou Ba : Recentrement sur le Premier ministre après le report des élections

Amadou Ba, candidat de la mouvance présidentielle, réoriente ses priorités vers son rôle de Premier ministre suite au report du scrutin, acté par les députés du PDS soutenus par la majorité. Dans une déclaration à Jeune Afrique, il exprime son engagement envers la coordination de l’action gouvernementale pour améliorer la performance et la qualité des services publics.

Il souligne son engagement à répondre aux attentes du président Macky Sall, notamment en ce qui concerne l’amélioration du pouvoir d’achat, la création d’emplois pour les jeunes et l’accessibilité aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens. Dans le même temps, il insiste sur l’importance de maintenir la stabilité et la sécurité dans le pays.

Malgré les défis politiques, y compris les accusations de corruption et l’enquête parlementaire qui s’ensuit, Amadou Ba exprime sa gratitude envers le président Sall pour sa confiance renouvelée. Il affirme sa détermination à relever les défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté, soulignant la nécessité d’efforts supplémentaires dans ce contexte exigeant.

Aissata Tall Sall critique les journalistes dans un contexte de crise politique

Dans un rapport récent, l’ONG Human Rights Watch a accusé les autorités sénégalaises de réprimer l’opposition, les médias et la société civile à l’approche des élections. Cependant, la ministre sénégalaise de la Justice, Aissata Tall Sall, a critiqué cette affirmation, soulignant que l’ONG ne faisait que reprendre ce que disent les journalistes sénégalais, et elle estime que personne ne devrait en être fier.

« Je rentre de Genève, où le Sénégal passait son examen périodique universel devant les Nations unies, où tous les droits de l’homme sont passés en revue par la communauté internationale. Et le Sénégal l’a passé avec brio. Pendant ce temps, HRW publie son rapport qui est une compilation de ce qui s’écrit dans nos journaux. J’ai le plus grand respect pour ce que disent les journalistes mais il ne faut pas le prendre ni pour la Bible, ni pour le Coran. Alors oui, nous vivons une crise comme peut-être nous n’en avons jamais vécu mais nous en sortirons avec nos ressorts internes », a-t-elle déclaré dans une interview accordée au Figaro.

Tout en affirmant la maîtrise de l’ordre public au Sénégal, Aissata Tall Sall a souligné que le gouvernement continuera à maintenir la paix et a rappelé l’appel du président à un dialogue pour résoudre la crise politique actuelle.

Solidarité des médias de Saint-Louis avec Walfadjri : Appel au rétablissement de la liberté de la presse

Les médias de Saint-Louis ont manifesté leur soutien au groupe de presse Walfadjri, suite au retrait de sa licence de télévision en raison des tensions politiques au Sénégal. Réunis sur la place Baye Ndar, les acteurs des médias ont exprimé leur solidarité avec le groupe fondé par feu Sidy Lamine Niasse.

Dans un mémorandum, les journalistes, cameramen et techniciens des médias ont vivement dénoncé la décision de l’État sénégalais, critiquant le ministre de tutelle, Me Moussa Bocar Thiam, pour ne pas avoir protégé la liberté de la presse. Ils ont accusé le gouvernement d’essayer de réduire au silence les professionnels des médias en suspendant le signal de Walf TV et en retirant sa licence.

Les signataires ont fermement rejeté cette atteinte à la liberté de la presse, qualifiant la situation d’inacceptable mascarade. Ils ont rappelé au président Macky Sall et à son gouvernement que la presse n’est pas l’ennemie de l’État et ont exigé le rétablissement immédiat du signal de Walf TV ainsi que la levée de la suspension de sa licence.

Cet appel souligne l’importance cruciale de la liberté de la presse dans toute société démocratique et met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés les médias au Sénégal.

La CEDEAO, fracturée par les crises, appelle à l’unité

La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao), fracturée par de multiples crises, a lancé un appel à l’unité après une réunion d’urgence sur la situation au Sénégal et l’annonce de retrait de trois pays membres dirigés par des régimes militaires issus de coups d’Etat.

Des discussions à huis-clos ont eu lieu pendant plusieurs heures jeudi avant que les participants ne mettent un terme à cette session extraordinaire réunissant des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays membres. Un communiqué final restait attendu vendredi.
Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao, a qualifié la crise sénégalaise, née du report surprise de la présidentielle du 25 février au 15 décembre, de « développement inquiétant » avant de lancer un appel à l’unité des pays membres.
« S’il y a bien un moment où la Cedeao doit rester unie, c’est maintenant », a martelé ce diplomate gambien dans la capitale nigériane Abuja.
Le chef du Conseil de médiation et de sécurité de l’organisation régionale Yusuf Maitama Tuggar a pour sa part exhorté le Niger, le Mali et le Burkina à faire marche arrière et ne pas quitter la Communauté ouest-africaine.
Il a averti qu’un retrait des trois pays sahéliens entrainerait des difficultés supplémentaires pour les citoyens ordinaires ». La Cedeao garantit en effet aux citoyens des 15 pays membres de pouvoir voyager sans visa et de s’établir dans les pays membres pour y travailler ou y résider.
L’annonce la semaine dernière du retrait burkinabè, nigérien et malien, suscite l’inquiétude de centaines de milliers de ressortissants de ces pays, particuliers ou commerçants.
« Nous sommes plus fort ensemble, en tant que communauté », a insisté M. Tuggar, également ministre nigérian des Affaires étrangères.
Mais il n’était pas clair vendredi de savoir si la Cedeao avait pris des mesures – et si oui, lesquelles – concernant les différentes crises qui mettent sa crédibilité en jeu.
Le projet d’ordre du jour de la réunion de jeudi avait inscrit la crise au Sénégal ainsi que le retrait annoncé des trois pays sahéliens.
Après la réunion, le président de la Commission de la Cedeao a indiqué à l’AFP que le Conseil n’avait pas discuté de la constitutionnalité du report de la présidentielle sénégalaise.
« Nous devons déterminer la constitutionnalité ou la non constitutionnalité (de ce report) avant de prendre ou d’imposer des sanctions », a-t-il ajouté. « Cela doit être fait et nous n’en avons pas discuté », a-t-il assuré.

« malheureux »
L’un des pouvoirs dont dispose la Cedeao est d’imposer de lourdes sanctions économiques, comme elle l’a fait à l’encontre du Mali et du Niger à la suite des récents coups d’Etat. Les experts estiment toutefois que le Sénégal est encore loin de ce stade.
Des ministres du Sénégal ont assisté à la réunion de jeudi, contrairement à leurs homologues du Burkina, Mali, Niger et Guinée, suspendus de la Cedeao après des coups d’Etat.
L’annonce du retrait des trois pays sahéliens est « malheureux », a de son côté indiqué jeudi le président béninois Patrice Talon. « Cela m’a beaucoup peiné. J’ai parlé avec l’un des trois chefs d’’Etat concernés et je lui ai dit que ce n’était pas bien ».
« Cette décision pénalisent les peuples » et « il n’y a pas de conflits entre les peuples de la Cedeao », a-t-il souligné.
La Cedeao avait demandé mardi au Sénégal, réputé comme un des bons élèves de l’organisation, de rétablir « de toute urgence » le calendrier de la présidentielle.
L’Union européenne, s’alignant sur la Communauté ouest-africaine, avait à son tour appelé à revenir au 25 février. Un autre allié, les Etats-Unis, a jugé illégitime le vote ajournant l’élection.
Ces partenaires du Sénégal ont exprimé leur inquiétude devant le risque de troubles, mais aussi devant le coup porté à la pratique démocratique dont le Sénégal est volontiers cité comme un exemple dans une région où se succèdent les putschs et les faits accomplis.
« Nous entendons bien ce message », a dit mercredi soir depuis le Nigeria le ministre sénégalais des Affaires étrangères Ismaïla Madior Fall à la télévision française France 24, « mais nous privilégions aujourd’hui la logique politique interne ».

Aissata Tall Sall clarifie la situation sur l’emprisonnement de Sonko et Bassirou Diomaye Faye

La ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Aissata Tall Sall, a répondu aux questions concernant l’emprisonnement d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, soulevant des interrogations sur l’indépendance de la justice sénégalaise. Dans une interview avec Le Figaro, elle a souligné que ces détentions ne remettent pas en question l’indépendance judiciaire du pays.

Aissata Tall Sall a insisté sur le fait que les personnes incarcérées ne le sont pas en raison de leurs opinions politiques, mais plutôt pour des infractions de droit commun. Elle a comparé cette situation à celle de l’ancien président Abdoulaye Wade, qui a été emprisonné à un moment donné mais finalement reconnu comme le vainqueur des élections présidentielles par les mêmes juges.

La ministre a également noté le cas particulier de Bassirou Diomaye Faye, désigné candidat alors qu’il était déjà en détention. Ces déclarations visent à apaiser les craintes quant à d’éventuelles interférences politiques dans le système judiciaire du Sénégal.

Cependant, ces affirmations sont susceptibles de susciter des débats et des réactions au sein de la société sénégalaise, où les questions de justice et de politique sont étroitement liées.

Le Palais dément les allégations de déménagement de Macky Sall au Maroc

Le Palais présidentiel a réagi fermement aux déclarations de l’ambassadeur permanent du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, affirmant que la famille du Président Macky Sall aurait déjà déménagé au Maroc. Ces propos ont été qualifiés de « fake news » par l’entourage du président.

Dans une récente interview accordée au journal Afrique de Tv5 Monde, Souleymane Jules Diop a déclaré que la famille du président avait déjà établi sa résidence au Maroc. Cependant, des sources proches du président ont vigoureusement démenti ces affirmations, soulignant que Mermoz restera le lieu de résidence principal du Président Macky Sall, même après le 15 décembre 2024.

Les mêmes sources ont rappelé la position du président selon laquelle il souhaite rompre avec la tradition où les anciens chefs d’État s’installent en France, préférant éviter toute comparaison avec les gouverneurs coloniaux.

Cette polémique met en lumière les tensions politiques et les rumeurs qui entourent la vie publique au Sénégal, soulignant l’importance pour les autorités de clarifier les faits et de contrer les fausses informations.

Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24

Le Dakarois Quotidien N°103 – du 09/02/24
🔴 Report de la Présidentielle : l’opposition souffle t’elle le chaud et le froid ?

Amadou Ba Brise le Silence Face aux Accusations de Corruption de Juges

Après avoir été accusé par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) d’avoir corrompu des juges dans le processus de validation des candidatures au Conseil constitutionnel, le premier ministre Amadou Ba a finalement brisé le silence. Dans une entrevue accordée à Jeune Afrique, il a qualifié ces accusations de « tout à fait infondées » et a exprimé sa confiance que « l’histoire rétablira fermement les faits ».

Malgré la controverse suscitée par ces allégations, Amadou Ba a affirmé qu’il reste « de nature plutôt lucide » et « serein », insinuant que ces événements n’ont pas affecté son état d’esprit. Il a également souligné qu’il n’était pas à l’origine du recours contre Karim Wade.

Il convient de rappeler que Karim Wade a été exclu de la course à la présidentielle à la suite d’un recours déposé par le candidat Thierno Alassane Sall auprès du Conseil Constitutionnel. Ce dernier avait présenté des documents prouvant que le fils de l’ancien Président Wade (2000-2012) possédait encore la nationalité française au moment du dépôt de sa candidature. Bien qu’un document officialisant sa renonciation à la double nationalité ait été publié avant la liste officielle des candidats, Karim Wade est accusé d’avoir fait une fausse déclaration sous serment.

Les réponses d’Amadou Ba laissent entrevoir un climat politique tendu au Sénégal, où les accusations de corruption et les luttes de pouvoir prévalent. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique sénégalaise et internationale.

Souleymane Jules Diop : « La famille de Macky Sall a déjà déménagé au Maroc »

Selon Souleymane Jules Diop, des opposants soupçonnent que Macky Sall ne soit pas prêt à abandonner le pouvoir. Il a étayé cette affirmation en révélant que la famille du président aurait déjà déménagé au Maroc. Cette déclaration a suscité de vives réactions et alimenté les spéculations sur les intentions réelles du chef de l’État.

En outre, l’ambassadeur a abordé la question de la dissolution de l’Assemblée nationale, une rumeur qui agite le pays. Il a catégoriquement nié cette possibilité en soulignant que Macky Sall, avec une majorité confortable, n’aurait pas besoin de recourir à une telle mesure. Cette déclaration vise à apaiser les craintes d’une manœuvre politique radicale de la part du président.

La question du dialogue national annoncé par le président a également été soulevée lors de l’interview. Souleymane Jules Diop a souligné l’importance de ce dialogue tout en appelant à un accompagnement de la communauté internationale. Il a insisté sur le fait que la présence d’une opposition active est le signe d’une démocratie vigoureuse, rappelant l’histoire démocratique riche du Sénégal.

Ces révélations de Souleymane Jules Diop mettent en lumière les tensions politiques croissantes au Sénégal et soulèvent des questions fondamentales sur l’avenir de la démocratie dans le pays. Alors que le président Macky Sall est confronté à des défis politiques majeurs, le peuple sénégalais attend avec impatience des éclaircissements et des mesures concrètes pour garantir la stabilité politique et le respect des principes démocratiques.

Double assassinat à Boucotte – Diembéring : Tout sur l’enquête de la SR de Ziguinchor

Du nouveau dans l’affaire du double assassinat survenu dans la baie de Boucotte-Diembéreng, non loin du village du Cap Skirring. La Section de recherches (SR) de Ziguinchor a déféré ce jeudi matin le présumé auteur pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat. Seneweb revient sur les secrets du dossier. 

La station balnéaire du Cap Skirring est encore sous le choc du double assassinat commis dans la résidence d’un ressortissant français sise au village de Boucotte-Diembéring voisin. Il s’agit d’un crime crapuleux. Retour sur les faits.
Le ressortissant français Jean Luc vivait à Boucotte-Diembéring avec sa concubine de nationalité sénégalaise répondant au nom d’Awa. Le gardien N. Diatta et le charpentier I. Diatta occupaient chacun une chambre dans la paisible résidence du Français.
Jean Luc  avait fait connaissance de Cheikh Oumar Dramé, domicilié à Mlomp, dans le département d’Oussouye. Une relation de confiance mutuelle a fini par lier les deux hommes. Au fil du temps, Dramé est devenu le mécanicien particulier de Jean Luc.

Le mobile du crime connu
Cheikh Oumar Dramé en a profité pour abuser de la confiance de son « ami ou collaborateur » . Après avoir peaufiné son plan, Dramé a simulé la vente d’un terrain situé à Mlomp, pour lui soutirer la somme de 2 millions de francs CFA, selon des sources de Seneweb. « Cheikh Oumar Dramé a faisait croire à Luc qu’un de ses parents est gravement malade et que sa famille a besoin d’argent pour payer les frais d’une opération. Il lui a proposé d’acheter leur terrain à  9 millions. Ainsi le ressortissant français a versé une avance de 2 000 000 F CFA, après marchandage », renseigne une source de Seneweb.
Plus tard, Dramé a contacté Luc pour lui réclamer le reliquat. Mais l’acquéreur a fait savoir à son interlocuteur que l’argent est dans sa résidence. Il a réclamé les papiers du terrain avant de s’exécuter. Mais le deal a éclaté lorsque la famille s’est opposée à la vente du terrain. Sachant qu’il ne peut plus rembourser les 2 millions à Luc, le mécanicien incriminé a décidé de le tuer.
Pour mettre à exécution son plan, Cheikh Oumar Dramé s’est encagoulé avant d’effectuer une descente nocturne dans la résidence de Luc. Sur place, il a abattu dans un premier temps le gardien N. Diatta préposé à la sécurité des lieux. Ayant constaté que Jean Luc et sa compagne Awa  étaient absents, Dramé décide de les attendre dans la concession.  C’est quand le couple est rentré que l’homme encagoulé a brandi son arme à feu pour neutraliser le ressortissant français et sa concubine.

Awa violée sous le regard impuissant de Jean Luc
Cheikh Oumar Dramé a ligoté Jean Luc avant de violer Awa sous ses yeux. Ensuite, il a pris des billets de banque en euros et en francs CFA estimés à 1,5 million de francs CFA. Il a aussi récupéré les cartes bancaires de Luc, selon des sources de Seneweb proches du dossier.

Le mis en cause tente maquiller ses crimes
Pour maquiller ses crimes, Dramé a mis le feu dans la résidence pour brûler vif le ressortissant français et sa compagne Awa. Puis, il est rentré tranquillement chez lui.
Mais le couple a réussi à se détacher et à s’échapper des flammes. La résidence, elle, a été complètement incendiée.
Le baptême du feu de la nouvelle SR de Ziguinchor
Informée des faits, la brigade de gendarmerie du Cap Skirring a ouvert une enquête, avant que la nouvelle Section de recherches (SR) de Ziguinchor prenne le relais. Cette unité d’élite de la Légion de la gendarmerie de Ziguinchor a été inaugurée récemment par le ministre des Forces armées, en présence du général Moussa Fall.

Que s’est-il passé
Pendant ce temps, l’auteur présumé du double assassinat a rejoint tranquillement son domicile à Mlomp où il  a continué à mener ses activités comme si de rien n’était. En effet, Jean Luc et Awa ne pouvaient pas identifier leur bourreau qui était encagoulé.
Venus pour prêter main-forte à leurs collègues de la brigade de gendarmerie du Cap Skirring, les investigations menées par  éléments de la SR de Ziguinchor ont permis d’identifier le présumé meurtrier. Cheikh Oumar Dramé a été interpellé et conduit dans les locaux de la SR à Ziguinchor.
Mis devant le fait accompli, Dramé a refait le film de l’horreur dans les moindres détails.

Retour de parquet pour Cheikh Oumar Dramé
Au terme de la procédure diligentée par la SR de Ziguinchor, Cheikh Oumar Dramé a été présenté au procureur ce jeudi matin pour assassinat, incendie volontaire, vol et tentative d’assassinat, selon des sources de Seneweb. Il fait l’objet d’un retour de parquet en attendant l’ouverture d’une information judiciaire suivie de la désignation d’un juge instruction.

Le SENCON 2024 : Une vitrine de l’attractivité économique du Sénégal

Le Salon international de la construction, de la finition et de l’infrastructure, connu sous le nom de SENCON, a ouvert ses portes ce jeudi 08 février 2024, avec une participation remarquable de plus de deux cents exposants venus de 17 pays différents. Cette neuvième édition confirme une fois de plus le caractère attractif du Sénégal sur la scène économique internationale, grâce à sa dynamique économique et sa stabilité politique.

Organisé au Centre International de Conférence Abdou DIOUF de Diamniadio (CICAD), cet événement annuel est l’un des plus grands de la région ouest-africaine dédié aux matériaux de construction, aux machines et aux énergies renouvelables. Pour Abdou Karim Fofana, Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, cet engouement pour le SENCON témoigne de l’attractivité du marché sénégalais pour les investisseurs locaux et internationaux.

« Le SENCON montre l’attractivité du marché sénégalais pour plus de 200 exposants locaux et internationaux qui viennent montrer leur savoir-faire et offrir aux acteurs de la construction leurs produits et services », a souligné le ministre. Malgré les défis et les critiques, la vie économique au Sénégal continue de prospérer, soutenue par la stabilité politique du pays.

En moins d’une décennie, le SENCON a su élargir son champ d’action en intégrant de nouveaux secteurs tels que la climatisation, l’énergie et l’automobile, témoignant ainsi de l’évolution technologique des entreprises sénégalaises. De nombreuses entreprises, initialement spécialisées dans un domaine spécifique, ont pu diversifier leurs activités et accroître leur présence sur le marché grâce à un environnement économique stable et une croissance soutenue.

Dans ce contexte, maintenir la dynamique économique du pays est crucial, comme l’a souligné le ministre Abdou Karim Fofana, notamment en favorisant le dialogue et la pacification de l’espace public. Ces efforts sont essentiels pour renforcer l’attractivité du Sénégal et encourager davantage d’investissements nationaux et internationaux, contribuant ainsi au développement économique et social du pays.

Khalifa Sall : Priorité à la contestation contre le report de la Présidentielle

Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à la présidence, a réagi au report unilatéral de l’élection présidentielle par le président de la République Macky Sall. Ayant participé au dernier dialogue national, Khalifa Sall estime que, dans les circonstances actuelles, le dialogue n’est pas la priorité.

Lors d’une intervention sur RFM, l’ex-maire de Dakar a exprimé son point de vue en déclarant : « Pour l’instant ce qui importe ce n’est pas le dialogue ». Cette déclaration fait suite à l’appel du chef de l’État en faveur d’un dialogue national suite au report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024.

Khalifa Sall, connu pour sa participation active aux dialogues précédents, souligne que dans cette situation, la priorité est de s’opposer fermement au report de l’élection présidentielle. Il appelle à la mobilisation pour empêcher que la décision de l’Assemblée nationale, validant le report, ne soit entérinée.

« C’est de se dresser contre cette forfaiture, de se battre pour que l’élection ne soit pas reportée. C’est de faire en sorte que la décision de l’assemblée nationale ne puisse pas passer », a-t-il affirmé.

La position de Khalifa Sall met en évidence le climat de tension et de contestation qui règne au Sénégal suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle. Son refus de privilégier le dialogue actuellement traduit la détermination de certains acteurs politiques à résister à cette décision et à défendre le calendrier électoral initial.

Serigne Ousseynou Kane appelle à l’intégrité lors de la célébration de Kazourajap : « Mangui dink nieup niou fonkeu diouli »

Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse majeure pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a prononcé des paroles marquantes, appelant à l’intégrité et à la vérité. Son discours, empreint de fermeté et de détermination, a captivé l’attention des fidèles présents à l’événement.

« Mangui dink nieup niou fonkeu diouli », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, soulignant ainsi l’importance de l’honnêteté et de l’authenticité dans la vie quotidienne. Cette phrase, chargée de sens, résonne comme un appel à la responsabilité et à la transparence, tant sur le plan individuel que collectif.

À travers ses paroles, Serigne Ousseynou Kane semble adresser un message implicite aux dirigeants politiques et à toute personne investie d’une responsabilité dans la société. Il rappelle l’importance de rester fidèle à ses principes et de ne pas dévier du chemin de la vérité, même face aux pressions ou aux tentations.

La déclaration de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions politiques et sociales au Sénégal, marqué par des manifestations et des contestations contre le gouvernement. Son appel à l’intégrité résonne comme une invitation à dépasser les divisions et les conflits, en favorisant des valeurs de justice, d’équité et de droiture.

En cette période de turbulences, les paroles de Serigne Ousseynou Kane résonnent comme un rappel salutaire de l’importance de l’intégrité et de la vertu dans la construction d’une société juste et équilibrée. Elles appellent chacun à se montrer exemplaire dans ses actions et à œuvrer pour le bien-être commun, dans le respect des valeurs morales et spirituelles qui fondent l’identité sénégalaise.

Serigne Ousseynou Kane critique sévèrement Macky Sall lors de la célébration de Kazourajap « Buur dou féne… »

Lors de la célébration de Kazourajap, une fête religieuse importante pour la communauté mouride au Sénégal, Serigne Ousseynou Kane a pris la parole pour exprimer ses critiques à l’égard du président Macky Sall. Dans une déclaration sans équivoque, le leader religieux a dénoncé la duplicité et le manque d’intégrité de certains dirigeants, sans nommer explicitement le président.

« Le plus mauvais dans cette vie est d’avoir un dirigeant qui vous ment et qui se sent à l’aise sur ses mensonges », a déclaré Serigne Ousseynou Kane, suscitant des réactions vives parmi les fidèles présents à l’événement.

Cette sortie remarquée de Serigne Ousseynou Kane intervient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement sénégalais et une partie de la population, notamment en raison du récent report de l’élection présidentielle. Les critiques à l’égard de Macky Sall se sont multipliées ces derniers jours, avec des manifestations et des appels à la mobilisation populaire pour réclamer le respect de la démocratie et de l’État de droit.

À travers ses propos francs et directs, Serigne Ousseynou Kane reflète le mécontentement et la frustration ressentis par de nombreux Sénégalais face à la situation politique actuelle. Son intervention souligne l’importance du rôle des leaders religieux dans le débat public et leur capacité à influencer l’opinion et les comportements dans la société sénégalaise.

Alors que la tension politique continue de s’intensifier au Sénégal, les déclarations de Serigne Ousseynou Kane mettent en lumière les défis auxquels est confronté le gouvernement pour rétablir la confiance et apaiser les tensions dans le pays.

Report de la présidentielle au Sénégal : Accusations de manipulation politique par Nathalie Yamb

Cette accusation survient après que le Conseil constitutionnel sénégalais a invalidé la candidature de Karim Wade en raison de sa double nationalité franco sénégalaise, interdite par la loi sénégalaise pour les candidats à la présidence.

Face à cette décision, Karim Wade a lancé une campagne contre le Conseil constitutionnel, accusant certains de ses membres de collusion avec d’autres candidats, notamment le Premier ministre. Il a demandé le report des élections et a porté son combat jusqu’à l’Assemblée nationale, réclamant la mise en place d’une commission d’enquête.

Dans une tournure surprenante des événements, les députés du camp présidentiel ont soutenu la demande de report de Karim Wade, invoquant la nécessité d’éviter toute contestation lors des élections afin de garantir leur victoire.

Ces développements soulèvent des questions sur l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Sénégal et sur la légitimité du processus électoral dans le pays. Alors que les tensions politiques montent et que les accusations de manipulation se multiplient, il est essentiel que le Sénégal maintienne l’intégrité de son processus démocratique et garantisse des élections libres et équitables.

La position de Nathalie Yamb met en lumière les craintes et les suspicions entourant les élections à venir au Sénégal, et souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part de la communauté internationale pour assurer la transparence et la légitimité du processus électoral dans le pays.

Crise sénégalaise : Macky Sall courtisé par les lobbies de la communication

Depuis l’annonce controversée du report de l’élection présidentielle au Sénégal, le président Macky Sall est sous les feux des critiques tant au niveau national qu’international. Dans ce contexte de crise politique, il est désormais la cible d’approches insidieuses de la part de lobbies de communication cherchant à tirer profit de sa situation délicate.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce mercredi, le président Sall est l’objet d’une cour assidue de la part de ces lobbies, qui proposent leurs services sous couvert d’une offre communicationnelle. Leur objectif est de capitaliser sur la mauvaise posture du chef de l’État pour lui vendre leurs stratégies de communication de crise.

Parmi ces spécialistes de la communication, certains envisagent déjà des actions concrètes pour redorer l’image du président sénégalais. L’Observateur anticipe ainsi la possible publication d’une édition spéciale du prestigieux magazine ‘Jeune Afrique’ consacrée au Sénégal dans les prochaines semaines, une stratégie souvent employée dans ce type de situations. Deux autres groupes, Concerto et Advox, se positionnent également pour offrir leurs services à Macky Sall.

Cette tentative de courtiser le président Sall met en lumière l’importance de la communication dans la gestion de crise politique et souligne les enjeux médiatiques auxquels font face les dirigeants confrontés à des situations délicates. Alors que la pression continue de monter sur le gouvernement sénégalais, il reste à voir quelle stratégie de communication sera adoptée pour faire face à cette crise sans précédent.

Mimi Touré critique Amadou Ba et appelle à la mobilisation des Sénégalais

Suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024, Aminata Touré, mieux connue sous le nom de Mimi Touré, a exprimé son désaccord dans un tweet cinglant.

Lors du conseil des ministres présidé par Macky Sall le 7 février dernier, le Premier ministre Amadou Ba a déclaré être en parfait accord avec cette décision de report. Une position que Mimi Touré peine à comprendre. Elle s’interroge même sur les motivations d’Amadou Ba, se demandant si les accusations de corruption portées contre lui par la commission d’enquête parlementaire n’ont pas influencé son revirement soudain. « La commission d’enquête parlementaire le visant personnellement pour accusation de corruption de membres du conseil constitutionnel aurait-elle déjà fait ses effets qui expliqueraient le revirement à 180 degrés de Amadou Ba », s’interroge-t-elle.

Dans son message, Mimi Touré appelle les Sénégalais à se mobiliser à travers tout le pays pour que l’élection puisse avoir lieu à la date initialement prévue, le 25 février. Elle affirme que la violation de la Constitution est inacceptable pour les Sénégalais, soutenus par la communauté africaine et internationale.

Cette prise de position de Mimi Touré souligne les tensions croissantes au sein de la classe politique sénégalaise à la suite du report de l’élection présidentielle et met en lumière les préoccupations concernant le respect de la Constitution et de l’ordre démocratique dans le pays.

Désaccord exprimé par Souleymane Jules Diop concernant le retrait définitif de la licence de Walfadjiri

Dans un entretien sans détour accordé à Rfm Matin ce jeudi 8 février 2024, Souleymane Jules Diop, délégué permanent du Sénégal à l’Unesco, a vivement critiqué la décision prise par le ministre de la communication, des télécommunications et du numérique, Moussa Bocar Thiam, de retirer définitivement la licence de la télévision Walfadjiri.

Affirmant son désaccord avec cette mesure jugée excessive, Jules Diop a déclaré : « Le président Macky Sall est entouré de gens qui ne l’aident pas du tout. On n’a absolument rien à perdre ou à gagner de cette décision de retrait définitif de la licence de la télévision Walfadjiri. Je ne suis pas d’accord ! Le nouveau Président directeur général du groupe est notre neveu, on l’a vu grandir. J’ai appelé Cheikh Niasse pour lui dire que si son papa avait cette attitude, jamais il (Cheikh Niasse) n’allait trouver Walfadjri encore debout ».

Souleymane Jules Diop a également critiqué ce qu’il perçoit comme un excès de zèle, soulignant que le président Macky Sall devrait s’entourer de personnes dotées de bon sens et de compassion.

Concernant la fermeture définitive de Walfadjiri, Jules Diop a exprimé son pessimisme quant à la possibilité de maintenir cette décision, prédisant que d’autres prendraient le relais si le gouvernement ne rendait pas la licence à Walfadjiri. Il a ainsi conseillé : « Personne ne peut fermer Walfadjri définitivement. Si nous ne leur rendons pas leur licence, d’autres le feront à notre place. Mieux vaut le faire pendant qu’il est temps ».

Cette prise de position franche de Souleymane Jules Diop reflète les tensions et les dissensions au sein du gouvernement sénégalais concernant le retrait de la licence de Walfadjiri et souligne l’importance des débats sur la liberté de la presse dans le pays.

Révélation de Souleymane Jules Diop : Macky Sall opposé au report de l’élection présidentielle, mais influencé par des opposants

L’annonce du report de l’élection présidentielle au Sénégal a secoué le pays et suscité des interrogations quant aux motifs qui ont conduit à cette décision. Mais des révélations récentes de la part de l’ambassadeur du Sénégal à l’Unesco, Souleymane Jules Diop, ont jeté une lumière crue sur les dessous politiques de cette affaire.

Selon les dires de l’ambassadeur, relayés par la radio Rfm, le président Macky Sall aurait initialement rejeté l’idée de reporter l’élection présidentielle. Cependant, il aurait été influencé par des opposants politiques qui l’auraient contacté en coulisse pour le persuader de changer d’avis. Ces opposants auraient assuré au président que les manifestations qui suivraient seraient de courte durée et que la situation reviendrait rapidement à la normale.

Ces révélations mettent en lumière les pressions politiques auxquelles les dirigeants peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs fonctions. Elles soulèvent également des questions sur l’indépendance et la transparence du processus décisionnel au sein du gouvernement sénégalais.

De plus, Souleymane Jules Diop a également mentionné que certains opposants politiques ne souhaitent pas la libération d’Ousmane Sonko, actuellement détenu. Leur raisonnement serait que sa libération pourrait leur être politiquement préjudiciable, préférant donc qu’il reste en prison.

Ces révélations suscitent des préoccupations quant à l’intégrité du processus démocratique et soulèvent des questions sur la véritable volonté politique derrière le report de l’élection présidentielle. Il est impératif que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des mesures soient prises pour garantir la confiance du public dans le gouvernement et le processus électoral.

[Éditorial] Moussa Bocar Thiam, l’avocat du monstre

Il aura marqué son passage au département en charge de la Communication. Une confusion inexplicable sur des dispositions du Code de la Presse en juin 2023 et les programmes de Walfadjiri TV furent suspendus pour trente jours (30) jours. Signé Moussa Bocar THIAM, ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

La clameur qui avait envahi alors l’espace public aux fins de dénonciation d’une mesure plutôt attentatoire à la liberté de la Presse, n’a pas suffi à ramollir le ministre, décidément incapable d’apprendre de ses erreurs. Et bis repetita ! un semestre plus tard. Revoilà donc le braconnier qui vient achever l’animal avec le plus redoutable des outils interdits en zone protégée : retirer une licence de télévision comme on retire une vie. Rien de moins.

Cet acte est un coup sournois, une atteinte très grave à la liberté de presse et d’expression dans un pays où la presse a, depuis des décennies, toujours apporté sa pierre à la consolidation de la démocratie, de l’état de droit et de la liberté d’expression.

A une autre échelle, notamment économique et sociale, cet acte cherche à priver de moyens de vivre des centaines d’épouses, d’époux, d’enfants, de proches et dépendants sociaux qui se retrouvent subitement sans ressources, par la seule volonté d’un ministre de la République qui semble ne vouloir accepter la Presse que dans le rôle de tambourineur du Roi.

Que vous êtes arrivé trop tard dans la place, monsieur le ministre ! Vous avez ici l’occasion de découvrir la réalité, que votre méthode de gouvernance du secteur est éculée. Les médias sénégalais et ceux qui les animent ne peuvent être des bêtes promises aux abattoirs pour alimenter le menu des aboyeurs, au service exclusif d’un groupe ou d’un clan.

La volonté de faire taire un producteur de contenus ne peut prospérer, si la seule raison doit en être que ce dernier a déjà été frappé du carton du régulateur de l’audiovisuel. On ne tue pas celui dont on a la responsabilité de la tenue en public, au motif qu’il aurait récidivé dans l’interdit. A moins d’être un monstre froid !

Il n’est certes pas question de rapport filial entre le membre du gouvernement et le secteur, mais la circonstance nous autorise cet écart métaphorique, que l’infanticide n’a jamais servi à résoudre une méconduite, le cas échéant. Le ministre a eu la main exagérément trop lourde. Ce n’est pas ici qu’il était attendu, mais manifestement et malheureusement, l’autorité de tutelle est incapable de discernement.

Le groupe Walfadjiri a employé et formé des générations de grands professionnels médiatiques dont ceux, jusqu’à récemment encore, cibles de recruteurs qui ne tarissent pas d’éloges pour leurs nouvelles conquêtes.

Monsieur le ministre, vous avez encore le temps de dire NON et au plus vite faire opposer une réponse négative à toute initiative qui concourrait à vous maintenir dans l’inconfortable situation dont vos collaborateurs et ceux qui vous apprécient positivement souhaiteraient que vous sortiez au plus vite.

La République en a besoin. Par ailleurs, vous en sauront gré les milliers de vos concitoyens qui n’avaient que Walf TV pour suivre et vivre le rythme des affaires de la cité qu’avec eux vous avez en partage.

Il n’est pas de démocratie sans liberté pour les journalistes de collecter, traiter et rapporter dans l’espace public, des faits et opinions qu’ils peuvent commenter et critiquer en n’ayant comme seules limites, que celles que leur imposent les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent leur secteur. Sur ce registre, les acteurs médiatiques ont les instruments et moyens organisationnels pour corriger des inconduites avérées.

Nous, Coordination des Associations de Presse (CAP), constituée du CEDEPS, de la CJRS, du CORED, de l’APPEL, du SYNPICS, du CTPAS, de l’URAC et de l’UNPJS, tenons à rappeler au ministre en charge du secteur et à toute autre voix, quelle qu’elle soit, que les journalistes, les professionnels des médias et les entrepreneurs médiatiques du Sénégal ne baisseront pas les bras devant de pareilles forfaitures.

A l’indécence faussement habillée du manteau de mission républicaine, nous opposons une détermination à la hauteur du défi, afin que nulle mesure autoritaire ne vienne remettre en question les précieux acquis que sont la pluralité médiatique et la diversité des lignes éditoriales, indispensables au respect du droit du public à l’information qui consolide sa citoyenneté.

Nous ne sommes pas dans la menace, mais dans l’assurance que les auteurs de mesures attentatoires aux valeurs de la démocratie et de la liberté d’expression et de presse, nous aurons toujours en face.

Coordination des Associations de Presse (CAP) (édito commun)

Macky Sall prend des mesures pour apaiser les tensions au Sénégal suite au rapport de l’élection présidentielle

Face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
 Le président du Sénégal Macky Sall a ordonné mercredi 7 février à son gouvernement de prendre des mesures pour « pacifier l’espace public », face à la crise provoquée par le report de la présidentielle, indique un communiqué de ses services publié dans la nuit. Le communiqué ne précise pas quelles seraient ces mesures, demandées en premier lieu au ministère de la justice.
Le président Sall a décrété samedi 3 février le report de dernière minute de la présidentielle initialement prévue le 25 février, après trois ans de tensions récurrentes et en pleine bagarre politique sur les candidatures retenues ou écartées pour le scrutin.
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L’Assemblée nationale a approuvé lundi le report de la présidentielle au 15 décembre avec les voix du camp présidentiel et des partisans d’un candidat recalé. Elle a aussi voté le maintien de M. Sall au pouvoir jusqu’à la prise de fonctions de son successeur, vraisemblablement début 2025. Le deuxième mandat de M. Sall expirait officiellement le 2 avril. Après avoir entretenu le doute pendant des mois, il a répété à différentes reprises l’engagement pris en 2023 de ne pas se représenter.

Un choc et un tollé
Ce report sans précédent et les conditions dans lesquelles il a été décidé ont causé un choc et un tollé. L’opposition crie au « coup d’Etat constitutionnel ». Elle soupçonne une manigance pour éviter la défaite du candidat du camp présidentiel, voire pour maintenir M. Sall à la tête du pays encore plusieurs années. Des tentatives de manifestations ont été réprimées et des dizaines de personnes interpellées.
M. Sall a dit sa volonté d’engager « un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation », lors du conseil des ministres de mercredi, précise un communiqué de ses services. Il a « demandé au gouvernement, notamment [à la] ministre de la justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public », ajoute le communiqué sans autre précision.
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M. Sall a réaffirmé « sa décision de ne pas prendre part à l’élection ». Il a « renouvelé sa confiance au premier ministre Amadou Ba ». De vives interrogations entourent ce dernier, désigné candidat du camp présidentiel par M. Sall lui-même. M. Ba est vivement contesté dans son propre camp. Il a gardé le silence publiquement sur la crise en cours. Le communiqué de la présidence dit qu’il a « réitéré sa loyauté au président » et exprimé son soutien au report de l’élection.

Le Mali Justifie Juridiquement son Retrait de la CEDEAO

Le Mali a récemment annoncé son retrait de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), suscitant une controverse quant au délai de ce départ. Alors que la CEDEAO exige un préavis d’un an conformément à ses règles, le Mali persiste à vouloir quitter l’organisation « sans délai ». Dans une lettre adressée à la Commission de la CEDEAO et rendue publique, le ministère malien des Affaires étrangères a invoqué des arguments juridiques pour justifier cette position.

Le ministère malien insiste sur l’irréversibilité de sa décision de quitter la CEDEAO, malgré les appels à une « solution négociée » émanant de l’organisation régionale. Il soutient que le retrait doit être immédiat, en dépit de l’article 91 du Traité révisé de la CEDEAO, qui stipule un préavis d’un an.

Sur le plan juridique, le Mali affirme que les sanctions économiques infligées en janvier 2022 par la CEDEAO, telles que la fermeture des frontières, ont violé les textes communautaires et le droit d’accès à la mer du Mali, garanti par la convention des Nations unies sur le droit de la mer de Montego Bay de 1982. Ces « manquements » rendraient « inopérant » le Traité de la CEDEAO, selon le Mali.

Cependant, les opinions divergent quant à la validité de cet argument juridique. Si certains estiment que l’argumentation du Mali est fondée et recevable, d’autres soulignent que les textes de la CEDEAO autorisent la conférence des chefs d’État à prononcer des sanctions, y compris la fermeture des frontières, en cas de besoin.

Ce débat juridique reflète les tensions persistantes entre le Mali et la CEDEAO, exacerbées par les différends politiques et les sanctions économiques. Alors que le Mali insiste sur son droit de quitter l’organisation sans délai, la CEDEAO maintient sa position selon laquelle un préavis d’un an est nécessaire.

Dans ce contexte, la réaction de la CEDEAO est très attendue, alors que les hostilités entre l’organisation régionale et le Mali se poursuivent. Ce différend juridique s’inscrit dans une série de tensions entre le Mali et la CEDEAO, illustrant les défis auxquels est confrontée l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Équipe ivoirienne en finale de la CAN : Emerse Faé, coach, savoure l’exploit

Après une qualification en finale remarquable, l’équipe nationale de football de la Côte d’Ivoire se prépare à affronter de nouveaux défis. Menés par leur entraîneur, Emerse Faé, les Éléphants ont surmonté les obstacles pour atteindre ce stade tant convoité de la Coupe d’Afrique des Nations.

Lors de la demi-finale contre la RD Congo, l’équipe ivoirienne a montré une détermination sans faille, remportant la victoire avec un score de 1-0. Cette performance a été saluée par leur coach, Emerse Faé, qui a exprimé sa joie lors d’une conférence de presse.

« C’est comme dans un rêve ! Quand on revient deux semaines en arrière, personne n’y croyait. On avait perdu ici devant la Guinée Équatoriale, mais on est revenu pour se qualifier. Aujourd’hui, on était bien collectivement même si on a eu quelques difficultés au début de la première période. Je suis très satisfait de la performance de mes joueurs », a déclaré Faé.

Cette qualification est le fruit d’un travail acharné et de la résilience de toute l’équipe. Malgré les revers subis précédemment, les joueurs ont su relever la tête et se mobiliser pour atteindre cet objectif. Faé a souligné l’importance de la performance collective et de la détermination de ses joueurs dans cette réussite.

Maintenant, l’équipe ivoirienne se tourne vers la finale, avec l’objectif clair de remporter le titre de la Coupe d’Afrique des Nations. Sous la direction d’Emerse Faé, les Éléphants sont prêts à affronter ce défi avec confiance et détermination, motivés par le désir de ramener le trophée à la maison.

Amadou Ba soutient le report de la Présidentielle, Macky Sall lui renouvelle sa confiance

Contrairement aux attentes de certains observateurs, le Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a pas présenté sa démission lors du récent Conseil des ministres. Au contraire, il a exprimé son soutien aux décisions récentes prises par le Président Macky Sall, selon un communiqué officiel.

Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises et Porte-parole du Gouvernement, a souligné que le Premier ministre a réaffirmé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à la décision prise le 3 février 2024, suite au message adressé à la nation.

Dans le communiqué, il est mentionné que Amadou Ba a également exprimé sa gratitude envers le Chef de l’État pour la confiance renouvelée à son égard, ainsi qu’envers le gouvernement tout entier. Il a appelé les ministres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement du dialogue national et la conduite efficace du processus électoral.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement a précisé que lors du Conseil des ministres, Amadou Ba a abordé plusieurs sujets liés à la coordination des activités gouvernementales, notamment la réunion des banques centrales sur les changements climatiques et une audience avec les acteurs syndicaux.

Cette déclaration de soutien de la part du Premier ministre Amadou Ba témoigne de la cohésion au sein du gouvernement et de l’engagement continu envers les décisions prises par le Président Macky Sall dans le cadre du report de la Présidentielle.

ITIE : Oulimata Sarr remplace Eva Marie Coll Seck

Suite à la démission d’Eva Marie Coll Seck de la présidence de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), une nouvelle nomination a été annoncée ce mercredi lors du Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Macky Sall. C’est désormais Oulimata Sarr, ancienne ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, qui prend les rênes de l’ITIE.

Cette décision intervient après la démission de Mme Eva Marie Coll Seck, ancienne présidente de l’ITIE, et marque une transition importante dans la direction de cette organisation. Oulimata Sarr apporte avec elle une expérience significative dans le domaine de l’économie et de la coopération, ayant occupé des postes de responsabilité dans le gouvernement précédent.

La nomination de Mme Sarr à la tête de l’ITIE témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de maintenir et de renforcer l’engagement du pays en faveur de la transparence dans les industries extractives. L’ITIE joue un rôle crucial dans la promotion de la transparence et de la responsabilité dans le secteur extractif, en veillant à ce que les revenus générés par ces industries bénéficient équitablement à la population et contribuent au développement durable du pays.

Oulimata Sarr aura ainsi la responsabilité de poursuivre le travail initié par son prédécesseur et de veiller à ce que l’ITIE continue de jouer un rôle actif dans la promotion de bonnes pratiques et de normes élevées en matière de gouvernance dans le secteur extractif sénégalais. Sa nomination est un signal fort de l’engagement continu du gouvernement envers la transparence et la bonne gouvernance dans ce secteur crucial de l’économie nationale.

Report de la Présidentielle : Macky Sall va poursuivre le dialogue pour «renforcer » la démocratie au Sénégal

Suite au report de la présidentielle au Sénégal, le Conseil des ministres s’est tenu comme prévu ce mercredi 7 février au Palais de la République. Lors de cette réunion, le Président de la République, Macky Sall, a réaffirmé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle fixée au 15 décembre 2024, tout en exprimant sa confiance au Premier ministre Amadou Ba et à l’ensemble du gouvernement.

Dans un communiqué, il a souligné sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, ainsi que la crédibilité des institutions.

Dans cette optique, le Président a chargé le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de prendre les mesures nécessaires pour apaiser l’espace public et faciliter le dialogue national en vue de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Il a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de garantir le bon fonctionnement des administrations et de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette décision de poursuivre le dialogue et de renforcer la démocratie intervient dans un contexte où le report de l’élection présidentielle a suscité des interrogations et des préoccupations au sein de la population. Le Président Sall semble ainsi vouloir apaiser les tensions et consolider la stabilité politique du pays dans un souci d’unité nationale et de respect des principes républicains.

Le gouvernement s’engage donc à poursuivre ses efforts pour assurer une transition démocratique pacifique et transparente, tout en veillant à ce que les élections à venir se déroulent dans les meilleures conditions possibles, garantissant ainsi la légitimité et la crédibilité des institutions démocratiques du Sénégal.

La nomination du Conseil des ministres du 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :
Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

Communiqué du Conseil des Ministres du Mercredi 07 Février 2024

Le Conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’État, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

Dans son discours inaugural, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024, réaffirmant sa décision de ne pas participer à cette élection.

Il a exprimé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, les invitant à prendre toutes les mesures nécessaires pour organiser dans les meilleures conditions le scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Chef de l’État a également souligné sa volonté de poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, dans le but de renforcer la démocratie à travers un processus électoral transparent et inclusif, tout en préservant la stabilité du pays.

Dans cette perspective, le Président a décidé de mettre en place un processus d’apaisement et de réconciliation, sous la supervision du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, afin de pacifier l’espace public en vue du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, et d’améliorer les politiques publiques pour renforcer les valeurs républicaines.

En ce qui concerne le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Président a salué les performances de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), encourageant le renforcement des efforts gouvernementaux dans ce domaine.

Par ailleurs, le Chef de l’État a souligné l’importance de promouvoir les PME/PMI en capitalisant sur les actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP) et en relançant le Conseil Présidentiel de l’Investissement.

Sur le climat social et les affaires intérieures, le Président a abordé l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam et les préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye, appelant à une coordination efficace pour garantir le bon déroulement de ces événements.

En conclusion, le Premier Ministre a exprimé sa loyauté envers le Président de la République et son soutien à sa décision du 03 février 2024, tout en appelant les ministres à œuvrer pour une bonne organisation du dialogue national et du processus électoral.

Au titre des communications des ministres, plusieurs sujets ont été abordés, notamment le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024 et la nouvelle Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032.

Le Conseil des Ministres a ainsi marqué son engagement en faveur du développement économique et social du pays, tout en veillant au respect des principes démocratiques et à la préservation de la paix et de la stabilité nationale.

CAN 2024 : Le Nigeria se qualifie pour la finale après un match épique contre l’Afrique du Sud

Le Nigeria s’est qualifié pour sa huitième finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une victoire aux tirs au but (1-1, tab : 4-2) contre une coriace équipe d’Afrique du Sud. Malgré quelques moments de tension, les Super Eagles joueront la finale ce dimanche 11 février contre le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo.

Ce match entre le Nigeria et l’Afrique du Sud restera dans les mémoires comme l’un des plus palpitants de la CAN 2024. Les rebondissements, la tension dramatique et le suspense jusqu’aux tirs au but ont captivé les supporters présents au stade de Bouaké.

Les Nigérians ont dû traverser un véritable roller-coaster émotionnel. En l’espace de trois minutes, ils ont connu le bonheur d’un deuxième but inscrit par Victor Osimhen, suivi de l’égalisation de Mokoena pour l’Afrique du Sud. Cependant, ce même Mokoena, ayant manqué un tir au but crucial, a permis au Nigeria de se qualifier pour la finale.

Le tournant du match s’est produit à la 86e minute, lorsque Osimhen a cru marquer le but du break après avoir provoqué un penalty. Cependant, la VAR a annulé le but pour une faute commise dans la surface nigériane sur Percy Tau, accordant un penalty à l’Afrique du Sud. Mokoena a saisi cette opportunité pour égaliser à la dernière minute du temps réglementaire (90e). Le Nigeria a évité de peu la défaite dans les derniers instants de la prolongation, mais a finalement triomphé aux tirs au but.

Ce match a illustré la résilience et la détermination des deux équipes, offrant aux supporters un spectacle mémorable. Le Nigeria avance avec confiance vers la finale, tandis que l’Afrique du Sud quitte le tournoi la tête haute après avoir offert une performance remarquable. La prochaine rencontre entre le Nigeria et le vainqueur du match entre la Côte d’Ivoire et la RD Congo promet d’être un affrontement palpitant pour déterminer le champion de la CAN 2024.

Remaniement ministériel en vue : Une réponse aux démissions et aux rumeurs

Alors que le Sénégal traverse une période marquée par des rumeurs et des incertitudes, notamment autour du report de l’élection présidentielle et de l’annulation supposée du Conseil des Ministres, des observateurs commencent à évoquer la possibilité d’un remaniement ministériel imminent. Cette éventualité serait une réponse aux démissions récentes et aux tensions politiques qui agitent le pays.

Des démissions au sein du gouvernement ont été annoncées ces derniers temps, soulevant des questions sur la stabilité de l’équipe ministérielle en place. Ces départs pourraient être interprétés comme des signes de mécontentement ou de désaccord avec la gestion actuelle du pouvoir.

Parallèlement, les rumeurs concernant un remaniement ministériel se font de plus en plus insistantes. Les spéculations sur de possibles changements au sein du gouvernement s’intensifient à mesure que les tensions politiques s’accentuent.

Un remaniement ministériel pourrait être perçu comme une tentative de réaffirmer l’autorité du président Macky Sall et de consolider son pouvoir. En nommant de nouveaux ministres ou en redistribuant les portefeuilles ministériels, le président pourrait chercher à apaiser les tensions au sein de sa coalition gouvernementale et à renforcer son soutien politique.

Cependant, un remaniement ministériel comporte également des risques. Il pourrait susciter des critiques quant à la stabilité du gouvernement et à sa capacité à gouverner efficacement dans un contexte de crise politique et sociale. De plus, il pourrait entraîner des perturbations dans l’administration et retarder la mise en œuvre des politiques gouvernementales.

Dans l’attente d’une annonce officielle, la possibilité d’un remaniement ministériel reste une hypothèse. Toutefois, si de tels changements devaient avoir lieu, ils pourraient avoir un impact significatif sur la dynamique politique du Sénégal et sur la manière dont le pays fait face à ses défis actuels.

Arrêt des cours : Démenti du ministère de l’Éducation face à un faux communiqué

Un communiqué circulant sur les réseaux sociaux, prétendant un arrêt des cours sur l’ensemble du territoire sénégalais à partir du 7 février jusqu’à nouvel ordre, a été démenti par le ministère de l’Éducation.

Selon les autorités ministérielles, ce communiqué est un faux et aucune décision de suspendre les enseignements-apprentissages n’a été prise par le ministère. Cette fausse information a été qualifiée de « Fake » par la tutelle.

Il est donc important de ne pas se fier à ce genre de communication non officielle et de se référer aux sources gouvernementales ou au ministère de l’Éducation pour obtenir des informations précises et fiables sur les décisions relatives au secteur de

Adji Mbergane Kanouté défend le report de la présidentielle et rejette la responsabilité sur les députés

Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a pris la parole hier sur la TFM pour justifier le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain. Selon elle, le président Macky Sall n’est pas à l’origine de cette décision, affirmant que ce sont les députés qui l’ont actée.

Elle souligne que Macky Sall n’avait pas le droit de décider seul du report de l’élection, insistant sur le fait que son implication dans le processus électoral, notamment dans le choix d’un candidat et dans les campagnes, démontre son engagement envers le scrutin. Adji Mbergane Kanouté affirme que le président avait le droit de se présenter pour un second mandat, mais qu’il y a renoncé, démontrant ainsi son désir de respecter la volonté du peuple sénégalais.

Selon la députée, le Parti démocratique sénégalais (PDS) a exercé son droit en demandant la mise en place d’une enquête parlementaire, en se basant sur l’article 48 de l’Assemblée nationale. Cette enquête vise à examiner les accusations portées contre des juges du Conseil constitutionnel, le candidat de BBY et le processus électoral dans son ensemble.

Adji Mbergane Kanouté insiste sur le fait que les irrégularités signalées par certains candidats ne seront pas ignorées, et que l’enquête parlementaire se poursuivra. Elle souligne également que si la culpabilité du président élu est établie, il pourrait être contraint à démissionner.

Report de la présidentielle : L’UE condamne la décision de Macky Sall

La décision du président sénégalais Macky Sall de reporter la présidentielle prévue le 25 février au 15 décembre 2024 continue de susciter des réactions critiques, cette fois-ci de la part de l’Union européenne (UE). Dans un communiqué, l’UE exprime sa vive préoccupation face à ce report inattendu, soulignant qu’il compromet la longue tradition démocratique du Sénégal et crée une période d’incertitude pour le pays.

L’UE déplore également le manque de consultation et de transparence dans la prise de cette décision majeure, qui affecte un moment clé de l’exercice démocratique du pays. Elle exhorte donc instamment la classe politique sénégalaise à prendre rapidement les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral conformément à la constitution et à la charte de la CEDEAO.

Parallèlement à la déclaration de la CEDEAO, l’UE souligne les impacts négatifs de ce report sur la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal. Elle rappelle l’importance fondamentale du respect des libertés fondamentales, telles que le droit de manifester et de s’exprimer, qui sont des principes essentiels de l’État de droit et ne doivent souffrir d’aucune exception.

Cette prise de position de l’Union européenne s’ajoute aux pressions croissantes exercées sur le gouvernement sénégalais pour rétablir le calendrier électoral initial et préserver l’intégrité du processus démocratique dans le pays.

Tragédie sur la route du Magal : 5 morts et 13 blessés dans un accident à Ndoulo

Un drame d’une extrême gravité a endeuillé la commune de Ndoulo, avec un terrible accident ayant causé cinq décès et treize blessés, selon des informations relayées par Seneweb et confirmées par une source sécuritaire.

L’incident s’est produit mercredi vers 14h45, au niveau du village de Touré Ndoulo, sur la route menant au Magal de Kaju Rajab à Touba.

Les circonstances de l’accident sont aussi tragiques que troublantes : un véhicule particulier a été contraint de freiner brusquement pour éviter un obstacle inattendu sur la chaussée. Le conducteur d’un véhicule double cabine qui le suivait a réagi en appuyant également sur les freins, mais cette manœuvre a malheureusement entraîné le renversement du véhicule, causant ainsi le décès de cinq personnes sur les lieux de l’accident et blessant gravement treize autres.

Les deux véhicules impliqués dans ce tragique événement se dirigeaient tous deux vers le Magal de Kazu Rajab à Touba, où ils espéraient participer aux festivités religieuses.

Face à cette situation épouvantable, les gendarmes de la Brigade de Ndoulo ont immédiatement ouvert une enquête pour comprendre les circonstances exactes de l’accident et déterminer les éventuelles responsabilités.

Cet accident rappelle cruellement les dangers omniprésents sur les routes sénégalaises et souligne l’importance cruciale de respecter les règles de sécurité routière pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Déthié Fall du PRP réagit avec fermeté : « Arrêtez de demander où sont les leaders, nous sommes sur le terrain ! »

Face aux critiques accusant l’opposition de désertion du terrain politique, Déthié Fall, leader du Parti pour la République et le Progrès (PRP), a réagi avec vigueur, qualifiant ces reproches d’idées fallacieuses. « Qu’on arrête de nous dire où sont les leaders. On est là. Toujours sur le terrain ! », a-t-il affirmé de manière catégorique.

Poursuivant sur sa lancée, Déthié Fall a rappelé son engagement en tant qu’opposant et candidat politique, affirmant que lui et ses collègues ont continué à mener la campagne électorale malgré les difficultés et les entraves rencontrées. Il a souligné leur détermination à défendre la démocratie et les libertés, même au prix de leur propre sécurité.

Évoquant le report de la présidentielle décidé par le Président Macky Sall, Déthié Fall a exprimé son rejet de cette décision, arguant que la légitimité des candidats provient du Conseil constitutionnel et non du président en exercice. Il a affirmé que la date du 25 février sera maintenue si les recours introduits sont examinés et jugés conformément à la loi.

S’adressant à tous les Sénégalais, Déthié Fall a souligné l’importance de l’action collective dans cette période critique, affirmant que le moment était venu de passer de la parole aux actes. Il a également alerté la communauté internationale sur la situation politique actuelle au Sénégal, mettant en garde contre les atteintes à la démocratie et aux droits fondamentaux.

Cette réaction de Déthié Fall témoigne de la détermination de l’opposition à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques, malgré les obstacles et les pressions rencontrés.

Situation critique à l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye : Les insuffisants rénaux en danger

Depuis un mois, les patients insuffisants rénaux de l’Hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye sont privés de leurs séances de dialyse, une situation alarmante qui met leur vie en péril. En outre, les kits nécessaires à ces traitements vitaux font cruellement défaut, aggravant encore la détresse des malades.

L’association des insuffisants rénaux de Guédiawaye lance un cri d’alarme et en appelle au ministre de la Santé ainsi qu’au chef de l’État pour intervenir de toute urgence. Le secrétaire général de l’association, Cheikh Ibra Bop, exprime la gravité de la situation en soulignant que l’absence de matériel met en danger la vie des patients, pour qui la dialyse est une nécessité vitale.

« Actuellement, nous sommes confrontés à un problème de matériel. Ce problème est récurrent depuis le mois de décembre et un dialysé qui ne fait pas la Dialyse est en sursis de vie », explique-t-il, mettant en lumière l’urgence de la situation. Il souligne également l’impuissance du directeur de l’hôpital à résoudre ce problème crucial.

Les patients, quant à eux, vivent dans l’angoisse constante de ne pas pouvoir recevoir leur traitement vital. « Depuis 4 heures du matin, nous sommes là, nous ne pouvons pas faire la dialyse et Dieu seul sait si les malades vont tenir jusqu’à demain », témoigne l’un des patients, lançant un appel désespéré aux autorités pour une résolution immédiate de cette crise sanitaire.

Face à cette situation critique, l’association des insuffisants rénaux de Guédiawaye demande une intervention rapide et efficace des autorités compétentes afin de sauver des vies et de garantir l’accès à des soins de santé essentiels pour tous.

Érosion de la démocratie sénégalaise : Cheikh Yérim Seck pointe du doigt Pastef d’Ousmane Sonko

Dans une récente interview accordée à La Voix du Nord, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse sur les récents troubles démocratiques qui agitent le Sénégal. Pour lui, le principal acteur de cette dégradation n’est autre que le parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko.

Selon Cheikh Yérim Seck, l’émergence de Pastef sur la scène politique sénégalaise a introduit des pratiques inédites et souvent violentes. Les manifestations massives, les discours véhéments et les actes de vandalisme ont marqué une rupture avec le caractère traditionnellement pacifique de la démocratie sénégalaise.

Le journaliste rappelle également les événements de mars 2021, où le Sénégal a frôlé le basculement. Les tensions ont atteint un niveau critique suite à l’arrestation du leader de Pastef, Ousmane Sonko, et à l’interdiction de son parti. Ces mesures drastiques prises par l’État ont exacerbé la psychose et alimenté un climat politique déjà tendu.

Cette ambiance électrique et les troubles incessants ont profondément perturbé le fonctionnement démocratique du pays, remettant en question sa réputation de stabilité politique en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, Cheikh Yérim Seck met en garde contre les conséquences néfastes de ces pratiques politiques nouvelles et appelle à un retour au calme et au respect des valeurs démocratiques qui ont longtemps caractérisé le Sénégal.

Report de la Présidentielle : Cheikh Yérim Seck analyse les raisons profondes

Dans le tumulte politique qui secoue le Sénégal suite au report inattendu de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, le célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck, actuellement en France pour des raisons familiales, a partagé son analyse sur les raisons sous-jacentes de cette décision surprenante.

Interrogé par « La Voix du Nord », Cheikh Yérim Seck a dévoilé un tableau complexe des événements et des dynamiques politiques qui ont conduit le président sénégalais, Macky Sall, à reporter le scrutin.

Parmi les facteurs déterminants évoqués par le journaliste, figurent les controverses entourant la candidature de Rose Wardini, arrêtée pour parjure en raison de sa double nationalité, ainsi que le rejet de la candidature de Karim Wade, malgré sa renonciation à la nationalité française. Ces situations ont entaché la crédibilité du processus électoral aux yeux du président.

Par ailleurs, Cheikh Yérim Seck pointe du doigt les événements du 26 octobre dernier, marqués par le rejet de 41 candidatures dans des conditions floues et contestées, ainsi que les accusations de corruption portées par le Premier ministre à l’encontre de deux magistrats du Conseil constitutionnel. Ces éléments ont contribué à semer le doute quant à l’intégrité du processus électoral.

En outre, le journaliste souligne les tensions internes au sein de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yaakaar, exacerbées par la désignation d’Amadou Ba comme successeur de Macky Sall. Cette nomination a suscité des remous au sein du parti présidentiel, certains militants considérant Amadou Ba comme un arriviste opportuniste. Ces divisions ont affaibli la cohésion politique et ont contribué à fragiliser le processus électoral.

Dans ce contexte, Cheikh Yérim Seck estime que le report de l’élection présidentielle, bien que surprenant, est justifié par la nécessité de rétablir la crédibilité du processus électoral et de répondre aux tensions politiques internes.

Accident mortel à Thiès : Un policier fauché par un camion

Une tragédie a frappé la ville de Thiès ce mercredi 7 février 2024, avec un accident fatal survenu aux premières heures de la journée. Vers 5 heures du matin, sur la route de Tivaouane, précisément au Rond-point Diassap à la sortie de la commune de Thiès-Ouest, un policier en service au poste de police de Médina Fall, répondant au nom de Abdoulaye Ndiaye, a été victime d’un terrible accident.

Selon les informations rapportées par une source sur place, l’agent de police se trouvait en faction lorsqu’il a été violemment fauché par un camion. Le chauffeur du véhicule incriminé aurait pris la fuite dans un premier temps, laissant derrière lui le policier gravement blessé. Malheureusement, Abdoulaye Ndiaye n’a pas survécu à ses blessures.

Les témoins présents sur les lieux ont rapporté que le camion impliqué dans l’accident a tenté de s’échapper, mais a finalement été arrêté par la suite. Les circonstances exactes de l’accident restent encore floues et font l’objet d’une enquête en cours pour déterminer les responsabilités et les causes précises de ce drame.

Cette tragédie a plongé la communauté dans une profonde tristesse et émotion. La perte d’un agent de police, qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions, est un choc pour ses collègues, sa famille et l’ensemble de la population. En attendant les résultats de l’enquête, les hommages affluent en mémoire de Abdoulaye Ndiaye, un serviteur de l’ordre dont la vie a été brutalement interrompue.

Le Forum civil annonce des manifestations contre le report de l’élection présidentielle

Face au report de l’élection présidentielle sénégalaise jusqu’au 15 décembre prochain, le Forum civil a décidé de passer à l’action en organisant des manifestations dans tout le pays. Cette décision fait suite à une série de contestations contre ce report, initialement prévu pour le 25 février.

Le coordonnateur de la section sénégalaise de Transparency International, Birahime Seck, a lancé un appel aux différentes branches du Forum civil réparties à travers le territoire national, les invitant à organiser des marches pacifiques. Dans un message diffusé sur les plateformes numériques, il a souligné l’importance de dénoncer ce qu’il considère comme un coup de force inacceptable et de demander le respect du calendrier électoral initial.

Le Bureau exécutif du Forum civil a donné instruction à ses sections territoriales de solliciter les autorisations nécessaires auprès des autorités administratives compétentes pour la tenue de ces manifestations. L’objectif est de mobiliser la population et de faire entendre la voix de l’opposition au report de l’élection présidentielle.

Ces manifestations, prévues pour être pacifiques, s’inscrivent dans la lignée de l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la démocratie et du respect des droits fondamentaux. Elles visent à exercer une pression sur les autorités pour qu’elles reviennent sur leur décision et rétablissent le calendrier électoral initial.

Dans un contexte marqué par une forte polarisation politique et une tension croissante, ces manifestations représentent un moyen pour le Forum civil de défendre les principes démocratiques et de faire valoir les intérêts du peuple sénégalais.

Mame Boye Diao dénonce la situation actuelle : une « Insulte pour toute la population »

Dans une déclaration poignante, Mame Boye Diao, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, exprime son indignation face à la crise politique actuelle qui secoue le pays. Pour lui, cette situation constitue « une insulte pour toute la population » sénégalaise, alors que le pays est plongé dans des moments troublés et est devenu, selon ses mots, la risée du monde.

Malgré le report inattendu de l’élection présidentielle, Mame Boye Diao refuse de baisser les bras et estime que le combat n’est pas encore perdu. Il rappelle qu’une première requête a été déposée au Conseil constitutionnel, demandant aux sages de jouer leur rôle d’arbitre conformément aux dispositions constitutionnelles.

Lors d’un point de presse tenu par le collectif des candidats, Mame Boye Diao a expliqué la démarche entreprise, notamment l’utilisation du principe de la connaissance acquise à partir du discours du président de la République Macky Sall. Il a également souligné l’importance cruciale de l’alinéa 7 de l’article 103 de la Constitution, garantissant la forme républicaine du Sénégal.

Pour Mame Boye Diao, la première requête déposée devrait suffire à permettre un retour à la normale et une reprise de la campagne électorale. Cependant, il encourage également les députés de l’opposition à contester la loi récemment votée à l’Assemblée nationale, qui déroge à l’article 31 de la Constitution.

Dans cette période de crise, Mame Boye Diao demeure résolu à défendre les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal. Il appelle toutes les parties concernées à agir dans l’intérêt supérieur du peuple sénégalais et à œuvrer pour restaurer la stabilité politique et sociale dans le pays.

Confirmation du Conseil des Ministres à 15h : Stabilité institutionnelle au Sénégal malgré les Rumeurs

Contredisant les informations précédentes relayées par la RFM et reprises par Seneweb, le Conseil des Ministres se tiendra bel et bien ce mercredi 7 février au Palais de la République. Des sources concordantes ont confirmé que la réunion hebdomadaire se déroulera à 15 heures au Palais présidentiel.

Cette annonce met fin aux spéculations et aux incertitudes qui ont suivi la diffusion de la nouvelle de l’annulation supposée du Conseil des Ministres. Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques en raison du report de l’élection présidentielle, la confirmation de la tenue de cette réunion gouvernementale est un signe de continuité et de stabilité institutionnelle.

Il est à noter que cette confusion autour de l’annulation du Conseil des Ministres souligne l’importance de la communication claire et transparente de la part des autorités, en particulier dans des moments de crise et d’incertitude. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, il est essentiel que les citoyens puissent compter sur des informations précises et fiables de la part de leurs dirigeants.

En attendant, la tenue du Conseil des Ministres offre une opportunité aux membres du gouvernement de discuter des questions urgentes et des défis auxquels le pays est confronté, démontrant ainsi leur engagement envers la gestion efficace des affaires publiques et le maintien de la stabilité dans le pays.

Report inattendu de l’élection Présidentielle au Sénégal : Craintes de crise institutionnelle

Le Sénégal, longtemps reconnu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, est confronté à une période d’incertitude sans précédent suite à l’annonce inattendue du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall. Cette décision, survenue alors que le scrutin était initialement prévu pour le 25 février, suscite des inquiétudes croissantes quant à l’avenir de la démocratie dans le pays.

Le Sénégal s’est démarqué en Afrique de l’Ouest par son respect des principes démocratiques depuis son accession à l’indépendance en 1960, ainsi que par des transitions politiques pacifiques. Cependant, les récents développements politiques ont semé le doute quant à la solidité de cette démocratie.

Macky Sall, au pouvoir depuis 2012, a alimenté les spéculations sur une possible tentative de prolongation de son mandat au-delà des limites constitutionnelles en évoquant l’idée d’un troisième mandat. Bien qu’il ait finalement abandonné cette idée, cela a suscité des tensions exacerbées dans un climat déjà tendu, marqué par des manifestations violentes.

Le durcissement politique s’est également illustré par l’interdiction du parti de l’opposant Ousmane Sonko en juillet dernier, témoignant d’une polarisation croissante au sein du paysage politique sénégalais.

Le report de l’élection présidentielle, sans date précise, est justifié par des allégations portées contre l’intégrité des juges constitutionnels par des proches du président Sall. Cette situation renforce les craintes d’une crise institutionnelle et nourrit les suspicions quant à une éventuelle prolongation du mandat présidentiel.

L’absence de clarté sur le calendrier électoral représente un danger pour le modèle démocratique sénégalais et risque d’entraîner des troubles sociaux généralisés dans un pays déjà fragilisé par les tensions politiques et sociales.

Face à cette situation préoccupante, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif afin de trouver une solution pacifique et conforme aux principes démocratiques. L’avenir de la démocratie au Sénégal dépend de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour préserver les acquis démocratiques du pays.

Une décision cruciale pour la stabilité et la démocratie au Sénégal

Cette décision, saluée par de nombreux observateurs, témoigne de la volonté du Président de prévenir tout risque de troubles pré ou post électoraux, et de garantir des élections libres, inclusives et transparentes. En effet, les préoccupations soulevées par 41 candidats exclus de la course présidentielle, ainsi que les allégations de corruption portées à l’encontre de deux juges du Conseil Constitutionnel, ne pouvaient être ignorées sans compromettre l’intégrité du processus démocratique.

Le dialogue national proposé par le Président Sall offre une opportunité unique à l’opposition de faire entendre ses préoccupations et de contribuer à l’amélioration du processus électoral. En posant les problèmes liés au fichier électoral et au parrainage, l’opposition joue un rôle essentiel dans la construction d’une démocratie plus forte et plus inclusive, garantissant ainsi un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.

Annulation surprise du Conseil des Ministres : Un signe des temps troublés au Sénégal

En plein tumulte politique suite au report de l’élection présidentielle, une nouvelle surprise frappe le pays : l’annulation soudaine du Conseil des Ministres prévu pour ce mercredi 7 février. L’annonce de cette décision a été faite par la RFM, suscitant des interrogations quant aux raisons sous-jacentes à cette annulation de dernière minute.

Cette annulation intervient seulement deux jours après l’officialisation du report de l’élection présidentielle, un événement qui a déjà semé le doute et l’inquiétude au sein de la population sénégalaise. Alors que le pays est plongé dans une période d’incertitude politique, cette nouvelle interruption des activités gouvernementales soulève des questions sur l’état actuel de la gouvernance et de la stabilité au Sénégal.

Jusqu’à présent, les raisons précises de cette annulation n’ont pas été divulguées, laissant place à des spéculations et à une atmosphère de mystère. Certains observateurs suggèrent que cette décision pourrait être liée à des développements politiques en cours ou à des discussions en coulisses entre les différents acteurs politiques du pays.

Quoi qu’il en soit, cette annulation du Conseil des Ministres vient s’ajouter à une série d’événements inhabituels qui secouent actuellement le Sénégal, renforçant le sentiment d’instabilité et d’incertitude chez les citoyens.

À mesure que la situation politique continue d’évoluer, il est crucial de surveiller de près les développements futurs et de rechercher des réponses claires et transparentes de la part des autorités sur les raisons de cette annulation et sur les mesures prises pour assurer la stabilité et la gouvernance démocratique au Sénégal.

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Revue de presse (Wolof) ZIK FM du mercredi 07 février 2024 | Par Mantoulaye Thioub Ndoye

Scandale « Keur Yeurmandé » : La liste des bébés décédés s’allonge

Le quotidien Libération annonce une nouvelle tragique : deux des 48 bébés retirés de la pouponnière « Keur Yeurmandé » de Ndella Madior Fall ont perdu la vie hier à l’hôpital régional de Thiès, portant le nombre de décès liés à cette affaire à huit.

Le journal rappelle que la Brigade des mœurs de la Sûreté urbaine (Su) les avait récupérés avant de les confier à des structures spécialisées en raison de leur état de santé jugé alarmant.

Ce sinistre scandale a été découvert en décembre dernier. À la suite d’une information judiciaire demandée par le Doyen des juges, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt pour traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliments à des enfants, soins entraînant la mort sans intention de la donner et obtention illicite de certificats aux fins d’inhumation.

Concernant le personnel impliqué, outre la patronne, son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux, Djiby Sow, et l’animateur à Saphir Fm, El Hadi Sène, ont également été inculpés. El Hadi Sène a admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière.

Quant aux nourrices, elles ont été inculpées sous le régime du contrôle judiciaire.

Retrait de la Licence de Walfadjri : La CAP annonce une série d’actions

La Coordination des associations de presse (CAP), réunie mardi, a décidé d’entreprendre plusieurs actions pour exiger la restitution de la licence de diffusion du groupe Walfadjri, suite au retrait annoncé par le ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam.

Dans un communiqué relayé par l’APS, la CAP a dévoilé son plan d’actions, qui comprend notamment une journée sans presse, la convocation d’un Conseil des médias, une saisine du président de la République, la rédaction d’un éditorial commun, une rencontre avec les patrons de presse et les organisations de la société civile, ainsi qu’une veillée nocturne devant les locaux de Walfadjri.

La décision du ministre de retirer la licence de diffusion des programmes de Walfadjri a été motivée par des violations répétées des prescriptions législatives, réglementaires et contractuelles, ainsi que par des actes qualifiés de récidive manifeste, selon l’article 142 du Code de la presse.

Les organisations de la CAP et les acteurs des médias s’engagent à poursuivre leur combat jusqu’à la réinstauration de la normale, et demandent un engagement du gouvernement à ne plus couper l’Internet mobile, ce qui entrave sérieusement l’économie des médias et le droit du public à l’information, garanti par la Constitution.

Les participants à la réunion ont unanimement dénoncé les atteintes graves à la liberté de presse et d’expression engendrées par le retrait de la licence de WalfTV. Ils estiment que le ministre de la Communication a outrepassé ses prérogatives en ignorant la procédure prévue par les lois et règlements en vigueur, et en ne fournissant pas de justification claire quant à cette sanction.

Report de la Présidentielle : BBY évoque la crainte d’une Crise Institutionnelle

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), majoritaire, a déclaré que le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024 a été voté pour éviter une crise institutionnelle majeure au Sénégal. Cette décision a été motivée par les dysfonctionnements constatés dans le processus électoral, selon M. Mbow.

Lors d’une conférence de presse entouré de députés de BBY, M. Mbow a évoqué les soupçons de corruption et de conflits d’intérêts entourant deux membres du Conseil Constitutionnel, notamment après l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Il a également mentionné la révélation de la double nationalité de la candidate Rose Wardini et les contestations concernant les vérifications des parrainages, parmi d’autres problèmes.

Selon M. Mbow, le groupe parlementaire BBY a ressenti le besoin d’informer le peuple sénégalais sur ces questions et a conclu que les conditions nécessaires pour une élection présidentielle libre et transparente n’étaient pas réunies. C’est pourquoi ils ont soutenu le report du scrutin jusqu’au 15 décembre 2024.

M. Mbow a également souligné que si le président Macky Sall avait eu l’intention de prolonger son mandat, il n’aurait pas réaffirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Cette déclaration vise à dissiper les soupçons concernant les motivations du report et à rassurer sur l’engagement du président envers les principes démocratiques.

Report du Scrutin Présidentiel : Les États-Unis exhortent le Sénégal à respecter la Constitution

Les États-Unis expriment leur profonde préoccupation face aux mesures prises pour retarder l’élection présidentielle prévue le 25 février au Sénégal, des actions qui vont à l’encontre de la forte tradition démocratique du pays. Le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré que les États-Unis sont particulièrement alarmés par les informations faisant état de l’expulsion forcée de parlementaires ayant exprimé leur opposition à un projet de loi visant à retarder les élections. Cette situation a conduit à un vote à l’Assemblée nationale que les États-Unis ne considèrent pas comme légitime, compte tenu des conditions dans lesquelles il s’est déroulé.

Dans leur communiqué, les États-Unis exhortent le gouvernement sénégalais à organiser l’élection présidentielle conformément à la Constitution et aux lois électorales en vigueur. Ils soulignent également l’importance de garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de réunion pacifique et d’expression, y compris pour les membres de la presse, et appellent à ce que ces droits soient pleinement respectés.

Les États-Unis réaffirment leur engagement à rester en contact avec toutes les parties prenantes et les partenaires régionaux dans les jours à venir pour trouver une solution équitable et respectueuse de la démocratie. Cette déclaration témoigne de l’importance accordée par les États-Unis au respect des principes démocratiques et à la stabilité politique dans la région.

https://www.state.gov/postponement-of-election-in-senegal/

Guy Marius Sagna et Abass Fall Libérés, Ex-Capitaine Touré en Garde à Vue

Dans un récent développement, les activistes Abass Fall et Guy Marius Sagna, ainsi que Gérard Koïta, ont été libérés selon les informations communiquées par Me Cheikh Khoureychi Bâ. Cependant, une note de différence se dessine avec l’ancien capitaine Seydina Oumar Touré, actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Guédiawaye, selon la même source.

« Les honorables députés Guy Marius Sagna et Abass Fall enfin libérés après une longue attente au Commissariat central de Dakar. Gérard Koïta et les deux membres du staff du Recteur Mary Teuw Niane également libérés quittent l’Hôtel de Police. Pendant ce temps à Pikine, le député Bèye de Pastef et le capitaine Seydina Oumar Touré sont placés en garde à vue au commissariat de Guédiawaye », a rapporté Me Bâ.

Selon des sources de Seneweb, Abass Fall et Guy Marius Sagna ont été appréhendés par les forces de l’ordre du commissariat de l’unité 15 des Parcelles-Assainies, puis remis à la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar. Toutefois, l’autorité judiciaire compétente a rapidement ordonné leur libération.

Cette série d’événements soulève des questions sur les circonstances exactes entourant les arrestations et les libérations des différentes personnes impliquées. Alors que certains ont été relâchés, d’autres sont toujours sous la garde des autorités, alimentant ainsi les spéculations et les inquiétudes au sein de l’opinion publique. La situation reste donc à surveiller de près pour connaître les développements ultérieurs.

Appel au dialogue du Groupe Parlementaire de Benno Bokk Yakaar : Une invitation à l’Unité Nationale

Les députés du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY) se sont exprimés lors d’une conférence de presse au lendemain du vote de la proposition de loi portant sur le report de l’élection présidentielle de 2024. Sous la direction d’Abdou Mbow, président du groupe, les parlementaires ont appelé à une large adhésion au dialogue lancé par le président de la République dans son dernier discours à la nation.

Abdou Mbow, également membre influent de l’Alliance pour la République (APR), a souligné l’importance d’un dialogue ouvert, inclusif et constructif pour garantir une élection libre et transparente le 15 décembre prochain. Dans un contexte marqué par des tensions politiques et des controverses autour du processus électoral, le groupe parlementaire BBY affirme que la participation de toutes les sensibilités de la société sénégalaise est essentielle pour assurer la légitimité et la crédibilité du processus électoral.

L’appel au dialogue lancé par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY reflète une volonté de promouvoir la démocratie et la stabilité politique au Sénégal. En invitant toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, les députés de la majorité espèrent favoriser un consensus national qui permettra de surmonter les divisions et de renforcer l’unité nationale.

En fin de compte, cette initiative témoigne de la volonté des responsables politiques sénégalais de mettre en œuvre des processus démocratiques transparents et inclusifs, dans le but de garantir la paix, la stabilité et le progrès économique du pays.

Réajustement du calendrier électoral au Sénégal : Diop Sy explique son amendement

Lors d’une conférence de presse du parti Benno Bokk Yaakaar ce mardi, le député-maire de Tivaouane, Diop Sy, est revenu sur les motivations qui l’ont poussé à proposer un amendement au calendrier électoral sénégalais. Cet amendement, qui a été voté par 104 députés, a pour but de réajuster la date de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février, au 15 décembre.

Diop Sy a souligné que le choix du 15 décembre était stratégique, prenant en compte plusieurs facteurs essentiels. Tout d’abord, il a rappelé que le mandat présidentiel actuel prend fin le 2 avril prochain, et non le 25 février. Par conséquent, les six mois supplémentaires proposés devraient être calculés à partir de cette date, garantissant ainsi une transition en douceur jusqu’à la fin du mandat.

En outre, le député a mis en lumière l’impact des événements religieux majeurs, tels que le Magal de Touba et le Gamou, sur le calendrier électoral. Ces célébrations importantes nécessitent une prise en compte dans la planification des élections afin de respecter les traditions et les sensibilités religieuses du pays.

En proposant cet amendement, Diop Sy a également cherché à éviter toute polémique ou controverse entourant la transition présidentielle. En clarifiant et en ajustant le calendrier électoral de manière transparente, il espère contribuer à maintenir la stabilité et l’ordre public tout en garantissant un processus électoral démocratique et équitable.

L’explication fournie par Diop Sy lors de cette conférence de presse vise à dissiper les malentendus et à clarifier les raisons derrière l’amendement. En fin de compte, il s’agit de garantir la légitimité et la crédibilité du processus électoral au Sénégal, tout en tenant compte des réalités sociales, religieuses et constitutionnelles du pays.

Rétablissement de la connexion des données mobiles après une suspension temporaire

Après plus de 24 heures de suspension temporaire de l’internet des données mobiles, la situation est revenue à la normale. La connexion des données mobiles a été rétablie vers minuit. Cette suspension avait été décidée par le gouvernement, via le ministère des Télécommunications, suite à la circulation sur les réseaux sociaux de messages haineux susceptibles de déclencher des manifestations généralisées.

La décision de suspendre temporairement l’internet des données mobiles avait pour objectif de prévenir tout risque de troubles sociaux résultant de la diffusion de ces messages incendiaires. Cependant, cette mesure avait suscité des critiques de la part de diverses organisations représentant les travailleurs des opérateurs de télécommunications ainsi que des consommateurs.

Suite au rétablissement de la connexion des données mobiles, ces organisations pourraient revoir leurs stratégies de contestation. La suspension de l’internet des données mobiles avait soulevé des préoccupations quant à son impact sur la liberté d’expression et l’accès à l’information, et certains groupes avaient exprimé leur intention de contester cette décision.

Dans ce contexte, le rétablissement de la connexion des données mobiles marque une étape importante vers le retour à la normalité pour les utilisateurs et les entreprises qui dépendent de l’internet mobile pour leurs activités quotidiennes. Cependant, cela soulève également des questions sur la manière dont les autorités gèrent les tensions et les risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux dans un environnement politique et social tendu.

Pape Alioune Ndiaye rejoint le club turc Pendikspor pour un nouveau défi

Le milieu de terrain sénégalais Pape Alioune Ndiaye a pris une nouvelle direction dans sa carrière en rejoignant le club turc Pendikspor. Cette décision marque une étape importante pour le joueur de 33 ans, qui cherche à relancer sa carrière après une période moins active sur le plan footballistique.

Formé à l’académie Diambars, Pape Alioune Ndiaye possède une vaste expérience dans le championnat turc, ayant évolué auparavant avec des clubs renommés tels que Galatasaray, Trabzonspor et Fatih Karagümrük. Avec 32 sélections et 2 buts à son actif en équipe nationale du Sénégal, il apporte également une expertise internationale précieuse à son nouveau club.

En rejoignant Pendikspor, un club moins médiatisé qui occupe actuellement la 16ème place du championnat turc, Pape Alioune Ndiaye montre sa volonté de contribuer à la progression et au succès de l’équipe. Son expérience et ses compétences devraient être des atouts importants pour aider Pendikspor à atteindre ses objectifs sportifs.

Ce transfert représente une nouvelle opportunité pour Pape Alioune Ndiaye de démontrer son talent sur le terrain et de continuer à écrire son histoire dans le monde du football. Les supporters de Pendikspor espèrent certainement que sa présence renforcera l’équipe et contribuera à son ascension dans le championnat turc.

Pour Pape Alioune Ndiaye, ce nouveau défi offre l’occasion de redonner un élan à sa carrière et de poursuivre sa passion pour le football dans un environnement stimulant. Les fans attendent avec impatience de le voir briller sous les couleurs de Pendikspor et de porter haut les ambitions du club sur le terrain.

Le PDS propose la mise en place d’une Cour constitutionnelle ‘’renforcée et indépendante

Le Groupe parlementaire Démocratie Liberté et Changement, affilié au Parti démocratique sénégalais (PDS), a récemment proposé la création d’une Cour constitutionnelle renforcée et véritablement indépendante, chargée de superviser les questions électorales avec intégrité et efficacité. Cette proposition survient dans un contexte de crise politique et de report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février 2024.

Lors d’une conférence de presse, le président du groupe DLC, Mamadou Lamine Thiam, a souligné l’importance d’organiser des élections présidentielles régulières et transparentes sous la surveillance d’un tribunal impartial. Il a également appelé à un dialogue national pour réformer le code électoral et le processus électoral, conformément aux aspirations démocratiques du pays.

Le groupe DLC a exprimé sa satisfaction quant au report de l’élection présidentielle, affirmant que cette décision a permis de restaurer les droits des candidats injustement écartés du processus électoral. Parmi eux figure Karim Meissa Wade, candidat du PDS, qui aurait été exclu du processus pour des motifs de nationalité controversés malgré sa renonciation officielle à la nationalité française.

Mamadou Lamine Thiam a également critiqué les nombreuses anomalies et irrégularités observées lors du processus de sélection des candidats par le Conseil constitutionnel. Parmi ces irrégularités, il a mentionné l’absence de centaines de milliers d’électeurs sur le fichier électoral, le contrôle des parrainages sans rigueur et l’application incohérente des critères d’éligibilité des candidats.

Face à ces failles, le PDS a demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire et a déposé une proposition de loi pour reporter l’élection présidentielle de six mois, jusqu’au 15 décembre 2024. Cette proposition a été votée par une large majorité à l’Assemblée nationale après des amendements apportés par les députés.

En conclusion, le PDS et le groupe DLC continuent de plaider en faveur d’une réforme électorale visant à garantir l’intégrité, la transparence et l’inclusivité des processus électoraux au Sénégal, et la mise en place d’une Cour constitutionnelle indépendante serait une étape importante dans cette direction.

Seydou Gueye nommé Ministre, Secrétaire général du Gouvernement

Dans un remaniement ministériel intervenu ce mardi, Seydou Gueye a été nommé Ministre, Secrétaire général du gouvernement au Sénégal. Cette nomination fait suite à la démission d’Abdou Latif Coulibaly, qui occupait précédemment ce poste et a présenté sa démission le samedi dernier.

Il convient de noter que Seydou Gueye n’est pas un novice dans ce rôle, ayant déjà occupé cette fonction par le passé. Sa nomination témoigne de la confiance accordée par le gouvernement à son expérience et à ses compétences dans la gestion des affaires administratives et gouvernementales.

En tant que Ministre, Secrétaire général du gouvernement, Seydou Gueye aura la responsabilité de coordonner les activités administratives du gouvernement et d’assurer le suivi des décisions prises lors des réunions ministérielles. Son rôle consistera également à faciliter la communication et la coordination entre les différents ministères et départements gouvernementaux.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer son équipe et assurer une gestion efficace et transparente des affaires publiques. Seydou Gueye apportera sans aucun doute sa contribution à cet objectif en mettant à profit son expérience et son engagement envers le service public.

Sénégal-Alliance des États du Sahel : le défi de la Cédéao

Dans un communiqué diffusé ce mardi soir 6 février, la Cédéao dit « suivre avec préoccupation l’évolution de la situation au Sénégal » et « déconseille toute action ou déclaration » pouvant aller « à l’encontre » de la Constitution et « encourage » la classe politique à « rétablir le calendrier électoral ». Elle prendra « toutes les mesures nécessaires pour accompagner » le Sénégal et « maintenir » sa « tradition démocratique ». C’est effectivement LE nouveau défi sur lequel la Cédéao joue peut-être sa survie. Alors que Macky Sall a annoncé et obtenu le report de l’élection présidentielle qui devait se tenir dans trois semaines, ses opposants dénoncent la « dérive autoritaire » du président sénégalais. Ce report survient après que les régimes putschistes du Mali, du Niger et du Burkina, ont annoncé leur retrait de la Cédéao qui, justement, exige d’eux l’organisation d’élections. Si les situations ne sont pas les mêmes, le moment pose en tout cas un défi de taille à l’organisation régionale. 

S’agit-il de sauver la crédibilité d’un processus électoral fragilisé ? Ou d’un stratagème pour se maintenir au pouvoir ? Le président sénégalais Macky Sall a en tout cas repoussé l’élection présidentielle et prolongé son propre mandat. Le dernier pays ouest-africain à avoir pris une telle décision, c’est le Mali du colonel Assimi Goïta, dont la présidentielle était -hasard du calendrier- également prévue ce mois de février.

Macky Sall est arrivé au pouvoir par les urnes lors d’élections démocratiques et non à la faveur d’un double coup d’État militaire, il a réitéré son engagement à ne pas briguer de nouveau mandat et un camp politique opposé au sien a lui-même demandé le report du scrutin. Au Mali, enfin, aucune nouvelle date n’a été annoncée depuis l’annonce du report il y a quatre mois et demi.

Qu’importe, l’aubaine est trop belle pour les tenants du « néo-panafricanisme » qui exultent et classent désormais Macky Sall dans la catégorie des « putschistes ». Sur les réseaux sociaux circulent des montages du président sénégalais affublé d’un treillis militaire, ou du sobriquet de « Mackyavel ».

L’opposition sénégalaise dénonce la « dérive autoritaire » du chef de l’État au moment où les régimes militaires des pays de l’Alliance des États du Sahel claquent la porte de la Cédéao, qui les pressait justement d’organiser des élections pour rétablir l’ordre constitutionnel.

Cette simple concordance des temps pose un défi à toute la sous-région et la Cédéao, régulièrement accusée de faire « deux poids deux mesures », joue peut-être sa survie sur ses décisions à venir.

Dès lundi, sur le Sénégal, la Commission de la Cédéao faisait part de « sa préoccupation quant aux circonstances qui ont conduit au report » et appelait à « l’organisation d’une élection transparente, inclusive et crédible. » Le président bissau-guinéen, qui présidait la Cédéao jusqu’à l’été dernier, n’a pas eu le même réflexe : Umaro Sissoco Embaló a immédiatement « félicité » Macky Sall pour sa « sage décision », « dans le but d’aller vers de futures élections plus inclusives. » 

« La problématique pour la Cédéao, c’est que ceux qui détiennent le pouvoir respectent des limites »

Baba Dakono, chercheur à l’Observatoire citoyen sur la gouvernance et la sécurité (OCGS) à Bamako

RFI : Après le report de la présidentielle sénégalaise, que type de réaction peut-on attendre de la Cédéao ?

Baba Dakono : C’est très difficile. Je pense que cette annonce de report, qui a été suivie d’un vote par l’Assemblée nationale sénégalaise, a pris de nombreux acteurs au dépourvu. Y compris la Cédéao, qui était déjà dans la tourmente du fait de la situation politique dans la région, avec l’annonce du retrait du Mali, du Burkina et du Niger, en plus du coup d’État en Guinée… La Cédéao était déjà en proie à de nombreuses difficultés dans la gestion de ces crises. Avec la crise politique sénégalaise, il y a une croissance des difficultés et ça va être très difficile pour la Cédéao de gérer cette situation, d’autant plus que c’est intervenu dans un cadre constitutionnel, avec un président qui était élu démocratiquement. 

La Cédéao pourrait-elle décider de sanctions contre le Sénégal, comme elle l’a fait avec le Mali ou actuellement avec le Niger ? 

C’est ce qui est attendu de la part de nombreux acteurs africains, qui ont toujours dénoncé le fait que la Cédéao n’intervenait pas quand il y avait des mandats présidentiels qui allaient au-delà du mandat initialement prévu par la Constitution. On a vu des chefs d’État qui ont modifié la Constitution pour faire des troisièmes mandats. C’était une situation dénoncée par les acteurs africains qui estimaient qu’il y avait des sanctions en cas de coup d’État militaires, mais que ces situations considérées comme des « coups d’État institutionnels » n’étaient pas sanctionnées par la Cédéao. Aujourd’hui, l’organisation est peut-être placée face à son destin dans un contexte d’attente des populations ouest-africaines de sanctions ou ne serait-ce que de condamnation de ces agissements qui vont à l’encontre, du point de vue de ces populations-là, de la consolidation de la démocratie. 

Ceux qui désignent Macky Sall comme un « putschiste institutionnel », ceux qui le mettent dans la même catégorie que les militaires au pouvoir au Mali, au Niger ou au Burkina, ont-ils raison ?

Pas forcément, parce que dans ces pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce sont des coups d’État militaires, ce sont des régimes en transition. Pour le cas sénégalais, c’est une crise, on va dire, de la démocratie, une crise politique qui perdure. Ce report du scrutin présidentiel constitue un épisode de cette crise politique-là. 

En tout cas, la Cédéao joue gros sur la manière dont elle va gérer ces différents cas, qui lui tombent dessus en même temps… 

Aujourd’hui, la problématique sur le continent, c’est : comment faire en sorte que ceux qui détiennent le pouvoir, que ça soit par des faits d’armes ou à travers des élections, puissent respecter un certain nombre de limites. Et parmi ces limites justement, que la fin d’un mandat prévu soit la fin du pouvoir. 

rfi

Rose Wardini placée sous contrôle judiciaire

Après avoir été inculpée par le Doyen des juges pour plusieurs délits, Rose Wardini, leader du mouvement Senegal Nouveau, a été remise en liberté sous contrôle judiciaire. Cette décision fait suite à une audience devant le premier cabinet d’instruction, dirigé par le juge Oumar Makham Diallo.

Les chefs d’accusation retenus contre Rose Wardini incluent l’escroquerie au jugement, le faux en écriture authentique et publique, ainsi que d’autres délits liés à des inscriptions sous une fausse qualité et à des déclarations jugées inexistantes ou trompeuses.

Malgré ces accusations, Rose Wardini a été placée sous contrôle judiciaire, ce qui signifie qu’elle est autorisée à rentrer chez elle tout en étant soumise à certaines restrictions et obligations imposées par les autorités judiciaires. Ce contrôle judiciaire vise à garantir sa présence lors des audiences ultérieures et à assurer le respect des conditions fixées par le tribunal.

Cette décision marque une étape importante dans le processus judiciaire entourant l’affaire de Rose Wardini, qui continuera à être examinée par les autorités compétentes.

Report de la présidentielle au Sénégal : La CEDEAO demande le rétablissement du calendrier initial

Face à la crise politique qui secoue le Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, la Commission de la CEDEAO a pris une position ferme, exprimant sa préoccupation face à la situation actuelle dans ce pays réputé pour sa stabilité politique. Dans un communiqué publié ce mardi 6 février, la Commission a adressé un appel pressant à toutes les parties concernées pour rétablir le calendrier électoral initial, prévu pour le 25 février.

La CEDEAO, tout en rappelant l’importance du respect de la Constitution sénégalaise, a mis en garde contre toute action ou déclaration contraire aux dispositions constitutionnelles du pays. Elle a souligné la responsabilité de la population et de la classe politique dans le maintien de la paix et de la stabilité nationale.

Plus précisément, la Commission a encouragé la classe politique sénégalaise à prendre des mesures immédiates pour rétablir le calendrier électoral initial, soulignant que toute modification du mandat présidentiel est formellement interdite par la Constitution. Par conséquent, le report de l’élection, décidé par le président Sall et entériné par l’Assemblée nationale, va à l’encontre de ces dispositions fondamentales.

Dans un contexte où la tension monte et où la violence menace de s’installer, la CEDEAO a lancé un appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles renoncent à la violence et à toute action susceptible de perturber davantage la paix et la stabilité du pays. Elle a également appelé les forces de l’ordre à faire preuve de retenue et à protéger les droits fondamentaux de tous les citoyens.

Cette déclaration de la CEDEAO met en évidence l’importance de préserver la stabilité politique et sociale au Sénégal, ainsi que dans toute la région ouest-africaine, et souligne la nécessité pour toutes les parties de s’engager dans un dialogue constructif pour résoudre la crise actuelle.

Santé au Sénégal : Le SAMES dévoile un plan d’action contre la fuite des cerveaux

Parmi les points clés abordés par le plan d’action figurent la revendication de salaires plus décents, de meilleures conditions de travail et une reconnaissance accrue de la part des autorités envers les professionnels de la santé. Le SAMES souligne également la nécessité d’offrir des mesures incitatives pour encourager les médecins à rester dans le pays et à contribuer au système de santé national.

Par ailleurs, le SAMES met l’accent sur l’importance de lutter contre la fuite des cerveaux, soulignant que le maintien des médecins qualifiés au Sénégal est essentiel pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous les citoyens. Le syndicat appelle donc le gouvernement à prendre des mesures immédiates pour remédier à cette situation et à reconnaître le rôle crucial des professionnels de la santé dans le développement du pays.

En conclusion, le plan d’action du SAMES témoigne de l’engagement des professionnels de la santé au Sénégal à défendre leurs droits et à œuvrer pour un système de santé plus juste et plus efficace. Il appelle à une collaboration étroite entre le gouvernement, les professionnels de la santé et la société civile pour relever les défis actuels et assurer un avenir meilleur pour la santé au Sénégal.

Processus électoral au Sénégal : El Hadji Mamadou Diao saisit le Conseil constitutionnel

El Hadji Mamadou Diao, candidat à l’élection présidentielle, a officiellement saisi le Conseil constitutionnel afin de poursuivre le processus électoral en cours. Cette démarche a été annoncée par la coalition qui soutient sa candidature.

La requête déposée comprend plusieurs éléments, notamment une copie de la proposition de loi visant à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution, un document contenant le message à la nation du président Macky Sall daté du 3 février 2024, ainsi qu’une clé USB. Ces documents ont été enregistrés lundi au greffe du Conseil constitutionnel, selon les informations fournies par la coalition Diao 2024.

La proposition de loi, votée lundi soir par les députés de la coalition au pouvoir Benno Bokk Yaakaar et de Wallu, vise à reporter l’élection présidentielle qui était initialement prévue pour le 25 février. La nouvelle date proposée pour le scrutin est le 15 décembre 2024.

Cette saisine du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des débats houleux autour du processus électoral et des modalités de tenue du scrutin présidentiel. La décision finale du Conseil constitutionnel aura un impact significatif sur le déroulement des élections et sur le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Il convient de noter que cette démarche de El Hadji Mamadou Diao souligne l’importance des principes démocratiques et de la primauté du droit dans le processus électoral, ainsi que la volonté des différents acteurs politiques de faire valoir leurs droits dans le respect des institutions constitutionnelles du pays.

Thierno Alassane Sall pointe du doigt la France et la CEDEAO suite au report de la présidentielle au Sénégal

La récente révision de la Constitution du Sénégal, approuvée par l’Assemblée nationale et prolongeant le mandat du Président Macky Sall jusqu’au 15 décembre 2024, a suscité une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall. Dans un message publié sur sa page Facebook, il a accusé le président sénégalais, ainsi que la France et la CEDEAO, de violation flagrante de la Constitution et de manœuvres antidémocratiques.

Dans son post, Thierno Alassane Sall a dénoncé ce qu’il considère comme une usurpation de pouvoir de la part du président Macky Sall, affirmant que celui-ci a outrepassé les limites de la Constitution sénégalaise en prolongeant son mandat au-delà de la date prévue. Il a souligné que cette révision constitutionnelle, votée sous la haute surveillance de la gendarmerie, constitue une grave violation des principes démocratiques du pays.

Thierno Alassane Sall a également critiqué la réaction de la France et de la CEDEAO, qui, selon lui, ont adopté une attitude hypocrite en condamnant les récentes prises de pouvoir militaires au Burkina Faso et au Mali, tout en restant silencieuses face au « putsch » de Macky Sall. Il a souligné le contraste entre l’attitude de ces organisations internationales vis-à-vis des dirigeants africains et leur inaction face aux agissements du président sénégalais.

En appelant les démocrates, républicains et patriotes de tous bords à s’opposer à cette violation de la Constitution et à défendre les principes démocratiques, Thierno Alassane Sall a lancé un appel à l’action pour empêcher toute tentative de consolidation d’un régime autoritaire au Sénégal. Il a souligné l’importance de rester vigilants et de ne pas tolérer les atteintes à la démocratie, quelle que soit leur source.

Cette déclaration de Thierno Alassane Sall met en lumière les préoccupations croissantes concernant l’état de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal, ainsi que les tensions politiques entourant le report de l’élection présidentielle. Elle souligne également l’importance de la vigilance citoyenne et de la défense des valeurs démocratiques dans un contexte politique où les libertés fondamentales sont mises à l’épreuve.

Report de la Présidentielle : Mamoudou Ibra Kane révèle la réaction en coulisse d’Amadou Ba

À trois semaines du scrutin présidentiel, l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection a suscité de vives réactions dans le pays. Parmi les personnalités politiques concernées, Amadou Ba, actuel Premier ministre du Sénégal, a fait preuve d’une réaction remarquable, selon les dires de Mamoudou Ibra Kane.

Dans une déclaration rapportée par RFI, Mamoudou Ibra Kane indique que malgré les événements, Amadou Ba reste calme et observateur. « Il est serein, il observe ce qui se passe. Je ne peux pas parler à sa place. Il ne manquera pas l’occasion probablement, d’édifier les Sénégalais », a-t-il déclaré.

Selon les informations fournies par le journaliste-politicien, Amadou Ba aurait exprimé son désaccord lors d’une rencontre avec Macky Sall la veille de l’annonce du report de l’élection présidentielle. Cette rencontre aurait été marquée par une discussion franche où Amadou Ba aurait clairement exprimé son opposition à un tel report. « Une position républicaine qu’il faut saluer », souligne Mamoudou Ibra Kane.

Cependant, malgré cette prise de position, Amadou Ba n’aurait pas été entendu, selon les dires du journaliste. Cette situation soulève des interrogations sur l’avenir politique d’Amadou Ba, notamment concernant son maintien à son poste de Premier ministre. « Aucune option n’est écartée », déclare Mamoudou Ibra Kane. « Dans les prochains jours, on sera édifié sur la décision qu’il aura à prendre ou de la décision que Monsieur Le Président de la République va prendre ».

Cette révélation met en lumière les tensions et les divergences au sein du gouvernement sénégalais face à la décision de reporter l’élection présidentielle, laissant entrevoir des possibles changements politiques majeurs dans les jours à venir.

Comprendre le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 (Par Pr. Ismaila Madior Fall)

1. Qui a initié le report de l’élection présidentielle ?
• Ce n’est pas le Président de la République qui en a pris l’initiative.
• Le report a été initié par le groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS)  » Liberté, Démocratie et Changement « 
• Ce groupe a déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale la « proposition de loi constitutionnelle portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal ».
• Article premier. – « par dérogation à l’alinéa premier de l’article 31 de la Constitution aux termes duquel « Le scrutin pour l’élection du Président de la République a lieu quarante- cinq jours au plus et trente jours au moins avant la date d’expiration du mandat du Président de la République en fonction », le scrutin pour l’élection présidentielle est reporté jusqu’au 25 août 2024 ».
• Cette proposition de loi a pour objet de reporter la tenue de l’élection présidentielle en août 2024 et permet au Président en exercice de rester en fonction jusqu’à l’installation de son successeur.
• Un amendement parlementaire a porté la date de la tenue de la prochaine présidentielle au 15 décembre 2024.

2. Quelles sont les raisons justificatives du report ?
• La crise entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel sur une supposée corruption de juges constitutionnels.
• La création d’une commission d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur cette affaire et, au-delà, sur les modalités de vérification des candidatures par le Conseil constitutionnel
• La réfutation des accusations par les membres du Conseil constitutionnel qui demandent que la lumière soit faite sur cette affaire.
• La découverte de fraudes commises par des candidats sur leur nationalité pour faire passer leur candidature.
• Le jet de discrédit sur le Conseil constitutionnel juge électoral source d’un rejet du verdict des urnes (potentiel contentieux électoral)
• Risques de contestations des résultats des élections et dedérapage préjudiciable à la stabilité politique du pays.

3. Quelle est la procédure mise en œuvre pour le report ?

• C’est une proposition de loi constitutionnelle émanant des députés, notamment du groupe parlementaire du PDS
• Cette proposition a été envoyée, pour avis, au Président de la République qui en a pris acte.
• La proposition a été adoptée en commission et approuvéeà la majorité des 3/5 des suffrages exprimés par l’Assemblée nationale le lundi 5 février 2024.
• Ce n’est pas une révision ou modification de la Constitution, mais une dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution qui permet un réaménagement du calendrier électoral et non une remise en cause de la durée du mandat prévue par l’article 27 de la Constitution. Pour rappel une loi constitutionnelle peut avoir pour objet de modifier la Constitution ou de déroger à une ou plusieurs dispositions de la Constitution.
• La disposition relative à la durée du mandat et toutes les autres dispositions de la Constitution restent intactes, en l’état.
• La disposition dérogatoire a vocation à être ponctuelle, conjoncturelle, transitoire et cesse d’être en vigueur dès l’organisation de la prochaine présidentielle.

4. Quel est le rôle du Président de la République sur la mise en œuvre du report ?
• Le Président n’en est pas l’initiateur.
• Il doit juste donner un avis favorable ou défavorable oualors en prendre acte. Il a préféré la troisième option.
• Après le vote de la loi constitutionnelle, il appartient au Président de la République de procéder à sa promulgation dans les délais indiqués par la Constitution.

5. Quelle est la date de la prochaine présidentielle ?
• Avec l’approbation de cette loi constitutionnelle, la date de la prochaine présidentielle est celle y indiquée, c’est-à-dire le 15 décembre 2024. Pour rappel, la première présidentielle du Sénégal avait été organisée le 1erdécembre 1963.

6. Quand expire le mandat du Président de la République avec l’adoption de la loi constitutionnelle ?
• Le principe est clairement formulé comme suit : « Le Président en exercice poursuit ses fonctions jusqu’à l’installation de son successeur », c’est-à-dire à l’installation du Président qui sera élu le 15 décembre 2024.
• Cette installation se fera au mois de janvier en cas dedénouement de l’élection en un tour unique et en février en cas de double tour.

7. Est-ce que le Conseil constitutionnel peut censurer la loi constitutionnelle ?

• Non. Il est de jurisprudence constante que le pouvoir constituant est souverain et ne peut faire l’objet de contrôle.
• En conséquence, le Conseil constitutionnel s’est toujours déclaré incompétent pour contrôler une loi constitutionnelle. Autrement dit, il y a une injusticiabilitéde la loi constitutionnelle.
• Dans le même sens, le décret n°2024-106 du 3 février 2024 portant abrogation du décret n° 2023-2283 portant convocation du collège électoral relève, selon une jurisprudence constante, de la catégorie des actes de gouvernement insusceptibles de recours pour excès de pouvoir.
• Au total, la loi bénéficie de l’injusticiabilitéconstitutionnelle, le décret de l’immunité juridictionnelle.

8. Est-ce qu’il y a des précédents de lois constitutionnelles dérogatoires à la Constitution ?

Bien sûr, au moins deux précédents peuvent être cités.

• 1er précédent : Loi n° 62-62 du 18 décembre 1962 portant modification de la Constitution

L’Assemblée nationale après en avoir délibéré, a adopté en sa séance du 18 décembre 1962, à la majorité qualifiée des 3/5.

Le Président de la République promulgue la loi constitutionnelle dont la teneur suit :

Article unique

Il est ajouté à la Constitution de la République du Sénégal un article 66 bis, ainsi libellé :

Art. 66 bis

Par dérogation aux dispositions des articles 25, 53 et 66 de la Constitution fixant les pouvoirs et les attributions du Président du Conseil, le Chef de l’Etat devient Chef de l’Exécutif.

Il peut soumettre au référendum un projet de révision constitutionnelle, après avis du Président de l’Assemblée nationale, du Conseil des ministres et d’une commission spéciale de l’Assemblée.

La présente loi sera exécutée comme Constitution.

• 2ème précédent – Loi constitutionnelle n° 2007-21 du 19 février 2007 modifiant la loi n° 2006-11 du 20 janvier 2006 prorogeant le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001

L’Assemblée nationale a adopté en sa séance du mercredi 07 février 2007 et à la majorité des 3/5 des membres la composant ;

Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

Article unique.- L’article unique de la loi constitutionnelle n° 2006-11 du 20 janvier 2006 est modifié ainsi qu’il suit :

« Par dérogation à l’alinéa premier de l’article 60 de la Constitution, le mandat des députés élus à l’issue des élections du 29 avril 2001 est prorogé pour être renouvelé le 03 juin 2007 ».

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

9. Est-ce qu’il y a un précédent de report d’une élection présidentielle dans l’histoire du Sénégal ?
• Oui, suite à la première présidentielle de 1963 avec un mandat de 4 ans, la suivante, devant se tenir en début décembre 1967, a été reportée au 25 février 1968.

10. Quelle appréciation faire de cette loi au regard du parcours démocratique ?
• Une loi consolidante qui procède d’un simple réaménagement du calendrier électoral et non d’un report à proprement parler puisque le décalage ne sort pas de l’année d’expiration du mandat (2024), ne déborde pas sur l’année suivante (2025).
• Une loi qui permet de sauver le Sénégal des dérives d’un processus électoral qui aurait pu être désastreux pour notre pays.
• Une loi qui pose les jalons d’un dialogue qui permettra de réunir les conditions d’une élection libre, ouverte et transparente dans un Sénégal réconcilié et apaisé.

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24

Le Dakarois Quotidien N°100 – du 06/02/24
🔴 Report Présidentielle au 15 Décembre 2024 : Macky Sall Encore Légitime

TEXTE COLLECTIF : RESTAURER LA RÉPUBLIQUE

Ce 3 février 2024, le président Macky Sall, en interrompant in extremis et illégalement le processus électoral, a plongé le pays dans une torpeur inédite et a embarqué celui-ci dans une aventure aux lendemains plus qu’incertains. Le plan de liquidation de la démocratie sénégalaise, que le régime en place déploie depuis une douzaine d’années, trouve son bouquet final dans cet acte d’annulation du processus électoral. Pour des accusations de corruption, à ce jour non étayées, de membres du Conseil constitutionnel, le président de la République, avec la complicité d’une majorité circonstancielle à l’Assemblée nationale, a fini de corrompre durablement notre tradition démocratique en interrompant ainsi brutalement le processus électoral en cours. Pourtant rien dans l’échafaudage institutionnel ne lui en donne la prérogative en l’état actuel des choses. Rien dans la trajectoire singulière du Sénégal ne pouvait lui servir de viatique pour poser un tel acte qui risque d’être le marqueur d’un avant et d’un après, pour l’histoire du Sénégal indépendant. Le président Macky Sall a fini de porter un redoutable coup au calendrier républicain qui faisait la singularité et la fierté du Sénégal et constituait le baromètre de la vitalité de notre système politique.

La décision par laquelle le président Macky Sall a abrogé le décret n° 2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024 est, sans conteste, aux antipodes des principes élémentaires du Droit et de la Démocratie. Les arguments qui le sous-tendent sont à la fois faux et légers, et la décision elle-même viole littéralement plusieurs dispositions constitutionnelles. D’un ton qui s’est voulu solennel, le président Macky Sall a décliné les raisons qui l’ont poussé à prendre la décision qui porte un terrible coup à notre République et à la démocratie sénégalaise. Il a d’abord prétexté une crise institutionnelle qui résulterait d’un conflit entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Selon les députés du PDS qui ont sollicité la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, l’établissement de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aurait été faite sur fond de corruption de membres du Conseil constitutionnel. La mise en place d’une commission d’enquête parlementaire par l’Assemblée nationale suffit à ses yeux pour établir l’existence d’une crise. Il s’agit bien évidemment d’un argument fallacieux qui ne résiste à aucune analyse sérieuse. D’une part, le président Macky Sall a agi dans la précipitation pour accomplir sa forfaiture. Il est en effet étonnant qu’il se soit fondé sur de simples accusations dont les auteurs n’ont pas encore montré un début de preuve, pour arguer d’une crise institutionnelle. Il aurait été plus raisonnable d’attendre le rapport de la commission d’enquête parlementaire pour être plus crédible dans l’accusation de corruption. D’autre part, quand bien même il y aurait eu une crise institutionnelle, la Constitution prévoit des voies de résolution qui ne peuvent pas s’accommoder de l’attitude despotique du président Macky Sall. À rebours de son rôle de garant du fonctionnement régulier des institutions qu’il tire de l’article 42 de la Constitution, il s’est comporté en l’espèce en fossoyeur de la République. La véritable crise, c’est celle qui découlera de cette décision inédite remettant en cause le calendrier électoral et dont il est l’unique initiateur et l’ultime responsable.

Outre l’argument de la crise institutionnelle, le président Macky Sall a tenté de justifier sa décision par le fait qu’il existe une candidate à l’élection présidentielle qui ne serait pas exclusivement de nationalité sénégalaise, contrairement aux exigences de l’article 28 de la Constitution. Il a alors jugé opportun d’enfiler son manteau de « gardien de la Constitution » afin d’éviter que le scrutin ne soit biaisé. On tient là la preuve que notre « gardien de la Constitution » ignore tout du contenu de notre Charte fondamentale. Il n’y avait pas besoin de faire de ce cas de figure un prétexte dans la mesure où l’alinéa 1er de l’article 34 de la Constitution propose une solution. La candidate pourrait en effet être invitée à se retirer de la course ou, si le procureur ouvre une information judiciaire à son encontre dans le cadre des poursuites en cours, être déclarée définitivement empêchée. Dans ces deux hypothèses, le Conseil constitutionnel modifierait sa liste et la date du scrutin serait maintenue, comme le prévoit la Constitution.

En prenant la décision en question, le président Macky Sall s’est attribué des prérogatives qu’il ne tient ni de la Constitution, ni d’aucune loi de la République. L’artifice du parallélisme des formes sous-entendu est un prétexte ridicule pris par l’auteur de la forfaiture. En droit, il n’est pas toujours vrai que quand on a édicté un décret, on a systématiquement la latitude de prendre un autre décret pour abroger le premier. Pour prendre un exemple simple, un décret de nomination d’un membre du Conseil constitutionnel ne peut pas être abrogé ou retiré par le président de la République dans le but de mettre fin de manière anticipée au mandat du juge concerné. L’abrogation du décret portant convocation du corps électoral implique des conséquences juridiques d’une extrême gravité. À travers sa décision annulant le scrutin, Macky Sall a piétiné les articles 27 et 103 qui interdisent respectivement que le président de la République puisse faire plus de deux mandats ou que la durée du mandat du chef de l’Etat soit modifiée. L’improbabilité de pouvoir tenir l’échéance du 2 avril 2024 vide ces deux articles de toute leur substance. Le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs rappelé dans sa décision n° 1/C/2016 du 12 février 2016 que le mandat du président de la République est intangible en des termes on ne peut plus clairs : « Considérant, en effet, que ni la sécurité juridique, ni la stabilité des institutions ne seraient garanties si, à l’occasion de changements de majorité, à la faveur du jeu politique ou au gré des circonstances notamment, la durée des mandats politiques en cours, régulièrement fixée au moment où ceux-ci ont été conférés pouvait, quel que soit au demeurant l’objectif recherché, être réduite ou prolongée » (cons. 32).

La décision de Macky Sall constitue, enfin, une défiance à la Constitution qui dispose en son article 92 que les décisions du Conseil constitutionnel s’imposent à toutes les autorités administratives et juridictionnelles. Il s’agit sans doute d’un refus d’appliquer la décision du Conseil arrêtant la liste des candidats à l’élection présidentielle.  

En application de cette disposition de la Constitution, ni la loi, ni un décret ne peuvent modifier ou abroger la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats. Cette liste ne peut être modifiée que par une décision du Conseil constitutionnel et pour des motifs limitativement énumérés par les articles 29 à 34 de la Constitution. Cette défiance des pouvoirs politiques (Président de la République et Assemblée nationale) envers la juridiction constitutionnelle, arbitre suprême du jeu électoral, est la véritable source de crise institutionnelle.

C’est une évidence que depuis quelques années, ce régime nous a maintenus dans une crise quasi-permanente : disparitions de soldats dans des circonstances troubles, morts de manifestants, intimidations, arrestations, hordes de nervis, harcèlements judiciaires, malversations, corruption, reniements, impunité. Aujourd’hui pour les intérêts d’un homme et d’un clan, sous le fallacieux prétexte d’une crise institutionnelle, le Sénégal vient de gravement régresser dans son histoire démocratique. En effet, ce qui est en jeu les heures et les jours à venir, c’est la survie de l’idée de République ; c’est-à-dire notre volonté de vivre ensemble et d’inventer perpétuellement la société sénégalaise en tant qu’horizon et futur. Il est inadmissible de vouloir, pour le bénéfice d’un homme, d’un parti, d’un groupe de courtisans d’une autre époque, compromettre l’avenir d’une Nation qui a eu, un certain 19 mars, la ferme volonté d’entrer dans le nouveau millénaire pour s’inventer un présent et un futur de démocratie, de justice, de liberté, d’équité et simplement d’un vivre-ensemble harmonieux sénégalais. Il s’agit pour les Sénégalais de s’ériger contre cette forfaiture, d’exiger le respect du calendrier Républicain, de faire rétablir le droit par le Conseil constitutionnel, de faire à nouveau nation et de résolument restaurer leur République et leur idéal de vie commune.

Vous pouvez signer cette déclaration en indiquant votre nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires.

1 – Babacar GUÈYE, Professeur titulaire, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

2 – Felwine SARR, Professeur titulaire, Agrégé en Sciences Économiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

3 – Maurice Soudiéck DIONE, Professeur assimilé, Agrégé en sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

4 – Malick DIAGNE, Professeur titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

5 – Mbissane NGOM, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

6 – Abdoul Aziz DIOUF, Professeur titulaire, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

7 – Mamadou DIOUF, Professeur, Histoire, Columbia University (USA) ;

8 – Abdou Khadre DIOP, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université numérique Cheikh Hamidou KANE (ex UVS) ;

9 – Sidy Alpha NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

10 – Boubacar BA, Professeur assimilé, Agrégé en droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

11 – Ferdinand Diène FAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

12 – Moustapha Bassirou NIANG, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

13 – Abdou Yade SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

14 – Djibril DIOUF, Maître de conférences titulaire, Administration publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

15 – Tapsirou Bocar BA, Maître de conférences assimilé, Droit Public, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

16 – Mamadou Salif SANÉ, Maître de conférences assimilé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

17 – Benoît TINE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

18 – Diouma KOBOR, Professeur titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

19 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche titulaire, Archéologie-Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

20 – Marie-Pierre Rokhayatou SARR, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

21 – Assane MBAYE, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

22 – Moustapha NGAÏDÉ, Maître de conférences, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

23 – Joseph Sambassene DIATTA, Maître de conférences titulaire, Physique, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

24 – Rokhy POUYE, Enseignante-chercheuse vacataire, Économie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

25 – Diéry NGOM, Enseignant-chercheur, Informatique, Université Alioune Diop de Bambey ;

26 – El Hadji Babacar LY, Professeur assimilé, Chimie organique, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

27 – Dominique MENDY, Docteur en sciences économiques, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ziguinchor) ;

28 – Awa DOUCOURÉ, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane ;

29 – Ami Collé SECK, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

30 – Mamadou DIANGAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

31 – Mouhamadou BOYE, Maître de conférences, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

32 – Gane Diouf, Maître de conférences titulaire, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

33 – Mouhamadou Moustapha SARR, Maître de conférences assimilé, Génie mécanique et productique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

34 – Massamba DIOUF, Professeur titulaire, Santé publique, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

35 – Mouhamadou Ngouda MBOUP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

36 – Minata SARR, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

37 – Moustapha NDIAYE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

38 – Jean-Louis CORRÉA, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

39 – Cheikh Ibra Fall NDIAYE, Enseignant-chercheur vacataire, Droit public, Université Alioune Diop de Bambey ;

40 – Ndèye Dieynaba NDIAYE, Professeur, Droit des migrations, Université de Quebec à Montréal ;

41 – Ndioro NDIAYE, Professeur titulaire, Santé publique dentaire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

42 – Naphy SAMBA KA, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

43 – Mamecor FAYE, Maître de conférences titulaire, Biologie animale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

44 – Oumy GUÈYE, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

45 – Ibrahima KA, Maître de conférences assimilé, Électromécanique, École polytechnique de Thiès ;

46 – Babacar CAMARA, Maître de conférences, Agroforesterie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

47 – Ndèye Sophie DIAGNE, Professeur assimilé, Agrégée en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

48 – Doudou DIOP, Directeur de recherche assimilé, Botaniste, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

49 – Saliou NGOM, Chargé de recherche titulaire, Sociologie politique, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

50 – Malado AGNE, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

51 – Gilbert Coumakh FAYE, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

52 – Seydi Diamil NIANE, Chargé de recherche titulaire, Islamologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

53 – Mamadou Lamine SARR, Maître de conférences assimilé, Sciences politiques, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

54 – Momar Sylla DIENG, Maître de conférences titulaire, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

55 – Babacar DIENG, Maître de conférences assimilé, Gestion, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

56 – Alla MANGA, Chargé de recherche, Géographie, IFAN-Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

57 – Massamba GAYE, Professeur assimilé, Agrégé en droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

58 – Sokhna Mariama Sèye FALL, Enseignante-chercheuse, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

59 – El Hadji Samba NDIAYE, Professeur assimilé, Agrégé en Droit privé et sciences criminelles, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

60 – Ibrahima THIAW, Directeur de recherche, Archéologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

61 – Cheikh Abdoulaye NIANG, Chargé de recherche, Anthropologie, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

62 – Abdoulaye KEÏTA, Directeur de recherche, Littérature orale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

63 – Mouhamed Abdallah LY, Directeur de recherche assimilé, Sciences du langage, IFAN – Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

64 – Lamine Bodian, Enseignant-chercheur, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

65 – Idrissa BA, Professeur titulaire, Histoire médiévale, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

66 – Hamidou DIA, Chercheur, Sociologie, IRD / Université Paris Cité ;

67 – Fatoumata HANE, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

68 – Cheikh THIAM, Professeur titulaire, Études africaines, Amherst college (USA) ;

69 – Doyle CALHOUN, Assistant Professor, Francophone Studies, Trinity College (USA) ;

70 – Jean Alain GOUDIABY, Professeur assimilé, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

71 – Babacar Mbaye DIOP, Professeur assimilé, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

72 – Fatou DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

73 – Pape Chérif Bertrand Bassène, Enseignant-chercheur, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

74 – Abdou Khadir DIALLO, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

75 – Ousmane MANÉ, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

76 – Ndéné MBODJI, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

77 – Souleymane GOMIS, Professeur titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

78 – Mounirou DIALLO, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

79 – Lamine DIÉDHIOU, Maître de conférences titulaire, Philosophie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

80 – Abdou Salam SALL, Professeur des universités de classe exceptionnelle, chimie inorganique, Ancien Recteur, Ancien Président ANEF, Ancien Secrétaire général du SAES, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

81 – El Hadji Malick CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

82 – Ndèye Fatou LECOR, Enseignant-chercheur, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

83 – Aliou DIAW, Maître de conférences, Lettres modernes, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

84 – Oumar DIOP, Enseignant-chercheur, Mathématiques appliquées, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

85 – Ndiogou SARR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

86 – Ameth NDIAYE, Maître de conférences titulaire, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

87 – Babacar FAYE, Phd, Formateur en anglais, Groupe AFORP, Paris ;

88 – Boubacar KANTÉ, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

89 – Cheikh KALING, Maître de conférences titulaire, Histoire, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

90 – Laina Ngom DIENG, Maître de conférences, Psychologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

91 – Papa Alioune FALL, Professeur assimilé, Électronique et Télécommunications, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

92 – Oumy NIASSE, Enseignante-chercheuse, Data Science, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

93 – Ibrahima D. DIONE, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

94 – Abdoulaye NGOM, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Assane Seck de Ziguinchor ;

95 – Amary NDOUR, Maître de conférences assimilé, Histoire du droit, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

96 – Aboubekr THIAM, Enseignant-chercheur, Communication multimédia, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

97 – Alioune Badara THIAM, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

98 – Papa SY, Maître de conférences titulaire, Droit privé, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

99 – Ibra SÈNE, Associate Professor of History & Global and International Studies, The College of Wooster (USA) ;

100 – El Hadji Malick Sy CAMARA, Maître de conférences titulaire, Sociologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

101 – Alpha DIA, Enseignant-chercheur, Économie, Université numérique Cheikh Hamidou Kane (ex UVS) ;

102 – Bara AMAR, Maître de conférences assimilé, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

103 – Ibrahima SILLA, Maître de conférences titulaire, Sciences politiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

104 – Papa Fara DIALLO, Maître de conférences, Sciences politiques, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

105 – Ngalla DJITTÉ, Professeur titulaire, Mathématiques, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

106 – Mactar KAMARA, Agrégé de droit public, Professeur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

107 – Youssou GNING, Professeur titulaire et émérite, Mathématiques, Ontario (Canada) ;

108 – Diouma DIALLO, Maître de conférences titulaire, Sciences de l’information et de la communication, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

109 – Yankhoba SEYDI, Professeur assimilé, Anglais, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

110 – Khadidja DIALLO, Maître de conférences titulaire, Anglais, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

111 – Christian Ousmane DIOUF, Maître de conférences assimilé, Droit privé, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

112 – Maguette DIOP, Enseignant-chercheur, Droit public, Université Cheikh Anta Diop de Dakar ;

113 – Prof Mouhamadou THIAM, École Polytechnique de Thiès ;

114 – Mory THIAM, maître de conférences titulaire, philosophie, Ucad ;

115 – Samba TRAORÉ, Professeur titulaire de classe exceptionnelle à la retraite, Université Gaston Berger de Saint-Louis ;

116 – Mahamadou Lamine SAGNA, Professeur de Sociologie- WPI (USA) ;

Les universitaires qui souhaitent signer cette déclaration peuvent rajouter leur nom et affiliation dans la fenêtre des commentaires, ci-dessous.

Hervé Penot interpelle la CEDEAO : « Pourquoi sanctionner le Niger et laisser faire le Sénégal ?

Le report inattendu de l’élection présidentielle au Sénégal, initialement prévue pour le 25 février, a engendré une vive réaction de la part d’Hervé Penot, un éminent journaliste sportif. La décision du gouvernement sénégalais a été vivement critiquée, notamment par l’Alliance des États du Sahel (AES), coalition regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui a accusé le président Macky Sall de mensonge et de parjure.

Cette réaction a soulevé des questions fondamentales sur la cohérence des actions de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en matière de respect des principes démocratiques. En effet, il est pertinent de noter que la CEDEAO avait adopté des sanctions à l’encontre du Niger lors d’une situation similaire, comprenant notamment la suspension de l’aide financière et l’imposition de restrictions diplomatiques.

Hervé Penot a donc publiquement remis en question cette différence de traitement entre le Niger et le Sénégal. Il a souligné l’apparente contradiction dans le fait de sanctionner le Niger pour un report électoral et de ne pas agir de manière similaire face à la situation au Sénégal. Cette interrogation vise à mettre en lumière l’absence de cohérence dans les réponses de la CEDEAO aux défis démocratiques dans la région.

La déclaration de l’Alliance des États du Sahel, exprimant son attente d’une réaction de la CEDEAO et de possibles sanctions, souligne l’importance de l’action régionale en matière de respect des principes démocratiques et de l’État de droit.

Dans ce contexte, les propos d’Hervé Penot mettent en évidence la nécessité pour la CEDEAO d’agir de manière équitable et impartiale dans toutes les situations similaires, sans favoritisme ni partialité. Sa question résonne comme un appel à une action cohérente et ferme de la part de l’organisation régionale pour garantir l’intégrité des processus électoraux et la défense des valeurs démocratiques dans toute la région ouest-africaine.

Report de la présidentielle : 151 manifestants interpellés par la police

Le Sénégal fait face à une crise politique majeure suite à la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février 2024. Cette annonce a déclenché des manifestations dans plusieurs régions du pays, mettant en lumière les divisions politiques et les inquiétudes croissantes concernant l’avenir démocratique du pays.

Les manifestants, mécontents de ce report, ont exprimé leur frustration en descendant dans les rues pour exiger le respect du calendrier électoral initial. Les heurts avec les forces de l’ordre ont conduit à l’arrestation de 151 personnes à travers le pays. Ces tensions témoignent de la polarisation politique croissante et de l’incertitude qui règne quant à la voie à suivre pour la gouvernance du pays.

La justification avancée par le président Macky Sall pour le report de l’élection réside dans la nécessité de résoudre les conflits juridiques liés à l’invalidation de la candidature de Karim Wade. Cependant, cette décision a suscité des interrogations quant à son impact sur la stabilité politique du Sénégal et à la confiance du public dans le processus démocratique.

Parallèlement, le pays a également été témoin de coupures d’internet mobile, suscitant des préoccupations quant à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Le gouvernement a justifié cette mesure par la diffusion de messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, contribuant ainsi à la polarisation accrue de la société.

La situation est complexe, avec des appels au dialogue lancés par le président Sall. Cependant, certains acteurs politiques, tels que Mamadou Lamine Diallo, leader du parti Tekki, contestent vigoureusement le report de l’élection et annoncent des actions légales contre le décret présidentiel.

La communauté internationale suit de près l’évolution de la situation au Sénégal, appelant au calme et à un dialogue inclusif pour résoudre la crise. La stabilité politique du pays, longtemps considérée comme un exemple en Afrique de l’Ouest, est actuellement mise à l’épreuve, et l’issue de cette crise reste incertaine.

Incendie au marché Ocass de Touba : Les Sapeurs-Pompiers interviennent rapidement pour éviter une catastrophe

Un incendie s’est déclaré le lundi 5 février au marché Ocass de Touba, ravageant des étals et des tables, selon les constatations de Seneweb. Heureusement, l’intervention rapide des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser le feu.

Le capitaine Modou Tine, commandant de la 23e compagnie d’incendie et de secours de Touba, a expliqué : « On nous a alertés ce lundi à 22h39 d’un incendie au marché Ocass. 10 minutes plus tard, nous sommes arrivés sur les lieux où des étals prenaient feu. Nous avons réussi à enrayer la propagation des flammes. »

Les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Diégane Sène du commissariat spécial de Touba, ont mis en place un périmètre de sécurité autour des lieux du sinistre.

L’origine de l’incendie et son bilan restent inconnus à ce stade, mais la police a annoncé l’ouverture d’une enquête pour élucider cette affaire. La promptitude de l’intervention des pompiers a contribué à éviter une catastrophe majeure au marché Ocass de Touba.

CAN 2024: Nigeria-Afrique du Sud, Côte d’Ivoire-RDC… ce qu’il faut savoir sur les demi-finales

Le dernier carré de cette Coupe d’Afrique des nations ivoirienne met aux prises quatre anciens vainqueurs aux profils très divers. L’expérimenté Nigeria face aux revenants sud-africains, la Côte d’Ivoire miraculée face à une République démocratique du Congo (RDC) transformée… Focus sur les demi-finalistes de cette CAN 2024.

Le Nigeria, une expérience unique au plus haut niveau

Les Super Eagles sont, de loin, les plus habitués à de telles hauteurs. Cette CAN 2024 représente la 20e participation du Nigeria au tournoi continental. Et sa régularité est impressionnante : la sélection nationale est pour la 15e fois dans le dernier carré. Les chiffres sont forts, très forts même. Lorsqu’il se qualifie pour une CAN, le Nigeria se hisse au moins en demi-finale 75% du temps !

Cette expertise, l’efficacité et surtout la solidité des Nigérians, qui n’ont concédé qu’un seul but en cinq rencontres depuis le début de la compétition (contre la Guinée équatoriale au premier tour), ont octroyé aux hommes de José Peseiro le statut de favoris naturels à la victoire finale. Encore faut-il passer l’écueil des demi-finales… Huit fois sur 15, ça a coincé pour le Nigeria. D’ailleurs, les Super Eagles ont beau être l’équipe montée le plus de fois sur le podium, ils ne pointent qu’au quatrième rang au classement des plus titrées, derrière l’Égypte, le Cameroun et le Ghana.

L’Afrique du Sud, le come-back d’un outsider

Portés notamment par Hugo Broos, le sélectionneur qui a déjà remporté la CAN en 2017 à la tête du Cameroun (le seul ancien vainqueur parmi les quatre entraîneurs demi-finalistes), et par Ronwen Williams, le gardien spécialiste des tirs au but, les Sud-Africains s’offrent, cette année, un retour en grâce au premier plan. Après quatre années fastes à la fin du siècle dernier – championne d’Afrique en 1996, vice-championne en 1998, troisième en 2000 –, l’Afrique du Sud était depuis rentrée dans le rang, ne faisant guère mieux que des quarts de finale. Vingt-quatre ans plus tard, la roue tourne enfin.

Pour accéder à une nouvelle finale, les Bafana Bafana vont devoir être solides et prendre le dessus contre un adversaire qui leur réussit assez peu. En treize confrontations, l’Afrique du Sud ne l’a emporté que deux fois (et jamais en phase finale d’une compétition), contre sept victoires nigérianes. Le dernier face-à-face remonte à la CAN 2019 avec un quart de finale remporté dans les derniers instants par les Super Eagles (2-1).

La Côte d’Ivoire, le miracle permanent

Et dire qu’il y a à peine deux semaines, le ciel tombait sur la tête des Éléphants avec cette énorme gifle reçue contre la Guinée équatoriale (0-4) et une qualification pour les huitièmes de finale entre les mains d’autres équipes… Depuis, la Côte d’Ivoire a remercié Jean-Louis Gasset, remplacé par Emerse Faé au poste de sélectionneur. Elle s’est qualifiée in extremis parmi les meilleurs troisièmes. Et elle a tout renversé sur son passage. Le Sénégal, champion en titre ? Rattrapé sur le fil, puis scalpé aux tirs au but en huitièmes de finale. Le Mali, en supériorité numérique pendant une très large partie du quart de finale ? Repris également dans les derniers instants, puis vaincu au bout du bout de la prolongation.

« On vaut rien, mais on est qualifié ! », scande-t-on avec le sourire dans tout le pays, sans oublier bien sûr le tube du moment, Coup du marteau. La Côte d’Ivoire, revenue de l’enfer, n’est pas impériale mais elle fait passer 1 000 émotions à ses supporters. Portés par un élan populaire et une force mentale retrouvée, les Éléphants sont de retour dans le dernier carré pour la première fois depuis leur dernier sacre, en 2015. Jusqu’où peuvent-ils aller ainsi ? Sachant qu’ils seront privés d’Odilon Kossounou, Oumar Diakité, Serge Aurier et Christian Kouamé, tous suspendus pour cette demie.

La RDC, unie pour un rêve

« Il y a un an, tout le monde se moquait de nous. Et aujourd’hui, on est en demi-finale. Comme Chancel (Mbemba) l’a dit, c’est la justice de Dieu ! » Au moment de commenter la qualification méritée des siens pour les demi-finales contre la Guinée, l’ailier Théo Bongonda n’a pas oublié d’où vient la RDC. La métamorphose est indéniable, entre la sélection qui avait bien mal entamé ses éliminatoires de la CAN et celle qui ne fait plus rire personne désormais. Entretemps, Sébastien Desabre l’a prise en main et lui a transmis un nouveau souffle et un état d’esprit irréprochable. Les Léopards avancent en groupe, concentrés et déterminés. Les favoris marocains, les coriaces égyptiens et les courageux guinéens en ont tous fait les frais.

Et c’est ainsi que revoilà les Congolais dans le dernier carré d’une CAN, comme en 2015 en Guinée équatoriale. Il y a neuf ans, leur rêve de se hisser en finale – ce qui ne leur est plus arrivé depuis 1974 – s’était brisé face à… la Côte d’Ivoire, future championne d’Afrique. Bien évidemment, les Léopards seraient ravis de prendre leur revanche face aux Éléphants dans leur antre d’Ébimpé. Tous les ingrédients pour une demi-finale intense sont réunis.

rfi

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique après le Vote du Report :

Suite au vote de la majorité parlementaire entérinant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, Ayib Daffé, député du parti Pastef, a exprimé son indignation face au déroulement du vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Ayib Daffé, ne comptant pas rester passif, a déclaré son intention de contester cette décision tant sur le plan juridique que politique, qualifiant l’événement de « putsch ».

Le député Pastef, aux côtés de ses collègues de l’opposition, prévoit d’engager une bataille judiciaire devant le Conseil constitutionnel. Cette démarche vise à contester la légalité de la décision et à faire valoir les arguments de l’opposition. De plus, Ayib Daffé affirme qu’ils ne se limiteront pas à la sphère juridique, mais qu’ils poursuivront également la bataille sur le plan politique.

La journée du lundi a été marquée par des tensions à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont été éconduits de l’hémicycle après avoir refusé de voter et demandé un débat général. Malgré leur absence lors du vote, la proposition de loi a été adoptée par la majorité parlementaire, accentuant ainsi les divergences politiques et les défis qui se profilent à l’horizon au Sénégal.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique...

Réaction de Zahra Iyane Thiam au Report de la Présidentielle : « Violation Flagrante » de la Constitution

La directrice générale de l’Aspex, Zahra Iyane Thiam, a exprimé son mécontentement suite au report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, entériné par l’Assemblée nationale ce lundi. Sa réaction fait suite à l’intervention des gendarmes lors du vote.

Sur ses plateformes digitales, Zahra Iyane Thiam a partagé sa colère en déclarant : « Donc le mandat de 2012 pouvait être réduit juste par la voie parlementaire! Tout ça pour ça! J’estime que l’acte posé ce jour est une violation flagrante de notre charte fondamentale. Quel gâchis! »

Sa déclaration souligne son point de vue selon lequel le report de l’élection présidentielle va à l’encontre de la Constitution, considérant cet acte comme une atteinte aux principes fondamentaux du pays. La réaction de Zahra Iyane Thiam reflète les inquiétudes croissantes au sein de la société civile et de certaines figures publiques quant au respect des normes constitutionnelles et à l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

[Document] Voici le décret abrogeant la convocation du corps électoral et contresigné par Amadou Ba

Adoption du Rapport de la Commission sur la Proposition de Loi Constitutionnelle n°04/2024 au Sénégal (Document)

Le lundi 5 février 2024, lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, les députés ont adopté le rapport de la commission concernant la proposition de loi constitutionnelle n°04/2024. Cette proposition vise à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal.

La commission a présenté son rapport, mettant en avant les arguments en faveur de cette dérogation et proposant des amendements. Notamment, un amendement crucial a été adopté, fixant la date de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Cette modification du calendrier électoral a été approuvée par les députés présents lors de la séance.

La proposition de loi constitutionnelle n°04/2024 a suscité un débat animé au sein de l’Assemblée nationale, avec des opinions divergentes sur la nécessité de déroger à l’article 31 de la Constitution. La date spécifique du 15 décembre 2024 pour l’élection présidentielle, introduite par l’amendement, ajoute un élément significatif à cette proposition.

Ces développements soulignent la dynamique politique en évolution au Sénégal, avec des décisions législatives cruciales en cours qui auront un impact sur le paysage politique et le calendrier électoral. La fixation de la date de l’élection présidentielle est susceptible de susciter des réactions et des débats plus approfondis dans le pays.

Controverse à l’Assemblée Nationale : Report de la Présidentielle au 15 décembre 2024 Entériné Amidst des Évacuations Musclées de l’Opposition

L’Assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’une intense controverse aujourd’hui, alors que les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et de Wallu ont entériné le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Ce vote a été effectué dans un contexte tendu, marqué par l’évacuation musclée de députés de l’opposition de l’hémicycle.

La décision de reporter la présidentielle intervient dans un climat politique déjà tendu, avec des manifestations et des désaccords croissants au sujet du processus électoral. Les députés de BBY et de Wallu ont soutenu le report de l’élection au 15 décembre, arguant de la nécessité d’une prolongation pour des raisons non spécifiées.

Cependant, la validité de ce vote est remise en question en raison des évacuations musclées qui ont précédé le scrutin. Des députés de l’opposition ont été expulsés manu militari de l’Assemblée nationale, suscitant des inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et du droit d’expression des opinions divergentes.

Cette décision de reporter l’élection présidentielle, prise dans un climat de tensions et de controverses, soulève des interrogations sur la légitimité du processus et l’intégrité de la démocratie au Sénégal. Les prochains développements seront scrutés attentivement, alors que le pays navigue dans une période politique délicate.

[Vidéo] Tension à l’Assemblée Nationale : Intervention de la Gendarmerie lors d’un Vote Crucial

L’Assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’une vive tension ce lundi 5 février, alors que le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a fait appel à la gendarmerie pour faciliter le passage d’une proposition de loi constitutionnelle controversée, la n°04/2024. Cette proposition vise à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution.

Le recours à la gendarmerie a transformé l’hémicycle en un champ de bataille, opposant violemment les parlementaires de l’opposition aux forces de l’ordre. L’incident a été précédé par une tentative du président du groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement, Mamadou Lamine Thiam, de faire passer le vote de la proposition sans débat, une proposition qui a été rejetée par les députés de la coalition Yewwi Askan wi.

Les tensions ont été exacerbées par les questions préalables posées par les députés de l’opposition tout au long de la séance, ce qui a conduit Mamadou Lamine Thiam à insister sur la nécessité de passer directement au vote. Cependant, cette demande a été source de désaccord, alimentant davantage les frictions au sein de l’Assemblée nationale.

L’usage de la force par la gendarmerie dans le contexte parlementaire soulève des préoccupations quant au respect des principes démocratiques et des droits des députés à exprimer leurs opinions. Les développements ultérieurs de cette situation tendue seront scrutés de près, alors que le pays observe de près l’évolution de son paysage politique.

Tension à l’Assemblée Nationale : Intervention de la Gendarmerie lors d’un Vote Crucial

Retrait définitif de la Licence de Walf Fadjiri : Cheikh Niasse et les employés en confrontation avec l’État

La colère gronde au sein du groupe de presse Wal’Fadjiri, fondé par feu Sidy Lamine Niasse, suite à la notification du retrait définitif de sa licence de diffusion par le ministre de la communication, Moussa Bocar Thiam. Cette décision intervient après quarante années de services dédiés au peuple sénégalais, et elle est justifiée par les appels répétés à manifester reprochés au groupe.

Ce lundi 5 février, la direction du groupe et les employés, maintenant privés d’emploi, ont décidé de manifester leur mécontentement devant le siège social du groupe de presse, actif depuis 1984. Les relations tendues entre le groupe de presse et le ministère de la communication ne sont pas nouvelles, avec des suspensions antérieures de la chaîne pendant les manifestations de mars 2021 et juin 2023, sans mise en demeure préalable, suscitant ainsi des tensions croissantes.

Face à ces décisions perçues comme injustes, les employés du groupe Walf ont décidé de résister. Oustaz Assane Diouf, porte-parole des employés, affirme : « Nous sommes des professionnels des médias, des soutiens de familles. Tout ce qu’on nous reproche, c’est d’être au service du peuple. Personne ne peut relever un seul manquement aux règles d’éthique et de déontologie journalistique. » Selon lui, le retrait de la licence est une « faute grave » qui doit être corrigée immédiatement.

Cette confrontation entre le groupe de presse et l’État souligne les tensions persistantes autour de la liberté de la presse au Sénégal et suscite des préoccupations quant au respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux. Les prochains développements seront scrutés attentivement pour évaluer l’issue de ce bras de fer entre les médias et les autorités.

Khalifa Sall exige la publication Immédiate du Décret de Report de l’Élection Présidentielle

L’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a vivement réagi à la situation politique actuelle au Sénégal, exigeant la publication immédiate du décret abrogeant la convocation du collège électoral, annonçant ainsi le report de l’élection présidentielle. Dans une déclaration ferme sur sa page Facebook, Khalifa Sall appelle à un sursaut démocratique pour contrer ce qu’il qualifie d’agression inédite contre la République.

La coalition Khalifa Président, dont il est le leader, s’engage à utiliser tous les moyens légaux pour s’opposer à ce qu’il considère comme une forfaiture. Khalifa Sall encourage également les députés de Taxawu Senegaal ainsi que leurs collègues de l’opposition à mener le combat pour la défense de la Constitution au sein de l’Assemblée nationale.

« L’heure est au sursaut démocratique pour faire face à cette agression inédite contre la République. La coalition Khalifa Président poursuit le combat en usant de tous les moyens que la République donne à ses citoyens pour s’opposer à cette forfaiture. J’exige la publication sans délai du décret abrogeant le décret portant convocation du collège électoral », a déclaré Khalifa Sall.

Cette exigence de transparence et de respect des procédures constitutionnelles souligne la tension croissante autour du processus électoral au Sénégal. La demande de publication immédiate du décret s’inscrit dans le cadre de la défense des principes démocratiques et de la légitimité constitutionnelle, marquant ainsi un nouvel épisode dans la confrontation politique actuelle. Les développements futurs seront scrutés de près pour évaluer l’impact de ces revendications sur la stabilité politique du pays.

Des organisations de défense des droits appellent à la levée des Restrictions sur l’Accès à Internet au Sénégal

Dans un communiqué conjoint, plusieurs organisations de défense des droits humains, de la liberté de l’internet et des médias, membres de la coalition #KeepItOn, ont vivement condamné la suspension de l’internet des données mobiles au Sénégal. Les groupes appellent le gouvernement sénégalais à abandonner rapidement ces mesures de restrictions d’accès à l’internet, les qualifiant de violation inquiétante des droits fondamentaux et des normes internationales en matière de liberté d’expression et d’accès à l’information.

Les organisations exhortent les autorités sénégalaises à respecter la liberté d’expression, en ligne et hors ligne, et à mettre fin aux coupures de l’internet. Elles rappellent également au gouvernement ses obligations internationales en matière de droits de l’Homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

La liberté d’expression, soulignent-elles, est un pilier essentiel de toute société démocratique, et les coupures de l’internet des données mobiles privent les citoyens sénégalais du droit de s’exprimer librement, d’accéder à l’information et de participer au débat public. En plus de porter atteinte aux droits fondamentaux, ces restrictions ont des répercussions économiques considérables.

Les organisations déplorent également le blocage de la plateforme de médias sociaux TikTok depuis juillet 2023, soulignant que cette suspension perdure, obligeant les utilisateurs à recourir à des VPN pour y accéder. Elles rappellent que la Déclaration Africaine des Droits et Libertés de l’Internet garantit le droit à l’information pour tous sur l’internet et que les principes de la Déclaration de Principes sur la Liberté d’Expression et l’Accès à l’Information en Afrique invitent les États à ne pas interférer dans l’accès à Internet et aux technologies numériques.

Face à ces développements, la coalition #KeepItOn reste vigilante et appelle à une levée immédiate des restrictions, mettant en avant les principes fondamentaux de la liberté d’expression et de l’accès à l’information dans un environnement démocratique.

L’Intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA du Sénégal proteste contre le non-paiement de leurs indemnités par l’AIBD

L’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face aux retards dans le paiement de leurs indemnités par l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD). Ces indemnités, appelées Indemnités de Sécurité Aérienne (ISA), sont destinées à rémunérer les services à caractère régalien rendus par les travailleurs dans le domaine de souveraineté du transport aérien.

Les syndicalistes affirment souffrir de plusieurs mois d’arriérés et critiquent le fait que, malgré une augmentation significative du trafic à l’AIBD et des ressources financières accrues, les paiements ne sont pas effectués en temps voulu. Ils remettent en question les raisons avancées par les autorités de l’AIBD, soulignant l’autonomie financière de la société selon les décrets présidentiels.

L’Intersyndicale prévoit d’organiser un point de presse pour fournir des informations plus détaillées sur la situation et exprimer leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion inadéquate des ressources financières de l’AIBD.

Report de la Présidentielle : Le mouvement REPÈRE tape sur la table

Nous REPERES, exprimons notre profonde consternation face au récent report des élections présidentielles au Sénégal, qualifié à juste titre de coup d’État constitutionnel. Cette manœuvre insidieuse constitue une véritable disgrâce pour notre nation, suscitant une déception inédite parmi les citoyens fervents de justice et de démocratie. Altérer la splendeur de notre démocratie, durement acquise, à travers de tels actes représente une trahison envers les principes fondamentaux qui orientent notre nation. Ce recul compromet non seulement la légitimité des institutions, mais également la confiance du peuple envers ses dirigeants. Il est impératif que chaque citoyen exprime son indignation face à cette violation manifeste de la démocratie, car notre devoir est de défendre avec vigueur les valeurs qui ont forgé notre identité nationale.
Le President

Ziguinchor : Rejet unanime du Report des Élections par les Coalitions Opposantes

Les états-majors des comités électoraux des coalitions Diomaye Président, Gakou 2024, Khalifa 2024, Déthié 2024, « AMD »-PUR, Avenir Sénégal Bu Niou Bègue, et Gueum Sa Bop ont tenu une conférence de presse ce lundi pour exprimer leur rejet unanime du report de l’élection présidentielle, qualifié de coup d’État inconstitutionnel.

Le porte-parole de cette coalition hétéroclite, Madiw Sané, a souligné l’abrogation du décret 2023-2283 du 29 novembre 2023, portant convocation du corps électoral, comme une prise de pouvoir inconstitutionnelle de la part du président. Il a déclaré : « En abrogeant le décret, le président s’arroge d’un pouvoir que la constitution ne lui a guère donné, provoquant ainsi son peuple et semant les germes d’une instabilité sans précédent. »

La principale critique des comités électoraux réside dans le timing du décret, intervenu à la veille du lancement de la campagne électorale. Selon Madiw Sané, cette manœuvre viole la constitution en ses articles 27, 29 et 103, portant atteinte aux droits électoraux des candidats retenus par le juge constitutionnel.

Les raisons avancées pour le report, notamment les allégations de corruption de magistrats et la commission d’enquête parlementaire, sont catégoriquement rejetées par les coalitions, qui estiment qu’aucune procédure de révision constitutionnelle ne peut légitimer un tel report. Ils insistent sur le caractère illégitime d’une prolongation du mandat présidentiel au-delà du 2 février.

La déclaration commune des comités électoraux proclame la continuité des effets du décret de novembre 2023 convoquant le corps électoral, et la campagne électorale a été officiellement déclarée ouverte depuis le 3 février 2024 à 00 heures. Ils considèrent que le président ne sera plus légitime à diriger le Sénégal après le 2 février.

La situation politique à Ziguinchor s’avère tendue, avec des divergences politiques majeures sur la légitimité des actions présidentielles. Les prochains développements seront suivis de près, alimentant les préoccupations quant à la stabilité politique dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Retrait de la Licence de Walfadjri : Les motivations du Ministre Moussa Bocar Thiam

Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, a pris la décision de retirer définitivement la licence de diffusion des programmes du groupe Walfadjri. Cette sanction fait suite à la couverture de la situation de tensions politiques à Dakar, où le groupe Walfadjri aurait diffusé des images de violences mettant en scène des adolescents, accompagnées de propos subversifs et haineux.

Le ministre souligne que ces propos sont préoccupants, car ils incitent à un soulèvement violent de la population. Il accuse certains journalistes et « chroniqueurs » du groupe Walfadjri de manquer de retenue, de pondération et d’équilibre dans leurs propos. Il cite également le Président Directeur Général du groupe, Cheikh Niass, qui aurait appelé le peuple à combattre dans la rue tout en qualifiant le Président de la République de « monstre ».

Moussa Bocar Thiam rappelle que le groupe Walfadjri est en état de récidive, ayant déjà fait l’objet de sanctions avec des suspensions antérieures. Il justifie sa décision en se référant à l’article 142 du Code de la presse, qui stipule que l’autorité compétente peut procéder à la révocation de la licence si le bénéficiaire ne respecte pas les obligations législatives, réglementaires et contractuelles liées à la licence.

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) est chargé de prendre les dispositions nécessaires pour exécuter cette décision, qui sera notifiée au promoteur du groupe Walfadjiri et publiée officiellement.

LIBRE PROPOS / Par Abdoulaye THIAM (Sud Quotidien)

Macky, le coup de tonnerre !

Coup de tonnerre au Sénégal ! Le Président de la République, Macky Sall dont le second mandat prend fin le 2 avril prochain, a pris un décret ce samedi 3 février, à moins de 24 heures du démarrage de la campagne électorale, pour reporter sine-die l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024
Le Chef de l’Etat estime qu’il y a des soupçons de corruption qui pèsent sur des juges du Conseil Constitutionnel et qu’une candidate (Rose Wardini) a été arrêtée et poursuivie pour parjure suite à la découverte de sa double nationalité, pendant qu’un autre, Karim Meissa Wade a été écarté à cause de sa deuxième nationalité française dénoncée par Thierno Alassane Sall, également candidat à la Présidentielle.
Des prétextes plus que fallacieux qui apportent de l’eau au moulin des détracteurs de Macky Sall qui l’ont toujours suspecté de vouloir s’offrir un «mandat cadeau», à l’image de Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire. Un scénario ubuesque digne d’un film hollywoodien.
Pis, Macky Sall porte une atteinte grave à la démocratie sénégalaise qui était une petite embellie dans la grisaille ouest africaine. Pathétique ! Inacceptable ! Inconcevable dans un pays qui, depuis son accession à l’indépendance n’a jamais reporté, pas une seule fois, son élection présidentielle. Et pourtant ce ne sont pas des alibis et des arguments qui manquaient pour les prédécesseurs de Macky Sall. Un juge constitutionnel a été froidement assassiné, des policiers ont été pris dans un guet-apens et lâchement liquidés sous le régime socialiste. Mais, Abdou Diouf président de la République d’alors n’a jamais songé à reporter la présidentielle. Plus récemment, quand le Conseil Constitutionnel, a validé la candidature de Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, 11 sénégalais ont trouvé la mort. Mais jamais le pape du SOPI n’a envisagé de repousser la présidentielle pour s’offrir un «bonus», comme du reste le théorisait d’ailleurs Idrissa Seck, alors chef de l’opposition sénégalaise (il était deuxième à la présidentielle de 2007).

L’OPPROBRE SUR LES INSTITUTIONS

C’est Ousmane Sonko et ses partisans qui vont rire sous cape. Sans occulter Alpha Condé, voire YAYA Jammeh. Le leader de l’ex PASTEF a été accusé de tous les noms d’oiseaux à cause de discours sur la neutralité et l’impartialité de certains juges. Aujourd’hui, c’est le gardien de la Constitution, celui qui est considéré comme la clé de voûte des institutions, le père de la Nation, le président du Conseil supérieur de la magistrature, Chef suprême des armées qui jette en pâture des magistrats en créditant des soupçons de corruption sur des juges du Conseil Constitutionnel.
Il veut aussi nous faire croire que notre Assemblée nationale sera en conflit contre le Conseil Constitutionnel. Il veut nous faire croire qu’une enquête parlementaire des députés acquis à sa cause, qui se comportent comme des moutons de Panurge sont capables de nous élucider sur ce supposé cas de corruption. Cette même Assemblée nationale n’avait-elle tenté le coup avec la fameuse affaire des 94 milliards avant que l’OFNAC ne refroidisse leurs conclusions ? Triste sort pour le pays de Senghor, de Abdou Diouf et de Abdoulaye Wade.

3EME MANDAT A TOUT PRIX

C’est désormais clair, net et limpide. Macky Sall n’a jamais voulu quitter le pouvoir. D’ailleurs, il a toujours usé de toutes sortes de subterfuges pour se présenter à nouveau. Son «ni oui, ni non», le limogeage de toutes les personnes qui osaient dire non au troisième mandat, la promotion de qui ceux qui le soutiennent et le théorisent, la très tardive déclaration aux allures d’une contrainte pour finalement renoncer à briguer les suffrages des Sénégalais, tout a été savamment orchestré pour lui baliser la voie.
On croyait alors que le Président Sall avait fini par entendre raison. Que nenni ! La preuve, c’est le choix porté sur Amadou Ba. Un choix qu’il qualifie de «raison» contre un éventuel choix de «cœur». Comme au théâtre chinois, tel un habile marionnettiste, il tire les ficelles, distribue les rôles. Usant du machiavélisme jusqu’au bout, il se débarrasse d’un de ses fidèles lieutenants, El Hadji Mamadou Diao dont le seul péché est d’avoir osé déclaré sa candidature. Aly Ngouille Ndiaye avait déjà fini de quitter le navire. Quant à Abdoulaye Daouda Diallo, il lui demande de rester sans rester. Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) organise sa capitulation sans prononcer le nom de Amadou Ba, dans un discours fait en français, en wolof et de poular
N’empêche, la machine électorale se met en branle. Nous nous épargnons des forfaitures de la Direction générale des élections (DGE), du limogeage spectaculaire des membres du CENA, et de l’installation du nouveau CENA en violation totale des textes.
On croyait alors avoir bu le calice jusqu’à la lie. Macky Sall décide de porter l’estocade à travers Mame Mbaye Niang qui débarque sur les plateaux de la TFM, le matin même de conseil national de l’APR pour descendre Amadou Ba en plein vol. Le candidat de BENNO se retrouve avec des ailes mouillées mais reste zen. Pendant ce temps, l’opposition surtout le camp de Sonko s’organise autour de Bassirou Diomaye Faye, cloué dans sa cellule de prison. Inédit !
Des candidats débarquent à la RTS pour enregistrer leur première sortie médiatique. Sauf que le chef de l’Etat ne veut pas d’élection. En l’absence d’insurrection souhaitée, de la démission du chef du gouvernent, il sort de son imagination un conflit entre l’Assemblée nationale et le Conseil Constitutionnel pour tout arrêter sans préciser de date de la tenue de l’élection. Un coup d’Etat constitutionnel aux conséquences incommensurables.

Suspension de l’internet au Sénégal : Appels pressants pour le respect des droits et la fin des pertes économiques

Ces entités, soussignées dans le communiqué, exhortent le gouvernement sénégalais à respecter la liberté d’expression, que ce soit en ligne ou hors ligne. Elles demandent également instamment la fin des coupures d’internet, soulignant l’importance de maintenir un accès ouvert à l’information. Les signataires rappellent au gouvernement du Sénégal ses obligations internationales en matière de droits de l’homme, telles que stipulées dans la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et le Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques.

L’impact économique de la coupure d’internet au Sénégal est également mis en avant par les organisations. Dans un pays réputé pour sa forte connectivité, une journée sans accès à l’internet pourrait entraîner des pertes estimées à environ 4 milliards 800 millions de francs CFA, soit 7 320 154,33 Euros. Ces pertes ne sont pas seulement financières, mais également préjudiciables au développement économique, à l’innovation, à l’éducation, à la santé, et à l’inclusion numérique.

Le communiqué rappelle que cette suspension n’est pas la première du genre au Sénégal. Depuis juillet 2023, les autorités ont déjà bloqué la plateforme de médias sociaux TikTok, une mesure qui est toujours en vigueur, nécessitant l’utilisation de VPN pour y accéder.

Les organisations signataires concluent en insistant sur le fait que ces mesures ne sont pas conformes aux droits universels à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Elles appellent les autorités à réévaluer cette décision, à respecter les principes démocratiques, et à garantir le plein exercice des droits humains des citoyens sénégalais dans un environnement numérique libre et ouvert.

Tensions à l’AIBD au Sénégal : L’intersyndicale des travailleurs de l’ASECNA en colère contre le non-paiement de leurs indemnités

Dans un contexte tendu, l’Intersyndicale des travailleurs de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) au Sénégal exprime son mécontentement face au non-paiement de leurs indemnités à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD).

Les syndicalistes affirment subir des retards de paiement s’étendant sur plusieurs mois, concernant une Indemnité de sécurité aérienne (ISA) instaurée il y a près de vingt ans. Cette indemnité, destinée au personnel du secteur des transports aériens au Sénégal, vise à rémunérer les services à caractère régalien dans le domaine de la souveraineté du transport aérien. Initialement financée par l’État du Sénégal via un prélèvement sur les ressources nationales du secteur aéronautique, elle est devenue un élément essentiel du salaire des travailleurs de l’ASECNA avec le transfert des services vers l’AIBD.

Les syndicalistes soulignent l’importance de cette indemnité, désormais systématique, et critiquent les retards de paiement, faisant valoir que d’autres structures du secteur perçoivent leur rémunération à date échue et intégrée dans leurs salaires.

Les chiffres récemment publiés par le gestionnaire de l’aéroport, LAS.SA, indiquent une nette hausse du trafic à l’AIBD avec près de 3 millions de passagers en 2023, entraînant une amélioration significative des ressources financières collectées. Les syndicalistes s’interrogent sur les prétendus problèmes de trésorerie à l’AIBD, considérant les chiffres positifs rapportés.

Les autorités de l’AIBD SA évoquent la non-disponibilité d’un fonds d’appui provenant du trésor national comme motif des retards de paiement. Cependant, les syndicalistes rappellent les décrets présidentiels n° 2022-96 et n° 2022-97, actant l’autonomie financière de la société AIBD SA.

L’Intersyndicale dénonce une « tergiversation » des autorités sur cette question et prévoit d’organiser un point de presse prochainement pour communiquer de manière plus détaillée sur la situation à l’AIBD. Ils estiment avoir fait preuve de patience et de responsabilité dans la défense de leurs acquis, mais soulignent qu’ils useront de tous les moyens conférés par le droit du travail pour faire valoir leurs droits.

Scénarios Anticipés par Tariq Ramadan : Quel Avenir Démocratique pour le Sénégal face aux Derniers Rebondissements Électoraux

La situation politique au Sénégal prend une tournure inattendue, suscitant des réactions et des spéculations de la part de divers acteurs, dont Tariq Ramadan. Alors que certains espéraient une transition politique en douceur, les événements récents ont mis en lumière des manœuvres qui remettent en question les principes démocratiques du pays.

L’annonce du report des élections, prédite il y a quatre mois par Tariq Ramadan, a dévoilé des motivations liées au droit, ou plutôt à des intérêts dissimulés. Le pays se divise entre les naïfs, les manipulateurs, et ceux qui ont anticipé ces bouleversements.

Tariq Ramadan évoque trois scénarios envisageables, mettant en lumière les alliances du pouvoir avec des acteurs internationaux :

1. **Révision de la Liste des Candidats avec la Réintégration de Karim Wade :** La France, dans un geste surprenant, retire la nationalité à Karim Wade, acteur politique majeur. La question se pose alors sur sa possible réintégration et sur les implications de cette manœuvre sur l’équité électorale.

2. **Retour du Président Actuel pour « Raisons de Sécurité » :** Une option où le président actuel reviendrait aux affaires, invoquant des raisons de sécurité. Cette possibilité soulève des interrogations sur les motivations réelles derrière cette décision et ses implications pour la stabilité du pays.

3. **Prolongation du Mandat Présidentiel avec Report des Élections :** La troisième option suggère un maintien au pouvoir prolongé, repoussant les élections pour une période étendue. Cette manœuvre pourrait compromettre le pluralisme politique et soulever des inquiétudes quant à la véritable volonté démocratique.

Ces scénarios, selon Tariq Ramadan, révèlent une réalité déconcertante : les principes démocratiques sont bafoués, et les décisions ne semblent pas être prises uniquement à Dakar. Une évolution politique et un avenir incertains qui appellent à la vigilance et à la persévérance dans la quête du droit, de la liberté, de la justice, et du respect des choix du peuple sénégalais.

Le Procès de Dr Rose Wardini : Des accusations grave pèsent sur une figure politique éminente au Sénégal, impact sur la campagne Présidentielle 2024 en suspens

Dr Rose Wardini, figure politique éminente, fait face à des accusations graves, notamment « d’escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité, et inscription tendant à dissimuler une incapacité, souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste ».

Son arrestation par la Division des investigations criminelles (Dic) vendredi dernier a suscité des interrogations au sein de la population sénégalaise. Les détails exacts entourant ces charges demeurent encore flous, mais elles semblent souligner des actions présumées répréhensibles liées à des documents officiels et à des déclarations faites par la candidate.

La nation sénégalaise attend maintenant de voir comment cette affaire évoluera et quel impact elle pourrait avoir sur le paysage politique en pleine période électorale. L’issue du procès de Dr Rose Wardini pourrait influencer le cours de la campagne présidentielle de 2024 et la confiance du public dans le processus démocratique. Le procès fournira probablement des éclaircissements cruciaux sur les allégations portées contre la candidate et sur la viabilité de sa candidature à la plus haute fonction du pays.

Report de la Présidentielle au Sénégal : Mamadou Lamine Diallo dénonce un « 3e mandat glissant »

Comme d’habitude, je suis constant dans la lutte démocratique au Sénégal et en Afrique; contre le coup d’État constitutionnel de Macky Sall, le report de l’élection et un troisième mandat glissant. Nous attaquerons le décret de Macky Sall qui annule la convocation du corps électoral le 25 février 2024″, a déclaré le candidat à la Présidentielle de 2024 lors d’une prise de parole lundi.

Mamadou Lamine Diallo affirme ainsi son opposition ferme au report de l’élection présidentielle et souligne les risques d’un « troisième mandat glissant ». Il envisage de contester le décret présidentiel qui a annulé la convocation du corps électoral à la date initialement prévue.

L’opposition sénégalaise, mobilisée à travers des manifestations à l’échelle nationale, maintient le début de sa campagne électorale en dépit de la décision du président Macky Sall de reporter le scrutin. Cette décision a été annoncée suite à l’abrogation du décret qui avait initialement convoqué le corps électoral.

La situation politique au Sénégal demeure tendue, avec des contestations croissantes face aux décisions entourant l’élection présidentielle. Les acteurs politiques et la société civile s’expriment de manière diverse sur la légitimité de ces actions, mettant en lumière les enjeux démocratiques qui marquent le pays à l’approche du scrutin présidentiel.

Suspension de l’internet mobile au Sénégal : Décision Gouvernementale confirmée

Le gouvernement sénégalais a officiellement confirmé la suspension temporaire de l’internet mobile à partir de dimanche 4 février à 22 heures. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a émis un communiqué expliquant que cette décision découle de la diffusion de plusieurs messages haineux et subversifs sur les réseaux sociaux, dans un contexte de menaces de troubles à l’ordre public.

Le ministre Moussa Bocar Thiam a déclaré que cette suspension est une mesure temporaire visant à prévenir toute perturbation de l’ordre public. Les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions gouvernementales.

Cette décision soulève des inquiétudes quant à son impact sur la libre circulation de l’information et l’accès à la communication pour la population sénégalaise. La suspension de l’internet mobile intervient dans un contexte tendu, marqué par des manifestations, des heurts et des tensions politiques suite au report de l’élection présidentielle.

Réaction de Madiambal Diagne au Report de la Présidentielle : Appel au Dialogue et à la Réalisme Politique

Dans sa chronique du lundi dans Le Quotidien, Madiambal Diagne a réagi au report de l’élection présidentielle au Sénégal, exprimant son soutien à la décision du président Macky Sall. Sous le titre «Macky Sall, le dialogue pour refermer la déchirure», le journaliste utilise la célèbre expression latine «Alea jacta est» (le sort en est jeté) pour approuver la décision présidentielle.

Madiambal Diagne affirme avoir eu une explication directe du président sur les raisons profondes de sa décision, soulignant les risques pour l’image personnelle de Macky Sall et les risques potentiels de troubles politiques et sécuritaires pour le pays. Malgré cela, il reconnaît le courage du président qui a considéré la préservation de la République et la stabilité institutionnelle comme des enjeux valant la peine de reporter l’élection.

Le patron de groupe Avenir communication exprime sa «grande indulgence» envers le chef de l’État, soulignant que cette décision difficile ne vise pas à maintenir le pouvoir pour lui-même. Il encourage les opposants au report de la présidentielle à répondre à l’appel au dialogue du président, prédissant que ceux qui s’y opposent finiront par s’y rallier ou risqueront de rester en marge de l’histoire.

Madiambal Diagne insiste sur la nécessité de prendre de la hauteur et d’adopter une posture politique réaliste pour surmonter les obstacles qui se présentent sur le chemin du pays. Il appelle à la compréhension de la situation politique objective et exhorte les acteurs politiques à s’engager dans un dialogue constructif sur les contours d’un nouvel agenda électoral.

Entre Report et Responsabilité – Naviguer dans les Eaux de la Démocratie

En cette période mouvementée où la démocratie sénégalaise se trouve à la croisée des chemins, le report de l’élection présidentielle soulève des questions cruciales qui méritent une réflexion approfondie. Au-delà des réactions passionnées, il est essentiel d’aborder cette situation avec un esprit critique et un sens aigu de la responsabilité collective.

L’accusation d’hypocrisie et d’égoïsme à l’égard de ceux qui critiquent le report de l’élection doit être examinée à la lumière de la complexité des enjeux actuels. Certes, chaque citoyen a le droit de défendre son candidat, mais notre devoir envers la nation va au-delà des intérêts personnels.

La démocratie est un équilibre délicat entre la volonté du peuple et la nécessité de maintenir l’ordre public. La décision de reporter l’élection, prise pour des raisons de stabilité et de sécurité intérieure, soulève des questions cruciales sur la manière dont nous concilions nos aspirations démocratiques avec la réalité complexe de notre contexte sociopolitique.

LeDakarois.sn encourage la population à s’engager dans un dialogue constructif plutôt que dans des réactions impulsives. En cette période électorale, il est crucial de maintenir un esprit ouvert et de favoriser des discussions respectueuses qui transcendent les clivages partisans.

La déclaration du président Macky Sall concernant le report des élections offre une opportunité pour un examen approfondi de notre système démocratique. Plutôt que de succomber à des accusations mutuelles, il est temps de collaborer pour trouver des solutions qui préservent nos principes démocratiques tout en garantissant la stabilité du pays.

Cet éditorial encourage les citoyens à participer activement au processus démocratique, à exprimer leurs préoccupations de manière constructive et à œuvrer collectivement pour un Sénégal stable et prospère. Dans la tempête actuelle, la responsabilité individuelle et collective de chaque citoyen est mise à l’épreuve. Le Dakarois.sn appelle à un engagement réfléchi, à une compréhension mutuelle et à un effort commun pour façonner l’avenir de notre nation.

Cheikh KANE

Crise au Sénégal : Les Députés examinent le Report de la Présidentielle dans un climat explosif

Les députés sénégalais se penchent sur une proposition de loi controversée concernant le report de l’élection présidentielle, décrété par le président Macky Sall. Le débat s’annonce tumultueux, car cette proposition pourrait repousser le scrutin de six mois au maximum. Son approbation requiert une majorité des trois cinquièmes des 165 députés, une tâche ardue dans un contexte tendu. Le vote est prévu en fin de matinée.

Le président Macky Sall a annoncé samedi le report de l’élection présidentielle, prévue initialement le 25 février. C’est la première fois depuis 1963 qu’une présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal, un pays réputé stable en Afrique de l’Ouest.

L’annonce a entraîné des heurts entre les forces de sécurité et des manifestants à Dakar, mobilisés par l’opposition contre cette décision. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé les Sénégalais à régler leur « différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue ».

Le report intervient dans un contexte de conflit entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, qui a validé vingt candidatures mais en a rejeté plusieurs autres, dont celles de deux ténors de l’opposition. Des députés du camp présidentiel ont soutenu la création d’une commission d’enquête sur les conditions de validation des candidatures, alimentant les suspicions d’un plan visant à ajourner la présidentielle pour éviter une défaite.

Des manifestations d’opposants ont eu lieu, et l’opposante Aminata Touré, ancienne Première ministre, a été arrêtée lors d’un rassemblement. Plusieurs candidats de l’opposition rejettent le report de l’élection, qui pourrait prolonger le mandat du président sortant au-delà de son échéance. Le décret fixant la nouvelle date doit être publié au plus tard 80 jours avant le scrutin, selon le code électoral.

Mesures de Sécurité renforcées à Dakar : Interdiction de circulation des Motos ce Lundi

Le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye, a annoncé l’interdiction de la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs dans le Département de Dakar le lundi 5 février 2024, de 06 heures du matin à minuit. Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans la région pour des raisons non spécifiées.

Dans un communiqué officiel, le préfet a précisé que cette interdiction ne s’applique pas aux motocyclettes et cyclomoteurs appartenant au personnel des forces de défense et de sécurité, ainsi qu’à ceux mobilisés par les autorités sanitaires. Une dérogation exceptionnelle peut être accordée aux personnes justifiant des motifs professionnels impérieux.

Le communiqué souligne que des sanctions sévères seront appliquées à tout contrevenant aux dispositions de cet arrêté, conformément aux lois et règlements en vigueur. Cette interdiction temporaire de la circulation des motos vise à prévenir d’éventuels incidents et à assurer la sécurité publique pendant la période spécifiée.

Les autorités locales exhortent la population à respecter scrupuleusement ces mesures de sécurité et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir un environnement sûr dans la région de Dakar. La motivation exacte derrière cette restriction n’a pas été précisée dans le communiqué.

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