Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Quatrième Édition du Dialogue National : Réforme et Modernisation de la Justice au Sénégal

Le mardi prochain, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye présidera la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Dialogue national au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio. Cette édition sera axée sur le thème crucial de “La réforme et la modernisation de la justice”.

Objectifs et Thématiques

Selon les termes de référence consultés par l’APS, ce dialogue vise à examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais. Les participants travailleront à identifier les améliorations nécessaires dans les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels. L’objectif final est d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées, avec un accent particulier sur :

  1. Le régime de privation de liberté : Disposer d’un cadre mieux encadré.
  2. La gestion de la carrière des magistrats : Assurer plus de transparence.
  3. La célérité dans le traitement des procédures judiciaires : Favoriser des procédures plus rapides.
  4. La modernisation des procédures judiciaires : Instituer des plateformes dématérialisées et améliorer le fonctionnement du système judiciaire par l’allocation de moyens budgétaires suffisants.
  5. Le régime financier autonome pour les cours d’appel : Autonomiser les six cours d’appel du pays.

Participants et Organisation

Le Dialogue national sera un cadre inclusif, rassemblant toutes les forces vives de la nation. La participation est étendue aux institutions constitutionnelles, administrations publiques, professionnels de la justice, ordres professionnels, organisations de la société civile, coalitions et partis politiques, acteurs des médias, collectivités territoriales, autorités coutumières et religieuses, ainsi que des personnalités indépendantes.

Les institutions constitutionnelles participantes incluent l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel, la Cour suprême, les cours et tribunaux, le Haut Conseil des collectivités territoriales, le Conseil économique, social et environnemental, et le Haut Conseil du Dialogue social. Les administrations publiques concernées englobent le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces armées, le ministère des Finances et du Budget, entre autres.

Les professionnels de la justice représentés seront l’Union des magistrats du Sénégal, l’Amicale des femmes magistrates, l’Union nationale des travailleurs de la justice, et le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST). Les différents ordres professionnels, y compris les avocats, notaires, huissiers, commissaires-priseurs, experts agréés, experts-comptables, géomètres, et architectes, seront également présents.

Méthodologie et Perspectives

Des commissions de travail spécialisées seront mises en place pour aborder les différentes thématiques, notamment le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, la dématérialisation du service public de la justice, et le temps du procès pénal.

Les travaux porteront également sur le régime de la sanction pénale, le cadre juridique et institutionnel de l’administration pénitentiaire, les conditions de détention, et la préparation à la réinsertion sociale des détenus. Les discussions aborderont également la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi.

Une commission scientifique sera chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue ainsi que des travaux en plénière. Une autre commission se concentrera sur la synthèse réalisée par le modérateur afin de récapituler les principales conclusions.

Les conclusions de cette quatrième édition du Dialogue national sont attendues avec impatience. Elles permettront de doter le Sénégal d’un système judiciaire réformé et modernisé, répondant mieux aux attentes des citoyens et contribuant à une meilleure gouvernance. La restitution des travaux est prévue pour le mardi 4 juin, marquant ainsi la clôture de cette rencontre de cinq jours dédiée à l’amélioration de la justice sénégalaise.

Lancement de la Plateforme Jubbanti : Une Initiative Innovante pour Renforcer la Confiance dans le Système Judiciaire

Le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique du Sénégal a récemment dévoilé une nouvelle plateforme numérique novatrice, baptisée « Jubbanti », dans le but de restaurer la confiance entre la justice et les justiciables. Lancée le jeudi 23 mai, en anticipation de la journée du dialogue national prévue le 28 mai 2024, cette initiative marque un pas significatif vers une justice plus transparente et participative.

Conçu dans le cadre de la réforme et de la modernisation de la justice, ce nouvel outil numérique vise à recueillir les opinions des citoyens pour améliorer les services judiciaires, les rendant ainsi plus efficaces et accessibles à tous. Selon le ministre Conseiller et Chef de la cellule digitale de la présidence de la République, Ousseynou Ly, cette plateforme s’inscrit dans une démarche inclusive où les voix de tous les acteurs, notamment les justiciables, sont prises en compte.

La plateforme Jubbanti offre aux citoyens la possibilité de soumettre leurs opinions, de contribuer activement et même de partager des documents pertinents. Une équipe dédiée se chargera de collecter ces contributions, qui seront ensuite intégrées dans les travaux de la journée du dialogue national.

Quant à la diffusion de cette nouvelle plateforme, le gouvernement prévoit d’utiliser tous les moyens de communication disponibles pour assurer un accès facile aux citoyens. En outre, Ousseynou Ly a assuré que cet outil continuera d’être disponible et utilisé même après la conclusion du dialogue national.

En somme, le lancement de la plateforme Jubbanti représente une étape cruciale vers une justice plus transparente et participative, où la voix de chaque citoyen compte dans le processus de réforme et de modernisation du système judiciaire sénégalais.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Mamadou Thior (CORED) salue le professionnalisme de la presse sénégalaise lors de la Présidentielle 2024

Lors d’un atelier sur le rôle des médias dans les processus électoraux, Mamadou Thior, président du CORED, a loué le comportement exemplaire de la presse nationale sénégalaise lors de la récente élection présidentielle. Contrastant avec les pratiques ailleurs sur le continent, Thior a souligné le rôle de « pyromane » que jouent souvent les médias dans d’autres pays africains. Il a exhorté les professionnels des médias à maintenir leur professionnalisme face à la montée de la désinformation, notamment sur les réseaux sociaux.

Les défis persistants de la réduction du coût de la vie au Sénégal : Un long chemin à parcourir

Depuis son accession au pouvoir sur la base de promesses électorales, le couple Diomaye Sonko a fait face à la réalité implacable des défis économiques et structurels du Sénégal. Malgré les bonnes intentions, la réduction du coût de la vie reste un objectif difficile à atteindre, comme le souligne Alla Dieng, directeur exécutif de Unacois/Yessal.

Dans une récente interview sur l’émission « Nan Ci Wax » de Dakaractu, Alla Dieng a souligné que la dépendance de l’économie sénégalaise aux marchés mondiaux et aux fluctuations des prix des produits importés rendent la tâche encore plus ardue. Avec 65% des produits de consommation importés, les réalités du marché pétrolier et financier, notamment le prix du pétrole et les fluctuations des taux de change, échappent souvent au contrôle des dirigeants sénégalais.

Dieng insiste sur la nécessité pour les dirigeants politiques de dire la vérité aux Sénégalais, en soulignant que la réduction du coût de la vie ne sera pas facile à réaliser. Les subventions, bien que temporaires, ne sont pas une solution structurelle à long terme, et le budget du Sénégal ne peut pas supporter des subventions à long terme.

En outre, Dieng critique également les dirigeants des organisations syndicales qui prolongent leur mandat, soulignant qu’ils ont perdu leur légitimité pour représenter les commerçants. Le refus de renouveler les instances syndicales témoigne, selon lui, de la peur de perdre le pouvoir lors des assemblées générales.

Face à ces défis persistants, il est clair que la réduction du coût de la vie au Sénégal nécessitera des efforts concertés à la fois sur le plan national et international, ainsi qu’une transparence et une responsabilité accrues de la part des dirigeants politiques et syndicaux.

Débat sur l’arrestation de Bah Diakhaté : Mamoudou Ibra Kane soulève des questions de cohérence et d’équité

Le leader du mouvement « Demain c’est maintenant », Mamoudou Ibra Kane, a récemment exprimé des préoccupations quant à la cohérence des actions judiciaires entreprises par les autorités sénégalaises. Dans une déclaration poignante, Kane a souligné une apparente incohérence dans l’arrestation de Bah Diakhaté, activiste de premier plan, et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tout en laissant libre Ousmane Tounkara malgré ses aveux circonstanciés.

Selon Kane, cette disparité dans le traitement judiciaire soulève des questions d’équité et d’impartialité. Il a qualifié cette situation d' »injuste », tout en condamnant fermement « les insultes et la violence sous toutes ses formes, d’où qu’elles viennent ».

En parallèle, Mamoudou Ibra Kane a appelé à une élévation du niveau du débat politique, en mettant l’accent sur les questions prioritaires et essentielles pour la population. Dans un post sur les réseaux sociaux, il a salué les mesures prises par le gouvernement en matière de baisse des prix des engrais et des semences, tout en soulignant l’importance de veiller à la qualité des graines.

Cette prise de position de Kane résonne dans un contexte où le Sénégal cherche à consolider son système judiciaire tout en répondant aux préoccupations sociales et économiques de sa population. Les appels à une justice équitable et à un débat politique de qualité reflètent une volonté croissante de transparence et de responsabilité dans la gouvernance du pays.

Koungheul : Un Ouvrier Tué par une Machine de l’Entreprise « AREZKI » sur la Route de Lour

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce mercredi 22 mai 2024, à neuf kilomètres de la RN1 sur la piste latéritique menant vers Touba Ali Mbenda, dans la commune de Lour Escale. Un ouvrier de l’entreprise « AREZKI », M.D. Diallo, a été violemment touché par un niveleur de marque Sany. La victime a succombé à ses blessures après avoir été évacuée à l’hôpital régional de Kaffrine.

Selon nos sources, l’accident est survenu aux environs de 17 heures. L’engin niveleur effectuait des travaux sur la piste lorsqu’une erreur de manœuvre du conducteur a conduit à la tragédie. Le conducteur, croyant que le passage était libre, a démarré le niveleur et, en tentant de se frayer un passage, a accidentellement heurté M.D. Diallo.

Les éléments de la brigade de Koungheul ont été immédiatement avisés et se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête afin de déterminer les responsabilités et de prévenir de tels incidents à l’avenir.

Cet accident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les travailleurs.

Limogeage à la Compagnie générale immobilière du Sahel : Le Pr. Diomaye influe sur le départ du DG nommé sous l’ère Macky Sall

Le Conseil d’administration de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS SA) a décidé de mettre un terme aux fonctions d’Abdou Khafor Touré en tant que Directeur général. Cette décision, prise ce mercredi 22 mai 2024, marque la fin d’un mandat qui avait débuté en 2018, lorsque Touré avait été nommé à la tête de la CGIS SA, une filiale de la Caisse de dépôts et Consignations (CDC).

Dans une déclaration sur son compte Twitter, Abdou Khafor Touré a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall, qui l’avait nommé à ce poste. Toutefois, il a également souligné le caractère courtois et élégant avec lequel le Conseil d’administration a géré son départ, en le maintenant en tant qu’administrateur de la société.

Le départ de Touré soulève des questions quant aux motivations derrière cette décision. Certains observateurs pointent du doigt l’influence du Pr. Diomaye, qui aurait joué un rôle déterminant dans ce limogeage. Touré, ayant quitté le Parti démocratique Sénégalais (PDS) pour rejoindre l’Alliance pour la République (APR), était vu comme un proche du président sortant, ce qui pourrait expliquer une volonté de renouvellement à la tête de la CGIS SA.

Avant d’occuper le poste de DG à la CGIS SA, Abdou Khafor Touré avait occupé des fonctions de responsabilité au sein du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP), ce qui lui avait valu une expérience significative dans le domaine financier et immobilier.

Le limogeage de Touré suscite des interrogations quant à la direction future de la CGIS SA et à la composition de son équipe dirigeante. Attendue depuis plusieurs mois, cette décision laisse entrevoir des changements majeurs au sein de l’entreprise, sous l’impulsion du Pr. Diomaye et de son équipe.

Service Militaire Obligatoire : Une Proposition pour l’avenir du Sénégal

Dans un contexte où l’indiscipline et les accidents de la route se multiplient de manière alarmante, la question de l’éducation civique et du sens des responsabilités au sein de la jeunesse sénégalaise se pose avec une urgence particulière. Babacar Hane, conscient de l’importance de la discipline et de l’engagement patriotique, propose une initiative audacieuse : le Service Militaire Initial.

Ce programme, destiné à tous les jeunes du pays en classe de seconde ou équivalent, vise à inculquer des valeurs essentielles telles que l’amour de la patrie et le respect des institutions. Conçu pour une durée de trois mois, entre juillet et septembre, il offrirait aux élèves une formation dispensée par les forces de défense et de sécurité dans toutes les régions du pays.

L’objectif est clair : former une jeunesse disciplinée et patriote, prête à contribuer activement à la construction et à la protection de leur pays. À l’issue de ce service, les jeunes recevraient une attestation de bonne conduite, un précieux sésame pour leur parcours académique et professionnel.

Certes, cette initiative nécessiterait des ressources importantes, mais selon Babacar Hane, la discipline n’a pas de prix. En s’inspirant de l’exemple de la Corée du Sud, où l’éducation civique a eu un impact considérable sur le développement national, le Sénégal pourrait trouver dans le Service Militaire Obligatoire une solution prometteuse pour préparer sa jeunesse à relever les défis du XXIe siècle.

Cette proposition soulève des questions importantes sur le rôle de l’État dans la formation des citoyens et sur les moyens nécessaires pour y parvenir. Alors que le débat sur le Service Militaire Obligatoire continue, une chose est certaine : l’avenir du Sénégal repose sur la capacité de sa jeunesse à embrasser des valeurs de discipline, de responsabilité et d’amour pour leur pays.

Le président du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi aux récentes déclarations du Premier ministre, Ousmane Sonko, concernant une revue des finances publiques pour la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024. Dans une mise au point, M. Diagne a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois et finances pour les années 2019 à 2021 ont été établis et adoptés par l’assemblée nationale.

M. Diagne a souligné que le gouvernement a obtenu l’approbation de ces gestions, indiquant que pour l’année 2022, la loi de règlement a été établie et que le rapport d’exécution de la loi de finances pour 2022 a été déposé à l’assemblée nationale. En ce qui concerne l’année 2023, il a précisé qu’un projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en conseil des ministres, puis transmis à la cour des comptes avant le 30 juin 2024.

Cette clarification intervient dans un contexte où le Premier ministre a annoncé une revue des finances publiques sur une période de plus de cinq ans. M. Diagne a ainsi rappelé les procédures en vigueur et le rôle de l’assemblée nationale dans l’adoption des lois de règlement et des rapports d’exécution des lois et finances.

Il convient de noter que cette mise au point de M. Diagne met en lumière l’importance de la transparence et de la rigueur dans la gestion des finances publiques, ainsi que le rôle crucial des institutions parlementaires dans ce processus.

Lancement du projet « Behind the Scenes » pour promouvoir l’égalité de genre dans le secteur créatif africain au Sénégal

Un nouveau projet ambitieux visant à réduire les inégalités de genre dans le secteur créatif africain a été lancé au Sénégal. Initié par le Laboratoire de recherches économiques et monétaires (Larem) et l’Institut supérieur des arts et des cultures (Isac) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’International Center of Research on Women (Icrw), le projet « Behind the Scenes » bénéficie du soutien de la Fondation Mastercard.

« Le secteur créatif africain déborde de talents et d’innovations, mais des inégalités entre les sexes empêchent souvent les jeunes femmes de réaliser leur plein potentiel », explique le communiqué officiel. Le projet « Behind the Scenes » a pour objectif d’identifier et de surmonter les obstacles qui freinent l’épanouissement des jeunes femmes dans ce secteur.

Le projet couvre plusieurs pays africains, dont le Kenya, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Rwanda, le Sénégal et l’Ouganda, et repose sur une approche collaborative impliquant des experts, des jeunes chercheurs et des partenaires-clés. Au Sénégal, le Larem et l’Isac jouent un rôle central, collaborant avec un Comité consultatif national (Ccn) composé de jeunes créatifs, d’associations professionnelles, de responsables gouvernementaux et d’acteurs de l’industrie créative. Ce comité veillera à ce que le projet reste aligné sur les besoins et les réalités locales.

Pour garantir une mise en œuvre efficace, le projet « Behind the Scenes » a recruté 13 jeunes chercheurs, dont 10 femmes et une personne vivant avec un handicap. Cette équipe diversifiée apporte des compétences variées en recherche, en études de genre et en analyse culturelle, assurant une approche globale pour atteindre les objectifs du projet.

« Ce projet est une réponse nécessaire aux défis persistants que rencontrent les femmes dans le secteur créatif africain », a déclaré Dr. Aminata Mbaye, directrice de l’Isac. « En collaborant avec divers acteurs et en impliquant directement les jeunes femmes, nous espérons créer un environnement plus équitable et inclusif qui permette à toutes de s’épanouir. »

Le projet « Behind the Scenes » prévoit également des ateliers de formation, des sessions de mentorat et des opportunités de réseautage pour les femmes, leur offrant ainsi les outils et les ressources nécessaires pour surmonter les obstacles qu’elles rencontrent. En outre, des recherches approfondies seront menées pour comprendre les dynamiques de genre dans le secteur créatif et proposer des recommandations concrètes pour promouvoir l’égalité.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large visant à transformer le paysage créatif africain en un espace où les talents féminins peuvent s’exprimer pleinement et contribuer au développement culturel et économique de la région.

Avec le soutien de la Fondation Mastercard et la collaboration de nombreux partenaires, « Behind the Scenes » espère non seulement élever les voix des jeunes femmes dans le secteur créatif, mais aussi inspirer des changements durables et systémiques qui bénéficieront à toute la communauté créative africaine.

Le projet « Behind the Scenes » est une initiative prometteuse qui met en lumière l’importance de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le secteur créatif, ouvrant la voie à un avenir plus inclusif et prospère pour l’Afrique.

Tension à la Mosquée de la Cité Marine de Derklé : Des Fidèles Condamnés pour Agression contre l’Imam

Dans un récent verdict rendu par le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mouhamed Malick Ba et Ahmed Tidiane Ndiaye ont été reconnus coupables d’agression contre l’imam de la Mosquée de la Cité Marine de Derklé. Les faits remontent à une altercation survenue lors d’une séance de prière, où les deux hommes ont agressé physiquement l’imam Abdoulaye Guèye, contesté dans son rôle de guide religieux.

Selon les témoignages recueillis lors du procès, Mouhamed Malick Ba aurait été l’auteur principal de l’agression, tandis qu’Ahmed Tidiane Ndiaye aurait soutenu l’attaque en contestant le droit de l’imam à diriger la prière en raison de son origine et de son expérience religieuse. L’imam, quant à lui, a déclaré avoir été attaqué de manière sournoise après avoir terminé la prière de l’aube, subissant des coups et des contraintes physiques.

L’affaire a mis en lumière des tensions préexistantes au sein de la communauté religieuse de la mosquée, avec des accusations portées à la fois contre l’imam et les fidèles contestataires. Me Ndiogou Ndiaye, avocat de l’imam, a souligné l’implication de ce dernier dans la communauté et son projet de construction d’une école coranique dans la mosquée, tandis que la défense a remis en question l’intégrité de l’imam en tant qu’entrepreneur.

Malgré les plaidoyers contradictoires des avocats, le tribunal a décidé de condamner les accusés à trois mois de prison avec sursis pour entrave à l’exercice d’un culte et outrage au ministère d’un culte, tout en les relaxant du chef d’accusation de coups et blessures volontaires. La décision a suscité des réactions mitigées au sein de la communauté, mettant en lumière les tensions persistantes autour de la gouvernance et de la pratique religieuse dans la cité de Derklé.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. « Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable, » a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Louga : Un conducteur de moto « Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

Une tragédie s’est déroulée mercredi à Louga, dans le nord du Sénégal, lorsqu’un conducteur de moto « Jakarta » a été mortellement touché par des barres de fer à béton tombées d’un camion en stationnement. L’incident a eu lieu vers 11h45 près de « Keur Thierno Mountaga Tall », la résidence du khalife général de la famille Omarienne, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon des témoins, les barres de fer se sont échappées du camion, causant immédiatement la mort du conducteur de la moto. Les sapeurs-pompiers de Louga ont rapidement acheminé la dépouille mortelle à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour les procédures d’usage.

Cet incident dramatique s’ajoute à une série d’accidents récents dans la région de Louga, portant à trois le nombre total de victimes. La veille, dans la nuit de mardi à mercredi, une autre collision impliquant deux conducteurs de motos « Jakarta » a également causé des pertes humaines.

Les résidents de Louga expriment leur inquiétude face à l’augmentation des accidents de la route, en particulier ceux impliquant les motos « Jakarta », qui sont très populaires pour le transport rapide et économique mais souvent critiquées pour leur dangerosité et le manque de respect des règles de sécurité.

Face à cette situation alarmante, les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière. Cela inclut la régulation stricte du chargement et du stationnement des camions, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur la conduite sécurisée pour les conducteurs de motos « Jakarta ».

La communauté de Louga est en deuil, et des hommages sont rendus aux victimes de ces tragédies. Les familles des défunts reçoivent le soutien des autorités locales et de la population.

Cette série d’accidents rappelle l’importance cruciale de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies humaines à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

« Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne, » a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

« Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents, » a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

« Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux, » a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

« C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation, » a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

« En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays, » a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Louga : Un Gendarme perd la vie dans un tragique accident de la circulation

En service à la brigade de proximité de Potou, le gendarme D. K. Sané a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 21 mai 2024. Cet événement douloureux a été rapporté par son camarade et frère d’armes, El Hadj Mody Diallo, qui a partagé son témoignage émouvant.

« Je regrette d’annoncer le rappel à Dieu du gendarme D. K. Sané, survenu accidentellement le 21 mai 2024. La nouvelle m’est parvenue depuis la cité Gendarmerie de Diakhaye. La levée de corps a eu lieu le 22 mai à l’hôpital régional de Louga, et l’inhumation se tiendra à Djimakakor, situé dans la communauté rurale de Tenghory, département de Bignona. Prions pour le repos de son âme. Amen », a déclaré El Hadj Mody Diallo.

Le défunt, issu de la 49e promotion des élèves gendarmes, sortie le 5 octobre 2017, était un serviteur dévoué de sa patrie. Il était en service à la brigade de Potou, dans la compagnie de Louga, et avait rendu de nombreux services à son pays durant sa courte mais significative carrière.

El Hadj Mody Diallo a également présenté ses condoléances les plus émues à l’ensemble de la gendarmerie nationale, y compris le personnel retraité, ses camarades de promotion, sa famille, ses parents, ses proches et connaissances, ainsi qu’aux populations de Djimakakor, de Sébikhotane et à l’ensemble de la grande famille des forces de défense et de sécurité.

« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand serviteur très tôt arraché à notre affection. Cher frère de valeur, sois fier d’avoir dignement et honorablement servi ta mère patrie. Prions afin que sa famille puisse supporter cette indicible et terrible épreuve de la vie. Terre de ses ancêtres, sois légère sur lui ! Longue vie à nous. »

La perte du gendarme D. K. Sané est une grande douleur pour ses proches et pour toute la communauté de la gendarmerie. Son dévouement et son service à la nation resteront gravés dans les mémoires. La rédaction de Ledakarois.sn présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu. Puisse-t-il reposer en paix.

Réduction du train de vie de l’État et récupération du patrimoine foncier : Sonko ouvre un nouveau front

Dans un discours adressé au Conseil ce mercredi 22 mai 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement du gouvernement à réduire le train de vie de l’État, une promesse électorale majeure du tandem Diomaye-Sonko. Cette déclaration intervient dans un contexte où les attentes des citoyens en matière de transparence et de gestion responsable des finances publiques sont fortes.

Selon le communiqué du conseil, le Premier ministre a donné des orientations claires aux ministres concernés pour mettre en œuvre cette mesure. La réduction du train de vie de l’État vise à rationaliser les dépenses publiques, à limiter les gaspillages et à garantir une utilisation efficace des ressources financières.

Outre cette initiative, Sonko a mis en avant la nécessité de récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières. Il a souligné que certains biens publics avaient été aliénés de manière peu transparente, alors que des services administratifs continuent de recourir à la location. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de rétablir l’équité et de garantir une gestion responsable des biens de l’État.

Par ailleurs, le Premier ministre a également insisté sur l’urgence d’accorder une attention particulière aux programmes de construction de logements sociaux, en conformité avec les nouvelles orientations du gouvernement. Cette mesure vise à répondre aux besoins croissants en matière de logement, en particulier pour les populations les plus vulnérables.

Enfin, Sonko a évoqué la nécessité de consacrer un traitement spécifique aux prêts DMC (Dette Moyen-Courte), dans le cadre d’une gestion prudente de la dette publique. Cette approche vise à garantir la soutenabilité financière du pays et à prévenir tout risque de surendettement.

En résumé, le discours du Premier ministre marque une nouvelle étape dans la volonté du gouvernement de promouvoir une gestion responsable des finances publiques et de rétablir la confiance des citoyens dans les institutions de l’État. La mise en œuvre de ces mesures sera scrutée de près par l’opinion publique, qui attend des résultats tangibles en termes de transparence et de bonne gouvernance.

La Fédération Malienne de Football soutient Mohamed Camara accusé d’Homophobie

La Fédération malienne de football a officiellement exprimé son soutien à Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, suite aux accusations d’homophobie portées contre lui après un match de Ligue 1 dimanche dernier. Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération a défendu le droit du joueur à la liberté d’expression.

« La Fédération malienne de football soutient Mohamed Camara dans l’exercice de sa liberté d’expression et son corollaire, (celle) de ne pas s’exprimer« , a-t-elle déclaré. Elle a souligné que les joueurs, en tant que citoyens, doivent voir leurs droits fondamentaux protégés en toutes circonstances.

Mohamed Camara a été critiqué pour avoir masqué le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot lors du dernier match du Championnat de France. Cette initiative faisait partie d’une campagne de lutte contre les discriminations, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP). Le geste du milieu de terrain a suscité une vive réaction, notamment de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a qualifié ce comportement d’inadmissible et a appelé à des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Au Mali, où 95% de la population est musulmane selon le rapport 2022 du département d’État américain sur la liberté de religion dans le monde, les réactions ont été majoritairement en faveur de Mohamed Camara. De nombreuses personnalités et compatriotes maliens ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux, invoquant le respect des convictions personnelles et religieuses du joueur.

Le Mali, bien qu’il n’ait pas de sanctions pénales en vigueur contre l’homosexualité, est un pays où les valeurs religieuses et traditionnelles jouent un rôle crucial. Ces valeurs ne tolèrent généralement pas la pratique de l’homosexualité, créant ainsi un terrain complexe pour les discussions sur les droits LGBTQ+ et les initiatives de lutte contre l’homophobie.

La situation de Mohamed Camara illustre les défis auxquels sont confrontés les athlètes pris entre les exigences de campagnes internationales contre les discriminations et les attentes culturelles et religieuses de leur pays d’origine. La Fédération malienne de football, en soutenant Camara, rappelle l’importance du respect des libertés individuelles dans un contexte de pluralité d’opinions et de croyances.

L’APR appelle à la mobilisation pour la libération de Bah Diakhaté

L’arrestation de Bah Diakhaté, activiste républicain, a suscité une vive réaction de la part de l’Alliance Pour la République (APR) au Sénégal. Dans un communiqué publié 48 heures après son arrestation, l’APR a lancé un appel à la mobilisation pour obtenir sa libération immédiate et sans condition.

Selon le porte-parole national de l’APR, Seydou Gueye, Bah Diakhaté est détenu pour des motifs qu’il qualifie de « fallacieux et farfelus ». Il ajoute que les propos de Bah Diakhaté lors d’un live, notamment sur des sujets sensibles comme la criminalisation de l’homosexualité et des questions morales au sein d’un parti politique, ne justifient en aucun cas une arrestation.

Le communiqué de l’APR dénonce vigoureusement cette arrestation arbitraire et exprime une vive préoccupation quant aux dérives liberticides des autorités. Pour Seydou Guèye et ses collègues républicains, cette arrestation est un signal alarmant pour tous les citoyens démocrates et républicains, car elle menace la liberté d’expression et ouvre la voie à l’arbitraire.

En appelant à la mobilisation, l’APR souhaite rassembler militants, responsables politiques, jeunes et femmes, ainsi que tous les républicains et démocrates soucieux de l’avenir du Sénégal et attachés à la liberté. Pour eux, la libération de Bah Diakhaté est une nécessité pour préserver les valeurs démocratiques du pays et empêcher toute dérive autoritaire.

Cette affaire souligne une fois de plus les tensions autour de la liberté d’expression au Sénégal et l’importance de rester vigilant face aux atteintes aux droits fondamentaux.

Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Guinée : Le régime de Doumbouya interdit plusieurs radios et une TV privées

Le gouvernement guinéen, dominé par les militaires, a récemment pris la décision d’interdire quatre radios et une télévision privées, toutes très suivies dans le pays. Cette information a été communiquée par le ministère de l’Information mercredi dernier.

Les médias touchés par cette interdiction sont les radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM, ainsi que la télévision Djoma TV. Selon l’arrêté ministériel, ces médias ont vu leurs agréments d’exploitation retirés en raison d’un « non-respect du contenu des cahiers des charges ». Cependant, le communiqué n’a pas fourni de précisions supplémentaires sur les manquements exacts reprochés.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte de sévères restrictions imposées aux médias depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en 2021. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a vivement réagi sur X (anciennement Twitter), appelant à la fin de la répression des médias et rappelant que les autorités s’étaient engagées à améliorer une situation déjà difficile pour la presse.

RSF souligne que depuis novembre 2023, quatre stations de radio privées subissent un brouillage constant, rendant leur diffusion quasi impossible. De plus, trois chaînes de télévision privées sont pratiquement inaccessibles, et plusieurs sites d’information ont été bloqués sans explication pendant des semaines en 2023. Les restrictions ne s’arrêtent pas là : fin 2023 et début 2024, les autorités ont également imposé des limitations d’accès à Internet et ont détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d’un mois, ce qui a déclenché une grève générale.

La situation de la liberté de la presse en Guinée est préoccupante. Le pays est classé 78e sur 180 dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse. Ce classement reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les médias guinéens dans un climat de répression et de censure imposé par le régime en place.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Exercice multinational African Lion 2024 : 900 militaires Sénégalais, Américains et Néerlandais en manœuvre à Dodji

Dans le cadre d’une coopération interarmées et multinational visant à contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes, l’exercice African Lion 2024 est actuellement en cours au Sénégal. Organisé par le Commandement des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique (US Africa Command), cet événement stratégique se déroule du 20 au 30 mai 2024 au Centre d’entraînement tactique colonel Thierno Ndiaye (CET CTN) de Dodji, selon un communiqué de la direction des relations publiques des armées (DIRPA).

Cette édition de l’exercice, qui se tient simultanément au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, vise à améliorer l’interopérabilité des Forces armées des pays partenaires. Plus de neuf cents (900) militaires des États-Unis, des Pays-Bas et du Sénégal participent activement à ces manœuvres à Dodji, démontrant ainsi l’engagement conjoint dans la sécurisation de la région.

Outre les participants actifs, d’autres pays ainsi que des organisations régionales sont représentés en qualité d’observateurs, soulignant l’importance accordée à cette initiative sur le plan international.

African Lion 2024, exercice interarmées et multinational, s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités communes de défense des armées impliquées, afin de mieux contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes. Cette collaboration renforcée reflète l’engagement continu des nations participantes à assurer la sécurité et la stabilité de la région, tout en favorisant une approche concertée et coordonnée face aux défis sécuritaires contemporains.

Retour de Bah Diakhaté au Parquet : Un Nouveau Chapitre dans son Affaire Judiciaire

L’activiste républicain Bah Diakhaté a récemment fait face à un retour de parquet après son audition avec le procureur ce mercredi. Cette nouvelle étape de son affaire judiciaire l’a conduit à retourner au commissariat central, en attendant son prochain rendez-vous au palais de justice prévu pour ce jeudi matin.

Pour rappel, Bah Diakhaté est poursuivi pour plusieurs chefs d’accusation, notamment la diffusion de fausses nouvelles et l’offense contre une personne exerçant tout ou partie des prérogatives du président de la République. Ces accusations ont suscité un vif débat dans l’espace public, alimentant les discussions sur les limites de la liberté d’expression et le rôle de l’activisme politique dans la société.

Cette nouvelle audience au parquet offre à Bah Diakhaté l’opportunité de présenter sa défense et de clarifier les circonstances entourant les accusations portées contre lui. L’issue de cette affaire reste incertaine, mais elle soulève des questions importantes sur la protection des droits fondamentaux et l’indépendance de la justice.

Nous suivrons de près les développements de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Le Sénégal confronté à un déficit massif de logements : le gouvernement annonce un nouveau programme d’accès à la propriété

Le Sénégal est confronté à une crise majeure en matière de logement, avec un déficit estimé à 300 000 logements, selon les déclarations du Ministre Balla Moussa Fofana lors de sa récente visite au pôle de Daga Khalpa. Chaque année, ce déficit s’accroît de 22 000 logements supplémentaires, mettant en lumière l’urgence de la situation.

Face à ce défi, le gouvernement sénégalais s’engage à mettre en place un nouveau programme d’accès à la propriété. Ce programme vise à rassembler l’ensemble des acteurs autour d’une plateforme unique, fournissant des informations transparentes et avantageuses pour permettre aux Sénégalais d’accéder à la propriété dans les meilleures conditions.

Le Ministre a souligné que ce programme permettra aux citoyens de choisir le foncier, les types de promoteurs et de connaître les coûts des loyers. Les banques et les municipalités joueront un rôle crucial dans la réussite de ces initiatives, selon les propos rapportés par le journal l’Évidence.

Cette annonce témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de répondre de manière proactive à la crise du logement, en mettant en place des mesures concrètes pour faciliter l’accès à la propriété et améliorer les conditions de vie des citoyens.

Tragédie sur la VDN3 : La famille de Mamadou Lamine Samb réclame justice

La famille Samb est plongée dans un deuil profond à la suite du décès tragique de leur fils et frère, Mamadou Lamine, survenu le jeudi 16 mai 2024, sur la VDN3. Agé de 43 ans, Mamadou Lamine a été mortellement fauché à hauteur de la passerelle de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies, par un véhicule conduit par la dame S. D. Transporté d’urgence à l’hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, il a malheureusement succombé à ses blessures le dimanche suivant, vers 7 heures du matin.

Selon le frère de la victime, la conductrice responsable de l’accident, identifiée comme S. D., était une domestique sans permis de conduire. Elle conduisait pour le compte de la fille de sa patronne, qui était installée sur le siège arrière du véhicule avec son petit ami. Dans un récit empreint de douleur, le petit frère de Mamadou Lamine a retracé les circonstances tragiques de l’accident, soulignant le vide laissé derrière lui, laissant une femme et deux jeunes enfants en deuil. La famille appelle à ce que la justice soit rendue avec toute la rigueur nécessaire dans cette affaire.

Il est à noter que la police a procédé à l’arrestation du propriétaire du véhicule, E. M., de nationalité étrangère, pour avoir confié son véhicule à sa petite amie qui ne possédait pas de permis de conduire. S. D., quant à elle, est poursuivie pour conduite sans permis ayant causé un accident mortel.

Cette tragédie souligne la nécessité d’une application stricte des lois sur la conduite automobile et met en lumière les conséquences dévastatrices de l’imprudence au volant. La famille de Mamadou Lamine Samb espère que cette affaire servira de rappel poignant des dangers de la conduite sans permis et qu’elle aboutira à une justice équitable pour toutes les parties impliquées.

Air Sénégal prévoit de renforcer sa flotte avec trois nouveaux avions d’ici la fin de 2024

La compagnie aérienne nationale du Sénégal, Air Sénégal SA, s’apprête à étendre sa flotte dans les sept prochains mois, conformément aux ambitions du nouveau gouvernement. Lors d’une visite de trois jours à Prague, en République tchèque, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Hadji Malick Ndiaye, a confirmé ces intentions.

Au cours de cette visite, des discussions ont eu lieu avec Jozef Piga, PDG d’Omnipol, sur l’avancement du projet d’acquisition de cinq avions L410NG pour Air Sénégal. Deux avions ont déjà été livrés, le troisième est prévu pour juin, et les deux derniers sont attendus d’ici la fin de l’année. Un projet à moyen terme envisage la création d’un Centre de service pour l’Afrique de l’Ouest basé à Dakar, incluant la maintenance et la formation des pilotes et techniciens, ainsi que l’implantation éventuelle, à plus long terme, d’une usine de montage d’avions.

Le ministre a également présidé plusieurs réunions stratégiques visant à renforcer la coopération entre le Sénégal et la République tchèque dans le domaine des transports. Des projets de transformation des aéroports du Sénégal ont été au centre de cette collaboration.

Par ailleurs, le ministre a rencontré son homologue tchèque pour discuter du renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des transports terrestres. Le Sénégal envisage de moderniser son parc automobile, son système de contrôle technique des véhicules et d’améliorer l’application du code de la route, où l’expertise tchèque serait précieuse.

Cette visite a été marquée par la volonté du gouvernement sénégalais d’étendre la coopération au secteur ferroviaire, crucial pour la croissance économique et l’intégration régionale.

La délégation sénégalaise, composée de représentants du gouvernement et de l’ambassade du Sénégal en Pologne, a souligné l’importance du partenariat entre les deux pays pour réaliser ces ambitions et assurer le développement durable du secteur des transports au Sénégal.

Les nominations à la tête des agences nationales : Un processus en attente

La transition de certains directeurs généraux dans les agences nationales prend du temps, avec des délais pouvant s’étendre jusqu’à trois semaines. La publication tardive des décrets de nomination est pointée du doigt comme principal facteur de ce retard, selon les informations relayées par Source A dans son édition de ce mercredi.

Après la signature présidentielle, les décrets nécessitent la contre-signature du Premier ministre, puis leur transmission au secrétariat général de la Présidence pour leur publication, notamment au Journal officiel (JO). Cette procédure engendre des délais administratifs qui impactent directement l’entrée en fonction des nouveaux directeurs généraux.

Des exemples concrets illustrent cette situation. Yaye Khadidiatou Djamila Diallo, récemment nommée à la tête de l’Agence nationale de la petite enfance et de la Case des tout-petits, a dû attendre 21 jours avant de prendre ses fonctions. De même, Dr Aminata Sarr a dû patienter 19 jours avant de commencer à diriger la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA).

Ce délai concerne également d’autres hauts responsables, tels que Pape Alé Niang (RTS), Fadilou Keita (CDC), Bassirou Kébé (SN-HLM), Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (AIBD SA), ainsi que ceux nommés lors du Conseil des ministres du 3 mai, notamment Assane Mbengue (Dakar Dem Dikk), Ndèye Rokhaya Thiam (COSEC), Diaga Basse (ANACIM), Dahirou Thiam (ARTP), Ngagne Demba Touré (SOMISEN), entre autres.

Cette lenteur administrative souligne la nécessité d’améliorer les processus de nomination et de publication des décrets pour assurer une transition efficace et rapide à la tête des agences nationales, permettant ainsi une continuité dans la gestion des affaires publiques.

Les cadres de MIMI2024 saluent les premières actions de Diomaye à la tête de l’État

La Coordination des Cadres du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (CCM) a exprimé son soutien et son enthousiasme face aux premières décisions prises par le président Diomaye Faye depuis son accession au pouvoir en 2024. Dans un communiqué officiel, la CCM a loué ces actions comme étant « empreintes de vision et de détermination », soulignant qu’elles s’inscrivent dans une dynamique de renouveau et de progrès, correspondant aux aspirations du peuple sénégalais.

Lors de sa première session ordinaire de l’année 2024, la CCM a réaffirmé son engagement sans faille envers la Coalition Diomaye Président 2024, soulignant son rôle crucial dans la poursuite des objectifs de développement du pays. Selon la CCM, la diversité des compétences au sein de cette coalition en fait une force motrice essentielle pour soutenir les actions du gouvernement en faveur du bien-être et du développement du Sénégal.

Les collaborateurs de Aminata Touré, membres influents de ce mouvement, ont également salué les premiers pas du gouvernement Diomaye. Ils ont notamment mis en avant le respect des promesses électorales, la rigueur administrative et la lutte contre la prédation des ressources du pays, conformément au slogan « Jub, Jubeul, Jubanti ».

Par ailleurs, la CCM a exprimé son soutien total aux initiatives gouvernementales visant à éradiquer la corruption et l’impunité, considérées comme des obstacles majeurs au développement socio-économique du Sénégal. Cette lutte contre les fléaux de la corruption et de l’impunité doit être menée avec fermeté et détermination, ont souligné les cadres de MIMI2024.

Sur le plan diplomatique, les cadres de MIMI2024 ont salué positivement les premiers déplacements du président Diomaye Faye, les percevant comme des actions renforçant l’enracinement panafricaniste du Sénégal sur la scène internationale.

En conclusion, la CCM et les collaborateurs de Aminata Touré affichent un soutien inconditionnel aux premières actions du gouvernement Diomaye, tout en réaffirmant leur engagement envers les objectifs de développement et de progrès du pays.

Logements sociaux : Un nouveau projet pour l’accès à la propriété au Sénégal

Le mardi 21 mai 2024, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, Moussa Bala Fofana, a effectué une visite au Pôle urbain de Daga Kholpa et à Yenne. Cette visite s’inscrit dans le cadre du lancement d’un nouveau projet d’accès à la propriété, destiné à remplacer l’ancien programme des 100 mille logements. Accompagné du Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et Logement, Momath Talla Ndao, ainsi que des autorités administratives et territoriales des communes de Diass et de Yenne, le ministre a échangé avec les populations et les divers acteurs concernés.

L’objectif principal de ce nouveau projet est de combler le déficit en logements, estimé à 300 mille unités. Le ministre Moussa Bala Fofana a souligné l’importance de ce programme pour faciliter l’accès à la propriété aux populations sénégalaises. Il a annoncé que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour permettre aux citoyens d’acquérir un logement à moindre coût.

Pour assurer une transparence et une accessibilité optimales, une plateforme digitale sera mise en place. Celle-ci permettra aux populations d’obtenir des informations détaillées sur le projet, les promoteurs immobiliers et les banques partenaires. Cette initiative vise à simplifier les démarches administratives et à offrir un accès direct à toutes les informations pertinentes pour les futurs propriétaires.

Le ministre a également annoncé que des discussions sont en cours entre les promoteurs immobiliers, les banques et le ministère pour la formulation et la mise en œuvre du projet. Cette collaboration est essentielle pour assurer la viabilité financière et logistique du programme et pour garantir que les logements soient accessibles à tous.

Lors de cette visite, Moussa Bala Fofana a pu constater les difficultés rencontrées dans les lotissements et les délimitations à Daga Kholpa et à Yenne. Les échanges avec les populations locales ont été constructifs, et ces dernières ont exprimé leur satisfaction quant à la démarche participative adoptée par le ministre. Elles se sont engagées à soutenir activement la mise en œuvre du nouveau projet d’accès à la propriété.

Ce nouveau projet d’accès à la propriété marque une étape importante dans la politique de logement au Sénégal. En répondant aux besoins urgents de logements abordables et en impliquant directement les communautés locales, le gouvernement montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des Sénégalais. Le projet, qui sera bientôt présenté dans sa forme définitive, suscite déjà beaucoup d’optimisme parmi les populations concernées.

Kaolack : Le Ministère de la Santé soulage 20 patients par la confection de Fistules Artério-Veineuses

Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.

Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : « Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins. »


Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : « Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement. »


La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.


Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : « C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA. »


F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : « Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui. »


Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.


Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Prix des semences d’arachide pour la campagne agricole 2024 : Un soutien crucial pour les agriculteurs

Dans un effort continu pour soutenir le secteur agricole et assurer la sécurité alimentaire, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a récemment annoncé les nouveaux tarifs des intrants pour la campagne agricole 2024/2025. Cette annonce, publiée par le ministre Mabouba Diagne, vise à faciliter l’accès des producteurs aux semences et plants à des prix subventionnés.

Selon la circulaire du ministère, le prix de cession des semences d’arachide pour les producteurs a été fixé avec attention. Les semences écrémées seront disponibles à 225 FCFA le kg, tandis que les semences de qualité supérieure, les semences-bases, seront vendues à 325 FCFA le kg. Cette mesure vise à encourager l’utilisation de semences de qualité, essentielles pour garantir des rendements agricoles optimaux.

Pour assurer la transparence et l’équité dans la distribution des intrants, des commissions locales de supervision, de contrôle et de distribution ont été créées sous la supervision des autorités administratives. De plus, la présence des Forces de défense et de sécurité lors de toutes les opérations de mise en place et de cession de semences et de plants garantira un processus sûr et ordonné.

Cette initiative démontre l’engagement continu du gouvernement envers le secteur agricole et sa volonté de soutenir les agriculteurs locaux. En offrant des semences de qualité à des prix abordables, le gouvernement cherche à renforcer la productivité et la compétitivité du secteur agricole, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la prospérité économique du pays.

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

L’activiste Bah Diakhate face au procureur

Le coordonnateur des activistes républicains, Bah Diakhaté, sera présenté au procureur ce mercredi suite à son arrestation lundi dernier. Les enquêtes menées par la division des investigations criminelles (DIC) ont conduit à des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense envers une personne détenant des prérogatives présidentielles. En parallèle, le prêcheur Cheikh Tidiane Ndao est également en garde à vue pour les mêmes chefs d’inculpation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites légales de la critique politique dans le pays.

Bakary Sambe présente son nouvel ouvrage « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale » au Salon International de l’Édition et du Livre

Lors de la 29ème édition du Salon International de l’Édition et du Livre (SIEL) à Rabat, Bakary Sambe a présenté son dernier ouvrage, « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale ». Dans cet ouvrage, Sambe explore les spécificités du Maroc en tant que nation africaine et met en lumière son engagement envers le continent. En soulignant l’africanité affirmée du Maroc et sa connectivité historique avec le reste du continent, Sambe démontre comment le pays a construit une diplomatie axée sur la réunification des liens communs.

L’auteur met en évidence la profondeur des relations entre le Maroc et l’Afrique, nourries par des siècles d’histoire partagée. Il souligne également la capacité du Maroc à construire une diplomatie basée sur la dimension culturelle, ce qui en fait un modèle pour d’autres pays africains. Sambe met en relief le rôle clé du Maroc en tant que pont entre les différentes régions du continent, soulignant l’importance d’un renforcement des partenariats économiques pour consolider davantage ces liens.

En plus de son analyse politique et économique, Sambe explore également le rôle du Maroc en tant que terre de ressourcement spirituel pour de nombreux Africains, notamment à travers la Tarika Tijania. Il examine en détail le discours historique prononcé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à Addis-Abeba en 2017, marquant le retour du Maroc au sein de l’Union Africaine, et son impact sur le pays et le continent.

La rencontre s’est conclue par la remise de « La Médaille de la Reconnaissance Africaine » à Bakary Sambe, en reconnaissance de ses contributions à la compréhension des dynamiques africaines et de ses efforts pour renforcer les liens entre le Maroc et le reste du continent. « Le Maroc africain : Trajectoire d’une ambition continentale » est un ajout significatif à la bibliographie sur les relations entre le Maroc et l’Afrique, offrant une analyse approfondie et nuancée de la position du Maroc en tant qu’acteur clé sur la scène africaine.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Conditions précaires à l’UADB : Les étudiants de Koungheul lancent un appel aux autorités

Dans un communiqué publié récemment, les étudiants originaires de Koungheul inscrits à l’Université de Bambey ont exprimé leur indignation face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Avec un effectif dépassant la centaine, ces étudiants se retrouvent contraints de chercher un abri en dehors du campus. Ils lancent un appel pressant aux autorités départementales pour une amélioration de leur situation précaire.

Les étudiants soulignent les multiples obstacles auxquels ils font face, notamment le coût élevé des logements et l’insécurité alimentaire. Ils expliquent que l’Université de Bambey dispose seulement de quatre pavillons, ce qui ne suffit pas à accueillir tous les étudiants. Par conséquent, les étudiants de Koungheul sont contraints de se regrouper dans une seule maison pour y vivre ensemble.

Cette situation pénible pousse les étudiants à solliciter l’aide des autorités. Ils alertent sur l’urgence de la situation, mettant en garde contre une possible expulsion des logements faute de ressources financières suffisantes pour payer les loyers. Les étudiants appellent les autorités à reconnaître et à remédier aux conditions de vie déplorables auxquelles ils sont confrontés.

Cet appel des étudiants de Koungheul à l’UADB met en lumière la nécessité pour les autorités de prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des étudiants et garantir leur bien-être sur le campus universitaire.

Thiès-Nord sous le choc : Un enseignant poignardé mortellement dans une agression tragique

La communauté de Thiès-Nord est plongée dans le deuil et le choc suite au meurtre tragique d’un jeune enseignant, Alain Kali, âgé d’une trentaine d’années. Originaire de la verte Casamance, Alain était marié à Lélliane et travaillait à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye.

L’incident s’est produit ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Selon les premiers rapports, Alain aurait été mortellement agressé, poignardé alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté son établissement scolaire.

Le jeune enseignant, apprécié de ses collègues et de ses élèves, a succombé à ses blessures vers 18 heures, laissant derrière lui une communauté en état de choc et de profonde tristesse.

Cet acte de violence odieux a choqué la population locale et a suscité une vive émotion dans toute la région. Les autorités locales ont été appelées à agir rapidement pour traduire en justice l’auteur de cette agression brutale et pour renforcer la sécurité dans la région.

En cette période de deuil, la communauté de Thiès-Nord se rassemble pour soutenir la famille et les proches d’Alain Kali et pour exiger que justice soit rendue. Cet incident tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité de tous les membres de la société et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

CDC et FONSIS : nos ‘fers de lance’ à la BRVM

A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, Ce Vendredi 17 Mai, l’euphorie se lit sur tous les visages, la Société National des Télécommunications du Sénégal : l’opérateur historique des réseaux de notre pays va distribuer 160 milliards de dividendes sur un bénéfice net de plus de 330 milliards aux titres de l’exercice 2023.

C’est la première capitalisation boursière de la BRVM avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 1 600 milliards de FCFA  dans les cinq pays ou l’opérateur senegalais exerce ses activités, c’est le titre le plus actif à Abidjan. Le Sénégal est la seconde économie de l’UEMOA avec 30 milliards de dollars US de PIB derrière la Côte d’ivoire qui approche 80 milliards de dollars, mais notre pays porte le titre phare de l’économie de notre sous région avec l’opérateur des télécoms.

Malheureusement, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, notre présence à la bourse d’Abidjan n’ a pas évolué depuis l’introduction en bourse de Sonatel en 1998,  entre – temps il est vrai BOA Sénégal, filiale sénégalaise  du groupe bancaire est aussi présent  à la BRVM.

C’est le décor triste du secteur productif sénégalais sous – capitalisé, peu productif, au management tatillon – public comme prive’ – presque marginal face à la côte d’ivoire et même le Burkina Faso. Le  Burkina Faso compte plus de sociétés présentes à la BRVM que le Sénégal, heureusement d’ailleurs que la BICIS à été rachetée in extremis par le groupe franco- sénégalais SUNU devant la convoitise agressive d’un tycoon burkinabé. Un baroud d’honneur à l’actif de l’ex Président, aucune banque, aucune société d’assurance , aucune société de crédit, même Senelec, la SAR, PETROSEN n’ont ose’ franchir le rubicond , tant nos entreprises fonctionnement avec un logiciel d’une autre époque, et il y’a lieu de penser qu’il sera ainsi avec les premières vagues de nomination dans les entreprises publiques ou même les choix de certains  directeurs généraux.

C’est vrai nous avons très peur de la transparence et de la rigueur qu’imposent la bourse et les marchés financiers. Et pourtant c’est toute l’épargne de la sous – région qui est disponible pour permettre aux entreprises de financer leur développement et leur expansion.  

Le Sénégal reste malheureusement une référence démocratique qui continue d’incuber la pauvreté avec plus de 54% de la population qui vit sous le seuil des minima sociaux selon les critères de la banque mondiale.  Notre économie ne crée ni richesse ni valeur ajoutée bien que nous sachions faire des élections et des alternances. L’état reste le grand employeur avec plus 170 000 fonctionnaires, et après vous ne comptez aucune entreprise sénégalaise de plus de 5 000 emplois permanents même l’opérateur des télécoms avec son niveau effarant de chiffre d’affaires.

Notre structure productive est  structurellement pauvre en capital humain et en capital financier, combinée au manque d’innovation et de  management efficace, voici le lit de la  pauvreté qui empêche l’éclosion d’une classe moyenne, c’est la quadrature du cercle.

La Caisse des Dépôts et des Consignations et le Fonds Souverain d’investissement stratégique, deux entités publiques de prise de participation dans les entreprises sénégalaises tardent jusqu’à présent à faire émerger de vrais champions nationaux d’envergure africaines  comme la SIFCA ou la SMB de cote d’ivoire.

Petrosen doit être recapitalisé à hauteur des plus de 500 milliards, la SONACOS à hauteur de 100 milliards, la SAR à hauteur de 250 milliards etc.. sans oublier nos PME et PMI dont les besoins de financement annuels se chiffrent à plus de 700 milliards, malheureusement  la CDC et le FONSIS fuient leur mission et responsabilités de bras techniques et financiers de l’état pour la restructuration et la recapitalisation de toutes ses entreprises du public, en lieu et place ces deux super – entités préfèrent la construction d’hôpitaux pour l’un et les programmes d’habitat  pour l’autre dans un tâtonnement et une opacité totale.  C’est une confusion totale c’est tout l’ordonnancement économique de ce pays que l’ex régime a dévoyé et qui malheureusement risque de continuer voire même de perdurer pendant que 300 000 jeunes rejoignent chaque année le marchée du travail dans un pays qui refuse les réformes, ou qui les repousse toujours à plus tard le cas échéant.  Notre économie ne produit ni emplois ni richesse depuis deux trois décennies, si vous y ajoutez la forte croissance démographique, c’est la fabrique de pauvreté qui s’accélère.

Où en sommes-nous avec la relance de la seule unité de fabrication de médicaments MEDIS ………… ?

Même un financement correct du contenu local dans les hydrocarbures  est problématique alors que nos ressources pétrolières et gazières surtout peuvent absorber annuellement 60 000 travailleurs dans la phase d’exploitation, ou  encore plus durant les pics de production dans trois à cinq ans.

En  attendant de connaître le contenu et les contours du nouveau schéma l’endogénéisation de l’économie promis, utilisons au moins la CDC et le FONSIS comme les fers de lance au profit des entreprises du secteur  privé et public du Sénégal, en Côte d’Ivoire ivoire les entreprises privées  génèrent 70% du PIB, ici chez nous   c’est l’état et la dépense publique qui en génèrent 60% avec les grands travaux exécutés par les entreprises étrangères, en même temps la cause de notre surendettement. Les importations  de tout et en tout  on remplace’ le tissu productif sénégalais, même le sucre s’importe en partie.

 Si vous jouez avec le travail, la pauvreté jouera avec vous dixit Tchitembo Tchissafou , voici le vrai débat qui vaille…

Moustapha DIAKHATE

Expert Infrastructure et Politique Énergie

Aliou Cissé Prépare le Retour des Lions : Objectif, Coupe du Monde 2026 et CAN 2025

Le sélectionneur du Sénégal, Aliou Cissé, se prépare à un retour en force alors que les Lions entament la phase décisive des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Avec deux matchs cruciaux à venir, l’annonce de la liste des joueurs ce vendredi 24 mai est attendue avec impatience.

Après une élimination amère en huitièmes de finale de la CAN 2024, Cissé est déterminé à mener son équipe vers le succès, avec pour objectif principal la qualification pour la Coupe du Monde 2026. La Fédération Sénégalaise de Football place également ses espoirs dans une performance éclatante à la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

En tête du groupe L des éliminatoires, le Sénégal devra confirmer sa suprématie face à des adversaires redoutables. Pour cela, Cissé pourrait faire appel à de nouveaux visages, tels que le jeune prodige Amara Diouf et le talentueux Pape Amadou Diallo, tout en s’appuyant sur des cadres en grande forme comme Idrissa Gana Gueye, Kalidou Koulibaly et Édouard Mendy.

Cependant, des incertitudes planent autour de joueurs clés comme Cheikhou Kouyaté et Sadio Mané, ce qui pourrait ajouter une dose de suspense à la composition de l’équipe. Avec un mélange de jeunes talents et d’expérience, Aliou Cissé est déterminé à guider les Lions vers la Coupe du Monde 2026 et à décrocher une deuxième étoile africaine.

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Dialogue national sur la réforme de la Justice : Les 17 propositions du Forum du justiciable à Bassirou Diomaye Faye

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la tenue d’un dialogue national le 28 mai prochain sur le thème prioritaire de la réforme et la modernisation de la justice. En contribution à cette initiative, le Forum du justiciable a formulé 17 propositions couvrant divers aspects de la justice, notamment les magistrats du siège, le parquet et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur les magistrats du siège :

  • Encadrer le principe d’inamovibilité en définissant l’intérim et les justifications du recours à la nécessité de service.
  • Nommer les juges d’instruction par décret plutôt que par arrêté du ministre de la Justice.

Sur le parquet :

  • Subordonner l’affectation des magistrats du parquet à l’avis conforme du Conseil supérieur de la Magistrature ou à sa propre nomination.
  • Limiter le pouvoir d’injonction du Garde des Sceaux à l’élaboration de circulaires générales pour la politique pénale.
  • Établir une loi limitant les instructions du ministre de la Justice aux magistrats du parquet à des directives générales, sans implication dans les affaires individuelles.
  • Interdire explicitement les ordres de non-poursuites.

Sur le Conseil supérieur de la Magistrature :

  • Maintenir la présence symbolique de l’exécutif au sein du conseil tout en attribuant le pouvoir de proposition des nominations des magistrats aux membres du Conseil plutôt qu’au ministre de la Justice.
  • Instaurer un système transparent de publication des postes vacants et de nomination basée sur des critères objectifs.
  • Supprimer la consultation à domicile prévue par la loi.
  • Réduire à deux les membres de droit : le Premier Président de la Cour Suprême et le Procureur général.
  • Inclure des personnalités extérieures au Conseil supérieur de la Magistrature pour leur expertise et neutralité.

Sur les longues détentions préventives :

  • Instaurer un juge de la détention et des libertés pour statuer sur la mise en détention provisoire et les demandes de mise en liberté.
  • Recruter davantage de magistrats et fournir des moyens financiers et matériels aux cabinets d’instruction.
  • Limiter la durée de la détention provisoire en matière criminelle à deux ans.
  • Favoriser le contrôle judiciaire pour les personnes présentant des garanties de représentation en justice.
  • Assurer l’autonomie budgétaire des juridictions.

Le bureau exécutif

Bassirou Coly plébiscité pour succéder à Sonko à la Mairie de Ziguinchor

Depuis l’annonce de la démission d’Ousmane Sonko de son poste de maire de Ziguinchor, la course à sa succession bat son plein. Parmi les candidats en lice, Bassirou Coly, actuellement le sixième adjoint au maire de la ville et coordinateur de la JPS dans la région, émerge comme un favori.

Selon des sources proches du dossier, Bassirou Coly a reçu un soutien de poids de la part d’Alioune Diédhiou, qui avait initialement annoncé sa propre candidature. De plus, sur les réseaux sociaux, de nombreux jeunes, notamment de la JPS, expriment leur soutien à la candidature de Bassirou Coly.

Plusieurs conseillers municipaux se sont également engagés à soutenir la candidature de Bassirou Coly, avec pour objectif de poursuivre les projets déjà initiés par l’ancien maire Ousmane Sonko, assurant ainsi une continuité dans le développement de la ville de Ziguinchor.

La campagne électorale pour la succession de Sonko à la mairie de Ziguinchor est donc en plein essor, avec une attention particulière portée sur la candidature de Bassirou Coly, qui semble rassembler un large soutien parmi les conseillers municipaux et la jeunesse locale.

Procès de Lac de Guiers 2 : Date encore incertaine selon son avocat

Selon Me Famara Faty, l’avocat de Lac de Guiers 2, le dossier de son client est encore en cours d’instruction. Les 17 plaignants ainsi que le lutteur sénégalais Papiss Cissé, alias Lac de Guiers 2, doivent encore être entendus sur le fond du dossier.

Après la phase d’instruction, le juge rendra une ordonnance pour décider de la suite de l’affaire. Il pourra soit prononcer un renvoi devant une juridiction compétente pour que l’affaire soit jugée, soit prononcer un non-lieu si les conclusions de l’enquête le justifient.

Par conséquent, la date du mercredi 22 mai initialement annoncée pour la tenue du procès n’est pas encore confirmée. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire portant sur une présumée escroquerie au visa, impliquant plusieurs millions de francs CFA. Le lutteur Lac de Guiers 2 a été arrêté puis finalement placé sous mandat de dépôt le 17 mai dernier.

Affaire Keur Yeurmandé : Fin des auditions pour toutes les personnes inculpées

Les auditions dans le cadre du scandale de la pouponnière de Keur Yeurmandé ont été conclues, marquant une étape cruciale dans cette affaire. Toutes les personnes inculpées ont été entendues par le juge d’instruction, dont Ndella Madior Diouf, la principale accusée.

À la clôture des auditions, la direction de la pouponnière et ses avocats ont saisi l’occasion pour demander une libération provisoire pour Ndella Madior Diouf.

Rappelons que Ndella Madior Diouf avait été placée en détention provisoire par le Doyen des Juges, après deux renvois du parquet. Les charges retenues contre elle incluent la traite de personnes, l’exercice illégal de la profession de médecine, la privation de nourriture et de soins ayant entraîné la mort sans intention homicide, ainsi que l’obtention frauduleuse de certificats d’inhumation.

Son arrestation a été déclenchée par la diffusion de vidéos troublantes sur les réseaux sociaux, révélant les conditions de vie déplorables des enfants accueillis dans la pouponnière de Keur Yeurmandé.

L’affaire reste à suivre de près alors que les autorités judiciaires continuent leur enquête pour faire la lumière sur cette affaire qui a profondément choqué le pays.

Pétition en ligne récolte des milliers de signatures pour un mandat d’arrêt contre l’ex-Président sénégalais Macky Sall

Une pétition en ligne lancée par Boubacar Sèye, président de Horizon sans Frontières, appelant à décerner un mandat d’arrêt international contre l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, a réuni plus de 2 700 signatures à ce jour. Cette initiative, hébergée sur la plateforme leslignesbougent.org, vise à poursuivre Macky Sall pour ce que les signataires décrivent comme des crimes politiques et économiques.

Le manifeste de la pétition déclare que « contre l’impunité des crimes politiques et économiques commis par le Président Macky Sall, un mandat d’arrêt international doit être émis par les nouvelles autorités du pays afin d’entamer la procédure de son extradition au Sénégal. » Il accuse Macky Sall d’oppression, de mépris envers les Sénégalais, et de violence, affirmant que « Ce monsieur a du sang sur les mains. »

Les signataires expriment leur soutien en raison des événements tragiques sous le régime de Macky Sall, déclarant que les victimes méritent justice. Malgré l’adoption d’une loi d’amnistie en mars 2024 couvrant certains faits survenus pendant le mandat de Macky Sall, les partisans de la pétition demeurent optimistes quant à la possibilité de le traduire en justice.

Des milliers d’internautes ont approuvé la pétition, accompagnant leurs signatures de commentaires soulignant les violations des droits humains et les abus allégués sous le régime de Macky Sall. Certains ont exprimé leur espoir que la nouvelle administration s’engage à poursuivre les responsables présumés de ces actes.

Malgré les incertitudes quant à l’issue de cette pétition, l’initiateur Boubacar Sèye reste optimiste quant à la perspective de traduire en justice l’ancien chef d’État sénégalais. Il appelle les Sénégalais à se mobiliser pour que Macky Sall réponde de ses actes devant la justice.

Tension au Marché de Sandaga : Les Commerçants Dénoncent l’Exclusion et Pointent du Doigt le Maire Alioune Ndoye

Une atmosphère tendue régnait ce mardi matin au marché de Sandaga, où les commerçants expriment leur frustration face à leur exclusion du processus de reconstruction. La situation a atteint un point de rupture avec l’interdiction d’accès décrétée par les autorités municipales.

Le collectif des commerçants, réuni pour une visite sur les lieux, a été surpris par le refus catégorique de pouvoir entrer. « Nous dénonçons cette exclusion car, avant la reconstruction, des engagements avaient été pris par l’ancien Président Macky Sall, notamment celui d’impliquer les bénéficiaires et les acteurs du marché à chaque étape des travaux », a déclaré Djiby Diakhaté, porte-parole du collectif, lors d’une intervention sur la Rfm.

Les doigts accusateurs se dirigent fermement vers le maire de Dakar plateau, Alioune Ndoye, pour non-respect des engagements pris. « Malgré nos multiples demandes d’audience adressées depuis plus de deux ans, il refuse de nous recevoir et de nous impliquer dans le processus de reconstruction du marché Sandaga », a déploré Djiby Diakhaté.

Cette situation soulève des inquiétudes quant à la transparence et à l’inclusivité du processus de reconstruction du marché de Sandaga, laissant les commerçants dans une impasse et alimentant leur sentiment de frustration et d’abandon. Les autorités locales sont appelées à réagir rapidement pour apaiser les tensions et rétablir le dialogue avec les acteurs concernés.

« African Lion 2024 » : Un Exercice Militaire International Déployé à Dodji

Le centre d’entraînement tactique des armées sénégalaises de Dodji, situé dans le nord du pays, est le théâtre de l’opération « African Lion 2024 », un exercice militaire multinational d’une dizaine de jours orchestré par le commandement des États-Unis pour l’Afrique, selon des sources sécuritaires.

« African Lion 2024 », lancé lundi dernier, est un exercice interarmées et multinational visant à renforcer les capacités communes de défense des armées pour contrer les menaces internationales et les organisations extrémistes violentes, a précisé la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

Plus de 900 militaires américains, hollandais et sénégalais participent à cette manœuvre militaire à Dodji, dans la région de Louga, indique le communiqué de la DIRPA. En outre, d’autres pays et organisations régionales sont représentés en tant qu’observateurs, dans le but d’améliorer l’interopérabilité des forces armées des pays partenaires.

L’édition 2024 de ces manœuvres militaires est simultanément organisée dans plusieurs pays, notamment au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, selon le communiqué.

Cette initiative vise à renforcer la coopération militaire internationale, à développer les capacités opérationnelles des forces armées africaines et à promouvoir la stabilité régionale. En offrant une plateforme d’entraînement et d’échange d’expertise, « African Lion 2024 » contribue à l’amélioration de la sécurité et de la défense sur le continent africain.

Les portables de Khalifa Sall volés lors de la levée du corps de Gaston Mbengue

Lors de la levée du corps de Gaston Mbengue, l’ancien promoteur de lutte décédé le 1er mai, Khalifa Sall a été victime d’un grand préjudice. Selon Les Échos, un ou des voleurs ont dérobé les portables du leader de Taxawu Sénégal. Cette situation a rendu impossible tout contact avec Khalifa Sall, coupé du monde par le voleur. Les proches ont dû passer par la famille pour avoir des nouvelles de l’homme politique.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Préparation au Pèlerinage à la Mecque 2024 : Les voyagistes privés mobilisent pour un Hadj simple et symbolique

À l’approche des départs pour le pèlerinage à la Mecque, les voyagistes privés se sont réunis ce dimanche 19 mai 2024 pour une dernière formation et un moment de communion avec les pèlerins. Cette réunion a été l’occasion de mettre en place des interrogatoires et des répétitions afin de s’assurer que les pèlerins maîtrisent parfaitement les enseignements religieux qu’ils ont reçus pendant leur formation.

« Les pèlerins peuvent être stressés ou inquiets à l’approche du pèlerinage, mais nous veillons à ce qu’ils soient décontractés et bien préparés pour leur voyage. Nous nous assurons également qu’ils possèdent une connaissance approfondie des aspects religieux de leur séjour », a déclaré Houreye Thiam Preira, porte-parole des voyagistes.


Cette formation vise à préparer les pèlerins sur les plans psychologique, spirituel, mental et social, afin qu’ils puissent vivre leur séjour en harmonie avec le groupe. « Nous souhaitons que les Sénégalais soient considérés comme des pèlerins modèles en Arabie saoudite. Nous avons lancé une application pour la digitalisation de l’inscription au pèlerinage, facilitant ainsi le processus pour les pèlerins », a ajouté M. Preira.


Cette application permet aux pèlerins de réserver leur voyage et de verser des paiements échelonnés sur deux ou trois ans, facilitant ainsi l’accès au pèlerinage pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un paiement unique. Les fonds versés sont sécurisés dans une cagnotte, permettant aux pèlerins de constituer progressivement le montant nécessaire pour leur voyage.


En outre, les voyagistes privés ont insisté sur le respect des horaires de départ, tout en exprimant leur espoir que le gouvernement soutienne davantage leur secteur. « Certains voyagistes ont un quota limité de pèlerins, mais nous espérons que le président de la République révisera cette politique pour assurer un accompagnement transparent et équitable », a conclu M. Preira.


Cette mobilisation des voyagistes privés témoigne de leur engagement à garantir un pèlerinage fluide et sécurisé pour les Sénégalais, tout en plaidant pour une meilleure reconnaissance de leur rôle par les autorités.


M. COLY

Bah Diakhaté en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État

Bah Diakhaté, célèbre pour ses prises de position controversées, a été placé en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (Dic) après son audition. Accusé de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État, il a été confronté à deux vidéos lors de son interrogatoire.

Dans une vidéo datant de 2022, Diakhaté avait affirmé que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Bien que démenti par certains, Diakhaté a maintenu ses propos, soutenant leur véracité en présentant des documents aux enquêteurs. Il a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État, arguant que Faye n’était pas président à cette époque.

Dans une autre vidéo récente, Diakhaté s’en est pris au Premier Ministre Ousmane Sonko, affirmant que son invitation à Jean Luc Mélenchon constituait un soutien implicite à la cause LGBT. De même, il a confirmé ses déclarations sur le Colonel Abdourabim Kébé, prétendant qu’il avait été suspendu pour une affaire de mœurs avec des hommes.

Le sort de Bah Diakhaté est désormais entre les mains du procureur de la République près du tribunal de Dakar, qui a ordonné son arrestation. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et les limites de la critique politique dans le pays.

Affaire Keur Yeurmandé : Les Auditions Bouclées

L’enquête avance rapidement concernant l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Selon le quotidien Les Échos, le dossier est presque clos. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer l’enquête ont été entendues par le juge d’instruction.

Ndella Madior Diouf, la principale mise en cause, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, sa deuxième dans ce dossier. Sa première demande ayant été rejetée, elle a attendu la fin des auditions pour se signaler à nouveau au magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.

Ndella Madior Diouf, placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, est poursuivie pour des chefs d’accusation graves, dont homicide involontaire, complicité dudit chef, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, et obtention illicite de certificats d’inhumation. Ces accusations font suite à des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance.

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et envoyés en prison pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.

L’affaire Keur Yeurmandé a soulevé une vive indignation et une grande attention médiatique au Sénégal, mettant en lumière des pratiques inacceptables et des violations graves des droits des enfants. Le juge d’instruction, après avoir entendu toutes les parties, va bientôt prendre une décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Ndella Madior Diouf, marquant une étape importante dans ce dossier complexe et sensible.

Sénégal-RDC : « 50% des Tickets seront vendus en Ligne », annonce la FSF

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé que 50% des tickets pour le match opposant le Sénégal à la République Démocratique du Congo (RDC) seront vendus en ligne. Ce match, crucial pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, se déroulera dans un contexte de modernisation et de digitalisation des procédures de vente de billets.

Chamsidine Diatta, président de la commission d’organisation de la FSF, a partagé cette information lors de son intervention sur Sports à la source sur Sourceatv.sn. « On avait tenté, une fois, la vente de tickets en ligne avec beaucoup de difficultés, il faut le reconnaître, mais les problèmes ne doivent pas nous pousser à renoncer. On est dans de nouvelles donnes, on est dans le digital. Ce match, même si ce ne sera pas totalement E-ticket, 50% des tickets seront vendus en ligne », a-t-il expliqué.

L’objectif principal de cette initiative est de garantir une égalité des chances pour tous les fans de football désirant assister au match. « Dans le passé, il y avait des quotas qu’on donnait… Et moi, je suis contre et le plus souvent les jeunes à qui on donne gratuitement les billets, c’est eux qui créent la violence. Souvent, c’est des jeunes qui ne savent rien dans le sport, mais celui qui paye son billet, c’est généralement des amoureux, des supporters authentiques. Qu’il neige ou qu’il pleuve, ils viennent toujours au stade », a ajouté Diatta.

La FSF multiplie les réunions de préparation pour assurer une organisation sans faille. Diatta a souligné que cette démarche vise à améliorer l’expérience des supporters et à réduire les incidents de violence lors des matchs. La transition vers la vente en ligne est également perçue comme une étape importante vers la modernisation des infrastructures sportives et la gestion des événements au Sénégal.

En s’adaptant aux nouvelles technologies, la FSF souhaite offrir un accès plus équitable aux billets et encourager un environnement plus sécurisé et passionné pour les supporters de football.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce « drame social ». Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

    Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

    Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
    En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


    De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


    Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


    Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

    La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

    D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

    Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

    La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

    Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

    Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni : Pour le Respect et l’Unité au Sénégal

    Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar ce samedi à l’hôtel Fleurs de Lys, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké et ses collègues ont annoncé le renouvellement de leur bureau et le lancement de leur expansion dans les 46 départements du Sénégal ainsi qu’à la diaspora. Cette occasion a également été marquée par le lancement des cartes de la convergence.

    Le nouveau président de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni a rappelé la mission principale de leur mouvement : préserver l’héritage de nos chefs religieux qui ont toujours œuvré pour la paix dans le pays. Il a souligné l’importance de ces leaders religieux dans la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal.
    « Nous avons constaté des propos irrespectueux à leur encontre et nous devons réagir… Nous envisageons même d’ériger des statues en leur honneur pour saluer leur contribution à la paix et à la stabilité du pays… Le débat sur les confréries et les ethnies est une menace pour la paix et la religion. Il est urgent d’y faire face et de mettre en place cette convergence pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.


    Il a également souligné que la Convergence participera activement à toutes les instances de décision du pays pour défendre les intérêts de la population.


    Le secrétaire général, Amadou Moustapha Gaye, a ajouté que le pays se trouve à un carrefour et que la mobilisation de tous est nécessaire pour préserver l’héritage de nos ancêtres religieux. « Nous devons défendre cet héritage menacé de toutes parts. Aujourd’hui, nous constatons des attaques contre nos chefs religieux. Il est essentiel de parer à toute déviation qui pourrait égarer la jeunesse sénégalaise », a-t-il affirmé.


    Enfin, Serigne Mbacké Bara Dolly a appelé le président de la République et son gouvernement à respecter et à collaborer avec les chefs religieux. Il a souligné que ces derniers jouent un rôle central dans la société sénégalaise et que tout régime politique doit travailler en harmonie avec eux pour assurer la stabilité et le bien-être du pays.


    Cette mobilisation de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni met en lumière l’importance du respect, de la considération et de l’unité pour garantir un Sénégal de paix et de prospérité.


    M. COLY

    Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

    🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
    🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

    DIC : Bah Diakhaté placé en garde à vue

    Bah Diakhaté, célèbre activiste sénégalais, a été placé en garde à vue par la Direction des investigations criminelles (DIC) à Dakar. Cette arrestation survient après que Diakhaté ait annoncé son intention de diffuser une émission en direct sur sa page Facebook, abordant des sujets sensibles tels que les propos du Premier ministre Ousmane Sonko et la question de l’homosexualité au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a déclenché une vague d’inquiétudes quant à la liberté d’expression dans le pays. Certains militants des droits de l’homme craignent que cette mesure ne constitue une tentative d’intimidation visant à restreindre la critique politique et sociale.

    Sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs ont exprimé leur soutien à Diakhaté, affirmant leur solidarité avec le slogan « Je suis Bah Diakhaté ». Cette réaction témoigne de la préoccupation croissante quant au respect des droits fondamentaux au Sénégal.

    La DIC n’a pas encore révélé les motifs précis de l’arrestation de Diakhaté, mais cette affaire soulève des questions importantes sur le respect de la liberté d’expression et des droits de l’homme dans le pays. Les autorités sénégalaises sont appelées à garantir que toutes les voix dissidentes puissent s’exprimer librement sans craindre de représailles.

    En attendant de plus amples informations sur cette affaire, les défenseurs des droits de l’homme continueront de surveiller de près la situation pour s’assurer que la liberté d’expression reste un pilier fondamental de la société sénégalaise.

    Madiambal Diagne sur l’arrestation de Bah Diakhaté : « Trop tôt pour faire des martyrs »

    Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne a réagi à l’arrestation de l’activiste Bah Diakhaté, suite à des propos présumés tenus à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko. Diagne a déclaré qu’il est « trop tôt pour faire des martyrs » et a comparé la situation avec les critiques passées de Sonko envers le président de l’époque, Macky Sall.

    Dans un tweet, Madiambal Diagne a noté que Bah Diakhaté « n’a assurément pas dit le quart de ce que Ousmane Sonko disait de Macky Sall ». Cette comparaison souligne la différence de contexte entre les critiques à l’égard d’un président en exercice et celles adressées à un Premier ministre.

    Pourtant, Diagne a également souligné que « l’offense au Premier ministre n’existe pas encore dans le Code pénal sénégalais ». Cette observation met en lumière la question de la liberté d’expression et des limites légales en matière de critique politique au Sénégal.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des débats quant à la liberté d’expression et à la répression potentielle des voix dissidentes dans le pays. Les commentaires de Madiambal Diagne offrent un éclairage sur ces questions sensibles et soulignent la nécessité d’un débat ouvert et démocratique sur la liberté d’expression au Sénégal.

    Mgr Benjamin Ndiaye encourage les gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée lors du Pèlerinage Marial de Popenguine

    Des milliers de fidèles ont convergé vers la 136e édition du Pèlerinage Marial de Popenguine, répondant ainsi à l’appel de la foi et de la communion. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a saisi cette occasion pour adresser un message empreint de prières et d’encouragements, notamment envers les gouvernants du Sénégal.

    Dans son discours, Monseigneur Ndiaye a exprimé ses prières ferventes pour son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal, saluant son élection à la magistrature suprême. Soulignant l’importance de l’unité nationale, il a appelé à la prière pour le bien-être du président et de son gouvernement, afin de garantir une vie paisible et digne pour tous les citoyens.

    Rappelant le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », Monseigneur Ndiaye a souligné l’urgence de promouvoir la justice sociale et la paix dans le pays. Face aux défis de la pauvreté et de la cherté de la vie, il a salué les efforts du gouvernement pour alléger le fardeau des populations, tout en exhortant à une action plus soutenue dans ce sens.

    Particulièrement préoccupé par la jeunesse désorientée, Monseigneur Ndiaye a appelé les dirigeants à redoubler d’efforts pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes, les maintenant ainsi au pays grâce à des politiques de développement inclusives et des programmes d’insertion sociale.

    Par ailleurs, conscient des défis environnementaux, Monseigneur Ndiaye a plaidé pour une gestion responsable des ressources naturelles, insistant sur la nécessité d’un reboisement organisé et d’une protection accrue de l’environnement.

    En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié à Dieu les saisons à venir, priant pour des récoltes abondantes et la protection contre les calamités naturelles, tout en encourageant les autorités à œuvrer pour la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

    Le message de Monseigneur Benjamin Ndiaye résonne comme un appel à l’action concertée, invitant les gouvernants et les citoyens à travailler ensemble pour un Sénégal prospère, juste et paisible, sous le regard bienveillant de Marie, mère de l’humanité.

    Tentative de Car-Jacking : Deux joueurs de l’OM victimes d’une attaque armée

    Dans une nuit agitée à Marseille, deux joueurs de l’Olympique de Marseille, Jean Onana et Faris Moumbagna, ont été impliqués dans une tentative de car-jacking qui a secoué les quartiers Sud de la ville. Alors que l’équipe venait de terminer sa saison sur une note positive en remportant une victoire contre le Havre (2-1), la soirée a pris une tournure sombre pour les deux footballeurs.

    Selon les rapports de la police révélés par Europe 1, l’incident s’est déroulé dans la nuit de dimanche à lundi, vers quatre heures du matin. Des individus armés ont tenté de voler le véhicule des joueurs, mais leur tentative a été infructueuse. Malgré la présence d’au moins une arme à feu, les agresseurs n’ont pas réussi à s’emparer du véhicule, laissant derrière eux plusieurs impacts de balles comme témoignage de leur violence.

    Heureusement, aucun des deux joueurs n’a été blessé lors de cet assaut. Les malfaiteurs ont pris la fuite après leur échec et sont toujours recherchés par les autorités. Cette tentative de car-jacking met en lumière les risques auxquels sont parfois confrontés les sportifs professionnels, même en dehors des terrains de jeu où ils exercent leur talent.

    En attendant que les responsables de cette attaque soient appréhendés, espérons que Jean Onana et Faris Moumbagna pourront se remettre rapidement de cette expérience traumatisante.

    Disparition tragique de sept jeunes de Thiaroye-sur-Mer en mer !

    Sept jeunes du quartier Daour Niang à Thiaroye-sur-Mer sont portés disparus depuis plus de quinze jours, après avoir embarqué clandestinement pour l’Espagne à bord d’une pirogue le 6 mai dernier. Les familles des disparus vivent dans l’angoisse et l’incertitude, ne sachant rien du sort de leurs proches.

    « Nous sommes dans l’incertitude totale. Nos enfants sont partis en quête d’une vie meilleure et nous n’avons aucune information sur leur sort », confie un parent désespéré.

    Face à cette situation déchirante, les familles lancent un appel urgent aux autorités sénégalaises pour qu’elles intensifient les recherches afin de retrouver ces jeunes disparus en mer.

    Championnat régional de Basket : Koungheul remporte la victoire contre Kaffrine

    Le terrain de basket de Koungheul a été le théâtre d’un duel intense entre le Koungheul Basket Club et l’équipe de Kaffrine, dans le cadre du championnat régional de basket de la région. Les deux équipes, représentées à la fois par des filles et des garçons dans les catégories juniors et séniors, se sont affrontées avec détermination.

    À la fin de la journée, c’est l’équipe de Koungheul qui est sortie victorieuse des deux rencontres. Les filles ont remporté leur match avec un écart de 9 points, affichant un score final de 30-21, tandis que les garçons ont également triomphé avec un score de 28-21.

    Dans un autre match opposant les équipes de Boulel à Gniby, c’est l’équipe de Gniby qui l’a emporté avec un score de 35-31 chez les garçons, tandis que les filles de Gniby ont également réalisé une belle performance en marquant 16 points contre 11 pour leurs adversaires.

    Lamine Diouf, président de Koungheul Basket Association et premier vice-président de la ligue nationale de basket, a exprimé sa satisfaction quant au déroulement du championnat régional. Il a souligné l’importance de développer le basket dans toutes les catégories d’âge, de la minime jusqu’au senior, et a appelé les habitants de Koungheul à soutenir activement leur équipe.

    Le maire Alioune Badara Ly a également salué l’engagement de l’équipe de basket de Koungheul dans l’organisation de cet événement sportif. Il a promis un soutien financier pour encourager le développement continu du basket dans la région et féliciter les joueurs pour leurs performances remarquables.

    France : Le geste controversé de Mohamed Camara lors de la journée de lutte contre l’homophobie

    La journée de lutte contre l’homophobie, célébrée le 19 mai, a suscité des remous dans le monde du football français suite au geste de Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco. En effet, lors du match contre Nantes, Camara a pris une décision controversée en dissimulant les patchs contre l’homophobie sur son maillot, créant ainsi une polémique qui a fait réagir tant les fans que les observateurs du football.

    Sur les réseaux sociaux, des photos ont circulé montrant que le joueur malien avait couvert le mot « Homophobie », barré d’un trait rouge, avec du scotch blanc. De plus, le logo de la Ligue 1, exceptionnellement aux couleurs arc-en-ciel du mouvement LGBT+, a été recouvert de noir par Camara.

    Ce geste a immédiatement provoqué des réactions contrastées. Certains ont dénoncé l’attitude de Camara comme étant contraire aux valeurs d’inclusion et de tolérance promues par la journée de lutte contre l’homophobie. D’autres ont soutenu le joueur, affirmant qu’il avait le droit de ne pas participer à une initiative avec laquelle il n’était pas en accord.

    La question de la responsabilité des sportifs en matière d’engagement social a été soulevée, mettant en lumière le débat sur la frontière entre les convictions personnelles des athlètes et leur rôle en tant que figures publiques. Alors que le sport est souvent considéré comme un vecteur de changement social et de sensibilisation, les gestes individuels des sportifs peuvent parfois générer des controverses et des débats.

    La réaction de la Ligue professionnelle de football et des autorités du club de l’AS Monaco face à cet incident reste à être clarifiée, mais il est clair que le geste de Mohamed Camara a jeté une lumière crue sur les tensions et les différends qui persistent autour des questions d’inclusion et de diversité dans le sport professionnel.

    Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Des milliers de pèlerins ont convergé vers Popenguine pour répondre à l’appel du 136e pèlerinage marial, une tradition qui rassemble les fidèles pour une expérience spirituelle profonde. L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a profité de cette occasion pour adresser un message puissant aux gouvernants et aux citoyens du Sénégal.

    Monseigneur Ndiaye a d’abord félicité Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour son élection à la magistrature suprême. « Puisque notre foi nous recommande de porter dans la prière tous les dépositaires de l’autorité, nous voulons assurer Monsieur le Président de la République de nos prières ferventes pour lui-même et pour son gouvernement, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité », a déclaré l’archevêque, soulignant l’importance de prier pour les dirigeants afin de guider leurs actions vers le bien commun.

    Monseigneur Ndiaye a salué la résilience et la maturité démocratique démontrées par les citoyens sénégalais lors des récentes élections. « Nous rendons grâce à Dieu pour cette conscience citoyenne qui doit nous inspirer à rechercher, avant tout, l’intérêt de la nation, en lieu et place de tout intérêt partisan ou sectaire. Que Dieu nous enracine encore plus dans cette conscience, en vue du bien commun », a-t-il affirmé. Il a insisté sur la nécessité de maintenir les efforts pour préserver et renforcer la cohésion sociale, qualifiée de socle d’un développement durable, harmonieux et solidaire.

    Le thème de cette édition, « Avec Marie, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », s’inscrit dans cet appel à la responsabilité collective. Face à la pauvreté et à la cherté de la vie, Mgr Ndiaye a encouragé les initiatives du gouvernement pour alléger les souffrances des populations. Il a cité le pape François pour dénoncer la misère qui « tue », qualifiée de « fille de l’injustice, de l’exploitation, de la violence et de l’injuste répartition des ressources ».

    L’archevêque a exhorté les dirigeants à redonner espoir à la jeunesse désorientée, souvent tentée par l’émigration en quête d’un avenir meilleur ailleurs. Il a plaidé pour des politiques inclusives de développement et d’insertion sociale, comme préconisé par les évêques du Sénégal dans leur Lettre pastorale sur les migrants et les réfugiés. « Tout effort pouvant libérer l’humain de cette pauvreté contribuera à l’instauration d’un monde plus juste, plus viable et plus fraternel », a-t-il insisté.

    Mgr Ndiaye a abordé les défis environnementaux, en particulier le changement climatique et ses impacts sur les ressources naturelles. Il a salué les initiatives visant à un retour organisé à la terre et à la réappropriation du patrimoine national pour une justice sociale plus effective. Il a appelé à un reboisement organisé et persévérant, tout en dénonçant la déforestation, le pillage des ressources naturelles et le gaspillage. « Puisque le changement climatique est un problème social global lié à la dignité de la vie humaine, nous devons tout mettre en œuvre pour garantir la protection de toute vie humaine », a-t-il rappelé.

    En conclusion, Monseigneur Ndiaye a confié l’hivernage 2024 à Dieu, priant pour des récoltes abondantes et la bénédiction du travail des paysans, éleveurs et pêcheurs. Il a demandé à Dieu d’épargner le Sénégal des calamités comme les inondations et les dangers de la mer, tout en encourageant les pouvoirs publics à trouver des solutions durables à ces défis.

    Monseigneur Ndiaye a souligné la nécessité d’un changement de comportements et de mentalités pour atteindre les objectifs de justice et de paix. « Justice et paix ne sont pas des slogans ni des idéaux irréalisables, mais doivent être incarnés dans nos attitudes, nos comportements et nos manières de faire », a-t-il déclaré. Il a insisté sur la promotion de la paix et l’importance de tourner le dos à la haine et à la violence, y compris sur les réseaux sociaux.

    Ce pèlerinage marial de Popenguine, au-delà de sa dimension spirituelle, a été un moment d’introspection et d’appel à l’action pour les dirigeants et les citoyens sénégalais. Monseigneur Benjamin Ndiaye a adressé un message clair : il est impératif de travailler ensemble pour un Sénégal de justice et de paix, en redonnant espoir à la jeunesse, en protégeant l’environnement et en cultivant la cohésion sociale.

    Le Sénégal au 10e Forum Mondial de l’Eau à Bali : Le Ministre Cheikh Tidiane Dièye plaide pour une garantie du droit à l’Eau et à l’Assainissement pour tous

    Le Sénégal a eu l’honneur de participer au 10e Forum mondial de l’eau, tenu à Bali, sous le thème « L’eau pour une prospérité partagée ». Cet événement majeur a réuni des experts, des décideurs politiques et des représentants de divers pays pour discuter des enjeux cruciaux liés à l’eau, soulignant son rôle central dans la prospérité mondiale.

    Le Sénégal a été représenté par Cheikh Tidiane Dièye, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, qui a transmis les messages d’amitié et de fraternité de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Le ministre a chaleureusement remercié le gouvernement et le peuple indonésien pour leur accueil et leur hospitalité.

    Lors de son intervention, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a souligné que l’eau est bien plus qu’une simple ressource naturelle. « L’eau est un élément fondamental de notre existence, un pilier de notre santé, de notre sécurité alimentaire et de notre développement socioéconomique », a-t-il déclaré. Il a également mis en avant l’importance de l’eau comme catalyseur de coopération capable de connecter, rassembler et unir les peuples.

    Le ministre a rappelé l’esprit du « Blue Deal pour la sécurité de l’eau et de l’assainissement pour la paix et le développement », adopté à Dakar en mars 2022. Il a insisté sur l’urgence d’agir pour mobiliser la communauté internationale autour des principaux objectifs de ce pacte. Ces objectifs incluent :

    • La garantie du droit à l’eau et à l’assainissement pour tous,
    • La disponibilité et la résilience de la ressource,
    • Des financements adéquats,
    • Une gouvernance inclusive de l’eau,
    • Le renforcement de la coopération dans l’esprit de l’hydrodiplomatie.

    Cheikh Tidiane Dièye a également salué l’engagement international à faire de l’eau une priorité de l’agenda mondial. Il a souligné la nécessité de promouvoir « une gestion intégrée et concertée de la ressource », ce qui exige un leadership fort, une volonté politique et une collaboration internationale.

    Le ministre a mis l’accent sur l’importance d’une gouvernance de l’eau inclusive et résiliente. Il a appelé à un engagement mondial pour garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement pour tous, un objectif crucial pour le développement durable. « La coopération internationale est essentielle pour surmonter les défis liés à l’eau et pour assurer un accès équitable et durable à cette ressource vitale », a-t-il affirmé.

    Le discours du ministre Cheikh Tidiane Dièye a résonné comme un appel à l’action, visant à galvaniser les efforts globaux pour assurer un avenir où l’eau est accessible à tous et utilisée de manière durable pour le bien-être de l’humanité. Sa participation au forum a non seulement renforcé la position du Sénégal sur la scène internationale, mais a également mis en lumière l’importance de l’eau comme facteur de développement et de cohésion sociale.

    Pèlerinage Marial de Popenguine : Les fidèles s’abreuvent à la source de l’énergie spirituelle

    La 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine a rassemblé des milliers de fidèles venus des quatre coins du Sénégal et d’ailleurs, en quête de renouveau spirituel et de guidance divine. Cet événement annuel, marqué par une ferveur religieuse intense, a été présidé par Mgr André Guèye, évêque de Thiès, et s’est déroulé sous le thème : « Avec Marie, notre Mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix ».

    La messe solennelle de cette édition a été un moment de communion et de réflexion profonde. Mgr André Guèye, dans son homélie, a rappelé aux fidèles qu’ils se trouvaient « aux pieds de Marie », non seulement pour chercher ses conseils mais aussi pour puiser l’énergie spirituelle nécessaire pour affronter les défis contemporains. « Nous sommes ici pour recueillir ses conseils et puiser de l’énergie spirituelle dans l’exemple de sa vie et grâce à sa prière, afin de dynamiser notre marche, ensemble, pour un Sénégal de justice et de paix », a-t-il déclaré.

    L’évêque a invité les fidèles à invoquer la Miséricorde de Dieu, demandant pardon pour toutes les actions contraires à la justice et à la paix. Il a insisté sur l’importance de se détacher de l’orgueil et de l’égoïsme, deux maux qui, selon lui, mènent invariablement au péché et à la désobéissance divine. « Orgueil et égoïsme ne cessent de guetter chacun et chacune d’entre nous », a-t-il averti, avant d’exhorter les participants à semer la justice et la paix dans leurs paroles et leurs actes quotidiens.

    Mgr Guèye a également abordé les concepts de justice et de paix, en soulignant leur interdépendance. Il a posé des questions essentielles pour susciter la réflexion : « Qu’est-ce la justice ? Qu’est-ce la paix ? Quel lien y a-t-il entre la justice et la paix ? À quoi ressemblent-elles dans notre pays ? ». Selon lui, la véritable justice doit se fonder sur la vérité et produire la paix, l’amour, le pardon et la réconciliation, plutôt que la violence, la haine, la rancune et le désir de vengeance.

    L’évêque de Thiès a insisté sur l’importance de l’éducation, en particulier celle des enfants et des jeunes, comme moyen de cultiver la paix et la justice. « Éduquer notre cœur ou notre conscience, siège de nos intentions et mère de nos comportements, est primordial », a-t-il souligné. Il a invité les parents et les éducateurs à inculquer ces valeurs dès le plus jeune âge.

    Un point central de l’homélie de Mgr Guèye était l’appel à la conversion personnelle et collective. Il a souligné que l’acceptation de changer nos comportements et nos mentalités est cruciale pour la promotion de la justice et de la paix. « Ce changement, que nous appelons conversion, doit être soutenu par la grâce de Dieu, que nous puisons abondamment dans les sacrements », a-t-il expliqué.

    Mgr Guèye a encouragé les fidèles à repartir de Popenguine avec des résolutions concrètes, petites mais réalistes, visant à promouvoir plus de paix et de justice dans leurs communautés. Il a averti contre les dangers des réseaux sociaux, soulignant qu’un simple partage innocent peut causer des dégâts considérables. « Un partage ou un transfert innocent et naïf d’une information, encore plus si elle est fausse, peut malheureusement faire éclater une bombe », a-t-il mis en garde.

    L’évêque a insisté sur le fait que la justice et la paix ne doivent pas être des slogans ou des idéaux abstraits, mais des réalités incarnées dans nos attitudes, comportements et manières d’agir. « Promouvoir la justice et la paix est une œuvre sans fin, de longue haleine, nécessitant patience, humilité et courage », a-t-il déclaré. Il a appelé à une acceptation mutuelle dans nos différences et à une détermination commune à avancer dans la même direction.

    Les fidèles, nombreux et fervents, ont écouté avec attention les paroles de Mgr Guèye et des autres intervenants. Ce pèlerinage marial de Popenguine est non seulement une tradition religieuse, mais aussi un moment de renouveau spirituel et de réflexion collective sur les défis sociaux et moraux du Sénégal. Les participants ont exprimé leur gratitude pour les enseignements reçus et leur détermination à appliquer ces valeurs dans leur vie quotidienne.

    En conclusion, le 136ème pèlerinage marial de Popenguine a été une célébration de la foi, de la communauté et de la quête de justice et de paix. Mgr André Guèye a réussi à inspirer les fidèles avec son appel à la miséricorde, à l’humilité et à la conversion. Les enseignements tirés de cet événement renforceront certainement la détermination des Sénégalais à œuvrer pour un avenir meilleur, en s’appuyant sur les valeurs spirituelles et morales inculquées par l’Église.

    Exportation du pétrole nigérien : Un premier navire quitte les côtes béninoises avec 1.000 000 de barils

    Les premiers barils de pétrole nigérien ont quitté les côtes béninoises hier dimanche 19 mai. C’est une conséquence de la levée provisoire de l’interdiction d’embarquement de l’or noir nigérien via le pipeline de Sèmè. 
    Selon le site béninois Le Matinal qui rapporte l’information, le navire a chargé 1.000 000 de barils de pétrole nigérien. L’opération s’est déroulée pendant 72 heures. C’est-à-dire, du vendredi à 18 heures au dimanche à 1h du matin.


    Le Bénin devient de facto, pays exportateur de pétrole

    Elle a été assurée par l’équipe maritime de la West African Oil Pipeline Company (Wapco). Par ce premier chargement de pétrole brut, le Bénin devient de facto, un pays exportateur d’or noir. 
    On espère que le Niger et son voisin trouveront un modus vivendi pour que les opérations se poursuivent sur la plateforme de Sèmè. Inutile de rappeler que des tensions sont nées entre Cotonou et Niamey autour de l’exportation du pétrole nigérien via le Bénin.


    La logique de Patrice Talon


     Le président béninois Patrice Talon avait dans un premier temps, interdit l’accès des bateaux aux eaux territoriales béninoises pour charger l’or noir nigérien.  Il estimait que le Niger ne pouvait pas interdire les échanges avec le Bénin en fermant ses frontières et espérer que des bateaux viennent accoster dans les eaux béninoises.


    Tout doit être fait de manière formelle, expliquait le locataire du Palais de la Marina.
    De son côté, Niamey a accusé Cotonou de violer les accords signés dans le cadre du projet pipeline. La douane nigérienne a tout de même « adressé une lettre à la douane béninoise pour la participation d’une délégation de cadres nigériens, ensemble avec les cadres béninois », pour les « opérations de chargement (du brut nigérien) tel que prévu par les accords ». 


    Le Bénin ayant reçu cette lettre formelle a donc décidé d’autoriser provisoirement le chargement du premier navire.

    Guédiawaye : Un Jakartaman percuté par un taxi clando

    Un accident de la route s’est produit cet après-midi à Guédiawaye, plus précisément à Wakhinan Nimzatt, près du rond-point Serigne Assane. Un conducteur de taxi clando a violemment percuté un Jakartaman qui traversait la route.

    La victime, un jeune homme d’une trentaine d’années, a été gravement blessée. Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus sur les lieux et ont transporté le blessé à l’hôpital pour des soins urgents.

    Les accidents de la route sont devenus fréquents sur cet axe. L’augmentation du nombre de véhicules et le non-respect des règles de circulation sont souvent cités comme les principales causes de ces incidents. La sécurité routière reste une préoccupation majeure pour les habitants de la région.

    Cet énième accident rappelle l’importance de la prudence sur les routes. Les conducteurs de motos et de voitures sont appelés à respecter les règles de circulation pour éviter de tels drames. Il est essentiel de renforcer la sensibilisation et les mesures de sécurité pour réduire le nombre d’accidents dans cette zone.

    La situation de la victime est actuellement sous observation à l’hôpital. Les autorités locales sont encouragées à prendre des mesures pour améliorer la sécurité routière et protéger les usagers de la route à Guédiawaye.

    Assises de la Justice : L’UMS tient une Assemblée Générale Extraordinaire

    En préparation des assises de la justice prévues pour le 28 mai 2024, l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS) a tenu une assemblée générale extraordinaire ce week-end. Cette réunion, qui s’est déroulée à huis clos, a eu lieu dans la salle 4 du palais de justice de Dakar.

    Selon des sources de Seneweb, cette rencontre était centrée sur l’examen des nombreux défis auxquels le secteur de la justice est confronté. Les magistrats ont profité de cette occasion pour discuter en profondeur des problèmes structurels et fonctionnels qui affectent leur domaine. Les points soulevés lors de cette assemblée générale seront portés à l’ordre du jour des assises de la justice.

    La nature confidentielle de cette réunion souligne l’importance et la sensibilité des sujets abordés. Les échanges ont permis aux magistrats de partager leurs préoccupations et d’élaborer des propositions concrètes pour améliorer le système judiciaire sénégalais.

    Les assises de la justice visent à réunir les principaux acteurs du secteur judiciaire afin de débattre des réformes nécessaires. Elles offriront une plateforme pour aborder les questions critiques telles que l’indépendance de la justice, la transparence des procédures, et l’efficacité du service judiciaire.

    Cette assemblée générale extraordinaire de l’UMS marque une étape importante dans la préparation des assises de la justice. Les discussions tenues à huis clos montrent la détermination des magistrats à aborder les défis du secteur et à contribuer à la mise en place de réformes significatives. Les résultats de ces discussions seront cruciaux pour orienter les débats lors des assises de la justice.

    [EXCLUSIF] Plus de 310 kg de Cocaïne Saisis : Trois Français arrêtés par la Gendarmerie de Popenguine

    Un important coup de filet a été réalisé par la brigade territoriale de Popenguine, avec la saisie de plus de 310 kg de cocaïne. Cette opération a conduit à l’arrestation de trois individus de nationalité étrangère, dont une femme.

    La saisie a eu lieu dans une résidence située à Ndayane, au cours de la nuit du dimanche au lundi. Cette intervention décisive a été rendue possible grâce à l’exploitation efficace d’un renseignement obtenu par les forces de l’ordre.

    Les trois personnes arrêtées possèdent toutes une double nationalité, dont la nationalité française. Ce trio, appréhendé dans la nuit, a été immédiatement transféré à la Section de recherches de Thiès pour les besoins de l’enquête en cours.

    La Section de recherches de Thiès est désormais en charge de l’affaire. Les autorités travaillent activement pour élucider les circonstances entourant cette saisie et déterminer l’étendue des activités illicites des suspects.

    Cette saisie impressionnante de drogue dure marque une victoire significative dans la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal. Elle souligne également l’efficacité et la vigilance des forces de sécurité, particulièrement la gendarmerie de Popenguine.

    Cette opération met en lumière les efforts continus des forces de l’ordre sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la sécurité publique. Les autorités restent déterminées à poursuivre leurs actions pour démanteler les réseaux de trafiquants et maintenir l’ordre dans le pays.

    Birahim Seck au Président Diomaye : « Le délai de grâce sera effectif par le pespect de vos engagements »

    Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est exprimé sur l’actualité politique sénégalaise, mettant en lumière les promesses de campagne non tenues et la question sensible de l’homosexualité, récemment évoquée par le Premier Ministre Ousmane Sonko lors de la visite de Jean-Luc Mélenchon. Seck a adressé un message clair aux nouvelles autorités, les exhortant à rester concentrées sur les besoins du peuple.

    Dans un post sur la plateforme X (anciennement Twitter), Birahim Seck a souligné l’importance pour les dirigeants de respecter leurs engagements de campagne. Il a insisté sur la nécessité de rester en phase avec les attentes des citoyens et de ne pas se laisser distraire par des polémiques ou des questions secondaires.

    « Restez en contact avec les besoins du peuple. Ne vous laissez pas divertir. Le délai dit de grâce sera effectif par le respect de vos engagements en matière de gouvernance dans tous les secteurs. Votre équilibre est une nécessité pour la reconstruction de ce pays », a écrit Seck.

    Les déclarations de Seck interviennent dans un contexte où plusieurs promesses de campagne restent encore à concrétiser. De plus, la question de l’homosexualité a refait surface après un discours du Premier Ministre Ousmane Sonko, qui a suscité des débats intenses. Cette intervention de Birahim Seck reflète une inquiétude grandissante parmi les membres de la société civile quant à la direction prise par les nouvelles autorités.

    Seck a également souligné l’importance de la gouvernance dans tous les secteurs. Il a rappelé que le respect des engagements est crucial pour maintenir l’équilibre et la stabilité nécessaire à la reconstruction du pays. En insistant sur cette nécessité, Seck appelle à une gestion transparente et efficace des affaires publiques, conformément aux promesses faites aux citoyens sénégalais.

    Le message de Birahim Seck est un rappel puissant aux autorités sur l’importance de l’intégrité et de la responsabilité. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement naviguent dans cette période de transition, le respect des engagements de campagne et l’attention aux besoins du peuple seront déterminants pour leur succès et la confiance des citoyens.

    Comment faire plus et mieux que Macky Sall (par Mamadou Sy Tounkara)

    Pendant les douze années de l’ère Macky Sall, le Sénégal a connu des avancées spectaculaires dans nombre de domaines. Notre taux de croissance a été stable à une moyenne de 5%. Notre Produit intérieur brut (PIB) est passé de 10.000 à 16.0000 milliards FCFA (+60%) entre 2012 et 2023, alors que le budget national a bondi de 2.400 à 7.000 milliards FCFA (+291%).

    Dans le même temps, les Investissements directs étrangers (IDE) ont été quasiment décuplés, passant de 166 à 1560 milliards FCFA (+939%). Nous sommes tout proches de l’accès universel à l’eau potable et à l’électricité (95% tous les deux) alors qu’on en était à 30% et 56 % respectivement en 2011. Plus de mille milliards ont été investis dans l’assainissement. 

    Les infrastructures ont été particulièrement bien servies. Pistes, routes, autoroutes, aéroports, gares, ponts, avions, trains, bus, stades, écoles, universités, mosquées, hôpitaux sont là, achevés, palpables, mesurables. Notre Bus Rapid Transit (BRT) a même été élu « Meilleur Projet en Afrique en 2024 »; Notre Train Express Régional (TER) hybride est unique au monde; une ville nouvelle fonctionnelle (Diamniadio) est sortie de terre. Tous les salaires des fonctionnaires et toutes les pensions de retraite ont été revalorisés. Sur le plan culturel, le cinéma (enveloppe du FOPICA doublée), les cultures urbaines et les industries créatives ont été bien servis. Les investissements dans la revivification de l’apprentissage du Coran, 10 milliards pour ériger 64 Daara modernes, et la modernisation des cités religieuses sont aussi notables. Il y a maintenant une Journée nationale du Daara ayant comme point d’orgue le concours international de récital du Coran doté du Grand prix du président de la République, depuis 2022. 

    Les Forces de défense et de sécurité ont été équipées comme jamais auparavant, avec un clin d’œil appuyé aux sapeurs-pompiers qui peuvent prépositionner camions, voitures et motos d’intervention rapide en cas d’accident ou de sinistre. Sur le plan social, hormis les appuis spéciaux, ponctuels ou exceptionnels, les « Bourses familiales » ont permis de réduire la pauvreté monétaire de 42 à 37%; le « Plan Sésame » pour les personnes du troisième âge et la Couverture médicale universelle pour les 0-5 ans consacrent la gratuité des soins médicaux pour ces deux catégories vulnérables. Toutes ces réalisations, agrégées bout à bout, font du Sénégal le pays qui a le plus et le mieux progressé en Afrique ces dix dernières années. Nous sommes classés parmi les 20 pays qui ont le mieux performé dans le monde en 2023 et deuxième en Afrique pour la croissance projetée en 2024. Qui dit mieux? Il sera difficile de faire plus et mieux que Macky Sall sur l’économie, le social et les infrastructures pendant les dix prochaines années. Difficile mais pas impossible. Il y a de grandes marges de progression sur la Jeunesse, l’Emploi et la Citoyenneté. 

    Outrage au Premier Ministre : L’Activiste Bah Diakhaté arrêté par la Dic

    Bah Diakhaté, activiste bien connu et proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic). Selon des sources de Seneweb, son arrestation fait suite à des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier Ministre Ousmane Sonko, particulièrement en relation avec la question de l’homosexualité.

    Bah Diakhaté aurait tenu des propos virulents et considérés comme insultants envers le Premier Ministre Ousmane Sonko, ce qui a conduit à une réaction rapide des autorités. Les détails exacts de ces déclarations n’ont pas été rendus publics, mais il est clair qu’ils ont été jugés suffisamment graves pour justifier une intervention légale.

    Le procureur de la République, prenant la situation très au sérieux, s’est auto-saisi de l’affaire et a ordonné l’arrestation immédiate de Bah Diakhaté. Cette décision souligne la détermination des autorités à maintenir le respect des figures publiques et à sanctionner tout comportement perçu comme un outrage à l’autorité.

    Bah Diakhaté est connu pour ses liens étroits avec l’ancien régime du président Macky Sall. Son arrestation intervient dans un climat politique tendu, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions sont souvent débattues. L’incident relance le débat sur les limites de la critique politique et le rôle des activistes dans la société sénégalaise.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité des réactions diverses. Certains soutiennent la décision des autorités, affirmant que le respect des institutions est crucial pour la stabilité du pays. D’autres, cependant, voient cette arrestation comme une tentative de museler la dissidence et de limiter la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté met en lumière les défis auxquels est confrontée la société sénégalaise en matière de respect des institutions et de liberté d’expression. Les prochaines étapes de cette affaire seront scrutées de près par les observateurs politiques et la société civile, alors que le pays continue de naviguer dans des eaux politiques souvent turbulentes.

    Un gendarme blessé lors d’une tentative de vol au marché de Dahra

    Un gendarme en service à la brigade de Dahra a été victime d’une attaque violente hier dimanche lors du marché hebdomadaire de la localité. Alors qu’il tentait d’arrêter un voleur qui s’attaquait à un éleveur, le gendarme a été poignardé par l’individu en état d’ébriété.

    L’incident s’est déroulé lorsque le voleur, visiblement sous l’influence de l’alcool, a violemment agressé le gendarme qui intervenait pour empêcher le vol. Le coup de couteau a été porté alors que le gendarme essayait de maîtriser le délinquant afin de le conduire à l’unité.

    Heureusement, les autres gendarmes, qui étaient en train de sécuriser les environs du marché, sont intervenus rapidement pour neutraliser l’agresseur et évacuer leur collègue blessé à l’hôpital Magatte Lo de Linguere.

    Cet incident souligne une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions, et met en lumière la nécessité d’une vigilance constante lors des opérations de maintien de l’ordre.

    Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye exprime ses condoléances à l’Iran suite au décès tragique du président Raisi

    Dans son tweet, il a écrit : « J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie Allah SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

    Cette déclaration illustre les liens de compassion et de soutien entre le Sénégal et l’Iran en ces moments difficiles. Les mots du chef de l’État sénégalais reflètent également une volonté de renforcer les relations entre les deux pays dans un esprit de solidarité et de fraternité.

    [VIDEO] Acte d’indiscipline d’un camionneur : Dégâts importants au niveau du BRT

    Une nouvelle démonstration d’indiscipline routière a causé des dégâts considérables au niveau du Bus Rapid Transit (BRT) de Dakar. Un camionneur, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a commis une infraction grave en endommageant l’infrastructure dédiée au BRT.

    Mamour Cissé : « Sonko n’a pas conscience que sa casquette a changé »

    La récente visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, sur invitation du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a suscité une vive réaction de Mamour Cissé, leader du Parti social-démocrate PSD/Jant bi. Lors de son intervention au « Grand Jury » de ce dimanche, Cissé a exprimé ses réserves sur ce qu’il perçoit comme une intrusion dans les prérogatives présidentielles.

    Mamour Cissé a rappelé que, selon la Constitution, la diplomatie relève exclusivement des compétences du Président de la République. « Par rapport à la Constitution et aux textes, la diplomatie est un domaine réservé au président de la République, » a-t-il affirmé. Bien que Mélenchon ait été invité par le Pastef, Cissé estime qu’il y a une incompréhension fondamentale de la part d’Ousmane Sonko. « Il n’est pas conscient que sa casquette a changé, » a-t-il déclaré, soulignant que Sonko semble confondre ses rôles et responsabilités actuels.

    Cissé a critiqué Sonko pour ce qu’il considère comme un mélange des genres. Selon lui, Sonko devrait se concentrer sur la satisfaction des besoins primaires des populations plutôt que de s’impliquer dans la diplomatie. « Il est aujourd’hui dans une posture qui doit lui permettre de régler la satisfaction des besoins primaires des populations. À charge pour le président de la République de gérer la diplomatie, » a-t-il insisté.

    Mamour Cissé a également abordé la polémique autour des déclarations de Sonko concernant l’homosexualité. Il a souligné que Sonko fait preuve de réalisme en adoptant une position moins radicale sur le sujet, notamment pour ne pas se mettre à dos les organismes internationaux tels que le FMI. « Ils ont vu aujourd’hui ce que ces gens (les organismes internationaux) ont fait au Ghana, ce qu’ils s’apprêtent à faire au Kenya et en Tanzanie, » a expliqué Cissé, suggérant que Sonko cherche à éviter des conflits similaires.

    En outre, Cissé a critiqué Jean-Luc Mélenchon pour avoir abordé la question de l’homosexualité lors de sa visite, estimant que c’était une provocation délibérée. « Jean-Luc Mélenchon a fait un pied de nez à son hôte tout en faisant dans la provocation, car sachant pertinemment que presque 98 % de la population sénégalaise, toutes religions confondues, est contre l’homosexualité, » a-t-il affirmé.

    Mamour Cissé a conclu en soulignant l’importance de respecter les rôles définis par la Constitution et les textes légaux. Il a appelé Ousmane Sonko à se concentrer sur ses responsabilités actuelles et à laisser la diplomatie au Président de la République. Cette déclaration met en lumière les tensions et les défis politiques actuels au Sénégal, particulièrement en ce qui concerne la gestion des relations internationales et les questions sociales sensibles.

    Le Maire de Thiès, Dr Babacar Diop, appelle à une action urgente pour les Sénégalais d’Istanbul

    Lors de sa récente visite en Turquie, Dr Babacar Diop, Maire de la Ville de Thiès, a été informé que de nombreux Sénégalais résidant à Istanbul sont actuellement incarcérés en raison des difficultés liées au renouvellement de leur titre de séjour. La validité de ces titres de séjour est passée de deux ans à six mois, compliquant ainsi la situation administrative de nombreux ressortissants sénégalais.

    Au cours de discussions fructueuses avec les Sénégalais d’Istanbul, Dr Diop a appris que les principaux problèmes rencontrés par ses compatriotes concernent les permis de séjour et le renouvellement des passeports. Ces questions administratives ont des répercussions graves, entrainant des détentions et une précarité accrue pour les Sénégalais en Turquie.

    Accueilli chaleureusement par l’Association des Thièssois et la Communauté sénégalaise d’Istanbul, le Maire de Thiès a échangé avec eux sur ces problèmes. Il a exprimé son opinion selon laquelle le gouvernement sénégalais doit résoudre ces difficultés dans le cadre des relations diplomatiques avec la Turquie. Dr Diop a spécifiquement souligné l’importance d’une intervention du Ministère des Affaires Étrangères et du Secrétariat d’État des Sénégalais de l’Extérieur pour faciliter le renouvellement des passeports et des titres de séjour.

    Dr Babacar Diop s’est engagé à être le porte-parole des Sénégalais d’Istanbul auprès du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour sensibiliser sur ces problèmes et chercher des solutions concrètes. Il a remercié tous les membres de l’Association des Thièssois d’Istanbul pour leur engagement et leur soutien dans le développement de la ville de Thiès.

    Le Maire de Thiès espère que son intervention permettra de débloquer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Sénégalais en Turquie. Cette démarche s’inscrit dans un cadre plus large de soutien et de protection des Sénégalais de la diaspora, en promouvant une meilleure coopération diplomatique et administrative entre le Sénégal et les pays d’accueil.

    Fonds COVID-19 : Dix hauts responsables accusés de gestion frauduleuse envoyés au procureur

    Ce mercredi 15 mai, lors du Conseil des ministres, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a abordé l’évolution du dossier judiciaire concernant les irrégularités signalées par la Cour des comptes dans la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19. Un rapport publié à la fin de l’année 2022 avait révélé de nombreuses anomalies, conduisant le Procureur de la République, Amady Diouf, à annoncer l’ouverture d’enquêtes pour des cas présumés de « corruption et d’abus de fonction » le 6 février 2023.

    Malgré plus d’un an d’investigations, peu de progrès avaient été communiqués au public, suscitant des interrogations quant à l’état réel des procédures. L’intervention du ministre Ousmane Diagne marque une étape potentielle dans ce dossier, qui semblait jusqu’alors en stagnation. Les autorités actuelles, en charge depuis la fin de l’administration de Macky Sall, sont déterminées à faire progresser cette enquête, souvent commentée par l’opposition désormais au pouvoir.

    Liste des dix personnes dont le dossier a été envoyé au procureur de la République :

    Rokheya DIAGNE – Responsable du Laboratoire national de Santé publique (LNSP). Accusée de faute de gestion pour avoir accordé des gratuités sur des tests PCR sans y être habilitée, causant un préjudice de 4 274 004 FCFA. Elle n’a pas fourni les pièces justificatives pour une commande de 7 595 000 FCFA passée auprès de l’IRESSEF pour le traitement d’échantillons.

    Lamine DIALLO – Comptable sortant de l’établissement public de santé de niveau 1 de Kaffrine. Accusé de défaut de production des pièces justificatives pour des dépenses liées à la COVID-19 d’un montant de 45 000 000 FCFA.

    Ndiamé NDIAYE – Directeur du Fonds d’Impulsion de la Microfinance. Accusé de faute de gestion pour non-justification de l’utilisation de 11 191 532 FCFA des fonds Force Covid-19.

    Alassane DIALLO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère des Mines et de la Géologie. Accusé de faute de gestion pour avoir payé la construction d’une unité gravimétrique non réalisée. Il a fourni des documents jugés insuffisants par la Cour des comptes.

    Ousseynou NGOM – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de dépenses de 36 147 500 FCFA, utilisant les mêmes pièces justificatives pour diverses dépenses.

    Ndèye Aminata LOUM NDIAYE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries, et Moustapha DIOP, gestionnaire du compte bancaire « fonds d’appui à la petite et moyenne entreprise » ouvert à la BOA. Accusés d’irrégularités dans le paiement de 2 500 000 000 FCFA pour des masques.

    Djiby DIAKHATE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants. Accusé de faute de gestion pour défaut de justification de 53 233 300 FCFA.

    Mouhamadou SENE – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère de la Jeunesse. Accusé de surfacturation de 41 217 580 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Madeleine Suzane LO – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement du Ministère du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises. Accusée de surfacturation de 805 000 FCFA pour du gel hydro-alcoolique.

    Aliou SOW – Directeur de l’Administration générale et de l’Équipement sortant du Ministère du Développement Communautaire, de l’Équité sociale et territoriale. Accusé de surfacturation de 2 749 927 498 FCFA pour du riz.

      Ces nominations témoignent de la détermination des autorités à poursuivre les responsables des irrégularités et à renforcer la transparence dans la gestion des fonds publics.

      Un sous-officier sénégalais arrêté à Thiès avec 5 kg de drogue

      Une opération de sécurisation menée par les éléments du commissariat de police de Thiès, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024, a conduit à l’arrestation d’un sous-officier de l’armée sénégalaise en possession de 5 kg de chanvre indien. La drogue a été retrouvée à bord du véhicule du sergent-chef, actuellement en service à Dakar.

      Suite à l’exploitation de renseignements fiables, les forces de police ont intercepté le sous-officier dès son arrivée à Thiès. Le sergent-chef, dont l’identité n’a pas été révélée, a été immédiatement placé en garde à vue au commissariat central de Thiès, où une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette affaire.

      Les autorités cherchent à déterminer l’origine de la drogue et les éventuelles complicités impliquées dans ce trafic. La détention de drogue par un membre des forces armées sénégalaises suscite une grande inquiétude, d’autant plus que cela pourrait indiquer une infiltration du trafic de stupéfiants au sein de l’institution militaire.

      Cette arrestation intervient dans un contexte de lutte intensifiée contre le trafic de drogue au Sénégal. Les autorités ont récemment multiplié les opérations de sécurisation et de répression pour endiguer ce fléau. La participation d’un militaire dans ce genre d’activités illicites pourrait porter atteinte à l’image et à la crédibilité des forces de défense et de sécurité du pays.

      L’affaire est suivie de près par les autorités compétentes et le public. Les résultats de l’enquête détermineront les suites judiciaires à donner à cette affaire, et des mesures pourraient être prises pour renforcer la discipline et la vigilance au sein des forces armées sénégalaises.

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