L’hébergement des étudiants à l’UIDT : Transformation des salles de télé en dortoirs pour pallier la surpopulation

La récente visite du Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Abdourahmane DIOUF, à l’Université Iba DER Thiam de Thiès (UIDT) a mis en lumière les défis majeurs auxquels sont confrontés les étudiants en matière d’hébergement. L’UIDT, avec une capacité d’accueil largement dépassée, doit faire face à une population estudiantine estimée à près de 4 000, alors qu’elle dispose seulement de 212 lits sur son plus grand campus, la VCN.

Pour répondre à cette problématique pressante, les étudiants, représentés par les présidents des amicales des étudiants des différentes facultés, ont initié une démarche auprès du Crous de l’UIDT. Il y a trois ans, une demande a été formellement introduite pour la transformation des salles de télé, notamment la chambre-54 dans le pavillon des garçons et une chambre similaire dans le quartier des filles, en dortoirs. Cette initiative, conduite par Serigne Abdou Karim Ndong et Adama Sow Kébé, a été soutenue par des négociations avec les autorités compétentes.

Suite à ces démarches, les salles de télé ont été équipées en matelas et ont été mises à la disposition des étudiants qui étaient auparavant contraints de dormir dans les couloirs faute de logements. Cette mesure a permis de soulager la situation précaire de nombreux étudiants en offrant un abri temporaire à ceux dans le besoin.

Cependant, cette solution reste insuffisante face à l’ampleur du problème. L’UIDT s’efforce de trouver des alternatives pour améliorer les conditions de vie des étudiants. Des projets sont en cours, notamment la construction d’un nouveau pavillon pouvant accueillir jusqu’à 1 000 lits supplémentaires. De plus, un nouveau restaurant sera mis en service pour fournir jusqu’à 4 000 repas par jour aux étudiants.

Cette visite du ministre a donc été l’occasion de prendre la mesure de ces défis et d’annoncer des mesures concrètes à venir pour résoudre une partie des problèmes auxquels sont confrontés les étudiants de l’UIDT. La mobilisation des étudiants et l’appui des autorités sont essentiels pour garantir des conditions de vie et d’étude dignes au sein de l’université.

23 disparus après une tentative de traversée maritime depuis la Tunisie vers l’Europe

La Garde nationale tunisienne a annoncé samedi que vingt-trois personnes sont portées disparues après avoir tenté de traverser la mer en direction de l’Europe depuis la ville de Nabeul, en Tunisie. Selon le communiqué de la Garde nationale, le groupe a pris la mer au début du mois de mai, embarquant sur un bateau dans la nuit du 3 au 4 mai. Les recherches sont toujours en cours, et les familles des disparus n’ont informé les autorités que dix jours après leur départ.

À la suite de cet événement, cinq personnes impliquées dans l’organisation de la traversée ont été arrêtées sur ordre du procureur de la ville. Deux des personnes portées disparues étaient des proches de certains des organisateurs, selon le communiqué officiel.

La Tunisie, aux côtés de la Libye, est l’un des principaux points de départ des migrants cherchant à rejoindre l’Europe à travers des traversées périlleuses en mer Méditerranée. L’année dernière, plus de 1 300 migrants ont perdu la vie ou ont été portés disparus dans des naufrages près des côtes tunisiennes, selon l’ONG Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

Les autorités tunisiennes ont signalé une augmentation de 22,5% du nombre d’interceptions de migrants entre janvier et avril par rapport à la même période l’année précédente. La Garde nationale a indiqué avoir « intercepté ou secouru » 21 545 personnes au cours des quatre premiers mois de cette année.

L’an passé, des dizaines de milliers de ressortissants originaires d’Afrique subsaharienne, ainsi que des milliers de Tunisiens fuyant la pauvreté et des tensions politiques, ont tenté la dangereuse traversée de la Méditerranée. En réponse à cette crise, l’Union européenne, sous l’impulsion de l’Italie, a conclu un accord controversé avec la Tunisie, prévoyant une aide financière de 255 millions d’euros en échange d’efforts accrus pour réduire les départs.

Selon un rapport récent de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au cours de la dernière décennie, plus de 27 000 migrants ont péri en Méditerranée, dont plus de 3 000 rien que l’an dernier. La tragédie en mer Méditerranée continue de hanter les politiques migratoires de l’Europe et des pays du pourtour méditerranéen.

Nomination de 24 Hauts Fonctionnaires de Défense par le Président Bassirou Diomaye Faye

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé 24 officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité en tant que Hauts Fonctionnaires de Défense (HFD) pour une durée de trois ans, renouvelable une fois. Ces nominations concernent tous les départements ministériels, à l’exception de celui des forces armées.

Ces nouveaux HFD, qui jouissent du rang et des prérogatives d’un conseiller technique au sein des ministères, recevront une indemnité mensuelle de 500 000 F CFA nette d’impôt. Leur mission principale consiste à mettre en œuvre les dispositions relatives à la défense et à la sécurité, conformément à la loi 70-23 du 6 juin 1970 portant organisation générale de la défense nationale.

Les postes de Hauts Fonctionnaires de Défense ont été réactivés le 6 mars 2023 par le président Macky Sall, mais n’ont été pourvus que le 30 novembre 2023. Sous son mandat, 33 HFD avaient été nommés, répondant à des critères stricts d’éligibilité définis par décret. Ces critères incluent :

Être un fonctionnaire civil de la hiérarchie A ou un militaire (colonel avec trois ans de grade minimum, en activité ou à la retraite).

Avoir au minimum quinze années d’expérience professionnelle.

Avoir occupé pendant au moins trois ans un poste stratégique dans le domaine de la défense et de la sécurité ou avoir exercé des hautes fonctions de direction, de supervision ou de conseil dans l’Administration publique.

Posséder les prédispositions nécessaires pour occuper cet emploi.

Les HFD jouent un rôle crucial dans la mise en œuvre des politiques de défense et de sécurité au sein des différents départements ministériels. Ils sont chargés de veiller à l’application des lois et règlements en matière de défense nationale, d’assurer la coordination entre les différents acteurs de la sécurité et de la défense, et de conseiller les ministres sur les questions stratégiques.

La nomination de ces 24 officiers supérieurs a été saluée comme une étape importante dans le renforcement des capacités de défense et de sécurité du pays. Les nouveaux HFD sont appelés à utiliser leur expertise et leur expérience pour améliorer la sécurité nationale et contribuer à la stabilité du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa confiance en ces nouveaux responsables pour mener à bien leurs missions et renforcer la coopération intersectorielle en matière de défense.

Voici la liste des 24 nouveaux hauts fonctionnaires de défense:

Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

« La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

20% des semences d’arachides.

20% des semences de riz.

15% des tracteurs.

20% du matériel de culture attelée.

40% du financement destiné au secteur agricole.

« Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

Déguerpissement de la Zone Rufisque Ouest : Les Explications du Technicien

Le déguerpissement de la zone de Rufisque Ouest suscite de nombreuses réactions et interrogations parmi les résidents et les observateurs. Pour éclairer cette situation complexe, les explications détaillées sur les raisons et les objectifs de cette opération.

Interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière au large de Gorée

Une opération aéromaritime coordonnée par l’Armée de l’air et la Marine nationale a conduit à l’interception d’une pirogue transportant 164 candidats à l’émigration irrégulière. L’embarcation, localisée au sud de l’île de Gorée, transportait notamment 11 femmes et 18 mineurs parmi les passagers.

L’opération, menée avec précision par les forces de sécurité, a permis de prévenir une tentative périlleuse de traversée maritime. La pirogue, qui semblait être en route vers les côtes européennes, a été repérée grâce à une étroite collaboration entre les unités aériennes et navales. La coopération entre les différentes branches des forces armées a été déterminante pour l’issue positive de cette mission.

Les 164 individus à bord, comprenant des femmes et des mineurs, ont été pris en charge par les autorités compétentes. Ils recevront une assistance médicale et psychologique, ainsi que des repas et des vêtements. Des démarches seront entreprises pour déterminer leur provenance exacte et les raisons qui les ont poussés à entreprendre ce voyage dangereux.

Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre l’émigration clandestine, soulignant les dangers encourus par les migrants qui tentent de traverser la mer dans des conditions précaires. Elles appellent à une coopération internationale renforcée pour s’attaquer aux causes profondes de l’émigration, notamment la pauvreté et le manque d’opportunités économiques dans les pays d’origine.

Le gouvernement sénégalais, avec l’aide de ses partenaires internationaux, continue de travailler sur des initiatives visant à offrir des alternatives viables à ses citoyens, afin de dissuader les tentatives d’émigration irrégulière.

Visite conjointe des Ministres Sénégalais et Mauritanien au chantier du Pont de Rosso

Ce vendredi 17 mai 2024, Monsieur Malick NDIAYE, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal, et son homologue de la République Islamique de Mauritanie, Mohamed Aly Ould Sidi Mohamed, ont effectué une visite conjointe sur le chantier de construction du Pont de Rosso. Cette initiative fait suite aux instructions des deux chefs d’États, consécutivement à la visite en Mauritanie de Son Excellence Monsieur le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

Accompagnés de leurs principaux collaborateurs, les deux ministres ont pu constater de visu le niveau d’avancement du chantier, qui a été jugé peu satisfaisant. Cette inspection a permis aux ministres de rencontrer les parties prenantes, d’identifier les contraintes et difficultés rencontrées, et de mieux comprendre les raisons du retard.

En réponse aux problèmes identifiés, les ministres ont donné des instructions claires à l’Unité de Gestion du Projet (UGP). L’Entreprise Poly Changda, responsable des travaux, a été sommée de se mobiliser conformément aux dispositions contractuelles pour achever le pont d’ici juillet 2026. Pour garantir une meilleure gestion du projet, un mécanisme de suivi rapproché sera mis en place. Ce plan d’action, que l’entreprise devra fournir sous quinzaine, vise à corriger l’énorme retard accumulé.

Les ministres ont réaffirmé l’intérêt stratégique et l’importance capitale de ce projet pour les deux nations. Le Pont de Rosso symbolise non seulement l’intégration régionale, mais aussi un lien fort entre le Sénégal et la Mauritanie, deux pays frères au destin commun. Cette infrastructure est cruciale pour améliorer les échanges commerciaux, faciliter la mobilité des populations et générer des impacts socio-économiques positifs importants.

Enfin, les ministres ont exhorté l’administration, l’Unité de Gestion du Projet et la mission de contrôle à renforcer leur engagement et à travailler en étroite collaboration pour assurer une mise en œuvre diligente et sans faille des travaux. Ils ont insisté sur la nécessité de mobiliser toutes les ressources disponibles pour que le projet soit finalisé dans les délais impartis, soulignant que la réussite de ce projet est essentielle pour le développement socio-économique des deux pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à la 24e Édition de la FIARA

Ce samedi 18 mai 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a eu le plaisir de rencontrer les organisateurs et les exposants de la 24e édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA).

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« La souveraineté alimentaire est une priorité et nous devons investir plus et mieux dans l’agriculture, la pêche et l’élevage afin d’améliorer les conditions de vie des populations, » a déclaré le Président Faye. Il a souligné l’importance de ces secteurs comme étant les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire.

Lors de cette visite, le Président Faye a félicité les organisateurs ainsi que les exposants pour les innovations et les progrès remarquables notés cette année. Il a exprimé son admiration pour les efforts déployés afin de promouvoir des pratiques durables et innovantes dans l’agriculture, la pêche et l’élevage, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire du pays.

« Ces secteurs sont les piliers de notre croissance économique et de notre sécurité alimentaire, » a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de continuer à investir judicieusement pour renforcer ces domaines vitaux. Le Président Faye a réaffirmé son engagement à soutenir les initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations et à assurer une sécurité alimentaire durable.

Cette édition de la FIARA a mis en lumière de nombreuses innovations et des avancées significatives, témoignant du potentiel immense du Sénégal à atteindre une autosuffisance alimentaire. Les échanges fructueux lors de cette foire ont ouvert de nouvelles perspectives pour le développement des secteurs agricoles et des ressources animales du pays.

Le Général TINE en ronde nocturne pour renforcer la sécurité à Dakar

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la capitale, le ministre de l’Intérieur, le Général TINE, a mené une ronde nocturne ce jeudi soir. De 22h45 à minuit, il a visité plusieurs zones sensibles et commissariats stratégiques de Dakar et de sa banlieue.

La visite a débuté au commissariat de Grand-Yoff, où le Général TINE a échangé avec les officiers de police sur les défis sécuritaires actuels et les mesures en place pour y faire face. Ensuite, il s’est rendu sur les deux voies de Liberté VI, un secteur souvent marqué par des incidents de sécurité.

Poursuivant son parcours, le ministre de l’Intérieur a pris la direction de la banlieue de Guédiawaye en empruntant la VDN 3. Les zones de Gaddaye, le rond-point Malibu et le rond-point Canada ont également été inspectées pour évaluer la situation sécuritaire et l’efficacité des dispositifs de surveillance.

La ronde s’est conclue par une visite au commissariat central de Guédiawaye, où le Général TINE a rencontré les forces de l’ordre locales. Cette tournée nocturne vise à rassurer la population sur la présence et l’engagement des autorités à assurer leur sécurité, ainsi qu’à identifier les besoins opérationnels des unités sur le terrain.

Le Général TINE a souligné l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre et la communauté pour maintenir la paix et la sécurité. Il a également réaffirmé la détermination du ministère de l’Intérieur à améliorer continuellement les infrastructures et les ressources dédiées à la sécurité publique.

Cette initiative s’inscrit dans un ensemble de mesures stratégiques destinées à renforcer la sécurité dans les zones urbaines et périurbaines, en réponse aux préoccupations croissantes des citoyens concernant la criminalité et la sécurité.

Sadio Mané dans le top 50 des sportifs les mieux payés au monde ces 12 derniers mois : Découvrez ce qu’il gagne

Sadio Mané, l’étoile montante du football sénégalais et coéquipier de Cristiano Ronaldo à Al-Nassr, figure parmi les 50 athlètes les mieux payés au monde selon le dernier classement de Forbes. Avec des gains estimés à 52 millions de dollars au cours des douze derniers mois, Mané occupe la 40ème position de ce prestigieux palmarès.

Sur ces 52 millions de dollars, la majeure partie provient de ses activités sur le terrain, où il a engrangé 48 millions de dollars. À cela s’ajoutent 4 millions de dollars provenant de ses activités en dehors du terrain, notamment grâce à ses contrats publicitaires et partenariats. En 2021, Sadio Mané a signé un contrat à long terme avec le fabricant de vêtements et de chaussures de sport New Balance, contribuant significativement à ses revenus hors terrain.

Sadio Mané n’est pas le seul Africain dans ce classement. Mohamed Salah, l’attaquant égyptien de Liverpool, se positionne légèrement au-dessus de Mané, occupant le 38ème rang avec des gains évalués à 53 millions de dollars. Cette présence africaine, bien que limitée à deux sportifs dans le top 50, démontre l’impact croissant des athlètes africains sur la scène mondiale.

En tête de ce classement, Cristiano Ronaldo domine avec des gains astronomiques de 260 millions de dollars, suivi par le golfeur Jon Rahm avec 218 millions de dollars, et Lionel Messi avec 135 millions de dollars. Ces chiffres reflètent non seulement leurs performances sportives exceptionnelles mais aussi leur énorme influence commerciale et leur popularité mondiale.

Le parcours de Sadio Mané est remarquable. Depuis son village natal de Bambali jusqu’aux terrains de football les plus prestigieux, Mané a su s’imposer comme l’un des meilleurs joueurs de sa génération. Son transfert à Al-Nassr et ses performances impressionnantes ont consolidé sa position parmi les élites du football mondial.

La présence de Sadio Mané dans le top 50 des sportifs les mieux payés au monde souligne non seulement son talent et sa détermination, mais aussi l’importance croissante des athlètes africains sur la scène internationale. Avec ses gains substantiels et ses succès continus sur le terrain, Mané continue de servir de source d’inspiration pour de nombreux jeunes aspirant à suivre ses traces.

Soutenance des Mémoires, BAC, BFEM… : Les dates officielles pour la session 2024 au Sénégal

La session 2024 dans le domaine de l’éducation au Sénégal s’annonce particulièrement chargée avec plusieurs événements clés pour les étudiants à différents niveaux académiques. Voici un aperçu des dates importantes à retenir :

13 mai 2024 : Début des soutenances des mémoires de projets pour la série STEG.

15 mai 2024 : Début des épreuves facultatives du Baccalauréat général.

25 et 26 juin 2024 : Examen du Certificat de Fin d’Études Élémentaires (CFEE) et entrée en 6e.

28 mai 2024 : Début des épreuves du Baccalauréat en Éducation Physique et Sportive (EPS).

20 juin 2024 : Début des épreuves du Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en Éducation Physique et Sportive.

2 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du Baccalauréat général.

18 juillet 2024 : Début des épreuves écrites du BFEM.

1er octobre 2024 : Début de la session de remplacement du Baccalauréat général.

8 et 9 octobre 2024 : Début de la session de remplacement du CFEE et entrée en 6e.

10 octobre 2024 : Début de la session de remplacement des épreuves écrites du BFEM.

    Ces dates marquent des étapes cruciales dans le parcours académique des étudiants sénégalais, de l’enseignement élémentaire à l’enseignement supérieur. Les autorités éducatives et les établissements scolaires travaillent d’arrache-pied pour assurer le bon déroulement de ces examens et soutenir les élèves dans leur préparation.

    Les étudiants et leurs familles sont encouragés à prendre note de ces dates et à se préparer en conséquence pour garantir une performance optimale lors de ces épreuves déterminantes.

    Conseil interministériel sur l’Éducation : Ousmane Sonko lance les travaux

    Le Premier ministre Ousmane Sonko a inauguré samedi à Diamniadio les travaux d’un conseil interministériel dédié à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024. Cette réunion, cruciale pour le secteur de l’éducation et de la formation, a vu la participation de nombreux membres du Gouvernement, ainsi que de divers officiels, spécialistes et partenaires techniques et financiers.

    Lors de l’ouverture, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a réaffirmé l’engagement des nouvelles autorités sénégalaises envers le système éducatif. « Nous accordons une importance capitale à notre système éducatif », a-t-il déclaré. Le ministre a également présenté la vision du gouvernement pour une transformation significative du secteur éducatif à l’horizon 2035.

    Le ministre Guirassy a souligné l’ambition de faire évoluer le système éducatif sénégalais vers une société éducative inclusive et efficiente. « Nous devons faire évoluer notre système éducatif vers une société éducative inclusive et efficiente à l’horizon 2035 », a-t-il martelé. Cette vision implique la formation de citoyens sénégalais bien enracinés dans leurs valeurs africaines et spirituelles, tout en étant préparés aux défis du développement durable, des sciences, des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.

    La future société éducative que le gouvernement souhaite bâtir vise à inculquer des valeurs endogènes africaines tout en intégrant les avancées modernes. Le ministre de l’Éducation nationale a expliqué que cette société éducative inclusif et efficient doit préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis contemporains et futurs, incluant les sciences, la technologie numérique, et l’intelligence artificielle.

    Cette rencontre à Diamniadio marque une étape importante dans la mise en œuvre de cette vision, avec un focus sur les examens et concours, éléments clés de l’évaluation et de la progression des élèves dans le système éducatif.

    Le conseil interministériel sur l’éducation, initié par le Premier ministre Ousmane Sonko, est une preuve tangible de l’engagement du gouvernement sénégalais à réformer et à améliorer le secteur éducatif. En réunissant divers acteurs et en se fixant des objectifs ambitieux pour 2035, le Sénégal se positionne pour développer un système éducatif inclusif et adapté aux besoins du 21ème siècle.

    Pèlerinage marial de Popenguine : Le Président Bassirou D. D. Faye magnifie le vivre ensemble et sollicite des prières pour le Sénégal

    À la veille de la 136ème édition du pèlerinage marial de Popenguine, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a visité Mgr Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette visite, marquée par un profond respect et une reconnaissance envers la communauté catholique, a permis au Président de souligner l’importance du vivre ensemble et de la diversité spirituelle au Sénégal.

    S’exprimant en prélude à cet événement religieux majeur, le Président Faye a déclaré : « Je viens ici en ma qualité de Président pour voir les conditions dans lesquelles se trouve la forte communauté qui se déplace ici pour accomplir le pèlerinage marial. Je viens aussi pour constater et apprendre avec vous tout ce qui doit être fait et tout ce qui reste à être fait pour qu’ensemble nous puissions identifier les priorités du moment et surtout voir les meilleurs délais de réalisation de ce formidable édifice. »

    Il a également souligné l’importance de la fête de la Pentecôte, une période de forte spiritualité pour les chrétiens du monde entier, marquée par des célébrations allant du Carême à la Pentecôte.

    Le Président Faye a mis en lumière la dimension interreligieuse du pèlerinage : « Le pèlerinage marial de Popenguine est un moment de célébration de la Vierge Marie, notre Dame de la Délivrance. Un moment où chrétiens comme musulmans montrent et démontrent au monde entier que la diversité spirituelle est une force. » Il a salué l’engagement de l’État aux côtés de la communauté chrétienne et des autres communautés pour renforcer cette diversité et bâtir un Sénégal uni.

    En conclusion, le Président a sollicité des prières pour un Sénégal de justice, de paix et de prospérité : « Notre Dame de la Délivrance nous offre un merveilleux exemple par les valeurs universelles qu’elle incarne dans un modèle de vertu, d’amour, de compassion et de pardon. Toutes les choses dont nous avons aujourd’hui besoin au Sénégal pour refonder notre vivre ensemble. »

    Le pèlerinage marial de Popenguine reste un moment fort de spiritualité et de solidarité, illustrant l’engagement de toute une nation à promouvoir la paix et l’unité à travers la diversité religieuse et culturelle.

    Trafic de cocaïne : le fils d’Idrissa Seck nie toute implication

    Pape Abdoulaye Seck, le fils de l’ancien Premier ministre et leader du parti Rewmi, Idrissa Seck, a récemment été placé en garde à vue par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS). Il est entendu dans le cadre de l’affaire Sylvain Bathiapara Mendy, un présumé trafiquant de drogue arrêté à Keur Ayib avec 18 kilos de cocaïne.

    Lors de son interrogatoire, Pape Abdoulaye Seck a fermement nié toute implication dans ce trafic de drogue. Il a admis connaître Sylvain Bathiapara Mendy depuis Paris, mais a précisé que leur relation était strictement commerciale. Seck a expliqué aux enquêteurs qu’il avait vendu un quad à Mendy pour la somme de 3 millions de francs CFA. C’est pour finaliser cette transaction, notamment en remettant la carte grise du véhicule, qu’il s’était rendu chez Mendy.

    L’arrestation de Pape Abdoulaye Seck a eu lieu dans des circonstances particulières. Il a été interpellé à la clinique où son épouse venait d’accoucher. Ce contexte familial difficile a ajouté une dimension humaine à cette affaire, puisque le baptême du nouveau-né a dû se dérouler en l’absence de son père.

    L’enquête se poursuit

    L’affaire, qui suscite beaucoup d’attention en raison du profil des personnes impliquées, est encore en cours d’investigation. Les autorités continuent de rassembler des preuves et de vérifier les déclarations faites par les différents suspects. La presse suit de près les développements, et le public attend des éclaircissements sur cette affaire complexe.

    En attendant, la famille Seck fait face à une période difficile, marquée par des allégations graves et un examen public intense. L’évolution de l’enquête déterminera les suites judiciaires pour Pape Abdoulaye Seck et les autres personnes impliquées.

    Tabaski 2024 : Le Sénégal s’engage vers l’autosuffisance en moutons

    En vue de la célébration de la Tabaski 2024, le Sénégal intensifie ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en moutons, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour cette fête cruciale. Dans cette optique, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Dr. Mabouba Diagne, a récemment effectué une visite en République islamique de Mauritanie. Cette visite visait à renforcer la coopération avec son homologue mauritanien et à rencontrer les éleveurs locaux, dans le but d’établir un partenariat solide et bénéfique pour les deux pays.

    Un partenariat stratégique

    La visite de Dr. Mabouba Diagne en Mauritanie a abouti à la mise en place d’un partenariat stratégique entre les deux nations. Ce partenariat comprend des garanties significatives, notamment la gratuité des taxes à la frontière pour les moutons importés de Mauritanie vers le Sénégal. Cette mesure vise à faciliter un approvisionnement fluide et suffisant du marché sénégalais, crucial pour la période de la Tabaski où la demande en moutons atteint son apogée.

    Renforcement des liens historiques

    Au-delà des aspects économiques et logistiques, cette initiative est également une occasion de raffermir les liens séculaires entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux pays partagent une longue histoire de coopération et de solidarité, et cette démarche renforce encore davantage ces relations. Le partenariat ne se limite pas à l’approvisionnement en moutons, mais englobe également des échanges de savoir-faire et de bonnes pratiques en matière d’élevage et de gestion agricole.

    Objectif : autosuffisance

    L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons s’inscrit dans une stratégie plus large de souveraineté alimentaire. En développant des partenariats régionaux solides et en investissant dans l’amélioration de la production locale, le pays aspire à réduire sa dépendance aux importations et à garantir une sécurité alimentaire durable pour sa population. La collaboration avec la Mauritanie est un pas important dans cette direction, offrant une solution pratique et immédiate aux défis posés par la forte demande de moutons pendant la Tabaski.

    Perspectives d’avenir

    Le succès de ce partenariat dépendra de sa mise en œuvre effective et de la capacité des deux pays à maintenir une coopération harmonieuse. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes ont exprimé leur détermination à faire de cette collaboration un modèle de réussite pour d’autres initiatives similaires dans la région. À long terme, cette démarche pourrait inspirer d’autres partenariats entre pays voisins, renforçant ainsi la résilience et l’autonomie alimentaire de toute la région ouest-africaine.

    L’engagement du Sénégal pour l’autosuffisance en moutons à travers ce partenariat avec la Mauritanie marque un tournant significatif dans la préparation de la Tabaski 2024. Il reflète une volonté politique forte de garantir non seulement l’approvisionnement pour une fête traditionnelle majeure, mais aussi de promouvoir une souveraineté alimentaire durable pour le pays.

    Tragédie à Marsassoum : Un ancien professeur d’EPS tué par un véhicule 4×4 conduit par un talibé sans permis

    Ce vendredi après-midi, un accident tragique s’est produit dans la commune de Marsassoum, faisant un mort. La victime, Daouda Diamé, était un ancien professeur d’éducation physique et sportive (EPS) au collège privé catholique de la localité.

    Le Parcours de Daouda Diamé
    Daouda Diamé avait quitté les salles de classe et les terrains sportifs pour tenter sa chance à l’étranger. Installé au Maroc, il s’était marié, mais le mariage n’a pas été heureux. Revenu cette année à Marsassoum avec l’espoir de retrouver son poste au collège, il a malheureusement découvert que l’administration avait déjà trouvé un remplaçant. Ne se laissant pas abattre, il s’était remis à ses activités sportives.


    C’est en revenant de ses activités sportives que Daouda Diamé a été mortellement fauché par un véhicule 4×4. Le conducteur du véhicule était un talibé, un élève d’une école coranique, du guide religieux du village de Tania, situé à l’entrée de Marsassoum en provenance de Sédhiou. Le jeune talibé, qui n’avait pas de permis de conduire, a perdu le contrôle du véhicule, causant la mort instantanée de Daouda Diamé.


    Le corps sans vie de Daouda Diamé a été transporté au centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. Les autorités locales, y compris les éléments du poste de gendarmerie en faction dans la commune, ont immédiatement arrêté le chauffeur.


    L’accident a suscité une vive émotion au sein de la communauté de Marsassoum, où Daouda Diamé était bien connu et respecté pour son engagement dans l’éducation et le sport. Les circonstances entourant l’accident ont également soulevé des questions sur la responsabilité et la supervision des jeunes talibés dans des situations impliquant des véhicules motorisés.


    Cet incident tragique met en lumière la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et de veiller à ce que seules les personnes qualifiées et autorisées puissent conduire des véhicules. La mort de Daouda Diamé est une perte énorme pour la communauté de Marsassoum et appelle à une réflexion sérieuse sur la formation et la surveillance des jeunes dans des rôles à haute responsabilité.


    Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et pour établir les responsabilités. Le talibé, conducteur du véhicule, fait face à de graves accusations, notamment la conduite sans permis et l’homicide involontaire.


    La communauté de Marsassoum est en deuil, et l’onde de choc de cette tragédie rappelle la fragilité de la vie et l’importance de la vigilance et de la prudence sur les routes. Les autorités locales ont promis de prendre des mesures pour éviter que de tels drames ne se reproduisent à l’avenir.

    Ousmane Sonko : La souveraineté ‘’est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères’’

    Lors d’une conférence à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Ousmane Sonko, leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), a exprimé de manière catégorique la volonté du Sénégal de préserver sa souveraineté en mettant fin à la présence de bases militaires étrangères sur son sol. Cette déclaration intervient dans un contexte de débats sur l’avenir des relations entre l’Afrique et l’Europe, abordé en présence de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise (LFI).

    Ousmane Sonko a clairement articulé sa vision d’un Sénégal pleinement souverain, déclarant : « La volonté du Sénégal de disposer de lui-même est incompatible avec la présence de bases militaires étrangères ». Cette position soulève des interrogations sur les implications pour les accords de défense en cours, bien que Sonko ait précisé que sa position ne vise pas à remettre en cause ces accords signés avec des nations telles que les États-Unis et la Grande-Bretagne.


    La conférence, qui a vu la participation enthousiaste de centaines d’étudiants, a été l’occasion pour Sonko de critiquer la présence continue des bases militaires françaises au Sénégal, plus de six décennies après l’indépendance du pays. Il a interrogé les motivations derrière cette présence et son impact sur l’indépendance et la souveraineté nationale.


    La question des bases militaires françaises au Sénégal n’est pas nouvelle. En 2010, l’ancien président Abdoulaye Wade avait annoncé la reprise des bases militaires françaises par le Sénégal. Toutefois, cette annonce n’a jamais été concrétisée par un retrait définitif des troupes françaises. Actuellement, environ 350 soldats français sont déployés au Sénégal, une présence que Sonko juge disproportionnée par rapport aux besoins de défense nationale.


    La position ferme de Sonko sur ce sujet a été accueillie par des acclamations, soulignant un soutien populaire significatif. En insistant sur le fait que les accords de défense ne nécessitent pas une présence militaire étrangère substantielle, Sonko propose une réévaluation des relations militaires internationales du Sénégal. « On peut avoir des accords de défense, sans que cela ne justifie que le tiers de la région de Dakar soit occupé par des garnisons étrangères », a-t-il affirmé, mettant en lumière une vision de souveraineté alignée avec des partenariats stratégiques mais sans occupation militaire.


    La visite de Jean-Luc Mélenchon au Sénégal, à l’invitation de Pastef, renforce le dialogue sur les relations post-coloniales entre l’Afrique et l’Europe. Mélenchon, lors de cette visite de quatre jours, engage également des discussions sur des thèmes similaires, ce qui souligne l’importance croissante de réexaminer les relations historiques et actuelles entre les deux continents.


    Le discours d’Ousmane Sonko à Dakar marque une étape importante dans le débat sur la souveraineté et la présence militaire étrangère en Afrique. En soulignant la nécessité de réévaluer les accords de défense et la présence militaire étrangère, Sonko appelle à une souveraineté complète et à une indépendance véritablement respectée. Cette prise de position pourrait influencer les politiques futures du Sénégal et des autres nations africaines confrontées à des situations similaires.

    LEDAKAROIS

    Débat sur l’Homosexualité : Thierno Bocoum rappelle à Sonko son engagement de criminalisation devant « And Sam Jikko Yi »

    Le débat sur l’homosexualité refait surface au Sénégal, suscitée par une discussion entre Ousmane Sonko, président de Pastef, et Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. La position de Sonko, souvent perçu comme un politicien antisystème, a été jugée moins ferme que celle du président Macky Sall sur cette question sensible.

    Lors de leur rencontre à l’UCAD 2, Sonko a exprimé une position nuancée : « La question du genre n’est pas nouvelle dans nos sociétés qui les gèrent à leur façon et selon nos réalités socioculturelles. Elles ne peuvent être l’apanage des pays étrangers. On ne peut pas nous imposer la propagande de l’homosexualité. » Cette déclaration a été perçue par certains comme une position modérée, voire ambiguë, sur un sujet qui divise profondément la société sénégalaise.


    Thierno Bocoum, président du mouvement Agir, a saisi l’occasion pour rappeler à Ousmane Sonko son engagement antérieur concernant la criminalisation de l’homosexualité. En évoquant le soutien de Sonko au mouvement religieux And Sam Jikko Yi, Bocoum a souligné : « Ils avaient opté pour la criminalisation. Ils l’avaient déclaré publiquement et l’avaient aussi signé à travers le mémorandum des législatives 2022 de AND SAMM JIKKO YI (ASJ) » ASSOCIATION POUR LA PRESERVATION DES VALEURS (APV). »


    Pour Bocoum, la position actuelle de Sonko ne va pas assez loin. Il estime que se limiter à une déclaration de principe sur les valeurs socioculturelles n’est pas suffisant. « Se limiter à dire que cela ne fait pas partie de nos valeurs, ce n’est pas faire plus que le régime précédent qu’ils avaient accusé d’en faire la promotion », a-t-il argumenté. Bocoum invite Sonko et le gouvernement à passer des paroles aux actes en criminalisant l’homosexualité, conformément à l’engagement pris devant And Sam Jikko Yi.


    Le débat sur l’homosexualité au Sénégal est souvent marqué par des tensions entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures. Le pays, majoritairement musulman, voit souvent cette question comme un test de la résistance de ses valeurs face à la mondialisation et aux pressions internationales pour les droits des LGBTQ+.


    Le rappel de Bocoum met en lumière les contradictions potentielles dans les positions des politiciens sur des sujets sensibles et pose la question de la cohérence et de l’engagement. Alors que Sonko se positionne souvent comme un critique des politiques de Macky Sall, son engagement antérieur avec And Sam Jikko Yi le pousse à clarifier sa position actuelle.


    La demande de Thierno Bocoum pour une action concrète en matière de criminalisation de l’homosexualité place Sonko face à un choix délicat : rester fidèle à ses engagements antérieurs ou adapter sa position à un discours plus modéré et potentiellement plus inclusif. Ce débat promet de continuer à diviser l’opinion publique et à influencer le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

    ledakarois.sn

    Gamou 2024 à Kaour : Les doléances de la population de Goudomp à l’État

    Le village de Kaour, situé dans le département de Goudomp, région de Sédhiou, a célébré ce jeudi 16 mai l’édition 2024 de son gamou annuel sous le thème « Le Voisinage ». Cet événement religieux a été marqué par des récitals du Coran et des chants en l’honneur du prophète Mohamed (PSL), attirant de nombreux fidèles et dignitaires.

    Le gamou s’est tenu sous la direction de plusieurs figures importantes de la communauté, dont Elhadji Badiaby Gassama, imam de la grande mosquée de Kaour, Vieux Saloum Djighaly, chef du village de Kaour, et Sékhou Ndiaye, maire de la commune. Une délégation du ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, natif du village, était également présente, conduite par Doudou Bosco Sadio. Ce dernier a transmis le message du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et celui du ministre.
    Dans son discours, Doudou Bosco Sadio a exprimé la satisfaction du ministre de la Fonction publique envers sa communauté et son engagement pour le développement du département de Goudomp. Il a promis de transmettre toutes les doléances des habitants au ministre, soulignant l’importance de ces préoccupations pour le gouvernement.


    Le chef du village, Arfang Vieux Saliou Djighaly, a formulé plusieurs demandes au gouvernement pour améliorer les conditions de vie dans la commune de Kaour. Les habitants ont prié pour que le président Bassirou Diomaye Faye ait la sagesse et la faveur de gérer le pays dans la paix et la prospérité. Parmi les doléances, le chef du village a insisté sur le besoin de développement infrastructurel pour permettre à Kaour d’atteindre un niveau de développement comparable à celui des autres communes du pays.
    Kaour fait face à un sérieux manque d’infrastructures de base. Le chef du village a plaidé pour des investissements en infrastructures afin d’améliorer les conditions de vie des habitants. « Nous voulons que les autorités étatiques prennent en compte ce qu’il faut pour l’émergence de la commune de Kaour à l’image des autres du pays », a-t-il déclaré.


    Un autre problème majeur soulevé est la salinisation des terres, qui affecte gravement les rizières et, par conséquent, l’économie locale. « Nous voulons que les autorités trouvent des solutions idoines concernant la salinisation des rizières du village de Kaour et environs. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, dans la plupart des zones rurales, le taux de pauvreté s’accentue chaque année », a expliqué Arfang Vieux Saliou Djighaly. Il a appelé à la mise en place d’un programme de lutte contre la salinisation des terres dans le sud du Sénégal.


    Les habitants de Kaour ont exprimé leur espoir que ces doléances soient prises en compte par le gouvernement, afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et de promouvoir un développement durable. Le soutien du ministre de la Fonction publique et les promesses faites par les représentants de l’État lors de cette célébration religieuse marquent un pas vers la prise en charge des besoins urgents de la population de Kaour.


    La commémoration du gamou a ainsi servi de plateforme non seulement pour la célébration religieuse, mais aussi pour la voix des préoccupations locales, soulignant l’importance d’une action gouvernementale concrète pour répondre aux défis de la communauté.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Jean-Luc Mélenchon : « Le Sénégal fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon »

    Ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France insoumise (LFI), a pris part aux « Vendredis de SupdeCo », une tribune dédiée à l’exploration de la démocratie à travers divers prismes. Lors de cette intervention, il a loué le Sénégal comme un exemple d’espérance démocratique, mettant en lumière l’importance de la mobilisation populaire et de la démocratie pour engendrer des changements sociaux durables.

    Devant une audience captivée, Mélenchon a souligné : « Le Sénégal, quoique chacun d’entre vous puisse penser des événements qui s’y déroulent en cette heure, fait figure de modèle, d’espérance, de ligne d’horizon ». Ses propos ont résonné comme une reconnaissance du parcours démocratique du Sénégal malgré les défis actuels, positionnant le pays comme une référence pour d’autres nations en quête de stabilité et de progrès démocratique.

    Mélenchon a insisté sur l’importance de la révolution citoyenne et de la mobilisation populaire, qu’il considère comme essentielles pour tout changement social significatif. Il a affirmé que ces mouvements doivent être ancrés dans les principes de liberté et de démocratie pour être légitimes et efficaces. « La révolution citoyenne et la mobilisation populaire sont justes lorsqu’elles sont menées sous les mots d’ordre de liberté et de démocratie », a-t-il déclaré.

    L’ancien candidat à la présidentielle française a plaidé en faveur de l’usage exclusif des moyens démocratiques, particulièrement les élections, pour accomplir des réformes sociales. « Oui, la révolution citoyenne peut aboutir à des résultats satisfaisants si elle passe par la démocratie, c’est-à-dire les bulletins de vote », a-t-il affirmé. Mélenchon a rejeté les alternatives violentes, les qualifiant d’illusions incapables de produire des résultats durables.

    Mélenchon a mis en garde contre les coups d’État et les violences armées, soulignant leur tendance à dégénérer en chaos et à ne pas produire de progrès durables. « Les coups d’État progressistes ne restent pas longtemps progressistes. Les violences armées de guérilla urbaine restent peu de temps des guérillas et dégénèrent très vite en tuerie », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que seule la voie démocratique est praticable pour atteindre des objectifs de changement social.

    Reconnaissant les défis de la démocratie, Mélenchon a toutefois souligné sa supériorité par rapport aux autres formes de lutte. « Bien sûr, la démocratie est compliquée, difficile à mener, à organiser, à vouloir. Mais ne croyez pas, elle est plus facile que de gagner un combat armé. Quand vous n’avez pas les armes ou quand vous avez les mauvaises ou quand ceux que vous affrontez en ont davantage », a-t-il expliqué.

    Jean-Luc Mélenchon, à travers son discours, a réaffirmé sa conviction que la démocratie, malgré ses complexités, reste le meilleur moyen d’instaurer un changement social durable et significatif. En citant le Sénégal comme un modèle de démocratie, il a encouragé l’adoption et la défense des valeurs démocratiques, en écartant les voies de la violence et des coups d’État. Son appel à une mobilisation populaire pacifique et à l’utilisation des moyens démocratiques résonne comme un rappel de l’importance de la participation citoyenne dans la construction d’un avenir stable et prospère.

    Le Dakarois Quotidien N°179 – du 18 au 20/05/2024

    🔴 CRIMINALISATION DE L’HOMOSEXUALITÉ : BOCOUM ET DIAKHATÉ DÉTERRE LES VIEUX PRÊCHES DE SONKO
    🔴 PELERINAGE MARIAL DE POPENGUINE : 500 millions pour assurer une bonne couverture électrique

    Lettre ouverte : Oui à l’assistance, à l’encadrement, et à l’accompagnement des entreprises sénégalaises

    Il faut souligner que celles évoluant dans le secteur de la menuiserie-ébénisterie font face, depuis 2000, à la concurrence déloyale des meubles importés. Et de ce fait, elles peinent à se positionner ou à postuler aux appels d’offres, faute d’avoir un quitus fiscal, et sont astreintes au paiement des impôts et charges salariales.

    Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les sénégalais, avec la pandémie de covid19 qui a mis à genou l’économie nationale, de façon générale, et particulièrement le secteur informel. Rares sont des entreprises sénégalaises qui peuvent, aujourd’hui, faire face à leurs obligations salariales et fiscales.

    Il est, donc, nécessaire que la nouvelle équipe gouvernementale puisse prêter une oreille attentive à ces entreprises afin de les accompagner, car représentant une véritable niche pourvoyeuse d’emplois.

    Le Premier Ministre, lors d’un Conseil interministériel, a appelé les sénégalais à «produire et consommer local» pour sortir de cette dépendance étrangère et de la cherté du coût de la vie. Faisons, ainsi, de la préférence locale une réalité et non un slogan.

    Nous avons bon espoir que les nouvelles autorités mèneront à bon port les destinées de notre cher Sénégal.

    M. Cheikh GUEYE

    Président Directeur général de la

    Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

    Ligue 1 sénégalaise : Jamono Fatick récupère trois points sur tapis vert

    La Ligue 1 sénégalaise connaît un nouvel épisode mouvementé alors que la fin de la saison approche. Un récent litige concernant la qualification d’un joueur a abouti à une décision surprenante de la Commission de discipline de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), accordant trois points à Jamono Fatick aux dépens du Stade de Mbour.

    Le différend tourne autour de la qualification de Prince Hally Guèye, un joueur évoluant pour le Stade de Mbour. Jamono Fatick a élevé des préoccupations quant à l’identité du joueur, affirmant qu’il avait été aligné sous une fausse identité. Après enquête, il a été révélé que Prince Hally Guèye possédait deux licences différentes, chacune portant un nom différent mais avec la même date de naissance : le 13 juin. Une licence était sous le nom de Hally Guèye, né en 1997, tandis que l’autre était sous le nom de Prince Hally Guèye, né en 2005.

    Suite à cette réserve déposée par Jamono Fatick, la Commission de discipline a tranché en faveur du club plaignant. Le Stade de Mbour a été sanctionné d’une défaite par forfait sur le match concerné, attribuant trois points à Jamono Fatick. De plus, le joueur Prince Hally Guèye a été suspendu pour le reste de la saison, tandis que le club de Mbour a été condamné à payer une amende de 250 000 francs CFA.

    Cette décision a des répercussions importantes sur le classement de la Ligue 1. Jamono Fatick grimpe désormais à la 11e place du championnat avec 24 points, tandis que le Stade de Mbour glisse dans la zone de relégation à la 13e place, avec seulement 22 points. Pour Jamono Fatick, ces trois points récupérés sont cruciaux dans leur lutte pour le maintien, tandis que pour le Stade de Mbour, c’est un revers majeur dans leur bataille pour éviter la relégation.

    Ce nouveau rebondissement souligne l’importance du fair-play et de l’intégrité dans le football. Il met également en lumière l’importance des règles et des réglementations pour garantir l’équité et la transparence dans le sport. Alors que la saison se poursuit, ces événements soulignent également l’importance pour les clubs de respecter scrupuleusement les règles et les procédures pour éviter de telles controverses et leurs conséquences potentiellement dévastatrices.

    Lutte : Le CNG salue l’appui décisif de Khady Diène Gaye pour le succès du Drapeau du chef de l’État

    Le Comité national de gestion (CNG) de lutte du Sénégal exprime sa satisfaction quant au déroulement réussi du Drapeau du chef de l’État, qui s’est tenu le week-end dernier à Mbour. Dans une déclaration au journal spécialisé Record, Bira Sène, le responsable de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise, a tenu à saluer le soutien indéfectible du ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye.

    « L’État s’était engagé dès le début à nous accompagner. Le ministre Khady Diène Gaye avait pris l’initiative d’organiser un Comité régional de développement à Thiès pour assurer le succès de l’événement. Ce geste est d’une grande importance à nos yeux », a déclaré avec enthousiasme l’ancien président du comité régional de gestion (CRG) de lutte de Kaolack, dans son entretien avec Record.

    Bira Sène a ajouté : « Cela démontre l’intérêt qu’elle porte à la lutte. Au-delà de cela, elle a souhaité nous soutenir avec une enveloppe de 50 millions de francs CFA. C’est la première fois que le CNG reçoit un tel montant du ministère des Sports dans le cadre du Drapeau du chef de l’État. »

    Cette marque de confiance et de générosité de la part du ministère des Sports a été largement saluée par la communauté de la lutte sénégalaise, démontrant ainsi la volonté des autorités de promouvoir et de soutenir ce sport emblématique au Sénégal.

    Le Drapeau du chef de l’État, événement phare de la saison de lutte, a bénéficié d’une attention particulière de la part du gouvernement, sous l’impulsion du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. Cette implication directe des autorités témoigne de leur engagement envers la préservation et la promotion de la culture et des traditions sénégalaises, dont la lutte fait partie intégrante.

    En plus de l’organisation logistique et financière, le ministère a également contribué à la sensibilisation et à la mobilisation des acteurs et des amateurs de lutte, assurant ainsi le succès de l’événement. L’engagement du ministre Khady Diène Gaye en faveur de la lutte sénégalaise a été unanimement salué, renforçant ainsi les liens entre le gouvernement et la communauté des lutteurs et des passionnés.

    Au-delà du Drapeau du chef de l’État, cette collaboration fructueuse entre le CNG et le ministère des Sports ouvre de nouvelles perspectives pour le développement de la lutte au Sénégal. En renforçant les partenariats et en investissant dans l’organisation et la promotion de ce sport national, les autorités s’engagent à soutenir et à valoriser un pan important de l’identité culturelle sénégalaise.

    Dans un contexte où la lutte sénégalaise connaît un engouement croissant, cette initiative gouvernementale témoigne d’une vision ambitieuse et progressiste pour l’avenir de ce sport emblématique. En soutenant les initiatives du CNG et en encourageant la participation active des acteurs de la lutte, le gouvernement contribue à renforcer la place de ce sport au sein de la société sénégalaise et à consolider son rayonnement sur la scène internationale.

    Roi des Arènes : Aziz Ndiaye remettrait-il en cause le titre de Modou Lô ?

    La lutte sénégalaise, sport traditionnel et emblématique du pays de la Teranga, est bien plus qu’un simple affrontement physique. C’est un spectacle haut en couleur, riche en traditions et en enjeux, où les lutteurs se disputent des titres prestigieux et la reconnaissance de toute une nation. Au cœur de ce monde se trouve le titre tant convoité de « Roi des Arènes », symbole ultime de réussite et de suprématie dans l’arène de lutte. Mais récemment, une déclaration du célèbre promoteur Aziz Ndiaye a semé le doute et ravivé les débats passionnés qui entourent ce titre mythique.

    Aziz Ndiaye, figure incontournable de la lutte sénégalaise, a jeté un pavé dans la mare en remettant en question la légitimité du titre de Modou Lô en tant que Roi des Arènes. Pour lui, la véritable consécration se jouera lors du combat très attendu entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine. Ce duel épique, prévu pour le 21 juillet 2024 et organisé par Al Bourakh Productions, est vu comme le moment décisif où émergera le véritable empereur de la lutte sénégalaise.

    Aziz Ndiaye appuie son argumentation sur les performances passées de Balla Gaye 2, en particulier ses victoires sur Modou Lô, considéré actuellement comme le Roi des Arènes. Il cite également l’exemple d’Eumeu Sène, qui a vaincu à deux reprises Bombardier, un précédent détenteur du titre de Roi des Arènes. Pour Aziz Ndiaye, ces précédents illustrent la nature cyclique de la lutte sénégalaise, où de nouveaux champions émergent pour remplacer les anciens.

    La déclaration d’Aziz Ndiaye a suscité des réactions diverses parmi les amateurs de lutte. Certains soutiennent son point de vue, voyant en Balla Gaye 2 un prétendant légitime au titre de Roi des Arènes. D’autres, en revanche, critiquent sa décision de ne pas reconnaître Modou Lô comme le champion actuel, arguant que ce dernier mérite pleinement son titre.

    De plus, certains se demandent si le Comité national de gestion (CNG) de la lutte, l’organisme régissant le sport de la lutte au Sénégal, acceptera cette remise en cause du statu quo. Une telle décision pourrait avoir des répercussions importantes sur l’avenir de la lutte sénégalaise et sur la manière dont les titres sont décernés et reconnus.

    Quel que soit le résultat du combat entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine, il est clair que la lutte sénégalaise est en train de vivre une période de transition et de renouveau. Ce combat historique pourrait non seulement déterminer le sort des deux lutteurs, mais aussi redéfinir le paysage actuel de la lutte et influencer la manière dont le titre de Roi des Arènes est perçu et attribué.

    Dans tous les cas, le 21 juillet 2024 promet d’être une date mémorable pour tous les passionnés de lutte sénégalaise, alors que le pays attend avec impatience de voir qui sera couronné comme le prochain empereur des arènes.

    Renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana : Le président Diomaye Faye en visite diplomatique à Accra

    Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, poursuit sa série de rencontres diplomatiques en Afrique avec une visite officielle au Ghana. Cette visite marque une étape significative dans les efforts du Sénégal pour renforcer ses relations avec ses voisins africains et promouvoir la coopération régionale.

    Arrivé à Accra après une visite fructueuse au Nigeria, le président Diomaye Faye a été accueilli avec les honneurs à sa descente d’avion par les autorités ghanéennes, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette visite bilatérale. Cette réception chaleureuse reflète l’engagement des deux pays à consolider leurs liens historiques et à travailler ensemble pour promouvoir la paix et le développement en Afrique.

    Au cours de sa visite, le président sénégalais tiendra des entretiens bilatéraux avec son homologue ghanéen, le président Nana Akufo-Addo. Les discussions porteront sur une gamme de sujets, notamment l’intégration régionale, la coopération économique, et les défis communs auxquels sont confrontés les deux pays. Ces échanges visent à renforcer la collaboration entre le Sénégal et le Ghana dans des domaines clés tels que le commerce, l’investissement, la sécurité et le développement.

    La rencontre entre les deux chefs d’État sera suivie d’une conférence de presse conjointe, offrant ainsi l’occasion de partager les résultats de leurs discussions et de souligner l’engagement des deux pays à approfondir leur coopération. Cette transparence dans la communication témoigne de la volonté des dirigeants de rendre compte à leurs citoyens des progrès réalisés dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Ghana.

    En plus des discussions officielles, la visite du président Diomaye Faye au Ghana comprendra également des événements culturels et des rencontres avec la communauté sénégalaise vivant dans le pays. Ces moments permettront de célébrer les liens culturels et historiques entre les deux nations et de promouvoir les échanges humains et culturels.

    En conclusion, la visite du président sénégalais au Ghana témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et une coopération solide avec ses partenaires africains. Elle illustre également la volonté commune des deux pays de travailler ensemble pour un avenir meilleur pour l’Afrique et ses habitants.

    « L’homosexualité est tolérée au Sénégal » : Ousmane Sonko immole encore la vérité (Par Moustapha Diakhaté)

    Au Sénégal, l’homosexualité n’est pas tolérée. Elle est interdite. C’est un délit.

    L’homosexualité est juridiquement punie et pénalement réprimée au Sénégal en tant qu’attentat aux mœurs. Elle y est qualifiée juridiquement d’ « acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe », et punie d’un à cinq ans de prison.

    L’homosexualité est punie au Sénégal par l’article 319 du Code pénal, alinéa 3, issu de la loi 66-16 du 12 février 1966 qui dispose : « Sans préjudice des peines plus graves prévues par les alinéas qui précédent ou par les articles 320 et 321 du Code pénal, sera puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100 000 à 1 500 000 francs, quiconque aura commis un acte impudique ou contre nature avec un individu de son sexe. Si l’acte a été commis avec un mineur de 21 ans, le maximum de la peine sera toujours prononcé ».

    Monsieur Ousmane Sonko doit retirer ses propos mensongers et présenter ses excuses aux étudiants et aux Sénégalais.

    Cette déclaration est contraire à ses engagements antérieurs de criminaliser l’homosexualité une fois arrivé au pouvoir.

    Comment Monsieur Sonko, Premier ministre du Sénégal, peut-il mentir sur la tolérance de l’homosexualité alors qu’elle est prohibée par le législateur sénégalais et qu’il n’y a guère longtemps le corps d’un présumé homosexuel a été déterré et entièrement brulé à Kaolack par une meute de jeunes fanatiques et barbares ?

    Certes Ousmane Sonko était un député incompétent. Il était absentéiste et ne fréquentait guère la bibliothèque de l’Assemblée nationale.
    Son absence de culture générale et de culture d’Etat peut-elle justifier d’ignore que le Sénégal a pénalisé l’homosexualité depuis 1966 ?

    Contrairement à ses affabulations devant Mélenchon, le Sénégal réprime l’homosexualité. La loi y prévoit des sanctions. Les juges ont souvent prononcé des condamnations pénales et pécuniaires.

    Dans notre pays, les relations homosexuelles sont passibles d’emprisonnement.

    Le code pénal sénégalais considère explicitement les relations entre adultes de même sexe comme des délits.

    L’homosexualité est punie par la loi, les personnes homosexuelles ou soupçonnées de l’être vivent dans la peur d’être arrêtées, condamnées ou lynchées.

    Dans ces conditions, parler de tolérance de l’homosexualité est un gros mensonge. Mais il faut reconnaître que Sonko n’a jamais eu la moindre gêne de mentir en public ou face caméra. C’est même dans son ADN politique.

    Le pire est que la déclaration de Sonko sur la gestion de l’homosexualité jure d’avec ses engagements antérieurs sur la question. 
    Le 12 mars 2022, il promettait de durcir les sanctions contre l’homosexualité dans un retentissant tweet dont le contenu était le suivant : « Si je suis élu président du Sénégal, la loi criminalisant l’homosexualité sera l’une des premières que je ferai voter ». À l’époque il évoquait la religion et son souci « de préservation de notre humanité », pour justifier sa position anti homosexualité ».

    Sur l’homosexualité au Sénégal, Sonko a menti et trahi sa promesse de criminalisation.

    Sur la question de l’homosexualité, Ousmane Sonko a fait preuve d’une grande lâcheté devant Jean Luc Mélenchon lorsqu’il affirme, toute honte bue, que le phénomène est toléré au Sénégal. Il a trahi sa base fanatique et ses soutiens issus pour beaucoup des milieux extrémistes et des associations religieuses, qui avaient fait de la manipulation sur le sujet une arme contre le régime précédent.

    Le discours de Sonko rappelle son recours systématique au double langage pour toujours dire ce qui plaît à son interlocuteur du moment. Et ce contrairement à Jean-Luc Mélenchon qui a fait preuve de plus d’honnêteté, de courage et de cohérence. Ce dernier est resté constant et conséquent avec la ligne de son parti La France insoumise. Ce qui est aux antipodes des reniements répétitifs du chef de Pastef et du gouvernement sénégalais.

    Pour terminer, je voudrais condamner l’attitude opportuniste du Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop.

    Le Professeur Ahmadou Aly Mbaye a violé la décision du Conseil académique portant suspension de toutes les activités politiques dans le campus universitaire. Cette suspension n’est pas encore levée. Par conséquent, le Recteur ne devrait pas autoriser cette rencontre qui n’a aucun caractère officiel et scientifique encore moins y prendre part.

    Il s’y ajoute que le Pastef est une association privée. Il peut recevoir Jean Luc Mélenchon et organiser une rencontre entre lui et ses militants où il veut sauf à l’Ucad aussi longtemps que reste en vigueur la décision du Conseil académique.

    Vive le Sénégal !

    Vive la République !

    Dakar, le 17 mai 2024

    Moustapha Diakhaté

    Visite de Mélenchon à Dakar : Mamoudou Ibra Kane critique les interventions françaises en Afrique

    La visite de Jean-Luc Mélenchon, député de La France insoumise, à Dakar a suscité des réactions, notamment de la part du journaliste et homme politique sénégalais Mamoudou Ibrahim Kane. Ce dernier a exprimé ses opinions sur le discours de Mélenchon lors d’une intervention à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en marge de sa visite au Sénégal sur invitation du président du Pastef Ousmane Sonko.

    Dans un tweet, Kane a remis en question la pertinence de l’intervention française en Afrique, rappelant les précédentes visites de dirigeants français au Sénégal, notamment de Charles de Gaulle et François Hollande. Il s’interroge sur la réelle rupture dans la relation franco-sénégalaise, soulignant l’apparente continuité dans le discours et les attentes de la France à l’égard de l’Afrique.

    Kane a critiqué le discours de Mélenchon, affirmant que ce dernier n’était pas venu remettre en cause les propos controversés de Jacques Chirac sur « l’homme africain ». Au contraire, selon Kane, Mélenchon aurait plutôt mis en avant ses réalisations politiques en France, notamment en matière de législation sur le mariage homosexuel. Cette focalisation sur des sujets internes à la France aurait été mal accueillie par une partie de l’auditoire, comme en témoignent les huées envers le recteur de l’université.

    Le commentaire de Kane met en lumière les frustrations persistantes face aux interventions françaises en Afrique, perçues comme paternalistes et condescendantes. Il souligne également une volonté de la part des Africains de s’affirmer et de définir leur propre identité, sans l’ingérence de puissances étrangères.

    Enfin, Kane interpelle sur la nécessité pour les pays africains de se réapproprier leur propre narration et de ne pas se laisser dicter leur destin par des acteurs extérieurs.

    Accusations de complot dans l’affaire Abdoulaye Seck : Tensions politiques au Sénégal

    Des allégations de complot surgissent après l’arrestation de huit individus, y compris le fils de l’ancien Premier ministre Abdoulaye Seck, dans le cadre d’une enquête sur un réseau international de trafic de drogue et de blanchiment d’argent menée par l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

    Aly Nguer Faye, membre du Secrétariat national de la jeunesse de Rewmi, la formation politique dirigée par Idrissa Seck, a publiquement exprimé des doutes quant à la véracité de l’enquête, accusant le gouvernement actuel de manipuler les faits pour nuire à Seck et à sa famille.

    Dans une déclaration relayée par Libération, Faye a dénoncé ce qu’il considère être une série de manipulations et de mensonges entourant l’affaire, affirmant qu’elle fait partie d’une stratégie orchestrée par le gouvernement pour discréditer l’opposition. Il a également fait référence à d’autres incidents, notamment le dossier foncier de Mbour 4, qu’il qualifie de manœuvres politiques visant à affaiblir Seck.

    Faye remet en question les circonstances de l’arrestation du fils de l’ancien Premier ministre, contestant le lieu et les conditions de son interpellation. Il souligne également le fait que le nom de Seck soit apparu dans les communications d’un autre suspect sans que ce dernier ne fasse l’objet d’une attention médiatique comparable, ce qu’il interprète comme une tentative délibérée de cibler la famille Seck.

    Ces déclarations mettent en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, où les accusations de complot et les conflits entre le gouvernement et l’opposition ne sont pas rares. L’affaire Abdoulaye Seck risque donc de raviver ces divisions déjà profondes au sein de la société sénégalaise.

    Alors que l’enquête suit son cours, il est clair que cette affaire soulève des questions cruciales sur l’indépendance de la justice, la transparence du processus judiciaire et la responsabilité politique au Sénégal.

    Le Dakarois Quotidien N°178 – du 17/05/2024

    🔴 APOLOGIE DE L’HOMOSEXUALITÉ EN TERRE RELIGIEUSE : QUELLE MOUCHE A PIQUÉ MÉLENCHON ?
    🔴 Gestion des Inondations au Sénégal : Un plan intégré pour prévenir les catastrophes
    🔴 NOUVELLE SAISIE RECORD DE BILLETS NOIRS : LES DOUANES INTERCEPTENT UNE CONTREVALEUR DE PLUS DE 7 MILLIARDS DE FRANCS CFA

    Réunion interministérielle sur la gestion des inondations : Engagement et résolution pour un plan d’action efficace

    Les autorités gouvernementales se sont réunies lors d’un conseil interministériel pour discuter de la gestion des inondations et du Plan de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS). Lors de cette réunion, des discours ont été prononcés mettant en avant l’engagement et la résolution à mettre en œuvre un plan d’action efficace pour faire face à ce défi majeur.

    Conseil interministériel sur l'inondation/PGIIS: discours de la résolution...

    Abdourahmane Diouf s’engage à instaurer un calendrier académique intangible au Sénégal

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, El Hadji Abdourahmane Diouf, a annoncé son intention de mettre en place un calendrier académique intangible au Sénégal, lors d’une déclaration à Dakar jeudi dernier. Il a exprimé son engagement à travailler en collaboration avec les acteurs universitaires pour atteindre cet objectif.

    Selon M. Diouf, le rétablissement d’un calendrier académique stable pourrait résoudre de nombreuses difficultés financières rencontrées par le secteur de l’enseignement supérieur. Il a souligné l’importance d’une concertation avec les parties prenantes lors d’un séminaire prévu à la fin du mois de mai, afin d’aborder diverses questions liées au calendrier universitaire, telles que le recrutement des enseignants-chercheurs, le statut des vacataires, et les chantiers inachevés du ministère.

    Le ministre a souligné que depuis près d’une décennie, le Sénégal connaît des fluctuations constantes dans son calendrier académique, ce qui a des répercussions négatives sur le plan académique et financier. Par exemple, il a noté que de nombreuses licences sont délivrées sur une période de quatre années au lieu de trois, ce qui entraîne des coûts supplémentaires pour l’État et les étudiants.

    Abdourahmane Diouf a également abordé la question de l’orientation des bacheliers, soulignant que les retards dans ce processus ont été un problème persistant. Il s’est fixé comme objectif d’orienter les étudiants avant la fin du mois d’août, et a assuré que des efforts étaient déployés dans ce sens.

    En résumé, l’instauration d’un calendrier académique intangible représente un engagement majeur du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en vue d’améliorer la qualité et la gestion de l’enseignement supérieur au Sénégal.

    Nouvelles saisies de billets noirs au Sud et à Thiès: pour une contrevaleur totale de plus de sept (07) milliards de francs CFA

    Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels se poursuivent sur l’étendue du territoire douanier. Des résultats fort appréciables sont notés dans la totalité des régions douanières. Les dernières saisies en date portant sur des billets noirs se présente comme suit :

    10 millions de dollars en billets noirs saisis par le GPR de Thiès
    Le samedi 11 mai 2024 aux environs de 11heures, le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPRF) a procédé à l’arrestation de deux (02) individus en possession de 10 millions de dollars en billets noirs soit une contrevaleur de plus de six (six) milliards de francs CFA. L’opération fait suite à l’exploitation d’un renseignement et à la filature des prévenus. Les criminels ont été arrêtés sur l’autoroute à péage à leur descente de véhicule, à hauteur du quartier Thiès-Sud, où ils avaient vraisemblablement un rendez-vous d’affaire. Ils sont déférés au Parquet. L’enquête suit son cours.

    Des billets noirs d’une contrevaleur de 01 milliard 300 millions saisis à Kolda
    La saisie est réalisée par la Brigade mobile des Douanes de Kolda, Subdivision de Kolda, Région douanière du Sud. L’opération est le résultat de l’exploitation d’un renseignement sur un groupe de malfaiteurs qui s’adonne à la cession et au lavage de billets. Les agents des Douanes ont ainsi localisé et procédé à l’interpellation, ce mercredi 15 mai 2024, vers 23heures, de deux individus de nationalité étrangère dans un hôtel à Kolda ville. Les deux faussaires détenaient un carton contenant des billets noirs en coupures de 500 et 200 euros pour une contrevaleur totale d’un milliard 300 millions de francs CFA. Les trafiquants ont été déférés au Parquet de Kolda.

    Des billets noirs d’une contrevaleur de 140 millions saisis à Ziguinchor
    Durant la nuit du vendredi 10 mai, aux environs de 23h 30mn, les agents de la Brigade mobile de Ziguinchor, Subdivision de Ziguinchor, ont effectué une saisie de billets noirs grâce à l’exploitation d’un renseignement concernant un réseau de trafic de billets à Ziguinchor. L’opération menée par les agents de ladite unité a permis de saisir un lot de billets noirs composé de coupures en francs CFA et d’autres en Euros pour une contrevaleur totale de 140 millions de francs CFA. Trois individus de nationalité sénégalaise ont été arrêtés et mis à la disposition de la justice.

      Les unités douanières restent mobilisées pour éradiquer le phénomène du faux monnayage qui prend de l’ampleur et qui constitue une menace sérieuse à l’économie nationale.

      La Division de la Communication et des Relations publiques

      Les meurtriers d’Assane Diop, Oncle de l’ancien Maire de Thiès-Nord, arrêtés après des mois de cavale

      La traque des meurtriers d’Assane Diop, vigile au marché Ngelaw de Thiès et oncle de l’ancien maire de Thiès-Nord, Birame Soulèye Diop, a finalement abouti à l’arrestation de trois suspects. Après des mois d’enquête intensive, les éléments du commissariat central de Thiès ont réussi à appréhender A. D., A. G. et O. N., qui ont tous avoué leur implication dans le crime lors de leur interrogatoire.

      Le tragique événement s’est déroulé dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 janvier 2024, lorsque Assane Diop, âgé de 65 ans, a été violemment agressé et égorgé par trois individus au marché Ngelaw de Thiès. Son corps sans vie a été découvert tôt le matin, provoquant une onde de choc dans la communauté.

      L’enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre a permis d’identifier formellement les trois auteurs du crime, grâce à un renseignement crucial provenant du milieu interlope. Les suspects, déjà incarcérés pour une autre affaire d’agression, ont été immédiatement extraits de leur cellule pour être interrogés sur le meurtre d’Assane Diop. L’un des suspects a avoué le crime, conduisant ainsi à l’arrestation de ses complices.

      Selon les aveux des suspects, Assane Diop aurait surpris les voleurs en flagrant délit de cambriolage au marché Ngelaw. Il aurait alors été attaqué, torturé et finalement égorgé par les malfaiteurs. La reconstitution du crime, supervisée par le commissaire Malick Kane et son équipe, a eu lieu sur les lieux du drame en présence du procureur intérimaire près le tribunal de grande instance. Les détails macabres de l’assassinat ont été immortalisés par des prises de vue et seront utilisés comme éléments de preuve lors du procès.

      L’enquête a également révélé que les trois suspects sont impliqués dans d’autres actes de violence commis à Thiès. Ils sont actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Thiès pour association de malfaiteurs et assassinat avec acte de barbarie, en attendant leur comparution devant le parquet.

      Cette arrestation marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Assane Diop et sa famille. Elle témoigne également de l’engagement des forces de l’ordre à combattre la criminalité et à assurer la sécurité des citoyens dans la région de Thiès.

      Démantèlement d’un réseau de trafic de drogue à Kédougou : Un Guinéen arrêté avec 2 kg de chanvre indien

      La brigade de proximité de la gendarmerie de Mako a récemment mis fin aux activités d’un réseau de trafic de drogue opérant dans la région de Kédougou. Dans une opération menée dans la nuit du mercredi au jeudi vers 2 heures du matin, les gendarmes ont agi sur la base d’informations concernant un trafic de drogue dirigé par un ressortissant guinéen.

      La descente des forces de l’ordre au village de Tenkotoding, situé dans la commune de Tomboronkoto à Kédougou, s’est soldée par un succès. Les gendarmes ont organisé une opération où ils ont simulé une commande de 2 kg de drogue auprès du suspect âgé de 58 ans. Ce dernier, sans se méfier, s’est rendu au rendez-vous avec son colis.

      Sur place, il a été appréhendé par les autorités et conduit dans les locaux de la brigade de Mako pour être interrogé. Après la période légale de garde à vue, le trafiquant sera déféré demain, vendredi, au parquet de Kédougou pour être jugé. Il est important de souligner que le trafiquant opérait principalement dans les sites d’orpaillage de la région.

      Cette opération réussie démontre l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à lutter contre le trafic de drogue et les activités criminelles dans la région de Kédougou. Elle contribue également à renforcer la sécurité et la tranquillité des citoyens dans cette partie du Sénégal.

      Ousmane Sonko dénonce l’attitude de la Présidence Macron pendant la répression au Sénégal

      Au cœur d’une scène politique marquée par des tensions et des divergences d’opinions, le nouveau Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a récemment soulevé des critiques virulentes à l’égard de l’attitude de la présidence Macron pendant la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall.

      Lors d’une intervention devant des étudiants à Dakar, Ousmane Sonko a exprimé son profond regret quant au silence persistant de la France et de l’Union européenne face à la violente répression qui a secoué le Sénégal. Cette répression, caractérisée par des actes de violence inouïs, a entraîné la mort de plus d’une soixantaine de personnes, des milliers de blessés et la détention de plus de 1 000 prisonniers politiques. Pour Ousmane Sonko, ce silence complice équivaut à une caution indirecte des actes répressifs du gouvernement sénégalais.

      Dans un discours chargé d’émotion, Ousmane Sonko a pointé du doigt le président Emmanuel Macron, l’accusant d’avoir accueilli et « félicité » son homologue sénégalais au plus fort de la répression. Selon lui, ces gestes ont constitué une incitation tacite à la persécution et à l’exécution de citoyens sénégalais innocents qui ne faisaient que défendre leurs convictions politiques. Cette accusation sans équivoque met en lumière les tensions diplomatiques entre le Sénégal et la France, mettant ainsi en péril les relations bilatérales entre les deux pays.

      Pour comprendre le contexte de ces accusations, il est essentiel de revenir sur la période de répression politique sous l’ancien président Macky Sall. Cette période sombre de l’histoire récente du Sénégal a été marquée par une répression brutale à l’encontre de l’opposition politique et des manifestants. Les protestations pacifiques ont été réprimées avec une violence inouïe, tandis que les voix dissidentes étaient réduites au silence par des arrestations massives et des détentions arbitraires.

      Dans ce climat de répression généralisée, la communauté internationale, et en particulier la France en tant qu’ancienne puissance coloniale, a été largement critiquée pour son silence complice. Malgré les appels répétés à l’action de la part des défenseurs des droits de l’homme et des organisations internationales, les gouvernements européens ont choisi de garder le silence, craignant peut-être de compromettre leurs intérêts économiques et politiques dans la région.

      Cependant, les accusations d’Ousmane Sonko ne se limitent pas seulement à la présidence Macron. Il a également critiqué l’Union européenne pour son inaction face à la répression au Sénégal. Cette critique met en lumière les défis auxquels est confrontée la politique étrangère européenne, souvent critiquée pour son manque de cohérence et d’efficacité dans la défense des droits de l’homme et de la démocratie à l’étranger.

      Il est important de souligner que les déclarations d’Ousmane Sonko ont été faites dans le cadre d’une conférence avec l’opposant de gauche française Jean-Luc Mélenchon. Cette alliance entre les opposants politiques sénégalais et français témoigne de la volonté de construire des ponts entre les mouvements progressistes à travers le monde et de défendre les valeurs démocratiques et les droits de l’homme.

      En conclusion, les accusations d’Ousmane Sonko contre la présidence Macron mettent en lumière les tensions politiques et les divergences d’opinions entre le Sénégal et la France. Ces accusations soulèvent également des questions importantes sur le rôle de la communauté internationale dans la promotion et la protection des droits de l’homme et de la démocratie dans le monde. Il reste à voir comment ces tensions diplomatiques évolueront dans les mois à venir et quelles seront les implications pour les relations bilatérales entre le Sénégal et la France.

      Le Président Sénégalais Bassirou Diomaye Faye en Visite de Travail au Nigeria

      Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été chaleureusement accueilli par les autorités nigérianes à son arrivée à l’aéroport international Nnamdi Azikiwe d’Abuja. Sa visite de travail au Nigeria a débuté par un accueil cordial, démontrant ainsi les solides liens d’amitié et de coopération entre les deux nations.

      Le chef de l’État sénégalais a eu l’honneur d’avoir un entretien avec son homologue nigérian, lors duquel les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Nigeria. Lors de cette rencontre fructueuse, ils ont également échangé leurs points de vue sur la situation politique et économique dans la sous-région ouest-africaine.

      Cette visite revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations entre le Sénégal et le Nigeria, deux acteurs majeurs en Afrique de l’Ouest. Elle témoigne de l’engagement des deux pays à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement dans la région.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé et a souligné l’importance de cette visite pour renforcer les liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et le Nigeria. Il a également réaffirmé l’engagement de son pays à travailler en étroite collaboration avec le Nigeria et les autres pays de la région pour relever les défis communs et saisir les opportunités de développement.

      Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et le Nigeria et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment le commerce, l’investissement, la sécurité et la stabilité régionale.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant des représentants du gouvernement et du secteur privé, démontrant ainsi l’engagement des deux pays à explorer de nouvelles opportunités de collaboration et à promouvoir le développement économique et social de la région.

      Cette visite de travail au Nigeria témoigne de la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la coopération régionale pour le bénéfice mutuel des peuples sénégalais et nigérian.

      Lancement d’une réflexion sur le renforcement du secteur informel au Sénégal

      L’université numérique Cheikh Amidou Kane (UN-CHK) a ouvert le débat sur le renforcement du secteur informel lors d’un colloque visant à explorer les voies et moyens pour soutenir cette importante facette de l’économie sénégalaise. L’événement, qui se déroule sur deux jours, marque le début d’une réflexion approfondie en vue de la création future d’une licence, d’un master et ultérieurement d’un doctorat en sociologie économique axé sur le secteur informel.

      Le recteur de l’UN-CHK, le professeur Moussa Lô, a mis en avant l’objectif du colloque, qui vise à fournir un cadre scientifique pour une recherche-action interdisciplinaire visant à renforcer l’ancrage sociétal des groupes professionnels informels. Il a souligné l’engagement de l’université à identifier et à résoudre les principaux obstacles auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur informel, tels que l’accès limité aux marchés, aux financements et aux services de soutien.

      L’initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une perspective de développement économique et social durable pour la communauté sénégalaise. En effet, le secteur informel, bien que souvent marginalisé, joue un rôle crucial en tant que pourvoyeur d’emplois et de biens essentiels. Le colloque vise ainsi à élaborer des solutions durables pour promouvoir le secteur informel et renforcer l’économie nationale.

      Pour le professeur Aladji Mamadou Sané, directeur du pôle lettres, sciences humaines et de l’éducation, le secteur informel représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays. Malgré sa contribution incontestable à l’économie, il reste confronté à des défis tels que le manque d’accès aux services financiers et la précarité de l’emploi. Il est donc impératif de réfléchir collectivement à des moyens de soutenir et de renforcer ce secteur vital.

      Dr Absa Gassama, enseignante-chercheure à l’UN-CHK et présidente du comité d’organisation incubateurs du secteur informel, a souligné l’importance d’accompagner les acteurs du secteur informel. Des programmes de formation seront mis en place pour aider ces travailleurs à développer leurs entreprises informelles et à accéder à des emplois décents.

      Cette initiative de l’UN-CHK s’inscrit dans une vision à long terme visant à renforcer l’économie sénégalaise et à promouvoir le développement durable à travers tout le pays.

      Le Président Bassirou Diomaye Faye entame une visite diplomatique au Nigeria et au Ghana

      Jeudi, le président Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar pour entamer une visite de travail au Nigeria et au Ghana. Au cours de cette tournée diplomatique, le chef de l’État sénégalais prévoit des échanges avec ses homologues des deux pays.

      Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale et l’intégration régionale entre le Sénégal, le Nigeria et le Ghana. Le président Faye cherchera à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines.

      La présidence sénégalaise a partagé cette information via un message diffusé sur les réseaux sociaux, soulignant ainsi l’importance de ces rencontres pour le développement et la stabilité de la région.

      Opération de démantèlement : 18 personnes arrêtées pour orpaillage clandestin à Saraya

      Les efforts visant à mettre fin aux activités d’orpaillage clandestin se poursuivent dans la région de Saraya, avec une nouvelle opération menée par les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale. Après l’opération réussie à Bagué dans la commune de Missira Sirimana, l’adjudant Ndao et son équipe ont mis un terme à des activités illégales d’extraction de substances minérales à Sansamba.

      Lors d’une descente surprise, les forces de l’ordre ont appréhendé seize ressortissants burkinabé et deux Maliens en flagrant délit. En plus des arrestations, un important lot de matériel a été saisi, comprenant dix-sept motos, quatre motopompes, trois groupes électrogènes, deux pompes à eau, six poulies et 21 grammes d’or.

      Actuellement en garde à vue à la brigade de gendarmerie de Saraya, ces dix-huit individus seront présentés au parquet près du tribunal de grande instance de Kédougou pour répondre des accusations d’exploitation illégale de substances minérales et d’altération du domaine forestier.

      double accident sur l’Autoroute : Un mort et deux blessés

      Un tragique double accident s’est déroulé sur l’Autoroute, aux abords de l’école Mariama Niass, ce mercredi 15 mai, entraînant la perte d’une vie et causant des blessures à deux personnes. Tout a commencé lorsqu’un camion, circulant sur la voie d’arrêt d’urgence en direction du Centre de Dakar depuis la Patte d’Oie, a brusquement dévié vers la gauche. En effectuant cette manœuvre, il est entré en collision avec un autre poids lourd se trouvant au milieu de la chaussée. Pour éviter le pire, ce dernier s’est rabattu à gauche, provoquant la collision avec un bus Tata qui circulait sur la voie rapide.

      Les caméras de surveillance publique, scrutées par les enquêteurs de la section Accidents du commissariat central, ont enregistré toute la scène d’horreur à 4 heures 8 minutes, selon les informations relayées par L’Observateur.

      Les images capturées dépeignent une scène chaotique : deux jeunes à moto Jakarta sont témoins du drame. L’un d’eux, après avoir stationné sa moto sur la chaussée, traverse la route pour porter secours aux victimes. Malheureusement, un troisième camion, chargé de béton armé et roulant à vive allure, perd le contrôle de son véhicule en tentant d’éviter le carambolage. Il finit sa course dans les plantes, écrasant le motocycliste qui portait secours.

      La victime décédée, El. Kébé, a été retrouvée sous le camion qui l’a percutée, et son corps a été transporté à l’hôpital de Fann. Les deux blessés, M. Dia et M. Ndiaye, ont quant à eux été conduits dans une autre structure de santé.

      Selon les informations du Groupe futurs médias, le chauffeur d’un des camions impliqués, identifié comme K. Wade, a été placé en garde à vue pour homicide involontaire. Après avoir pris la fuite au moment du constat, il s’est rendu au commissariat central de Dakar vers 15 heures. Les autres chauffeurs ne sont pas encore inquiétés à ce stade de l’enquête.

      Ziguinchor : Découverte tragique d’un nouveau-né dans un canal d’eaux usées

      Une découverte macabre a bouleversé les habitants du quartier Grand-Yoff de Ziguinchor ce mercredi, vers 15 heures. Flottant dans un canal d’eaux usées, ils ont aperçu le corps sans vie d’un nouveau-né enveloppé dans un pagne.

      Selon les informations rapportées par L’Observateur, le bébé est une fille. Le corps présentait des lividités cadavériques sur tout le corps et une partie du cordon ombilical était encore attachée.

      La dépouille a été transportée à l’hôpital régional de Ziguinchor pour y subir une autopsie, tandis qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie.

      « Opposants milliardaires » : La réplique cinglante de Mamoudou Ibra Kane à Waly Diouf Bodian

      La récente déclaration du nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar continue de susciter des réactions vives, notamment de la part de Mamoudou Ibra Kane. Pour ce dernier, il est inacceptable qu’une autorité tienne des propos sans fondement, qualifiant certains individus d’« opposants milliardaires ». Le leader du mouvement « Demain, c’est Maintenant » a exigé du DG du PAD qu’il « publie la liste de ces opposants milliardaires s’il en a une ». À défaut, Mamoudou Ibra Kane estime que Waly Diouf Bodian devrait être « démis de ses fonctions ».

      Mamoudou Ibra Kane voit dans cette déclaration une tentative de museler les opposants, avec la justice comme bras armé. Dans un post sur X, celui qui avait soutenu le candidat Amadou Ba écrit : « le régime naissant voudrait réduire l’opposition à sa plus simple expression qu’il ne s’y prendrait pas autrement ». Il souligne le paradoxe de la situation, alors que l’opposant français Jean Luc Mélenchon est reçu, mettant en lumière la différence entre redevabilité et règlement de compte selon lui.

      Fin de la Validité des billets de la gamme BEAC de 1992 : Dernier appel aux détenteurs

      La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) annonce la fin imminente de la validité des billets de la gamme BEAC de 1992, incitant les détenteurs à les échanger avant le 1er juin 2024.

      Dans une note d’information publiée récemment, le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, a informé le public que les billets de la gamme BEAC type 1992 ne seront plus échangeables aux guichets de la BEAC à partir du 1er juin 2024. Cette décision fait suite à une délibération du Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale lors de sa session du 7 novembre 2022.

      Les détenteurs de ces billets sont vivement encouragés à se présenter aux guichets de la BEAC avant la date limite munis d’une pièce d’identité pour les échanger. Passé le 1er juin 2024, ces billets n’auront plus aucune valeur et ne pourront plus être échangés.

      Il convient de rappeler que les billets de la gamme BEAC type 1992 ont été démonétisés et privés du cours légal ainsi que du pouvoir libératoire sur l’ensemble du territoire de la communauté depuis le 1er mars 2023. Par conséquent, il est essentiel pour les détenteurs de ces billets de prendre les mesures nécessaires avant la date limite afin d’éviter toute perte financière.

      La BEAC encourage tous les détenteurs de ces billets à agir rapidement et à se conformer à cette nouvelle directive. Pour toute question ou information supplémentaire, les détenteurs peuvent contacter les services de la BEAC.

      Cette annonce marque la conclusion d’un processus de transition monétaire visant à garantir la stabilité et la fiabilité du système financier de la région. La BEAC remercie le public pour sa coopération et sa compréhension tout au long de cette période de transition.

      Pour plus d’informations, veuillez vous référer à la note d’information officielle publiée par la BEAC ou contacter les services compétents de la banque.

      Nouveau Tournant dans l’Affaire des 94 Milliards : Victoire Judiciaire pour…

      Une étape décisive vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA, qui secoue le pays depuis des années. Au cœur de cette saga juridique, le terrain immatriculé Tf 1451/R, d’une superficie de 200 hectares à Rufisque, est au centre d’un conflit opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à la SN-HLM et à l’État sénégalais.

      Cette affaire a été marquée par des confrontations virulentes entre l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko, alors inspecteur des Impôts et Domaines, et Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines. Mais aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre avec une décision judiciaire qui pourrait changer la donne.

      Le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a rendu un verdict favorable aux héritiers de feu Ousmane Mbengue en ordonnant la radiation de la prénotation inscrite sur le titre foncier au profit de la SN-HLM. Cette décision, prise à l’issue d’une audience publique ordinaire en mars dernier, constitue un véritable tournant dans ce litige complexe.

      L’équipe juridique des héritiers, dirigée par Me Assane Dioma Ndiaye, a remporté cette bataille judiciaire contre les représentants de la SN-HLM, mettant ainsi fin à des années de lutte acharnée pour défendre les droits de la famille sur ce précieux patrimoine.

      Cette victoire intervient après une série de démarches judiciaires qui ont abouti à une décision de la Cour d’Appel de Dakar ordonnant le retour du titre foncier à son état initial, sous peine d’astreinte financière.

      Demba Anta Dia, mandataire des héritiers, se réjouit de cette avancée significative et espère que cela permettra à la famille de jouir pleinement de ses droits sur ce bien immobilier, longtemps contesté.

      Cet épisode survient dans un contexte où l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a confirmé plusieurs accusations contre Mamour Diallo et d’autres, jetant ainsi une lumière crue sur les pratiques controversées entourant cette affaire.

      L’affaire des 94 milliards continue ainsi de captiver l’attention nationale et pourrait avoir des répercussions politiques et juridiques majeures dans les mois à venir.

      Opérations de sauvetage en mer : Interception de deux pirogues avec des migrants

      La Marine nationale sénégalaise a annoncé aujourd’hui qu’une opération conjointe avec l’Armée de l’air a permis l’interception d’une pirogue transportant 116 migrants, originaires du Sénégal et de la sous-région. L’incident s’est produit à environ 100 km au large de Dakar.

      Cette interception survient à la suite d’une autre opération menée il y a deux jours, le 13 mai, où une pirogue partie de Bargny a été interceptée à 30 km au large de Dakar. Cette action a été coordonnée par le Patrouilleur de haute mer (PHM) NIANI.

      Au total, 252 personnes, comprenant les occupants des deux pirogues, ont été secourues et remises aux services compétents. Ces opérations de sauvetage en mer sont cruciales pour prévenir les tragédies et assurer la sécurité des migrants qui entreprennent souvent des voyages périlleux dans l’espoir d’une vie meilleure.

      Le Dakarois Quotidien N°177 – du 16/05/2024

      🔴 RÉDUCTION DU COÛT DE LA VIE CE 15 MAI : JUSQUE-LÀ…TOUSS…NADA…RIEN !
      🔴 NOMINATIONS PARTISANES DU DUO DIOMAYE-SONKO : LE « TONG-TONG » AVANT « TAMXARITE »

      Affaire d’escroquerie : Trois nouvelles plaintes déposées contre le lutteur Lac de Guiers 2

      Dans le monde feutré de la lutte sénégalaise, une affaire retentissante secoue les cercles sportifs et médiatiques. Lac de Guiers 2, célèbre lutteur et leader de l’écurie Walo, se retrouve au cœur d’un scandale d’escroquerie. Après son arrestation récente, de nouvelles révélations viennent élargir le spectre des préjudices présumés causés par ses agissements.

      L’affaire débute par l’arrestation de Lac de Guiers 2 pour son implication présumée dans une affaire d’escroquerie. Cette arrestation, initialement liée à une plainte déposée par une victime, a ouvert la voie à une série de révélations accablantes. Trois nouvelles personnes, portant le nombre total de plaignants à neuf, se sont présentées aux autorités pour dénoncer des pratiques frauduleuses attribuées au lutteur.

      Le préjudice financier provisoire, évalué à 21 millions de francs CFA, témoigne de l’étendue des dommages allégués. Ces accusations ne sont pas à prendre à la légère, d’autant plus qu’elles touchent un personnage aussi influent que Lac de Guiers 2. Parmi les plaignants figurent une femme ainsi que des jeunes, mettant en lumière l’impact potentiellement dévastateur de ces actions sur des individus variés et vulnérables.

      Un autre élément clé de l’affaire est la fuite présumée de l’acolyte de Lac de Guiers 2, identifié comme A. S. Diagne. Les autorités soupçonnent que cet individu aurait également joué un rôle central dans les manœuvres frauduleuses. Sa cavale, notamment en Europe, complique l’enquête et soulève des questions sur d’éventuelles complicités et ramifications internationales dans cette affaire.

      L’arrestation de Lac de Guiers 2 a suscité un profond émoi dans le monde de la lutte sénégalaise, traditionnellement considéré comme un bastion de valeurs telles que l’intégrité et l’honneur. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la confiance et la responsabilité des figures publiques, en particulier dans le domaine du sport, où l’influence des icônes peut être immense. Les développements ultérieurs de cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique, ainsi que par les acteurs du monde de la lutte et des autorités judiciaires.

      Football féminin D2 : L’AS Kaffrine bat Férus du Foot de Louga

      Dans un match hautement attendu cet après-midi, l’AS Kaffrine a dominé Férus du Foot de Louga avec une victoire convaincante de 3-0. Cette performance renforce la position de l’AS Kaffrine dans le classement alors que Férus du Foot de Louga continue de lutter en bas de tableau.

      L’AS Kaffrine, actuellement classée 3e avec 23 points, a démontré sa détermination à briguer la montée en D1 avec cette victoire. Chaque point est crucial à ce stade de la compétition, et cette victoire apporte un nouvel élan à l’équipe qui abordera la dernière journée avec confiance.

      En revanche, la défaite à domicile est un coup dur pour Férus du Foot de Louga, qui occupe la dernière place au classement avec seulement 1 point et une différence de buts de -28. Cette nouvelle défaite ne fait qu’aggraver la situation de l’équipe, qui aura fort à faire pour éviter la relégation.

      La rencontre a sûrement été un spectacle pour les fans présents, mais elle a également des implications importantes pour le dénouement de la saison. L’AS Kaffrine poursuit sa quête de promotion avec détermination, tandis que Férus du Foot de Louga devra redoubler d’efforts pour inverser sa tendance actuelle et éviter la descente en division inférieure.

      Navetanes : Matam accueillera les phases nationales 2024

      La région de Matam, située dans le nord du Sénégal, se prépare à accueillir les phases nationales des Navetanes cette année. Les activités se dérouleront dans plusieurs communes de la région, dont Matam, Ourossogui, Thilogne, Bokidiawé, Agnam, Kanel et Ranérou. Avec la participation de 40 équipes en catégorie seniors, 24 en cadets et 14 troupes théâtrales, ces phases nationales promettent d’être un événement majeur dans le calendrier sportif et culturel du pays.

      Au cœur de cet événement se trouveront des activités sportives telles que la lutte traditionnelle et l’athlétisme, ainsi que des activités récréatives qui renforceront les liens sociaux et culturels entre les différentes communautés. La 37e édition des phases nationales de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), prévue du 29 août au 14 septembre, sera placée sous le thème inspirant : « Les ASC, socle du développement économique et social ».

      Un budget de 204 065 000 F CFA a été alloué pour cet événement, avec une contribution majoritaire de 70 % des collectivités territoriales, le reste étant pris en charge par l’ONCAV. Ce financement couvrira divers aspects, notamment les activités sportives, culturelles et scientifiques, le transport, la restauration des délégations et des officiels, ainsi que la sécurité et l’hébergement des délégations et des agents de sécurité.

      Lors du comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs, présidé par le gouverneur de la région, les différents acteurs ont exprimé leur engagement à relever les défis logistiques et organisationnels. Parmi les priorités figurent notamment la garantie d’un hébergement de qualité, la mise en place de dispositifs de sécurité efficaces, ainsi que des mesures sanitaires et hygiéniques adéquates pour assurer le bien-être de tous les participants et spectateurs.

      Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, qui voit dans cet événement une occasion de célébrer le sport, la culture et le vivre-ensemble. Les Navetanes sont bien plus qu’un simple tournoi sportif ; ils représentent un moment de rassemblement et de communion autour des valeurs de solidarité, de fair-play et d’unité nationale.

      La Juventus Turin soulève la 15e Coupe d’Italie : Un triomphe salvateur dans une saison mitigée

      La Juventus Turin a ajouté une page glorieuse à son histoire en remportant la Coupe d’Italie pour la 15e fois de son existence, marquant ainsi un moment de triomphe dans une saison autrement difficile. Dans une finale tendue et disputée, la Juve a triomphé sur l’Atalanta Bergame avec un score étriqué de 1 à 0, s’offrant ainsi un retour tant espéré sur le chemin de la gloire.

      Le Stade olympique de Rome, théâtre de cette confrontation intense, a été le témoin privilégié de la renaissance de la Juventus dans cette compétition prestigieuse. Alors que le club piémontais connaissait des turbulences en championnat, se classant au quatrième rang après une série de résultats décevants, cette victoire en Coupe d’Italie a apporté un baume au cœur des supporters et a redonné espoir aux joueurs.

      Cette 15e conquête de la Coupe d’Italie représente bien plus qu’un simple trophée pour la Juventus. Elle symbolise la ténacité, la résilience et la détermination d’un club à maintenir sa suprématie, même dans les moments les plus difficiles. Pour une équipe habituée aux sommets du football italien et européen, cette saison a été parsemée de défis inattendus, mais la Juve a su puiser dans son héritage prestigieux pour retrouver sa place sur le podium.

      Le chemin vers ce triomphe n’a pas été facile. Tout au long de la compétition, la Juventus a dû affronter des adversaires coriaces, mais elle a su relever le défi avec courage et détermination. En atteignant la finale et en s’imposant face à l’Atalanta Bergame, la Juve a démontré sa capacité à briller même dans les moments de doute et d’incertitude.

      Cette victoire revêt également une signification particulière pour les joueurs et le staff de la Juventus. Après une période de transition et de remaniement de l’équipe, cette Coupe d’Italie représente un premier pas vers la reconstruction et la consolidation. Elle offre un moment de répit dans une saison tumultueuse et rappelle à tous les acteurs du club la grandeur et la fierté qui accompagnent le maillot bianconero.

      Au-delà de l’aspect sportif, cette victoire en Coupe d’Italie a également des implications stratégiques pour la Juventus. Elle renforce la position du club sur la scène nationale et internationale, ravivant ainsi les ambitions et les aspirations des supporters et des dirigeants. Elle offre également une plateforme pour bâtir sur ce succès et poursuivre la quête de nouveaux triomphes dans les compétitions à venir.

      En conclusion, la Juventus Turin peut savourer sa victoire dans cette 15e édition de la Coupe d’Italie avec un sentiment de satisfaction et de soulagement. Dans une saison marquée par les hauts et les bas, cette conquête symbolise la résilience et la détermination d’un club à maintenir sa position parmi les grands. Alors que les projecteurs se tournent vers l’avenir, la Juventus peut se targuer d’avoir ajouté un nouveau chapitre glorieux à son histoire légendaire.

      Défi financier pour la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis : Seul 1 % du budget est disponible, lance le président du comité d’organisation

      La 24e édition du prestigieux tournoi international de judo de Saint-Louis se tiendra du 18 au 19 mai 2024 dans la ville tricentenaire. Malgré les défis rencontrés dans sa préparation, cet événement sportif d’envergure promet de réunir des judokas venus de six pays différents. Cependant, le président du comité d’organisation, Ngor Faye, a mis en lumière les difficultés financières auxquelles est confrontée l’organisation, avec seulement 1 % du budget disponible à ce jour.

      Lors d’une conférence de presse mercredi, Ngor Faye a évoqué les nombreux défis rencontrés dans la préparation de ce tournoi international. Parmi eux, le principal obstacle est le manque de soutien financier, notamment en raison du départ de certaines personnes qui appuyaient précédemment l’événement et qui ne sont plus en poste.

      Face à cette situation délicate, Ngor Faye a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités pour obtenir leur soutien dans l’organisation de cet événement sportif majeur. Il a également sollicité la présence de la ministre des Sports à l’ouverture de la compétition, prévue le 18 mai au complexe Didier Marie de Sindoné. En outre, le comité d’organisation cherche à obtenir des fonds des partenaires pour compléter le budget total de 37 millions de francs.

      Malgré ces défis, la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de ce sport. Six pays seront représentés, en plus des clubs sénégalais, offrant ainsi une compétition de haut niveau dans laquelle s’affronteront des judokas de la sous-région et au-delà.

      La 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis est un événement attendu qui fait face à des défis financiers importants. L’appel lancé par Ngor Faye pour obtenir le soutien des autorités et des partenaires revêt donc une importance cruciale pour la réussite de cette compétition sportive de renommée internationale.

      Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

      Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

      A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal.

      Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social.

      Pour le Président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

      D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.

      Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique.

      Le Président de la République a d’ailleurs magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal.

      Le Chef de l’Etat, premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution, a ainsi demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.

      Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international. 

      Le Président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.

      Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a rappelé la visite d’amitié et de travail que Son Excellence Monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda a effectuée au Sénégal du 11 au 13 mai 2024.

      Ce séjour a été ponctué par des échanges fructueux sur la coopération entre les deux pays. Enfin, le Président de la République a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024.

      Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part des mesures envisageables pour la baisse du coût de la vie, après consultation des représentants des producteurs, des commerçants, des transporteurs ainsi que des associations consuméristes. Les denrées visées sont le riz brisé non parfumé, le pain, le sucre cristallisé et l’huile.

      A la fin de ces concertations, le Premier Ministre remettra un rapport avec des propositions précises à Monsieur le Président de la République.

      Le Premier Ministre a également informé le Conseil de la finalisation, par les départements ministériels, de leurs plans d’action d’urgence.

      Le Président de la République a invité les Ministres à en assurer l’exécution diligente, sur la base des ressources disponibles qui leur seront notifiées par le Ministre des Finances et du Budget.

      Le Premier Ministre a, par ailleurs, rendu compte des principales décisions issues de la réunion interministérielle sur l’évaluation de la préparation du Pèlerinage à La Mecque, édition 2024 et du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la Tabaski 2024.

      Il a, en outre, fait part des conseils interministériels programmés les jeudi 16 et samedi 18 mai 2024, relatifs respectivement à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours 2024. Enfin, le Premier Ministre a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.

      AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

       le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale; 

      le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds COVID; 

      Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la plateforme de gestion des offres d’emploi de l’administration ; 

      le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le personnel des collectivités territoriales ;

       le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

      Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

      La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

      Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

      Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

      L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

      Nominations en conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

      Monsieur Mamadou DIOP, Magistrat, matricule de solde numéro 603 274/J, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Justice ;

      Monsieur Alioune Aïdara NIANG, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 569/D, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

      Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, matricule de solde numéro 744 291/M, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;

      Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomaticien, Expert en sûreté et en management des projets, matricule de solde numéro 751 991/B, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

      Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde numéro 616 290/R, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

      Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde numéro 515 710/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle ;

      Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde numéro 661 345/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

      Madame Fatou Bintou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 616 187/K, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

      Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 493/F, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

      Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde numéro 604 656/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce ;

      Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 513 972/C, est nommé Secrétaire général du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

      Monsieur Ndiogou DIOUF, Economiste, matricule de solde numéro 653 779/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Famille et des Solidarités ;

      Monsieur Abdoulaye GUEYE, Conseiller en Planification de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 602 820/B, est nommé Secrétaire général du Ministère Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

      Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 624 552/F, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

      Madame Khady Diop MBODJI, Inspecteur principal de l’Enseignement élémentaire de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 515 822/A, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale ;

      Monsieur Serigne MBAYE, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 516 909/H, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Action sociale ;

      Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 604 145/H, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

      Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 518 911/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

      Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire principal aux enquêtes économiques, matricule de solde numéro 606 932/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

      Monsieur Gorgui NDIAYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 606 940/G, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire ;

      Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 608 875/H, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

      Madame Aïssatou MBODJ, Docteur en gouvernance territoriale, est nommée Déléguée générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Madame Mame Aby SEYE ;

      Monsieur Amadou Mbaye GUISSE, Magistrat, est nommé Agent Judiciaire de l’Etat, en remplacement de Monsieur Yoro Moussa DIALLO ;

      Monsieur Habib SY, Commissaire aux Enquêtes économiques à la retraite, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Electricité (SENELEC), en remplacement de Monsieur Serigne Mbaye DIA ;

      Monsieur Elimane POUYE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine Bâti de l’Etat (SOGEPA SN), en remplacement de Monsieur Yaya Abdoul KANE ;

      Monsieur Babo Amadou BA, titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion, est nommé Directeur général du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Sophie DIALLO ;

      Monsieur Ndane DIAGNE, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de Gestion, est nommé Directeur de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS SA), en remplacement de Monsieur Kibily TOURE ;

      Monsieur Abdou DIOUF, ingénieur statisticien, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE ; 

      Monsieur Isidore DIOUF, Expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société Sénégal Numérique SA, en remplacement de Monsieur Cheikh BAKHOUM ;

      Monsieur Lamine NIANG, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DESS) en Technologie éducative, est nommé Directeur général de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication Le Soleil, en remplacement de Monsieur Yakham MBAYE ;

      Monsieur Dame MBODJ, titulaire d’une Maitrise en Anglais, est nommé Directeur général de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

      Monsieur Lamine Barra LO, Docteur d’Etat en Science politique et Sécurité, est nommé Directeur général de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), en remplacement de Monsieur Souleymane SOUMARE ;

      Monsieur Toussaint MANGA, Médecin, est nommé Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Abdourahmane BALDE ;

      Monsieur Diouma KOBOR, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour les Energies Renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Tamsir NDIAYE ;

      Monsieur Serigne Fall GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Communication, est nommé Directeur général du Grand Théâtre national, en remplacement de Monsieur Ansoumane SANE ;

      Monsieur Adama NDIAYE, Maitre de Conférences titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), en remplacement de Monsieur Papa Mahawa DIOUF ;

      Monsieur Babacar NDIAYE, Avocat, est nommé Directeur général de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Bassirou NGOM ;

      Monsieur Cheikh Ibrahima NDIAYE, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA), en remplacement de Monsieur Abdou Ndéné SALL ;

      Monsieur Seydina Oumar TOURE, Titulaire d’un Master 2 en Droit Public, est nommé Directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), en remplacement de Monsieur Mamadou Salif SOW ;

      Monsieur Ndiaga BASSE, Titulaire d’un Doctorat en Management des Affaires, est nommé Directeur général Agence nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Sidy GUEYE ;

      Monsieur Samba KA, Maitre de conférences titulaire à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA), en remplacement de Madame Tening SENE ;

      Madame Fatima MBENGUE, titulaire d’un Master 2 en Marketing social, est nommée Directeur général de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Alpha KOUNTA ;

      Monsieur Diamé SIGNATE, titulaire d’un Master 2 en Droit et Administration des Collectivités locales, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement Local (ADL), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDAO ;

      Madame Soukèye DIOP, Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), est nommée Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), en remplacement de Monsieur Papa Ibrahima FAYE ;

      Madame Sinna Amadou GAYE, titulaire d’un Master 2 en Gestion de Projets, est nommée Directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), en remplacement de Monsieur Tamsir FAYE ;

      Madame Marième Soda NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en Santé et Environnement, est nommée Directeur général du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIAO ;

      Monsieur Babacar DIOP, Docteur en Sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba KA ;

      Monsieur Ibba SANE, Ingénieur en Planification Economique et Gestion des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Relance des Activités Economiques et Sociales en Casamance (ANRAC), en remplacement de Monsieur Ansou SANE ;

      Monsieur Modou Mbéne DIOP, titulaire d’une Maitrise en Langue Etrangère Appliquée option Affaires et commerce international, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Zahra Iyane THIAM ;

      Monsieur Bassirou DIOUF, Ingénieur en électrotechnique, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Augustin NDIAYE ;

      Madame Diarra SOW, titulaire d’un Master 2 en Géographie, option gestion intégrée de l’Eau, est nommée Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau, en remplacement de Monsieur Alioune Badara DIOP ;

      Monsieur Cheikh Ahmet Bassirou SANE, titulaire d’un Doctorat en Ecologie et Gestion des Ecosystèmes, est nommé Directeur de l’Horticulture, en remplacement de Monsieur Macoumba DIOUF.

      Nécrologie – Notre confrère Nouah Biaye. endeuillé… Sa grande soeur Mariama Mané n’est plus !

      C’est avec regret que nous avons appris la disparition de la grande sœur notre confrère Nouah Biaye . Survenu ce mercredi à Kaour dans le département de Goudomp.
      En effet, Mariama Mané puisqu’il s’agit d’elle est âgée de 62 ans.
      Elle a été inhumé ce mercredi au cimetière de son village natal
      Toute la rédaction de Le Dakarois le quotidien compatit et présente ses condoléances émues à notre confrère Nouah Biaye et à sa famille éplorée, Que Dieu accueille la disparue dans son paradis céleste au même titre que toute la Oumah Islamique

      Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

      Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

      Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

      Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

      La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

      Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

      Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

      Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

      Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

      À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

      1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
      2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
      3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
      4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
      5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
      6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
      7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
      8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
      9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
      10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
      11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
      12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
      13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
      14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
      15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

      Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

      Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

      Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

      Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

      Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

      Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

      Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

      LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

      RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

       

      LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

      En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

      Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

      Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

      Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

      Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

      En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

      Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

      Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

      C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

      À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

      En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

       

                                                   Mamadou Lamine DIA

      Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

       

      Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

      Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

      Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

      Sénégal : Le président Bassirou Diomaye Faye annule les avantages financiers des ex-ministres

      La politique de réforme entreprise par le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, continue de faire parler d’elle. En effet, une décision radicale a été prise, marquant un changement significatif dans la gouvernance du pays : l’annulation de plusieurs avantages financiers accordés aux anciens ministres.

      Parmi ces mesures, on compte notamment l’annulation des salaires mensuels qui étaient attribués aux ministres de l’ancien gouvernement juste avant le départ de l’ex-président Macky Sall. Selon un rapport de Seneweb, ces salaires s’élevaient entre 1,5 et 2,8 millions de francs CFA.

      Cette décision, motivée par une volonté de rationalisation des dépenses de l’État, marque un tournant important dans la gestion des finances publiques au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance plus responsable et transparente, mettant ainsi fin à certaines pratiques qui étaient jugées excessives ou inappropriées.

      Cette annonce suscite des réactions diverses au sein de la classe politique et de la population sénégalaise. Certains saluent cette mesure comme un pas vers une gestion plus saine des finances publiques, tandis que d’autres expriment des inquiétudes quant à ses implications à long terme.

      Quoi qu’il en soit, cette décision montre la volonté du président Faye de mettre en œuvre des réformes audacieuses pour répondre aux attentes et aux besoins de la population sénégalaise, tout en assurant une gestion responsable et équitable des ressources du pays.

      Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

      Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

      En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

      Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

      Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

      Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

      Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

      Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


      La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


      Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


      En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


      Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

      Mariama Massaly
      Correspondante à kaolack.

      Diourbel, Sénégal: Évaluation collaborative du processus électoral pour renforcer la démocratie

      Un atelier d’évaluation collaborative a récemment eu lieu à Diourbel, au Sénégal, réunissant divers acteurs impliqués dans le processus électoral. Parmi les participants figuraient des représentants des autorités administratives, des partis politiques, de la société civile et des médias. L’objectif principal de cette réunion était d’examiner de manière critique les performances des élections récentes afin d’identifier les points forts et les faiblesses, et ainsi de renforcer les futurs processus électoraux dans le pays.

      Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme ‘Nietty élection’, une initiative conjointe entre le Sénégal et les États-Unis visant à soutenir le cycle électoral du pays. Alain Ayadokoum, représentant du National Democratic Institute, a salué la capacité de résilience du peuple sénégalais. Malgré les défis rencontrés, le Sénégal a su maintenir un climat pacifique après les élections, avec les candidats perdants reconnaissant rapidement la victoire du vainqueur. Cette réaction rapide et pacifique illustre la maturité démocratique du pays.

      L’atelier a permis aux participants de discuter ouvertement des différents aspects du processus électoral, notamment la préparation des élections, le déroulement du scrutin, le dépouillement des votes et la publication des résultats. Les recommandations issues de ces discussions seront essentielles pour orienter les réformes nécessaires visant à améliorer l’intégrité et la transparence des futurs scrutins électoraux au Sénégal.

      En conclusion, cet atelier d’évaluation collaborative marque une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal. En encourageant le dialogue et la participation de tous les acteurs concernés, le pays démontre son engagement envers des processus électoraux libres, justes et transparents, essentiels pour assurer la stabilité et le progrès démocratique à long terme.

      Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

      Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

      Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

      Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

      La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

      Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

      Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

      Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

      Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

      La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

      La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

      « Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

      Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

      Le communiqué :


      « Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
      Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
      Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
      Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
      Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
      C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
      En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

      • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
      • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
      • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

      Fait à Dakar le 14 mai 2024

      • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
      • Anna Marie Diagne (IFAN)
      • Ibrahima Thiaw (IFAN)
      • Doudou Diop (IFAN)
      • Maurice Ndèye (IFAN)
      • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
      • Mouhamed Badji (FASEG)|
      • Alioune Gueye (FASEG)
      • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
      • Abdoulaye Mbaye (ESP)
      • Aliou Ndiaye (FST)
      • Mamecor Faye (FST)
      • Bacary Manga (FST)
      • Yankoba Seydi (FLSH)
      • Serigne Sèye (FLSH)
      • Moussa Sagna (FLSH)
      • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
      • Lamine Bodian (FLSH)
      • Ibrahima Niang (FLSH)
      • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
      • Mamadou Thior (FLSH)

      POLITIQUE ENERGETIQUE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : ANALYSE CRITIQUE ET PROPOSITIONS (Par Mbaye HADJ)

      Exploration et Exploitation des hydrocarbures au Sénégal
      La recherche pétrolière au Sénégal a débuté bien plus longtemps que les Sénégalais ne le l’imaginent. C’est en 1996 que le premier puits onshore de Gadiaga2 a été foré par Pétrosen à proximité du village éponyme situé dans le bloc de Thiès pour y découvrir du gaz naturel.

      N’eût été l’histoire de l’incendie qui a duré plus d’un mois en 2021, beaucoup  de sénégalais ne seraient jamais informés de l’exploitation de puits de gaz à Gadiaga dont les réserves étaient estimées à 387 millions de mètres cubes  (cf Pétrole  et Gaz au Sénégal d’Ousmane Sonko).
      C’est Pétrosen la société sénégalaise équivalente de la toute puissante Sonatrach d’Algérie qui a découvert le gaz naturel avant que le Sénégal ne signe avec Fortesa un contrat de partage de production et la poursuite de l’exploration par décret 2004 – 851 du 5 juillet 2004 moyennant 70% pour Fortesa et 30% pour le Sénégal.
      Selon les rapports de l’ITE Fortesa a produit environ 217 millions de mètres cube  ( m3  ) entre 2009 et 2014. (ibidem)

      Nous reviendrons sur le potentiel gazier du Sénégal et son utilisation en anticipant sur les enjeux géostratégiques liés à l’énergie.
      La découverte du gaz au Sénégal à cette époque des années 1996 à 2000 devrait impulser sans délai la création d’un Institut Sénégalais du Gaz et du Pétrole qui nous aurait permis dans les années 2000 de former et préparer nos jeunes aux métiers du gaz et du pétrole à l’image de l’Institut Algérien du Pétrole  et l’Institut National des Hydrocarbures, lesquels instituts ont formé in situ les jeunes Algériens aux nouvelles technologies d’exploration, d’exploitation et de transformations des hydrocarbures . Cette démarche a permis à l’Algérie de  rester  maître et propriétaire de ses ressources dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.
      Par contre, le Sénégal sous Macky Sall a commis l’erreur stratégique de signer dans l’euphorie des contrats de recherche et d’exploitation de nos blocs, qu’il sera difficile de renégocier.
      Des blocs gaziers ont été signés sous Wade et Macky Sall et les réserves de gaz estimées pour le Sénégal s’élèvent à 1 000 Milliards de mètres cube de gaz selon le Directeur de Pétrosen Production / Exploitation Mr Thierno Seydou Ly.

      S’agissant du pétrole, les derniers contrats de production et de partage signés l’ont été en 2017 et 2018 avec Total moyennant 10% pour le Sénégal et 90 % pour Total.
      La renégociation des contrats sera plus facile à dire qu’à faire. Mais on verra ce que l’avenir nous réserve.

      Par ailleurs, il  est urgent pour le Sénégal de connaître et maîtriser  la capacité de ses réserves en pétrole et gaz, de faire le point  sur les blocs de gaz et pétrole distribués et ceux encore libres, mais aussi les zones d’exploration encore possibles.

      Analyse Critique Politique Energétique du Président Diomaye
      Dans ce contexte, quid du programme Energie du Président Diomaye ?
      Le programme Energie de Diomaye dans le livre Projet est divisé en deux parties : hydrocarbures et électricité.
       Autant la partie Hydrocarbures présente une excellente vision, autant celle relative à l’Electricité présente des insuffisances et des incohérences qu’il sied de marquer.

      –    Sur la partie Hydrocarbures, il convient de noter l’excellente vision de renforcer la société Pétrosen (à l’image de Sonatrach en Algérie), la création d’une deuxième raffinerie à Foundiougne aux conséquences insoupçonnées dans la création d’emplois et l’impact positif sur notre économie.
      Il nous plaît de signaler par exemple qu’un des aspects extrêmement positifs de la seconde Raffinerie de Foundiougne réside dans la production suffisante et très bon marché de Kérosène pour Air Sénégal qui pourrait voir sa lourde charge d’exploitation Kérosène le placer parmi les firmes les plus compétitives au monde et profiter de sa situation géostratégique à l’image des puissantes compagnies dans les pays petro dollar ( Emirates, Etihad, Qatar Airway) qui ont le même un dénominateur commun : un coût très compétitif du Kérosène.

      –    Sur la partie Electricité, par contre, grande a été ma surprise de voir dans le programme des objectifs, pour le moins très modestes, de capacité électrique de           3 000 Mégawatts ( Mw ) d’ici 2030 et 4 000 Mégawatts d’ici 2040 avec une part des énergies renouvelables de 40% à atteindre. Il faut rappeler que le Sénégal présente une capacité globale de 1 600 Mégawatts  en 2023.  Selon Charles Gave, « L’économie est de l’énergie transformée ». Autrement dit, lorsque l’énergie est utilisée efficacement, elle se transforme en valeur économique. Dès lors,  vouloir faire du Sénégal un pays agricole et industriel  requiert beaucoup d’énergie à produire. Ce sont justement les  ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie et même des transports qui devront définir leurs programmes, feuilles de route et plans d’action opérationnels pour un Sénégal agricole et majoritairement industriel; et si les besoins de ces ministères dépassent les 3 000 ou 4 000 Mégawatts cela risque à coup sûr de brider notre élan de développement avec une part d’énergie renouvelable de 40% que nous estimons  représenter  une menace sur nos terres cultivables au profit de centrales solaires au sol gourmands en surface que nous développerons dans le paragraphe « Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ? ».

      S’agissant de l’usage de notre gaz, il convient de noter un point de vigilance : le Sénégal est actuellement courtisé par tous les pays occidentaux initialement dépendants du gaz russe et impactés par la nouvelle situation géopolitique du monde. Rappelons que les réserves annoncées par le DG de Pétrosen sont de 1 000 milliards de mètres cube . Qu’il nous soit permis de  procéder à des simulations chiffrées pour comprendre la meilleure stratégie pour le Sénégal en matière d’exploitation de gaz. Par exemple, les seuls besoins annuels de la France, du reste très liée au  Sénégal du fait d’un passé historique, sont de 50 milliards de mètres cube de gaz par .an. Si le Sénégal vendait la totalité de son gaz à la France, la totalité de nos  1000 milliards de mètres cube  seraient épuisés  en 20 ans !!!. Ces observations, du reste insolites, soutiennent l’hypothèse du danger que courrait le Sénégal s’il lui arrivait de vendre notre gaz en brut,  même en proportion.
      Qu’il nous soit encore permis de formuler une recommandation forte sur  l’usage de notre gaz pour faire du Sénégal un pays émergent, souverain et prospère :
      Il convient d’abord de noter, pour votre information, qu’un  coefficient de  conversion utilisé pour transformer le gaz en électricité est en moyenne de 1 mètre cube ( m3 ) pour 10 Kilowatts heure ( Kwh ) d’électricité. De même,  la consommation actuelle d’électricité  du Sénégal s’élève  à  4 Térawatts heure ( Twh ) selon une capacité électrique installée de 1 600 Mégawatts. Avec nos réserves actuelles, si le Sénégal se projette et décide de multiplier sa capacité par 10  c’est-à-dire de disposer de 16 000 Mégawatts, cette option le placerait à coup sûr parmi les pays industriels  ( loin des
      4 000 Mégawatts annoncés pour 2040 dans le livre programme de Diomaye président).  La production annuelle serait alors mécaniquement estimée à 40 Térawatts heure.
      A titre illustratif, en utilisant seulement 50% de nos réserves pour les transformer en électricité (Gaz To Power), 500 milliards de mètres cube  produisent 5 000 Térawatts heure (en utilisant le coefficient de conversion mètre cube  gaz en électricité). 5 000 Térawatts heure sur une production annuelle de 40 Térawatts heure ( avec une capacité électrique  multipliée par 10) représente 125 ans d’exploitation de 50% de notre gaz actuel !!!….. Les 50% restants pourraient servir à nos besoins domestiques et à financer nos investissements en plaçant le Sénégal dans une orbite de puissance sous régionale et hub électrique.
      Ceci illustre en substance le choix stratégique à mettre en place pour anticiper sur le devenir du Sénégal, futur producteur de gaz.
      Néanmoins, pour arriver à un modèle de développement « endogénéisé », il faudrait des orientations stratégiques souveraines en matière de gouvernance des hydrocarbures et s’éloigner des pratiques jusqu’ici marquées par une nette  préférence pour les contrats de service avec un recours permanent au procédé du contrat de recherche et de partage de production (CRPP). Inutile d’aller benchmarker des modèles de gestion venus de Norvège ou autre, il faut miser sur une société nationale forte en développant la formation et en mettant en place une politique de réappropriation des richesses nationales.

      Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ?
      S’agissant de l’objectif de 40% de part de renouvelable à atteindre, il est urgent de rappeler au nouveau régime le danger de cet objectif pour le Sénégal qui est un pays plus ensoleillé que venteux.
      Mis à part le potentiel hydroélectrique des fleuves que nous partageons avec nos voisins, viser une capacité de 40 % nous placerait parmi les pays qui vont développer le solaire boulimique en surface et qui peut, à l’évidence, poser des problèmes fonciers encore plus ardus pour un pays aussi peu étendu comme le Sénégal. Pour votre information, moins de 1000 hectares ( ha ) répartis aux abords des points de production gazière sont suffisants pour produire 16 000 Mégawatts contre au moins 32 000 hectares à sacrifier pour développer des centrales électriques solaires au sol  sans compter les problèmes d’intermittence que génèrent les centrales d’énergie renouvelable sans stockage. Le solaire reste la solution idéale pour le rural complètement off Grid dont les besoins énergétiques restent relativement faibles, les résidences urbaines pour baisser les factures d’électricité, pareil pour les sièges sociaux des entreprises, ainsi que son usage dans le pompage pour l’agriculture.  Le solaire s’arrête là. Dès lors, il nous faut hic et nunc un mix énergétique à dominante fossile pour nous extirper enfin et définitivement de notre pauvreté économique conséquence de notre pauvreté énergétique. Autrement dit, notre taux de mix énergétique avec la part d’énergie renouvelable ne doit pas nous être imposé mais réfléchi et établi par des Sénégalais en fonction de notre trajectoire de développement. A titre d’exemple, les USA malgré leur potentiel solaire et éolien sont à moins de 5% d’utilisation de ces énergies renouvelables dans leur réseau. Pourquoi vouloir figurer comme bon élève sur des recommandations pour le moins captieuses des nations riches?

      JETP Sénégalais : des interrogations ?
      Nous ne saurions terminer  ce chapitre énergie solaire sans évoquer le fumeux JETP (Just Energy Transition Partnership*) dont le Sénégal vient de bénéficier d’un important financement. Le JETP est un partenariat établi entre le G7 et les pays pollueurs dont le dénominateur commun est la dépendance au charbon.
      Contrairement aux JETP déjà convenus avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam qui dépendent principalement du charbon pour leur approvisionnement énergétique,  notre pays est le seul  qui se démarque du critère d’éligibilité par rapport aux autres. Le Sénégal nouveau producteur de gaz, éligible au JETP ? Un tel choix, insolite de surcroît, suscite beaucoup de questions.  
      L’ancien régime a accepté de bénéficier de ce financement dont on est loin de connaître la forme (crédit ? subvention ? don?).  Il ne faudrait surtout pas que le G7, par des subterfuges de contournement, veuille astreindre le Sénégal à l’utilisation prédominante voire exclusive des énergies propres pour s’accaparer de notre gaz en raison du nouveau contexte géopolitique lié à la crise Russo-Ukrainienne.  

      Efficacité Energétique
      La dernière composante de l’énergie, et non des moindres, ne figurant pas dans le livre programme de Diomaye Président réside dans la non prise en compte de l’objectif de réduction de notre consommation d’énergie. Cette dimension occupe une place importante dans toutes les politiques énergétiques pour bien amorcer la transition.
      Les pays occidentaux ont pris conscience des bonnes pratiques d’usage sobre de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1973 et 1984. Ces pays les ont toujours intégrées dans leur politique énergétique et identifiées comme puissant levier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone ( CO2 ). Lors de la dernière COP28 de Dubaï, il avait été retenu de doubler les efforts d’efficacité énergétique d’ici 2030. La France, à l’image des pays occidentaux, elle aussi prise au piège par la guerre Russo-Ukrainienne, a réalisé en 2023 sur une réduction de 10% de sa consommation d’énergie ; chiffre de 10% d’économie qui représente plus de10 fois la consommation du Sénégal.

      Autrement dit, l’intégration de l’efficacité énergétique et les bonnes pratiques d’usage de l’énergie permettent de mettre à l’arrêt volontaire des unités de production générant des économies d’énergie pour les Sociétés de production d’électricité dépendantes des énergies fossiles ou de redistribuer de l’énergie dans le réseau électrique sans production d’électricité supplémentaire en plus des impacts positifs sur la préservation de l’environnement. Au demeurant, il existe beaucoup de crédits disponibles pour accompagner les pays qui s’y lancent au même titre que  ceux consacrés aux énergies propres comme le solaire.
      (Just Energy Transition Partnership*) en français (Partenariat pour une Transition Energétique Juste)

      Mbaye HADJ
      Ingénieur en Génie Electrique, Manager en Ressources Energétiques
      Ancien Etudiant en Algérie promo 1987 Setif , membre de l’AAESSA
      Auteur du livre « Changement Climatique : La Lourde Menace sur l’Afrique »
      Paru en 2023 aux Editions Elma <70>mbaye.ind@gmail.com

      Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

      Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

      Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


      Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


       » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


      Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


      M. COLY

      Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

      🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
      🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

      Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

      Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

      conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

      Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

      Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

      Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

      En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

      Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

      L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

      Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

      Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

      Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

      En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

      Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

      Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

       Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

      Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

      L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

      Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

       Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

       L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

      Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

      Moustapha DIAKHATE

      Ex Cons. Spécial Premier Ministre

      Expert Infrastructure et Pol.Energie

      Kalidou Koulibaly devient le Nouveau Propriétaire du Club Français CS Sedan Ardennes

      Une nouvelle passionnante secoue le monde du football français avec l’annonce selon laquelle Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français de Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant significatif dans la carrière du joueur, démontrant son engagement envers le sport et sa volonté de contribuer au développement du football.

      L’annonce de cette acquisition a été précédée par une visite de Kalidou Koulibaly au club le 13 mai, où il a eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe et de s’immerger dans l’atmosphère unique du CS Sedan Ardennes. Sa décision d’investir dans le club a été influencée en partie par Teddy Pellerin, ancien entraîneur adjoint du CS Sedan Ardennes et membre du staff des Lions du Sénégal, qui a également rejoint le club.

      Cette nouvelle initiative de Kalidou Koulibaly est saluée comme un exemple de l’engagement des joueurs de football envers le développement du sport à tous les niveaux. En tant que propriétaire du CS Sedan Ardennes, Koulibaly apportera sans aucun doute son expertise, sa passion et son leadership pour aider le club à atteindre de nouveaux sommets et à inspirer une nouvelle génération de joueurs.

      Le CS Sedan Ardennes, riche d’une longue histoire et d’un héritage footballistique, est maintenant entre les mains d’un nouveau propriétaire déterminé à faire progresser le club vers un avenir prometteur. Les supporters et les membres du club attendent avec impatience de voir les fruits de cette collaboration passionnante entre Kalidou Koulibaly et le CS Sedan Ardennes dans les années à venir.

      Manchester City reprend la tête de la premier League avant la dernière journée

      Manchester City a repris la première place de la Premier League après sa victoire face à Tottenham (2-0) lors d’un match en retard disputé mardi. Cette victoire a permis à Manchester City de dépasser Arsenal au classement, à l’approche de l’ultime journée du championnat, et de se rapprocher un peu plus de son rêve d’un quatrième titre consécutif, une performance historique en Angleterre.

      Menée par Erling Haaland, auteur de deux buts lors de cette rencontre (à la 51e minute et dans le temps additionnel sur penalty), Manchester City compte désormais 88 points au classement, soit deux de plus qu’Arsenal. Cette victoire cruciale place Manchester City en pole position avant la 38e et dernière journée qui se déroulera ce dimanche.

      La lutte pour le titre s’annonce intense alors que Manchester City et Arsenal se disputent la première place du championnat. Avec seulement deux points d’écart, chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même lors de la dernière journée pour décrocher le titre tant convoité.

      Pour Manchester City, la perspective d’un quatrième titre consécutif représente un objectif majeur, confirmant ainsi sa domination sur le football anglais ces dernières années. Avec une équipe talentueuse et déterminée, Manchester City est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page d’histoire dans le monde du football anglais.

      La dernière journée de la Premier League promet des rebondissements et des émotions fortes alors que Manchester City et Arsenal se battent pour la gloire. Les supporters des deux équipes peuvent s’attendre à une journée de football palpitante, avec le sort du championnat qui pourrait se décider dans les derniers instants du match.

      Étoile Lusitana décroche la Promotion en Ligue 2 après une Victoire Cruciale en National 1

      L’Étoile Lusitana a réussi un exploit majeur en obtenant sa promotion en Ligue 2 à la suite d’une victoire décisive lors de la 21e journée du National 1. Lors de ce match disputé ce mardi, le club a triomphé face à Africa Promo Foot sur un score de 3-1, assurant ainsi sa place parmi les trois premiers du classement, synonyme de montée en Ligue 2.

      Grâce à cette performance remarquable, les Académiciens de Lusitana, actuellement en tête du classement avec 39 points, ont assuré leur position parmi les équipes promues. Cette accession en Ligue 2 représente un accomplissement majeur pour le club et ses supporters, témoignant de leur détermination et de leur engagement tout au long de la saison.

      La dernière journée du championnat National 1 s’annonce palpitante, alors que les deux dernières places pour la Ligue 2 seront disputées entre l’AS Saloum, l’AS Bambey et l’Université Sporting Club de Saint-Louis. Avec seulement un point les séparant, la compétition promet d’être intense jusqu’au dernier coup de sifflet.

      Pour l’Étoile Lusitana, cette promotion représente un moment de fierté et de célébration, mais aussi le début d’un nouveau chapitre dans leur histoire sportive. En accédant à un niveau supérieur de compétition, le club aura l’opportunité de relever de nouveaux défis et de continuer à représenter avec honneur les couleurs et les valeurs qui lui sont chères.

      Alors que la saison touche à sa fin, les supporters de l’Étoile Lusitana peuvent se réjouir de cette réussite et se préparer à soutenir leur équipe avec encore plus de passion et d’enthousiasme dans les défis à venir en Ligue 2.

      Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

      L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

      Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

      Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

      M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

      Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

      La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

      Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

      SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

      Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

      En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
      Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


      Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


      Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
      Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

      LEDAKAROIS

      Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

      Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

      Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

      Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

      Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

      En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

      RFM : Sidaty Thioune suspendu pour ses commentaires sur l’administration du Président Diomaye

      Une controverse secoue actuellement la Radio Futurs Médias (RFM) suite à la suspension de Sidaty Thioune, l’un de ses animateurs, par El Hadj Assane Gueye, directeur de la station. Cette suspension fait suite à des commentaires faits par Thioune concernant ses analyses depuis que le Pr Diomaye est au pouvoir.

      Sidaty Thioune, connu pour ses interventions pointues et parfois critiques sur les affaires politiques, a récemment exprimé son point de vue sur l’administration du Pr Diomaye, ce qui aurait provoqué une réaction de la part de la direction de la RFM.

      Selon des sources internes à la station, la suspension de Thioune a été décidée par El Hadj Assane Gueye en raison de la nature de ses commentaires, jugés inappropriés ou dérangeants par la direction. Cependant, certains membres du personnel de la RFM et des auditeurs ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la diversité des opinions dans les médias.

      Cette affaire soulève des questions sur la liberté des médias au Sénégal et sur le rôle des journalistes et des animateurs dans la société. Alors que certains estiment que la suspension de Thioune constitue une tentative de museler la critique et de restreindre la liberté d’expression, d’autres soutiennent que les médias ont le devoir de maintenir des normes éthiques et professionnelles, notamment en ce qui concerne la couverture politique.

      Il est important de noter que la RFM n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette affaire, et les détails précis de la suspension de Thioune restent encore flous. Cependant, cette controverse met en lumière les tensions potentielles entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale dans le contexte des médias sénégalais.

      En attendant, les réactions à la suspension de Sidaty Thioune continuent d’affluer, reflétant les préoccupations croissantes quant à l’indépendance et à l’intégrité des médias dans le pays.

      Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

      La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

      Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

      En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

      Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

      En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

      Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

      Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

      L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

      Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

      Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

      En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

      Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

      Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

      Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

      En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

      Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

      Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

      Voici l’intégralité de son texte

      « Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

      Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

      Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

      Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

      Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

      Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

      L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

      Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

      Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

      Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

      Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

      Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

      Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

      En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

      À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

      Le Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique au Sénégal : Un Pas en Avant pour le Transport Public

      Le Sénégal accueille avec enthousiasme le lancement du Bus Rapid Transit (BRT) 100% électrique, une initiative qui promet de révolutionner le paysage du transport public. Doté de caractéristiques innovantes et axé sur l’efficacité, le BRT électrique offre une multitude d’avantages pour les citoyens sénégalais.

      1. Transport à faible coût : Le BRT électrique offre une alternative de transport abordable pour la population. Grâce à des tarifs accessibles, il permet aux citoyens de se déplacer facilement et à moindre coût, contribuant ainsi à réduire les dépenses de transport pour les ménages.

      2. Flotte importante : Avec environ 158 BRT en circulation, le réseau offre une grande disponibilité de véhicules, assurant ainsi une fréquence élevée de passage et une meilleure accessibilité pour les usagers.

      3. Capacité de transport élevée : Chaque BRT a une capacité de transport impressionnante, pouvant accueillir jusqu’à 150 passagers à la fois. Cette grande capacité permet de réduire les temps d’attente et de transporter un grand nombre de personnes simultanément, ce qui est essentiel dans une métropole dynamique comme Dakar.

      4. Confort et commodités à bord : Les BRT électriques offrent un confort accru aux passagers, avec des équipements tels que la climatisation, le wifi et des prises USB à bord. Ces commodités ajoutent une valeur supplémentaire à l’expérience de voyage, garantissant un trajet agréable pour tous.

      5. Autonomie étendue : Avec une autonomie impressionnante de 250 km par charge, les BRT électriques sont parfaitement adaptés aux besoins du réseau de transport sénégalais. Cette autonomie permet de couvrir de longues distances sans nécessiter de recharge fréquente, assurant ainsi une continuité de service optimale.

      6. Capacité de transport journalière importante : Grâce à sa flotte nombreuse et à sa grande capacité de transport, le BRT électrique est en mesure de transporter près de 300 000 passagers par jour, facilitant ainsi les déplacements quotidiens de milliers de citoyens à travers le pays.

      Le Bus Rapid Transit 100% électrique représente une avancée majeure dans le domaine du transport public au Sénégal. Avec ses caractéristiques innovantes, sa capacité élevée et son engagement en faveur de la durabilité, le BRT électrique promet d’améliorer significativement la mobilité urbaine et de contribuer au développement économique et social du pays.

      Renforcement des partenariats dans le secteur de la santé au Sénégal : le Ministre de la Santé rencontre les représentants de l’OMS et de l’UNICEF

      Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, poursuit ses audiences de prise de contact avec les acteurs clés du secteur de la santé au Sénégal. Dans cette dynamique, il a récemment reçu le représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Dr Jean-Marie Vianny Yameogo, accompagné de ses collaborateurs, ainsi que la représentante résidente de l’UNICEF, Silva Danailov.

      Ces rencontres marquent une étape importante dans le renforcement des partenariats entre le ministère de la santé et les partenaires techniques et financiers internationaux. Elles ont permis d’échanger sur les priorités de santé publique du Sénégal, les défis rencontrés dans le secteur et les stratégies à mettre en œuvre pour y faire face.

      Le Ministre Sy a souligné l’importance de la collaboration avec des organisations telles que l’OMS et l’UNICEF pour améliorer la santé et le bien-être des populations sénégalaises. Il a exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec ces partenaires pour renforcer les capacités du système de santé, améliorer l’accès aux services de santé de qualité et répondre aux besoins sanitaires prioritaires du pays.

      De leur côté, les représentants de l’OMS et de l’UNICEF ont réaffirmé leur engagement à soutenir le gouvernement sénégalais dans ses efforts pour atteindre les objectifs de développement durable liés à la santé, notamment en matière de lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, de promotion de la santé maternelle et infantile, et d’accès aux vaccins essentiels.

      Ces rencontres témoignent de la volonté commune des autorités sénégalaises et de leurs partenaires internationaux de travailler ensemble pour garantir le droit à la santé pour tous, conformément aux engagements pris dans le cadre des initiatives mondiales de santé et de développement.

      Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

      La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

      La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

      Motifs du Virement de Crédits

      Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

      Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

      Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

      Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

      Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

        Implications Financières

        Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

        Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

        Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

        Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

        Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


        Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
        Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


        De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
        La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

        Mariama Massaly
        Correspondante à kaolack.

        Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

        Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

        « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

        A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

        Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

        M.COLY

        Sédhiou : Le Khalife de Sibicouroto Chérifcounda Appelle aux Autorités pour le Développement

        Le Gamou annuel du foyer chérifien de Darou Salam, plus connu sous le nom de Sibicouroto Chérifcounda, a été célébré le 10 mai dernier. À cette occasion, le Khalife, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara, a adressé un appel pressant aux autorités pour la réalisation d’infrastructures sociales de base et le désenclavement de la zone.

        Dans son discours, Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des autres foyers religieux de la Casamance. L’absence de services sociaux de base, tels que l’eau potable et l’électricité, ainsi que le mauvais état des routes, sont des préoccupations majeures pour ces communautés.

        « Dans notre village de Darou Salam (Sibicouroto Chérifcounda), nous manquons de tout. C’est une injustice totale envers les cités religieuses de la Casamance. Nous lançons un appel urgent aux nouvelles autorités du pays pour qu’elles accordent davantage d’attention à ces régions négligées », a déclaré Chérif Bachir Aïdara. Il a particulièrement souligné les difficultés rencontrées pendant le Gamou annuel, où l’accès à l’eau potable est un défi majeur.

        Le manque d’eau potable est un problème urgent qui nécessite une solution immédiate. « Le forage dont nous disposons actuellement est insuffisant et souvent en panne. Nous appelons à la construction d’un nouveau forage pour résoudre définitivement ce problème », a-t-il ajouté.

        Chérif Bachir Aïdara a également évoqué le besoin urgent en électricité et l’état précaire des routes dans la région. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des localités environnantes.

        En conclusion, le Khalife de Darou Salam Sibicouroto Chérifcounda a formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité, tout en espérant que les autorités répondront favorablement à leurs appels pour le développement de leur communauté.

        Mariama Massaly
        Correspondante à kaolack.

        Un Engagement Renforcé pour la Transparence et la Redevabilité dans le Secteur Extractif au Sénégal

        Dans le cadre du programme USAID TRACES, plusieurs acteurs clés se sont engagés à renforcer leurs efforts pour accroître la transparence et la redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier au Sénégal. Le Conseil National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE), le Natural Resource Governance Institute (NRGI) et l’ONG 3D ont uni leurs forces pour atteindre cet objectif crucial.

        Lors d’une récente rencontre, Mme Alyssa Leggoe, Directrice de l’USAID au Sénégal, a rendu visite à la Présidente du CN-ITIE afin d’échanger sur le programme de transparence et de redevabilité dans le secteur extractif. Ce programme, exécuté par NRGI en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, s’étend sur une durée de quatre ans.

        L’objectif principal de cette initiative est de mettre en place des mécanismes solides de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier du Sénégal. En travaillant ensemble, ces organisations visent à améliorer la gestion et la distribution des revenus tirés des ressources extractives, dans le but de bénéficier à l’ensemble des citoyens sénégalais.

        Cet engagement renouvelé en faveur de la transparence et de la redevabilité est essentiel pour assurer une exploitation responsable des ressources naturelles du pays. En favorisant une meilleure gouvernance dans le secteur extractif, ces efforts contribueront à promouvoir le développement durable et à garantir que les bénéfices des ressources extractives profitent à tous les niveaux de la société sénégalaise.

        Retour Attendu d’Amadou BA au Sénégal : Le Nouveau Visage de l’Opposition

        Après un séjour à Paris, l’ex-Premier Ministre, Amadou BA, s’apprête à regagner le sol sénégalais ce soir. Son retour est attendu avec impatience par ses partisans, qui le voient comme un leader incontesté de l’opposition face à ce qu’ils décrivent comme un régime de novices et d’amateurs.

        Amadou BA, connu pour son brillant parcours politique et son expertise en matière de gestion économique, revient requinqué et prêt à assumer pleinement son nouveau rôle. Son séjour à Paris lui a permis de prendre du recul et de se ressourcer, mais aussi de rencontrer des membres de la diaspora sénégalaise et des partenaires politiques internationaux.

        Son retour sur la scène politique sénégalaise marque un tournant majeur dans le paysage de l’opposition. En tant que figure de proue de l’opposition numéro 1, Amadou BA est attendu pour apporter une nouvelle dynamique et une vision claire pour l’avenir du Sénégal. Ses partisans espèrent qu’il saura rassembler les forces de l’opposition et proposer des alternatives crédibles au gouvernement en place.

        Cependant, son retour ne sera pas sans défis. Il devra faire face à une opposition fragmentée et à des critiques de la part du gouvernement en place. Mais avec son expérience et son charisme politique, Amadou BA semble prêt à relever ces défis et à mener l’opposition vers de nouveaux horizons.

        Ce retour est donc attendu avec beaucoup d’enthousiasme et de suspense, alors que les regards sont tournés vers Amadou BA pour voir comment il influencera le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

        Grève Annoncée au SAMU National du Sénégal pour Améliorer les Conditions de Travail

        Le personnel soignant du SAMU National du Sénégal, représenté par le Syndicat Autonome des Médecins du Sénégal (SAMES) et le Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (SUTSAS), prévoit de débuter une grève de 48 heures chaque semaine à partir du 15 mai 2024. Cette action, programmée les mercredis et jeudis de chaque semaine, affectera plusieurs villes du pays, y compris Dakar et Saint-Louis, tout en garantissant la continuité de la prise en charge des urgences primaires.

        Les revendications soulevées par le personnel du SAMU National sont diverses et touchent à plusieurs aspects de leurs conditions de travail. Parmi celles-ci figurent le non-paiement des heures supplémentaires et les retards de salaire. Face à des conditions de travail éprouvantes, le personnel exprime un profond désarroi et appelle à une intervention urgente du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale pour résoudre leurs problèmes.

        Malgré une précédente grève et des discussions avancées avec les autorités, le personnel déplore le manque de réponse favorable à leurs légitimes demandes. Le représentant du SAMU National a déclaré : « Malgré nos multiples tentatives pour dialoguer, le directeur persiste dans une intransigeance qui nous pousse à cette grève. » Les professionnels de la santé insistent sur la nécessité d’une résolution rapide de ces conflits afin de pouvoir reprendre un service normal et assurer la continuité des soins d’urgence pour la population.

        Cette grève souligne les défis auxquels est confronté le secteur de la santé au Sénégal et met en lumière les difficultés rencontrées par le personnel soignant dans l’exercice de leurs fonctions. Il est impératif que les autorités prennent des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes du personnel du SAMU National afin de garantir des conditions de travail décentes et un service de santé efficace pour tous les citoyens.

        Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

        🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
        🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

        Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

        Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

        Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

        Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

        Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

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        Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

        Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

        L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

        Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

        Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

        Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

        Mariama Massaly
        Correspondante à kaolack
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        Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

        Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

        Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

        Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

        Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

        Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

        Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

        Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

        En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

        Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

        Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

        Un hommage aux efforts du Directeur Général sortant de l’ONAS : Ibrahima Agne salue l’engagement de Mamadou Mamour Diallo

        Lors de la cérémonie de passation de service à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Monsieur Ibrahima Agne, Président du Conseil d’administration de l’organisme, a tenu à rendre hommage aux réalisations et aux avancées réalisées sous la direction de Mamadou Mamour Diallo, le Directeur Général sortant.

        Agne a souligné les efforts remarquables déployés par Diallo pour améliorer les conditions de travail des employés de l’ONAS. Il a particulièrement salué le rôle de Diallo dans la négociation et la signature de l’accord d’établissement, un acte crucial qui a permis d’instaurer des avantages sociaux significatifs pour les travailleurs. Grâce à ces efforts, le versement systématique du 13ème mois est devenu une réalité pour les employés de l’ONAS.

        En outre, Agne a appelé à une attention particulière sur l’importance de respecter les contrats de performance signés avec l’État. Tout en reconnaissant cette nécessité, il a souligné que l’augmentation de la redevance versée à l’ONAS devrait figurer parmi les priorités du nouveau Directeur Général, Dr Cheikh Dieng. Cette augmentation de la redevance pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement des ressources de l’ONAS et dans le soutien continu de ses initiatives en matière d’assainissement à travers le pays.

        Cette déclaration met en lumière l’engagement indéfectible de l’ONAS envers ses employés et sa mission de fournir des services d’assainissement de qualité à l’échelle nationale. Elle témoigne également de la reconnaissance des efforts exceptionnels déployés par Mamadou Mamour Diallo pour faire avancer la cause de l’assainissement au Sénégal.

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