Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

Réaction vive des supporters du Stade de Mbour après leur défaite face au Jaraaf de Dakar

La rencontre opposant le Stade de Mbour au Jaraaf de Dakar a pris une tournure tumultueuse lorsque les supporters du club mbourois ont exprimé leur mécontentement après la défaite de leur équipe. Alors que le Jaraaf s’imposait 2-0 sur le terrain du stade Caroline, les supporters ont manifesté leur frustration de manière violente, jetant des pierres et lançant des insultes envers le corps arbitral.

Cette réaction agressive a conduit à des scènes de confusion et a mis en lumière les tensions qui règnent dans le monde du football sénégalais, où les résultats des matchs ont souvent des répercussions émotionnelles profondes sur les supporters.

Face à cette situation, Saliou Samb, ancien président du Stade de Mbour, a pris la parole pour appeler à l’unité et au soutien envers le club. Malgré sa démission de ses fonctions, Samb a exprimé son soutien au président actuel, Ass Wade, et à son équipe dirigeante, saluant leur engagement envers le club malgré les défis rencontrés.

Samb a souligné l’importance du soutien des supporters dans les moments difficiles et a exhorté les fans à se rallier derrière leur équipe pour surmonter les obstacles. Il a également promis d’examiner attentivement les préoccupations des supporters et de travailler avec les parties concernées pour aider le Stade de Mbour à retrouver son succès passé.

Cette réaction souligne la passion intense qui entoure le football au Sénégal et met en lumière l’importance du soutien des supporters pour le succès à long terme des clubs. Dans un geste de réconciliation et de solidarité, Saliou Samb a offert un message d’unité et d’engagement envers le Stade de Mbour, appelant à un retour à l’harmonie et à la coopération au sein du club.

Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

« Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

« Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                 AS
                           Le Dakarois Ziguinchor

Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

Tirage au Sort des 8es de Finale de la Coupe du Sénégal : Affiches Principales Révélées

La Fédération sénégalaise de football (FSF) a révélé ce lundi les affiches des 8es de finale de la Coupe du Sénégal, suscitant l’enthousiasme des supporters à travers le pays. Parmi les duels les plus attendus, on retrouve Casa Sports contre l’AS Pikine et Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf.

Parmi les autres rencontres prévues, le petit poucet de la compétition, Férus de Foot de Louga, qui évolue en Division régionale, se mesurera à l’AS Douanes. Le leader de la Ligue 1, Teungueth FC, devra affronter le CNEPS Excellence de Thiès.

Dans d’autres duels intéressants, le dernier de la Ligue 1, Jamono Fatick, croisera le fer avec HLM de Dakar, tandis que l’AS Kaffrine se mesurera à Mbour PC pour un duel de National 1. Le Wallydaan, premier de la Ligue 2, sera opposé au Dial Diop Sporting Club de Dakar. Enfin, la Jeanne d’Arc, plusieurs fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, affrontera Keur Madior.

Le programme des 8es de finale est le suivant :

  • Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf
  • Teungueth FC contre CNEPS Excellence
  • Férus de Foot de Louga contre AS Douanes
  • Mbour PC contre AS Kaffrine
  • Casa Sports contre AS Pikine
  • Dial Diop SC contre Wallydaan
  • Keur Madior contre Jeanne d’Arc
  • Jamono Fatick contre HLM Dakar

Ces affiches promettent des rencontres passionnantes et des moments de football palpitants pour les supporters sénégalais. Les équipes se préparent à livrer des performances remarquables dans l’espoir de franchir cette étape cruciale de la compétition et de se rapprocher un peu plus du prestigieux trophée de la Coupe du Sénégal.

La Senelec Exporte Son Excédent d’Électricité vers la Guinée et d’Autres Voisins

Depuis deux semaines, la Senelec, société nationale sénégalaise d’électricité, contribue à l’alimentation en électricité de la Guinée en cédant 120 mégawatts (MW) à son homologue guinéenne. Cette coopération énergétique entre le Sénégal et ses voisins vise à pallier les difficultés d’alimentation électrique rencontrées par la Guinée, limitant ainsi les délestages auxquels sa population est confrontée depuis plusieurs mois.

Selon les informations rapportées par Wal Fadjri, ce partenariat permet à la Senelec de générer un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de francs CFA. Il souligne également que cette initiative n’est pas nouvelle pour la Senelec, qui avait déjà conclu des accords similaires avec d’autres pays voisins. En 2023, la Gambie a ainsi bénéficié de 60 mégawatts d’électricité pour un montant de 31 milliards de francs CFA, dont une partie a été allouée à un contrat de gestion pour l’exploitation et la maintenance de son réseau électrique.

De plus, des négociations étaient en cours pour la vente de 60 mégawatts au Mali et de 40 mégawatts à la Mauritanie. Ces accords témoignent de l’excédent d’électricité produit par la Senelec au cours des dernières années, passant de 500 à 1890 MW entre 2012 et 2024.

Cette exportation d’électricité bénéficie non seulement aux pays voisins en améliorant leur accès à l’électricité, mais elle constitue également une source de revenus supplémentaires pour la Senelec. Cependant, elle soulève également des questions sur la capacité de la Senelec à répondre à la demande croissante en électricité sur le marché intérieur, et sur la durabilité de cette stratégie à long terme.

En fin de compte, cette coopération régionale dans le domaine de l’énergie illustre les opportunités de collaboration entre les pays africains pour répondre aux défis énergétiques communs et favoriser le développement économique et social de la région.

Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

Mikayil Ngor Faye : Le Jeune Talent S’Élève en Flèche Vers les Sommets Nationaux et Internationaux

Le monde du football s’illumine souvent de jeunes étoiles prometteuses, et en ce moment, tous les regards se tournent vers Mikayil Ngor Faye. À seulement 19 ans, ce défenseur du FC Barcelone Athletic, issu de l’académie de Diambars, est en train de marquer les esprits sur la scène nationale et internationale.

Son ascension fulgurante a été récemment mise en lumière lors d’un match amical contre le Gabon, où il a fait ses débuts avec l’équipe nationale sénégalaise. Mais ce n’était pas tout : non content de sa première sélection, Mikayil a également inscrit un but remarquable qui a captivé l’attention des observateurs du football mondial.

Désormais, selon les informations rapportées par Stades, relayant les dires du journaliste espagnol Alberto Torello, Mikayil Ngor Faye se retrouve sur le point de faire un retour en force en équipe nationale. Une pré-convocation pour les prochains matchs des Lions est en effet sur la table, avec des rencontres cruciales contre la RDC et la Mauritanie, dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2026.

Cette opportunité représente un moment décisif dans la jeune carrière du joueur. Être retenu dans la liste finale par Aliou Cissé, le sélectionneur national, signifierait une nouvelle étape vers la consécration pour ce talentueux défenseur. Cependant, cette reconnaissance internationale pourrait aussi avoir des implications sur son parcours au sein du FC Barcelone Athletic.

En effet, le jeune prodige pourrait être amené à manquer les playoffs de son équipe, qui lutte actuellement pour accéder à la Secunda B. C’est là un dilemme que beaucoup de jeunes joueurs aimeraient affronter : jongler entre les exigences de leur club et les opportunités offertes par leur sélection nationale.

Pour Mikayil Ngor Faye, ce n’est que le début d’une carrière qui s’annonce prometteuse. Son talent brut et sa détermination sont les atouts qui le propulsent vers les sommets du football, et il est fort probable que nous entendions encore beaucoup parler de lui dans les années à venir.

Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

Cheikh Abiboulaye Dièye prend ses fonctions à la tête de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa)

La transition à la direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa) a été marquée par l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye, succédant ainsi à Abdoulaye Dièye après 18 mois de service. Cette passation de pouvoir s’accompagne d’un engagement clair en faveur d’une gestion transparente et équitable, visant à propulser l’aéroport vers un niveau de performance exceptionnel.

Dans son discours inaugural, M. Dièye a souligné son intention de rectifier d’éventuelles injustices et d’optimiser les performances de l’Aibd Sa. Il a également mis en avant ses projets futurs, notamment l’amélioration des services et des infrastructures pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs et aux partenaires de l’aéroport. De son côté, Abdoulaye Dièye, le directeur sortant, a rappelé les réussites notables de son mandat, telles que l’homologation réussie de l’aéroport de Saint-Louis et les améliorations significatives de la certification de Cap-Skiring.

Malgré les défis inhérents à son nouveau rôle, le nouveau directeur général bénéficie de perspectives de développement prometteuses. En effet, les récentes certifications obtenues placent le Sénégal dans une position avantageuse en matière de sécurité de l’aviation civile en Afrique. De plus, les efforts de décentralisation, illustrés par les réhabilitations des pistes régionales, témoignent de la vision à long terme pour le secteur aéronautique du pays.

En somme, l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye à la tête de l’Aibd Sa marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par un leadership dynamique et axé sur l’excellence, au service du développement et de la prospérité du transport aérien au Sénégal.

Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

Diambars en danger : Vers une relégation en Ligue 2

La situation se complique pour l’académie de football de Diambars qui semble inexorablement se diriger vers la relégation en Ligue 2. Lors de son récent déplacement à Saint-Louis, l’équipe de Diambars a subi une défaite cruciale face à la Linguère sur un score de 1-0.

Malgré une domination en termes de possession de balle, les joueurs de Diambars n’ont pas réussi à concrétiser leurs opportunités en buts. Le tournant du match est survenu avec une grossière erreur du gardien Cheikh Bamba Fall, offrant ainsi à l’attaquant saint-louisien Amadou Tidiane Kébé l’occasion de marquer dans une cage vide.

Cette défaite plonge Diambars au dernier rang du classement avec seulement 18 points, soit quatre points de retard sur le premier relégable, Jamono. Avec trois journées de championnat restantes, la situation devient de plus en plus critique pour Diambars, qui risque sérieusement de descendre en Ligue 2 à moins d’un revirement spectaculaire de situation.

De son côté, la Linguère, en remportant cette victoire, s’éloigne de la zone de relégation et consolide sa position en milieu de tableau, avec 27 points à son actif.

Enjeux fonciers au Sénégal : l’importance d’une réforme prudente et inclusive

Dans le paysage juridique sénégalais, la question foncière occupe une place centrale, tant elle touche à des enjeux économiques, sociaux, et culturels cruciaux. Amsatou Sow Sidibé, Professeure agrégée des Facultés de Droit et ancienne directrice de l’Institut des Droits de l’Homme et de la Paix (IDHP) à l’UCAD, souligne avec justesse dans son récent article l’importance vitale de ce sujet.

Fondamentalement, le droit à la terre est un droit humain essentiel. Il s’agit d’une ressource vitale qui va bien au-delà de sa simple dimension économique. La terre est le symbole de l’identité culturelle et cultuelle, et constitue souvent le seul refuge de l’humain, tant dans cette vie que dans l’au-delà.

L’article met en lumière l’évolution de la législation foncière au Sénégal, en remontant à la loi n° 64-46 de 1964, promulguée sous la présidence de Léopold Sédar Senghor. Cette loi, qui s’inspirait à la fois de la tradition négro-africaine et des impératifs du développement économique, visait à instaurer un régime foncier équilibré et à consacrer la conception africaine de la propriété collective de la terre.

Cependant, malgré ses intentions louables, l’application de cette loi s’est avérée complexe et sujette à des défis multiples. La multiplicité des textes relatifs au foncier et leur défaut d’harmonisation ont entravé sa mise en œuvre efficace. De plus, certaines pratiques, telles que l’immigration des terres par l’État au détriment des communautés locales, ont soulevé des questions quant à l’équité et à la justice dans l’accès à la terre.

Sidibé souligne également les risques potentiels liés à une éventuelle privatisation du domaine national, mettant en garde contre les inégalités et les conflits sociaux qui pourraient en découler. Elle plaide plutôt en faveur d’un dialogue inclusif entre toutes les parties prenantes, afin de trouver des solutions adaptées aux besoins et aux aspirations de la population.

L’article souligne la nécessité d’une réforme foncière prudente et réfléchie, qui prend en compte les réalités socio-économiques et culturelles du Sénégal. Il rappelle que le foncier est une question trop importante pour être laissée entre les mains de quelques-uns, et insiste sur l’importance de légiférer avec prudence et avec le souci de l’intérêt général.

Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Teungueth FC en route vers le titre, Dakar Sacré-Cœur écrase Guédiawaye

La 23e journée de la Ligue 1 sénégalaise a été marquée par des résultats significatifs, confirmant les positions des équipes en tête du classement et dessinant les contours de la lutte pour le maintien.

En tête du classement, Teungueth FC a consolidé sa position de leader en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Cette victoire leur offre une avance confortable de huit points sur leur poursuivant le plus proche, le Jaraaf. Avec 46 points au compteur, Teungueth FC est plus que jamais bien parti pour décrocher le titre de champion cette saison.

De son côté, Guédiawaye FC, qui aurait pu maintenir le suspense dans la course au titre, a subi une défaite cuisante à domicile contre Dakar Sacré-Cœur, sur le score de 0-4. Cette défaite éloigne définitivement Guédiawaye de la course au titre, avec désormais 10 points de retard sur Teungueth FC.

Dans la lutte pour le maintien, l’US Ouakam et la Linguère ont réalisé de bonnes performances en remportant leurs matchs respectifs contre l’US Gorée (1-0) et Diambars (1-0). En revanche, Diambars, avec cette nouvelle défaite, voit ses chances de maintien se réduire davantage.

En bas de tableau, Jamono Fatick a pris une importante victoire face au Sonacos (1-0), se rapprochant ainsi du premier non-relégable, le Casa Sports.

Les résultats complets de la 23e journée sont les suivants :

  • Teungueth FC 1-0 Casa Sports
  • Guédiawaye FC 0-4 Dakar Sacré-Cœur
  • US Ouakam 1-0 US Gorée
  • Linguère 1-0 Diambars
  • Jamono Fatick 1-0 Sonacos

La journée se clôturera lundi avec les matchs entre le Stade de Mbour et le Jaraaf, ainsi que Génération Foot et l’AS Pikine.

Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

L’AS Douanes renverse la situation lors d’un match décisif

Dans le monde du sport sénégalais, l’AS Douanes se distingue par sa combativité et son engagement. Récemment, lors d’un match crucial, l’équipe a démontré toute sa détermination en renversant une situation délicate pour finalement l’emporter avec brio.

Avant ce match décisif, l’AS Douanes était confrontée à une pression intense. Avec des enjeux importants en jeu, chaque joueur savait qu’une performance exceptionnelle était nécessaire pour espérer une victoire. Dans cette atmosphère tendue, l’équipe a su trouver les ressources nécessaires pour relever le défi.

Dès le coup d’envoi, l’AS Douanes a affiché une détermination sans faille. Les joueurs ont pris le contrôle du jeu dès les premiers instants, imposant leur rythme et mettant une pression constante sur leurs adversaires. Avec une défense solide et des attaques percutantes, l’équipe a rapidement pris l’avantage sur le terrain.

Malgré les obstacles et les défis rencontrés, l’AS Douanes n’a jamais baissé les bras. Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, faisant preuve de courage et de résilience. Cette attitude exemplaire a galvanisé l’équipe et a permis de renverser la situation en sa faveur.

Finalement, l’AS Douanes a remporté une victoire éclatante, démontrant son talent et sa détermination sur le terrain. Cette performance remarquable témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe et de son aptitude à surmonter les obstacles.

Cette victoire revêt une importance particulière pour l’AS Douanes et ses supporters. Elle montre que l’équipe est capable de relever les défis les plus difficiles et de triompher dans les moments cruciaux. C’est un moment de fierté pour tous ceux qui soutiennent l’AS Douanes et une source d’inspiration pour les générations futures.

La victoire de l’AS Douanes lors de ce match décisif restera gravée dans les mémoires comme un exemple de détermination et de courage. C’est une victoire qui témoigne de la force et du talent de l’équipe, et qui inspire l’admiration de tous ceux qui suivent le sport sénégalais.

Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

La Division de la Communication et des Relations publiques

AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

Les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé assistent à la finale de la conférence Sahara de la BAL

Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).

La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.

Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.

La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.

L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.

Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.

Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

Arrivée de l’Unité Flottante de Production de Gaz sur le Champ Gta : Une Étape Majeure pour le Projet Gazier Sénégalo-Mauritanien

L’Unité flottante de production et de stockage de gaz (Fpso) a récemment atteint le champ Gta (Grande Tortue Ahmeyim), situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, marquant ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet gazier dans la région. Cette annonce a été faite par Petrosen Holding, soulignant l’importance de cet événement pour le développement du secteur énergétique dans la région.

Après un voyage de six jours depuis les îles Canaries de Las Palmas (Tenerife), le Fpso a accosté sur le champ Gta, confirmant ainsi son rôle essentiel dans la production de gaz pour le projet Gta. La présence de cette unité flottante est considérée comme une pièce maîtresse dans l’infrastructure nécessaire à la réalisation du projet gazier.

La construction du Fpso, entamée en 2019 en Chine, a rencontré des obstacles dus à la pandémie de Covid-19. Après avoir quitté les chantiers de Cosco en janvier 2023, le Fpso a subi des travaux supplémentaires dans les chantiers de Sembcorp à Singapour. Une escale technique au Yard d’Hidramar de Tenerife a également été nécessaire pour compléter certains travaux, assurant ainsi la sécurité et la fonctionnalité de l’unité flottante.

Actuellement achevé à 92,5 %, le Fpso finalisera le reste de ses activités dans les eaux sénégalo-mauritaniennes. Cette phase comprendra notamment l’interconnexion avec les équipements sous-marins avant le démarrage effectif de l’usine flottante pour la production de gaz.

Le Fpso jouera un rôle crucial dans le processus de production de gaz en effectuant un premier traitement pour séparer le gaz des autres éléments qui l’accompagnent, tels que l’eau et le condensat. Ce prétraitement garantira la conformité du produit aux normes et spécifications d’exportation vers le hub-terminal.

L’arrivée du Fpso sur le champ Gta représente donc une avancée significative dans le développement du projet gazier sénégalo-mauritanien, ouvrant la voie à une exploitation efficace des ressources énergétiques de la région et contribuant ainsi à la croissance économique et au développement durable.

Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

Le Massachusetts General Hospital pleure la perte de Rick Slayman, pionnier de la xénotransplantation

C’est avec une profonde tristesse que le Massachusetts General Hospital (MGH) à Boston a annoncé le décès de M. Rick Slayman, survenu de manière soudaine. M. Slayman, âgé de 62 ans, avait récemment été au cœur d’une avancée médicale révolutionnaire : une transplantation de rein de porc génétiquement modifié.

En mars dernier, les chirurgiens du MGH avaient réalisé une prouesse médicale en transplantant un rein de porc spécialement modifié à M. Slayman, qui souffrait d’une maladie rénale en phase terminale. Cette intervention, première mondiale dans le domaine de la xénotransplantation, avait suscité l’espoir pour de nombreux patients en attente de greffe d’organe.

M. Slayman, déjà confronté à des problèmes de santé tels que le diabète de type 2 et l’hypertension, avait précédemment reçu une greffe de rein humain en 2018. Cependant, après cinq ans, cet organe avait commencé à dysfonctionner, contraignant M. Slayman à recourir à la dialyse en attendant une solution.

Son cas avait alors été sélectionné pour cette tentative de transplantation de rein de porc, fruit de la collaboration entre le MGH et la société de biotechnologie eGenesis. Cette transplantation, réalisée avec succès, avait ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la médecine régénérative et de la lutte contre la pénurie d’organes.

Le décès soudain de M. Slayman, intervenu après cette avancée majeure, a plongé le MGH dans une profonde consternation. L’hôpital a tenu à exprimer sa gratitude envers M. Slayman pour sa confiance et son engagement en faveur de la science médicale. Sa transplantation restera un symbole d’espoir pour les patients en attente de greffe d’organe à travers le monde.

La communauté médicale rend hommage à Rick Slayman pour son courage et sa contribution à l’avancement de la recherche médicale. Son héritage perdurera, marquant une étape significative dans l’histoire de la xénotransplantation et de la médecine régénérative.

Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé en Guest stars à la Basketball Africa League (BAL)

Ce dimanche, un événement exceptionnel est prévu à la Basketball Africa League (BAL), alors que deux invités de marque, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, assisteront au match de clôture de la conférence Sahara.

L’AS Douanes du Sénégal affrontera l’APR du Rwanda dans un match crucial de la dernière journée de la phase de groupe de la BAL. Cette information a été confirmée lors du journal télévisé de 20 heures sur la RTS, ajoutant une dimension politique à cet événement sportif majeur.

La conférence Sahara marque la fin de la phase de groupe de la Basketball Africa League, et la prochaine étape sera la phase finale, également connue sous le nom de Final 8, qui se tiendra à Kigali.

L’arrivée du président rwandais, Paul Kagamé, à Dakar samedi pour une visite de travail de 48 heures a précédé cet événement. Pendant son séjour, les deux chefs d’État auront plusieurs entretiens, y compris un déjeuner privé, comme l’ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

Cette présence de haut niveau à la BAL témoigne de l’importance croissante du basketball en Afrique et de la capacité du sport à rassembler les nations et à renforcer les liens entre les pays du continent.

Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

« Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

Visite de Paul Kagame au Sénégal : Renforcement des Relations et Coopération Fraternelle

Ce samedi 11 mai 2024, le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, accueille son homologue rwandais, Paul Kagame, pour une visite de 48 heures dans le pays. Cette rencontre marque une étape importante dans le renforcement des liens entre le Sénégal et le Rwanda.

Au cours de cette visite, les deux présidents auront l’occasion de mener plusieurs entretiens stratégiques visant à consolider les relations bilatérales et à explorer de nouvelles opportunités de coopération. Les discussions aborderont divers domaines, notamment économique, politique, social et culturel.

L’accent sera mis sur la promotion de l’amitié fraternelle entre les deux nations et sur la recherche de moyens pour approfondir leur coopération dans différents secteurs. Des accords de partenariat et des projets de collaboration pourraient être discutés, ouvrant ainsi la voie à une coopération mutuellement bénéfique.

La visite de Paul Kagame au Sénégal témoigne de l’importance que les deux pays accordent à leurs relations bilatérales et de leur volonté commune de renforcer leur partenariat. Elle illustre également l’engagement des deux dirigeants à travailler ensemble pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région et sur le continent africain dans son ensemble.

La visite de Paul Kagame au Sénégal offre une occasion précieuse de consolider les relations entre les deux pays et de tracer une feuille de route pour une coopération renforcée dans les années à venir. Elle incarne la vision commune des deux présidents pour un avenir prospère et harmonieux pour leurs nations et pour l’Afrique dans son ensemble.

Demba Kandji, Médiateur de la République : Un Regard Acéré sur la Politique et la Justice

Dans une déclaration relayée par Bés Bi, Demba Kandji, le Médiateur de la République, n’a pas mâché ses mots à l’égard des hommes politiques sénégalais, pointant du doigt leur attitude vis-à-vis de la justice et de la loi. Ses propos ont été prononcés dans le contexte des nombreux dossiers politico-judiciaires qui ont marqué l’histoire récente du pays.

Pour Demba Kandji, l’importance de la justice ne peut être sous-estimée, car lorsque celle-ci dysfonctionne, c’est l’ensemble de la société qui en pâtit. Il a souligné que les hommes politiques, en particulier ceux d’Afrique et du Sénégal, ont souvent tendance à se considérer comme les seuls détenteurs du pouvoir et de l’autorité. Cette attitude, selon lui, peut aller à l’encontre de la loi et de l’équité.

L’ancien président de la Cour d’appel, qui a notamment dirigé l’affaire de la Caisse d’avance de la Ville de Dakar impliquant Khalifa Sall, a poursuivi en affirmant que les politiques doivent prendre conscience que la loi s’applique à tous de manière égale. Il a critiqué le fait que certains politiciens pensent être au-dessus de la loi et tentent d’influencer le cours de la justice en leur faveur.

Ces propos de Demba Kandji reflètent une préoccupation profonde quant à l’indépendance et à l’intégrité du système judiciaire. Ils mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les démocraties africaines, où la séparation des pouvoirs et le respect de l’État de droit sont parfois mis à rude épreuve par des intérêts politiques et personnels.

En conclusion, les remarques incisives de Demba Kandji soulignent l’importance cruciale de préserver l’indépendance de la justice et de garantir que la loi s’applique de manière équitable à tous les citoyens, y compris les politiciens. Elles rappellent également aux acteurs politiques l’obligation de respecter les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance.

Wave : Réactivité et Service Client au Cœur de l’Expérience Utilisateur

Jacqueline Fatima Bocoum, une ancienne journaliste, a récemment partagé une expérience remarquable avec les services de Wave, une plateforme de transfert d’argent en ligne. Son témoignage met en lumière l’importance de la réactivité et du service client dans l’industrie des services financiers.

L’histoire commence avec une erreur de transfert d’argent commise par Jacqueline Fatima Bocoum. Confrontée à cette situation délicate, elle s’est tournée vers les services de Wave pour rectifier son erreur. Ce qu’elle n’aurait pas pu prévoir, c’est la rapidité et l’efficacité avec lesquelles son problème a été résolu.

Dans un post sur sa page X, suivie par de nombreux internautes, elle a exprimé sa gratitude envers les agents de Wave pour leur intervention prompte. Elle a salué leur capacité à rétablir l’erreur et à restituer les fonds en un temps record, soulignant que cette réactivité était la marque d’un service client exceptionnel.

Cette expérience met en lumière l’importance cruciale d’un service client de qualité dans le secteur des services financiers. En effet, dans un domaine où la confiance et la fiabilité sont essentielles, la capacité d’une entreprise à répondre efficacement aux besoins et aux préoccupations de ses clients peut faire toute la différence.

La réactivité démontrée par les agents de Wave dans ce cas particulier reflète leur engagement envers la satisfaction client et leur volonté de fournir une assistance rapide et efficace en cas de problème. Cette approche centrée sur le client contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans la plateforme et à fidéliser la clientèle.

Pour les utilisateurs de services financiers comme Wave, savoir qu’ils peuvent compter sur un service client réactif et courtois en cas de besoin constitue un élément essentiel de leur expérience utilisateur. Cela leur donne l’assurance que leurs préoccupations seront traitées avec sérieux et résolues de manière efficace, ce qui renforce la relation de confiance avec la plateforme.

L’histoire de Jacqueline Fatima Bocoum met en lumière l’importance critique du service client dans l’industrie des services financiers. La réactivité et le sens du service dont ont fait preuve les agents de Wave ont non seulement permis de résoudre un problème, mais ont également renforcé la confiance des utilisateurs dans la plateforme. Cela souligne l’importance pour les entreprises de placer le service client au cœur de leur stratégie pour offrir une expérience utilisateur exceptionnelle.

Une Initiative Cruciale : Le Sénégal en Marche pour Protéger les Lanceurs d’Alerte

Une association de défense des lanceurs d’alerte en Afrique a exprimé vendredi son désir d’être associée à un projet de loi en cours d’élaboration au Sénégal pour la protection de ceux qui dénoncent des faits condamnables. Cette initiative intervient alors que le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, a exigé du ministère de la Justice la finalisation d’un tel texte avant le 15 mai, plaçant ainsi la protection des lanceurs d’alerte au cœur de son projet de lutte contre la corruption.

Jimmy Kande, directeur pour l’Afrique de l’ouest francophone de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), a souligné lors d’une conférence de presse à Dakar que l’adoption possible d’une telle loi constituerait « un signal très fort ». Il a également noté que seulement 11 des 54 pays africains, aucun francophone inclus, disposent de lois protégeant les lanceurs d’alerte.

La PPLAAF, fournissant aux lanceurs d’alerte un portail sécurisé de transmission d’information et une assistance juridique, mène un plaidoyer en faveur de la protection de ces acteurs par les autorités.

Jean-Jacques Lumumba, banquier et lanceur d’alerte congolais, a souligné l’importance d’une telle loi en déclarant que la protection des lanceurs d’alerte est essentielle pour ceux « qui travaillent à dénoncer des faits qui détruisent des sociétés ».

La loi en cours d’élaboration doit répondre à des critères stricts, selon M. Kande, en étant « effective, complète et conforme aux standards internationaux ». La PPLAAF a d’ailleurs soumis une série de recommandations écrites au président Faye et au ministère de la Justice, notamment en ce qui concerne la définition du statut de lanceur d’alerte, la mise en place de canaux de signalement sécurisés et la création d’une autorité indépendante pour recevoir les signalements.

Intégration des Enfants Vulnérables dans des Familles d’Accueil : Une Initiative Cruciale à Mbour

Répondant à un besoin urgent de protection des enfants vulnérables, l’association Sunu Dom, en partenariat avec la municipalité de Mbour et l’Associone Italiana per l’Adozione Internazionale, a récemment organisé une session de formation pour les familles d’accueil. Cette initiative, appuyée par la Direction de la protection judiciaire des enfants en situation de vulnérabilité, vise à offrir un environnement stable et aimant à ces enfants qui ont été privés de soins parentaux.

Madame Kamara Fatou Ndiaye, représentante de la Direction, a souligné l’importance de cette initiative pour les enfants dans le besoin. Souvent issus de pouponnières ou de familles incapables de les prendre en charge, ces enfants se retrouvent sous la protection institutionnelle, où ils sont confiés à des structures spécialisées. L’objectif de cette démarche est de les intégrer dans des familles d’accueil soigneusement sélectionnées pour leur offrir le soutien nécessaire sous la supervision de l’Aemo, chargée de suivre ces placements et de rédiger des rapports sur le progrès des enfants.

Le choix de Mbour pour cette initiative n’est pas anodin. La ville est un foyer important pour les enfants abandonnés et vulnérables, avec un nombre significatif de pouponnières et de foyers d’accueil. Cette session de formation vise à renforcer les capacités des familles d’accueil dans la région, garantissant ainsi un meilleur accompagnement et une meilleure intégration des enfants dans leur nouveau foyer.

Cette initiative démontre l’engagement des acteurs locaux et internationaux à protéger les droits des enfants et à leur offrir un environnement sûr et stable où ils peuvent s’épanouir. En unissant leurs efforts, ces partenaires contribuent à créer un avenir plus prometteur pour les enfants les plus vulnérables de Mbour et au-delà.

Rapport de la Cour des Comptes sur l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) : Révélations sur des Manquements Graves

Ce vendredi, la Cour des Comptes a rendu public le rapport définitif sur la gestion de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) pour la période allant de 2012 à 2017, mettant en lumière des irrégularités significatives.

Au cours de cette période, trois directeurs généraux se sont succédés à la tête de l’ONAS : Amadou Lamine DIENG, Alioune Badara Diop et Lansana Gagny Sakho. Le rapport révèle une série de manquements graves, notamment des dépenses inconsidérées qui ne correspondent pas à l’objet social de l’ONAS. Ces dépenses ont été effectuées au profit de personnes physiques ou morales, en violation des directives énoncées dans la circulaire n°0379/PM/SGG/BSC/SP du 3 juin 2015, qui limite l’octroi de dons et subventions dans les entreprises publiques.

Ces irrégularités soulignent des lacunes importantes dans la gestion financière et administrative de l’ONAS, compromettant ainsi la transparence et l’intégrité de l’organisme chargé de la gestion des systèmes d’assainissement au Sénégal. La Cour des Comptes souligne l’importance de prendre des mesures correctives immédiates pour remédier à ces failles et garantir une gestion plus responsable et éthique des ressources publiques.

Cette publication met en évidence la nécessité d’une surveillance accrue des organismes publics et de la mise en place de mécanismes de contrôle plus rigoureux pour prévenir les abus et assurer une gestion transparente et efficace des fonds publics.

Pastef Suspend la Vente de Cartes de Membre et le Renouvellement de ses Instances : Les Raisons Expliquées

Dans un communiqué largement relayé par la presse, le parti Pastef a annoncé la suspension temporaire de la vente de ses cartes de membres et du renouvellement de ses instances, tant au niveau national qu’international. Cette décision vise à garantir que les nouvelles instances du parti soient en conformité avec ses statuts et le futur règlement intérieur, qui reste en attente de validation par le bureau politique national, selon le Quotidien.

Cependant, selon le journal Source A, d’autres raisons sont avancées pour expliquer cette suspension. Tout d’abord, le congrès de Pastef prévu dans quelques mois constitue la principale raison, selon une source du journal. Il est crucial pour le parti de renouveler toutes ses instances afin d’éviter tout risque de fraude et de prévenir la transhumance politique à la base, surtout après leur récente victoire électorale.

Une source anonyme citée par Source A indique également une autre raison : le désir de Pastef d' »absorber » les partis et mouvements politiques qui gravitent autour de lui. Parmi ces entités ciblées, le mouvement « Sénégal Bi Ñu Bëgg » de Cheikh Tidiane Dièye est spécifiquement mentionné.

Cette suspension, bien que temporaire, reflète les efforts du parti Pastef pour consolider son organisation interne, maintenir son intégrité politique et élargir sa base en absorbant d’autres groupes politiques alignés sur ses idéaux.

Scandale à la SICAP : La Cour des Comptes Dévoile une Gestion Douteuse sous l’Ère d’Ibrahima Sall

Le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi 10 mai a jeté une lumière crue sur la gestion de la Société Immobilière du Cap-Vert (SICAP) pendant la période de 2014 à 2018, sous la direction de l’ancien Directeur général, Ibrahima Sall. Les révélations faites mettent en évidence une série de pratiques douteuses et de mauvaise gestion, impliquant également certains collaborateurs de haut rang.

Le rapport pointe du doigt une série de dépenses injustifiées et abusives, notamment en ce qui concerne les dons et subventions accordés par la SICAP. Un montant cumulé de 703 456 450 FCFA aurait été alloué à des destinataires sans lien apparent avec l’objet social de la société, incluant des responsables politiques, des chefs religieux, des communicateurs traditionnels et des artistes. Ces dépenses, effectuées sous prétexte de soutien à divers événements et initiatives, semblent avoir été distribuées de manière arbitraire, sans justification valable.

De plus, le rapport met en lumière des irrégularités concernant les frais de missions et déplacements à l’étranger. Des montants significatifs, totalisant 42 170 000 FCFA, auraient été dépensés sans justificatifs adéquats, et des déplacements ont été effectués sans ordres de mission visés ni pièces justificatives appropriées.

Une autre révélation choquante concerne les dépenses qualifiées de sponsoring, notamment un versement de près de 13 millions au Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) en 2015. Ces dépenses semblent avoir été faites sans justification claire et pourraient indiquer des pratiques de favoritisme ou de corruption.

En outre, des avantages personnels accordés à l’ancien Directeur général, tels que l’attribution de logements à tarif préférentiel et la cession d’un terrain viabilisé à des conditions avantageuses, soulèvent des questions sur l’éthique et la transparence au sein de la SICAP.

Les révélations du rapport indiquent également un échec dans la réalisation des objectifs fixés par la société, avec un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement et des retards significatifs dans la construction de logements. Des centaines de millions ont été dépensés sur des projets qui semblent être à l’arrêt, ce qui soulève des préoccupations quant à la gestion des fonds publics.

Enfin, le rapport fait état d’une provision pour la perte probable d’un prêt non soldé par un agent démissionnaire, mettant en lumière des lacunes dans la gestion des ressources financières de la société.

Cette série de révélations souligne l’importance d’une surveillance accrue des organismes publics et de la responsabilité des dirigeants dans la gestion des fonds et des ressources publiques. Les citoyens et les autorités doivent demander des comptes pour garantir une gouvernance transparente et responsable.

ATPC au Sénégal : Des Progrès Notables vers l’Élimination de la Défécation à l’Air Libre

Le Sénégal se dirige résolument vers un avenir où la défécation à l’air libre (DAL) sera reléguée au passé, grâce aux efforts déployés dans le cadre du programme ‘Assainissement total piloté par les communautés’ (ATPC). Avec une série de réalisations remarquables récemment annoncées, l’initiative montre des signes tangibles de succès dans sa mission visant à améliorer les conditions sanitaires et hygiéniques du pays.

Depuis son lancement, l’ATPC a touché 7884 villages à travers le pays, un chiffre qui témoigne de la portée étendue de cette initiative. Plus impressionnant encore, 5981 de ces villages ont complètement abandonné la pratique de la DAL, ce qui marque un tournant significatif dans la lutte contre ce problème de santé publique.

L’UNICEF, partenaire clé de ce programme, a apporté un soutien crucial, permettant un recentrage des efforts dans des zones sensibles telles que Sédhiou, Kolda et Ziguinchor. Ces régions, caractérisées par un faible accès à l’assainissement rural, bénéficient désormais d’une attention particulière pour renforcer les mesures d’hygiène et de santé publique.

L’approche communautaire adoptée par l’ATPC est l’un de ses aspects les plus louables. Elle permet aux villages de prendre en main leurs propres problèmes, de diagnostiquer les lacunes en matière d’hygiène et de santé publique, et de mettre en œuvre des solutions adaptées à leurs besoins spécifiques. Cette autonomisation des communautés renforce leur engagement et leur responsabilisation, créant ainsi des changements durables.

La récente distribution de véhicules par le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque une étape importante dans l’accélération des efforts de l’ATPC. Ces nouveaux équipements logistiques permettront de renforcer les capacités opérationnelles sur le terrain, facilitant ainsi la mise en œuvre des initiatives visant à éliminer la DAL.

Lors d’un événement à Diamniadio, Cheikh Tidiane Dièye, accompagné de représentants de l’UNICEF, a souligné l’impact positif de ces développements logistiques sur la progression du programme. La feuille de route est claire : un Sénégal sans DAL d’ici 2030. Avec plus de 11 000 villages ciblés pour abandonner cette pratique d’ici la date butoir, les progrès réalisés jusqu’à présent suscitent un optimisme bien fondé quant à la réalisation de cet objectif ambitieux.

L’ATPC au Sénégal témoigne de ce qui peut être accompli lorsque les gouvernements, les organisations internationales et les communautés locales unissent leurs forces pour résoudre les défis de santé publique. Avec des progrès notables déjà réalisés et une détermination continue à éliminer la DAL, le Sénégal est sur la voie d’un avenir plus sain et plus hygiénique pour tous ses citoyens.

Enquête sur l’Incident de l’Avion de Transair à l’AIBD : Implication Internationale pour la Vérité

Le Bureau d’enquête et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a été chargé de mener une enquête approfondie sur la sortie de piste de l’avion de Transair à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) dans la nuit de mercredi à jeudi. Cet incident, survenu au moment du décollage de l’appareil affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a fait 11 blessés, dont 4 graves.

Dans un développement récent rapporté par L’Observateur dans son édition de ce samedi, il est indiqué que le BEA ne sera pas seul dans sa mission d’éclaircir les circonstances de cet accident. Les pays d’origine des victimes non sénégalaises seront également impliqués dans l’enquête. Ces pays comprennent la France, l’Arabie saoudite, l’Australie et le Mali.

Cette décision témoigne de la volonté de garantir une enquête transparente et exhaustive, impliquant les autorités des pays concernés pour établir la vérité sur les causes de l’incident. En intégrant les pays d’origine des victimes dans le processus d’enquête, on garantit une approche collaborative et internationale pour identifier les facteurs contributifs et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de futurs incidents.

L’implication de plusieurs nations dans cette enquête souligne l’importance de la coopération internationale en matière de sécurité aérienne. Alors que l’aviation civile est un domaine mondialisé, il est essentiel que les pays travaillent ensemble pour assurer la sécurité des passagers et des équipages, où qu’ils voyagent à travers le monde.

En attendant les résultats de l’enquête, les autorités et les experts continueront à travailler de manière diligente pour comprendre les circonstances exactes de l’incident de l’avion de Transair à l’AIBD, afin d’apporter des réponses aux familles des victimes et de renforcer la sécurité de l’aviation civile dans la région et au-delà.

Kaolack : Les maraîchers de Ngane Alassane réclament un plan de délimitation

Au cœur de la région de Kaolack, les maraîchers de Ngane Alassane se trouvent confrontés à une situation alarmante concernant la pérennité de leurs activités agricoles. Réunis au sein de la société coopérative des producteurs maraîchers, ces plus de 200 membres ont lancé un appel pressant aux autorités pour la mise en place urgente d’un plan de délimitation de leur zone d’exploitation.

Dans cette étendue de 25 hectares, plus de 500 femmes trouvent leur subsistance en y récoltant des légumes destinés aux marchés de Kaolack, Kaffrine et Fatick. Ces terres, au-delà de leur importance économique locale, sont également fréquentées par des commerçantes gambiennes et guinéennes, créant ainsi un véritable écosystème économique.


Cependant, malgré cette vitalité, la zone est aujourd’hui menacée par plusieurs facteurs, dont la salinisation des sols et l’accaparement des terres. Ces défis compromettent non seulement les rendements agricoles mais mettent également en péril les moyens de subsistance des maraîchers et de leurs familles.
Cheikh Balla Diallo, président de la coopérative, tire la sonnette d’alarme : « C’est le moment de dire stop, ça suffit maintenant car la terre appartient à ceux qui l’exploitent ». Il souligne l’urgence d’un plan de délimitation pour sécuriser les terres et assurer la continuité des activités agricoles.


Pourtant, malgré les appels répétés des maraîchers, les autorités semblent rester sourdes à leurs préoccupations. Une demande d’audience adressée au gouverneur de la région depuis le 12 mars 2024 est restée sans réponse jusqu’à présent. Cette inaction alimente l’inquiétude des maraîchers, conscients des enjeux vitaux pour leur communauté.


Ainsi, les maraîchers interpellent non seulement le gouverneur mais également l’ensemble des acteurs concernés, incluant le préfet du département, le maire de la commune de Kaolack, ainsi que les services de la SDE, de l’hydraulique et de la Senelec. Ils rappellent les promesses électorales des responsables locaux et soulignent l’importance cruciale de sauvegarder la souveraineté alimentaire de la région et de lutter contre le chômage.


Dans cette attente, les maraîchers bénéficient déjà du soutien du Proval CV, qui leur a fourni des infrastructures telles que des mini-forages, des bassins et du grillage pour protéger une partie de leurs terres. Toutefois, ces mesures ne peuvent être que temporaires face à l’ampleur des défis auxquels la coopérative est confrontée.


En conclusion, l’appel des maraîchers de Ngane Alassane résonne comme un cri d’alarme pour la préservation des terres agricoles et la sauvegarde des moyens de subsistance de toute une communauté. Face à ces enjeux cruciaux, l’action des autorités est plus que jamais attendue pour garantir un avenir durable à cette région agricole emblématique de Kaolack.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal : Défis et Progrès

Depuis son adoption en 2014, la loi sénégalaise contre le tabac a marqué une avancée significative dans la lutte contre le fléau du tabagisme. Cependant, malgré ses progrès, des lacunes persistent, notamment face à l’évolution des produits du tabac et au non-respect des zones non-fumeurs. Actuellement, une révision de cette loi est en cours dans le processus administratif pour adresser ces défis cruciaux.

Les efforts inlassables des militants anti-tabac, dirigés par le Dr. Abdoul Aziz Kassé, ont joué un rôle déterminant dans les avancées réalisées depuis 2012. Leur engagement a permis d’empêcher l’industrie du tabac d’influencer les politiques publiques, ouvrant la voie à des réformes essentielles.

Parmi les victoires notables, on compte l’augmentation significative du prix du paquet de cigarettes, passant de 200 à 800 francs CFA. De plus, l’élimination de la publicité des produits du tabac dans l’espace public sénégalais et l’ajout d’avertissements sanitaires visuels sur les emballages de cigarettes ont marqué des pas importants dans la lutte contre le tabagisme.

Cependant, malgré ces succès, certaines initiatives clés, telles que l’interdiction complète de fumer dans tous les espaces publics, n’ont pas été entièrement réalisées en raison de l’ingérence de l’industrie lors de la promulgation de la loi. Cela souligne la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir toute influence néfaste sur les politiques de santé publique.

Les militants anti-tabac restent optimistes quant à la capacité des nouvelles autorités à corriger ces imperfections et à renforcer la législation anti-tabac pour mieux protéger la population contre les méfaits du tabagisme.

En parallèle, des instruments tels que le Programme national et le Comité national de lutte contre le tabagisme ont été établis pour soutenir cette cause vitale. Cependant, des mesures fiscales plus strictes sont nécessaires, notamment une taxe plus significative sur le tabac, afin d’avoir un réel impact sur le prix du tabac et, par conséquent, sur sa consommation.

En somme, la révision en cours de la loi anti-tabac au Sénégal témoigne de l’engagement continu du pays à lutter contre le tabagisme. Avec la collaboration entre les autorités, les militants et la société civile, il est possible de renforcer davantage les mesures de prévention et de protection de la santé publique contre les ravages du tabac.

Rénovations à l’Assemblée nationale : Déclaration de politique générale du Premier ministre dans l’incertitude

L’Assemblée nationale s’engage dans des travaux de rénovation de sa salle des plénières, déclenchant des interrogations quant à l’impact sur la prochaine Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre, Ousmane Sonko.

Les détails sur la nature et la durée des rénovations restent flous, mais avec la date butoir du 2 juillet prochain pour la présentation de sa feuille de route, Sonko pourrait être confronté à des défis logistiques. Les optimistes parient sur la possibilité que les travaux soient achevés à temps pour permettre à Sonko de s’exprimer devant les députés dans l’hémicycle.

Cependant, des voix plus prudentes suggèrent que la salle des plénières rénovée pourrait ne pas être disponible pour l’événement. Dans ce cas, Sonko devra trouver un autre lieu pour sa DPG, comme le souligne un parlementaire anonyme qui insiste sur la nécessité de trouver une alternative appropriée.

Malgré les incertitudes, Sonko reste confiant dans sa capacité à présenter sa feuille de route au peuple, quel que soit le lieu choisi. Cette situation soulève des questions sur l’importance des traditions parlementaires et sur la flexibilité nécessaire pour s’adapter aux contraintes logistiques.

CHEIKH BAMBA DIÈYE À L’AIBD SA : La vision stratégique du nouveau capitaine à bord

La passation de service à la Direction générale de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD-SA) entre le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, et le nouveau Directeur général, Cheikh Bamba Dièye, s’est déroulée ce vendredi dans une atmosphère empreinte de solennité et de cordialité. Cette transition marque le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, sous la direction de Cheikh Bamba Dièye, qui s’est engagé à traduire en actes concrets la vision du président de la République pour le secteur des transports aériens.

Dans son discours, Cheikh Bamba Dièye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que envers le Premier ministre, Ousmane Sonko, et le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque citoyen dans le développement du pays et a appelé tout le personnel d’AIBD-SA à être des acteurs du changement.

« Le développement du Sénégal doit passer par l’engagement de chaque citoyen. Nous pouvons avoir les meilleures autorités, mais si nous ne sommes pas déterminés à être des acteurs du changement, nous ne pourrons pas réaliser notre développement », a déclaré Cheikh Bamba Dièye.

Le nouveau Directeur général s’est dit persuadé que chaque membre du personnel d’AIBD-SA sera un porteur de changement dans la mise en œuvre de la nouvelle vision de la gouvernance publique prônée par le président de la République. Il a annoncé son intention de travailler avec sérieux et rigueur pour évaluer la situation actuelle de l’entreprise et élaborer un plan d’action visant à améliorer sa performance.

« Nous allons travailler ensemble pour évaluer la situation actuelle de AIBD-SA et élaborer un plan d’action pour booster le secteur de l’aviation civile. Nous allons concrétiser la vision du président de la République en actes concrets », a affirmé Cheikh Bamba Dièye.

Avant de céder sa place à son successeur, le Directeur général sortant, Abdoulaye Dièye, a salué les performances réalisées par l’aviation sénégalaise sous sa direction. Il a mis en avant les succès obtenus dans la mise en exploitation et la certification des aéroports de Saint-Louis et de Cap Skiring, qui ont permis au Sénégal d’obtenir une note remarquable en matière de sécurité de l’aviation civile.

La passation de service entre Abdoulaye Dièye et Cheikh Bamba Dièye marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour AIBD-SA, placée sous le signe de l’engagement, de la rigueur et de la détermination à concrétiser la vision présidentielle pour le secteur des transports aériens au Sénégal.

Le Dakarois

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Affaire foncière à Kaolack : Atelier d’échanges pour trouver des solutions

Un atelier de réflexion et d’échanges s’est tenu ce vendredi à Kaolack, mettant en lumière les défis fonciers auxquels la région est confrontée. Réunissant des représentants des autorités étatiques, de la société civile, du monde paysan et des ONG, cette rencontre a été organisée par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) et le Cadre de Réflexion et d’Action sur le Foncier au Sénégal (CRAFS), avec le soutien du projet Seen Suuf.

Sidy Ba, président de la plateforme régionale de la gouvernance foncière de Kaolack, a souligné l’importance de cette réunion pour aborder les enjeux fonciers et proposer des solutions. « Nous nous sommes réunis pour discuter, échanger un peu sur la situation foncière au niveau de la région de Kaolack et comment faire pour qu’il y ait moins de problèmes sur cet aspect », a-t-il déclaré.


L’objectif principal était d’identifier les sources de conflits fonciers potentiels et existants, et de trouver des mesures appropriées pour une gestion apaisée des conflits. Sidy Ba a souligné l’importance de gérer de manière proactive les tensions foncières, en particulier dans une région où le foncier est une source de conflit persistante.


Mamour Dramé, coordonnateur régional du projet Seen Suuf à Kaolack, a également exprimé l’urgence de trouver des solutions au problème foncier, tant au niveau régional que national. « Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, nous constatons un engouement pour prendre en charge la question du foncier. C’est une mesure que nous saluons car le foncier est une question problématique », a-t-il expliqué.


Il a également souligné l’importance de tenir compte des réflexions déjà menées et des exemples de bonnes pratiques établies par des projets comme Seen Suuf et d’autres ONG. Selon lui, toute réforme foncière, en particulier dans les zones rurales, doit impliquer toutes les parties prenantes pour garantir une approche équitable et équilibrée qui prend en compte les divers enjeux liés à l’utilisation des terres.


Cet atelier d’échanges a mis en lumière l’importance cruciale de trouver des solutions concertées pour résoudre les défis fonciers à Kaolack et au Sénégal dans son ensemble. Seule une approche inclusive et collaborative peut permettre de répondre efficacement aux besoins des différentes parties prenantes et de garantir une gestion durable des ressources foncières.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Pèlerinage : Ousmane Sonko vise des conditions optimales pour les fidèles

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a récemment présidé une réunion interministérielle axée sur les préparatifs du prochain pèlerinage en Arabie Saoudite. L’objectif : s’assurer que les milliers de fidèles sénégalais qui entreprennent ce voyage puissent bénéficier de conditions d’hébergement, de restauration et de prise en charge médicale optimales.

Dans cette optique, M. Sonko a adressé des recommandations précises aux services publics concernés, notamment au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. Il leur a enjoint de veiller à garantir aux pèlerins des conditions d’hébergement de qualité, aussi bien à La Mecque qu’à Mina, et à éviter les problèmes d’hébergement rencontrés lors de précédentes éditions du pèlerinage.
La restauration des pèlerins a également été mise en avant, avec l’accent mis sur la qualité des repas et la collaboration avec des prestataires sénégalais. Par ailleurs, une surveillance médicale adéquate, en partenariat avec les autorités saoudiennes, a été jugée essentielle pour assurer la santé et le bien-être des fidèles durant leur séjour.
En parallèle, le Premier ministre a demandé à être informé des mesures prises par les voyagistes privés pour garantir le respect de leurs obligations envers les pèlerins. Un délai a été fixé pour recevoir ces informations, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans l’organisation du pèlerinage.
Sur le plan logistique, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a été chargé de s’assurer que les compagnies aériennes, notamment Air Sénégal et Flynas, prennent les mesures nécessaires pour assurer le transport des pèlerins dans le respect du calendrier des vols.
Enfin, le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam devra présenter un plan visant à réduire de manière significative le coût financier pour les pèlerins lors du prochain pèlerinage à La Mecque, dans un délai de quatre mois. Cette démarche vise à rendre le pèlerinage plus accessible et à permettre à un plus grand nombre de fidèles de réaliser ce rite religieux majeur.
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Le Dakarois Quotidien N°173 – du 11 ET 12/05/2024

🔴 NOUVEAU CAPITAINE À BORD DE L’AIBD : LA VISION STRATÉGIQUE DE CHEIKH BAMBA DIÈYE
🔴 Banque agricole : Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général

Fadilou Keïta prend les rênes de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : Une nouvelle ère pour l’institution

Ce vendredi marque un tournant significatif pour la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) avec l’installation de Fadilou Keïta en tant que nouveau Directeur général. Cette nomination intervient alors que le précédent responsable politique de PASTEF, Cheikh Issa Sall, passe le témoin à Keïta, qui apporte avec lui une solide expérience dans le domaine de la gestion financière.

Fadilou Keïta, également manager en gestion financière, amène une vision dynamique et novatrice à la CDC. Fort de ses compétences et de son engagement envers l’excellence professionnelle, il est appelé à guider l’institution vers de nouveaux horizons et à renforcer son rôle en tant qu’acteur majeur du développement économique du Sénégal.

En tant que Directeur général, Keïta aura pour mission de consolider les activités de la CDC et de promouvoir ses services auprès du public et des partenaires institutionnels. Son leadership sera crucial pour orienter les investissements de la CDC vers des projets stratégiques et à fort impact social, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Cette nomination suscite des attentes élevées quant aux initiatives que Keïta pourrait mettre en œuvre pour moderniser et dynamiser la CDC. Les défis sont nombreux, mais avec sa détermination et sa vision claire, Keïta est prêt à relever ces défis et à positionner la CDC comme un moteur de progrès et de développement pour le Sénégal.

En cette période de transition, les regards sont tournés vers Fadilou Keïta pour voir comment il dirigera la CDC vers de nouveaux sommets, tout en maintenant les normes élevées d’intégrité, de transparence et d’efficacité qui ont toujours caractérisé cette institution financière essentielle.

La RTS sous la direction de Pape Alé Niang : vers un nouveau visage du service public médiatique

Dans le paysage médiatique sénégalais, la Radio-télévision sénégalaise (RTS) occupe une place centrale en tant que média public. Ces dernières années, elle a souvent été critiquée pour son manque de pluralisme et sa supposée partialité politique. Cependant, avec l’arrivée de Pape Alé Niang à sa tête en tant que directeur général de l’audiovisuel public sénégalais, de nouveaux espoirs et attentes émergent quant à l’évolution de ce média d’État.

Nommé à ce poste en avril dernier, Pape Alé Niang, journaliste renommé et proche du Premier ministre Ousmane Sonko, a affirmé sa volonté de faire de la RTS un reflet fidèle de la diversité et du pluralisme qui caractérisent la société sénégalaise. Lors de sa prise de fonction, il a souligné l’importance de garantir aux téléspectateurs des conditions optimales en matière d’information, de transparence et d’ouverture à toutes les sensibilités politiques, culturelles et sociales du pays.

Ancien collaborateur de médias privés tels que Sud FM et 2STV, ainsi que fondateur du site d’information Dakar Matin, Pape Alé Niang apporte avec lui une expérience diversifiée et un engagement en faveur d’un journalisme indépendant et équitable. Malgré son passé marqué par des arrestations liées à ses prises de position, Niang est reconnu pour son professionnalisme et sa détermination à défendre la liberté de la presse et l’accès à l’information pour tous les citoyens.

La nomination de Niang à la tête de la RTS suscite donc des espoirs quant à une transformation profonde de ce média public. Les attentes portent notamment sur une plus grande ouverture aux voix dissidentes, une couverture plus équilibrée des événements politiques et sociaux, ainsi qu’une modernisation des pratiques journalistiques pour répondre aux défis de l’ère numérique.

Dans un contexte où la liberté d’expression et le pluralisme médiatique sont des enjeux cruciaux pour la démocratie sénégalaise, la direction de Pape Alé Niang à la RTS pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour le service public médiatique au Sénégal, caractérisée par l’engagement en faveur de la transparence, de l’objectivité et du respect de la diversité des opinions.

Contestation du lotissement à Médina Wandifa : Les populations exigent des comptes

Les habitants de la commune de Médina Wandifa, dans le département de Bounkiling (région de Sedhiou), se sont mobilisés lors d’un rassemblement ce vendredi pour demander l’annulation du lotissement réalisé en 2009, qu’ils estiment non autorisé. Selon Bakary Faty, président du Collectif pour la défense des intérêts de la commune, aucun service compétent n’a été impliqué dans ce lotissement, et les paiements des frais de bornage ont été encaissés par le maire, en violation des règles comptables.

Les membres du collectif accusent le maire Malang Seyni Faty d’avoir loti toutes les terres de la commune, au détriment des générations futures. Une plainte a été déposée à cet effet, et le collectif demande que le maire réponde de ses actes devant le tribunal de grande instance de Sedhiou. Ils espèrent que la protection dont le maire aurait bénéficié sous l’ancien régime sera levée pour que justice soit rendue.

En outre, le collectif dénonce la gestion jugée calamiteuse du maire, affirmant qu’il a préféré dépenser 90 millions pour les festivités des 15 ans de la mairie plutôt que de régler une facture de 11 millions pour assurer l’accès à l’eau dans la commune.

Malgré nos tentatives pour contacter le maire afin de recueillir ses commentaires sur ces accusations, aucune réponse n’a été obtenue. La situation demeure tendue dans la commune de Médina Wandifa, avec des habitants déterminés à faire la lumière sur les actions de leur édile et à défendre les intérêts de leur communauté.

Sokhna Aida Saliou Thioune, la « mère des thiantacounes », se lance dans le monde des affaires avec une boutique de tissus de luxe

Connue comme la « mère des thiantacounes » et veuve de feu Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aida Saliou Thioune surprend en dévoilant une nouvelle facette d’elle-même en tant que femme d’affaires. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique, entièrement dédiée à la vente de tissus de luxe.

Dans une déclaration, elle exprime son désir d’inspirer les jeunes à travers son travail en montrant l’exemple et en créant des opportunités d’emploi. Cette initiative témoigne de sa volonté de contribuer au développement économique et social en offrant des possibilités d’emploi dans son domaine d’expertise.

Passionnée de mode, Sokhna Aida Saliou Thioune a déjà fait ses premiers pas dans l’industrie textile en lançant sa propre maison de couture l’année dernière. Sa ligne de vêtements, en phase avec les tendances actuelles, a rencontré un franc succès auprès d’une clientèle avide de créations élégantes et raffinées.

Cette nouvelle entreprise montre la diversité des talents et des intérêts de Sokhna Aida Saliou Thioune, démontrant qu’elle est bien plus qu’une figure religieuse éminente. Son engagement envers l’autonomisation économique et la création d’emplois illustre sa vision de contribuer positivement à la société et d’inspirer les générations futures par son exemple.

Avec cette nouvelle boutique, Sokhna Aida Saliou Thioune ouvre un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle, où elle combine sa passion pour la mode avec son désir de soutenir la jeunesse et de favoriser le développement économique local.

Opération policière d’envergure : Plus de 600 délinquants appréhendés pour assurer la sécurité publique

Dans une vaste opération de sécurité déployée par la Police nationale, plus de 600 agents en uniforme et en civil ont été mobilisés dans les zones à risque afin de traquer les délinquants et garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens. Sous la supervision de la Direction de la Sécurité publique, cette initiative s’est déroulée de nuit, du mercredi au jeudi, et a abouti à l’arrestation de 478 individus, selon des sources de Seneweb.

Parmi les personnes interpellées, 279 ont été arrêtées pour vérification d’identité, 94 pour ivresse publique et manifeste, 43 pour nécessité d’enquête, un pour détention et trafic de chanvre indien, cinq pour détention et usage de chanvre indien, un pour vagabondage, 11 pour détention de chanvre indien, 16 pour vols, un pour homicide involontaire par accident de la circulation, deux pour non-inscription sur le fichier sanitaire et social, un pour rébellion et outrage, un pour usurpation de fonction, six pour trafic de migrants, cinq pour racolage, sept pour usage de produits cellulosiques, un pour abus de confiance et quatre pour rixe sur la voie publique.

Cette opération démontre l’engagement ferme des autorités policières à lutter contre la criminalité et à maintenir l’ordre public dans les zones sensibles. Elle vise à dissuader les comportements déviants et à réaffirmer la présence de l’État dans toutes les sphères de la société pour garantir la sécurité et le bien-être de tous les citoyens.

Les efforts continus des forces de l’ordre pour assurer la sécurité publique sont essentiels pour préserver la tranquillité des communautés et promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous. Cette opération marque une étape importante dans la lutte contre la criminalité et témoigne de l’engagement indéfectible des autorités à maintenir la paix et l’ordre dans le pays.

Pressions du FMI sur le nouveau gouvernement sénégalais : Entre décisions difficiles et défis populaires

Le nouveau Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, se retrouve confronté à un dilemme complexe alors que les pressions du Fonds monétaire international (FMI) s’intensifient pour réduire le déficit budgétaire et augmenter les prix de l’énergie. Cette situation met en lumière les défis inhérents à la réalité du pouvoir, où les décisions politiques doivent souvent jongler entre les impératifs économiques et les attentes du peuple.

Les récentes recommandations du FMI pressent le gouvernement sénégalais de réduire le déficit budgétaire, passant de 4,9% en 2023 à 3,9% en 2024. Cette demande s’accompagne de l’exigence d’augmenter les prix de l’énergie, notamment du carburant et de l’électricité, afin de réduire les subventions et d’atteindre une « vérité des prix ».

Cependant, cette approche soulève des préoccupations majeures quant à son impact sur le coût de la vie pour les citoyens sénégalais. Alors que la population attend des mesures visant à réduire la cherté de la vie, toute augmentation des prix de l’énergie risque d’avoir des répercussions directes sur les dépenses des ménages, ainsi que sur les coûts de production et de transport pour les entreprises.

De plus, cela remet en question les programmes de souveraineté économique du nouveau gouvernement, axés sur la promotion de l’agriculture et de la transformation des produits locaux. L’augmentation des prix de l’énergie pourrait compromettre ces initiatives en augmentant les coûts de production et en entravant la compétitivité des industries locales.

La position du gouvernement face à ces pressions du FMI sera scrutée de près, en particulier compte tenu de son engagement antérieur à l’égard des institutions internationales. Alors que le précédent président Macky Sall a cédé à certaines exigences du FMI, notamment en augmentant les prix du carburant et de l’électricité, il reste à voir si le nouveau gouvernement, dirigé par Diomaye et Sonko, suivra la même voie ou adoptera une approche différente.

Une revue des politiques économiques est prévue en juin, offrant ainsi une occasion cruciale de déterminer la direction future du gouvernement en matière de politique économique. Dans tous les cas, le Premier ministre Sonko et son équipe devront naviguer avec prudence entre les impératifs économiques et les attentes populaires pour assurer un développement durable et équitable du Sénégal.

Cheikh Ahmed Tidiane Ba quitte son poste de Directeur Général de la Banque Agricole du Sénégal

Cheikh Ahmed Tidiane Ba, figure éminente du secteur financier sénégalais, a annoncé son départ de la Banque Agricole du Sénégal, qu’il a dirigée depuis 2023, via un post sur Facebook. Dans ce message empreint de reconnaissance et de gratitude, il évoque la fin d’un chapitre important de sa carrière professionnelle.

Dans ses mots, il exprime sa gratitude envers sa famille, ses proches, ainsi que ses collaborateurs dévoués et ses amis fidèles. Il n’oublie pas de remercier l’État, actionnaire majoritaire de la banque, pour la confiance placée en lui au fil des années. Son parcours professionnel impressionnant, marqué par des postes clés à la Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) où il a finalement occupé le poste de directeur général en 2014, ainsi qu’à la tête de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) en 2019, témoigne de son dévouement envers le service public.

Bien qu’il reconnaisse que tout n’a pas été parfait, Cheikh Ahmed Tidiane Ba exprime sa confiance en la nouvelle équipe qui prendra les rênes de la Banque Agricole du Sénégal, dirigée par une personne qu’il décrit comme compétente et engagée. Il se montre optimiste quant à la capacité de cette équipe à continuer à servir le Sénégal et le secteur agricole avec excellence.

Cette annonce marque ainsi la fin d’une étape importante dans la carrière de Cheikh Ahmed Tidiane Ba, tout en ouvrant la voie à de nouveaux défis et opportunités. Son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement économique du Sénégal restent incontestables, et son héritage continuera de marquer le paysage financier sénégalais.

Manifestation des ouvriers pour le paiement de leurs salaires : Appel à l’intervention des autorités

Ce vendredi 10 mai, à Koungheul, des dizaines d’ouvriers recrutés pour le projet de construction et de réhabilitation de la route Maka Gouye – Lour Escale – Ribot Escale ont exprimé leur mécontentement en manifestant pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire.

Les travailleurs, engagés par l’entreprise AREZKI pour effectuer ces travaux, ont fait part de leur colère et de leur frustration face au non-respect des accords conclus lors de leur recrutement. En plus du retard dans le versement de leurs salaires, ils exigent des améliorations significatives de leurs conditions de travail, notamment une augmentation de leurs rémunérations, le paiement des heures supplémentaires et la formalisation de leurs contrats de travail.

Un des ouvriers présents lors de la manifestation a déclaré à la presse : « Nous, opérateurs, chauffeurs, mécaniciens et ouvriers de l’entreprise AREZKI, nous réclamons notre salaire depuis le mois de janvier. Nous n’avons rien, nous souffrons dans nos maisons avec nos femmes et nos enfants ».

Face à cette situation, les travailleurs en appellent à l’intervention des autorités compétentes pour trouver une solution urgente à leur problème. Ils espèrent que les autorités pourront engager un dialogue avec l’entreprise AREZKI afin de garantir le respect de leurs droits et de mettre fin à cette situation précaire.

Malheureusement, malgré nos tentatives, nous n’avons pas pu contacter l’entreprise AREZKI pour obtenir sa version des faits. Cependant, il est impératif que toutes les parties impliquées trouvent rapidement un terrain d’entente pour assurer le bien-être des travailleurs et la bonne marche du projet.

Nouveaux rapports explosifs de la Cour des Comptes : Révélations sur la gestion des communes et des structures publiques

Une nouvelle série de rapports cinglants émanant de la Cour des Comptes vient d’être dévoilée, amplifiant les remous déjà engendrés par les révélations précédentes. Après la mise en ligne, le 30 avril dernier, de quarante-cinq (45) rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023, voici que trente (30) autres viennent s’ajouter à la liste, apportant leur lot de découvertes troublantes.

Selon nos sources chez Seneweb, ces documents scrutent avec une loupe implacable la gestion des communes à travers le Sénégal, ainsi que d’autres structures publiques. Leur contenu promet de soulever des questions cruciales sur la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des deniers publics.

Cette avalanche de rapports intervient dans le sillage d’une demande émanant du président Bassirou Diomaye Faye, formulée il y a quelques semaines, exigeant la publication des rapports de différents organes de contrôle pour les années allant de 2019 à 2023. Cette directive englobe notamment les rapports de l’Inspection Générale de l’État (IGE), de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), en plus de ceux de la Cour des Comptes.

L’objectif affiché de cette initiative est de faire la lumière sur la gestion des fonds publics sur une période significative, permettant ainsi d’identifier d’éventuelles dérives et lacunes dans les mécanismes de contrôle et de régulation. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la transparence et l’intégrité dans la gouvernance publique.

Ces nouveaux rapports sont attendus avec impatience par le public et les observateurs, dans l’espoir qu’ils fourniront des informations cruciales pour améliorer la gestion des ressources publiques et restaurer la confiance des citoyens dans les institutions chargées de veiller à leur bonne utilisation.

Interruption de la circulation sur le TER les 19 et 20 Mai : Travaux de maintenance à prévoir

La Société d’Exploitation et de Maintenance du Train Express Régional (SETER) a annoncé que des travaux de maintenance préventive seront effectués sur le tronçon Rufisque – Diamniadio les 19 et 20 mai prochains. En conséquence, aucun train ne circulera sur cette portion de la ligne jusqu’à 11 heures.

Cette interruption de service vise à permettre la réalisation des travaux nécessaires pour assurer la sécurité et la fiabilité du réseau ferroviaire. Pendant cette période, les circulations entre Dakar et Rufisque seront maintenues normalement. Cependant, les usagers reliant Rufisque à Diamniadio devront prendre leurs dispositions alternatives jusqu’à la reprise du service à 11 heures.

La SETER encourage les voyageurs à anticiper ces perturbations et à planifier leurs déplacements en conséquence. Des mesures seront prises pour informer les usagers de toute mise à jour concernant la reprise de la circulation sur le tronçon Rufisque – Diamniadio.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à garantir le bon fonctionnement et la sûreté du Train Express Régional, contribuant ainsi à offrir un service de transport efficace et sécurisé à la population.

Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall

Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Ethique et de Déontologie dans les médias (CORED) a élevé la voix pour recadrer la journaliste Aïssatou Diop Fall qui témoignait dans une vidéo virale de sa démarche auprès de certaines autorités pour gagner des avantages. Une pratique jugée anti conforme à sa profession. 

« Le CORED a suivi avec désolation une vidéo devenue virale, d’une émission de la chaine Youtube PublicSN TV. Dans cette vidéo Aïssatou Diop Fall, journaliste et responsable de ladite chaine avoue des pratiques aux antipodes des exigences éthiques et déontologiques de la profession. Le CORED condamne fermement les pratiques non recommandables d’Aissatou Diop Fall qui ne sont pas acceptables, ni de la part de la journaliste, encore moins de la responsable de média. Ces pratiques pas du tout honorables jettent le discrédit sur la profession, et au-delà sur les entreprises de presse et leurs acteurs de manière générale», a indiqué dans un communiqué, l’institution de veille dans le secteur des médias. A cet effet, le CORED renseigne, s’être autosaisi de l’affaire qu’il va transmettre à son Tribunal des pairs chargé d’étudier le cas de la journaliste et de prendre une décision rendue sous forme d’avis. 

Le CORED a toutefois saisi l’occasion pour faire un rappel de l’Article 19 du Code de la presse qui stipule que « Le journaliste et le technicien des médias ne doivent accepter aucun avantage, ni aucune promesse qui pourraient limiter leur indépendance professionnelle ou l’expression de leur propre opinion ». 

Dans la vidéo partagée sur les réseaux sociaux, la journaliste Aïssatou Diop Fall racontait des discussions qu’elle a entretenu avec des dignitaires du régime de Macky Sall et dont le but n’est motivé que par la satisfaction d’une doléance pécuniaire.

Faute dans l’exercice de sa fonction: le CORED recadre Aïssatou Diop Fall.

Lettre ouverte à son excellence Bassirou Diomaye Faye, président de la république du Sénégal

Excellence, Monsieur le président de la République

Permettez-nous de nous présenter avant d’en venir au cœur de notre propos. Nous sommes Ngugi Wa Thiong’o du Kenya et Boubacar Boris Diop du Sénégal. Tous deux romanciers et essayistes, nos œuvres les plus connues sont respectivement Decolonizing the Mind: The Politics of Language in African Literature (1986) et Murambi, le livre des ossements (2000), consacré au génocide perpétré en 1994 contre les Tutsi au Rwanda. Ce qu’il importe toutefois de souligner au regard de la motivation principale de cette lettre ouverte, c’est qu’en plus de notre production littéraire en anglais et en français – les langues des anciens colonisateurs – nous avons publié des ouvrages dans nos langues maternelles, le Kikuyu et le Wolof parmi lesquels Matigari (1986) et Bàmmeelu Kocc Barma (2017).

Nous vous félicitons sincèrement pour votre investiture en tant que nouveau président de la République du Sénégal. Nos félicitations vont également à votre Premier ministre et compagnon de lutte, M. Ousmane Sonko. Par cette brillante élection qui n’a été contestée par aucun de vos rivaux, le peuple sénégalais ne vous a pas choisi comme son maître mais comme l’esclave de ses rêves. Il ne fait aucun doute à nos yeux que vous saurez vous hisser à la hauteur de ses espérances.

Nous ne nous sommes certes jamais rencontrés en personne mais toute l’Afrique, en vérité le monde entier, vous connaît et nous savons que votre jeunesse même a fait souffler un vent d’optimisme sur le continent africain. C’est du reste pour cette raison que nous avons pris la liberté de nous adresser aujourd’hui à vous en tant que vos aînés, à l’africaine en quelque sorte, mais aussi en tant que deux de vos admirateurs.

Si l’Afrique va aujourd’hui encore si mal, c’est la faute de ses leaders politiques qui, à quelques exceptions près, comme Kwame Nkrumah, ont trahi les populations africaines. De mauvais dirigeants ont tout simplement normalisé les anomalies du colonialisme et du néo-colonialisme, qui n’est rien d’autre que l’africanisation du système colonial. Voilà pourquoi nos ressources naturelles continuent depuis si longtemps à enrichir l’Europe et l’Occident. Au moment où les regards de ces complexés restent obsessionnellement tournés vers l’Occident, on ne peut manquer de s’interroger : où sont donc nos inventeurs ? Nos ingénieurs ? Nos explorateurs spatiaux ? L’Afrique aspire à un leadership capable d’enflammer l’imagination de sa jeunesse. Mais cela ne pourra jamais se faire avec des présidents qui ne savent qu’imiter l’Occident, des présidents qui ne croient ni en eux-mêmes ni en leurs peuples. Vous, Excellence, vous avez la possibilité d’ouvrir pour votre peuple des sentiers nouveaux, vous pouvez lui redonner une telle confiance en lui-même qu’il traitera, tout naturellement, d’égal à égal avec toutes les autres nations de la terre. Gardez cependant à l’esprit que si vous choisissez cette voie, vous vous ferez bien des ennemis en Occident. Ce que l’Europe et l’Occident attendent de l’Afrique, c’est qu’elle n’arrête jamais de mettre ses matières premières à leur disposition sans rien recevoir en contrepartie. N’acceptez pas une telle iniquité. Et s’ils vous diabolisent pour cela, et ils ne manqueront pas de le faire, ne vous en souciez pas, car seul doit compter pour vous le jugement du peuple sénégalais.

Nous aimerions à présent partager avec vous quelques brèves réflexions sur la question linguistique qui nous est très familière en tant qu’écrivains. Nous avons choisi de nous concentrer sur ce problème particulier parce que, à notre humble avis, sa résolution est un préalable à toute révolution économique, politique, sociale et culturelle, et donc au bien-être de vos compatriotes.

Voici quelques points que nous tenons à souligner :

  1. Votre pouvoir tire sa force des citoyens sénégalais. Vous les défendez, ils vous défendent. Vous leur parlez, ils vous parlent. Mais vous ne pouvez pas le faire en utilisant une langue qu’ils ne comprennent pas. N’est-ce pas là une évidence, M. le président ?
  2. Les langues sénégalaises doivent être la pierre angulaire du nouveau Sénégal. Chaque Sénégalais a le droit d’exiger le respect de sa langue maternelle. Évitez toute hiérarchisation des langues. Priorité donc à la langue maternelle, qu’elle soit le pulaar, le seereer, le soninke, le wolof, le mandinka, le joolaa ou toute autre langue parlée au Sénégal. Mais si une langue sénégalaise, par exemple le wolof, devient celle qui permet la communication entre tous les Sénégalais, cela ne doit poser aucun problème. Voici notre conception de la politique linguistique : la langue maternelle d’abord. Ensuite, disons, le wolof. Ensuite, disons le swahili, le français, etc. Si vous connaissez toutes les langues du monde sans connaître votre langue maternelle, vous êtes en état d’esclavage mental. En revanche si après avoir maîtrisé votre langue maternelle vous y ajoutez toutes les autres langues du monde, vous n’en serez que plus riche et plus fort.
  3. Encouragez les traductions entre les langues sénégalaises. C’est à nos yeux un point fondamental. Nous proposons à cet effet la mise en place d’un centre national d’interprétation et de traduction qui permettrait une symbiose et une fertilisation croisée entre les langues de votre pays et entre celles-ci et les langues de l’Afrique et du monde. Votre Excellence, de nombreux Africains ont apprécié le fait que lors de votre première visite officielle en Gambie, vous et le Président Barrow avez échangé directement en wolof. Nous savons également que, contrairement à vos prédécesseurs, vous prononcez la plupart de vos discours à la fois en français et en wolof et nous pensons que c’est exactement ce qu’il faut faire. Faites votre discours dans une langue sénégalaise, puis mettez-le à disposition dans toutes les autres langues sénégalaises avant de le faire traduire en français. Aux Nations Unies, parlez dans une langue sénégalaise et votre propos pourra fairel’objet d’une traduction simultanée dans les langues de travail de cette organisation internationale. En d’autres termes, faites comme tous les autres présidents du monde, prononcez vos discours dans votre langue. En visite en France par exemple, faites-vous accompagner d’un interprète et adressez-vous dans une langue sénégalaise à votre homologue de l’Élysée. En bref, veillez à faire respecter partout les langues sénégalaises. Et cela doit commencer par l’abrogation dès que possible de l’étrange et embarrassant article 28 de la Constitution sénégalaise, qui exige de tout candidat à la présidence qu’il sache lire, écrire et parler couramment le français.
  4. Organisez les paysans et les ouvriers sénégalais. Stimulez leur créativité. Ils seront vos plus ardents défenseurs. Ne vous préoccupez pas des soi-disant élites intellectuelles qui, parce qu’elles auraient tant à perdre dans le développement des langues de votre pays, multiplient les manœuvres et les arguments fallacieux pour faire dérailler le train de l’Histoire.
  5. Les œuvres de Sembène Ousmane, notamment Les Bouts-de-bois-de-Dieu, et celles d’autres grands noms de la littérature comme Cheikh Hamidou Kane, devraient être disponibles dans toutes les langues sénégalaises. Quant à Cheikh Anta Diop, il est temps que ses livres soient au programme de toutes les écoles de votre pays.
  6. Nous souhaitons aussi que les littératures progressistes d’Afrique et du reste du monde soient disponibles dans les langues sénégalaises et enseignées dans vos écoles et dans vos universités.
  7. Nous savons bien que le Sénégal sera votre priorité. Mais il faudra ensuite vous tourner vers l’Afrique puis vers l’Asie et l’Amérique latine avant de penser à l’Europe. Et cette option devrait se refléter dans le système éducatif.
  8. Faites du Sénégal une nation de penseurs, d’inventeurs, d’artisans, d’explorateurs, une nation de créateurs, ouverte à tous les vents du monde et capable de faire respecter ses intérêts vitaux.

En espérant que ces idées et suggestions de deux compatriotes africains de bonne volonté retiendront votre attention, nous vous prions de croire, Excellence, à notre profond respect.

Ngugi wa Thiong’o et Boubacar Boris Diop

Kaolack .Assainissement : Grogne des commerçants du marché central de Kaolack à cause des eaux usées et stagnantes qui menacent leur santé et ralentissent les activités commerciales

Au marché central de Kaolack les commerçants ont encore élevé la voix pour dénoncer leur cohabitation avec les eaux usées et stagnantes qui ruisselent de partout. Ils utilisent souvent des masques pour se protéger contre les maladies .
Une situation qui est ressentie par les riverains de la porte » banana » et ses alentours . Ce sont des commerçants qui se sont regroupés au sein d’ unebassociation dénommée And Takhawou marché Kaolack qui ont, sur fonds propres ,recruté des manœuvres qui procèdent au curage des caniveaux bouchés par les eaux usées en provenance de l ‘ intérieur du marché et des égouts non fonctionnels .
Un véritable calvaire que ces commerçants subissent
La situation est beaucoup plus alarmante entre la rue qui passe derrière la montre « coloniale  » en allant vers le marché zinc
Les vendeuses de légumes et de denrées alimentaires sont inquiètes car les eaux usées infiltrent parfois leurs marchandises qui sont destinées à la consommation dans les ménages.
Pourtant l’ édile de la commune Serigne Mboup et les commissions assainissement et environnement qui ont en charge ce volet s ‘étaient déplacés juste après leur arrivée à la tête de l ‘ institution municipale pour échanger avec les commerçants afin d ‘ éradiquer ces maux .

Certes des éfforts ont été faits mais la problématique reste et demeure toujours une équation sans résultats positifs .

Face à ce fléau récurrent, ce sont les commerçants qui ont pris en mains leur destin en s’ engageant dans une dynamique citoyenne pour ôter les eaux usées de leur cadre de travail.
Au delà du manque à gagner énorme vécu quotidiennement par les commerçants à cause de l ‘ inaccessibilité des cantines, un problème de santé publique taraude leurs esprits .
Des commerçants qui risquent d ‘ être contaminés par diverses pathologies qui seraient provoquées par le mélange hétérogène qui dégage une odeur nauséabonde.
Les autorités sont alertées.

Crise dans le Secteur de la Ferraille de Fonte à Kaolack : Sérigne Momar Sokhna point un doigt d’accusateur à Ass Mamadou Pène

Le secteur de la ferraille de fonte à Kaolack traverse une période de turbulences sans précédent, mettant en péril l’économie locale et la stabilité des entreprises dans la région. Au cœur de cette crise se trouve une série de difficultés persistantes qui ont conduit à des blocages et à des pertes considérables pour les exportateurs et les industries locales.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi, le groupe des exportateurs de ferraille, représentant à la fois des acteurs sénégalais et indiens, a exprimé son inquiétude face à la situation actuelle. À la tête de ce groupe se trouve Sérigne Momar Sokhna, président des exportateurs de ferraille, qui a pris la parole pour mettre en lumière les défis majeurs auxquels est confronté le secteur.
Selon Sérigne Momar Sokhna, les problèmes ont été exacerbés par le manque d’action des autorités compétentes malgré les alertes répétées lancées depuis des mois voire des années. Il a souligné en particulier les difficultés liées au renouvellement des licences d’exportation, qui ont abouti à la délivrance de seulement deux licences sur 35 demandes, un chiffre alarmant qui entrave sévèrement les opérations des entreprises locales.
Cette situation a entraîné un blocage massif de la ferraille, avec des milliers de tonnes stockées dans les installations industrielles de la région. Ces blocages représentent non seulement un manque à gagner financier pour les entreprises, mais ils compromettent également la capacité de l’industrie à fonctionner de manière efficace et rentable.
Sérigne Momar Sokhna a pointé du doigt les pratiques des agents des douanes, en particulier à Diamniadio et à Thiès, qui bloquent les conteneurs et exigent des licences d’exportation. Il a accusé Ass Mamadou Pène, un autre exportateur, de collaborer avec ces agents pour contribuer à la crise actuelle.
Dans son appel à l’action, Sérigne Momar Sokhna a exhorté le gouvernement, en particulier le ministre du Commerce, Serigne Guèye Diop, à prendre des mesures immédiates pour résoudre les problèmes du secteur. Il a également sollicité le soutien du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du Premier ministre, Ousmane Sonko, pour trouver des solutions durables à cette crise.
Sérigne Momar Sokhna a appelé à la coopération entre tous les acteurs du secteur de la ferraille pour surmonter ces défis et assurer la prospérité de l’industrie dans la région de Kaolack. La résolution de cette crise exigera une action concertée et rapide de la part du gouvernement, des exportateurs et de toutes les parties prenantes impliquées.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Festival Frontalier « Niumi Baadiyaa » : Une Célébration de l’Intégration et de la Culture à Toubacouta

Dans la commune de Toubacouta, nichée dans le département de Foundiougne, s’animent les préparatifs pour la tenue imminente de la 8ème édition du Festival frontalier « Niumi Baadiyaa ». Prévu du 24 au 26 mai prochain, cet évènement culturel d’envergure s’annonce comme une célébration de l’intégration sous-régionale entre le Sénégal et la Gambie, renforçant ainsi les liens séculaires entre les deux pays voisins.

Le « Niumi Baadiyaa » incarne une tradition ancrée dans l’histoire des peuples de la Gambie et du Sénégal, symbolisant l’esprit de fraternité et d’échange qui caractérise les relations entre les deux nations. Depuis sa première édition, ce festival a su rassembler les communautés transfrontalières autour de valeurs communes de solidarité, de partage et de respect mutuel.
Au-delà de son aspect festif, le « Niumi Baadiyaa » revêt une dimension profondément culturelle et économique. Il offre une vitrine exceptionnelle pour la promotion de la richesse culturelle et artisanale de la région, mettant en lumière les talents des artistes locaux et des artisans des deux côtés de la frontière. Les visiteurs auront ainsi l’opportunité de découvrir la diversité et la créativité des traditions artistiques et artisanales de la région du Delta du Saloum et de la Gambie.

Thème de l’Édition 2024 : « Quel Tourisme pour un Développement Durable des Territoires de Mangroves »

La thématique choisie pour cette 8ème édition, « Quel tourisme pour un développement des territoires de mangroves dans un contexte de changement climatique », témoigne de l’engagement du festival en faveur de la préservation de l’environnement et du développement durable. À travers des panels de discussion, des ateliers et des expositions, le festival vise à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux liés à la conservation des mangroves, tout en explorant les opportunités économiques offertes par un tourisme responsable et respectueux de l’écosystème fragile du Delta du Saloum.
Les autorités locales, en collaboration avec les organisations de la société civile et les acteurs économiques, mettent tout en œuvre pour assurer le succès de cet évènement majeur. Le maire de Toubacouta, Pape Seydou Ndianko, et le sous-préfet, Amath Saiko Ly, ont exprimé leur engagement à faire de cette édition du festival une véritable réussite, tant sur le plan culturel que sur celui du développement local et de la préservation de l’environnement.
Le « Niumi Baadiyaa » est avant tout un évènement participatif, impliquant l’ensemble des communautés locales et transfrontalières. Les habitants de Toubacouta et des régions avoisinantes, ainsi que les visiteurs venus de toute la Gambie et du Sénégal, sont invités à prendre part aux festivités et à contribuer à la promotion de la paix, de la tolérance et de la solidarité.
En somme, le Festival frontalier « Niumi Baadiyaa » s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui croient en la force de l’intégration régionale, de la diversité culturelle et du développement durable. Dans un contexte marqué par les défis environnementaux et socio-économiques, cet évènement revêt une importance particulière en tant que symbole d’espoir et d’unité pour les peuples de la Gambie et du Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Renégociation des Contrats Pétroliers et Gaziers : Recommandation Forte d’un Cabinet d’Experts

Un rapport récemment publié par un cabinet d’experts souligne l’importance cruciale pour l’État sénégalais de revoir les contrats relatifs au secteur du pétrole et du gaz. Cette recommandation émane d’une évaluation approfondie effectuée par les experts sur les contrats en question.

Les conclusions de ce rapport mettent en lumière une série de préoccupations environnementales, qui ont été soulevées lors des consultations menées par les experts tout au long de leur étude. En particulier, l’impact potentiel sur les zones côtières et sur l’industrie de la pêche a suscité une attention particulière.

Le rapport souligne également les conséquences environnementales des activités pétrolières et gazières sur les écosystèmes terrestres, notamment en ce qui concerne les niveaux de bruit. Baba Dramé, directeur de la Réglementation Environnementale et du Contrôle, souligne notamment l’impact sous-marin du bruit, un aspect qui nécessite une étude plus approfondie.

Pour répondre à ces préoccupations, le rapport recommande au nouveau régime de mettre en place une loi cadre pour la gestion environnementale, qui prendrait en compte la santé, la sûreté et la sécurité du secteur pétro-gazier au Sénégal. De plus, il préconise la publication d’une stratégie nationale de communication pour le secteur pétro-gazier, afin d’assurer une transparence et une communication efficaces avec le public.

Cette recommandation reflète une prise de conscience croissante de l’importance de garantir une exploitation responsable des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, en tenant compte des impacts environnementaux et des besoins de la population. La mise en œuvre de ces mesures pourrait contribuer à assurer un développement durable et équilibré du secteur énergétique du pays.

Magal de Touba 2024 : Préparatifs en cours pour une célébration sous le signe de la piété et de la sécurité

Touba se prépare activement pour la célébration du Magal 2024, un événement religieux majeur prévu pour la fin août, période coïncidant avec l’hivernage. Dans le cadre des préparatifs, un Comité Régional de Développement (CRD) est prévu le 13 mai, sous la présidence du Sous-Préfet de Ndame. Cette réunion cruciale verra la participation d’une délégation envoyée par Cheikh Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des Mourides et président du comité d’organisation du Grand Magal de Touba (COGMT).

L’objectif de ce CRD est de passer en revue tous les aspects essentiels à la bonne organisation de l’événement. Parmi les points à l’ordre du jour, figurent les enjeux liés à l’hydraulique, à l’assainissement, à l’électricité, ainsi qu’à la sécurité publique et routière. Ce focus sur les infrastructures et la logistique est indispensable pour accueillir les millions de pèlerins attendus, tout en garantissant leur confort et leur sécurité.

Le communiqué de la commission culture et communication du COGMT souligne l’importance de cette rencontre qui doit rassembler tous les acteurs impliqués dans l’organisation du Magal. La présence d’une forte délégation dirigée par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre témoigne de l’engagement des autorités religieuses à assurer une préparation minutieuse et coordonnée de cet événement d’envergure.

Avec des préparatifs aussi avancés, Touba se prépare à vivre un Magal 2024 qui ne sera pas seulement un temps de dévotion spirituelle intense, mais aussi une manifestation de l’excellence organisationnelle au service de la communauté mouride et de ses visiteurs.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 10 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°172 – du 10/05/2024

🔴 Litige Foncier à Keur Mousseu : Le Collectif des Impactés appelle à l’action de l’État
🔴 Sortie de piste à l’AIBD : 11 blesses ont été enregistrés dont 04 graves

Découverte d’un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo à Bokidiawé, Matam

Dans un développement récent, un cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo a été confirmé dans le village de Bokidiawé, situé dans la région de Matam, au Sénégal. L’annonce a été faite par le médecin-chef du district sanitaire de Matam, le Dr Alioune Mbacké, lors d’une visite au domicile du patient concerné.

L’identification de ce cas est intervenue suite à la réception d’un courriel émanant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, via la Division de la surveillance épidémiologique. Selon les informations fournies par le Dr Mbacké, la personne affectée par cette maladie est une femme résidant à Bokidiawé. L’équipe médicale dépêchée sur les lieux a immédiatement pris en charge la patiente pour lui assurer une prise en charge optimale.

La fièvre hémorragique Crimée-Congo est une maladie virale transmise par les tiques, qui peut entraîner des symptômes graves, notamment de la fièvre, des douleurs musculaires, des maux de tête et des saignements. Cette maladie est considérée comme une menace pour la santé publique en raison de son potentiel élevé de transmission et de sa gravité.

Le Dr Mbacké a souligné l’importance de réagir rapidement à la découverte de ce cas afin de limiter la propagation de la maladie. Des mesures de prévention, telles que des activités d’assainissement de l’environnement, seront mises en œuvre dans le village de Bokidiawé pour réduire le risque de transmission.

Cette nouvelle découverte porte à quatre le nombre total de cas de fièvre hémorragique Crimée-Congo signalés au Sénégal jusqu’à présent. Outre Bokidiawé, des cas ont été enregistrés à Kaolack et à Dakar. Cette situation met en lumière l’importance de maintenir une surveillance étroite des maladies infectieuses et de mettre en œuvre des stratégies efficaces pour protéger la santé publique. Les autorités sanitaires continueront de surveiller de près la situation et de prendre les mesures nécessaires pour contenir la maladie.

Sortie de piste à l’AIBD : L’expert Jean Serrat explique ce qui s’est passé

Dans les premières heures du matin, alors que la plupart des passagers dormaient encore, un événement dramatique s’est déroulé à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass. Un Boeing 737-300 exploité par Transair, affrété par Air Sénégal, s’est brutalement retrouvé hors piste lors de sa tentative de décollage pour Bamako. Les conséquences ont été immédiates et dévastatrices : onze blessés, dont quatre dans un état grave, et des dégâts matériels considérables.

Cet incident met en lumière les défis persistants en matière de sécurité aérienne, en particulier dans un contexte où les récentes déconvenues impliquant des avions Boeing suscitent de vives préoccupations. Le consultant aéronautique Jean Serrat, intervenant sur BFMTV, a apporté son expertise pour démêler les tenants et aboutissants de cette sortie de piste.
Selon Serrat, un tel événement dramatique en plein décollage suggère une défaillance majeure, potentiellement liée à un dysfonctionnement du moteur ou à une vitesse excessive de l’appareil. Ces facteurs peuvent avoir entraîné une perte de contrôle critique, mettant ainsi en péril la sécurité des passagers et de l’équipage.
Quant aux blessés graves, il est envisageable qu’ils aient subi des traumatismes lors de l’impact de l’avion avec le sol ou d’autres structures environnantes après sa sortie de piste. Ces situations d’urgence mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité à bord des avions, notamment en matière de retenue des passagers et de conception des cabines.
Toutefois, malgré cet incident regrettable, Serrat souligne que le Boeing 737-300 en question n’a pas été associé à des problèmes majeurs dans le passé. Bien qu’appartenant à une génération plus ancienne d’aéronefs, il est généralement considéré comme fiable et sûr. Cependant, l’expert n’exclut pas la possibilité qu’un problème de moteur ait joué un rôle déterminant dans cette sortie de piste.
Au-delà de cet incident isolé, il est crucial de souligner l’importance continue de la sécurité aérienne et de la surveillance des avions, en particulier dans un pays comme le Sénégal où le trafic aérien est en constante augmentation. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet accident et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de tels événements à l’avenir.
Cet incident rappelle que la sécurité des passagers et de l’équipage doit toujours être la priorité absolue de l’industrie aéronautique, et que des efforts continus sont nécessaires pour garantir des normes de sécurité élevées dans tous les aspects de l’aviation commerciale.
LEDAKAROIS

Policier tué par un véhicule : Ce que l’on sait de Boubacar Djiba

C’est avec une profonde tristesse que la communauté de la police nationale et ses proches ont appris le décès tragique du policier Boubacar Djiba, survenu dans des circonstances douloureuses au centre-ville de Dakar. Elhadji Mody Diallo, un gendarme à la retraite, a pris sa plume pour rendre hommage à ce vaillant fonctionnaire et exprimer sa peine face à cette perte inestimable.

Dans son témoignage émouvant, Elhadji Mody Diallo rappelle la brillante carrière de Boubacar Djiba au sein de la police nationale. En tant que membre du Contingent 2018/2, Boubacar Djiba avait rapidement fait ses preuves par son professionnalisme, son dévouement et sa joie de servir sa patrie. Après avoir été affecté au 6e Bataillon d’Infanterie à la fin de sa formation, il avait intégré la prestigieuse institution de la police nationale le 21 avril 2021, en tant qu’agent de la 46e promotion.
Son parcours exemplaire avait conduit ses supérieurs à l’affecter à la 8e Compagnie du Groupement Mobile d’Intervention, où il avait continué à faire preuve de son engagement et de ses compétences remarquables. Sa disparition soudaine laisse un vide immense au sein de la police nationale, plongeant ses collègues, ses proches et ses camarades de promotion dans une profonde tristesse et une grande consternation.
Elhadji Mody Diallo présente alors ses condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Boubacar Djiba, ainsi qu’à l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité. Il s’incline pieusement devant la mémoire de ce « Grand serviteur », qui a été « très tôt arraché à notre affection ». Il conclut en exprimant ses prières pour le repos de son âme et en souhaitant « longue vie à nous », signifiant ainsi sa volonté de continuer à servir et à honorer la mémoire de ceux qui l’ont précédé.
Cette lettre poignante témoigne du profond respect et de l’admiration que Boubacar Djiba a suscités au sein de sa communauté professionnelle et au-delà. Elle rappelle également l’importance de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices des hommes et des femmes qui consacrent leur vie à assurer la sécurité et la protection de leur pays.
Le Dakarois

Litige Foncier à Keur Mousseu : appel à l’action de l’État

La communauté de Keur Mousseu, située dans la région de Thiès au Sénégal, se retrouve au cœur d’un litige foncier persistant qui menace la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ce différend, enraciné dans des années d’incertitude et de conflits, exige une intervention urgente des autorités pour restaurer la paix et protéger les droits fonciers des résidents.

Depuis un certain temps, les habitants de Keur Mousseu font face à des obstacles considérables dans l’utilisation de leurs terres. Les litiges fonciers ont entraîné une confusion généralisée quant à la propriété des parcelles, ce qui a créé un climat d’incertitude et de méfiance au sein de la communauté. Cette situation a également compromis la capacité des habitants à exploiter pleinement leurs terres pour subvenir à leurs besoins et assurer leur subsistance.

Le collectif des impactés de Keur Mousseu, représentant les membres de la communauté touchés par ce litige foncier, a lancé un appel pressant à l’État pour qu’il intervienne et résolve ce différend de manière juste et équitable. Les membres du collectif soulignent l’urgence de la situation et appellent à des mesures concrètes pour restaurer la sécurité foncière et protéger les droits des habitants.

Dans le cadre de cet appel à l’action, le collectif demande à l’État de mener une enquête approfondie sur les origines du litige foncier et de prendre des mesures pour garantir une résolution équitable et durable. Ils appellent également à une intervention immédiate pour mettre fin aux conflits et restaurer la confiance au sein de la communauté.

Ces derniers jours, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, s’est rendu sur le site de MBOUR 4 pour une visite officielle. Ce site, d’une envergure significative, est divisé en deux parties distinctes, l’une située dans la commune de Thies Ouest et l’autre, plus récente, couvrant une superficie de plus de 2000 hectares dans la commune de Keur Mousseu. Au cours de cette visite, le Président a eu l’occasion d’échanger avec les directeurs centraux, régionaux et départementaux concernant la répartition des parcelles et leurs affectations. Il a observé avec inquiétude les importantes disparités en termes d’égalité et d’équité entre les citoyens dans ce domaine.

Suite à ces observations, le Président Diomaye a réitéré son engagement ferme à mettre un terme à ces injustices. En conséquence, il a pris la décision de suspendre toutes les opérations en cours sur les terrains de M’bour 4, ainsi que sur tous les autres terrains présentant des situations similaires.

Nous, Collectifs And And Deffar Keur Moussa, Collectif Aar Sunu Souff, Collectif de Lélo, Collectif de Touly, voudrions féliciter le Président Diomaye Faye pour cette sage décision prise de trouver des solutions aux polémiques qui sont soulevées dans plusieurs localités du pays sur la gestion du foncier. Il y a eu des malversations signalées qu’il revient à un État de Droit et responsable de clarifier avec objectivité, sans pression et sans partisannerie.

Parmi ces malversations, nous tenons à lui rappeler ceux de Keur Mousseu, de Diamniadio, de Sébikotane, FilFili avec plus de 600 hectares et Monastère qui fait 200 hectares. Des contentieux qui datent de plus de 50 ans et qui tardent toujours à être solutionnés. À Diamniadio par exemple, les litiges fonciers, encore exacerbés, nécessitent plus que jamais l’attention des autorités du pays.

En réalité, si certaines de ces anomalies sont imputées à l’ancien statut de la localité jadis relevant de l’ancienne Commauté rurale de Yène, la boulimie foncière est bien visible à travers les doublons récurrents sur des mêmes parcelles attribuées ou acquises par différentes personnes. Ce qui constitue une réalité tristement ordinaire à Diamniadio.

À Sébikotane depuis janvier 2022, les habitants, en particulier ceux de la cité Naza, se battent contre une injustice foncière persistante qui les prive de leurs droits élémentaires. Malgré des protestations répétées sous l’ancien régime, leurs voix sont restées inaudibles.

Nous recommandons au Président de la République M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’ordonner aux services compétents d’appliquer le Droit en toute justice et avec discernement, en évitant d’être manipulés par les dérives et le lobbying populistes d’activistes, de maires, de ministres qui cherchent à se faire un capital politique et social auprès des populations.

Aujourd’hui, le président Bassirou Diomaye Faye est perçu comme un espoir pour nous, grâce à son engagement. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière. Il est temps que des mesures fermes soient prises pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous.

Pour terminer, le collectif réaffirme son engagement à accompagner le président de la République dans cette dynamique pour mettre fin aux spoliations foncières au Sénégal.

Nos Mégawatts en devises fortes

C’est une prouesse de haut vol, pour ne pas dire une performance inédite, SENELEC a conclu avec son homologue de Guinée, EDG, un contrat d’achat d’électricité qui a été signé sous l’égide de la République de Guinée et du Sénégal. Le transfert de l’électricité issue du parc Senelec se fera via les lignes haute tension de l’OMVG.

Électricité de Guinée et la société SENELEC magnifient ainsi l’interconnexion des systèmes électriques unifiés des pays de la CEDEAO dans le cadre du marché régional de l’énergie. Le Sénégal fait partie des rares pays avec un excédent de capacités à vendre aux pays déficitaires de la zone. Paradoxalement, il y a à peine 12 ans notre pays produisait à peine 400 MW avec un parc de production obsolète quasiment amorti autour de turbines à gaz consommatrices d’énergies fossiles, aujourd’hui notre pays approche bientôt les 2 000 mégawatts avec la mise en service des services de la centrale mixte fioul lourd – gaz naturel de West Africa Energie.

Même l’utilisation et la consommation optimales du SÉNÉGAL atteintes lors des pics de chaleur permettront de libérer une réserve supplémentaire de quelque 700 MW sur le marché sous-régional, EDG l’a bien compris malgré ses relations historiques avec la côte d’ivoire qui est très souvent en déficit saisonnier  en raison d’une forte demande industrielle et d’une surchauffe économique du premier PIB de la zone franc.

Les mines de Simandou autour du fer et de la bauxite ont mobilisé plus de 30 milliards de dollars d’investissements, d’où l’appétit et la forte demande des chantiers en courant électrique dans un pays où le système de production d’énergie hydroélectrique est affecté par les changements climatiques et les retards d’investissement chroniques, sans oublier l’incendie des dépôts de produits pétroliers qui assèche les centrales à fioul du pays.

La Guinée a un déficit quotidien de 12 000 MWh, soit 80% de capacité de production, exposant presque 90% de la population qui n’a que 3 heures d’électricité par jour. Nos voisins vivent « deux fois pire » que ce que le Sénégal a vécu en 2011 pendant les émeutes de l’électricité.

Avec le soutien de l’État et la restructuration réussie de Senelec, le Sénégal inaugure le marché régional de l’électricité grâce à son surplus de production, pour un gain de 60 milliards à court terme dans les coffres de Senelec. Sur le long terme, c’est 350 milliards sur 4 ans avec un modèle type de contrat spot selon mes évaluations. Le Sénégal est un exemple réussi d’un bouquet énergétique diversifié avec 35% d’énergie propre solaire et éolienne notamment.

Avec ce contrat d’achat le premier chiffre d’affaires du Sénégal et premier employeur du pays s’enrichit avec des partenariats horizontaux permis par une marche’ énergétique sous – régionale

 Espérons juste que le contrat d’achat d’électricité Senelec – EDG soit couvert par un contrat d’assurance car CONAKRY n’est pas toujours respectueux et ponctuel avec les délais de paiement, surtout si c’est en devises fortes.

La prochaine mise en œuvre du gas to power promet déjà avec un marché’ sous-régional en pleine expansion et l’électricien public du Sénégal semble bien préparé à cette opportunité.

Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial PM
Expert infrastructures et politique Énergie

Le RESTIC dénonce l’inélégance du DG sortant de l’ARTP qui veut imposer un projet technologiquement dépassé à son successeur

Le RESTIC regrette et condamne solennellement le manque d’élégance républicaine, le déficit de gouvernance à l’ARTP avec l’atelier de lancement du projet de Radio Numérique Terrestre.

Un projet digitalement et numériquement dépassé au regard du dividende numérique et digital avec le basculement progressif de l’analogique au numérique mis en ouvre par TDS s.a et surtout la forte pénétration de l’internet mobile et fixe au Sénégal, l’un des plus denses et des importants en Afrique de l’Ouest.

Ce 08 janvier ici à Dakar les Directeurs généraux sortants de l’ARTP et de TDS lançaient ce projet sans même inviter les directeurs généraux  nommés récemment   et promus pour l’ARTP et TDS, sans respect donc aux principes de la continuité des services dans un contexte ou la passation de services devrait être faite depuis longtemps pour TDS et ARTP.

C’est une attitude grave, inélégante, fractionniste et le RESTIC appelle le Ministère de l’Economie Numérique et de la Communication a tirer toutes les conséquences de cet état de fait juridiquement condamnable.

Les DG sortants de l’ARTP doivent finaliser leurs dossiers de passation, impliquer leurs secrétaires généraux respectifs  et surtout la tutelle et  passer au plus vite  le témoin au lieu de raser les murs d’une periode révolue…. Leur régime n’a fait que couper internet au lieu d’encourager et de généraliser son usage.

J’invite le DG sortant de l’ARTP à nous fixer sur les conditions nébuleuses de cessions à bas prix d’une licence 5G à free, sa gestion des fonds issus des licences mobiles et sa gestion aussi  des ressources humaines notamment avec les embauchements politiciens.

L’etat a subi un manque à gagner de 25 milliards dans l’attribution d’une licence 5G à free c’est au moins 5 hôpitaux de niveau 2 et plus de 200 abris provisoires d’école. J’invite le nouveau  Directeur Général Dahirou THIAM à un audit exhaustif de l’ARTP avec la Cour des Comptes et l’Inspection Générale des Finances pour les redevances et licences.

Le RESTIC implore le Premier Ministre de diligenter les prises de fonction à l’ARTP et à TDS pour la mise en œuvre de sa feuille de route ambitieuse sur le digital et le numérique avec une régulation adéquate.  Aussi le RESTIC demande au Président de la République et à son Premier Ministre une compensation pour l’entreprise KOPPAR Express persécutée et mise au bord de la faillite par le régime sortant.  

Juin 02, 2023

Le Bureau exécutif

Inauguration du bureau de l’USAID à Kaolack : Renforcement de l’engagement américain au Sénégal

La directrice de l’USAID au Sénégal, Mme Alyssa Leggoe, accompagnée du Gouverneur de la région de Kaolack, M. Ousmane Kane, a présidé l’inauguration du nouveau bureau de l’USAID à Kaolack. Cet événement, qui s’est déroulé en présence d’autorités et de partenaires régionaux, marque une étape importante dans le renforcement de la présence de l’USAID sur le terrain sénégalais.

Après des années d’activité dans plusieurs régions du pays, notamment à Ziguinchor, Kédougou, Kolda, Saint Louis et Tambacounda, l’ouverture du bureau de l’USAID à Kaolack vise à consolider la présence de l’organisation dans la zone Centre, couvrant les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de localisation de l’USAID, qui consiste à travailler directement avec les organisations locales et à renforcer les partenariats locaux pour un développement durable.

Ainsi, ce bureau de l’USAID à Kaolack devient un point focal pour la mise en œuvre de 12 projets dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la démocratie et de la bonne gouvernance, de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, entre autres. Mme Alyssa Leggoe a souligné l’importance de cette présence renforcée dans la région, affirmant que l’USAID soutiendra les efforts de développement local et contribuera à renforcer les partenariats entre le secteur privé, les ONG et les autorités gouvernementales, tant au niveau local que national.

Cette nouvelle étape marque un engagement accru des États-Unis envers le Sénégal et illustre la volonté de l’USAID de travailler en étroite collaboration avec les communautés locales pour répondre aux besoins prioritaires et contribuer au développement socio-économique du pays.

Le Président Bassirou Diomaye Faye souhaite une Joyeuse Fête de l’Ascension à la communauté Chrétienne

Le jeudi 9 mai est marqué par la célébration de l’Ascension, une fête chrétienne commémorant l’élévation du Christ au ciel, quarante jours après Pâques. À cette occasion, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé ses vœux à la communauté chrétienne à travers un message chaleureux publié sur la plateforme de réseaux sociaux X.

« En ce jour de célébration de l’Ascension du Christ, je souhaite une joyeuse fête à toute la communauté chrétienne. Que cette journée de l’Ascension vous apporte paix, joie et spiritualité », a partagé le chef de l’État, soulignant l’importance de cette journée qui symbolise la dernière apparition de Jésus à ses disciples après sa résurrection, et sa montée au ciel.

L’Ascension est une date significative dans le calendrier liturgique chrétien, représentant un moment de réflexion et de célébration pour les croyants. Le message du président Faye illustre l’engagement du gouvernement à reconnaître et respecter les diverses croyances religieuses présentes au Sénégal, renforçant ainsi l’unité et la cohésion nationale à travers le respect des traditions spirituelles de chacun.

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