Menace sur le « Ceebu Jën » au Sénégal : La restriction des exportations de riz indien risque de provoquer une pénurie d’ici mars 2024

Le Sénégal, réputé pour son plat national emblématique, le « Ceebu Jën » (riz au poisson), inscrit au patrimoine mondial immatériel par l’UNESCO, fait face à une menace imminente de pénurie de riz d’ici le mois de mars 2024. Cette situation découle de la décision de l’Inde de restreindre ses exportations de cette céréale largement prisée au pays de la Téranga. Même si le Sénégal bénéficie d’une dérogation, les producteurs de la région de Bokhol alertent sur le risque réel que cette restriction fait peser sur l’approvisionnement en riz.

Les producteurs, notamment ceux de Bokhol, soulignent que les difficultés rencontrées dans la production locale de riz ont été exacerbées par l’absence de semences de qualité, le manque d’accompagnement de l’État et les problèmes d’accès au crédit bancaire. Alassane Gueye, président des riziculteurs de Bokhol, déclare : « Je confirme cette information. Tout cela est dû au manque de financement causé par la banque agricole. D’ailleurs, explique-t-il, c’est ce qui justifie, depuis quelques années, la baisse de rendement. Car nous sommes confrontés à un réel manque de semences de bonne qualité. »

Face à cette situation critique qui pourrait avoir des conséquences insoutenables pour les ménages sénégalais, les producteurs appellent au strict respect des accords signés avec le gouvernement. La conjonction de la restriction des exportations indiennes et des défis locaux dans la production de riz souligne l’urgence d’une action concertée pour garantir la sécurité alimentaire au Sénégal, particulièrement pour le célèbre « Ceebu Jën ». Les négociations en cours avec le gouvernement seront cruciales pour atténuer les risques de pénurie et assurer un approvisionnement stable en riz dans les mois à venir.

Aliou Camara sous pression au Conseil constitutionnel : Le candidat en difficulté avec plus de 39 000 doublons

La tension règne au sein du Conseil constitutionnel où les dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2024 font l’objet d’une analyse minutieuse. Le candidat Aliou Camara connaît des sueurs froides alors que son dossier soumis à l’examen de l’institution judiciaire n’a pas validé ses parrainages lors du troisième jour du processus de contrôle.

Selon les informations fournies par la commission mise en place par le Conseil constitutionnel, le dossier d’Aliou Camara a révélé plus de 39 000 doublons externes à l’issue des vérifications des parrainages effectuées ce mercredi 3 janvier. Cette situation compromet sérieusement la validation de sa candidature, plongeant le candidat dans une situation délicate à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Rappelons que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, il est impératif de réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. La difficulté rencontrée par Aliou Camara met en lumière les défis auxquels sont confrontés les candidats dans le processus de contrôle des parrainages.

Depuis le démarrage du contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi l’examen, soulignant la complexité et la rigueur de ce processus crucial pour la participation à la Présidentielle 2024. La suite des événements s’annonce donc décisive pour Aliou Camara, qui devra rapidement réagir pour régulariser sa situation et maintenir ses ambitions présidentielles.

Karim Wade valide ses parrainages avec succès : Une étape cruciale franchie dans la course présidentielle de 2024

Le candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, a réussi avec brio la phase de vérification des parrainages dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal.

La commission spéciale relevant du Conseil constitutionnel, chargée de l’examen méticuleux des dossiers de candidature, a confirmé la conformité et la complétude des parrainages présentés par Karim Wade. Le candidat a pris une stratégie déterminante en optant pour l’utilisation exclusive des parrainages de députés, éliminant ainsi tout risque de doublons, une condition impérative pour la validation de sa candidature.

Karim Wade devait obtenir le soutien d’au moins 13 députés pour répondre aux exigences énoncées par le Code électoral. La commission de vérification a accordé une attention particulière aux documents fournis par le candidat, et après un examen minutieux, les parrainages de députés ont été jugés conformes aux critères stricts établis par le Code électoral sénégalais.

Cette étape cruciale franchie avec succès propulse Karim Wade dans la compétition présidentielle de 2024 de manière solide. Son choix stratégique et la validation de ses parrainages par la commission renforcent sa position dans la course, tandis que d’autres candidats continuent de faire face aux défis du processus de contrôle des parrainages. La scène politique sénégalaise reste ainsi sous tension, avec des enjeux électoraux de plus en plus palpables.

Sort incertain pour Boun Dionne au Conseil constitutionnel : Le candidat doit régulariser ses parrainages

Le processus de contrôle des parrainages en vue de l’élection présidentielle de 2024 se poursuit au Conseil constitutionnel, avec un coup de théâtre pour le candidat Mouhamadou Boun Abdallah Dione. L’ancien Premier ministre se retrouve dans une situation délicate, devant régulariser sa situation après avoir validé seulement 36 414 parrains sur les vérifications effectuées ce mercredi 3 janvier.

Le Conseil constitutionnel examine actuellement les dossiers des différents candidats, et malheureusement pour Boun Dionne, son dossier nécessite des ajustements pour répondre aux critères exigés. Cette nouvelle donne soulève des interrogations quant à l’avenir de sa candidature et à sa capacité à rassembler le nombre requis de parrainages.

La tension est à son comble, alors que d’autres candidats, tels qu’Aliou Camara et Karim Wade, sont également appelés par la Commission de contrôle des parrainages à se conformer aux règles établies.

Il est crucial de rappeler que chaque candidat a le choix entre deux types de parrainage : citoyen ou par des élus. Pour le parrainage citoyen, la collecte doit réunir entre 0,6 et 0,8 % du corps électoral, soit entre 44 231 et 58 975 électeurs. Un défi de taille pour les prétendants à la présidence.

Depuis le début du processus de contrôle des parrainages le 30 décembre, seuls quelques candidats, dont Boubacar Camara, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dieye, Dr. Daouda Ndiaye, Aliou Mamadou Dia, ont réussi avec succès cet examen, laissant présager une compétition féroce et des rebondissements à venir dans la course à la présidentielle de 2024.

Vérification des Parrainages : La candidature de Serigne Mboup en rattrapage

La candidature de Serigne Mboup, actuel maire de Kaolack, est actuellement en phase de rattrapage après que la commission de contrôle des parrainages n’ait pas encore validé son dossier.

Malgré le dépôt de plus de 58 000 parrainages, le mandataire de Serigne Mboup, Mbaye Ngom, a indiqué que 116 rejets ont été enregistrés en raison de non-inscriptions sur le fichier électoral, ainsi que 27 107 doublons externes. Cependant, ils ont réussi à valider dans six régions, en attendant la validation de la dernière région restante.

Ce processus de rattrapage souligne les défis auxquels sont confrontés les candidats pour garantir la conformité de leurs dossiers de parrainages lors des élections présidentielles à venir.

Tension au MPCL : Bagarre entre Gadio Fils et le porte-parole, la question de la succession en suspens

Au sein du Mouvement des Patriotes pour le Changement et la Libération (MPCL), une scène de tension a éclaté lors d’une réunion du directoire de campagne de Cheikh Tidjane Gadio, candidat à l’élection présidentielle. La confrontation, ayant impliqué le fils de Gadio et le porte-parole du parti, le Professeur Louis Ibrahima Mango, soulève des interrogations sur la gestion interne du parti et la question de la succession.

Les faits se sont déroulés au siège du MPCL, où des membres du directoire de campagne étaient réunis pour résoudre la problématique du nombre de parrains requis par le Conseil constitutionnel. Cependant, la situation a dégénéré lorsque des reproches ont été adressés à Gadio-fils, l’accusant d’interférences excessives dans les affaires du parti et d’imposer ses règles.

Selon des sources présentes, le comportement jugé autoritaire de Gadio-fils au sein du parti suscite des inquiétudes parmi les membres du MPCL. Certains comparent son attitude à celle de Karim Wade, soulignant une possible volonté de s’immiscer dans les décisions du parti.

La question cruciale qui se pose est de savoir si Cheikh Tidjane Gadio adopte une attitude similaire à celle d’Abdoulaye Wade en cherchant à imposer son fils au sein du parti. Cette situation met en lumière les enjeux liés à la succession au sein du MPCL et soulève des interrogations sur la manière dont le leadership est exercé au sein de la formation politique.

L’implication directe de Gadio-fils dans les affaires du parti remet en question la stabilité interne du MPCL et soulève des préoccupations quant à la direction future du mouvement. La gestion de cette tension interne sera cruciale pour l’avenir du parti et pour la crédibilité de Cheikh Tidjane Gadio en tant que candidat présidentiel.

CAN 2023 : qui sont les favoris pour succéder au Sénégal ?

La Coupe d’Afrique des Nations se déroulera du 13 janvier au 11 février en Côte d’Ivoire. Revue d’effectif des principaux favoris.

Le Sénégal

Depuis le triplé historique de l’Egypte en 2006, 2008 et 2010, aucun des tenants du titre de la Coupe d’Afrique des nations n’a réussi le doublé lors de l’édition suivante. Mais après le premier sacre de son histoire en 2021, et après deux finales consécutives, le Sénégal rêve de mettre fin à cette malédiction. Avec Sadio Mané, Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Idrissa Gueye ou encore Ismaïla Sarr, les Lions de la Teranga semblent armés pour y parvenir après avoir été invaincus lors des qualifications.

Le Maroc

Première nation africaine à atteindre le dernier carré de la Coupe du monde, il y a quelques mois au Qatar, le Maroc espère confirmer sur la scène africaine. Depuis leur seul et unique titre en 1976, la CAN échappe aux Lions de l’Atlas. Ils ont pourtant des atouts qui en font l’un des grands favoris. Equipe la mieux placée de la compétition au classement FIFA (13e), le Maroc se présentera avec un effectif qui regorge de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs : Achraf Hakimi, Yassine Bounou, Sofyan Amrabat, Youssef En-Nesyri ou encore Hakim Ziyech.

La Côte d’Ivoire

Sur le papier, la Côte d’Ivoire reste un cran en dessous du Sénégal ou du Maroc. Mais on ne peut pas négliger l’avantage d’évoluer à domicile pour le pays hôte. D’autant plus que les Ivoiriens auront une revanche à prendre après avoir été éliminés en huitièmes de finale par l’Égypte aux tirs au but (0-0, 4 t.a.b. 5) lors de la dernière édition en 2021. Emmenés par Jean-Louis Gasset, les Eléphants pourront compter sur leurs cadres Ibrahim Sangaré, Franck Kessié, Jonathan Bamba, Seko Fofana ou encore Sébastien Haller.

L’Algérie

C’est un peu l’interrogation de cette CAN. Capable du meilleur comme du pire, difficile de savoir quel visage affichera l’Algérie. Après leur sacre en 2019, les Fennecs avaient connu un brutal retour sur terre avec une élimination dès les poules en 2021 et une non-qualification pour la Coupe du monde 2022. Mais Djamel Belmadi dispose de joueurs de qualité pour rectifier le tir, notamment les binationaux Houssem Aouar et Amine Gouiri.

L’Égypte

Attention à ne pas sous-estimer l’Egypte. Avec sept titres, les Pharaons sont de loin les plus titrés. Et si leur dernier sacre date de 2010, ils ont retrouvé la finale en 2017 et 2021 (où ils s’étaient inclinés aux tirs au but face au Sénégal). Leur effectif est peut-être moins clinquant que leurs concurrents mais ils comptent dans leur rang un joueur de la classe de Mohamed Salah qui sera sans doute motivé à l’idée de remporter sa première Coupe d’Afrique des Nations.

Lutte – Modou Lô conserve sa couronne avec brio en terrassant Boy Niang 2

Le monde de la lutte sénégalaise a été secoué par un affrontement épique entre Modou Lô et Boy Niang 2, qui s’est conclu par la victoire éclatante de Modou Lô à l’Arène Nationale ce 1er janvier. Modou Lô, déjà acclamé pour sa victoire sur Ama Baldé il y a quelques mois, a une fois de plus prouvé sa supériorité en terrassant son adversaire de Pikine dans un combat d’une intensité remarquable.

L’Arène Nationale a été le théâtre d’un spectacle mémorable alors que Modou Lô, le Roc des Parcelles Assainies, a affiché sa maîtrise de la lutte sénégalaise. Son triomphe sur Boy Niang 2 consolide sa position en tant que Roi incontesté de l’Arène, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire de la lutte au Sénégal.

Le combat a été marqué par des mouvements stratégiques, des prises impressionnantes, et une détermination féroce des deux lutteurs. Modou Lô, par sa technique et sa puissance, a réussi à prendre le dessus sur son adversaire, confirmant ainsi sa réputation de champion inébranlable.

Cette victoire remarquable de Modou Lô ajoute une nouvelle page à son parcours exceptionnel dans le monde de la lutte sénégalaise. Les fans et les passionnés reconnaissent son talent exceptionnel et son statut de figure emblématique de ce sport ancestral.

L’événement de ce 1er janvier restera gravé dans les mémoires comme un moment majeur de la lutte sénégalaise, et Modou Lô continuera à être célébré pour sa bravoure, sa technique impeccable, et son règne indétrônable dans l’Arène Nationale.

Mobilisation massive à Grand Yoff : Mamadou Sidibé lance son mouvement en faveur d’Amadou Ba

La scène politique à Grand Yoff s’est animée le samedi 30 décembre lors du lancement du « MOUVEMENT AND NAATAL SUÑU ASKAN -MANA » dirigé par Mamadou Sidibé, recteur de l’Université de Matam et fervent soutien du candidat Amadou Ba. La mobilisation exceptionnelle de la population témoigne de l’enthousiasme suscité par cet événement.

Les militants et sympathisants ont répondu en masse à l’appel de Mamadou Sidibé, tous engagés à œuvrer pour la victoire d’Amadou Ba lors des élections prévues le 25 février 2024. Le Professeur Sidibé, désormais à la tête de ce mouvement, a souligné l’importance de l’unité d’action pour assurer le succès de leur candidat.

Prônant l’harmonie au sein de la coalition Benno Book Yakaar, Mamadou Sidibé a rendu hommage aux militants et sympathisants, exprimant sa gratitude pour la mobilisation exceptionnelle à Grand Yoff. Il a également appelé à la résolution des incompréhensions entre les responsables pour renforcer l’efficacité de leur mouvement.

La soirée a été marquée par les discours des représentants d’Amadou Ba, dont Cheikh Bakhoum, mettant en garde contre le populisme et soulignant l’urgence de continuité du Plan Sénégal Émergent (PSE). Les responsables politiques de la majorité présidentielle ont mis en avant les enjeux cruciaux liés à cette élection.

En conclusion, le Professeur Mamadou Sidibé s’est félicité du succès de la cérémonie de lancement, exprimant sa reconnaissance envers les habitants de Grand Yoff. Ce rassemblement prometteur souligne la détermination du mouvement à contribuer activement à la campagne électorale et à soutenir Amadou Ba dans sa quête pour la présidence.

avec seneweb

Macky Sall annonce la création d’une Fondation dédiée à la paix et au développement post-mandat

Le Président Macky Sall, a récemment partagé sa vision pour l’après-pouvoir lors de son discours du 31 décembre 2023. Au-delà de l’offre d’Emmanuel Macron pour un poste d’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la Planète et les Peuples (4P), Sall a dévoilé un projet significatif.

Après la transmission du pouvoir, le Président envisage de mettre en place une Fondation axée sur la paix, le dialogue et le développement. Cette initiative reflète son engagement continu envers des causes qui lui tiennent à cœur.

Les domaines clés de la Fondation comprennent la promotion de la coexistence pacifique entre les peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en mettant particulièrement l’accent sur la santé maternelle et infantile. Sall prévoit également de soutenir la jeunesse, de contribuer au développement des infrastructures en Afrique et de s’investir dans la réforme de la gouvernance mondiale.

Cette décision démontre non seulement la prévoyance du Président Macky Sall, mais aussi son engagement envers des initiatives humanitaires et socio-économiques après son mandat. La création de cette Fondation témoigne de sa volonté de laisser un impact positif durable dans des domaines cruciaux pour le bien-être global. La coexistence pacifique, le développement durable et la santé, entre autres, sont des piliers essentiels qui peuvent bénéficier de l’expérience et de l’engagement continu du Président.

En résumé, Macky Sall trace une voie inspirante pour son avenir post-politique en canalisant son énergie et son influence vers des projets philanthropiques. Sa Fondation promet d’être un acteur clé dans la promotion de la paix, du dialogue et du développement, laissant ainsi un héritage significatif au-delà de son temps au pouvoir.

Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An


Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,  
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.  
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. 
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades. 
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus. 
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.  
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.  
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.  
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.  
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières. 
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent. 
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. 
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. 
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.  
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.  
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.  
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. 
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération. 
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire. 
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.  
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.  
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.  
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.    
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.  
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. 
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. 
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.  
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. 
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.  
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple. 
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.  
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.  
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.  
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions. 
Mes chers compatriotes,  
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade. 
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.  
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.  
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa. 
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.  
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. 
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.  
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023. 
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.  
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.   
Mes chers compatriotes,  
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.  
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.  
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable. 
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps. 
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.  
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. 
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.  
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants. 
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor. 
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. 
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.  
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. 
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants. 
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. 
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.  
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.  
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.  
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.   
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.  
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.  
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.  
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. 
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai. 
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.  
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.  
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude. 
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.   
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.   
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.  
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.  
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.  
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.  
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.  
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play. 
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.  
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.  
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.  
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine. 
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. 
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.  
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.  
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.    

Progrès énergétiques et hydrauliques : Macky Sall annonce un avenir prometteur pour le Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a tracé une vision prometteuse pour le pays, mettant en avant la prochaine exploitation des ressources gazières et pétrolières comme un catalyseur pour atteindre l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables d’ici 2025. Dans le secteur crucial de l’eau, il a souligné les efforts déployés, notamment la multiplication des forages en milieu rural dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) et la construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr.

La perspective de l’exploitation des ressources gazières et pétrolières représente une étape majeure pour le Sénégal. Macky Sall a affirmé que cette avancée permettra d’atteindre l’accès universel à l’électricité d’ici 2025, offrant ainsi une source d’énergie plus abordable pour tous. Ce progrès économique est non seulement crucial pour la croissance nationale, mais il apporte également une réponse aux besoins énergétiques croissants de la population.

Dans le domaine de l’eau, le Président a mis en lumière les initiatives entreprises pour renforcer l’accès à l’eau potable, en particulier en milieu rural. La multiplication des forages grâce à la première phase du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer la qualité de vie des communautés éloignées.

La construction d’une troisième usine à Keur Momar Sarr renforce la capacité du Sénégal à assurer un approvisionnement stable en eau potable, répondant ainsi aux besoins croissants de la population. Cette infrastructure stratégique contribuera à relever les défis liés à la distribution de l’eau, assurant ainsi un accès fiable et durable à cette ressource vitale.

Ces avancées dans les secteurs de l’énergie et de l’eau reflètent l’engagement du Sénégal envers un développement équilibré et durable. Les projets annoncés par Macky Sall définissent une trajectoire positive pour l’avenir du pays, où l’accès à l’énergie et à l’eau constitue un socle essentiel pour la prospérité et le bien-être de la population.

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.

Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.

Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.

L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.

Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.

Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.

Vers l’émergence : Macky Sall met en avant la densification des infrastructures de transport au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné le progrès significatif vers l’émergence économique du pays, mettant en avant la densification des infrastructures routières et autoroutières, ainsi que la modernisation du système de transport urbain et interurbain.

D’après le chef d’État, « nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. » Cette déclaration met en évidence l’engagement continu envers le développement des infrastructures pour stimuler la croissance économique.

La densification des infrastructures routières et autoroutières revêt une importance stratégique pour améliorer la connectivité nationale, facilitant ainsi le mouvement des personnes et des marchandises. Ces améliorations renforcent également l’efficacité du transport interurbain, contribuant ainsi à une économie plus intégrée.

L’accent mis sur la modernisation du système de transport urbain et interurbain souligne la volonté de créer des solutions de déplacement plus efficaces et durables. Des investissements dans des modes de transport novateurs et respectueux de l’environnement contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des citoyens.

Les avancées dans le domaine des infrastructures de transport ne se limitent pas seulement à faciliter la mobilité, mais elles stimulent également l’activité économique en réduisant les coûts de logistique et en favorisant l’accessibilité aux différentes régions du pays.

Cette démarche s’inscrit dans la vision plus large du Sénégal visant à devenir une économie émergente, capable de rivaliser sur la scène mondiale. Alors que le pays s’engage résolument sur cette voie, l’investissement dans les infrastructures de transport joue un rôle central dans la construction d’un avenir plus dynamique et prospère.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Engagement pour l’éducation : Macky Sall appelle à des années scolaires stables et studieuses

Le Président sénégalais, Macky Sall, a souligné son engagement envers l’amélioration du système éducatif du pays, affirmant que les efforts déployés doivent conduire à des années scolaires et universitaires plus stables et propices à l’apprentissage.

D’après le chef d’État, « pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. » Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’éducation pour le développement durable du Sénégal.

Les réformes entreprises pour renforcer le système éducatif sénégalais reflètent la volonté de créer un environnement d’apprentissage plus propice et stable. Macky Sall met l’accent sur l’importance d’une éducation de qualité pour assurer le futur des jeunes générations et contribuer à la prospérité nationale.

Cet appel à des années scolaires et universitaires plus stables met en avant la vision du président pour une éducation qui prépare les jeunes à relever les défis du monde moderne. Il encourage également la stabilité dans le calendrier académique, favorisant ainsi un environnement propice à la concentration et à l’épanouissement intellectuel.

L’engagement en faveur de l’éducation est une pierre angulaire du développement national, et Macky Sall rappelle que les réformes entreprises ont pour objectif d’offrir aux jeunes Sénégalais les outils nécessaires pour construire un avenir prospère.

Alors que le Sénégal poursuit ses efforts en matière d’éducation, les aspirations du président visent à élever le niveau éducatif et à garantir que chaque enfant ait la possibilité de réaliser son plein potentiel, contribuant ainsi au développement durable du pays.

Progrès significatifs sous la présidence de Macky Sall : L’électrification rurale atteint 61% en 2023

Dans un discours du 31 Décembre 2023, le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en lumière les réalisations notables dans le domaine de l’électrification rurale, soulignant que de nombreuses localités autrefois plongées dans l’obscurité bénéficient désormais d’un accès à l’électricité.

Le chef d’État a déclaré avec satisfaction : « Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023. » Cette affirmation met en évidence une avancée significative au cours de son mandat présidentiel.

Les progrès dans le secteur de l’électrification rurale témoignent des efforts déployés pour améliorer la qualité de vie des communautés éloignées. Cette augmentation du taux d’électrification ouvre de nouvelles perspectives économiques, éducatives et sociales pour les habitants des zones rurales.

L’investissement dans l’électrification rurale a des implications positives sur divers aspects, favorisant le développement local, renforçant l’accès à l’éducation, et stimulant les opportunités économiques. Les localités qui étaient auparavant exclues du réseau électrique national bénéficient désormais d’une connectivité essentielle.

Le passage de 27% à 61% en matière d’électrification rurale reflète l’engagement envers une croissance inclusive et durable. Ces avancées représentent un pas significatif vers la réduction des inégalités entre les zones urbaines et rurales, contribuant ainsi à l’amélioration globale du niveau de vie dans tout le pays.

Les résultats obtenus témoignent du dynamisme du programme présidentiel et soulignent l’importance d’investir dans les infrastructures pour stimuler le développement à travers le pays. Alors que le Sénégal avance vers l’avenir, ces progrès dans l’électrification rurale ouvrent la voie à un avenir plus éclairé et prometteur pour toutes ses communautés.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Violent incendie à l’ancienne gare routière de Touba : D’énormes dégâts matériels, 45 cantines consumées

Une tragédie s’est abattue sur l’ancienne gare routière de Touba, située au quartier Darou Marnane, suite à un violent incendie qui a engendré d’énormes dégâts matériels. Des pièces détachées, des cantines, et même deux véhicules ont été réduits en cendres, laissant un paysage de désolation.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb, l’origine du sinistre serait un soudeur métallique qui effectuait des travaux sur place. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, provoquant la destruction de biens matériels précieux.

Les sapeurs-pompiers, appuyés par des citoyens et des agents de la Croix Rouge de Mbacké, ont agi rapidement pour maîtriser les flammes. Bien que le bilan global des dégâts ne soit pas encore connu, une première estimation fait état de 45 cantines contenant des pièces détachées qui ont été consumées par le feu.

Le Lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du Groupement d’incendie et de secours n° 2 regroupant les régions de Thiès et de Diourbel, a déclaré lors d’une conférence de presse que malgré l’importance des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Il a précisé : « Nous avons été alertés vers 12h47 pour feu d’atelier de pièces détachées. Le premier engin s’est présenté à 12h49. Vu la situation et le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé le renfort des moyens provenant de Diourbel, de Darou Mousty. Tous ces moyens engagés nous ont permis de circonscrire puis maîtriser le feu. »

La collaboration entre les services de secours a été cruciale pour contenir l’incendie. Les véhicules de Fass Barigo et de Gossas étaient également en route pour prêter main-forte.

L’impact de cet incendie suscite l’émoi dans la communauté, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes exactes du sinistre et évaluer l’étendue des pertes matérielles.

Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Invalidation de la Candidature de Mary Teuw Niane par le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a tranché ce samedi 30 décembre en invalidant la candidature du professeur Mary Teuw Niane pour l’élection présidentielle. La décision a été motivée par « plus de vingt-huit mille parrains non reconnus ».

Cette annonce met fin à une période d’incertitude qui a entouré la candidature de Mary Teuw Niane, qui a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont soutenu son projet de « transformation nationale » au cours des huit derniers mois.

Cette décision du Conseil constitutionnel souligne l’importance du processus de parrainage dans le cadre des élections présidentielles au Sénégal, et la rigueur avec laquelle les critères sont évalués. La course à la présidentielle continue avec les candidats dont les dossiers ont été validés par les instances compétentes.

Conseil constitutionnel : L’examen du dossier de Sonko retardé en raison de l’absence de son représentant

Le dossier du candidat de la coalition Sonko Président 2024 aurait dû être examiné ce samedi matin au Conseil Constitutionnel. Cependant, cela n’a pas été possible en raison de l’absence de son représentant.

À l’heure actuelle, Maître Ciré Clédor Ly ne s’est toujours pas présenté au siège du Conseil Constitutionnel. L’absence du représentant du candidat Sonko est susceptible de retarder le processus de vérification des parrainages, car selon le protocole en place, les dossiers dont le représentant est absent sont examinés après l’épuisement de la liste des candidats présents.

Cette situation souligne l’importance de la présence des mandataires des candidats lors des phases critiques du processus électoral, en particulier lors de la vérification des parrainages. L’issue de cette vérification aura un impact direct sur la participation du candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Vérification des parrainages : absence de Me Ciré Clédor Ly, mandataire de Sonko, pour cause de malaise

La procédure de vérification des parrainages pour la candidature d’Ousmane Sonko au Conseil constitutionnel a connu un contretemps ce samedi en raison de l’indisponibilité de Me Ciré Clédor Ly, mandataire du candidat. Selon des informations relayées par Jotna Media, un média proche de Sonko, Me Ly aurait été victime d’un « petit malaise » ce matin. Bien que le mandataire se porte finalement bien, ce contretemps l’a empêché de se présenter à l’heure prévue, soit 9h30, pour superviser le processus crucial de vérification des parrainages.

Une vidéo publiée par une source médiatique affiliée à Ousmane Sonko a tenté de dissiper l’inquiétude parmi les militants, soulignant que cette absence ne porterait pas immédiatement préjudice à la validité de la candidature. Le Conseil constitutionnel, anticipant de telles situations, a mis en place un protocole spécifique. Il a été stipulé que tout dossier dont le candidat ou le mandataire serait absent serait traité le dernier jour des vérifications des parrainages, fixé, selon le calendrier publié, au 5 janvier 2024.

Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le processus de vérification des parrainages et la nécessité pour les équipes des candidats de veiller à la présence de leurs mandataires aux moments cruciaux du processus électoral.

Grâce présidentielle en vue du nouvel an : Macky Sall accorde la liberté à 1372 détenus

En ce dernier jour de l’année, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exercé son pouvoir présidentiel en accordant la grâce à 1372 personnes condamnées pour diverses infractions et actuellement détenues dans les différents établissements pénitentiaires du pays.

Cette mesure de clémence, conforme à la Constitution et à la tradition républicaine, intervient dans un esprit de clémence et de compréhension envers des délinquants primaires ainsi que des détenus démontrant des signes de resocialisation, selon le communiqué du ministère de la Justice parvenu à Senego.

Le président Macky Sall offre ainsi à cette catégorie de citoyens, momentanément en conflit avec la loi, l’opportunité de retrouver leur liberté et de réintégrer leur famille. La grâce présidentielle est également vue comme une chance pour ces individus de saisir l’opportunité qui leur est accordée afin de se réinsérer de manière positive dans la société.

Cette traditionnelle grâce présidentielle lors de la période du Nouvel An est une pratique visant à promouvoir la réhabilitation sociale et à donner une seconde chance à ceux qui ont commis des erreurs. Elle souligne l’importance de la compassion et de l’humanité dans l’administration de la justice, tout en encourageant la réinsertion des individus dans la vie civile. En ce dernier jour de l’année, cette décision présidentielle offre une lueur d’espoir à ceux qui pourront recommencer l’année nouvelle avec une perspective renouvelée.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
🔴Élections Présidentielles 2024: Suspense et Incertitudes Autour des Candidatures Majeures

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs

Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.

Le document officiel cite les raisons suivantes :

1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.

2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.

3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.

Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.

    Marseille décimé par les départs pour la CAN : Gattuso face à un sérieux défi en Janvier

    L’Olympique de Marseille, déjà éprouvé par des blessures dans son effectif, devra faire face à un sérieux défi en janvier avec le départ de huit joueurs clés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Parmi eux, les milieux de terrain Azzedine Ounahi et Pape Gueye, tous deux considérés comme des titulaires potentiels sous la direction de l’entraîneur Gennaro Gattuso, s’ajoutent à la liste des absences.

    La blessure de Valentin Rongier vient encore compliquer la situation pour Gattuso, qui se retrouve ainsi privé de plusieurs options au milieu de terrain. La liste des joueurs marseillais partant pour la CAN comprend Mbemba (RDC), Mughe (Cameroun), Ngapandouetnbu (Cameroun), Harit (Maroc), Ounahi (Maroc), Pape Gueye (Sénégal), Ismaila Sarr (Sénégal).

    Avec la perspective de perdre ces huit joueurs clés, les dirigeants de l’OM pourraient être contraints d’explorer le marché des transferts de janvier pour trouver des remplaçants capables de pallier ces nombreuses absences. Gattuso sera confronté à la tâche délicate de maintenir la cohésion de son équipe et de trouver des solutions efficaces pendant cette période délicate.

    La situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs européens lors des compétitions internationales, où la perte de joueurs clés peut avoir un impact significatif sur la dynamique de l’équipe. La gestion de l’effectif et les choix tactiques de Gattuso seront scrutés de près alors que Marseille cherche à maintenir sa position dans la compétition nationale en dépit de ces nombreuses absences.

    Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel

    Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.

    Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.

    Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.

    Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.

    Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.

    Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.

    Arrestation de huit suspects suite à l’explosion d’une mine au Sénégal : Un coup de filet dans l’affaire des quatre soldats tués

    Des Arrestations Cruciales à Diaboudior-Frontière

    Le journal Libération annonce que huit suspects ont été appréhendés à Diaboudior-Frontière dans le cadre de l’enquête en cours. Parmi les personnes interpellées figurent Salif Ba, Bacary Badji, Yankhoba Diémé, Samsidine Diémé, Ibrahima Bodian, Karfa Diémé, Lamine Diémé et Secouba Diémé.

    Selon les sources, le chef du village et le présumé poseur de la mine font partie des personnes interpellées lors de cette opération. Ces arrestations ont eu lieu le surlendemain de l’incident dans le village de Diaboudior-Frontière, une localité sénégalaise voisine de la Gambie.

    Les mis en cause à la disposition du procureur de la République

    Toutes les personnes arrêtées ont été mises à la disposition du procureur de la République. L’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances exactes de l’explosion de la mine et identifier les responsables de cet acte tragique.

    L’arrestation de ces suspects représente un développement significatif dans cette affaire, et les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cet incident tragique qui a coûté la vie à des membres des forces armées sénégalaises. L’enquête en cours permettra peut-être de comprendre les motivations derrière cet acte et d’apporter des réponses aux questions entourant cette tragédie.

    CHEIKH ANTA DIOP ET LE PROJET DE STATOLOGIE AFRICAINE

    CONTRIBUTION SUR LE CENTENAIRE

    « N’est-il pas temps d’amorcer une science africaine de l’Etat et des institutions publiques que l’on peut désigner par l’expression de statologie (de status, Etat et logos, science) africaine ? ».

    Telle est la question que s’est posé le camerounais Bipoun-Youm durant le colloque sur la problématique de l’Etat en Afrique Noire. Une question dont la réponse a beaucoup intéressé l’homme de science Cheikh Anta Diop. Ce dernier a, dans ses différentes productions, divulguer ce qui doit être la nature d’un Etat puissant pour ce 21ème siècle. Parce que, pour cette ère cosmique, le choix entre l’éléphant et l’herbe s’impose.

     Dans une émission à la CTV au Cameroun, Cheikh Anta Diop laissait entendre : « j’ai la conviction que nos Etats nains géographiquement et démographiquement ne sont pas capables de faire face aux nécessités de l’ère cosmique. ».

    La démographie et la géographie ont un rôle géopolitique particulier à jouer pour la puissance d’un Etat au 21e siècle. Les faits actuels du monde le prouvent entièrement. Cheikh Anta Diop a été un avant-gardiste pour le peuple africain. Il savait que nos micro-Etat hérités de la colonisation ne pourraient en aucun cas faire face aux défis de cette ère. Dans Nations Nègres et Culture, l’homme de science écrit : « il devient donc clair que c’est seulement l’existence d’Etats Africains indépendants fédérés au sein d’un Gouvernement central démocratique, des côtes libyques de la Méditerranée  au cap de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien,  qui permettra aux Africains de s’épanouir pleinement et de donner toute leur mesure dans les différents domaines de la création, de se faire respecter – voire aimer- de tuer toutes les formes de paternalisme, de faire tourner une page de la philosophie, de faire progresser l’humanité en rendant possible une fraternisation entre les peuples qui deviendra alors d’autant plus facile qu’elle s’établira entre Etats indépendants au même degré et non plus entre dominants et dominés. ». Il est donc clair que l’homme de science avait sonné l’alarme, quant aux Etats africains lilliputiens hérités de la colonisation qui sont congénitalement fragiles, stériles et incapables de répondre aux besoins de la majorité africaine. Pour Cheikh Anta Diop, il faut donc « cesser de tromper les masses par des rafistolages mineurs » et « faire basculer définitivement l’Afrique Noire sur la pente de son destin fédéral. ».

    La statologie africaine devait, à cette époque et aujourd’hui aussi, éviter le risque de sud-américaniser le continent. Le sous-continent sud-américain, en refusant d’adopter l’approche de Simone Bolivar, a vécu une « prolifération de petite Etats dictatoriaux sans liens organiques, éphémères, affligés d’une faiblesse chronique, gouvernés par la terreur à l’aide d’une police hypertrophiée, mais sous la domination économique de l’étranger, qui tirerait ainsi les ficelles à partir d’une simple ambassade. » Aujourd’hui, l’Afrique, tout comme l’Amérique du Sud des siècles passés, fait face à une instabilité politique chronique. Les Etats sont fragiles, ce qui justifie le fait que ces deux parties ont connu le plus grand nombre de coups d’Etat dans le monde. Malgré les interminables ressources dont la nature a dotées ces deux territoires, les aspirations les plus légitimes des masses restent sans réponses concrètes. L’espoir n’y demeure pratiquement plus, les jeunes empruntent souvent des issues dangereuses pour une aventure meilleure. Pourtant les messages salvateurs de l’Amérique du Sud et de l’Afrique ont été respectivement portés par Simone de Bolivar et Cheikh Anta Diop.

    La chance de l’Afrique, c’est d’avoir Les fondements Economiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique Noire. « C’est tout un programme ». L’Afrique puissante ne pourra pas se passer de cette œuvre.

    Loin des objectifs mineurs et des théories développementalistes qui ont été à la base des combats africains depuis les indépendances inachevées : émergence, développement, lutte contre la pauvreté et le sous-développement, etc., Cheikh Anta Diop a jeté les bases de la statologie africaine. Une science africaine de l’Etat dont la réalisation lancera le processus qui mène vers une puissance africaine.

     En ce 21e siècle, soit on est puissant, soit on est à la merci des puissances. Pas plus que ça. Comme l’a affirmé le Pr Théophile Obenga : « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre… Le choix de l’Afrique est simple : devenir éléphant à son tour ou rester l’herbe d’un terrain vague de l’Histoire. ». Tellement vrai que l’actualité nous montre une Afrique qui souffre économiquement d’une guerre qui se passe dans d’autres continents.

    En affirmant que « nos Etats nains démographiquement et géographiquement ne sont pas capable de faire face aux nécessités de l’ère cosmique », Cheikh Anta montre que les Etats modernes dans ce monde de géant doivent être vastes démographiquement et géographiquement. Des Etats qui seront capables de se défendre, de tendre progressivement vers la souveraineté.  Il est certain, et comme il l’affirmait : « Au siècle de la conquête de la lune et du système solaire, un continent qui ne peut assurer sa propre sécurité militaire, qui ne contrôle pas en particulier son espace atmosphérique et cosmique, n’est pas indépendant et ne peut pas se développer. »

      Les illustrations ne manquent pas. Prenons par exemple les pays les plus peuplés du monde, à savoir la Chine et l’Inde. Ils sont, avec les USA, les actuelles puissances économiques de notre planète. En plus, la « chine à elle seule fournit plus d’ingénieurs que tout l’occident réuni » pour paraphraser le camerounais Yamb Ntimba. Dans les deux décennies à venir, l’Inde sera un sérieux prétendant pour être le pays le plus puissant du monde. Avec leurs populations de plus d’un milliard 400 millions de personnes, ces pays sont dotés d’une capacité de production inestimable, des ingénieurs dans plusieurs domaines, d’interminables cerveaux pour réfléchir, un marché puissant, … Les Chinois à leur tour sont en train de conquérir le monde au même titre que leurs produits. Ce qui assure une incommensurable course de capitaux vers la Chine. L’Inde aussi n’est pas en reste.

    Par ailleurs, les espaces économiques chinois et américains sont plus viables vue leurs superficies importantes qui dépassent les 9 millions de km². Ce qui n’est pas le cas pour l’Inde qui a une superficie de 3 287 590 km², malgré que le pays soit présentement le plus populaire au monde. La Russie à elle seule fait 17 075 200 km² pour une population moyennant importante. C’est aussi le cas du Canada qui, avec une superficie qui frôle les 10 millions de km² cherche toujours sa population.

    Nul donc ne songe à ignorer l’importance d’une vaste démographie réunie autour d’un Etat vaste géographiquement. C’est la condition sine qua none pour exister dans ce monde géant. Kwamé Nkrumah donne un simple exemple : « Tout le monde peut prendre modèle sur les USA, en les comparant aux républiques sud-américaines balkanisées. ».

    Il est donc certain, comme l’affirme mon Professeur et Maître José Do Nascimento, qu’il « n’y a aucun dessein idéologique qui traverse l’œuvre de Cheikh Anta Diop ». C’est ce terrain scientifique qui a généré son approche avant-gardiste. Déjà, dès 1952, il préconisait le repeuplement de l’Afrique. Il savait ce que la forte démographie pourrait représenter dans un « Etat Africain puissant qui s’étendrait sur la quasi-totalité du continent, dont les frontières iraient de la Méditerranée libyque au Cap et de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien. ». Cet Etat là, comme il le soutient, « aura à vendre sur le marché international ses produits en excédent et à y acheter ce dont il manque le plus, tout en évitant de subir la pression d’un monstre économique quelconque. Considérant le degré de PUISSANCE qu’atteindra un tel Etat il ne dépendrait économiquement des autres qu’autant que ces derniers dépendraient de lui. ». Cet Etat se servira de ces huit zones naturelles à vocation industrielle et tant d’autres pour rendre effectif  un « schéma général d’industrialisation ». Il résoudra définitivement le problème du sahel, du sahara, de la RDC, …  Les dés sont jetés…

    Ainsi, les occidentaux, conscients des atouts de la forte démographe africaine en gestation, essayent d’imposer une politique de limitation des naissances souvent au niveau macro, souvent par le biais des ruses de certaines ONG. Celles ci passent par les propositions de méthodes contraceptives pour soi-disant espacer les naissances, avec souvent la participation d’organismes communautaires de base qui ignorent profondément les enjeux. En vérité, ces pratiques sont faites à dessein. Pourtant, nos mamans et grand-mères savaient espacer les naissances sans pour autant faire recours à ces méthodes contraceptives. L’histoire a donné raison à celui qui affirmait à propos des naissances que : « une bouche supplémentaire, c’est aussi deux bras de plus ». Surtout, c’est un cerveau de plus pour réfléchir. Ainsi, la thèse malthusienne est erronée et dépassée par notre monde.

    Quand on vous parle de forte démographie, rappelez-les que la population chinoise de 2022 est similaire à celle de toute l’Afrique réunie, alors que le continent africain est trois fois plus grand que la Chine. Pareillement pour l’Inde qui est neuf fois plus petit que l’Afrique.

    L’enjeu de l’heure exige une formation intense et abrégée pour des raisons d’efficiences. La compréhension des urgences a poussé l’homme à insister sur la « formation des cadres techniques ». Et comme il le chantait : « l’éducation doit réveiller le bâtisseur de Nation et le Génie Créateur qui dorment dans chaque africain ». Et cet idéal « suppose une réforme qui mette l’accent sur la rationalité, sur les facultés créatrices de l’individu et sur l’indépendance intellectuelle. ». C’est cette élite africaine formée qui aura « le devoir impérieux, inéluctable, de doter farouchement tout le continent, sans distinction de frontières politiques, d’une technique industrielle, seule garantie de la sécurité de vivre dans le monde atomique. ». La plus grande richesse que peut se doter un pays est l’être humain. Le but de la renaissance africaine, que T. Obenga définit comme étant « une dynamique politique » qui doit « embrasser librement et totalement la vision et le projet de l’Etat fédéral africain » , est l’épanouissement du capital humain africain dans le plus grand respect de la dignité humaine.  

    Jean Marc Ela n’affirmait-t-il pas que « Cheikh Anta Diop n’est tourné vers le passé que parce que l’avenir de l’homme africain est sa préoccupation profonde. ». C’est ce qui m’amène à dire qu’en prouvant d’une part la parenté linguistique et génétique entre l’Egypte ancienne et l’Afrique subsaharienne et d’autre part la parenté des langues africaines entre elles, Cheikh Anta Diop réconcilie les civilisations africaines avec l’Histoire.  Il met ainsi en évidence et de manière irréfutable le « lien conducteur ». La propulsion de cette vérité scientifique, de cette conscience historique africaine commune est indispensable pour assurer la cohésion dans un Etat fédéral africain. Comme il l’affirme, « sans la conscience historique, les peuples ne peuvent pas être appelés à de grandes destinées. » . Dans civilisation ou Barbarie, il écrit : « Le facteur historique est le ciment culturel qui unit les éléments disparates d’un peuple pour en faire un tout, par le biais du sentiment de continuité historique vécu par l’ensemble de la collectivité (…) L’essentiel pour le peuple, est de retrouver le fil conducteur qui le relie à son passé ancestral le plus lointain possible. ».

    Alioune Diop nous dit : « une civilisation est une âme, une conscience, une foi. C’est une longue affinité entre des communautés et un terroir, une certaine connivence personnelle avec l’histoire, une identité politique. ». L’Afrique, reconciliée avec ses civilisations, donc son âme, doit saisir ce ciment pour bâtir une puissance africaine.

    Malgré toutes les opportunités qui se présentent à l’Afrique, le continent se contente des « rafistolages mineurs ». Les gouvernants africains répondent aux sommets des prédateurs en rangs dispersés. Chacun cherche sa part du gâteau africain, rembourré par des ressources incommensurables dont la nature a doté l’Afrique. Des sommets pays-continents qui font inlassablement l’affaire des puissants. C’est toujours « l’herbe qui en souffre ».

    De l’autre, l’Afrique postcoloniale n’a pas pris en compte cette vérité scientifique qui est valable même pour tout le monde : « l’organisation rationnelle des économies africaines ne peut pas précéder l’organisation politique de l’Afrique ». Les tentatives de mener jusqu’ici des intégrations africaines n’ont pas donné les fruits escomptés. L’OUA, limitée a été remplacée par l’UA. Cette dernière est même souvent attaquée par les masses africaines éprises de justice sociale. Plus de cinquante Etats réunis, incapables de poser des jalons pour le salut de l’Afrique. En ce 21e siècle, il est impensable que le continent africain puisse connaitre plus de 600 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’électricité. Les autres intégrations elles aussi ne convainquent pas. Cette thèse est aussi valable pour les autres contrées du monde, notamment l’Amérique du Sud. En effet, la communauté ANDINE souffre d’un faible taux de commerce à l’intérieur de la zone et le MERCOSUR voit le Paraguay et l’Uruguay souffrir de la supériorité du Brésil et de l’Argentine. Ainsi, la pertinence en 2008 de procéder à la création de l’UNASUR a vu, dix ans après, la décision de la moitié des pays à suspendre leurs participations. Les projets de marché commun, même celui de l’UMA, peinent à se concrétiser un peu partout dans le monde. L’intégration économique ne précède pas l’intégration politique.

    Les organismes internationaux eux aussi ne font qu’enfoncer la situation. Ils roulent pour des fins. La prolifération actuelle de l’émigration irrégulière est l’échec de cette théorie dite de mondialisation. Elle demeure jusque-là « un conflit d’intérêts économiques et commerciaux » pour parler comme Obenga. Un conflit où tous les pays faibles resteraient téléspectateurs. Pour éviter ce fait, Cheikh Anta Diop disait dès 1954 que dans un monde d’interdépendance, nous devons « éviter À TOUT PRIX de dépendre des autres plus qu’ils ne dépendent de nous, car il s’ensuivrait, automatiquement, des liens unilatéraux de colonisation et d’exploitation ». Il est donc nécessaire et urgent de faire basculer l’Afrique sur la pente de son destin fédéral comme l’a préconisé l’homme de science, l’envoyé de dieu pour porter le message salvateur au peuple africain. L’œuvre de Cheikh Anta ouvre de manière scientifique et organisée les portes de la statologie africaine. Saisissons-la !   Ce n’est pas trop tard, mais il faut faire vite.

    « L’Africain qui nous a compris est celui-là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai Créateur, un Prométhée porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion. »   a-t-il écrit dans Civilisation ou Barbarie. Cheikh Anta s’est énormément intéressé sur l’urgence de veiller à la construction de la personnalité de l’homme africain, de sa formation et à son « assimilation à la pensée scientifique moderne » . Tout juste après la soutenance de sa thèse, il déclare : « Je vais rentrer définitivement en Afrique Noire dès la semaine prochaine. J’essaierai de contribuer à l’impulsion de la recherche scientifique, aussi bien dans le domaine des sciences humaines que dans le domaine des sciences exactes. »

    L’impulsion des sciences au sein des masses africaines demeurait une profonde préoccupation pour l’homme de science. On peut même se permettre d’affirmer que sa citation la plus utilisée est la suivante : « formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents. ». Evidemment, la formation est la meilleure issue pour la construction de notre personnalité. Se former maintenant pour « être à l’avant-garde de la libération du continent » et s’évertuer à le verser sur la pente de son destin fédéral.

    Se former de manière encyclopédique, surtout en prenant repère sur lui. Amady Ali Dieng dit de Cheikh : « il savait que le système est un tout. Et pour l’attaquer, il fallait le faire sous tous les plans ». D’où la quintessence de chercher énormément pour venir servir le continent dans la plus grande intégrité. En chacun de nous, dort « un colosse, un bâtisseur de nation ». Réveillons ce colosse !

    Nous devons donc sortir de l’attentisme parce que « les évènements ne s’accomplissent pas par la force des choses, mais parce qu’il existe des hommes qui agissent. ». Et s’emparer de ces deux réponses à la question de savoir quelles sont nos armes ? : « Organisation, organisation et toujours, organisation, sous toutes ses formes ». L’autre réponse c’est la « Discipline ».

    Cet homme africain à construire doit « aspirer au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences ». Il doit « rééduquer sa perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques. ». Cet africain conscient « doit se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une nouvelle forme de vanité ». Il doit enfin éviter « de se livrer à des critiques religieuses ».

    L’immensité de l’œuvre de Cheikh Anta Diop est un fait. Cela a une seule justification : il est venu sur cette terre pour apporter le message salvateur au peuple africain.

    Beaucoup prennent des repères dans cette œuvre pour valider n’importe quelle thèse qui participerait au salut de l’homme africain. Par exemple, Amady Aly Dieng soutient qu’il « partage intégralement la vision économique de Cheikh Anta Diop ». Marcien Towa s’en est lui aussi servi pour traiter La problématique de la philosophie en Afrique. Léandre Serge Moyen l’utilise pour développer une Lecture juridique de la pensée de Cheikh Anta Diop ; l’auteur affirme quelque part que « le caractère encyclopédique de cette œuvre devrait militer en faveur d’un examen juridique sérieux des thèmes attachés à la science du droit  que l’auteur a abordés (…) Des concepts chers à Cheikh Anta Diop tels que la souveraineté, l’égalité, la solidarité, l’unité, le fédéralisme, etc, ont recueilli les suffrages des juristes. ». Le Pr Bienvenu Romuald Gobert de Relire le Droit International économique à la lumière de la problématique diopienne du développement de l’Afrique : De l’ordre colonial à la souveraineté d’un Etat fédéral. Jean Marc Ela parle de L’honneur de penser. Le Pr Boubacar Camara a cité l’homme de science trois fois dans son livre qui souhaite Construire le Sénégal du futur. Pour ne citer que ceux-là.

    Cheikh Anta Diop a 100 ans de vie ininterrompue. D’autres 100 ans sont en gestation. L’homme a, durant son séjour terreste, vaincu la mort.

                                                                                   MAMADOU FATY TOP , étudiant – chercheur

    Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

    À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

    Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

    Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

    Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

    Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

    Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

    Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

    Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

    RFI

    Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques

    Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.

    La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.

    La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.

    Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.

    Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.

    Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?

    ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.

    es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.

    Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

    Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR

    Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.

    En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature

    L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

    Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.

    Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature

    Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.

    Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.

    L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.

    Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Par Le Point Afrique

    Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

    LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

    Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

    Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

    Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

    Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

    L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

    Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

    lepoint

    CAN – Dans le même groupe que le Sénégal, Rigobert Song avertit : « Je le sais déjà »

    Dans le même groupe que le Sénégal, la Gambie et la Guinée, le sélectionneur national de l’équipe camerounaise Rigobert Song a tenu, ce jeudi 28 décembre 2023, une conférence de presse lors de laquelle il a publié la liste des 27 Lions indomptables qui seront en Côte d’Ivoire.

    Face à la presse, l’ancien défenseur Camerounais a également tenu à avertir ses adversaires. Sur ce, Rigoberto Song, estime avoir une stratégie en tête pour remporter le premier match devant l’opposer à la Guinée.

    « J’ai déjà défini le système que nous utiliserons pour le premier match. Je sais dans quel système nous allons jouer. Il est important de noter que le système est élaboré en fonction des adversaires. Je sais déjà comment nous aborderons notre première sortie à la CAN »  a fait savoir Rigobert Song lors de la conférence de presse.

    Voici la liste du Cameroun

    Gardiens : André Onana, Devis Epassy, Simon Ngapandouetnbu, Fabrice Ondoa

    Défenseurs : Christopher Wooh, Junior Tchamadeu, Nouhou Tolo, Darlin Yongwa, Oumar Gonzalez, Harold Moukoudi, Jean-Charles Castelleto, Malcolm Bokele, Enzo Tchato

    Milieux de terrain : Yvan Neyou, Olivier Ntcham, Olivier Kemen, Zambo Anguissa, Wilfried Nathan Douala, Benjamin Elliott

    Attaquants : Leonel Ateba, Clinton Njié, Karl Toko-Ekambi, Georges-Kevin Nkoudou, Vincent Aboubakar, Faris Pemi Moumbagna, François-Régis Muche, Frank Magri.

    LIVE – Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

    Mega Meeting de soutien à Amadou Ba , Abdou Karim Sall mobilise Orkadiéré Abdou Karim SALL

    Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

    Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

    Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

    L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

    Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

    Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

    Les États-Unis renforcent la lutte contre le trafic de migrants en partenariat avec le Sénégal

    Les agences de voyage sénégalaises dans le viseur pour leur implication présumée dans un réseau de trafic

    Les États-Unis intensifient leurs efforts pour démanteler un réseau de trafic de migrants impliquant des agences de voyage sénégalaises. Selon le commissaire des Douanes et de la protection des frontières (CBP) des États-Unis, des agences basées à Dakar sont accusées de proposer des voyages sans visa vers l’Europe et les États-Unis, en collaboration avec des acteurs établis aux États-Unis fournissant des moyens de transport pour récupérer les migrants à la frontière.

    Le Sénégal est souvent identifié comme un point de départ majeur dans cette entreprise illégale, avec des agences à Dakar facilitant des voyages sans visa vers des destinations prisées par les migrants. Les autorités américaines mettent en garde contre ces pratiques, affirmant qu’elles alimentent un afflux de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

    Face à cette problématique, les autorités américaines ont annoncé des mesures renforcées pour réprimer les réseaux de transport de contrebande, en particulier les « lignes de bus et de fourgonnettes » utilisées par ces trafiquants. Les agences de voyage à Dakar sont averties de possibles actions légales à leur encontre.

    Les efforts illicites de ces groupes internationaux ont entraîné une vague de migrants sans précédent, conduisant à la suspension des opérations aux points de passage de San Ysidro en Californie, de Lukeville en Arizona, ainsi qu’à El Paso et Eagle Pass au Texas.

    Le commissaire aux douanes et à la protection des frontières, Troy A. Miller, supervise ces efforts visant à contrer le trafic de migrants. Ces opérations ciblent spécifiquement les entreprises de transport et leurs employés qui facilitent les activités de trafic de migrants. Troy A. Miller dirige les missions du CBP liées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières, et au contrôle du commerce, tout en facilitant le commerce et les voyages internationaux.

    Cette collaboration renforcée entre les États-Unis et le Sénégal souligne l’importance de la coopération internationale pour lutter contre les réseaux de trafic de migrants et assurer la sécurité des frontières

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23
    🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Mamadou Diagna Ndiaye Rassure à 1040 jours de l’événement

    Séminaire sur les JOJ Dakar 2026 : Vers une collaboration renforcée entre le COJOJ, l’ANPS et la presse sportive

    Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a organisé, ce mercredi 27 décembre 2023, à l’hôtel Fleur de Lys, un séminaire de partage sur les JOJ Dakar 2026 avec la presse sportive. Une journée pleine qui a démarré par une cérémonie d’ouverture. Une opportunité pour Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS et de AIPS Afrique, de revenir sur le contexte de l’organisation de ces joutes. Pour lui, le 8 août 2018, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO), restera à jamais gravé dans l’histoire du sport avec la désignation de Dakar pour accueillir les JOJ. À Buenos Aires, en Argentine, le pays de la Teranga venait d’être la 4e nation à pouvoir abriter ces épreuves, au détriment de la Tunisie, du Botswana et du Nigéria.

    « Pierre Corneille ne disait-il pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Le Sénégal est certes un petit pays de par sa superficie (196.722 km2, 35ème sur 54), mais regorge en son sein, des hommes et des femmes de valeur qui ne cessent d’inscrire ces 7 lettres sur le marbre de la postérité. A l’image de Amadou Barry, des juges Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye et des présidents Lamine Diack, Abdoulaye Sèye «Moreau» et Mamadou Diagna Ndiaye, devenus, tous, «immortels» parce qu’ayant siégé au sein du CIO. Toutefois, c’est à ce dernier, Diagna, comme l’appellent affectueusement ses proches, qu’il reviendra l’honneur de réussir un tel challenge : avoir le courage de présenter la candidature du Sénégal, en mettant l’accent sur trois villes (Dakar, Diamniadio et Saly) tout en arrimant sa motivation sur le Plan Sénégal Emergent dans sa conquête de l’Olympe », a-t-il dit.

    « C’est à Mamadou Diagna Ndiaye que nous devons ce défi mondial » 

    Pour le directeur de publication de Sud Quotidien, c’est fort de ce consensus de partage que le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, a réuni la presse sportive pour les briefer sur les efforts consentis et de l’enjeu des JOJ. Il espère tout de même qu’une telle rencontre pourra se tenir périodiquement pour tenir informée l’opinion nationale et internationale. Une doléance qui a été prise en compte. En réponse, Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, a assuré de la tenue d’un « Média Tour africain ». Mieux, il y aura une session du genre tous les six mois pour dire où ils en sont. Chaque trimestre, il y a aura des visites de chantier sur le terrain.

    Le non moins vice-président du CNOSS a salué, lui aussi, l’œuvre du président Mamadou Diagna Ndiaye. « C’est à lui que nous devons ce défi mondial, une première en Afrique. Je voudrais lui rendre une fière chandelle, lui témoigner notre reconnaissance. Je remercie l’équipe, au quotidien, qui n’a pas baissé les bras depuis la désignation du Sénégal. Notre rencontre est possible parce que votre président, Abdoulaye Thiam, au-delà des simples couvertures, veut que nous ayons un moment de partage, d’informations… Personne, dans cette salle, connait c’est quoi l’olympisme, les JO… Nous sommes dans un processus d’apprentissage. C’est pourquoi, nous nous formons régulièrement », a-t-il signifié, convaincu que ce n’est pas de la responsabilité de Diagna Ndiaye de faire les Jeux, mais de la responsabilité collective de tous les Sénégalais voire les Africains.

    À leur suite, à l’image des experts de l’Ageroute, en charge des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures sportives dont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des parties prenantes à l’organisation ont fait le point sur le travail. Cécile Faye, secrétaire générale aadjointe du CNOSS et directrice de la planification de la coordination au COJOJ, a ouvert le bal en abordant le thème de l’olympisme et de la philosophie de l’olympisme. Elle a sensibilisé les journalistes sportifs qui sont appelés à parler le même langage, expliquer aux Sénégalais ce vers quoi nous allons, avec les termes qui sied. Elle a ensuite tracé l’histoire des Jeux, des Jeux de l’antiquité, il y a 3000 ans, à Olympie, en Grèce, aux Jeux olympiques modernes que nous devons à Pierre de Coubertin depuis 1894.

    35 sports, 4676 athlètes, 14 jours de compétition 

    Sa présentation est suivie de deux vidéos traitant des valeurs de l’olympisme et du processus ayant abouti à la désignation du Sénégal. Ibrahima Wade est revenu à la charge pour expliquer le principe de la co-construction. Dès leur retour de Buenos Aires, en novembre 2018, les membres du COJOJ ont travaillé avec des équipes d’experts (111), avec des groupes de travail dirigés, entre autres, par le Pr Abdoulaye Sakho, Dr Abdallah Wade, Dr Mame Diarra Beye, et des équipes de la Police et de la Gendarmerie. Il estime que « Dakar » était prêt à livrer les Jeux en 2022 mais la pandémie de Covid-19 a fait repousser l’échéance en 2026, de commun accord entre le gouvernement, la mairie de Dakar et le CIO. Le COJOJ étant crée sur la base de ces trois membres fondateurs. Les communes de Saly et Diamniadio sont membres associés du Comité d’organisation. Un avenant au contrat a été signé après le report, a-t-il précisé.

    La visite-surprise de Diagna Ndiaye

    À son tour, Balla Dièye, directeur des sports pour les COJOJ, a rappelé que Dakar 2026 bat le record en termes de sports (35). 4676 athlètes de 41 disciplines sont attendus, 5000 volontaires pour 14 jours de compétition. Chargé de la conformité de la compétition sportive, de placer l’environnement optimal pour les athlètes, les entraînements, le président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo a présenté les différents sites. À Diamniadio. des compétitions de cyclisme, badminton, taekwondo, tennis de table, futsal, gymnastique rythmique se dérouleront entre le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le centre d’équitation. Autre illustration, Saly Beach Est, Saly Beach Ouest et le Golf de Saly (18 trous) abriteront des tournois de golf, penthelon modern, thriathlon, volleyball, beach wrestling, Canoe, rowing, sailing…

    Le département des Sports a mutualisé au maximum, d’après Balla Dièye. C’est pourquoi, le beach wrestling se fera à Saly et non à l’Arène nationale. Quant à Fanta Dialo, directrice de la Formation et de la mobilisation de la jeunesse, elle a insisté sur les valeurs de l’olympisme et mis en exergue les efforts fournis depuis l’étape de la désignation de Dakar. Son coup de cœur est l’organisation du Festival Dakar en Jeux. Un projet qui a bouclé sa deuxième édition et qui a séduit le CIO de par sa parfaite organisation.

    La série de présentations a été clôturée par le speech sur les événements clés de la communication globale des JOJ. Avant de donner leurs conclusions, les membres du Comité ont annoncé la visite-surprise de Mamadou Diagna Ndiaye. Entouré de Baidy Agne (président de la Fédération de Golf et du CNP, Louis Lamotte et autres, le patron du CNOSS a salué le rôle de la presse sportive, donné un aperçu des décisions du Conseil présidentiel d’hier avant de répondre à quelques questions. Autre annonce, 5 membres de l’ANPS dont 3 femmes reporters vont subir une formation pour devenir « sport reporter ». L’ANPS a enfin signé un protocole d’accord avec le COJOJ.

    Conseil présidentiel sur les JOJ : les assurances de Mamadou Diagna Ndiaye à 1040 jours de l’événement.

    Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.

    « Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.

    Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »

    Nominations stratégiques : Le chef de l’état, Macky SALL, renforce la gouvernance des infrastructures

    Le Conseil des ministres du mercredi 27 décembre 2023, présidé par Son Excellence, Monsieur Macky SALL, a été le théâtre de nominations importantes visant à renforcer la gestion des infrastructures au Sénégal. Ces mesures individuelles, prises au plus haut niveau de l’État, démontrent l’engagement continu envers une gouvernance efficace et dynamique.

    Nouvelle Présidence pour « Autoroutes du Sénégal » (ADS) :

    Madame Salimata DIOP DIENG, personnalité éminente, se voit confier la présidence du Conseil d’Administration de la Société nationale dénommée « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Forte de son expérience et de son expertise, cette nomination place une femme à la tête d’une entité clé du secteur des infrastructures.

    Changement de Cap à la Direction Générale de l’ADS :

    Monsieur Aubin Jules Marcel SAGNA, Administrateur civil chevronné et précédemment Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, prend les rênes en tant que Directeur général de « Autoroutes du Sénégal » (ADS). Cette nomination stratégique témoigne de la volonté de l’État de mettre en avant des compétences confirmées pour assurer le développement et la gestion efficace du réseau autoroutier.

    *Changement à la Tête de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal) :

    Monsieur Mamadou NDAO, Ingénieur en statistiques et ancien Secrétaire général de l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (AGEROUTE Sénégal), accède à la fonction de Directeur général de cette agence. Il remplace ainsi Monsieur Ibrahima NDIAYE, démontrant la confiance accordée aux compétences internes pour assurer la continuité et le dynamisme dans la gestion des infrastructures routières.

    Ces nominations s’inscrivent dans la vision stratégique du Président Macky SALL pour renforcer les organes clés impliqués dans le développement et la gestion des infrastructures au Sénégal. L’accent mis sur la diversité des compétences et la promotion du leadership féminin marque un engagement envers une gouvernance inclusive et performante.

    Le Sénégal, sous la direction éclairée de son Chef de l’État, poursuit résolument sa trajectoire vers un développement durable et une modernisation des infrastructures, soulignant ainsi l’importance cruciale attribuée à ce secteur dans la vision globale de croissance et d’émergence du pays.

    Préparatifs de la CAN 2023 : Le Sénégal affrontera le Niger en match amical au stade Abdoulaye Wade

    À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, les « Lions » du Sénégal intensifient leurs préparatifs avec un match amical crucial contre le Niger au stade Abdoulaye Wade, prévu pour le 8 janvier prochain. Cette rencontre représente une opportunité clé pour peaufiner les stratégies et renforcer la cohésion de l’équipe avant le coup d’envoi de la compétition continentale.

    Le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Augustin Senghor, a dévoilé les détails de cette préparation, annonçant que le processus débutera le 30 décembre 2023. Le match amical contre le Niger, prévu pour le 8 janvier 2024, au stade Abdoulaye Wade, sera un moment déterminant pour évaluer la forme de l’équipe nationale.

    La FSF a souligné l’importance stratégique de ce match amical, offrant une opportunité cruciale aux Lions de la Teranga de peaufiner leurs tactiques et de renforcer leur unité en prévision de la CAN. Le choix du stade Abdoulaye Wade pour cet événement ajoute une dimension spéciale à cette rencontre, renforçant l’enthousiasme des supporters et la fierté nationale.

    Après le match amical, l’équipe nationale quittera le Sénégal le lendemain, après avoir reçu le drapeau national des mains du président de la République. Cette démarche symbolique souligne l’engagement et l’importance attachés à la représentation nationale, renforçant les liens entre l’équipe et ses supporters.

    Le ministre des Sports a révélé que le Sénégal se rendra en Côte d’Ivoire le 9 janvier, marquant le début officiel de leur quête pour conserver le trophée de la CAN. Augustin Senghor a souligné l’importance particulière de cette compétition, étant la première après la victoire historique de l’équipe, et a exprimé l’ambition de défendre le titre malgré les attentes élevées, les Lions étant désormais l’équipe à battre.

    La logistique de la participation du Sénégal à la CAN 2023 est minutieusement gérée, avec une attention particulière portée à l’évaluation des besoins en billets de stade pour permettre aux Sénégalais présents en Côte d’Ivoire de soutenir les Lions pendant les phases de poule. Augustin Senghor a lancé un appel au soutien inconditionnel des Sénégalais, soulignant le slogan fédérateur « Manko Wutti Nam Li » (ensemble pour la victoire).

    Champion en titre, le Sénégal est placé dans le groupe C aux côtés du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie. Le premier défi des Lions sera contre les Scorpions de la Gambie le 15 janvier à 14h. La CAN 2023 se déroulera dans cinq villes et cinq stades en Côte d’Ivoire, avec le stade Alassane Ouattara accueillant le match d’ouverture et la finale. Les Lions du Sénégal sont prêts à rugir à nouveau sur la scène africaine, portant avec fierté l’espoir de toute une nation.

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    Affaire « Ker Yeurmandé » : Révélations glaçantes sur les pratiques de Ndella Madior Diouf

    Suite à l’enquête de la Brigade de protection sur la pouponnière « Ker Yeurmandé » et sa propriétaire, Ndella Madior Diouf, des révélations choquantes ont émergé, jetant une lumière crue sur des pratiques horribles au sein de l’établissement.

    Les enquêteurs ont visé Ndella Madior Diouf pour plusieurs chefs d’accusation graves, notamment les « homicides involontaires, maltraitance d’enfants, mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la profession de médecin, ouverture et exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, traite de personnes, etc. »

    Au cours de son audition, l’assistant de Ndella Madior Diouf, Cheikh Tidiane Ndiaye, a révélé avoir assisté la « docteur » lors de trois accouchements. Des noms de bébés, tels que « Youssou Ndour », « bébé Akon », « bébé Zouleika Ndella Madior Diouf », « bébé Mouhamed Samba Ndiobéne Ka », « bébé Maréma », et « bébé Bijou Ngoné I » sont cités parmi ceux décédés dans des conditions atroces.

    Les révélations incluent la dissimulation du corps sans vie de « bébé Akon » dans une bassine remplie de glace, et l’incertitude quant à la localisation des bébés « Madické Niang », « Mbaye Dièye Faye 1 » et « Reine de Saba ».

    Enfin, une nounou a révélé l’utilisation d’un biberon avec de l’eau de robinet mélangée à du sel pour nourrir les bébés. Ndella Madior Diouf et ses complices font l’objet de poursuites pour association de malfaiteurs et complicité des autres chefs d’accusation, et une ouverture d’une information judiciaire est prévue

    Présidentielle 2024 au Sénégal : baisse significative du nombre de candidats

    À la clôture du dépôt des dossiers de candidature au Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle de 2024, le nombre de prétendants a considérablement diminué. Alors que 266 individus avaient initialement retiré les fiches de parrainages, seulement une cinquantaine s’est effectivement présentée pour le dépôt des dossiers.

    Cette baisse notable s’explique en partie par des désistements spontanés, où certains candidats ont choisi de ne pas poursuivre leur candidature. Cependant, la plupart des retraits se sont faits de manière discrète, sans annonce officielle.

    Le processus de sélection a déjà commencé avec le versement de la caution de 30 millions de francs CFA. Sur les 266 candidats initiaux, seuls 77 ont effectivement versé la caution, indiquant une première réduction du nombre de prétendants

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
    🔴 Entre anarchie et démocratie – Course à la Présidentielle: Le mystère des centaines de candidats disparus

    présidentielle 2024; la candidate de PDG les Goorgorlus se retire de la course

    Déclarée candidate à la présidentielle de 2024, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG, « Les Gorgorlous » se retirent de la course à la présidence. Après avoir récupéré les fiches de parrainages et aller à la rencontre des Sénégalais pour des besoins des parrainages, elle a finalement décidé de renoncer à sa candidature.
    Joint au téléphone par nos confrères de leral.net elle rassure avoir le nombre de parrains demandé.
    Sur la Question de savoir qu’est ce qui l’a poussé à retirer sa candidature? Fatou Samaké Thiam répond: « Vous savez je suis une citoyenne et j’ai le droit comme tous les autres d’être candidate. J’ai réuni le nombre de parrains puisque. J’ai fait le parrainage citoyen, ensuite la caution n’est pas un soucis. Et, je jouis de tous mes droits civiques. Donc, rien à mon sens ne peut empêcher ma candidature. »

    Elle poursuit, « le seul problème pour moi, c’est après, une fois ma candidature validée par le Conseil Constitutionnel, ce que je n’en doute pas, en terme de moyens logistiques, financiers pour la campagne, je ne pense pas pouvoir tout assurer. Donc, j’ai décidé de renoncer le plus tôt à ma candidature ».

    Néanmoins, Fatou Samaké Thiam et sa coalition PDG vont investir leur candidat les jours à venir.  » Nous sommes en pourparlers avec les candidats et nous allons nous allier. Nous aurons un candidat. Et, nous vous en tiendrons informer le moment venu », promet-elle.

    Ainsi, Fatou Samaké Thiam affirme être engagée dès 2024, à travailler pour un Sénégal nouveau.

    TIVAOUANE: Scandale foncier sur plus de 2.000 ha

    Hier, le Maire de Tivaouane, Diop SY a tenu une réunion avec les populations de ces 06 localités pour apporter une solution à cette crise qui risque de provoquer l’irréparable.

    Des promoteurs immobiliers ont mobilisé des engins pour terrasser une superficie de plus de 2.000 hectares dans le département de Tivaouane.

    Seulement, les propriétaires de ces domaines fonciers n’ont pas été informés. Et ils n’ont pas été dédommagés. Plus grave encore, les promoteurs ont détruit des champs d’autrui, raser une forêt sans l’aval des Eaux et Forêts. Des cimetières situés dans la zone ont été profanés par les conducteurs d’engins. Plusieurs investissements privés ont été saccagés par les engins envoyés sur les sites par les promoteurs.

    Après l’extension de la superficie communale de Tivaouane par Me Abdoulaye WADE sur 7.000 hectares, des projets devraient être édifiés sur les sites. Seulement, les propriétaires n’ont pas été associés dans le processus d’expropriation. Pire encore, les activités agricoles menées sur les sites ont été totalement détruites.

    Des promoteurs de connivence avec le Maire de Tivaouane ont démarré leurs activités sur les sites.

    D’ailleurs hier, le Maire Monsieur Diop Sy a tenu une réunion à Yadjine Kaw en présence de l’ensemble des chefs de villages, chefs de quartier, les propriétaires, chefs religieux, la jeunesse, les femmes etc… Les villageois se sont fortement mobilisés pour démontrer leur opposition au projet initié par la Mairie mais aussi pour manifester leur désapprobation face à la démarche.

    Devant les villageois, Diop SY a plaidé pour la conciliation. Il a exposé les projets prévus. Il s’agit entre autre d’une route qui va partir de Touba Toul pour passer à Keur Bamba Ndoye pour venir à Aynoumadi vers Pire. Il y aura aussi une université vers Keur Bamba Ndoye plus un Centre technologique, des lotissements à usage d’habitation. Toutefois, le Maire n’avait pas impliqué les villageois en amont dans ce projet. Mieux encore, les projets énumérés sont négligeables par rapport à l’ampleur de la superficie ciblée. Jusqu’à hier, les villageois n’ont pas vu le projet d’aménagement prévu, ni le décret d’extension de la commune de Tivaouane encore moins un programme sérieux devant justifier leur expropriation ni le document de délibération de la mairie. Or en matière d’expropriation, la loi est assez claire aussi bien pour cause d’utilité publique que privée.

    Dans le schéma d’indemnisation prévue par le Maire, les populations n’ont pas donné leur accord. Hier, on a assisté à un blocage dans les négociations entre Diop Sy et les propriétaires qui ont rejeté le plan de dédommage proposé par le Maire.

    Ainsi, DIOP SY a décidé de suspendre les aménagements qui concernent les propriétaires qui ont refusé sa proposition d’indemnisation.

    Hier après la réunion, des enseignants qui devraient être casés dans la zone, ont été aperçus sur le site. Ils auraient appris que les villageois s’opposent au projet.

    Le Directeur de l’Urbanisme, des Domaines du département de Tivaouane sont interpelés par les populations. Tout laisse croire que la Mairie de Tivaouane a mis les charrues avant les bœufs. Il faut alors une large concertation entre les différentes parties pour éviter que l’irréparable ne se produise dans cette zone. Déjà, les populations ont failli s’en prendre aux conducteurs d’engins convoyés sur les sites. Ces derniers ont fui pour échapper au lynchage des populations très en colère.

    Rappelons que dans le passé, sous le magistère de Diagne Sy Mbengue, il y avait eu une divergence oncière dans la même zone. A l’époque, un projet dénommé EVENTS a été prévu à Yadjine par le onseil Municipal de Tivaouane. Mais, les habitants de Yadjine avait exigé une large concertation entres les propriétaires des champs et la Mairie de Tivaouane avant d’entamer une nouvelle rocédure de lotissements à usage d’habitation.

    Il faut rappeler qu’en 2011, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade voulant participer à la modernisation de la ville de Tivaouane, par un programme spécial, avait décidé d’augmenter le périmètre communal de Tivaouane de 7000 hectares.

    Il semble que ce projet de la Mairie de Tivaouane entre dans cette logique. Seulement, les  populations ne demandent qu’à être associées, informées et indemnisées dans les normes respectant leur droit en tant que propriétaires.

    Dakartimes

    Conseil Constitutionnel : Ousmane Sonko dépose un dossier incomplet…

    L’élection présidentielle sénégalaise est marquée par l’incertitude alors que les candidats déposent leurs dossiers de candidature au Conseil Constitutionnel. Ousmane Sonko, actuellement en prison, a déposé son dossier, mais il est incomplet selon les exigences du code électoral. Il aurait omis de retirer ses fiches de parrainages, rendant son dossier potentiellement inadmissible. Les 7 sages du Conseil Constitutionnel effectueront une vérification des dossiers le 27 décembre, avec un tirage au sort prévu le 28 décembre pour déterminer l’ordre de traitement des candidatures. Ousmane Sonko risque d’être éliminé de la course présidentielle si son dossier est jugé incomplet. Le contexte politique sénégalais reste tendu à l’approche des élections.

    Révélations effarantes : Le calvaire de huit Sénégalais bloqués en Tunisie

    Huit ressortissants sénégalais vivent actuellement un véritable calvaire à Tataouine, en Tunisie, où ils sont bloqués depuis plus d’un mois. L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM), relayée par Les Échos, rapporte cette situation désespérée et lance un appel aux autorités sénégalaises pour faciliter leur rapatriement.

    Selon l’AIMM, ces huit personnes font partie d’un groupe de migrants qui a échoué en Tunisie alors qu’il tentait de rejoindre l’Europe par la Méditerranée. Parmi eux, quatre sont originaires de Tamba, deux de Sédhiou, et les deux derniers sont de Kolda et de Kaolack.

    Les Échos soulignent que ces Sénégalais avaient entrepris cette expédition en compagnie de migrants gambiens, maliens et guinéens. Alors que la Gambie a déjà pris des mesures pour rapatrier ses citoyens en affrétant trois avions, les ressortissants sénégalais appellent également à une action rapide pour mettre fin à leur situation précaire en Tunisie.

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
    🔴 Bénédiction des Couples Homosexuels : Mgr Benjamin Ndiaye Dissipe les Malentendus sur la Position de l’Église à Dakar

    Présidentielle 2024 au Sénégal : Liste croissante des candidatures déposées au conseil constitutionnel

    La liste des candidats à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février 2024 s’allonge avec le dépôt des dossiers de plusieurs personnalités politiques. Parmi les candidats de l’opposition figurent Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko du parti dissous Pastef-Les patriotes. Les dossiers d’autres personnalités, dont Mary Teuw Niane, Anta Babacar Ngom, Thione Niang, et Aminata Touré, ont également été déposés.

    Selon un proche des opposants Sonko et Faye, les dossiers ont été soumis au greffe du Conseil constitutionnel. Le mandataire de la coalition MTN2024, Tabouré Agne, a confirmé le dépôt du dossier de candidature de Mary Teuw Niane, ancien ministre, précisant que la caution a été payée par les étudiants formés par ce dernier. De même, le mandataire de la coalition soutenant Thione Niang, Youssouph Diallo, a annoncé avoir déposé le dossier avec plus de 52 000 parrains.

    Anta Babacar Ngom, soutenue par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne (ARC), a également déposé sa candidature avec succès selon un communiqué de la direction de la communication de l’ARC. Enfin, Aminata Touré a confirmé le dépôt de sa candidature en remerciant tous les Sénégalais qui l’ont parrainée.

    La présidentielle de 2024 promet d’être un scrutin hautement concurrentiel avec la participation de divers candidats issus de différents horizons politiques.

    CAN 2023 – Le Sénégal active le Manko Wutti Ndamli : « tous les aspects sont maitrisés » !

    La fédération de football des Champions d’Afriques est fin prête pour rallier Yamoussoukro et effectuer la 30e participation du Sénégal au plus grand évènement de football dans le continent africain.

    Augustin Senghor et son équipe ont tenu une réunion du comité exécutif de la FSF. A la suite de cette rencontre ils ont informe le public des dispositions prises pour la reconquête du trophée continental. « Nous allons en Côte d’ivoire avec l’ambition de conserver notre trophée. Mais en sachant que nous serons très attendus par les 23 autres nations. Nous avons pris l’habitude de bien nous préparer et nous avons passé en revue l’ensemble des activités liés aux préparatifs. Et nous avons rendu compte au Comex des réunions tenues avec le ministre des sports et son équipe. Puis qu’aujourd’hui, ce qui est important de retenir c’est qu’il s’agit d’une cellule mixte, un comité de suivi compose du ministère et de la fédération qui va être à l’œuvre pour réussir cette mission importante de conservation du trophée continentale ».

    Le regroupement des Lions va démarrer le 30 décembre à Dakar. Il est prévu un dernier match amical face au Niger avant le départ pour Yamoussoukro. «Nous souhaitons que cela soit l’occasion pour nos Lions de dire au revoir au public. Nous espérons que les supporters viendront en masse pour pousser les Lions vers la victoire » explique Augustin Senghor qui espère aussi que le discours du Chef de l’Etat aux Lions lors de la cérémonie de remise du drapeau servira aussi à « galvaniser les joueurs et l’ensemble de la délégation pour rééditer la prouesse en 2022 ».

    Concernant le voyage à Yamoussoukro et les mesures sur place, la FSF informe être prêt. « Tous les aspects sont maitrisés. Concernant le transport aérien nous sollicitons la compagnie nationale AIR Senegal pour un vol direct vers Yamoussoukro le 9 janvier. Pour les Lions, la CAF a choisi un hôtel que nous avons visité. Nous sommes d’ailleurs en train d’y faire le branding aux couleurs du Sénégal. Une entreprise a déjà été choisi pour cela. Sur place, nous avons pris toutes les dispositions pour bloquer les hôtels pour le reste des délégations. Avec le ministère on est en train de prendre les dispositions nécessaires pour les besoins en ticketing ».

    France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

    À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

    C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

    « J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
    Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

     « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
    Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

    Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

    seneweb

    Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation

    L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.

    Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.

    L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.

    Vidéo – La Montée en Puissance de Reug Reug : Une Victoire Éclatante contre Bombardier

    Dans le monde captivant de la lutte sénégalaise, Reug Reug a récemment ébloui les fans en remportant une victoire remarquable contre Bombardier. Ce duel très attendu a été le théâtre d’un affrontement épique entre deux géants de la lutte, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire du sport sénégalais.

    Sénégal : mystère autour des 200 fiches de parrainage manquantes au conseil constitutionnel

    Le Conseil constitutionnel du Sénégal a confirmé la période de dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle, fixée jusqu’au 26 décembre à minuit. Malgré l’enthousiasme suscité par le retrait de près de 200 fiches de parrainage, indispensables pour obtenir les soutiens nécessaires à une candidature valide, une affluence modérée a été constatée au niveau du dépôt effectif des dossiers au Conseil constitutionnel. Selon les informations relayées par des associations et activistes sur les réseaux sociaux, seulement une douzaine de candidatures ont été déposées jusqu’à présent.

    En plus des fiches de parrainage, les candidats doivent également verser une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse de dépôt et de consignation, accompagnée de divers documents requis. À ce jour, près de 40 candidats ont satisfait à cette exigence financière, témoignant de leur sérieux et de leur engagement dans la course présidentielle.

    Parmi les dossiers déjà soumis au Conseil constitutionnel figurent des personnalités politiques notoires telles qu’Idrissa Seck et Karim Wade. Cependant, le camp présidentiel, représenté par Amadou Ba, récemment investi par les mouvances présidentielles, n’a pas encore officialisé son dépôt de dossier. De même, la situation d’Ousmane Sonko, actuellement détenu mais représenté par son mandataire Ayib Daffé, demeure incertaine, notamment en ce qui concerne la soumission des parrainages et de l’attestation de caution.

    Le Conseil constitutionnel est chargé de filtrer, valider et vérifier la conformité de tous les dossiers avant leur publication officielle prévue pour le 20 janvier. On estime que le nombre de candidats validés pourrait se situer entre 8 et 10, un chiffre modeste par rapport aux plus de 200 retraits de fiches de parrainage enregistrés. Ce processus de sélection rigoureux garantit une compétition électorale sérieuse et conforme aux exigences constitutionnelles.

    La question qui se pose maintenant est de savoir s’il y aura un afflux de dépôts de candidature de dernière minute au Conseil constitutionnel. La réponse dans moins de deux jours suscite une anticipation palpable.

    Saisie Historique par la Marine : Près de 700 kg de Cocaïne Interceptés au Large des Côtes

    Dans une opération maritime d’envergure, le navire « WALO » de la Marine nationale s’est illustré en interceptant, le 22 décembre, une embarcation de type « go fast » transportant une cargaison illicite de drogue en direction de l’Europe. L’interception s’est déroulée à 220 km au large des côtes sénégalaises.

    Face à la tentative de fuite de l’embarcation, des tirs de semonce ont été utilisés avec succès pour immobiliser la navette suspecte. Les autorités maritimes indiquent que la cargaison illicite, composée de 690 kilogrammes de cocaïne, a été larguée en mer avant l’interception.

    Le « WALO » a non seulement réussi à stopper l’embarcation suspecte, mais a également récupéré l’intégralité de la cargaison illicite. La drogue, ainsi que l’embarcation de type « go fast » et ses cinq membres d’équipage, ont été rapatriés à Dakar.

    Cette saisie massive de cocaïne témoigne de l’efficacité et de la vigilance de la Marine nationale dans la lutte contre le trafic de drogue en mer. Les autorités continuent de renforcer les opérations de sécurité maritime pour prévenir les activités criminelles et assurer la sûreté des eaux territoriales.

    L’opération réussie du « WALO » souligne l’importance cruciale de la coopération internationale et de la surveillance maritime pour contrer le trafic de drogue en constante évolution. Les autorités sénégalaises restent engagées dans la lutte contre le trafic illicite et réaffirment leur détermination à assurer la sécurité des voies maritimes nationales.

    Coalition Papa Djibril Fall Président : Dépôt officiel du dossier de candidature pour l’Élection Présidentielle 2024

    La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT a franchi une étape cruciale dans sa démarche vers l’élection présidentielle du 25 février 2024. En effet, ce vendredi 22 décembre 2023, notre coalition a effectué un déplacement solennel au Conseil Constitutionnel pour procéder au dépôt officiel du dossier de candidature de notre leader, Papa Djibril Fall.

    Cette étape marque le début d’une nouvelle phase de notre engagement envers le peuple sénégalais. Nous aspirons à offrir une alternative forte et responsable pour répondre aux aspirations et aux besoins de notre nation.

    Par la même occasion, nous avons l’honneur de dévoiler la photo officielle de notre candidat, Papa Djibril Fall. Cette image symbolise notre engagement envers la transparence, la démocratie et la représentation authentique des valeurs qui animent notre coalition.

    Nous tenons à exprimer nos sincères et chaleureux remerciements à tous les Sénégalais qui nous ont soutenus et qui continuent à partager cette vision d’un Sénégal prospère et équilibré. Votre confiance et votre soutien sont notre plus grande force, et nous sommes déterminés à travailler inlassablement pour mériter cette confiance.

    Papa Djibril Fall, en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle, incarne notre engagement envers la justice sociale, le développement durable et la promotion des droits fondamentaux. Nous sommes convaincus que son leadership visionnaire contribuera à un Sénégal meilleur pour tous.

    La COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT invite chaque citoyen à se joindre à nous dans cette aventure démocratique. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où la prospérité et l’équité guident chaque décision.

    Restons unis pour un Sénégal fort et prospère !

    COALITION PAPA DJIBRIL FALL PRESIDENT Candidat déclaré à l’élection présidentielle

    Crise Financière au Sein de l’Équipe Technique : Aliou Cissé et son Staff sans Salaire Depuis 6 Mois

    La sélection nationale du Sénégal est confrontée à une crise financière majeure, avec le sélectionneur Aliou Cissé et son staff technique n’ayant reçu aucun salaire depuis six (6) mois, révèle le site Dsports dirigé par le journaliste sportif Bakary Ciss.

    Cette situation difficile, bien que déjà vécue au début du mandat d’Aliou Cissé à la tête des Lions, a pris une tournure inattendue avec l’absence de rémunération depuis le mois de juin dernier. Les membres du staff technique, y compris le sélectionneur, font face à une période difficile, où les contraintes financières peuvent potentiellement impacter leur engagement et leur motivation.

    Aliou Cissé aurait pris des mesures pour garder cette information confidentielle, probablement conscient de son impact potentiel sur la préparation de l’équipe nationale à la 34e biennale du football africain. La crise financière soulève des questions sur la gestion des ressources dans le domaine du football sénégalais, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés même les figures éminentes du monde sportif.

    Les supporters et les observateurs du football sénégalais surveilleront de près les développements futurs, espérant une résolution rapide de cette crise financière afin de maintenir la stabilité et la performance de l’équipe nationale.

    Karim Wade annonce sa candidature Présidentielle : « Je suis heureux de vous annoncer que…

    Karim Wade, figure emblématique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), actuellement en exil à Doha, a franchi une étape décisive dans sa course à la présidence en déposant sa candidature pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. L’annonce a été faite de manière officielle par le secrétariat à la communication du PDS.

    Cette démarche importante intervient après un autre geste significatif dans la quête électorale de Karim Wade : le dépôt, le lundi 27 novembre 2023, d’une caution de 30 millions de francs CFA à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC). Suite à cette étape, Maguette Sy, l’autorité compétente, a remis à l’intéressé son récépissé ainsi qu’une convocation pour le contrôle des parrainages, une étape cruciale dans la validation de sa candidature.

    Dans une déclaration enthousiaste, Karim Wade a partagé sa joie : « Je suis heureux de vous annoncer que j’ai officiellement déposé ma candidature pour l’élection présidentielle de 2024. C’est un moment historique et je suis reconnaissant envers tous ceux qui soutiennent notre vision pour l’avenir du Sénégal. »

    La candidature de Karim Wade représente un événement majeur dans le paysage politique sénégalais et marque le retour actif de l’ancien ministre d’État sur la scène politique nationale. Le contrôle des parrainages et les étapes à venir seront scrutés de près alors que la campagne électorale prendra progressivement de l’ampleur dans les mois à venir.

    Saisie record de chanvre indien à Ndiaganiao : un coup de maître des gendarmes

    La brigade de gendarmerie de Ndiaganiao a réussi un coup de maître en mettant fin aux activités du célèbre dealer Ngor Sène, considéré comme l’un des plus grands trafiquants de drogue de la région. L’opération a eu lieu dans l’après-midi du mardi 19 décembre, lors d’une opération de sécurisation dans la commune de Ndiaganiao.

    Vers 18 heures, les gendarmes ont été alertés de la présence suspecte d’un individu à bord d’une moto HLX150 dans le quartier Both Escale, en train de livrer du chanvre indien à un client. Réagissant rapidement, les gendarmes se sont rendus sur les lieux pour interpeller le trafiquant de drogue.

    Malheureusement, le client a réussi à prendre la fuite au moment de l’opération.

    Le mis en cause, Ngor Sène, avait dissimulé la drogue dans un sac qu’il portait sur le dos. Une fouille corporelle minutieuse a permis de découvrir une quantité impressionnante de 2,5 kilogrammes de chanvre indien, conditionnée dans des sachets, ainsi que la somme de 21 000 francs CFA provenant de la vente de cette substance prohibée.

    Ngor Sène a été déféré au parquet de Mbour le vendredi 22 décembre pour détention et trafic de chanvre indien. Cette opération représente une victoire significative dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région, soulignant l’efficacité des forces de l’ordre dans la préservation de la sécurité publique.

    Affaire Ndella Madior Diouf : des nounous dévoilent des révélations accablantes

    L’affaire impliquant Ndella Madior Diouf prend une tournure grave avec des révélations accablantes émanant du personnel de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Actuellement en garde à vue pour homicides involontaires, Ndella Madior Diouf est confrontée à des accusations liées à la mort de deux pensionnaires de la pouponnière, décédés de dénutrition, selon les conclusions de l’enquête menée par la Sûreté urbaine (Su).

    L’enquête a été déclenchée après que Ndella Madior Diouf ait refusé de répondre à une convocation suite à une plainte déposée par une femme. La plaignante réclamait son bébé, donné après accouchement à la pouponnière, et aurait été confrontée à une demande de 5 millions de francs CFA pour les frais, selon les informations fournies par une source proche de l’affaire.

    Cette affaire choquante met en lumière des pratiques alarmantes au sein de la pouponnière et soulève des questions sérieuses sur la gestion et les conditions de vie des enfants confiés à l’établissement. L’enquête en cours devrait permettre de faire toute la lumière sur ces allégations et d’établir les responsabilités dans cette affaire délicate.

    Un Navire de production et de stockage, le « Léopold Sédar Senghor », En route vers le Sénégal pour le projet pétrolier Sangomar

    Le navire de production, de stockage et de déchargement, baptisé « Léopold Sédar Senghor », a quitté le chantier naval de Seatrium à Singapour ce vendredi, en direction du territoire maritime du Sénégal. Ce voyage marque un jalon crucial pour le projet pétrolier Sangomar, avec le navire prévu pour contribuer à la production pétrolière sénégalaise au cours du premier semestre de 2024, selon la Société des pétroles du Sénégal (PETROSEN).

    Le départ du navire est décrit comme « l’un des éléments clés du projet Sangomar » par PETROSEN, représentant un pas décisif vers le first-oil, soit le début de la production du projet pétrolier. Le projet Sangomar est un effort majeur dans le secteur des hydrocarbures au Sénégal.

    Le navire, portant le nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, est qualifié de « véritable joyau technique ». Sa construction a nécessité quarante-deux mois de travail acharné impliquant des milliers d’ingénieurs et d’ouvriers spécialisés. Avec une longueur de 372 mètres, une largeur de 58 mètres et une capacité de stockage de 1.300.000 barils, le navire sera amarré dans le champ Sangomar à une profondeur d’eau d’environ 780 mètres.

    La construction du navire a été confrontée à des défis, notamment les restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Les contraintes ont entraîné le déplacement du navire des chantiers navals de Cosco en Chine à Singapour. La conjoncture économique résultant de la crise russo-ukrainienne a également impacté le chantier en raison de l’inflation sur le marché international et des dysfonctionnements dans les chaînes d’approvisionnement.

    Affaire Ndella Madior Diouf : La directrice de l’agence nationale de la petite enfance salue le travail de la justice et annonce des mesures réglementaires

    Le drame survenu récemment dans la pouponnière de Ndella Madior Diouf continue de susciter des réactions, et c’est au tour de Maïmouna Bousso, Directrice de l’agence nationale de la petite enfance, de s’exprimer sur cette affaire. Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, elle a exprimé ses regrets face à la tragédie et a salué la réactivité de la justice sénégalaise.

    Maïmouna Bousso a révélé que le ministère de la Femme, de la Famille et de la Petite enfance a mis en place une cellule de crise pour prendre en charge les enfants concernés par cet incident. Elle a également félicité le ministre de la Justice pour sa décision rapide de fermer la structure incriminée sur instruction du chef de l’État.

    « Je suis choquée et profondément attristée pour ces petits innocents. Nous sommes à la disposition des autorités en charge des pouponnières et des orphelinats sous la tutelle du ministère de la Femme et de la Protection des enfants, et nous accompagnons et félicitons le ministre de la Justice qui a pris la bonne décision de fermer la structure sur instruction du chef de l’État. Toute la journée, nos services ont été à la cellule de crise pour orienter les tout-petits vers les structures de santé afin de bénéficier d’une meilleure prise en charge. L’agence est mobilisée dans la prise en charge. Nous sommes à la disposition du ministère de la Justice », a déclaré la directrice.

    Interrogée sur la responsabilité de l’État et le laxisme présumé dans le secteur, Maïmouna Bousso a souligné les efforts en cours pour réglementer le domaine de la petite enfance au Sénégal. Elle a annoncé un projet de décret visant à encadrer les crèches, pouponnières, et orphelinats, affirmant que le Sénégal est encore jeune en matière de prise en charge des tout-petits. « Nous sommes en train d’effectuer un travail pour assainir le secteur de la petite enfance. Le projet de décret est en cours, mais cela ne peut se faire que sous la base juridique », a-t-elle assuré.

    Cette déclaration souligne l’engagement des autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants dans les structures d’accueil, tout en soulignant la nécessité d’une réglementation claire et solide dans ce domaine crucial. La société sénégalaise attend désormais de voir comment ces initiatives seront mises en œuvre pour prévenir de tels drames à l’avenir.

    Barthélémy Dias perd son mandat de député, mais conserve son poste de Maire malgré sa condamnation

    La scène politique sénégalaise est secouée par la récente décision de la Cour Suprême rejetant le pourvoi en cassation de Barthélémy Dias, maire de la ville de Dakar. Condamné dans l’affaire du meurtre de Ndiaga Diouf, Dias se voit désormais confronté à la perte de son mandat de député, conformément à l’article 51 du chapitre 13 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

    Selon cet article, « le député qui fait l’objet d’une condamnation pénale définitive est radié de la liste des députés de l’Assemblée nationale sur demande du ministre de la Justice ». Cette disposition, déjà appliquée à l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2019, constitue une mesure disciplinaire sévère visant à garantir l’intégrité de l’Assemblée nationale.

    L’affaire qui a conduit à la condamnation de Barthélémy Dias remonte au meurtre de Ndiaga Diouf, pour lequel il a écopé de deux ans de prison, dont 6 mois ferme, et à verser des dommages et intérêts de 25 millions de FCFA. Malgré cette condamnation, le maire de Dakar se trouve dans une position délicate, car le chef d’accusation de coup mortel qui pèse sur lui ne figure pas parmi les fautes énumérées par l’article 140 du code des collectivités locales pouvant entraîner une révocation de son poste de maire.

    Cette subtilité juridique permet à Barthélémy Dias de conserver son rôle de maire, au grand soulagement de ses partisans et de ses alliés politiques locaux. Cependant, sa perte imminente du mandat de député signifie qu’il sera exclu de la représentation parlementaire, ce qui pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique de la région.

    La décision de la Cour Suprême soulève des questions sur la séparation des pouvoirs et suscite un débat sur l’équilibre délicat entre la responsabilité politique et la responsabilité pénale. Les observateurs politiques suivront de près l’évolution de la situation, tandis que les partisans de Barthélémy Dias continueront de le soutenir dans son rôle de maire, malgré les tumultes judiciaires qui ont émaillé son parcours politique.

    Classement FIFA : Le Sénégal termine l’année 2023 à la 20e place

    Le Sénégal termine l’année 2023 à la deuxième place du classement africain de la FIFA, publié jeudi, les hommes d’Aliou Cissé restent 20e dans le monde.

    Le classement mondial publié jeudi 21 décembre par la FIFA n’a pratiquement connu pas d’évolution. Le top 20 mondial, notamment, n’a pas changé avec les Lions du Sénégal qui restent coller à la 20e position et deuxième en Afrique derrière le Maroc qui termine l’année en tête du classement en Afrique. Les demi-finalistes de la dernière Coupe du Monde sont classés 13e dans le monde. La Tunisie (28ème) complète ainsi le même podium. L’Algérie (30e) et Egypte (33e) sont respectivement positionnées à la 4e et 5e place.

    A noter que seule la Côte d’Ivoire, classée 49ème, a pu remonter légèrement dans le classement. Ce changement est principalement dû à la suppression de certains résultats passés plutôt qu’aux performances actuelles. Elle est 8e en Afrique devant le Mali (9e) et le Burkina (10e).

    Un an après son sacre en finale de la Coupe du monde 2022, l’Argentine est solidement installée à la première place. Derrière, la France qui occupe la seconde marche du podium. De son côté, l’Angleterre complète le trio de tête et demeure au troisième rang tandis que la Belgique, quatrième, et le Brésil, cinquième, se tiennent dans un mouchoir de poche.

    Contestation de la Cour Suprême : Me Siré Cledor dénonce les violations des droits dans l’Affaire Barthélemy Dias

    L’avocat Me Siré Cledor a vivement réagi à la contestation de la Cour Suprême dans l’affaire opposant Barthélemy Dias à des allégations de violations des droits. Dans une déclaration passionnée, Me Siré Cledor a soulevé des préoccupations majeures quant au respect des droits fondamentaux de Barthélemy Dias tout au long du processus judiciaire.

    Contestation de la Cour suprême : Barthélemy Dias et les violations des droits" Me Siré Cledor

    L’avocat a mis en lumière des violations apparentes des droits, soulignant que la Cour Suprême devait examiner attentivement ces questions pour garantir une justice équitable. « Il est de notre devoir de remettre en question les violations flagrantes des droits de notre client », a déclaré Me Siré Cledor lors d’une conférence de presse.

    L’un des points clés de la contestation de Me Siré Cledor concerne la cohérence des décisions prises par la Cour Suprême. Il a souligné des incohérences dans le raisonnement de la Cour, affirmant que celles-ci ont eu un impact négatif sur le dossier de Barthélemy Dias.

    « La Cour Suprême doit assurer la cohérence dans ses décisions et garantir que le respect des droits fondamentaux est au cœur de chaque étape de la procédure », a déclaré Me Siré Cledor. Il a également évoqué des questions liées à la procédure et à la présentation des preuves, appelant à une révision approfondie de ces aspects.

    Me Siré Cledor a conclu en réaffirmant son engagement à défendre les droits de Barthélemy Dias et à garantir que le processus judiciaire respecte les normes légales et éthiques. La contestation de la Cour Suprême soulève des questions cruciales sur la protection des droits individuels dans le système judiciaire, et Me Siré Cledor se positionne comme un défenseur déterminé de la justice équitable et des droits fondamentaux.

    Affaire Barth-Ndiaga Diouf : confirmation de la décision de la Cour d’Appel par la Cour Suprême

    La Cour suprême vient de rendre sa décision dans l’affaire opposant le Maire de Dakar, Barthélémy Dias, à Ndiaga Diouf. La cour a rejeté l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par les avocats de Barthélémy Dias, confirmant ainsi la décision préalable de la Cour d’Appel.

    Selon les informations recueillies par notre reporter de Ledakarois présent dans la salle d’audience, cette décision signifie que la Cour suprême confirme la condamnation de Barthélémy Dias prononcée par la Cour d’Appel. La peine stipulait le paiement d’une somme de 25 millions de francs CFA, solidairement avec d’autres parties impliquées.

    L’audience, qui s’est déroulée ce vendredi 22 décembre 2023, s’est déroulée en l’absence du Maire de Dakar, Barthélémy Dias. Celui-ci était représenté par une équipe de cinq avocats chargés de défendre ses intérêts.

    Les avocats de Barthélémy Dias avaient soulevé quatre moyens dans le cadre de l’exception d’inconstitutionnalité, mais tous ont été rejetés par la Cour suprême. Cette décision met fin à un chapitre judiciaire intense dans cette affaire, mettant en évidence les enjeux juridiques et constitutionnels entourant le litige entre Barthélémy Dias et Ndiaga Diouf.

    La confirmation de la décision de la Cour d’Appel souligne l’importance de l’application rigoureuse de la loi dans le système judiciaire, tout en soulignant la nécessité pour les parties impliquées de respecter les décisions rendues par les instances judiciaires. L’affaire pourrait maintenant prendre une nouvelle tournure, ouvrir la voie à d’autres développements juridiques, ou simplement marquer la conclusion d’un chapitre important dans le parcours judiciaire de cette affaire.

    Ziguinchor, l’Ageroute met en exergue des projets routiers à coup de Milliards.

    Différents projets routiers sont mis en œuvre par l’Ageroute à Ziguinchor. Une manière pour cette structure de l’état de désenclaver la région de l’intérieur, facilitant ainsi la mobilité des personnes et des biens, en toute sécurité et dans les meilleures conditions.
    Des projets qui sont soit en cours d’exécution ou achevés.

    « La boucle de Blouf 43 kilomètres pour un montant total de dix sept milliards neuf cent millions. La boucle des Kalounayes 52 kilomètres estimée dix sept milliards, exécutée à hauteur de 95%
    Les ponts de Baila et Diouloulou qui sont achevés respectivement sur un linéaire 120 mètres, ont coûté chacun 5 milliards ce qui fait 10 milliards les deux ouvrages » Explique Moustapha Fall régional de l’Ageroute.

    Toutefois, il précise « La section Diacounda Mpack, intitulée PK 80 linéaires de 80 kilomètres pour un montant global de 26 milliards cinq cent millions . Pour les travaux, on est en terme d’avancement physique des travaux de 55%. C’est cette section qui fait l’aménagement du Boulevard 54. C’est un aménagement qui permettra de rendre la traversée de Ziguinchor agréable. L’aménagement a été fait avec le concours d’architectes. Il y aura des contres noeuds, des ronds points giratoires au niveau des nœuds, ce que j’appelle c’est par exemple le croisement au niveau du procureur , c’est un noeud qui est accidentogène, un autre au niveau de la boulangerie Mame Diarra Bousso, juste après du cimetière Belfort et un autre vers le poste de pesage de la charge à l’essieu des véhicules à Kandialang. Nous allons maximum essayer de mettre toutes les normes de sécurité qui soient. Il aura l’éclairage public qui est prévu dans le cadre de ce projet. L’assainissement aussi est prévu, il faut redimensionner les ouvrages d’antan. Ils seront couverts sur certaines sections. »

    Des projets sont aussi en vue pour soit pour intensifier le réseau routier ou pour d’espaces de stationnement des véhicules.
    « Ziguinchor souffre d’une manque criard d’espaces pour pouvoir assurer une meilleure sécurité par ce qu’il va de la sécurité des gens et ce qui est prévu dans le cadre de ce projet, c’est l’aménagement d’un parking gros porteurs toujours sur l’axe qui va sur Mpack à peu près de cinq hectares. L’entreprise va incessamment démarrer les travaux.
    Toujours dans le cadre des projets il y a la voirie de Bignona qui est prévu pour 8 km et c’est des travaux qui sont en cours. » Confirme Moustapha Fall directeur régional de l’Ageroute pour les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda.

    « L’état du Sénégal a commencé déjà à faire des travaux sur la route nationale n°5 en faisant les ouvrages de Baila et de Diouloulou. Nous sommes à la recherche de financements pour pouvoir faire la route qui aujourd’hui est en état de dégradation avancée pour un défaut d’entretien. Aujourd’hui, on est en train de discuter de façon très poussée avec la BAD, l’Union européenne et la BEI pour financer cette section de Bignona en passant par Diouloulou, mais au lieu d’aller vers Séléty par ce que cette section est bonne on va sur Kafountine sur une linéaire de 75 km. On avait prévu dans le cadre du programme global des cent dix milliards pour toute la RN4 faire des économies, qui nous permettront faire certains axes qui n’ont pas été identifiés comme faisant partie, bien sûr si les coûts sont dans l’enveloppe qu’on a pu économiser. Mais tout compte fait ces axes font partie des axes qu’on va réaménager, ça, c’est-à-dire des projets en cours et en démarrage assez proche. » A-t-il poursuivi

    Pour lui, « La région de Ziguinchor a besoin d’un relifting de façon globale, je dirais la première chose, c’est le second port de Ziguinchor pour lequel les instructions sont en cours entre l’état du Sénégal et certains partenaires. La boucle du Fogny est en train de démarrer, mais timidement, l’entreprise a reçu son ordre de démarrage depuis quand même un certain temps. On est en train de mettre la pression sur elle afin qu’elle puisse démarrer les travaux dans les plus proches délais. Bignona Sindian Djibidione montant quatorze milliards huit cents millions. Un peu d’entretien qu’on va faire sur la route Ziguinchor Cap Skiring »

    AS

    Le Dakarois Ziguinchor

    Affaire Ndella Madior Diouf : Deux bébés décédés, 48 autres retrouvés dans un état préoccupant

    Ndella Madior Diouf a été placée en garde à vue par la Sûreté urbaine pour répondre d’accusations d’homicide involontaire dans le cadre de l’affaire « Keur Yeurmandé ». Les autorités ont agi suite à une plainte déposée et à l’autosaisie du procureur de la République après la diffusion de vidéos montrant les conditions des enfants dans la pouponnière.

    Une délégation ministérielle, comprenant des représentants des ministères de la Santé et de la Famille, ainsi que le préfet de Dakar, s’est rendue sur place à la pouponnière située à Sacré-Cœur 3. Sur les lieux, les autorités ont découvert 48 bébés dans un état préoccupant, accompagnés de sept nounous et deux assistants.

    Les enfants ont été évacués vers les hôpitaux Albert Royer (Hôpital Fann) et Gaspard Camara. Sept nounous et deux assistants ont été conduits à la Sûreté urbaine pour les besoins de l’enquête, tandis qu’une septième nounou, alitée, a été dirigée vers une structure de santé.

    Les locaux de la pouponnière ont été fermés et sécurisés par les autorités pour le reste de la nuit. L’enquête se poursuit pour établir les responsabilités dans cette affaire qui a déjà causé la mort de deux bébés et mis en danger la santé de nombreux autres.

    media-Senegal

    Ndella Madior Diouf en garde à vue : Accusations de vol de Bébé et maltraitance

    Dans une tournure dramatique d’événements, Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, se trouve actuellement en garde à vue dans les locaux du commissariat central de Dakar. Des sources de Seneweb rapportent que la fille de Madior Diouf est poursuivie pour vol de bébé, maltraitance, et d’autres charges graves.

    Les circonstances de cette affaire remontent à une situation des plus tragiques. Une femme, enceinte de son amant, s’est retrouvée dans l’incapacité de faire reconnaître la paternité de son bébé après l’accouchement. Elle a alors confié son nourrisson à Ndella Madior Diouf, propriétaire de l’orphelinat Keur Yeurmandé, selon les mêmes sources.

    Plus tard, lorsque la mère biologique a tenté de récupérer son enfant, Ndella Madior Diouf aurait exigé le paiement de frais préalables pour la restitution du bébé. Cette situation a généré un différend sérieux entre la propriétaire de l’orphelinat et la mère légitime, conduisant à des accusations de vol de bébé et de maltraitance.

    La fille de Madior Diouf avait déjà été entendue récemment par la brigade des mœurs, suite à une plainte déposée par la mère de l’enfant. Cependant, dans le cadre de la même procédure, Ndella Madior Diouf aurait fait défaut à une convocation fixée le jeudi à 10h par la brigade des mœurs de la sûreté urbaine. Cela a incité les autorités à intervenir directement chez elle pour la placer en garde à vue.

    Les enquêteurs devraient poursuivre leur travail dans les prochains jours, et Ndella Madior Diouf pourrait être déférée devant les autorités judiciaires ce vendredi ou lundi prochain. Cette affaire suscite l’indignation dans la société sénégalaise, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie pour faire la lumière sur ces allégations graves de vol de bébé et de maltraitance au sein de l’orphelinat Keur Yeurmandé.

    Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

    La pouponnière Keur Yeureumandé de Ndella Madior Diouf, fille de l’ancien ministre Madior Diouf, est au cœur d’un scandale retentissant après une perquisition menée par la Police nationale. Accompagnés de médecins et d’agents de la protection de l’enfance, les forces de l’ordre ont investi les lieux, mettant au jour un réseau présumé de trafic et de maltraitance d’enfants.

    Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des enfants ...
    Scandale à la Pouponnière Keur Yeureumandé : Perquisition chez Ndella Madior Diouf, des dizaines d’enfants évacués à l’hôpital Gaspard Camara

    La maîtresse des lieux, Ndella Madior Diouf, a été appréhendée chez elle, jeudi après-midi, suite à son refus de répondre à une convocation de la Police, émanant d’une plainte déposée par une dame réclamant la restitution de son enfant. Placée en garde à vue sur instruction du procureur de la République, qui s’est auto-saisi de l’affaire, Ndella Madior Diouf fait face à des accusations graves de vol et de maltraitance d’enfants.

    Cependant, le spectre des accusations plane encore plus lourd, avec de nouvelles dénonciations qui pourraient alourdir les charges pesant contre elle. Les autorités judiciaires surveillent de près l’évolution de cette affaire qui secoue l’opinion publique et met en lumière les failles potentielles dans la protection des droits des enfants.

    Lors de la perquisition, des dizaines de bébés ont été évacués en urgence à l’hôpital Gaspard Camara pour recevoir des soins médicaux appropriés. Cette mesure souligne la préoccupation des autorités quant au bien-être physique et mental des enfants sous la responsabilité de Ndella Madior Diouf.

    Le scandale suscite une vive émotion dans la société sénégalaise, mettant en lumière l’importance cruciale de la vigilance et de la protection des droits des enfants. Les enquêtes en cours détermineront la portée réelle des infractions présumées et l’ampleur des conséquences judiciaires qui en découleront.

    Investi officiellement, Amadou Ba appelle à la mobilisation et rassure ses camarades

    Le Conseil National de l’Alliance Pour la République s’est tenu à Dakar, ce 21 Décembre 2023, sous la présidence du Camarade Macky Sall son Président.

    Réunissant plus de 2000 Délégués provenant de la Diaspora et des 46 Départements du pays, le conseil a officiellement investit M. Amadou Ba Candidat de l’APR et de la coalition BBY pour l’élection présidentielle de Février 2024.
    Prenant la parole, le Premier Ministre a exprimé sa satisfaction et sa reconnaissance envers l’APR.
    Conscient des enjeux électoraux, Amadou Ba a tenu à rassurer son parti qui l’a désigné pour continuer l’œuvre du Président de la République Macky Sall.
    «  Le PSE, Une vision qui porte le présent et un énorme potentiel pour le devenir de notre pays. Je poursuivrai sa mise en oeuvre, en veillant à ce que chaque mesure prise contribue réellement au progrès et a l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens ». A t-il dit dans son discours.
    « Nous continuerons à favoriser l’investissement, à promouvoir l’innovation et à soutenir nos entrepreneurs pour stimuler la croissance économique et créer des emplois durables » poursuit le Premier Ministre Abadou Ba.
    Par ailleurs, le candidat déclaré de l’APR n’a pas manqué de demander le soutien de ses pairs pour la réussite de sa mission en promettant de «  travailler fort pour une société de olus d’équité sociale, une société de prospérité et partagée ».
    “ je lance donc un appel vibrant à chaque citoyen, à chaque leader politique, à chaque responsable, à chaque homme et femme de ce pays: unissons-nous pour le bien supérieur de notre nation” a t-il conclut.

    Sénégal : Lamine Camara dévoile son modèle (et ce n’est pas Mané)

    Le néo-international sénégalais Lamine Camara (2 capes, 1 but) a révélé l’identité de son joueur modèle à l’occasion d’une interview accordée au site officiel de la Ligue 1.

    Devenu indiscutable en équipe première au FC Metz (16 apparitions pour 14 titularisations), neuf mois après son incorporation à la réserve, en provenance de son club formateur de Génération Foot, Lamine Camara est l’une des jeunes attractions du championnat de France. Lors d’un entretien où il évoqué plusieurs aspects de sa carrière naissante pour les soins du site officiel de la L1, de ses premiers pas à Génération Foot à sa première sélection en équipe du Sénégal, en passant par son adaptation expresse à Metz, le milieu relayeur de 19 ans a dévoilé son plus grand modèle.

    Lamine Camara loue Gana Gueye…

    « Je dirais que je suis un milieu box to box, que j’aime aider mes coéquipiers sur les efforts… Et si je peux pourquoi pas aller marquer… J’ai trois modèles : Kevin De Bruyne, Toni Kroos mais, mon plus grand modèle, c’est Idrissa (Gana) Gueye », a confié le joueur élu meilleur jeune Africain de l’année. « Depuis tout petit, je m’inspire beaucoup de lui. Et maintenant que je suis avec lui en sélection, je regarde ce qu’il fait, lors des entraînements, en dehors… »

    Buteur sur une passe décisive de Gueye pour sa grande première avec les Lions, le 18 novembre face au Soudan du Sud (4-0), Lamine Camara a adoubé l’ancien du PSG pour son encadrement vis-à-vis des jeunes. « Oui… L’équipe a de bons cadres, qui mettent les jeunes en confiance. Idrissa nous facilite beaucoup la tâche. Il n’attend pas qu’on aille vers lui, c’est lui qui vient vers les ‘gosses’. Il nous donne beaucoup de conseils. Et lors de ce match, on menait 2-0 et Idrissa est venu vers moi pour me dire : ‘C’est l’occasion pour toi d’en profiter Si tu veux marquer, tu vas marquer. Juste, libère-toi et joue au foot. On va t’aider.’ Et après ça, il m’a fait la passe et j’ai marqué ! », a-t-il développé.

    Cité Keur Gorgui : En voulant garer un véhicule, le chauffeur perd le contrôle et tue un agent de l’Etat

    Abdou Diouf, chauffeur domicilié à Yarakh a été arrêté par la police, avant hier mardi 19 décembre 2023, pour une histoire d’homicide involontaire. Sans le vouloir, il a tué Omar Ly, chauffeur à la direction du développement de l’artisanat (Apda).
     L’accident s’est passé à la Cité Keur Gorgui. En voulant garer une voiture dans un parking, il a percuté des personnes, assises à côté. 

    nformés, les éléments de la police de Dieuppeul ont effectué le transfert sur les lieux. Les deux victimes, Omar Ly et Mamadou Wade ont été acheminés à l’hôpital Suma Assistance.
     Omar, qui a était dans un état critique, a finalement succombé à ses blessures. 
    Mamadou, responsable des stationnements à la Marie de Mermoz, s’est retrouvé avec des blessures à la jambe. 
     Arrêté, le conducteur est détenteur d’un permis de conduire. Interrogé sur les circonstances de l’accident, il a déclaré que la voiture est de mode automatique. En faisant sa manœuvre, il a perdu le contrôle en voulant se garer au parking. 
    Au terme de sa garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation, Abdou Diouf a été déféré aujourd’hui devant le procureur de la République.   

    seneweb

    CAN 2023 : La liste probable des 27 joueurs pour le sénégal

    Gardiens (3) :

    Édouard Mendy (Al-Ahli / Arabie saoudite), Seny Dieng (Middlesbrough / Angleterre), Mory Diaw (Clermont Foot / France)

    Défenseurs (8) :

    Kalidou Koulibaly (Al-Hilal / Arabie saoudite), Moussa Niakhaté (Nottingham Forest / Angleterre), Abdou Diallo (Al Arabi / Qatar), Youssouf Sabaly (Betis / Espagne), Ismail Jakobs (Monaco / France), Abdoulaye Seck (Maccabi Haïfa / Israël), Fodé Ballo-Touré (Fulham / Angleterre), Formose Mendy (Lorient / France)

    Milieux de terrain (9) :

    Pape Matar Sarr (Tottenham / Angleterre), Pathé Ciss (Rayo Vallecano / Espagne), Idrissa Gana Guèye (Everton / Angleterre), Cheikhou Kouyaté (Nottingham Forest / Angleterre), Nampalys Mendy (Lens / France), Lamine Camara (Metz / France), Krépin Diatta (AS Monaco / France), Pape Guèye (Marseille / France), Dion Lopy (Almeria / Espagne)

    Attaquants (7) :

    Iliman Ndiaye (Marseille / France), Sadio Mané (Al-Nassr / Arabie saoudite), Habib Diallo (Al-Shabab / Arabie saoudite), Ismaïla Sarr (Marseille / France), Nicolas Jackson (Chelsea / Angleterre), Boulaye Dia (Salernitana / Italie), Abdallah Sima (Glasgow Rangers / Écosse)

    Ndella Madior Diouf cueillie par la Sureté urbaine

    La directrice de Sos keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf vient d’être cueillie par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine, rapportent nos confrères de Dakaractu.com. Des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des enfants victimes de maltraitance, circulent sur les réseaux sociaux depuis mercredi.

    Dans un texte publié hier par Seneweb, une nourrice qui a démissionné de Keur Yeurmandé a fait de graves révélations sur les difficiles conditions de vie des enfants qui y sont logés.

    Jointe par Seneweb, la présidente du groupe Safir accuse des pro-Sonko qui l’auraient infiltré pour salir son image.

    Audience fixée à la Cour suprême pour l’affaire Sonko – Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024

    Un nouveau chapitre judiciaire s’ouvre pour le leader du parti ex-Pastef, Ousmane Sonko, avec une audience prévue au début de l’année concernant l’affaire opposant le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang. La Cour suprême a désigné la date de l’audience pour le 4 janvier 2024 à partir de 10 heures.

    Cette affaire, connue sous le nom de « procès en diffamation », fait suite à une condamnation initiale d’Ousmane Sonko à deux mois de prison avec sursis et à une amende de 200 millions de francs CFA en première instance. La Cour d’appel a ensuite rendu son verdict en seconde instance, augmentant la peine infligée au maire de Ziguinchor à 6 mois de prison assortis du sursis.

    Cette affaire judiciaire représente un autre défi pour le maire de Ziguinchor, qui pourrait compromettre son éligibilité en vue des élections présidentielles à venir.

    L’audience fixée à la Cour suprême le 4 janvier 2024 pourrait avoir des implications majeures pour les protagonistes de cette affaire, notamment pour Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang. Elle sera un moment crucial dans le déroulement de cette affaire et pourrait avoir un impact sur le paysage politique sénégalais.

    Les nominations du Conseil des ministres du 20 décembre 2023

    Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 décembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
    Monsieur Issa DIAGNE, Professeur Titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Inspecteur général de l’Education et de la Formation option Science physique, au Ministère de l’Education nationale.
    Monsieur Babacar SAMB, Inspecteur de l’Enseignement élémentaire, est nommé Directeur des Daara au Ministère de l’Education nationale.
    Madame Jouldée SOUMARE, Economiste, est nommé Directeur du Développement du Secteur privé au Ministère de l’Economie, du Plan et de la Coopération.

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