Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 AVRIL 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire affichent leurs désarrois . Ces derniers tirent sur le PIPADHS et décrètent une grève illimitée à partir de jeudi.

Les volontaires communautaire de kaolack étaient face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur les maux auxquels ils font face dans le cadre de leurs activités professionnelles . Selon eux ils s’agit non respect des engagements de certaines collectivités territoriales et du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire 
sont montés au créneau pour alerter les autorités.  » Nous les enseignants volontaires communautaires à travers le pays nous sommes plus de 2200 volontaires répartis dans 7 régions. Nous  décidons de décréter à partir de ce jeudi une grève illimitée. En effet , nous dénonçons   la démarche du PIPADHS et du gouvernement qui, à travers un décret nous a refusé de faire les examens professionnels » a expliqué Abdou Khadre Sène , coordonnateur national de ces volontaires communautaires. Nous sommes restés pendant 9 mois sans salaires. Le PIPADHS n’a pas respecté tous ses engagements avec les enseignants communautaires. Il était prévu de prendre des effectifs de 30 jeunes élèves mais nous sommes allés jusqu’à 50 apprenants par classe afin de faire bénéficier le maximum de jeunes à leur droit d’aller à l’école et de suivre un enseignement de qualité a t-il ajouté.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

5 milliards en billets noirs saisis à Goudomp : « Le Sénégal, base arrière des terroristes » (Colonel Sankoung Faty)

Les saisies de faux billets se multiplient au Sénégal, mettant en lumière le rôle croissant du pays dans le trafic de faux-monnayeurs. Après une saisie de plus de 3 milliards de billets noirs à Thiès en début d’année 2024, une autre beaucoup plus importante, estimée à 5 milliards de billets noirs, a été opérée hier mardi 16 avril à Goudomp, dans la région de Sédhiou, illustrant l’ampleur croissante du phénomène.

Selon le Colonel de gendarmerie à la retraite, Sankoung Faty, l’idée que cette présence de faux-monnayeurs à Goudomp soit liée à la campagne de vente de noix de cajou est erronée. Il estime que ces trafiquants ne sont pas au bas niveau de l’échelle de la criminalité, mais qu’ils font partie d’une économie criminelle développée au Sénégal, qui constitue une base arrière pour les terroristes.

« Le Sénégal est entouré de pays instables qui font transiter leur économie via le Sénégal pour financer leurs activités de terreur », analyse-t-il. Il souligne que les forces de défense et de sécurité se sont formées, équipées et spécialisées pour contrer ces bandes qui évoluent dans le faux monnayage, la cybercriminalité, le trafic de drogue et le trafic d’armes.

Cette saisie rappelle l’affaire de l’ex-député Seydina Fall alias Bougazelli en 2019, arrêté pour trafic présumé de faux-billets. Depuis lors, le phénomène n’a cessé de prendre des proportions galopantes, mettant en lumière les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal dans la lutte contre le crime organisé et le financement du terrorisme.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly : « Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Ba »

Après les accusations portées par certains membres de l’APR à l’encontre de Macky Sall, accusé d’avoir entravé la campagne présidentielle d’Amadou Ba, c’est désormais Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly qui fait des révélations fracassantes. Selon le député, le président Macky Sall l’a personnellement contacté pour lui demander de ne pas soutenir Amadou Ba.

« Quand j’ai décidé de soutenir Amadou Ba à la Présidentielle, Macky Sall m’a appelé et m’a demandé de ne pas le faire », a-t-il affirmé lors d’une intervention sur la Sen TV. Malgré cette intervention directe du président de la République de l’époque, le parlementaire a maintenu son soutien à Amadou Ba, qui finira par être battu par Bassirou Diomaye Faye.

Cette déclaration de Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly vient s’ajouter à une série de tensions et de controverses au sein de l’APR, mettant en lumière des divisions internes au sein du parti au pouvoir. Ces révélations soulèvent également des questions sur l’influence et le contrôle exercés par le président sur les choix des membres de son parti, ainsi que sur la démocratie interne au sein de l’APR.

Alors que le paysage politique sénégalais continue d’évoluer, ces révélations soulignent l’importance des alliances politiques et des dynamiques internes qui peuvent influencer les résultats électoraux.

Décentralisation du pouvoir au Sénégal : Une nécessité pour le développement régional

La question de la centralisation du pouvoir à Dakar suscite des débats passionnés quant à l’équilibre du développement au Sénégal. Les experts soulignent une concentration excessive du pouvoir dans la capitale, dénonçant une centralité étouffante qui freine le développement des régions. Une répartition plus équitable du pouvoir pourrait constituer une rupture significative avec le statu quo, permettant aux acteurs locaux de revitaliser leurs territoires avec légitimité et moyens.

La dispersion du pouvoir envisagée pourrait résoudre plusieurs problématiques, telles que les retards de développement et la concentration des frustrations, comme l’a illustré le blocage prolongé d’un navire essentiel pour la Casamance. L’élection de présidents de région dotés de pouvoirs économiques conséquents favoriserait une gestion autonome et prospère des différentes zones du pays.

L’hyper-présidentialisme actuel au Sénégal est critiqué pour ses décisions unilatérales qui impactent toutes les sphères du développement régional. Pour contrer cette tendance, l’introduction d’un leadership régional collectif, soutenu par des ressources adéquates, permettrait de transformer chaque capitale régionale en un pôle d’opportunités distinct et compétitif. Au-delà de la décentralisation, il s’agit de réinventer un État au service des citoyens, en rupture avec l’héritage colonial et en faveur d’un développement intégré et décloisonné.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Communiqué du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Paiement des Allocations d’Études pour Mars 2024

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tient à informer l’ensemble des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que le paiement des allocations d’études pour le mois de mars 2024 a déjà commencé.

Conformément à notre engagement envers le soutien financier des étudiants, les allocations d’études sont désormais disponibles depuis le mardi 16 avril. Nous encourageons tous les bénéficiaires à vérifier rapidement la disponibilité de leurs allocations et à effectuer les démarches nécessaires pour les percevoir.

Nous tenons à souligner l’importance de ces allocations dans le soutien des étudiants dans leur parcours académique. Elles visent à alléger les charges financières liées aux études et à contribuer au bien-être des étudiants pendant leur formation.

Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les étudiants et nous nous engageons à continuer à fournir un soutien financier adéquat pour garantir leur réussite académique. Nous invitons les étudiants à rester informés des prochaines échéances et à se tenir au courant des dernières informations concernant les allocations d’études.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réaffirme son engagement envers l’éducation et le bien-être des étudiants sénégalais et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir leur réussite académique.

Une tragédie frappe Kédougou : Décès d’une lycéenne dans un accident de la route

La ville de Kédougou est endeuillée suite à un accident d’une rare violence survenu mardi, ayant entraîné la perte tragique d’une lycéenne nommée Mamy Cissokho. L’adolescente, élève en classe de terminale, a perdu la vie dans cet accident dévastateur qui a également laissé deux personnes grièvement blessées et hospitalisées en urgence au centre hospitalier régional Amath Dansokho.

Les détails entourant les circonstances de cet accident restent encore à déterminer, mais selon les premières informations, la jeune Mamy Cissokho se trouvait à bord d’une moto conduite par son frère lorsqu’ils sont entrés en collision avec un véhicule. Malheureusement, l’adolescente est décédée sur le coup, plongeant sa famille, ses proches et la communauté scolaire dans une profonde consternation.

Les habitants de Kédougou sont choqués par cette perte tragique, décrivant Mamy Cissokho comme une élève exemplaire, ambitieuse, disciplinée, toujours souriante et d’une générosité débordante. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue et aimée.

Les autorités locales, représentées par les éléments du commissariat central de Kédougou, ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident et déterminer les responsabilités éventuelles. En attendant les conclusions de cette enquête, la communauté de Kédougou pleure la perte tragique de Mamy Cissokho et apporte son soutien à sa famille et à ses proches dans cette période de deuil difficile.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Tragédie à Yeumbeul Nord : Un Jeune Homme Victime d’une Agression Mortelle

Dans la nuit du 16 au 17 avril, une scène d’horreur a ébranlé la quiétude de Yeumbeul Nord, plus précisément dans le quartier Alou Baay Niaakh, alors qu’un jeune homme répondant au nom de P. Diaw a été violemment agressé, entraînant tragiquement sa mort. L’événement a plongé la communauté locale dans le deuil et l’indignation face à cette perte inattendue et inexcusable.

Selon les informations rapportées par Yeumbeul TV, les détails entourant les circonstances de cette agression demeurent encore flous, laissant la communauté dans l’incertitude quant au motif de ce crime abominable. Cette situation laisse un sentiment de vulnérabilité et de peur parmi les habitants, confrontés à la réalité brutale de la violence qui a frappé leur quartier.

Dans de tels moments de tragédie, il est essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates et décisives pour enquêter sur cet acte criminel, identifier les coupables et les traduire en justice. La sécurité des résidents de Yeumbeul Nord doit être une priorité absolue, et des efforts concertés doivent être déployés pour prévenir de futurs incidents similaires et garantir la tranquillité publique.

La perte d’un jeune membre de la communauté est une tragédie incommensurable, et nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime, confrontés à une douleur inimaginable. Dans ces moments de deuil, il est impératif que la solidarité et le soutien se manifestent au sein de la communauté pour surmonter cette épreuve ensemble.

Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement des mesures pour résoudre cette affaire et que la lumière sera faite sur cette tragédie afin que justice soit rendue. En attendant, la communauté de Yeumbeul Nord reste unie dans le deuil et dans la détermination à faire en sorte que de tels actes de violence ne se reproduisent plus dans leur quartier paisible.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Saisie record de faux billets : La douane sénégalaise met un coup d’arrêt aux activités des faussaires

Ce 16 avril 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. La brigade de Tannaf, une subdivision de Kolda, a réalisé une saisie spectaculaire de 5 milliards de billets noirs, mettant ainsi un terme à une importante opération de faux monnayage dans la région.

Cette saisie impressionnante a été rendue possible grâce à la vigilance et à l’efficacité des hommes de la douane sénégalaise, dirigés par Mbaye Ndiaye. Leur détermination à protéger l’économie nationale contre les activités frauduleuses et le trafic illicite de drogue se manifeste à travers cette action sans précédent.

L’interception de cette énorme quantité de billets noirs constitue un coup dur pour les réseaux de faussaires qui sévissent dans la région. En mettant la main sur une telle somme, les autorités douanières ont asséné un sérieux coup à ces organisations criminelles, démontrant ainsi leur engagement indéfectible à préserver l’intégrité financière du pays.

Cette saisie record témoigne également de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les forces de l’ordre pour contrer les activités illégales. Elle envoie un message fort aux criminels économiques : aucune tentative de déstabilisation de l’économie nationale ne passera impunie.

La douane sénégalaise, dans sa quête incessante de protéger les intérêts économiques du pays, a une nouvelle fois prouvé sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité financière. Cette action exemplaire est un signal clair adressé à ceux qui cherchent à saper la stabilité économique du Sénégal : leurs activités ne seront pas tolérées et seront sévèrement réprimées.

Au-delà de l’exploit réalisé par la brigade de Tannaf, cette saisie record souligne l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière. Elle met en lumière la nécessité pour les pays de la région de renforcer leur collaboration afin de contrer efficacement les réseaux criminels transfrontaliers.

Ccette saisie historique de faux billets par la douane sénégalaise marque un tournant majeur dans la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. Elle témoigne de la détermination et de la capacité des autorités à protéger les intérêts économiques du pays et à assurer la sécurité financière de ses citoyens.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Les Commerçants du Marché de Patte D’oie Protestent contre la Construction d’un Supermarché

Les commerçants du marché de Patte D’oie sont très mécontents et ont exprimé leur colère face à la presse ce mardi. La source de leur mécontentement est la construction d’un supermarché dans cette zone, une décision qui a pris les commerçants par surprise et suscité de vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités.

Au début, les commerçants avaient été informés qu’une banque serait construite dans cet espace. Cependant, ils ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas et qu’un supermarché était prévu à la place. Une commerçante, responsable au marché de Patte D’oie, a déclaré : « La construction d’un supermarché ne nous arrange pas du tout. Nous travaillons dans ce marché avec nos enfants. Nous ne pouvons pas les laisser partir en mer alors qu’ils gagnent leur vie ici. »

Les commerçants sont particulièrement préoccupés par l’impact que cette nouvelle construction pourrait avoir sur leurs moyens de subsistance et sur l’avenir de leurs familles. Ils craignent que l’arrivée d’un supermarché ne réduise leur clientèle et ne mette en péril leurs activités commerciales.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé d’alerter l’ancienne maire de la commune de Patte D’oie, Maïmouna Dièye, qui est maintenant ministre. « Nous l’avions interpellée sur cette situation, mais elle n’a pas encore réagi », ont-ils déclaré.

Les commerçants lancent un appel urgent à l’attention des autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger leurs intérêts et de garantir la pérennité de leurs activités commerciales. Ils espèrent que leur message sera entendu avant qu’il ne soit trop tard et que des actions concrètes seront prises pour résoudre ce problème.

La situation au marché de Patte D’oie met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits commerçants face aux grands projets de développement urbain. Il est crucial que les autorités locales et nationales prennent en compte les préoccupations et les intérêts des commerçants locaux et travaillent en collaboration avec eux pour trouver des solutions équitables et durables qui bénéficient à tous.

Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

Macky Sall rencontre le secrétaire général de l’ONU pour discuter de sa nouvelle mission

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a eu une rencontre significative avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au siège de l’Organisation des Nations Unies, le mardi 16 avril. L’objet principal de cette réunion était d’informer Guterres de la nouvelle mission de Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

Dans un post sur les réseaux sociaux, Macky Sall a exprimé sa gratitude envers Guterres pour leur entretien fructueux et pour son soutien à sa nouvelle mission. Il a souligné la convergence de leurs vues sur les sujets abordés lors de la réunion, ce qui témoigne d’une compréhension mutuelle des enjeux mondiaux actuels.

La nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) souligne son engagement continu envers les questions environnementales et son désir de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique. En acceptant ce rôle, Sall s’engage à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et d’initiatives visant à protéger l’environnement et à assurer un avenir durable pour les générations futures.

Cette rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres souligne également l’importance du dialogue et de la coopération internationale dans la résolution des défis mondiaux. En travaillant ensemble, les anciens dirigeants et les organisations internationales peuvent apporter une contribution significative à la construction d’un monde plus sûr, plus juste et plus durable pour tous.

La mission de l’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) revêt une importance particulière dans le contexte actuel de crise climatique mondiale. En tant que défenseur de longue date de l’environnement et du développement durable, Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de politiques et d’actions visant à atténuer les effets du changement climatique et à protéger notre planète pour les générations futures.

Au cours de leur entretien, Macky Sall et Antonio Guterres ont discuté de diverses questions environnementales et climatiques, notamment de la nécessité d’une action internationale concertée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Ils ont également abordé la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, en particulier dans les pays en développement qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques extrêmes.

En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall travaillera en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour promouvoir une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale. Son expérience politique et son engagement envers la protection de l’environnement font de lui un leader respecté et influent dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre, Macky Sall et Antonio Guterres ont souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et ont convenu de travailler ensemble pour mobiliser un soutien international accru en faveur de politiques et d’initiatives environnementales. Ils ont également exprimé leur détermination à faire de la COP27, qui se tiendra à Dakar en 2023, un succès et à promouvoir une action climatique ambitieuse et inclusive à l’échelle mondiale.

En conclusion, la rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres marque le début d’une nouvelle phase de collaboration dans la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à préserver notre planète pour les générations futures.

Tensions au tribunal : Le destin incertain du Blogueur Guinéen Djibril Agil Sylla

Ce mardi, le tribunal de grande instance hors classe de Dakar était le théâtre de tensions alors que le célèbre blogueur guinéen, Djibril Agil Sylla, se tenait devant la justice sénégalaise pour répondre d’accusations de séjour irrégulier. Son sort reste en suspens alors qu’il attendra jusqu’au prochain mardi pour connaître le verdict, selon les informations recueillies par Seneweb.

En attendant le délibéré prévu pour le 23 avril prochain, Djibril Agil Sylla reste détenu, plongeant ainsi son entourage dans l’angoisse et l’incertitude.

Lors de cette audience chargée d’émotion, son avocat, Me Amadou Aly Kane, a plaidé ardemment en faveur de la relaxe de son client. Il a soulevé la question de la violation présumée des textes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les autorités sénégalaises dans l’arrestation de Djibril Agil Sylla pour séjour irrégulier.

Cependant, le procureur a fermement insisté sur l’application stricte de la loi, suggérant que Djibril Agil Sylla devrait être soumis aux procédures légales en vigueur. Cette tension entre l’interprétation des lois nationales et régionales souligne les défis auxquels sont confrontés les migrants et les défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest.

Cette affaire a rapidement attiré l’attention sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens exprimant leur solidarité avec Djibril Agil Sylla et exigeant sa libération immédiate. Certains ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une répression injustifiée à l’encontre d’un activiste engagé.

Le verdict du tribunal, attendu avec anxiété, aura des répercussions importantes non seulement pour Djibril Agil Sylla, mais aussi pour la protection des droits des migrants et des activistes dans toute la région. La manière dont cette affaire sera traitée servira de baromètre pour l’état de la justice et des droits de l’homme au Sénégal et au-delà.

L’Arrivée de TowerCo of Africa (TOA) au Sénégal suscite des Questions sur la Transparence et la Concurrence dans le Secteur des Télécommunications

Après avoir étendu ses activités à Madagascar, l’Ouganda, la RDC et la Tanzanie, l’opérateur d’infrastructures télécoms TowerCo of Africa (TOA), filiale du groupe malgache Axian, s’apprête à démarrer ses opérations au Sénégal. Cette expansion intervient après l’acquisition récente par Axian de 80% du contrôle de l’opérateur Free, suite au rachat des 40% de parts détenus par NJJ, la holding de Xavier Niel.

Selon des sources fiables, TOA aurait reçu son agrément d’opérateur d’infrastructures au Sénégal, signé par le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, et le Directeur Général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, quelques jours seulement avant l’élection présidentielle.

Cette décision soulève des interrogations légitimes quant à la transparence du processus. Pourquoi cette information a-t-elle été tenue secrète? Certains observateurs se demandent si cette discrétion est liée aux critiques concernant l’opacité entourant l’obtention de la licence 5G par Free.

Le 28 mars dernier, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) avait déjà exprimé ses préoccupations. Dans un communiqué, le RESTIC avait révélé que l’opérateur historique Sonatel avait payé 34,5 milliards pour sa licence, tandis que Free n’avait déboursé que 13,5 milliards. Selon le RESTIC, cette disparité serait discriminatoire et porterait préjudice à la libre concurrence et aux consommateurs.

L’organisation avait alors appelé le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour révoquer la licence de Free et protéger la libre concurrence.

Si l’autorisation accordée à TOA est confirmée et qu’elle a été délivrée sans appel d’offres, cela viendrait ajouter une couche de complexité à un secteur déjà sous pression. Ce nouveau dossier s’ajoute à une liste croissante de préoccupations que le nouveau gouvernement se doit d’examiner de toute urgence. Il est crucial que le principe de libre concurrence soit respecté pour garantir un secteur des télécommunications dynamique et bénéfique pour tous les usagers au Sénégal.

La transparence et l’équité dans l’attribution des licences et des opérations sont essentielles pour assurer un développement sain et durable du secteur des télécommunications au Sénégal. Il est donc primordial que le nouveau régime prenne les mesures nécessaires pour clarifier cette situation et restaurer la confiance des acteurs du secteur et du public.

Drame à Bambey : Un Enfant de 3 Ans Meurt Calcifié dans un Incendie à Léona Sud

Une tragédie s’est produite ce mardi dans le quartier Léona Sud de la commune de Bambey. Un garçon âgé de seulement 3 ans a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré dans une maison, selon des informations rapportées par Seneweb. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers et l’appui des riverains, le jeune N. Ndiaye, né en 2021, n’a pas pu être sauvé et a été retrouvé calciné dans le sinistre.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 13 h 45 mn. Alerté, le commissariat urbain a dépêché une équipe sur les lieux pour constater les faits. Malheureusement, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de l’enfant, qui a été immédiatement transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lückbe de Diourbel par les pompiers.

Les circonstances exactes de l’incendie demeurent encore floues. À ce stade, aucune information n’a été communiquée sur les causes exactes de cet incendie tragique. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances précises de ce drame et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté de Bambey et suscite une vive émotion parmi les habitants. La perte d’un enfant dans de telles circonstances est un véritable drame pour la famille et l’ensemble de la communauté.

En attendant les résultats de l’enquête, il est essentiel de sensibiliser sur l’importance des mesures de sécurité incendie pour prévenir de tels accidents. Les autorités locales et les services de secours rappellent régulièrement l’importance de vérifier régulièrement les installations électriques et les équipements domestiques pour éviter les risques d’incendie.

Nos pensées vont à la famille éprouvée par cette tragédie. La communauté de Bambey est solidaire en ces moments difficiles et attend des réponses pour comprendre les circonstances de ce drame et soutenir la famille dans cette épreuve douloureuse.

Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série « Dérapages », les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

Pèlerinage catholique 2024 : Une quête spirituelle au cœur de l’histoire sacrée

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.

Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.

Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.

La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.

Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.

Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.

Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.

Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.

Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.

Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.

Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.

Kaolack : l’inspection d’académie a mis des paquets de programmes pour la promotion des matières scientifiques

L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack a indiqué ce mardi lors d’un CRD qu’il est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal. »’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby en marge d’un Comité Régional de Développement (CRD) axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.
Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation des dites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.
D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack. « Les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des mesures fermes orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires. Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques . L’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques , a t-il fait valoir
La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet Pépinière des talents , qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc., a expliqué M. Goudiaby. Rappelons le Comité régional de Développement ( CRD) a été présidé par le gouverneur de la région, Ousmane Kane .

Vers un modèle agricole durable d’ici à 2050 : Chercheurs et agriculteurs se penchent sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal

Une conférence sur le thème du ‘meilleur modèle agricole à l’horizon 2050’ a réuni chercheurs, agriculteurs et représentants d’associations de consommateurs à Hann Bel-Air, dans la banlieue de Dakar, mardi dernier. L’objectif de cet événement était de créer les conditions propices à une production agricole intensive et durable, en réponse aux défis futurs, ont rapporté les journalistes de l’APS présents sur place.

La conférence, à laquelle ont également participé des partenaires techniques et financiers de l’État, a été l’occasion pour les citoyens de débattre des politiques publiques, des résultats de la recherche et des enjeux actuels de l’agriculture au Sénégal, en vue des prochaines décennies, selon les explications d’Astou Diaw Camara, chercheure et directrice du bureau d’analyses macroéconomiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

Le thème central de la conférence, « Analyse prospective de l’agriculture sénégalaise en 2050 : le futur entre agro-industrie et agroécologie », met en lumière les interrogations autour de la nécessité de nourrir une population en croissance tout en préservant l’environnement. Mme Camara souligne ainsi l’importance de réfléchir à des moyens d’intensifier la production agricole de manière durable.

La question fondamentale qui se pose est celle du choix entre une intensification de la production agricole de manière industrielle et les risques associés à une détérioration de l’environnement. Les participants à la conférence ont donc cherché à identifier les meilleures stratégies pour relever ce défi, en tenant compte des impératifs de durabilité et de préservation des ressources naturelles.

En fin de compte, cette initiative vise à éclairer les pouvoirs publics sur les choix à opérer en matière d’agriculture, en favorisant une approche prospective et inclusive, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur agricole sénégalais.

Des taux de rendement exceptionnels grâce à de nouvelles techniques agroécologiques au Sénégal

La campagne agricole 2022-2023 a été marquée par des résultats remarquables au Sénégal, avec des taux de rendement impressionnants allant jusqu’à 60 à 70 %, grâce à l’adoption de nouvelles techniques agroécologiques. Ces informations ont été partagées lors d’un atelier d’évaluation de la campagne organisé à Mbour, dans l’ouest du pays, par Mbène Dièye Faye, coordinatrice nationale du projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’, axé sur la fertilisation des sols.

Selon Mme Faye, ces performances exceptionnelles ont été observées principalement dans la culture des céréales et des légumineuses. Pour le mil, par exemple, les taux de rendement ont dépassé les 60 %, tandis que l’application de la microdose aux cultures de riz a permis d’atteindre des rendements allant jusqu’à 70 % dans des zones comme la vallée du fleuve Sénégal et la Casamance.

Ces résultats encourageants sont le fruit de l’utilisation de deux nouvelles techniques : la microdose et le placement profond de l’urée, en particulier dans la culture du riz, a confirmé Maïmouna Tine, directrice chargée du Sénégal oriental et de la Haute Casamance à l’Agence nationale de conseil agricole et rural.

Des tests ont également démontré des surplus de rendement pour d’autres cultures telles que le mil, le riz et l’arachide, avec des variations selon les zones géographiques, selon Mme Tine.

Le projet ‘Feed the Future Sénégal Dundël Suuf’ est une initiative mise en œuvre dans plusieurs régions du Sénégal par le Centre international pour le développement des engrais, avec un financement de l’Agence des États-Unis d’Amérique pour le développement international. Son objectif est d’accroître la disponibilité d’engrais de qualité, d’améliorer la fertilité des sols et d’augmenter la productivité agricole dans le pays.

Cette réussite démontre le potentiel des pratiques agroécologiques pour transformer l’agriculture sénégalaise, en augmentant les rendements tout en préservant les ressources naturelles et en renforçant la résilience des agriculteurs face aux défis climatiques et environnementaux.

Démission de l’envoyé spécial de l’ONU à Tripoli : Abdoulaye Bathily tire la sonnette d’alarme

Abdoulaye Bathily, diplomate sénégalais et Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli, a choqué la scène internationale en annonçant sa démission de son poste. Cette décision, acceptée à contrecœur par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, soulève des questions sur la situation actuelle en Libye.

Nommé en septembre 2022, Bathily aura passé un peu plus d’un an et sept mois en tant qu’Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli. À 77 ans, il a été confronté à un environnement politique complexe et instable depuis sa prise de fonction. Il est intéressant de noter qu’il s’agit de la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, mettant en lumière la difficulté de trouver une solution pérenne à la crise libyenne.

Dans une déclaration à Jeune Afrique, Abdoulaye Bathily a exprimé sa frustration quant à la situation en Libye, la qualifiant de « terrain de jeu pour rivalités politiques » où il semble que personne ne souhaite voir l’ONU réussir sa mission. Cette observation souligne les défis profonds auxquels sont confrontés les efforts de médiation et de stabilisation dans le pays.

La démission de Bathily intervient à un moment crucial où la Libye reste en proie à des luttes de pouvoir internes, des divisions politiques et une insécurité généralisée. Alors que la communauté internationale cherche des solutions pour ramener la stabilité dans le pays, cette démission soulève des questions sur l’efficacité des efforts déployés jusqu’à présent.

Il est impératif que les acteurs régionaux et internationaux redoublent d’efforts pour trouver une solution politique inclusive en Libye, qui puisse répondre aux aspirations du peuple libyen pour la paix, la sécurité et la prospérité. La démission de Bathily devrait servir de signal d’alarme pour intensifier les efforts diplomatiques et trouver des solutions durables à la crise libyenne.

Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Conflit à Saint-Louis : Les habitants s’opposent à l’implantation d’un pylône par Expresso Sénégal

À Saint-Louis, sur la rue Adanson dans l’île, un conflit oppose les habitants à la société de télécommunications Expresso. En cause : l’implantation prévue d’un pylône par l’entreprise, que les riverains refusent catégoriquement sur leurs terres.

Le 23 mars 2023, Expresso Sénégal a lancé les travaux pour ériger un pylône de 35 mètres de hauteur sur la rue Adanson, à Saint-Louis Nord, à proximité de la maison d’arrêt et de correction. Cette décision a immédiatement suscité l’opposition des riverains, craignant notamment les risques liés à l’exposition aux fréquences cancéreuses ainsi que les possibles éboulements dus à la nature instable du sol.

Des réserves émises par les services de l’environnement ont corroboré les inquiétudes des habitants. En effet, les travaux d’excavation ont déjà commencé à impacter les fondations des habitations voisines, menaçant même de les faire s’effondrer. Les sols mouvants et la remontée des eaux de la nappe rendent la situation particulièrement précaire, avec des fissures déjà visibles sur les murs environnants.

Malgré une mise en demeure officielle émise par la Direction de l’environnement et des établissements classés, Expresso Sénégal a repris les travaux, suscitant l’indignation des habitants. Certains dénoncent même des complicités au sein des autorités locales, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités, même pendant le mois de Ramadan.

Cette situation tendue risque de déclencher un conflit majeur, les résidents de la rue Adanson étant fermement déterminés à s’opposer à l’installation du pylône. Le bras de fer entre Expresso et les habitants de Saint-Louis met en lumière les enjeux complexes liés à l’urbanisation et à la cohabitation entre développement économique et préservation de l’environnement.

Un partenariat stratégique pour le développement financier au Sénégal : Delaa Impact et A&A Strategy unissent leurs forces

Dans un effort pour stimuler le développement financier au Sénégal et dans la région ouest-africaine, deux acteurs majeurs se sont engagés dans une collaboration stratégique : Delaa Impact et A&A Strategy. Cette alliance vise à exploiter les compétences complémentaires des deux entités pour catalyser la croissance économique et le progrès dans la région.

Delaa Impact, fondé par Ibrahima Kane, est reconnu pour son expertise dans le financement de projets d’infrastructures et industriels. Fort de nombreuses années d’expérience et d’un réseau solide, Delaa Impact s’est imposé comme un leader dans le secteur financier au Sénégal.

De l’autre côté, A&A Strategy, dirigé par Amarou Aw, est un cabinet de conseil stratégique établi récemment mais qui a rapidement gagné en réputation pour son approche novatrice et sa capacité à proposer des solutions adaptées aux besoins complexes des entreprises.

En unissant leurs forces, Delaa Impact et A&A Strategy ambitionnent de relever les défis majeurs du développement financier dans la région. Leur collaboration vise à développer des solutions innovantes pour soutenir les infrastructures critiques, stimuler l’industrie locale et favoriser l’inclusion financière.

Ce partenariat stratégique intervient à un moment crucial où le Sénégal et l’Afrique de l’Ouest cherchent à accélérer leur développement économique. En combinant l’expertise éprouvée de Delaa Impact dans le financement de projets avec la vision stratégique d’A&A Strategy, cette alliance promet de débloquer de nouvelles opportunités et de favoriser une croissance durable dans la région.

Les deux entités se félicitent de cette collaboration et sont impatientes de mettre en œuvre des projets innovants qui auront un impact positif sur les communautés locales et sur l’économie dans son ensemble. Ce partenariat marque ainsi le début d’une nouvelle ère de développement financier au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

Exploitation des ressources naturelles au Sénégal : Priorité à l’économie aurifère selon un expert

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, recommande vivement aux autorités sénégalaises de privilégier l’économie de l’or par rapport à celle du pétrole, malgré l’engouement suscité par cet hydrocarbure. Cette opinion est fondée sur la maîtrise supérieure de l’exploitation aurifère par le pays par rapport au secteur pétrolier, selon lui.

Dans une rencontre avec la presse à Saint-Louis ce week-end, Diouf a souligné que le pétrole, en tant que ressource, est intrinsèquement instable, tandis que l’or a toujours été une valeur refuge stable. Il a insisté sur le fait que la consolidation des réserves en or est une pratique courante dans le monde entier pour se protéger contre la volatilité des monnaies.

Étant donné que l’industrie pétrolière sénégalaise est encore à ses débuts, alors que l’exploitation aurifère est déjà bien établie, Diouf estime que le pays doit d’abord valoriser ses ressources minières avant de se lancer pleinement dans l’industrie pétrolière. Il souligne que le Sénégal a une longue histoire minière et que l’exploitation de l’or pourrait être un catalyseur essentiel pour le développement économique du pays.

Diouf met en garde contre le temps nécessaire pour maîtriser la filière pétrolière et gazière, tandis que le secteur de l’or est déjà opérationnel. Selon lui, un développement rapide du Sénégal passe par une utilisation judicieuse de ses importantes réserves d’or.

En conclusion, l’expert insiste sur l’importance de prioriser l’économie aurifère dans le cadre de la stratégie de développement économique du Sénégal, mettant en avant la stabilité et la maîtrise déjà existantes dans ce domaine par rapport au secteur pétrolier.

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye D. FAYEPrésident de la République du Sénégal

La nécessité de restaurer les lettres de noblesse du journalisme

Je me permets cette incursion épistolaire dans votre salon comme vous l’avez fait dans les bureaux et lieux de travail de tous les fonctionnaires au lendemain de la fête de Korité pour les exhorter au travail, au «Jub, Jubal, jubanti». Vous avez décliné des valeurs et une vision. Même si cette missive est directement adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration, il faut reconnaitre que le contenu est destiné à tous les citoyens de manière globale. En effet, chacun de nous doit en faire un viatique pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence voire du développement. C’est dans l’ordre du possible parce que nous disposons de tous les atouts pour aspirer au mieux-être comme les autres pays. Nous avons des terres arables, de l’eau, de la mer, des ressources minières, une bonne matière grise et enfin de solides et grandes institutions. Jusque-là, vous ainsi que votre Premier ministre, Ousmane Sonko ne cessent de poser des actes rassurants allant dans ce sens. Si cette tendance est maintenue avec une impulsion constante du gouvernement et de ses démembrements d’ici cinq ans, tous les signaux seront au vert pour amorcer véritablement l’émergence. Avec le génie sénégalais, rien n’est impossible. Il faut de la transparence, une bonne organisation et des réformes en profondeur pour y arriver. Toutes les nominations devront être adossées à un contrat de performance à évaluer de manière périodique. Ce contrat devra être déterminé par la feuille de route que tout postulant ou prétendant devra déposer en même temps que son CV en plus du cahier de charges que le gouvernement impute à chacune de ses entités.

Excellence Monsieur le Président de la République,

J’en viens à une préoccupation majeure. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’importance des médias dans une société. Quelles que soient les divergences et différences de point de vue sur ce secteur transversal, il faut, dans ce domaine, des lignes directrices fortes capables de porter votre Projet et de le mener à bon port. Tout n’est pas pourri, il y a de quoi nourrir de l’espoir car, figurez-vous, ce sont les acteurs des médias eux-mêmes, qui ont initié des Assises nationales dont le processus a démarré depuis octobre 2022. Ces États généraux ont permis d’esquisser des solutions structurelles et d’envergure en rapport avec les divers maux de l’environnement médiatique. La détermination des acteurs a toujours guidé le pouvoir d’alors dans les actes consolidants posés jusqu’ici. Le Code de la presse, le CORED, la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse, le Fonds d’appui et de Développement de la presse (FADP), la Commission de la Carte nationale de Presse en sont des preuves encourageantes. Ces acquis ont été obtenus dans le cadre de la synergie Coordination des Associations de Presse (CAP) qui regroupe les organisations professionnelles faitières des médias depuis début 2016.

Dans votre ferme volonté d’ériger la transparence, la reddition des comptes et combattre la corruption sous toutes ses formes et à toutes les sphères, vous semblez miser beaucoup sur les lanceurs d’alerte. Je n’ai pas bien perçu dans vos différents messages, depuis votre élection, le rôle des médias dans cette noble et salutaire volonté. Or de tout temps, les médias, à l’instar des Forces de défense de sécurité (FDS), de la Justice, ont toujours été la première colonne de ce combat. De 2015 à 2024, il y avait une chape de plomb sur les médias. Si certains ont ployé d’autres ont tenu la dragée haute et ont travaillé individuellement ou avec des consortiums africains ou internationaux pour enquêter, traiter et faire éclater des scandales au grand jour. C’est le cas de la cargaison d’armes d’un coût de 45 milliards venant des USA, les affaires Pétro TIM, Tulow oil, des Oryx et des armements du ministère de l’Environnement, entre autres.

C’est pour vous dire que s’il y a des garanties avec une bonne et transparente coopération, les médias peuvent faire un travail irréprochable et de façon professionnelle dans la lutte pour la reddition des comptes.

En effet, le journalisme reste un métier codifié avec des textes et techniques millénaires qui se sont adaptés au temps avec des mises à jour régulières sur le plan des pratiques, d’où les nouveaux médias. A travers le journalisme d’investigation, la presse dispose des moyens légaux pour faire la lumière sur les cas de détournement, de malversation, de concussion, et de corruption. Une parfaite articulation devra être trouvée entre les membres de l’administration, les lanceurs d’alerte et organisations de la société civile pour débusquer et faire la lumière sur tous les actes de mal gouvernance commis dans ce pays.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mal de la presse n’est pas propre audit secteur. Le Sénégal est un grand corps malade. Des membres et des organes nobles et importants sont gangrénés. La prophylaxie devra être minutieuse et exhaustive. Mais, elle devra surtout être menée par les acteurs respectifs en collaboration avec tous les profils utiles et déterminés. Nous de la presse, avons proposé des traitements qui constituent une bonne base à enrichir et à appliquer au bénéfice de toutes les composantes de la société sénégalaise.

En vous souhaitant, une belle réussite qui passe par l’atteinte de vos objectifs, je vous prie, Excellence Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Ibrahima Lissa FAYE
Journaliste – bloggeur
Directeur de publication de PressAfrik
ilf@pressafrik.com

Lamine Diack Diouf plaide pour une économie aurifère stable au Sénégal

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, estime que le Sénégal devrait privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole. Il base sa recommandation sur la maîtrise plus avancée de l’exploitation aurifère par le pays par rapport à celle du pétrole, qu’il qualifie de ressource « instable ».

Lors d’une rencontre avec la presse saint-louisienne ce week-end, M. Diouf a souligné que l’or est une « valeur refuge » stable, contrairement au pétrole, qui est sujet à des fluctuations de prix importantes. Selon lui, la consolidation des réserves en or permettrait au Sénégal de se protéger de la volatilité des monnaies et de l’influence du dollar américain.

M. Diouf rappelle que le Sénégal a d’abord été un pays minier avant de se tourner vers le pétrole. Il soutient que c’est en valorisant les ressources minières du pays que l’on pourra développer efficacement l’industrie pétrolière à l’avenir.

Il estime que le développement rapide du Sénégal passe par une valorisation judicieuse de ses réserves d’or, qui sont déjà maîtrisées par le pays. M. Diouf insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour que le Sénégal maîtrise la filière pétrole et gaz, qui en est encore à ses débuts.

Face aux fortes attentes suscitées par le potentiel hydrocarbure du Sénégal, Lamine Diack Diouf met en avant les avantages d’une économie aurifère, plus stable et déjà maîtrisée par le pays. Il appelle ainsi à une réflexion stratégique sur l’orientation des ressources du pays pour un développement durable et sécurisé de son économie.

Kaolack : La disparition du khalif de la famille de Sérigne Diabel Ka , Sérigne Ousmane Ka n’est plus.

L’imam Ratib de kaolack et khalif général de Léona Kanène , Sérigne Babacar Kane Sy vous annonce le décès de Sérigne Ousmane Ka , homonyme de son père Sérigne Ousmane Kane. « Le défunt était le symbole de l’unité et de l’amitié entre Sérigne Kane et la famille de Sérigne Diabel Ka. De son vivant il a accompagné et soutenu l’ensemble des imams Ratib de kaolack depuis son homonyme. Son hospitalité, sa générosité et sa gentillesse étaient connues de tous et il était toujours prêt à tendre la main à ceux dans le besoin » a expliqué Sérigne Babacar Kane Sy. Sérigne Ousmane Ka était un modèle pour tous les kaolackois , montrant que la piété et l’ humilité vont de pair avec la générosité et la gentillesse . Poursuivant son argumentaire l’ imam a également ajouté « Nous prions à ce que DIEU l’accueille dans son vaste paradis où il pourra goûter au repos éternel et à la paix éternelle. Qu’ il console sa famille et ses proches dans cette période de deuil et qu’il leur accorde la force de surmonter cette épreuve . Au nom de la famille de Cheikh Elhadji Abdou Hamid kane ,au nom de la famille de Sérigne Ousmane Kane nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Sérigne Diabel Ka » a conclu Sérigne Babacar Kane Sy imam de la grande mosquée de kaolack.

Une tragédie sur la route de Dialico : Une jeune fille de 9 ans fauchée par un camion à Gouloumbou

Ce lundi, une terrible tragédie s’est produite sur la route de Dialico, près des plantations de bananeraies de Gouloumbou. T.D, une fillette de seulement 9 ans, a perdu la vie dans un accident de la route alors qu’elle rentrait chez elle après une partie de cueillette de mangues avec ses amis.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 16 heures. La jeune victime, traversant la route pour rejoindre sa maison, a été mortellement fauchée par un camion. Les autorités locales, alertées rapidement, se sont rendues sur les lieux de l’accident. Après les constatations d’usage, le corps sans vie de la fillette a été transporté à la morgue du centre hospitalier universitaire régional de Tambacounda.

Le chauffeur du camion impliqué dans l’accident a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour homicide involontaire. Cette arrestation souligne l’importance de la prudence et de la responsabilité des conducteurs sur nos routes, particulièrement dans les zones fréquentées par des enfants.

Chaque accident de ce type rappelle la vulnérabilité des piétons, en particulier des enfants, et l’urgence de renforcer les mesures de sécurité routière. Les plantations de bananeraies et autres zones agricoles sont souvent le théâtre d’activités pour les enfants après l’école ou pendant les vacances. Il est crucial que des mesures de sécurité appropriées soient mises en place pour protéger ces zones et réduire les risques d’accidents.

En cette période de deuil pour la communauté de Gouloumbou, notre pensée va à la famille et aux proches de la jeune T.D. Cet accident tragique doit servir de rappel à tous sur l’importance de la sécurité routière et de la prudence lors de la conduite, pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

L’Université du Sénégal Oriental Prête à Accueillir ses Premiers Étudiants

Bonne nouvelle pour les futurs bacheliers de la zone Sud-Est du Sénégal ! L’Université du Sénégal Oriental débutera ses cours dès octobre prochain. Cette information a été confirmée par le coordonnateur du projet, le Pr Kandioura Noba, dans une déclaration relayée par le quotidien « Le Soleil ».

Le Pr Kandioura Noba a assuré que pour l’année académique 2024-2025, les étudiants orientés vers cette nouvelle université suivront leurs cours sur place. Il est envisagé que cela se fasse dans des locaux temporaires, à la fois pour les activités pédagogiques et sociales.

Le spécialiste en botanique, biodiversité, agro-écologie et gestion des adventices des cultures a également souligné que d’autres universités, comme celle de Ziguinchor, avaient commencé leurs activités académiques sans disposer de bâtiments permanents. Il est donc optimiste quant à la capacité de l’Université du Sénégal Oriental à adopter une démarche similaire pour garantir une mise en place rapide et efficace.

Lors d’une visioconférence organisée entre l’association Synergie des actions citoyennes (Sac) et le coordonnateur du projet, le Pr Noba a également fourni des garanties sur l’avancement des travaux de construction de cette nouvelle institution à Tambacounda. Ces assurances visent à rassurer toutes les parties prenantes concernées par ce projet d’envergure.

L’ouverture prochaine de l’Université du Sénégal Oriental représente une avancée significative dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région Sud-Est du pays. Elle offre de nouvelles opportunités d’accès à l’éducation pour les jeunes de cette zone, tout en contribuant au développement socio-économique de la région.

Retrouvailles Secrètes entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall

Selon les informations rapportées par le journal « Les Échos », une rencontre secrète aurait eu lieu entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale par intérim du Parti socialiste (PS), et Khalifa Sall, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Khalifa Sall était accompagné du maire de Dakar, Barthelemy Dias, ainsi que de l’édile de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf.

Bien que les détails de cette rencontre n’aient pas été divulgués publiquement, il semblerait que les discussions aient porté sur la débâcle électorale subie par Khalifa Sall lors de l’élection présidentielle du mois de mars. Les participants ont probablement échangé sur les raisons de cette défaite et les perspectives futures pour le Parti socialiste et Khalifa Sall lui-même.

Cette rencontre secrète intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les tensions au sein du Parti socialiste et les divergences stratégiques entre ses différents membres. Khalifa Sall, en tant que candidat indépendant lors de la dernière élection présidentielle, représente une force politique non négligeable, notamment à Dakar.

La rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall, accompagné de Barthelemy Dias et Jean Baptiste Diouf, souligne l’importance des discussions et des négociations en cours au sein du paysage politique sénégalais. Elle pourrait être le prélude à de futures alliances ou à des recompositions politiques majeures dans les mois à venir.

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants

La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.

Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.

Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.

Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24 – ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24
🔴 ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies
🔴 La Douane frappe fort contre le trafic de drogue : Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite remarquée à Tivaouane, une cité religieuse emblématique du pays. Cette visite revêtait un caractère particulièrement significatif, venant juste après sa première sortie officielle à Touba.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, ainsi que des membres éminents de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et le ministre des Transports, Malick Ndiaye, le Chef de l’État a été reçu par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

L’objet principal de cette visite était de présenter les condoléances de Son Excellence au Khalife suite au décès de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, une figure vénérée au sein de la communauté tidiane. Cette marque de respect et d’affection envers la communauté religieuse a été saluée par l’ensemble des fidèles et des leaders spirituels présents à Tivaouane.

Outre les échanges de courtoisie et de respect, le président Faye a également saisi l’opportunité pour exprimer sa volonté de poursuivre le programme de modernisation de la ville sainte. Il a souligné l’importance de soutenir les travaux de finition de la Grande Mosquée de Tivaouane, un projet emblématique qui revêt une grande importance pour la communauté tidiane et pour l’ensemble du pays.

La visite du Chef de l’État à Tivaouane a été marquée par un climat de respect, d’unité et de solidarité. Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières pour la paix, la concorde et le succès des programmes gouvernementaux sous la conduite du président Faye. Cette rencontre témoigne de l’importance du dialogue entre l’État et les leaders religieux dans la construction d’une société sénégalaise fondée sur les valeurs de tolérance, d’harmonie et de progrès.

En fin de visite, le président Faye a été honoré par le Khalife qui lui a offert des cadeaux symboliques de grande valeur, symboles de l’amitié et de la fraternité entre l’État et la communauté religieuse. Cette marque de reconnaissance illustre la relation de confiance et de respect mutuel qui existe entre le gouvernement et les autorités religieuses du Sénégal.

La visite de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de communion, de respect et d’engagement en faveur de la paix et du développement du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Sénégal : Le Contrat de Dessalement de l’Eau de Mer Suscite la Controverse

Alors que le Sénégal se remet à peine de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique du pays, une décision controversée du président sortant Macky Sall fait l’objet de critiques intenses. Un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère pour l’achat d’eau sur 35 ans, provenant d’une usine de dessalement d’eau de mer à construire sur la Grande-Côte des Niayes. Cette décision risque de compromettre la réalisation du Canal du Cayor, un projet vital pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de zones agricoles stratégiques du pays.

La signature de ce contrat sans appel d’offres ni consultation soulève des questions éthiques et procédurales. La rapidité avec laquelle le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’État et des Ministres de l’Eau et des Finances, laisse place à des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel et la transparence de la gouvernance.

Le président Sall assure que ce projet n’alourdira pas la dette nationale, mais cette affirmation semble difficile à soutenir. La production d’eau dessalée coûtera trois fois plus cher que le système actuel. Cette augmentation des coûts pourrait entraîner soit une hausse significative des tarifs d’eau pour les consommateurs, soit une subvention étatique importante, estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour maintenir l’équilibre financier de la SONES.

Le projet de dessalement de grande envergure est en désaccord avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau du Sénégal. Le plan prévoit une étape intermédiaire de dessalement limité comme appoint en attendant la mise en œuvre du projet de grand transfert d’eau depuis le lac de Guiers. Ce projet gigantesque de dessalement compromettrait cette vision stratégique et aurait des impacts considérables sur l’environnement marin.

Il est impératif pour le nouveau gouvernement de réexaminer ce contrat de dessalement. Il est crucial de le replacer dans le contexte de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau afin de garantir le développement durable du secteur de l’eau au Sénégal. Cela nécessite une approche transparente et responsable, en consultation avec tous les acteurs concernés, pour éviter les erreurs du passé et assurer un avenir durable pour l’approvisionnement en eau du pays.

Incendies Criminels à Sedhiou : Souleymane Diallo Victime d’Actes Répétés

Souleymane Diallo, enseignant à l’inspection d’académie de Sedhiou, est confronté à une série d’incendies criminels ciblant sa résidence située dans le quartier Santossou. Il pointe du doigt deux femmes de son voisinage qu’il accuse d’être les instigatrices de ces actes criminels récurrents.

Selon les dires de Souleymane Diallo, des allumettes retrouvées sur les lieux témoignent de la présence et de l’implication des deux femmes qu’il accuse. Ces incendies criminels, ayant pour but de réduire sa maison en cendres, ont été répétés à plusieurs reprises.

Malgré les plaintes déposées par Souleymane Diallo à l’encontre des présumées coupables, il déplore l’absence d’évolution dans les enquêtes judiciaires. Les investigations semblent stagner, mettant en péril la sécurité et l’intégrité de l’enseignant et de sa famille.

Face à cette situation alarmante et dans la crainte de conséquences plus graves, Souleymane Diallo prévoit de saisir le procureur de la République. Il souhaite ainsi mettre en lumière ces actes criminels et espère que des mesures efficaces seront prises pour assurer sa sécurité et celle de sa famille.

L’affaire de Souleymane Diallo met en évidence les défis auxquels sont confrontées les victimes d’actes criminels au Sénégal, en particulier lorsque les enquêtes n’aboutissent pas. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la protection des citoyens, tout en veillant à ce que justice soit rendue dans les affaires de cette nature.

Tension Protocolaire à Touba : Le Maire Abdou Lahat Ka Bloqué à la Résidence de Serigne Bassirou Mbacké

Une scène inhabituelle s’est déroulée devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké à Darou Miname. Le maire de la commune de Touba, Abdou Lahat Ka, a été momentanément bloqué par le protocole présidentiel, l’empêchant d’assister à l’audience entre le chef de l’État, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

L’incident est survenu en raison du retard d’Abdou Lahat Ka. Arrivant en retard à la résidence du khalife, le maire a trouvé les forces de défense et de sécurité sur place qui lui ont refusé l’accès. La raison invoquée était que le chef de l’État était déjà en audience dans le salon du saint homme.

Ce n’est qu’après les discours de Bassirou Diomaye Faye et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que des instructions ont été données pour permettre au maire de Touba d’accéder à l’intérieur de la résidence.

Cet incident soulève des questions sur le respect du protocole et des règles de courtoisie entre les différentes autorités. Bien que l’incident se soit résolu rapidement et sans incident majeur, il met en évidence l’importance du respect des protocoles et des formalités lors de tels événements officiels.

L’incident protocolaire survenu devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké illustre l’importance du respect des règles et des protocoles lors des rencontres officielles entre autorités. Malgré le retard du maire de Touba, la situation a été rapidement résolue, permettant à Abdou Lahat Ka d’assister à l’audience entre le chef de l’État et le khalife général des mourides.

Tivaoune: Le Président Bassirou Diomaye Faye visite les cités religieuses

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire en visitant les cités religieuses du Sénégal. Après avoir effectué une visite historique à Touba plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Tivaouane pour rencontrer le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Cette série de visites témoigne de l’importance que le Président accorde au dialogue et à la collaboration entre l’État et les leaders religieux. En rencontrant les Khalifes des grandes confréries du pays, il renforce les liens qui unissent la sphère politique et la sphère religieuse, créant ainsi un environnement propice à la cohésion sociale et à la paix.

L’accueil chaleureux réservé au Président à Tivaouane montre l’ouverture et la bienveillance de la communauté religieuse envers les autorités étatiques. Cette rencontre revêt une grande importance symbolique, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

Au-delà de l’échange de courtoisie, ces rencontres sont l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun, telles que le développement socio-économique, l’éducation et la promotion des valeurs de paix et de tolérance. En travaillant main dans la main, l’État et les leaders religieux peuvent contribuer de manière significative à la construction d’une société plus juste, inclusive et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi son engagement envers la diversité culturelle et religieuse du Sénégal, mettant en avant le dialogue et la collaboration comme des éléments clés de la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Tensions à Keur Cheikh, Diourbel : Conflit autour de l’implantation d’une station-service

Des tensions importantes ont éclaté dans le quartier de Keur Cheikh à Diourbel suite à l’opposition farouche des habitants à l’implantation d’une station-service dans leur localité. Les résidents, mécontents de ce projet, ont organisé une descente nocturne sur le site de construction, entraînant des dégâts matériels considérables.

Les habitants, déterminés à stopper les travaux, ont incendié du matériel de construction, détruit des briques et des sacs de ciment, comme l’ont rapporté des sources de Seneweb. Ces actions ont provoqué une intervention rapide des autorités locales, alertées par le commissariat central de Diourbel vers 3 heures du matin. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et limiter les dégâts.

Malgré la résistance des habitants, l’homme d’affaires Khadim Sylla, porteur du projet, affirme disposer de tous les documents nécessaires à la légalité de l’implantation de la station-service, y compris une autorisation de construire.

Suite à ces événements, le commissaire Mor Ngom et ses équipes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables des actes de sabotage. Leurs investigations ont rapidement porté leurs fruits, conduisant à l’arrestation de six suspects présumés. Parmi eux se trouve l’imam Samba Kane, placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces actes de vandalisme.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts économiques et les préoccupations des communautés locales concernant le développement urbain et la protection de leur environnement. L’opposition des habitants de Keur Cheikh à l’implantation de la station-service reflète les préoccupations plus larges concernant l’urbanisation rapide et son impact sur la qualité de vie et l’environnement local.

La situation à Keur Cheikh à Diourbel demeure tendue, malgré l’intervention des autorités pour restaurer l’ordre et poursuivre les responsables des actes de sabotage. Ce conflit souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre les promoteurs de projets économiques et les communautés locales pour parvenir à des solutions mutuellement bénéfiques et durables.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

Décès de HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) Président FONDATION CARITAS OSNABRÜCK, un mécène de l’éducation à Kaolack

La disparition de Monsieur HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) , President de la Fondation Caritas Osnabrück « Hilfe für Menschen in Not im Senegal » d’Allemagne.
, et Président d’honneur de JOKOO Sénégal/ Deutschland, survenu le Dimanche 14 avril 2024 à Osnabrück ( Allemagne) à l’âge de 86 ans suite à une courte maladie, est une immense perte pour le Sénégal particulièrement les couches sociales démunies , les personnes en situation de handicap et les enfants de kaolack . Il a accompli une vie bien remplie et riche en expériences au service de l’humanitaire, de l’entraide et de la solidarité. La FONDATION CARITAS OSNABRÜCK est un partenaire stratégique de JOKOO Sénégal/ Deutschland dont le manager général est M. Alioune Marone.
M. Helmut Buschmeyer a entrepris différentes actions de solidarité et d’entraide multiformes au Sénégal depuis 2008 donc 16 ans dans les régions de Thiès( Mbour )  Diourbel ( Bambey) , Dakar, et principalement Kaolack.
M. Helmut ( dit JORO au Sénégal) a fait de notre pays sa seconde patrie d’adoption . Il a démarré par de petites actions de dons de divers matériels surtout sportifs avec des ASC de quartier à Kaolack,Mbour etc. pour  finalement formaliser ce mécénat en fondation. M. Vieux Guèdel Mbodj président de Jokoo est en même temps le coordonnateur national de cette Fondation Caritas Stiftung Osnabrück «Hilfe für Menschen im Sénégal ». Au fil du temps , M. Mbodj a tissé avec Helmut de solides relations de confiance, d’amitié et de fraternité qui ont permis la réussite de ce partenariat . La Fondation a fait de grandes réalisations dans plusieurs domaines notamment dans la santé, l’éducation inclusive , l’appareillage des personnes handicapées, et le sport . Uniquement pour kaolack, ne serait -ce que sur l’éducation,  la Fondation Caritas Osnabrück a construit 02 nouvelles salles de classes à l’école de Kabatoki 1( Kaolack) , des toilettes à l’école de Sama Moussa et Babacar Diop , Ibrahima Fall , Cem Touba Ndorong et réfection des classes, bureaux et tables bancs.Elle est entrain de finir 02 nouvelles classes au Cem de DAGA Diakhaté. En plus , 178 enfants sont parrainés et bénéficient annuellement de bourses et de kits scolaires . Ses gigantesques investissements réalisés au Sénégal sont estimés à plus de 400 millions de FCFA .

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

TOUBA : Le message du Président Bassirou Diomaye Faye au Khalife des Mourides, Serigne Mountakha

Dans un geste empreint de respect et de considération envers les autorités religieuses, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message significatif au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lors de sa visite à Touba, la ville sainte des Mourides.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Une visite respectueuse : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye chez le Khalife (photos – vidéos)

Dans un geste empreint de respect et de tradition, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est rendu à la résidence de Serigne Mountakha Mbacké à Darou Miname. Accompagné de quelques collaborateurs, dont El Malick Ndiaye, il est arrivé à 17h10 précises pour cette rencontre hautement symbolique.

À son arrivée, il a été accueilli par Serigne Basirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, fils de Ndiaganiao, qui l’a conduit à rencontrer le patriarche religieux. Mais ce qui a marqué ce moment, c’est le geste humble du Président Faye : il a préféré retirer ses chaussures avant d’entrer dans la maison du Khalife, marchant ainsi pieds nus sur le sol, conformément à la tradition et au respect envers le lieu saint et son hôte.

Cette visite revêt une signification profonde dans la culture sénégalaise, où le respect des autorités religieuses est une valeur fondamentale. En s’entretenant en privé avec Serigne Mountakha Mbacké, le Président Faye honore cette tradition et renforce les liens entre le pouvoir politique et les autorités religieuses, soulignant l’importance de la coexistence harmonieuse entre ces deux sphères dans la société sénégalaise.

Cette rencontre, empreinte de cordialité et de respect mutuel, témoigne de l’attachement du Président Faye aux valeurs culturelles et religieuses du Sénégal, et de son engagement à maintenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux du pays.

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Élevage au Sénégal : Plaidoyer pour l’amélioration de la race locale et la création de fermes communales

Dans la région de Diourbel, au centre du Sénégal, des éleveurs s’engagent pour une meilleure valorisation de l’élevage, prônant notamment l’amélioration de la race locale de moutons et la création de fermes villageoises et communales pour les jeunes. Cette initiative vise à faire de l’élevage une activité lucrative et à contribuer à la réduction du chômage dans le pays.

Mor Ndao Gueye, un inspecteur de l’éducation à la retraite converti à l’élevage, souligne l’importance de réorganiser ce secteur, qui demeure l’une des activités les plus pratiquées dans la région. Convaincu du potentiel de l’élevage pour générer des emplois et des profits, il investit du temps et des ressources dans son exploitation située à Ndayane, près de la commune de Diourbel.

Pour M. Gueye, l’amélioration de la race locale de moutons est essentielle pour assurer l’autosuffisance alimentaire, notamment pendant la Tabaski, une des plus grandes fêtes musulmanes. Il plaide en faveur de croisements pour améliorer la qualité des animaux et regrette les difficultés d’accès à l’aliment de bétail rencontrées par certains éleveurs.

Cette vision est partagée par Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur engagé dans l’embouche bovine dans le département de Bambey. Malgré les défis liés à la cherté de l’aliment de bétail, M. Ngom est déterminé à réussir dans ce domaine. Il propose que l’État organise la distribution des aliments de bétail pour faciliter l’accès des éleveurs à cette ressource essentielle.

Ensemble, Mor Ndao Gueye, Gorgui Ngom et d’autres acteurs de l’élevage encouragent les jeunes à se lancer dans ce secteur prometteur, offrant ainsi une opportunité de développement économique pour le pays. Leur plaidoyer en faveur de l’amélioration de la race locale et de la création de fermes communales illustre leur engagement à faire de l’élevage une source de prospérité et de bien-être pour les communautés rurales du Sénégal.

L’accès à l’eau potable : un défi persistant pour la commune de Balla, au Sénégal

La commune de Balla, située dans le département de Goudiry à l’est du Sénégal, se trouve confrontée à un problème majeur : l’accès à l’eau potable. Selon les dires du maire Amadou Ba, cette difficulté découle principalement des défis liés à l’hydraulique, notamment la profondeur de la nappe phréatique, rendant la mise en place de forages complexe et souvent coûteuse.

Cette problématique n’est pas unique à Balla, mais elle touche également toute la région de Tambacounda, exacerbant les difficultés pour les populations rurales à accéder à une ressource vitale pour leur quotidien.

Face à cette situation préoccupante, la commune de Balla a entrepris diverses initiatives pour améliorer la situation. En effet, la construction d’un mini-forage à Ndomboto ainsi que la réalisation de deux adductions d’eau pour les villages de Fass Kouthia et Pass Kouthia ont été des premières mesures prises pour répondre aux besoins urgents en eau potable des habitants.

Ces actions ont eu un impact significatif en soulageant les populations locales qui souffraient de pénuries d’eau sévères, affectant même leurs moyens de subsistance, notamment l’agriculture.

Néanmoins, malgré ces efforts louables, le maire Amadou Ba souligne que des défis persistent, notamment en termes de financement. En effet, les ressources actuellement disponibles pour les communes rurales, bien que précieuses, demeurent insuffisantes pour répondre pleinement aux besoins en eau, mais également dans d’autres secteurs prioritaires tels que la santé et l’éducation.

Dans ce contexte, il est essentiel que les autorités locales et nationales s’engagent davantage pour mobiliser les ressources nécessaires et mettre en place des stratégies durables visant à garantir un accès équitable à l’eau potable pour tous les habitants de Balla, mais également pour les communautés rurales à travers le Sénégal.

La situation de Balla met en lumière l’urgence d’agir pour surmonter les obstacles persistants en matière d’accès à l’eau potable, soulignant ainsi l’importance cruciale de cette ressource vitale pour le bien-être et le développement des populations rurales.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Touba : Un engagement pour l’Unité et la Prospérité Nationale »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer une visite officielle à Touba cet après-midi, marquant ainsi un moment symbolique après la célébration de l’Aïd el Fitr à la Grande mosquée de Dakar.

Dans un discours empreint de solennité et de conviction, le Président a appelé les Sénégalais à renforcer la culture du vivre ensemble, soulignant que cette harmonie est le fondement d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion. Il a exprimé sa profonde gratitude envers tous les maîtres coraniques, les hommes de Dieu et les Khalifes généraux, dont les prières bénies sont le pilier de la résilience nationale.

La visite du Président à Touba revêt une importance particulière, témoignant de son engagement envers toutes les régions du pays. En effet, Touba, en plus d’être un centre religieux éminent au Sénégal, est également un pôle économique et culturel dynamique. Cette démarche souligne l’importance accordée par le gouvernement à la prospérité et au développement équilibré de toutes les communautés sénégalaises.

En cette période de célébration religieuse et de renforcement des liens communautaires, la visite du Président à Touba illustre l’unité et la solidarité qui caractérisent le peuple sénégalais. C’est également une occasion de dialogue et de partenariat avec les autorités locales pour répondre aux défis et aux aspirations de la population de Touba et de ses environs.

Dans un esprit de fraternité et de coopération, le Président Bassirou Diomaye Faye affirme ainsi son engagement à œuvrer pour un Sénégal prospère, où la diversité culturelle est célébrée et où chaque citoyen a la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix au Sénégal

Le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko a suscité un regain d’optimisme et d’attentes élevées parmi les citoyens, notamment à Sandiara, avec la nomination du Dr Serigne Guèye Diop au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette décision est perçue comme une opportunité prometteuse pour stimuler l’industrialisation du pays et réduire les prix des denrées alimentaires, deux enjeux cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal.

Dr Serigne Guèye Diop, maire de la commune de Sandiara, est reconnu pour son engagement et son leadership visionnaire dans la promotion de l’industrie locale. Sous sa direction, Sandiara est devenue une zone industrielle florissante, accueillant actuellement 16 usines en activité, dont certaines sont les premières de leur genre en Afrique de l’Ouest. Ces entreprises ont créé plus de 3 000 emplois directs et devraient en générer jusqu’à 10 000 de plus à moyen terme, offrant ainsi des opportunités d’emploi vitales pour les jeunes de la région.

L’impact économique de cette industrialisation est significatif, avec une augmentation spectaculaire du budget communal de 20 millions FCfa en 2014 à près d’un milliard en 2023. Ces ressources supplémentaires ont permis d’investir dans des infrastructures éducatives et sanitaires essentielles, renforçant ainsi le bien-être des habitants de Sandiara. De nouvelles écoles, des collèges, des lycées et des centres de santé ont été construits, améliorant ainsi l’accès aux services sociaux de base.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce est perçue comme une reconnaissance de ses compétences et de son expérience réussie en matière de développement économique local. En tant que ministre, il s’engage à poursuivre son travail acharné et son dévouement pour promouvoir l’industrialisation du pays dans son ensemble. Sa méthode de travail repose sur l’écoute attentive des besoins des industries et des consommateurs, la collecte de données précises et l’analyse rigoureuse des défis et des opportunités.

Dr Serigne Guèye Diop envisage également de renforcer les politiques commerciales pour favoriser un environnement commercial plus dynamique et performant. Cela des initiatives visant à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce, à encourager l’investissement étranger et à promouvoir les exportations de produits sénégalais sur les marchés internationaux. Il s’engage également à lutter contre les pratiques commerciales déloyales et à protéger les droits des consommateurs.

En outre, le nouveau ministre accorde une grande importance à la promotion des industries locales et à la création d’emplois décents pour les jeunes et les travailleurs sénégalais. Il prévoit de mettre en œuvre des politiques de développement industriel inclusif qui favorisent la croissance économique tout en garantissant une répartition équitable des bénéfices. Cela comprend des programmes de formation professionnelle et des incitations fiscales pour encourager les investissements dans les secteurs prioritaires de l’économie.

Dans l’exercice de ses fonctions, Dr Serigne Guèye Diop s’engage à promouvoir une gouvernance transparente et responsable, en veillant à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière efficace et efficiente. Il reconnaît l’importance de la reddition de comptes et de la lutte contre la corruption pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce suscite des espoirs et des attentes élevées quant à la promotion de l’industrialisation et à la réduction des prix des denrées alimentaires au Sénégal. Son leadership visionnaire, son engagement envers le développement économique et social et son expérience réussie font de lui un choix prometteur pour relever les défis économiques du pays et ouvrir la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Kaolack/ Éducation : L’école élémentaire publique Elhadji Ibrahima Seydou est dans un état de délabrement total.

Au cœur du quartier des Abattoirs Ndangane à Kaolack, l’École Élémentaire Elhadji Ibrahima Seydou Ndao, autrefois symbole de l’éducation et de la formation des futurs cadres de la société, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement alarmant. Les parents d’élèves, les responsables locaux et la communauté tout entière expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de cet établissement public, confronté à de multiples problèmes structurels.

Les témoignages des membres de la communauté sont unanimes : l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est dans un état de décrépitude avancée. Les toitures présentent des défaillances majeures, les murs de clôture sont presque inexistants et les salles de classe sont gravement endommagées. Ousmane Traoré, membre du comité de gestion de l’école, exprime son désarroi face à cette situation déplorable, soulignant que l’établissement a été négligé pendant des années, sans aucune action entreprise pour sa réhabilitation.

Devant l’urgence de la situation, la communauté lance un appel pressant aux autorités compétentes, en particulier aux responsables municipaux, pour intervenir rapidement et mettre en œuvre un plan de réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao. Arouna Faye, représentant des jeunes du quartier, insiste sur l’importance vitale de fournir des locaux décents aux élèves, garantissant ainsi un environnement propice à l’apprentissage et au développement.

La réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao revêt une importance capitale pour l’avenir de la jeunesse de Kaolack. En assurant un accès à une éducation de qualité dans des infrastructures adéquates, les autorités locales peuvent contribuer de manière significative à l’épanouissement des enfants et à leur succès futur. Il est impératif d’agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage et que les élèves ne soient privés des conditions nécessaires à leur réussite scolaire.

L’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est bien plus qu’un simple établissement d’enseignement ; c’est un symbole de l’engagement envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse. En investissant dans sa réhabilitation, les autorités locales peuvent envoyer un message fort sur leur engagement envers l’éducation et le bien-être des générations futures. Il est temps d’agir pour redonner à cette école son lustre d’antan et offrir aux enfants de Kaolack les meilleures chances de réussite dans la vie.

Mariama Massaly,correspondante à Kaolack.

Déclassement de la Bande de Filaos de Guédiawaye : L’AJE en Appel devant la Cour Suprême

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) prend une initiative décisive pour contester le décret déclassifiant une portion de la bande de Filaos de Guédiawaye. Dans le cadre de cette démarche, une requête a été officiellement déposée auprès de la Cour Suprême.

L’audience publique concernant cette affaire est prévue pour le jeudi 25 avril 2024. Elle se tiendra à la deuxième chambre administrative de la Cour Suprême et sera présidée par Oumar Gaye. Cette séance permettra d’examiner la requête de l’AJE et de délibérer sur la validité du décret de déclassement.

Le déclassement de la bande de Filaos suscite des préoccupations environnementales et locales. Cette zone côtière, riche en biodiversité et en écosystèmes fragiles, est essentielle pour la préservation de l’environnement et la protection du littoral de Guédiawaye. La décision de déclasser une partie de cette bande pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’équilibre écologique et le bien-être des communautés locales.

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) joue un rôle actif dans la mobilisation et la sensibilisation autour de cette cause environnementale. En contestant le décret de déclassement devant la Cour Suprême, l’AJE vise à protéger et à préserver la bande de Filaos de Guédiawaye pour les générations futures.

Conclusion

L’audience publique de ce jeudi offre une occasion importante pour l’AJE de plaider en faveur de la préservation de la bande de Filaos de Guédiawaye. Cette initiative reflète l’engagement de l’association à défendre les valeurs environnementales et à promouvoir la conservation des écosystèmes précieux du Sénégal.

L’Élevage comme Solution au Défi de l’Emploi des Jeunes au Sénégal : Une Initiative de la Région de Diourbel

Face au défi persistant de l’emploi des jeunes au Sénégal, des acteurs de la région de Diourbel avancent une solution innovante : le développement de l’élevage. Cette initiative propose une amélioration de la race locale de moutons et la mise en place de fermes villageoises et communales.

Mor Ndao Gueye, retraité de l’éducation et éleveur passionné, souligne que cette réorganisation du secteur de l’élevage pourrait non seulement générer des profits mais aussi créer des emplois substantiels. La Tabaski, période de forte demande en moutons, est perçue comme une opportunité d’auto-suffisance si la race ovine locale est améliorée.

Gorgui Ngom, un jeune entrepreneur de la région, a été touché par la cherté de l’alimentation pour le bétail. Il a donc adopté une stratégie d’autosuffisance en augmentant ses cultures de mil et d’arachides. Cette approche vise à réduire les coûts de production et à assurer une meilleure rentabilité de son élevage.

La distribution étatique d’aliments pour le bétail est une des préoccupations majeures des éleveurs, qui en soulignent le coût élevé. Malgré ces contraintes, Gueye et Ngom voient leur activité comme un tremplin potentiel pour résorber le chômage et contribuer au développement national.

L’élevage est de plus en plus perçu comme un vecteur économique prometteur pour la jeunesse sénégalaise. Cette initiative met en lumière l’importance de valoriser l’agriculture et la zoothérapie pour stimuler l’économie locale et nationale.

Le plaidoyer pour une valorisation de l’élevage dans la région de Diourbel ouvre un débat crucial sur la place de l’agriculture et de la zoothérapie dans l’économie sénégalaise. En adoptant des stratégies innovantes et en exploitant le potentiel de l’élevage, il est possible de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et de contribuer au développement durable du pays

Ousmane Sonko Envisage une Visite au Building Administratif Mamadou Dia pour Évaluer le Retour des Institutions de la République

Selon les informations fournies par nos confrères du quotidien Source A, le Premier ministre Ousmane Sonko prévoit de visiter le building administratif Mamadou Dia ce lundi. L’objectif de cette visite serait de déterminer la possibilité de ramener les institutions de la République qui avaient été déplacées.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, voit d’un bon œil cette démarche du Premier ministre. Dans un post sur X, le député affirme que « cette affaire doit être tirée au clair ». Il rappelle également avoir « proposé en son temps une commission d’enquête parlementaire, celle-ci fut rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale ».

Le building administratif Mamadou Dia, d’une capacité de 10 étages, avait été rénové suite à un incendie qui s’y était déclaré. Cependant, malgré ces travaux de rénovation, le bâtiment n’a jamais été fonctionnel et a été fermé. Cette visite du Premier ministre pourrait donc être un pas vers la résolution de ce dossier et la réutilisation effective de cet espace.

La visite d’Ousmane Sonko au building administratif Mamadou Dia revêt une importance particulière pour le gouvernement. Elle permettrait non seulement d’évaluer la faisabilité de ramener les institutions de la République dans ce bâtiment, mais aussi de répondre aux préoccupations des citoyens et des acteurs politiques concernant l’utilisation et la mise en valeur de cet espace.

La décision d’Ousmane Sonko de visiter le building administratif Mamadou Dia démontre l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes administratifs et institutionnels du pays. Cette démarche est perçue comme une étape importante vers la résolution d’un dossier qui suscite de nombreuses interrogations et attentes au sein de la population sénégalaise.

Aminata Touré à New York : Une Participation Active à la 23ème Session de l’ONU sur les Administrations Publiques

Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre influent de la coalition au pouvoir, « Diomaye Président », prend part à la 23ème session de l’Organisation des Nations Unies sur les Administrations publiques. Elle a annoncé sa participation sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cet événement international pour le Sénégal.

En tant que membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), Aminata Touré joue un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques de gouvernance à l’échelle mondiale. Sa participation à cette session reflète l’engagement du Sénégal à renforcer ses institutions publiques et à promouvoir une gestion transparente et efficace des affaires publiques.

Le thème de la 23ème session, « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », correspond parfaitement aux ambitions du nouveau régime sénégalais et aux attentes de la population. Aminata Touré a souligné que ce thème est en « droite ligne des ambitions de notre nouveau régime et des espérances des Sénégalais », illustrant ainsi la volonté du gouvernement de s’aligner sur les objectifs de développement durable et de lutter contre la pauvreté.

La présence d’Aminata Touré à cette session de l’ONU renforce la position du Sénégal sur la scène internationale et offre une occasion unique de partager les réussites et les défis du pays en matière de gouvernance publique. En tant que membre éminent du CEPA, elle est en mesure de contribuer activement aux débats et aux discussions visant à améliorer les administrations publiques à travers le monde.

La participation d’Aminata Touré à la 23ème session de l’ONU sur les Administrations publiques témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif et constructif dans les débats mondiaux sur la gouvernance publique. Son expertise et son influence sont des atouts précieux pour le pays, qui aspire à renforcer ses institutions et à atteindre les Objectifs de Développement Durables pour le bien-être de sa population.

Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle à Touba : Une Rencontre Historique avec le Khalife Général des Mourides

Trois semaines après son investiture en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à effectuer sa première visite officielle à l’intérieur du pays. Le chef de l’État se rendra cet après-midi dans la ville sainte de Touba, un moment très attendu par la population et les autorités locales.

La rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, revêt une importance particulière. Elle symbolise le respect mutuel et la reconnaissance de l’influence spirituelle et culturelle de la confrérie mouride au Sénégal. Le tête-à-tête entre les deux hommes permettra d’aborder des sujets d’intérêt national et de renforcer les liens entre l’État et la communauté mouride.

Pour cette audience historique, le chef de l’État sera accompagné d’une délégation réduite, témoignant ainsi de l’importance et de la solennité de la rencontre. Cette approche minimaliste reflète la volonté du président de privilégier un échange direct et sincère avec le guide religieux.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba est également l’occasion pour lui de marquer son engagement en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale. En rencontrant le khalife général des mourides, le président montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour le bien-être et le développement du pays.

La première visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba promet d’être un moment fort de son mandat présidentiel. Cette rencontre avec le khalife général des mourides illustre la place centrale de la confrérie mouride dans la vie politique et sociale du Sénégal. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de collaboration et de dialogue entre l’État et les différentes composantes de la société sénégalaise.

Les Passeports Diplomatiques au Sénégal : Entre Réforme et Controverses

La récente révélation de la députée de la majorité Adji Mbergane Kanouté concernant les modalités d’octroi des passeports diplomatiques au Sénégal a relancé le débat sur ce sujet sensible. Les nouvelles autorités ont en effet restreint l’utilisation de ces documents, provoquant un vif débat au sein de la société sénégalaise et rappelant les nombreux scandales qui ont émaillé l’histoire de ces titres de voyage.

À la fin de son mandat, l’ancien président Macky Sall a élargi la liste des bénéficiaires des passeports diplomatiques, suscitant des critiques et des inquiétudes quant à la possibilité d’abus et de trafics. Les nouvelles directives visent à rétablir une certaine rigueur dans l’attribution de ces passeports, notamment en empêchant les ministres sortants de les utiliser.

Le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires retentissantes liées à l’utilisation frauduleuse des passeports diplomatiques. De la commercialisation de ces documents à des prix exorbitants à leur utilisation dans des affaires de trafic de drogue ou de détournement de fonds, les scandales se succèdent, mettant en cause des personnalités politiques de différents régimes.

L’utilisation abusive des passeports diplomatiques n’a pas seulement des conséquences nationales. Les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leurs préoccupations concernant les comportements abusifs de certains détenteurs de passeports sénégalais sur leur territoire. De plus, en 2018, le Sénégal a frôlé un embargo de l’Union européenne sur ses passeports diplomatiques, finalement évité grâce à l’intervention de l’Espagne.

Face à ces scandales récurrents, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures visant à réformer en profondeur le système d’attribution des passeports diplomatiques. Une enquête récente a conduit à l’annulation de tous les passeports délivrés sur une période donnée, signe d’une volonté de lutter efficacement contre les abus et les trafics.

La question des passeports diplomatiques reste un sujet brûlant au Sénégal, symbolisant les défis auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance et de transparence. Si les nouvelles mesures prises par les autorités vont dans le sens d’une plus grande rigueur, il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la confiance et assurer une gestion saine et transparente de ces titres de voyage prestigieux.

L’entraîneur de Génération Foot critique l’état du terrain après la grave blessure de son attaquant

Génération Foot, engagé dans la lutte pour le maintien en Ligue 1, a dû se contenter d’un match nul face à la Linguère de Saint-Louis. Cette rencontre a été marquée par la grave blessure de l’attaquant d’Idrissa Guèye, un espoir du football sénégalais, qui s’est fracturé la jambe.

Suite à cette rencontre, l’entraîneur de Génération Foot, Djibril Fall, a exprimé son mécontentement concernant l’état de la pelouse du stade Mawade Wade. Il a critiqué les responsables du football qui programment les matchs sans prendre en compte l’état des terrains. L’entraîneur a rappelé qu’ils avaient été interdits de jouer à Deni Birane Ndao en raison de la qualité du terrain, mais se sont retrouvés à jouer sur une pelouse tout aussi mauvaise à Saint-Louis.

Djibril Fall est convaincu que l’état du terrain a contribué à la blessure grave d’Idrissa Guèye. Il estime qu’il est impossible de pratiquer du football professionnel dans de telles conditions. Pour lui, le match nul n’est pas la principale source d’agacement, mais bien l’état du terrain qui a mis en danger l’intégrité physique des joueurs.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs de football sénégalais en termes d’infrastructures et de conditions de jeu. Les critiques de Djibril Fall soulignent l’importance pour les instances dirigeantes du football de prendre des mesures pour garantir des conditions de jeu optimales et assurer la sécurité des joueurs.

Aminata Touré représente le Sénégal à la 23ème session du CEPA à l’ONU

Aminata Touré, membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), participe activement à la 23ème session qui se tient au Siège de l’ONU à New York. Sous le thème « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », cette session revêt une importance cruciale pour le Sénégal.

En tant que représentante du Sénégal au sein du CEPA, Aminata Touré contribue à façonner les discussions autour des défis de la gouvernance publique et du développement durable. Son engagement reflète les ambitions du nouveau régime sénégalais et les aspirations de la population en matière de progrès économique, social et environnemental.

Le thème de la session 2024 est en parfaite adéquation avec les priorités du gouvernement sénégalais, qui vise à mettre en œuvre des politiques favorables au développement durable et à la lutte contre la pauvreté. Les discussions menées lors de cette session fourniront des perspectives précieuses pour élaborer des stratégies efficaces visant à atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD).

La participation active d’Aminata Touré à cette session témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et la recherche de solutions aux défis mondiaux. En collaborant avec d’autres experts du CEPA, elle contribue à renforcer les capacités des administrations publiques à travers le monde et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Alors que le monde continue de faire face à des défis majeurs, le Sénégal, à travers la représentation d’Aminata Touré au CEPA, affirme son leadership dans la promotion du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Son implication témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs mondiaux de développement et d’œuvrer pour un avenir meilleur pour tous.

L’économiste Kako Nubukpo conseille le nouveau président sénégalais de se concentrer sur l’économie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye, et son gouvernement, qui ont pris leurs fonctions récemment, ont reçu des conseils précieux de la part de l’économiste togolais et commissaire à l’UEMOA, Kako Nubukpo. Selon lui, le président devrait prioritairement se concentrer sur la question économique pour répondre aux attentes de la jeunesse sénégalaise, qui constitue une part importante de son électorat.

Kako Nubukpo a souligné deux dimensions principales sur lesquelles le président devrait se concentrer. La première concerne la demande de souveraineté de la jeunesse, qui met en lumière la question de la souveraineté monétaire et économique. La deuxième dimension est le chômage massif des jeunes au Sénégal. Il est crucial de trouver des solutions pour offrir des opportunités d’emploi à cette jeunesse diplômée.

Pour aborder ces défis, l’économiste a proposé plusieurs pistes de solutions. Il suggère d’élargir l’espace fiscal pour augmenter les marges de manœuvre budgétaires et élargir l’espace monétaire. Il critique également la politique monétaire actuelle de la zone franc, qui se concentre principalement sur la lutte contre l’inflation, sans chercher activement à stimuler la création d’activités économiques.

Kako Nubukpo encourage le gouvernement du président Diomaye à adopter une approche centrée sur la création d’activités économiques pour répondre aux aspirations de prospérité de la jeunesse sénégalaise. Il insiste sur l’importance de mettre en place des politiques économiques qui favorisent la croissance et l’emploi, plutôt que de se limiter à la stabilité des prix.

Ces conseils de Kako Nubukpo mettent en évidence l’importance pour le nouveau gouvernement sénégalais de prendre des mesures audacieuses et ciblées en matière économique pour répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse du pays.

Urgence alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Mobilisation contre la crise

Près de 55 millions de personnes dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se trouvent confrontées à une nouvelle menace d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, selon les prévisions du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour la période de juin à août. Cette estimation représente une augmentation de quatre millions par rapport à la situation actuelle, mettant en lumière l’ampleur du défi auquel est confrontée la région.

Le Mali est particulièrement touché par cette crise, avec environ 2 600 personnes considérées comme souffrant d’une famine catastrophique, selon l’indice de classification alimentaire IPC. Cette situation alarmante nécessite une action urgente et concertée de la part des gouvernements, des organisations internationales et de la société civile.

Margot Vandervelde, Directrice régionale par intérim du PAM pour l’Afrique de l’Ouest, a souligné l’urgence d’agir face à cette menace croissante. Elle a appelé à l’engagement de tous les partenaires pour mettre en œuvre des programmes novateurs visant à prévenir une crise incontrôlable, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette lutte contre la faim.

Les troubles économiques, tels que la stagnation de la production, la dévaluation des monnaies, l’augmentation de l’inflation et les barrières commerciales, ont contribué à aggraver la crise alimentaire dans des pays comme le Nigeria, le Ghana, la Sierra Leone et le Mali. Ces défis économiques ont entraîné une augmentation significative des prix des denrées alimentaires de base dans toute la région, mettant en péril la sécurité alimentaire de millions de personnes.

Actuellement, l’Afrique de l’Ouest et du Centre dépend largement des importations pour répondre aux besoins alimentaires de sa population. Cependant, les difficultés économiques ont entraîné une augmentation des coûts d’importation, rendant l’accès à une alimentation adéquate encore plus difficile pour de nombreuses familles.

Face à cette crise, il est impératif d’investir davantage dans le renforcement de la résilience et les solutions à long terme pour l’avenir de la région. Les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé doivent unir leurs forces pour mettre en place des mesures efficaces visant à soutenir la sécurité alimentaire et à augmenter la productivité agricole.

Les agences des Nations Unies, telles que la FAO, l’UNICEF et le PAM, appellent à une action immédiate pour lutter contre la malnutrition infantile et renforcer les systèmes d’éducation, de santé, d’eau et d’assainissement. Des programmes de protection sociale sont également nécessaires pour aider les familles les plus vulnérables à faire face à la crise.

En conclusion, la situation actuelle en Afrique de l’Ouest et du Centre exige une réponse urgente et coordonnée pour éviter une crise humanitaire majeure. Il est temps d’agir ensemble pour garantir que chaque individu ait accès à une alimentation adéquate et à des services de santé essentiels pour assurer un avenir meilleur pour tous.

La Gendarmerie Nationale intensifie sa lutte contre l’Émigration Clandestine : interpellation de 23 individus à Mballing

La Gendarmerie nationale du Sénégal a lancé une offensive majeure contre l’émigration clandestine, en réponse à un fléau qui touche de nombreux jeunes désireux de rejoindre clandestinement d’autres pays. Sous les directives de son Haut Commandant, l’institution a déployé des dispositifs de surveillance renforcés le long du littoral, dans le but de prévenir les départs illégaux et de dissuader les réseaux de passeurs opérant dans la région.

Cette initiative a récemment porté ses fruits à Mballing, où les éléments de la brigade de proximité de Nianing ont mené une opération couronnée de succès. Au total, 23 individus ont été interpellés, parmi lesquels figuraient 22 ressortissants gambiens et un sénégalais. Parmi ces personnes, un convoyeur et un organisateur ont été identifiés, impliqués dans l’organisation de voyages clandestins et percevant entre 400 000 et 500 000 francs CFA par client.

Cette interpellation soulève des questions cruciales sur les rouages complexes de l’émigration clandestine et met en lumière les risques considérables auxquels sont exposés ceux qui tentent de franchir les frontières de manière irrégulière. En outre, elle révèle l’ampleur des réseaux de passeurs opérant dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a salué l’engagement et la coopération des populations locales dans cette lutte contre l’émigration clandestine. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la communauté pour prévenir les départs illégaux et protéger les citoyens contre les dangers associés à ce phénomène.

En conclusion, cette opération réussie témoigne de la détermination de la Gendarmerie nationale à faire face au défi de l’émigration clandestine et à protéger la sécurité et l’intégrité des citoyens sénégalais. Elle souligne également l’importance de la vigilance continue et de la coopération entre les autorités et la société civile pour prévenir ce fléau et assurer la stabilité de la région.

Cinq axes prioritaires de Bassirou Diomaye Faye : La santé « lésée », les médecins du privé dénoncent et réclament une place centrale

Le système de santé au Sénégal, malgré des progrès significatifs au fil des années, reste confronté à des défis majeurs qui entravent son efficacité et son accessibilité pour tous les citoyens. Dans un communiqué conjoint, le Syndicat des Médecins Privés du Sénégal (SYMEPS) et l’Association des Cliniques Privées du Sénégal (ACPS) ont dressé un tableau détaillé de ces défis et ont formulé des recommandations pour une amélioration durable du système de santé.

L’absence d’un Code de la Santé, le financement insuffisant, le manque d’une politique inclusive englobant à la fois le secteur privé et public, la pénurie de ressources humaines, les disparités dans l’accès aux soins, les inégalités sociales dans la prise en charge des patients et les problèmes de gestion des urgences sont autant de maux qui minent le système de santé sénégalais. Ces défis, s’ils ne sont pas résolus de manière adéquate, pourraient compromettre les progrès réalisés dans le domaine de la santé et entraver le bien-être de la population.

Une des préoccupations majeures exprimées par le SYMEPS et l’ACPS concerne l’absence de la santé parmi les cinq axes prioritaires du gouvernement, tels qu’énoncés par le chef de l’État. Ils soulignent que la santé devrait être définie comme un axe prioritaire du projet gouvernemental, étant donné les enjeux cruciaux liés à la santé publique et au bien-être des citoyens.

Le secteur privé de la santé, qui représente près de la moitié de l’offre de soins au Sénégal avec plus de 2700 structures privées de santé, est souvent négligé dans les décisions politiques et les plans de développement du gouvernement. Cette marginalisation du secteur privé compromet la complémentarité des services de santé et limite les opportunités de collaboration entre le public et le privé pour renforcer le système de santé dans son ensemble.

Face à ces défis, le SYMEPS et l’ACPS s’engagent à travailler en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour réaliser la vision du chef de l’État en matière de souveraineté sanitaire. Ils appellent à une reconnaissance accrue du rôle crucial du secteur privé dans la prestation de services de santé et à une intégration plus étroite du secteur privé dans les politiques et les plans de développement du gouvernement.

Cette déclaration conjointe du SYMEPS et de l’ACPS met en lumière les défis pressants auxquels est confronté le système de santé sénégalais et appelle à une action concertée de la part de toutes les parties prenantes pour relever ces défis. En travaillant ensemble de manière collaborative et en plaçant la santé au cœur des priorités politiques, le Sénégal peut progresser vers un système de santé plus résilient, accessible et efficace, garantissant ainsi le bien-être de tous ses citoyens.

Lutte Anti-Corruption au Nigeria : Plus de 26 Millions de Dollars Récupérés

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, l’agence anti-corruption du Nigeria a annoncé avoir récupéré plus de 26 millions de dollars dans le cadre d’une enquête sur des malversations présumées au sein du ministère de la Lutte contre la pauvreté. Cette annonce fait suite à une enquête lancée début janvier par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, visant à élucider des allégations de malversations financières impliquant la ministre et des hauts cadres du ministère.

L’agence anti-corruption nigériane, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), a révélé avoir récupéré jusqu’à présent 32,7 milliards de nairas (environ 26,4 millions de dollars) ainsi que 445 000 dollars dans le cadre de cette enquête en cours. Ces fonds, selon l’EFCC, étaient liés à des transactions frauduleuses impliquant les fonds Covid-19, des prêts de la Banque mondiale et des fonds récupérés d’Abacha, destinés à la lutte contre la pauvreté.

L’enquête a également permis d’établir un lien entre plusieurs fonctionnaires suspendus du ministère et les malversations financières présumées. Parmi les suspensions figuraient la ministre de la Lutte contre la pauvreté, Betta Edu, ainsi que la directrice de l’Agence du programme national d’investissement social (NSIPA), Halima Shehu. Ces suspensions ont été prononcées après des allégations selon lesquelles des fonds publics auraient été détournés vers des comptes bancaires privés.

Le président Tinubu, arrivé au pouvoir l’année dernière avec la promesse de lutter contre la corruption, a rapidement pris des mesures en suspendant plusieurs hauts fonctionnaires, y compris l’ancien directeur de la banque centrale et l’ancien chef de l’EFCC. Ces actions visent à réformer le système et à mettre fin à un réseau complexe de pratiques frauduleuses qui persistent dans le pays.

Le Nigeria reste confronté à des défis importants en matière de corruption, comme en témoigne sa position dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International. Cependant, les récentes actions entreprises par le gouvernement reflètent une volonté affirmée de lutter contre ce fléau et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.

COMMUNIQUÉ

La plateforme Idy Président 2024 s'est réunie ce dimanche 14 mars à Thiès et a procédé à l'évaluation de la présidentielle de mars 2024.

Considérant que le président Macky Sall était à son second et dernier mandat et, considérant son jeu politique équivoque, marqué par son fameux ni oui ni non, Souleymane Ciss et compagnie avaient décidé de démissionner de l’Alliance pour la République et de l’inviter solennellement à ne pas tomber sous l’escarcelle des partisans du troisième mandat afin de ne pas entraîner le pays dans une crise préélectorale sans précédent.

Considérant le contexte de l’élection présidentielle caractérisé par la dissension des Sénégalais et la remise en cause des principes démocratiques. Ainsi que l’exploitation de pétrole et de gaz en prévision, dans une situation géopolitique tendue, avec des conflits et une instabilité généralisée dans les pays frontaliers, formant ainsi une sorte de ceinture de feu autour du Sénégal. Nous avions estimé dans ce contexte, que le profil du président Idrissa Seck était le mieux adapté, et nous nous étions investis pleinement dans sa coalition pour soutenir sa candidature.

Le peuple sénégalais dont nous saluons sa maturité démocratique et sa sérénité, a décidé autrement en accordant sa confiance au président Bassirou Diomaye Faye, que nous félicitons pour sa belle victoire sans conteste, et lui souhaitons plein succès dans sa mission au service du peuple.

Au Conseil Constitutionnel, nous lui marquons notre profond respect. L’histoire retiendra sa résilience face aux tentatives de perturbation du processus électoral, entraînant ainsi le report sine die de la présidentielle du 25 février 2024 à seulement dix heures de son ouverture. Sa responsabilité et sa détermination ont évité le risque de se retrouver dans un vide juridique. Et avec l’aide de Dieu, la démocratie sénégalaise, partie pourtant pour être la risée du monde et de l’Afrique en particulier, s’est hissée de la plus belle manière.

Considérant le rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel, nous prônons pour plus de prérogatives à son endroit. En ce sens, nous exhortons le président de la République, monsieur Bassirou Diomaye Faye, à placer la réforme judiciaire comme priorité absolue. Bien que des défis économiques et sociaux soient une réalité, il n’en demeure pas moins que la justice reste le pilier fondamental de toute société démocratique. Sans un système judiciaire fort et équitable, sans le sentiment d’égalité de tous, particulièrement du faible vis-à-vis du fort, devant la loi, les efforts consentis dans d’autres secteurs seront compromis et la perspective de la réconciliation nationale deviendra illusoire.

Au demeurant, nous annonçons la dissolution de la Plateforme Idy Président 2024 qui, pour nous, n’a plus sa raison d’être. Toutefois, notre engagement politique reste intact et nous poursuivons notre lutte effrénée en tant que sentinelle de la démocratie, de la justice et du développement, en quête d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens.

Souleymane Ciss, Ex Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024.

Tensions au sein du système judiciaire sénégalais : entre Décret Macky et Décret Diomaye, une équation complexe

Le système judiciaire du Sénégal est actuellement en proie à une tension palpable, alimentée par des désaccords concernant les nominations au sein de la Cour suprême et d’autres postes judiciaires. Cette tension découle principalement de l’opposition de Bassirou Diomaye Faye à certaines décisions prises par son prédécesseur, Macky Sall, ce qui a conduit à des abrogations de décrets portant sur plusieurs nominations importantes au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le décret d’abrogation, bien que signé par le président Diomaye, reste en suspens quant à sa publication officielle, laissant ainsi les magistrats concernés dans une situation d’incertitude quant à la légalité et à l’application effective de ces décisions. Cette incertitude est exacerbée par des questions soulevées sur le respect du parallélisme des formes lors de la convocation du CSM, ainsi que sur la légalité même du décret d’abrogation.

Malgré ces interrogations, le décret d’abrogation est en vigueur et commence à produire ses effets, créant ainsi un climat d’instabilité au sein du système judiciaire sénégalais. Les magistrats concernés, dont Abdoulaye Ndiaye, récemment nommé Premier président de la Cour suprême, sont dans l’attente de clarifications sur leur statut et sur l’effectivité des décrets.

Il convient de souligner que ces abrogations ne se limitent pas uniquement à la nomination d’Abdoulaye Ndiaye, mais touchent également d’autres nominations importantes au sein du système judiciaire, ajoutant ainsi à la complexité et à la sensibilité de la situation.

Face à cette situation délicate, il devient impératif pour les autorités judiciaires et gouvernementales de prendre des mesures rapides et transparentes afin de résoudre ces tensions et de restaurer la confiance dans l’intégrité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais. En l’absence de clarifications et de solutions concrètes, le risque de perturbation de la stabilité juridique et institutionnelle du pays demeure une préoccupation majeure pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Sénégal : Pourquoi privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole ?

L’élève-ingénieur Lamine Diack Diouf, de l’École nationale supérieure des mines et de la géologie de l’université Cheikh-Anta-Diop, avance une thèse audacieuse : le Sénégal ferait mieux de se concentrer sur l’économie de l’or plutôt que sur celle du pétrole, malgré les fortes attentes suscitées par cet hydrocarbure.

M. Diouf justifie sa recommandation en soulignant que le Sénégal maîtrise mieux l’exploitation aurifère que celle du pétrole. De plus, il met en garde contre l’instabilité du marché pétrolier, soulignant que le pétrole est une ressource volatile, tandis que l’or reste une valeur refuge stable.

Il estime que le Sénégal a déjà une expertise dans le domaine de l’exploitation minière, ayant été un pays minier avant d’être un pays pétrolier. Ainsi, valoriser les ressources minières pourrait être le premier pas vers le développement de l’industrie pétrolière.

M. Diouf propose donc que le Sénégal constitue des réserves d’or pour construire une économie solide, tout en continuant à valoriser son pétrole et son gaz pour maîtriser sa transition énergétique. Il suggère également la création d’une banque de l’or, d’une raffinerie et d’un centre de stockage de l’or pour renforcer l’économie du pays.

Cette vision invite à repenser les priorités économiques du Sénégal et à explorer de nouvelles voies de développement, en mettant l’accent sur les ressources déjà maîtrisées et stables plutôt que sur les marchés instables et en évolution rapide.

Sénégal – Football : Idrissa Gueye de Génération Foot Victime d’une Fracture du Tibia Gauche

Une nouvelle dévastatrice frappe Génération Foot alors que la saison de football bat son plein au Sénégal. L’attaquant prometteur, Idrissa Gueye, a été gravement blessé lors de la récente rencontre contre Linguère, se fracturant le tibia gauche. Cette blessure met fin à sa saison et représente un coup dur pour l’équipe.

Idrissa Gueye, qui avait déjà annoncé son départ imminent vers le FC Metz à la fin de la saison, devra désormais faire face à une période de convalescence de plusieurs mois. Selon les informations rapportées par nos confrères de Record, il est possible que Gueye soit transféré plus tôt que prévu au FC Metz pour recevoir des soins médicaux spécialisés.

La blessure de Gueye soulève également des préoccupations quant à l’état des installations sportives au Sénégal. L’entraîneur de Génération Foot, Djiby Fall, a pointé du doigt l’état défectueux de la pelouse du stade Mawade Wade, où s’est produite la blessure de l’attaquant.

Cette tragédie met en évidence les risques auxquels sont confrontés les joueurs de football et souligne l’importance d’investir dans des infrastructures sportives de qualité pour assurer la sécurité et le bien-être des athlètes. Espérons un prompt rétablissement pour Idrissa Gueye et un examen approfondi des conditions de jeu pour éviter de telles blessures à l’avenir.

Visite discrète du Premier ministre guinéen Bah Oury au Sénégal : Un moment d’hommage et de renforcement des liens

Selon les informations rapportées par Emedia, Bah Oury, arrivé à Dakar samedi, a également rencontré son homologue sénégalais, le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur le renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée, en conformité avec les directives des présidents de la République des deux pays, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye.

Le Premier ministre guinéen a également saisi l’opportunité de son bref séjour pour rendre hommage à l’ancien président Léopard Sédar Senghor en déposant une gerbe de fleurs sur sa tombe. Cet acte symbolique est une reconnaissance envers le premier Président du Sénégal, qui avait offert une bourse d’excellence à Bah Oury pendant ses études. Selon Emedia, Bah Oury était parmi les meilleurs élèves du Sénégal à l’époque.

Après cette visite émouvante, Bah Oury est retourné à Conakry dans l’après-midi, laissant derrière lui des signes de respect et d’amitié envers le Sénégal et son passé académique dans le pays. Cette rencontre discrète entre les deux Premiers ministres marque ainsi un moment de reconnaissance mutuelle et renforce les liens historiques et personnels entre les deux nations voisines.

Malick Ndiaye veut propulser le Sénégal grâce aux transports

Lors de la passation de service au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, le nouveau ministre sénégalais Malick Ndiaye a affirmé son engagement à transformer le secteur des transports en un pilier essentiel de l’économie nationale. Sa vision ambitieuse comprend une évaluation approfondie des infrastructures existantes et une gestion axée sur l’efficacité et la transparence.

Pour atteindre cet objectif, Ndiaye met l’accent sur l’optimisation de l’utilisation des infrastructures telles que le Train express régional (TER) et le Bus rapide transit (BRT), ainsi que sur une restructuration du transport urbain spécifique à Dakar. Il souligne également l’importance cruciale de la sécurité des infrastructures et de la mobilité urbaine pour maximiser les retombées économiques de ces projets.

Conscient des défis à relever, le ministre sortant Mansour Faye a dressé le bilan de son mandat, mettant en avant des réalisations majeures telles que le TER, le BRT et la modernisation du parc automobile, notamment avec l’intégration de 370 nouveaux bus pour la société Dakar Dem Dikk. Fort de ces bases établies, Ndiaye envisage de poursuivre le développement du secteur des transports en se concentrant sur des projets clés tels que la réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako, ainsi que d’autres projets autoroutiers et ferroviaires en cours de développement.

Cette ambition de propulser le Sénégal grâce aux transports témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler la croissance économique et d’améliorer la qualité de vie des citoyens en garantissant une meilleure accessibilité et une mobilité efficace à travers le pays. Avec un engagement renouvelé en faveur de l’innovation et du progrès, Malick Ndiaye semble déterminé à faire du secteur des transports un moteur de développement durable et inclusif pour le Sénégal.

Le PSG prêt à relever le défi au Camp Nou pour le retour en Ligue des champions

Dos au mur mais pas vaincus, les joueurs du Paris Saint-Germain font front commun pour aborder la manche retour de leur quart de finale en Ligue des champions contre le FC Barcelone avec détermination. L’optimisme est de rigueur dans le camp parisien après leur défaite initiale au Parc des Princes. La confiance est palpable malgré le handicap à remonter dès ce mardi (19 h GMT) à Barcelone.

Le PSG, qui a retrouvé l’entraînement samedi avec un groupe au complet, y compris Nordi Mukiele, rétabli d’un choc à la tête, prépare activement cette confrontation décisive. L’absence de Presnel Kimpembe, en récupération, n’entame pas la détermination du reste de l’effectif, avec Bradley Barcola en particulier, qui pourrait se voir attribuer une place de départ après une séance complète.

Kylian Mbappé, conscient de ne pas avoir su exploiter tout son potentiel lors du match aller, aspire à se surpasser pour le retour. Entouré d’une équipe soudée et d’un Luis Enrique confiant dans la capacité de renversement de la situation, le PSG sait que le soutien de Nasser Al-Khelaïfi, présent au stade, sera un atout psychologique supplémentaire pour ce duel qui s’annonce épique dès leur arrivée en Catalogne lundi matin.

Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne : La Douane frappe fort contre le trafic de drogue

Dans une opération remarquable menée ce Dimanche 14 Avril 2024, les autorités douanières sénégalaises ont réalisé une saisie historique de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un coup décisif contre le trafic de drogue dans la région.

Un total impressionnant de 1137,6 kg de cocaïne a été intercepté, établissant un nouveau record en termes de quantité de drogue saisie par voie terrestre au Sénégal. Cette poudre blanche, conditionnée en plaquettes, était dissimulée dans un camion frigorifique en provenance d’un pays voisin.

La valeur de cette saisie est estimée à près de 90 milliards de Francs CFA, soulignant l’ampleur financière du commerce illicite qui sévit dans la région. Cette découverte met en lumière l’efficacité des efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la société contre les ravages de la toxicomanie.

La saisie de cette quantité significative de cocaïne témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de sécurité à faire respecter la loi et à préserver la sécurité publique. Elle envoie un message clair aux trafiquants de drogue : le Sénégal ne tolérera pas les activités criminelles qui mettent en danger la vie de ses citoyens et sapent la stabilité de la région.

Cependant, cette saisie met également en évidence l’ampleur du problème du trafic de drogue dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce fléau. Les autorités sénégalaises devront poursuivre leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et poursuivre en justice les responsables afin d’assurer la sécurité et la stabilité de la région.

En conclusion, la saisie historique de cocaïne à Kidira représente un pas important dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du pays à combattre ce fléau et à protéger ses citoyens contre les dangers de la drogue.

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24 : Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
🔴 Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
🔴 CONFISCATION DES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES : Diomaye et Cie subissent l’iré d’Adji Mergane

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Le Premier ministre guinéen en visite à Dakar : une occasion de renforcer les liens bilatéraux

Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.

Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.

Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.

Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.

La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.

Habitat, Urbanisme et Cadre de Vie : Les défis majeurs du Sénégal

Le chapitre trois de l’axe III du programme de la coalition DiomayePrésident aborde une question centrale et brûlante : l’habitat, l’urbanisme et le cadre de vie. La conciliation entre l’intérêt général et les intérêts particuliers des propriétaires et des constructeurs représente un véritable défi, exacerbé par les pratiques non conformes de ces dernières décennies.

Simpa Kandéty, dans une lettre ouverte adressée au nouveau secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, exprime l’impatience des Sénégalais face à ces enjeux. Il réclame un accès durable aux plages, la reconquête des terres cédées à des particuliers, et l’aménagement de paysages urbains verts et sains.

Les problèmes soulevés par M. Kandéty sont multiples et touchent à la fois à l’occupation anarchique de l’espace public, aux nuisances sonores et environnementales, à la privatisation sauvage de la voirie, et à l’incohérence des projets d’urbanisme. Il pointe du doigt les dérives qui ont conduit à l’émergence d’un paysage urbain chaotique, dépourvu d’espaces verts et nuisible à la qualité de vie des citoyens.

Face à cette situation alarmante, M. Kandéty appelle à une action urgente et coordonnée. Il invite le secrétaire d’État à réaliser un état des lieux précis, à sensibiliser et former les acteurs concernés, et à faire respecter strictement les règles d’urbanisme et de construction. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec les autorités environnementales et les collectivités locales pour assurer le succès de cette action.

La question de l’habitat, de l’urbanisme et du cadre de vie au Sénégal est cruciale et nécessite une réponse politique forte et cohérente. Il est impératif de mettre fin aux pratiques néfastes qui compromettent la qualité de vie des Sénégalais et de prendre des mesures conservatoires urgentes pour préserver et améliorer notre environnement urbain.

Alerte sur l’agriculture mondiale : une menace pour l’humanité

Julien Hugues, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture et de l’alimentation, a sonné l’alarme sur la situation préoccupante de l’agriculture à l’échelle mondiale. Il a mis en avant les politiques patronales et capitalistes qui ont transformé l’agriculture, autrefois considérée comme un bien vital pour les populations, en une simple marchandise. Cette orientation menace gravement la capacité des populations à se nourrir et représente un péril pour l’ensemble de l’humanité.

« Le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation éloigne l’agriculture des populations nationales et des peuples », a-t-il déploré lors de la cinquième conférence annuelle de l’Union des travailleurs du Sénégal et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire affiliée à la Fédération syndicale mondiale.

Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a renchéri en soulignant que « l’alimentation est devenue une arme » dans le monde. Il a pointé du doigt le fait que malgré l’abondance des terres arables et des ressources en eau en Afrique, le continent est confronté à des problèmes alimentaires majeurs.

« Avec 52% des terres arables du monde et étant l’un des continents les plus arrosés, l’Afrique ne devrait pas connaître la faim et la malnutrition. Le problème réside dans l’absence d’une politique agricole efficace », a-t-il affirmé.

Les deux responsables syndicaux ont donc appelé à une prise de conscience collective et à une action urgente pour réorienter les politiques agricoles vers une approche plus durable et centrée sur les besoins des populations.

Il est impératif, selon eux, de replacer la terre entre les mains de ceux qui la cultivent et de réévaluer la place de l’agriculture dans les priorités nationales et internationales afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.

Nomination du Directeur de Cabinet du Premier Ministre : Ibrahima Guèye désigné pour cette fonction clé

Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.

Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.

L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.

Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.

Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Réforme constitutionnelle au Sénégal : Vers une nouvelle Constitution pour rééquilibrer les pouvoirs ?

Le Professeur Ahmed Ndiaye, maître de conférences et spécialiste du droit constitutionnel, a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution au Sénégal pour une réforme en profondeur du cadre juridico-légal. Cette proposition a été faite lors de son intervention au Grand jury ce dimanche.

Selon le Professeur Ndiaye, face aux nombreuses réformes nécessaires, l’adoption d’une nouvelle Constitution serait la voie la plus appropriée pour traduire les valeurs fondamentales de la société sénégalaise. Il estime que cette nouvelle Constitution devrait notamment viser à réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre.

Le Professeur Ahmed Ndiaye déplore l’hyper-présidentialisme au Sénégal, où tous les pouvoirs semblent concentrés entre les mains du Chef de l’État, reléguant les autres institutions à des rôles secondaires. Il insiste sur la nécessité de rééquilibrer les pouvoirs entre les différentes institutions pour éviter cette hypertrophie de la fonction présidentielle.

Pour pallier cette situation, le Professeur Ndiaye suggère de renforcer les prérogatives du Premier ministre en tant que contrepoids face à la fonction présidentielle. Il estime qu’il faut envisager un « encadrement drastique » des pouvoirs du Président de la République et renforcer les trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Bien que favorable à ces réformes, le Professeur Ndiaye plaide pour un processus prudent et progressif, basé sur le dialogue, afin d’atténuer les erreurs potentielles et d’assurer une transition en douceur vers un système plus équilibré.

La proposition du Professeur Ahmed Ndiaye ouvre un débat essentiel sur la nécessité de réformer en profondeur le système institutionnel sénégalais pour garantir un équilibre des pouvoirs et renforcer la démocratie. Reste à voir comment cette idée sera accueillie et débattue dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Abdourahmane Sarr : du FMI à la tête de l’Économie sénégalaise

Nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, Abdourahmane Sarr apporte une expertise reconnue en économie internationale et une vision réformatrice sur la question du franc CFA.

Abdourahmane Sarr, 56 ans, a acquis une solide expérience internationale au sein du Fonds Monétaire International (FMI) pendant 15 ans. Né à Paris et élevé à Dakar, il est diplômé de prestigieuses institutions telles que HEC Montréal, The George Washington University et la Harvard Kennedy School. Au FMI, il a occupé des postes clés, notamment en tant que représentant résident au Togo et au Bénin, et a dirigé des missions dans de nombreux pays tels que la Tunisie, le Maroc, la Guyane, l’Ukraine, la Bosnie-Herzégovine, le Ghana, la Zambie, le Burundi, le Cameroun et la Thaïlande.

De retour au Sénégal en 2011, Abdourahmane Sarr s’est engagé activement dans la vie politique et citoyenne de son pays. Président du Center for Local Economic Development à Dakar, il a initié des projets novateurs pour stimuler le développement économique local et réduire les disparités régionales. Il est également à la tête du Mouvement pour la renaissance, la liberté et le développement (Mrld)-Moom sa Bopp, Mënël sa Bopp, un mouvement citoyen sénégalais qu’il a fondé en 2012.

Spécialiste des questions monétaires, Abdourahmane Sarr est un pourfendeur du franc CFA. Il estime que cette monnaie ne reflète pas l’économie réelle des pays qui l’utilisent et plaide pour une souveraineté monétaire accrue. Dans une tribune publiée sur « Seneplus », il affirme que l’Afrique doit se libérer des liens de dépendance extérieure et construire des fondements solides à partir des collectivités locales plutôt que des bailleurs étrangers.

À la tête du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr aura pour mission de renforcer le cadre macroéconomique du Sénégal, de soutenir le secteur privé et de faire face aux défis de la mondialisation. Il devra également s’attaquer à la balance commerciale déficitaire du pays et lutter contre la cherté de la vie, des enjeux majeurs pour l’avenir économique du Sénégal.

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