[🔴 REPLAY -Grande Mosquée de Dakar] Célébration de la Korité 2024 avec le Président Diomay Faye

[🔴 Direct-Grande Mosquée de Dakar] Célébration de la Korité 2024 avec le Président Diomay Faye

Hommage au Général Meïssa Cellé Ndiaye : Une Vie de Service et de Sacrifice

Dans les pages glorieuses de notre histoire nationale, une figure émerge, celle du Général Meïssa Cellé Ndiaye, un héros méconnu dont la vie et les actions ont été une source d’inspiration pour des générations entières.

Originaire de la terre fertile de Koki, le Général Ndiaye a porté avec fierté les couleurs de sa ville natale tout au long d’un parcours remarquable. Des champs de bataille aux couloirs du pouvoir, il a servi avec dévouement et honneur, gravissant les échelons de l’armée jusqu’à atteindre le rang prestigieux de Général.

Sa carrière exemplaire témoigne de son engagement indéfectible envers l’État, l’armée et la République. En tant qu’Aide de Camp du Président de la République, il a été le gardien des secrets de la nation, protégeant les intérêts de son pays avec une loyauté inébranlable et un sens profond du devoir.

Mais le service du Général Ndiaye ne s’est pas limité aux coulisses du pouvoir. Il a également été un fervent défenseur de sa communauté, apportant son soutien à ceux qui en avaient besoin, non seulement à Koki, mais dans tout le pays. Son engagement envers le développement de sa ville natale a été une source d’inspiration pour ses compatriotes, témoignant de sa vision et de son dévouement envers l’amélioration de la vie de tous.

Aujourd’hui, alors que le Général Ndiaye prend sa retraite bien méritée, il laisse derrière lui un héritage indélébile de service et de sacrifice. Son exemple continuera d’inspirer les générations futures à embrasser les valeurs de dévouement, d’intégrité et de service à la nation.

C’est pourquoi il est juste et approprié que les habitants de Koki demandent que le Lycée de leur ville porte le nom du Général Meïssa Cellé Ndiaye. En baptisant ce temple du savoir en son honneur, nous rendons hommage à un homme dont la vie a été dédiée à l’éducation, au progrès et à l’excellence.

Au Général Meïssa Cellé Ndiaye, nous disons merci pour votre service désintéressé, votre dévouement sans faille et votre engagement indéfectible envers notre nation. Votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits, illuminant le chemin pour les générations à venir.

Avancées dans l’affaire du meurtre de l’apprenti plâtrier à Mbal (Touba): le présumé meurtrier en garde à vue

Des développements significatifs sont survenus dans l’affaire du meurtre tragique de l’apprenti plâtrier de 18 ans au quartier Mbal. Selon nos sources, le présumé meurtrier, identifié sous le nom de F. N., âgé de 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

Après avoir perpétré l’acte fatal, F. N. s’était enfui, laissant derrière lui un jeune homme sans vie sur la voie publique. Cependant, hier lundi, son père l’a conduit de lui-même au commissariat, vers 9 heures du matin.

Pour rappel, le dimanche précédent, une dispute entre deux apprentis plâtriers avait dégénéré en tragédie, entraînant la mort de F. Ndiaye, 18 ans, poignardé mortellement et abandonné sur les lieux. La querelle aurait éclaté après que F. Ndiaye a accusé son collègue d’avoir volé une somme d’argent sur le chantier.

Malgré les tentatives d’apaisement de leur patron, la tension entre les deux jeunes hommes persistait. L’affrontement a finalement éclaté, aboutissant à la mort tragique de F. Ndiaye, poignardé en pleine poitrine.

La découverte du corps sans vie a été signalée au commissariat spécial de Touba vers 19 heures, le dimanche. Les autorités ont rapidement procédé aux constatations nécessaires avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ces nouveaux développements soulignent l’importance de la poursuite de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame et pour que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Bassirou Diomaye Faye : Les défis de la Souveraineté et du Développement au Sénégal

Élu au premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est présenté comme le candidat du changement et de la rupture avec le système établi. Son mandat est marqué par une volonté affirmée de réformer en profondeur le pays, notamment en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la souveraineté nationale dans tous les domaines.

L’une des promesses phares de sa campagne est la sortie du Sénégal de la zone franc, dans le but de développer des partenariats plus bénéfiques avec d’autres pays et de réévaluer les contrats conclus avec des sociétés étrangères, notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de rompre avec l’emprise économique française et de favoriser le développement économique du pays.

Cependant, la mise en œuvre de ces mesures pourrait être confrontée à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la question de la sortie de la zone franc est complexe et soulève des interrogations quant à son efficacité réelle en termes de développement. De plus, le maintien de relations économiques avec la France et d’autres pays partenaires de la CEDEAO reste crucial pour l’économie sénégalaise.

Par ailleurs, la gestion du secteur de la pêche, essentiel pour de nombreuses communautés locales, constitue un défi majeur. La lutte contre la pêche illégale et non réglementée, qui prive le pays de ressources importantes, nécessite une action décisive de la part des nouvelles autorités.

Enfin, la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture nationale sont des enjeux clés pour assurer la sécurité alimentaire du pays et soutenir les producteurs locaux. Cependant, cela pourrait nécessiter des ajustements politiques et économiques importants, ainsi qu’une coopération accrue avec les partenaires régionaux et internationaux.

Dans les mois à venir, la capacité du nouveau gouvernement à relever ces défis déterminera en grande partie la réussite de son mandat et son impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Réforme de l’Administration : Priorité du régime de Diomaye

L’une des priorités centrales du projet proposé aux Sénégalais par le régime de Diomaye est la réforme de l’administration. Selon ce gouvernement, le système administratif sénégalais doit être repensé et réformé afin de le rendre plus efficace et performant, dans l’intérêt exclusif des populations.

C’est pourquoi, lors du premier Conseil des ministres tenu ce mardi, le président a demandé au Premier Ministre Ousmane Sonko de travailler avec le gouvernement pour repenser « l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ». De plus, il a souligné la nécessité d’accentuer la réforme du service public en mettant l’accent sur la digitalisation des procédures et la transformation numérique des structures.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à moderniser et à rendre plus efficiente l’administration sénégalaise, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens. En adoptant des approches innovantes telles que la digitalisation, le gouvernement espère non seulement améliorer l’efficacité des services publics, mais aussi favoriser une meilleure interaction entre l’administration et les citoyens, contribuant ainsi au développement global du pays.

L’Affaire Nicaragua : Le défi de l’Émigration Clandestine pour le nouveau Régime

Depuis plusieurs mois, des milliers de Sénégalais se lancent dans une quête effrénée vers les États-Unis, dans ce que l’on appelle l’affaire Nicaragua ». Ce phénomène prend une ampleur alarmante, nécessitant une attention urgente de la part des autorités nouvellement installées au Sénégal.

Selon un article d’Africa Intelligence, les autorités américaines ont récemment organisé plusieurs rapatriements vers Dakar, avec jusqu’à cinq vols de Boeing transportant entre 50 et 150 ressortissants sénégalais. Ces individus ne possèdent pas les autorisations légales nécessaires pour résider aux États-Unis. De plus, ces rapatriements privilégient des itinéraires avec des escales dans d’autres pays africains également touchés par ce phénomène, tels que la Mauritanie, la Guinée et l’Angola.

En septembre 2023, un premier vol de « relocalisation » avait suscité des critiques à l’égard du gouvernement précédent, accusé de ne pas apporter une assistance suffisante à ses ressortissants. Plus de 20 000 arrestations de Sénégalais avaient été enregistrées en seulement six mois.

Face à cette situation préoccupante, quelles sont les mesures envisagées par le nouveau régime sénégalais ? Le président actuel a exprimé sa volonté de réduire l’émigration clandestine en offrant de meilleures perspectives économiques à la population. Les autorités américaines observent de près l’évolution de la situation, attendant une réaction des nouvelles autorités sénégalaises.

Dans ce contexte, des rebondissements sont à prévoir, alors que le gouvernement sénégalais cherche à faire face à ce défi croissant de l’émigration clandestine vers les États-Unis.

Bassirou Diomaye Faye lance son mandat : Proximité, Humilité et Ouverture au cœur du Premier Conseil des Ministres

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé son premier Conseil des ministres ce mardi, réunissant les membres du gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de cette réunion inaugurale, le chef de l’État a souligné l’importance du rôle, de l’action et de la responsabilité du gouvernement, soulignant la nécessité pour cette institution de respecter l’État de droit et les valeurs historiques panafricaines qui sous-tendent la vie en société, face aux exigences croissantes des citoyens.

Dans cette optique, le président a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental visant à cadrer de manière globale l’action de l’État, ainsi que le développement d’une stratégie de communication gouvernementale innovante. Cette stratégie se veut axée sur l’anticipation, la clarté des messages et surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les citoyens, qui doivent demeurer au cœur des priorités gouvernementales.

S’inscrivant dans une démarche de proximité avec les populations, le chef de l’État a encouragé les membres du gouvernement à faire preuve d’humilité et de sobriété, à favoriser l’écoute et l’efficacité, dans un esprit de collégialité et de solidarité. Ces valeurs sont essentielles pour garantir la mise en œuvre réussie du projet porté par le gouvernement et soumis à l’approbation des Sénégalais.

Cette première réunion ministérielle sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par une gouvernance plus participative, transparente et centrée sur les besoins réels de la population.

Un plâtrier de 18 ans poignardé à Touba : son meurtrier de 14 ans arrêté

Une tragédie a secoué la ville de Touba suite au décès brutal d’un jeune plâtrier de 18 ans, poignardé par son collègue âgé de seulement 14 ans. L’incident, survenu au quartier Mbal, a suscité une vive émotion dans la communauté locale. Après avoir pris la fuite, le présumé meurtrier a finalement été arrêté par les autorités, marquant une avancée dans l’affaire.

Selon les informations recueillies auprès des sources locales, la victime, nommée F. Ndiaye, aurait accusé son collègue de 14 ans, nommé F. N., de vol sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur employeur, la situation a dégénéré lorsque les deux jeunes hommes ont décidé de régler leurs différends. Dans l’affrontement qui s’en est suivi, F. Ndiaye a été mortellement poignardé en plein cœur.

Après avoir commis l’irréparable, le présumé meurtrier s’est enfui des lieux. Cependant, grâce à l’intervention de son père, il a été conduit aux autorités compétentes et placé en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

La découverte du corps sans vie de F. Ndiaye a été signalée aux autorités en soirée au quartier Mbal. Les forces de l’ordre ont procédé aux constatations d’usage avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital local.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté de Touba, mettant en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits et de la prévention de la violence chez les jeunes. L’arrestation du présumé meurtrier représente une avancée dans l’enquête et offre un espoir de justice pour la famille de la victime et la communauté locale.

Veille de Korité : Pas d’affluence au marché central de Koungheul

À l’approche de l’Eid El-Fitr, la célébration marquant la fin du mois de Ramadan, le marché central de Koungheul, habituellement animé à cette période, reste étrangement calme. Les vendeurs de bijoux et de tissus déplorent une faible affluence de clients, attribuée à la difficulté économique rencontrée par les habitants de la région.

La situation contraste avec l’ambiance habituelle de frénésie à l’approche de la fête, où les marchés regorgent de monde à la recherche de vêtements traditionnels, de cadeaux et de denrées spéciales pour les festivités.

Pourtant, certains clients se rendent au marché de Koungheul pour acheter les produits nécessaires à la célébration de l’Eid El-Fitr. Les vendeurs sur place assurent avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir un large choix de denrées alimentaires et de produits festifs.

Dans les ateliers de couture et les salons de coiffure, la situation est également marquée par une faible affluence de clients. Les commerçants, bien que conscients de la situation économique difficile, encouragent les clients à profiter des offres disponibles avant le jour de la fête.

Malgré ce contexte morose, l’esprit de la Korité demeure présent à Koungheul, et les habitants espèrent célébrer dignement cette fête importante de l’Islam, marquant la fin du jeûne du Ramadan.

Nous approuvons les orientations du Président de la République

Extrait du Communiqué du Conseil des Ministres du 9 avril 2024
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

  • procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
  • faire la situation générale des finances publiques (conformément au Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
    Birahime Seck, Forum Civil🇸🇳

Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.
Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.

Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.
Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :

1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;

2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;

3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;

4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;

5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ;
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ;
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

Korité 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye effectuera la prière à la grande mosquée de Dakar

Pour sa première célébration de l’Aïd El-Fitr en tant que président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a décidé de perpétuer la tradition en effectuant la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar. Cette décision confirme l’attachement du nouveau chef de l’État aux valeurs républicaines et religieuses du pays.

Alors que les spéculations allaient bon train sur le lieu où le président Bassirou Diomaye Faye accomplirait sa prière de l’Aïd, la confirmation de sa présence à la grande Mosquée de Dakar apaise les interrogations et renforce le lien entre le chef de l’État et la communauté musulmane du Sénégal.

Traditionnellement, la grande Mosquée de Dakar est un lieu emblématique où les personnalités politiques et religieuses se rassemblent pour célébrer les grandes occasions religieuses telles que l’Aïd El-Fitr. La présence du président Faye à cet endroit symbolique témoigne de son engagement envers l’unité et la cohésion nationales, ainsi que son respect pour les traditions religieuses du pays.

En choisissant de participer à la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye envoie un message de solidarité et d’harmonie à tous les citoyens sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs affiliations religieuses.

Cette décision marque le début d’un nouveau chapitre dans le mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye, et témoigne de sa volonté de gouverner avec sagesse, compassion et inclusivité.

Thiam : hommage à des compagnons jusqu’à la fin

Ibrahima Sène a été rappelé à Dieu, le 9 avril 2023, il y a un an jour pour jour. Une commémoration qui coïncide avec l’enterrement de son ami et compagnon de route Magatte Thiam, décédé lui dimanche passé.

Le destin en a décidé ainsi entre les deux figures emblématiques du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Ibrahima et Maguette Thiam, qui ont contribué à donner ses lettres de noblesse à cette formation de gauche, aux côtés de feus Amath Dansokho, Sémou Pathé Guèye. Pour passer aujourd’hui le relais à Mansour Sy et l’ancien ministre Samba Sy, actuel secrétaire général.

Hommage de Léna Sène, à son père Ibrahima Sène et Maguette Thiam
Léna Sène, experte financière internationale, met en exergue les relations particulières entre son père Ibrahima Sène et son vieil ami porté en terre ce mardi.

La jeune dame écrit sur Facebook : « Notre père était également fortement attentionné et engagé, pour son pays, auquel il a tout donné sans relâche et sans attendre un quelconque retour. Ce long combat, il l’a mené et partagé avec des compagnons devenus ses amis, comme Maguette Thiam. Le destin a décidé que ce dernier, enterré ce même 9 avril à Ouakam, allait le rejoindre le jour de la commémoration du premier anniversaire de sa disparition. Pour nous, c’est encore une preuve que le destin avait ficelé les liens dont nous étions témoins entre notre père Ibrahima Sene et notre oncle Maguette Thiam ».

Parlant de son père auparavant, la patronne de DCA Africa mentionne : « le souvenir de l’homme affable qu’il fut reste vivace dans tous nos esprits. Père, ami et confident, il fut tout cela à la fois ».


Elle finit par renouveler des prières pour le repos de leur âme auxquelles s’associent

1er conseil des ministres sous Diomaye : Photo officielle du gouvernement SONKO 1

La photo officielle du gouvernement SONKO 1, prise aux côtés du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre, Ousmane Sonko, incarne un moment historique et emblématique pour le Sénégal.

Dans ce cliché captivant, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sont entourés des membres du nouveau cabinet, récemment nommés. Chaque visage reflète un mélange de détermination, d’engagement et d’optimisme pour l’avenir de la nation sénégalaise.

Cette photo symbolise non seulement le début d’une nouvelle administration, mais aussi les aspirations d’un peuple pour un changement positif et significatif. Elle capture l’instant précis où le leadership politique rencontre l’espoir et les attentes du peuple.

Le président BDF et le Premier ministre Sonko incarnent la volonté du gouvernement de répondre aux défis auxquels le pays est confronté, tout en travaillant pour le bien-être et la prospérité de tous les citoyens sénégalais. Leur présence dans cette photo officielle renforce leur engagement envers la transparence, la responsabilité et le service public.

Alors que cette nouvelle équipe gouvernementale prend ses fonctions, elle est prête à relever les défis, à saisir les opportunités et à tracer une voie vers un avenir meilleur pour le Sénégal.

Mbour : Le vigile s’éventre et accuse sa voisine

Une scène troublante s’est déroulée à Mbour, où un vigile, Pape Fara Diop, a accusé sa voisine, Roffé Ndong, de l’avoir poignardé lors d’une altercation. Cependant, les circonstances de l’incident et les preuves présentées ont semé le doute sur la véracité des allégations du plaignant.

Les faits se sont produits alors que Diop se préparait pour une journée de travail. Une dispute aurait éclaté entre lui et Ndong, sa voisine avec qui il partageait un logement. Selon Diop, la querelle aurait dégénéré lorsque Ndong l’aurait attaqué avec un couteau, lui infligeant une blessure au ventre. Diop affirme alors avoir vu ses intestins sortir et avoir jeté le couteau dans sa chambre avant de se rendre à l’hôpital.

Cependant, les éléments de preuve présentés lors du procès ont jeté le doute sur la version de Diop. Les témoins n’ont ni vu ni entendu Diop mentionner ses blessures après la dispute, et aucune trace de sang ni de déchirure de vêtements n’a été retrouvée sur lui. De plus, les habits de Diop sont restés intacts, ce qui a suscité des questions sur la véracité de ses déclarations.

La défense de Ndong a avancé une théorie alternative, suggérant que Diop aurait pu s’auto-infliger les blessures pour incriminer sa voisine. Selon cette hypothèse, Diop aurait été pris de panique en découvrant que Ndong était enceinte, et aurait cherché à lui faire porter le blâme en se blessant lui-même.

Face à ces doutes, le tribunal a décidé de relaxer Ndong au bénéfice du doute, mettant ainsi en lumière les défis auxquels sont confrontés les tribunaux lorsqu’il s’agit de déterminer la vérité dans des affaires complexes et controversées. Cette affaire souligne également l’importance d’une analyse minutieuse des preuves et des témoignages pour parvenir à une conclusion juste et équitable.

Arrestation du cerveau derrière les 3 Tonnes de Cocaïne Saisies : Un homme d’affaires de Bissau dans les mailles de la Justice

Dans une récente opération conjointe entre la marine nationale sénégalaise et l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS), le propriétaire du navire « N’ten Faye » a été appréhendé. Cette arrestation fait suite à la saisie de 3 tonnes de cocaïne effectuée le mois dernier, d’une valeur marchande estimée à 240 milliards de francs CFA.

Selon les informations fournies par le journal L’Observateur dans son édition du mardi 9 avril 2024, l’individu en question est Alexandre Antonio Tcham, connu sous le nom d’« Alex », un homme d’affaires influent basé à Bissau, en Guinée-Bissau.

L’arrestation d’Alex a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités sénégalaises, Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne. Il a été identifié comme étant le cerveau derrière un important réseau international de trafic de drogue, utilisant son entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, comme couverture pour ses activités illicites.

Les premières investigations révèlent qu’Alex était responsable du transfert de la cargaison de drogue saisie à bord du navire « N’ten Faye ». Il aurait également avoué qu’il prévoyait de se rendre à Dakar pour une réunion importante avec un homme d’affaires émirati fortuné. Cependant, son arrestation l’a empêché de mener à bien ses projets criminels.

Cette arrestation marque un coup important porté contre le trafic de drogue dans la région et souligne l’engagement des autorités à lutter contre ce fléau. Les détails supplémentaires sur cette affaire devraient être révélés au fur et à mesure que l’enquête progresse.

1er conseil des ministres sous Diomaye : Quelles Attentes, Quelles Réformes ?

Ce 9 avril marque le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, au palais présidentiel. Traditionnellement tenu les mercredis sous le régime précédent, ce changement pourrait signifier de nouvelles orientations stratégiques pour ce rendez-vous hebdomadaire des ministres de la République avec le Chef de l’État.

Il convient de se rappeler du premier conseil des ministres du régime Sall en 2012, avec Abdoul Mbaye à la tête du gouvernement. À cette occasion, le président Macky Sall avait mis l’accent sur une gouvernance nouvelle, plaçant l’intérêt des citoyens sénégalais au cœur de l’action publique. Des instructions claires avaient été données pour restaurer l’État de droit, renforcer l’autorité de l’État et rétablir les valeurs républicaines.

Il est donc légitime de se demander si Bassirou Diomaye Faye suivra des orientations similaires propres à une nouvelle alternance, notamment étant donné que la plupart des membres du nouveau gouvernement héritent de postes ministériels.

Concernant les mesures individuelles, Macky Sall avait attendu son deuxième conseil des ministres pour effectuer sa première nomination à un poste de direction générale. Sera-t-il de même pour Bassirou Diomaye Faye ? Les observateurs se demandent si des têtes de l’ancien régime tomberont dès ce premier conseil des ministres.

La réponse à ces questions demeure pour l’instant enveloppée de mystère, mais elle sera scrutée avec attention par les citoyens sénégalais. Le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler les premières orientations de son gouvernement et les premiers signes de changement.

Assemblée nationale : Trois projets de loi en gestation du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.

Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.

La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.

La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.

Richard-Toll : Une femme donne naissance à des quadruplés

Une lueur de bonheur a illuminé la maternité de l’hôpital de Richard-Toll, dans le nord du Sénégal, alors qu’une femme a accueilli l’arrivée de quatre nouveaux membres dans sa famille. En effet, lundi dernier, cette mère a donné naissance à des quadruplés, trois filles et un garçon, suscitant émerveillement et émotion au sein de la communauté locale.

Dès les premiers signes de cette grossesse multiple, les équipes médicales ont pris toutes les mesures nécessaires pour accompagner la future mère tout au long de sa gestation. Un suivi médical attentif et des précautions rigoureuses ont été mises en place afin d’assurer la santé et le bien-être de la mère et de ses précieux bébés.

Le jour de l’accouchement, une césarienne a été pratiquée pour garantir la sécurité de la mère et des nouveau-nés. Grâce aux efforts dévoués du personnel médical, la procédure s’est déroulée sans complication majeure, permettant ainsi à la mère de donner naissance à ses quadruplés dans des conditions optimales.

Actuellement, les quatre nouveau-nés se trouvent sous les soins attentionnés de l’équipe de la crèche de la ville, où ils recevront tous les traitements nécessaires pour assurer leur santé et leur développement. Cette naissance exceptionnelle est une source de joie et de gratitude pour la famille des nouveaux parents, ainsi que pour toute la communauté de Richard-Toll, qui célèbre cette merveilleuse arrivée avec chaleur et bienveillance.

Cette naissance de quadruplés témoigne de la force et de la résilience de la communauté, ainsi que de la détermination des équipes médicales à offrir des soins de qualité à tous les habitants de la région. En cette période de bonheur et de célébration, nous adressons nos plus sincères félicitations aux nouveaux parents et souhaitons à leur famille de nombreux moments de bonheur et d’épanouissement.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

Wakhinane-Nimzatt : Un taximan arrêté pour agression de clientes

Un taximan, identifié comme B. T., a été appréhendé par les autorités policières du poste de Wakhinane-Nimzatt pour une série d’agressions perpétrées sur la VDN3, dans la nuit. Les détails de cette affaire, révélés par Seneweb, mettent en lumière un mode opératoire particulièrement effrayant.

Selon les informations recueillies, B. T. ciblait délibérément des clientes qu’il transportait dans son taxi. Une fois sur la VDN3, il simulerait une panne de véhicule, incitant ses passagères à descendre pour vérifier le moteur. C’est alors qu’il les menaçait, exigeant la remise de tous leurs biens personnels sous la menace.

Paniquées et intimidées, les victimes, souvent des femmes, se retrouvaient contraintes de se plier à ses exigences. Une fois son forfait accompli, B. T. abandonnait ses clientes dans l’obscurité avant de disparaître avec son véhicule.

Ce modus operandi lui a permis de dérober d’importantes sommes d’argent, des téléphones portables et même des perruques, selon les témoignages recueillis par Seneweb.

L’arrestation du taximan agresseur est le résultat de plusieurs plaintes déposées dans les commissariats. Une des victimes, après avoir été agressée sur la VDN3, a eu la présence d’esprit de noter le numéro de la plaque d’immatriculation du taxi. Ce renseignement crucial a été transmis aux autorités, ce qui a permis aux enquêteurs de le localiser et de procéder à son arrestation.

Cinq femmes ont déjà identifié formellement B. T. comme leur agresseur, et ont témoigné contre lui auprès des autorités policières. Cette arrestation met ainsi un terme à la série d’agressions nocturnes qui semait la terreur parmi les utilisateurs de la VDN3.

Tension persistante entre la SOMIVA et les propriétaires terriens à Kanel – Hamady-Ounaré

La Commune de Hamady-Ounaré, située dans le département de Kanel, est le théâtre d’un conflit croissant entre la Société Minière de la Vallée du Fleuve Sénégal (SOMIVA) et les propriétaires terriens. Cette tension s’intensifie alors que les propriétaires terriens rejettent fermement l’accord proposé par la société minière et appellent à une intervention urgente des autorités pour résoudre le différend.

Dans un communiqué récent adressé à Senego, la Commission de défense des impactés de la commune a catégoriquement démenti toute conclusion d’accord entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Selon les représentants de la Commission, aucune entente n’a été atteinte, et ils affirment que la confrontation est inévitable à moins d’une intervention rapide des autorités pour trouver une solution juste et équitable.

La SOMIVA envisage d’exploiter un nouveau site après l’épuisement d’un site précédent, pour une période de 25 ans. Cependant, les propriétaires terriens des communes de Hamady-Ounaré, Ndendory et Orkhadiere rejettent fermement l’offre d’indemnisation de la SOMIVA, estimant qu’elle est nettement insuffisante par rapport à la valeur réelle des terres.

En effet, la proposition de la SOMIVA consiste en une indemnisation de seulement 90 000 FCFA par propriétaire terrien, alors que la valeur marchande du phosphate extrait des terres est bien plus élevée sur le marché international. Les propriétaires terriens estiment que cette offre est dérisoire compte tenu du potentiel économique des terres en question, qui abritent une réserve de phosphates importante.

Malgré les bénéfices considérables générés par l’exportation de phosphates par la SOMIVA, la société refuse de consentir à une indemnisation plus substantielle pour les trois communes impactées, qui réclament collectivement une somme de 3 milliards de FCFA. Cette impasse persistante suscite l’indignation des propriétaires terriens, qui appellent à la solidarité et à la mobilisation pour faire respecter leurs droits.

Dans cette atmosphère de tension croissante, les autorités sont appelées à intervenir de manière urgente pour faciliter un dialogue constructif entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Seule une résolution équitable et mutuellement acceptable permettra de prévenir d’éventuels affrontements et de garantir la paix sociale dans la région de Kanel – Hamady-Ounaré.

Makhtar Cissé soutient le Général Tine : « Vous êtes bien à votre place au ministère de l’Intérieur »

Lors de la cérémonie de passation de service au ministère de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé a exprimé son plein soutien à son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, malgré les controverses suscitées par sa religion chrétienne dans certains médias.

M. Cissé a salué les compétences et l’engagement du Général Tine dans les questions religieuses, soulignant que cela constituait un atout majeur pour le Sénégal, un pays reconnu pour son dialogue interreligieux et sa tolérance. Il a rappelé avec fierté l’héritage de coexistence pacifique des religions au Sénégal, citant l’exemple du président Léopold Sédar Senghor.

Dans un pays où la diversité religieuse est une réalité quotidienne, M. Cissé a souligné l’importance de préserver les liens sociaux et de renforcer l’unité nationale. Il a affirmé que le Général Tine était parfaitement qualifié pour occuper le poste de ministre de l’Intérieur, assurant ainsi la stabilité et la cohésion du pays.

Cette déclaration de soutien de la part de M. Cissé vise à garantir une transition harmonieuse et efficace à son successeur. Elle reflète également l’engagement continu du Sénégal envers les valeurs de tolérance, de respect et de dialogue interreligieux.

Sénégal – Gouvernement : Jean-Baptiste Tine s’engage pour une action inclusive et proche des citoyens

Le général Jean Baptiste Tine, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique au Sénégal, a affirmé son engagement à orienter son action dans une dynamique de proximité et d’inclusion, tout en mettant l’accent sur le respect de la dignité humaine.

Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur Mouhamadou Makhtar Cissé, le général Tine a souligné l’importance de concilier la sécurité de l’État avec la sécurité humaine. Il a insisté sur la nécessité de centrer les efforts sur les citoyens en favorisant la proximité et l’inclusivité, en dialoguant avec eux, en humanisant l’action publique et en respectant les droits de l’homme.

Le nouveau ministre de l’Intérieur a rappelé que le président de la République attache une grande importance à la protection des personnes et des biens, mais aussi à la tranquillité et à l’ordre public au bénéfice des citoyens.

Fort de son expérience en tant qu’ancien Haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Tine envisage de mener de larges concertations avec l’ensemble des cadres de son département. Il a souligné que l’un des objectifs prioritaires du gouvernement est la recherche de l’efficacité économique et du progrès social, qui doivent être promus par l’autorité publique.

Son prédécesseur, Mouhamadou Makhtar Cissé, a salué le sens du devoir du général Tine et a exprimé sa confiance envers sa capacité à assumer ses nouvelles responsabilités. Il a souligné que le choix de nommer le général Tine ne relève pas du hasard, compte tenu de ses qualités et de son expérience.

L’engagement du général Tine pour une action inclusive et proche des citoyens semble être un signal fort de la volonté du gouvernement sénégalais de placer le bien-être des citoyens au cœur de ses priorités, tout en garantissant la sécurité et l’ordre public dans le pays.

[1 jour, 1 ministre] Mabouba Diagne : Financier et Agriculteur Engagé

Dans le cadre du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Dr Mabouba Diagne, en tant que ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, incarne l’alliance entre expertise financière et engagement agricole. Son parcours exceptionnel, allant des hautes fonctions bancaires internationales à la promotion de l’agriculture locale, en fait un choix stratégique pour ce poste crucial.

Originaire de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, Mabouba Diagne a gravi les échelons du monde bancaire pour devenir vice-président à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Son expertise financière l’a amené à travailler dans plusieurs pays africains, du Kenya à l’Afrique du Sud, en passant par Maurice et la République démocratique du Congo. Tout au long de sa carrière, il a développé un réseau de relations professionnelles solides et a été reconnu pour son excellence dans le domaine.

Mais au-delà de ses réussites dans le secteur financier, Mabouba Diagne est également un fervent promoteur de l’agriculture. Depuis des décennies, il gère une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs diplômés, témoignant ainsi de son engagement envers le développement agricole local. Sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture suscite donc un grand espoir pour le secteur, souvent considéré comme un pilier économique essentiel mais négligé.

Son parcours académique impressionnant, comprenant un doctorat en gestion des risques financiers et plusieurs masters dans les domaines des mathématiques appliquées et de l’informatique, atteste de sa compétence et de son dévouement à l’excellence. Polyglotte, il parle couramment cinq langues, ce qui renforce sa capacité à travailler dans un environnement international et multiculturel.

Dans une déclaration récente, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse africaine. Ces priorités reflètent sa vision d’un continent africain émergent, où l’agriculture joue un rôle central dans le développement économique et social.

En résumé, la nomination de Mabouba Diagne au poste de ministre de l’Agriculture marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur agricole sénégalais. Son expérience, son expertise et son engagement en font un leader dynamique et visionnaire, prêt à relever les défis et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le pays.

Cheikh Tidiane Diack : Un Soutien Confiant à la Nomination du Pr. Mary Teuw Niane

L’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence du Sénégal a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour le pays. Dans ce contexte de transition, les nominations aux postes clés du gouvernement jouent un rôle crucial dans la formation d’une administration compétente et engagée. La récente nomination du Professeur Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République a suscité des réactions positives, notamment celle de Cheikh Tidiane Diack, professeur de lettres en détachement au ministère des Affaires étrangères.

Pour Cheikh Tidiane Diack, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est source de réconfort et de confiance. En tant qu’ancien collaborateur du Professeur au sein du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), il atteste de ses qualités humaines et professionnelles. Le Professeur Mary Teuw Niane est décrit comme un individu intègre, compétent, honnête et dévoué, ayant une expérience ministérielle précieuse dans le régime précédent.

L’expérience et l’expertise du Professeur Mary Teuw Niane dans le fonctionnement de l’administration sont des atouts majeurs pour le nouveau régime. En tant que directeur de cabinet du président de la République, il est appelé à jouer un rôle central dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales et dans la coordination des actions ministérielles. Sa nomination témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye de s’entourer de compétences avérées et de personnalités capables de relever les défis du développement national.

En outre, Cheikh Tidiane Diack souligne l’importance de la réunification nationale et de la coopération entre les différentes forces politiques du pays. Il appelle à la responsabilité des politiciens et des jeunes citoyens, les exhortant à œuvrer ensemble pour le bien-être et la prospérité du Sénégal.

En conclusion, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est perçue comme un signe positif pour l’avenir du pays. Son expérience, son intégrité et son dévouement en font un choix judicieux pour occuper ce poste stratégique. Avec le soutien confiant de Cheikh Tidiane Diack et d’autres observateurs, le Professeur Mary Teuw Niane est prêt à relever les défis et à contribuer activement à la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

La Senelec dément toute coupure de courant au district sanitaire de Mbour

Dans un communiqué publié récemment, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a catégoriquement démenti les informations faisant état d’une coupure de courant au district sanitaire de Mbour. La société a tenu à clarifier la situation en affirmant qu’aucune structure de santé n’avait été affectée par une coupure d’électricité en raison d’un défaut de paiement.

Le communiqué de la Senelec indique clairement : « Senelec informe son aimable clientèle que les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état d’une coupure d’électricité au district sanitaire de Mbour, sont fausses. Senelec tient à préciser qu’aucune structure de santé n’a connu de coupures d’électricité pour défaut de paiement. Senelec assure un service continu et fiable, notamment dans les établissements de santé. »

Cette déclaration intervient en réponse à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une éventuelle coupure d’électricité dans le district sanitaire de Mbour. La Senelec a donc tenu à rétablir la vérité et à rassurer sa clientèle, affirmant son engagement à fournir un service d’électricité fiable, en particulier dans les établissements de santé où la continuité de l’alimentation électrique est essentielle.

La société a également souligné son souci de transparence et son engagement envers ses clients, tout en appelant à la vigilance contre la propagation de fausses informations. En clarifiant cette situation, la Senelec espère dissiper tout malentendu et maintenir la confiance de la population dans la fiabilité de ses services.

Il est donc essentiel pour le public de s’en remettre aux communications officielles émanant des autorités compétentes pour obtenir des informations précises et vérifiées, afin d’éviter la propagation de rumeurs infondées qui pourraient causer de l’anxiété et perturber le fonctionnement des services essentiels.

Une femme et ses deux enfants périssent dans un incendie à Ndoga Babacar

Une tragédie a frappé la communauté de Ndoga Babacar, située dans le département de Tambacounda, alors qu’une femme de 30 ans et ses deux jeunes enfants ont péri dans un incendie dévastateur. Les victimes ont été piégées par les flammes alors qu’elles dormaient paisiblement dans leur chambre à coucher.

L’origine de l’incendie semble être liée à un panneau solaire, bien que les autorités locales aient ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. La police s’est rendue sur les lieux pour procéder aux constats d’usage et mener les investigations nécessaires.

Cet événement tragique souligne la nécessité de prendre des mesures de prévention contre les incendies domestiques et de rester vigilants face aux installations électriques, y compris les sources d’énergie alternatives comme les panneaux solaires. Il rappelle également l’importance de la solidarité et du soutien communautaire dans de telles situations difficiles.

En ces moments de deuil, la communauté de Ndoga Babacar exprime ses condoléances les plus sincères à la famille des victimes. Des mesures de soutien seront mises en place pour accompagner les proches des défunts à travers cette épreuve douloureuse.

Yewwi Askan Wi adresse un message de félicitations à Ousmane Sonko

Suite à sa prise de fonction en tant que Premier ministre hier, Ousmane Sonko, l’un des leaders fondateurs de Yewwi Askan Wi (YAW), a reçu un message de félicitations de la part de la coalition.

Après sa passation de service avec Me Sidiki Kaba, Ousmane Sonko a officiellement pris en charge la mise en œuvre de la politique du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. En réaction à cet événement, Yewwi Askan Wi a exprimé ses félicitations à Ousmane Sonko et à l’ensemble de son gouvernement.

Dans un communiqué, la coalition YAW a souligné l’espoir suscité par ce nouveau gouvernement auprès de la population sénégalaise, en particulier la jeunesse. Après trois années de lutte ininterrompue pour une alternance démocratique à la tête du pays, Yewwi Askan Wi souhaite le meilleur à Ousmane Sonko et à son équipe.

La coalition exprime également sa prière pour que le Seigneur assiste le gouvernement dans l’exercice de ses fonctions, dans le but de réaliser un véritable changement pour le Sénégal.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

Rapatriement de la dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Hommage à un ancien Premier ministre

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie, sera rapatriée au Sénégal ce mardi 9 avril 2024. Le vol HC 404 d’Air Sénégal aura pour triste mission de ramener sa dépouille à Dakar, comme l’a confirmé Christophe Lever du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière, où il était hospitalisé.

Les détails concernant les funérailles et le lieu de recueillement avant le rapatriement ont également été divulgués par cette structure. Une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue ce lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital, après la toilette rituelle musulmane.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui avait 64 ans, s’est éteint à Paris après avoir été gravement malade pendant la campagne électorale. Son absence remarquée lors du scrutin, remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été un moment poignant pour le Sénégal. Son décès laisse un grand vide dans la politique sénégalaise, marquant la fin d’une carrière dédiée au service de son pays.

Cet événement tragique suscite une profonde tristesse parmi les Sénégalais et ceux qui ont eu l’occasion de travailler avec Mahammed Boun Abdallah Dionne. Son engagement, son dévouement et son intégrité resteront à jamais gravés dans les mémoires. En ces moments difficiles, des hommages lui seront rendus à travers tout le pays, témoignant de l’immense respect et de l’affection qu’il a inspirés à ses concitoyens.

Thiès : Saisie de 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains

Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.

Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.

Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 – PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 🔴 PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

L’Apix : Une Administration Efficace Favorisant les Investissements au Sénégal

Dans le cadre du Forum « Invest in Sénégal » qui s’est tenu en juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (Apix) a joué un rôle crucial dans la promotion des investissements au Sénégal.

Le Forum a été un succès retentissant, attirant plus de 3 230 participants venant de 70 nationalités différentes. Il a généré des intentions d’investissement massives totalisant 6 394,5 milliards de FCFA, avec 4 820 milliards de FCFA de promesses d’investissements directs.

Parmi les réalisations notables, il y a eu un dialogue public-privé productif, une exposition réunissant 40 exposants, et plus de 1 000 rendez-vous d’affaires enregistrés pour établir des partenariats. Des initiatives d’intermédiation avec FONGIP et BNDE ont également été mises en place pour un montant de 2 000 milliards de FCFA au profit des entreprises sénégalaises.

La confiance des investisseurs dans l’environnement économique du Sénégal reste forte, comme en témoigne le classement du pays dans le top 5 des destinations d’investissement en Afrique. Le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, renforce cette confiance en prouvant que le changement par les urnes est possible.

Le Forum a également changé la perception de l’investissement en Afrique en positionnant Dakar comme une nouvelle destination de promotion de l’investissement. Les Zones Économiques Spéciales (ZES), administrées par l’Apix, sont devenues un cadre privilégié pour les investissements, avec un accent particulier mis sur le développement de la Zone Économique Spéciale Intégrée de DIASS.

En résumé, l’Apix joue un rôle essentiel dans la promotion des investissements au Sénégal, en facilitant les processus pour les investisseurs nationaux et internationaux, et en contribuant au développement économique du pays.

Saisie de Billets Noirs d’une Valeur de 315 Millions de Francs CFA par les Douanes : Six Personnes Arrêtées

La Brigade Spéciale et de Recherche des Douanes (BSR), relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur de la Direction Régionale des Douanes de l’Ouest, a annoncé dans un communiqué avoir réalisé une saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 314 826 036 francs CFA. Cette opération fructueuse a eu lieu le dimanche 7 avril 2024, aux environs de 10 heures, à la Cité Balabey de Thiès.

Selon le communiqué, cette saisie est le fruit de l’exploitation d’un renseignement sur des individus détenant des billets noirs et à la recherche d’un moyen de les convertir en dollars américains. Grâce à la vigilance et à l’intervention rapide des agents de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment des billets a été interrompue, et un colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Le communiqué précise que le colis contenait un total de cinq mille quatre cents (5400) billets noirs, chacun d’une valeur de cent (100) dollars américains. Cette opération de saisie a été réalisée dans le cadre d’une lutte contre le faux monnayage et le blanchiment d’argent, visant à protéger l’intégrité du système financier et à préserver l’économie nationale.

En conséquence de cette saisie, six individus impliqués dans cette affaire de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et ont été remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées. Cette action démontre l’engagement des autorités douanières à lutter contre toutes les formes de criminalité économique et financière, et à assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Lettre ouverte au Président Bassirou Diomaye FAYE : Espoir de lendemains meilleurs

Le dimanche 24 mars 2024, le Sénégal a ouvert une nouvelle page de son histoire démocratique. Comme un seul homme et en toute responsabilité, le peuple a voté massivement en faveur du changement, sur promesse de rupture. Rien ne sera et ne devra plus être comme avant. C’est en tout cas, le sens et la portée du message transmis par les Sénégalais. Je suis sûr Monsieur le Président que vous l’avez perçu dans toute sa quintessence.

Monsieur le Président de la République, le secteur économique de notre pays souffre. C’est un truisme que de le dire. Mais force est d’ajouter que l’artisanat est à l’agonie. Ce secteur vital de notre économie est laissé en rade, subissant mille et une contraintes qui freinent son développement.

Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les Sénégalais  et depuis 2020, les choses se sont amplifiées. Les effets de la COVID 19 ont mis à genou l’économie nationale de façon générale et particulièrement ce secteur de l’artisanat, qui paradoxalement est une véritable niche, pourvoyeuse d’emplois. Malheureusement, les entreprises évoluant dans ce secteur, ont été obligées de supporter des charges salariales pendant que leur personnel était confiné et comble de malheur, elles ont été les grands oubliés de l’Etat. En effet, malgré le millier de milliards du fonds Force COVID 19, aucune d’elles n’en a bénéficié. Au moment où des secteurs comme le Tourisme, les Arts, le Sport, ont été servis à satiété ; une politique discriminatoire injustifiée, au détriment d’un secteur aussi stratégique.

Les engagements du régime précédent pour l’octroi de 15 % de la commande publique au secteur de l’artisanat, n’ont jamais été suivis d’effets. Laissées à elles-mêmes et soumises à une forte concurrence des entreprises étrangères, beaucoup d’entre elles ont été obligées de plier bagages et de mettre la clé sous le paillasson.

Le domaine industriel de la SODIDA, une initiative de la coopérative allemande, commence à devenir un domaine d’entreposage et d’emmagasinage. Face à la lourdeur des charges, beaucoup d’entreprises ont fait faillite, jetant des centaines de travailleurs dans la rue, au moment où la question de l’emploi des jeunes, est une grosse épine aux pieds des dirigeants étatiques. Ces hangars qui naguère, abritaient les entreprises, sont aujourd’hui louées à des  commerçants pour entreposer des produits importés, annihilant toute volonté de survie des entreprises transformatrices de matières premières ; un goulot de plus pour le développement économique du pays.

La préférence nationale est devenue juste un slogan. A titre d’exemple monsieur le Président,  je vous citerai un service que vous connaissez bien, la Direction générale des Impôts et Domaine (DGID). Ce fleuron de notre économie est équipé de mobiliers importés, au moment où les entreprises locales qui produisent du mobilier de qualité supérieure, sont privées de marchés et sont astreintes au paiement des impôts. Cet exemple est valable pour tous les démembrements de l’Etat. Les entreprises locales qui utilisent une main d’œuvre locale, paient leurs impôts et réinvestissent dans le pays, sont toujours des laissés pour compte.

Monsieur le Président de la République des entreprises comme la nôtre qui ont investi dans l’achat de terrains, pour promouvoir le secteur de la menuiserie par l’ouverture d’un Centre de Formation aux métiers du bois, se sont vues spolier de leurs terres par l’Etat. En effet, nous avions acquis sur fonds propres à Diamniadio, un site pour abriter ledit centre, mais l’Etat n’a rien fait d’autre que de nous déguerpir au profit d’entreprises étrangères. Depuis lors, nous courons derrière un hypothétique recasement qu’il nous avait promis, sans aucune indemnisation ni précision sur la nouvelle zone d’affectation. Nos terrains abritent aujourd’hui, la zone industrielle de Diamniadio et certaines entreprises étrangères. Un tel comportement plombe notre volonté de moderniser notre apport à la formation du capital humain.

Quelles explications à toutes  ces tracasseries dont nous sommes victimes ? Aucune, sinon que nous ne  sommes pas du même bord politique. Une position que nous avons assumée et que nous continuons d’assumer du reste. Or, il est important que les gens comprennent aujourd’hui, que pour construire ce pays, nous devons tous  nous mettre au-dessus de tous les clivages ; qu’ils soient politiques, confessionnels, confrériques… C’est tout le sens de la rupture auquel nous aspirons et que nous espérons.

Cette rupture que vous prônez et qui a fait naître cet immense espoir chez la population, devra, à notre avis, s’appuyer sur une relance du secteur de la menuiserie industrielle afin de lui permettre de mieux tenir sa place dans le développement économique, la lutte contre le chômage et les questions d’employabilité de la jeunesse sénégalaise.

Le projet du mobilier national, l’octroi de quitus fiscal permettant aux entreprises de postuler pour les appels d’offre, l’ancrage de la préférence nationale, sont des leviers essentiels qu’il faudra actionner, pour un mieux-être des entreprises sénégalaises.

M. Cheikh GUEYE

Président Directeur général de la

Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

Touba : Rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Ibn Serigne Modou Yoni

La communauté mouride est plongée dans la tristesse suite au rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké, fils de Serigne Modou Mbacké Yoni Ibn Khadim Rassoul. À l’âge de 78 ans, ce fervent érudit de l’islam a rendu l’âme ce lundi, laissant derrière lui un héritage spirituel profondément ancré dans la tradition mouride. Sa famille a confirmé cette douloureuse nouvelle à Seneweb. Après la prière de Takussan, il a été inhumé au cimetière de Bakhiya, entouré de prières et de l’affection des siens.

Né en 1946, Serigne Touba Mbacké Yoni, également connu sous le nom de Baye Touba, a été confié aux soins du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké, après avoir reçu ses premières leçons coraniques de son vénéré père, Serigne Modou Yoni. Son parcours spirituel l’a conduit à approfondir ses connaissances de l’islam dans un Daara, à Bogo. La bénédiction de Serigne Fallou Mbacké l’a accompagné à la fin de sa mission, marquée notamment par la construction de la grande mosquée de Touba.

Serigne Touba Mbacké Yoni a ensuite fait son pacte d’allégeance auprès de Serigne Abdou Khadr Mbacké Ibn Khadim Rassoul, consacrant ainsi sa vie au service de Khadim Rassoul. Sa présence régulière à la grande mosquée de Touba, où il ne manquait jamais à l’appel du muezzin, témoignait de sa dévotion et de son engagement envers la spiritualité mouride.

Il était également l’un des 28 récitateurs chargés de réciter le Saint Coran à Daaray Kamil, la bibliothèque de Touba. Pour Serigne M. Mourtalla Bousso, Serigne Touba Mbacké Yoni était comparable à une colombe, apportant paix et sérénité à la grande mosquée de Touba par sa présence et son dévouement.

Le rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Yoni laisse un vide dans la communauté mouride, mais son héritage spirituel continuera d’inspirer et de guider les fidèles dans leur cheminement spirituel. Son engagement inébranlable envers la tradition mouride et sa dévotion envers Khadim Rassoul resteront gravés dans les mémoires et serviront d’exemple pour les générations futures. Que son âme repose en paix.

Dakar se Souvient : Commémoration des 30 Ans du Génocide Rwandais

L’ambassade du Rwanda à Dakar a récemment organisé une cérémonie poignante pour marquer les 30 ans du génocide rwandais, une tragédie qui a coûté la vie à plus d’un million de Tutsis entre avril et juillet 1994. Cette commémoration, empreinte de recueillement, a eu lieu un jour après que le président rwandais Paul Kagamé ait lancé les commémorations de ce sombre anniversaire sous le thème « Mémoire, Unité et Renouveau ».

L’ambassadeur rwandais Jean Pierre Karabaranga a décrit le génocide comme « un génocide de proximité », où des voisins, des amis et des collègues sont devenus des bourreaux. La commémoration vise à honorer les victimes et à offrir du réconfort aux survivants. L’ambassadeur a également appelé à l’action contre le négationnisme et à la poursuite en justice des génocidaires encore en liberté.

Des témoignages poignants de survivants ont été partagés lors de cette cérémonie, soulignant la douleur et la cruauté indélébiles de telles atrocités. Une rescapée, s’exprimant via visioconférence, a partagé ses souvenirs d’enfant à travers un paysage d’horreur. Trente ans après, la douleur reste vive, et le besoin de vivre pleinement en l’honneur des disparus est souligné.

Babacar Ndour, représentant sénégalais, a exprimé la sympathie du Sénégal envers le peuple rwandais. Il a également reconnu les progrès économiques accomplis par le Rwanda, le qualifiant de modèle pour d’autres nations africaines.

Cette cérémonie de commémoration rappelle non seulement les horreurs du passé, mais également la résilience et la volonté de reconstruction du Rwanda. Elle souligne l’importance cruciale de la mémoire collective pour prévenir de telles atrocités à l’avenir, tout en rendant hommage aux victimes et en offrant un soutien continu aux survivants.

Opération de Désencombrement à Keur Massar Sud : La Municipalité Prend les Choses en Main

Dans une démarche proactive visant à améliorer le cadre de vie des habitants, la municipalité de Keur Massar Sud, en partenariat avec la préfecture, annonce le lancement imminent d’une opération de désencombrement de l’espace public. Prévue pour débuter le 15 avril 2024, cette initiative vise à mettre un terme à l’occupation anarchique des espaces publics, un problème qui nuit à la qualité de vie des résidents et entrave la fluidité de la circulation.

Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud, met en lumière l’importance cruciale de cette action pour garantir un environnement « urbain sain et sécurisé ». Il souligne également l’invitation adressée à toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

« C’est pourquoi nous invitons toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les dispositions nécessaires pour quitter immédiatement », déclare l’édile de Keur Massar Sud.

Ce communiqué fait office de dernier rappel après plusieurs sommations déjà adressées. Bilal Diatta insiste sur la nécessité pour chacun de respecter les règles établies afin de préserver l’harmonie et la propreté de la commune.

Cette opération de désencombrement démontre l’engagement résolu de la municipalité à assurer le bien-être et la sécurité de ses citoyens. Elle représente une étape importante vers la création d’un environnement urbain plus ordonné et agréable pour tous. En encourageant la collaboration de tous les habitants, la municipalité de Keur Massar Sud affirme sa volonté de construire un avenir meilleur pour la communauté dans son ensemble.

Les tensions émergent au sein de l’APR : Macky Sall et Amadou Bâ face à une dualité croissante

La défaite électorale du 24 mars 2024 a semé les graines de la discorde au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Alors que le président sortant, Macky Sall, et son candidat malheureux, Amadou Bâ, tentent de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique post-électorale, une dualité émergente entre les deux figures principales du parti commence à se dessiner.

Dans les jours qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Macky Sall a adressé une note aux membres de l’APR, réaffirmant son leadership et appelant à l’unité malgré la défaite. Il a souligné l’importance de rester concentré sur l’avenir et de défendre les intérêts nationaux dans un contexte politique incertain.

Cependant, la réponse d’Amadou Bâ, le candidat désigné de l’APR pour l’élection présidentielle, a jeté un éclairage différent sur la situation. Dans une lettre ouverte, Bâ a souligné son rôle en tant que chef de l’opposition démocratique et républicaine, prêt à défendre ses idéaux de paix et de prospérité partagée. Cette déclaration a laissé entrevoir une division potentielle au sein de l’APR, avec Bâ positionné comme un contrepoids à l’autorité de Sall.

Les enjeux sont élevés pour les deux hommes. Alors que Macky Sall assume un nouveau rôle en tant qu’Envoyé spécial des 4P, avec des responsabilités mondiales, Amadou Bâ se trouve face à la tâche ardue de rassembler le parti derrière lui dans son rôle de chef de l’opposition. Les tensions sont exacerbées par le projet de loi sur le statut du chef de l’opposition, qui offre des privilèges spéciaux à celui qui incarne ce rôle.

Au sein de l’APR, des divisions se font sentir. Certains membres du parti ont exprimé leur réticence à soutenir Bâ, soulignant les défis qu’il pourrait rencontrer pour unifier le parti derrière sa vision. Alors que les élections législatives anticipées se profilent à l’horizon, la bataille pour le contrôle de l’APR pourrait s’intensifier dans les semaines à venir, laissant présager une période tumultueuse pour le parti au pouvoir et la politique sénégalaise dans son ensemble.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Un Nouveau Chapitre pour le Sénégal : Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye prennent les rênes du pouvoir

Dans une transition politique historique, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont officiellement assumé leurs fonctions à la tête du gouvernement sénégalais ce lundi 08 avril. Cette prise de pouvoir marque la fin d’une période d’opposition marquée par des défis, notamment des incarcérations, mais aussi le début d’une nouvelle ère remplie d’espoirs et de promesses.

L’avocat français Juan Branco, qui a représenté Ousmane Sonko lors de ses démêlés juridiques, a publié un message poignant, mêlant espoir et vigilance, envers cette nouvelle administration. Dans son texte, Branco souligne les défis auxquels Sonko et Faye sont confrontés, notamment la fatigue accumulée après des mois de détention et d’isolement. Malgré cela, il exprime également l’importance de l’engagement et de la détermination de ces nouveaux dirigeants à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur.

La transition vers ce nouveau gouvernement est observée avec une grande attention tant au niveau national qu’international. Les attentes sont élevées, avec l’espoir que Sonko et Faye puissent apporter des changements significatifs dans des domaines cruciaux tels que la lutte contre la corruption, la promotion de la souveraineté nationale et le développement économique.

Dans son message, Juan Branco souligne également la fermeté de leur engagement envers la population sénégalaise et met en garde contre toute tentative de trahison. Il affirme que la vigilance sera de mise et que ceux qui dévieraient de la voie de l’intégrité seront traités avec la plus grande sévérité.

Alors que le Sénégal entre dans une nouvelle ère politique, marquée par l’arrivée au pouvoir de Sonko et Faye, l’espoir et l’optimisme sont de mise. Cependant, ces nouveaux dirigeants sont également confrontés à d’immenses défis. Seul le temps dira si ils seront à la hauteur des attentes placées en eux, mais pour l’instant, le peuple sénégalais regarde avec anticipation et espère un avenir meilleur sous leur gouvernance.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

162 Migrants Sénégalais Séjournant au Maroc Depuis Mars Seront Rapatriés à Partir de Mardi

Dans le cadre d’un effort concerté entre le Sénégal et le Maroc pour gérer les flux migratoires, 162 candidats sénégalais à l’émigration irrégulière, résidant dans la région de Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc depuis le début du mois de mars, seront rapatriés vers leur pays d’origine à partir de mardi. Cette décision fait suite à une coopération entre les deux nations visant à garantir le retour sécurisé des migrants vers leur foyer.

Selon des informations émanant d’une source diplomatique et relayées par l’APS, le premier convoi de ces migrants est prévu d’arriver à Saint-Louis le mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi, quant à lui, devrait quitter Dakhla jeudi pour arriver le lendemain (vendredi) également à Saint-Louis en début d’après-midi. Parmi les personnes rapatriées, six femmes, un nourrisson âgé de moins d’un an et cinq personnes en convalescence médicale seront incluses dans le deuxième groupe.

Le Consulat général du Sénégal à Dakhla a confirmé qu’après ces rapatriements, aucun ressortissant sénégalais ne restera en attente de retour. De plus, les autorités consulaires ont précisé qu’aucune arrivée de pirogues en provenance du Sénégal n’a été enregistrée depuis le début de l’année 2024. Toutes les embarcations utilisées par les 600 Sénégalais ayant bénéficié d’un retour volontaire cette année ont pris le départ de la Mauritanie, selon les informations fournies.

Cette opération de rapatriement souligne l’importance de la coopération internationale dans la gestion des mouvements migratoires et met en lumière les efforts déployés par les gouvernements pour garantir la sécurité et le bien-être des migrants tout en respectant les lois et les réglementations en vigueur.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Clubs dirigés par des politiques : la hantise permanente du revers de la médaille

Le lien étroit entre politique et sport au Sénégal est un sujet qui suscite de vives préoccupations, surtout dans le contexte actuel marqué par la chute possible du régime de Macky Sall. Cette situation pourrait potentiellement affecter le fonctionnement des clubs comme l’AS Pikine et Guédiawaye FC, qui sont dirigés par des responsables politiques du gouvernement sortant. Les implications de cette interférence politique dans le sport sont sujettes à de légitimes interrogations, avec des craintes de contre-performance des équipes et de tensions entre politiques et supporters.

Un fervent supporter de l’AS Pikine exprime ses inquiétudes : « Les dirigeants politiques impliqués dans la gestion des clubs pourraient être tentés d’utiliser leur position pour promouvoir leurs propres agendas politiques, au détriment de l’équité. Cette manipulation politique peut fausser la course au succès sportif. La politique et le sport ne sont pas compatibles à mon avis ».

Il est indéniable que l’ingérence politique compromet les valeurs fondamentales du sport, affectant la crédibilité et l’attrait des clubs pour les supporters. Cette interférence peut également mettre en péril la stabilité financière des équipes, comme le souligne un supporter anonyme : « Notre club est dirigé par un responsable du régime sortant, maintenant la question qu’on se pose est-ce que le président parviendra à payer normalement les salaires ? Cela peut avoir un impact psychologique sur les joueurs ».

Face à ces défis, la nécessité de séparer la politique et le sport est évidente. Une gestion efficace des clubs, basée sur la promotion de la bonne gouvernance et de l’éthique, est essentielle pour assurer leur viabilité économique à long terme. Comme le souligne un supporter anonyme, « les sportives doivent veiller à ce que les décisions prises dans le domaine sportif soient dans l’intérêt général, plutôt que pour servir des intérêts politiques particuliers ».

En fin de compte, il est impératif de garantir une indépendance vis-à-vis des agendas politiques pour assurer la stabilité et la pérennité des clubs sportifs. La politisation du sport présente des risques sérieux pour l’intégrité et la crédibilité du sport en général, et seule une approche fondée sur la séparation de la politique et du sport peut préserver les valeurs essentielles de ce dernier.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

ArabieSaudite: Le Croissant lunaire n’a pas été aperçu à la Mecque qui va célébrer l’Eid mercredi 10 Avril 2024.

À la Mecque, le ciel a parlé et les fidèles musulmans se préparent à célébrer l’Eid al-Fitr le mercredi 10 avril 2024. Après une observation attentive du Croissant lunaire, symbole de la fin du mois sacré de Ramadan, la décision a été prise d’honorer cette fête religieuse.

L’Eid al-Fitr, également connue sous le nom de fête de la rupture du jeûne, marque la fin d’un mois de jeûne, de prière et de réflexion pour les musulmans du monde entier. À la Mecque, lieu saint de l’Islam, cette célébration revêt une signification particulièrement profonde et spirituelle.

La nouvelle de la date de l’Eid al-Fitr à la Mecque est toujours accueillie avec anticipation et joie par les fidèles. C’est un moment de réjouissance, de gratitude et de fraternité, où les musulmans se rassemblent pour des prières spéciales dans les mosquées et les lieux de culte, puis partagent des repas festifs avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.

Cette année, la célébration de l’Eid al-Fitr à la Mecque sera marquée par un sentiment renouvelé de foi, d’unité et d’espoir, alors que les fidèles expriment leur reconnaissance pour les bénédictions du Ramadan et leur engagement envers les valeurs de l’Islam.

En cette période de fête, que l’esprit de l’Eid al-Fitr illumine nos cœurs et nos foyers, apportant paix, bonheur et prospérité à tous ceux qui observent cette joyeuse occasion dans le monde entier. Eid Mubarak!

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

Alpha Ba, un défenseur de l’autonomisation du monde rural au Sénégal

Le Secrétaire d’Etat aux coopératives et à l’encadrement paysan indique qu’il compte inscrire parmi les priorités qui lui sont assignées, ”l’autonomisation du monde rural” afin de permettre au secteur de bénéficier directement des fonds et du matériel qui lui sont alloués.

”Nous attendons encore les décrets de répartition des services et des rencontres avec le Premier ministre et le Président, mais nous pouvons dire que l’autonomisation du monde rural pour lui permettre de recevoir directement les fonds et le matériel qui lui sont alloués sont nos priorités”.

Ancien doctorant de l’Unité de formation et de recherches Lettres et Sciences humaines (LSH) de l’Université Gaston Berger, Alpha Ba précise que l’objectif qui lui est assigné consiste à ‘’relancer la coopérative en milieu rural et à aller vers l’autonomisation en limitant les intermédiaires qui captent les fonds qui n’arrivent pas aux agriculteurs”.

”Depuis la dévaluation du francs Cfa et le désengagement de l’Etat, dit-il, l’encadrement rural n’existe plus” au Sénégal.

”Si on arrive à les [les paysans] organiser, ça peut leur permettre de s’autonomiser et de pouvoir gérer eux-mêmes le matériel et en terme de commerce, il y aura des effets”, explique M. Ba. Il estime que, jusqu’ici, ”le monde rural a été laissé à la merci des affairistes”.

Cette question figure d’ailleurs dans le programme présenté par la coalition ‘’Diomaye Président’’, signale-t-il, disant attendre de rencontrer le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko, pour d’éventuelles orientations.

Un sociologue de formation

Docteur en sociologie, Alpha Ba a été formé à l’UGB et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA), précisément au département Économie et Sociologie rurale, depuis 2015.

Il ressort d’une note transmise à l’APS que ”c’est à Kanel [Matam] que sa formation a débuté, précisément à l’école élémentaire de Séno Palèle’’, où il obtint le Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et le Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), au collège de la même commune.

”Entre les villages de Banadji et Aouré d’où sont originaires ses parents, il passera toute son enfance au Fouta, ce qui le marquera à jamais et renforcera son enracinement dans la culture pulaar”, informe le document.

Bien qu’ayant grandi dans le Fouta, Alpha Ba est né à Guédiawaye où il est revenu plus tard pour son cycle secondaire et obtenir le bac au lycée Limamoulaye avant de rejoindre l’université de Saint-Louis.

Il travaille avec beaucoup d’ONG et organisations de la société civile sur les questions de développement du monde rural, selon la même source.  ”Cela fait de lui un homme de terrain qui a développé un amour et une proximité agissante avec le milieu paysan qu’il connaît parfaitement bien.”

Le Secrétaire d’Etat est auteur de plusieurs publications scientifiques sur les questions rurales, dans des revues nationales comme internationales.

A quarante-quatre ans, Alpha Ba, qui est très ancré dans les réalités locales, a le couscous comme plat préféré pour le dîner, selon la même note transmise à l’APS, qui le décrit comme ”un banlieusard paysan dans l’âme”.

Scandale à Joal : Un pêcheur accusé d’abus sexuels sur des femmes mariées

Une affaire choquante secoue la ville de Joal, où un pêcheur du nom d’O. Pouye est accusé d’avoir réduit plusieurs femmes mariées en esclavage sexuel, les filmant lors d’actes intimes et les menaçant de divulguer les vidéos compromettantes s’ils ne satisfaisaient pas ses désirs.

Le scandale a éclaté après que deux maris, El H. M. Fougne et S. Ndiaye, accompagnés de leurs épouses, ont déposé plainte à la brigade de gendarmerie de Joal. D’autres couples ont également suivi, dénonçant le même modus operandi de Pouye.

Selon les plaignants, le pêcheur attirait ses victimes chez lui sous des prétextes divers, les menaçait avec un couteau et abusait d’elles tout en filmant la scène. Il les faisait ensuite chanter en leur promettant de ne pas divulguer les vidéos compromettantes en échange de leur silence et de leur coopération continue.

L’affaire a été révélée lorsque El H. M. Fougne a découvert l’infidélité de sa femme, S. Diop, après des absences répétées de celle-ci du domicile conjugal. Suite à un interrogatoire, S. Diop a révélé avoir été victime des agissements de Pouye pendant cinq mois.

Les enquêteurs ont rapidement convoqué Pouye après la plainte initiale, mais d’autres couples sont venus témoigner, affirmant avoir subi le même traitement humiliant de la part du pêcheur. Le journal L’Observateur rapporte que plusieurs femmes mariées, préférant l’anonymat, ont également contacté la gendarmerie pour partager leur expérience avec Pouye.

Le suspect nie les accusations de viol et de menace de mort, affirmant que les relations étaient consenties. Malgré cela, il a été déféré au parquet de Mbour après la fin de sa garde à vue.

Cette affaire a suscité l’indignation dans la communauté de Joal et au-delà, mettant en lumière l’importance de la lutte contre les abus sexuels et la nécessité de protéger les femmes contre toutes formes de violence et d’exploitation. Les autorités judiciaires devront désormais faire toute la lumière sur cette affaire et garantir que justice soit rendue aux victimes.

Mort de Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés

La communauté de Pikine est secouée par la nouvelle de l’incarcération de six policiers du commissariat local, accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop. Ce décès tragique survenu lors d’une opération policière dans la nuit du 24 au 25 mars dernier a plongé la région dans l’émoi et suscité des questions persistantes sur la conduite des forces de l’ordre.

Selon les informations divulguées dans l’édition de ce lundi de Libération, les six policiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt pour répondre de l’accusation de meurtre. Leur arrestation par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) et leur comparution devant le parquet de Pikine-Guédiawaye ont conduit à cette décision de détention préventive, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.

Bien que les circonstances exactes de la mort de Seydina Mouhamed Diop restent entourées de mystère, des témoignages ont évoqué le fait que la victime aurait succombé à ses blessures après avoir été emmenée au Technopole et violemment maltraitée par les policiers. Un ami de la victime, également interpellé lors de l’incident, aurait livré des détails sur les événements qui ont conduit au drame.

Cette affaire a déclenché une onde de choc au sein de la communauté, mettant en lumière les inquiétudes persistantes concernant les pratiques policières et les abus potentiels de pouvoir. Les appels à la transparence et à la responsabilité dans l’enquête sur la mort de Seydina Mouhamed Diop se multiplient, alors que la justice cherche à faire la lumière sur cet événement tragique.

Pour de nombreux observateurs, cette affaire souligne la nécessité impérieuse d’une surveillance accrue des forces de l’ordre et d’une enquête minutieuse pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions chargées de l’application de la loi. La poursuite des responsables présumés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop représente un premier pas vers la reddition de comptes et la quête de vérité pour sa famille et la société dans son ensemble.

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Remplacements à l’Assemblée nationale : De nouveaux visages prennent place

L’Assemblée nationale du Sénégal voit l’arrivée de nouveaux députés suite à la nomination de certains parlementaires à des postes ministériels. Dans son édition de ce lundi, le journal Les Échos met en lumière deux de ces changements : ceux de Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Birame Soulèye Diop, désormais ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, laisse vacant son siège de député. En tant que vice-président de Pastef et vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW), il cède sa place à l’Assemblée nationale à Amadou Bâ, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle. Ce passage de témoin symbolise un renouvellement dans la représentation politique à l’Assemblée, avec l’intégration d’un nouveau député aux débats parlementaires.

De son côté, Alioune Sall, désormais ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, abandonne son siège de député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France. Ingénieur en informatique, il est remplacé à l’Assemblée nationale par Samba Diouf, un commerçant, d’après les informations relayées par Les Échos. Ce changement marque également un nouvel élan dans la composition de l’hémicycle, avec l’arrivée d’une nouvelle figure qui participera activement aux travaux parlementaires.

Ces mouvements illustrent la dynamique politique en cours au Sénégal, où les ajustements au sein du gouvernement se répercutent directement sur la composition de l’Assemblée nationale. Avec l’arrivée de ces nouveaux députés, le paysage politique sénégalais se renouvelle, reflétant ainsi les aspirations et les choix de la population.

Cette transition offre également l’opportunité à de nouveaux acteurs de s’impliquer dans les processus décisionnels du pays, renforçant ainsi la diversité des voix et des perspectives représentées à l’Assemblée nationale.

Loi d’amnistie : une étape historique vers la réconciliation nationale au Sénégal

Le Sénégal a récemment franchi une étape décisive vers la réconciliation nationale avec l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie. Adoptée par l’Assemblée nationale, promulguée par le Président Macky Sall et publiée au journal officiel le 14 mars dernier, cette loi marque un tournant majeur dans l’histoire politique et sociale du pays.

La loi d’amnistie vise principalement à rétablir dans leurs droits civiques et politiques les individus qui en avaient été privés, ou encore ceux qui étaient confrontés à des poursuites judiciaires. Cet acte de clémence a permis à plusieurs personnalités, parmi lesquelles Diomaye Faye, désormais président de la République, et Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre, de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie politique sénégalaise.

Cette mesure de réconciliation intervient dans un contexte où le Sénégal aspire à consolider sa stabilité politique et sociale. En effet, en rétablissant les droits des personnes concernées, le gouvernement cherche à promouvoir l’unité nationale et à apaiser les tensions politiques qui ont pu diviser la société.

La portée de cette loi d’amnistie est significative, couvrant une période précise allant du 1er février 2021 au 25 février 2024. Elle concerne toutes les infractions criminelles ou correctionnelles liées à des manifestations politiques, même celles commises à l’étranger, et ce, que les auteurs aient été jugés ou non.

Cette démarche de réconciliation s’inscrit dans la vision du Président Macky Sall de promouvoir un Sénégal uni, résilient et prospère, où la solidarité, l’équité et l’épanouissement de tous les citoyens sont des valeurs fondamentales.

L’entrée en vigueur de la loi d’amnistie constitue ainsi un pas historique vers la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. En offrant une seconde chance à ceux qui ont été marginalisés ou exclus, le pays ouvre la voie à une société plus inclusive et harmonieuse, prête à relever les défis et à construire un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24
🔴 ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Une nouvelle ère astronomique : l’éclipse solaire du 8 avril 2024

L’année 2024 s’annonce riche en événements célestes, avec en tête d’affiche la première éclipse solaire de l’année prévue pour le 8 avril. Cet événement astronomique captivant captivera les observateurs chanceux à travers le monde, offrant un spectacle spectaculaire dans le ciel.

Le 8 avril, la lune se placera devant le soleil, créant ainsi une éclipse solaire totale. Cependant, seuls quelques endroits privilégiés auront le privilège de contempler ce spectacle céleste en direct. Parmi ces chanceux se trouvent le Canada, le Mexique et les États-Unis, tandis que certaines régions du Sud-est de la Grande-Bretagne et l’Islande auront également une vue dégagée sur l’éclipse.

Pour ceux qui ne pourront pas être sur place pour assister à l’éclipse en direct, il existe une alternative fascinante. La NASA diffusera l’événement en direct sur sa chaîne YouTube à partir de 19 heures, heure française. Cette retransmission permettra à toute personne intéressée, peu importe où elle se trouve dans le monde, de vivre cette expérience cosmique remarquable depuis le confort de son foyer.

Que vous soyez un passionné d’astronomie ou simplement curieux de découvrir un phénomène naturel rare, l’éclipse solaire du 8 avril promet d’être un spectacle inoubliable. Assurez-vous de ne pas manquer cette diffusion en direct pour vivre pleinement cette expérience astronomique extraordinaire. Que la magie du cosmos vous émerveille et vous inspire lors de cette journée mémorable !

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

Touba : Mahammed Boun Abdallah sera inhumé ce mercredi dans l’après-midi

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris vendredi dernier, le Sénégal se prépare à lui rendre un dernier hommage.

La cérémonie de levée du corps se tiendra ce lundi à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris. Sa dépouille arrivera à Dakar à l’aéroport le mardi 09/04/2024 à 15H. Une cérémonie d’hommages et de témoignages des autorités est prévue pour le mercredi 10/04/2024 à l’hôpital principal de Dakar après la prière éventuelle de la Korité de 10 heures. L’enterrement aura lieu dans l’après-midi à Touba.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, homme d’État sénégalais, a occupé plusieurs postes importants dans le gouvernement sénégalais, dont celui de Premier ministre de 2014 à 2019. Son engagement en faveur du développement économique et social du pays a été salué à de nombreuses reprises.

Sa disparition laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais, et de nombreux hommages lui sont rendus depuis l’annonce de son décès.

Les condoléances et les funérailles seront reçues et organisées à Dakar à la maison familiale à Fann Hock, le vendredi 12/04/2024.

Cette journée sera marquée par une profonde tristesse, mais aussi par la reconnaissance envers un homme qui a dédié sa vie au service de son pays.

Ligue 2 – 19e journée : Wallydaan maintient sa position de leader, l’AS Douanes sur le podium

La 19e journée de la Ligue 2 s’est déroulée ce week-end, offrant son lot de matchs passionnants. Malgré son match nul contre Thiès FC (0-0), Wallydaan de Thiès reste solidement en tête du classement. Cependant, son avance sur Oslo F.A n’est plus que de deux points, Oslo F.A ayant remporté une victoire cruciale contre Demba Diop FC (3-2).

Dans le haut du tableau, l’AS Douanes a réalisé une performance convaincante en battant AJEL de Rufisque (3-1). Cette victoire propulse les Gabelous à la troisième place du classement avec 29 points.

Dans la course à la montée en Ligue 1, les HLM de Dakar ont obtenu une victoire importante contre Keur Madior (1-0), ce qui les place à la quatrième position avec 28 points.

Dans la seconde moitié du classement, Ndiambour a enregistré une victoire cruciale contre le CNEPS Excellence (1-0), s’éloignant ainsi de la zone de relégation. Le Duc a également remporté une victoire précieuse contre la RS Yoff (2-1), tandis que les Yoffois ont enregistré leur deuxième défaite consécutive.

Amitié FC a également maintenu ses chances de promotion en Ligue 1 en battant Niary Tally (1-0).

Au total, 15 buts ont été marqués lors des sept matchs disputés. Amadou Erasme Badiane (HLM de Dakar) domine le classement des buteurs avec 9 réalisations.

Résultats de la 19e journée de la Ligue 2 :

  • Wallydaan / Thiès FC : 0-0
  • Demba Diop FC / Oslo F.A : 2-3
  • Amitié FC / Niary Tally : 1-0
  • AS Douanes / AJEL de Rufisque : 3-1
  • Ndiambour / CNEPS Excellence : 1-0
  • RS Yoff / DUC : 1-2
  • HLM de Dakar / Keur Madior : 1-0

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

Célébration du Laylatoul Khadr à Médina Baye : Prières pour la paix et la stabilité du Sénégal

La cité religieuse de Médina Baye à Kaolack a vécu une nuit empreinte de spiritualité et de prières intenses à l’occasion du Laylatoul Khadr. Sous la houlette de Cheikh Baye Hady Niass, un récital massif du Coran a été organisé, avec une impressionnante récitation de 5 740 fois du livre saint, dédiée à la paix et à la stabilité du Sénégal.

La présence de nombreuses personnalités de Médina Baye, notamment l’imam Cheikh Tidiane Cissé, a ajouté à la solennité de l’événement. Cheikh Baye Hadi Niass a souligné l’importance de cet héritage laissé par Mouhamadoul Hady Niass, assurant que cette tradition serait perpétuée. Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec le récital massif du Coran, témoignant de la profondeur de la tradition spirituelle de la cité.

« Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans le pays », a déclaré Cheikh Baye Hadi Niass, soulignant que le développement du Sénégal dépendait étroitement de ces deux éléments fondamentaux. En effet, selon lui, sans paix ni stabilité, il serait difficile de progresser et de prospérer en tant que nation.

En plus de l’aspect spirituel de la cérémonie, cet événement a été l’occasion pour Mouhamadoul Bachir Niass de rendre hommage à Mouhamadoul Hady Niass, fondateur de cette tradition, ainsi qu’à plusieurs compagnons et moukhadams de Cheikh Ibrahima Niass. Cet hommage témoigne de la richesse historique et culturelle de Médina Baye, ainsi que de son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.

La nuit du Laylatoul Khadr à Médina Baye demeure donc un moment de rassemblement et de prière, mais aussi un symbole de l’unité et de la solidarité en faveur d’un Sénégal pacifique et prospère.

Fin de la cavale : Le présumé meurtrier arrêté à l’hôpital de Touba

Le commissariat spécial de Touba a mis fin à la cavale du présumé meurtrier du menuisier tué vendredi dernier au quartier Palène. Selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche du dossier, F. Diop, le charretier accusé du meurtre, a été appréhendé à l’hôpital où il avait cherché des soins pour ses propres blessures.

La capture de F. Diop est intervenue dans la nuit du vendredi au samedi, suite à l’exploitation d’un renseignement par les forces de l’ordre placées sous le commandement du commissaire Diégane Sène. Trouvé à l’hôpital Matlaboul Fawzainy, le suspect blessé a été appréhendé sans incident majeur.

Après son arrestation, F. Diop a été transféré aux locaux du commissariat spécial de Touba, où il est actuellement en garde à vue pour meurtre et coups et blessures volontaires. Il devrait être présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel en début de semaine.

L’incident tragique s’est déroulé à Penthioum Palène, où F. Diop aurait poignardé Thierno Marone, un menuisier âgé de 22 ans, dans le dos. Malgré l’intervention d’un carreleur nommé S. M. D. venu en aide à la victime, Marone a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.

S. M. D., le carreleur blessé lors de l’altercation, a déclaré avoir été alerté par les cris des riverains et avoir tenté de secourir Thierno Marone. Il a lui-même été blessé à l’épaule par F. Diop avant que ce dernier ne prenne la fuite, évitant ainsi l’arrestation immédiate.

La capture du présumé meurtrier marque une avancée dans l’enquête sur cet incident tragique, apportant peut-être un début de réponse aux familles des victimes en quête de justice.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

L’Amicale des cadres musulmans encourage Bassirou Diomaye Faye à « mettre en œuvre les changements systémiques promis »

Suite à la récente nomination de Bassirou Diomaye Faye à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines, l’Amicale des cadres musulmans a exprimé son soutien envers le nouveau ministre tout en l’encourageant à concrétiser les changements systémiques qu’il a promis.

Dans un communiqué publié hier, l’Amicale a salué la nomination de Bassirou Diomaye Faye et a exprimé sa confiance en ses capacités à assumer ses nouvelles responsabilités avec intégrité et dévouement. Soulignant l’importance cruciale du secteur du pétrole et de l’énergie pour le développement économique et social du pays, l’association a rappelé l’urgence d’apporter des réformes significatives pour optimiser la gestion de ces ressources et en faire bénéficier l’ensemble de la population.

Par ailleurs, l’Amicale des cadres musulmans a exhorté le nouveau ministre à placer les intérêts du peuple sénégalais au cœur de ses priorités et à veiller à ce que les politiques énergétiques et minières du pays soient guidées par la transparence, la responsabilité et l’équité. Elle a également encouragé Bassirou Diomaye Faye à collaborer étroitement avec les parties prenantes du secteur, y compris les experts, les organisations de la société civile et les représentants des communautés locales, afin de garantir une gestion durable et équitable des ressources naturelles du pays.

L’Amicale des cadres musulmans a exprimé sa disponibilité à soutenir et à accompagner le ministre dans la mise en œuvre de ses projets et réformes, tout en appelant à la vigilance et à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans la gouvernance des ressources énergétiques et minières du Sénégal.

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

TOUBA : Conflit entre disciples « Baye Guèye » et Petit-Fils du Khalife Général

Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.

Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.

Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.

L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.

Bambey : Une nouvelle ambulance pour le Poste de Santé de Palène

Le poste de santé de Palène, une structure de référence du district sanitaire de Bambey, a été le récipiendaire d’une généreuse donation ce dimanche : une ambulance offerte par l’ONG allemande Hilfe Für Afrika. Cette contribution, estimée à vingt millions de francs CFA, vient renforcer les capacités médicales du département, offrant ainsi une meilleure prise en charge aux habitants de ce village situé dans la commune de Ngogom, département de Bambey.

Cette ambulance constitue une addition précieuse au plateau médical existant, permettant d’améliorer les services de santé et les évacuations sanitaires dans la région. L’ONG allemande, engagée depuis plusieurs années aux côtés du poste de santé de Palène, avait déjà apporté son soutien en contribuant à la construction du bloc infirmerie et à la réhabilitation de la maternité.

Le président du comité de développement sanitaire (CDS) de Palène, Lamine Ndiaye, s’est exprimé avec satisfaction concernant cette donation, soulignant son importance pour la communauté locale. Il a mis en avant le fait que, jusqu’à présent, les évacuations sanitaires du poste de Palène se faisaient par des moyens rudimentaires, soulignant que l’ambulance fournira une solution essentielle à cette problématique, notamment pour les femmes enceintes nécessitant des transferts d’urgence.

Par ailleurs, Lamine Ndiaye a appelé les autorités municipales à prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les infrastructures de santé, notamment en réhabilitant la pharmacie et en construisant un logement pour la sage-femme, dont la prise de fonction est retardée en raison de ce manque d’installation.

Le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom, a exprimé sa gratitude envers les partenaires pour ce don précieux, soulignant son impact positif sur les évacuations sanitaires des cas complexes vers les structures de référence. Il s’est également engagé à intensifier les efforts de la politique communale pour améliorer la prise en charge sanitaire de l’ensemble de la population.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

Korité 2024 : L’ASPA Révèle la Date, mais avec une Note de Prudence

Cependant, le mardi 09 avril 2024, la situation évoluera. La lune se couchera à 20h21, soit 58 minutes après le coucher du soleil. À ce moment-là, elle aura une durée de visibilité de 25 heures et 2 minutes, avec une surface éclairée d’environ 1,6% et une altitude de 12,4°. Ainsi, le croissant lunaire sera observable à l’œil nu au Sénégal, ainsi que dans d’autres régions d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, à condition que le ciel soit dégagé.

Le mercredi 10 avril 2024, la lune sera facilement visible partout dans le monde, avec une surface éclairée de 5%, se couchant à 21h24 au Sénégal, soit environ 2 heures après le coucher du soleil. Cependant, l’ASPA souligne que cette observation tardive pour un premier croissant lunaire est inhabituelle et invite donc à la prudence.

Birame Diop : Le Nouveau Ministre des Forces Armées

Dans le cadre du nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, l’ancien Chef d’État-Major Général des Armées (CEMGA), Birame Diop, a été nommé ministre des Forces Armées, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière militaire et politique.

Le Général de Corps Aérien Birame Diop apporte avec lui plus de 30 ans d’expérience au sein des Forces Armées Sénégalaises, ainsi qu’une expertise internationale reconnue. Avant sa nomination ministérielle, il a occupé des postes de haute responsabilité tant au niveau national qu’international. En tant que Conseiller Militaire au département des Opérations de la Paix de l’ONU, il a démontré sa capacité à gérer des situations complexes et délicates sur la scène internationale.

Son parcours professionnel impressionnant comprend des fonctions telles que Chef d’État-Major Général des Forces Armées Sénégalaises, Conseiller pour la Sécurité Nationale du Président du Sénégal, et Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air. Il a également joué un rôle crucial en tant que Chef adjoint puis Chef des Opérations Aériennes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUC). Sa contribution à la promotion de la paix et de la stabilité dans des régions en conflit a été saluée à l’échelle internationale.

Le nouveau ministre des Forces Armées est également un diplômé de renom, ayant étudié à l’École Royale de l’Air du Maroc, à l’Université de l’Air des États-Unis, et à l’École de Guerre de la France. Sa maîtrise de l’anglais et du français renforce son profil international et sa capacité à interagir avec des partenaires multinationaux.

La nomination de Birame Diop en tant que ministre des Forces Armées témoigne de la confiance placée en lui par le président Sonko pour diriger un secteur crucial de l’appareil d’État. Son leadership éclairé, son expérience militaire et sa vision stratégique seront des atouts précieux pour relever les défis sécuritaires et défendre les intérêts nationaux du Sénégal sur la scène internationale.

Lutte contre le tabagisme chez les jeunes : Le Forum civil interpelle le nouveau gouvernement

Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.

Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.

Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.

Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.

En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris : La Dépouille attendue ce Mardi au Sénégal

L’ancien Premier Ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est décédé hier à Paris, plongeant le pays dans le deuil. La cérémonie de levée du corps se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille de l’ancien Premier Ministre est attendue au Sénégal le mardi prochain, à 14h25. Pour l’instant, la date de l’enterrement n’a pas été rendue publique.

Cette annonce a profondément ému le Sénégal, où Mahammed Boun Abdallah Dionne était respecté et apprécié pour son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement du pays. Son décès laisse un vide dans la sphère politique sénégalaise et dans le cœur de nombreux citoyens.

Des hommages et des témoignages de sympathie affluent déjà de toutes parts, illustrant l’impact positif qu’a eu Mahammed Boun Abdallah Dionne tout au long de sa carrière politique. Sa contribution au développement économique et social du Sénégal restera gravée dans les mémoires, et son héritage perdurera à travers les projets et les réalisations qu’il a initiés.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le Sénégal en Deuil

Le Sénégal pleure la perte de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre, survenue hier à Paris. L’annonce de son décès a profondément ému le pays, rappelant le souvenir d’un homme dévoué à son pays et à son peuple.

Né en 1959 à Dagana, dans le nord du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne a consacré sa vie à servir son pays. Diplômé en économie et en gestion, il a occupé plusieurs postes de responsabilité avant de devenir Premier Ministre en 2019, sous la présidence de Macky Sall.

Sa disparition laisse un vide immense dans la sphère politique sénégalaise. Durant son mandat de Premier Ministre, il a œuvré sans relâche pour le développement économique et social du pays, mettant en œuvre des réformes ambitieuses pour stimuler la croissance et améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

La nouvelle de sa mort a suscité une vague d’émotion à travers le pays. De nombreux hommages lui ont été rendus, saluant sa vision, son dévouement et son engagement envers le Sénégal. Les témoignages affluent de toutes parts, soulignant son intégrité, sa droiture et son sens du devoir.

La cérémonie de levée se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris, où il est décédé. La dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne sera rapatriée au Sénégal le mardi suivant, à 14h25. La date de l’enterrement n’a pas encore été rendue publique, mais le pays tout entier se prépare à rendre un dernier hommage à cet homme d’État exceptionnel.

En cette période de deuil national, le Sénégal se souviendra toujours de Mahammed Boun Abdallah Dionne comme d’un patriote dévoué, dont l’héritage perdurera à travers les générations. Son engagement envers son pays et son peuple restera gravé dans les mémoires, inspirant les générations futures à poursuivre sa vision d’un Sénégal prospère et uni.

La nation tout entière exprime ses condoléances les plus sincères à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Mahammed Boun Abdallah Dionne restera à jamais dans le cœur de chaque Sénégalais, symbole de courage, d’intégrité et de détermination. Que son âme repose en paix.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

Profil de Yankoba Diémé, Ministre du Travail et de l’Emploi : Une carrière professionnelle remarquable, une ascension politique fulgurante

Yankoba Diémé, le nouveau ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, est un homme dont la trajectoire professionnelle et politique impressionne. Doté d’une solide formation juridique et d’une expérience professionnelle diversifiée, il incarne le dynamisme et la compétence.

Né le 12 août 1979 à Massarah, un village du Fogny dans la commune de Djibidione, département de Bignona, Yankoba Diémé a fait ses premiers pas dans le monde académique en obtenant son baccalauréat au Lycée Ahoune Sané de Bignona en 1999. Par la suite, il a enrichi son bagage intellectuel à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a décroché une licence en Droit des Affaires en 2003 et une maîtrise dans la même spécialité en 2004.

Sa carrière professionnelle a été marquée par des succès remarquables. Après avoir servi au cabinet de Me Jacques Baudin en tant que Juriste interne, il a rejoint la Banque BICIS du Groupe BNP-PARIBAS en 2006, où il a gravi les échelons avec détermination. Devenu Responsable du contentieux en 2010, il a dirigé une équipe dynamique tout en assumant des responsabilités stratégiques au sein de l’institution bancaire.

Parallèlement à sa carrière dans le secteur financier, Yankoba Diémé a également investi dans son développement personnel en obtenant une certification en développement personnel et en leadership. Cette expertise lui a permis d’acquérir des compétences en intelligence émotionnelle, en prise de parole en public, en leadership et en coaching pour la performance.

En 2018, Yankoba Diémé a fait son entrée sur la scène politique, rejoignant le parti Pastef/Les Patriotes en tant que coordonnateur communal de la section de Djibidione. Son engagement politique a été rapidement reconnu, et il a occupé des postes de responsabilité au sein du parti, devenant notamment délégué régional de Ziguinchor pour le parrainage du candidat Ousmane Sonko lors de l’élection présidentielle.

Son ascension politique s’est poursuivie avec sa nomination en tant que coordonnateur départemental de la grande Coalition Yewwi Askan wi, puis sa victoire aux élections municipales et territoriales de janvier 2022 en tant que président du Conseil départemental de Bignona.

Le 5 avril 2024, Yankoba Diémé a été nommé Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions dans le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye, avec Ousmane Sonko comme Premier ministre. Cette nomination représente le couronnement d’une carrière professionnelle remarquable et d’une ascension politique fulgurante pour cet homme au parcours impressionnant.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Emirats Arabes Unis apportent un soutien alimentaire aux personnes vulnérables par le biais de la Haute Autorité du Waqf

Dans un geste de solidarité et d’entraide, l’Ambassade des Emirats Arabes Unis à Dakar a remis 200 kits alimentaires à la Haute Autorité du Waqf (HAW) destinés à des personnes vulnérables. Cette donation, composée de produits de première nécessité tels que du riz, de l’huile, du sucre, du lait, des dattes, du couscous et du thé, vise à soutenir différentes catégories de la population, notamment les personnes à mobilité réduite, les non-voyants et les veuves.

La distribution des kits alimentaires a eu lieu le vendredi 5 avril 2024 au siège de la HAW, situé à la Place OMVS (Mermoz Dakar). La cérémonie de remise des dons s’est déroulée en présence de Son Excellence Monsieur Mabrook Al Mansoori, Chargé d’Affaires par Intérim de l’Ambassade des Emirats Arabes Unis à Dakar, de Monsieur El Hadji Amar Lô, Président de la Commission de supervision de la HAW, et de Monsieur Racine Ba, Directeur général de la HAW.

Cette initiative concrétise l’engagement pris par Son Excellence Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi, lors d’une visite à la HAW le 28 février 2024. Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade des EAU à Dakar avait promis d’associer la HAW aux actions sociales de l’Ambassade, notamment en ce qui concerne les œuvres de solidarité pendant le mois de Ramadan.

Ce geste témoigne de la volonté des Emirats Arabes Unis de contribuer au bien-être des populations vulnérables au Sénégal, en partenariat avec des institutions locales telles que la Haute Autorité du Waqf. Il reflète également l’importance de la solidarité internationale et de la coopération entre les nations pour faire face aux défis sociaux et humanitaires.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Taxation du Tabac : Le Sénégal encore loin des 70% recommandés par l’OMS

Le Sénégal fait face à un défi majeur en matière de taxation du tabac, alors que le pays reste loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Actuellement fixée à seulement 23%, la taxe sur le prix du tabac est loin du seuil recommandé de 70% par l’OMS. Cette situation soulève des préoccupations quant aux effets nocifs du tabac sur la santé publique et appelle à une action urgente.

Lors d’un récent atelier d’échanges organisé par le projet de plaidoyer pour la taxation du tabac au Sénégal (TTAA), en collaboration avec l’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), le coordinateur régional de l’ONG Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK), Bamba Sagna, a souligné l’importance d’augmenter la taxe sur le tabac. Cette augmentation vise non seulement à dissuader les usagers, mais aussi à financer la lutte antitabac et à contribuer à la prise en charge des maladies non transmissibles associées à la consommation de tabac.

La mise en place de mesures efficaces de taxation du tabac est essentielle pour répondre aux objectifs de santé publique. En effet, la taxation du tabac est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire la consommation de tabac et ses effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, la Convention Cadre pour la Lutte Anti-tabac (CCLAT), entrée en vigueur en 2005, vise à réduire le coût de la santé et l’impact économique du tabac à travers le monde.

Le projet Plaidoyer pour la Taxation du Tabac (TTAA), piloté par le forum civil et soutenu par Tax Justice Network Africa (TJNA), s’inscrit dans cette dynamique de lutte antitabac en Afrique. Avec des pays comme le Kenya et le Ghana déjà engagés, l’initiative vise à augmenter efficacement la taxe sur le tabac pour réduire la consommation, augmenter les ressources fiscales de l’État et diminuer le coût de la santé publique.

Cependant, malgré les efforts déployés, des défis persistent au Sénégal. Outre la faible base fiscale, les lacunes de la politique fiscale actuelle, notamment en ce qui concerne la taxe de type ad valorem, sont pointées du doigt par Bamba Sagna. Celui-ci recommande l’application de directives spécifiques de la CEDEAO, une taxation spécifique basée sur la quantité et une augmentation annuelle du taux d’imposition pour suivre l’inflation et les revenus.

Bien que le Sénégal ait adopté des lois et des instruments de lutte antitabac, tels que le Programme National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) et le Comité National de Lutte contre le Tabagisme (CNLT), des lacunes subsistent en ce qui concerne l’aspect financier de la lutte. L’application d’une taxe ad valorem sur la cigarette, bien que présente, n’a pas eu l’effet dissuasif escompté en raison de son faible impact sur le prix du tabac.

L’augmentation de la taxe sur le tabac demeure une priorité pour le Sénégal dans sa lutte contre les méfaits du tabagisme. Il est impératif de renforcer les mesures de taxation du tabac pour protéger la santé publique, réduire la consommation de tabac et mobiliser des ressources pour la prise en charge des maladies associées.

Ngaparou : 63 Migrants Interpellés par la Gendarmerie, dont 58 Maliens

La Gendarmerie nationale, en réponse aux directives du Haut Commandement, a intensifié ses efforts de surveillance pour lutter contre l’émigration clandestine. C’est dans ce contexte qu’une opération de grande envergure a été menée par la Brigade de Proximité de Ngaparou, relevant de la compagnie de Mbour, afin de contrecarrer une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne.

Au cours de cette opération nocturne menée dans la nuit du 5 avril 2024, les gendarmes ont réussi à intercepter un groupe de 63 individus se préparant à embarquer. Parmi eux, on dénombre 58 ressortissants maliens ainsi que cinq citoyens sénégalais, tous aspirant à une vie meilleure ailleurs. Il est à noter que parmi les personnes interpellées, treize femmes et trois enfants ont été identifiés.

Cette action déterminée de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large visant à démanteler les réseaux impliqués dans le trafic d’êtres humains. Les autorités restent fermement engagées à poursuivre tous les individus associés à cette forme de criminalité organisée.

Ce coup de filet crucial découle de l’exploitation efficace d’informations fournies concernant un projet de voyage clandestin dans la région de la Petite-Côte. Il témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de l’ordre à prévenir les risques pour la sécurité des personnes impliquées dans de telles activités dangereuses.

Alors que l’enquête se poursuit pour identifier tous les complices et démanteler davantage de réseaux de trafic humain, cette opération souligne l’importance de la coopération internationale et des efforts conjoints pour combattre l’émigration clandestine et assurer la sécurité et le bien-être de tous.

Mohamed Al Aminou Lô nommé Secrétaire général du gouvernement

Vendredi soir, une annonce importante a été faite par le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba : Mohamed Al Aminou Lô a été nommé Secrétaire général du gouvernement. Cette nomination marque une étape significative dans la carrière de cet ancien Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Mohamed Al Aminou Lô apporte avec lui une vaste expérience dans le domaine financier et administratif, acquise tout au long de sa carrière. Son parcours professionnel impressionnant, notamment en tant que Directeur national de la BCEAO, démontre sa capacité à relever des défis complexes et à apporter des solutions efficaces.

En tant que Secrétaire général du gouvernement, Mohamed Al Aminou Lô sera chargé de coordonner les activités administratives et juridiques du gouvernement. Il jouera un rôle essentiel dans la gestion des affaires gouvernementales et dans la mise en œuvre des politiques publiques.

Cette nomination témoigne de la confiance accordée par les autorités sénégalaises à Mohamed Al Aminou Lô et de leur reconnaissance de ses compétences et de son engagement envers le service public. Sa nomination intervient dans un contexte où le gouvernement sénégalais s’efforce de renforcer son administration et d’améliorer la gouvernance dans le pays.

Mohamed Al Aminou Lô prendra ses fonctions avec détermination et engagement, et il contribuera sans aucun doute de manière significative aux efforts visant à promouvoir le développement et le progrès du Sénégal.

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