Ligue 1 sénégalaise : L’équipe type de la saison

Le championnat de la Ligue 1 sénégalaise s’est terminé le samedi passé. Le Teungueth FC a été sacré champion à l’issue d’une saison passionnante marquée par les performances de plusieurs jeunes joueurs. Seneweb, qui a suivi le championnat de bout en bout, vous livre son onze préféré.

Marc Philippe Arouna Diouf, gardien de but (Teungueth FC)

Sacré champion du Sénégal, Marc Philippe Arouna Diouf a réussi une excellente saison dans les cages du club rufisquois. Auteur de 17 clean sheet et d’une passe décisive, l’imposant gardien (1m86) formé à l’AJEL de Rufisque a également arrêté deux penalties. Des performances qui ont beaucoup contribué au sacre de Teungueth FC. Cette année, il a été incontestablement le meilleur gardien du championnat.

Cheikh Sarr, latéral droit (Teungueth FC)

Meilleur latéral droit de Ligue 2 la saison dernière sous les couleurs du Jamono Fatick, Cheikh Sarr a confirmé sa montée en puissance cette saison. Pour sa première année avec Teungueth FC, il a fortement participé au sacre en distillant quatre passes décisives à ses attaquants. Aussi bon offensivement que défensivement, l’ancien capitaine du Jamono Fatick a réalisé une belle saison.

Nouha Coly, défenseur central (Sonacos)

Formé au Casa Sports, Nouha Coly a quitté la capitale du Sud pour rejoindre la Sonacos qui venait de revenir dans l’élite. Un challenge réussi par le puissant défenseur central qui a réalisé une belle saison.  Défenseur très technique doté d’une bonne relance, Nouha Coly  a été  cette saison l’un des meilleurs éléments de la formation diourbellois.

Aliou Souané, défenseur central (Jaraaf)

Avec 23 matchs disputés pour un but marqué, Aliou Souané a joué un rôle important dans les performances de l’ASC Jaraaf. Défenseur technique et très solide dans les duels, le roc (1m86) formé à l’AS Darou Salam des HLM Grand-Yoff a réalisé une bonne saison. Avec son calme, sa sobriété et sa régularité dans les performances, il a été l’homme fort de la défense du club de la Médina.

Joseph Layouss Samb, latéral gauche (Teungueth FC)

Latéral gauche très offensif, Joseph Layouss Samb a marqué la saison par de belles performances. Auteur de quatre buts et de six passes décisives, le défenseur de Teungueth FC a fait mieux que certains attaquants du championnat. Très régulier dans ses performances, le gaucher formé à Génération Foot a été l’un des hommes forts du sacre du club rufisquois.

Ahmed Ben Makha Ba, milieu de terrain (Linguère)

La Linguère a disputé une saison plutôt moyenne, mais un joueur est sorti du lot : Ahmed Ben Makha Ba. Auteur de trois buts, le milieu de terrain défensif a été incontestablement le meilleur joueur de la Linguère cette saison. Régulier dans la performance et capable de jouer à plusieurs postes, le capitaine de la Linguère, qui a disputé les 26 journées du championnat, a été l’élément incontournable de son équipe.

Mame Saër Guèye, milieu de terrain (Stade de Mbour)

Il est très rare de voir un milieu de terrain marquer plus de quatre buts dans notre championnat où même les attaquants ne marquent pas beaucoup. Pourtant, Mame Saër Guèye a réussi à planter six buts. Une belle performance pour un milieu de terrain défensif. Même si la saison a été très difficile pour le Stade de Mbour, le capitaine des piroguiers a incontestablement marqué le championnat par ses performances.

Aimé Tendeng, milieu de terrain (Jaraaf)

Meneur de jeu très technique et doté d’une bonne vision de jeu, Aimé Tendeng a incontestablement franchi un palier en rejoignant le Jaraaf. Même s’il n’a pas marqué cette saison, il a été l’inspirateur du jeu du Jaraaf avec six passes décisives. Avec ce qu’il a montré cette saison, le Jaraaf aura du mal à le garder dans son effectif, la saison prochaine.

Naby Laye Soumah, milieu de terrain (Jamono Fatick)

Capitaine et meneur de jeu du Jamono Fatick, Naby Laye Soumah, a joué un rôle déterminant dans le maintien du club du Sine. Auteur de quatre buts et d’une passe décisive, le Guinéen a livré une belle saison. Outre ses buts, ses qualités techniques, son comportement irréprochable et son charisme ont été bénéfiques au club fatickois.

Souleymane Cissé, attaquant (Jaraaf)

La saison dernière, Souleymane Cissé avait brillé avec la Linguère de Saint-Louis en marquant sept buts et en délivrant six passes décisives. Cette saison encore, le joueur natif de Tambacounda, qui a rejoint le Jaraaf, a montré qu’il reste une valeur sûre du championnat. Auteur de neuf buts, il a été le joueur du Jaraaf le plus décisif de la saison. Des performances qui lui ont valu une invitation du sélectionneur national Aliou Cissé.

Abdoulie Kassama, attaquant (Guédiawaye FC)

Meilleur buteur la saison dernière sous les couleurs du Casa Sports (12 buts), Abdoulie Kassama a rejoint cette saison le Guédiawaye FC. Mais malgré ce changement de club, l’attaquant gambien n’a rien perdu de ses qualités de buteur. Pour preuve, le jeune avant-centre a inscrit sept buts et délivré quatre passes décisives. Une grosse performance pour l’ancien du Casa Sports, qui n’a manqué que quatre matchs de championnat.

avec Seneweb

Absa Hane, journaliste de Seneweb, raconte son agression brutale par les forces de l’ordre lors d’une manifestation

Absa Hane, une journaliste de Seneweb, a été arrêtée et agressée par les forces de l’ordre lors de la manifestation contre le report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, vendredi dernier. Dans un récit détaillé sur les réseaux sociaux, elle décrit comment elle a été « lâchement et sauvagement agressée par des éléments de la Police Nationale du Sénégal » alors qu’elle faisait son travail de journaliste.

Dans son témoignage, devenu viral, Absa Hane dénonce une agression brutale, incluant des gifles et des coups de pieds, dont plusieurs à la tête qui l’ont rendue inconsciente pendant plusieurs dizaines de minutes. Malgré cette violence, elle affirme ne pas avoir peur et préfère affronter l’arbitraire pour défendre ses convictions, ses droits, et sa liberté d’expression.

Elle décrit l’attaque comme le résultat de la lâcheté de quelques policiers qui ont choisi d’enfermer une jeune femme sans défense dans leur fourgon pour la rouer de coups et l’agresser sauvagement avant de l’abandonner inconsciente. Absa Hane affirme qu’elle retient le matricule de son principal agresseur et qu’elle fera tout en son pouvoir pour qu’il réponde de ses actes, et pour empêcher que d’autres personnes subissent la même violence gratuite.

Cette affaire soulève de vives préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à l’utilisation disproportionnée de la force par les forces de l’ordre lors des manifestations. Les appels à une enquête approfondie et à des mesures contre les responsables présumés de cette agression se multiplient dans le contexte de cette affaire.

Victorine Ndeye : « Des opposants avaient prôné le report»

Pendant que beaucoup de responsables de la mouvance présidentielle se terrent dans leurs bureaux climatisés, laissant seul le Président Macky Sall subir des attaques venues de l’opposition et de la communauté internationale, Victorine Ndèye a pris son courage à deux mains pour défendre le chef de l’État, suite au report de la présidentielle. Maire de Niaguis, la ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire crie haut et fort que le locataire du Palais a pris sa décision pour l’intérêt du Sénégal et que certains responsables de l’opposition voulaient que les joutes électorales soient reportées. 

Que pensez-vous du report de la présidentielle ?

Il convient d’abord de contextualiser le décalage intervenu, qui est une initiative du groupe parlementaire Wallu. Suite à une saisine du Chef de l’État concernant un projet de loi visant à reporter la date de l’élection présidentielle, le Président Macky Sall a abrogé le décret convoquant le corps électoral le dimanche 25 février 2024. Le lundi, la loi fixant la date de l’élection au 15 décembre 2024 a été adoptée par la majorité, ce que je qualifierais de glissement du calendrier électoral plutôt que de report. Nous devons reconnaître la responsabilité du Président Macky Sall envers la République, les pouvoirs consacrés et le respect des règles démocratiques. Malgré les précédentes propositions de report émanant d’acteurs politiques, il n’a jamais pris la décision de reporter l’élection présidentielle. Dans ce cas, il s’agit d’une initiative du groupe parlementaire Wallu, adoptée à la majorité des députés. Aussi il faut avoir le courage de le dire, nous avons été confrontés à la découverte de la bi-nationalité d’une candidature qui fait l’objet d’une procédure judiciaire et des soupçons sont portés sur d’autres candidats retenus, dans ce contexte nous avions tous les ingrédients pour discréditer le processus électoral et aller vers une élection très contestable et qui sera contestée.

Que dites-vous à l’opposition en ce qui concerne l’appel au dialogue du président Macky Sall ? 

L’opposition dispose d’un cadre d’expression, tel que souhaité par le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Je les encourage à participer au dialogue afin d’éviter tout retour à un cycle de violence. Notre pays a une tradition de dialogue qui en fait une vitrine démocratique, et aucun d’entre nous ne doit sacrifier ces acquis pour des intérêts personnels. L’essentiel est la mobilisation de toute la classe politique pour garantir une élection libre et transparente, afin d’éviter toute contestation pré ou post-électorale, une issue qui semblait se dessiner si l’élection avait lieu le 25 février 2024, avec toute la suspicion qui a entouré l’exclusion d’un candidat et le filtre à travers le parrainage. Il est bon de préciser que dans cette opposition, nous comptons certains qui avaient prôné le report et même un candidat retenu l’avait clairement défendu. Mais vous savez, l’opposition nous a habitués à la girouette.

Y a-t-il actuellement fissure du bloc de BBY ? 

En tant que membre du gouvernement qui compte les différentes composantes de notre coalition, je peux affirmer qu’il n’y a pas de fissure au sein de la majorité présidentielle, comme en témoigne la présence de tous les ministres au conseil de ce mercredi. Le Benno Bokk Yakaar est solidaire de son chef et se prépare à la victoire de son candidat.

Quelle est votre réaction à propos des déclarations de Zahra Iyane Thiam et aux démissions d’Abdou Latif Coulibaly et d’Eva Marie Coll Seck ? 

Ils ont exprimé leurs opinions et en ont assumé les conséquences. Cependant, je pense qu’ils auraient pu exprimer leurs préoccupations en interne sans rompre la loyauté qui devrait nous caractériser dans notre engagement envers le Chef de l’État, Son Excellence Macky Sall. Le Président Macky Sall est un homme ouvert et attentif, dès lors je ne peux comprendre certains comportements que rien ne peut justifier.

Votre candidat Amadou Ba peut-il gagner la prochaine élection présidentielle ?

Nous sommes confiants quant aux chances du premier ministre Amadou Ba de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Il bénéficie d’un bilan solide, celui de Son Excellence le Président Macky Sall, d’une vision claire, et du soutien d’une véritable machine électorale, la coalition Benno Bokk Yakaar. 

Cela fait deux ans que vous êtes à la tête de la commune de Niaguis, pouvez-vous nous parler de votre bilan ? 

Nous honorons notre contrat de mandature avec les populations en réalisant un projet à échéance soumis à leur appréciation le 23 janvier 2022. Deux ans plus tard, nous avons coché toutes les cases pour 2022 et 2023. Mieux, nous avons doublé notre budget qui a atteint le milliard en 2024, lancé des projets structurants, mis en place une administration municipale efficace, et alloué 54% de nos ressources au capital humain par des investissements dans l’éducation, la santé, et l’assistance aux personnes vulnérables. Par ailleurs, nous avons pu nous départir des problèmes liés au foncier bien que quelques individus mal intentionnés alimentent encore des débats sur le foncier dans la presse, nous traitons ces problèmes de manière inclusive, en dialoguant avec les populations et les autorités administratives. Je suis convaincue que le dialogue, dans toutes les situations, est la clé pour prévenir les crises, comme vous pouvez le constater.

On voit des appels à manifester, malgré l’appel au dialogue du président. Que dites-vous par rapport à ça ? 

Je l’ai dit tantôt, c’est de la responsabilité des auteurs des appels à manifester de choisir la voie dans laquelle ils comptent adresser ce qu’ils considèrent comme des points de divergences. Nous avons connu un cycle de violence suite à des appels à manifester avec un bus brûlé qui a coûté la vie à de pauvres innocents, des fabriques de cocktail molotov découverts, des biens privés et publics saccagés, des personnes arrêtés et des morts. Je ne pense pas que c’est vers cela que nous voulons conduire les gens. Alors il faut plus de responsabilités dans nos propos et savoir que devant toute tentative de déstabilisation de notre pays, l’État fera face et prendra ses responsabilités pour assurer la protection des biens et des personnes.

Seneweb

Violences policières contre Absa Hane et Mor Amar : Reporters sans frontières dénonce le “ciblage des journalistes”

L’organisation internationale Reporters Sans Frontières (RSF) a vivement condamné les actes de violence perpétrés contre des journalistes lors des récentes manifestations à la Place de la Nation à Dakar. Parmi les victimes de ces brutalités policières figurent Mor Amar du journal L’Enquête et Absa Hane de Seneweb, ainsi que trois autres reporters.

Ces journalistes, qui couvraient les événements liés aux manifestations contre le report de l’élection présidentielle, ont été pris pour cible par les forces de l’ordre alors qu’ils exerçaient leur métier de manière pacifique. RSF a dénoncé ce qu’elle qualifie de « ciblage délibéré des journalistes » et a exprimé sa profonde préoccupation face à cette atteinte à la liberté de la presse.

Dans un communiqué publié sur leur site officiel, RSF a appelé les autorités sénégalaises à garantir la sécurité et l’intégrité physique des journalistes dans l’exercice de leurs fonctions. L’organisation a également demandé une enquête transparente et approfondie sur les violences policières afin que les responsables de ces actes soient traduits en justice.

Cette condamnation de RSF met en lumière les risques croissants auxquels sont confrontés les journalistes au Sénégal, en particulier lorsqu’ils couvrent des événements sensibles tels que les manifestations politiques. La liberté de la presse et le droit à l’information sont des piliers essentiels de toute société démocratique, et il est impératif que les autorités sénégalaises respectent et protègent ces droits fondamentaux.

Manifestation pacifique : Une journaliste de Seneweb arrêtée, un autre de L’enquête brutalisé

La liberté de la presse a été mise à mal lors d’une manifestation pacifique à la Place de l’Obélisque, où les forces de l’ordre ont agi de manière agressive envers des journalistes. Absa Hane, journaliste pour Seneweb, a été arrêtée ce vendredi alors qu’elle couvrait l’événement organisé par Aar Sunu élections à Colobane.

Selon les informations de Seneweb, Absa Hane a été embarquée de force dans un véhicule par les forces de l’ordre, sans que sa destination ne soit précisée. Cette arrestation arbitraire suscite l’inquiétude quant à la sécurité et à la liberté des journalistes dans l’exercice de leur métier.

En outre, un autre journaliste, Mor Amar de L’Enquête, a été brutalisé lors de la manifestation. Il est à noter que ces deux journalistes portaient des gilets de presse, signe distinctif de leur profession.

Ces incidents soulèvent de sérieuses préoccupations quant au respect des droits des journalistes et à la liberté d’expression au Sénégal. La répression des médias lors de manifestations pacifiques constitue une atteinte inacceptable à la démocratie et à l’État de droit.

Il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent la sécurité et la liberté des journalistes dans l’exercice de leur devoir d’informer le public. Les journalistes ne devraient pas craindre d’être arrêtés ou agressés simplement pour avoir couvert des événements d’intérêt public.

En tant que quatrième pouvoir, la presse joue un rôle essentiel dans la société en informant le public et en faisant entendre les différentes voix. Il est donc crucial de protéger la liberté de la presse et de veiller à ce que les journalistes puissent exercer leur métier en toute sécurité et en toute indépendance.

Diourbel : le faux gouverneur vole 4,5 millions F CFA

Un individu se faisant passer pour le gouverneur de la région de Diourbel a réussi à empocher frauduleusement 4,5 millions de francs CFA. D’après Bés Bi, «les forces de défense et de sécurité sont à ses trousses».

Le journal indique que ses victimes sont un notable de Keur Goumack, un quartier de Diourbel, et un chef d’établissement. La même source précise que l’usurpateur d’identité a réussi, par des manœuvres via Orange Money, à soutirer 3 millions de francs CFA au premier et 1,5 million au second.

L’enquête devrait permettre d’en savoir plus sur son mode opératoire.

Seneweb

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