Société / Santé : « Sensibilisation à l’Hépatite B et prévention de la transmission verticale » – La présidente de l’association Safara Hépatite B, Fatou Nguirane, mène le combat.

L’hépatite B est une maladie silencieuse qui fait partie intégrante de notre quotidien. C’est dans ce contexte que Fatou Nguirane, présidente de l’Association Safara Hépatite B Sénégal, créée en 2011, mène un plaidoyer à Guédiawaye.

Cette initiative vise à sensibiliser la population sur la prévention de la transmission verticale de la maladie, de la mère à l’enfant. Cependant, de nombreux défis persistent, notamment le coût des soins et du dépistage, qui ne sont pas gratuits.

Cela conduit, souligne Madame Nguirane, certaines femmes à refuser de se soumettre à ces examens médicaux, augmentant ainsi les risques de transmission. De plus, les personnes nées avant 2000 représentent également une population à risque, car le Programme élargi de vaccination n’a intégré l’hépatite B qu’à partir de cette date, a-t-elle précisé.

Ziguinchor : Sensibilisation à l’accès des personnes malvoyantes et non-voyantes aux opportunités du numérique

« Nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes, dont 100 filles à Nyassia, à l’utilisation de l’outil informatique. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes… »

Dixit Sidi Ameth Kouka, point focal de ST-Foundation Microelectronics à Ziguinchor. Il l’a fait savoir hier, lundi 29 juillet 2024, à la salle de réunion du conseil départemental de Ziguinchor, lors de ladite journée. C’était en présence du directeur de l’action sociale Seydou Nourou Thiam, d’Aliou Sakho, représentant la mairie de Ziguinchor, de la présidente du comité de lutte contre les violences faites aux femmes, d’ISMEA et des partenaires d’INEFJA. Ceux-ci ont permis d’installer quatre centres à Ziguinchor : un à l’école Badara Diallo, qui prend en charge les malvoyants, un au niveau de l’association DECLIC pour les personnes qui travaillent dans la société civile, un autre à Niassya pour les filles des zones isolées, et récemment, un autre centre a été implanté au niveau de la mairie de Boutoupa-Camaracounda.

« Aujourd’hui, nous avons formé au niveau de Ziguinchor 5600 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique. À Nyassia, nous avons déjà formé 100 jeunes filles qui savent utiliser l’outil informatique, la cybercriminalité et le codage. L’objectif de ST-Foundation est de former à Ziguinchor plus de 50 000 personnes afin qu’elles puissent utiliser l’outil informatique. Notre cible principale est les jeunes, surtout des localités inaccessibles, mais aussi les personnes en situation de handicap. Même les professionnels sont concernés, car pour le codage et la cybercriminalité, des centres sont ouverts pour accompagner notamment les journalistes et les professionnels. Cette journée de sensibilisation et d’interpellation des autorités vise à promouvoir l’accès au numérique pour les personnes malvoyantes et non-voyantes », a déclaré Sidi Ameth Kouka.

Cela permettra, selon lui, à ces personnes de participer au développement de leurs localités. « Nous sommes à 50% de nos objectifs, car comme je l’ai dit, notre objectif est de former 50 000 jeunes dans la région de Casamance. Nous avons récemment signé une convention avec les navétanes. Durant cette période hivernale, avec la ligue de foot de Ziguinchor et l’ONG Right To Play, nous voulons former 5000 jeunes à l’utilisation de l’outil informatique et au codage », a-t-il rassuré.

Seydou Nourou Thiam, directeur régional de l’action sociale de Ziguinchor, s’est réjoui de ce projet. « Nous venons de lancer la cérémonie d’un projet numérique avec la Fondation ST-Microelectronics, qui vient renforcer les dispositifs de l’État sénégalais en matière d’éducation inclusive. Aujourd’hui, ce projet renforce les dispositifs existants et nous sommes très contents des résultats obtenus. Cette année, nous avons eu deux candidats au BFEM qui ont tous réussi. Au baccalauréat, trois ont été au second tour et une seule a été admise. Donc, Ziguinchor se réjouit de ce projet », a-t-il indiqué.

Il estime maintenant qu’il faut sensibiliser les parents, les autorités étatiques et territoriales, les maires, les conseils départementaux et tous les acteurs, comme les inspecteurs d’académie et de l’éducation, ainsi que la société civile. « L’éducation est une compétence transférée, mais les parents doivent aussi être sensibilisés au fait que le handicap ne doit plus être un frein. Au contraire, il doit être un pilier permettant aux enfants de bénéficier d’une éducation comme leurs pairs et de réussir pour participer au développement de ce pays. Nous sommes vraiment satisfaits de la venue de ce projet de la Fondation ST-Microelectronics, qui renforce le dispositif dans la région de Ziguinchor ».

Pour Michel Nassarline Ndéckine, élève déficient visuel au CEMT Amilcar Cabral, ce projet est d’une grande importance. « Aujourd’hui, on parle d’inclusion dans tous les domaines, surtout le numérique. Nous, les déficients visuels, si nous avons la possibilité de manipuler les outils informatiques, ce sera un véritable avantage. Au 21e siècle, les analphabètes sont ceux qui ne savent pas manipuler l’ordinateur. Nous refusons d’être ces analphabètes. Ce n’est pas parce que nous ne pouvons pas manipuler l’ordinateur, mais parce que nous n’avons pas la possibilité. Si cette possibilité se présente, nous allons la saisir avec beaucoup d’intérêt », s’est-il réjoui.

Souleymane Guèye, coordonnateur régional de Sensorial-Handicap-Corporation (SHC-INEFJA), un projet qui s’occupe des enfants malvoyants et non-voyants en partenariat avec STM pour la formation en TIC à Ziguinchor, a déclaré : « Il s’agit de permettre aux enfants handicapés visuels d’utiliser les TIC. Nous sommes dans un monde de digitalisation. Ces enfants, une fois qu’ils décrochent le baccalauréat, perdent souvent une année en Europe car ils ne savaient pas utiliser l’outil informatique. Cette formation leur permet de continuer leurs études en France sans problème. Cette année, une fille a décroché son baccalauréat et cette formation l’aidera à poursuivre directement ses études en Europe. Nous avons aussi deux jeunes qui ont réussi d’office au BFEM. Ils fréquentaient souvent la salle informatique et les recherches qu’ils y faisaient leur ont permis d’avoir un bon niveau et de réussir au premier tour au BFEM. Ce projet est à saluer ».

Pour l’état des lieux, il a déclaré : « Actuellement, nous avons 45 enfants déficients visuels répartis au lycée Djignabo, au CEMT Amilcar Cabral, à l’école Ataba Tabar et à l’école Badara Diallo. Tous ces enfants fréquentent régulièrement la salle informatique installée à l’INEFJA de Ziguinchor, selon le programme du formateur. Aujourd’hui, sans l’accès à l’informatique, ils seraient presque des analphabètes. Moi-même, j’ai été formé en informatique par une personne non-voyante. Les enfants qui ont le bac et qui vont en France sont encadrés par un de leurs amis aveugles sur Campus France jusqu’à l’obtention de la préinscription et l’indication de l’université où ils doivent continuer leurs études. Donc, ce n’est plus un mystère ni un secret : les enfants déficients visuels utilisent l’informatique et sont en avance par rapport aux autres ».

Aliou Sakho, adjoint au maire de Ziguinchor, a félicité les organisateurs. « Nous sommes à l’heure de l’inclusion. Initier les malvoyants et non-voyants à l’informatique, c’est aller au-delà de l’éducation inclusive. L’inclusion va donc vers le numérique et c’est à saluer. Cela signifie que nous avons fait des pas de géants. Nous ne pouvons que nous en féliciter ».

Selon Sada Kane, technicien ingénieur informaticien, le choix de Ziguinchor s’explique par le fait que cette région a une population élevée de non-voyants par rapport aux autres régions, selon les données officielles de l’ANSD.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Foundiougne : Sensibilisation sur l’entrepreneuriat vert dans le Delta du Saloum

Dans le cadre du « projet emplois verts pour les femmes et les jeunes dans le Delta du Saloum », les jeunes et les femmes du département de Foundiougne ont été récemment sensibilisés sur l’importance de l’entrepreneuriat vert pour faire face aux défis du changement climatique.

Ce projet, dirigé par l’Organisation internationale du travail (OIT), vise à promouvoir des activités économiques durables dans la région, en mettant l’accent sur l’apiculture et l’élevage de mollusques dans la mangrove du Delta du Saloum. Lors d’un forum récent, les bénéficiaires ont été informés sur les différentes initiatives menées dans le cadre du projet afin d’améliorer les chaînes de valeurs apicole et l’élevage de mollusques.

Selon le chef du projet, Eli Maxime Sogbossi, l’objectif est de stimuler la création d’emplois économiques et écologiques tout en renforçant la résilience des écosystèmes de la mangrove. Le projet, d’une durée de trois ans, vise à bénéficier à environ 2 000 personnes, avec un coût total de 4 millions d’euros, soit 2,623 milliards de francs CFA.

Une des priorités du projet est d’assurer l’accès des bénéficiaires à des prestations de protection sociale pour réduire les risques liés à leurs activités. Le sous-préfet de Toubacouta, Amath Saiko Ly, a souligné l’impact positif du projet sur la qualité de vie des bénéficiaires, en offrant des opportunités économiques stables et pérennes. Il a également noté que le projet contribuera à renforcer la résilience climatique au sein de l’écosystème du delta du Saloum, menacé par les changements environnementaux.

En sensibilisant les jeunes et les femmes sur l’entrepreneuriat vert, ce projet vise à encourager des pratiques économiques durables qui protègent à la fois l’environnement et les moyens de subsistance des communautés locales.

Sensibilisation des élèves primo-votants à Diourbel : Préparation citoyenne pour l’élection présidentielle de février

Dans le cadre de la deuxième phase du programme Éducation Civique Électorale Lycée Modèle de Citoyenneté et du Civisme (ECE-LM2C), les élèves primo-votants des lycées de la région de Diourbel ont bénéficié d’une activité de sensibilisation sur le processus électoral, en vue de leur participation à l’élection présidentielle prévue pour le 25 février.

Cette initiative, pilotée par la Coordination Régionale de Diourbel de la Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP), vise à impliquer les jeunes dans le processus démocratique et à les sensibiliser sur l’importance de leur rôle en tant que citoyens actifs.

Le coordonnateur régional de la COSYDEP, Mamadou Sarr, a expliqué que le programme ECE-LM2C se concentre spécifiquement sur les élèves primo-votants, soulignant que ces derniers sont souvent témoins de scènes de violences électorales. L’objectif principal de cette activité est de les sensibiliser et de les préparer à exercer leur droit de vote de manière responsable.

Selon M. Sarr, durant la campagne électorale, des activités de sensibilisation supplémentaires seront organisées pour aider les élèves à adopter un comportement citoyen exemplaire. Des sessions de renforcement de capacités et des causeries sont également prévues dans le cadre de ce programme.

Campagne de sensibilisation au Sénégal sur les conséquences des actes de vandalisme des stations-services

Un groupe de distributeurs de produits pétroliers au Sénégal a lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Gannaaw Yàq, laa ñàk’’ (Après le saccage, j’ai perdu) » en collaboration avec le ministère du Pétrole et des Energies. L’objectif de cette campagne est d’éveiller la conscience collective sur les conséquences directes et indirectes des actes de vandalisme des stations-services.

La campagne fait suite aux récentes manifestations de contestation au cours desquelles 61 stations-services ont été saccagées, entraînant le chômage technique de près de 945 personnes et impactant directement plus de 4 000 personnes, selon le Secrétaire général des Distributeurs de produits pétroliers au Sénégal.

Pour sensibiliser la population, les distributeurs de produits pétroliers déploieront une campagne de communication comprenant des affichages, des messages radio et des activations de proximité sur le terrain, ainsi que la diffusion de deux films. Le premier mettra en lumière les conséquences potentielles d’un incendie en station, notamment les risques de pertes en vies humaines, les dégâts matériels et environnementaux. Le second film invitera à réfléchir sur les effets directs des actes de vandalisme, soulignant que derrière chaque station saccagée se trouvent des vies brisées.

Quitter la version mobile